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glückauf 2/2012 Le journal des amis, clients et collaborateurs du groupe GMH çaise Extraits en langue fran ÉDITORIAL Chers collègues, « Nous avons besoin de tous et de toutes pour réussir » Illustration : Lutz Mathesdorf Tout n’est qu’une question de temps Groupe GMH · La part des femmes ne cesse d’augmenter au sein du Groupe GMH. Et le groupe GMH met tout en œuvre pour que les femmes puissent y réussir leur carrière professionnelle. C e n’est pas une nouveauté, les femmes sont parfaitement qualifiées à leur poste de travail – que ce soit dans le domaine industriel ou commercial – et représentent ainsi une importante plus-value pour leurs employeurs. C’est pourquoi les femmes sont les bienvenues dans le Groupe GMH . Cela commence dès le recrutement des jeunes professionnels. Participation à la « Journée des filles », contacts ciblés des (futures) diplômées, formation des femmes aux métiers techniques ou intégration des mères qualifiées sans activité professionnelle : les entreprises du Groupe GMH annoncent la couleur. Mais l’intégration durable des femmes dans la vie professionnelle ne peut réussir que si l’employeur connaît les défis que représente la compatibilité entre travail et famille, relève ces défis et propose des conditions appropriées. Les entreprises du Groupe GMH savent tout cela. C’est pourquoi nombre d’entre elles proposent déjà des horaires de travail flexibles, des postes de travail mobiles (home office), des possibilités de reprise de travail individualisées à la fin du congé parental, des dispositions permettant de s’occuper des enfants pendant les vacances scolaires ou de prendre des congés pour s’occuper d’un membre de la famille qui a besoin de soins etc. Toutes ces entreprises, comme Harald Schartau, directeur des ressources humaines et aux affaires sociales de Georgsmarienhütte Holding, appliquent le principe : « Nous ne semons pas d’obstacles sur la voie des femmes qualifiées. Au contraire, nous les supprimons. » La part du personnel féminin au sein du Groupe GMH n’est pas réglementée par des quotas, Harald Schartau considère qu’ils ne sont pas nécessaires. « Non seulement les femmes sont les bienvenues chez nous, mais nous pratiquons également une politique d’égalité hommes-femmes en matière de recrutement, de salaires et de possibilités de carrière. » L’exemple de l’entreprise Kranbau Köthen montre que d’autres entreprises du Groupe GMH pensent et agissent de la même manière. Cette entreprise a en effet reçu récemment le titre d’« entreprise favorable aux familles ». La production et la transformation de l’acier étaient considérées pendant des décennies comme des domaines réservés aux hommes. Dans la production, l’on recherchait avant tout des muscles et de la condition physique et le langage des bureaux était plutôt cru. Mais un regard dans les halles de production, dans les ateliers ou dans les bureaux montre maintenant que les temps ont changé. L’on y rencontre de plus en plus souvent des femmes à des postes, au niveau des cadres également, qui autrefois étaient exclusive- glück auf · 2/2012 1/2011 · Extraits en langue française ........................... 1 Qui est champion d’Europe de football ? Vous le savez déjà, mais nous par contre, peu avant l’impression de ce numéro de glückauf, nous l’ignorons encore. Tout n’est souvent qu’une question de temps. Il en est de même de nombreux projets d’optimisation au sein du Groupe GMH , dont nous allons vous informer dans ce numéro. Ici aussi, seul le temps montrera si ces projets sont bénéfiques. Et s’ils ne le sont pas ? Contrairement au championnat d’Europe, l’on pourra immédiatement faire un nouvel essai. Votre équipe rédactionnelle ment occupés par des hommes. Les chiffres le confirment également. Le fait qu’environ 800 des quelque 11 000 salariés du Groupe GMH – soit près de 7 pour cent – sont entre temps des femmes, ne semble pas vraiment convaincant. Mais la part des apprenties représente déjà 11,6 pour cent, soit près du double. Et le programme « Jeunes professionnels » actuel du Groupe GMH comporte 7 femmes sur 31 participants – soit une proportion de 23 pour cent. La part des femmes dans l’entreprise Georgsmarienhütte Holding, 47 pour cent, est par ailleurs la plus élevée parmi toutes les entreprises du Groupe GMH. Cependant, même si la part des femmes augmente au sein du Groupe GMH, aucune femme n’est encore présente dans la direction d’une entreprise de production du groupe. « Cela va changer dans peu de temps. Une femme occupera bientôt un poste de direction au sein du Groupe GMH », affirme Harald Schartau en évoquant un proche avenir. ikw Ce que nous sommes Sécurité d’approvisionnement et compétence en traitement Groupe GMH · La chaîne de création de valeur commence avec le domaine d’activité Recyclage des matières premières. 19 pelles mécaniques, deux grues pivotantes et deux portiques de chargement chargent la ferraille sur camions, bateaux ou trains. Mais les tâches des 176 collaborateurs de ce domaine d’activité dépassent largement le traitement des matières premières secondaires et l’approvisionnement des entreprises du Groupe GMH . La commercialisation au niveau international photos : des ferrailles, des fers résiduels Felix Treppschuh provenant de l’industrie de la Vue du site de l’entreprise Rohstoff Recycling Osnabrück GmbH métallurgie et de la sidérurgie, des métaux non ferreux et des ans ferraille, l’on ne peut pas faire grandferrailles alliées tient également une place chose dans les aciéries et les fonderies du importante. Groupe GMH. Les entreprises du domaine Le domaine d’activité Recyclage des mad’activité Recyclage des matières premières tières premières offre ainsi une vaste gamme du Groupe GMH achètent cette matière prede prestations dans le secteur de l’approvimière secondaire de l’industrie de l’acier et de sionnement en ferrailles, y compris prestala fonte et la traitent selon les techniques les tions annexes, pour les aciéries et les fondeplus modernes à l’intention des entreprises ries du Groupe GMH ainsi que pour d’autres clients allemands ou internationaux. du groupe et de nombreux clients en Allemk magne ou à l’étranger. La société GMH -Holding a repris les sociétés Rohstoff Recycling Osnabrück GmbH et Adolf Ellermann GmbH en 1995. La société Rohstoff Recycling Dortmund GmbH a été fondée en 2001. Les sites d’Osnabrück, Dortmund, Mülheim/Ruhr et Krefeld traitent, à l’aide d’unités spéciales, les ferrailles d’acier et le fer résiduel sur une superficie totale de 140 000 m² – l’équivalent d’environ 14 terrains de football. Dans le port d’Osnabrück sont ainsi installées une presse à briquettes pour compresLe bunker à morcellement par explosion est ser les limailles et les copeaux d’acier, deux une construction monolithique souterraine cisailles crocodiles, une presse à balles et une alimentée en matériels à morceler, cylindres et installation de séparation des métaux non fonte brute de fonds de poche par exemple, ferreux avec installation de flottaison. à l’aide d’une grue. Les trous percés au préaDans la zone portuaire de Dortmund, les lable dans la pièce à morceler sous la cloche ferrailles lourdes et volumineuses sont traid’oxycoupage sont garnis d’un détonateur tées à l’aide de deux moutons, trois cloches et d’un explosif. Le bunker est ensuite fermé d’oxycoupage, un bunker à morcellement par à l’aide d’un couvercle mobile (d’un poids explosion et une cisaille à ferraille. À Mülde 360 t). Ce couvercle empêche que des heim/Ruhr, deux moutons en location mormorceaux de pièce soient projetés hors du cèlent la fonte brute des fonds de poche et les bunker. Une fois le couvercle fermé, l’artificier pièces de machine en fonte. déclenche l’explosion à distance à l’aide d’un À Krefeld, une installation de criblage dispositif électrique. Rohstoff Recycling Dortpermet d’obtenir des petits fers à partir des mund GmbH utilise un explosif en cartouche. ferrailles. Ferrailles rrailles sspéciales péciales Par « ferrailles spéciales », l’on entend des matériels tels que cylindres, matrices et lingotières par exemple. Les produits sidérurgiques sont par contre des produits secondaires issus des aciéries et sont constitués de fonte brute ou d’acier. Rohstoff Recycling Dortmund GmbH possède ses propres unités pour morceler ces matériels, généralement livrés sous forme de blocs massifs, et les réduire à des dimensions prêtes à être enfournées. Exemple des formes les plus diverses des matériels traités : fonte brute et acier de fonds de poche de différentes dimensions, fonte sous forme de matrices de l’industrie automobile, lingotières en fonte de l’industrie de l’acier, cylindres en acier. S Bunker à morcellement par explosion Cloche d’oxycoupage. Pour morceler les ferrailles volumineuses, Rohstoff Recycling Dortmund GmbH utilise trois cloches d’oxycoupage associées à une installation de décontamination des émissions gazeuses. Une cloche d’oxycoupage est une installation d’oxycoupage couverte entièrement fermée. Sous la cloche, des chalumeaux découpent les ferrailles lourdes à des dimensions prêtes à être enfournées. Pour préparer l’explosion, l’on perce des trous dans la pièce à morceler à l’aide de lances à oxygène. Les collaborateurs se trouvent à l’extérieur de la cloche lors de ces opérations et sont ainsi protégés contre les projections d’étincelles et les gaz de combustion. Toutes les cloches sont raccordées à une installation de filtrage moderne. Une légère dépression règne sous la cloche. Quelque 770 tuyaux de filtrage assurent qu’aucune poussière ne puisse se répandre dans l’atmosphère. L’utilisation d’une technique de filtrage ultramoderne permet de purifier environ 140 000 m³ par heure d’air vicié provenant de cette installation d’aspiration. Les émissions sont ici nettement inférieures aux prescriptions de la loi allemande de 2002 pour le maintien de la pureté de l’air. glück glückauf auf· ·1/2011 2/2012· ·Extraits Extraitsen enlangue languefrançaise française........................... ........................... 22 ARTICLE DE FOND Pilotage à vue « Les politiques étant incapables de créer les bases d’une politique énergétique sérieuse, nous devons plus que jamais suivre notre philosophie d’entreprise. » D ans le contexte de la crise économique et financière mondiale, les politiques ont répété à maintes reprises le leitmotiv : « Nous pilotons à vue » – en raison des incertitudes concernant les crédits douteux qui pourraient encore apparaître dans les comptes des banques, de la réaction des marchés à ce sujet et de la manière dont la confiance ébranlée dans la finance pourrait encore affaiblir l’économie réelle. Les conséquences de ces incertitudes ont encore des répercussions dans le monde entier. Mais les performances économiques, en Allemagne du moins, ont retrouvé leur niveau d’avant la crise : nous comptons le plus grand nombre d’actifs assujettis à l’assurance sociale depuis la réunification de l’Allemagne. Mais de nouveaux nuages d’orage apparaissent à l’horizon de la conjoncture. Et c’est maintenant au tour des entreprises allemandes de dire : « Nous pilotons à vue. » Non seulement parce que nous ne sommes pas en mesure d’évaluer comment les marchés vont évoluer, mais aussi parce que les conditions politiques sont de plus en plus imprévisibles – aussi bien au niveau national qu’au niveau européen. La crise de la dette publique au sein de la zone euro, la politique énergétique et climatique et le virage énergétique en Allemagne constituent trois grands chantiers pour lesquels les politiques manquent de détermination et de perspectives claires. Il est ainsi très difficile pour les entreprises – notamment pour celles qui consomment beaucoup d’énergie – d’établir des planifications à long terme. Si nous parlions jusqu’alors d’une « Europe à deux vitesses » – c’est-à-dire d’une part les États membres de l’UE avec l’euro comme monnaie commune et de l’autre ceux qui disposent d’une monnaie nationale –, l’on voit maintenant apparaître dans les États européens également des dynamiques propres et imprévisibles. Les gouvernements qui s’engagent résolument à consolider le budget de l’État tombent les uns après les autres, désavoués par les électeurs – comme on a pu le constater dernièrement en France et en Grèce. Ou, cédant à la pression des électeurs, ils fléchissent leurs objectifs d’économie – comme par exemple Mario Monti en Italie, qui avait mis au point un programme ambitieux de réduction de la dette publique au mois d’avril, programme qui a été annulé entre temps. Ces mesures d’économie – fortement édulcorées entre temps – doivent maintenant être accompagnées d’un pacte de croissance. Mais si celui-ci ne doit pas être financé par de nouvelles dettes – il ne peut donc pas s’agir de nouveaux programmes conjoncturels financés par l’État –, il ne reste plus que des réformes structurelles pour relancer la conjoncture dans les pays en crise et réduire les dépenses publiques. Concrètement, il s’agit par exemple de savoir si les Français vont maintenir la durée légale du travail à 35 heures ou si les Espagnols conserveront leur système de protection contre le licenciement, actuellement des plus rigides, et si les Grecs continueront d’entretenir un appareil d’État pléthorique générant des frais de personnel gigantesques. L’Allemagne a déjà répondu en partie à ces questions avec les réformes du marché du travail de l’Agenda 2010 : fusion de l’assistance chômage et de l’aide sociale, réduction des indemnités de chômage des chômeurs de longue durée, création du dispositif des minijobs et libéralisation du travail intérimaire. À ces dispositions s’est encore ajouté l’instrument du chômage partiel, destiné à préserver la flexibilité et la compétitivité des entreprises allemandes pendant la crise. Mais c’est beaucoup plus grâce aux PME, qui forment l’armature de l’économie allemande, que nous restons comparativement solides. Des petites et moyennes entreprises souvent leaders du marché mondial grâce à leurs produits hautement spécialisés et qui représentent plus de la moitié des emplois assujettis à l’assurance sociale obligatoire ; des entreprises comme celles du Groupe GMH , solidement intégrées dans les chaînes de création de valeur industrielles et indépendantes des marchés financiers (et qui, justement pour cette raison, étaient encore traitées de « vieille économie » avant la crise). Les PME allemandes constituent un facteur de stabilité essentiel dans la crise et une partie de la base industrielle nécessaire à la croissance et à la prospérité du pays. On cherche en vain de telles structures en Grèce, en Italie ou au Portugal. Et c’est précisément pourquoi il reste à voir si les États excessivement endettés de la zone euro réussiront à consolider leurs finances publiques en menant des réformes structurelles ambitieuses ou s’ils continueront de s’enfoncer dans la spirale de l’augmentation des dettes et photo fournie par l’usine des impôts et deviendront ainsi de moins en moins compétitifs. Mais afin que les entreprises du Groupe GMH puissent continuer d’assurer cette fonction de stabilisateur, il est nécessaire que les politiques procèdent à quelques mises au point, principalement en ce qui concerne leur engagement en faveur de l’Allemagne en tant que site industriel. Les énormes charges supplémentaires qui menacent la sidérurgie allemande résultent du commerce des émissions de l’UE, des prélèvements au titre de la loi sur la priorité aux énergies renouvelables, des taxes élevées sur l’énergie ainsi que de l’augmentation des prix de l’électricité due au virage énergétique. Ce sont là les incertitudes qui nécessitent un « pilotage à vue ». Les gros investissements doivent être gelés tant que le cadre de la politique énergétique et climatique n’aura pas été clairement défini. Si toutes les charges prévisibles devaient effectivement intervenir, les investissements sur le site industriel allemand ne pourraient se justifier économiquement que très difficilement et avec une grande modération d’un point de vue entrepreneurial. En ce qui concerne la politique européenne, il s’agit avant tout du commerce des droits d’émission. Les appels pour augmenter le prix du droit d’émettre une tonne d’équivalent CO2, passé actuellement sous la barre des 10 euros du fait que l’UE retire des certificats du marché, deviennent de plus en plus pressants. Il est pourtant déjà clairement établi que ce prix augmentera considérablement à partir de 2013. Car il y aura de toute façon moins de certificats sur le marché par la suite. Afin que les entreprises allemandes – notamment celles de la sidérurgie, qui consomment beaucoup d’énergie – puissent rester compétitives, il est nécessaire que le mécanisme de compensation du prix de l’électricité, décidé en mai dernier par l’UE, soit rapidement intégré au droit allemand. Mais avec une limitation de la compensation à 85 pour cent des augmentations du prix de l’électricité et à 75 pour cent à partir de 2019, comme le prévoit l’UE, nous ne pourrons pas compenser totalement nos désavantages concurrentiels au niveau international. Le virage énergétique et les objectifs ambitieux en découlant sont par contre un projet Suite page 4 glück auf · 2/2012 1/2011 · Extraits en langue française ........................... 3 q q Suite de la page 3 exclusivement allemand. Notre futur approvisionnement énergétique doit être respectueux de l’environnement, sûr et économique même après la sortie du nucléaire. Nous n’avons pas à nous inquiéter en ce qui concerne le respect de l’environnement – la loi sur la priorité aux énergies renouvelables, une loi prévoyant l’accélération de l’extension du réseau de distribution et un fonds énergétique et climatique pour financer le virage énergétique, est là pour ça. La question de la sécurité de l’approvisionnement reste cependant en suspens. Comment pourra-t-on encore assurer l’extension et la stabilité du réseau de distribution si dans le même temps la part des énergies renouvelables, dont la production est inconstante, ne cesse d’aug- menter et le principe d’une source d’électricité de base fiable est abandonné ? La question de la rationalité économique reste également en suspens. Il n’y a pas en Allemagne de débats raisonnables sur la question de savoir jusqu’à quel point les coûts de l’électricité peuvent s’écarter du niveau international et à partir de quand ils deviennent un désavantage concurrentiel. Et il n’y a pas non plus de consensus sur la manière de garantir un approvisionnement énergétique à un prix abordable dans la pratique. L’Allemagne a besoin d’un programme traitant simultanément des trois objectifs de la politique énergétique – respect de l’environnement, sécurité de l’approvisionnement et rationalité économique – et les promouvant de la même manière. Un approvisionnement respectueux de l’environnement, mais précaire ne vaut pas mieux qu’un approvisionnement sûr, mais trop cher pour les ménages et pour l’industrie. Toutes ces incertitudes ne sont pas près de se dissiper dans un proche avenir – ni en Allemagne ni au niveau européen. Tant que les politiques n’auront pas défini des conditions claires à long terme, nous nous concentrerons d’autant plus sur nos propres forces : une production flexible et à l’écoute du client, pas de prise de risques excessive et le maintien d’une croissance durable pour toutes les entreprises du Groupe GMH . Car, même si nous devons « piloter à vue » au niveau politique, nous disposons avec notre philosophie d’entreprise d’une boussole fiable et éprouvée. Bien à Vous Votre LE MOT DE L’ACTIONNAIRE Que faut-il pour remporter le championnat ? photo fournie par l’usine Chers collaborateurs et collaboratrices du groupe GMH, chers lecteurs et lectrices de glückauf, Le championnat d’Europe de football bat son plein en Pologne et en Ukraine. Tout un chacun, ou presque, tremble pour son équipe préférée et se réjouit de ce spectacle festival. Et même celui qui n’est normalement pas vraiment « fan de football » s’émerveille de voir comment la compétition sportive réunit les gens et avec quel enthousiasme ils la suivent. Mais quels sont donc les ingrédients nécessaires pour qu’une équipe réussisse ? Quelles préparations sont-elles nécessaires pour se mesurer avec les meilleurs de son domaine ? Nous devons nous poser exactement les mêmes questions si nous voulons que le groupe GMH puisse « jouer » au plus haut niveau. Lors du championnat d’Europe, les équipes rivalisent pour maîtriser le ballon au plus haut niveau tech- nique, en alliant stratégie et combativité, et pour gagner tout en pratiquant un jeu de qualité et en faisant preuve de sportivité. Celui qui investit le plus en transpiration et en matière grise lors des entraînements puis utilise ensuite tous ses atouts sur le terrain lors des matchs, celui-là réussira le mieux. Sur le terrain, la composition de l’équipe doit être équilibrée, les règles du fair-play vis-à-vis des adversaires et des partenaires doivent être respectées – mais l’on doit quand même mettre une certaine vigueur dans son jeu. Chez nous, tout tourne autour de nos matériaux de base : l’acier, le fer et l’aluminium. Nous sommes dans une compétition mondiale pour la fabrication et l’usinage de ces matériaux. Vous, chers collaboratrices et collaborateurs, vous travaillez tous les jours à rendre nos processus plus efficaces et à améliorer nos produits, à les rendre plus légers, plus résistants et utilisables dans des applications de plus en plus intelligentes. L’ambition sportive et l’ambition technique ont ici beaucoup en commun. À la place des entraînements, nous bénéficions d’un savoir-faire acquis au cours de longues années et d’un transfert continu de capacités et de connaissances. Mais une autocritique permanente est également nécessaire – regarder comment nous travaillons, réfléchissons, regarder chez les autres au besoin, pour savoir où et comment nous pouvons encore nous améliorer. Nous avons besoin d’une équipe pouvant faire face à toutes les exigences : les « anciens », qui dirigent et partagent leurs expériences, et les plus jeunes, qui ont soif de réussite et abordent les choses avec une nouvelle manière de penser. Le fait que nous sommes déjà leaders du marché, parfois même au niveau mondial, glück glückauf auf· ·1/2011 2/2012· ·Extraits Extraitsen enlangue languefrançaise française........................... ........................... 44 avec toute une série de produits dans les domaines de la mobilité, de l’énergie et des constructions mécaniques, que nous pouvons réagir rapidement et avec souplesse aux demandes de nos clients et sommes un partenaire fiable à leurs cotés montre bien que nous faisons notre devoir et sommes solidement établis. Mais une telle réussite est toujours provisoire. Nous devons sans cesse la défendre, et pour cela nous devons innover en permanence. C’est cela l’esprit d’équipe du groupe GMH : nous voulons l’emporter au plus haut niveau, remporter le championnat dans notre domaine. Cela n’est pas un objectif que nous voulons n’atteindre qu’une seule fois, c’est une mission permanente. Et pour remplir cette mission, nous avons besoin de fair-play les uns envers les autres. Contrairement aux grands trusts, cela signifie pour nos collaboratrices et collaborateurs qu’ils peuvent aussi se faire des passes, reprendre un ballon inattendu et voir plus loin que nos « adversaires ». Mais le plus important est de savoir que personne ne réussit pour lui seul à long terme – la réussite crée l’équipe. Et cette réussite, quand nous l’obtenons, nous voulons la répartir équitablement entre tous. Chacun doit en avoir sa part. Bien à Vous ! Une imposante représentation commune Groupe GMH · Foire de Hanovre 2012 : neuf entreprises du Groupe GMH étaient présentes au salon phare « Énergie ». exportatrices, et fortes consommatrices d’énergie, du Groupe GMH . Retenons également de cette Foire les nombreux entretiens avec des clients actuels ou potentiels. Mais aussi que la présence commune des neuf entreprises a avant tout contribué à mieux faire connaître la diversité des compétences de l’ensemble du Groupe GMH . De nombreux visiteurs du stand se sont ainsi fortement intéressés aux nombreuses autres entreprises un peu moins connues regroupées sous le logo rouge du Groupe GMH . Les entreprises présentes à la Foire ont en conséquence transmis des contacts avec ces autres entreprises à de nombreux clients. Les clients ont ainsi pu faire connaissance de nouveaux four- Faits et chiffres photo fournie par l’usine Sur deux niveaux : le stand très animé du Groupe GMH. P résenter leurs compétences sur les « nouveaux » marchés et les marchés « confirmés », nouer des contacts avec les clients et accroître la notoriété du Groupe GMH – tels étaient les objectifs que les neuf entreprises du Groupe GMH voulaient réaliser pendant la Foire de Hanovre. Considérée comme l’événement technologique le plus important du monde, la Foire de Hanovre s’est tenue cette année du 23 au 27 avril et avait ouvert ses portes non seulement aux visiteurs spécialisés, mais aussi à un vaste public. La Foire de Hanovre regroupait cette année huit salons phares dont la diversité des thèmes était des plus convaincantes. Les technologies et innovations les plus importantes de différents domaines industriels y étaient présentées sur une surface d’exposition de plus de 150 000 m². Le Groupe GMH se devait naturellement d’y être présent. Neuf entreprises du Groupe GMH (voir encadré) y avaient donc installé un stand commun exposant entre autres diverses pièces impressionnantes et d’un poids imposant. Leur stand se trouvait dans le hall 27, sur l’ancien parc d’exposition, qui abritait également le salon phare « Energy », dont le thème était consacré aux « énergies renouvelables ». Le Groupe GMH se trouvait ainsi en bonne compagnie, à proximité de géants de la branche tels que GE Energy, Enercon ou Vestas. Et l’affluence des visiteurs était en conséquence particulièrement importante dans ce secteur de l’immense enceinte de la Foire – ce qui a permis aux entreprises du Groupe GMH de se présenter efficacement auprès de clients potentiels. L’entreprise WeserWind représentait ainsi de manière exemplaire l’engagement du Groupe GMH dans le domaine des « énergies renouvelables ». Elle a pu montrer ses compétences en matière de développement, conception et construction de structures porteuses résistantes au vent et aux intempéries pour les parcs éoliens offshore. La maquette de tripode de 5 m de hauteur et d’un poids de 1,5 t accrochait particulièrement le regard des visiteurs et les attirait vers le stand. Mais les entreprises GMH n’avaient pas uniquement leurs compétences en matière d’énergie éolienne à proposer aux quelque 195 000 visiteurs de la Foire de Hanovre 2012. Leur savoir-faire dans d’autres secteurs de la production d’énergie suscitait également un vif intérêt. De Date : 23 au 27 avril Nombre d’exposants : 5 000, venus de 69 pays Nombre de visiteurs : environ 195 000 Visiteurs venus de l’étranger : environ 50 000 La foire de Hanovre regroupait cette année huit salons phares mondiaux : Industrial Automation, Energy, MobiliTec, Digital Factory, Industrial Supply, CoilTechnica, IndustrialGreen Tec et Research & Technology. nombreux objets exposés, parmi lesquels une pale Kaplan en acier (Pleissner Guss) destinée aux usines hydroélectriques et une bielle forgée de 850 kg (Wildauer Schmiedewerke) pour moteurs industriels, illustraient concrètement la vaste gamme de production de ces entreprises. Le ministre de l’Économie de Saxe, Sven Morlok, s’est également arrêté au stand du Groupe GMH lors de sa visite de la Foire. Hartwig Kockläuner (directeur du service Marché et Achats de Georgsmarienhütte Holding) et Michael Schiller (directeur de Schmiedewerke Gröditz) ont profité de cette occasion pour discuter avec lui du développement économique général du site de Gröditz. Le ministre et les deux directeurs étaient d’accord sur un point : la politique énergétique de l’Allemagne aura des conséquences déterminantes sur la compétitivité des entreprises nisseurs et gammes de produits du Groupe GMH par la suite. L’image positive du Groupe GMH présentée à la Foire de Hanovre n’a pas uniquement porté ses fruits auprès des clients actuels ou potentiels du groupe. En effet, de nombreux professionnels qualifiés et des diplômés de l’enseignement supérieur présents à la Foire ont montré leur intérêt pour le Groupe GMH et ses différentes entreprises, renforçant ainsi l’image d’employeur attractif du Groupe GMH . Mais il s’agit maintenant de ne pas laisser s’éteindre ce nouvel élan impulsé par la Foire de Hanovre. Il faudra au contraire le ranimer sur les salons spécialisés à venir afin de renforcer encore l’image positive du Groupe GMH auprès du public spécialisé. Maren Dependahl Entreprises du Groupe GMH représentées à la Foire de Hanovre : Schmiedag, Wildauer Schmiedewerke, Walter Hundhausen, Friedrich Wilhelms-Hütte Eisenguss, Pleissner, Pleissner Guss, Stahlguss Gröditz, IAG MAGNUM et WeserWind. glück auf · 2/2012 1/2011 · Extraits en langue française ........................... 5 Un stand agrandi au bon moment Groupe GMH · Un timing parfait : nouveau record d’exposants et de visiteurs au salon Wire 2012 à Düsseldorf. Les entreprises du Groupe GMH étaient très bien préparées à cette affluence. 1 314 entreprises venues du monde entier ont présenté leurs équipements et produits les plus récents au salon Wire qui s’est tenu du 26 au 30 mars dernier. Huit entreprises du Groupe GMH étaient également présentes à ce salon : GMH ütte, GMH Blankstahl, Stahl Judenburg, MVO Metallverarbeitung Ostalb, Wista Stahlhandel Witten, Heinrich Geissler, J. A. Bäuerle et ESB . Mais les entreprises du Groupe GMH étaient-elles bien à leur place au salon Wire ? En effet, si l’on prend le terme « Wire » au pied de la lettre, l’on est tout d’abord quelque peu désorienté car sa traduction signifie « câble » ou « fil ». Il est cependant de tradition que des fabricants de barres d’acier laminées allemands et européens participent à cette manifestation. De nombreux concurrents étaient en conséquence également représentés dans le hall 12 où les entreprises GMH avaient installé leur stand. Et l’on pouvait ainsi rencontrer toutes les entreprises les plus connues de la branche. Les entreprises du Groupe GMH s’étaient parfaitement préparées à ce salon : un stand d’une conception nouvelle sur deux niveaux et d’une superficie de 165 m² offrait suffisamment de place pour s’entretenir avec les clients réguliers et nouer de nouveaux photo : Oliver Santelli Les discussions entre hommes d’affaires ne doivent pas obligatoirement être très sérieuses. contacts. Le forum « Salon » offrait en outre l’opportunité de discuter de sujets d’actualité et des dernières évolutions du marché ou d’échanger des informations concernant le Groupe GMH . Mais il devient rapidement évident qu’il fallait agrandir le stand. Non seulement parce qu’une autre entreprise GMH s’était associée à ESB pour exposer conjointement, mais aussi parce que le nombre de visiteurs du stand ne cessait d’augmenter. Le second niveau était ainsi souvent rempli jusqu’à la dernière place, particulièrement vers midi. L’on a également pu enregistrer une nette augmentation du nombre de visiteurs venus de l’étranger. Le nouveau concept de restauration y était sûrement pour quelque chose. L’entreprise Food et Event d’Osnabrück avait été chargée d’organiser le service complet et proposait des délices culinaires appréciés de tous. L’entreprise ESB participait pour la première fois au stand GMH – et ce fut avec succès selon son directeur commercial, Frank Swierzinski : « À notre avis, le salon Tube & Wire est, après le salon de l’acier, le salon le plus important et le plus connu d’Europe. Notre objectif principal était d’offrir une plateforme de contacts personnels à nos clients acheteurs, clients de projets et clients potentiels. » L’écho auprès des clients ESB a été très important, comme on pu le constater au nombre de bons retournés au stand ou au nombre de rendez-vous pris. Frank Swierzinski : « Lors des rendez-vous, nous avons discuté des prix, élaboré des projets ou entretenu des contacts. ESB avait défini l’industrie des tubes comme groupe de clients cible pour les ronds de coulée continue. Bien que nous ayons exposé en tant que Groupe GMH au salon Wire, notre objectif était également d’être bien visibles pour les visiteurs de la partie Tube. » À propos : le fait qu’Engineering Steel Belgium sera sûrement présent au salon Wire 2014 est à mettre au crédit de l’équipe du stand, d’une excellente organisation et d’un stand au design remarquable. Les préparatifs pour avril 2014 sont déjà en cours. Nous nous reverrons en effet au salon Wire à Düsseldorf. Andrea Busch INFORMATIONS VOYAGE – PAR LEON RADUNOVIC Ça bouge aussi chez les compagnies aériennes SAS : la compagnie aérienne la plus ponctuelle d’Europe. Pour la troisième année consécutive, la compagnie Scandinavian Airlines a été reconnue comme la compagnie aérienne la plus ponctuelle d’Europe par l’organisme indépendant Flightstats. Avec un taux de ponctualité de 88,22 pour cent sur l’ensemble de ses vols, SAS occupe la troisième place au niveau mondial parmi les grandes compagnies. Son taux de ponctualité a encore augmenté par rapport à 2010 (86,47 pour cent). Ces résultats sont basés sur les statistiques de Flightstats, qui évalue plus de 150 000 vols de différentes compagnies aériennes régulières par jour. Lufthansa : premier Boeing 7478 Intercontinental. Lufthansa est la première compagnie aérienne au monde à disposer de la version passagers du Boeing 747-8 Intercontinental. La compagnie avait commandé 20 appareils dès décembre 2006 et réservé 20 options supplémentaires. Le nouveau gros porteur n’a pas seulement été rallongé de 5,60 mètres, mais aussi équipé de nouvelles ailes et de turboréacteurs de la dernière géné- ration. Sa consommation est ainsi nettement moins importante que celle des avions habituellement mis en service sur les grandes lignes. L’émission de CO2 de ce nouvel appareil est réduite d’environ 16 pour cent par rapport au B747400. Le premier vol passagers au monde d’un Boeing 747-8 a décollé de Francfort à destination de Washington D.C. le 1er juin dernier. D’autres vols sont prévus vers les États-Unis et l’Inde. United/Continental : dernière étape de la fusion. Les compagnies aériennes américaines United Airlines et Continental Airlines avaient fusionné en 2010. Depuis cette fusion, la nouvelle United Airlines est la plus grande compagnie aérienne au monde et leader sur le marché. Depuis le printemps 2011, la compagnie se présente aux voyageurs glück glückauf auf· ·1/2011 2/2012· ·Extraits Extraitsen enlangue languefrançaise française........................... ........................... 66 photo : Senator Reisen avec un design homogène leur permettant de bénéficier des procédures et prestations de service au sol et en vol harmonisées. La dernière étape de la fusion a été réalisée en mars dernier et les deux compagnies opèrent désormais sous le seul nom « United Airlines ». Cela signifie que tous les vols se déroulent désormais sous les numéros de vol d’United Airlines uniquement. Un peintre plein de joie de vivre Après une vie professionnelle bien remplie – bien au-delà de l’âge normal de la retraite – Nikolaus Schuck se consacre de nouveau à la peinture. Visite de son atelier à Osnabrück. l’artdansl’usine L’ A R T I S T E Nikolaus Schuck photos : mk On peut être productif au travail et aussi dans son temps libre : Nikolaus Schuck parmi quelques-unes de ses toiles. P eut-on mener de front une carrière d’économiste et un engagement artistique ? En partie seulement si l’on considère le parcours de Nikolaus Schuck. En effet, pendant de longues années, il n’a pu concrétiser sa passion pour la peinture qu’à titre de « petite compensation » de son quotidien professionnel. Nikolaus Schuck a peint ses premiers tableaux alors qu’il était encore enfant – pendant la Deuxième Guerre mondiale. Ses motifs, il s’en souvient encore très bien, représentaient pour la plupart des maisons en flammes. Cela l’a sûrement aidé à surmonter quelque peu ces terribles années de guerre. Quelques années plus tard, alors qu’il était enfant de chœur, il a peint le chemin de croix. Il a connu ses premiers succès dans le cadre d’un concours de peinture sur le thème de la sécurité du trafic. Son tableau consacré au « Pont aérien de Berlin » remporta le premier prix. Le bac en poche, il mit fin pour quelques années à ses activités picturales. Après des études d’économie, Nikolaus Schuck commença sa carrière professionnelle dans la sidérurgie. À la fin des années 1970 – alors qu’il était fondé de pouvoir chez Krupp – il suivit un cours de peinture à l’université populaire de Bochum pour compenser ses activités professionnelles. Ce cours réveilla sa passion pour la peinture. Sur l’insistance de l’un de ses collègues, il exposa pour la première fois ses tableaux au « Café Zürich », à Bochum. Il vendit immédiatement dix tableaux et ce premier succès fut suivi d’autres expositions. En 1984, les sociétés Krupp et Klöckner fusionnèrent et Nikolaus Schuck fut tout d’abord muté à Osnabrück en qualité de directeur des ventes puis plus tard à Georgsmarienhütte, où il accéda à la direction de l’entreprise en 1993. À cette époque déjà, son engagement professionnel ne lui laissait plus assez de temps et de loisirs pour se consacrer à la peinture. En 2000, Nikolaus Schuck quitta la direction de l’entreprise, mais il ne mit pas pour autant fin à ses activités professionnelles. En effet, il fut membre Exposition actuelle Les œuvres de Nikolaus Schuck sont exposées depuis le 14 juin 2012 dans le Diakoniestift am Westerberg (Osnabrück). glück auf · 2/2012 1/2011 · Extraits en langue française ........................... 7 1937 : Naissance à Berlin 1963 : Diplôme d’économie, Université libre de Berlin 1963-2000 : Travaille dans la sidérurgie, en dernier lieu à la direction de Georgsmarienhütte GmbH À partir de 2005 : Formation artistique, académies des beaux-arts de Bad Reichenhall et de Trèves Depuis 2005 : Président de la fondation artistique et culturelle de Georgsmarienhütte Depuis 2006 : Président de l’école des beaux-arts Paletti de Georgsmarienhütte Nikolaus Schuck vit et travaille à Osnabrück. du conseil de surveillance de plusieurs forges et fonderies du Groupe GHM jusqu’en 2007. Mais il avait désormais suffisamment de temps pour revenir à sa passion pour la peinture. Il réactiva alors ses connaissances en suivant quelques cours dans les académies des beaux-arts de Bad Reichenhall et de Münster. Depuis 2003, Schuck expose régulièrement à Osnabrück et dans d’autres régions. Ses motifs préférés sont les maisons et les paysages, qu’il trouve pour la plupart en Toscane et dans d’autres régions de Suite page 8 q q Suite de la page 7 l’Europe méridionale, là où la lumière et les couleurs sont d’une intensité magnifique. De retour chez lui, il restitue dans son atelier d’Osnabrück le motif ou le projet, enregistrés dans sa mémoire, d’un ou plusieurs tableaux – structure, composition, couleurs. Ses œuvres se situent à la frontière entre l’abstrait et le figuratif. Il peint la plupart de ses tableaux à l’acrylique. Mais il utilise également d’autres matériaux tels que le sable, le gravier, le carton, le mâchefer (réminiscence de ses décennies d’activité dans la sidérurgie !) ou des matières textiles. Auparavant, lorsqu’il trouvait un tableau raté, il le recouvrait aussitôt de blanc et recommençait à peindre. Aujourd’hui, il laisse souvent apparaître des fragments du « tableau d’origine », ce qui donne un effet de profondeur supplémentaire à ses œuvres. Comme la plupart des artistes, Nikolaus Schuck a ses modèles : Lyonel Feininger, Karl SchmidtRottluff et Anselm Kiefer. Mais il trouve aussi son inspiration chez d’autres expressionnistes français et allemands. En plus des paysages, Nikolaus Schuck maîtrise parfaitement une autre technique : il réalise volontiers des caricatures. Il a exposé de telles œuvres pour la première fois en 1984 dans le bistro Steinwerk, Osnabrück, sous le titre « Bien fou qui n’aime pas boire – Euripide 480 av. J.-C. », à la grande joie de ses amis et d’anciens collègues qui ont également pu se réjouir et s’amuser de leurs propres caricatures. mk La peinture de Nikolaus Schuck se situe à la frontière entre l’abstrait et le figuratif. Ses œuvres ont déjà été présentées dans de nombreuses expositions à Osnabrück et dans sa région, mais aussi dans d’autres villes d’Allemagne. Augmenter l’efficacité, réduire les besoins GMHütte · Une candidature réussie et une distinction particulière : l’aciérie était invitée à la « Semaine de l’environnement » au château Bellevue. INTERVIEW GMH ütte avait réalisé une étude dont la méthode devrait être également intéressante pour d’autres entreprises : « Étude assistée par simulation sur l’exploitation des sources de chaleur perdue ». Un jury indépendant a décidé que cette étude pouvait être présentée à la « Semaine de l’environnement », les 5 et 6 juin 2012 dans le parc du château Bellevue – GMHütte étant ainsi la seule aciérie à être représentée à cette manifestation. C’est un honneur particulier que ce projet ait été retenu par le jury parmi tant de candidatures. Il compte ainsi parmi les meilleurs projets démontrant, à l’aide d’approches innovatrices et en se fondant sur la pratique, la comptabilité photo fournie par l’usine Reimund Laermann entre l’écologie, l’économie et le social. La « Semaine de l’environnement » est organisée conjointement par la Deutsche Bundesstiftung Umwelt (DBU ) (Fondation fédérale allemande pour l’Environnement) et la présidence fédérale allemande. Environ 200 petites et moyennes entreprises et organisations y ont présenté leurs idées, projets et développements innovants ainsi que leurs réalisations. Au total, quelque 12 000 visiteurs y étaient invités, parmi lesquels des représentants éminents du monde économique, politique, scientifique et de la société civile. Mais en quoi consiste exactement l’étude de GMH ütte ? glückauf a interviewé Reimund Laermann, directeur du management de l’énergie de GMH ütte, à ce sujet. glückauf : En quoi consistait cette étude, Monsieur Laermann ? Reimund Laermann : En tant qu’aciérie, GMH ütte fait partie des branches industrielles les plus grandes consommatrices d’énergie. Il s’agit en conséquence d’exploiter toutes les possibilités d’économie d’énergie. C’est la raison pour laquelle GMHütte a glück glückauf auf· ·1/2011 2/2012· ·Extraits Extraitsen enlangue languefrançaise française........................... ........................... 88 lancé un projet d’analyse structurée de ses potentiels de chaleur perdue. L’objectif de ce projet était de trouver les « sources de chaleur » et les « puits de chaleur » dans l’enceinte de l’usine et dans les halles de production, de les évaluer et d’envisager une éventuelle exploitation de ces sources d’énergie. Et comment avez-vous procédé ? Laermann : Pour évaluer ces potentiels d’énergie d’un point de vue technique et économique, nous avons dû élaborer une étude assistée par simulation. Mais nous avons en premier lieu examiné les processus dans tous les secteurs de l’entreprise pour localiser les sources de chaleur et les puits de chaleur. Il a ensuite été particulièrement difficile d’évaluer leur potentiel d’exploitation. Ce potentiel dépend en effet de nombreux facteurs – la durée, la quantité de chaleur perdue, l’agent porteur, le niveau de température ou aussi l’espace disponible et l’éloignement de ces sources d’énergie les unes par rapport aux autres. Et quelle est l’importance de ce potentiel ? Laermann : Nous avons plus de sources de chaleur que de puits de chaleur sur notre site. Mais leur exploitation n’est pas encore possible, surtout du point de vue économique, dans l’état actuel de la technique. Nous avons ensuite élaboré sur cette base un concept énergétique global en tenant compte des différentes possibilités d’exploitation telles qu’électrification, production de froid ou chauffage. Vous avez d’abord simulé puis évalué ces possibilités d’exploitation. Laermann : Exactement. Nous avons ainsi pu passer en revue tous les paramètres de processus et états de fonctionnement possibles. Nous avons ici sélectionné la vapeur d’eau comme agent porteur avec un processus d’électrification et une accumulation de chaleur en option. Le transfert des mécanismes au modèle s’est effectué en utilisant une modélisation physique et en appliquant les grandeurs caractéristiques des modèles réels. Les calculs programmés sur la base des données disponibles se déroulent en fonction du temps, de manière constante dans le temps et en temps réel. Il est ainsi possible d’évaluer avec précision les résultats de la simulation aussi bien du point technique qu’économique. En fin de compte : quelle conclusion en tirez-vous pour GMH ütte ? Laermann : Nous devons utiliser les potentiels de la chaleur perdue pour produire du courant de manière décentralisée à l’aide d’une technologie de conversion appropriée. Mais ces potentiels doivent être interconnectés intelligemment pour réduire les pertes d’énergie. photo fournie par l’usine L’étude GMH a suscité un vif intérêt (de gauche à droite) : Henning Schliephake, Clemens Lammerskitten (député au parlement du Land de Basse-Saxe), Frank Leischner (Limón GmbH), Reimund Laermann et Wolfgang Schmidt Cette méthode de simulation vous a-t-elle aidé dans votre analyse ? Laermann : Le cas d’application « production d’acier » a montré qu’on pouvait utiliser avec succès l’étude assistée par simulation – bien qu’elle doive évaluer des étapes de processus très différentes. Et il s’est naturellement avéré au cours du projet que certaines idées très prometteuses au départ n’étaient pas réalisables au niveau technique ou économique ou au niveau technique et économique. D’autres entreprises de votre branche peuvent-elle utiliser cette méthode de simulation ? Laermann : Oui, absolument. Dans le cas de productions complexes et de différents profils de besoins en chaleur, la simulation constitue une méthode centrale pour reproduire les situations thermiques actuelles, représenter les potentiels et aider à élaborer des mesures appropriées. Une analyse statistique ne permet pas de cerner de telles interconnexions aussi ramifiées. Merci pour cet entretien. Parc à lingots Le saviez-vous ? Puits de chaleur Par puits de chaleur, l’on entend un élément possédant une conductivité thermique élevée et généralement une capacité thermique élevée également. Dans le domaine des équipements techniques du bâtiment, les puits de chaleur sont synonymes de pertes de chaleur car ils génèrent des besoins en chauffage ou des besoins en refroidissement élevés. Four 63 Centrale énergétique Installation d’oxygène Fours-poches Fou 1+2 Four électr. Laminoir Coulée continue Chaudière de récupération Installation à vide Source: GMHütte Chauffage à distance nord Laitier Fours à calciner 21-24 Comparaison des quantités de chaleur chez GMHütte Potentiels de chaleur perdue théoriques Besoins en chaleur Surplus non utilisé Chauffage à distance ouest Chauffage à distance est Vue d’ensemble de l’usine et histogramme des potentiels : identification des sources de chaleur et des puits de chaleur. La simulation permet de montrer comment les exploiter. glück auf · 2/2012 1/2011 · Extraits en langue française ........................... 9 Dans le même bateau GMHütte · Un atelier pour promouvoir la compréhension mutuelle et le travail d’équipe. Sûrement une première GMHütte · Une femme veille à la sécurité du travail. L photo : vl Le responsable sécurité, Thorsten Biewald, et le contremaître, Heiko Jesse, du laminoir INTERVIEW Les responsables sécurité sont les « bras droits » du contremaître en matière de sécurité du travail. Ils doivent identifier les zones dangereuses et contribuer à les supprimer, gérer les accidents et surtout assurer la liaison entre les chefs et les collègues. Afin de promouvoir le processus de formation d’équipes et la coopération partenariale dans le cadre de la sécurité du travail et de la protection de la santé, certains contremaîtres et responsables sécurité ont participé à un atelier commun. glückauf s’est entretenu à ce sujet avec le contremaître Heiko Jesse et le responsable sécurité du laminoir, Thorsten Biewald. glückauf : Un atelier pour promouvoir le processus de formation d’équipes – on dirait que c’était la « foire d’empoigne » chez vous auparavant. Heiko Jesse : Non, la situation n’était pas si grave que ça ! Nous nous connaissons depuis l’école tous les deux, nous n’étions séparés que d’une année pendant notre formation et nous travaillons ensemble depuis de longues années dans le laminoir. Thorsten Biewald : Heiko est chef de poste depuis cinq ans dans le laminoir et je suis moimême maintenant responsable sécurité du même poste depuis six mois. C’est vraiment un avantage que notre collaboration ait déjà si bien fonctionné auparavant. Un tel atelier était-il donc vraiment nécessaire ? Jesse : Oui, car il ne s’agit pas uniquement de devenir une véritable équipe, il faut également savoir évaluer cette équipe, connaître ses structures – et déceler les possibles points faibles du travail d’équipe et y remédier. Biewald : Nous avons utilisé ce qu’on appelle le diagnostic d’équipe : comment travaillons-nous ensemble, comment discutons-nous ensemble, quel est le rôle de chacun dans notre collaboration ? Différents exercices nous ont ensuite permis de peaufiner notre travail d’équipe. Qu’est-ce qui était particulièrement difficile pour vous ? Jesse : L’entretien récapitulatif. Avoir un feedback de l’autre, le laisser finir de parler, ne pas lui couper immédiatement la parole pour argumenter, cela n’était vraiment pas facile. Biewald : Nous discutons toujours très volontiers pendant notre travail quotidien, avec animation et abondamment. Mais nous finissons toujours par trouver ensemble une solution qui nous satisfasse tous les deux. Vous avez un projet concernant la sécurité du travail que vous voulez réaliser ensemble. Lequel ? Jesse : Nous l’appelons « 3 emplacements de stockage pour les gardes ». Ces gardes pèsent entre 20 et 50 kilos et sont des outils que nous utilisons sur les cages de laminoir. Malheureusement, on a prit l’habitude de les déposer dans les endroits les plus divers – un risque d’accident, lorsque quelqu’un trébuche dessus par exemple. Biewald : Nous référant à la maxime « Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place », nous avons défini trois emplacements où les collègues peuvent replacer les gardes. Cela fonctionne déjà très bien dans notre équipe et nous devons encore améliorer la collaboration entre les différents postes. En effet, l’on ne peut rencontrer que rarement certains collègues des autres postes et il est donc difficile de se concerter à ce sujet. Merci pour cet entretien. a première responsable sécurité de GMH ütte s’appelle Natascha Volkmann. Elle travaille dans l’atelier de métallurgie du service Produits finis et se réjouit de sa nouvelle mission : « Depuis longtemps déjà, je souhaitais participer activement à l’organisation de la culture de sécurité au sein de notre entreprise. Je me crois capable d’aborder ce sujet avec mes collègues, de leur signaler les comportements non conformes à la sécurité du travail ou de les complimenter lorsqu’ils ont une attitude positive dans ce domaine. » Hans-Günter Randel, directeur du service Produits finis, est exactement du même avis : « Nous avons redéfini le rôle du responsable sécurité de GMH ütte, revalorisé sa fonction et lui avons donné plus de responsabilités. Cela a eu pour conséquence que nous avons dû repourvoir certains postes de responsable sécurité. J’ai tout de suite pensé à une femme pour occuper l’un de ces postes. » Hans-Günter Randel est également persuadé qu’elle remplira parfaitement sa fonction : « Madame Volkmann saura comment s’adresser à ses collègues et avoir ainsi une action positive sur la culture de sécurité. Ses collègues prendront ses remarques et ses conseils très au sérieux. » Natascha Volkmann croit elle aussi que les femmes peuvent avoir une influence positive sur leurs collègues masculins : « Lorsque je parle de problèmes techniques avec mes collègues, les discussions sont très concrètes. L’on m’écoute et mes observations sont prises au sérieux. Je remarque qu’ils sont tous très attentifs à ce que je dis. Pourquoi n’en serait-il pas de même en ce qui concerne la sécurité du travail ? » Le fait que, par son travail de mécanicienajusteur, Natascha Volkmann est amenée à se rendre sur de nombreux postes du service Produits finis et y rencontre les collègues des différentes équipes constitue un atout supplémentaire. Elle est ainsi bien placée pour détecter les manquements en matière de sécurité et convaincre le plus possible de collègues de l’importance des comportements conformes à la sécurité. hgr glück glückauf auf· ·1/2011 2/2012· ·Extraits Extraitsen enlangue languefrançaise française......................... ......................... 10 10 Des figures imposées – mais aussi des libres GMHütte · Des temps forts qui resteront dans les mémoires bien après la « Journée de nettoyage » 2012. photos os : vl L’équipe des débroussailleurs en pleine action : Jianxiong Deng (derrière), Axel Stüber (devant), Vadim Rembold (derrière, stagiaire), Heike Witte, Ingo Kolm, Reinhard Frauenheim et Thomas Wurm. T out est si vert – pas seulement dans la chanson, dans l’usine aussi. Cette année encore, la journée de nettoyage annuelle a été l’occasion de redonner forme à la végétation luxuriante et foisonnante dans l’enceinte de l’entreprise et d’effectuer d’autres travaux pour lesquels le temps manque au quotidien. Quelque 300 volontaires (collaborateurs, retraités et partenaires commerciaux) se pressaient de bon matin ce samedi du début du mois de mai pour réaliser les projets prévus. Répartis en plusieurs groupes, l’on s’est attaqué aux différents travaux. Et tout autour des parkings, des ateliers et des bâtiments administratifs, l’on tailla les massifs et sarcla les mauvaises herbes. L’on trouva également des déchets, que l’on élimina immédiatement en bonne et due forme. Heureusement, la pluie qui tombait depuis le début se calma au cours de la matinée – ce qui facilita le travail et améliora l’ambiance générale. Comme chaque année, la journée fut marquée par quelques temps forts : par exemple, les collègues du laminoir ont pavé la place située devant leur atelier d’un motif représentant le logo du Groupe GMH . Et un second grand logo GMH accroche désormais également les regards du personnel : dans la courbe aux abords de l’atelier de traitement thermique. Ce logo a été réalisé dans le cadre cadr du « projet des femmes » de cette ce année. Le talus avait a été au défriché auparavant. Il fallait maintenant tout d’abord e enlever les pierres, branche racines branches, n etc. Ce n’est qu’apr ces traqu’après p vaux pénibles que ces dames purent installer pla les plantes pour forme former le logo GMH . Les galets de couleur cl claire créant Le directeur du personn personnel, Felix Osterheider, sur le scoo scooter électrique bleu à gagner lors du prochain concours IdeeM. ici le contraste faisant ressortir le rouge du logo. La direction était ravie de voir qu’une fois de plus de nombreux collaborateurs et collaboratrices avaient sacrifié leur temps libre pour participer bénévolement aux travaux. Mais de nombreux partenaires commerciaux de GMH ütte avaient également fourni une aide précieuse. Ils avaient apporté non seulement leur dynamisme, mais aussi un camion, un chargeur sur roues et une pelle mécanique pour transporter les déchets et autres objets lourds. GMH ütte a depuis quelque temps déjà chargé des entreprises extérieures d’entretenir régulièrement les espaces verts et les bâtiments. Mais la traditionnelle journée de nettoyage garde cependant tout son sens. Non seulement parce qu’elle symbolise l’attachement des collaborateurs à leur entreprise. Mais aussi parce qu’elle permet également de concrétiser des propositions personnelles, comme c’était le cas pour le pavage de la place devant le laminoir : le nouveau pavement était l’une des figures imposées, mais l’insertion du logo GMH une figure libre – et un « plus » qui donne maintenant un certain cachet à la place. Pour clôturer cette journée, tous les participants étaient invités à déguster une délicieuse soupe de goulache. vl Le « projet des femmes », l’un des temps forts de la journée de nettoyage. Elles (et il) ont reproduit pratiquement « en nature » le logo GMH sur le talus à proximité de l’atelier de traitement thermique (de gauche à droite) : Thorsten Kurz, Christina Battmer, Birgit Diestelkämper, Cornelia Börger, Claudia Riesenbeck, Christa Krick, Monika Friebe, Marvin Kurz, Katharine Hügelmeyer, Andrea Bruns, Silke Flaspöhler et Andrea Frank. glück auf · 2/2012 1/2011 · Extraits en langue française ......................... 11 De bonnes idées de nouveau récompensées GMHütte · Le management des idées reçoit le « Prix des idées allemand 2012 ». P our la deuxième fois consécutive, le management des idées de GMH ütte a été distingué par le Deutsches Institut für Betriebswirtschaft GmbH (dib) (Institut allemand pour la gestion et l’organisation des entreprises). Il a obtenu la troisième place du « Prix des idées allemand 2012 » dans la catégorie de branche « Industrie du fer et métallurgie ». Il n’était ainsi devancé aux points que par la société WESO -Aurorahütte GmbH de Gladenbach (Hesse) et la société Mann + Hummel GmbH de Bensheim (Hesse). « Pour nous, cette distinction représente une belle réussite, elle confirme que notre management des idées fonctionne vraiment bien », a déclaré Ralf Kübeck, responsable du management des idées de GMH ütte à l’issue de la remise du prix. « Quoi qu’il en soit, notre entreprise a pu main- tenir son bon classement par rapport à l’année dernière », a-t-il également souligné. « Il s’agit maintenant de monter sur une marche supérieure du podium », tel est l’objectif de Kübeck pour 2013. Le « Prix des idées allemand » du dib récompense des entreprises et des personnes individuelles pour leur engagement et leur réussite dans les domaines de la créativité, de l’innovation et de la responsabilité. Les distinctions sont attribuées dans six catégories, dont la catégorie « Meilleur management des idées » (base : participation au rapport dib 2012). Les prix ont été remis à l’occasion du congrès annuel du forum du management des idées du dib à Dresde. Le jury est composé de managers éminents du monde économique, politique et scientifique. Les critères principaux d’attri- Un parfum d’Hollywood ESB · L’animation par ordinateur ne peut pas toujours remplacer la réalité : Lorsque l’aciérie se transforme en décor impressionnant pour un nouveau film. L photo: dib Ralf Kübeck après la remise du prix « Prix des idées allemand 2012 » bution du prix sont le degré d’innovation, la transmissibilité des contributions ainsi que la plus-value socioculturelle, économique et écologique. mw après avec elle. Mais, dès leur voyage de noces, il s’avère que Chloé est atteinte d’une grave maladie : elle a un nénuphar qui pousse dans son poumon droit … Pendant les pauses de tournage, certains collaborateurs d’ESB ont profité de l’occasion pour discuter un peu avec les acteurs et d’autres membres de l’équipe et prendre des photos souvenirs avec eux. En plus de la ravissante Audrey Tautou (« Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain », « Da Vinci Code » et de Romain Duris (« Paris », « L’Arnacœur »), Omar Sy était également présent sur le tournage dans l’aciérie. Les cinéphiles se souviennent certainement très bien de lui, il a en effet fait sensation dans le monde entier avec son dernier film « Intouchables » pour lequel il a déjà obtenu plusieurs prix. Le film « L’Écume des Jours » sortira en salles en 2013. Et de nombreux collaborateurs et collaboratrices d’ESB feront sûrement partie du public. Michael Schmak e 17 avril dernier, l’aciérie d’Engineering Steel Belgium de Seraing s’est transformée en plateau de cinéma à l’occasion du tournage de « L’Écume des Jours », le nouveau film de Michel Gondry. Le réalisateur français, Oscar 2005 du meilleur scénario original pour son film « Eternal Sunshine of the Spotless Mind », a photos: Michael Schmak également travaillé Les acteurs principaux Audrey Tautou et Romain par le passé avec Duris des grands noms de la scène musicale tels que les Rolling Stones, Paul McCarttrès pauvre. Malgré ney ou Björk. Son dernier film (« Le Frelon sa richesse, Colin vert ») avec des stars hollywoodiennes telles envie Chick à cause que Christoph Walz ou Cameron Diaz a de sa fiancée Alise. occupé la tête des box-offices internationaux. Lui aussi voudrait « L’Écume des Jours » est une adaptation du tomber amoureux. roman homonyme de Boris Vian écrit en Un jour, il 1946. Le roman raconte l’histoire de Colin rencontre Chloé Les « petits hommes verts » travaillent à des décors bizarres : le tournage (Romain Duris), un jeune homme fortuné, et (Audrey Tautou) et de son ami Chick (Gad Elmaleh), qui lui est se marie peu de temps dans l’aciérie. glück glückauf auf· ·1/2011 2/2012· ·Extraits Extraitsen enlangue languefrançaise française......................... ......................... 12 12 Tests préliminaires Et quel a été le résultat ? Hans : On a pu constater une nette amélioration par rapport à l’année précédente. Bous · Avant la certification « officielle » du système de management de la qualité, de l’environnement et de l’énergie, l’aciérie a testé ses installations dans le cadre d’un audit interne. INTERVIEW L’entreprise Stahlwerk Bous a réalisé son audit interne annuel en mars dernier avec le concours de la société proTerra Umweltschutz- und Managementberatung GmbH. Le système de management de la qualité, de l’environnement et de l’énergie figurait au programme. Les auditeurs externes, Anton Backes et Daniela Jakoby, ont examiné l’entreprise à la loupe. Ce n’est qu’ensuite que le feu vert pour l’audit officiel, effectué par l’organisme agréé de contrôle technique TÜV Saar Cert, a été donné. Armin Hans (directeur du département « Sécurité du travail, protection de l’environnement et management de l’énergie ») nous donne un compte rendu des résultats des audits dans le cadre d’une interview avec glückauf. glückauf : Bous a déjà fait appel par le passé à des auditeurs externes pour effectuer son audit interne. Pourquoi ? Armin Hans : L’expérience a montré que ces contrôles revêtent simplement une plus grande importance auprès des collaborateurs. Un contrôle effectué par des personnes extérieures à l’entreprise est plus pris au sérieux qu’un contrôle réalisé par des membres de l’entreprise chargés habituellement de donner des instructions. La présence du responsable du management de l’environnement et de l’énergie de l’entreprise est considérée comme normale par les collaborateurs. L’audit par des personnes extérieures à l’entreprise brise cette routine. L’audit interne s’est déroulé fin mars. Sans problèmes ? Hans : Oui, on peut le dire. D’une part, l’entretien, l’atelier automobile, l’atelier électrique, l’atelier de découpage, l’installation de coulée continue, la coulée continue et l’aciérie ont fait l’objet d’un contrôle très strict conformément au plan d’audit. D’autre photos fournie par l’usine Armin Hans part, les auditeurs ont également expertisé et évalué en détail le laboratoire, les bureaux techniques, le service des Achats et les stocks. La procédure d’approvisionnement a ici constitué un point important de l’audit. Cette procédure est très importante pour l’achat des matériaux de charge, des matières premières et des matières consommables secondaires, mais aussi lors de l’acquisition des matières consommables énergétiques. Les formations, les instructions de service et la manipulation des substances dangereuses ont également été contrôlées. Une évolution positive Ce résultat constituait certainement une bonne base pour l’audit externe qui allait suivre en avril. Qui a effectué cet audit ? Hans : Le TÜV Saar Cert. Ursula Wolff et Albert Lucas ont audité le management de l’environnement et Herbert Conrad et Manfred Mateiko le management de l’énergie. Avec quel résultat ? Hans : Il faut ici faire une différence : lors de l’audit selon la norme DIN EN ISO 9001, le planning s’est déroulé sans incidents ou défauts notables. En ce qui concerne la certification selon les normes DIN EN 16001:2009 et DIN EN ISO 5001:2011, l’on a quand même pu constater quelques possibilités d’amélioration. Celles-ci ont été consignées dans le rapport d’audit . Votre résumé personnel de l’audit ? Hans : L’on a pu au total constater une évolution positive dans le management de l’environnement et de l’énergie. Cette évolution se poursuivra si tous les collaborateurs continuent d’être motivés et concernés, et ouverts à de nouveaux défis. Merci pour cet entretien. photo fournie par l’usinet MA · Les profilés laminés toujours très demandés dans l’industrie minière L es produits de l’entreprise Mannstaedt sont également présents sous terre. Ainsi, les profilés pour goulettes de transport fabriqués à Troisdorf sont entre autres utilisés pour transporter le charbon abattu dans les tailles. Mannstaedt lamine ces profilés depuis plusieurs décennies dans les variantes les plus diverses. Le profilé « TH40 = W09.006 » , un profilé en forme de gouttière utilisé pour le soutènement coulissant des galeries ou dans la construction des tunnels (aussi appelé soutènement par cintres coulissants) joue un rôle particulier. Ce profilé a été réintroduit dans la gamme de production de Mannstaedt en 2009 et livré de nouveau pour la première fois début 2010. Les profilés en forme de gouttière laminés sont transportés à l’entreprise Bochumer Eisenhütte où ils sont trempés et soumis à un traitement thermique. Ils peuvent ensuite être cintrés aux rayons demandés par le destinataire final. Sous terre, les profilés cintrés sont assemblés à recouvrement et reliés entre eux à l’aide de plaques de liaison. En fonction du type de construc- Les profilés en forme de gouttière de Troisdorf : un exemple éclatant pour le soutènement des galeries. tion, les segments de soutènement peuvent s’emboîter les uns dans les autres pour former le soutènement coulissant. Le soutènement peut ainsi reprendre, dans certaines limites, la poussée des terres sans être détérioré. Les ventes de profilés en forme de gouttière ont évolué glück auf · 2/2012 1/2011 · Extraits en langue française ......................... 13 de manière très positive depuis 2011. Mannstaedt veut maintenant ajouter d’autres dimensions dans sa gamme de production et mène actuellement des entretiens préliminaires à ce sujet avec l’entreprise Bochumer Eisenhütte. Dieter Tondar Une ambiance internationale SWG · La 19 e Journée internationale des étudiants de la métallurgie à Freiberg Q uatre ans après la dernière, la 19e Journée internationale des étudiants de la métallurgie (ISDM ) s’est tenue du 15 au 17 mars dans l’Université technique de la Bergakademie de Freiberg. L’objectif de cette rencontre est de promouvoir les échanges entre différentes universités. Le programme de l’ISDM était très varié. Les quelque 250 étudiants et doctorants en métallurgie et branches voisines de 19 universités avaient suffisamment d’opportunités de suivre diverses séries de conférences ou de présenter et discuter leurs propres travaux de recherche. Ils ont pu en outre participer à d’intéressantes excursions et ont eu diverses possibilités d’échanger des idées et informations avec des représentants d’entreprises de la branche. La manifestation de trois jours dans la « ville d’argent » de Freiberg était complétée par deux soirées très réussies au cours desquelles les étudiants et les représentants des entreprises ont trouvé un cadre idéal pour faire connaissance dans une atmosphère de détente. Le manque de personnels qualifiés se fait maintenant également sentir dans la métallurgie. C’est la raison pour laquelle la Journée des étudiants organisée dans le cadre des deux journées du forum d’entreprises offrait aux quelque 30 entreprises présentes l’occasion de se présenter en tant qu’employeurs potentiels auprès des étudiants. La manifestation s’est déroulée dans le nouveau restaurant universitaire de l’Université technique de la Bergakademie de Freiberg. La société Schmiedewerke Gröditz (SWG ) avait également son propre stand sur ce forum. Des ingénieurs des différents domaines de SWG et des collaborateurs du service des ressources humaines ont pu répondre aux petites et grandes questions des étudiants sur les stages, les mémoires de fin d’études et l’entrée dans l’entreprise. Des collaborateurs de l’entreprise Pleissner Guss étaient également présents sur le stand SWG . Ce qui a permis au Groupe GMH de se montrer sous un Comment tout a commencé La première Journée des étudiants de la métallurgie a eu lieu en 1993 – à l’initiative des étudiants en métallurgie des universités germanophones RWTH Aix-laChapelle, TU Berlin, TU Clausthal, GMU Duisburg, TU BA Freiberg et MU Leoben. La manifestation a pris de l’ampleur au fil des années avec la participation d’un nombre croissant d’universités. Les participants à l’édition de 2012 venaient ainsi de 19 établissements d’enseignement supérieur du monde entier. C’est ainsi que s’est créé un forum d’idées et de discussion dont le lieu passe d’une université à l’autre chaque année. autre jour – et de présenter aux futurs métallurgistes d’autres possibilités d’embauche et perspectives d’avenir. jp Source : Association des étudiants en métallurgie de Freiberg, Marcel Schlenkrich Photo de groupe des participants à l’ISDM Plus de pression pour la formation professionnelle SWG · Inauguration de la nouvelle presse de formage de 10 MN à l’Institut de formage des métaux. L e congrès MEFORM 2012 s’est tenu fin mars dernier à l’Institut de formage des métaux de l’Université technique de la Bergakademie de Freiberg (TUBAF ). Le développement des matériaux et le formage de pièces massives constituaient cette année les thèmes centraux de ce congrès annuel. Près de 200 experts allemands et internationaux, dont quatre ingénieurs de l’entreprise Schmie- dewerke Gröditz (SWG ), s’étaient réunis pour débattre pendant trois jours des défis et des dernières évolutions dans ces domaines. Le temps fort de cette année a été l’inauguration d’une nouvelle presse de formage universelle dans l’Institut. Cette presse d’une force de compression de 10 méganewtons est installée dans la halle d’essai de l’Institut. Elle peut réaliser différents processus de formage et examiner en détails les pièces d’œuvre neuves. Elle doit également servir à familiariser les étudiants de la branche Technique de formage avec la pratique et à améliorer la coopération entre l’industrie et la formation professionnelle. Les fonds, d’un montant total de 2,33 millions d’euros, nécessaires pour cet investissement ont été fournis par la Deutsche Forschungsgemeinschaft, le land de Saxe, le Programme d’innovation central PME , la TUBAF ainsi que par des sponsors et des contributions de l’industrie. La société Schmiedewerke Gröditz a également contribué à la construction de cette nouvelle presse de formage. Elle a fabriqué et usiné la plaque de fondation à Gröditz puis en a fait don à l’Institut. Elle a ainsi fourni une importante contribution à la recherche de l’Institut. Elle profitera par ailleurs elle-même des nombreuses possibilités de recherche qu’ouvre la nouvelle presse. Ralf Schreiber glück glückauf auf· ·1/2011 2/2012· ·Extraits Extraitsen enlangue languefrançaise française......................... ......................... 14 14 Restructuration profonde SWG · Le département Technique se concentre encore plus sur les clients. INTERVIEW Le jeudi 1er mars 2012 représente une date particulière pour la société Schmiedewerke Gröditz (SWG ). En effet, elle marque une nouvelle orientation de l’entreprise. Afin d’être encore mieux à l’écoute des ses clients, la SWG a en effet profondément réorganisé son département Technique. glückauf a interrogé Robert Kühn, directeur du département Technique, et Bernd Kresinsky, directeur du nouveau centre de compétences sur le contexte et le déroulement de la restructuration : glückauf : Comment avez-vous réalisé cette restructuration ? Et quels en étaient les objectifs ? Robert Kühn : Il s’agissait de manière générale de répondre encore mieux aux exigences des clients et du marché. Nous avons commencé par un projet préparatoire. Nous avons dans ce cadre analysé l’ensemble des processus internes auxquels est soumis un produit forgé. Notre analyse a en conséquence porté non seulement sur le cycle de fabrication, mais aussi sur le conseil clients, l’élaboration des offres, le traitement des commandes, le développement des produits et des procédures, le traitement des réclamations et bien d’autres points encore. Qui a participé à cette analyse ? Bernd Kresinsky : Des collaborateurs des sites de production, du service Ventes, du service Qualité, du service Technique d’application et des procédés industriels. Après évaluation de l’état des lieux, ils ont élaboré toute une série d’idées et de propositions visant à adapter les processus internes aux objectifs et à les améliorer. Et quel était l’objectif de cette analyse et de cette étude des processus ? Quels points étaient particulièrement importants ? Kühn : Nous avions plusieurs objectifs, qui n’étaient pas uniquement de nature technique. photo fournie par l’usine photo fournie par l’usine Robert Kühn Bernd Kresinsky La mise en place de processus et de structures adaptées, les plus efficaces possible pour traiter les demandes, les commandes, mais aussi les demandes d’information ou les réclamations des clients et nous permettant de développer de nouveaux produits et de répondre rapidement aux demandes spécifiques des clients. Par ailleurs, nous voulons que les expériences – positives ou négatives – tirées de la production actuelle contribuent à optimiser nos procédures. L’usine « autoapprenante » en quelque sorte. Kresinsky : La transposition parfaite de la technologie dans la pratique fait également partie de nos objectifs. Nous voulons ici appliquer le principe du double contrôle à l’ensemble de la chaîne de processus. L’exécution des commandes signifie pour nous fournir rapidement un bon produit en respectant les délais de livraison et nous ne pouvons pas ici nous permettre des retards imprévus. Kühn : Il s’agit en fin de compte d’une question importante : comment découvrir suffisamment tôt les produits et technologies sur nos marchés de demain, comment mieux s’y adapter et comment participer plus activement à leur conception ? tructuration correspondante. Et nous avons en effet également pris d’importantes décisions concernant le personnel. Nous avons maintenant des conseillers techniques clients pour chaque gamme de produits. Le point central de leur travail concerne le contact direct avec les clients et le conseil technique dans les différents cas d’application. Ils déterminent également les exigences futures des clients vis-à-vis de nos produits. Ils remplissent leurs missions en étroite collaboration avec notre service des ventes. Kresinsky : Notre travail intensif sur les propositions d’optimisation et l’analyse des points faibles nous a encore conduits à prendre une autre décision fondamentale : la création du centre de compétences Technique, qui concentre désormais les services Centre de commandes, Technique des procédés industriels et Technique d’application. Avez-vous dans le cadre de ces propositions également abordé des questions concernant le personnel ? Kühn : Après avoir clairement défini les nouveaux processus, nous sommes passés à la res- Et qui assure la direction de ce centre ? Kühn : Bernd Kresinsky, jusqu’alors directeur des domaines Forge et Usinage mécanique. Il assume dorénavant la responsabilité générale du centre de compétences. Il dirige simultanément le service Technique d’application au sein du centre. Birgit Salega assure la direction du centre de commandes et Stefan Lachmann celle du service Technique des procédés industriels. glück auf · 2/2012 1/2011 · Extraits en langue française ......................... 15 Félicitations pour votre nouveau poste, Monsieur Kresinsky. Quelles sont les missions du centre de compétences ? Kresinsky : Le centre regroupe de nombreux domaines d’attribution : le centre de commandes assume désormais la responsabilité complète du traitement technique des demandes et des commandes et veille à ce que le flux d’informations circule parfaitement, même pendant la production. Le service Technique des procédés industriels pour l’aciérie et l’installation de refusion sous laitier conducteur, pour la forge et le traitement thermique et pour l’usinage mécanique fixe et développe le cadre technologique général. Et les priorités du service Technique d’application sont le développement des produits et le suivi des nouveaux produits. Kühn : Le centre de compétences est pour ainsi dire – comme son nom le suggère – le cœur technologique du développement stratégique de l’entreprise. Mais nous n’avons pas négligé la production pour autant : le domaine de fabrication Forge/Usinage mécanique a également été réorganisé. Nous avons maintenant le domaine Forge/Traitement thermique, dirigé par Ralf Schreiber, et le domaine Usinage mécanique, dirigé par Torsten Ulrich. Quelle est la position des collaborateurs concernés vis-à-vis de cette réorganisation ? Kresinsky : Tous veulent augmenter les résultats positifs obtenus jusqu’à présent. Et ils veulent également minimiser les points faibles qui ont pu se manifester dans leur travail pour répondre aux exigences croissantes des clients. Kühn : Et une chose est ici évidente : ce n’est qu’en continuant d’améliorer nos produits – avec une structure des coûts optimale et des délais de livraison compétitifs – que nous pourront développer durablement et de manière positive l’entreprise Schmiedewerke Gröditz. Merci pour cet entretien. Le talent polyvalent Schmiedag · Le nouveau bras de mesure FARO remplit efficacement une multitude de fonctions. INTERVIEW données de mesure et le compare avec la géométrie 3D CAD . L’entreprise Schmiedag a mis en service en mars dernier un bras de mesure 3 D à scanner laser de la société FARO Europe GmbH & Co. KG. Ce bras de mesure permet à l’entreprise d’emprunter de nouvelles voies de production. Uwe Dannen (direction du service Construction d’outils) nous explique lesquelles dans une interview avec glückauf : Et que se passe-t-il avec cette comparaison valeurs de consigne/ valeurs réelles des géométries ? Dannen : Il est maintenant possible de sortir les résultats en tant que procès-verbal de mesure sous forme de rapport de contrôle d’échantillon initial ou d’images en fausses couleurs. glückauf : Quelles possibilités ce nouveau bras de mesure offre-t-il, Monsieur Dannen ? Uwe Dannen : Plus que l’on pourrait penser au premier abord. Ce nouveau système de mesure nous permet d’abord d’effectuer toutes les mesures géométriques sur les pièces et les outils – et ce en utilisation mobile ! Et qui est responsable du maniement de l’appareil ? Dannen : Les collaborateurs des services Assurance qualité, Construction d’outils et Finition. Ils ont pour cela suivi une formation de trois jours afin de se familiariser avec l’utilisation du bras de mesure et le pilotage du logiciel associé. photo: Thomas Irmscher Uwe Dannen (direction Construction d’outils) Comment fonctionne cette nouvelle technique ? Dannen : Le relevé des points de mesure s’effectue de manière tactile – c’est-à-dire par analyse par contact – ou par scannage de la surface des pièces. Les données de mesure sont ensuite transmises sans câble via WLAN du bras de mesure à l’ordinateur d’analyse où elles sont traitées par un logiciel. Le logiciel établit un modèle polygonal à partir des photo : Karin Kriebel Pour quelles raisons Schmiedag a-til choisi cette nouvelle technologie ? Dannen : Nous voulons d’une part réduire le temps consacré à établir les rapports de contrôle d’échantillon initial de 50 pour cent. Nous en retirons un avantage encore plus grand dans la construction d’outils et la régénération des matrices. En effet, si nous pouvons scanner les gravures de matrices usagées, nous pouvons détecter immédiatement les zones usées des gravures – ce qui nous permet de diminuer sensiblement nos frais de remise en état en effectuant des réparations partielles. En combinaison avec la réduction du coûteux travail de gravure à la main après le fraisage, cela nous procure un net avantage de coût pour la construction d’outils. Nous utilisons dès à présent le bras de mesure pour évaluer les matrices. Nous pouvons ainsi calculer exactement, en tenant compte des tolérances, quelles productions nous devons prévoir lors du calcul des outils. Ce sont là tous les domaines d’utilisation de l’appareil ? Dannen : Nous avons également prévu de l’utiliser pour la saisie des géométries et la reconstruction de surfaces CAD des matrices usagées. Comment cela fonctionne-t-il et quels en sont les avantages ? Dannen : Nous scannons les gabarits ou les gravures de matrices usagés et générons via le module logiciel une reconstruction de surface 3D. En transférant les données de surface dans le programme CAD , nous pouvons réaliser un modèle volumique que nous pouvons remanier si nécessaire. Mais nous avons également prévu de convertir à l’aide de cette nouvelle technique toutes les anciennes matrices fabriquées à la main en données numériques. Les coûts devraient cependant être importants. Est-ce que cela est quand-même rentable ? Dannen : Pour nos clients, ces frais seraient évidemment justifiés et en vaudraient la peine. Pourquoi ? Dannen : Nous pourrions leur fournir également des pièces détachées de qualité supérieure et constante. Merci pour cet entretien. Agrément. Les représentants de la Société Nationale des Chemins de Fer Français (SNCF ) s’étaient rendus à plusieurs reprises dans l’entreprise Schmiedag, Hagen (Allemagne) pour l’auditer. Et ils lui ont récemment délivré l’agrément SNCF en tant que fournisseur de pièces forgées. L’ensemble du processus s’est déroulé sur plus de douze mois. La raison de cette durée était les exigences élevées de la SNCF en ce qui concerne les essais non destructifs et la documentation de toutes les étapes d’essai sur les pièces. Pendant cette période, ces exigences ont également été introduites dans le système d’assurance qualité de Schmiedag. La SNCF a de plus pu s’assurer directement à Hagen que les mesures prises en la matière étaient efficacement mises en œuvre. Par ailleurs : en plus de l’agrément SNCF , Schmiedag a également terminé avec succès la procédure de renouvellement de son agrément de la Deutsche Bahn (compagnie de chemins de fer allemande) au début de l’année. L’on est en outre en train de terminer le processus d’agrément de la Trenitalia (le successeur des chemins de fer nationaux italiens). Avec ces agréments, Schmiedag continue d’étendre systématiquement sur le marché européen ses compétences de spécialiste en matière de produits pour la technologie ferroviaire. La photo montre l’un des produits concerné par les divers agréments : des disques de frein. Andreas Studinski glück glückauf auf· ·1/2011 2/2012· ·Extraits Extraitsen enlangue languefrançaise française......................... ......................... 16 16 Brides de fixation et mâchoires Schmiedag · Le KAIZEN optimise encore la nouvelle ligne de forgeage. Dans son numéro 4/2011, glückauf publiait un article sur l’équipement de la ligne de forgeage H16 de Schmiedag, Hagen (Allemagne), d’un système concernant la thermotechnique, l’automatisation totale et la durabilité des outils. Entre temps, l’on a procédé à d’autres modifications. Karl-Günter Kruska (contremaître de l’atelier d’estampage) nous en explique ici les détails : pérature d’environ 1 250 °C. Le programme de base a été élaboré par la société Lasco à l’aide de pièces de référence. Le contremaître et ses collaborateurs adaptent maintenant le programme pour les articles fabriqués pour la première fois sur le marteau pilon. L’on acquiert ainsi des expériences qui serviront ensuite dans le déroulement du travail. Les pièces à forger passent par les postes suivants de la ligne H16 : le robot 1 fait passer le lingot de métal chauffé du four à induction au poste de précompression (estampage ou étirage). Il le positionne ensuite exactement dans la matrice de forge. Après le forgeage, le robot 2 prend la pièce et l’amène à la presse à ébarber où elle est ébarbée et/ou Un résultat de l’équipement de notre ligne de forgeage au niveau de l’automatisation était l’utilisation de deux robots KUKA . Ces robots manipulent des pièces à forger d’un poids atteignant jusqu’à 120 kg, à une tem- Caractéristiques techniques Largeur : Longueur : Hauteur : Bobine interne : 1 400 mm 4 000 mm 1 800 mm 500 x 800 mm photo : Christian Dinter Coopération au plus haut niveau BVV · Des experts de onze constructeurs de neuf pays se sont rencontrés lors du congrès de printemps de l’ERWA au mois de mai. C ’était cette année au tour de l’entreprise Bochumer Verein Verkehrstechnik (BVV ) d’accueillir le congrès de printemps de l’ERWA . Cette rencontre est considérée comme le forum consultatif des comités tech- niques et de développement de l’European Railway Wheels Association (fédération des fabricants européens de roues de véhicules ferroviaires). Fondée en 2004, cette fédération regroupe entre autres poinçonnée. Le robot 2 dépose ensuite la pièce et la bavure dans des récipients prévus à cet effet. Le robot prend ainsi une pièce de forme modifiée après chaque phase de travail. Afin d’obtenir une précision de travail maximale malgré la diversité des articles fabriqués, nous avons besoin de nombreuses brides de fixation, mâchoires, pinces et leviers à griffe. Une « étagère à mâchoires » est installée à proximité du marteau pilon pour ranger ces outils. Elle a été élaborée dans le cadre d’un projet KAIZEN . Chaque outil a maintenant sa place fixe et est rapidement disponible lors des changements d’article. L’étagère garantit ainsi une grande efficacité et précision de reproduction. KAIZEN Le mot kaizen est la fusion des deux mots japonais kai et zen qui signifient respectivement « changement » et « bon » et se traduit couramment par « amélioration continue ». Rentable. La société Wildauer Schmiedewerke a acquis une nouvelle installation pour contrôler les fissures par poudres magnétiques (installation MT). Elle peut désormais contrôler des bielles d’un poids atteignant jusqu’à 1 000 kg. La bobine permet également de contrôler facilement des pièces rondes de dimensions atteignant jusqu’à 300 x 700 mm. La nouvelle installation MT offre en outre une sécurité accrue lorsque des pannes de courant ou d’air comprimé provoquent des dérangements. En effet, la construction de la société Karl Deutsch garantit que la pièce forgée reste en toute sécurité dans son logement dans de tels cas. Dans les « anciennes » installations MT, il arrive au moins une fois par mois qu’une pièce placée dans la cuve de réception tombe et se déforme fortement. Les déformations gênent considérablement les contrôles et rendent plus difficile le nettoyage. La nouvelle installation ne remplace pas seulement l’ancienne installation (UNI 260 ), mais soulage également la grande installation en place (UNI 500 ). Tout compte fait, l’investissement est rentable à plusieurs niveaux : il permet d’éliminer les goulots d’étranglement dans l’atelier de finissage, d’augmenter la flexibilité et de raccourcir les temps de rotation des pièces forgées. La photo montre le fluxeur Karsten Krüger en train de contrôler l’intensité du champ sur la nouvelle installation de contrôle des fissures. Harald Dröge et Frank Ledderbohm sous l’égide de l’UNIFE (Union des Industries ferroviaires Européennes) les onze fabricants européens, représentant neuf pays, les plus connus de roues ferroviaires et d’essieux montés : Bonatrans, CAF (Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles, S.A.), Gutehoffnungshütte Radsatz, Lucchini Italie, Lucchini Suède, Lucchini UK, Lucchini Pologne, Valdunes SAS , Valdunes Belux, Bochumer Verein Verkehrstechnik et Radsatzfabrik Ilsenburg. Avec leur expérience, ces différentes entreprises incarnent les compétences centrales de la branche – depuis la recherche et le développement des aciers appropriés jusqu’aux produits finis homologués. glück auf · 2/2012 1/2011 · Extraits en langue française ......................... 17 L’objectif des travaux de ce congrès est de soutenir les constructeurs internationaux de véhicules ferroviaires dans le développement de systèmes d’essieux montés les plus efficaces possible en fonction des différents véhicules. À côté des débats et rencontres proprement dits, la culture n’était pas oubliée non plus. Ainsi, dans le cadre de la longue tradition unissant le charbon et l’acier, une visite d’un site du patrimoine mondial de l’UNESCO, le complexe industriel minier Zollverein à Essen, et de la villa Hügel figuraient au programme commun de la manifestation. em Un audit le confirme : une politique énergétique durable permet d’augmenter l’efficacité énergétique ETE · Un système de management de l’énergie – certifié selon la norme DIN EN 16001 par Norske Veritas (DNV) – a été mis en place en 2010. Le résultat positif de l’audit a fait l’objet d’un article sur le site Web de DNV. L a société Energietechnik Essen GmbH fait partie du Groupe Georgsmarienhütte depuis 2003, mais sa tradition entrepreneuriale remonte à plusieurs décennies. Elle fabrique, dans un processus particulièrement énergivore, des couronnes de retenue pour générateurs. Les couronnes en acier spécial non magnétique empêchent que les enroulements de cuivre sortant des extrémités du rotor soient arrachés sous l’action de la force centrifuge. Energietechnik Essen produit en outre des aciers alliés à l’azote utilisés par exemple pour les vis d’entraînement à billes pour régler la commande de profondeur des avions. L’assurance qualité est impérative pour ces produits de technologie de pointe spécialisés et essentiels pour la sécurité. C’est pourquoi l’entreprise est certifiée ISO 9001 par DNV depuis 1993. Au fil des années se sont ajoutées les certifications OHSAS 18001 et ISO 14001, lesquelles ont été regroupées dans un système de management intégré. L’entreprise est également certifiée DIN EN 16001 depuis 2010 et ne cesse d’améliorer ce système depuis lors. Mais il n’est pas toujours facile d’élaborer et mettre en œuvre de nouvelles mesures. Les volumes des vieilles halles de production, construites dans la première moitié du 20e siècle, et donc sans isolation thermique, et les équipements anciens représentent notamment un défi important. Il faut intégrer les collaborateurs Mais, une entreprise qui se veut une entreprise durable – comme décrit dans le profil d’Energietechnik Essen – se doit de répondre aux exigences correspondantes malgré ces difficultés. Energietechnik Essen GmbH veut « affronter les défis d’un marché des machines énergétiques en pleine croissance en faisant évoluer son entreprise et en passant d’une organisation flexible à une organisation durable. Le personnel de direction, les collaborateurs et collaboratrices de l’entreprise atteindront ensemble cet objectif, aussi bien au niveau stratégique qu’au niveau opérationnel. » Et pour nous rapprocher un peu plus d’une entreprise durable, nous devons aussi réorganiser systématiquement notre management de l’énergie. Pour cela, nous avons L’interview avec Hermann Skotz Energietechnik Essen GmbH dispose d’un système de management de la qualité depuis 1993. Son système de management intégré (SMI ) a été certifié pour la première fois en 2006 par la société de certification DNV (Det Norske Veritas) (le SMI regroupe les systèmes de management de la qualité, de l’énergie et de la sécurité du travail). En 2010, l’on a élargi ce SMI du système de management de l’énergie (SMÉ ) et fait auditer conformément à la norme DIN EN 16001 . L’audit périodique du système de management de l’énergie a été effectué en décembre 2011. Il s’est avéré lors de cet audit qu’ETE constituait un bon exemple pour montrer comment de petites mesures peuvent avoir de grands effets et comment il est possible de réduire la consommation d’énergie. C’est la raison pour laquelle DNV a interviewé le responsable SMÉ , Hermann Skotz, pour présenter ETE en tant qu’entreprise certifiée DNV sur sont site Web. glückauf a reproduit ici l’original de cet article. Pour plus d’informations sur Det Norske Veritas, consulter le site www.dnv.de. constitué un comité composé de différents membres de l’entreprise, le « cercle de l’énergie ». Ces membres sont, outre le responsable du management de la qualité, de l’environnement et de l’énergie, Hermann Skotz, des conseillers externes, des ingénieurs de production et la direction de l’entreprise. Le soutien appuyé de la direction, qui s’exprime entre autres par sa participation au cercle de l’énergie, facilite la mise en œuvre des mesures d’économie d’énergie. Cependant, les objectifs énergétiques fixés ne pourront être atteints que si l’ensemble du personnel de l’entreprise est convaincu de leur bien-fondé. « Les collaborateurs doivent toujours être intégrés aux processus d’économie d’énergie. En effet, en plus des mesures constructives, l’isolation des tuyaux de chauffage par exemple, il est nécessaire que les collaborateurs contribuent dans leur travail quotidien à identifier et réaliser les potentiels d’économie d’énergie », a ainsi déclaré Hermann Skotz. En effet, l’idée d’utiliser la chaleur résiduelle des fours de traitement thermique pour chauffer d’autres secteurs de production, par exemple, renferme un potentiel important pour réduire les coûts. Mais, pour pouvoir réaliser cette idée dans la pratique, il est nécessaire que le personnel soit convaincu de son aspect positif. Pour cela, il est nécessaire que le personnel participe à la conception des mesures à prendre afin d’avoir leur avis pour déterminer si l’idée ne renferme pas seulement un potentiel d’économies théorique, mais aussi si elle est réalisable dans la pratique. Energietechnik Essen GmbH utilise divers moyens pour informer ses collaborateurs. Elle a ainsi apposé dans toute l’entreprise des posters signalant les potentiels d’économie d’énergie. Des informations détaillées à ce sujet dont également disponibles sur l’Intranet et les collaborateurs qui n’ont pas d’accès à un PC sont informés pas des affiches disposées dans des vitrines. Des informations interactives à l’attention des jeunes collaborateurs sont également affichées sur les écrans d’ordinateur. Les clients aussi sont informés des mesures mises en œuvre dans le cadre d’audits clients. L’entreprise a ainsi appris que les mesures d’économie d’énergie provoquent souvent l’étonnement des clients. Apparemment, les clients n’exigent pas encore massivement que les entreprises soient dotées d’un système de management de l’énergie. Une politique entrepreneuriale durable Les motivations de l’entreprise pour introduire un système de management de l’énergie et le faire certifier par DNV étaient principalement de présenter de manière convaincante sa politique entrepreneuriale durable à l’extérieur et d’ouvrir la discussion sociétale autour du thème « Économiser l’énergie ». Il est particulièrement important pour la direction d’éviter le gaspillage car non seulement il coûte cher, mais il est aussi nuisible à l’environnement. Différentes mesures qui contribueront à la longue à réduire la consommation d’énergie ont entre temps été mises en œuvre. Une première analyse avait rapidement permis de trouver la cause de l’importante consommation d’électricité de l’entreprise : les ins- glück glückauf auf· ·1/2011 2/2012· ·Extraits Extraitsen enlangue languefrançaise française......................... ......................... 18 18 tallations de refonte sous laitier électroconducteur. Mais l’on ne peut ici pas faire grandchose sans d’importants investissements. Ce cercle de l’énergie s’est donc concentré sur d’autres domaines et a par exemple commencé par l’isolation d’environ un kilomètre de tuyaux de chauffage dans les halles de production. Cette mesure a pu être réalisée à relativement peu de frais et devrait, selon les calculs de l’entreprise, s’amortir dès les prochaines années. Il en est de même de l’installation d’interrupteurs crépusculaires et de minuteries dans les halles éclairées par la lumière naturelle. Seule une partie des lampes est ainsi allumée pendant la journée, le reste s’allumant automatiquement à la tombée du crépuscule. L’optimisation de la température de traitement des produits ou l’économie de gaz des brûleurs faisaient également partie des mesures mises en œuvre. En plus de ces petites mesures, tous les processus de production ont été remis en question et réorganisés. Ainsi, les lingots d’acier brûlants étaient auparavant refroidis avant d’être usinés dans une autre entreprise pour être ensuite de nouveau chauffés sur place chez un prestataire de service. L’on utilise maintenant des cuves de transport à chaud spéciales pour transporter les lingots à l’état brûlant et ainsi économiser de l’énergie. Le temps montrera maintenant quelle est l’efficacité réelle de ces petites mesures. Mais les membres du cercle de l’énergie sont convaincus que « l’efficacité énergétique de l’entreprise peut encore être fortement améliorée ». Le système de management de l’énergie présente par rapport aux autres systèmes de management l’avantage que son efficacité est rapidement perceptible. Un système de management de l’environnement selon la norme ISO 14001 – par exemple – constitue par contre plutôt une garantie juridique. Les investissements destinés à la prévention de la pollution atmosphérique sont souvent très élevés et les résultats ne sont pas directement mesurables en termes financiers alors qu’un système de management de l’énergie a un impact direct sur les dépenses mensuelles. Les deux normes sont en partie très similaires et les entreprises certifiées ISO 14001 peuvent ainsi facilement introduire un système de management de l’énergie selon la norme DIN EN 16001 ou DIN EN ISO 50001 et le faire certifier. La certification et le contrôle continu du système peuvent permettre des améliorations régulières. « Chaque audit de DNV a conduit à prendre des mesures apportant une plus-value importante à notre entreprise », nous fait remarquer Hermann Skotz. Le responsable du management de la qualité, de l’environnement et de l’énergie a toutefois un regard critique sur les audits et constate : « À côté des mesures à forte valeur ajoutée devant être mises en œuvre à la suite d’un audit, il y a toujours des directives qui n’ont que peu d’effet sur l’entreprise. » La certification a été très bénéfique pour Energietechnik Essen GmbH dans le domaine du management de l’énergie. L’introduction et la certification du système de management de l’énergie ont permis de mesurer les réussites et Hermann Skotz est convaincu que d’autres réussites suivront à l’avenir : « Le fait que les collaborateurs sont de plus en plus ouverts aux changements et proposent leurs propres idées, se sentent simplement coresponsables permettra encore de faire avancer les choses à l’avenir. » Une idée qui demande du temps, mais économique BVV · De multiples propositions d’amélioration lors de la campagne « Économiser l’énergie » – et un heureux gagnant. L a grande campagne d’affichage de GMH Holding sur le thème des économies d’énergie a servi de déclencheur. Elle a donné le coup d’envoi d’une opération spéciale au sein du système de suggestion interne de l’entreprise Bochumer Verein Verkehrstechnik (BVV ). L’entreprise a mis à profit cette opération pour réaliser deux objectifs : d’une part « économiser l’énergie », d’autre part relancer son système de suggestion interne. Avec succès : 22 propositions d’amélioration concernant les économies d’énergie ont été présentées entre avril et novembre 2011. Six ont été sélectionnées et seront mises en œuvre au niveau pratique car elles sont rentables pour l’entreprise, ce qui profitera en retour à leurs auteurs au niveau financier. Les prix ont été tirés au sort parmi ses six propositions lors de la 1re assemblée du personnel de cette année. Le tirage au sort effectué par Kathleen Vowe (déléguée au conseil d’entreprise) a désigné comme heureux gagnant Le gagnant du premier prix, Sven Hedwig photos : Daniel Weihmann Sven Hedwig (peintre au pistolet de l’atelier d’usinage mécanique) au travail du premier prix : Sven Hedwig, peintre au pistolet de l’atelier d’usinage mécanique. Daniel Weihmann (président du système de suggestion interne) lui a remis son prix : un iPad II. La proposition de Sven Hedwig : le nettoyage consommant peu d’énergie et plus économique des composants factices. Ces composants factices s’utilisent pour pouvoir revêtir de peinture, dans la chaîne de vernissage des essieux montés, les roues qui, en raison de leurs dimensions et de leur construction, ne peuvent passer dans l’atelier de vernissage des pièces détachées. Pour cela, les roues sont montées sur des « arbres factices ». Après le vernissage, ces composants factices sont fortement souillés de peinture et devaient jusqu’alors être nettoyés dans une grenailleuse à neige carbonique. Cette grenailleuse était actionnée pendant plusieurs heures via un compresseur de 65 kW glück auf · 2/2012 1/2011 · Extraits en langue française ......................... 19 – ce qui entraînait une énorme consommation de courant, et donc des frais importants, pour des pièces relativement petites. L’idée de Sven Hedwig a permis de remédier à cette situation. Il a proposé d’immerger pendant 24 heures les composants factices dans un produit qui décape la peinture tout en respectant l’environnement et en réduisant les coûts. Résumé : les composants factices peuvent être nettoyés complètement sans aucun frais d’énergie. La grenailleuse à neige carbonique ne s’utilise plus que pour nettoyer rapidement et efficacement les roues, arbres et essieux montés lors des travaux de maintenance. Daniel Weihmann Budget respecté BTBED · Importantes réparations pendant la période de Pâques. E n l’espace de trois semaines, la société Bahntechnik BrandErbisdorf (BTBED ) a entrepris simultanément les réparations de base de trois unités : le four à plateau tournant, la ligne de sciage Linsinger et la machine à forger les essieux SXP 25 . L’on avait également prévu trois semaines pour l’ensemble de la ligne de production « couronnes », y compris le traitement thermique. L’on a par ailleurs procédé à l’entretien et la réparation des installations périphériques ou auxiliaires, inaccessibles pendant la produc- tion (fonctionnement continu), parmi lesquelles figuraient la machine de chargement du groupe de fours à moufle 11-25 et le bassin de trempe. La priorité principale des travaux de réparation de cette année concernait incontestablement le four à plateau tournant dont l’état s’était fortement dégradé. Des réparations d’urgence avait « tout juste » permis de l’utiliser jusqu’avant les véritables travaux de réparation. La direction des opérations était confiée au service Maintenance de BTBED . Et celui-ci a dû assurer la coordination technique et organisationnelle des entreprises externes appelées sur ce gros chantier. II fallait au total organiser 203 activités individuelles réparties sur cinq équipes. Une mission difficile. En effet, un « vieux routier » avait dû se retirer en raison de son âge et un chef ajusteur-mécanicien était tombé subitement malade. Il a donc fallu réorganiser la répartition des tranches de travaux – ce qui a occasionné des contraintes supplémentaires pour les collaborateurs. Les préparatifs et l’acquisition des pièces de rechange avaient nécessité environ cinq mois de travail. L’on avait déjà déterminé en amont ce qui devait être remis en état et entretenu – suite à l’évaluation des travaux de réparation de 2011 et au rapport technique des « chefs-monteurs » des fabricants des installations. Des discussions d’égal à égal favorisent la sensibilisation à la sécurité WH · Dans le domaine de la communication également, il est utile d’innover : deux collègues ont présenté divers aspects de la sécurité du travail d’une nouvelle manière et ont rencontré un écho très positif auprès de leurs collègues. L a sécurité du travail constitue l’un des principes directeurs les plus importants dans le domaine de la fabrication des produits et aussi la tâche prioritaire des supérieurs hiérarchiques et des collaborateurs. Ce principe s’applique tout particulièrement à l’industrie de la fonderie. En effet, les collaborateurs doivent y manier quotidiennement des machines et matières dangereuses – métaux fondus, métaux, poudres etc. Le mot d’ordre « La sécurité d’abord ! » y est particulièrement pertinent. Deux responsables sécurité de l’entreprise Walter Hundhausen ont pris cet appel très au sérieux. Le point de départ de leur démarche a été leur formation en deux étapes pour devenir responsable sécurité I et II, orga- nisée par la caisse d’assurance mutuelle « Bois et métal ». Après leur formation, ils ne voulaient pas retourner directement à leur poste de travail et reprendre le train-train quotidien. Murat Gür (atelier Finition) et Martin Heistermann (service Management de la qualité) ont eu l’idée de partager leurs connaissances avec leurs collègues. Ils ont ainsi préparé conjointement pendant leur temps libre une « présentation de la sécurité du travail ». Cette présentation comportait des éléments de leur formation à la sécurité et des thèmes concernant la sécurité du travail particulièrement importants pour l’entreprise Walter Hundhausen. Le résultat était une présentation imposante et surtout parfaitement compréhensible. De nombreux collègues l’avaient déjà vu et très bien reçue. Ils avaient surtout apprécié sa clarté et son rapport direct avec la pratique. Et, à en croire les commentaires des collègues qui ont assisté à la présentation, l’acceptation des contenus transmis a nettement augmenté. La présentation était principalement centrée non pas sur les conséquences des accidents du travail pour l’employeur, mais sur les conséquences pour les collaborateurs victimes de ces accidents. Murat Gür et Martin Heistermann l’ont expliqué clairement : tout accident du travail important – par exemple la perte d’un œil, une maladie professionnelle, une lésion du système auditif – entraîne une perte de glück glückauf auf· ·1/2011 2/2012· ·Extraits Extraitsen enlangue languefrançaise française......................... ......................... 20 20 Un budget prévisionnel d’environ 500 000 euros avait été affecté au plan de maintenance global. Ce budget englobait également les pièces détachées en attente qui n’avaient pas été livrées dans les délais prévus et qui n’ont donc pu être montées qu’ultérieurement. Cela concernait en premier lieu le piston plongeur de la presse de préformage LASCO . Le calendrier des travaux a pu être respecté. Seuls les travaux sur le laminoir circulaire ont duré plus longtemps que prévu, en raison entre autres de l’usure prématurée imprévisible des rails de guidage de la table de laminage. Les résultats du rapport technique des différentes unités sont déjà disponibles. C’est pourquoi BTBED a déjà commencé à planifier et budgéter les travaux d’entretien pour 2013. Bernd Vogel qualité de vie importante. De tels arguments leur ont permis de sensibiliser leurs collègues à la prévention des risques. D’autres points importants concernaient la propreté et l’ordre au poste de travail (selon la méthode « 5S »), le maniement des chariots élévateurs et des chariots de manutention électriques ainsi que le port et les éléments de l’équipement de protection individuelle. Le thème « sécurité du travail » et les risques au poste de travail revenaient sans cesse lors d’intéressantes discussions. Le thème du comportement en cas d’accident fut également traité. La présentation a également montré que la sécurité ne s’arrête pas aux portes de l’usine. Elle doit être prise autant au sérieux pendant le temps libre et dans la sphère privée qu’au poste de travail. Les « conférenciers » ont répondu avec compétence et psychologie aux questions des participants. Maik Lücke, directeur du service Finition a également jugé cette présentation très positive. C’est pourquoi il a soutenu l’initiative des deux collègues. Résumé des experts et des collaborateurs : tout compte fait, c’était une très bonne idée que d’aborder pour une fois le thème de la sécurité de « collègues à collègues » et non pas « du haut vers le bas ». nh Harz Guss Zorge intervient quand ça devient difficile HGZ · L’analyse thermique pour le pilotage et le contrôle des processus INTERVIEW OCC – la plupart des gens associent ce sigle à l’entreprise Orange County Choppers de la série télévisée American Chopper. Mais dans la branche de la fonderie, ces trois initiales représentent la société Octagon Computer Concepts de Mönchengladbach. L’entreprise est depuis mi-2010 partenaire de projet de Harz Guss Zorge (HGZ ) dans le cadre de l’introduction de l’analyse thermique pour le pilotage et le contrôle des processus de production de fonte vermiculaire et de fonte nodulaire. Björn Dhonau, collaborateur HGZ , nous explique les détails de cette production. Les fontes GJV haute résistance ne sont pas si faciles à fabriquer. Pourquoi ? Dhonau : Cela tient au fait que cette fabrication impose des défis spécifiques en ce qui concerne les paramètres du processus. C’est la raison pour laquelle les acteurs sur les marchés mondiaux ne maîtrisent par tous ce processus. Et Harz Guss Zorge ? Dhonau : Oui, nous maîtrisons maintenant ce processus. Car nous avons vu là une excellente opportunité de nous présenter comme fournisseur préférentiel innovant, une stratégie que nous poursuivons depuis de longues années déjà. Avec succès. En effet, HGZ est Vos attentes ont-elles été satisfaites ? Dhonau : Plus que satisfaites. Nous pouvons en effet utiliser le procédé non seulement pour fabriquer la fonte GJV , mais aussi pour optimiser la production de la fonte GJS . C’est pourquoi la direction de la fonderie a décidé d’utiliser la technique d’analyse et de pilotage maintenant au point également pour la production de fonte nodulaire. Ce qui a fortement augmenté l’ampleur du projet. Dhonau : Bien entendu. Il s’agissait en effet d’aménager la procédure de production de fonte GJS avec la nouvelle installation sans trop modifier les processus ou diminuer la productivité. Cela était difficile ? Dhonau : Oui. En effet, la « cadence » journalière des opérations en série fixée par HGZ a même étonné les spécialistes expérimentés d’OCC . Nous effectuons jusqu’à 28 traitements par heure, c’est-à-dire un intervalle moyen légèrement supérieur à deux minutes entre les traitements. Cette vitesse de déroulement des processus mettait les techniciens OCC face à quelques gros défis. glückauf : Monsieur Dhonau, pouvez-vous expliquer à nos lecteurs ce que signifient ces termes « barbares » de fonte vermiculaire, fonte grise, fonte nodulaire etc. ? Björn Dhonau : La fonte de fer grise solidifiée est répartie par norme en fonction de sa structure graphitique, soit graphite lamellaire (EN-GJL , fonte grise), vermiculaire (EN-GJV ) et sphéroïdal (EN-GJS , fonte nodulaire). Cela signifie que le graphite se trouve sous forme de lamelles, de barrettes (en forme de petits vers) ou de sphères (ou nodules) dans la pièce de fonte. D’où viennent ces différences ? Dhonau : La forme finale du graphite dépend essentiellement de la teneur en magnésium mise en œuvre et du traitement d’inoculation. En effet, pour fabriquer la fonte GJV ou GJV , le métal fondu doit être traité au magnésium et inoculé. La fonte grise n’est pas traitée au magnésium, mais uniquement inoculée. De là viennent les différences. tion de systèmes de production de fonte GJV . Certains acteurs sur le marché et certains clients de HGZ également font confiance depuis des années aux unités de production OCC . photo : mh Une charge de fer liquide lors du traitement au magnésium piloté par le système OCC l’interlocuteur préféré de ses clients quand il s’agit de résoudre des problèmes difficiles en matière de matériaux. Qu’est-ce qui est si difficile dans ce domaine ? Dhonau : Prenons par exemple les exigences imposées aux moteurs diesel, elles n’ont cessé d’augmenter au cours de ces dernières années. Cela a obligé nos clients à remplacer les matériaux traditionnels tels que la fonte GJV par de nouveaux matériaux. C’est pour cette raison que différents clients se sont adressés à HGZ en 2009 pour lui demander de leur fournir des composants en fonte GJV haute résistance. Et pour répondre à ces demandes, nous avons procédé au premier semestre 2010 à des essais avec différents types de traitement pour fabriquer la fonte GJV . Avec succès ? Dhonau : Oui – mais la sécurité du processus et les possibilités d’automatisation laissaient encore à désirer. C’est pourquoi nous avons fait appel à OCC . Cette entreprise s’était déjà fait un nom dans la branche avec l’installa- Et quelle est la situation actuelle ? Dhonau : Le système fonctionne en série depuis Pâques et atteindra son plein potentiel au cours de l’année – lorsque les habituels problèmes de démarrage et questions de détail qui se présenteront au cours de la production auront été réglés. Merci pour cet entretien. Pour les spécialistes Le système OCC est basé sur l’analyse thermique pour piloter et contrôler le processus de traitement. L’analyse thermique désigne une procédure lors de laquelle la température du métal fondu en train de se solidifier est mesurée dans un creuset d’essai et relevée en fonction du temps. Les courbes de solidification ainsi obtenues permettent au métallurgiste de tirer différentes conclusions sur l’état du métal fondu. L’analyse thermique est utilisée depuis des années dans les fonderies d’aluminium et les fonderies de fer. Le système OCC détermine automatiquement, à partir des courbes de solidification, des valeurs significatives et calcule à l’aide de ces valeurs les longueurs de fil pour le traitement au magnésium et le traitement d’inoculation de sorte que les paramètres de traitement soient adaptés à l’état métallurgique actuel du fer de base, tout en garantissant la sécurité du processus et en pouvant le documenter. glück auf · 2/2012 1/2011 · Extraits en langue française ......................... 21 Un niveau de qualité particulier SGG · Production pour un acteur mondial : des pièces moulées conformes à la norme NORSOK pour les installations offshore. L a société SBM Offshore (PaysBas) travaille dans le monde entier dans l’industrie pétrolière et gazière offshore. L’entreprise Stahlguss Gröditz (SGG ) a eu l’opportunité de fabriquer des pièces moulées pour la représentation SBM à Monaco (la demande avait été transmise par l’intermédiaire d’un sous-traitant espagnol). C’était une mission très exigeante. En effet, les pièces moulées devaient être fabriquées en un matériau listé dans la norme NORSOK « offshore »M-122 : NORSOK M-122 qualité 420 / ASTM A148 qualité 90-60 (modifiée). La technologie du régime de production exige ici de très grandes précisions lors de la fusion, du traitement thermique et des essais. Ces pièces moulées seront utilisées pour ancrer un navire de forage pétrolier positionné dynamiquement. Et comme le délai de livraison imposé était très court, le client espagnol avait réparti le contrat entre trois photo fournie par l’usine Assemblage du dispositif de guidage de chaîne fonderies : ebroacero (Saragosse), GUIVISA (Basauri) et Stahlguss Gröditz. Les Espagnols voulaient ainsi s’assurer que les pièces moulées nécessaires à l’assemblage seraient disponibles dans les délais imposés. Les entretiens techniques initiaux communs se sont déroulés dès la mi-octobre 2011 dans les bureaux de SMB à Monaco. Ces entretiens regroupaient des représentants des fonderies concernées, des représentants de l’entreprise industrielle asturfeito (Carreno) et des ingénieurs de SBM . Les discussions ont porté sur le type de matériau, les valeurs cibles mécaniques et technologiques des essais de matériau et l’état d’avancement des pièces dans le cadre des délais prévus. Les fonderies ont également pu éclaircir les questions en suspens concernant la construction et le type de matériau afin de préparer la fabrication de manière optimale. Après avoir fabriqué les outillages nécessaires, Stahlguss Gröditz commença la production de fonte en octobre 2011. L’objectif était de fournir douze fois trois pièces moulées différentes pour février 2012 au plus tard. Pendant la production, l’on a procédé à une série de tests de la qualité du matériau qui fut suivie et certifiée par l’organisme de certification ABS (American Bureau of Shipping). Résultat : les exigences imposées ont été largement remplies. Les pièces moulées ont dû en outre subir d’autres tests pour prouver qu’elles satisfaisaient aux normes internationales en vigueur. Étaient exigés : un contrôle interne du procédé de soudage, des tests CTOD ainsi que des essais de résilience et des essais de traction pour des épaisseurs de paroi de 50 à 600 mm. Ces tests et essais ont permis d’acquérir des connaissances précieuses sur le comportement général du matériau dans ces domaines pour des applications et considérations futures. Non seulement l’acquisition de ces connaissances, mais aussi le fait d’avoir pu livrer les pièces au client dans les délais prescrits ont constitué les principales expériences positives de ce projet. Le client a exprimé ses remerciements à l’ensemble de l’équipe SGG en lui envoyant des photos montrant les unités après la finition en Espagne. ul Une entrée réussie : DHG coule maintenant nt aussi l’acier DHG · Ce nouveau champ d’activité avait été préparé avec soin. A près deux années de mise au point, Dieckerhoff Guss a réussi son entrée dans le coulage d’acier. Parallèlement, l’entreprise a obtenu des commandes de développement de la part de fabricants de turbocompresseurs renommés. La fabrication des prototypes est actuellement en cours. Les premières pièces ont déjà été réceptionnées et sont en cours d’essais chez le client final. Elles pourront être fabriquées en série lorsqu’elles auront réussi les essais probatoires. Mais pourquoi le coulage d’acier ? Une chose est sûre : les prix des carburants ne vont cesser d’augmenter. Les constructeurs automobiles réagissent à cette situation en photos fournie par l’usine Un noyau spécialement fabriqué avec un système de liaison particulier pour les pièces en acier moulé. Les collaborateurs Shakir Öksuzoglu (à gauche) et Sevret Karamugara lors de la coulée de l’acier fondu provenant d’un four à creusets séparé. développant des moteurs plus efficaces – où la température des gaz d’échappement ne cesse également d’augmenter. Elle atteint jusqu’à 1 050 °C pour les moteurs à essence. Les seuls matériaux pouvant résister à ces contraintes sont les aciers austénitiques réfractaires : le groupe de matériaux 1.48xx. Et comment ces aciers sont-ils coulés ? Les pièces en acier moulé sont fabriquées dans l’installation de formage HWS de Dieckerhoff. Un nouveau système de liage particulièrement adapté à l’acier moulé a été spécialement installé pour la fabrication des noyaux. Le métal fondu provient toujours d’un four à creusets séparé muni d’un revêtement réfractaire particulier. Bilan provisoire : Dieckerhoff a réussi son entrée dans le coulage d’acier. Les besoins du marché continueront d’augmenter et l’écho auprès des clients est très positif. Mais, malgré l’euphorie générée par ce succès, nous devons toutefois veiller à ne pas augmenter trop vite notre capacité dans ce segment. Dirk Oebel glück glückauf auf· ·1/2011 2/2012· ·Extraits Extraitsen enlangue languefrançaise française......................... ......................... 22 22 au-delàdel’usine Rainer Becher, un radioamateur passionné GMHütte · « CQ CQ, ici DL0GMH, la station club de Georgsmarienhütte GmbH. » Les radioamateurs qui sont branchés sur la fréquence correspondante entendront de plus en plus souvent ce message. INTERVIEW De nombreux anciens et actuels collaborateurs de GMH ütte ont un hobby commun : la radio amateur. Et ils sont loin d’être seuls à partager cette passion. L’on estime en effet à deux millions le nombre de radioamateurs de par le monde. Rainer Becher (DO1BR ), chef d’équipe dans l’atelier cylindres et registres du laminoir explique à glückauf ce qu’est la radio amateur : glückauf : Qu’entendez-vous par radio amateur, Monsieur Becher ? Rainer Becher : La radio amateur est un hobby pour les passionnés de technique qui veulent communiquer par radio avec d’autres personnes. Quelles techniques les radioamateurs utilisent-ils ? Becher : Les radioamateurs disposent d’un grand nombre de possibilités pour communiquer. Mentionnons en premier lieu la simple transmission vocale et la télégraphie – c’est-à-dire le morse. Il existe en outre le téléscripteur – aujourd’hui souvent avec PC –, la procédure PSK31 ou encore la packet radio, un précurseur de l’Internet. Et sur quels sujets communiquezvous ? Becher : La plupart discutent de leur hobby, c’est-à-dire de radio amateur. Il existe aussi dans de nombreux domaines des radioamateurs qui se rencontrent toujours aux mêmes heures et sur les mêmes fréquences. Ils ne discutent pas uniquement de radio amateur, mais parlent aussi d’autres sujets. Il y a par exemple les radios marine, le cercle des cheminots et bien d’autres forums encore. photo : Thomas Becher Un hobby très technique : Rainer Becher devant son matériel radio et l’indicatif d’appel du club de GMHütte. Et comment trouver son interlocuteur « à l’extérieur » ? Becher : Il y a rien qu’en Allemagne environ 82 000 radioamateurs licenciés qui opèrent sur toutes les bandes – dont des personnalités connues telles que l’homme politique Friedrich Merz ou l’astronaute Thomas Reiter. Et, au niveau international, des célébrités telles que la veuve d’Elvis Presley ou le roi d’Espagne sont également de la partie. Tout le monde qui le veut peut-il « émettre » ? Becher : En Allemagne, il faut passer un examen auprès de l’Agence nationale de régulation des télécommunications (Bundesnetzagentur). Cet examen comporte trois matières : technique d’exploitation, législation et électrotechnique. Il faut déjà « bûcher » un peu pour réussir cet examen. Mais cela n’est pas un problème pour les passionnés de technique. Lorsque l’on a réussi l’examen, l’on peut déposer une demande d’indicatif d’appel pour pouvoir participer aux activités de radioamateur. Et qu’en est-il en ce qui concerne le matériel ? Becher : Vous avez le droit de construire votre propre poste émetteur-récepteur. Contrairement aux cibistes, nous avons ce droit. Ou vous pouvez acheter un poste émetteur-récepteur et construire une antenne appropriée. Construire une antenne, cela n’est certainement pas si facile ? Becher : Il existe un peu partout des associations locales membres de la l’association allemande Amateur Radio Club e. V. Elles vous aideront volontiers à construire votre antenne ou acquérir vos appareils. glück auf · 2/2012 1/2011 · Extraits en langue française ......................... 23 Il existe une telle association locale à Georgsmarienhütte. Que pouvezvous nous dire à son sujet ? Becher : Nous, les radioamateurs de l’association locale I 37 au sein de l’association allemande Amateur Radio Club e. V., avons déposé une demande pour l’indicatif d’appel DL0GMH pour l’entreprise GMH ütte. Nous voulons ainsi pouvoir communiquer avec le personnel d’autres entreprises du Groupe GMH . Que peuvent faire les personnes intéressées pour participer à votre projet ? Becher : Tous les radioamateurs qui le souhaitent peuvent me contacter, j’utilise le protocole D-Star (réf. 010) ou suis joignable par mail à l’adresse [email protected] Merci pour cet entretien Le chef cuisin ier de : Du riz au lieu de pâtes – basta ! uf vous recomm and ck a ü l e g Ingrédients : Cuisine créative facile à réaliser : adaptez simplement les recettes des chefs. J’ai essayé dernièrement d’adapter une spécialité de la star anglaise de la cuisine, Jamie Oliver : les pâtes préférées de sa femme Jools. Ma femme également adore ces pâtes. Non seulement parce qu’elles sont délicieuses, mais aussi parce qu’elles sont très faciles à préparer. Mais elle a encore mieux aimé mon adaptation de risotto parce que le riz absorbe mieux les arômes. L’on doit cependant réduire les quantités d’épices car sinon le plat est trop fort. L’important est la qualité de la poudre de cannelle. Prenez une poudre de cannelle qui a aussi une forte odeur de cannelle. Naturellement, le goût sera également meilleur si tous les autres ingrédients sont aussi d’excellente qualité. Et pour vous donner une bonne conscience écologique, vous pouvez aussi prendre du thon issu de la pêche durable. Préparation : • Couper l’oignon en petits dés. • Effeuiller les tiges de basilic. Hacher finement les tiges. • Faire chauffer le bouillon dans une casserole. • Râper le parmesan. • Verser l’huile d’olive du thon dans une deuxième casserole. Compléter le cas échéant avec de l’huile d’olive pour que le fond de la casserole soit bien recouvert. photo : Thomas Hesselmann L’œil participe aussi à la dégustation : les feuilles de basilic et le parmesan, pour le goût et l’esthétique du risotto. • Faire revenir les dés d’oignon, les tiges de basilic et les flocons de piment rouge dans cette casserole. Saler légèrement. • Ajouter le riz et la poudre de cannelle et faire dorer légèrement pendant un court instant sans cesser de remuer. Il doit y avoir dans la casserole autant d’huile que le riz peut absorber. • Lorsque le riz commence à attacher au fond de la casserole et qu’il n’y a plus assez d’huile, verser le vin blanc. Réduire la chaleur, continuer de remuer et laisser mijoter. • Incorporer le bouillon louche par louche avec une portion de thon pour chaque louche. IMPORTANT : Un bon risotto doit être remué. Sinon la fécule se dépose au fond de la casserole ou le risotto commence à brûler. La chaleur doit rester constante, c’est pourquoi il faut rajouter le thon peu à peu. • Lorsque le thon a été complètement incorporé au risotto, ajouter les tomates égouttées et coupées en petits morceaux. • En fin de cuisson (au bout d’environ 20 à 25 minutes), goûter si le riz est cuit. Il doit avoir un léger croquant, mais être moelleux à l’intérieur. • Retirer ensuite la casserole du feu et ajouter peu à peu un bon morceau de beurre (déjà refroidi au préalable au réfrigérateur) et environ deux poignées de parmesan râpé (selon votre goût) tout en remuant. • Décorer avec des feuilles de basilic et du parmesan. un polo de la boutique des fans de GMH . (Tout recours juridique est exclu.) Et où est votre photo ? Souhaitez-vous, vous aussi, nous envoyer une devinette photographique ? Prenez simplement une photo avec glückauf au premier plan. L’arrière-plan doit comporter suffisamment de détails caractéristiques pour qu’on puisse trouver rapidement à quel endroit et dans quelle ville la photo a été prise. Mailez ensuite votre photo à m.krych@ rro-gmbh.de. privé photo:photo Klaus: Minneker Regardez voir ! Dans quelle ville et devant quel bâtiment Vera Loose, de l’entreprise GMH ütte, est-elle en train de lire le numéro 1/2012 de glückauf ? Un petit indice : pour se rendre dans cette ville, un célèbre chanteur et compositeur belge n’avait pas oublié sa guitare en 2010. Et dans ce bâtiment est remis chaque année un prix récompensant une personnalité œuvrant en faveur de la paix. Envoyez votre réponse à m.krych@ rro-gmbh.de ou, par carte postale, à Matthias Krych, RRO GmbH, Rheinstraße 90, 49090 Osnabrück. Date limite d’envoi : 30 août 2012. Le gagnant sera tiré au sort parmi les bonnes réponses. Le gagnant recevra • 250 g de riz à Risotto • 1 petit oignon ou une échalote • 5 tiges de basilic. • une petite cuillère de poudre de cannelle • quelques flocons de piment rouge • huile d’olive • 0,1 l de vin blanc • 200 g de thon à l’huile d’olive • 400 g de tomates pelées en boîte • environ 0,75 l de bouillon • 50 g de parmesan • beurre • sel Le chef cuisinier de glückauf vous souhaite bon appétit Mentions légales Éditeur : Georgsmarienhütte Holding GmbH Neue Hüttenstraße 1 49124 Georgsmarienhütte www.gmh-holding.de Le saviez-vous ? Responsable de la publication : Iris-Kathrin Wilckens Dans notre dernière devinette, Petra Meier (ESB ) se trouvait avec son glückauf devant la gare de LiègeGuillemins. Philippe Scheepers (Engineeering Steel Belgium) a été tiré au sort parmi les bonnes réponses (un grand merci à tous les participants !). Traduction : Bureau de traduction Brüninghaus & Rasselet Conception et mise en page : elemente designagentur, Münster Toutes nos félicitations ! Le gagnant sera informé par la rédaction de glückauf. photo: Frank Swierzinski glück glückauf auf· ·1/2011 2/2012· ·Extraits Extraitsen enlangue languefrançaise française......................... ......................... 24 24