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Société
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(en cas de mauvaise réception, contacter le 01 40 73 37 13)
SOMMAIRE
Numéro 171 du 5 décembre 2005
La nouvelle initiative TerrAfrica,
Secrétaire de rédaction
Awa Ndiaye
01 40 73 37 13
page 2
Correspondant Bruxelles
« Cellule Entreprises et
Coopération », Représentation
Permanente de la France ( 00
322 229 84 55)
Réseau en Afrique
L’île Maurice à la recherche de
solutions en matière de transport
urbain
page 3
Ont collaboré à ce numéro :
les Missions économiques de :
Abidjan, Dakar, Luanda,
Nouakchott, Port-Louis, Bamako
Reconstruction de routes, port et
aéroport en Sierra Leone
les correspondants IZF de :
Côte d’Ivoire
Revue par Isabelle Raux
Angola : réhabilitation de l’hôpital
de Luanda
Impression UBIFRANCE PARIS
UBIFRANCE PARIS
page 5
page 6
BULLETI N D’ ABONNEMENT
Je souhaite m’abonner à Afrique Projets pour un an au tarif de € 182,99 TTC, (€ 153 HT) / FF 1200,32 TTC, (FF 1003,61 HT)
Nom : ………………………………………..............… Prénom : ………………....………………………
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Société : ..……………………………………………………................………...…………………………..
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Téléphone : ...……………………................ Date : ..……………………………….………………………..
Télécopie : …………………………................. Cachet et signature :
E-mail : ...………………………....................…
...……….……………………………
Numéro 171 du 5 décembre 2005
Bulletin et règlement
à adresser à :
Service Clients
UBIFRANCE Marseille –
Espace Gaymard
2 place d’Arvieux, BP 60708
13772 Marseille Cedex 2
Fax : 04 96 17 26 73
(chèque libellé à l’ordre de :
Agent comptable
d'UBIFRANCE)
page 1 / 7
TE ND AN CE E T ANA LYSE
L’initiative « TerrAfrica »
Un combat contre la dégradation
des sols
En Afrique, environ 65 % de la
population est concernée par la
dégradation des sols, et chaque
année, l’appauvrissement des terres
et de leur teneur en nutriments coûte
à l’Afrique subsaharienne plus de 3 %
de son PIB agricole. Devant ce
constat, la Conférence des Parties à
la Convention des Nations Unies sur
la lutte contre la désertification
UNCCD, a annoncé lors de sa
dernière session du 24 octobre 2005
à Nairobi, la formation d’un nouveau
partenariat
TerrAfrica
la plus
vaste alliance de ce type jamais créée
pour s’attaquer au problème de la
dégradation des sols et renforcer la
gestion durable des terres dans toute
la région.
« Le Programme détaillé pour le
développement
de
l’agriculture
africaine du NEPAD vise l’obtention
de gains de productivité agricole de
6 % par an et l’affectation de 10 % au
moins des budgets nationaux à
l’agriculture d’ici 2015. De tels gains
ne sauraient être pérennisés si les
investissements qui s’imposent pour
gérer durablement les sols ne sont
pas systématiquement financés. C’est
pourquoi le NEPAD donne son plein
appui à cette initiative. TerrAfrica
s’attachera à analyser les causes
fondamentales de la dégradation des
sols, les obstacles à la mise en
cohérence des investissements qui
s’imposent pour appuyer la gestion
durable des sols avec les principaux
mécanismes de financement et
d’exécution, au plan national et
international. TerrAfrica se veut aussi
une réponse à la Déclaration de Paris
sur
l’efficacité
de
l’aide
au
développement de mars 2005 qui,
tout en insistant sur la nécessité
d’accroître les volumes d’aide,
souligne aussi l’importance des
principes
d’appropriation,
d’harmonisation, de gestion axée sur
les résultats et de responsabilité
mutuelle.
Accorder une place centrale à la
gestion durable des sols
TerrAfrica est une initiative qui vise à
libérer des ressources financières et
institutionnelles pour que les pays,
Numéro 171 du 5 décembre 2005
avec le soutien des institutions
et
la
communauté
régionales
internationale, puissent s’attaquer au
problème de la dégradation des sols
suivant une démarche intégrée. Elle
appuie des opérations de portée
nationale et régionale.
L’objectif de TerrAfrica est de
mobiliser des investissements d’un
montant d’au moins $ 4 mns sur une
période de 12 ans. Les activités de
TerrAfrica se répartissent en trois
grandes catégories : l’établissement
de partenariats ; la constitution et la
gestion de bases de connaissances ;
les investissements ; elles poursuivent
les objectifs suivants :
Forger des alliances et des
partenariats stratégiques globaux et
régionaux maîtrisés par les Africains à
l’appui d’activités de portée nationale.
Nouer un dialogue inclusif et la
communication au niveau régional sur
les priorités stratégiques à définir, les
conditions à réunir et les mécanismes
d’exécution à mettre en place pour
appuyer les activités menées au
niveau des pays.
Encourager le recours à des
mécanismes
basés
sur
les
connaissances pour guider les
investissements et les décisions à
tous les niveaux.
Renforcer les bases analytiques des
programmes d’action.
Harmoniser les systèmes de suivi
d’évaluation.
Promouvoir la gestion durable des
sols et la prise en compte
systématique de cette dimension dans
les stratégies de développement, le
financement et le dialogue avec les
pouvoirs publics aux niveaux local,
régional et national.
Investir dans le développement, la
mobilisation et l’harmonisation aux
niveaux local, national et régional.
«L’initiative promet d’apporter un
nouveau souffle à l’action menée pour
régénérer les terres fragiles du
continent et enrayer une dégradation
apparemment inéluctable». Et comme
a indiqué Christian Mersmann,
Directeur de gestion du mécanisme
global de l’UNCCD, « C'est la
première fois que les pays africains et
la communauté du développement
s’associent sur une plateforme
commune - TerrAfrica – pour partager
l'information
et
mobiliser
des
ressources financières substantielles
par des actions d’intégration collective
et autres mesures appropriées. Ces
sont
des
conditions
étapes
nécessaires
pour
atteindre
les
Objectifs de développement du
Millénaire
en
Afrique,
plus
particulièrement ceux concernant la
pauvreté et l'environnement. La
société civile et les communautés
locales
sont
essentielles
au
programme.
TerrAfrica rassemble les partenaires
suivants :
Afrique du Sud, Banque africaine de
développement
(BAfD),
Banque
mondiale, Commission européenne,
le Fonds pour l’environnement
mondial (FEM), Fonds international de
développement
agricole (FIDA),
Ghana, Mécanisme mondial de la
Convention des Nations Unies sur la
lutte
contre
la
désertification
(UNCCD), Nouveau partenariat pour
le
développement
de
l’Afrique
(NEPAD), Organisation des Nations
unies
pour
l’alimentation
et
l’agriculture (FAO),
Ouganda,
Programme des Nations Unies pour le
développement (PNUD), Programme
des
Nations
Unies
pour
l’environnement (PNUE), Secrétariat
de l’UNCCD, Tchad
Pour en savoir plus, vous pouvez
consulter le site web :
www.terrafrica.org
Personnes à contacter :
Banque mondiale – Kristyn Ebro +1202-468-6826
[email protected]
NEPAD – Louis Gnagbe
3816
[email protected]
2711-313-
UNCCD – Joyce Hannah
24 259 751
[email protected]
254 (0)7
FEM – Clare Fleming +1-202-4584679
[email protected]
PNUE – Nick Nuttall 254 (0) 733 632
755
[email protected]
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E CH OS E T CON TAC TS
SUCCES FRANÇAIS
COTE D’IVOIRE : le Bureau Véritas
a remporté l’appel d'offres pour la
gestion du laboratoire d'analyse des
résidus de pesticides et d'étéphon du
quai
fruitier
de
l’Organisation
Centrale
des
ProducteursExportateurs
d'Ananas
et
de
Bananes, l'OCAB. Le démarrage de
l'activité d'analyse devrait être effectif
dès janvier 2006.
M ALI : les travaux de construction
de la route Gao Ansongo (lot 1 : Gao
- Ansongo 99 km) seront réalisés par
la société Sogea Satom.
SIERRA LEONE : Sofreco sera
chargée de superviser les activités
relatives à la réouverture de la mine
Sierra Rutile et d'apporter un soutien
connexe au ministère des ressources
minérales.
NOMINATIONS
SENEGAL - Habib Mbaye,
conseiller financier du président
Wade, a été nommé directeur
général de l’Agence pour la mise en
oeuvre de la plate-forme de
Diamniadio.
SEYCHELLES - Michel Tretout est
le nouvel Ambassadeur de France
aux Seychelles. Il succède à
Monsieur Claude Fay. - Michel
Dubos est le nouveau délégué d'Air
France aux Seychelles. Il remplace
Monsieur Jean-Yves Gaudry qui a
dirigé l'agence pendant 3 ans.
ECHOS
Angola – Le contrat d’exclusivité de
la société Bivac Véritas ne serait pas
prolongé après mars 2006. A partir
de cette date, les importateurs
pourront
faire
inspecter
les
marchandises avant embarquement
par une société de contrôle de leur
choix.
Comores - Les travaux de mise aux
normes OACI (Organisation de
l’Aviation Civile Internationale) de
l’aéroport
international
Hahaya,
Grande Comores ont commencé
jeudi 10 novembre. Le financement
de ces travaux est assuré par
l’Agence
française
de
développement (AFD).
Numéro 171 du 5 décembre 2005
Contact : Eric Noitakis,
[email protected].
nationaux. Contact :Laetitia Pantaloni
[email protected].
Côte d’Ivoire - Le contrat de
concession de distribution exclusive
de l'électricité qui lie l’Etat au groupe
Bouygues à travers sa filiale CIE
Côte d'Ivoire a été renouvelé le 12
octobre 2005. Ainsi pendant 15
nouvelles années, la CIE s'occupera
de l'électricité depuis sa production
jusqu’à son exportation.
La compagnie indienne Suzlon
Energy Ltd a étudié la possibilité de
construire une ferme éolienne de 25
mégawatts
à
Bigara.
L’investissement est estimé à roupies
800 mns. Cette démarche s’inscrit
dans une politique d’économie
d’énergie afin de réduire la
dépendance pétrolière de Maurice.
L’énergie éolienne pourrait contribuer
jusqu’à 8% de la production
électrique totale du pays. Contact :
Wicem
Ben
El
Ghali
[email protected].
Maurice – Transport - Plusieurs
projets de transport ont été présentés
au
gouvernement
pour
décongestionner
Port-Louis
et
réduire le temps d’accès à la
capitale :
le Guided Bus Line : un autobus
équipé de roues guidées par un
système optique et qui pourrait
transporter jusqu’à 200 passagers
par voyage et réduirait à 30 minutes
le temps de transport entre Curpipe
et Port-louis. Ce projet présenté par
une société britannique nécessiterait
un investissement de roupies 2,5
mds. Une autre alternative serait le
"bus way", une voie construite
uniquement pour les autobus et
pouvant transporter 6 000 passagers
par heure sur la liaison Curepipe-Port
Louis. Ce projet nécessiterait un
investissement de roupies 2,5 à 4,5
mds. Le métro léger ou le monorail
seraient des alternatives beaucoup
plus
coûteuses
avec
des
investissements de plus de roupies
10 mds. A suivre.
Energie
L’installation
des
équipements de la nouvelle centrale
de Savannah commencera en janvier
2006 et devrait être finalisée fin
2007. Les deux nouvelles chaudières
seront fournies par la société francoaustralienne Alstom (arrivée prévue
en février 2006) et les deux turbines
(arrivée prévue en août 2006) par la
joint-venture General Electric (EtatsUnis)-Thermodyne
(France).
La
première
ligne
de
production
d’environ 45 MW devrait débuter en
avril 2006, et la seconde, de même
capacité, en mai 2006. La centrale
sera ainsi branchée sur le réseau à
partir de juin 2007, permettant au
Central Electricity Board (CEB) de
répondre à la demande croissante du
pays : sa production devrait satisfaire
entre 15 et 20 % des besoins
Mauritanie - Gaz de France et la
société britannique Dana Petroleum
ont signé un accord d’échanges
d’actifs d’exploration – production.
Par cet accord, Gaz de France entre
dans
trois
blocs
d’exploration
offshore mauritaniens (24 % du bloc
1, 27,85 % du bloc 7, et 17.5 % du
bloc 8). Le groupe prend ainsi une
position significative dans une zone
dont le fort potentiel en matière de
réserves de gaz offre de sérieuses
perspectives de développement à
l’horizon 2012/ 2014.
Pétrole - La Mauritanie et la société
allemande Wintershall ont signé
mercredi 9 novembre, un accord de
partage de production pétrolière
relatif aux blocs 5 et 6 du bassin de
Taoudenni. Ces blocs couvrent une
superficie de 68 000 km² dans le
nord-est de la Mauritanie. La société
allemande doit faire une évaluation
exhaustive
du
potentiel
d'hydrocarbures dans cette zone du
pays.
Seychelles – Finances. Afin de
soutenir
le
processus
de
libéralisation
de
l'économie
seychelloise, le gouvernement a
procédé à la création de la Non
Banking Financial Services Authority
(NBFSA). La NBFSA s'occupera des
secteurs de l'assurance, des fonds
mutuels et de la Bourse. Contact :
Marie-Christine Bancilhon [email protected]
Sénégal – Télécommunications. Le
lancement de l’appel d’offres pour
une licence globale (3ème licence
mobile, 2ème licence pour le fixe,
accès à Internet) se fera début 2006.
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P RIV A TI SA TI ON S E T SEC TEU R PRI VÉ
Sonangol : un avis d’appel d’offres a été lancé pour
l’attribution de permis sur 7 blocs off-shore, il s’agit : des
blocs 1, 5 et 6 en eaux peu profondes et 15, 17, 18 (blocs
rendus à Sonangol par Exxon, Total et BP) et 26 en eaux
profondes. Plusieurs sociétés de capital angolais
s’intéressent à l’opération ainsi que des dignitaires
angolais.
des malaisiens et de la situation du réseau, l’Etat a décidé
ème
licence. A l’issue d’un premier AO
de lancer une 4
infructueux, le comité interministériel en charge du dossier
a demandé au ministre des PT de poursuivre la
négociation avec les soumissionnaires les mieux disants :
Sonatel, Eti Sa et Investcom Holding (nouvel intervenant).
Le résultat définitif de cette opération (confuse) devrait
intervenir sous peu. A suivre…
CAMEROUN
KENYA
CAMAIR : une étude est en cours par la Société
Financière Internationale (SFI) et la remise du rapport
était prévue en novembre 2005.
Le calendrier du processus devrait être proposé avant la
fin de l’année 2005 pour une liquidation et/ou une
privatisation (envisagée) avant juin 2006.
KENYA PETROLEUM REFINERIES : le groupe BP devant
se retirer du Kenya, ses participations dans la raffinerie de
Mombasa sont à vendre sur l’ensemble des activités. BP
détient 50 % de la raffinerie avec Shell et un autre
investisseur.
La structure complexe des participations croisées dans la
raffinerie de BP et de Shell nous fait dire que Shell la
reprendrait en toutes logiques.
Par la suite, le Kenya devrait décider si la raffinerie sera
transformée en un lieu de stockage ou si elle sera mise à
niveau pour produire des essences sans plomb ni souffre
et des produits aromatiques.
La transformation de la raffinerie nécessite des dépenses
dont l’estimation de la première tranche d’investissement
est estimée à 150 M$.
ANGOLA
CAMTEL : la stratégie sectorielle télécommunications,
adoptée en octobre 2005, confirme la reprise du
processus de privatisation. Un appel d’offres pour
manifestation d’intérêt devrait être lancé en 2006
(recommandation/exigence du FMI).
CONGO
CFCO, Chemin de fer Congo-Océan : la mise en
concession devait être relancée à la suite d’un résultat
infructueux en 2004. L’intersyndicale conteste le
processus de privatisation et demande au comité de
privatisations de leur fournir des explications sur
l’évolution du dossier. Le concessionnaire n’est pas
encore choisi sur les deux consortiums étrangers en lice
depuis 2003, il s’agit de : Congo-rail (Bolloré-MaerskComazar-SNCF) et du groupe sud-africain Sheltam
Mvela.
GABON
Gabon Telecom : une relance de l’appel d’offres pour
la privatisation de 51% de GT devrait avoir lieu, la
procédure serait la suivante : lancement de l’appel à
candidature, puis sélection de la meilleure offre en février,
et enfin négociations avec l’attributaire pendant trois mois
jusqu’à juin 2006. D’autres sources multilatérales se sont
vu annoncer un énième planning de privatisation et n’y
croient plus ! Rappelons que Gabon Telecom détient 100
% de Libertis (42 % du marché) qui fait partie des trois
opérateurs de téléphonie mobile, dont Celtel (44 %) et
Telecel (14 %).
Il est certain que les positions de Libertis s’érodent et que
l’opérateur national n’aura pas aujourd’hui les moyens
financiers de son développement, sans l’ouverture de son
capital aux capitaux privés.
GUINEE
ème
SOTELGUI : les négociations pour l’attribution de la 4
licence sont toujours en cours, après l’échec de
coopération avec Telecom Malaysia. En 1995, les
malaisiens avaient signé une convention de partenariat
avec l’Etat guinéen et détenaient 60% des parts de
Sotelgui. Ils devaient ainsi investir 40 millions de dollars
pour l’extension de l’équipement existant et atteindre sur
une période dix ans 500 000 abonnés au réseau GSM. Le
contrat n’étant pas rempli, les malaisiens ont décidé de se
retirer à la fin 2005. Pour tenir compte du départ imminent
Numéro 171 du 5 décembre 2005
MADAGASCAR
PORT DE TAMATAVE : ICTSI, International Container
Terminal Services Inc, société philippine, a été choisie
pour la gestion du port parmi les 3 autres groupes qui
avaient soumissionné. Le contrat du nouveau
gestionnaire du Terminal à conteneur de Tamatave est
entré en vigueur en octobre 2005. La redevance fixe
s’élève à 250 KEUR auxquels s’ajoute une redevance de
36,8 EUR par conteneur.
PROJETS PRIVES FINANCES PAR
LES BAILLEURS DE FONDS
Cameroun – Transport - Tout Transit Transport
Cameroun (3T Cameroun), société privée au capital de
CFAF 250 mns a sollicité un financement SFI pour
poursuivre le développement de son activité, entrepris en
septembre 2004. Ce prêt de euros 1,07 mn sera destiné à
l’acquisition de 14 nouveaux véhicules dont 7 ensembles
camions et remorques. Le montant total est estimé à
Euros 2,14 mns.
Contact : Mr. Andre Fotso, 3T Cameroun tél (237) 340 41
70, fax (237) 340 41 74, e-mail : [email protected].
Mauritanie – Cimenterie - BSA Ciment S.A. (BSA
Ciment) a demandé un prêt de euros 9 mns pour
développer une cimenterie qui pourra produire 480 000
tonnes de ciment et 216 000 m3 de béton prêt à l’emploi
par an. Elle serait installée à 1,5 km du port de
Nouakchott et du centre ville. Le coût total du projet est
estimé à euros 26 mns.
Contact : Mr. Mohamed Hmayen Bouamatou, President,
BSA Ciment S.A. B.P. 5558, Nouakchott.
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N OU VE AUX P RO JE TS
COMORES – Stratégie 2006-2009
Maurice accueillera le 8 décembre prochain la conférence
des bailleurs de fonds destinée à collecter les financements
nécessaires à la réalisation des programmes inclus dans le
plan d’actions 2006 - 2009 de la Stratégie de Croissance et
de Réduction de la Pauvreté (SCRP). Ces programmes sont
présentés selon 7 axes stratégiques de la SCRP : créer les
conditions d’un développement économique durable ;
relancer le secteur privé en mettant l’emphase sur les
secteurs porteurs ; renforcer la gouvernance et la justice ;
améliorer l’état sanitaire de la population ; promouvoir
l’éducation et la formation professionnelle en vue
d’améliorer
le
capital
humain ;
promouvoir
un
environnement sain et garantir la durabilité du
développement ; promouvoir la sécurité et la lutte contre le
terrorisme. Au total, 35 programmes prioritaires ont été
retenus et touchent 13 secteurs. Ils ont fait l’objet d’une
présentation en terme de résultats à atteindre et de besoins
de financements pour leur mise en œuvre effective au cours
de la période 2006 - 2009. Les ressources financières
requises pour la réalisation du plan d’action sont estimées à
environ 38,8 milliards de francs comoriens (78 millions
d’euros environ) en moyenne par année. Sur ce total, les
nouvelles ressources financières recherchées s’établissent
à 126,1 milliards de francs comoriens (250 millions d’euros
en moyenne) sur la période, soit environ 31,5 milliards de
francs comoriens (63 millions d’euros environ) par année en
moyenne
CONGO – Agriculture - La Banque mondiale entend
mobiliser entre $ 30 et 40 mns pour améliorer la productivité
agricole et optimiser l'acheminement de la production vers
les centres de consommation. Le projet concernera
l'ensemble du territoire, en fonction de priorités
géographiques restant à définir par les autorités
congolaises. Il s'agira d'optimiser les techniques de
l'agriculture, de l'élevage et de la pêche en introduisant de
meilleures semences et des intrants modernes. Le projet
s'attachera en outre à renforcer les capacités des
producteurs, des ONG et des services agricoles concernés.
Dans le même temps, le projet s'efforcera de développer le
réseau de pistes agricoles menant jusqu'aux routes
principales ou secondaires, afin de mieux évacuer la
production vers les centres urbains. Il n'est pas exclu
d'ouvrir ou de réhabiliter certaines routes secondaires, en
concertation avec le ministère des Travaux publics. Le
projet de la Banque mondiale pourrait être cofinancé par
des institutions telles que le Programme des Nations unies
pour le développement (PNUD) et la Banque africaine de
développement (BAD), qui ont manifesté leur intérêt.
(Source(s) : L'Observateur, 03/11/05 ; Presse congolaise,
16/11/05).
SAO TOME – Port - Ce projet porte sur la construction d’un
port artificiel en eaux profondes au nord est de l’île de Sao
Tomé vers Fernand Diaz. Les études d’avant projet ont été
financées par le gouvernement américain, via un fonds de
l’USTDA (US Trade and Development Agency) pour un
montant de $ 800 000. Le port serait relié à l’île par une
passerelle et comprendrait des installations de manutention
ultra modernes avec notamment des portiques à container
Panamax de dernière génération pouvant décharger des
gros porte containers. L’approvisionnement des ports de la
Numéro 171 du 5 décembre 2005
façade Atlantique de l’Afrique se ferait par éclatement des
containers à partir du port au moyen de feeders. Seulement
1 % des marchandises serait destiné à Sao Tomé. Le projet
dont le coût estimatif est de $ 400 mns s’articulerait en deux
phases de 200 millions chacune. Le financement serait
entièrement confié à une ou plusieurs sociétés privées
selon un modèle de BOT. Plusieurs grands ports
internationaux et compagnies maritimes seraient intéressés.
L’appel d’offres pour la pré-qualification des sociétés se
ferait au premier trimestre 2006 pour un début des travaux
en 2007. Pour prendre connaissance du dossier de préétude complet (en anglais), s’adresser à la Mission
Economique
de
Libreville.
Contact :
[email protected].
CONGO RD – Electricité. Le pays s’est lancé dans une
vaste réforme du secteur de l’électricité et a approché la
Banque mondiale pour sollicité un prêt de $ 300 à 400 mns
afin d'optimiser la production du pays et accroître les
exportations vers les pays voisins, améliorer la distribution
au niveau national ainsi que la gestion et la gouvernance de
ce secteur.
Les travaux concerneront : - la production avec
l’amélioration et la réhabilitation des équipements
hydroélectriques et des turbines de la centrale d'Inga pour
passer de 700 MW à 1350 MW avec un maximum de 1500
MW; la réhabilitation de 3 unités de production dans la
région de Katanga afin de pouvoir exporter 500 MW vers les
pays de la SADC (montant $ 217 mns) $ 130 mns seront
consacrés à la composante transport avec la construction
d'une ligne de transport d'électricité de 400 KV Inga Kinshasa. Des travaux d’extension du réseau de distribution
à Kinshasa seront réalisé à hauteur de $ 40 mns et $ 15
mns iront aux études de faisabilité et ingénérie, $ 30 mns
seront consacrés aux institutions et à la formation. Le coût
total du projet est estimé à $ 450 mns.
Contact
à
la
Banque,
Philippe
Benoit,
.(Réf
C0501149B)
Contact
[email protected].
Laurence Hautefeuille, tél 01 40 73 38 14
SIERRA LEONE – Transport - La Banque mondiale étudie
l’octroi d’un don de $ 44 mns qui permettrait au
gouvernement de lancer le programme de reconstruction en
urgence des principales infrastructures de transport du pays
à savoir les routes, les ports et aéroports du pays et une
assistance technique destinée à aider le gouvernement à
réformer les institutions et à gérer de façon plus efficace les
agences en charge de ces infrastructures. Les travaux
concerneront : la reconstruction de deux axes Bo-Kenema
et Makeni-Matotoka, la réfection de 400 km du réseau
secondaire dans les districts de Kailahun, Kono et
Koinadugu, (montant : $ 23,58 mns) pour la partie route ;
l’aménagement de la zone de stockage des containeurs du
port de Freetown avec la mise aux normes internationales
en matière de sécurité et d’environnement et une aide à la
mise en oeuvre d'un plan d'action préalable à la privatisation
du port (montant : $ 10,75 mns). Enfin, $ 7,9 mns seront
affectés à la réfection de la piste de l’aéroport international
de Freetown, à la modernisation du réseau d'eau et
d'électricité et aussi à l’amélioration de la compétitivité du
site.(Réf C0501146B). Contact Laurence Hautefeuille tél 01
40 73 38 14.
page 5 / 7
A U TR ES P RO JE TS A S UI VRE
APPEL D’OFFRES
Madagascar – Tourisme - Bamex recherche un
prestataire pour concevoir et mettre en oeuvre une
campagne de promotion du tourisme à Madagascar en
Europe, France et éventuellement Italie. Le budget est de
euros 260 000. Les prestations demandées à l'agence
comprennent la définition de la stratégie de communication
ainsi que la définition et la mise en oeuvre du plan de
communication dans les deux pays ciblés. Clôture : 30
décembre 2005. (réf C0514216C).
Contacter Nicole Lejeune, tél 01 40 73 38 58.
ANGOLA – Santé - Réhabilitation de l’hôpital
Sanatorium de Luanda. La Banque Arabe pour le
Développement Economique en Afrique (BADEA) vient
d’accorder à l’Angola un prêt concessionnel de $ 7 mns qui
devra permettre de réhabiliter et d’étendre l’Hôpital
Sanatorium de Luanda. Afin de réaliser l’ensemble des
travaux, dont le coût devrait s’élever à $ 21,1 mns, des
fonds de l’OPEP ($ 10 mns) et du gouvernement angolais
($ 4,1 mns) viendront s’ajouter à ce prêt remboursable sur
25 ans avec une période de grâce de 5 ans et un taux
d’intérêt de 2 %. Le projet consiste en la réhabilitation et
l’extension de l’hôpital actuel afin qu’il soit reconverti en
hôpital général capable d’assurer les services sanitaires
intégrés nécessaires à la population. Cela exige sa dotation
en services complémentaires ainsi que la réhabilitation et
l’extension de la pharmacie, des blocs de spécialités, des
laboratoires
Les travaux de génie civil, l’acquisition et l’installation des
équipements et mobiliers feront l’objet d’un appel d’offres
international conformément aux procédures de la BADEA et
en accord avec le fonds de l’OPEP. Le recrutement de
l’ingénieur-conseil se fera suivant une liste restreinte de
bureaux d’études conformément aux procédures de la
BADEA et en accord avec le fonds de l’OPEP. Il est prévu
que les travaux relatifs au projet commencent au début du
quatrième trimestre de l’année 2006 et finissent en fin du
troisième trimestre de l’année 2008. Le ministère de la
Santé assurera le suivi et la supervision de l’exécution du
projet à travers la Direction Nationale des Etudes, de la
Planification et des Statistiques. Contact : Guillaume
Mouren,
tél
244 222 338 019/035,
[email protected]
GHANA – Agriculture - Le conseil de surveillance de
l'Agence française de développement, réuni le 17
novembre 2005, a approuvé un prêt de euros 17,4 mns et
une subvention de euros 2 mns pour soutenir un
programme de promotion de plantations villageoises de
cultures pérennes (hévéa, palmier à huile, cocotier). Ce
programme prévoit plusieurs volets : - un appui
institutionnel auprès du ministère de l’Agriculture et de
l’Alimentation pour la définition d’une politique nationale de
cultures pérennes, avec des études consacrées à l’hévéa,
aux huiles de palme et de coprah ou encore au cocotier - la
réalisation de nouvelles plantations villageoises d’hévéas et
de palmier à huile dans les régions du centre (2000
hectares d’hévéas et 3000 de palmiers à huile) et de l’ouest
du Ghana (5000 ha d’hévéas), en coopération avec les
associations de planteurs - la réalisation de plantations
Numéro 171 du 5 décembre 2005
villageoises de cocotiers après finalisation d’une étude de
faisabilité. Le programme doit permettre d’améliorer les
revenus des paysans, de contribuer à la sécurité
alimentaire du pays, de générer des entrées de devises
pour le gouvernement ghanéen ainsi que des recettes
fiscales. Mais le projet permettra aussi de séquestrer du
carbone, grâce aux nouvelles plantations réalisées, et
pourrait donc être éligible au mécanisme de développement
propre du protocole de Kyoto. L’extension du couvert
végétal dans le Sud de Ghana aura aussi un impact sur la
lutte contre la désertification du pays. Contact à l’ADF : Joël
Daligault e-mail : [email protected]
NIGER – Santé - Le conseil de surveillance de l’AFD,
réuni le 17 novembre 2005, a approuvé une subvention de
euros 15 mns pour contribuer au programme national de
santé 2006-2010 dédié aux activités de santé de la
reproduction, à la disponibilité réelle de prestation de soins
de base et à la sécurisation de l’accès des populations
fragiles aux prestations sanitaires. Ce programme
s’insérera dans un ensemble de moyens mis en œuvre
suite à la crise alimentaire de l’été 2005 en s’adressant
particulièrement à la santé des mères de famille et des
enfants fragilisés. La Banque mondiale est également
associée à ce programme.
GHANA – Finances - La Banque mondiale va contribuer
avec un prêt de $ 25 mns à améliorer les services publics
par le développement des ressources humaines et la
réforme des organismes subventionnés. Les principales
composantes de ce projet sont : - la réforme du service
public (montant $ 5 mns),- la régulation et la surveillance
des marchés financiers (montant $ 6,7 mns), - la réforme
bancaire (montant $ 13,4 mns), - le marché des assurances
(montant $ 1,3 mns), - le renforcement des marchés des
capitaux (montant $ 2,4mns),- le développement du secteur
des pensions (montant $ 0,5 mns),- l'accès aux finances et
la gouvernance (montant $ 8,5 mns). Ce projet fera appel à
des experts dans les domaines de la bourse, des
institutions financières pour l'élaboration d'un cadre
réglementaire et juridique par exemple et pour toutes les
composantes du projet. Contact à la Banque Juan Costain,
[email protected]. (Réf C0500441B). Contact
Laurence Hautefeuille, tél 01 40 73 38 14.
MOZAMBIQUE - La Banque mondiale a accordé un prêt
de $ 20 mns afin de poursuivre les actions menées dans le
premier projet de développement du tourisme et de
conservation des zones frontalières entreprises en 96. Le
projet comprendra les volets suivants : renforcement du
cadre institutionnel, planification du développement au
niveau local, développement du tourisme et promotion du
secteur privé, gestion et planification de l'écosystème et
des zones protégées avec le développement des
infrastructures de base, recherche. Le montant total du
projet est de $ 40 mns. Les appels d’offres à venir
concerneront : la réfection des rues, des éclairages publics,
le traitement des eaux usées, le drainage des eaux de
pluie, la gestion des parcs, des réserves. Des véhicules,
bateaux, quads, du mobilier de bureau, matériel
informatique, uniformes, matériel de camping, GPS, feront
l’objet d’appels d’offres internationaux (Réf C0300201B).
Contact Laurence Hautefeuille tél 01 40 73 38 14).
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NUMERO 171 DU 5 DECEMBRE 2005
A NOTER SU R VOTRE AGENDA
Du 14 au 17 décembre à Dakar : salon international de la
santé de l’Afrique de l’Ouest (salon labellisé par UBIFRANCE).
Contact : Sencomane, [email protected] ou
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221 825 40 00
er
Du 27 février au 1 mars à Tananarive : rencontres
d’affaires : « le tourisme à Madagascar », organisées par
UBIFRANCE en collaboration avec le Ministère délégué au
tourisme.
Contact : Maria Versaevel, [email protected]
01 40 73 35 75
Du 21 au 23 mars à Abuja : salon des hydrocarbures au
Nigéria. UBIFRANCE organise un pavillon français à l’occasion
de l’édition 2006 du salon OWA.
Contact : Agnès Hagyak, [email protected]
01 40 73 34 87
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Technologies de la santé et
prise de décision
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Afrique de l’Ouest et Centrale : Etat des lieux et
perspectives
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10 avenue d’Iéna – BP 428-16 – 75769 Paris Cedex 16
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