Avril / mai 2010 - Volume 47 No 2
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DE L’ORDRE DES DENTISTES DU QUÉBEC | VOLUME 47 n 2 | avril / MAi 2010 o ARTICLE SCIENTIFIQUE Envois de publications canadiennes - Numéro de convention 40064801 - 625, boul. rené-lévesque ouest, 15e étage, montréal (Québec) h3B 1R2 Évaluation de l’incidence du conditionnement de l’Aquasil Ultra LVSystème Digittm sur ses propriétés mécaniques et physico-chimiques | PAGE 7 DOSSIER Comment survivre à un vaccin | PAGE 23 Passez nous voir au stand de l’Ordre | PAGE 33 ................... Le projet IPOP : pour faciliter l’embauche des membres formés à l’étranger | PAGE 42 Des privilèges sur mesure pour les dentistes1 : › 3 comptes Chèques, en $CA ou $US, sans frais mensuels fixes incluant un nombre illimité de transactions électroniques › Marge de crédit2 offerte à un taux avantageux sans frais mensuels fixes, incluant un nombre illimité de transactions électroniques › Carte de crédit2 Platine MasterCardMD de la Banque Nationale › Des solutions avantageuses pour mieux gérer votre entreprise bnc.ca/professionnelssante 1. Certaines conditions s’appliquent. Ce programme est un avantage offert aux médecins, dentistes, denturologistes, vétérinaires, chiropraticiens, optométristes, pharmaciens, podiatres ou physiothérapeutes. Vous devez être citoyen ou résident permanent du Canada et adhérez à la carte Platine MasterCard associée au programme. Les frais d’adhésion annuels au programme sont de 125 $ et seront facturés et inscrits sur le relevé de la carte de crédit Platine MasterCard. 2. Sous réserve de l’approbation de crédit de la Banque Nationale. MD MasterCard est une marque déposée de MasterCard international inc. Usager autorisé : Banque Nationale du Canada. SOMMAIRE DE L’ORDRE DES DENTISTES DU QUÉBEC Publication officielle de l’Ordre des dentistes du Québec Les opinions exprimées dans le Journal sont uniquement celles des auteurs. Le fait, pour un annonceur, de présenter ses produits ou ses services dans le Journal de l’Ordre des dentistes du Québec ne signifie pas qu’ils sont endossés par l’Ordre des dentistes du Québec. Éditeur Ordre des dentistes du Québec Rédactrice en chef Carole Erdelyon Rédacteur scientifique MOT DE LA PRÉSIDENTE | PAGE 5 ARTICLE SCIENTIFIQUE Évaluation de l’incidence du conditionnement de l’Aquasil Ultra LVSystème Digittm sur ses propriétés mécaniques et physico-chimiques | | Dossier Comment survivre à un vaccin Johanne Erdelyon Conception graphique et mise en pages Bronx Communications | Impression PAGE 23 Imprimerie F.L. Chicoine Production Direction des affaires publiques et des communications TIRAGE 5 300 exemplaires n Publié 6 fois l’an ABONNEMENT Taxes incluses Québec / Canada 68,57 $ À l’étranger 80,00 $ L’unité 10,00 $ L’ORDRE VOUS INFORME Assemblée générale annuelle Mois de la santé buccodentaire 2010 Protégez l’environnement : réglez votre cotisation 2010-2011 en ligne! | Tout changement d’adresse doit être signalé à l’adresse suivante : Rencontres de consultation sur les enjeux de la profession PAGE 32 Passez nous voir au stand de l’Ordre PORT DE RETOUR GARANTI | Utilisation des mesures de contention Dépliant sur le protecteur buccal Membre ISSN : 1718-1569 | PAGE 40 Des scientifiques de l’University of Louisville ont trouvé de nouveaux indices pour expliquer la persistance de P. gingivalis | PAGE 41 Le projet IPOP : pour faciliter l’embauche des membres formés à l’étranger | PAGE 42 PAGE 44 Inscriptions au Vélotour 2010 | PAGE 45 AU TABLEAU PAGE 33 DÉPÔT LÉGAL n La Faculté de médecine dentaire de l’Université Laval reçoit 5,6 millions $ | 625, boul. René-Lévesque Ouest, 15e étage Montréal (Québec) H3B 1R2 Téléphone : 514 875-8511 Télécopieur : 514 875-9049 Courriel : [email protected] Bibliothèque nationale © COPYRIGHT 1981 PAGE 39 La Société dentaire de Lanaudière célèbre! Guide de soins dentaires avec les Éditions Protégez-Vous Envois de publications canadiennes Numéro de convention 40064801 Ordre des dentistes du québec PAGE 38 La Faculté de médecine dentaire de l’UdeM célèbre l’entrée en clinique de ses étudiants de 2e année PAGE 7 Rédactrice Coordonnatrice de la production et publicité Le Dr Jean-Marc Brodeur est nommé chercheur émérite | Dr André Prévost Nataly Rainville NOUVELLES EN BREF | rendez-vous 2010 Journées dentaires internationales du Québec 2010 PAGE 45 Section anglaise | PAGE 47 Lasers dentaires : tout ce que vous devriez savoir et plus! PETITES ANNONCES | | PAGE 35 JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 3| PAGE 57 volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 BISCO DENTAL PRODUCTS CANADA -nous ez Demand t? commen Comment réaliser facilement un collage solide des restaurations indirectes! UN NOUVEAU 1 SUPER-HÉROS Comprendre la compatibilité de vos adhésifs avec les différents ciments de scellement est un facteur clé pour le succès. Lesquels fonctionnent et ne fonctionnent pas, et pourquoi? POUR UNE ADHÉSION SOLIDE Zirconia-Alumina-Metal Primer 2 Zirconium Réparations Intra-orales Alumine Z-PRIME™ PLUS Alliage /Métal Tenons Radiculaires Composite Z-PRIME™ PLUS de BISCO a été formulé pour son utilisation dans le traitement de surface des substrats de restauration indirecte suivante: • • • • • • Zirconium (Lava, Cerec, Implant) Alumine (Procera) Alliage/Métal (Titane, Céramo-Métallique, Non-Précieux, Métal Noble) Composite (Directe et Indirecte) Tenons Radiculaires Endodontiques (Zirconium, Métal, Fibre) Réparations Intra-orales BISCO DENTAL PRODUCTS CANADA INC. w w w . b i s c o c a n a d a . c o m Siège Social: 800.667.8811 L’importance de comprendre les principes de l’adhésion pour obtenir un succès clinique! 2571 Smith Street, Richmond, BC, V6X 2J1 Obtenez des résultats esthétiques supérieurs et réduisez les échecs indésirables du collage de vos restaurations indirectes avec le bon choix du traitement de la surface de votre restauration et des ciments de scellement disponibles. 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Cette procédure populaire, souvent effectuée par des personnes non qualifiées, n’est pas sans risque. L’Ordre des dentistes souhaite donc rappeler à la population, par cette campagne d’information, l’importance d’obtenir un diagnostic et les conseils d’un dentiste avant d’entreprendre un traitement de blanchiment des dents. Je tiens à remercier tout particulièrement la Dre Annie St-Georges, professeure à la Faculté dentaire de l’Université de Montréal, d’avoir accepté d’agir comme porte-parole de l’Ordre pendant cette période intense d’activités médiatiques. Le Mois de la santé buccodentaire est suivi, bien sûr, d’un autre temps fort pour notre profession. Dans quelques semaines, nous nous retrouverons tous aux 39es Journées dentaires internationales du Québec (JDIQ). Cette année encore, les JDIQ innovent et étonnent par la richesse de leur programme scientifique et social. C’est aussi avec enthousiasme que je souhaite la bienvenue à l’Association dentaire canadienne qui se joint à nous en tant que partenaire principal. Lors du congrès, nous procéderons au lancement officiel d’un guide pratique de la dentisterie produit en collaboration avec le magazine Protégez-Vous. Cette édition spéciale sera à la fois disponible en kiosque et distribuée à chacun de vos cabinets. En droite ligne avec notre mission, ce projet d’envergure, piloté de DIANE LEGAULT C hères collègues, chers collègues, Pour m’écrire : [email protected] main de maître par la direction des communications, voit le jour grâce à la collaboration active de près de 25 de nos collègues qui ont accepté de partager leur expertise en parti cipant à l’élaboration du contenu de ce guide. Bravo et merci à tous! Je profite de ce mot pour vous inviter à assister à l’assemblée générale annuelle de l’Ordre, qui se tiendra le 31 mai à 16 h 30 à la salle 516-A. Je compte en effet utiliser ce moment de communication privilégié pour vous informer notamment de la teneur des travaux sur la modernisation de nos rapports professionnels avec les hygiénistes et les assistantes dentaires, membres de nos cabinets. L’état du chantier entrepris par l’Office des professions concernant la denturologie, l’actualisation du programme de surveillance générale et la mise en œuvre de l’Entente France-Québec y seront aussi abordés. Voilà un menu substantiel qui devrait sûrement vous intéresser, étant donné le rôle et la responsabilité de premier plan que nous assumons tous à l’égard de la santé bucco dentaire des Québécois. L’invitation est lancée : j’espère vous y retrouver en grand nombre! Bon congrès à tous! Diane Legault, DMD, MBA JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 5| volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 Vos radiographies en deux dimensions vous disent-elles tout ? .. 2D 3D Le cliché panoramique indique une hauteur d’os suffisante pour placer un implant endo-osseux mais ne permet pas d’évaluer la taille précise de l’os horizontal. Les images en trois dimensions révèlent clairement une hauteur d’os suffisante au niveau lingual mais une insuffisance osseuse au niveau vestibulaire. L’imagerie 3D révèle bien davantage que vous ne l’imaginez. L’imagerie 3D vous permet en autre d’apprécier la qualité et la quantité osseuses de vos patients afin de prendre les décisions préopératoires qui s’imposent. Grâce à des images 3D d’une résolution inégalée, le système d’imagerie extra-oral Kodak 9000 3D est un outil fonctionnel et polyvalent. Particulièrement abordable, ce système innovant améliorera immédiatement la fiabilité de vos diagnostics – et la vision de votre pratique. 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L’objectif de cette étude est d’évaluer ce nouveau conditionnement par rapport à l’ancienne présentation, sous forme de pistolet, connu sous le nom d’Aquasil Ultra. Les deux matériaux mis en œuvre avec leur conditionnement respectif sont caractérisés sur les plans mécanique, physico-chimique et visqueux. Un exemple d’utilisation de l’Aquasil Ultra Digit™ dans le cadre d’une réhabilitation fonctionnelle et esthétique est proposé dans ce travail. Selon les protocoles établis et les analyses statistiques réalisées, l’Aquasil Digit™ possède une élasticité plus importante (p<0,008), un temps de réticulation équivalent démontré par les tests de microdureté (p<0,028), une mouillabilité accrue et une similarité du processus de réticulation signé par les résultats obtenus en viscosité, par rapport à l’ancienne présentation. Sur le plan clinique, l’Aquasil Ultra Digit™ a toutes les qualités requises d’un matériau à empreinte, avec un conditionnement permettant : hygiène, économie de matériau et ergonomie optimales. I ntroduction La prise d’empreinte est l’un des temps cliniques forts dans la réalisation d’une réhabilitation prothétique. Le praticien a à sa disposition plusieurs techniques d’empreinte et plusieurs matériaux pour réaliser l’enregistrement clinique des surfaces dentaires et ostéomuqueuses. Face à l’empreinte, il se trouve confronté à des facteurs complexes qui sont : n la situation clinique, définie par le type de prothèse à réaliser, à appui muqueux, mucco-dentaire, dentaire et/ou implantaire; n la situation des limites cervicales et l’état parodontal. Il doit alors réfléchir sur la technique d’enregistrement à mettre en œuvre et sur les matériaux à employer : précision d’empreinte de l’ordre de 20 µm, enregistrement des limites cervicales souvent humides, des profils d’émergences, résistance à la désinsertion, absence de déformation après polymérisation, décontamination et étapes en laboratoire. Il doit donc avoir une exigence forte visà-vis de son matériau (Laplanche, 2006). Mots clés Polyvinylsiloxane Essai de traction 1. UFR Odontologie – Université de Nice Sophia Antipolis 24, av. des Diables Bleus 06357 Nice Cedex 4 – France 2. École des Mines de Paris, CEMEF, UMR-CNRS 7635, BP 207 06904 Sophia-Antipolis Cedex – France JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 7| volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 Microdureté Mouillabilité Viscosité ÉVALUATION DE L’INCIDENCE DU CONDITIONNEMENT DE L’AQUASIL ULTRA LV-SYSTÈME DIGITTM SUR SES PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES ET PHYSICO-CHIMIQUES SCIENTIFIQUE ARTICLEARTICLE SCIENTIFIQUE ÉVALUATION DE L’INCIDENCE DU CONDITIONNEMENT DE L’AQUASIL ULTRA LV-SYSTÈME DIGITTM SUR SES PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES ET PHYSICO-CHIMIQUES ARTICLE SCIENTIFIQUE ARTICLE Depuis les premiers travaux sur le silicium du Suédois Jöns Jakob Berzélius au début du siècle, en passant par Georges Friedel pour les premières synthèses de composés organosiliciques, complexifiées par Kipping (Bugugnani et Landez, 1979), les élastomères silicones sont devenus, à l’heure actuelle, les matériaux de choix dans la réalisation d’empreintes sectorielles ou globales dans la cavité buccale. Cette étude se situe dans le contexte de la mise sur le marché d’un matériau d’empreinte, l’Aquasil Ultra Système Digit™ par la société Dentsply®. Ce matériau d’empreinte, innovant par son conditionnement, est un silicone par addition. Il se distingue de l’ancienne version par : n un nouveau pistolet mélangeur, facilitant préhension et ergonomie; n un nouvel embout mélangeur, qui bien que présentant le même nombre de spires que l’ancien conditionnement, est deux fois moins long et présente un diamètre réduit de moitié. L’objectif principal de ce travail est d’évaluer l’incidence de ce nouveau conditionnement sur le comportement et la fiabilité de ce matériau sur le plan clinique. Ainsi, les caractéristiques de rupture en traction, de microdureté, de mouillage à l’eau et de viscosité de l’Aquasil Ultra LV™ nouvellement conditionné seront comparées à l’ancienne présentation et illustrées par des cliniques. I. Généralités sur les matériaux d’empreinte Il existe plusieurs matériaux disponibles pour réaliser des empreintes avec, pour chacun d’eux, en fonction de la situation clinique, une utilisation préférentielle basée sur leurs propriétés physiques, biologiques et mécaniques. De façon très synthétique, l’ensemble des biomatériaux destinés à être utilisés lors d’une empreinte buccale se répartit en matériaux élastiques et inélastiques : Les matériaux élastiques rassemblent : n les hydrocolloïdes réversibles et irréversibles; n les élastomères à réaction de polycondensation (polysulfures, silicone par condensation) ou de polyaddition (polyvinylsiloxanes, polyethers). Les matériaux inélastiques, qui regroupent : n le plâtre; n les cires minérales, animales ou végétales; n les pâtes thermoplastiques; n les pâtes à oxyde de zinc eugénol. JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec SCIENTIFIQUE Fig. 1 | Structure primaire d’une chaîne d’un polyvinylsiloxane Ce travail se réfère aux polyvinylsiloxanes FIG. 1 . Ces derniers résultent de la copolymérisation d’un vinylesiloxane et d’un hydrogène-siloxane. Ces copolymères présentent globalement la même structure macro moléculaire, mais se différencient chacun par la présence de groupements vinyle ou hydrogène. On relève dans la littérature de nombreux travaux sur les polyvinylsiloxanes, et il en ressort une extrême popularité du fait de la combinaison d’excellentes propriétés physiques, d’une manipulation aisée et d’une grande stabilité dimensionnelle (Chee, 1992; Cheylan, 1994). La réaction de réticulation de l’élastomère est à l’origine d’un retrait de polymérisation. En revanche, l’absence de produit réactionnel secondaire susceptible de s’éliminer confère aux polyvinylsiloxanes une stabilité dimensionnelle supérieure à celle des silicones par polyconden sation. Ils ont également démontré leur grande stabilité dimensionnelle par rapport aux autres élastomères (Chee, 1992). Cependant, cette polyaddition entraîne la formation d’hydrogène gazeux qui, lors de son élimi nation, peut induire une porosité superficielle du matériau de réplique. C’est pourquoi il est conseillé d’attendre au moins une heure au-delà de la réaction de prise apparente pour traiter l’empreinte. Les polyvinylsiloxanes présentent néanmoins un caractère hydrophobe de par leur structure primaire. Cette hydrophobicité s’explique par leur structure chimique, qui contient des groupes hydrocarbonés aliphatiques autour de la liaison siloxane. À la différence, les polyéthers et les polysulfures sont plus hydrophiles que les polyvinyl siloxanes, en raison d’une structure contenant des fonctions chimiques qui attirent les molécules d’eau et qui interagissent avec ces dernières via une liaison hydrogène. Certains | 8| volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 fabricants ont, de ce fait, mis en vente des polyvinyl siloxanes dits hydro-actifs pour diminuer ce caractère hydrophobe. Ces polyvinylsiloxanes hydro-actifs subissent une hydroxylation de leur squelette, ce qui va permettre d’augmenter l’hydrophilie du matériau. Cette dernière, propriété nécessaire à la mouillabilité du matériau, est obtenue en ajoutant des surfactants, caractérisés par une tête lipophile et une queue hydrophile, dans la compo sition des élastomères. Plusieurs études ont pris ce sujet comme domaine d’investigation. Il a été démontré que ces polyvinylsiloxanes restent hydrophobes à l’état non polymérisé et ne recouvrent pas idéalement les surfaces humides. Bien que l’addition de surfactant ait amélioré la mouillabilité du matériau polymérisé avec le plâtre, il apparaît que ces polyvinylsiloxanes ne reproduisent pas en détail les surfaces présentant une certaine humidité (Cheylan, 1994; Petrie et Walker, 2003). Notre étude porte sur deux polyvinylsiloxanes de la firme Dentsply® de même dénomination, Aquasil Ultra LV, mais dont le mode de conditionnement diffère. Ce sont des silicones dits « light », donc de faible viscosité, qui sont couplés à un silicone de haute viscosité de type « putty » pour la réalisation d’une empreinte dite en un temps double viscosité (Laplanche, 2006). II. Matériels et méthodes Fig. 2 | Aquasil – distribution par pistolet Fig. 3 | Aquasil pistolet – cartouche et embout Fig. 4 | II.1. L’Aquasil Ultra LV™ : le matériau et ses deux modes de conditionnement Il s’agit de l’Aquasil Ultra LV Regular Set, silicone de basse viscosité à prise normale, sous deux conditionnements différents, tous deux sous forme de cartouche, contenant une base et un catalyseur, mais dont le mode de distri bution diffère. L’ancienne présentation utilise un pistolet de distribution FIG. 2 avec une cartouche réutilisable plusieurs fois, laquelle est munie d’un embout mélangeur neuf à chaque utilisation FIG. 3 . Le nouveau conditionnement, ou système Digit™, est présenté sous la forme d’une seringue où est insérée une cartouche à laquelle a été préalablement joint un embout mélangeur FIG. 4 . L’ensemble cartouche et embout mélangeur du système Digit™ n’est utilisable qu’une seule fois, donc jetable; la seringue peut quant à elle être réutilisée après décontamination FIG. 5 . JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec Aquasil – distribution Digit™ Fig. 5 | Aquasil – seringue autoclavable de distribution Digit™ | 9| volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 ÉVALUATION DE L’INCIDENCE DU CONDITIONNEMENT DE L’AQUASIL ULTRA LV-SYSTÈME DIGITTM SUR SES PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES ET PHYSICO-CHIMIQUES SCIENTIFIQUE ARTICLEARTICLE SCIENTIFIQUE ÉVALUATION DE L’INCIDENCE DU CONDITIONNEMENT DE L’AQUASIL ULTRA LV-SYSTÈME DIGITTM SUR SES PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES ET PHYSICO-CHIMIQUES ARTICLE SCIENTIFIQUEARTICLE Ces deux modes de conditionnement TABLEAU 1 influent sur le volume disponible de matériau. L’ancien conditionnement se présente sous forme de cartouches d’un volume de 50 ml, tandis que le nouveau se présente lui sous forme de cartouches d’une contenance de 1,2 ml et de 2 ml. Ces élastomères sont présentés comme des matériaux d’empreinte hydrophiles quadrifonctionnels, utilisant le concept Smart Wetting® de chez Dentsply®. Ces polyvinyl siloxanes sont modifiés par l’adjonction d’une résine, qui a pour conséquence d’induire de meilleures performances mécaniques par l’augmentation de la densité des sites de réticulation quadrifonctionnels, par rapport aux sites trifonctionnels des polyvinyl siloxanes conventionnels. Le surfactant est présenté comme plus performant en accélérant l’hydrophilie. La mouillabilité est atteinte avant le début de prise, résultat d’une mobilité plus grande de la queue hydrophile du surfactant, car plus courte que celle des vinylpolysiloxanes conventionnels. Afin de le comparer sous ses deux conditionnements, ce matériau sera caractérisé sur les plans mécaniques (essais de traction et de microdureté) et physico-chimiques (mouillabilité et viscosité). SCIENTIFIQUE TABLEAU 1 | Aquasil pistolet et Digit™ – cartouche et embout Fig. 6 | II.2. Caractérisation mécanique II.2.1. Essai de traction La réalisation de l’essai de traction explore les domaines élastiques et plastiques du matériau ainsi que sa résistance à la rupture. Il permet aussi de quantifier certaines propriétés méca niques telles que la résistance maximale ou la contrainte et l’allongement à la rupture en traction. La représentation graphique d’un tel essai est une courbe montrant l’évolution d’une contrainte en fonction d’un allongement (L/L). Treize éprouvettes en silicone du matériau dans chacun de ses conditionnements, donc 26 au total, ont été réalisées à partir Moule pour éprouvette d’un moule en aluminium conçu par une machine de mécanique de précision selon les mesures présentées sur la FIG. 6 . Les essais ont été réalisés sur une machine de traction Erichsen 470 (2kN) du CEMEF (Centre de Mise en Forme des Matériaux) de l’École Nationale Supérieure des Mines de Paris, associée à une règle digimétrique Mitutoyo pour mesurer le retour élastique du silicone. Les essais de traction ont été réalisés avec une vitesse de déplacement de 0,01 mm/seconde gérée par le logiciel, et les efforts de traction ont été mesurés par un capteur de 200 N. JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 10 | volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 Pour obtenir la courbe contrainte – déformation, il faut calculer l’allongement relatif du matériau : L/L = (L-L0)/L et la contrainte (MPa) = Force de l’essai (N) / Section (mm²). Fig. 7 | Exemple de courbe traction obtenue pour l’Aquasil Digit™ Dans notre cas, l’éprouvette n’est pas de section constante du fait de sa forme, la contrainte ne sera donc pas calculée et les résultats de l’essai de traction seront lus en termes de courbes force – déplacement FIG. 7 . II.2.2 Essai de microdureté C’est la microdureté Vickers qui est étudiée. Elle va déterminer la dureté d’un matériau sur une zone localisée (environ 100 μm²), qui permet d’évaluer l’écrouissage, les effets de traitement thermique de surface, la cinétique de diffusion et la mesure de dureté de couches minces. La profondeur de pénétration est de l’ordre de d/7 pour les métaux avec d, la valeur de la diagonale de l’empreinte. Le microduromètre du CEMEF est équipé de trois objectifs (X10, X50 et X100) et de deux indenteurs : Vickers et Knoop, tous deux en diamant. Les charges disponibles sont comprises entre 1 gf et 2 000 gf. Cet appareil est piloté par ordinateur et permet de choisir le pénétrateur et de gérer, d’une part, la rotation de la tourelle qui porte les trois objectifs et les deux indenteurs et, d’autre part, les charges disponibles. Sont également disponibles, le réglage de l’intensité lumineuse et la programmation de séries de mesures ou de filiations. Les indentations sont réalisées sans intervention humaine en séries ou par filiation suivant les besoins. Un grand nombre d’empreintes peuvent donc être effectuées. À la fin des essais, le logiciel (Omninet MHTSA) propose une mesure d’empreinte par analyse d’images. L’opérateur valide ou corrige les mesures en fonction des propositions du logiciel. Les essais sont réalisés avec diverses charges, 2.10-2N 5.10-2N toutes les 15 minutes. JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 11 | II.3.Caractérisation physico-chimique : essai de mouillabilité Plusieurs méthodes existent pour tester la mouillabilité d’un matériau à empreinte (Panichuttra, 1991; Mehdi-Nejad, 2002; Lepe, 1998). Dans ce travail, c’est la méthode de la goutte posée qui est pratiquée pour déterminer les propriétés de mouillage d’une région localisée sur la surface d’un solide. L’angle de contact d’une solution aqueuse de sulfate de calcium sur le matériau d’empreinte est mesuré en utilisant un goniomètre télescopique (Pratten, 1989). Par l’intermédiaire d’une micropipette montée sur la machine, des gouttes d’eau distillée de 24 cc sont déposées sur trois éprouvettes de silicone de chaque matériau. À la suite de ce contact, l’opérateur écarte la seringue et la goutte d’eau distillée s’étale sur la surface du matériau. La méthode directe (Scotto-Sheriff, 1998) mesure la tangente à la goutte au départ de la ligne triple. Cela se fait par l’intermédiaire d’un système optique où sont matérialisées par deux lignes mobiles la surface du substrat et la tangente à la goutte au départ du point triple. Des graduations angulaires permettent de mesurer l’angle à l’équilibre entre la tangente à la goutte et la surface du substrat pour les deux côtés de la goutte FIG. 8 . Les mesures sont effectuées au moment où la goutte d’eau distillée est déposée sur la surface du matériau (t = 0 s) et à une minute (t = 60 s). Fig. 8 | Mesure de l’angle de contact volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 ÉVALUATION DE L’INCIDENCE DU CONDITIONNEMENT DE L’AQUASIL ULTRA LV-SYSTÈME DIGITTM SUR SES PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES ET PHYSICO-CHIMIQUES SCIENTIFIQUE ARTICLEARTICLE SCIENTIFIQUE ÉVALUATION DE L’INCIDENCE DU CONDITIONNEMENT DE L’AQUASIL ULTRA LV-SYSTÈME DIGITTM SUR SES PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES ET PHYSICO-CHIMIQUES ARTICLE SCIENTIFIQUEARTICLE SCIENTIFIQUE II.4. Caractérisation de la rhéologie : III. Résultats et discussion détermination de la viscosité Cet essai va permettre d’étudier le comportement du matériau à la sortie des embouts mélangeurs et de comparer les taux et vitesses de réticulation des deux conditionnements. La rhéologie, mot inventé par Bingham en 1929, est l’étude des écoulements et des déformations. Les études expérimentales s’attachent à mesurer les propriétés de l’écoulement des matériaux. Le système utilisé dans cette expérimentation est un viscosimètre type Stresstech® de chez Rheologica Rheometer équipé d’un système informatique permettant le contrôle et la surveillance de toutes les mesures. L’outil utilisé est de géométrie plan-plan, avec un plateau de 25 mm de diamètre FIG. 9 . Cet appareillage permet de travailler entre deux disques plans parallèles où le gradient de vitesse dépend du rayon de la trajectoire. De façon simple, la force est proportionnelle à la vitesse et définit la viscosité comme coefficient de proportionnalité. La température du plateau est élevée et maintenue tout au long de la manipulation à 37 °C. La contrainte appliquée sur les silicones est de 1 000 Pa et les mesures sont relevées toutes les 10 secondes. La durée totale de l’expérimentation est de 300 secondes, comprenant le temps de mise en place et le temps de mesure. Le temps de mise en place comprend la sortie du matériau du mélangeur (temps 0) et la descente de l’outil avec un entrefer de 1,8 mm à 2,9 mm. Fig.9 | Application de la contrainte de 1 000 Pa avec l’outil de géométrie plan-plan JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec Les résultats des essais de traction soumis aux tests statistiques non paramétriques de Mann-Whitney et Wilcoxon permettent de tenter des comparaisons des deux matériaux. Comparaison des forces à la rupture TABLEAU 2 d p = 0,016 (< 0,018). On peut donc rejeter l’hypothèse nulle et la différence entre les échantillons est de ce fait significative. d L’Aquasil avec pistolet distributeur est plus résistant à la rupture que l’Aquasil avec le système de distribution Digit. Comparaison des pentes TABLEAU 3 d p = 0,007 (< 0,008). On peut donc rejeter l’hypothèse nulle et la différence entre les échantillons est de ce fait significative. d L’Aquasil avec pistolet distributeur est plus rigide que l’Aquasil avec le système de distribution Digit. Comparaison des retours élastiques TABLEAU 4 d p = 0,277 (> 0,258). On ne peut donc rejeter l’hypothèse nulle et la différence entre les échantillons est de ce fait non significative. La limite de rupture est le maximum de tension que l’on peut appliquer au matériau avant qu’il ne se rompe (American Society for the Testing of Materials, 2002). Concernant les matériaux à empreinte, elle permet de mesurer la capacité des matériaux à empreinte à résister lors de la désinsertion de l’empreinte en bouche. Les valeurs obtenues, une moyenne de 34,8N pour l’Aquasil avec pistolet distributeur et de 31N pour l’Aquasil avec le système Digit, sont comparables avec des études effectuées sur des silicones par addition tels que le Flexitime® (Heraeus) et l’Imprint II® (3MESPE) (Lu et al., 2004). Les silicones Aquasil de basse viscosité, testés ici, ont des valeurs légèrement plus élevées que ces derniers, traduisant donc une meilleure résistance au déchirement. Cependant, la différence observée entre ces deux silicones, quant à la force exercée lors de la rupture, est statistiquement significative (p = 0,016) et appuie le fait que l’Aquasil muni du système Digit™ est moins résistant que l’Aquasil avec pistolet distributeur. Les modules d’élasticité, traduisant la rigidité, nous renseignent ici sur la capacité d’un matériau à résister à l’étirement du matériau à empreinte dans les zones interproximales et intrasulculaires (Klooster, 1991). | 12 | volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 Ceux présentés dans cette étude, 1,78 MPa pour l’Aquasil ancien conditionnement et 1,55 MPa pour l’Aquasil Digit, ont des valeurs très similaires à ceux de l’étude de Lu et al. Cependant, on note quelques différences qui peuvent s’expliquer par l’utilisation d’éprouvettes polymérisées depuis un temps plus long que celui décrit par Lu et al. Les éprouvettes utilisées dans cette étude ont été réalisées sous pression manuelle pendant deux minutes puis laissées cinq minutes avant de les démouler, tandis que pour Lu et al., le matériau a été injecté dans un moule et polymérisé sous pression de 2,2 kN pendant 20 minutes. D’autres études montrent que les silicones light par addition tels que le President® (Coltène) et l’Imprint® (3M ESPE) ont des valeurs supérieures à celles rapportées dans ce travail (Chabrier, 1999). La mise en évidence d’une différence statistiquement significative sur le plan des modules d’élasticité (p = 0,007), c’est-à-dire une élasticité plus importante pour l’Aquasil Digit, joue en la faveur du nouveau conditionnement. Ce dernier permet donc de distribuer du silicone plus facile à désinsérer qu’avec un conditionnement sous pistolet. Le recouvrement élastique est la capacité d’un matériau à empreinte à reprendre sa forme après déformation. Ce facteur est directement lié à la précision de l’empreinte après désinsertion. Quand une empreinte est retirée de la cavité buccale, le matériau doit résister à la force nécessaire pour séparer l’empreinte des tissus durs et mous, et retrouver ses dimensions initiales. Dans notre étude, la mesure du recou vrement élastique se fait lors de l’essai de traction. Toutefois, ces résultats sont difficiles à interpréter, compte tenu que le repositionnement exact bout à bout de l’éprouvette en silicone, qui peut flamber, est relatif en raison de son flambage. TABLEAU 2 | Statistiques – forces à la rupture TABLEAU 3 | Statistiques – pente TABLEAU 4 | Statistiques – retours élastiques JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 13 | volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 ÉVALUATION DE L’INCIDENCE DU CONDITIONNEMENT DE L’AQUASIL ULTRA LV-SYSTÈME DIGITTM SUR SES PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES ET PHYSICO-CHIMIQUES SCIENTIFIQUE ARTICLEARTICLE SCIENTIFIQUE ÉVALUATION DE L’INCIDENCE DU CONDITIONNEMENT DE L’AQUASIL ULTRA LV-SYSTÈME DIGITTM SUR SES PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES ET PHYSICO-CHIMIQUES ARTICLE SCIENTIFIQUEARTICLE SCIENTIFIQUE Fig. 10 | Exemples des impacts de microdureté Vickers avec la présence de microbulles Concernant l’essai de microdureté Vickers, le recouvrement élastique du matériau rend la lecture des empreintes et leur interprétation très difficiles. Cependant, l’incorporation de bulles à la surface des éprouvettes lors de leur préparation, probablement due au surfactant, a facilité la lecture des empreintes, l’indenteur les repoussant à sa périphérie lors de l’essai FIG. 10 . Les FIG. 11 et 12 présentent les courbes comparatives des impactions de 2.10-2 N et 5.10-2 N pour les deux polyvinyl siloxanes. La FIG. 11 montre que pour des impactions de 2.10-2 N, les deux courbes de microdureté sont superposables tandis que pour des impactions de 5.10-2 N FIG. 12 , elles ne le sont pas. La courbe représentative de l’Aquasil Digit™ démarre à une ordonnée plus basse que celle de l’Aquasil ancien conditionnement et est dans sa globalité d’ordonnée plus basse que pour l’ancien conditionnement. Des tests statistiques non paramétriques de Wilcoxon pour séries appariées, basés sur les résultats obtenus lors des essais de microdureté, ont été réalisés et sont présentés dans les TABLEAUX 5 et 6 . Fig. 11 | Courbes comparatives pour des impactions de 2.10-2N Fig. 12 | Courbes comparatives pour des impactions de 5.10-2N JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 14 | volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 Ces tests montrent que pour la comparaison des valeurs de dureté Vickers au cours du temps avec une force de 2.10-2 N, les résultats sont non significatifs alors que pour les valeurs de 5.10-2 N, les résultats sont significatifs. L’étude dynamique de la microdureté sur 100 minutes a permis d’évaluer le temps de réticulation des deux silicones. Il est également TABLEAU 5 | Statistiques – dureté Vickers – essais 2.10-2N TABLEAU 6 | Statistiques – dureté Vickers – essais 5g TABLEAU 7 | Tableau – résultats mouillabilité JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 15 | important de souligner que ce n’est pas une profondeur d’empreinte qui est lue (la récupération élastique du matériau ne le permettant pas), mais une aire de contact en rapport avec l’indenteur qui est mesurable. Les bulles sont donc bien en surface et permettent dans ce cas précis une lecture qui ne peut être traduite d’un point de vue strictement scientifique en dureté de surface de notre matériau. Cette notion de mesure de microdureté dans le cadre de notre travail est donc tout à fait relative. Il en ressort que l’Aquasil Ultra version Digit™ atteint son seuil de réticulation plus rapidement que l’Aquasil Ultra version pistolet, et ce, dans les profondeurs du matériau. Cependant, les mesures effectuées n’ont pas permis de donner le moment d’obtention du seuil de réticulation de l’Aquasil ancien conditionnement, notamment en profondeur. Actuellement, les tests de micro-indentation sont utilisés en dentisterie pour évaluer les propriétés mécaniques des tissus dentaires (Poolthong, 2001) et des résines composites (Xu, 2000; Leforestier, 2006). Notre étude, présentant un test de microdureté en dyna mique, a permis de comparer visuellement la précision des empreintes. Les différents impacts ont été réalisés au cours de la réticulation des silicones. Ils nous donnent une comparaison sur la précision d’empreinte, entre les deux matériaux, à partir de la déformation de l’empreinte due à l’impact. La notion de test de microdureté en dynamique est également à corréler avec le temps de réticulation des matériaux. En effet, l’absence d’observation d’empreinte à un temps t est à mettre en parallèle avec une réticulation complète de l’élastomère. Pour les deux matériaux, ce phénomène, se traduisant par l’impossibilité de lire les données par le manipulateur, se produit à un temps t supérieur à 105 minutes, moment où les dernières indentations sont visibles. Concernant l’essai de mouillabilité, les résultats sont présentés au TABLEAU 7 . volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 ÉVALUATION DE L’INCIDENCE DU CONDITIONNEMENT DE L’AQUASIL ULTRA LV-SYSTÈME DIGITTM SUR SES PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES ET PHYSICO-CHIMIQUES SCIENTIFIQUE ARTICLEARTICLE SCIENTIFIQUE ÉVALUATION DE L’INCIDENCE DU CONDITIONNEMENT DE L’AQUASIL ULTRA LV-SYSTÈME DIGITTM SUR SES PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES ET PHYSICO-CHIMIQUES ARTICLE SCIENTIFIQUEARTICLE Il s’agit d’une moyenne effectuée à partir des mesures réalisées sur trois échantillons de chaque matériau. L’Aquasil Digit™ présente une meilleure mouillabilité vis-à-vis du conditionnement sous pistolet. Lors de la manipulation, l’observateur a pu mettre en évidence une vitesse d’étalement plus importante pour l’Aquasil Digit. La mouillabilité vis-à-vis de l’eau va définir l’affinité du matériau pour un substrat humide. D’un point de vue clinique, elle va caractériser la capacité du silicone à pénétrer dans le sulcus. Plus l’angle de contact avec la surface à enregistrer est bas, plus le matériau est hydrophile. Les manipulations de cette étude montrent que l’angle de contact de la goutte d’eau distillée sur la surface du silicone est dépendant du temps. Cependant, elles débutent à un temps t après le malaxage et ne sont donc pas idéales pour décrire l’hydrophilie du silicone non réticulé, c’est-à-dire au moment de la phase d’application du matériau sur les surfaces humides. Le même problème est relevé dans d’autres études (Rupp, 2004). Ce dernier auteur mesure également l’angle entre la ligne formée par la base de la goutte et la tangente à la goutte. Les mesures ont été relevées lors de la mise en place d’une goutte d’eau distillée sur les silicones et ensuite à un temps t égal à 60 secondes. Rupp et coll. ont, eux, enregistré l’évolution de la forme de la goutte à chaque seconde, et ce, pendant 210 secondes. Ceci a produit un nombre de données plus important, mais nécessitait un dispositif plus complexe que celui utilisé dans cette étude. Un autre aspect critiquable, pris en compte par Rupp et coll., est l’épaisseur de l’éprouvette. La présente étude a utilisé des éprouvettes de 1 mm d’épaisseur. Rupp a réalisé des films minces de silicone dans l’objectif de recréer les conditions d’une empreinte avec un matériau de fine épaisseur s’immisçant dans des structures fines, comme un sulcus après éviction d’un cordonnet SCIENTIFIQUE rétracteur entre la préparation marginale et la crête gingivale adjacente, comme cela avait déjà été envisagé dans une autre étude (Groten, 2002). Les résultats obtenus concluent sur le fait que l’Aquasil muni du système Digit™ délivre un matériau à empreinte avec un angle d’attaque de la surface plus faible que pour l’ancien conditionnement et avec une vitesse d’étalement plus rapide, donc une hydrophilie plus importante. Concernant l’essai de viscosité, il permet d’étudier l’évolution de la viscosité du matériau en fonction du temps. La FIG. 13 prouve que cette évolution se superpose pour les deux matériaux différemment conditionnés. Ils ont donc le même comportement rhéologique à 37 °C. Les résultats obtenus par le rhéomètre donnent une viscosité pour l’Aquasil pistolet de 2,45 Pa.s et de 2,50 Pa.s pour l’Aquasil Digit™, et sont donc comparables avec les résultats trouvés dans la littérature. L’étude de la viscosité des deux types de conditionnement de l’Aquasil permet de caractériser le taux de réticulation du matériau en sortie du mélangeur. L’idée de cette manipulation était d’estimer cette réticulation après extrusion du matériau à partir des deux embouts mélangeurs, lesquels sont de volume et de taille différents. Ceci permet de conclure que ce nouveau conditionnement n’influe pas sur le taux de réticulation et que pour un même taux de réticulation, le système Digit™ permet de diminuer la consommation de matériau. Ceci est également à mettre en relation avec les résultats obtenus en micro dureté qui montrent, par lecture des empreintes réalisées au cours du temps, une précision égale. Fig. 13 | Rhéogramme – superposition JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 16 | volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 IV. Étude clinique Cas clinique n° 1 Fig. 14 | FIG. 14 à 20 L’Aquasil Ultra LV muni du système Digit a été utilisé dans la réalisation d’une reconstitution globale chez une patiente du Centre Hospitalier Universitaire de Nice. Cette patiente s’est présentée au service d’odontologie avec comme doléances une réhabilitation fonctionnelle et esthétique des secteurs antérieur et postérieur maxillaires FIG. 14 . Le plan de traitement prothétique établi a été orienté vers la réalisation d’une prothèse composite au maxillaire supérieur : deux bridges céramo-métalliques (11 à 14 et 21 à 24), une plaque base métallique avec attachements type Dalbo S, remplaçant l’édentement postérieur de classe I. À la suite de la réalisation des reconstitutions coronopériphériques en technique directe (11, 13, 14, 21 et 23) et indirecte (12, 22 et 24), le praticien prépare le temps clinique de l’empreinte pour la réalisation des chapes métalliques. Le bridge provisoire déposé et les tissus durs et mous asséchés, les cordonnets rétracteurs FIG. 15 , imbibés de liquide astringent, sont positionnés en bouche au niveau des sulcus à l’aide d’un ultra-paker, en regard des prépa rations coronaires périphériques. La technique d’empreinte employée est dite de double mélange réalisée un temps. L’Aquasil Ultra Low Viscosity est déposé précisément au niveau des préparations à l’aide du système Digit™ pendant que l’Aquasil Putty, silicone de haute viscosité, est malaxé et disposé dans le porte-empreinte préalablement essayé en bouche. Lors de la réalisation de ce cas clinique, une seule cartouche de 2 ml a été utilisée pour répartir le silicone de faible viscosité sur l’ensemble des huit préparations; une seconde cartouche avait été préparée en secours. Le temps de prise défini par le fabricant est respecté et est confirmé, par le praticien, par une estimation tactile. La désinsertion du porte-empreinte est effectuée sans problème. L’empreinte est alors décontaminée, rincée et évaluée FIG. 16 : précision de l’empreinte, absence de tirage et de déchirement. Après traitement au plâtre, l’empreinte est démoulée puis détourée selon les limites enregistrées FIG. 17 et le modèle de travail monté sur articulateur semi-adaptable est envoyé au laboratoire de prothèse pour la réalisation des chapes métalliques des deux bridges. JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec Situation initiale Fig. 15 | Pose des cordonnets rétracteurs Fig. 16 | Empreinte des préparations corono-périphériques avec l’Aquasil® système Digit™ : précision d’enregistrement, absence de déchirement et absence de tirage Fig. 17 | Modèle de travail – détourage | 17 | volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 ÉVALUATION DE L’INCIDENCE DU CONDITIONNEMENT DE L’AQUASIL ULTRA LV-SYSTÈME DIGITTM SUR SES PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES ET PHYSICO-CHIMIQUES SCIENTIFIQUE ARTICLEARTICLE SCIENTIFIQUE ÉVALUATION DE L’INCIDENCE DU CONDITIONNEMENT DE L’AQUASIL ULTRA LV-SYSTÈME DIGITTM SUR SES PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES ET PHYSICO-CHIMIQUES ARTICLE SCIENTIFIQUE ARTICLE Le praticien, après réception et validation du travail sur articulateur semi-adaptable, procède à l’essayage clinique des armatures métalliques FIG. 18 . L’essayage validé cliniquement, les chapes métalliques sont renvoyées au technicien de laboratoire pour la réalisation du biscuit de céramique, après choix de la teinte en accord avec les souhaits de la patiente. Les défauts de cuisson de la céramique sont éliminés par un examen minutieux de la prothèse avant son insertion et son scellement FIG. 19 et 20 . SCIENTIFIQUE Cas clinique n° 2 FIG. 21 à 23 Ce cas clinique présente une réalisation de couronnes céramo-céramiques sur le secteur antérieur en vue d’une réhabilitation esthétique. Les préparations sont en cours de réalisation FIG. 21 ; une fois qu’elles sont terminées, l’empreinte est faite avec l’Aquasil Ultra™ en un temps double mélange FIG. 22 . Après traitement de l’empreinte, on peut constater éga lement la précision de l’empreinte et l’absence de tirage et de déchirement. On constate l’intégration esthétique des deux couronnes céramo-céramiques FIG. 23 (forme, teinte, intégration parodontale). Fig. 18 | Fig. 21 | Essayage des chapes secteurs 1 et 2 Réalisation des préparations coronaires en vue de la réalisation de coiffes céramo-céramiques Fig. 19 | Fig. 22 | Glaçage des céramiques Empreinte des préparations antérieures avec Aquasil Ultra™, un temps double mélange Fig. 20 | Fig. 23 | Fin de traitement JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec La réhabilitation esthétique est terminée : noter l’intégration esthétique (forme, teinte, qualité du parodonte) | 18 | volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 Cas clinique n° 3 FIG. 24 à 26 Ce cas clinique concerne la réalisation d’une couronne céramo-céramique sur reconstitution corono-radiculaire. On note la précision d’ajustage du tenon sur les tissus dentaires FIG. 24 . L’empreinte pour la réalisation de la prothèse définitive est réalisée FIG. 25 . Une fois réalisée, la couronne est collée, montrant une parfaite intégration esthétique. Fig. 24 | Fig. 25 | Reconstitution corono-radiculaire sur 11 Fig. 26 | La réalisation céramo-céramique est collée sur le tenon : parfaite intégration esthétique et parodontale Prise d’empreinte avec Aquasil UltraTM (un temps double mélange) Conclusions Le support de ce travail est un polyvinylsiloxane de la firme Dentsply®, commercialisé sous le nom d’Aquasil Ultra. Ce silicone est présenté sous deux conditionnements, l’un sous forme de pistolet distributeur et l’autre, récemment commercialisé, sous forme de seringue nommée système Digit™. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’incidence de ce nouveau conditionnement sur le comportement et la fiabilité de ce matériau sur le plan clinique. À la suite des différentes manipulations, il en ressort, avec une différence statistiquement significative, que l’Aquasil Digit™ possède une élasticité plus importante. Les essais de microdureté ont quant à eux permis, par observations des empreintes laissées par l’indentateur, d’évaluer le temps de réticulation des matériaux, et ce, jusqu’à ce que les matériaux aient atteint leur prise, montrant ainsi une précision égale des silicones issus des deux conditionnements. Les tests de mouillabilité permettent de conclure sur le fait que l’Aquasil Digit™ présente un angle d’attaque de surface plus faible que pour l’ancien conditionnement et que la vitesse d’écoulement de l’eau distillée à sa surface est plus rapide. Les résultats obtenus en viscosité montrent, eux aussi, une similarité du processus de réticulation du silicone, quel que soit son conditionnement. Ceci est à mettre en relation avec le volume de matériau utilisé, démontrant ainsi que pour un même taux de réticulation et une précision égale, le système Digit™ permet de diminuer la consommation de matériau : sur 60 empreintes, ce sont 12 ml de matériau laissé dans les embouts digit contre 30 ml dans les embouts de l’ancienne présentation, ce qui représente les deux tiers d’une cartouche neuve d’Aquasil Ultra totalement gaspillée, ceci pour un prix de revient d’empreinte identique. Ce nouveau système présente également, de par son conditionnement, une ergonomie entièrement repensée. La présentation sous forme de seringue facilite l’injection du matériau et augmente la précision du geste du praticien. Il est à noter que le côté jetable de la majorité des éléments du système (embouts mélangeurs et cartouches) et la seringue autoclavable sont des atouts majeurs par rapport à l’ancienne présentation en matière d’hygiène. Remerciements Nous tenons à remercier Madame Suzanne JACOMET Monsieur Gilbert FIORUCCI Monsieur Christian PEITI de l’École des Mines de Paris, CEMEF, 06904 Sophia-Antipolis Cedex, France pour leur aide technique dans les différentes expériences. Correspondance [email protected] JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 19 | volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 ÉVALUATION DE L’INCIDENCE DU CONDITIONNEMENT DE L’AQUASIL ULTRA LV-SYSTÈME DIGITTM SUR SES PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES ET PHYSICO-CHIMIQUES SCIENTIFIQUE ARTICLEARTICLE SCIENTIFIQUE ARTICLE SCIENTIFIQUE Bibliographie American Society for the Testing of Materials, 2002. Standard Guide for Silicone elastomers, Gels, and Foams Used in Medical Applications Part II – Crosslinking and Fabrication F2042-00 (2005). Bugugnani R, Landez C. Les empreintes en prothèse conjointe, Paris. Édition CDP. 1979. Chabrier F, Lloyd CH, Scrimgeour SN. Measurement at low strain rates of the elastic properties of dental polymeric materials. 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Influence de divers modes de photo-polymérisation (Hallogène, LED LASER) sur la micro-dureté Vickers de deux résines composites postérieures. Journal dentaire du Québec. Janv 2006, vol. 43, 13-23. Lu H, Nguyen B, Powers JM. Mechanical properties of 3 hydrophilic addition silicone and polyether elastomeric impression materials. Journal Prosthetic Dentistry. 2004 Aug; 92(2) : 151-154. JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec Lepe X, Johnson GH, Berg JC, Aw TC. Effect of mixing technique on surface characteristics of impression materials. Journal Prosthetic Dentistry. 1998 May; 79(5) : 495-502. Mehdi-Nejad V, Mostaghimi J, Chandra S. Air bubble entrapment under an impacting droplet. Physics of Fluids. Jan 2003; 15(1) : 173-183. Panichuttra R, Jones RM, Goodacre C, Munoz CA, Moore BK. Hydrophilic polyvinyl siloxane impression materials: dimensional accuracy, wettability, and effect on gypsum hardness. International Journal of Prosthodontics. 1991 May-Jun; 4(3) : 240-248. 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Il m’est apparu que l’opinion publique, lorsqu’elle est malmenée par un flot d’informations contradictoires, devient parfois un fauve indomptable. Il n’est pas de mon propos d’user de sarcasme envers ceux et celles pour qui des zones grises, au sujet des risques du vaccin pandémique, n’ont pas été franchement peintes soit en blanc, soit en noir. Je ne prétends pas jouer ce rôle de peintre monochrome. En revanche, je n’hésiterai pas à écorcher sans ménagement les messies autoproclamés qui ont sciemment – et qui plus est, à répétition – répandu des énormités pour embrigader des disciples vulnérables. Tout ce débat sur la vaccination a deux volets. Un volet scientifique, sec et académique, dans lequel la population se perd, et un volet social, volatil et émotif, au sujet duquel les hommes de sciences montrent, en général, une impatience paternaliste. Aussi ne m’encombrerai-je pas de scrupules pour intercaler des références peu habituelles au travers de sources scientifiques, pour rendre justice à l’un et à l’autre de ces aspects. Je tiens pour acquis que personne ne remet en question le fait que nous soyons (ou ayons été) en pandémie; le petit nombre de décès n’y change rien. On ne mesure pas une pandémie en nombre de cercueils (c’est là un indicateur de sévérité), mais selon l’étendue de l’infection à l’échelle mondiale1. Les décisions de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont été responsables et en accord avec l’idée que je me fais d’une pandémie et de la façon d’y faire face. Où il est question de complots et de guillotines… Il est très ordinaire, après une sottise dite d’en dire quatre autres pour la rhabiller. La sottise est de la race du mensonge, ou celui-ci de la sottise : pour en soutenir une, il en faut beaucoup d’autres. Baltasar Gracián, L’art de la prudence, 1706 Ce point, rassurez-vous, sera expédié avec les honneurs qui lui sont dus. Le Palais des congrès de Montréal tenait, le 12 septembre 2009, un congrès destiné à organiser une résistance pugnace à l’infâme projet de l’Opus Dei scientifique voué à réduire la population mondiale à un très vivable 500 millions d’individus2. Les vaccins, c’est l’évidence, représentent le moyen le plus brillant d’atteindre cet objectif. Je n’ai pu me libérer pour assister à l’événement, mais je vous dirigerai vers le reportage de l’émission Enquête3 à partir duquel vous pourrez tirer vos propres conclusions. J’ai rencontré personnellement un des conférenciers, Guylaine Lanctôt (auteure de La Mafia médicale4), en 1995, et j’ai écrit à son sujet5. Pour sa part, M. Jean-Jacques Crèvecoeur (www.jean-jacquescrevecoeur.com) m’inondait chaque semaine, et peut-être vous aussi, de ses édifiants courriels soit directement, soit par l’intermédiaire d’une série de courriels en copie conforme que je n’en finissais plus de jeter à la corbeille. La première est médecin déchue et l’autre, physicien qui décida de se déchoir lui-même et qui s’est autoproclamé philosophe, intellectuel et épistémologiste quelque part entre sa Belgique natale et le Québec. Enfin! Il y était, entre autres, question de guillotines que le Québec – dont l’expertise en la matière est notoire – exportait dans quelque 800 camps de concentration aux États-Unis pour contribuer à remplir les fosses communes de tous ceux qui n’avaient pas voulu se faire JOURNAl JOURNAl de de l’ordre l’ordre des des dentistes dentistes du du québec québec | 23 | volume volume 47 47 N Noo 22 | AVRIL AVRIL // maI MAI 2010 2010 Comment survivre à un vaccin ARTICLE SCIENTIFIQUE ARTICLE Comment survivre à un vaccin DOSSIER vacciner. Mme Lanctôt, qui n’avait visiblement pas tenu compte des preuves de M. Crèvecoeur au sujet des guillotines, penchait plutôt pour des fours crématoires. Ces propos ne sont pas aussi exceptionnels que l’on souhaiterait qu’ils soient. Les Lanctôt et Crèvecoeur de chez nous ne sont que l’écho de ce qu’on peut retrouver ailleurs dans le monde civilisé. En Autriche, Jane Burgermeister (www.theflucase.com), journaliste d’enquête, aussi autoproclamée, semble sévir en ayant déposé une plainte pour crime contre l’humanité contre l’OMS, l’Organisation des Nations Unies, Barack Obama, trois banquiers et Werner Faymann, chancelier d’Autriche, entre autres, les accusant de vouloir commettre un génocide de masse avec la vaccination contre la pandémie. Ne voulant pas être en reste, l’avocat Jean-Pierre Joseph, à Grenoble6, pilote apparemment une poursuite similaire en France7. Questionné sur la validité de sa cause, Me Joseph a affirmé s’être documenté soli dement, ayant amassé des témoignages de dizaines de médecins (qu’il n’a pas pu nommer) qui lui ont certifié que les vaccins n’ont jamais prévenu aucune infection. Les tenants des complots utilisent systématiquement le même procédé trompeur pour parvenir à leurs fins. Je l’appellerai la démonstration par « retournement de la chaussette ». Cette stratégie consiste à poser comme prémisse qu’un complot existe certainement et à ne s’employer qu’a posteriori à en trouver les preuves (à beaucoup chercher, même des invraisemblances, on finit toujours par trouver8). Comme un complot est, par définition, un acte secret mené par une autorité quelconque (dans le cas de la vaccination, il s’agit de l’OMS, l’establishment médical, les chercheurs ou les académiciens en général), tout document produit par l’autorité n’est que propagande et doit nécessairement être faux. Il en découle – en retournant la chaussette – que toute documentation rejetée, que l’on remplace par le terme « censurée », par l’autorité est certainement vraie. Il devient alors aisé de discréditer toutes les études – qu’il n’est plus nécessaire de lire – qui contredisent la thèse de la conspiration et de ne s’attacher qu’à quelques études obscures ou oubliées dans les sous-sols des bibliothèques. On comprend mieux pourquoi, dans certains débats, un expert débute automatiquement avec deux prises avant même d’ouvrir la bouche. Je n’irai pas plus loin, ces considérations relevant, à mon avis, d’une branche de la médecine qui ne concerne pas l’infectiologie. JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec … et d’experts présumés Un homme n’atteint pas le statut de Galilée uniquement parce qu’il est censuré, encore faut-il qu’il ait raison. Stephen Jay Gould, Ever Since Darwin Les gou(rous) ne sont pas à discuter. Nelson Barbeau, communication personnelle J’ai eu, en novembre, à répondre à un courriel qu’un de mes étudiants en immunologie m’envoyait pour, et je cite, « m’ouvrir les yeux » sur la vérité au sujet des dangers des vaccins. Il aurait été plus satisfaisant de savoir que cet étudiant ait ouvert ses propres yeux et ses oreilles lors de ses cours. Mais ce courriel ayant été envoyé à chacun des 199 étudiants de sa classe, alors que la campagne de vaccination pandémique tentait de prendre son envol, je n’ai eu d’autre choix que d’intervenir. On citait dans ce courriel deux experts internationaux, un neurochirurgien, le Dr Russel L. Blaylock9, et un neuropsychiatre, le Dr Andrew Moulden10, tous deux bardés de diplômes et supposément conforta blement assis sur des montagnes de publications et de distinctions à faire pâlir Albert Einstein dans sa tombe. Après quelques brèves recherches, j’ai réussi à mettre la main sur quelques publications de Blaylock : trois articles théoriques (le même, incidemment, en trois parties11) dans la revue Alternative Therapies In Health and Medicine et des bouquins12, 13. Moulden, diplômé de McMaster, ne semble pas avoir publié quoi que ce soit, mais se retrouve sur plusieurs sites Web. Tous deux médecins déchus, ces experts présumés y font état de leurs découvertes sur la catastrophe planétaire que sont les campagnes de vaccination. Ayant parfois quelques moments libres, j’ai parcouru les articles et lu des extraits de certains livres. J’y ai appris des choses stupéfiantes. Entre autres, d’après le Dr Moulden, que les vaccins bouchent les vaisseaux parce que les globules blancs, qu’ils stimulent, sont trop gros pour passer dans les capillaires sanguins14. J’ai réfléchi quelques minutes pour m’étonner qu’après quelques milliards d’années d’évolution, la nature n’ait pas pu réajuster le tir de ce monumental vice de conception qu’aucun livre de médecine ne mentionne. C’est une erreur regrettable de croire à une énormité sous prétexte qu’elle a été proférée par un médecin – j’en prendrai pour exemple Mme Lanctôt qui s’y connaît | 24 | volume 47 N o 2 | AVRIL / maI 2010 en immunologie autant que je m’y connais en plomberie. Les activistes anti-vaccin, pourtant prompts à placer sur le bûcher l’establishment médical dans son ensemble, s’empressent néanmoins de se prosterner devant quelques médecins cascadeurs pour en faire des gourous et des martyrs de la liberté d’expression. Nous vivons heureusement dans une société où la liberté de parole est chose précieuse… ce qui inclut aussi le droit de mentir. On me fera remarquer que je ne suis point expert en vaccins – ce qui est vrai – mais je ne suis pas astronome non plus et je me permets d’affirmer qu’Elvis Presley ne vit pas sur la planète Nibiru qui entrera, selon certains, en collision avec la Terre le 21 décembre 201215 pour une énième fin du monde. Et voilà où le bât blesse. Les invraisemblances, même grossières, peuvent, en apparence, être logiques si elles sont présentées par de faux messies habiles à manier la parole et les sophismes ou à s’afficher de façon ostentatoire avec un stéthoscope en guise de cravate. Comment un expert peut-il, de façon convaincante, réfuter une série d’invraisemblances sans y perdre un temps fou? Le voilà qui se débat, qui cite ses connaissances, la littérature, son expérience de terrain et sa logique. Et le débat s’enlise dans les détails techniques qui lassent l’auditeur. Ce qui laisse croire, faussement, que l’expert s’adresse à un autre expert. Peu importe l’issue, le faux messie aura gagné, au moins, d’être traité d’égal à égal. Et les conséquences peuvent être dramatiques en présence d’enjeux comme la vaccination. Ma perception est qu’il ne faut pas tenter de réfuter des énormités en présentant des faits scientifiques sur la place publique; on donne ainsi l’image d’être sur la défensive alors que c’est l’inverse qu’il faut rechercher. En général, les messies aiment parler beaucoup et noient leurs auditeurs sous un flot de paroles, de fausses études et d’arguments trompeurs. Forcer les faux experts à détailler leurs sources, à ouvrir leur jeu, les interrompre, lors de débats, pour demander continuellement des précisions me semble plus prometteur comme stratégie de réfutation. Tôt ou tard, les messies finissent par perdre le fil de leur pensée éparse et s’empêtrent dans des incohérences. Ce faisant, ils étalent leurs failles. J’avais utilisé cette stratégie en 1995 lors d’une conférence de Guylaine Lanctôt à l’Université de Montréal : la conférence s’était terminée prématurément dans un chaos d’informations contradictoires. SCIENTIFIQUE DOSSIER Au sujet du lien entre l’autisme et les vaccins En 1998, une publication dans le journal médical The Lancet jetait une énorme pierre dans la mare relativement calme de la science vaccinale. Un lien supposé entre l’autisme et le vaccin RRO (rougeolerubéole-oreillons) y était suggéré. La chose était sérieuse. Toutefois, le titre de l’article ne faisait aucunement référence au vaccin RRO ou à l’autisme. Le lien de causalité entre le vaccin et l’autisme n’était qu’évoqué. Les auteurs écrivaient cette réserve : « Nous n’avons pas démontré d’association entre le vaccin de la rougeole, de la rubéole et des oreillons et le syndrome décrit. Des études virologiques sont en cours et pourront aider à résoudre cette question. »6 La grenade était néanmoins lancée, et Wakefield, le chercheur principal, décida de tenir rapidement une conférence de presse pour annoncer que le vaccin RRO pouvait causer l’autisme, et ce, avant d’obtenir les résultats virologiques qui s’avérèrent douteux par la suite. Il a été porté à la connaissance de l’éditeur du journal The Lancet que l’étude de Wakefield comportait un certain nombre d’irrégularités. Entre autres, Wakefield recevait un salaire d’un avocat représentant les parents d’enfants autistiques pour qui le vaccin RRO était en cause, en plus de recruter certains jeunes patients par l’intermédiaire de l’avocat en question18. L’éditeur du journal publia une lettre blâmant les auteurs de l’étude pour avoir omis de mentionner un certain nombre de faits qui pouvaient biaiser l’étude19. Mais un conflit d’intérêts n’est pas une preuve qui invalide automatiquement une étude : la science se nourrit dans une auge différente. Une pluie de reproches s’est abattue sur Wakefield et sur ses collaborateurs pour dénoncer une étude bâclée20. De fait, l’étude en question, en ce qui concerne le lien entre le vaccin et l’autisme, devrait être citée en exemple pour ses grossières erreurs de conception et d’interprétation : 12 patients au total, pas de groupe contrôle. Pour prouver un lien de causalité, il aurait fallu démontrer que le taux d’autisme chez les sujets vaccinés était significativement plus élevé que chez les autres. Une association temporelle (après ceci, donc à cause de ceci) n’est pas une preuve de causalité. Encore une fois, la rigueur et la prudence de la science demandaient plus qu’une simple lapidation publique. Le sujet était trop délicat et sérieux pour balayer les inquiétudes légitimes des parents sous le froid tapis de la méthode scientifique. Wakefield a fait de JOURNAl JOURNAl de de l’ordre l’ordre des des dentistes dentistes du du québec québec | 25 | volume volume 47 47 N Noo 22 | AVRIL AVRIL // maI MAI 2010 2010 Comment survivre à un vaccin ARTICLE SCIENTIFIQUE ARTICLE Comment survivre à un vaccin DOSSIER la mauvaise science? Qu’à cela ne tienne, nous en ferons de la meilleure, a été la réponse de la communauté scientifique. À ce jour, aucune des nombreuses études faites à partir d’un grand nombre de jeunes sujets (dont une étude au Québec21) n’a démontré d’association entre le vaccin RRO et l’autisme22, 23, 24. Les travaux de Wakefield n’ont jamais pu être reproduits. Même constat pour le lien entre le mercure contenu dans le thimérosal (agent de conservation de certains vaccins) et l’autisme14, 25, popularisé entre autres par l’équipe père-fils Mark et David Geier26 de l’Institute for Chronic Ilnesses, qui incriminent aussi les amalgames dentaires dans la foulée27. En creusant un peu, toutefois, on constate que l’Institute for Chronic Ilnesses, qui abrite le laboratoire des Geier, n’existe pas officiellement (du moins, n’en retrouve-t-on aucune trace sur Internet qui, pourtant, contient tout et son contraire). En revanche, les archives de The Office of Human Research Protection, dans le Maryland, indiquent que l’institut a été enregistré en bonne et due forme en 200628 et qu’il est situé… dans la résidence des Geier (vous pourrez voir sur la photo du British Medical Journal29 que les laboratoires se trouvent dans le sous-sol des Geier*). Mark Geier est un témoin expert « professionnel » pour les causes sur l’autisme, ce qui a achevé de le discréditer auprès de certains juges qui ont souligné sa malhonnêteté intellectuelle30, 31. Tout comme Wakefield, il a été abondamment critiqué de s’adonner à de la science-poubelle et l’éditeur de l’Autoimmunity Journal a retiré un des articles des Geier32. Le duo père-fils a breveté un traitement pour l’autisme qui consiste à donner d’importantes doses de Lupron (utilisé pour la castration chimique) et d’agents chélateurs aux enfants pour purger l’organisme du mercure qui est supposément complexé aux andro gènes33, un traitement dangereux ne reposant sur aucune base scientifique. Vous pourrez retracer les Wakefield et Geier dans la vidéo Silence, on vaccine34, qui ne mentionne pas les études qui ont invalidé à répétition les travaux de ces messieurs. Ces deux controverses ont eu au moins trois effets pervers qu’il convient de souligner. Premier effet pervers, ces controverses ont été à l’origine d’une diminution sensible de l’immunité de « horde » qui protégeait les enfants contre certaines infections potentiellement graves. Au RoyaumeUni, à la suite des déclarations de Wakefield, le taux de couverture du vaccin RRO est passé de 93 % en 1995 à moins de 75 %. Les cas de rougeole ont explosé de 56 en 1998 à 1 348 en 2008, et deux enfants en sont morts. Deuxième effet pervers, il y a eu une perte de confiance du public envers la communauté scientifique. Les scientifiques communiquent – lorsqu’ils le font – souvent très mal et sont en général peu efficaces dans les débats publics. Dernier effet pervers, ces controverses ont détourné de l’énergie, du temps et de l’argent vers de fausses pistes que la communauté scientifique n’avait pas le choix d’étudier. Ce dernier point doit être regardé sous un angle que les activistes anti-vaccin ne mentionnent pas. La communauté scientifique a été, et est encore, accusée de ne pas être à l’écoute des inquiétudes du « bon peuple » et d’être insensible aux souffrances des familles éprouvées par l’autisme. Or, le fait que de nombreuses recherches aient été conduites sur le sujet, en réponse aux inquiétudes de la population, démontre exactement l’inverse. On perd souvent de vue que les chercheurs ne sont pas les êtres désincarnés personnifiés dans les films de James Bond; ce sont aussi des parents pour qui la santé de leurs enfants est une préoccupation sincère. La communauté scientifique s’est prononcée sur ce sujet et continuera à y travailler, mais il est clair qu’elle est rassurée : il faudrait maintenant que les parents écoutent aussi ce que la science leur dit. Les effets secondaires des vaccins et les pièges du post hoc, ergo propter hoc** Quand [bien même] il serait vrai que les comètes ont toujours été suivies de plusieurs malheurs, il n’y aurait point lieu de dire qu’elles en ont été le signe ou la cause. On pourrait attribuer la même influence au mariage ou à la naissance d’un roi, parce qu’il est certain que jamais un roi ne s’est marié ou est venu au monde sans qu’il soit arrivé de très grands malheurs en quelque lieu de la terre. Pierre Bayle, Pensées diverses sur la comète, 1682 * Ce qui me rappelle ma visite, en 1990, à un de nos guérisseurs du Québec, Gaston Naessens, qui prétendait guérir tous les cancers avec une injection de camphre, le fameux 714X, directement dans les ganglions des malades. Tous comme les Geier, il avait sa propre fondation (Fondation Univers) et lui aussi avait ses laboratoires dans le sous-sol de sa maison à Rock Forest, en Estrie. Ce qui n’implique pas qu’il est répréhensible d’établir un laboratoire dans un sous-sol; à 12 ans, au grand désespoir de ma mère, j’avais transformé ma chambre en salle de dissection. De bons souvenirs! ** Latin, qui signifie : « Après ceci, donc à cause de ceci ». JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 26 | volume 47 N o 2 | AVRIL / maI 2010 Le grand problème avec les vaccins, c’est qu’ils sont destinés aux individus qui ne sont pas malades, pas encore infectés. Un risque d’effet indésirable grave, même d’un sur un million, devient alors presque intolé rable en regard d’une infection hypothétique. Nous voilà ensuite à jongler avec deux questions existentielles : se faire coincer naturellement par un virus potentiellement mortel au petit hasard de la chance ou se faire injecter artificiellement, mais sûrement, un vaccin que l’on croit peut-être risqué? Le choix nous déchire et nous poursuit parfois jusque dans la file d’attente de la clinique de vaccination. Ira, ira pas? La question des effets secondaires possibles aux vaccins doit être examinée avec rigueur. Lorsqu’une compagnie pharmaceutique comme GlaxoSmithKline lance une étude clinique pour mesurer l’efficacité d’un vaccin, elle doit aussi en vérifier l’innocuité. Pour ce faire, des cohortes sont constituées avec quelques milliers de sujets volontaires sains dans des études cliniques indépendantes. Ces études doivent se faire en respectant le guide des bonnes pratiques cliniques, qui indique que tout effet indésirable doit être obligatoirement versé au dossier des sujets de l’étude pour toute la durée de l’étude35. Tout effet indésirable survenant pour toute la durée de l’étude est considéré comme étant secondaire au vaccin, jusqu’à preuve du contraire. Une patiente reçoit un diagnostic de cancer de l’ovaire 10 jours après la prise du vaccin : effet indési rable. Un patient meurt d’un infarctus du myocarde ou d’une cirrhose le lendemain : effet indésirable aussi. Pour le vaccin ArepanrixMC (A H1N1) vous pourrez avoir une idée assez juste de cette réalité en consultant le document de GlaxoSmithKline qui est du domaine public36, 37. Le problème, c’est qu’avant que l’on puisse conclure que l’effet indésirable n’est pas relié au vaccin, la nouvelle peut se répandre comme une traînée de poudre dans la population, alimenter les craintes et les rumeurs38 et apporter de l’eau au moulin des chercheurs de conspi rations qui y verront la preuve de leurs affirmations39. C’est ce qui s’est produit lors de l’annonce du décès d’un octogénaire survenu après avoir reçu le vaccin contre A H1N1 en novembre 200940 : bien que le choc anaphylactique développé suivant l’injection ait, presque certainement, été causé par le vaccin, celui-ci n’avait pas été mis directement en cause dans le décès de l’homme, survenu une semaine plus tard. Ceci étant dit, nul ne peu prétendre que les vaccins sont sans effets indésirables. SCIENTIFIQUE DOSSIER Transformons-nous maintenant en statisticien pour la suite. Plus le nombre d’éléments est important dans des systèmes à variables multiples, 1) plus on a de chances de voir apparaître des événements qui coïncident et 2) plus on a de chances d’assister à des événements à fréquences rares. Les humains sont, sans contredit, des éléments à variables multiples et le syndrome de Guillain-Barré, par exemple, est un événement rare (un à deux cas par million, par mois d’observation comme fréquence de base). Posons que les deux tiers de la population canadienne (environ 20 millions d’individus) se fassent vacciner contre l’influenza. Plaçons ensuite une période d’observation post-vaccination de six semaines. Nous pourrions nous attendre, sans surprise, à retrouver jusqu’à 60 cas de Guillain-Barré coïncidents (c.-à-d. non causés – mais associés temporellement – par l’acte vaccinal) dans cette population. Or, qui entend parler du syndrome Guillain-Barré en dehors des campagnes de vaccination, alors qu’entre 300 et 700 Canadiens développent cette maladie, la plupart de temps réversible, chaque année? Un autre exemple : la sclérose en plaques, qui a parfois été associée aux vaccins. Au Canada, son incidence de base est de 10 à 20 cas par 100 000 individus par année. Des cas de sclérose en plaques se déclareront nécessairement de façon coïncidente à la vaccination. Nous pourrions faire le même exercice pour l’infarctus, la mort subite et d’autres maladies auto-immunes. Considérant 1) le fait que la population a tendance à se fier aux médias pour obtenir des informations sur des questions de santé publique41 et 2) que la perception du risque, dans ces circonstances, repose sur l’importance que les médias accordent à un événement et non sur le risque réel42, une couverture médiatique, ne serait-ce que d’une fraction de ces cas, durant une campagne de vaccination aura nécessairement un lourd impact sur les craintes de la population à l’égard d’un vaccin. Mais se pourrait-il que le syndrome de Guillain-Barré (SGB) puisse être véritablement associé à la vaccination dans un petit nombre de cas? Les chercheurs se sont honnêtement posé cette question. La réponse en est une de prudence : oui, mais. Nous savons que le SGB est le plus souvent déclenché par une infection bactérienne ou virale. Le virus influenza peut, en théorie du moins, déclencher cette paralysie43, 44, et nous pourrions assister à une hausse des cas de SGB dans une période de grippe épidémique. Or, en sachant que le système immunitaire JOURNAl JOURNAl de de l’ordre l’ordre des des dentistes dentistes du du québec québec | 27 | volume volume 47 47 N Noo 22 | AVRIL AVRIL // maI MAI 2010 2010 Comment survivre à un vaccin ARTICLE SCIENTIFIQUE ARTICLE Comment survivre à un vaccin DOSSIER est en cause dans le SGB, il est possible que le vaccin soit un déclencheur, tout comme le virus lui-même. En d’autres termes, une hypothèse est qu’une personne qui développerait un SGB en raison du vaccin contre l’influenza, l’aurait possiblement développé si elle avait été naturellement infectée par le virus. Mais ne cherchons pas une série de faux-fuyants et affirmons tout net que le SGB est un effet indésirable possible, quoique rare, d’un vaccin. Où on apprend que le système immunitaire n’est pas un sac de billes Soyons réalistes : si les microbes n’avaient pas été si petits, il y a belle lurette qu’on les aurait vus et Pasteur n’aurait pas fondé la science moderne en les découvrant. Il se serait contenté de stériliser des confitures. Jean-Baptiste Botul*, La métaphysique du mou, 2007 La croyance selon laquelle le bombardement du système immunitaire des jeunes enfants par plusieurs vaccins causerait un épuisement du système en question ne repose sur aucune base scientifique. Le système immunitaire des jeunes enfants, même s’il n’a pas atteint sa pleine maturité, peut théoriquement répondre à un millier de vaccins simultanés45. Pour bien s’en convaincre, il faut comprendre à quoi réagit notre système de défense. Pour le système immunitaire, une bactérie est une « collection » de plusieurs milliers de protéines différentes (quelques dizaines pour les virus), chacune étant elle-même un assemblage de plusieurs blocs : les épitopes. Que chacun de ces épitopes soit présenté individuellement ou collectivement ne change rien pour les quelque 100 milliards de milliards (1020) de lymphocytes de notre corps. Seule une petite fraction de ces cellules sera mobilisée, même si 1 000 antigènes venaient à attaquer de front. Que les antigènes soient présents dans une bactérie ou un virus ou dans un vaccin n’y change rien non plus : les lymphocytes ne voient pas l’acte vaccinal, mais s’intéressent à ce que contient le vaccin. Voici un élément qui devrait rassurer encore plus. Avec l’avènement des nouvelles technologies, la majorité des vaccins ne contient plus les microorganismes entiers, mais des fractions purifiées des pathogènes. Alors que dans les années 1980, on pouvait estimer qu’il y avait plus de 3 000 antigènes différents dans sept vaccins destinés aux enfants, on peut compter aujourd’hui moins de 200 antigènes dans 14 vaccins46. Tout se réduit donc au nombre (une addition purement arithmétique) de vaccins, et non plus à la charge immunologique à laquelle doit réagir un enfant. Le nombre de vaccins, donc, est-il un problème? Pas davantage. Un enfant est en moyenne sous le feu de quatre à six infections virales chaque année. C’est sans compter les antigènes qu’il rencontre – et contre lesquels il réagit – dans son alimentation et dans ce qu’il respire. Je ne compte même pas les quelque 500 espèces bactériennes de la cavité buccale qui peuvent aussi solliciter le système immunitaire. Qu’est-ce qu’une dizaine de vaccins de plus dans cet océan antigénique? Alors, qu’est-ce qui distingue tant un vaccin d’un virus? Les vaccins sont injectés? Encore une fois, pour le système immunitaire, il n’y a pas de différence. Alors, le volume en millilitres du vaccin contenu dans la seringue? On en injecterait le double que le système n’en serait pas plus épuisé. Une juste quantité d’antigènes est importante pour stimuler adéquatement le système, mais les risques de le submerger ne tiennent pas la route. Les études démontrent clairement que les enfants vaccinés ne sont pas plus vulnérables aux infections pour lesquelles il n’y a pas de vaccin, comparativement aux enfants non vaccinés47. En revanche, les enfants non vaccinés sont nettement plus vulnérables aux infections que les vaccins peuvent prévenir. Conclusion Convaincre l’opinion publique est un vaste chantier où les acquis sont en constante réfection. Ceci ne devrait pas nous surprendre, ni d’ailleurs nous décevoir. Il est bon que nos convictions scientifiques soient chahutées de temps en temps, ne serait-ce que pour éviter la fossilisation du savoir – véritable obstacle au progrès – et nous faire dégringoler de nos tours d’ivoire où nous pouvons avoir tendance à nous scléroser. Un des grands objectifs des campagnes d’immu nisation est d’atteindre une immunité de « horde », c’est-à-dire du plus grand nombre48, 49. De cette façon, même si une proportion de la population décide de ne pas se faire vacciner, elle profitera de la couverture * (1896-1947) Philosophe méconnu et auteur de tradition orale. Il est un esprit inclassable en marge de toutes les écoles. Il s’est éteint dans l’indifférence générale. JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 28 | volume 47 N o 2 | AVRIL / maI 2010 vaccinale collective. Les non-participants en tireront donc les bénéfices sans avoir participé aux inconvénients. Ce phénomène est reconnu dans la dynamique des populations (animaux supérieurs, insectes et même bactéries) sous le terme de « tricheur »50, 51, 52. Or, pour obtenir cette immunité de masse, il faut compter sur la masse. Composer avec l’opinion publique devient incontournable lorsque cette immunité doit s’obtenir par une intervention directe sur les individus. Mais qu’est-ce que l’opinion publique et qu’est-ce qui la pétrit? Une opinion qui est de « notoriété publique » émane, à bien y regarder, de quelques personnes qui l’ont admise ou avancée, et qu’on a eu la bienveillance de croire qu’elles l’avaient examiné à fond et de façon experte. D’autres individus se sont mis également à adopter cette opinion et, ensuite, un grand nombre de personnes se sont fiées à eux. Lorsque le nombre des « croyants » devient suffisamment grand, les suivants pensent que l’opinion n’a pu être obtenue que grâce à la justesse de ses fondements53. Il devient dès lors difficile, voire impossible, de déboulonner certains mythes sans encourir les foudres des cerbères de l’opinion généralement admise54. Je demeure profondément convaincu de la nécessité des campagnes de vaccination. Cette conviction me vient de mon indécrottable foi en la science et au fait que la vaccination est une façon proactive de tirer profit de deux systèmes pour combattre les infections : notre intelligence et notre système immunitaire. Ma confiance dans la vaccination est aussi portée par le processus d’examen par les pairs, auquel sont soumises les découvertes scientifiques. Celui-ci n’est pas parfait, certes – des Wakefield et des Geier se faufilent parfois entre ses mailles – mais il constitue encore le meilleur rempart que nous ayons contre les assauts de l’empirisme et de la malhonnêteté. Ma confiance n’est toutefois pas aveugle; je participe, modestement soit, mais le plus rigoureusement possible au processus d’examen des idées non seulement nouvelles, mais aussi de celles qu’il faut parfois débarrasser des poussières que le temps a déposées. À ma sœur qui se scandalisait que mon regard se porte sur les dernières lignes des livres afin d’en connaître la fin avant d’en lire la première page, je dirai que le débat sur la vaccination est un livre dont on connaît les premières pages, mais dont le dénouement restera insaisissable. SCIENTIFIQUE DOSSIER Références et sources 1. OMS. Pandemic Influenza preparedness and response. A WHO guidance document. http://www.who.int/csr/disease/influenza/ PIPGuidance09.pdf, p. 24-26. 2. http://www.youtube.com/watch?v=SVocSFVHwpA 3.Radio-Canada. Enquête. Le virus de la peur. http://www. radio-canada.ca/emissions/enquete/2009-2010/Reportage. asp?idDoc=95287&autoPlay=http://www.radio-canada.ca/ Medianet/2009/CBFT/Enquete200911052000.asx,%20http:// www.radio-canada.ca/Medianet/2009/CBFT/Enquete200911052016.asx 4. Guylaine Lanctôt. La mafia médicale, Éditions Voici la clé inc. 1994. 5.Barbeau J. Le Dr Lanctôt répète de bien vieilles inepties remâchées depuis des années. La Presse. B3. 11 janvier 1995. 6. Le blogue de Me Jean-Pierre Joseph. Vaccins, mais alors on nous aurait menti? http://avocats.fr/space/jean-pierre.joseph/ content/vaccins--mais-alors-on-nous-aurait-menti--_686CE59CCD9s3-4513-B4C3-450158F332D6. 7. http://www.france-info.com/sciences-sante-2009-10-23-levaccin-contre-le-h1n1-pris-en-grippe-359973-29-30.html 8.Bayle P. Pensées diverses sur la comète. GF Flammarion. Paris. 2007. p. 102. 9. http://www.russellblaylockmd.com/ 10.http://ameliorermasante.com/2009/07/14/vaccination-lesdecouvertes-du-dr-andrew-moulden/ 11. 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JOURNAl JOURNAl de de l’ordre l’ordre des des dentistes dentistes du du québec québec | 29 | volume volume 47 47 N Noo 22 | AVRIL AVRIL // maI MAI 2010 2010 Comment survivre à un vaccin ARTICLE SCIENTIFIQUE ARTICLE Comment survivre à un vaccin DOSSIER 22. Stokstad E. Scientific community: Resignations highlight disagreement on vaccines in autism group. Science. 2009; 325 : p. 135. 23. Halsey NA, Hyman SL. Conference Writing Panel. Measlesmumps-rubella vaccine and autistic spectrum disorder: report from the New Challenges in Childhood Immunizations Conference convened in Oak Brook, Illinois, June 12-13, 2000. Pediatrics. 2001; 107 : E84. 24. Institute of Medicine. Immunization Safety Review: Vaccines and Autism. Washington, DC: National Academies Press; 2004. 25. Geier DA, Geier MR. A Prospective Study of Mercury Toxicity Biomarkers in Autistic Spectrum Disorders. Journal of Toxicology and Environmental Health, Part A. 2007; 70 : 1723-1730. 26. Geier DA, Geier MR. 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Autorisation de la vente du vaccin Arepanrix H1N1 et activités post-commercialisation – Pour les professionnels de la santé. http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/medeff/ advisories avis/prof/_2009/arepanrix_h1n1_hpc-cps-fra.php 38.Black S, Eskola J, Siegrist CA, Halsey N, MacDonald N, Law B, Miller E, Andrews N, Stowe J, Salmon D, Vannice K, Izurieta HS, Akhtar A, Gold M, Oselka G, Zuber P, Pfeifer D, Vellozzi C. Importance of background rates of disease in assessment of vaccine safety during mass immunisation with pandemic H1N1 influenza vaccines. www.thelancet.com Published online October 31, 2009 DOI:10.1016/S0140-6736(09)61877-8. 39.H1N1 : Novartis reconnaît que son vaccin provoque des effets secondaires graves voire mortels – Les laboratoires pharmaceutiques « chassent » les vaccins juteux. http://panier-de-crabes. over-blog.com/article-37034843.html JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec 40.Cyberpresse. Des Canadiens vaccinés victimes d’anaphylaxie. http://www.cyberpresse.ca/dossiers/la-grippe-ah1n1/200911/25/01-925153-des-canadiens-vaccines-victimesdanaphylaxie.php 41.Gellert GA, Higgins KV, Lowery RM, Maxwell RM. A national survey of public health officers’ interactions with the media. JAMA. 1994; 271 : 1285-1289. 42.Frost K, Frank E, Maibach E. Relative Risk in the News Media: A Quantification of Misrepresentation. Am. J. Pub. Health. 1997; 87 : 842-845. 43.Simpsona BS, Rajabally YA. Sensori-motor Guillain-Barré syndrome with anti-GD1b antibodies following influenza A infection. Eur. J. Neurol. 2009; 16 : e81. 44.Sivadon-Tardy V, Orlikowski D, Porcher R, Sharshar T, Durand MC, Enouf V, Rozenberg F, Caudie C, Annane D, van der Werf S, Lebon P, Raphaël JC, Gaillard JL, Gault E. Guillain-Barré Syndrome and Influenza Virus Infection. CID. 2009; 48 : 48-56. 45.Offit PA, Quarles J, Gerber MA, et al. 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Proc Natl Acad Sci USA. 2007; 104 : 15876-81. 53.Schoppenhauer A. L’art d’avoir toujours raison. Éditions Mille et une nuits, p. 51. 54.Gross L. A Broken Trust: Lessons from the Vaccine–Autism Wars. PLoS Biology. May 2009; 7 (5) e1000114. | 30 | volume 47 N o 2 | AVRIL / maI 2010 L’ORDRE VOUS INFORME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE Nous vous rappelons que l’assemblée générale annuelle de l’Ordre des dentistes du Québec aura lieu le lundi 31 mai à 16 h 30, à la salle 516-A du Palais des congrès de Montréal. Tout membre qui veut faire inscrire une question à l’ordre du jour de cette assemblée générale doit l’adresser par écrit au secrétaire de l’Ordre avant le 30 avril prochain. 9:CI>HI: Avant de choisir, demandez conseil à votre MOIS DE LA SANTÉ BUCCODENTAIRE 2010 Blanchiment des dents Avant de choisir, demandez conseil à votre dentiste 7A6C8=>B:CI 9:H9:CIH Le thème de la campagne du Mois de la santé buccodentaire 2010 portera sur le blanchiment des dents. Tout comme vous, l’Ordre constate que les offres liées à ce type de traitement se multiAvant de choisir, demandez conseil plient sur le marché. Il est à votre important de noter qu’en vertu de la loi, le blanchiment des dents est un acte qui n’est pas strictement réservé au dentiste. Préoccupé par la question, l’Ordre des dentistes souhaite, par cette campagne d’information, rappeler à la population l’importance d’obtenir un diagnostic et les conseils d’un dentiste avant d’entreprendre un traitement de blanchiment des dents. Une campagne de relations publiques aura lieu au cours du mois d’avril; elle comprendra des placements publicitaires dans certains médias écrits. De plus, vous trouverez dans ce numéro du Journal une affichette que nous vous invitons à placer bien en vue dans votre salle d’attente. 7A6C8=>B:CI 9:H9:CIH 9:CI>HI: JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec Protégez l’environnement : réglez votre cotisation 2010-2011 en ligne! L’année dernière, l’Ordre des dentistes du Québec vous a offert la possibilité de faire votre déclaration annuelle par l’entremise du site Internet de l’Ordre, au www.odq.qc.ca, et de régler vos frais de cotisation en ligne au moyen d’une carte de crédit. Vous avez été plus de 25 % à opter pour le mode électronique, ce qui démontre votre engagement à appuyer le virage vert entrepris par l’Ordre. Les membres qui souhaitent faire leur déclaration annuelle et payer leur cotisation en ligne doivent remplir, avant le 23 avril 2010, le formulaire prévu à cet effet. Ce formulaire est disponible à l’adresse www.odq.qc.ca/envoi. En optant pour le mode électronique, vous ne recevrez pas la documentation relative à la déclaration annuelle et à la cotisation 2010-2011 par la poste, mais plutôt par courriel. Voilà une façon simple, écologique et sécuritaire de mettre à jour votre situation professionnelle au tableau de l’Ordre! Merci à l’avance à tous ceux et celles qui auront choisi de faire un bon geste pour l’environnement! Pour plus de renseignements Michelle Giusti 514 875-8511, poste 2266 GUIDE DE SOINS DENTAIRES AVEC LES ÉDITIONS PROTÉGEZ-VOUS Nous vous informions récemment que l’Ordre avait conclu une entente de partenariat avec les Éditions Protégez-Vous en vue de produire et de publier un guide pratique sur les soins dentaires. Cette publi cation sera officiellement lancée lors d’une conférence de presse tenue le 31 mai au Palais des congrès, pendant les Journées dentaires internationales du Québec. Sachez que chaque membre de l’Ordre recevra un exemplaire de cette édition spéciale qui sera en vente dans les kiosques à journaux. | 32 | volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 L’ORDRE VOUS INFORME Rencontres de consultation sur les enjeux de la profession Pendant les mois de mars et avril, l’Ordre procédera à une série de consultations régionales auprès de dentistes pour discuter des enjeux et des perceptions liés à l’exercice de la profession. Ces rencontres, qui réunissent entre 10 et 15 dentistes d’une même région, visent à alimenter la réflexion de l’Ordre dans le cadre de la mise à jour de son plan stratégique de communications. Peut-être serez-vous sollicité, à moins que ce ne soit déjà fait? Sachez que les participants sont sélectionnés de façon aléatoire et sur une base volontaire. PASSEZ NOUS VOIR AU STAND DE L’ORDRE Les membres de la direction et le personnel de l’Ordre invitent les dentistes qui participeront au congrès 2010 à venir les rencontrer au stand de l’Ordre. À noter que ce stand sera situé tout près de l’entrée de la salle d’exposition. Passez nous voir! Régions visitées Région Date Bas-Saint-Laurent—Côte-Nord— Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine 23 mars Montréal 30 mars Laval 31 mars Mauricie—Bois-Francs 6 avril Estrie Outaouais 7 avril Saguenay—Lac-Saint-Jean 12 avril Québec 13 avril Montérégie 15 avril Abitibi-Témiscamingue 22 avril Chaudières-Appalaches 29 avril 8 avril Utilisation des mesures de contention L’Ordre des dentistes a adopté des principes directeurs quant à l’utilisation des mesures de contention. Ces prin cipes visent à fournir un cadre et des repères sur lesquels les dentistes pourront s’appuyer pour guider leur pratique dans divers contextes de soins et de traitements dentaires. Le document est disponible sur le site Web de l’Ordre à www.odq.qc.ca, sous l’onglet Publications. Veuillez noter qu’une version anglaise de ce document sera disponible sous peu. JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec Dépliant sur le protecteur buccal Un dépliant intitulé Le protecteur buccal – Portez-le en tout temps!, publié par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, est maintenant disponible en format papier et en format électronique au www.mels.gouv.qc.ca. L’Ordre a reçu une certaine quantité de ces dépliants en vue de les distribuer à ses membres. Si vous souhaitez en recevoir, veuillez adresser votre demande par courriel au centre de documentation à [email protected] ou par téléphone au 514 875-8511, poste 2267. | 33 | volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 LABORATOIRE DENTAIRE point fusion Ils ont changé ma vie... Émilie Lava oxyde de zirconium CADENT iTero e.max IPS ivoclar vivadent www.dentairepointfusion.com PROTHÈSE FIXE ESTHÉTIQUE Délai de 6 jours garanti - Ouvert tout l'été - Montréal, plateau Mont-Royal 514 727-7017 rendez-vous 2010 Journées dentaires internationales du Québec 2010 E à notre programme, c’est qu’il a été soigneusement évalué par les membres du comité et, bien que le nom puisse ne pas toujours être familier, ce conférencier vaut la peine d’être écouté, surtout si le sujet vous intéresse. En plus de l’évaluation des conférenciers, les membres de notre comité évaluent le congrès dans son ensemble. Nous observons le programme, l’inscription et la disposition du hall d’exposition et nous essayons d’apporter de nouvelles idées et innovations en les adaptant à nos besoins. Une telle innovation verra le jour cette année dans la salle d’exposition : il s’agit d’une salle de conférences appelée le Théâtre des nouveautés dentaires. Dans ce théâtre, il y aura des présentations de 30 minutes sur les nouveaux produits durant les heures d’ouverture de la salle d’exposition. Les conférences seront ouvertes à tous les délégués sans frais additionnels. Vous pourrez entrer et sortir à votre guise. Sachez que des unités de formation dentaire continue seront également attribuées aux participants. Faites-vous un devoir d’assister au plus important congrès dentaire au Canada. Rappelez-vous que la préinscription se termine le 24 avril 2010, après quoi vous devrez vous inscrire sur place au Palais des congrès. Au nom du comité d’organisation, l’invitation est lancée! Nous espérons vous souhaiter la bienvenue pendant les JDIQ 2010. n tant que dentiste qui œuvre dans le secteur privé, recevez-vous la publication mensuelle Dentistry Today? Avez-vous déjà remarqué que chaque année, dans le numéro de décembre, on y publie la liste des conférenciers vedettes en formation continue? Si vous prêtez attention aux noms et aux photos de ces conférenciers vedettes, vous vous rendrez compte rapidement que la plupart d’entre eux ont participé aux Journées dentaires internationales du Québec (JDIQ) dans le passé. Chaque année, nous tentons de vous offrir un programme scientifique qui surclasse celui de l’année précédente. Cette année ne fait pas exception. Pas moins de 11 de ces conférenciers vedettes en Amérique du Nord seront présents à Montréal – certains pour la première fois. Les Jeff Brucia, David Clark, Martin Goldstein, Louis Malcmacher, Gerald Kugel, Mel Hawkins et Richard Mounce seront présents aux JDIQ 2010. Ils ont fait salle comble aux États-Unis avec plus de 600 participants. Plusieurs de ces présentations aux JDIQ ne requièrent aucun supplément, d’autres exigent des droits d’inscription. Au fil des années, j’ai eu le privilège de me rendre aux plus importants congrès dentaires aux États-Unis. Dans le cadre de mes fonctions, à la recherche de nouveaux conférenciers, j’ai évalué et passé en revue leurs présen tations. Chaque conférencier a été passé au crible par les membres du comité d’organisation, afin de décider s’il devait être invité aux JDIQ. Si un conférencier étranger est Jonathan H. Lang, DMD Directeur adjoint, JDIQ Lasers dentaires : tout ce que vous devriez savoir et plus! Cette année, aux JDIQ 2010, nous avons l’honneur de recevoir le professeur Andreas Moritz, MD, DMD, comme conférencier sur la dentisterie au laser. De l’avis même des Drs Gilles Chaumanet (France) et André Chartrand (Québec, Canada), avec qui il partagera la parole lors d’un panel, le Dr Moritz est considéré comme une sommité mondiale en la matière. Le Dr Moritz, professeur titulaire au département de dentisterie conservatrice de l’Université de Vienne en Autriche, est l’auteur principal du livre de référence Oral Laser Application et président de la SOLA (Society of Oral Laser Application). Cette société est vouée à la recherche et au développement de l’utilisation du laser appliquée aux différentes branches de la dentisterie. Européenne à l’origine, cette société est maintenant internationale. C’est donc avec une rigueur scientifique indiscutable que le professeur Moritz, clinicien et chercheur, démontrera sans équivoque les multiples indications du laser dans le domaine dentaire. Que vous soyez déjà un utilisateur du laser ou en processus de réflexion par rapport à cette technologie, ce cours est un incontournable pour vous. J’invite également tous les sceptiques quant à la pertinence du laser en dentisterie à assister à cette formation. Vous aurez droit à une information de nature tout à fait objective. Au plaisir de vous revoir le 29 mai au Palais des congrès! JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec Marc Robert, DMD Président sortant, Journées dentaires internationales du Québec | 35 | volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 rendez-vous 2010 Exposition technique (NOUVEAU) conjointement avec 29 mai au 1er juin – Palais des congrès de Montréal Bénévoles demandés Le comité organisateur des JDIQ est à la recherche de dentistes bénévoles et de membres de leur équipe pour la supervision des salles de conférence, du 29 mai au 1er juin prochains. Les dentistes et les membres de leur équipe qui souhaitent devenir bénévoles sont invités à remplir le formulaire disponible dans la section Journées dentaires du site Web de l’Ordre. Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec Marie Tétreault au 514 875-8511, poste 2234, ou écrivez à marie. [email protected]. Présentation d’affiches scientifiques 31 mai et 1er juin Les membres du comité organisateur 2010 vous offrent la possibilité de faire une présentation sur un sujet de votre choix sous forme d’affiche scientifique lors du prochain congrès. Ces affiches scientifiques seront présentées les 31 mai et 1er juin au Palais des congrès, dans la salle d’exposition. COCKTAIL-RETROUVAILLES Les facultés de médecine dentaire des universités Laval, Montréal, McGill et Dalhousie ont le plaisir d’inviter leurs diplômés à un cocktail-retrouvailles le 31 mai. Voici les endroits où auront lieu ces cocktails : n Université Laval : salle 520-BE n Université de Montréal : salle 524-ABC n Université McGill : hôtel InterContinental n Université Dalhousie : salle 520-C Du nouveau en 2010! Le Théâtre des nouveautés dentaires, situé dans la partie ouest de la salle d’exposition, vous offrira des présentations de 30 minutes sur de nouveaux produits. Les participants pourront obtenir des unités de formation dentaire continue en assistant à ces mini-conférences. Le théâtre est ouvert en même temps que l’exposition, soit le lundi 31 mai de 9 h à 18 h et le mardi 1er juin de 9 h à 17 h. Consultez le programme préliminaire, à la page 25, pour connaître les conférences offertes. Tirés à part (NOUVEAU) Aidez-nous à atteindre notre objectif vert en 2010! Tous les tirés à part seront disponibles dans la section Journées dentaires du site Web de l’Ordre. Aucun tiré à part ne sera distribué au Palais des congrès pendant les JDIQ, le lundi et le mardi. Assemblées générales et rencontres LundI 31 mai Ordre des dentistes du Québec 16 h 30 à 17 h 30 – Salle 516-A n Académie dentaire 11 h 30 à 13 h 30 – Salle 522-C n Association des assistantes et assistants dentaires du Québec 16 h 30 à 18 h – Salle 515-A n Association des chirurgiens dentistes du Québec 11 h 30 à 13 h 30 – Salle 511-C n Ordre des hygiénistes dentaires du Québec 16 h 30 à 18 h – Salle 516-D n Association des orthodontistes du Québec 12 h à 13 h – Salle 519-AB n Association des prosthodontistes du Québec 11 h 30 à 13 h – Salle 520-B n n Association des spécialistes en médecine buccale du Québec 12 h à 17 h – Salle 521-C Ordre des techniciennes et techniciens dentaires du Québec 17 h 30 à 18 h 30 – Salle 514-A n n Association des spécialistes en chirurgie buccale et maxillo-faciale du Québec 8 h 30 à 16 h 30 – Salle 520-F Association des parodontistes du Québec 11 h 30 à 13 h – Salle 522-A n Association des dentistes pédiatriques du Québec 13 h 30 à 16 h – Salle 522-B n JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 36 | volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 rendez-vous 2010 : Hâtez-vous nt so COURS PRÉCONGRÈS / PRE-CONVENTION COURSES Limité à Limited to Samedi 29 mai / Saturday, May 29 CFSQ CFSQ Abi Nader, Sam COMPLET / SOLD OUT Arcache, Jean-Patrick Brucia, Jeff J. Chaumanet, G., Moritz, A., Chartrand, A. Clark, David J. Di Battista, P., Dib, M. COMPLET / SOLD OUT Fulop-Goodling, Jacqueline Goulet, El-Khatib COMPLET / SOLD OUT Langlais, R., Noujeim, M. Martel, Sylvie Robert, D., Bergeron, C. COMPLET / SOLD OUT Vogel, Robert C. COMPLET / SOLD OUT : Don’t wait a es quelques plac ibles! on encore disp There are still lable! few places avai Code Dentiste Auxiliaire Code DentistStaff RCR Certification (F) CPR Certification (A/E) PPF (F) 15 ATM - Occlusion (F) Esthetics (A/E*) Laser (A/E et F) Endodontics (A/E*) Chirurgie parodontale (F) 30 Invisalign Clear Essentials 1 (A/E*) 50 Chirurgie buccale de A à Z 30 CPC (F) 200 Parodontie (F) 16 Composite direct (F) 24 Implantology (A/E*) 30 S10 S11 S12 S13 S14 S15 S16 S17 S18 S19 S20 S21 S22 S23 RCR Certification (F) CPR Certification (A/E) Implantologie (F) 40 Esthetics (A/E*) Bataille des colles (F) 40 Invisalign Clear Essentials 2 (A/E*) 50 Dental Photography (A/E) 40 Periodontics (A/E*) Endodontics (A/E*) 40 Parodontie 1 (F) 30 Esthetics (A/E*) Parodontie (F) 16 Restoration (A/E*) 40 Composite direct (A/E) 24 Aiguisage AM (F) 25 Aiguisage PM (F) reprise 25 Chirurgie buccale de A à Z (F) 30 PPF (F) 15 D10 D11 D12 D13 D14 D15 D16 D17 D18 D19 D20 D21 D22 D23 D24A D24P D25 D26 150 $ 150 $ 150 $ 150 $ 475 $ N/D 350 $ 150 $ 450 $ 150 $ 450 $ 200 $ 425 $ 150 $ 475 $ N/D 1 995 $ 4 X 0 $** 525 $ N/D 350 $ 150 $ 275 $ 275 $ 475 $ N/D 475 $ N/D Dimanche 30 mai / Sunday, May 30 CFSQ CFSQ Bernier, Jacques Clark, David J. Degrange, Michel Fulop-Goodling, J. (S18 prérequis) Goldstein, Martin B. Grisdale, Jim Haas, Manor Houle, Durand COMPLET / SOLD OUT Malcmacher, Louis Martel, Sylvie McDonald, Thomas annulé / cancelled Robert, D., Bergeron, C. Thibault, Christine Thibault, Christine Goulet, J., El-Khatib, B. Abi Nader, Sam COMPLET / SOLD OUT 150 $ 150 $ 475 $ 450 $ 600 $ 495 $ 475 $ 350 $ 475 $ 475 $ 450 $ 275 $ 475 $ 475 $ 275 $ 275 $ 525 $ 475 $ 150 $ 150 $ N/D 150 $ N/D N/D 475 $ 150 $ N/D N/D 150 $ 275 $ N/D N/D 275 $ 275 $ N/D N/D Apnée du sommeil-1 et 2 (F) SD10-1 50 SD10-2 975 $ N/D Parodontie 2 (F) Aiguisage/Curetage (F) 30 16 L10 L11 475 $ 300 $ N/D 300 $ Endodontics (A/E) 40 M10 475 $ N/D Samedi 29 mai et dimanche 30 mai / Saturday, May 29 and Sunday, May 30 Atelier de deux jours / Two-day workshop Morisson, F., Mayer, P., Mathieu, A. Lundi 31 mai / Monday, May 31 Beaudoin, M., Wiseman, L. Shoghikian, Elise COMPLET / SOLD OUT Mardi 1er juin / Tuesday, June 1 Mounce, Richard E. (A*) ** Cours dispensés en anglais avec traduction simultanée en français. Vous pouvez inscrire gratuitement quatre membres de votre équipe au cours S18. Vous pouvez vous inscrire en vous rendant au www.odq.qc.ca ou en faisant parvenir une demande par télécopieur au 514 875-1561. (E*) Those courses are given in English with simultaneous translation in French. ** For the S18 course, you can register free of charge 4 members of your team. You can register at www.odq.qc.ca or by faxing your request to 514 875-1561. JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 37 | volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 NOUVELLES EN BREF Le Dr Jean-Marc Brodeur est nommé chercheur émérite D epuis quatre ans, le Réseau de recherche en santé des popu lations du Québec (RRSPQ) reconnaît la contribution exceptionnelle de chercheurs qui ont marqué la recherche en santé publique par l’attri bution du prix du chercheur émérite du RRSPQ. Le 26 novembre 2009, le titre de chercheur émérite a été attribué au Dr Jean-Marc Brodeur, en reconnaissance de l’ensemble de sa carrière scientifique, de son rayonnement international et de sa contribution exceptionnelle à l’avancement de la recherche en santé des populations et à l’enseignement. Les technologies passent, les En plus d’une plaque souvenir, le Dr Brodeur a reçu une sérigraphie d’Alfred Pellan. Le Dr Brodeur est professeur titulaire au Département de médecine sociale et préventive de l’Université de Montréal, dentiste-conseil à la Direction de santé publique de Montréal et chercheur à l’Institut de recherche en santé publique de l’Université de Montréal et au Centre de recherche du CHUM. Depuis plus de 30 ans, il effectue des travaux de recherche sur la mesure et les déterminants de l’état de santé bucco dentaire de la population québécoise, ainsi que sur les programmes de prévention et d’accès aux soins. Rappelons qu’en mai dernier, le Dr Brodeur recevait le Prix Hommage 2009 décerné par l’Ordre des dentistes du Québec pour sa contribution exceptionnelle au développement de la profession. vraies solutions demeurent ! Progident, leader du logiciel dentaire au Québec, crée depuis plus de 20 ans des solutions de gestion qui défient le temps. 1 200 dentistes québécois ont choisi Progident, imitez-les ! Visitez-nous au stand de l’ACDQ lors des Journées dentaires internationales du Québec les 31 mai et 1er juin 2010 WWW.PROGIDENT.COM 1 800 650-0143 Une compagnie affiliée à JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 38 | volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 NOUVELLES EN BREF La Faculté de médecine dentaire de l’UdeM célèbre l’entrée en clinique de ses étudiants de 2e année P our la première fois de son histoire, la Faculté de médecine dentaire de l’Université de Montréal a célébré de façon officielle l’entrée en clinique de ses étudiants de 2e année du doctorat de médecine dentaire (DMD), une étape importante du parcours universitaire des futurs dentistes. Cette célébration a eu lieu le 4 février à l’amphithéâtre Ernest-Cormier, où les 85 étudiants de la cohorte 2007-2012 ont été chaleureusement accueillis par la communauté facultaire. Devant un groupe d’invités d’honneur formé du doyen de la Faculté et de ses vice-doyens, du directeur des cliniques dentaires, du syndic de l’Ordre des dentistes du Québec (ODQ), de la directrice générale du Fonds d’assurance-responsabilité professionnelle de l’ODQ et de divers représentants des secteurs cliniques, les étudiants ont prononcé « l’engagement clinique », ce serment qui traduit les valeurs et comportements préconisés en clinique. Cette cérémonie a également été caractérisée par l’entrée en jeu de parrains et de marraines venant de la classe de 3e année, qui ont remis une blouse blanche à leurs filleuls de 2e année. L’activité s’est déroulée devant un auditoire composé de plus de 350 étudiants, parents, amis, professeurs et employés de la Faculté de médecine dentaire. Un programme musical a été interprété par un quatuor à cordes sous la direction d’un professeur-chercheur de la Faculté, le Dr Florin Amzica. Le directeur des cliniques dentaires, le Dr André Phaneuf, s’est dit fier de cette première et souhaite qu’à l’instar des Dans l’ordre habituel : Daniel Carpentier, président de l’Association des étudiants en médecine dentaire de l’Université de Montréal, Chafic Safi, président des étudiants de 2e année, Simon Éthier, président des étudiants de 3e année, Clémence Roche-Nadon, étudiante de 4e année et marraine de l’événement, le Dr André Phaneuf, directeur des cliniques dentaires, et le Dr Gilles Lavigne, doyen. autres facultés dentaires canadiennes et américaines, ce rendez-vous devienne une riche tradition. À l’issue de la cérémonie, la direction de la Faculté a procédé au lancement de sa nouvelle image graphique et de son site Web. Pour en savoir plus : www.medent.umontreal.ca. Échange amical entre un étudiant de 2e année et sa marraine, une étudiante de 3e année, après la lecture de l’engagement clinique et la remise des sarraus. JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 39 | volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 NOUVELLES EN BREF La Faculté de médecine dentaire de l’Université Laval reçoit 5,6 millions $ L 1 e 1er février 2010, la ministre des Affaires intergouvernementales, ministre de la Franco phonie et ministre responsable de la région de Québec, l’honorable Josée Verner, ainsi que le ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, M. Sam Hamad, ont annoncé des investissements totalisant 5,6 millions $ pour le pavillon de Médecine dentaire de l’Université Laval. Ces investissements permettront la réalisation de plusieurs travaux qui s’échelonneront de mai à septembre 2010, dont le réaménagement et la réno 3/16/10 AM de Page 1 vation 10:48 complète la clinique de 3e année et l’ajout d’équipements à la clinique de 4e année. M. Sam Hamad et M. Denis Brière, recteur de l’Université Laval, lors de la période de questions. • Services conseils gestion et développement des affaires • Gestion des rappels et de l’horaire • Organisation et procédures pour le département d’hygiène • Organisation et procédures pour le département du secrétariat • Gestion des ressources humaines et recrutement • Diagnostic organisationnel et évaluation de l’achalandage • Gestion du changement et plan d’action 2473, boul. St-Martin Est, bureau 202, Laval (Qc) Tél. : 514.990.7306 www.distinctiongroupeconseils.com Hélène Prieur, C.A. Natacha Barbeau, HD Thérèse Morin, Cert. R.H. Johanne Montpetit, Cert. R.H. VENEZ NOUS VISITER AUX JOURNÉES DENTAIRES INTERNATIONALES DU QUÉBEC • K I O S Q U E S 1 6 2 2 À 1 6 2 4 JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 40 | volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 NOUVELLES EN BREF Des scientifiques de l’University of Louisville ont trouvé de nouveaux indices pour expliquer la persistance de P. gingivalis L OUISVILLE, Kentucky – Une découverte scientifique réalisée à l’University of Louisville dévoile le mécanisme de P. gingivalis, bactérie responsable de la maladie parodontale, qui lui permet de saboter le système immunitaire et de causer l’inflammation, dans le but de garantir sa propre survie. L’annonce de la découverte réalisée par le chercheur George Hajishengallis et son équipe de la School of Dentistry de l’University of Louisville a paru dans l’édition du 16 février de la revue Science Signaling. La découverte pourrait avoir une incidence sur le traitement de la maladie parodontale, une infection qui entraîne la détérioration des gencives et des os et cause la perte des dents. On croit également que P. gingivalis joue un rôle dans les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et d’autres problèmes de santé graves. Les chercheurs de l’University of Louisville ont compris comment P. gingivalis pirate un complément, C5, lié à la communication avec des récepteurs de type Toll (TLR). Habituellement, les TLR signalent aux leucocytes la présence d’une bactérie et, par la suite, stimulent ces derniers pour qu’ils éliminent l’agent pathogène. En outre, sous sa forme active, C5 fonctionne habituellement comme une arme au service de JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec l’hôte, en recrutant des leucocytes qui détruisent les bactéries. Quand P. gingivalis met en branle son mécanisme de piratage, il attaque les molécules C5 et génère sélecti vement des molécules C5a agissant sur les leucocytes grâce à un processus trompeur qui permet la communication entre les récepteurs de C5a et les TLR2. La capacité des cellules à éliminer le pathogène oral est alors altérée. « P. gingivalis est très raffinée dans sa façon d’activer les fonctions des leucocytes qui lui viennent en aide et d’en entraver les fonctions qui lui nuisent, déclare M. Hajishengallis. Il s’agit du premier signalement d’un pathogène capable d’établir et d’exploiter de manière proactive un système de communication qui unit un complément et des récepteurs de type Toll, au lieu de saper le système de chacun de manière indépendante. Cela revient à infiltrer les lignes de communication de l’ennemi. » Les expériences menées en laboratoire confirment que le fait de bloquer les récepteurs de C5a réprime à la fois l’inflammation et la persistance de P. gingivalis. M. Hajishengallis et les membres de son équipe espèrent que ce mécanisme pourra s’appliquer chez l’humain et qu’il permettra de prévenir la maladie parodontale et possiblement d’autres maladies générales. | 41 | volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 NOUVELLES EN BREF COLLABORATION ENTRE LE MINISTÈRE DE L’IMMIGRATION ET DES COMMUNAUTÉS CULTURELLES, EMPLOI-QUÉBEC ET LES ORDRES PROFESSIONNELS Le projet IPOP : pour faciliter l’embauche des membres formés à l’étranger L es membres de l’Ordre des dentistes du Québec formés à l’étranger bénéficient maintenant d’un atout supplémentaire pour les aider à percer le marché du travail et à obtenir une première expérience au Québec dans leur profession. Il s’agit du nouveau projet Intégration en emploi de personnes formées à l’étranger référées par un ordre professionnel (IPOP). Au cours des dernières années, des progrès importants ont été réalisés en vue de faciliter la reconnaissance des compétences des personnes immigrantes. Cependant, les nouveaux membres des ordres professionnels formés à l’étranger se heurtent parfois à des difficultés particulières au cours de leurs recherches d’emploi. N’ayant pas encore eu l’occasion de se créer un réseau de contacts au Québec et étant moins au fait du marché du travail québécois, ils peuvent éprouver des difficultés à obtenir une entrevue ou un premier emploi dans leur profession. Quant aux employeurs, ils sont parfois hésitants à les embaucher, croyant que la période d’adaptation à leur nouvel emploi sera plus longue. « Nous sommes heureux de constater la réponse enthousiaste des ordres professionnels à l’annonce de ce projet, a déclaré Jean-François Thuot, directeur général du Conseil interprofessionnel du Québec. Leur participation démontre qu’ils ne sont pas insensibles aux difficultés d’intégration en emploi qu’éprouvent leurs nouveaux membres formés à l’étranger. » Un incitatif pour les employeurs Le projet IPOP accorde un soutien financier à l’employeur qui embauche et qui intègre une personne immigrante Faut parler du don d’organes. C’est la vie... signezdon.ca QUÉBEC-TRANSPLANT JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec formée à l’étranger détenant, d’un ordre professionnel, l’autorisation légale d’exercer. Ce projet est le fruit d’une étroite collaboration entre le ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles (MICC), Emploi-Québec et les ordres professionnels. Grâce à cette collaboration, l’Ordre des dentistes du Québec est maintenant en mesure de diriger les membres formés à l’étranger à EmploiQuébec en vue de profiter des avantages de ce projet. Pour inciter les employeurs à embaucher et à intégrer en emploi un participant, le projet IPOP offre : n une subvention salariale de 50 % du salaire brut de la personne jusqu’à concurrence du salaire minimum, pour une période de 30 semaines; n une subvention de 1 500 $ pour l’accompagnement de la personne embauchée. Immigrants professionnels : un atout pour l’économie du Québec En raison des besoins croissants de main-d’œuvre auxquels le Québec doit faire face, ce projet arrive au moment opportun. Afin d’assurer la protection du public, il importe notamment qu’un nombre suffisant de professionnels puissent offrir des services de qualité à la population. Et pour cela, nous devons compter sur les compétences des personnes que le Québec accueille. « Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à savoir qu’elles peuvent compter sur l’apport de personnes immigrantes qualifiées pour contribuer à leur essor. IPOP arrive donc à point nommé puisqu’il leur permet de compter sur une aide gouvernementale pour faciliter l’intégration en emploi de personnes immigrantes titulaires d’une autorisation légale d’exercer d’un ordre professionnel », a souligné Yolande James, ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles. Pour obtenir plus de renseignements sur le projet IPOP, consultez le document d’information accessible sur le site Internet du MICC (www.micc.gouv.qc.ca/fr/dossiers/professions-metiers.html). | 42 | volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 NOUVELLES EN BREF La Société dentaire de Lanaudière célèbre! L e mandat de la Dre Amélie Prévost à la présidence de la Société dentaire de Lanaudière (SDL) a débuté sur une note enjouée par l’organisation d’une fête de Noël pour les cliniques dentaires de la région, le gala « Éclat-blanc », dont Éric Salvail a été le maître de cérémonie. Sur la photo, des administrateurs de la SDL : au premier plan, la Dre Lyne Gauthier, responsable du gala; deuxième rangée : le Dr Mazen Abiad, Éric Salvail et le Dr Carmin Lefebvre, entourés des organisatrices du gala; en arrière-plan, la Dre Amélie Prévost entourée de Céline Boucher et des Drs François Duval, Éric Dupuis et Philippe Martin (président sortant). ÉQUIPEMENT D’OXYGÈNE D’URGENCE www.oxymed.ca • Vente, location et mise-à-jour contrer ous ren Venez n ées dentaires rn 10 aux Jou et 1er juin 20 tl i M a e m d 1 s 3 rè les s cong 4 e d is la au Pa e # 102 Kiosqu de vos équipements d’oxygène • GAZ MÉDICAUX et de laboratoire • Sédation analgésique (protoxyde d’azote) DISTRIBUTEUR AUTORISÉ PORTER ÉQUIPEMENT D’ANALGÉSIE RELATIVE OXYMED Tél.: (514) 389-8245 Gaz médical et équipement JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec 1 (800) 369-8404 www.oxymed.ca 9592, rue Berri, Montréal (Québec) H2M 1R4 | 44 | volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 NOUVELLES EN BREF AU TABLEAU Inscriptions au Vélotour 2010 CERTIFICAT DE SPÉCIALISTE équipe de l’Ordre prendra part à un quatrième Vélotour pour la sclérose en plaques. Organisé par Vélo-Québec, le Vélotour consiste en une randonnée de deux jours à vélo dans une région du Québec combinée à une collecte de fonds pour la Société canadienne de la sclérose en plaques. Les « Guy-Dons » invitent tous les dentistes et amis à participer à ce défi pour sportifs de tous les niveaux. Notre équipe grossit avec les années, de même que la popularité du Vélotour. Il est important de s’inscrire tôt pour s’assurer d’une place. Le prochain Vélotour se tiendra dans la région de Saint-Hyacinthe, les 21 et 22 août 2010. Plaisir, fraternité et grand air garantis! DÉLIVRÉ AU COURS DE LA PÉRIODE DU 1er JANVIER AU 28 FÉVRIER 2010 L’ G248-JourDentaire Ad French:G248 Dr Philippe Girard, spécialiste en prosthodontie Pour en savoir plus, contactez Guy Auger (le « Guy » des « Guy-Dons ») au 514 875-8511 ou visitez www.scleroseenplaques.ca/fr/ evenements/velotour. 3/9/10 9:04 AM Page 1 AVIS DE DÉCÈS Le Dr Gerard-Simeon Charland de Montréal (résigné en 1990 – ancien professeur de l’Université de Montréal) est décédé le 4 février 2010 à l’âge de 91 ans. Faites rire vos patients ! Créez de magnifiques sourires qui enchantent vos patients et les font rire avec notre gamme exclusive de choix esthétiques : • Provisoires usinés NaturalTemps® : Un tout nouveau concept pour les provisoires. • Couronnes et ponts Opalite™ All-Zirconia : Éliminez les surfaces occlusales métalliques et les couronnes complètes coulées en or. • Facettes Cristal® d’Aurum : Ultra minces, ultra conservatrices, ultra magnifiques. • Contessa® Zirconia : La résistance supérieure de la zircone usinée avec l’esthétique de la porcelaine pressée ou laminée. • Ponts sur implants Easi-ACCES™ : l’harmonie entre l’esthétique et la fonction. • Piliers usinés sur mesure AurumTek™ : Adaptation parfaite – pour la résistance, la précision et une gamme complète de teintes. Téléphonez SANS FRAIS pour la cueillette gratuite partout au Québec ! 1-800-267-7040 Ottawa (613) 736-1946 Venez nous voir au www.aurumgroup.com LASSIC™ DENTAL LABORATORIES LABORATORIES (OTTAWA) CANADA LTD. Cas du Dr. Michael Popp. Restaurations par Aurum Classic. Photographie gracieuseté de Janet Pliszka. JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 45 | volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 Nous vous aidons à traiter vos paiements en toute tranquillité d’esprit. Fiable et sans tracas Le service de traitement des paiements des Services aux commerçants TD vous offre la fiabilité et le soutien dont votre entreprise a besoin pour continuer à bien fonctionner. Comme il est le seul service de traitement des paiements qui vous est offert directement par une grande institution financière, nous comprenons l’importance qu’il a pour votre entreprise. En fait, seuls les Services aux commerçants TD vous offrent une garantie de service dans un délai de quatre heures, 7 jours sur 7, dans la plupart des grands centres1. Cet engagement est renforcé par la présence de plus de 250 techniciens répartis partout au pays et par une ligne d’assistance technique accessible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Constatez par vous-même les raisons pour lesquelles des détaillants de toutes tailles nous confient le traitement de leurs paiements. Composez le 1-866-446-8889, passez à une succursale ou visitez le site www.servicesauxcommercantstd.com/servicesmedicaux 1. Disponible 7 jours sur 7 (à l’exception du jour de Noël et du Nouvel An) dans la plupart des principaux centres si les Services aux commerçants TD reçoivent l’appel téléphonique avant 16 h, HE, les jours de semaine, et avant 14 h, HE, les fins de semaine. PRESIDENT’S MESSAGE As you are reading these lines, the 2010 Oral Health Month campaign organized by your professional order is in full swing. In response to the many comments we receive from the public and members of the profession, this year’s theme is teeth whitening. This popular procedure, often performed by unqualified people, does involve certain risks. The Ordre des dentistes would like to remind everyone, through this information campaign, that it is important to get a dentist’s diagnosis and advice before embarking on any teeth-whitening treatment. I wish to express my special thanks to Dr. Annie St-Georges, a professor with the Université de Montréal Faculty of Dentistry, for agreeing to act as the Order’s spokesperson during this period of intense media exposure. Oral Health Month is followed, of course, by another busy period for our profession. In a few weeks, we will all be meeting up at the 39th Journées dentaires internationales du Québec (JDIQ). Once again this year, an innovative, impressively rich scientific and social program is planned for the JDIQ. I am also delighted to welcome the Canadian Dental Association, which is joining us as our main partner for the event. DIANE LEGAULT D ear colleagues, to contact me: [email protected] At the convention, we will be officially launching a practical guide to dental care, produced in co-operation with Protégez-Vous magazine. It will be available on newsstands, but also distributed in each member’s office. This special edition is an important initiative, skilfully directed by the Order’s Communications Department, and one that ties in perfectly with our mission. It has been made possible by the close collaboration of nearly 25 of our colleagues, who agreed to share their expertise in this guide. Well done, and thanks to everyone! I would also like to invite everyone to attend the Order’s Annual General Meeting, to be held at 4:30 p.m., on May 31, in Room 516-A. I plan to use this valuable opportunity to update you on work to modernize our professional relations with dental hygienists and assistants, members of our dental offices. I will also be discussing the status of work by the Office des professions concerning denturology, changes to the general supervision program and the implementation of the France-Quebec agreement. I am sure you will find all these topics worthwhile, given our vital role and responsibility with regard to Quebecers’ oral health. So consider yourselves invited – I hope to see lots of you there! Enjoy the convention! Diane Legault, DMD, MBA JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 47 | volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 NEWS FROM YOUR ORDER ANNUAL GENERAL MEETING Remember that the next Annual General Meeting of the Ordre des dentistes du Québec will take place on Monday, May 31, at 4:30 p.m., in Room 516-A at the Palais des congrès de Montréal. Members who would like to enter a subject on the agenda for the Annual General Meeting must submit a written request to the ODQ Secretary by April 30. 9:CI>HI: Avant de choisir, demandez conseil à votre 2010 ORAL HEALTH MONTH Teeth whitening 7A6C8=>B:CI 9:H9:CIH Consult your dentist first The theme of this year’s Oral Health Month will be teeth whitening. Like you, the Order has noted that offers of this kind of treatment are becoming more common on the market. It is important to Avant de choisir, demandez conseil note that under the law à votre teeth whitening is not an activity reserved for dentists. The Order is concerned about this matter and is reminding the public through its information campaign that it is important to get a dentist’s diagnosis and advice before embarking on any teeth-whitening treatment. A public relations campaign will be launched in April, with ads in certain print media. You will find inserted with this issue a small poster that we invite you to post prominently in your waiting room. 7A6C8=>B:CI 9:H9:CIH 9:CI>HI: JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec Protect the environment: Pay your 2010-2011 assessment on line! Last year, the Ordre des dentistes du Québec offered you the option of filing your annual declaration through the ODQ Website, at www.odq.qc.ca, and paying your assessment on-line by credit card. More than 25% of you chose this electronic option, showing your support for the Order’s green shift. Members who wish to file their annual declarations and pay their assessments on line must complete the form for this purpose by April 23, 2010. You can download the form from www.odq.qc.ca/envoi. When you use the electronic option, you will receive all information about the 2010-2011 annual declaration and assessment by e-mail rather than regular mail. It’s a simple, fast and safe way to update your professional information on the ODQ Roll. Our thanks to all of you who choose to do your bit for the environment! For further information Michelle Giusti 514 875-8511, ext. 2266 A GUIDE TO DENTAL CARE, PRODUCED WITH LES ÉDITIONS PROTÉGEZ-VOUS We recently informed you that the Order had signed a partnership agreement with Les Éditions ProtégezVous, to produce and publish a practical guide to dental care. The guide will be officially launched at a press conference on May 31, at the Palais des congrès, during the Journées dentaires internationales du Québec. Every ODQ member will receive a copy of this special edition, which will also be sold on newsstands. | 48 | volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 NEWS FROM YOUR ORDER Regional consultations on professional issues In March and April, the Order will be holding a series of regional consultations with dentists to discuss their views and concerns related to the profession. These meetings, bringing together 10 to 15 dentists from a given region, are intended to help guide the Order in updating its strategic communications plan. You may be asked to attend one of these meetings, or perhaps you have already received an invitation. Participants are selected at random, and attendance is voluntary. SEE YOU AT THE ODQ BOOTH ODQ executives and staff invite all dentists attending the 2010 convention to come and meet them at the ODQ booth. The booth will be right near the entrance to the exhibition room. Drop by and say hello! List of regions visited REgion Date Bas-Saint-Laurent—Côte-Nord— Gaspésie—Îles-de-la-MadeleineMarch 23 MontréalMarch 30 LavalMarch 31 Mauricie—Bois-FrancsApril 6 EstrieApril 7 OutaouaisApril 8 Saguenay–Lac-Saint-JeanApril 12 QuébecApril 13 MontérégieApril 15 Abitibi-TémiscamingueApril 22 Chaudière-AppalachesApril 29 Using restraint measures The Order has adopted guidelines concerning the use of restraint measures. These principles are intended to provide dentists with a framework and references to help guide them in different dental care and treatment situations. The guidelines are available on the Order’s Website, at www.odq.qc.ca, in the “Publications” section. An English version of the guidelines will be available soon. JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec A brochure on mouth guards A brochure entitled Le protecteur buccal – Portez-le en tout temps!, published by the Department of Education, Recreation and Sports (MELS), is now available in paper and electronic form at www.mels.gouv.qc.ca. The Order received a number of these brochures in French for distribution to its members. If you would like any, please contact the Documentation Centre at [email protected] or call 514 875-8511, ext. 2267. | 49 | volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 ����� ����� �� ������ � impeccable. esthétique 6j_djgYÉ]j^!^aZhi^beZchVWaZYZ[djgc^gjcigVkV^ahVchfjZaVXdbedhVciZZhi]i^fjZegZccZ jcZ eaVXZ egedcYgVciZ YVch aÉaVWdgVi^dc YZ aV egdi]hZ ÒcVaZ# AZh Xa^Zcih hdci igh Zm^\ZVcihZiaZheVi^ZcihdciYZhViiZciZhfj^cdjhd[[gZciYZhYÒhhdjkZci^begZhh^dccVcih# CdigZeZghdccZa]VjiZbZcifjVa^ÒedhhYZjcZhda^YZZmeZgi^hZYVchXZX]VbeYÉVXi^k^i# KdjhhZgZo^begZhh^dcch# Cdjhd[[gdchaV\VbbZXdbeaiZYZigVkVjmZhi]i^fjZhidjiedgXZaV^cZ# facette ultramince$pont californien$incrustation de porcelaine$ couronne ou pont zircone-céramique$ gouttières de blanchiment. ���.����������������.��� / �. ��� ���-���� / � ��� ���-���� ��� : � = �����’��.��” � = �����’��.��” / ����, ����. ��� �����������, ����� (������) ��� ��� rendez-vous 2010 Journées dentaires internationales du Québec 2010 A town speaker on our program, he or she has been carefully evaluated by a number of committee members and, although the name may not always be familiar, rest assured that the speaker is worth listening to. When attending outside dental meetings in addition to evaluating speakers, members of our committee evaluate the convention as a whole. We observe the program, the registration, the exhibit hall layout and try and bring new ideas and innovations and adapt them to our needs. One such innovation is a lecture hall in the exhibit area, known as our “Dental Industry Showcase”. This showcase will feature short 30-minute lecture presentations on new products while the exhibit area is open. Lectures are open to all delegates at no charge and you may come and go as you please. Remember, continuing education units will also be attributed. As Canada’s largest annual meeting, we also have the pleasure, this year, of welcoming the Canadian Dental Association in a joint convention. Make it a point to attend. Remember, pre-registration closes April 24, 2010 after which you will need to register on-site at the Palais des congrès. On behalf of the Organizing Committee, I hope to welcome you at JDIQ 2010. s a dentist in private practice, you most likely receive the monthly journal Dentistry Today. Have you ever noticed that every December, this journal publishes the “Annual Leaders in CE” issue? You may also have noticed, as you scan through the names and pictures, how many of these top clinicians have presented at the Journées dentaires in past years. Every year, we strive to make our scientific program better than that of the preceding year. This year is no exception. No fewer than 11 of these top clinicians in North America will be appearing at this year’s convention in Montreal – some for the first time. The likes of Jeff Brucia, David Clark, Martin Goldstein, Louis Malcmacher, Gerald Kugel, Mel Hawkins, and Richard Mounce will all be present at JDIQ 2010! They have lectured to capacityfilled rooms, often in excess of 600 attendees, throughout the United States. Some will be presenting on the weekend during the pre-convention and will require a registration fee. Others will present on Monday and Tuesday at no extra charge once you are registered for the convention. Over the years, I have had the privilege of attending some of the major American dental meetings. As part of my duties, I have “scouted” speakers, that is, evaluated and reviewed their presentation, and, in consultation with other members of our Organizing Committee, decided if they should be invited to speak at JDIQ. If you see an out of Jonathan H. Lang, DMD Assistant Executive Director, JDIQ Laser dentistry: everything you need to know and more! This year, at the 2010 JDIQ, we have the honour of welcoming Professor Andreas Moritz, MD, DMD, to speak on the topic of laser dentistry. In the opinion of fellow panel members Drs. Gilles Chaumanet (France) and André Chartrand (QC, Canada), Dr. Moritz is the world’s foremost authority in this field. Dr. Moritz is a Full Professor with the Department of Conservative Dentistry at the University of Vienna, Austria, the lead author of the reference book Oral Laser Application and President of SOLA (Society of Oral Laser Application). The Society is devoted to research and development on the use of lasers in different branches of dentistry, a practice that originated in Europe but is now being used worldwide. So Professor Moritz, as a clinician and researcher, will bring indisputable scientific rigour to this look at the many uses of lasers in dentistry. Whether you are already using this technology or are thinking of adopting it, you are sure to find this session invaluable. I also invite anyone who is sceptical about the usefulness of lasers in dentistry to attend and pick up some entirely objective information. I look forward to seeing you on May 29 at the Palais des congrès! JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec Marc Robert, DMD Past President Journées dentaires internationales du Québec | 51 | volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 rendez-vous 2010 Technical exhibition (NEW) Something new in 2010! The Théâtre des nouveautés dentaires, in the western part of the exhibition room, will be offering 30-minute presentations on new products. You can earn continuing dental education units by attending these mini-lectures. The Theatre will be open at the same time as the exhibition, on Monday, May 31, from 9 a.m. to 6 p.m. and Tuesday, June 1, from 9 a.m. to 5 p.m. See page 25 of the preliminary program for details on the lectures offered. JOINTLY WITH May 29 to June 1 – Palais des congrès de Montréal Volunteers needed The organizing committee for the Journées dentaires internationales du Québec is seeking volunteer dentists and dental staff members to supervise lecture rooms from May 29 to June 1. Dentists and dental staff interested in volunteering should fill out the form available on the Order’s Website, in the “Journées dentaires” section. For more details, call Marie Tétreault, at 514 875-8511, ext. 2234 or write to [email protected]. Offprints (NEW) Help us reach our green objective for 2010! All offprints will be available for downloading in the Journées dentaires section of the ODQ Website. None will be distributed at the Palais des congrès during the JDIQ on Monday or Tuesday. General assemblies and meetings Monday, MaY 31 Ordre des dentistes du Québec 4:30 to 5:30 p.m. – Room 516-A Académie dentaire 11:30 a.m. to 1:30 p.m. – Room 522-C n Scientific posters Association des assistantes et assistants dentaires du Québec 4:30 to 6 p.m. – Room 515-A May 31 and June 1 n n The 2010 Organizing Committee offers you the possibility of presenting a topic of your choice by way of a scientific poster during the upcoming convention. These scientific posters will be displayed on May 31 and June 1 in the exhibition room at the Palais des congrès. Cocktail get-togethers The Faculties of dentistry of Laval, Montréal, McGill and Dalhousie universities are pleased to invite their alumni for cocktails and a chance to catch up with old acquaintances on May 31. The get-togethers will be held in the following rooms: n Université Laval: Room 520-BE n Université de Montréal: Room 524-ABC n McGill University: InterContinental Hotel n Dalhousie University: Room 520-C Association des chirurgiens dentistes du Quebec 11:30 a.m. to 1:30 p.m. – Room 511-C Ordre des hygiénistes dentaires du Québec 4:30 to 6 p.m. – Room 516-D n Association des orthodontistes du Québec Noon to 1 p.m. – Room 519-AB n Association des prosthodontistes du Québec 11:30 a.m. to 1 p.m. – Room 520-B n Association des spécialistes en médecine buccale du Québec Noon to 5 p.m. – Room 521-C n Ordre des techniciennes et techniciens dentaires du Québec 5:30 to 6:30 p.m. – Room 514-A n Association des spécialistes en chirurgie buccale et maxillo-faciale du Québec 8:30 a.m. to 4:30 p.m. – Room 520-F n Association des parodontistes du Québec 11:30 a.m. to 1 p.m. – Room 522-A n Association des dentistes pédiatriques du Québec 1:30 to 4 p.m. – Room 522-B n JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 52 | volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 FORMATION DENTAIRE CONTINUE FACULTÉ DE MÉDECINE DENTAIRE 2009-2010 6ISITEZLESITE)NTERNETDELA&ORMATIONDENTAIRECONTINUEAUFDCUMONTREALCAETINSCRIVEZVOUSENLIGNEs0OURNOUSJOINDRE Pour obtenir plus d’information, consultez le programme de la Formation dentaire continue 2009-2010 CONFÉRENCES ÉTÉ 2010 ACLS : SOINS AVANCÉS EN CARDIOLOGIE HÉLÈNE QUEVILLON Mai Du jeudi 29 avril au samedi 1er mai D 875 $ Durée : 21 heures GESTION RAISONNÉE DU BIOFILM DENTO-BACTÉRIEN UNE APPROCHE PRÉ- ET POSTOPÉRATOIRE EN CHIRURGIE ET RADIOLOGIE MAXILLO-FACIALE AFIN DE PRÉVENIR OU DE TRAITER LES COMPLICATIONS LIÉES À LA CHIRURGIE DENTO-ALVÉOLAIRE COMPLEXE ET À L’IMPLANTOLOGIE LORS DE OU À LA SUITE D’EXTRACTIONS (SESSION THÉORIQUE) DENIS MASSÉ Dr ALDO-JOSEPH CAMARDA ET DRE MANON PAQUETTE Samedi 1er mai D 325 $, H, A 150 $, T 175 $ Samedi 1er mai D 325 $, H, A 150 $, T 175 $ Durée : 6 heures LE CHOIX DES MATÉRIAUX DENTAIRES EN PPF Dre MÉLISSA LAM ET DIMITRI TSICHLIS Samedi 1er mai D 225 $, H, A 100 $, T 175 $ Août RÉSERVEZ VOS PLACES DÈS MAINTENANT ! Durée : 4 heures CHIRURGIE DENTO-ALVÉOLAIRE ET IMPLANTOLOGIE (SESSION CLINIQUE) D ALDO-JOSEPH CAMARDA, D MANON PAQUETTE ET Dre DEBORAH IERA re Du lundi 3 au vendredi 7 mai D 6 250 $ Dr YVAN FORTIN Samedi 8 mai D 325 $, H, A 150 $, T 175 $ Durée : 6 heures r LE TRAITEMENT IMPLIQUANT LES IMPLANTS DENTAIRES AU MAXILLAIRE SUPÉRIEUR, DE LA DENT UNITAIRE EN PASSANT PAR LES PONTS COURTS JUSQU’À L’ÉDENTÉ COMPLET ORTHODONTIE DÉMYSTIFIÉE, ENTRE LE MYTHE ET LA RÉALITÉ Dre ATHENA PAPADAKIS Samedi 8 mai D 225 $, H, A 100 $, T 175 $ Durée : 40 heures GOLF-CONFÉRENCE ... ET LE GOLF ! LA CONNEXION ENTRE LES MALADIES PARODONTALES ET SYSTÉMIQUES, OÙ EN SOMMES-NOUS EN 2010 ? Tournoi de golf annuel de la Faculté de médecine dentaire de l’Université de Montréal au Club de Golf Métropolitain Anjou Dr ROBERT DURAND Vendredi 13 août D 250 $ Durée : 2 heures Formation dentaire continue Formation dentaire continue Durée : 6 heures Durée : 3 heures NEWS COLLABORATION BETWEEN THE DEPARTMENT OF IMMIGRATION AND CULTURAL COMMUNITIES, EMPLOI-QUÉBEC AND THE PROFESSIONAL ORDERS IPOP: Making it easier to hire members trained abroad M embers of the Ordre des dentistes du Québec who trained abroad are being given a boost under a program designed to help them enter the labour market and get their first professional experience in Quebec. It’s called IPOP, standing for employment integration of people trained abroad and referred by a professional order. Considerable progress has been made in recent years toward simplifying the recognition of immigrants’ skills. Nonetheless, new members of professional orders who trained abroad sometimes run into particular difficulties when looking for work here. Since they haven’t had the opportunity to create a network of contacts in Quebec and are less familiar with the Quebec labour market, they can find it difficult to obtain an interview or their first professional position. Employers are sometimes reluctant to hire them, believing that it will take them longer to adapt to their new positions. “We are pleased to see the enthusiastic response by professional orders to this program,” says Jean-François Thuot, Director General of the Québec Interprofessional Council. “Their participation shows that they are aware of the difficulties that new foreign-trained members encounter here when trying to integrate the job market.” Médi secours anonymat et confidentialité assurés Exclusivement pour les médecins et Dentistes ayant un problème d’alcool ou de drogue 514 440-4520 JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec Incentive for employers IPOP provides financial assistance for employers who hire and integrate foreign-trained immigrants who have been legally authorized to practise by a professional order. The program is the result of close collaboration between the Department of Immigration and Cultural Communities (MICC), Emploi-Québec and the professional orders themselves. Thanks to these joint efforts, the Ordre des dentistes du Québec can now refer foreign-trained members to Emploi-Québec in order to take advantage of this program. To encourage employers to hire and integrate participants, the IPOP program offers: n a subsidy covering 50% of the person’s gross salary, up to the minimum wage, for a 30-week period; n a $1,500 subsidy to provide support for the person hired. Professional immigrants: an asset for the Quebec economy Given Quebec’s growing need for skilled workers, this initiative comes at the right time. It is important, to ensure public protection, that we have enough professionals to provide the public with quality services. And that means we have to be able to take advantage of the skills of newcomers to Quebec. “More and more firms are realizing that that they can count on the support of skilled immigrants. The IPOP program is just what is needed, since it offers them government assistance to help immigrants who are legally accredited by a professional order find work,” emphasizes Yolande James, Minister of Immigration and Cultural Communities. For more information (in French) on the IPOP program, visit the MICC Website, at www.micc.gouv.qc.ca/fr/dossiers/professions-metiers.html. | 55 | volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 PETITES ANNONCES Envoyez le texte dactylographié soit par télécopieur, par courriel ou par la poste au Journal de l’Ordre des dentistes du Québec, au plus tard le 1er du mois précédant la parution, accompagné du paiement. L’annonceur doit indiquer le nombre de parutions, car lui seul en est le garant. Tarifs 2010 en vigueur cliniques à vendre/ louer/acheter À 50 KM DU PONT-TUNNEL, pratique dentaire à vendre dans clinique à 2 associés (50 %). La clinique comprend 6 salles opératoires informatisées, radio et pano numériques en plus d’autres technologies de pointe. Équipe dyna mique et clientèle fidèle. Diverses formes de transition sont possibles. [email protected]. À LOUER – CLINIQUE DENTAIRE établie depuis plus de 30 ans. 4 salles opératoires équipées, laboratoire sur place, deux salles opératoires disponibles pour louer à un dentiste ayant déjà sa clientèle. Près du métro et stationnement disponible. Contactez Gail 514 932-4244. À VENDRE, CLINIQUE DENTAIRE ÉTABLIE. 4 salles opératoires, près du métro, stationnement, système de radiographie Pan/ceph numérique. Bâtiment de 2 étages à vendre avec revenu résidentiel. Excellent inves tissement. Confidentialité assurée. Contactez Brendan Mathers, 514 298-9674. CLINIQUE DENTAIRE À VENDRE. Centreville, approximativement 1 000 patients, 3 salles incluant Panorex. Recherche aussi dentiste généraliste ou avec expérience en orthodontie pour temps plein ou temps partiel pour autre clinique. Pour plus d’information, veuillez contacter Lily au 514 962-3927. DENTISTE GÉNÉRALISTE ayant clinique moderne bien située, offre possibilité de location de 1 à 5 salles, caméra, radio numérique, possibilité de service de secrétariat, d’assistante ou d’hygiéniste au besoin. Contactez Linda 450 445-4911. LOCAL À LOUER À SPÉCIALISTE dans 2 cliniques modernes situées centre-ville Montréal et Plateau Mont-Royal, sur 1 à 3 salles. Équipements neufs, caméra numérique Pan/ceph. Possibilité de référence, 5 dentistes généralistes sur place. Possibilité de services de secrétariat ou d’assistance. Veuillez contacter Tranie Vo au 514 907-6339 ou [email protected]. Journal de l’Ordre des dentistes du Québec 625, boul. René-Lévesque Ouest, 15e étage Montréal (Québec) H3B 1R2 Téléphone : 514 875-8511 Télécopieur : 514 875-9049 Courriel : [email protected] Les petites annonces publiées dans le Journal de l’Ordre des dentistes du Québec sont sur le site Web : www.odq.qc.ca. OUTAOUAIS-HULL – EXCELLENTE OPPORTUNITÉ D’ACHAT! Clinique dentaire établie depuis 30 ans avec achalandage élevé, 3 salles équipées, PAN neuf, informatisée, clientèle fidèle moyenne d’âge de 45 ans, 70 % de clientèle assurée, facturation 420 000 $/30 h/ sem. Région avec haute stabilité économique! Pour toute question, veuillez téléphoner au 613 521-0470, poste 223. PLATEAU MONT-ROYAL, local à louer – Bureau de dentiste existant. Clinique médicale Rachel au 4298, Saint-Denis, Montréal. Tél. : 514 748-5830 ou 514 849-2261. POUR ORTHODONTISTE – Dans nouveau Saint-Laurent, nouvel immeuble avec local à louer. 2 050 pieds carrés, adjacent à une clinique dentaire. Grande fenestration, facilité de stationnement et d’accès au métro ou autobus. Excellente visibilité, intersection principale. Contactez Manny 514 212-4417 ou Teresa 514 702-1303. RIVE-SUD DE MONTRÉAL – À VENDRE – Clinique dentaire établie depuis plus de 30 ans. Achalandage élevé, 3 salles équipées, secrétariat informatisé. Contactez le 514 652-8368. Équipement à vendre ou à louer À VENDRE – À Saint-Hubert. Diagnopen de Kavo avec cassettes pour pointes stérilisables, 450 445-4911. À VENDRE – ÉQUIPEMENT DENTAIRE pour une salle opératoire complète et des instruments divers (chaise, lampe, succion, compresseur, cavitron [prophyjet], amalga mateur, etc.). Meuble pour dossiers format 9X12 couleur érable à vendre. En très bon état. Toute proposition raisonnable sera acceptée. 514 618-8998. SAVIEZ-VOUS QUE… Vous pouvez désormais placer une annonce en ligne. Pour en savoir plus, consultez la section Publications du site de l’Ordre au www.odq.qc.ca Rapide et écologique! NAPIERVILLE : à 45 minutes de Montréal, clinique principale ayant 5 salles opératoires et clinique satellite avec 3 salles opératoires. Plus de 1 500 dossiers actifs, très bonne facturation et potentiel de croissance élevé. Excellente occasion d’affaires, à qui la chance... Dr Martin Gaudette 514 983-0562 ou [email protected]. JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 57 | volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 PETITES ANNONCES À VENDRE. Appareil panoramique et céphalométrique OC-100 en très bonne condition (Instrumentarium imaging). A toujours été entretenu par une compagnie dentaire qualifiée. Développeur AT-2000 Plus. 7 boîtes neuves pour céphalogramme. 2 boîtes neuves pour panoramique. Duplicateur en très bonne condition de marque DENTSPLY. Pour informations, demandez Louise au 450 964-7072 ou Daniel au 514 910-8623. À VENDRE. Appareil radiographique OC100-D d’Instrumentarium Imaging pour prise NUMÉRIQUE de radiographies céphalométrique et panoramique. Appareil récent (3 ans) de qualité haut de gamme produisant image de haute résolution. Faible utilisation, ayant servi à l’orthodontie uniquement. Excellente opportunité. Prix très avantageux. Veuillez contacter Dr Guy Lacoste au 819 246-5565. À VENDRE : Pan OP100 Orthopantomographe de Instrumentarium (1999), excellente condition! Adaptateur Céphalmètre de Whemmer pour cliché céphalométrique avec cône conventionnel. Développeur AT2000, bonne condition. Raison de la vente : changement pour numérique. Prix avantageux à négocier! 2 fours à gutta GT Obturator. Contact : Dr Daniel Cantin, 450 773-8333 ou [email protected]. APPAREIL À DÉVELOPPER RADIOGRAPHIES modèle Dent-x basic 810. Bonne condition. Prix demandé 500 $. Joanne 450 855-2210. APPAREIL ENTERRA VLC CURING UNIT DE DENTSPLY, pour faire plaques occlusales, porte-empreintes, flappeuses, etc. Peu utilisé. http://trubyte.dentsply.com/pro/prod_enterra. shtml. Vaut 3 000 $, demande 2 000 $. 819 537-1205, Dr Luc Farrier, luc.farrier@ cgocable.ca. Appareils de succion – Air Techniques Vac Star – 1 moteur : 2 HP – 230 V. (1999) + Hydromiser H4, le tout en excellente condition. Les 2 items : 1 750 $. Modèle Trimmer – Torit cie – modèle 30 B : 350 $. 2 Articulateurs Hanau + arc facial : 1 000 $. Communiquez avec Denis Bernard au 819 569-0777 ou [email protected]. ARTICULATEUR WHIP MIX SÉRIE 3000 avec arc facial, amalgamateur (Patterson), négatoscope, microscope Alpha phot-2 (Nikon), dispositif de moulage par aspiration (Nine White), appareil photo Polaroid (captiva SLR), appareil photo avec zoom (Yashica) et lumière frontale. Prix à discuter! Diane 514 251-0101 ou [email protected]. ÉQUIPEMENT DENTAIRE À VENDRE; en excellent état. Stérilisateur Pelton & Crane Delta 10, Peripro avec daytime loader, compresseur et aspirateur (Appollo Midmark), localisateur d’apex Morita, cavitron et prophyjet, séparateur d’amalgames Solmetex et toutes sortes d’équipement de laboratoire. Appelez au 514 856-3667. FAITES UNE OFFRE! À vendre : appareil panoramique PlanMeca PM 2002. Parfaite condition. Pratique solo, faible débit. Contactez Linda 514 630-6620. LAMPE À POLY 3M ORTHOLUX LED NEUVE 875 $. Cassettes pour stéri Hu Friedy IMS métal et résine, 9 grandes (75 $ chacune), 7 petites (50 $ chacune). Deux tabourets dentistes gris (75 $ chacun). Chaise Dental EZ Advantage grise 1985 (besoin d’être recouverte) 500 $. Chaise Dental EZ Advantage mauve 1987 avec lampe Pelton à même la chaise 1 575 $. Gendex Développeur GXP 1998 avec meuble 2 150 $. Gendex Orthoralix Pan Ceph 9000 1998 9 850 $ avec tablier « Poncho ». Tél. : 514 642-4306, Serge Bouthillier. OFFREs D’EMPLOI À GATINEAU, clinique moderne bien située et apte à se développer davantage cherche dentiste à pourcentage, temps plein ou partiel, pour se joindre à une équipe dynamique et professionnelle. Recherche dentiste visant l’excellence, bilingue, ayant de l’entregent, avec une personnalité sympathique. Une hygiéniste et une assistante seront à votre disposition. Bienvenue aux nouveaux diplômés. www.cdentairegatineau.com. Contactez Nathalie Bourgeois au 819 663-8338, [email protected]. AGENCE « C. LAVOIE DENTAIRE » par Dre CINTHIA LAVOIE, DMD – Service de placement professionnel, personnalisé et confidentiel exclusivement réservé aux dentistes et aux spécialistes. %, association et vente/achat de cliniques dentaires. Contactez-nous au 514 820-2855 ou par courriel à [email protected] ou visitez le www.clavoiedentaire.com. Gratuit pour tous nos candidats! AHUNTSIC, MONTRÉAL – RECHERCHE DENTISTE À POURCENTAGE POLYVALENT avec une personnalité chaleureuse, respec tueux des patients et pour qui la qualité de la dentisterie est importante. Clinique moderne, belle clientèle, poste permanent, plusieurs avantages. Pratique multidisciplinaire. Laissez message au 450 625-5707. AMQUI-SAYABEC : RECHERCHONS DENTISTES À %, temps plein et/ou partiel dans un but à long terme. Conditions très avantageuses, clientèle établie avec forte croissance constante. Nous devons présentement refuser des patients à cause d’une trop forte demande. Contactez M. Racine, gestionnaire, au 418 951-7039 ou [email protected]. Besoin d’aide : recherche dentiste pour délégation de DO et PARO, horaire congestionné. Laissez message au 514 762-9006. CHERCHONS DENTISTE à pourcentage temps partiel pour clinique située à Chomedey, Laval. Pour information, contactez Marie-Jeanne 450 973-1046. JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec | 59 | CLINIQUE DENTAIRE À SAINTE-AGATHE recherche dentiste à pourcentage pour remplacement de congé de maternité du mois d’août 2010 à mars 2011, avec possibilité de rester par la suite. Quatre jours par semaine, clientèle assurée. Belle équipe motivée! Veuillez contacter Roxanne au 450 229-6631. Clinique dentaire très achalandée sur la Rive-Sud recherche dentistes pour postes à temps plein et à temps partiel. Numéro de téléphone : 450 691-2323. DENTISTE À POURCENTAGE recherché pour un remplacement de deux mois en été (juillet-août). Offre à 40 pour cent. Hygiéniste sur place. N’hésitez pas à contacter Dre Larisa Chiriac au 450 492-2030 ou par courriel à [email protected]. LACHUTE – Dentiste recherché(e) à temps plein ou partiel. Environnement hors de l’ordinaire, près d’une rivière. Conditions à discuter. La clinique, récemment rénovée, offre ses services depuis près de 25 ans. Située à 20 minutes de l’autoroute 15, 30 minutes de Saint-Sauveur et 50 minutes de Montréal. Contactez Dr Gilles Dubé au 450 562-0277. LAVAL – RECHERCHE DENTISTE À POURCENTAGE, avec quelques années d’expérience. 1 jour semaine, pratique familiale, équipe dévouée, ambiance chaleureuse. Dentiste multidisciplinaire de préférence. Engagement à long terme. Communiquez au 450 969-4802, 450 627-2658 ou [email protected]. MONTRÉAL (2 CLINIQUES DENTAIRES) – Recherche dentiste invité (à %) et une hygiéniste dentaire pour travail à temps partiel ou temps plein. Excellentes conditions et esprit d’équipe, beaucoup de nouveaux patients. Communiquez avec le Centre dentaire Masson par fax au 514 725-5011. Possibilité d’association éventuelle, si désirée. www.votredentiste.com. MONTRÉAL – CLINIQUE DYNAMIQUE, clientèle établie, cherche dentiste à pour centage pour remplacement de congé de maternité à partir de février 2010. Par la suite, poste permanent de quelques jours semaine. Clinique Rive-Nord recherche dentiste à pourcentage 1 à 2 jours semaine. Contactez le 514 652-8368. MONTRÉAL – CÔTE-DES-NEIGES – Dentiste recherché pour travailler à pourcentage dans une clinique bien établie. Communiquez vos coordonnées à Oksana au 514 735-0917. MONTRÉAL, TRAVAIL À POURCENTAGE, TEMPS PLEIN (plus de 30 h semaine). Clientèle abondante. Possibilité d’association si désirée. Pratique de groupe. Équipement complet. Hygiéniste sur place. Discrétion absolue. Tél. au 514 515-8051 (laissez un message). volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 PETITES ANNONCES MONTRÉAL-PIERREFONDS T0390 : Clinique de santé dentaire Tremblay. Dentiste recherché pour un poste au sein d’une clinique multidisciplinaire prospère offrant des conditions et avantages qui rejoignent les plus hauts standards de la profession. Nous offrons un environnement de pratique stimulant, au sein d’une équipe de professionnels à la fine pointe. Contactez Dre Cinthia Lavoie au 514 820-2855 ou [email protected]. PÉDO, PROSTHO – les cliniques spécialisées de l’ouest, à Lachine, regroupant plusieurs spécialistes recherchent un pédodontiste et un prosthodontiste pour se joindre à l’équipe. Déjà sur place : orthodontiste, chirurgien buccal maxillo-facial, parodontiste, endo dontiste ainsi qu’une salle de conférence dédiée au domaine dentaire. Nous avons de très beaux locaux à aménager pour élargir les soins offerts à nos patients. Coûts de location avantageux. Contactez Isabelle Martin au 514 926-7270. SHERBROOKE, Dre CARINNE LAVALLIÈRE RÉF. #L0703 recherche 1 ou 2 dentistes. Clinique neuve. Radiographies numériques. Horaires flexibles. Clientèle fidèle et grandissante. Équipe d’expérience. Succès garanti. Contactez Mylène au 514 820-2855. RIVE-SUD DE MONTRÉAL – DENTISTE À POURCENTAGE DEMANDÉ – lundi et mardi – Bonnes conditions de travail – Hygiéniste(s) assignée(s). Contactez Annie au 514 831-2643. TROIS-RIVIÈRES – RECHERCHE DENTISTE À POURCENTAGE. Clinique achalandée établie depuis 25 ans ayant une clientèle fidèle et toujours en croissance. Sera déménagée en juin 2010 dans un tout nouvel environnement, moderne, informatisé, radiologie numérique, CEREC 3D, endo mécanisée. Nous recherchons un(e) candidat(e) dynamique et motivé(e) désirant s’investir à long terme avec possibilité d’association future. Contactez la clinique dentaire Jacques Auger au 819 379-7901 ou par courriel : [email protected]. SAINT-HYACINTHE. Dentiste recherché pour remplacement 30-35 h/sem. à compter de fin sept., pour une durée de 3 à 6 mois. Possibilité de commencer avant et de poursuivre par la suite en vue d’achat avec transition si désirée. Dr Denis Desrosiers, 450 774-7767. POINTE-AUX-TREMBLES – RECHERCHONS DENTISTE à pourcentage pour remplacement de congé de maternité de fin juin 2010 à janvier 2011. Horaire 4 jours, lundi au jeudi, 2 soirs, hygiéniste temps complet. Horaire bien rempli et belle clientèle. Contactez Dre Mélanie Verreault au 514 644-2226. PROFITEZ DES HONORAIRES PLUS ÉLEVÉS ET DES IMPÔTS MOINDRES – 5 cliniques matures et achalandées – Sud-ouest Québec et Ontario, frontière québécoise – Horaires bien remplis (PPF, endo, etc.). Stabilité, flexibilité et respect professionnel assurés. Le déplacement en vaut la peine. [email protected]. RECHERCHE DENTISTE GÉNÉRALISTE. Horaire variable. Pour travailler jour, soir et samedi. Ambiance chaleureuse, équipe dynamique. Contactez Joanne 450 655-2210. RÉGION DE L’ESTRIE – TEMPS PLEIN OU PARTIEL – RÉF. P2692. Dentiste à % recherché. Possibilité éventuelle de prendre la relève de cette belle pratique familiale bien établie. Équipe dynamique et stable. Ouvert aux nouveaux diplômés. Contactez Mylène au 514 820-2855. Vinylflex PLUS Région de l’Outaouais – Gatineau – Réf. M0246. Recherche dentiste visant l’excellence pour pratique de groupe multidisciplinaire et achalandée. Excellent emplacement, beaucoup de nouveaux patients par mois, très faible pourcentage de RAMQ. On recherche un dentiste bilingue ayant de l’entregent avec une personnalité sympathique, dynamique et sachant travailler en équipe. Une hygiéniste et une assistante seront à votre disposition. Contactez Mylène au 514 820-2855. SAINT-HYACINTHE – PRATIQUE GÉNÉRA LISTE BIEN ÉTABLIE, clientèle familiale, cherche dentiste pour travailler à pourcentage à long terme. Association éventuelle souhaitée. Bienvenue aux nouveaux diplômés, soutien professionnel assuré. Pour plus d’information, contactez Pascale au 450 773-4466 ou [email protected]. SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU, à environ 30 minutes de Montréal (Rive-Sud). Clinique dentaire d’avant-garde axée sur la haute technologie, recherche dentiste à pourcentage pour un poste à temps complet pour un remplacement de congé de maternité. Excellentes conditions de travail avec une équipe motivée et stable. Clientèle fournie. Pour plus de détails, contactez madame Johanne Babin au 514 802-0236. SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU, à environ 30 minutes de Montréal (Rive-Sud). Clinique dentaire d’avant-garde recherche dentiste à pourcentage pour travailler le samedi de 9 h à 14 h. Environnement moderne et chaleureux, équipe motivée, clientèle fournie. Pour plus de détails, contactez Johanne au 514 802-0236. • Peinture appareillée • Chaises de bureau • Remodelage de chaises • Salle d�attente • Décoration d�intérieur inc. ANS D�EXPÉRIENCE JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec RECHERCHE D’EMPLOI DENTISTE GÉNÉRALISTE AVEC 14 ANS D’EXPÉRIENCE, dont 4 ans de formation en chirurgie buccale et maxillo-faciale, offrant service complet de chirurgie buccale (dents de sagesse, chirurgie préprothétique, apectomies, biopsies, etc.), d’implantologie et de chirurgie parodontale (greffes de tissu mou, allongement de couronne clinique, chirurgie de réduction de poche parodontale, etc.) dans votre cabinet. Montréal et les environs (jusqu’à concurrence de 60 minutes). Références disponibles. Communiquez au 514 946-3283. PARODONTISTE OFFRE SES SERVICES, temps partiel, Montréal et Rive-Nord. Laissez message 514 658-9418. ACHAT/VENTE/INCORPORATION – Vous voulez acheter la clinique de vos rêves, mais payez-vous le juste prix? Vous désirez vendre ou incorporer votre clinique et obtenir la juste part qui vous revient? L’expérience de Groupe Gestion Globale fera nettement la différence. Contactez Gilles Charbonneau, CMA, 514 745-6444, poste 222, ou 1 877 463-6444. 41 265, avenue des Terrasses Auteuil, Laval (Québec) Tél.: (450) 628-0643 H7H 1E5 Cell.: (514) 347-4747 WINDSOR (PRÈS DE SHERBROOKE) – CONGÉ MATERNITÉ RÉF. B4955. Recherche un dentiste à % pour remplacer un congé de maternité débutant en avril 2010 jusqu’en juin 2011. 4-5 jours/semaine. Excellente ambiance de travail. Belle facturation, clientèle assurée. Possibilité de rester par la suite. Contactez Mylène au 514 820-2855. services professionnels REMBOURRAGE SPÉCIALISÉ • CHAISES DENTAIRES CLAUDE BUREAU TERREBONNE – DENTISTE RECHERCHÉ pour un remplacement du 15 juin au 20 juillet, à raison de 3 jours/semaine. Hygiéniste sur place. Contactez Dre Chiriac au 514 799-1528 ou Claude Lafrenière au 514 777-3633. | 60 | volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 Nom : Prénom : Adresse de correspondance : Tél. bureau : Télécopieur : Tél. résidence : Courriel : Payé par : Chèque Date d’expiration : Signature : Mastercard Visa Conseil d’administration OFFRE D’EMPLOI Titre d’emploi Dentiste Poste Poste permanent de 25 heures/semaine Période À compter du 1 janvier 2011 Exigences Membre de l’Ordre des dentistes du Québec présidente Dre Diane Legault Région 1 Dr Peter C. White Région 2 Dr Luc Gravel* Région 3 Dre Lise Payant Dr Denis Robert Description sommaire du poste Le centre de santé et de services sociaux-Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke (CSSS-IUGS) est à la recherche d’un dentiste qui souhaite s’investir dans le domaine hospitalier et découvrir la satisfaction de prodiguer des soins dentaires à des personnes en perte d’autonomie. Joignez-vous à nos équipes multidisciplinaires et contribuez à l’amélioration de la qualité de vie de nos résidents. Sous l’autorité professionnelle du CMDP du CSSSIUGS et sous l’autorité administrative du directeur des Services Professionnels et hospitaliers, le dentiste : n Évalue les problèmes dentaires des patients admis en soins de longue durée. n Élabore et réalise un plan d’intervention en fonction des besoins identifiés. n Assure les traitements requis y compris ceux du programme de prévention pour la clientèle en SLD. n Participe et collabore avec les équipes multi disciplinaires à l’élaboration du plan de service. n Participe à l’information et au support du personnel des unités mais aussi des familles ou des personnes significatives. n Participe aux comités requis par sa fonction. n Participe à l’achat du matériel et des équipements comme consultant au chef de service. n Effectue d’autres tâches connexes. Rémunération Région 4 Dr Christian Fortin Région 5 Dr Guy Boisclair Région 6 Dr Bruno Cabana Région 7 Dre Josée Bellefleur Dr Barry Dolman Dr Sylvain Gagnon Dre Monique Michaud Dr Melvin Schwartz, vice-président Dr Pierre Tessier Région 8 Dr Guy Déom Région 9a Dr André Savard Région 9b Dr Gilles E. Lefebvre* Région 9c Dr Pierre Boisvert Région 10 Dr Claude Beaulieu Par la RAMQ. Région 11 Dr Guy Lafrance Pour information Communiquer en tout temps avec un dentiste en fonction et laisser votre message au 819-780-2222, poste 46246 ou 41052 Vous pouvez faire parvenir votre curriculum vitæ avant le 1 juin 2010 à l’attention de : Docteure Suzanne Gosselin Directrice des services professionnels et du partenariat médical Centre de santé et de services sociauxInstitut universitaire de gériatrie de Sherbrooke Hôpital et centre d’hébergement D’Youville 1036, rue Belvédère sud Sherbrooke (Québec) J1H 4C4 JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec Région 12 Dr Denis Beauvais Administrateurs nommés par l’Office des professions Mme Monick Coupal M. Pierre Delisle M. Louis Roy* Mme Louise Viau Directrice générale et Secrétaire Me Caroline Daoust * Membres du comité exécutif | 62 | volume 47 N o 2 | AVRIL / MAI 2010 TEINTES VITA, RESTAURATIONS VITA. La référence en définition de teinte devient le chef de file en matière de restaurations. Pourquoi courir le risque d’une restauration prétendant pouvoir imiter les teintes VITA lorsque vous pouvez réduire les teintes mal appariées et la durée du traitement en choisissant une véritable restauration VITA? Les couronnes, ponts et prothèses VITA offrent une durabilité et une précision d’ajustement remarquables, ainsi qu’une harmonie des teintes et une esthétique naturelles… incomparables. Mais ne vous contentez pas de nous croire sur parole. Constatez par vous-même ce que sera l’esthétique de demain en demandant votre trousse VITA gratuite et faites l’expérience de restaurations qui élèvent la productivité et l’esthétique à un niveau supérieur. 877-870-VITA | www.vita-made.com