Avril / mai 2010 - Volume 47 No 2

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Avril / mai 2010 - Volume 47 No 2
DE L’ORDRE DES DENTISTES DU QUÉBEC
| VOLUME 47 n 2 | avril / MAi 2010
o
ARTICLE
SCIENTIFIQUE
Envois de publications canadiennes - Numéro de convention 40064801 - 625, boul. rené-lévesque ouest, 15e étage, montréal (Québec) h3B 1R2
Évaluation de l’incidence
du conditionnement
de l’Aquasil Ultra LVSystème Digittm sur
ses propriétés mécaniques
et physico-chimiques
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DOSSIER
Comment survivre
à un vaccin
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Passez nous voir
au stand de l’Ordre
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Le projet IPOP :
pour faciliter l’embauche
des membres formés
à l’étranger
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SOMMAIRE
DE L’ORDRE DES DENTISTES DU QUÉBEC
Publication officielle
de l’Ordre des
dentistes du Québec
Les opinions exprimées dans le Journal sont
uniquement celles des auteurs. Le fait, pour un
annonceur, de présenter ses produits ou ses
services dans le Journal de l’Ordre des dentistes
du Québec ne signifie pas qu’ils sont endossés par
l’Ordre des dentistes du Québec.
Éditeur
Ordre des dentistes du Québec
Rédactrice en chef
Carole Erdelyon
Rédacteur scientifique
MOT DE LA PRÉSIDENTE
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ARTICLE SCIENTIFIQUE
Évaluation de l’incidence
du conditionnement
de l’Aquasil Ultra LVSystème Digittm
sur ses propriétés
mécaniques et
physico-chimiques
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Dossier
Comment survivre
à un vaccin
Johanne Erdelyon
Conception graphique et mise en pages
Bronx Communications
|
Impression
PAGE 23
Imprimerie F.L. Chicoine
Production
Direction des affaires publiques
et des communications
TIRAGE
5 300 exemplaires
n
Publié 6 fois l’an
ABONNEMENT
Taxes incluses
Québec / Canada 68,57 $
À l’étranger 80,00 $
L’unité 10,00 $
L’ORDRE VOUS INFORME
Assemblée générale annuelle
Mois de la santé buccodentaire 2010
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votre cotisation 2010-2011 en ligne!
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Tout changement d’adresse doit être signalé
à l’adresse suivante :
Rencontres de consultation
sur les enjeux de la profession
PAGE 32
Passez nous voir au stand de l’Ordre
PORT DE RETOUR GARANTI
|
Utilisation des mesures de contention
Dépliant sur le protecteur buccal
Membre
ISSN : 1718-1569
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PAGE 40
Des scientifiques de l’University of
Louisville ont trouvé de nouveaux
indices pour expliquer la persistance
de P. gingivalis
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PAGE 41
Le projet IPOP : pour faciliter l’embauche
des membres formés à l’étranger
|
PAGE 42
PAGE 44
Inscriptions
au Vélotour 2010
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PAGE 45
AU TABLEAU
PAGE 33
DÉPÔT LÉGAL
n
La Faculté de médecine dentaire de
l’Université Laval reçoit 5,6 millions $
|
625, boul. René-Lévesque Ouest, 15e étage
Montréal (Québec) H3B 1R2
Téléphone : 514 875-8511
Télécopieur : 514 875-9049
Courriel : [email protected]
Bibliothèque nationale
© COPYRIGHT 1981
PAGE 39
La Société
dentaire de
Lanaudière
célèbre!
Guide de soins dentaires avec
les Éditions Protégez-Vous
Envois de publications canadiennes
Numéro de convention 40064801
Ordre des dentistes du québec
PAGE 38
La Faculté de médecine dentaire
de l’UdeM célèbre l’entrée en clinique
de ses étudiants de 2e année
PAGE 7
Rédactrice
Coordonnatrice de la production
et publicité
Le Dr Jean-Marc
Brodeur est nommé
chercheur émérite
|
Dr André Prévost
Nataly Rainville
NOUVELLES
EN BREF
|
rendez-vous 2010
Journées dentaires internationales
du Québec 2010
PAGE 45
Section anglaise
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PAGE 47
Lasers dentaires : tout ce que
vous devriez savoir et plus!
PETITES ANNONCES
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JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
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volume 47 N o 2
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AVRIL / MAI 2010
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mot de la présidente
Au moment où vous lisez ces lignes,
la campagne du Mois de la santé
buccodentaire 2010 organisée par
votre ordre professionnel bat son
plein. Faisant écho aux nombreux
témoignages du public et de la profession que
nous recevons, le thème retenu cette année est
le blanchiment des dents. Cette procédure
populaire, souvent effectuée par des personnes
non qualifiées, n’est pas sans risque. L’Ordre
des dentistes souhaite donc rappeler à la
population, par cette campagne d’information,
l’importance d’obtenir un diagnostic et les
conseils d’un dentiste avant d’entreprendre
un traitement de blanchiment des dents.
Je tiens à remercier tout particulièrement la
Dre Annie St-Georges, professeure à la Faculté
dentaire de l’Université de Montréal, d’avoir
accepté d’agir comme porte-parole de l’Ordre
pendant cette période intense d’activités
médiatiques.
Le Mois de la santé buccodentaire est suivi,
bien sûr, d’un autre temps fort pour notre
profession. Dans quelques semaines, nous nous
retrouverons tous aux 39es Journées dentaires
internationales du Québec (JDIQ). Cette année
encore, les JDIQ innovent et étonnent par la
richesse de leur programme scientifique et
social. C’est aussi avec enthousiasme que je
souhaite la bienvenue à l’Association dentaire
canadienne qui se joint à nous en tant que
partenaire principal.
Lors du congrès, nous procéderons au
lancement officiel d’un guide pratique de la
dentisterie produit en collaboration avec le
magazine Protégez-Vous. Cette édition spéciale
sera à la fois disponible en kiosque et distribuée
à chacun de vos cabinets. En droite ligne avec
notre mission, ce projet d’envergure, piloté de
DIANE
LEGAULT
C
hères collègues, chers collègues,
Pour m’écrire :
[email protected]
main de maître par la direction des communications, voit le jour grâce à la colla­boration
active de près de 25 de nos collègues qui ont
accepté de partager leur expertise en parti­
cipant à l’élaboration du contenu de ce guide.
Bravo et merci à tous!
Je profite de ce mot pour vous inviter à
assister à l’assemblée générale annuelle de
l’Ordre, qui se tiendra le 31 mai à 16 h 30 à
la salle 516-A. Je compte en effet utiliser ce
moment de communication privilégié pour
vous informer notamment de la teneur des
travaux sur la modernisation de nos rapports
professionnels avec les hygiénistes et les
assistantes dentaires, membres de nos cabinets.
L’état du chantier entrepris par l’Office des
professions concernant la denturologie,
l’actualisation du programme de surveillance
générale et la mise en œuvre de l’Entente
France-Québec y seront aussi abordés.
Voilà un menu substantiel qui devrait sûrement
vous intéresser, étant donné le rôle et la
responsa­­bi­lité de premier plan que nous
assumons tous à l’égard de la santé bucco­
dentaire des Québécois. L’invitation est lancée :
j’espère vous y retrouver en grand nombre!
Bon congrès à tous!
Diane Legault, DMD, MBA
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
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volume 47 N o 2
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AVRIL / MAI 2010
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vous disent-elles tout ?
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hauteur d’os suffisante pour placer un
implant endo-osseux mais ne permet pas
d’évaluer la taille précise de l’os horizontal.
Les images en trois dimensions
révèlent clairement une hauteur d’os
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Évaluation de l’incidence
du conditionnement de
l’Aquasil Ultra LV-Système Digit
sur ses propriétés mécaniques
et physico-chimiques
tm
LEFORESTIER E1, CHARNET B1, DARQUE-CERETTI E2, LAPLANCHE O1, BOLLA M1
RÉSUMÉ
.................................
La société Dentsply® commercialise un
matériau d’empreinte polyvinylsiloxane,
l’Aquasil Ultra Système DigitTM. Ce matériau
se caractérise par un nouveau conditionnement axé sur l’hygiène et l’ergonomie.
L’objectif de cette étude est d’évaluer
ce nouveau conditionnement par rapport
à l’ancienne présentation, sous forme de
pistolet, connu sous le nom d’Aquasil Ultra.
Les deux matériaux mis en œuvre avec leur
conditionnement respectif sont caractérisés
sur les plans mécanique, physico-chimique
et visqueux. Un exemple d’utilisation de
l’Aquasil Ultra Digit™ dans le cadre d’une
réhabilitation fonctionnelle et esthétique
est proposé dans ce travail.
Selon les protocoles établis et les analyses
statistiques réalisées, l’Aquasil Digit™
possède une élasticité plus importante
(p<0,008), un temps de réticulation équivalent démontré par les tests de microdureté
(p<0,028), une mouillabilité accrue et
une similarité du processus de réticulation
signé par les résultats obtenus en viscosité,
par rapport à l’ancienne présentation.
Sur le plan clinique, l’Aquasil Ultra
Digit™ a toutes les qualités requises d’un
matériau à empreinte, avec un conditionnement permettant : hygiène, économie
de matériau et ergonomie optimales.
I
ntroduction
La prise d’empreinte est l’un des temps
cliniques forts dans la réalisation d’une
réhabilitation prothétique. Le praticien a à sa
disposition plusieurs techniques d’empreinte et
plusieurs matériaux pour réaliser l’enregistrement
clinique des surfaces dentaires et ostéomuqueuses.
Face à l’empreinte, il se trouve confronté à des
facteurs complexes qui sont :
n la situation clinique, définie par le type
de prothèse à réaliser, à appui muqueux,
mucco-dentaire, dentaire et/ou implantaire;
n la situation des limites cervicales et l’état
parodontal.
Il doit alors réfléchir sur la technique
d’enregistrement à mettre en œuvre et
sur les matériaux à employer : précision
d’empreinte de l’ordre de 20 µm, enregistrement des limites cervicales souvent
humides, des profils d’émergences,
résistance à la désinsertion, absence
de déformation après polymérisation,
décontamination et étapes en laboratoire.
Il doit donc avoir une exigence forte visà-vis de son matériau (Laplanche, 2006).
Mots clés
Polyvinylsiloxane
Essai de traction
1. UFR Odontologie – Université de Nice Sophia Antipolis
24, av. des Diables Bleus 06357 Nice Cedex 4 – France
2. École des Mines de Paris, CEMEF, UMR-CNRS 7635,
BP 207 06904 Sophia-Antipolis Cedex – France
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
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AVRIL / MAI 2010
Microdureté
Mouillabilité
Viscosité
ÉVALUATION DE L’INCIDENCE DU CONDITIONNEMENT DE L’AQUASIL ULTRA LV-SYSTÈME DIGITTM SUR SES PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES ET PHYSICO-CHIMIQUES
SCIENTIFIQUE
ARTICLEARTICLE
SCIENTIFIQUE
ÉVALUATION DE L’INCIDENCE DU CONDITIONNEMENT DE L’AQUASIL ULTRA LV-SYSTÈME DIGITTM SUR SES PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES ET PHYSICO-CHIMIQUES
ARTICLE SCIENTIFIQUE ARTICLE
Depuis les premiers travaux sur le silicium du Suédois
Jöns Jakob Berzélius au début du siècle, en passant par
Georges Friedel pour les premières synthèses de composés
organosiliciques, complexifiées par Kipping (Bugugnani et
Landez, 1979), les élastomères silicones sont devenus, à
l’heure actuelle, les matériaux de choix dans la réalisation
d’empreintes sectorielles ou globales dans la cavité buccale.
Cette étude se situe dans le contexte de la mise sur le
marché d’un matériau d’empreinte, l’Aquasil Ultra Système
Digit™ par la société Dentsply®. Ce matériau d’empreinte,
innovant par son conditionnement, est un silicone par
addition. Il se distingue de l’ancienne version par :
n un nouveau pistolet mélangeur, facilitant préhension
et ergonomie;
n un nouvel embout mélangeur, qui bien que présentant
le même nombre de spires que l’ancien conditionnement, est deux fois moins long et présente un
diamètre réduit de moitié.
L’objectif principal de ce travail est d’évaluer l’incidence
de ce nouveau conditionnement sur le comportement et
la fiabilité de ce matériau sur le plan clinique. Ainsi, les
caractéristiques de rupture en traction, de microdureté, de
mouillage à l’eau et de viscosité de l’Aquasil Ultra LV™
nouvellement conditionné seront comparées à l’ancienne
présentation et illustrées par des cliniques.
I. Généralités sur les matériaux d’empreinte
Il existe plusieurs matériaux disponibles pour réaliser des
empreintes avec, pour chacun d’eux, en fonction de la
situation clinique, une utilisation préférentielle basée sur
leurs propriétés physiques, biologiques et mécaniques.
De façon très synthétique, l’ensemble des biomatériaux
destinés à être utilisés lors d’une empreinte buccale se
répartit en matériaux élastiques et inélastiques :
Les matériaux élastiques rassemblent :
n les hydrocolloïdes réversibles et irréversibles;
n les élastomères à réaction de polycondensation (polysulfures, silicone par condensation) ou de polyaddition
(polyvinylsiloxanes, polyethers).
Les matériaux inélastiques, qui regroupent :
n le plâtre;
n les cires minérales, animales ou végétales;
n les pâtes thermoplastiques;
n les pâtes à oxyde de zinc eugénol.
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
SCIENTIFIQUE
Fig. 1 |
Structure primaire d’une chaîne d’un polyvinylsiloxane
Ce travail se réfère aux polyvinylsiloxanes FIG. 1 .
Ces derniers résultent de la copolymérisation d’un vinylesiloxane et d’un hydrogène-siloxane. Ces copolymères
présentent globalement la même structure macro­
moléculaire, mais se différencient chacun par la présence
de groupements vinyle ou hydrogène.
On relève dans la littérature de nombreux travaux sur
les polyvinylsiloxanes, et il en ressort une extrême popularité du fait de la combinaison d’excellentes propriétés
physiques, d’une manipulation aisée et d’une grande
stabilité dimensionnelle (Chee, 1992; Cheylan, 1994).
La réaction de réticulation de l’élastomère est à l’origine
d’un retrait de polymérisation. En revanche, l’absence de
produit réactionnel secondaire susceptible de s’éliminer
confère aux polyvinylsiloxanes une stabilité dimensionnelle supérieure à celle des silicones par poly­conden­
sation. Ils ont également démontré leur grande stabilité
dimensionnelle par rapport aux autres élastomères
(Chee, 1992). Cependant, cette polyaddition entraîne
la formation d’hydrogène gazeux qui, lors de son élimi­
nation, peut induire une porosité superficielle du matériau
de réplique. C’est pourquoi il est conseillé d’attendre au
moins une heure au-delà de la réaction de prise apparente
pour traiter l’empreinte.
Les polyvinylsiloxanes présentent néanmoins un
caractère hydrophobe de par leur structure primaire. Cette
hydrophobicité s’explique par leur structure chimique, qui
contient des groupes hydrocarbonés aliphatiques autour
de la liaison siloxane. À la différence, les polyéthers et
les polysulfures sont plus hydrophiles que les polyvinyl­
siloxanes, en raison d’une structure contenant des fonctions
chimiques qui attirent les molécules d’eau et qui interagissent avec ces dernières via une liaison hydrogène. Certains
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AVRIL / MAI 2010
fabricants ont, de ce fait, mis en vente des polyvinyl­
siloxanes dits hydro-actifs pour diminuer ce caractère
hydrophobe. Ces polyvinylsiloxanes hydro-actifs subissent
une hydroxylation de leur squelette, ce qui va permettre
d’augmenter l’hydrophilie du matériau. Cette dernière,
propriété nécessaire à la mouillabilité du matériau, est
obtenue en ajoutant des surfactants, caractérisés par une
tête lipophile et une queue hydrophile, dans la compo­
sition des élastomères. Plusieurs études ont pris ce sujet
comme domaine d’investigation. Il a été démontré que
ces polyvinylsiloxanes restent hydrophobes à l’état non
polymérisé et ne recouvrent pas idéalement les surfaces
humides. Bien que l’addition de surfactant ait amélioré
la mouillabilité du matériau polymérisé avec le plâtre,
il apparaît que ces polyvinylsiloxanes ne reproduisent pas
en détail les surfaces présentant une certaine humidité
(Cheylan, 1994; Petrie et Walker, 2003).
Notre étude porte sur deux polyvinylsiloxanes de la
firme Dentsply® de même dénomination, Aquasil Ultra LV,
mais dont le mode de conditionnement diffère. Ce
sont des silicones dits « light », donc de faible viscosité,
qui sont couplés à un silicone de haute viscosité de type
« putty » pour la réalisation d’une empreinte dite en un
temps double viscosité (Laplanche, 2006).
II. Matériels et méthodes
Fig. 2 |
Aquasil –
distribution
par pistolet
Fig. 3 |
Aquasil pistolet – cartouche et embout
Fig. 4 |
II.1. L’Aquasil Ultra LV™ : le matériau
et ses deux modes de conditionnement
Il s’agit de l’Aquasil Ultra LV Regular Set, silicone de basse
viscosité à prise normale, sous deux conditionnements
différents, tous deux sous forme de cartouche, contenant
une base et un catalyseur, mais dont le mode de distri­
bution diffère.
L’ancienne présentation utilise un pistolet de distribution FIG. 2 avec une cartouche réutilisable plusieurs
fois, laquelle est munie d’un embout mélangeur neuf à
chaque utilisation FIG. 3 . Le nouveau conditionnement,
ou système Digit™, est présenté sous la forme d’une
seringue où est insérée une cartouche à laquelle a été
préalablement joint un embout mélangeur FIG. 4 .
L’ensemble cartouche et embout mélangeur du système
Digit™ n’est utilisable qu’une seule fois, donc jetable;
la seringue peut quant à elle être réutilisée après
décontamination FIG. 5 .
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
Aquasil –
distribution
Digit™
Fig. 5 |
Aquasil – seringue autoclavable de distribution Digit™
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ÉVALUATION DE L’INCIDENCE DU CONDITIONNEMENT DE L’AQUASIL ULTRA LV-SYSTÈME DIGITTM SUR SES PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES ET PHYSICO-CHIMIQUES
SCIENTIFIQUE
ARTICLEARTICLE
SCIENTIFIQUE
ÉVALUATION DE L’INCIDENCE DU CONDITIONNEMENT DE L’AQUASIL ULTRA LV-SYSTÈME DIGITTM SUR SES PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES ET PHYSICO-CHIMIQUES
ARTICLE SCIENTIFIQUEARTICLE
Ces deux modes de conditionnement
TABLEAU 1 influent sur le volume disponible
de matériau. L’ancien conditionnement
se présente sous forme de cartouches d’un
volume de 50 ml, tandis que le nouveau se
présente lui sous forme de cartouches d’une
contenance de 1,2 ml et de 2 ml.
Ces élastomères sont présentés comme
des matériaux d’empreinte hydrophiles
quadrifonctionnels, utilisant le concept Smart
Wetting® de chez Dentsply®. Ces polyvinyl­
siloxanes sont modifiés par l’adjonction d’une
résine, qui a pour conséquence d’induire de
meilleures performances mécaniques par
l’augmentation de la densité des sites de
réticulation quadrifonctionnels, par rapport
aux sites trifonctionnels des polyvinyl­
siloxanes conventionnels.
Le surfactant est présenté comme plus
performant en accélérant l’hydrophilie.
La mouillabilité est atteinte avant le début
de prise, résultat d’une mobilité plus grande
de la queue hydrophile du surfactant, car
plus courte que celle des vinylpolysiloxanes
conventionnels.
Afin de le comparer sous ses deux conditionnements, ce matériau sera caractérisé
sur les plans mécaniques (essais de traction
et de microdureté) et physico-chimiques
(mouillabilité et viscosité).
SCIENTIFIQUE
TABLEAU 1 |
Aquasil pistolet et Digit™ – cartouche et embout
Fig. 6 |
II.2. Caractérisation mécanique
II.2.1. Essai de traction
La réalisation de l’essai de traction explore les
domaines élastiques et plastiques du matériau
ainsi que sa résistance à la rupture. Il permet
aussi de quantifier certaines propriétés méca­­
niques telles que la résistance maximale ou
la contrainte et l’allongement à la rupture
en traction. La représentation graphique d’un
tel essai est une courbe montrant l’évolution
d’une contrainte en fonction d’un allongement (L/L).
Treize éprouvettes en silicone du matériau
dans chacun de ses conditionnements,
donc 26 au total, ont été réalisées à partir
Moule pour éprouvette
d’un moule en aluminium conçu par une machine de mécanique
de précision selon les mesures présentées sur la FIG. 6 .
Les essais ont été réalisés sur une machine de traction Erichsen
470 (2kN) du CEMEF (Centre de Mise en Forme des Matériaux) de
l’École Nationale Supérieure des Mines de Paris, associée à une règle
digi­métrique Mitutoyo pour mesurer le retour élastique du silicone.
Les essais de traction ont été réalisés avec une vitesse de déplacement
de 0,01 mm/seconde gérée par le logiciel, et les efforts de traction
ont été mesurés par un capteur de 200 N.
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
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Pour obtenir la courbe contrainte – déformation, il faut calculer
l’allongement relatif du matériau :
L/L = (L-L0)/L
et la contrainte
(MPa) = Force de l’essai (N) / Section (mm²).
Fig. 7 |
Exemple de courbe traction obtenue pour l’Aquasil Digit™
Dans notre cas, l’éprouvette n’est pas de section constante du fait de sa
forme, la contrainte ne sera donc pas calculée et les résultats de l’essai
de traction seront lus en termes de courbes force – déplacement FIG. 7 .
II.2.2 Essai de microdureté
C’est la microdureté Vickers qui est étudiée. Elle va déterminer la
dureté d’un matériau sur une zone localisée (environ 100 μm²), qui
permet d’évaluer l’écrouissage, les effets de traitement thermique de
surface, la cinétique de diffusion et la mesure de dureté de couches
minces. La profondeur de pénétration est de l’ordre de d/7 pour les
métaux avec d, la valeur de la diagonale de l’empreinte.
Le microduromètre du CEMEF est équipé de trois objectifs (X10,
X50 et X100) et de deux indenteurs : Vickers et Knoop, tous deux en
diamant. Les charges disponibles sont comprises entre 1 gf et 2 000 gf.
Cet appareil est piloté par ordinateur et permet de choisir le pénétrateur et de gérer, d’une part, la rotation de la tourelle qui porte les trois
objectifs et les deux indenteurs et, d’autre part, les charges disponibles.
Sont également disponibles, le réglage de l’intensité lumineuse et la
programmation de séries de mesures ou de filiations. Les indentations
sont réalisées sans intervention humaine en séries ou par filiation
suivant les besoins. Un grand nombre d’empreintes peuvent donc être
effectuées. À la fin des essais, le logiciel (Omninet MHTSA) propose
une mesure d’empreinte par analyse d’images. L’opérateur valide ou
corrige les mesures en fonction des propositions du logiciel. Les essais
sont réalisés avec diverses charges, 2.10-2N 5.10-2N toutes les 15 minutes.
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
| 11 |
II.3.Caractérisation
physico-chimique :
essai de mouillabilité
Plusieurs méthodes existent pour tester la
mouillabilité d’un matériau à empreinte
(Panichuttra, 1991; Mehdi-Nejad, 2002;
Lepe, 1998). Dans ce travail, c’est la méthode
de la goutte posée qui est pratiquée pour
déterminer les propriétés de mouillage d’une
région localisée sur la surface d’un solide.
L’angle de contact d’une solution aqueuse de
sulfate de calcium sur le matériau d’empreinte
est mesuré en utilisant un goniomètre télescopique (Pratten, 1989).
Par l’intermédiaire d’une micropipette
montée sur la machine, des gouttes d’eau
distillée de 24 cc sont déposées sur trois
éprouvettes de silicone de chaque matériau.
À la suite de ce contact, l’opérateur écarte la
seringue et la goutte d’eau distillée s’étale sur
la surface du matériau. La méthode directe
(Scotto-Sheriff, 1998) mesure la tangente à la
goutte au départ de la ligne triple. Cela se fait
par l’intermédiaire d’un système optique où
sont matérialisées par deux lignes mobiles la
surface du substrat et la tangente à la goutte
au départ du point triple. Des graduations
angulaires permettent de mesurer l’angle à
l’équilibre entre la tangente à la goutte et la
surface du substrat pour les deux côtés de la
goutte FIG. 8 . Les mesures sont effectuées
au moment où la goutte d’eau distillée est
déposée sur la surface du matériau
(t = 0 s) et à une minute (t = 60 s).
Fig. 8 |
Mesure
de l’angle
de contact
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ÉVALUATION DE L’INCIDENCE DU CONDITIONNEMENT DE L’AQUASIL ULTRA LV-SYSTÈME DIGITTM SUR SES PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES ET PHYSICO-CHIMIQUES
SCIENTIFIQUE
ARTICLEARTICLE
SCIENTIFIQUE
ÉVALUATION DE L’INCIDENCE DU CONDITIONNEMENT DE L’AQUASIL ULTRA LV-SYSTÈME DIGITTM SUR SES PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES ET PHYSICO-CHIMIQUES
ARTICLE SCIENTIFIQUEARTICLE
SCIENTIFIQUE
II.4. Caractérisation de la rhéologie : III. Résultats et discussion
détermination de la viscosité
Cet essai va permettre d’étudier le comportement du
matériau à la sortie des embouts mélangeurs et de
comparer les taux et vitesses de réticulation des deux
conditionnements. La rhéologie, mot inventé par Bingham
en 1929, est l’étude des écoulements et des déformations.
Les études expérimentales s’attachent à mesurer les
propriétés de l’écoulement des matériaux.
Le système utilisé dans cette expérimen­tation est
un viscosimètre type Stresstech® de chez Rheologica
Rheometer équipé d’un système informatique permettant
le contrôle et la surveillance de toutes les mesures.
L’outil utilisé est de géométrie plan-plan, avec un
plateau de 25 mm de diamètre FIG. 9 . Cet appareillage
permet de travailler entre deux disques plans parallèles
où le gradient de vitesse dépend du rayon de la trajectoire.
De façon simple, la force est proportionnelle à la vitesse et
définit la viscosité comme coefficient de proportionnalité.
La température du plateau est élevée et maintenue tout au
long de la manipulation à 37 °C. La contrainte appliquée
sur les silicones est de 1 000 Pa et les mesures sont
relevées toutes les 10 secondes. La durée totale de
l’expérimentation est de 300 secondes, comprenant le
temps de mise en place et le temps de mesure. Le temps
de mise en place comprend la sortie du matériau du
mélangeur (temps 0) et la descente de l’outil avec un
entrefer de 1,8 mm à 2,9 mm.
Fig.9 |
Application de la contrainte de 1 000 Pa avec l’outil
de géométrie plan-plan
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Les résultats des essais de traction soumis aux tests statistiques non paramétriques de Mann-Whitney et Wilcoxon
permettent de tenter des comparaisons des deux matériaux.
Comparaison des forces à la rupture TABLEAU 2
d p = 0,016 (< 0,018). On peut donc rejeter l’hypothèse
nulle et la différence entre les échantillons est de ce fait
significative.
d L’Aquasil avec pistolet distributeur est plus résistant à la
rupture que l’Aquasil avec le système de distribution Digit.
Comparaison des pentes TABLEAU 3
d p = 0,007 (< 0,008). On peut donc rejeter l’hypothèse
nulle et la différence entre les échantillons est de ce fait
significative.
d L’Aquasil avec pistolet distributeur est plus rigide que
l’Aquasil avec le système de distribution Digit.
Comparaison des retours élastiques TABLEAU 4
d p = 0,277 (> 0,258). On ne peut donc rejeter
l’hypothèse nulle et la différence entre les échantillons
est de ce fait non significative.
La limite de rupture est le maximum de tension que l’on
peut appliquer au matériau avant qu’il ne se rompe
(American Society for the Testing of Materials, 2002).
Concernant les matériaux à empreinte, elle permet de
mesurer la capacité des matériaux à empreinte à résister
lors de la désinsertion de l’empreinte en bouche. Les
valeurs obtenues, une moyenne de 34,8N pour l’Aquasil
avec pistolet distributeur et de 31N pour l’Aquasil avec le
système Digit, sont comparables avec des études effectuées
sur des silicones par addition tels que le Flexitime®
(Heraeus) et l’Imprint II® (3MESPE) (Lu et al., 2004). Les
silicones Aquasil de basse viscosité, testés ici, ont des
valeurs légèrement plus élevées que ces derniers, traduisant donc une meilleure résistance au déchirement.
Cependant, la différence observée entre ces deux silicones, quant à la force exercée lors de la rupture, est
statistiquement significative (p = 0,016) et appuie le fait
que l’Aquasil muni du système Digit™ est moins résistant
que l’Aquasil avec pistolet distributeur.
Les modules d’élasticité, traduisant la rigidité, nous
renseignent ici sur la capacité d’un matériau à résister
à l’étirement du matériau à empreinte dans les zones
interproximales et intrasulculaires (Klooster, 1991).
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Ceux présentés dans cette étude, 1,78 MPa
pour l’Aquasil ancien conditionnement et
1,55 MPa pour l’Aquasil Digit, ont des valeurs
très similaires à ceux de l’étude de Lu et al.
Cependant, on note quelques différences qui
peuvent s’expliquer par l’utilisation
d’éprouvettes polymérisées depuis un temps
plus long que celui décrit par Lu et al. Les
éprouvettes utilisées dans cette étude ont été
réalisées sous pression manuelle pendant
deux minutes puis laissées cinq minutes avant
de les démouler, tandis que pour Lu et al., le
matériau a été injecté dans un moule et
polymérisé sous pression de
2,2 kN pendant 20 minutes. D’autres études
montrent que les silicones light par addition
tels que le President® (Coltène) et l’Imprint®
(3M ESPE) ont des valeurs supérieures à celles
rapportées dans ce travail (Chabrier, 1999).
La mise en évidence d’une différence
statistiquement significative sur le plan des
modules d’élasticité (p = 0,007), c’est-à-dire
une élasticité plus importante pour l’Aquasil
Digit, joue en la faveur du nouveau conditionnement. Ce dernier permet donc de distribuer
du silicone plus facile à désinsérer qu’avec
un conditionnement sous pistolet.
Le recouvrement élastique est la capacité
d’un matériau à empreinte à reprendre sa
forme après déformation. Ce facteur est
directement lié à la précision de l’empreinte
après désinsertion. Quand une empreinte est
retirée de la cavité buccale, le matériau doit
résister à la force nécessaire pour séparer
l’empreinte des tissus durs et mous, et
retrouver ses dimensions initiales.
Dans notre étude, la mesure du recou­
vrement élastique se fait lors de l’essai de
traction. Toutefois, ces résultats sont difficiles
à interpréter, compte tenu que le repositionnement exact bout à bout de l’éprouvette en
silicone, qui peut flamber, est relatif en raison
de son flambage.
TABLEAU 2 |
Statistiques – forces à la rupture
TABLEAU 3 |
Statistiques – pente
TABLEAU 4 |
Statistiques – retours élastiques
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SCIENTIFIQUE
Fig. 10 |
Exemples des
impacts de
microdureté
Vickers avec
la présence
de microbulles
Concernant l’essai de microdureté Vickers,
le recouvrement élastique du matériau rend
la lecture des empreintes et leur interprétation
très difficiles. Cependant, l’incorporation de
bulles à la surface des éprouvettes lors de leur
préparation, probablement due au surfactant,
a facilité la lecture des empreintes, l’indenteur
les repoussant à sa périphérie lors de l’essai
FIG. 10 . Les FIG. 11 et 12 présentent les
courbes comparatives des impactions de
2.10-2 N et 5.10-2 N pour les deux polyvinyl­
siloxanes.
La FIG. 11 montre que pour des impactions
de 2.10-2 N, les deux courbes de microdureté
sont superposables tandis que pour des
impactions de 5.10-2 N FIG. 12 , elles ne le
sont pas. La courbe représentative de l’Aquasil
Digit™ démarre à une ordonnée plus basse
que celle de l’Aquasil ancien conditionnement
et est dans sa globalité d’ordonnée plus basse
que pour l’ancien conditionnement.
Des tests statistiques non paramétriques de
Wilcoxon pour séries appariées, basés sur les
résultats obtenus lors des essais de microdureté,
ont été réalisés et sont présentés dans les
TABLEAUX 5 et 6 .
Fig. 11 |
Courbes comparatives pour des impactions de 2.10-2N
Fig. 12 |
Courbes comparatives pour des impactions de 5.10-2N
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Ces tests montrent que pour la comparaison
des valeurs de dureté Vickers au cours du
temps avec une force de 2.10-2 N, les résultats
sont non significatifs alors que pour les valeurs
de 5.10-2 N, les résultats sont significatifs.
L’étude dynamique de la microdureté sur
100 minutes a permis d’évaluer le temps de
réticulation des deux silicones. Il est également
TABLEAU 5 |
Statistiques – dureté Vickers – essais 2.10-2N
TABLEAU 6 |
Statistiques – dureté Vickers – essais 5g
TABLEAU 7 |
Tableau – résultats mouillabilité
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| 15 |
important de souligner que ce n’est pas une
profondeur d’empreinte qui est lue (la récupération élastique du matériau ne le permettant pas), mais une aire de contact en rapport
avec l’indenteur qui est mesurable. Les bulles
sont donc bien en surface et permettent dans
ce cas précis une lecture qui ne peut être
traduite d’un point de vue strictement scientifique en dureté de surface de notre matériau.
Cette notion de mesure de microdureté dans
le cadre de notre travail est donc tout à fait
relative.
Il en ressort que l’Aquasil Ultra version
Digit™ atteint son seuil de réticulation plus
rapidement que l’Aquasil Ultra version
pistolet, et ce, dans les profondeurs du
matériau. Cependant, les mesures effectuées
n’ont pas permis de donner le moment
d’obtention du seuil de réticulation de
l’Aquasil ancien conditionnement, notamment en profondeur.
Actuellement, les tests de micro-indentation
sont utilisés en dentisterie pour évaluer les
propriétés mécaniques des tissus dentaires
(Poolthong, 2001) et des résines composites
(Xu, 2000; Leforestier, 2006). Notre étude,
présentant un test de microdureté en dyna­
mique, a permis de comparer visuellement
la précision des empreintes. Les différents
impacts ont été réalisés au cours de la
réticulation des silicones. Ils nous donnent
une comparaison sur la précision d’empreinte,
entre les deux matériaux, à partir de la
déformation de l’empreinte due à l’impact.
La notion de test de microdureté en
dynamique est également à corréler avec le
temps de réticulation des matériaux. En effet,
l’absence d’observation d’empreinte à un
temps t est à mettre en parallèle avec une
réticulation complète de l’élastomère. Pour
les deux matériaux, ce phénomène, se
traduisant par l’impossibilité de lire les
données par le manipulateur, se produit à un
temps t supérieur à 105 minutes, moment où
les dernières indentations sont visibles.
Concernant l’essai de mouillabilité,
les résultats sont présentés au TABLEAU 7 .
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Il s’agit d’une moyenne effectuée à partir des
mesures réalisées sur trois échantillons de
chaque matériau.
L’Aquasil Digit™ présente une meilleure
mouillabilité vis-à-vis du conditionnement
sous pistolet. Lors de la manipulation,
l’observateur a pu mettre en évidence une
vitesse d’étalement plus importante pour
l’Aquasil Digit.
La mouillabilité vis-à-vis de l’eau va définir
l’affinité du matériau pour un substrat humide.
D’un point de vue clinique, elle va caractériser la capacité du silicone à pénétrer dans le
sulcus. Plus l’angle de contact avec la surface
à enregistrer est bas, plus le matériau est
hydrophile.
Les manipulations de cette étude montrent
que l’angle de contact de la goutte d’eau
distillée sur la surface du silicone est dépendant du temps. Cependant, elles débutent à
un temps t après le malaxage et ne sont donc
pas idéales pour décrire l’hydrophilie du
silicone non réticulé, c’est-à-dire au moment
de la phase d’application du matériau sur les
surfaces humides. Le même problème est
relevé dans d’autres études (Rupp, 2004). Ce
dernier auteur mesure également l’angle entre
la ligne formée par la base de la goutte et la
tangente à la goutte.
Les mesures ont été relevées lors de la mise
en place d’une goutte d’eau distillée sur les
silicones et ensuite à un temps t égal à 60
secondes. Rupp et coll. ont, eux, enregistré
l’évolution de la forme de la goutte à chaque
seconde, et ce, pendant 210 secondes.
Ceci a produit un nombre de données plus
important, mais nécessitait un dispositif plus
complexe que celui utilisé dans cette étude.
Un autre aspect critiquable, pris en compte
par Rupp et coll., est l’épaisseur de
l’éprouvette. La présente étude a utilisé des
éprouvettes de 1 mm d’épaisseur. Rupp a
réalisé des films minces de silicone dans
l’objectif de recréer les conditions d’une
empreinte avec un matériau de fine épaisseur
s’immisçant dans des structures fines, comme
un sulcus après éviction d’un cordonnet
SCIENTIFIQUE
rétracteur entre la préparation marginale et la crête gingivale adjacente,
comme cela avait déjà été envisagé dans une autre étude (Groten, 2002).
Les résultats obtenus concluent sur le fait que l’Aquasil muni du
système Digit™ délivre un matériau à empreinte avec un angle
d’attaque de la surface plus faible que pour l’ancien conditionnement
et avec une vitesse d’étalement plus rapide, donc une hydrophilie plus
importante.
Concernant l’essai de viscosité, il permet d’étudier l’évolution de la
viscosité du matériau en fonction du temps. La FIG. 13 prouve que
cette évolution se superpose pour les deux matériaux différemment
conditionnés. Ils ont donc le même comportement rhéologique à 37 °C.
Les résultats obtenus par le rhéomètre donnent une viscosité pour
l’Aquasil pistolet de 2,45 Pa.s et de 2,50 Pa.s pour l’Aquasil Digit™,
et sont donc comparables avec les résultats trouvés dans la littérature.
L’étude de la viscosité des deux types de conditionnement de l’Aquasil
permet de caractériser le taux de réticulation du matériau en sortie du
mélangeur. L’idée de cette manipulation était d’estimer cette réticulation après extrusion du matériau à partir des deux embouts mélangeurs, lesquels sont de volume et de taille différents. Ceci permet de
conclure que ce nouveau conditionnement n’influe pas sur le taux de
réticulation et que pour un même taux de réticulation, le système
Digit™ permet de diminuer la consommation de matériau. Ceci est
également à mettre en relation avec les résultats obtenus en micro­
dureté qui montrent, par lecture des empreintes réalisées au cours du
temps, une précision égale.
Fig. 13 |
Rhéogramme – superposition
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
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volume 47 N o 2
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AVRIL / MAI 2010
IV. Étude clinique
Cas clinique n° 1
Fig. 14 |
FIG. 14 à 20
L’Aquasil Ultra LV muni du système Digit a été utilisé
dans la réalisation d’une reconstitution globale chez une
patiente du Centre Hospitalier Universitaire de Nice.
Cette patiente s’est présentée au service d’odontologie
avec comme doléances une réhabilitation fonctionnelle et
esthétique des secteurs antérieur et postérieur maxillaires
FIG. 14 .
Le plan de traitement prothétique établi a été orienté
vers la réalisation d’une prothèse composite au maxillaire
supérieur : deux bridges céramo-métalliques (11 à 14 et
21 à 24), une plaque base métallique avec attachements
type Dalbo S, remplaçant l’édentement postérieur de classe I.
À la suite de la réalisation des reconstitutions coronopériphériques en technique directe (11, 13, 14, 21 et 23)
et indirecte (12, 22 et 24), le praticien prépare le temps
clinique de l’empreinte pour la réalisation des chapes
métalliques.
Le bridge provisoire déposé et les tissus durs et mous
asséchés, les cordonnets rétracteurs FIG. 15 , imbibés de
liquide astringent, sont positionnés en bouche au niveau
des sulcus à l’aide d’un ultra-paker, en regard des prépa­
rations coronaires périphériques.
La technique d’empreinte employée est dite de double
mélange réalisée un temps. L’Aquasil Ultra Low Viscosity
est déposé précisément au niveau des préparations à l’aide
du système Digit™ pendant que l’Aquasil Putty, silicone de
haute viscosité, est malaxé et disposé dans le porte-empreinte
préalablement essayé en bouche. Lors de la réalisation de
ce cas clinique, une seule cartouche de 2 ml a été utilisée
pour répartir le silicone de faible viscosité sur l’ensemble
des huit préparations; une seconde cartouche avait été
préparée en secours.
Le temps de prise défini par le fabricant est respecté
et est confirmé, par le praticien, par une estimation tactile.
La désinsertion du porte-empreinte est effectuée sans
problème. L’empreinte est alors décontaminée, rincée et
évaluée FIG. 16 : précision de l’empreinte, absence de
tirage et de déchirement.
Après traitement au plâtre, l’empreinte est démoulée
puis détourée selon les limites enregistrées FIG. 17 et le
modèle de travail monté sur articulateur semi-adaptable est
envoyé au laboratoire de prothèse pour la réalisation des
chapes métalliques des deux bridges.
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
Situation
initiale
Fig. 15 |
Pose des cordonnets
rétracteurs
Fig. 16 |
Empreinte des préparations corono-périphériques avec
l’Aquasil® système Digit™ : précision d’enregistrement,
absence de déchirement et absence de tirage
Fig. 17 |
Modèle
de travail –
détourage
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SCIENTIFIQUE
ARTICLEARTICLE
SCIENTIFIQUE
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ARTICLE SCIENTIFIQUE ARTICLE
Le praticien, après réception et validation du travail sur
articulateur semi-adaptable, procède à l’essayage clinique
des armatures métalliques FIG. 18 .
L’essayage validé cliniquement, les chapes métalliques
sont renvoyées au technicien de laboratoire pour la
réalisation du biscuit de céramique, après choix de la
teinte en accord avec les souhaits de la patiente. Les
défauts de cuisson de la céramique sont éliminés par un
examen minutieux de la prothèse avant son insertion et
son scellement FIG. 19 et 20 .
SCIENTIFIQUE
Cas clinique n° 2
FIG. 21 à 23
Ce cas clinique présente une réalisation de couronnes
céramo-céramiques sur le secteur antérieur en vue d’une
réhabilitation esthétique.
Les préparations sont en cours de réalisation FIG. 21 ;
une fois qu’elles sont terminées, l’empreinte est faite avec
l’Aquasil Ultra™ en un temps double mélange FIG. 22 .
Après traitement de l’empreinte, on peut constater éga­
lement la précision de l’empreinte et l’absence de tirage
et de déchirement.
On constate l’intégration esthétique des deux
couronnes céramo-céramiques FIG. 23 (forme, teinte,
intégration parodontale).
Fig. 18 |
Fig. 21 |
Essayage des chapes secteurs 1 et 2
Réalisation des préparations coronaires en vue
de la réalisation de coiffes céramo-céramiques
Fig. 19 |
Fig. 22 |
Glaçage des
céramiques
Empreinte des préparations antérieures avec
Aquasil Ultra™, un temps double mélange
Fig. 20 |
Fig. 23 |
Fin de traitement
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
La réhabilitation
esthétique
est terminée :
noter l’intégration
esthétique (forme,
teinte, qualité du
parodonte)
| 18 |
volume 47 N o 2
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Cas clinique n° 3
FIG. 24 à 26
Ce cas clinique concerne la réalisation d’une
couronne céramo-céramique sur reconstitution
corono-radiculaire. On note la précision
d’ajustage du tenon sur les tissus dentaires
FIG. 24 . L’empreinte pour la réalisation de
la prothèse définitive est réalisée FIG. 25 .
Une fois réalisée, la couronne est collée,
montrant une parfaite intégration esthétique.
Fig. 24 |
Fig. 25 |
Reconstitution
corono-radiculaire
sur 11
Fig. 26 |
La réalisation
céramo-céramique
est collée sur
le tenon : parfaite
intégration esthétique
et parodontale
Prise d’empreinte
avec Aquasil
UltraTM (un temps
double mélange)
Conclusions
Le support de ce travail est un polyvinylsiloxane de la firme Dentsply®,
commercialisé sous le nom d’Aquasil Ultra. Ce silicone est présenté
sous deux conditionnements, l’un sous forme de pistolet distributeur
et l’autre, récemment commercialisé, sous forme de seringue nommée
système Digit™. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’incidence
de ce nouveau conditionnement sur le comportement et la fiabilité de
ce matériau sur le plan clinique.
À la suite des différentes manipulations, il en ressort, avec une
différence statistiquement significative, que l’Aquasil Digit™ possède
une élasticité plus importante. Les essais de microdureté ont quant à
eux permis, par observations des empreintes laissées par l’indentateur,
d’évaluer le temps de réticulation des matériaux, et ce, jusqu’à ce
que les matériaux aient atteint leur prise, montrant ainsi une précision
égale des silicones issus des deux conditionnements. Les tests de
mouillabilité permettent de conclure sur le fait que l’Aquasil Digit™
présente un angle d’attaque de surface plus faible que pour l’ancien
conditionnement et que la vitesse d’écoulement de l’eau distillée à sa
surface est plus rapide. Les résultats obtenus en viscosité montrent, eux
aussi, une similarité du processus de réticulation du silicone, quel que
soit son conditionnement. Ceci est à mettre en relation avec le volume
de matériau utilisé, démontrant ainsi que pour un même taux de
réticulation et une précision égale, le système Digit™ permet de
diminuer la consommation de matériau : sur 60 empreintes, ce sont
12 ml de matériau laissé dans les embouts digit contre 30 ml dans les
embouts de l’ancienne présentation, ce qui représente les deux tiers
d’une cartouche neuve d’Aquasil Ultra totalement gaspillée, ceci pour
un prix de revient d’empreinte identique. Ce nouveau système présente
également, de par son conditionnement, une ergonomie entièrement
repensée. La présentation sous forme de seringue facilite l’injection du
matériau et augmente la précision du geste du praticien. Il est à noter
que le côté jetable de la majorité des éléments du système (embouts
mélangeurs et cartouches) et la seringue autoclavable sont des atouts
majeurs par rapport à l’ancienne présentation en matière d’hygiène.
Remerciements
Nous tenons à remercier
Madame Suzanne JACOMET
Monsieur Gilbert FIORUCCI
Monsieur Christian PEITI
de l’École des Mines de Paris, CEMEF, 06904 Sophia-Antipolis Cedex,
France pour leur aide technique dans les différentes expériences.
Correspondance
[email protected]
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polyfluorure de vinyldène collé par un adhésif époxyde sur un
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Xu HH, Smith DT, Schumacher GE, Eichmiller FC, Antonucci JM.
Indentation modulus and hardness of whisker-reinforced heat-cured
dental resin composites. Dental Materials. 2000 Jul; 16(4) : 248-54.
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AVRIL / MAI 2010
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SCIENTIFIQUE
DOSSIER
Comment survivre à un vaccin
Jean Barbeau, Ph. D., professeur titulaire, Faculté de médecine dentaire, Université de Montréal
......................................
Je ne suis point médecin, et vous n’êtes point malade; mais il me semble que je vous
donnerais une fort bonne recette si je vous disais : Défiez-vous de toutes les inventions
des charlatans, soyez honnête homme, et croyez que deux et deux font quatre.
Voltaire, Dictionnaire philosophique, 1765
C
e bon conseil de Voltaire s’est inséré à merveille
dans ma réflexion sur la vaccination, amorcée en
septembre dernier. Bien campé sur ma foi dans la
science, je n’avais pu imaginer qu’un simple vaccin –
que je croyais aller de soi – allait soulever un pareil vent
de controverses et d’émotions. Il m’est apparu que
l’opinion publique, lorsqu’elle est malmenée par un flot
d’informations contradictoires, devient parfois un fauve
indomptable.
Il n’est pas de mon propos d’user de sarcasme envers
ceux et celles pour qui des zones grises, au sujet des
risques du vaccin pandémique, n’ont pas été franchement peintes soit en blanc, soit en noir. Je ne prétends
pas jouer ce rôle de peintre monochrome. En revanche,
je n’hésiterai pas à écorcher sans ménagement les
messies autoproclamés qui ont sciemment – et qui plus
est, à répétition – répandu des énormités pour embrigader
des disciples vulnérables.
Tout ce débat sur la vaccination a deux volets.
Un volet scientifique, sec et académique, dans lequel
la population se perd, et un volet social, volatil et émotif,
au sujet duquel les hommes de sciences montrent,
en général, une impatience paternaliste. Aussi ne
m’encombrerai-je pas de scrupules pour intercaler
des références peu habituelles au travers de sources
scientifiques, pour rendre justice à l’un et à l’autre de
ces aspects.
Je tiens pour acquis que personne ne remet en
question le fait que nous soyons (ou ayons été) en
pandémie; le petit nombre de décès n’y change rien.
On ne mesure pas une pandémie en nombre de cercueils
(c’est là un indicateur de sévérité), mais selon l’étendue
de l’infection à l’échelle mondiale1. Les décisions de
l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont été
responsables et en accord avec l’idée que je me fais
d’une pandémie et de la façon d’y faire face.
Où il est question de complots
et de guillotines…
Il est très ordinaire, après une sottise dite
d’en dire quatre autres pour la rhabiller.
La sottise est de la race du mensonge,
ou celui-ci de la sottise : pour en soutenir une,
il en faut beaucoup d’autres.
Baltasar Gracián, L’art de la prudence, 1706
Ce point, rassurez-vous, sera expédié avec les honneurs
qui lui sont dus. Le Palais des congrès de Montréal tenait,
le 12 septembre 2009, un congrès destiné à organiser
une résistance pugnace à l’infâme projet de l’Opus Dei
scientifique voué à réduire la population mondiale à
un très vivable 500 millions d’individus2. Les vaccins,
c’est l’évidence, représentent le moyen le plus brillant
d’atteindre cet objectif. Je n’ai pu me libérer pour assister
à l’événement, mais je vous dirigerai vers le reportage de
l’émission Enquête3 à partir duquel vous pourrez tirer vos
propres conclusions. J’ai rencontré personnellement un
des conférenciers, Guylaine Lanctôt (auteure de La Mafia
médicale4), en 1995, et j’ai écrit à son sujet5. Pour sa
part, M. Jean-Jacques Crèvecoeur (www.jean-jacquescrevecoeur.com) m’inondait chaque semaine, et peut-être
vous aussi, de ses édifiants courriels soit directement,
soit par l’intermédiaire d’une série de courriels en copie
conforme que je n’en finissais plus de jeter à la corbeille.
La première est médecin déchue et l’autre, physicien qui
décida de se déchoir lui-même et qui s’est autoproclamé
philosophe, intellectuel et épistémologiste quelque part
entre sa Belgique natale et le Québec.
Enfin! Il y était, entre autres, question de guillotines
que le Québec – dont l’expertise en la matière est notoire
– exportait dans quelque 800 camps de concentration
aux États-Unis pour contribuer à remplir les fosses
communes de tous ceux qui n’avaient pas voulu se faire
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Comment survivre à un vaccin
ARTICLE SCIENTIFIQUE ARTICLE
Comment survivre à un vaccin
DOSSIER
vacciner. Mme Lanctôt, qui n’avait visiblement pas tenu
compte des preuves de M. Crèvecoeur au sujet des
guillotines, penchait plutôt pour des fours crématoires.
Ces propos ne sont pas aussi exceptionnels que
l’on souhaiterait qu’ils soient. Les Lanctôt et Crèvecoeur
de chez nous ne sont que l’écho de ce qu’on peut
retrouver ailleurs dans le monde civilisé. En Autriche,
Jane Burgermeister (www.theflucase.com), journaliste
d’enquête, aussi autoproclamée, semble sévir en ayant
déposé une plainte pour crime contre l’humanité contre
l’OMS, l’Organisation des Nations Unies, Barack
Obama, trois banquiers et Werner Faymann, chancelier
d’Autriche, entre autres, les accusant de vouloir commettre un génocide de masse avec la vaccination contre
la pandémie. Ne voulant pas être en reste, l’avocat
Jean-Pierre Joseph, à Grenoble6, pilote apparemment une
poursuite similaire en France7. Questionné sur la validité
de sa cause, Me Joseph a affirmé s’être documenté soli­
dement, ayant amassé des témoignages de dizaines de
médecins (qu’il n’a pas pu nommer) qui lui ont certifié
que les vaccins n’ont jamais prévenu aucune infection.
Les tenants des complots utilisent systématiquement
le même procédé trompeur pour parvenir à leurs fins.
Je l’appellerai la démonstration par « retournement de
la chaussette ». Cette stratégie consiste à poser comme
prémisse qu’un complot existe certainement et à ne
s’employer qu’a posteriori à en trouver les preuves
(à beaucoup chercher, même des invraisemblances,
on finit toujours par trouver8). Comme un complot est,
par définition, un acte secret mené par une autorité
quelconque (dans le cas de la vaccination, il s’agit de
l’OMS, l’establishment médical, les chercheurs ou les
académiciens en général), tout document produit par
l’autorité n’est que propagande et doit nécessairement
être faux. Il en découle – en retournant la chaussette –
que toute documentation rejetée, que l’on remplace par
le terme « censurée », par l’autorité est certainement
vraie. Il devient alors aisé de discréditer toutes les études
– qu’il n’est plus nécessaire de lire – qui contredisent la
thèse de la conspiration et de ne s’attacher qu’à quelques
études obscures ou oubliées dans les sous-sols des
bibliothèques. On comprend mieux pourquoi, dans
certains débats, un expert débute automatiquement avec
deux prises avant même d’ouvrir la bouche.
Je n’irai pas plus loin, ces considérations relevant,
à mon avis, d’une branche de la médecine qui ne
concerne pas l’infectiologie.
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
… et d’experts présumés
Un homme n’atteint pas le statut de Galilée
uniquement parce qu’il est censuré, encore faut-il
qu’il ait raison.
Stephen Jay Gould, Ever Since Darwin
Les gou(rous) ne sont pas à discuter.
Nelson Barbeau, communication personnelle
J’ai eu, en novembre, à répondre à un courriel qu’un
de mes étudiants en immunologie m’envoyait pour,
et je cite, « m’ouvrir les yeux » sur la vérité au sujet
des dangers des vaccins. Il aurait été plus satisfaisant de
savoir que cet étudiant ait ouvert ses propres yeux et ses
oreilles lors de ses cours. Mais ce courriel ayant été
envoyé à chacun des 199 étudiants de sa classe, alors
que la campagne de vaccination pandémique tentait de
prendre son envol, je n’ai eu d’autre choix que
d’intervenir. On citait dans ce courriel deux experts
internationaux, un neurochirurgien, le Dr Russel L.
Blaylock9, et un neuropsychiatre, le Dr Andrew Moulden10,
tous deux bardés de diplômes et supposément conforta­
blement assis sur des montagnes de publications et de
distinctions à faire pâlir Albert Einstein dans sa tombe.
Après quelques brèves recherches, j’ai réussi à mettre la
main sur quelques publications de Blaylock : trois articles
théoriques (le même, incidemment, en trois parties11)
dans la revue Alternative Therapies In Health and Medicine
et des bouquins12, 13. Moulden, diplômé de McMaster,
ne semble pas avoir publié quoi que ce soit, mais se
retrouve sur plusieurs sites Web. Tous deux médecins
déchus, ces experts présumés y font état de leurs découvertes sur la catastrophe planétaire que sont les campagnes
de vaccination. Ayant parfois quelques moments libres,
j’ai parcouru les articles et lu des extraits de certains
livres. J’y ai appris des choses stupéfiantes. Entre autres,
d’après le Dr Moulden, que les vaccins bouchent les
vaisseaux parce que les globules blancs, qu’ils stimulent,
sont trop gros pour passer dans les capillaires sanguins14.
J’ai réfléchi quelques minutes pour m’étonner qu’après
quelques milliards d’années d’évolution, la nature
n’ait pas pu réajuster le tir de ce monumental vice de
conception qu’aucun livre de médecine ne mentionne.
C’est une erreur regrettable de croire à une énormité
sous prétexte qu’elle a été proférée par un médecin –
j’en prendrai pour exemple Mme Lanctôt qui s’y connaît
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en immunologie autant que je m’y connais en plomberie.
Les activistes anti-vaccin, pourtant prompts à placer sur
le bûcher l’establishment médical dans son ensemble,
s’empressent néanmoins de se prosterner devant
quelques médecins cascadeurs pour en faire des gourous
et des martyrs de la liberté d’expression. Nous vivons
heureusement dans une société où la liberté de parole est
chose précieuse… ce qui inclut aussi le droit de mentir.
On me fera remarquer que je ne suis point expert en
vaccins – ce qui est vrai – mais je ne suis pas astronome
non plus et je me permets d’affirmer qu’Elvis Presley ne
vit pas sur la planète Nibiru qui entrera, selon certains,
en collision avec la Terre le 21 décembre 201215 pour
une énième fin du monde.
Et voilà où le bât blesse. Les invraisemblances, même
grossières, peuvent, en apparence, être logiques si elles
sont présentées par de faux messies habiles à manier la
parole et les sophismes ou à s’afficher de façon ostentatoire avec un stéthoscope en guise de cravate. Comment
un expert peut-il, de façon convaincante, réfuter une
série d’invraisemblances sans y perdre un temps fou? Le
voilà qui se débat, qui cite ses connaissances, la littérature, son expérience de terrain et sa logique. Et le débat
s’enlise dans les détails techniques qui lassent l’auditeur.
Ce qui laisse croire, faussement, que l’expert s’adresse
à un autre expert. Peu importe l’issue, le faux messie
aura gagné, au moins, d’être traité d’égal à égal. Et les
conséquences peuvent être dramatiques en présence
d’enjeux comme la vaccination. Ma perception est qu’il
ne faut pas tenter de réfuter des énormités en présentant
des faits scientifiques sur la place publique; on donne
ainsi l’image d’être sur la défensive alors que c’est
l’inverse qu’il faut rechercher. En général, les messies
aiment parler beaucoup et noient leurs auditeurs sous
un flot de paroles, de fausses études et d’arguments
trompeurs. Forcer les faux experts à détailler leurs
sources, à ouvrir leur jeu, les interrompre, lors de débats,
pour demander continuellement des précisions me
semble plus prometteur comme stratégie de réfutation.
Tôt ou tard, les messies finissent par perdre le fil de leur
pensée éparse et s’empêtrent dans des incohérences.
Ce faisant, ils étalent leurs failles. J’avais utilisé cette
stratégie en 1995 lors d’une conférence de Guylaine
Lanctôt à l’Université de Montréal : la conférence s’était
terminée prématurément dans un chaos d’informations
contradictoires.
SCIENTIFIQUE
DOSSIER
Au sujet du lien entre l’autisme et les vaccins
En 1998, une publication dans le journal médical
The Lancet jetait une énorme pierre dans la mare
relativement calme de la science vaccinale. Un lien
supposé entre l’autisme et le vaccin RRO (rougeolerubéole-oreillons) y était suggéré. La chose était sérieuse.
Toutefois, le titre de l’article ne faisait aucunement
référence au vaccin RRO ou à l’autisme. Le lien de
causalité entre le vaccin et l’autisme n’était qu’évoqué.
Les auteurs écrivaient cette réserve : « Nous n’avons pas
démontré d’association entre le vaccin de la rougeole,
de la rubéole et des oreillons et le syndrome décrit.
Des études virologiques sont en cours et pourront aider
à résoudre cette question. »6 La grenade était néanmoins
lancée, et Wakefield, le chercheur principal, décida de
tenir rapidement une conférence de presse pour annoncer que le vaccin RRO pouvait causer l’autisme, et ce,
avant d’obtenir les résultats virologiques qui s’avérèrent
douteux par la suite. Il a été porté à la connaissance de
l’éditeur du journal The Lancet que l’étude de Wakefield
comportait un certain nombre d’irrégularités. Entre
autres, Wakefield recevait un salaire d’un avocat
représentant les parents d’enfants autistiques pour qui le
vaccin RRO était en cause, en plus de recruter certains
jeunes patients par l’intermédiaire de l’avocat en
question18. L’éditeur du journal publia une lettre blâmant
les auteurs de l’étude pour avoir omis de mentionner un
certain nombre de faits qui pouvaient biaiser l’étude19.
Mais un conflit d’intérêts n’est pas une preuve qui
invalide automatiquement une étude : la science se
nourrit dans une auge différente. Une pluie de reproches
s’est abattue sur Wakefield et sur ses collaborateurs
pour dénoncer une étude bâclée20. De fait, l’étude
en question, en ce qui concerne le lien entre le vaccin
et l’autisme, devrait être citée en exemple pour ses
grossières erreurs de conception et d’interprétation :
12 patients au total, pas de groupe contrôle. Pour prouver
un lien de causalité, il aurait fallu démontrer que le taux
d’autisme chez les sujets vaccinés était significativement
plus élevé que chez les autres. Une association temporelle (après ceci, donc à cause de ceci) n’est pas une
preuve de causalité. Encore une fois, la rigueur et la
prudence de la science demandaient plus qu’une simple
lapidation publique. Le sujet était trop délicat et sérieux
pour balayer les inquiétudes légitimes des parents sous le
froid tapis de la méthode scientifique. Wakefield a fait de
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Comment survivre à un vaccin
ARTICLE SCIENTIFIQUE ARTICLE
Comment survivre à un vaccin
DOSSIER
la mauvaise science? Qu’à cela ne tienne, nous en ferons
de la meilleure, a été la réponse de la communauté
scientifique. À ce jour, aucune des nombreuses études
faites à partir d’un grand nombre de jeunes sujets
(dont une étude au Québec21) n’a démontré d’association
entre le vaccin RRO et l’autisme22, 23, 24. Les travaux de
Wakefield n’ont jamais pu être reproduits. Même constat
pour le lien entre le mercure contenu dans le thimérosal
(agent de conservation de certains vaccins) et l’autisme14, 25,
popularisé entre autres par l’équipe père-fils Mark et
David Geier26 de l’Institute for Chronic Ilnesses, qui
incriminent aussi les amalgames dentaires dans la
foulée27. En creusant un peu, toutefois, on constate que
l’Institute for Chronic Ilnesses, qui abrite le laboratoire
des Geier, n’existe pas officiellement (du moins, n’en
retrouve-t-on aucune trace sur Internet qui, pourtant,
contient tout et son contraire). En revanche, les archives
de The Office of Human Research Protection, dans le
Maryland, indiquent que l’institut a été enregistré en
bonne et due forme en 200628 et qu’il est situé… dans la
résidence des Geier (vous pourrez voir sur la photo du
British Medical Journal29 que les laboratoires se trouvent
dans le sous-sol des Geier*). Mark Geier est un témoin
expert « professionnel » pour les causes sur l’autisme,
ce qui a achevé de le discréditer auprès de certains juges
qui ont souligné sa malhonnêteté intellectuelle30, 31.
Tout comme Wakefield, il a été abondamment critiqué
de s’adonner à de la science-poubelle et l’éditeur de
l’Autoimmunity Journal a retiré un des articles des
Geier32. Le duo père-fils a breveté un traitement pour
l’autisme qui consiste à donner d’importantes doses de
Lupron (utilisé pour la castration chimique) et d’agents
chélateurs aux enfants pour purger l’organisme du
mercure qui est supposément complexé aux andro­
gènes33, un traitement dangereux ne reposant sur aucune
base scientifique. Vous pourrez retracer les Wakefield
et Geier dans la vidéo Silence, on vaccine34, qui ne
mentionne pas les études qui ont invalidé à répétition les
travaux de ces messieurs.
Ces deux controverses ont eu au moins trois effets pervers
qu’il convient de souligner. Premier effet pervers, ces
controverses ont été à l’origine d’une diminution sensible
de l’immunité de « horde » qui protégeait les enfants contre
certaines infections potentiellement graves. Au RoyaumeUni, à la suite des déclarations de Wakefield, le taux de
couverture du vaccin RRO est passé de 93 % en 1995 à
moins de 75 %. Les cas de rougeole ont explosé de 56
en 1998 à 1 348 en 2008, et deux enfants en sont morts.
Deuxième effet pervers, il y a eu une perte de confiance
du public envers la communauté scientifique. Les
scien­tifiques communiquent – lorsqu’ils le font – souvent
très mal et sont en général peu efficaces dans les débats
publics. Dernier effet pervers, ces controverses ont
détourné de l’énergie, du temps et de l’argent vers de
fausses pistes que la communauté scientifique n’avait pas
le choix d’étudier. Ce dernier point doit être regardé sous
un angle que les activistes anti-vaccin ne mentionnent
pas. La communauté scientifique a été, et est encore,
accusée de ne pas être à l’écoute des inquiétudes du
« bon peuple » et d’être insensible aux souffrances des
familles éprouvées par l’autisme. Or, le fait que de
nombreuses recherches aient été conduites sur le sujet,
en réponse aux inquiétudes de la population, démontre
exactement l’inverse. On perd souvent de vue que les
chercheurs ne sont pas les êtres désincarnés personnifiés
dans les films de James Bond; ce sont aussi des parents
pour qui la santé de leurs enfants est une préoccupation
sincère. La communauté scientifique s’est prononcée sur
ce sujet et continuera à y travailler, mais il est clair
qu’elle est rassurée : il faudrait maintenant que les
parents écoutent aussi ce que la science leur dit.
Les effets secondaires des vaccins et
les pièges du post hoc, ergo propter hoc**
Quand [bien même] il serait vrai que les comètes
ont toujours été suivies de plusieurs malheurs, il
n’y aurait point lieu de dire qu’elles en ont été le
signe ou la cause. On pourrait attribuer la même
influence au mariage ou à la naissance d’un roi,
parce qu’il est certain que jamais un roi ne s’est
marié ou est venu au monde sans qu’il soit arrivé
de très grands malheurs en quelque lieu de la terre.
Pierre Bayle, Pensées diverses sur la comète, 1682
* Ce qui me rappelle ma visite, en 1990, à un de nos guérisseurs du Québec, Gaston Naessens, qui prétendait guérir tous les cancers
avec une injection de camphre, le fameux 714X, directement dans les ganglions des malades. Tous comme les Geier, il avait sa propre
fondation (Fondation Univers) et lui aussi avait ses laboratoires dans le sous-sol de sa maison à Rock Forest, en Estrie. Ce qui n’implique
pas qu’il est répréhensible d’établir un laboratoire dans un sous-sol; à 12 ans, au grand désespoir de ma mère, j’avais transformé ma
chambre en salle de dissection. De bons souvenirs!
** Latin, qui signifie : « Après ceci, donc à cause de ceci ».
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Le grand problème avec les vaccins, c’est qu’ils sont
destinés aux individus qui ne sont pas malades, pas
encore infectés. Un risque d’effet indésirable grave,
même d’un sur un million, devient alors presque intolé­
rable en regard d’une infection hypothétique. Nous voilà
ensuite à jongler avec deux questions existentielles : se
faire coincer naturellement par un virus potentiellement
mortel au petit hasard de la chance ou se faire injecter
artificiellement, mais sûrement, un vaccin que l’on croit
peut-être risqué? Le choix nous déchire et nous poursuit
parfois jusque dans la file d’attente de la clinique de
vaccination. Ira, ira pas?
La question des effets secondaires possibles aux
vaccins doit être examinée avec rigueur. Lorsqu’une
compagnie pharmaceutique comme GlaxoSmithKline
lance une étude clinique pour mesurer l’efficacité d’un
vaccin, elle doit aussi en vérifier l’innocuité.
Pour ce faire, des cohortes sont constituées avec
quelques milliers de sujets volontaires sains dans des
études cliniques indépendantes. Ces études doivent
se faire en respectant le guide des bonnes pratiques
cliniques, qui indique que tout effet indésirable doit être
obligatoirement versé au dossier des sujets de l’étude
pour toute la durée de l’étude35. Tout effet indésirable
survenant pour toute la durée de l’étude est considéré
comme étant secondaire au vaccin, jusqu’à preuve du
contraire. Une patiente reçoit un diagnostic de cancer
de l’ovaire 10 jours après la prise du vaccin : effet indési­
rable. Un patient meurt d’un infarctus du myocarde ou
d’une cirrhose le lendemain : effet indésirable aussi. Pour
le vaccin ArepanrixMC (A H1N1) vous pourrez avoir une
idée assez juste de cette réalité en consultant le document de GlaxoSmithKline qui est du domaine public36, 37.
Le problème, c’est qu’avant que l’on puisse conclure que
l’effet indésirable n’est pas relié au vaccin, la nouvelle
peut se répandre comme une traînée de poudre dans
la population, alimenter les craintes et les rumeurs38 et
apporter de l’eau au moulin des chercheurs de conspi­
rations qui y verront la preuve de leurs affirmations39.
C’est ce qui s’est produit lors de l’annonce du décès
d’un octogénaire survenu après avoir reçu le vaccin
contre A H1N1 en novembre 200940 : bien que le choc
anaphylactique développé suivant l’injection ait, presque
certainement, été causé par le vaccin, celui-ci n’avait pas
été mis directement en cause dans le décès de l’homme,
survenu une semaine plus tard. Ceci étant dit, nul ne peu
prétendre que les vaccins sont sans effets indésirables.
SCIENTIFIQUE
DOSSIER
Transformons-nous maintenant en statisticien pour la
suite. Plus le nombre d’éléments est important dans des
systèmes à variables multiples, 1) plus on a de chances
de voir apparaître des événements qui coïncident et
2) plus on a de chances d’assister à des événements
à fréquences rares. Les humains sont, sans contredit,
des éléments à variables multiples et le syndrome de
Guillain-Barré, par exemple, est un événement rare (un
à deux cas par million, par mois d’observation comme
fréquence de base). Posons que les deux tiers de la
population canadienne (environ 20 millions d’individus)
se fassent vacciner contre l’influenza. Plaçons ensuite
une période d’observation post-vaccination de six
semaines. Nous pourrions nous attendre, sans surprise,
à retrouver jusqu’à 60 cas de Guillain-Barré coïncidents
(c.-à-d. non causés – mais associés temporellement –
par l’acte vaccinal) dans cette population. Or, qui entend
parler du syndrome Guillain-Barré en dehors des
campagnes de vaccination, alors qu’entre 300 et
700 Canadiens développent cette maladie, la plupart
de temps réversible, chaque année? Un autre exemple :
la sclérose en plaques, qui a parfois été associée aux
vaccins. Au Canada, son incidence de base est de 10 à
20 cas par 100 000 individus par année. Des cas de
sclérose en plaques se déclareront nécessairement de
façon coïncidente à la vaccination. Nous pourrions faire
le même exercice pour l’infarctus, la mort subite et
d’autres maladies auto-immunes. Considérant 1) le fait
que la population a tendance à se fier aux médias pour
obtenir des informations sur des questions de santé
publique41 et 2) que la perception du risque, dans ces
circonstances, repose sur l’importance que les médias
accordent à un événement et non sur le risque réel42,
une couverture médiatique, ne serait-ce que d’une
fraction de ces cas, durant une campagne de vaccination
aura nécessairement un lourd impact sur les craintes de
la population à l’égard d’un vaccin.
Mais se pourrait-il que le syndrome de Guillain-Barré
(SGB) puisse être véritablement associé à la vaccination
dans un petit nombre de cas? Les chercheurs se sont
honnêtement posé cette question. La réponse en est une
de prudence : oui, mais. Nous savons que le SGB est le
plus souvent déclenché par une infection bactérienne ou
virale. Le virus influenza peut, en théorie du moins,
déclencher cette paralysie43, 44, et nous pourrions assister
à une hausse des cas de SGB dans une période de grippe
épidémique. Or, en sachant que le système immunitaire
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Comment survivre à un vaccin
ARTICLE SCIENTIFIQUE ARTICLE
Comment survivre à un vaccin
DOSSIER
est en cause dans le SGB, il est possible que le vaccin
soit un déclencheur, tout comme le virus lui-même. En
d’autres termes, une hypothèse est qu’une personne qui
développerait un SGB en raison du vaccin contre
l’influenza, l’aurait possiblement développé si elle avait
été naturellement infectée par le virus. Mais ne cherchons pas une série de faux-fuyants et affirmons tout net
que le SGB est un effet indésirable possible, quoique
rare, d’un vaccin.
Où on apprend que le système immunitaire
n’est pas un sac de billes
Soyons réalistes : si les microbes n’avaient pas
été si petits, il y a belle lurette qu’on les aurait
vus et Pasteur n’aurait pas fondé la science
moderne en les découvrant. Il se serait contenté
de stériliser des confitures.
Jean-Baptiste Botul*, La métaphysique du mou, 2007
La croyance selon laquelle le bombardement du système
immunitaire des jeunes enfants par plusieurs vaccins
causerait un épuisement du système en question ne
repose sur aucune base scientifique. Le système immunitaire des jeunes enfants, même s’il n’a pas atteint sa
pleine maturité, peut théoriquement répondre à un
millier de vaccins simultanés45. Pour bien s’en convaincre, il faut comprendre à quoi réagit notre système de
défense. Pour le système immunitaire, une bactérie est
une « collection » de plusieurs milliers de protéines
différentes (quelques dizaines pour les virus), chacune
étant elle-même un assemblage de plusieurs blocs : les
épitopes. Que chacun de ces épitopes soit présenté
individuellement ou collectivement ne change rien pour
les quelque 100 milliards de milliards (1020) de lymphocytes de notre corps. Seule une petite fraction de ces
cellules sera mobilisée, même si 1 000 antigènes
venaient à attaquer de front. Que les antigènes soient
présents dans une bactérie ou un virus ou dans un vaccin
n’y change rien non plus : les lymphocytes ne voient pas
l’acte vaccinal, mais s’intéressent à ce que contient le
vaccin. Voici un élément qui devrait rassurer encore plus.
Avec l’avènement des nouvelles technologies, la majorité
des vaccins ne contient plus les microorganismes entiers,
mais des fractions purifiées des pathogènes. Alors que
dans les années 1980, on pouvait estimer qu’il y avait
plus de 3 000 antigènes différents dans sept vaccins
destinés aux enfants, on peut compter aujourd’hui moins
de 200 antigènes dans 14 vaccins46. Tout se réduit donc
au nombre (une addition purement arithmétique) de
vaccins, et non plus à la charge immunologique à
laquelle doit réagir un enfant. Le nombre de vaccins,
donc, est-il un problème? Pas davantage. Un enfant est en
moyenne sous le feu de quatre à six infections virales
chaque année. C’est sans compter les antigènes qu’il
rencontre – et contre lesquels il réagit – dans son alimentation et dans ce qu’il respire. Je ne compte même
pas les quelque 500 espèces bactériennes de la cavité
buccale qui peuvent aussi solliciter le système immunitaire. Qu’est-ce qu’une dizaine de vaccins de plus dans
cet océan antigénique? Alors, qu’est-ce qui distingue tant
un vaccin d’un virus? Les vaccins sont injectés? Encore
une fois, pour le système immunitaire, il n’y a pas de
différence. Alors, le volume en millilitres du vaccin
contenu dans la seringue? On en injecterait le double que
le système n’en serait pas plus épuisé. Une juste quantité
d’antigènes est importante pour stimuler adéquatement le
système, mais les risques de le submerger ne tiennent pas
la route. Les études démontrent clairement que les
enfants vaccinés ne sont pas plus vulnérables aux infections pour lesquelles il n’y a pas de vaccin, comparativement aux enfants non vaccinés47. En revanche, les enfants
non vaccinés sont nettement plus vulnérables aux infections que les vaccins peuvent prévenir.
Conclusion
Convaincre l’opinion publique est un vaste chantier où
les acquis sont en constante réfection. Ceci ne devrait
pas nous surprendre, ni d’ailleurs nous décevoir. Il est
bon que nos convictions scientifiques soient chahutées
de temps en temps, ne serait-ce que pour éviter la
fossilisation du savoir – véritable obstacle au progrès –
et nous faire dégringoler de nos tours d’ivoire où nous
pouvons avoir tendance à nous scléroser.
Un des grands objectifs des campagnes d’immu­
nisation est d’atteindre une immunité de « horde »,
c’est-à-dire du plus grand nombre48, 49. De cette façon,
même si une proportion de la population décide de ne
pas se faire vacciner, elle profitera de la couverture
* (1896-1947) Philosophe méconnu et auteur de tradition orale. Il est un esprit inclassable en marge de toutes les écoles.
Il s’est éteint dans l’indifférence générale.
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
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volume 47 N o 2
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AVRIL / maI 2010
vaccinale collective. Les non-participants en tireront donc
les bénéfices sans avoir participé aux inconvénients.
Ce phénomène est reconnu dans la dynamique des
populations (animaux supérieurs, insectes et même
bactéries) sous le terme de « tricheur »50, 51, 52. Or, pour
obtenir cette immunité de masse, il faut compter sur la
masse. Composer avec l’opinion publique devient
incontournable lorsque cette immunité doit s’obtenir par
une intervention directe sur les individus. Mais qu’est-ce
que l’opinion publique et qu’est-ce qui la pétrit? Une
opinion qui est de « notoriété publique » émane, à bien
y regarder, de quelques personnes qui l’ont admise ou
avancée, et qu’on a eu la bienveillance de croire qu’elles
l’avaient examiné à fond et de façon experte. D’autres
individus se sont mis également à adopter cette opinion
et, ensuite, un grand nombre de personnes se sont fiées
à eux. Lorsque le nombre des « croyants » devient
suffisamment grand, les suivants pensent que l’opinion
n’a pu être obtenue que grâce à la justesse de ses fondements53. Il devient dès lors difficile, voire impossible, de
déboulonner certains mythes sans encourir les foudres
des cerbères de l’opinion généralement admise54.
Je demeure profondément convaincu de la nécessité
des campagnes de vaccination. Cette conviction me vient
de mon indécrottable foi en la science et au fait que la
vaccination est une façon proactive de tirer profit de deux
systèmes pour combattre les infections : notre intelligence
et notre système immunitaire. Ma confiance dans la
vaccination est aussi portée par le processus d’examen
par les pairs, auquel sont soumises les découvertes
scientifiques. Celui-ci n’est pas parfait, certes – des
Wakefield et des Geier se faufilent parfois entre ses
mailles – mais il constitue encore le meilleur rempart
que nous ayons contre les assauts de l’empirisme et
de la malhonnêteté. Ma confiance n’est toutefois pas
aveugle; je participe, modestement soit, mais le plus
rigoureusement possible au processus d’examen des idées
non seulement nouvelles, mais aussi de celles qu’il faut
parfois débarrasser des poussières que le temps a
déposées.
À ma sœur qui se scandalisait que mon regard se porte
sur les dernières lignes des livres afin d’en connaître la fin
avant d’en lire la première page, je dirai que le débat sur
la vaccination est un livre dont on connaît les premières
pages, mais dont le dénouement restera insaisissable.
SCIENTIFIQUE
DOSSIER
Références et sources
1. OMS. Pandemic Influenza preparedness and response. A WHO
guidance document. http://www.who.int/csr/disease/influenza/
PIPGuidance09.pdf, p. 24-26.
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radio-canada.ca/emissions/enquete/2009-2010/Reportage.
asp?idDoc=95287&autoPlay=http://www.radio-canada.ca/
Medianet/2009/CBFT/Enquete200911052000.asx,%20http://
www.radio-canada.ca/Medianet/2009/CBFT/Enquete200911052016.asx
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1994.
5.Barbeau J. Le Dr Lanctôt répète de bien vieilles inepties
remâchées depuis des années. La Presse. B3. 11 janvier 1995.
6. Le blogue de Me Jean-Pierre Joseph. Vaccins, mais alors on
nous aurait menti? http://avocats.fr/space/jean-pierre.joseph/
content/vaccins--mais-alors-on-nous-aurait-menti--_686CE59CCD9s3-4513-B4C3-450158F332D6.
7. http://www.france-info.com/sciences-sante-2009-10-23-levaccin-contre-le-h1n1-pris-en-grippe-359973-29-30.html
8.Bayle P. Pensées diverses sur la comète. GF Flammarion. Paris.
2007. p. 102.
9. http://www.russellblaylockmd.com/
10.http://ameliorermasante.com/2009/07/14/vaccination-lesdecouvertes-du-dr-andrew-moulden/
11. Blaylock RL. A possible central mechanism in autism spectrum
disorders, part 1. Altern Ther Health Med. 2008; 14 : 46-53.
12. Blaylock RL. Vaccine Safety Manual for Concerned Families
and Health Practitioners. New Atlantean Press. 2008.
560 pages.
13. Blaylock RL. Health and Nutrition Secrets: That Can Save Your
Life: Harness Your Body’s Natural Healing Powers. Health Press
(NM). 2006. 540 pages.
14. Moulden A, MD, Ph. D. All vaccinations are causing impaired
blood flow (Ischemia), chronic illness, disease and death for us
all… proven. http://tobefree.wordpress.com/2009/08/31/
andrew-moulden-md-phd-all-vaccinations-are-causingimpaired-blood-flow-ischemia-chronic-illness-disease-anddeath-for-us-all%e2%80%a6proven/.
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top 20 questions about 2012. Skeptic. 2009, 15(2) : 47-53.
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J. Vrin. Paris, 2007, p. 37.
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Malik M, Berelowitz M, Dhillon AP, Thomson MA, Harvey P,
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developmental disorder in children. The Lancet, 1998; 351 :
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Wars. PLoS Biol. 2009; 7(5) : e1000114. doi:10.1371/journal.
pbio.1000114.
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2004; 363 : 820-821.
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Quebec, Canada: prevalence and links with immunizations.
Pediatrics. 2006; 118 : e139 e150.
JOURNAl
JOURNAl de
de l’ordre
l’ordre des
des dentistes
dentistes du
du québec
québec
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volume 47
47 N
Noo 22
|
AVRIL
AVRIL // maI
MAI 2010
2010
Comment survivre à un vaccin
ARTICLE SCIENTIFIQUE ARTICLE
Comment survivre à un vaccin
DOSSIER
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disagreement on vaccines in autism group. Science. 2009; 325 :
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Toxicology and Environmental Health, Part A. 2007; 70 :
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26. Geier DA, Geier MR. A Case Series of Children with Apparent
Mercury Toxic Encephalopathies Manifesting with Clinical
Symptoms of Regressive Autistic Disorders. Journal of
Toxicology and Environmental Health, Part A. 2007; 70 :
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mercury exposure from maternal dental amalgams and autism
severity. Acta Neurobiol Exp (Wars). 2009; 69 : 189-97.
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autism: interactions between mercury, transsulfurations, and
androgens retracted. Autoimmunity Rev 2006 doi:10.1016/j.
autrev.2006.09.014.
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and anti-heavy metal therapy in autistic disorders. Neuroendocrinology Letters. 2006; 27 : 833-838.
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docid=8503852033482537965&ei=0QXuSv-xGZPaqwKjgrXfC
g&q=silence+on+vaccine#
35.Santé Canada. Bonnes pratiques cliniques. http://www.hc-sc.
gc.ca/dhp-mps/compli-conform/clini-pract-prat/index-fra.php
36.GlaxoSmithKline. ArepanrixMC H1N1 Vaccin contre la grippe
pandémique (H1N1) contenant l’adjuvant AS03 émulsion pour
injection. Feuillet de renseignements sur le produit. Code ATC :
J07BB02.
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H1N1 et activités post-commercialisation – Pour les professionnels de la santé. http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/medeff/
advisories avis/prof/_2009/arepanrix_h1n1_hpc-cps-fra.php
38.Black S, Eskola J, Siegrist CA, Halsey N, MacDonald N, Law B,
Miller E, Andrews N, Stowe J, Salmon D, Vannice K, Izurieta
HS, Akhtar A, Gold M, Oselka G, Zuber P, Pfeifer D, Vellozzi C.
Importance of background rates of disease in assessment of
vaccine safety during mass immunisation with pandemic H1N1
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October 31, 2009 DOI:10.1016/S0140-6736(09)61877-8.
39.H1N1 : Novartis reconnaît que son vaccin provoque des effets
secondaires graves voire mortels – Les laboratoires pharmaceutiques « chassent » les vaccins juteux. http://panier-de-crabes.
over-blog.com/article-37034843.html
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
40.Cyberpresse. Des Canadiens vaccinés victimes d’anaphylaxie.
http://www.cyberpresse.ca/dossiers/la-grippe-ah1n1/200911/25/01-925153-des-canadiens-vaccines-victimesdanaphylaxie.php
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JAMA. 1994; 271 : 1285-1289.
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syndrome with anti-GD1b antibodies following influenza A
infection. Eur. J. Neurol. 2009; 16 : e81.
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concerns: do multiple vaccines overwhelm or weaken the
infant’s immune system? Pediatrics. 2002; 109 : 124-9.
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disease after heterologous childhood immunization. Am J Dis
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54.Gross L. A Broken Trust: Lessons from the Vaccine–Autism
Wars. PLoS Biology. May 2009; 7 (5) e1000114.
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volume 47 N o 2
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AVRIL / maI 2010
L’ORDRE VOUS INFORME
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
ANNUELLE
Nous vous rappelons que l’assemblée générale
annuelle de l’Ordre des dentistes du Québec
aura lieu le lundi 31 mai à 16 h 30, à la salle 516-A
du Palais des congrès de Montréal. Tout membre
qui veut faire inscrire une question à l’ordre
du jour de cette assemblée générale doit
l’adresser par écrit au secrétaire de l’Ordre
avant le 30 avril prochain.
9:CI>HI:
Avant de choisir,
demandez conseil
à votre
MOIS DE LA SANTÉ
BUCCODENTAIRE 2010
Blanchiment des dents
Avant de choisir,
demandez conseil à votre dentiste
7A6C8=>B:CI
9:H9:CIH
Le thème de la campagne
du Mois de la santé
buccodentaire 2010
portera sur le blanchiment
des dents. Tout comme
vous, l’Ordre constate que
les offres liées à ce type
de traitement se multiAvant de choisir,
demandez conseil
plient sur le marché. Il est
à votre
important de noter qu’en
vertu de la loi, le blanchiment des dents est un acte
qui n’est pas strictement
réservé au dentiste.
Préoccupé par la question, l’Ordre des dentistes souhaite,
par cette campagne d’information, rappeler à la population l’importance d’obtenir un diagnostic et les conseils
d’un dentiste avant d’entreprendre un traitement de
blanchiment des dents.
Une campagne de relations publiques aura lieu au
cours du mois d’avril; elle comprendra des placements
publicitaires dans certains médias écrits. De plus,
vous trouverez dans ce numéro du Journal une affichette
que nous vous invitons à placer bien en vue dans votre
salle d’attente.
7A6C8=>B:CI
9:H9:CIH
9:CI>HI:
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
Protégez l’environnement :
réglez votre cotisation
2010-2011 en ligne!
L’année dernière, l’Ordre des dentistes du Québec
vous a offert la possibilité de faire votre déclaration
annuelle par l’entremise du site Internet de l’Ordre,
au www.odq.qc.ca, et de régler vos frais de cotisation
en ligne au moyen d’une carte de crédit.
Vous avez été plus de 25 % à opter pour le mode
électro­nique, ce qui démontre votre engagement à
appuyer le virage vert entrepris par l’Ordre.
Les membres qui souhaitent faire leur déclaration
annuelle et payer leur cotisation en ligne doivent remplir,
avant le 23 avril 2010, le formulaire prévu à cet effet. Ce
formulaire est disponible à l’adresse www.odq.qc.ca/envoi.
En optant pour le mode électronique, vous ne recevrez
pas la documentation relative à la déclaration annuelle
et à la cotisation 2010-2011 par la poste, mais plutôt
par courriel. Voilà une façon simple, écologique et
sécuritaire de mettre à jour votre situation professionnelle
au tableau de l’Ordre!
Merci à l’avance à tous ceux et celles qui auront choisi
de faire un bon geste pour l’environnement!
Pour plus de renseignements
Michelle Giusti
514 875-8511, poste 2266
GUIDE DE SOINS DENTAIRES
AVEC LES ÉDITIONS
PROTÉGEZ-VOUS
Nous vous informions récemment que l’Ordre avait
conclu une entente de partenariat avec les Éditions
Protégez-Vous en vue de produire et de publier
un guide pratique sur les soins dentaires. Cette publi­
cation sera officiellement lancée lors d’une conférence
de presse tenue le 31 mai au Palais des congrès, pendant
les Journées dentaires internationales du Québec.
Sachez que chaque membre de l’Ordre recevra
un exemplaire de cette édition spéciale qui sera en
vente dans les kiosques à journaux.
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volume 47 N o 2
|
AVRIL / MAI 2010
L’ORDRE VOUS INFORME
Rencontres de
consultation sur les
enjeux de la profession
Pendant les mois de mars et avril, l’Ordre procédera
à une série de consultations régionales auprès de
dentistes pour discuter des enjeux et des perceptions
liés à l’exercice de la profession. Ces rencontres, qui
réunissent entre 10 et 15 dentistes d’une même région,
visent à alimenter la réflexion de l’Ordre dans le
cadre de la mise à jour de son plan stratégique de
communications.
Peut-être serez-vous sollicité, à moins que
ce ne soit déjà fait? Sachez que les participants
sont sélectionnés de façon aléatoire et sur une base
volontaire.
PASSEZ NOUS VOIR
AU STAND DE L’ORDRE
Les membres de la direction et le personnel de l’Ordre
invitent les dentistes qui partici­peront au congrès 2010
à venir les rencontrer au stand de l’Ordre. À noter que
ce stand sera situé tout près de l’entrée de la salle
d’exposition. Passez nous voir!
Régions visitées
Région
Date
Bas-Saint-Laurent—Côte-Nord—
Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine
23 mars
Montréal
30 mars
Laval
31 mars
Mauricie—Bois-Francs
6 avril
Estrie
Outaouais
7 avril
Saguenay—Lac-Saint-Jean
12 avril
Québec
13 avril
Montérégie
15 avril
Abitibi-Témiscamingue
22 avril
Chaudières-Appalaches
29 avril
8 avril
Utilisation des mesures
de contention
L’Ordre des dentistes a adopté des principes directeurs
quant à l’utili­sation des mesures de contention. Ces prin­
cipes visent à fournir un cadre et des repères sur lesquels
les dentistes pourront s’appuyer pour guider leur pratique
dans divers contextes de soins et de traitements dentaires.
Le document est disponible sur le site Web de l’Ordre
à www.odq.qc.ca, sous l’onglet Publications. Veuillez noter
qu’une version anglaise de ce document sera disponible
sous peu.
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
Dépliant sur
le protecteur buccal
Un dépliant intitulé Le protecteur buccal – Portez-le
en tout temps!, publié par le ministère de l’Éducation, du
Loisir et du Sport, est maintenant disponible en format
papier et en format électronique au www.mels.gouv.qc.ca.
L’Ordre a reçu une certaine quantité de ces
dépliants en vue de les distribuer à ses membres.
Si vous souhaitez en recevoir, veuillez adresser votre
demande par courriel au centre de documentation
à [email protected] ou par téléphone au
514 875-8511, poste 2267.
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volume 47 N o 2
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AVRIL / MAI 2010
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rendez-vous 2010
Journées dentaires internationales du Québec 2010
E
à notre programme, c’est qu’il a été soigneusement évalué
par les membres du comité et, bien que le nom puisse ne
pas toujours être familier, ce conférencier vaut la peine
d’être écouté, surtout si le sujet vous intéresse.
En plus de l’évaluation des conférenciers, les membres
de notre comité évaluent le congrès dans son ensemble.
Nous observons le programme, l’inscription et la disposition du hall d’exposition et nous essayons d’apporter de
nouvelles idées et innovations en les adaptant à nos
besoins. Une telle innovation verra le jour cette année dans
la salle d’exposition : il s’agit d’une salle de conférences
appelée le Théâtre des nouveautés dentaires. Dans ce
théâtre, il y aura des présentations de 30 minutes sur les
nouveaux produits durant les heures d’ouverture de la salle
d’exposition. Les conférences seront ouvertes à tous les
délégués sans frais additionnels. Vous pourrez entrer et
sortir à votre guise. Sachez que des unités de formation
dentaire continue seront également attribuées aux participants.
Faites-vous un devoir d’assister au plus important congrès
dentaire au Canada. Rappelez-vous que la préinscription
se termine le 24 avril 2010, après quoi vous devrez vous
inscrire sur place au Palais des congrès.
Au nom du comité d’organisation, l’invitation est
lancée! Nous espérons vous souhaiter la bienvenue
pendant les JDIQ 2010.
n tant que dentiste qui œuvre dans le secteur privé,
recevez-vous la publication mensuelle Dentistry
Today? Avez-vous déjà remarqué que chaque année,
dans le numéro de décembre, on y publie la liste des
conférenciers vedettes en formation continue? Si vous
prêtez attention aux noms et aux photos de ces conférenciers vedettes, vous vous rendrez compte rapidement que
la plupart d’entre eux ont participé aux Journées dentaires
internationales du Québec (JDIQ) dans le passé.
Chaque année, nous tentons de vous offrir un programme scientifique qui surclasse celui de l’année précédente. Cette année ne fait pas exception. Pas moins de
11 de ces conférenciers vedettes en Amérique du Nord
seront présents à Montréal – certains pour la première fois.
Les Jeff Brucia, David Clark, Martin Goldstein, Louis
Malcmacher, Gerald Kugel, Mel Hawkins et Richard
Mounce seront présents aux JDIQ 2010. Ils ont fait salle
comble aux États-Unis avec plus de 600 participants.
Plusieurs de ces présentations aux JDIQ ne requièrent
aucun supplément, d’autres exigent des droits d’inscription.
Au fil des années, j’ai eu le privilège de me rendre aux
plus importants congrès dentaires aux États-Unis. Dans
le cadre de mes fonctions, à la recherche de nouveaux
conférenciers, j’ai évalué et passé en revue leurs présen­
tations. Chaque conférencier a été passé au crible par les
membres du comité d’organisation, afin de décider s’il
devait être invité aux JDIQ. Si un conférencier étranger est
Jonathan H. Lang, DMD
Directeur adjoint, JDIQ
Lasers dentaires : tout ce que vous devriez savoir et plus!
Cette année, aux JDIQ 2010, nous avons l’honneur de
recevoir le professeur Andreas Moritz, MD, DMD, comme
conférencier sur la dentisterie au laser.
De l’avis même des Drs Gilles Chaumanet (France) et
André Chartrand (Québec, Canada), avec qui il partagera
la parole lors d’un panel, le Dr Moritz est considéré
comme une sommité mondiale en la matière.
Le Dr Moritz, professeur titulaire au département de
dentisterie conservatrice de l’Université de Vienne en
Autriche, est l’auteur principal du livre de référence Oral
Laser Application et président de la SOLA (Society of Oral
Laser Application). Cette société est vouée à la recherche
et au développement de l’utilisation du laser appliquée
aux différentes branches de la dentisterie. Européenne
à l’origine, cette société est maintenant internationale.
C’est donc avec une rigueur scientifique indiscutable que
le professeur Moritz, clinicien et chercheur, démontrera
sans équivoque les multiples indications du laser dans
le domaine dentaire.
Que vous soyez déjà un utilisateur du laser ou en
processus de réflexion par rapport à cette technologie, ce
cours est un incontournable pour vous. J’invite également
tous les sceptiques quant à la pertinence du
laser en dentisterie à assister à cette formation. Vous aurez droit à une infor­mation de
nature tout à fait objective.
Au plaisir de vous revoir le 29 mai au
Palais des congrès!
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
Marc Robert, DMD
Président sortant,
Journées dentaires internationales du Québec
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volume 47 N o 2
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AVRIL / MAI 2010
rendez-vous 2010
Exposition technique (NOUVEAU)
conjointement avec
29 mai au 1er juin –
Palais des congrès de Montréal
Bénévoles demandés
Le comité organisateur des JDIQ est à la recherche
de dentistes bénévoles et de membres de leur équipe
pour la supervision des salles de conférence, du
29 mai au 1er juin prochains.
Les dentistes et les membres de leur équipe qui
souhaitent devenir bénévoles sont invités à remplir le
formulaire disponible dans la section Journées
dentaires du site Web de l’Ordre. Pour obtenir plus de
renseignements, communiquez avec Marie Tétreault
au 514 875-8511, poste 2234, ou écrivez à marie.
[email protected].
Présentation d’affiches scientifiques
31 mai et 1er juin
Les membres du comité organisateur 2010 vous
offrent la possibilité de faire une présentation sur un
sujet de votre choix sous forme d’affiche scientifique
lors du prochain congrès. Ces affiches scientifiques
seront présentées les 31 mai et 1er juin au Palais des
congrès, dans la salle d’exposition.
COCKTAIL-RETROUVAILLES
Les facultés de médecine dentaire des
universités Laval, Montréal, McGill et Dalhousie
ont le plaisir d’inviter leurs diplômés à un
cocktail-retrouvailles le 31 mai. Voici les
endroits où auront lieu ces cocktails :
n Université
Laval : salle 520-BE
n Université de Montréal : salle 524-ABC
n Université McGill : hôtel InterContinental
n Université Dalhousie : salle 520-C
Du nouveau en 2010! Le Théâtre des nouveautés dentaires,
situé dans la partie ouest de la salle d’exposition, vous offrira
des présentations de 30 minutes sur de nouveaux produits. Les
participants pourront obtenir des unités de formation dentaire
continue en assistant à ces mini-conférences. Le théâtre est
ouvert en même temps que l’exposition, soit le lundi 31 mai
de 9 h à 18 h et le mardi 1er juin de 9 h à 17 h. Consultez
le programme préliminaire, à la page 25, pour connaître les
conférences offertes.
Tirés à part (NOUVEAU)
Aidez-nous à atteindre notre objectif vert en 2010! Tous les tirés
à part seront disponibles dans la section Journées dentaires du
site Web de l’Ordre. Aucun tiré à part ne sera distribué au Palais
des congrès pendant les JDIQ, le lundi et le mardi.
Assemblées générales et rencontres
LundI 31 mai
Ordre des dentistes du Québec
16 h 30 à 17 h 30 – Salle 516-A
n
Académie dentaire
11 h 30 à 13 h 30 – Salle 522-C
n
Association des assistantes et assistants dentaires du Québec
16 h 30 à 18 h – Salle 515-A
n
Association des chirurgiens dentistes du Québec
11 h 30 à 13 h 30 – Salle 511-C
n
Ordre des hygiénistes dentaires du Québec
16 h 30 à 18 h – Salle 516-D
n
Association des orthodontistes du Québec
12 h à 13 h – Salle 519-AB
n
Association des prosthodontistes du Québec
11 h 30 à 13 h – Salle 520-B
n
n Association
des spécialistes en médecine buccale du Québec
12 h à 17 h – Salle 521-C
Ordre des techniciennes et techniciens dentaires du Québec
17 h 30 à 18 h 30 – Salle 514-A
n
n Association
des spécialistes en chirurgie buccale
et maxillo-faciale du Québec
8 h 30 à 16 h 30 – Salle 520-F
Association des parodontistes du Québec
11 h 30 à 13 h – Salle 522-A
n
Association des dentistes pédiatriques du Québec
13 h 30 à 16 h – Salle 522-B
n
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
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volume 47 N o 2
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AVRIL / MAI 2010
rendez-vous 2010
:
Hâtez-vous nt
so
COURS PRÉCONGRÈS / PRE-CONVENTION COURSES
Limité à
Limited to
Samedi 29 mai / Saturday, May 29 CFSQ
CFSQ
Abi Nader, Sam COMPLET / SOLD OUT
Arcache, Jean-Patrick
Brucia, Jeff J.
Chaumanet, G., Moritz, A., Chartrand, A. Clark, David J.
Di Battista, P., Dib, M. COMPLET / SOLD OUT
Fulop-Goodling, Jacqueline
Goulet, El-Khatib COMPLET / SOLD OUT
Langlais, R., Noujeim, M.
Martel, Sylvie
Robert, D., Bergeron, C. COMPLET / SOLD OUT
Vogel, Robert C. COMPLET / SOLD OUT
:
Don’t wait
a
es
quelques plac
ibles!
on
encore disp
There are still
lable!
few places avai
Code Dentiste Auxiliaire
Code DentistStaff
RCR Certification (F)
CPR Certification (A/E)
PPF (F)
15
ATM - Occlusion (F)
Esthetics (A/E*)
Laser (A/E et F)
Endodontics (A/E*)
Chirurgie parodontale (F)
30
Invisalign Clear Essentials 1 (A/E*) 50
Chirurgie buccale de A à Z
30
CPC (F)
200
Parodontie (F)
16
Composite direct (F)
24
Implantology (A/E*)
30
S10
S11
S12
S13
S14
S15
S16
S17
S18
S19
S20
S21
S22
S23
RCR Certification (F)
CPR Certification (A/E)
Implantologie (F)
40
Esthetics (A/E*)
Bataille des colles (F)
40
Invisalign Clear Essentials 2 (A/E*) 50
Dental Photography (A/E) 40
Periodontics (A/E*)
Endodontics (A/E*)
40
Parodontie 1 (F)
30
Esthetics (A/E*)
Parodontie (F)
16
Restoration (A/E*)
40
Composite direct (A/E)
24
Aiguisage AM (F)
25
Aiguisage PM (F) reprise
25
Chirurgie buccale de A à Z (F)
30
PPF (F)
15
D10
D11
D12
D13
D14
D15
D16
D17
D18
D19
D20
D21
D22
D23
D24A
D24P
D25
D26
150 $
150 $
150 $
150 $
475 $
N/D
350 $
150 $
450 $
150 $
450 $
200 $
425 $
150 $
475 $
N/D
1 995 $ 4 X 0 $**
525 $
N/D
350 $
150 $
275 $
275 $
475 $
N/D
475 $
N/D
Dimanche 30 mai / Sunday, May 30
CFSQ
CFSQ
Bernier, Jacques
Clark, David J.
Degrange, Michel
Fulop-Goodling, J. (S18 prérequis)
Goldstein, Martin B.
Grisdale, Jim
Haas, Manor Houle, Durand COMPLET / SOLD OUT
Malcmacher, Louis
Martel, Sylvie
McDonald, Thomas annulé / cancelled
Robert, D., Bergeron, C.
Thibault, Christine
Thibault, Christine
Goulet, J., El-Khatib, B. Abi Nader, Sam COMPLET / SOLD OUT 150 $
150 $
475 $
450 $
600 $
495 $
475 $
350 $
475 $
475 $
450 $
275 $
475 $
475 $
275 $
275 $
525 $
475 $
150 $
150 $
N/D
150 $
N/D
N/D
475 $
150 $
N/D
N/D
150 $
275 $
N/D
N/D
275 $
275 $
N/D
N/D
Apnée du sommeil-1 et 2 (F)
SD10-1
50 SD10-2
975 $
N/D
Parodontie 2 (F)
Aiguisage/Curetage (F)
30
16
L10
L11
475 $
300 $
N/D
300 $
Endodontics (A/E)
40
M10
475 $
N/D
Samedi 29 mai et dimanche 30 mai / Saturday, May 29 and Sunday, May 30
Atelier de deux jours / Two-day workshop
Morisson, F., Mayer, P., Mathieu, A.
Lundi 31 mai / Monday, May 31
Beaudoin, M., Wiseman, L.
Shoghikian, Elise COMPLET / SOLD OUT
Mardi 1er juin / Tuesday, June 1
Mounce, Richard E. (A*)
**
Cours dispensés en anglais
avec traduction simultanée en français.
Vous pouvez inscrire gratuitement
quatre membres de votre équipe au cours S18.
Vous pouvez vous inscrire en vous rendant au
www.odq.qc.ca ou en faisant parvenir une demande
par télécopieur au 514 875-1561.
(E*) Those courses are given in English
with simultaneous translation in French.
** For the S18 course, you can register
free of charge 4 members of your team.
You can register at www.odq.qc.ca
or by faxing your request to 514 875-1561.
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
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volume 47 N o 2
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AVRIL / MAI 2010
NOUVELLES EN BREF
Le Dr Jean-Marc Brodeur
est nommé chercheur émérite
D
epuis quatre ans, le
Réseau de recherche
en santé des popu­
lations du Québec (RRSPQ)
reconnaît la contribution
exceptionnelle de chercheurs
qui ont marqué la recherche
en santé publique par l’attri­
bution du prix du chercheur
émérite du RRSPQ.
Le 26 novembre 2009,
le titre de chercheur émérite a été attribué au
Dr Jean-Marc Brodeur, en reconnaissance de
l’ensemble de sa carrière scientifique, de son
rayonnement international et de sa contribution
exceptionnelle à l’avancement de la recherche
en santé des populations et à l’enseignement.
Les technologies passent, les
En plus d’une plaque souvenir, le Dr Brodeur
a reçu une sérigraphie d’Alfred Pellan.
Le Dr Brodeur est professeur titulaire au
Département de médecine sociale et préventive
de l’Université de Montréal, dentiste-conseil
à la Direction de santé publique de Montréal
et chercheur à l’Institut de recherche en santé
publique de l’Université de Montréal et au Centre
de recherche du CHUM. Depuis plus de 30 ans,
il effectue des travaux de recherche sur la mesure
et les déterminants de l’état de santé bucco­
dentaire de la population québécoise, ainsi que sur
les programmes de prévention et d’accès aux soins.
Rappelons qu’en mai dernier, le Dr Brodeur
recevait le Prix Hommage 2009 décerné par l’Ordre
des dentistes du Québec pour sa contri­bution
exceptionnelle au développement de la profession.
vraies solutions demeurent !
Progident, leader du logiciel dentaire
au Québec, crée depuis plus de 20 ans des
solutions de gestion qui défient le temps.
1 200 dentistes québécois ont
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JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
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volume 47 N o 2
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AVRIL / MAI 2010
NOUVELLES EN BREF
La Faculté de médecine
dentaire de l’UdeM célèbre
l’entrée en clinique de
ses étudiants de 2e année
P
our la première fois de son histoire, la Faculté
de médecine dentaire de l’Université de Montréal
a célébré de façon officielle l’entrée en clinique
de ses étudiants de 2e année du doctorat de médecine
dentaire (DMD), une étape importante du parcours universitaire des futurs dentistes.
Cette célébration a eu lieu le 4 février à l’amphithéâtre
Ernest-Cormier, où les 85 étudiants de la cohorte 2007-2012
ont été chaleureusement accueillis par la communauté
facultaire.
Devant un groupe d’invités d’honneur formé du doyen
de la Faculté et de ses vice-doyens, du directeur des cliniques
dentaires, du syndic de l’Ordre des dentistes du Québec (ODQ),
de la directrice générale du Fonds d’assurance-responsabilité
professionnelle de l’ODQ et de divers représentants des
secteurs cliniques, les étudiants ont prononcé « l’engage­ment
clinique », ce serment qui traduit les valeurs et comportements
préconisés en clinique. Cette cérémonie a également été
caractérisée par l’entrée en jeu de parrains et de marraines
venant de la classe de 3e année, qui ont remis une blouse
blanche à leurs filleuls de 2e année.
L’activité s’est déroulée devant un auditoire composé de
plus de 350 étudiants, parents, amis, professeurs et employés
de la Faculté de médecine dentaire. Un programme musical
a été interprété par un quatuor à cordes sous la direction
d’un professeur-chercheur de la Faculté, le Dr Florin Amzica.
Le directeur des cliniques dentaires, le Dr André Phaneuf,
s’est dit fier de cette première et souhaite qu’à l’instar des
Dans l’ordre habituel : Daniel Carpentier, président
de l’Association des étudiants en médecine dentaire
de l’Université de Montréal, Chafic Safi, président des
étudiants de 2e année, Simon Éthier, président des étudiants
de 3e année, Clémence Roche-Nadon, étudiante de 4e année
et marraine de l’événement, le Dr André Phaneuf, directeur
des cliniques dentaires, et le Dr Gilles Lavigne, doyen.
autres facultés dentaires canadiennes et américaines,
ce rendez-vous devienne une riche tradition.
À l’issue de la cérémonie, la direction de la Faculté
a procédé au lancement de sa nouvelle image graphique
et de son site Web. Pour en savoir plus :
www.medent.umontreal.ca.
Échange
amical entre
un étudiant
de 2e année et
sa marraine,
une étudiante
de 3e année,
après la
lecture de
l’engagement
clinique et
la remise
des sarraus.
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
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volume 47 N o 2
|
AVRIL / MAI 2010
NOUVELLES EN BREF
La Faculté de médecine dentaire de
l’Université Laval reçoit 5,6 millions $
L
1
e 1er février 2010, la ministre des Affaires
intergouvernementales, ministre de la Franco­
phonie et ministre responsable de la région de
Québec, l’honorable Josée Verner, ainsi que le ministre
de l’Emploi et de la Solidarité sociale, ministre du
Travail et ministre responsable de la région de la
Capitale-Nationale, M. Sam Hamad, ont annoncé
des investissements totalisant 5,6 millions $ pour le
pavillon de Médecine dentaire de l’Université Laval.
Ces investissements permettront la réalisation
de plusieurs travaux qui s’échelonneront de mai à
septembre 2010, dont le réaménagement et la réno­
3/16/10
AM de
Page
1
vation 10:48
complète
la clinique
de 3e année et l’ajout
d’équipements à la clinique de 4e année.
M. Sam Hamad et M. Denis Brière, recteur de
l’Université Laval, lors de la période de questions.
• Services conseils gestion et développement des affaires
• Gestion des rappels et de l’horaire
• Organisation et procédures pour le département d’hygiène
• Organisation et procédures pour le département du secrétariat
• Gestion des ressources humaines et recrutement
• Diagnostic organisationnel et évaluation de l’achalandage
• Gestion du changement et plan d’action
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JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
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volume 47 N o 2
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AVRIL / MAI 2010
NOUVELLES EN BREF
Des scientifiques de l’University of Louisville
ont trouvé de nouveaux indices pour
expliquer la persistance de P. gingivalis
L
OUISVILLE, Kentucky – Une découverte scientifique
réalisée à l’University of Louisville dévoile le
mécanisme de P. gingivalis, bactérie responsable
de la maladie parodontale, qui lui permet de saboter le
système immunitaire et de causer l’inflammation, dans
le but de garantir sa propre survie.
L’annonce de la découverte réalisée par le chercheur
George Hajishengallis et son équipe de la School of
Dentistry de l’University of Louisville a paru dans l’édition
du 16 février de la revue Science Signaling. La découverte
pourrait avoir une incidence sur le traitement de la maladie
parodontale, une infection qui entraîne la détérioration des
gencives et des os et cause la perte des dents. On croit
également que P. gingivalis joue un rôle dans les maladies
cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et d’autres
problèmes de santé graves.
Les chercheurs de l’University of Louisville ont compris
comment P. gingivalis pirate un complément, C5, lié à la
communication avec des récepteurs de type Toll (TLR).
Habituellement, les TLR signalent aux leucocytes la présence
d’une bactérie et, par la suite, stimulent ces derniers pour qu’ils
éliminent l’agent pathogène. En outre, sous sa forme active,
C5 fonctionne habituellement comme une arme au service de
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
l’hôte, en recrutant des leucocytes qui détruisent les bactéries.
Quand P. gingivalis met en branle son mécanisme de
piratage, il attaque les molécules C5 et génère sélecti­
vement des molécules C5a agissant sur les leucocytes grâce
à un processus trompeur qui permet la communication
entre les récepteurs de C5a et les TLR2. La capacité des
cellules à éliminer le pathogène oral est alors altérée.
« P. gingivalis est très raffinée dans sa façon d’activer
les fonctions des leucocytes qui lui viennent en aide et
d’en entraver les fonctions qui lui nuisent, déclare
M. Hajishengallis. Il s’agit du premier signalement d’un
pathogène capable d’établir et d’exploiter de manière
pro­active un système de communication qui unit un
complément et des récepteurs de type Toll, au lieu de saper
le système de chacun de manière indépendante. Cela
revient à infiltrer les lignes de communication de l’ennemi. »
Les expériences menées en laboratoire confirment
que le fait de bloquer les récepteurs de C5a réprime à
la fois l’inflammation et la persistance de P. gingivalis.
M. Hajishengallis et les membres de son équipe espèrent
que ce mécanisme pourra s’appliquer chez l’humain
et qu’il permettra de prévenir la maladie parodontale et
possiblement d’autres maladies générales.
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volume 47 N o 2
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AVRIL / MAI 2010
NOUVELLES EN BREF
COLLABORATION ENTRE LE MINISTÈRE DE L’IMMIGRATION ET DES COMMUNAUTÉS
CULTURELLES, EMPLOI-QUÉBEC ET LES ORDRES PROFESSIONNELS
Le projet IPOP : pour faciliter l’embauche
des membres formés à l’étranger
L
es membres de l’Ordre des dentistes du Québec
formés à l’étranger bénéficient maintenant d’un
atout supplémentaire pour les aider à percer le
marché du travail et à obtenir une première expérience au
Québec dans leur profession. Il s’agit du nouveau projet
Intégration en emploi de personnes formées à l’étranger
référées par un ordre professionnel (IPOP).
Au cours des dernières années, des progrès importants
ont été réalisés en vue de faciliter la reconnaissance des
compétences des personnes immigrantes. Cependant, les
nouveaux membres des ordres professionnels formés à
l’étranger se heurtent parfois à des difficultés particulières
au cours de leurs recherches d’emploi.
N’ayant pas encore eu l’occasion de se créer un réseau
de contacts au Québec et étant moins au fait du marché
du travail québécois, ils peuvent éprouver des difficultés
à obtenir une entrevue ou un premier emploi dans leur
profession. Quant aux employeurs, ils sont parfois hésitants
à les embaucher, croyant que la période d’adaptation à leur
nouvel emploi sera plus longue. « Nous sommes heureux
de constater la réponse enthousiaste des ordres professionnels
à l’annonce de ce projet, a déclaré Jean-François Thuot,
directeur général du Conseil interprofessionnel du Québec.
Leur participation démontre qu’ils ne sont pas insensibles
aux difficultés d’intégration en emploi qu’éprouvent leurs
nouveaux membres formés à l’étranger. »
Un incitatif pour les employeurs
Le projet IPOP accorde un soutien financier à l’employeur
qui embauche et qui intègre une personne immigrante
Faut parler du don d’organes.
C’est la vie...
signezdon.ca
QUÉBEC-TRANSPLANT
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
formée à l’étranger détenant, d’un ordre professionnel,
l’autorisation légale d’exercer. Ce projet est le fruit d’une
étroite collaboration entre le ministère de l’Immigration et
des Communautés culturelles (MICC), Emploi-Québec et
les ordres professionnels. Grâce à cette collaboration,
l’Ordre des dentistes du Québec est maintenant en mesure
de diriger les membres formés à l’étranger à EmploiQuébec en vue de profiter des avantages de ce projet.
Pour inciter les employeurs à embaucher et à intégrer
en emploi un participant, le projet IPOP offre :
n
une subvention salariale de 50 % du salaire brut de
la personne jusqu’à concurrence du salaire minimum,
pour une période de 30 semaines;
n
une subvention de 1 500 $ pour l’accompagnement
de la personne embauchée.
Immigrants professionnels :
un atout pour l’économie du Québec
En raison des besoins croissants de main-d’œuvre auxquels
le Québec doit faire face, ce projet arrive au moment
opportun. Afin d’assurer la protection du public, il importe
notamment qu’un nombre suffisant de professionnels
puissent offrir des services de qualité à la population.
Et pour cela, nous devons compter sur les compétences
des personnes que le Québec accueille.
« Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à
savoir qu’elles peuvent compter sur l’apport de personnes
immigrantes qualifiées pour contribuer à leur essor. IPOP
arrive donc à point nommé puisqu’il leur permet de
compter sur une aide gouvernementale pour faciliter
l’intégration en emploi de personnes immigrantes titulaires
d’une autorisation légale d’exercer d’un ordre professionnel »,
a souligné Yolande James, ministre de l’Immigration et des
Communautés culturelles.
Pour obtenir plus de renseignements sur le projet
IPOP, consultez le document d’information accessible
sur le site Internet du MICC
(www.micc.gouv.qc.ca/fr/dossiers/professions-metiers.html).
| 42 |
volume 47 N o 2
|
AVRIL / MAI 2010
NOUVELLES EN BREF
La Société
dentaire
de Lanaudière
célèbre!
L
e mandat de la Dre Amélie Prévost à
la présidence de la Société dentaire
de Lanaudière (SDL) a débuté sur une
note enjouée par l’organisation d’une fête de
Noël pour les cliniques dentaires de la région,
le gala « Éclat-blanc », dont Éric Salvail
a été le maître de cérémonie.
Sur la photo, des adminis­trateurs de la SDL :
au premier plan, la Dre Lyne Gauthier, responsable
du gala; deuxième rangée : le Dr Mazen Abiad,
Éric Salvail et le Dr Carmin Lefebvre, entourés
des organisatrices du gala; en arrière-plan,
la Dre Amélie Prévost entourée de Céline Boucher
et des Drs François Duval, Éric Dupuis et Philippe
Martin (président sortant).
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D’URGENCE
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| 44 |
volume 47 N o 2
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AVRIL / MAI 2010
NOUVELLES EN BREF
AU TABLEAU
Inscriptions au Vélotour 2010
CERTIFICAT
DE SPÉCIALISTE
équipe de l’Ordre prendra part à un quatrième Vélotour pour la sclérose
en plaques. Organisé par Vélo-Québec, le Vélotour consiste en une
randonnée de deux jours à vélo dans une région du Québec combinée
à une collecte de fonds pour la Société canadienne de la sclérose en plaques.
Les « Guy-Dons » invitent tous les dentistes et amis à participer à ce défi pour
sportifs de tous les niveaux. Notre équipe grossit avec les années, de même
que la popularité du Vélotour. Il est important de s’inscrire tôt pour s’assurer
d’une place.
Le prochain Vélotour se tiendra
dans la région de Saint-Hyacinthe,
les 21 et 22 août 2010. Plaisir,
fraternité et grand air garantis!
DÉLIVRÉ AU COURS DE
LA PÉRIODE DU 1er JANVIER
AU 28 FÉVRIER 2010
L’
G248-JourDentaire Ad French:G248
Dr Philippe Girard,
spécialiste en prosthodontie
Pour en savoir plus,
contactez Guy Auger
(le « Guy » des « Guy-Dons »)
au 514 875-8511 ou visitez
www.scleroseenplaques.ca/fr/
evenements/velotour.
3/9/10 9:04 AM Page 1
AVIS DE DÉCÈS
Le Dr Gerard-Simeon Charland
de Montréal (résigné en 1990
– ancien professeur
de l’Université de Montréal)
est décédé le 4 février 2010
à l’âge de 91 ans.
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DENTAL LABORATORIES
LABORATORIES (OTTAWA) CANADA LTD.
Cas du Dr. Michael Popp. Restaurations par Aurum Classic. Photographie gracieuseté de Janet Pliszka.
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
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volume 47 N o 2
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AVRIL / MAI 2010
Nous vous aidons à traiter vos paiements
en toute tranquillité d’esprit.
Fiable et
sans tracas
Le service de traitement des paiements des Services aux commerçants TD
vous offre la fiabilité et le soutien dont votre entreprise a besoin pour
continuer à bien fonctionner. Comme il est le seul service de traitement
des paiements qui vous est offert directement par une grande institution
financière, nous comprenons l’importance qu’il a pour votre entreprise.
En fait, seuls les Services aux commerçants TD vous offrent une garantie
de service dans un délai de quatre heures, 7 jours sur 7, dans la plupart
des grands centres1. Cet engagement est renforcé par la présence de
plus de 250 techniciens répartis partout au pays et par une ligne
d’assistance technique accessible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Constatez
par vous-même les raisons pour lesquelles des détaillants de toutes
tailles nous confient le traitement de leurs paiements.
Composez le 1-866-446-8889,
passez à une succursale ou visitez le site
www.servicesauxcommercantstd.com/servicesmedicaux
1. Disponible 7 jours sur 7 (à l’exception du jour de Noël et du Nouvel An) dans la plupart des principaux centres si les Services aux commerçants TD reçoivent l’appel téléphonique avant 16 h, HE, les jours de semaine, et avant
14 h, HE, les fins de semaine.
PRESIDENT’S MESSAGE
As you are reading these lines, the
2010 Oral Health Month campaign
organized by your professional order
is in full swing. In response to the
many comments we receive from
the public and members of the profession, this
year’s theme is teeth whitening. This popular
procedure, often performed by unqualified
people, does involve certain risks. The Ordre
des dentistes would like to remind everyone,
through this information campaign, that it is
important to get a dentist’s diagnosis and advice
before embarking on any teeth-whitening
treatment.
I wish to express my special thanks to
Dr. Annie St-Georges, a professor with the
Université de Montréal Faculty of Dentistry,
for agreeing to act as the Order’s spokesperson
during this period of intense media exposure.
Oral Health Month is followed, of course,
by another busy period for our profession.
In a few weeks, we will all be meeting up at
the 39th Journées dentaires internationales
du Québec (JDIQ). Once again this year, an
innovative, impressively rich scientific and
social program is planned for the JDIQ. I am
also delighted to welcome the Canadian Dental
Association, which is joining us as our main
partner for the event.
DIANE
LEGAULT
D
ear colleagues,
to contact me:
[email protected]
At the convention, we will be officially
launching a practical guide to dental care,
produced in co-operation with Protégez-Vous
magazine. It will be available on newsstands,
but also distributed in each member’s office.
This special edition is an important initiative,
skilfully directed by the Order’s Communications Department, and one that ties in perfectly
with our mission. It has been made possible by
the close collaboration of nearly 25 of our
colleagues, who agreed to share their expertise
in this guide. Well done, and thanks to everyone!
I would also like to invite everyone to attend
the Order’s Annual General Meeting, to be
held at 4:30 p.m., on May 31, in Room 516-A.
I plan to use this valuable opportunity to update
you on work to modernize our professional
relations with dental hygienists and assistants,
members of our dental offices. I will also be
discussing the status of work by the Office des
professions concerning denturology, changes
to the general supervision program and the
implementation of the France-Quebec agreement. I am sure you will find all these topics
worthwhile, given our vital role and responsibility with regard to Quebecers’ oral health.
So consider yourselves invited – I hope to see
lots of you there!
Enjoy the convention!
Diane Legault, DMD, MBA
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
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volume 47 N o 2
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AVRIL / MAI 2010
NEWS FROM YOUR ORDER
ANNUAL GENERAL
MEETING
Remember that the next Annual General Meeting
of the Ordre des dentistes du Québec will take
place on Monday, May 31, at 4:30 p.m., in Room
516-A at the Palais des congrès de Montréal.
Members who would like to enter a subject on
the agenda for the Annual General Meeting must
submit a written request to the ODQ Secretary
by April 30.
9:CI>HI:
Avant de choisir,
demandez conseil
à votre
2010 ORAL HEALTH MONTH
Teeth whitening
7A6C8=>B:CI
9:H9:CIH
Consult your dentist first
The theme of this year’s
Oral Health Month will be
teeth whitening. Like you,
the Order has noted that
offers of this kind of
treatment are becoming
more common on the
market. It is important to
Avant de choisir,
demandez conseil
note that under the law
à votre
teeth whitening is not
an activity reserved for
dentists.
The Order is concerned
about this matter and is
reminding the public through its information campaign
that it is important to get a dentist’s diagnosis and advice
before embarking on any teeth-whitening treatment.
A public relations campaign will be launched in April,
with ads in certain print media. You will find inserted
with this issue a small poster that we invite you to post
prominently in your waiting room.
7A6C8=>B:CI
9:H9:CIH
9:CI>HI:
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
Protect the environment:
Pay your 2010-2011
assessment on line!
Last year, the Ordre des dentistes du Québec offered
you the option of filing your annual declaration through
the ODQ Website, at www.odq.qc.ca, and paying
your assessment on-line by credit card.
More than 25% of you chose this electronic option,
showing your support for the Order’s green shift.
Members who wish to file their annual declarations
and pay their assessments on line must complete
the form for this purpose by April 23, 2010. You can
download the form from www.odq.qc.ca/envoi.
When you use the electronic option, you will receive
all information about the 2010-2011 annual declaration
and assessment by e-mail rather than regular mail. It’s
a simple, fast and safe way to update your professional
information on the ODQ Roll.
Our thanks to all of you who choose to do your bit
for the environment!
For further information
Michelle Giusti
514 875-8511, ext. 2266
A GUIDE TO DENTAL CARE,
PRODUCED WITH
LES ÉDITIONS
PROTÉGEZ-VOUS
We recently informed you that the Order had signed
a partnership agreement with Les Éditions ProtégezVous, to produce and publish a practical guide to
dental care. The guide will be officially launched at a
press conference on May 31, at the Palais des congrès,
during the Journées dentaires internationales du
Québec.
Every ODQ member will receive a copy of this
special edition, which will also be sold on newsstands.
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volume 47 N o 2
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AVRIL / MAI 2010
NEWS FROM YOUR ORDER
Regional consultations
on professional issues
In March and April, the Order will be holding a series
of regional consultations with dentists to discuss their
views and concerns related to the profession. These
meetings, bringing together 10 to 15 dentists from
a given region, are intended to help guide the Order
in updating its strategic communications plan.
You may be asked to attend one of these meetings,
or perhaps you have already received an invitation.
Participants are selected at random, and attendance
is voluntary.
SEE YOU AT THE ODQ BOOTH
ODQ executives and staff invite all dentists attending
the 2010 convention to come and meet them at the
ODQ booth. The booth will be right near the entrance
to the exhibition room. Drop by and say hello!
List of regions visited
REgion
Date
Bas-Saint-Laurent—Côte-Nord—
Gaspésie—Îles-de-la-MadeleineMarch 23
MontréalMarch 30
LavalMarch 31
Mauricie—Bois-FrancsApril 6
EstrieApril 7
OutaouaisApril 8
Saguenay–Lac-Saint-JeanApril 12
QuébecApril 13
MontérégieApril 15
Abitibi-TémiscamingueApril 22
Chaudière-AppalachesApril 29
Using restraint measures
The Order has adopted guidelines concerning the use of
restraint measures. These principles are intended to provide
dentists with a framework and references to help guide
them in different dental care and treatment situations.
The guidelines are available on the Order’s Website,
at www.odq.qc.ca, in the “Publications” section.
An English version of the guidelines will be available
soon.
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
A brochure
on mouth guards
A brochure entitled Le protecteur buccal –
Portez-le en tout temps!, published by the
Department of Education, Recreation and Sports
(MELS), is now available in paper and electronic
form at www.mels.gouv.qc.ca.
The Order received a number of these brochures
in French for distribution to its members. If you would
like any, please contact the Documentation Centre
at [email protected] or call 514 875-8511,
ext. 2267.
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volume 47 N o 2
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AVRIL / MAI 2010
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impeccable.
esthétique
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facette ultramince$pont californien$incrustation de porcelaine$
couronne ou pont zircone-céramique$ gouttières de blanchiment.
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rendez-vous 2010
Journées dentaires internationales du Québec 2010
A
town speaker on our program, he or she has been carefully
evaluated by a number of committee members and,
although the name may not always be familiar, rest assured
that the speaker is worth listening to.
When attending outside dental meetings in addition to
evaluating speakers, members of our committee evaluate
the convention as a whole. We observe the program, the
registration, the exhibit hall layout and try and bring new
ideas and innovations and adapt them to our needs.
One such innovation is a lecture hall in the exhibit area,
known as our “Dental Industry Showcase”. This showcase
will feature short 30-minute lecture presentations on new
products while the exhibit area is open. Lectures are open
to all delegates at no charge and you may come and go as
you please. Remember, continuing education units will
also be attributed.
As Canada’s largest annual meeting, we also have the
pleasure, this year, of welcoming the Canadian Dental
Association in a joint convention. Make it a point to attend.
Remember, pre-registration closes April 24, 2010 after
which you will need to register on-site at the Palais des
congrès.
On behalf of the Organizing Committee, I hope to
welcome you at JDIQ 2010.
s a dentist in private practice, you most likely
receive the monthly journal Dentistry Today.
Have you ever noticed that every December,
this journal publishes the “Annual Leaders in CE” issue?
You may also have noticed, as you scan through the names
and pictures, how many of these top clinicians have
presented at the Journées dentaires in past years.
Every year, we strive to make our scientific program
better than that of the preceding year. This year is no
exception. No fewer than 11 of these top clinicians in
North America will be appearing at this year’s convention
in Montreal – some for the first time. The likes of Jeff
Brucia, David Clark, Martin Goldstein, Louis Malcmacher,
Gerald Kugel, Mel Hawkins, and Richard Mounce will all
be present at JDIQ 2010! They have lectured to capacityfilled rooms, often in excess of 600 attendees, throughout
the United States. Some will be presenting on the weekend
during the pre-convention and will require a registration
fee. Others will present on Monday and Tuesday at no
extra charge once you are registered for the convention.
Over the years, I have had the privilege of attending some
of the major American dental meetings. As part of my
duties, I have “scouted” speakers, that is, evaluated and
reviewed their presentation, and, in consultation with other
members of our Organizing Committee, decided if they
should be invited to speak at JDIQ. If you see an out of
Jonathan H. Lang, DMD
Assistant Executive Director, JDIQ
Laser dentistry: everything you need to know and more!
This year, at the 2010 JDIQ, we have the honour of
welcoming Professor Andreas Moritz, MD, DMD,
to speak on the topic of laser dentistry. In the opinion
of fellow panel members Drs. Gilles Chaumanet (France)
and André Chartrand (QC, Canada), Dr. Moritz is the
world’s foremost authority in this field.
Dr. Moritz is a Full Professor with the Department
of Conservative Dentistry at the University of Vienna,
Austria, the lead author of the reference book Oral Laser
Application and President of SOLA (Society of Oral
Laser Application). The Society is devoted to research
and development on the use of lasers in different branches
of dentistry, a practice that originated in Europe but
is now being used worldwide. So Professor Moritz,
as a clinician and researcher, will bring indisputable
scientific rigour to this look at the many uses of lasers
in dentistry.
Whether you are already using this technology or are
thinking of adopting it, you are sure to find this session
invaluable. I also invite anyone who is sceptical
about the usefulness of lasers in dentistry
to attend and pick up some entirely
objective information.
I look forward to seeing you on
May 29 at the Palais des congrès!
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
Marc Robert, DMD
Past President
Journées dentaires internationales du Québec
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volume 47 N o 2
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AVRIL / MAI 2010
rendez-vous 2010
Technical exhibition (NEW)
Something new in 2010! The Théâtre des nouveautés dentaires,
in the western part of the exhibition room, will be offering
30-minute presentations on new products. You can earn continuing
dental education units by attending these mini-lectures.
The Theatre will be open at the same time as the exhibition,
on Monday, May 31, from 9 a.m. to 6 p.m. and Tuesday, June 1,
from 9 a.m. to 5 p.m. See page 25 of the preliminary program
for details on the lectures offered.
JOINTLY WITH
May 29 to June 1 –
Palais des congrès de Montréal
Volunteers needed
The organizing committee for the Journées dentaires
internationales du Québec is seeking volunteer
dentists and dental staff members to supervise lecture
rooms from May 29 to June 1.
Dentists and dental staff interested in volunteering
should fill out the form available on the Order’s
Website, in the “Journées dentaires” section. For more
details, call Marie Tétreault, at 514 875-8511,
ext. 2234 or write to [email protected].
Offprints (NEW)
Help us reach our green objective for 2010! All offprints will
be available for downloading in the Journées dentaires section
of the ODQ Website. None will be distributed at the Palais des
congrès during the JDIQ on Monday or Tuesday.
General assemblies and meetings
Monday, MaY 31
Ordre des dentistes du Québec
4:30 to 5:30 p.m. – Room 516-A
Académie dentaire
11:30 a.m. to 1:30 p.m. – Room 522-C
n
Scientific posters
Association des assistantes et assistants dentaires du Québec
4:30 to 6 p.m. – Room 515-A
May 31 and June 1
n
n
The 2010 Organizing Committee offers you the
possibility of presenting a topic of your choice by way
of a scientific poster during the upcoming convention.
These scientific posters will be displayed on May 31
and June 1 in the exhibition room at the Palais des
congrès.
Cocktail get-togethers
The Faculties of dentistry of Laval, Montréal,
McGill and Dalhousie universities are pleased
to invite their alumni for cocktails and a chance
to catch up with old acquaintances on May 31.
The get-togethers will be held in the following
rooms:
n Université
Laval: Room 520-BE
n Université de Montréal: Room 524-ABC
n McGill University: InterContinental Hotel
n Dalhousie University: Room 520-C
Association des chirurgiens dentistes du Quebec
11:30 a.m. to 1:30 p.m. – Room 511-C
Ordre des hygiénistes dentaires du Québec
4:30 to 6 p.m. – Room 516-D
n
Association des orthodontistes du Québec
Noon to 1 p.m. – Room 519-AB
n
Association des prosthodontistes du Québec
11:30 a.m. to 1 p.m. – Room 520-B
n
Association des spécialistes en médecine buccale du Québec
Noon to 5 p.m. – Room 521-C
n
Ordre des techniciennes et techniciens dentaires du Québec
5:30 to 6:30 p.m. – Room 514-A
n
Association des spécialistes en chirurgie buccale
et maxillo-faciale du Québec
8:30 a.m. to 4:30 p.m. – Room 520-F
n
Association des parodontistes du Québec
11:30 a.m. to 1 p.m. – Room 522-A
n
Association des dentistes pédiatriques du Québec
1:30 to 4 p.m. – Room 522-B
n
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
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volume 47 N o 2
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AVRIL / MAI 2010
FORMATION
DENTAIRE CONTINUE
FACULTÉ DE
MÉDECINE DENTAIRE
2009-2010
6ISITEZLESITE)NTERNETDELA&ORMATIONDENTAIRECONTINUEAUFDCUMONTREALCAETINSCRIVEZVOUSENLIGNEs0OURNOUSJOINDRE
Pour obtenir plus d’information, consultez le programme de la Formation dentaire continue 2009-2010
CONFÉRENCES ÉTÉ 2010
ACLS : SOINS AVANCÉS EN CARDIOLOGIE
HÉLÈNE QUEVILLON
Mai
Du jeudi 29 avril
au samedi 1er mai
D 875 $
Durée : 21 heures
GESTION RAISONNÉE DU BIOFILM
DENTO-BACTÉRIEN
UNE APPROCHE PRÉ- ET
POSTOPÉRATOIRE EN CHIRURGIE
ET RADIOLOGIE MAXILLO-FACIALE
AFIN DE PRÉVENIR OU DE TRAITER LES
COMPLICATIONS LIÉES À LA CHIRURGIE
DENTO-ALVÉOLAIRE COMPLEXE ET À
L’IMPLANTOLOGIE LORS DE OU À LA SUITE
D’EXTRACTIONS (SESSION THÉORIQUE)
DENIS MASSÉ
Dr ALDO-JOSEPH CAMARDA
ET DRE MANON PAQUETTE
Samedi 1er mai
D 325 $, H, A 150 $, T 175 $
Samedi 1er mai
D 325 $, H, A 150 $, T 175 $
Durée : 6 heures
LE CHOIX DES MATÉRIAUX DENTAIRES
EN PPF
Dre MÉLISSA LAM ET DIMITRI TSICHLIS
Samedi 1er mai
D 225 $, H, A 100 $, T 175 $
Août
RÉSERVEZ VOS PLACES DÈS MAINTENANT !
Durée : 4 heures
CHIRURGIE DENTO-ALVÉOLAIRE ET
IMPLANTOLOGIE (SESSION CLINIQUE)
D ALDO-JOSEPH CAMARDA, D MANON
PAQUETTE ET Dre DEBORAH IERA
re
Du lundi 3 au vendredi 7 mai
D 6 250 $
Dr YVAN FORTIN
Samedi 8 mai
D 325 $, H, A 150 $, T 175 $
Durée : 6 heures
r
LE TRAITEMENT IMPLIQUANT
LES IMPLANTS DENTAIRES
AU MAXILLAIRE SUPÉRIEUR,
DE LA DENT UNITAIRE EN PASSANT
PAR LES PONTS COURTS JUSQU’À
L’ÉDENTÉ COMPLET
ORTHODONTIE DÉMYSTIFIÉE,
ENTRE LE MYTHE ET LA RÉALITÉ
Dre ATHENA PAPADAKIS
Samedi 8 mai
D 225 $, H, A 100 $, T 175 $
Durée : 40 heures
GOLF-CONFÉRENCE
... ET LE GOLF !
LA CONNEXION ENTRE LES MALADIES
PARODONTALES ET SYSTÉMIQUES,
OÙ EN SOMMES-NOUS EN 2010 ?
Tournoi de golf annuel de
la Faculté de médecine dentaire
de l’Université de Montréal
au Club de Golf
Métropolitain Anjou
Dr ROBERT DURAND
Vendredi 13 août
D 250 $
Durée : 2 heures
Formation dentaire continue
Formation dentaire continue
Durée : 6 heures
Durée : 3 heures
NEWS
COLLABORATION BETWEEN THE DEPARTMENT OF IMMIGRATION AND
CULTURAL COMMUNITIES, EMPLOI-QUÉBEC AND THE PROFESSIONAL ORDERS
IPOP: Making it easier to hire members
trained abroad
M
embers of the Ordre des dentistes du Québec
who trained abroad are being given a boost
under a program designed to help them enter
the labour market and get their first professional experience
in Quebec. It’s called IPOP, standing for employment
integration of people trained abroad and referred by
a professional order.
Considerable progress has been made in recent years
toward simplifying the recognition of immigrants’ skills.
Nonetheless, new members of professional orders who
trained abroad sometimes run into particular difficulties
when looking for work here.
Since they haven’t had the opportunity to create a
network of contacts in Quebec and are less familiar with
the Quebec labour market, they can find it difficult to
obtain an interview or their first professional position.
Employers are sometimes reluctant to hire them, believing
that it will take them longer to adapt to their new positions.
“We are pleased to see the enthusiastic response by
professional orders to this program,” says Jean-François
Thuot, Director General of the Québec Interprofessional
Council. “Their participation shows that they are aware of
the difficulties that new foreign-trained members encounter
here when trying to integrate the job market.”
Médi secours
anonymat et confidentialité assurés
Exclusivement
pour les médecins
et Dentistes ayant
un problème d’alcool
ou de drogue
514 440-4520
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
Incentive for employers
IPOP provides financial assistance for employers who
hire and integrate foreign-trained immigrants who have
been legally authorized to practise by a professional order.
The program is the result of close collaboration between
the Department of Immigration and Cultural Communities
(MICC), Emploi-Québec and the professional orders
themselves. Thanks to these joint efforts, the Ordre
des dentistes du Québec can now refer foreign-trained
members to Emploi-Québec in order to take advantage
of this program.
To encourage employers to hire and integrate participants,
the IPOP program offers:
n a subsidy covering 50% of the person’s gross salary,
up to the minimum wage, for a 30-week period;
n
a $1,500 subsidy to provide support for the person
hired.
Professional immigrants:
an asset for the Quebec economy
Given Quebec’s growing need for skilled workers, this
initiative comes at the right time. It is important, to ensure
public protection, that we have enough professionals to
provide the public with quality services. And that means
we have to be able to take advantage of the skills of
newcomers to Quebec.
“More and more firms are realizing that that they can
count on the support of skilled immigrants. The IPOP
program is just what is needed, since it offers them
government assistance to help immigrants who are legally
accredited by a professional order find work,” emphasizes
Yolande James, Minister of Immigration and Cultural
Communities.
For more information (in French) on the IPOP program,
visit the MICC Website, at
www.micc.gouv.qc.ca/fr/dossiers/professions-metiers.html.
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volume 47 N o 2
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AVRIL / MAI 2010
PETITES ANNONCES
Envoyez le texte dactylographié soit par
télécopieur, par courriel ou par la poste au
Journal de l’Ordre des dentistes du Québec,
au plus tard le 1er du mois précédant
la parution, accompagné du paiement.
L’annonceur doit indiquer le nombre
de parutions, car lui seul en est le garant.
Tarifs 2010 en vigueur
cliniques à vendre/
louer/acheter
À 50 KM DU PONT-TUNNEL, pratique dentaire
à vendre dans clinique à 2 associés (50 %). La
clinique comprend 6 salles opératoires infor­­ma­tisées, radio et pano numériques en plus
d’autres technologies de pointe. Équipe dyna­
mique et clientèle fidèle. Diverses formes de
transition sont possibles. [email protected].
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plus de 30 ans. 4 salles opératoires équipées,
laboratoire sur place, deux salles opératoires
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sa clientèle. Près du métro et stationnement
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orthodontie pour temps plein ou temps partiel
pour autre clinique. Pour plus d’information,
veuillez contacter Lily au 514 962-3927.
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location de 1 à 5 salles, caméra, radio
numérique, possibilité de service de
secrétariat, d’assistante ou d’hygiéniste au
besoin. Contactez Linda 450 445-4911.
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Montréal et Plateau Mont-Royal, sur 1 à 3
salles. Équipements neufs, caméra numérique
Pan/ceph. Possibilité de référence, 5 dentistes
généralistes sur place. Possibilité de services
de secrétariat ou d’assistance. Veuillez
contacter Tranie Vo au 514 907-6339 ou
[email protected].
Journal de l’Ordre des dentistes du Québec
625, boul. René-Lévesque Ouest, 15e étage
Montréal (Québec) H3B 1R2
Téléphone : 514 875-8511
Télécopieur : 514 875-9049
Courriel : [email protected]
Les petites annonces publiées dans le
Journal de l’Ordre des dentistes du Québec
sont sur le site Web : www.odq.qc.ca.
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compresseur, cavitron [prophyjet], amalga­
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JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
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volume 47 N o 2
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AVRIL / MAI 2010
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OC100-D d’Instrumentarium Imaging pour
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céphalométrique et panoramique. Appareil
récent (3 ans) de qualité haut de gamme
produisant image de haute résolution.
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cône conventionnel. Développeur AT2000,
bonne condition. Raison de la vente :
changement pour numérique. Prix avantageux
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porte-empreintes, flappeuses, etc. Peu utilisé.
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819 537-1205, Dr Luc Farrier, luc.farrier@
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cie – modèle 30 B : 350 $. 2 Articulateurs
Hanau + arc facial : 1 000 $. Communiquez
avec Denis Bernard au 819 569-0777 ou
[email protected].
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arc facial, amalgamateur (Patterson), négatoscope, microscope Alpha phot-2 (Nikon),
dispositif de moulage par aspiration (Nine
White), appareil photo Polaroid (captiva SLR),
appareil photo avec zoom (Yashica) et lumière
frontale. Prix à discuter! Diane 514 251-0101
ou [email protected].
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excellent état. Stérilisateur Pelton & Crane
Delta 10, Peripro avec daytime loader,
compresseur et aspirateur (Appollo Midmark),
localisateur d’apex Morita, cavitron et
prophyjet, séparateur d’amalgames Solmetex
et toutes sortes d’équipement de laboratoire.
Appelez au 514 856-3667.
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panoramique PlanMeca PM 2002. Parfaite
condition. Pratique solo, faible débit.
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875 $. Cassettes pour stéri Hu Friedy IMS
métal et résine, 9 grandes (75 $ chacune),
7 petites (50 $ chacune). Deux tabourets
dentistes gris (75 $ chacun). Chaise Dental
EZ Advantage grise 1985 (besoin d’être
recouverte) 500 $. Chaise Dental EZ
Advantage mauve 1987 avec lampe Pelton
à même la chaise 1 575 $. Gendex
Développeur GXP 1998 avec meuble 2 150 $.
Gendex Orthoralix Pan Ceph 9000 1998
9 850 $ avec tablier « Poncho ».
Tél. : 514 642-4306, Serge Bouthillier.
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demande. Contactez M. Racine, gestionnaire,
au 418 951-7039 ou [email protected].
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délégation de DO et PARO, horaire congestionné. Laissez message au 514 762-9006.
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contactez Marie-Jeanne 450 973-1046.
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
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recherche dentiste à pourcentage pour
remplacement de congé de maternité du mois
d’août 2010 à mars 2011, avec possibilité de
rester par la suite. Quatre jours par semaine,
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un remplacement de deux mois en été
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sur place. N’hésitez pas à contacter Dre Larisa
Chiriac au 450 492-2030 ou par courriel
à [email protected].
LACHUTE – Dentiste recherché(e) à temps
plein ou partiel. Environnement hors de
l’ordinaire, près d’une rivière. Conditions à
discuter. La clinique, récemment rénovée,
offre ses services depuis près de 25 ans. Située
à 20 minutes de l’autoroute 15, 30 minutes
de Saint-Sauveur et 50 minutes de Montréal.
Contactez Dr Gilles Dubé au 450 562-0277.
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d’expérience. 1 jour semaine, pratique
familiale, équipe dévouée, ambiance
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450 627-2658 ou [email protected].
MONTRÉAL (2 CLINIQUES DENTAIRES) –
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hygiéniste dentaire pour travail à temps partiel
ou temps plein. Excellentes conditions et
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patients. Communiquez avec le Centre
dentaire Masson par fax au 514 725-5011.
Possibilité d’association éventuelle, si désirée.
www.votredentiste.com.
MONTRÉAL – CLINIQUE DYNAMIQUE,
clientèle établie, cherche dentiste à pour­
centage pour remplacement de congé de
maternité à partir de février 2010. Par la suite,
poste permanent de quelques jours semaine.
Clinique Rive-Nord recherche dentiste à
pourcentage 1 à 2 jours semaine. Contactez
le 514 652-8368.
MONTRÉAL – CÔTE-DES-NEIGES – Dentiste
recherché pour travailler à pourcentage dans
une clinique bien établie. Communiquez
vos coordonnées à Oksana au 514 735-0917.
MONTRÉAL, TRAVAIL À POURCENTAGE,
TEMPS PLEIN (plus de 30 h semaine).
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si désirée. Pratique de groupe. Équipement
complet. Hygiéniste sur place. Discrétion
absolue. Tél. au 514 515-8051 (laissez un
message).
volume 47 N o 2
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AVRIL / MAI 2010
PETITES ANNONCES
MONTRÉAL-PIERREFONDS T0390 : Clinique
de santé dentaire Tremblay. Dentiste recherché
pour un poste au sein d’une clinique
multidisciplinaire prospère offrant des
conditions et avantages qui rejoignent les plus
hauts standards de la profession. Nous offrons
un environnement de pratique stimulant,
au sein d’une équipe de professionnels à la
fine pointe. Contactez Dre Cinthia Lavoie au
514 820-2855 ou [email protected].
PÉDO, PROSTHO – les cliniques spécialisées
de l’ouest, à Lachine, regroupant plusieurs
spécialistes recherchent un pédodontiste et
un prosthodontiste pour se joindre à l’équipe.
Déjà sur place : orthodontiste, chirurgien
buccal maxillo-facial, parodontiste, endo­
dontiste ainsi qu’une salle de conférence
dédiée au domaine dentaire. Nous avons de
très beaux locaux à aménager pour élargir les
soins offerts à nos patients. Coûts de location
avantageux. Contactez Isabelle Martin au
514 926-7270.
SHERBROOKE, Dre CARINNE LAVALLIÈRE
RÉF. #L0703 recherche 1 ou 2 dentistes.
Clinique neuve. Radiographies numériques.
Horaires flexibles. Clientèle fidèle et grandissante. Équipe d’expérience. Succès garanti.
Contactez Mylène au 514 820-2855.
RIVE-SUD DE MONTRÉAL – DENTISTE À
POURCENTAGE DEMANDÉ – lundi et mardi
– Bonnes conditions de travail – Hygiéniste(s)
assignée(s). Contactez Annie au 514 831-2643.
TROIS-RIVIÈRES – RECHERCHE DENTISTE À
POURCENTAGE. Clinique achalandée établie
depuis 25 ans ayant une clientèle fidèle et
toujours en croissance. Sera déménagée en
juin 2010 dans un tout nouvel environnement,
moderne, informatisé, radiologie numérique,
CEREC 3D, endo mécanisée. Nous recherchons un(e) candidat(e) dynamique et
motivé(e) désirant s’investir à long terme
avec possibilité d’association future.
Contactez la clinique dentaire Jacques Auger
au 819 379-7901 ou par courriel :
[email protected].
SAINT-HYACINTHE. Dentiste recherché
pour remplacement 30-35 h/sem. à compter
de fin sept., pour une durée de 3 à 6 mois.
Possibilité de commencer avant et de
poursuivre par la suite en vue d’achat avec
transition si désirée. Dr Denis Desrosiers,
450 774-7767.
POINTE-AUX-TREMBLES – RECHERCHONS
DENTISTE à pourcentage pour remplacement
de congé de maternité de fin juin 2010 à
janvier 2011. Horaire 4 jours, lundi au jeudi,
2 soirs, hygiéniste temps complet. Horaire
bien rempli et belle clientèle. Contactez
Dre Mélanie Verreault au 514 644-2226.
PROFITEZ DES HONORAIRES PLUS ÉLEVÉS
ET DES IMPÔTS MOINDRES – 5 cliniques
matures et achalandées – Sud-ouest Québec et
Ontario, frontière québécoise – Horaires bien
remplis (PPF, endo, etc.). Stabilité, flexibilité et
respect professionnel assurés. Le déplacement
en vaut la peine. [email protected].
RECHERCHE DENTISTE GÉNÉRALISTE.
Horaire variable. Pour travailler jour, soir et
samedi. Ambiance chaleureuse, équipe
dynamique. Contactez Joanne 450 655-2210.
RÉGION DE L’ESTRIE – TEMPS PLEIN OU
PARTIEL – RÉF. P2692. Dentiste à % recherché. Possibilité éventuelle de prendre la relève
de cette belle pratique familiale bien établie.
Équipe dynamique et stable. Ouvert aux
nouveaux diplômés. Contactez Mylène
au 514 820-2855.
Vinylflex
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Région de l’Outaouais – Gatineau
– Réf. M0246. Recherche dentiste visant
l’excellence pour pratique de groupe
multidisciplinaire et achalandée. Excellent
emplacement, beaucoup de nouveaux
patients par mois, très faible pourcentage de
RAMQ. On recherche un dentiste bilingue
ayant de l’entregent avec une personnalité
sympathique, dynamique et sachant travailler
en équipe. Une hygiéniste et une assistante
seront à votre disposition. Contactez Mylène
au 514 820-2855.
SAINT-HYACINTHE – PRATIQUE GÉNÉRA­
LISTE BIEN ÉTABLIE, clientèle familiale,
cherche dentiste pour travailler à pourcentage
à long terme. Association éventuelle
souhaitée. Bienvenue aux nouveaux diplômés,
soutien professionnel assuré. Pour plus
d’information, contactez Pascale au
450 773-4466 ou [email protected].
SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU, à environ
30 minutes de Montréal (Rive-Sud). Clinique
dentaire d’avant-garde axée sur la haute
technologie, recherche dentiste à pourcentage
pour un poste à temps complet pour un
remplacement de congé de maternité.
Excellentes conditions de travail avec une
équipe motivée et stable. Clientèle fournie.
Pour plus de détails, contactez madame
Johanne Babin au 514 802-0236.
SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU, à environ
30 minutes de Montréal (Rive-Sud). Clinique
dentaire d’avant-garde recherche dentiste à
pourcentage pour travailler le samedi de 9 h à
14 h. Environnement moderne et chaleureux,
équipe motivée, clientèle fournie. Pour plus
de détails, contactez Johanne au 514 802-0236.
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JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
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DENTISTE GÉNÉRALISTE AVEC 14 ANS
D’EXPÉRIENCE, dont 4 ans de formation en
chirurgie buccale et maxillo-faciale, offrant
service complet de chirurgie buccale (dents de
sagesse, chirurgie préprothétique, apectomies,
biopsies, etc.), d’implantologie et de chirurgie
parodontale (greffes de tissu mou, allongement
de couronne clinique, chirurgie de réduction
de poche parodontale, etc.) dans votre cabinet.
Montréal et les environs (jusqu’à concurrence
de 60 minutes). Références disponibles.
Communiquez au 514 946-3283.
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temps partiel, Montréal et Rive-Nord.
Laissez message 514 658-9418.
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voulez acheter la clinique de vos rêves, mais
payez-vous le juste prix? Vous désirez vendre
ou incorporer votre clinique et obtenir la juste
part qui vous revient? L’expérience de Groupe
Gestion Globale fera nettement la différence.
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514 745-6444, poste 222, ou 1 877 463-6444.
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Auteuil, Laval (Québec) Tél.: (450) 628-0643
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Cell.: (514) 347-4747
WINDSOR (PRÈS DE SHERBROOKE) –
CONGÉ MATERNITÉ RÉF. B4955. Recherche
un dentiste à % pour remplacer un congé de
maternité débutant en avril 2010 jusqu’en juin
2011. 4-5 jours/semaine. Excellente ambiance
de travail. Belle facturation, clientèle assurée.
Possibilité de rester par la suite. Contactez
Mylène au 514 820-2855.
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professionnels
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CLAUDE BUREAU
TERREBONNE – DENTISTE RECHERCHÉ pour
un remplacement du 15 juin au 20 juillet, à
raison de 3 jours/semaine. Hygiéniste sur
place. Contactez Dre Chiriac au 514 799-1528
ou Claude Lafrenière au 514 777-3633.
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volume 47 N o 2
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AVRIL / MAI 2010
Nom :
Prénom :
Adresse de correspondance :
Tél. bureau :
Télécopieur :
Tél. résidence :
Courriel :
Payé par :
Chèque
Date d’expiration :
Signature :
Mastercard
Visa
Conseil
d’administration
OFFRE D’EMPLOI
Titre d’emploi Dentiste
Poste Poste permanent
de 25 heures/semaine
Période À compter du 1 janvier 2011
Exigences Membre de l’Ordre des dentistes
du Québec
présidente
Dre Diane Legault
Région 1
Dr Peter C. White
Région 2
Dr Luc Gravel*
Région 3
Dre Lise Payant
Dr Denis Robert
Description sommaire du poste
Le centre de santé et de services sociaux-Institut
universitaire de gériatrie de Sherbrooke (CSSS-IUGS)
est à la recherche d’un dentiste qui souhaite s’investir
dans le domaine hospitalier et découvrir la satisfaction
de prodiguer des soins dentaires à des personnes
en perte d’autonomie. Joignez-vous à nos équipes
multidisciplinaires et contribuez à l’amélioration
de la qualité de vie de nos résidents.
Sous l’autorité professionnelle du CMDP du CSSSIUGS et sous l’autorité administrative du directeur
des Services Professionnels et hospitaliers, le dentiste :
n Évalue les problèmes dentaires des patients admis
en soins de longue durée.
n Élabore et réalise un plan d’intervention
en fonction des besoins identifiés.
n Assure les traitements requis y compris ceux du
programme de prévention pour la clientèle en SLD.
n Participe et collabore avec les équipes multi­
disciplinaires à l’élaboration du plan de service.
n Participe à l’information et au support du personnel
des unités mais aussi des familles ou des personnes
significatives.
n Participe aux comités requis par sa fonction.
n Participe à l’achat du matériel et des équipements
comme consultant au chef de service.
n Effectue d’autres tâches connexes.
Rémunération
Région 4
Dr Christian Fortin
Région 5
Dr Guy Boisclair
Région 6
Dr Bruno Cabana
Région 7
Dre Josée Bellefleur
Dr Barry Dolman
Dr Sylvain Gagnon
Dre Monique Michaud
Dr Melvin Schwartz, vice-président
Dr Pierre Tessier
Région 8
Dr Guy Déom
Région 9a
Dr André Savard
Région 9b
Dr Gilles E. Lefebvre*
Région 9c
Dr Pierre Boisvert
Région 10
Dr Claude Beaulieu
Par la RAMQ.
Région 11
Dr Guy Lafrance
Pour information
Communiquer en tout temps avec
un dentiste en fonction et laisser votre message
au 819-780-2222, poste 46246 ou 41052
Vous pouvez faire parvenir votre curriculum vitæ
avant le 1 juin 2010 à l’attention de :
Docteure Suzanne Gosselin
Directrice des services professionnels
et du partenariat médical
Centre de santé et de services sociauxInstitut universitaire de gériatrie de Sherbrooke
Hôpital et centre d’hébergement D’Youville
1036, rue Belvédère sud
Sherbrooke (Québec) J1H 4C4
JOURNAl de l’ordre des dentistes du québec
Région 12
Dr Denis Beauvais
Administrateurs nommés
par l’Office des professions
Mme Monick Coupal
M. Pierre Delisle
M. Louis Roy*
Mme Louise Viau
Directrice générale
et Secrétaire
Me Caroline Daoust
* Membres du comité exécutif
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volume 47 N o 2
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AVRIL / MAI 2010
TEINTES VITA,
RESTAURATIONS VITA.
La référence en définition de teinte devient le chef de file en matière de restaurations.
Pourquoi courir le risque d’une restauration prétendant pouvoir imiter les teintes VITA lorsque vous pouvez réduire les teintes mal
appariées et la durée du traitement en choisissant une véritable restauration VITA? Les couronnes, ponts et prothèses VITA offrent une
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