Interagir à l`oral - Anglais Orléans

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Interagir à l`oral - Anglais Orléans
INTERAGIR ORALEMENT
L’objectif final de cet entraînement est de rendre l’élève autonome en situation réelle de
communication.
Pour y parvenir, il doit avoir acquis à la fin de son parcours scolaire les moyens d’intervenir sans
sollicitation magistrale. Cette compétence, qui se construit progressivement tout au long de sa
scolarité, nécessite un entraînement systématique s’appuyant sur une programmation qui part des
productions des élèves.
Il s’agit de proposer des situations de classe qui créent le besoin d’exprimer certaines
capacités langagières (exprimer l’accord et le désaccord par exemple) sans pour autant aborder
ces points de manière frontale.
Comme pour tout apprentissage, seule une utilisation fréquente des mêmes expressions et
tournures permet une appropriation réelle. Quel enseignant n’a pas eu à faire corriger « I’m agree
»* de manière récurrente ? Néanmoins, on n’attend pas qu’une classe ne commette plus d’erreur
sur cette tournure pour enseigner d’autres moyens d’exprimer une opinion partagée, comme «
that’s what I think too ».
Plus les moyens langagiers d’exprimer un point de vue sont consistants, moins les erreurs de
grammaire empêchent l’expression, puisque l’élève peut reformuler en cas de doute.
On peut commencer modestement en faisant, par exemple, introduire l’expression d’un avis par
« I think… » ou « I don’t think… », en habituant à appuyer l’intervention d’un camarade par « X
is right », « that’s a good idea » ou « why not ? ». Il n’est pas indispensable d’avoir beaucoup
d’idées à apporter à la conversation pour intervenir, comme c’est d’ailleurs le cas en situation
réelle. On veille toutefois à ce que ces expressions ne soient pas plaquées artificiellement dans les
échanges, mais contribuent à leur donner vie.
Les élèves habitués à réagir à la consigne « Say it differently / Say it a different way » mémorisent
plus facilement le lexique ; ainsi on peut passer de « I think » à « in my opinion / that’s right, but I
prefer to say… / I’d say… / I believe… / I assume…».
« Yes, but » peut s’enrichir de « I agree with you, but…/ That’s all very well, but…/ you could also
say that…/ All right, but why do you say…? ».
Pour demander de l’aide :
« Can you help me? / can somebody help me? » peut trouver toutes sortes de réponses, d’un
degré de complexité différent : « I can / I think I can / I can try / I’ll try / I’m not sure but I’ll try… ».
Pour proposer de l’aide :
« Can I help you? / Do you want me to help you? / Would you like me to help you? / I can help you
if you like / Would you like a clue? / I can give you a clue if you like…».
L’hésitation peut s’exprimer simplement avec « I’m not sure », qui ouvre la porte à des
expressions comme « I don’t know if I can say that / Maybe it’s not right / I may be wrong…».
En fonction des besoins ponctuels d’une situation concrète d’interaction orale, on injecte le lexique
nécessaire.
On veille à le faire réutiliser de manière récurrente, en l’enrichissant progressivement.