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Littérature coloniale à Madagascar7
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Littérature coloniale à Madagascar
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Dominique Ranaivoson
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Des romanciers insèrent dans des fictions l’installation des colons.
George Lejamble est dans la ligne des romans coloniaux qui décrit le
quotidien des familles françaises à Tananarive dans Les Coloniaux puis
Place Colbert . Ferdinand Déléris avec Le Vazaha , Jacques Lalut dans
La Promesse, Patrick Cauvin avec Villa Vanille et Alain Gandy dans Le
sang des colons choisissent le mode romanesque pour décrire
l’enracinement dans la terre malgache des « colons français du bout du
monde » qui ont souffert dans leur chair du départ forcé de ces lieux.
Les coopérants propagent eux aussi le mythe de l’île merveilleuse et
fascinante que l’on quitte à regret . Le plus célèbre est Robert Mallet,
qui fut recteur de l’université de Tananarive, et publia un recueil de
poésie, Mahafaliennes (1961) et un roman, Région inhabitée (1964) sur
Madagascar. Jacques Lardoux s’exprime dans un recueil de poèmes,
Mihamavana Madagascar( 1999).
Les rois et les fortes personnalités étrangères comme Jean Laborde,
Français pauvre qui échoua à Madagascar puis devint riche, puissant,
familier de la reine Ranavalona Ière, avant d’être chassé dépouillé de
ses biens en 1857, et de revenir en 1862 finir sa vie à Tananarive comme
consul, marquent fortement l’imaginaire des Républicains, tour à tour
fascinés et horrifiés par les mœurs de cour en Imerina, eux à qui l’on a
dit que les Malgaches étaient doux. Bernard Ucla romance la mort
tragique de Radama II (Madagascar, les larmes du roi Radame, 1992),
étranglé lors d’un complot en 1863, Pierre Sogno (Ranavalo, reine
cruelle, 1990), Jean Decampe (L’ombrelle écarlate, 1992), Laurence Ink
(Chants de corail et d’argent, 2001) laissent aller leur imagination à
propos de Ranavalona Ière et de Jean Laborde, Michel Marty de
Ranavalona III. Historiennes, Annick Cohen- Bessy et Anne-Marie
Barrier proposent des biographies marquées par la curiosité et le
psychologisme occidentaux, de Rainilaiarivony, premier ministre des
trois dernières reines, et Ranavalona III. Le passé plus lointain
représenté par les pirates et les esclaves fournit la matière des romans
Chasseurs de Noirs (1982) et L’île des damnés ( 1999) de Daniel
Vaxelaire, qui voit Madagascar depuis La Réunion, comme Monique
Agénor qui évoque Madagascar en lien avec les autres îles de la région
dans Comme un vol de papang(1998) et Cocos-de-mer (2000).
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08/07/2013