Glückauf Online

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Glückauf Online
glückauf
2/2012
Le journal des amis, clients et
collaborateurs du groupe GMH
çaise
Extraits en langue fran
ÉDITORIAL
Chers collègues,
« Nous avons besoin de tous et de
toutes pour réussir »
Illustration : Lutz Mathesdorf
Tout n’est qu’une
question de temps
Groupe GMH · La part des femmes ne cesse d’augmenter au sein
du Groupe GMH. Et le groupe GMH met tout en œuvre pour que les
femmes puissent y réussir leur carrière professionnelle.
C
e n’est pas une nouveauté,
les femmes sont parfaitement qualifiées à leur poste
de travail – que ce soit dans le
domaine industriel ou commercial – et représentent ainsi une
importante plus-value pour leurs
employeurs. C’est pourquoi les
femmes sont les bienvenues dans
le Groupe GMH .
Cela commence dès le recrutement des jeunes professionnels.
Participation à la « Journée des
filles », contacts ciblés des (futures) diplômées, formation des
femmes aux métiers techniques
ou intégration des mères qualifiées sans activité professionnelle : les entreprises du Groupe
GMH annoncent la couleur.
Mais l’intégration durable
des femmes dans la vie professionnelle ne peut réussir que si
l’employeur connaît les défis que
représente la compatibilité entre
travail et famille, relève ces défis
et propose des conditions appropriées. Les entreprises du Groupe
GMH savent tout cela.
C’est pourquoi nombre
d’entre elles proposent déjà des
horaires de travail flexibles,
des postes de travail mobiles
(home office), des possibilités
de reprise de travail individualisées à la fin du congé parental,
des dispositions permettant de
s’occuper des enfants pendant
les vacances scolaires ou de
prendre des congés pour s’occuper d’un membre de la famille
qui a besoin de soins etc. Toutes
ces entreprises, comme Harald
Schartau, directeur des ressources humaines et aux affaires
sociales de Georgsmarienhütte
Holding, appliquent le principe :
« Nous ne semons pas d’obstacles sur la voie des femmes
qualifiées. Au contraire, nous les
supprimons. »
La part du personnel féminin
au sein du Groupe GMH n’est
pas réglementée par des quotas,
Harald Schartau considère qu’ils
ne sont pas nécessaires. « Non
seulement les femmes sont les
bienvenues chez nous, mais nous
pratiquons également une politique d’égalité hommes-femmes
en matière de recrutement, de
salaires et de possibilités de carrière. » L’exemple de l’entreprise
Kranbau Köthen montre que
d’autres entreprises du Groupe
GMH pensent et agissent de la
même manière. Cette entreprise
a en effet reçu récemment le
titre d’« entreprise favorable aux
familles ».
La production et la transformation de l’acier étaient considérées pendant des décennies
comme des domaines réservés
aux hommes. Dans la production, l’on recherchait avant
tout des muscles et de la condition physique et le langage des
bureaux était plutôt cru. Mais un
regard dans les halles de production, dans les ateliers ou dans
les bureaux montre maintenant
que les temps ont changé. L’on
y rencontre de plus en plus souvent des femmes à des postes,
au niveau des cadres également,
qui autrefois étaient exclusive-
glück auf · 2/2012
1/2011 · Extraits en langue française ........................... 1
Qui est champion d’Europe de
football ? Vous le savez déjà,
mais nous par contre, peu avant
l’impression de ce numéro de
glückauf, nous l’ignorons encore.
Tout n’est souvent qu’une question de temps. Il en est de même
de nombreux projets d’optimisation au sein du Groupe GMH ,
dont nous allons vous informer
dans ce numéro. Ici aussi, seul
le temps montrera si ces projets
sont bénéfiques. Et s’ils ne le sont
pas ? Contrairement au championnat d’Europe, l’on pourra
immédiatement faire un nouvel
essai.
Votre équipe rédactionnelle
ment occupés par des hommes.
Les chiffres le confirment également.
Le fait qu’environ 800 des
quelque 11 000 salariés du
Groupe GMH – soit près de 7
pour cent – sont entre temps des
femmes, ne semble pas vraiment
convaincant. Mais la part des
apprenties représente déjà 11,6
pour cent, soit près du double.
Et le programme « Jeunes professionnels » actuel du Groupe GMH
comporte 7 femmes sur 31 participants – soit une proportion de
23 pour cent. La part des femmes
dans l’entreprise Georgsmarienhütte Holding, 47 pour cent, est
par ailleurs la plus élevée parmi
toutes les entreprises du Groupe
GMH.
Cependant, même si la part
des femmes augmente au sein
du Groupe GMH, aucune femme
n’est encore présente dans la
direction d’une entreprise de production du groupe.
« Cela va changer dans peu
de temps. Une femme occupera
bientôt un poste de direction au
sein du Groupe GMH », affirme
Harald Schartau en évoquant un
proche avenir.
ikw
Ce que nous sommes
Sécurité d’approvisionnement
et compétence en traitement
Groupe GMH · La chaîne de création de valeur commence
avec le domaine d’activité Recyclage des matières premières.
19 pelles mécaniques, deux
grues pivotantes et deux portiques de chargement chargent
la ferraille sur camions, bateaux
ou trains.
Mais les tâches des 176
collaborateurs de ce domaine
d’activité dépassent largement
le traitement des matières premières secondaires et l’approvisionnement des entreprises du
Groupe GMH . La commercialisation au niveau international
photos :
des ferrailles, des fers résiduels
Felix Treppschuh
provenant de l’industrie de la
Vue du site de l’entreprise Rohstoff Recycling Osnabrück GmbH
métallurgie et de la sidérurgie,
des métaux non ferreux et des
ans ferraille, l’on ne peut pas faire grandferrailles alliées tient également une place
chose dans les aciéries et les fonderies du
importante.
Groupe GMH. Les entreprises du domaine
Le domaine d’activité Recyclage des mad’activité Recyclage des matières premières
tières premières offre ainsi une vaste gamme
du Groupe GMH achètent cette matière prede prestations dans le secteur de l’approvimière secondaire de l’industrie de l’acier et de sionnement en ferrailles, y compris prestala fonte et la traitent selon les techniques les
tions annexes, pour les aciéries et les fondeplus modernes à l’intention des entreprises
ries du Groupe GMH ainsi que pour d’autres
clients allemands ou internationaux.
du groupe et de nombreux clients en Allemk
magne ou à l’étranger.
La société GMH -Holding a repris les sociétés Rohstoff Recycling Osnabrück GmbH et
Adolf Ellermann GmbH en 1995. La société
Rohstoff Recycling Dortmund GmbH a été
fondée en 2001.
Les sites d’Osnabrück, Dortmund, Mülheim/Ruhr et Krefeld traitent, à l’aide
d’unités spéciales, les ferrailles d’acier et
le fer résiduel sur une superficie totale de
140 000 m² – l’équivalent d’environ 14 terrains de football.
Dans le port d’Osnabrück sont ainsi installées une presse à briquettes pour compresLe bunker à morcellement par explosion est
ser les limailles et les copeaux d’acier, deux
une construction monolithique souterraine
cisailles crocodiles, une presse à balles et une
alimentée en matériels à morceler, cylindres et
installation de séparation des métaux non
fonte brute de fonds de poche par exemple,
ferreux avec installation de flottaison.
à l’aide d’une grue. Les trous percés au préaDans la zone portuaire de Dortmund, les
lable dans la pièce à morceler sous la cloche
ferrailles lourdes et volumineuses sont traid’oxycoupage sont garnis d’un détonateur
tées à l’aide de deux moutons, trois cloches
et d’un explosif. Le bunker est ensuite fermé
d’oxycoupage, un bunker à morcellement par
à l’aide d’un couvercle mobile (d’un poids
explosion et une cisaille à ferraille. À Mülde 360 t). Ce couvercle empêche que des
heim/Ruhr, deux moutons en location mormorceaux de pièce soient projetés hors du
cèlent la fonte brute des fonds de poche et les
bunker. Une fois le couvercle fermé, l’artificier
pièces de machine en fonte.
déclenche l’explosion à distance à l’aide d’un
À Krefeld, une installation de criblage
dispositif électrique. Rohstoff Recycling Dortpermet d’obtenir des petits fers à partir des
mund GmbH utilise un explosif en cartouche.
ferrailles.
Ferrailles
rrailles sspéciales
péciales
Par « ferrailles spéciales », l’on entend des
matériels tels que cylindres, matrices et lingotières par exemple. Les produits sidérurgiques
sont par contre des produits secondaires issus
des aciéries et sont constitués de fonte brute
ou d’acier. Rohstoff Recycling Dortmund
GmbH possède ses propres unités pour morceler ces matériels, généralement livrés sous
forme de blocs massifs, et les réduire à des
dimensions prêtes à être enfournées.
Exemple des formes les plus diverses des matériels traités : fonte brute et acier de fonds de
poche de différentes dimensions, fonte sous
forme de matrices de l’industrie automobile,
lingotières en fonte de l’industrie de l’acier,
cylindres en acier.
S
Bunker à morcellement
par explosion
Cloche d’oxycoupage. Pour morceler les ferrailles volumineuses, Rohstoff Recycling Dortmund GmbH utilise trois cloches
d’oxycoupage associées à une installation
de décontamination des émissions gazeuses.
Une cloche d’oxycoupage est une installation
d’oxycoupage couverte entièrement fermée.
Sous la cloche, des chalumeaux découpent
les ferrailles lourdes à des dimensions prêtes
à être enfournées. Pour préparer l’explosion,
l’on perce des trous dans la pièce à morceler à
l’aide de lances à oxygène. Les collaborateurs
se trouvent à l’extérieur de la cloche lors de
ces opérations et sont ainsi protégés contre les
projections d’étincelles et les gaz de combustion. Toutes les cloches sont raccordées à une
installation de filtrage moderne. Une légère
dépression règne sous la cloche. Quelque
770 tuyaux de filtrage assurent qu’aucune
poussière ne puisse se répandre dans l’atmosphère. L’utilisation d’une technique de filtrage
ultramoderne permet de purifier environ
140 000 m³ par heure d’air vicié provenant de
cette installation d’aspiration. Les émissions
sont ici nettement inférieures aux prescriptions de la loi allemande de 2002 pour le
maintien de la pureté de l’air.
glück
glückauf
auf· ·1/2011
2/2012· ·Extraits
Extraitsen
enlangue
languefrançaise
française...........................
........................... 22
ARTICLE DE FOND
Pilotage à vue
« Les politiques étant incapables de créer
les bases d’une politique énergétique sérieuse, nous
devons plus que jamais suivre notre
philosophie d’entreprise. »
D
ans le contexte de la crise économique
et financière mondiale, les politiques ont
répété à maintes reprises le leitmotiv : « Nous
pilotons à vue » – en raison des incertitudes
concernant les crédits douteux qui pourraient encore apparaître dans les comptes des
banques, de la réaction des marchés à ce sujet
et de la manière dont la confiance ébranlée
dans la finance pourrait encore affaiblir l’économie réelle.
Les conséquences de ces incertitudes ont
encore des répercussions dans le monde entier.
Mais les performances économiques, en Allemagne du moins, ont retrouvé leur niveau
d’avant la crise : nous comptons le plus grand
nombre d’actifs assujettis à l’assurance sociale
depuis la réunification de l’Allemagne.
Mais de nouveaux nuages d’orage apparaissent à l’horizon de la conjoncture. Et c’est
maintenant au tour des entreprises allemandes
de dire : « Nous pilotons à vue. » Non seulement
parce que nous ne sommes pas en mesure
d’évaluer comment les marchés vont évoluer,
mais aussi parce que les conditions politiques
sont de plus en plus imprévisibles – aussi bien
au niveau national qu’au niveau européen.
La crise de la dette publique au sein de la
zone euro, la politique énergétique et climatique et le virage énergétique en Allemagne
constituent trois grands chantiers pour lesquels
les politiques manquent de détermination et de
perspectives claires. Il est ainsi très difficile pour
les entreprises – notamment pour celles qui
consomment beaucoup d’énergie – d’établir
des planifications à long terme.
Si nous parlions jusqu’alors d’une « Europe
à deux vitesses » – c’est-à-dire d’une part les
États membres de l’UE avec l’euro comme
monnaie commune et de l’autre ceux qui disposent d’une monnaie nationale –, l’on voit
maintenant apparaître dans les États européens
également des dynamiques propres et imprévisibles. Les gouvernements qui s’engagent
résolument à consolider le budget de l’État
tombent les uns après les autres, désavoués par
les électeurs – comme on a pu le constater dernièrement en France et en Grèce. Ou, cédant
à la pression des électeurs, ils fléchissent leurs
objectifs d’économie – comme par exemple
Mario Monti en Italie, qui avait mis au point un
programme ambitieux de réduction de la dette
publique au mois d’avril, programme qui a été
annulé entre temps. Ces mesures d’économie
– fortement édulcorées entre temps – doivent
maintenant être accompagnées d’un pacte de
croissance.
Mais si celui-ci ne doit pas être financé par
de nouvelles dettes – il ne peut donc pas s’agir
de nouveaux programmes conjoncturels financés par l’État –, il ne reste plus que des réformes
structurelles pour relancer la conjoncture
dans les pays en crise et réduire les dépenses
publiques. Concrètement, il s’agit par exemple
de savoir si les Français vont maintenir la durée
légale du travail à 35 heures ou si les Espagnols
conserveront leur système de protection contre
le licenciement, actuellement des plus rigides,
et si les Grecs continueront d’entretenir un
appareil d’État pléthorique générant des frais
de personnel gigantesques.
L’Allemagne a déjà répondu en partie à
ces questions avec les réformes du marché
du travail de l’Agenda 2010 : fusion de l’assistance chômage et de l’aide sociale, réduction
des indemnités de chômage des chômeurs de
longue durée, création du dispositif des minijobs et libéralisation du travail intérimaire. À ces
dispositions s’est encore ajouté l’instrument du
chômage partiel, destiné à préserver la flexibilité et la compétitivité des entreprises allemandes
pendant la crise.
Mais c’est beaucoup plus grâce aux PME,
qui forment l’armature de l’économie allemande, que nous restons comparativement
solides. Des petites et moyennes entreprises
souvent leaders du marché mondial grâce à
leurs produits hautement spécialisés et qui
représentent plus de la moitié des emplois
assujettis à l’assurance sociale obligatoire ; des
entreprises comme celles du Groupe GMH , solidement intégrées dans les chaînes de création
de valeur industrielles et indépendantes des
marchés financiers (et qui, justement pour cette
raison, étaient encore traitées de « vieille économie » avant la crise).
Les PME allemandes constituent un facteur
de stabilité essentiel dans la crise et une partie
de la base industrielle nécessaire à la croissance
et à la prospérité du pays. On cherche en vain
de telles structures en Grèce, en Italie ou au
Portugal. Et c’est précisément pourquoi il reste
à voir si les États excessivement endettés de la
zone euro réussiront à consolider leurs finances
publiques en menant des réformes structurelles
ambitieuses ou s’ils continueront de s’enfoncer
dans la spirale de l’augmentation des dettes et
photo fournie par l’usine
des impôts et deviendront ainsi de moins en
moins compétitifs.
Mais afin que les entreprises du Groupe
GMH puissent continuer d’assurer cette fonction de stabilisateur, il est nécessaire que les
politiques procèdent à quelques mises au
point, principalement en ce qui concerne leur
engagement en faveur de l’Allemagne en tant
que site industriel. Les énormes charges supplémentaires qui menacent la sidérurgie allemande
résultent du commerce des émissions de l’UE,
des prélèvements au titre de la loi sur la priorité
aux énergies renouvelables, des taxes élevées
sur l’énergie ainsi que de l’augmentation des
prix de l’électricité due au virage énergétique.
Ce sont là les incertitudes qui nécessitent un
« pilotage à vue ».
Les gros investissements doivent être gelés
tant que le cadre de la politique énergétique
et climatique n’aura pas été clairement défini.
Si toutes les charges prévisibles devaient effectivement intervenir, les investissements sur le
site industriel allemand ne pourraient se justifier
économiquement que très difficilement et avec
une grande modération d’un point de vue
entrepreneurial. En ce qui concerne la politique
européenne, il s’agit avant tout du commerce
des droits d’émission. Les appels pour augmenter le prix du droit d’émettre une tonne d’équivalent CO2, passé actuellement sous la barre
des 10 euros du fait que l’UE retire des certificats du marché, deviennent de plus en plus
pressants. Il est pourtant déjà clairement établi
que ce prix augmentera considérablement à
partir de 2013. Car il y aura de toute façon
moins de certificats sur le marché par la suite.
Afin que les entreprises allemandes – notamment celles de la sidérurgie, qui consomment
beaucoup d’énergie – puissent rester compétitives, il est nécessaire que le mécanisme de
compensation du prix de l’électricité, décidé en
mai dernier par l’UE, soit rapidement intégré au
droit allemand. Mais avec une limitation de la
compensation à 85 pour cent des augmentations du prix de l’électricité et à 75 pour cent à
partir de 2019, comme le prévoit l’UE, nous ne
pourrons pas compenser totalement nos désavantages concurrentiels au niveau international.
Le virage énergétique et les objectifs ambitieux en découlant sont par contre un projet
Suite page 4
glück auf · 2/2012
1/2011 · Extraits en langue française ........................... 3
q
q Suite de la page 3
exclusivement allemand. Notre futur approvisionnement énergétique doit être respectueux
de l’environnement, sûr et économique même
après la sortie du nucléaire. Nous n’avons pas à
nous inquiéter en ce qui concerne le respect de
l’environnement – la loi sur la priorité aux énergies renouvelables, une loi prévoyant l’accélération de l’extension du réseau de distribution et
un fonds énergétique et climatique pour financer le virage énergétique, est là pour ça.
La question de la sécurité de l’approvisionnement reste cependant en suspens. Comment
pourra-t-on encore assurer l’extension et la stabilité du réseau de distribution si dans le même
temps la part des énergies renouvelables, dont
la production est inconstante, ne cesse d’aug-
menter et le principe d’une source d’électricité
de base fiable est abandonné ?
La question de la rationalité économique
reste également en suspens. Il n’y a pas en Allemagne de débats raisonnables sur la question
de savoir jusqu’à quel point les coûts de l’électricité peuvent s’écarter du niveau international
et à partir de quand ils deviennent un désavantage concurrentiel. Et il n’y a pas non plus de
consensus sur la manière de garantir un approvisionnement énergétique à un prix abordable
dans la pratique.
L’Allemagne a besoin d’un programme traitant simultanément des trois objectifs de la politique énergétique – respect de l’environnement,
sécurité de l’approvisionnement et rationalité
économique – et les promouvant de la même
manière. Un approvisionnement respectueux
de l’environnement, mais précaire ne vaut pas
mieux qu’un approvisionnement sûr, mais trop
cher pour les ménages et pour l’industrie.
Toutes ces incertitudes ne sont pas près
de se dissiper dans un proche avenir – ni en
Allemagne ni au niveau européen. Tant que les
politiques n’auront pas défini des conditions
claires à long terme, nous nous concentrerons
d’autant plus sur nos propres forces : une production flexible et à l’écoute du client, pas de
prise de risques excessive et le maintien d’une
croissance durable pour toutes les entreprises
du Groupe GMH .
Car, même si nous devons « piloter à vue »
au niveau politique, nous disposons avec notre
philosophie d’entreprise d’une boussole fiable
et éprouvée.
Bien à Vous
Votre
LE MOT DE L’ACTIONNAIRE
Que faut-il pour
remporter le
championnat ?
photo fournie par l’usine
Chers collaborateurs et collaboratrices
du groupe GMH, chers lecteurs et
lectrices de glückauf,
Le championnat d’Europe de football bat son plein en Pologne et
en Ukraine. Tout un chacun, ou
presque, tremble pour son équipe
préférée et se réjouit de ce spectacle festival. Et même celui qui
n’est normalement pas vraiment
« fan de football » s’émerveille de
voir comment la compétition sportive réunit les gens et avec quel
enthousiasme ils la suivent.
Mais quels sont donc les ingrédients nécessaires pour qu’une
équipe réussisse ? Quelles préparations sont-elles nécessaires pour se
mesurer avec les meilleurs de son
domaine ? Nous devons nous poser
exactement les mêmes questions
si nous voulons que le groupe
GMH puisse « jouer » au plus haut
niveau.
Lors du championnat d’Europe,
les équipes rivalisent pour maîtriser
le ballon au plus haut niveau tech-
nique, en alliant stratégie et combativité, et pour gagner tout en
pratiquant un jeu de qualité et en
faisant preuve de sportivité. Celui
qui investit le plus en transpiration
et en matière grise lors des entraînements puis utilise ensuite tous
ses atouts sur le terrain lors des
matchs, celui-là réussira le mieux.
Sur le terrain, la composition de
l’équipe doit être équilibrée, les
règles du fair-play vis-à-vis des adversaires et des partenaires doivent
être respectées – mais l’on doit
quand même mettre une certaine
vigueur dans son jeu.
Chez nous, tout tourne autour
de nos matériaux de base : l’acier,
le fer et l’aluminium. Nous
sommes dans une compétition
mondiale pour la fabrication et
l’usinage de ces matériaux. Vous,
chers collaboratrices et collaborateurs, vous travaillez tous
les jours à rendre nos processus
plus efficaces et à améliorer nos
produits, à les rendre plus légers,
plus résistants et utilisables dans
des applications de plus en plus
intelligentes. L’ambition sportive et
l’ambition technique ont ici beaucoup en commun.
À la place des entraînements,
nous bénéficions d’un savoir-faire
acquis au cours de longues années
et d’un transfert continu de capacités et de connaissances. Mais
une autocritique permanente est
également nécessaire – regarder
comment nous travaillons, réfléchissons, regarder chez les autres
au besoin, pour savoir où et comment nous pouvons encore nous
améliorer.
Nous avons besoin d’une
équipe pouvant faire face à toutes
les exigences : les « anciens », qui
dirigent et partagent leurs expériences, et les plus jeunes, qui ont
soif de réussite et abordent les
choses avec une nouvelle manière
de penser. Le fait que nous
sommes déjà leaders du marché,
parfois même au niveau mondial,
glück
glückauf
auf· ·1/2011
2/2012· ·Extraits
Extraitsen
enlangue
languefrançaise
française...........................
........................... 44
avec toute une série de produits
dans les domaines de la mobilité,
de l’énergie et des constructions
mécaniques, que nous pouvons
réagir rapidement et avec souplesse aux demandes de nos clients
et sommes un partenaire fiable à
leurs cotés montre bien que nous
faisons notre devoir et sommes
solidement établis.
Mais une telle réussite est toujours provisoire. Nous devons sans
cesse la défendre, et pour cela
nous devons innover en permanence. C’est cela l’esprit d’équipe
du groupe GMH : nous voulons
l’emporter au plus haut niveau,
remporter le championnat dans
notre domaine. Cela n’est pas un
objectif que nous voulons n’atteindre qu’une seule fois, c’est une
mission permanente.
Et pour remplir cette mission,
nous avons besoin de fair-play
les uns envers les autres. Contrairement aux grands trusts, cela
signifie pour nos collaboratrices et
collaborateurs qu’ils peuvent aussi
se faire des passes, reprendre un
ballon inattendu et voir plus loin
que nos « adversaires ».
Mais le plus important est de
savoir que personne ne réussit
pour lui seul à long terme – la
réussite crée l’équipe. Et cette réussite, quand nous l’obtenons, nous
voulons la répartir équitablement
entre tous. Chacun doit en avoir
sa part.
Bien à Vous !
Une imposante
représentation commune
Groupe GMH · Foire de Hanovre 2012 : neuf entreprises du Groupe
GMH étaient présentes au salon phare « Énergie ».
exportatrices, et fortes consommatrices d’énergie, du Groupe
GMH .
Retenons également de cette
Foire les nombreux entretiens
avec des clients actuels ou potentiels. Mais aussi que la présence
commune des neuf entreprises
a avant tout contribué à mieux
faire connaître la diversité des
compétences de l’ensemble du
Groupe GMH . De nombreux visiteurs du stand se sont ainsi fortement intéressés aux nombreuses
autres entreprises un peu moins
connues regroupées sous le logo
rouge du Groupe GMH . Les
entreprises présentes à la Foire
ont en conséquence transmis des
contacts avec ces autres entreprises à de nombreux clients.
Les clients ont ainsi pu faire
connaissance de nouveaux four-
Faits et chiffres
photo fournie par l’usine
Sur deux niveaux : le stand très animé du Groupe GMH.
P
résenter leurs compétences
sur les « nouveaux » marchés
et les marchés « confirmés »,
nouer des contacts avec les
clients et accroître la notoriété
du Groupe GMH – tels étaient les
objectifs que les neuf entreprises
du Groupe GMH voulaient réaliser pendant la Foire de Hanovre.
Considérée comme l’événement
technologique le plus important
du monde, la Foire de Hanovre
s’est tenue cette année du 23 au
27 avril et avait ouvert ses portes
non seulement aux visiteurs
spécialisés, mais aussi à un vaste
public.
La Foire de Hanovre regroupait cette année huit salons
phares dont la diversité des
thèmes était des plus convaincantes. Les technologies et innovations les plus importantes de
différents domaines industriels
y étaient présentées sur une
surface d’exposition de plus de
150 000 m². Le Groupe GMH se
devait naturellement d’y être
présent.
Neuf entreprises du Groupe
GMH (voir encadré) y avaient
donc installé un stand commun
exposant entre autres diverses
pièces impressionnantes et d’un
poids imposant. Leur stand se
trouvait dans le hall 27, sur
l’ancien parc d’exposition, qui
abritait également le salon phare
« Energy », dont le thème était
consacré aux « énergies renouvelables ».
Le Groupe GMH se trouvait
ainsi en bonne compagnie, à
proximité de géants de la branche
tels que GE Energy, Enercon ou
Vestas. Et l’affluence des visiteurs
était en conséquence particulièrement importante dans ce secteur
de l’immense enceinte de la Foire
– ce qui a permis aux entreprises
du Groupe GMH de se présenter
efficacement auprès de clients potentiels. L’entreprise WeserWind
représentait ainsi de manière
exemplaire l’engagement du
Groupe GMH dans le domaine
des « énergies renouvelables ».
Elle a pu montrer ses compétences en matière de développement, conception et construction
de structures porteuses résistantes
au vent et aux intempéries pour
les parcs éoliens offshore. La
maquette de tripode de 5 m de
hauteur et d’un poids de 1,5 t
accrochait particulièrement le
regard des visiteurs et les attirait
vers le stand. Mais les entreprises
GMH n’avaient pas uniquement
leurs compétences en matière
d’énergie éolienne à proposer
aux quelque 195 000 visiteurs de
la Foire de Hanovre 2012. Leur
savoir-faire dans d’autres secteurs
de la production d’énergie suscitait également un vif intérêt. De
Date : 23 au 27 avril
Nombre d’exposants : 5 000, venus de 69 pays
Nombre de visiteurs : environ 195 000
Visiteurs venus de l’étranger : environ 50 000
La foire de Hanovre regroupait cette année
huit salons phares mondiaux : Industrial Automation, Energy, MobiliTec, Digital Factory, Industrial Supply, CoilTechnica, IndustrialGreen Tec et
Research & Technology.
nombreux objets
exposés, parmi
lesquels une pale
Kaplan en acier
(Pleissner Guss) destinée aux
usines hydroélectriques et une
bielle forgée de 850 kg (Wildauer
Schmiedewerke) pour moteurs
industriels, illustraient concrètement la vaste gamme de production de ces entreprises.
Le ministre de l’Économie de
Saxe, Sven Morlok, s’est également arrêté au stand du Groupe
GMH lors de sa visite de la Foire.
Hartwig Kockläuner (directeur
du service Marché et Achats de
Georgsmarienhütte Holding) et
Michael Schiller (directeur de
Schmiedewerke Gröditz) ont
profité de cette occasion pour
discuter avec lui du développement économique général du
site de Gröditz. Le ministre et les
deux directeurs étaient d’accord
sur un point : la politique énergétique de l’Allemagne aura des
conséquences déterminantes sur
la compétitivité des entreprises
nisseurs et gammes de produits
du Groupe GMH par la suite.
L’image positive du Groupe
GMH présentée à la Foire de
Hanovre n’a pas uniquement
porté ses fruits auprès des clients
actuels ou potentiels du groupe.
En effet, de nombreux professionnels qualifiés et des diplômés
de l’enseignement supérieur présents à la Foire ont montré leur
intérêt pour le Groupe GMH et
ses différentes entreprises, renforçant ainsi l’image d’employeur
attractif du Groupe GMH .
Mais il s’agit maintenant de
ne pas laisser s’éteindre ce nouvel élan impulsé par la Foire de
Hanovre. Il faudra au contraire le
ranimer sur les salons spécialisés
à venir afin de renforcer encore
l’image positive du Groupe GMH
auprès du public spécialisé.
Maren Dependahl
Entreprises du Groupe GMH représentées
à la Foire de Hanovre :
Schmiedag, Wildauer Schmiedewerke, Walter Hundhausen, Friedrich
Wilhelms-Hütte Eisenguss, Pleissner, Pleissner Guss, Stahlguss Gröditz,
IAG MAGNUM et WeserWind.
glück auf · 2/2012
1/2011 · Extraits en langue française ........................... 5
Un stand agrandi au bon moment
Groupe GMH · Un timing parfait : nouveau record
d’exposants et de visiteurs au salon Wire 2012 à Düsseldorf.
Les entreprises du Groupe GMH étaient très bien préparées
à cette affluence.
1
314 entreprises venues du monde entier
ont présenté leurs équipements et produits les plus récents au salon Wire qui
s’est tenu du 26 au 30 mars dernier. Huit
entreprises du Groupe GMH étaient également présentes à ce salon : GMH ütte, GMH
Blankstahl, Stahl Judenburg, MVO Metallverarbeitung Ostalb, Wista Stahlhandel Witten,
Heinrich Geissler, J. A. Bäuerle et ESB .
Mais les entreprises du Groupe GMH
étaient-elles bien à leur place au salon
Wire ? En effet, si l’on prend le terme « Wire »
au pied de la lettre, l’on est tout d’abord
quelque peu désorienté car sa traduction
signifie « câble » ou « fil ». Il est cependant de
tradition que des fabricants de barres d’acier
laminées allemands et européens participent
à cette manifestation. De nombreux concurrents étaient en conséquence également
représentés dans le hall 12 où les entreprises
GMH avaient installé leur stand. Et l’on pouvait ainsi rencontrer toutes les entreprises les
plus connues de la branche.
Les entreprises du Groupe GMH s’étaient
parfaitement préparées à ce salon : un stand
d’une conception nouvelle sur deux niveaux
et d’une superficie de 165 m² offrait suffisamment de place pour s’entretenir avec
les clients réguliers et nouer de nouveaux
photo : Oliver Santelli
Les discussions entre hommes d’affaires ne doivent
pas obligatoirement être très sérieuses.
contacts. Le forum « Salon » offrait en outre
l’opportunité de discuter de sujets d’actualité
et des dernières évolutions du marché ou
d’échanger des informations concernant le
Groupe GMH .
Mais il devient rapidement évident qu’il
fallait agrandir le stand. Non seulement parce
qu’une autre entreprise GMH s’était associée
à ESB pour exposer conjointement, mais aussi
parce que le nombre de visiteurs du stand ne
cessait d’augmenter. Le second niveau était
ainsi souvent rempli jusqu’à la dernière place,
particulièrement vers midi.
L’on a également pu enregistrer une nette
augmentation du nombre de visiteurs venus
de l’étranger. Le nouveau concept de restauration y était sûrement pour quelque chose.
L’entreprise Food et Event d’Osnabrück avait
été chargée d’organiser le service complet et
proposait des délices culinaires appréciés de
tous.
L’entreprise ESB participait pour la première fois au stand GMH – et ce fut avec
succès selon son directeur commercial,
Frank Swierzinski : « À notre avis, le salon
Tube & Wire est, après le salon de l’acier, le
salon le plus important et le plus connu d’Europe. Notre objectif principal était d’offrir
une plateforme de contacts personnels à nos
clients acheteurs, clients de projets et clients
potentiels. »
L’écho auprès des clients ESB a été très
important, comme on pu le constater au
nombre de bons retournés au stand ou au
nombre de rendez-vous pris. Frank Swierzinski : « Lors des rendez-vous, nous avons
discuté des prix, élaboré des projets ou entretenu des contacts. ESB avait défini l’industrie
des tubes comme groupe de clients cible pour
les ronds de coulée continue. Bien que nous
ayons exposé en tant que Groupe GMH au
salon Wire, notre objectif était également
d’être bien visibles pour les visiteurs de la
partie Tube. »
À propos : le fait qu’Engineering Steel
Belgium sera sûrement présent au salon Wire
2014 est à mettre au crédit de l’équipe du
stand, d’une excellente organisation et d’un
stand au design remarquable. Les préparatifs
pour avril 2014 sont déjà en cours. Nous
nous reverrons en effet au salon Wire à Düsseldorf.
Andrea Busch
INFORMATIONS VOYAGE – PAR LEON RADUNOVIC
Ça bouge aussi chez les
compagnies aériennes
SAS : la compagnie aérienne
la plus ponctuelle d’Europe.
Pour la troisième année consécutive, la compagnie Scandinavian
Airlines a été reconnue comme la
compagnie aérienne la plus ponctuelle d’Europe par l’organisme
indépendant Flightstats. Avec un
taux de ponctualité de 88,22 pour
cent sur l’ensemble de ses vols,
SAS occupe la troisième place au
niveau mondial parmi les grandes
compagnies. Son taux de ponctualité a encore augmenté par rapport à 2010 (86,47 pour cent). Ces
résultats sont basés sur les statistiques de Flightstats, qui évalue
plus de 150 000 vols de différentes
compagnies aériennes régulières
par jour.
Lufthansa : premier Boeing 7478 Intercontinental. Lufthansa est
la première compagnie aérienne
au monde à disposer de la version passagers du Boeing 747-8
Intercontinental. La compagnie
avait commandé 20 appareils dès
décembre 2006 et réservé 20 options supplémentaires. Le nouveau
gros porteur n’a pas seulement été
rallongé de 5,60 mètres, mais aussi
équipé de nouvelles ailes et de
turboréacteurs de la dernière géné-
ration. Sa consommation est ainsi
nettement moins importante que
celle des avions habituellement mis
en service sur les grandes lignes.
L’émission de CO2 de ce nouvel
appareil est réduite d’environ 16
pour cent par rapport au B747400. Le premier vol passagers
au monde d’un Boeing 747-8 a
décollé de Francfort à destination
de Washington D.C. le 1er juin
dernier. D’autres vols sont prévus
vers les États-Unis et l’Inde.
United/Continental : dernière
étape de la fusion. Les compagnies
aériennes américaines United Airlines et Continental Airlines avaient
fusionné en 2010. Depuis cette fusion, la nouvelle United Airlines est
la plus grande compagnie aérienne
au monde et leader sur le marché.
Depuis le printemps 2011, la compagnie se présente aux voyageurs
glück
glückauf
auf· ·1/2011
2/2012· ·Extraits
Extraitsen
enlangue
languefrançaise
française...........................
........................... 66
photo : Senator Reisen
avec un design homogène leur
permettant de bénéficier des procédures et prestations de service
au sol et en vol harmonisées. La
dernière étape de la fusion a été
réalisée en mars dernier et les deux
compagnies opèrent désormais
sous le seul nom « United Airlines ».
Cela signifie que tous les vols se
déroulent désormais sous les
numéros de vol d’United Airlines
uniquement.
Un peintre plein de joie de vivre
Après une vie professionnelle bien remplie – bien au-delà de l’âge
normal de la retraite – Nikolaus Schuck se consacre de nouveau
à la peinture. Visite de son atelier à Osnabrück.
l’artdansl’usine
L’ A R T I S T E
Nikolaus Schuck
photos : mk
On peut être productif au travail et aussi dans son temps libre : Nikolaus Schuck parmi quelques-unes de ses toiles.
P
eut-on mener de front une
carrière d’économiste et un
engagement artistique ? En partie
seulement si l’on considère le
parcours de Nikolaus Schuck. En
effet, pendant de longues années,
il n’a pu concrétiser sa passion
pour la peinture qu’à titre de
« petite compensation » de son
quotidien professionnel.
Nikolaus Schuck a peint ses
premiers tableaux alors qu’il
était encore enfant – pendant la
Deuxième Guerre mondiale. Ses
motifs, il s’en souvient encore
très bien, représentaient pour la
plupart des maisons en flammes.
Cela l’a sûrement aidé à surmonter quelque peu ces terribles années de guerre. Quelques années
plus tard, alors qu’il était enfant
de chœur, il a peint le chemin de
croix.
Il a connu ses premiers succès
dans le cadre d’un concours de
peinture sur le thème de la sécurité du trafic. Son tableau consacré au « Pont aérien de Berlin »
remporta le premier prix.
Le bac en poche, il mit fin
pour quelques années à ses activités picturales. Après des études
d’économie, Nikolaus Schuck
commença sa carrière professionnelle dans la
sidérurgie. À la fin
des années 1970
– alors qu’il était
fondé de pouvoir
chez Krupp – il
suivit un cours de
peinture à l’université populaire
de Bochum pour
compenser ses activités professionnelles.
Ce cours réveilla sa passion
pour la peinture. Sur l’insistance
de l’un de ses collègues, il exposa
pour la première fois ses tableaux
au « Café Zürich », à Bochum.
Il vendit immédiatement dix
tableaux et ce premier succès fut
suivi d’autres expositions.
En 1984, les sociétés Krupp
et Klöckner fusionnèrent et
Nikolaus Schuck fut tout d’abord
muté à Osnabrück en qualité de
directeur des ventes puis plus
tard à Georgsmarienhütte, où il
accéda à la direction de l’entreprise en 1993. À cette époque
déjà, son engagement professionnel ne lui laissait plus assez de
temps et de loisirs pour se consacrer à la peinture.
En 2000, Nikolaus Schuck
quitta la direction de l’entreprise,
mais il ne mit pas pour autant
fin à ses activités professionnelles. En effet, il fut membre
Exposition actuelle
Les œuvres de Nikolaus Schuck sont exposées depuis le 14
juin 2012 dans le Diakoniestift am Westerberg (Osnabrück).
glück auf · 2/2012
1/2011 · Extraits en langue française ........................... 7
1937 : Naissance à Berlin
1963 : Diplôme d’économie,
Université libre de Berlin
1963-2000 : Travaille dans la sidérurgie, en dernier lieu à la direction de Georgsmarienhütte GmbH
À partir de 2005 : Formation artistique, académies des beaux-arts
de Bad Reichenhall et de Trèves
Depuis 2005 : Président de la
fondation artistique et culturelle
de Georgsmarienhütte
Depuis 2006 : Président de
l’école des beaux-arts Paletti de
Georgsmarienhütte
Nikolaus Schuck vit et travaille
à Osnabrück.
du conseil de surveillance de
plusieurs forges et fonderies du
Groupe GHM jusqu’en 2007.
Mais il avait désormais suffisamment de temps pour revenir à
sa passion pour la peinture. Il
réactiva alors ses connaissances
en suivant quelques cours dans
les académies des beaux-arts de
Bad Reichenhall et de Münster.
Depuis 2003, Schuck expose régulièrement à Osnabrück et dans
d’autres régions.
Ses motifs préférés sont les
maisons et les paysages, qu’il
trouve pour la plupart en Toscane et dans d’autres régions de
Suite page 8
q
q Suite de la page 7
l’Europe méridionale, là où la
lumière et les couleurs sont d’une
intensité magnifique.
De retour chez lui, il restitue
dans son atelier d’Osnabrück le
motif ou le projet, enregistrés
dans sa mémoire, d’un ou plusieurs tableaux – structure, composition, couleurs. Ses œuvres se
situent à la frontière entre l’abstrait et le figuratif.
Il peint la plupart de ses
tableaux à l’acrylique. Mais
il utilise également d’autres
matériaux tels que le sable, le
gravier, le carton, le mâchefer
(réminiscence de ses décennies
d’activité dans la sidérurgie !) ou
des matières textiles. Auparavant,
lorsqu’il trouvait un tableau raté,
il le recouvrait aussitôt de blanc
et recommençait à peindre. Aujourd’hui, il laisse souvent apparaître des fragments du « tableau
d’origine », ce qui donne un effet
de profondeur supplémentaire à
ses œuvres.
Comme la plupart des artistes,
Nikolaus Schuck a ses modèles :
Lyonel Feininger, Karl SchmidtRottluff et Anselm
Kiefer. Mais il trouve
aussi son inspiration
chez d’autres expressionnistes français et
allemands.
En plus des
paysages, Nikolaus
Schuck maîtrise parfaitement une autre
technique : il réalise
volontiers des caricatures. Il a exposé de
telles œuvres pour
la première fois en
1984 dans le bistro
Steinwerk, Osnabrück, sous le titre
« Bien fou qui n’aime
pas boire – Euripide
480 av. J.-C. », à la
grande joie de ses
amis et d’anciens
collègues qui ont également
pu se réjouir et s’amuser de
leurs propres caricatures.
mk
La peinture de Nikolaus Schuck se situe à
la frontière entre l’abstrait et le figuratif.
Ses œuvres ont déjà été présentées dans de
nombreuses expositions à Osnabrück et
dans sa région, mais aussi dans d’autres
villes d’Allemagne.
Augmenter l’efficacité,
réduire les besoins
GMHütte · Une candidature réussie et une distinction particulière :
l’aciérie était invitée à la « Semaine de l’environnement »
au château Bellevue.
INTERVIEW
GMH ütte avait réalisé une
étude dont la méthode devrait
être également intéressante
pour d’autres entreprises :
« Étude assistée par simulation
sur l’exploitation des sources
de chaleur perdue ». Un jury
indépendant a décidé que
cette étude pouvait être présentée à la « Semaine de l’environnement », les 5 et 6 juin
2012 dans le parc du château
Bellevue – GMHütte étant ainsi
la seule aciérie à être représentée à cette manifestation.
C’est un honneur particulier
que ce projet ait été retenu par
le jury parmi tant de candidatures. Il compte ainsi parmi les
meilleurs projets démontrant,
à l’aide d’approches innovatrices et en se fondant sur
la pratique, la comptabilité
photo fournie par l’usine
Reimund Laermann
entre l’écologie, l’économie
et le social. La « Semaine de
l’environnement » est organisée conjointement par la
Deutsche Bundesstiftung
Umwelt (DBU ) (Fondation
fédérale allemande pour l’Environnement) et la présidence
fédérale allemande. Environ
200 petites et moyennes entreprises et organisations y ont
présenté leurs idées, projets
et développements innovants
ainsi que leurs réalisations.
Au total, quelque 12 000 visiteurs y étaient invités, parmi
lesquels des représentants éminents du monde économique,
politique, scientifique et de
la société civile. Mais en quoi
consiste exactement l’étude
de GMH ütte ? glückauf a interviewé Reimund Laermann,
directeur du management de
l’énergie de GMH ütte, à ce
sujet.
glückauf : En quoi consistait cette
étude, Monsieur Laermann ?
Reimund Laermann : En tant
qu’aciérie, GMH ütte fait partie
des branches industrielles les plus
grandes consommatrices d’énergie. Il s’agit en conséquence
d’exploiter toutes les possibilités
d’économie d’énergie. C’est la
raison pour laquelle GMHütte a
glück
glückauf
auf· ·1/2011
2/2012· ·Extraits
Extraitsen
enlangue
languefrançaise
française...........................
........................... 88
lancé un projet d’analyse structurée de ses potentiels de chaleur
perdue. L’objectif de ce projet
était de trouver les « sources de
chaleur » et les « puits de chaleur » dans l’enceinte de l’usine
et dans les halles de production,
de les évaluer et d’envisager une
éventuelle exploitation de ces
sources d’énergie.
Et comment avez-vous procédé ?
Laermann : Pour évaluer ces
potentiels d’énergie d’un point
de vue technique et économique,
nous avons dû élaborer une
étude assistée par simulation.
Mais nous avons en premier lieu
examiné les processus dans tous
les secteurs de l’entreprise pour
localiser les sources de chaleur et
les puits de chaleur. Il a ensuite
été particulièrement difficile
d’évaluer leur potentiel d’exploitation. Ce potentiel dépend en
effet de nombreux facteurs – la
durée, la quantité de chaleur
perdue, l’agent porteur, le niveau
de température ou aussi l’espace
disponible et l’éloignement de
ces sources d’énergie les unes par
rapport aux autres.
Et quelle est l’importance de ce
potentiel ?
Laermann : Nous avons plus de
sources de chaleur que de puits
de chaleur sur notre site. Mais
leur exploitation n’est pas encore
possible, surtout du point de vue
économique, dans l’état actuel
de la technique. Nous avons
ensuite élaboré sur cette base un
concept énergétique global en
tenant compte des différentes
possibilités d’exploitation telles
qu’électrification, production de
froid ou chauffage.
Vous avez d’abord simulé puis évalué ces possibilités d’exploitation.
Laermann : Exactement. Nous
avons ainsi pu passer en revue
tous les paramètres de processus
et états de fonctionnement possibles. Nous avons ici sélectionné
la vapeur d’eau comme agent
porteur avec un processus d’électrification et une accumulation
de chaleur en option. Le transfert
des mécanismes au modèle s’est
effectué en utilisant une modélisation physique et en appliquant
les grandeurs caractéristiques
des modèles réels. Les calculs
programmés sur la base des données disponibles se déroulent en
fonction du temps, de manière
constante dans le temps et en
temps réel. Il est ainsi possible
d’évaluer avec précision les résultats de la simulation aussi bien
du point technique qu’économique.
En fin de compte : quelle conclusion
en tirez-vous pour GMH ütte ?
Laermann : Nous devons utiliser
les potentiels de la chaleur perdue pour produire du courant
de manière décentralisée à l’aide
d’une technologie de conversion
appropriée. Mais ces potentiels
doivent être interconnectés
intelligemment pour réduire les
pertes d’énergie.
photo fournie par l’usine
L’étude GMH a suscité un vif intérêt (de gauche à droite) : Henning Schliephake, Clemens Lammerskitten (député au
parlement du Land de Basse-Saxe), Frank Leischner (Limón GmbH), Reimund Laermann et Wolfgang Schmidt
Cette méthode de simulation vous
a-t-elle aidé dans votre analyse ?
Laermann : Le cas d’application
« production d’acier » a montré
qu’on pouvait utiliser avec succès
l’étude assistée par simulation
– bien qu’elle doive évaluer des
étapes de processus très différentes. Et il s’est naturellement
avéré au cours du projet que certaines idées très prometteuses au
départ n’étaient pas réalisables
au niveau technique ou économique ou au niveau technique et
économique.
D’autres entreprises de votre
branche peuvent-elle
utiliser cette méthode de
simulation ?
Laermann : Oui, absolument.
Dans le cas de productions complexes et de différents profils de
besoins en chaleur, la simulation
constitue une méthode centrale
pour reproduire les situations
thermiques actuelles, représenter
les potentiels et aider à élaborer
des mesures appropriées. Une
analyse statistique ne permet
pas de cerner de telles interconnexions aussi ramifiées.
Merci pour cet entretien.
Parc à lingots
Le saviez-vous ?
Puits de chaleur
Par puits de chaleur, l’on entend
un élément possédant une
conductivité thermique élevée et
généralement une capacité thermique élevée également. Dans
le domaine des équipements
techniques du bâtiment, les puits
de chaleur sont synonymes de
pertes de chaleur car ils génèrent
des besoins en chauffage ou des
besoins en refroidissement élevés.
Four 63
Centrale énergétique
Installation d’oxygène
Fours-poches
Fou
1+2
Four électr.
Laminoir
Coulée continue
Chaudière de
récupération
Installation à vide
Source: GMHütte
Chauffage à
distance nord
Laitier
Fours à calciner
21-24
Comparaison des quantités de
chaleur chez GMHütte
Potentiels de chaleur perdue théoriques
Besoins en chaleur
Surplus non utilisé
Chauffage à
distance ouest
Chauffage à
distance est
Vue d’ensemble de l’usine et histogramme des potentiels :
identification des sources de chaleur et des puits de chaleur.
La simulation permet de montrer comment les exploiter.
glück auf · 2/2012
1/2011 · Extraits en langue française ........................... 9
Dans le même bateau
GMHütte · Un atelier pour promouvoir la compréhension
mutuelle et le travail d’équipe.
Sûrement une
première
GMHütte · Une femme veille
à la sécurité du travail.
L
photo : vl
Le responsable sécurité, Thorsten Biewald, et le contremaître, Heiko Jesse, du laminoir
INTERVIEW
Les responsables sécurité sont les « bras
droits » du contremaître en matière de
sécurité du travail. Ils doivent identifier
les zones dangereuses et contribuer à les
supprimer, gérer les accidents et surtout
assurer la liaison entre les chefs et les collègues. Afin de promouvoir le processus
de formation d’équipes et la coopération
partenariale dans le cadre de la sécurité
du travail et de la protection de la santé,
certains contremaîtres et responsables
sécurité ont participé à un atelier commun.
glückauf s’est entretenu à ce sujet avec le
contremaître Heiko Jesse et le responsable
sécurité du laminoir, Thorsten Biewald.
glückauf : Un atelier pour promouvoir le processus de formation d’équipes – on dirait que c’était
la « foire d’empoigne » chez vous auparavant.
Heiko Jesse : Non, la situation n’était pas si
grave que ça ! Nous nous connaissons depuis
l’école tous les deux, nous n’étions séparés que
d’une année pendant notre formation et nous
travaillons ensemble depuis de longues années
dans le laminoir.
Thorsten Biewald : Heiko est chef de poste
depuis cinq ans dans le laminoir et je suis moimême maintenant responsable sécurité du
même poste depuis six mois. C’est vraiment
un avantage que notre collaboration ait déjà si
bien fonctionné auparavant.
Un tel atelier était-il donc vraiment nécessaire ?
Jesse : Oui, car il ne s’agit pas uniquement de
devenir une véritable équipe, il faut également
savoir évaluer cette équipe, connaître ses structures – et déceler les possibles points faibles du
travail d’équipe et y remédier.
Biewald : Nous avons utilisé ce qu’on appelle le
diagnostic d’équipe : comment travaillons-nous
ensemble, comment discutons-nous ensemble,
quel est le rôle de chacun dans notre collaboration ? Différents exercices nous ont ensuite
permis de peaufiner notre travail d’équipe.
Qu’est-ce qui était particulièrement difficile pour
vous ?
Jesse : L’entretien récapitulatif. Avoir un feedback de l’autre, le laisser finir de parler, ne pas
lui couper immédiatement la parole pour argumenter, cela n’était vraiment pas facile.
Biewald : Nous discutons toujours très volontiers pendant notre travail quotidien, avec animation et abondamment. Mais nous finissons
toujours par trouver ensemble une solution qui
nous satisfasse tous les deux.
Vous avez un projet concernant la sécurité du travail que vous voulez réaliser ensemble. Lequel ?
Jesse : Nous l’appelons « 3 emplacements de
stockage pour les gardes ». Ces gardes pèsent
entre 20 et 50 kilos et sont des outils que nous
utilisons sur les cages de laminoir. Malheureusement, on a prit l’habitude de les déposer
dans les endroits les plus divers – un risque
d’accident, lorsque quelqu’un trébuche dessus
par exemple.
Biewald : Nous référant à la maxime « Une
place pour chaque chose et chaque chose à sa
place », nous avons défini trois emplacements
où les collègues peuvent replacer les gardes.
Cela fonctionne déjà très bien dans notre
équipe et nous devons encore améliorer la collaboration entre les différents postes. En effet,
l’on ne peut rencontrer que rarement certains
collègues des autres postes et il est donc difficile de se concerter à ce sujet.
Merci pour cet entretien.
a première responsable sécurité de
GMH ütte s’appelle Natascha Volkmann.
Elle travaille dans l’atelier de métallurgie du
service Produits finis et se réjouit de sa nouvelle mission : « Depuis longtemps déjà,
je souhaitais participer activement à l’organisation de la culture de sécurité au sein de
notre entreprise. Je me crois capable d’aborder ce sujet avec mes collègues, de leur
signaler les comportements non conformes à
la sécurité du travail ou de les complimenter
lorsqu’ils ont une attitude positive dans ce
domaine. »
Hans-Günter Randel, directeur du service
Produits finis, est exactement du même avis :
« Nous avons redéfini le rôle du responsable
sécurité de GMH ütte, revalorisé sa fonction
et lui avons donné plus de responsabilités.
Cela a eu pour conséquence que nous avons
dû repourvoir certains postes de responsable
sécurité. J’ai tout de suite pensé à une femme
pour occuper l’un de ces postes. »
Hans-Günter Randel est également persuadé qu’elle remplira parfaitement sa fonction :
« Madame Volkmann saura comment s’adresser à ses collègues et avoir ainsi une action
positive sur la culture de sécurité. Ses collègues prendront ses remarques et ses conseils
très au sérieux. »
Natascha Volkmann croit elle aussi que
les femmes peuvent avoir une influence positive sur leurs collègues masculins : « Lorsque
je parle de problèmes techniques avec mes
collègues, les discussions sont très concrètes.
L’on m’écoute et mes observations sont prises
au sérieux. Je remarque qu’ils sont tous très
attentifs à ce que je dis. Pourquoi n’en serait-il
pas de même en ce qui concerne la sécurité
du travail ? »
Le fait que, par son travail de mécanicienajusteur, Natascha Volkmann est amenée à
se rendre sur de nombreux postes du service
Produits finis et y rencontre les collègues des
différentes équipes constitue un atout supplémentaire. Elle est ainsi bien placée pour détecter les manquements en matière de sécurité
et convaincre le plus possible de collègues de
l’importance des comportements conformes à
la sécurité.
hgr
glück
glückauf
auf· ·1/2011
2/2012· ·Extraits
Extraitsen
enlangue
languefrançaise
française.........................
......................... 10
10
Des figures imposées –
mais aussi des libres
GMHütte · Des temps forts qui resteront dans les mémoires bien
après la « Journée de nettoyage » 2012.
photos
os : vl
L’équipe des débroussailleurs en pleine action : Jianxiong
Deng (derrière), Axel Stüber (devant), Vadim Rembold
(derrière, stagiaire), Heike Witte, Ingo Kolm, Reinhard
Frauenheim et Thomas Wurm.
T
out est si vert – pas seulement
dans la chanson, dans l’usine
aussi. Cette année encore, la
journée de nettoyage annuelle a
été l’occasion de redonner forme
à la végétation luxuriante et
foisonnante dans l’enceinte de
l’entreprise et d’effectuer d’autres
travaux pour lesquels le temps
manque au quotidien. Quelque
300 volontaires (collaborateurs,
retraités et partenaires commerciaux) se pressaient de bon matin
ce samedi du début du mois de
mai pour réaliser les projets prévus.
Répartis en plusieurs groupes,
l’on s’est attaqué aux différents
travaux. Et tout autour des parkings, des ateliers et des bâtiments administratifs, l’on tailla
les massifs et sarcla les mauvaises
herbes. L’on trouva également
des déchets, que l’on élimina
immédiatement en bonne et due
forme. Heureusement, la pluie
qui tombait depuis le début se
calma au cours de la matinée – ce
qui facilita le travail et améliora
l’ambiance générale.
Comme chaque année, la
journée fut marquée par quelques
temps forts : par exemple, les
collègues du laminoir ont pavé
la place située devant leur atelier
d’un motif
représentant
le logo du
Groupe
GMH .
Et un second grand logo GMH
accroche désormais également
les regards du personnel : dans la
courbe aux abords de l’atelier de
traitement thermique. Ce logo a
été réalisé dans le cadre
cadr du « projet des femmes » de cette
ce
année.
Le talus avait
a
été
au
défriché auparavant.
Il fallait
maintenant tout
d’abord
e
enlever
les pierres,
branche racines
branches,
n
etc. Ce n’est
qu’apr ces traqu’après
p
vaux pénibles
que ces dames
purent installer
pla
les plantes
pour
forme
former le logo
GMH . Les galets
de couleur
cl
claire créant
Le directeur du personn
personnel, Felix
Osterheider, sur le scoo
scooter électrique bleu à gagner lors du prochain concours IdeeM.
ici le contraste faisant ressortir le
rouge du logo.
La direction était ravie de voir
qu’une fois de plus de nombreux
collaborateurs et collaboratrices
avaient sacrifié leur temps libre
pour participer bénévolement
aux travaux. Mais de nombreux
partenaires commerciaux de
GMH ütte avaient également
fourni une aide précieuse. Ils
avaient apporté non seulement
leur dynamisme, mais aussi un
camion, un chargeur sur roues et
une pelle mécanique pour transporter les déchets et autres objets
lourds.
GMH ütte a depuis quelque
temps déjà chargé des entreprises extérieures d’entretenir
régulièrement les espaces verts et
les bâtiments. Mais la traditionnelle journée de nettoyage garde
cependant tout son sens. Non
seulement parce qu’elle symbolise l’attachement des collaborateurs à leur entreprise. Mais aussi
parce qu’elle permet également
de concrétiser des propositions
personnelles, comme c’était le
cas pour le pavage de la place
devant le laminoir : le nouveau
pavement était l’une des figures
imposées, mais l’insertion du
logo GMH une figure libre – et
un « plus » qui donne maintenant un certain cachet à la place.
Pour clôturer cette journée, tous
les participants étaient invités à
déguster une délicieuse soupe de
goulache.
vl
Le « projet des femmes », l’un des temps forts de la journée de nettoyage. Elles (et il) ont reproduit pratiquement « en
nature » le logo GMH sur le talus à proximité de l’atelier de traitement thermique (de gauche à droite) : Thorsten
Kurz, Christina Battmer, Birgit Diestelkämper, Cornelia Börger, Claudia Riesenbeck, Christa Krick, Monika Friebe,
Marvin Kurz, Katharine Hügelmeyer, Andrea Bruns, Silke Flaspöhler et Andrea Frank.
glück auf · 2/2012
1/2011 · Extraits en langue française ......................... 11
De bonnes idées de
nouveau récompensées
GMHütte · Le management des idées reçoit
le « Prix des idées allemand 2012 ».
P
our la deuxième fois consécutive, le management des
idées de GMH ütte a été distingué
par le Deutsches Institut für Betriebswirtschaft GmbH (dib) (Institut allemand pour la gestion et
l’organisation des entreprises).
Il a obtenu la troisième place du
« Prix des idées allemand 2012 »
dans la catégorie de branche
« Industrie du fer et métallurgie ». Il n’était ainsi devancé
aux points que par la société
WESO -Aurorahütte GmbH de
Gladenbach (Hesse) et la société
Mann + Hummel GmbH de
Bensheim (Hesse).
« Pour nous, cette distinction
représente une belle réussite, elle
confirme que notre management
des idées fonctionne vraiment
bien », a déclaré Ralf Kübeck,
responsable du management des
idées de GMH ütte à l’issue de la
remise du prix. « Quoi qu’il en
soit, notre entreprise a pu main-
tenir son bon classement par
rapport à l’année dernière », a-t-il
également souligné. « Il s’agit
maintenant de monter sur une
marche supérieure du podium »,
tel est l’objectif de Kübeck pour
2013.
Le « Prix des idées allemand »
du dib récompense des entreprises et des personnes individuelles pour leur engagement et
leur réussite dans les domaines
de la créativité, de l’innovation
et de la responsabilité. Les distinctions sont attribuées dans
six catégories, dont la catégorie
« Meilleur management des
idées » (base : participation au
rapport dib 2012). Les prix ont
été remis à l’occasion du congrès
annuel du forum du management des idées du dib à Dresde.
Le jury est composé de managers éminents du monde économique, politique et scientifique.
Les critères principaux d’attri-
Un parfum d’Hollywood
ESB · L’animation par ordinateur ne peut pas toujours
remplacer la réalité : Lorsque l’aciérie se transforme en
décor impressionnant pour un nouveau film.
L
photo: dib
Ralf Kübeck après la remise du prix
« Prix des idées allemand 2012 »
bution du prix sont le degré
d’innovation, la transmissibilité
des contributions ainsi que la
plus-value socioculturelle, économique et écologique.
mw
après avec elle. Mais, dès leur voyage de
noces, il s’avère que Chloé est atteinte d’une
grave maladie : elle a un nénuphar qui pousse
dans son poumon droit …
Pendant les pauses de tournage, certains
collaborateurs d’ESB ont profité de l’occasion pour discuter un peu avec les acteurs et
d’autres membres de l’équipe et prendre des
photos souvenirs avec eux.
En plus de la ravissante Audrey Tautou
(« Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain », « Da
Vinci Code » et de Romain Duris (« Paris »,
« L’Arnacœur »), Omar Sy était également
présent sur le tournage dans l’aciérie. Les
cinéphiles se souviennent certainement
très bien de lui, il a en effet fait sensation
dans le monde entier avec son dernier film
« Intouchables » pour lequel il a déjà obtenu
plusieurs prix.
Le film « L’Écume des Jours » sortira en
salles en 2013. Et de nombreux collaborateurs et collaboratrices d’ESB feront sûrement
partie du public.
Michael Schmak
e 17 avril dernier, l’aciérie
d’Engineering Steel
Belgium de Seraing
s’est transformée en
plateau de cinéma à
l’occasion du tournage de « L’Écume
des Jours », le nouveau film de Michel
Gondry. Le réalisateur français, Oscar
2005 du meilleur
scénario original
pour son film « Eternal Sunshine of the
Spotless Mind », a
photos: Michael Schmak
également travaillé
Les acteurs principaux Audrey Tautou et Romain
par le passé avec
Duris
des grands noms de
la scène musicale
tels que les Rolling Stones, Paul McCarttrès pauvre. Malgré
ney ou Björk. Son dernier film (« Le Frelon
sa richesse, Colin
vert ») avec des stars hollywoodiennes telles
envie Chick à cause
que Christoph Walz ou Cameron Diaz a
de sa fiancée Alise.
occupé la tête des box-offices internationaux. Lui aussi voudrait
« L’Écume des Jours » est une adaptation du
tomber amoureux.
roman homonyme de Boris Vian écrit en
Un jour, il
1946. Le roman raconte l’histoire de Colin
rencontre Chloé
Les « petits hommes verts » travaillent à des décors bizarres : le tournage
(Romain Duris), un jeune homme fortuné, et (Audrey Tautou) et
de son ami Chick (Gad Elmaleh), qui lui est
se marie peu de temps dans l’aciérie.
glück
glückauf
auf· ·1/2011
2/2012· ·Extraits
Extraitsen
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languefrançaise
française.........................
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12
Tests préliminaires
Et quel a été le résultat ?
Hans : On a pu constater une
nette amélioration par rapport à
l’année précédente.
Bous · Avant la certification « officielle » du système de management
de la qualité, de l’environnement et de l’énergie, l’aciérie a testé ses
installations dans le cadre d’un audit interne.
INTERVIEW
L’entreprise Stahlwerk Bous
a réalisé son audit interne
annuel en mars dernier avec
le concours de la société proTerra Umweltschutz- und
Managementberatung GmbH.
Le système de management
de la qualité, de l’environnement et de l’énergie figurait
au programme. Les auditeurs
externes, Anton Backes et
Daniela Jakoby, ont examiné
l’entreprise à la loupe. Ce n’est
qu’ensuite que le feu vert pour
l’audit officiel, effectué par
l’organisme agréé de contrôle
technique TÜV Saar Cert, a été
donné. Armin Hans (directeur
du département « Sécurité du
travail, protection de l’environnement et management
de l’énergie ») nous donne un
compte rendu des résultats
des audits dans le cadre d’une
interview avec glückauf.
glückauf : Bous a déjà fait appel
par le passé à des auditeurs externes
pour effectuer son audit interne.
Pourquoi ?
Armin Hans : L’expérience a montré que ces contrôles revêtent
simplement une plus grande
importance auprès des collaborateurs. Un contrôle effectué
par des personnes extérieures
à l’entreprise est plus pris au
sérieux qu’un contrôle réalisé
par des membres de l’entreprise
chargés habituellement de donner des instructions. La présence
du responsable du management
de l’environnement et de l’énergie de l’entreprise est considérée
comme normale par les collaborateurs. L’audit par des personnes
extérieures à l’entreprise brise
cette routine.
L’audit interne s’est déroulé fin
mars. Sans problèmes ?
Hans : Oui, on peut le dire. D’une
part, l’entretien, l’atelier automobile, l’atelier électrique, l’atelier
de découpage, l’installation de
coulée continue, la coulée continue et l’aciérie ont fait l’objet
d’un contrôle très strict conformément au plan d’audit. D’autre
photos fournie par l’usine
Armin Hans
part, les auditeurs ont également
expertisé et évalué en détail le
laboratoire, les bureaux techniques, le service des Achats et
les stocks. La procédure d’approvisionnement a ici constitué un
point important de l’audit. Cette
procédure est très importante
pour l’achat des matériaux de
charge, des matières premières
et des matières consommables
secondaires, mais aussi lors
de l’acquisition des matières
consommables énergétiques. Les
formations, les instructions de
service et la manipulation des
substances dangereuses ont également été contrôlées.
Une évolution positive
Ce résultat constituait certainement
une bonne base pour l’audit externe
qui allait suivre en avril. Qui a
effectué cet audit ?
Hans : Le TÜV Saar Cert. Ursula
Wolff et Albert Lucas ont audité
le management de l’environnement et Herbert Conrad et Manfred Mateiko le management de
l’énergie.
Avec quel résultat ?
Hans : Il faut ici faire une différence : lors de l’audit selon
la norme DIN EN ISO 9001,
le planning s’est déroulé
sans incidents ou défauts
notables. En ce qui concerne
la certification selon les
normes DIN EN 16001:2009 et
DIN EN ISO 5001:2011, l’on
a quand même pu constater
quelques possibilités d’amélioration. Celles-ci ont été consignées dans le rapport d’audit .
Votre résumé personnel de l’audit ?
Hans : L’on a pu au total constater une évolution positive dans le
management de l’environnement
et de l’énergie. Cette évolution se
poursuivra si tous les collaborateurs continuent d’être motivés
et concernés, et ouverts à de nouveaux défis.
Merci pour cet entretien.
photo fournie par l’usinet
MA · Les profilés laminés toujours
très demandés dans l’industrie minière
L
es produits de l’entreprise
Mannstaedt sont également
présents sous terre. Ainsi, les profilés pour goulettes de transport
fabriqués à Troisdorf sont entre
autres utilisés pour transporter le
charbon abattu dans les tailles.
Mannstaedt lamine ces profilés
depuis plusieurs décennies dans
les variantes les plus diverses.
Le profilé « TH40 =
W09.006 » , un profilé en forme
de gouttière utilisé pour le soutènement coulissant des galeries
ou dans la construction des tunnels (aussi appelé soutènement
par cintres coulissants) joue un
rôle particulier. Ce profilé a été
réintroduit dans la gamme de
production de Mannstaedt en
2009 et livré de nouveau pour la
première fois début 2010.
Les profilés en forme de gouttière laminés sont transportés à
l’entreprise Bochumer Eisenhütte
où ils sont trempés et soumis
à un traitement thermique. Ils
peuvent ensuite être cintrés
aux rayons demandés par le
destinataire final. Sous terre, les
profilés cintrés sont assemblés à
recouvrement et reliés entre eux
à l’aide de plaques de liaison. En
fonction du type de construc-
Les profilés en forme de gouttière de Troisdorf : un exemple éclatant pour le
soutènement des galeries.
tion, les segments de soutènement peuvent s’emboîter les uns
dans les autres pour former le
soutènement coulissant. Le soutènement peut ainsi reprendre,
dans certaines limites, la poussée
des terres sans être détérioré.
Les ventes de profilés en
forme de gouttière ont évolué
glück auf · 2/2012
1/2011 · Extraits en langue française ......................... 13
de manière très positive depuis
2011. Mannstaedt veut maintenant ajouter d’autres dimensions
dans sa gamme de production et
mène actuellement des entretiens
préliminaires à ce sujet avec l’entreprise Bochumer Eisenhütte.
Dieter Tondar
Une ambiance internationale
SWG · La 19 e Journée internationale des
étudiants de la métallurgie à Freiberg
Q
uatre ans après la dernière,
la 19e Journée internationale
des étudiants de la métallurgie
(ISDM ) s’est tenue du 15 au 17
mars dans l’Université technique
de la Bergakademie de Freiberg.
L’objectif de cette rencontre
est de promouvoir les échanges
entre différentes universités.
Le programme de l’ISDM était
très varié. Les quelque 250 étudiants et doctorants en métallurgie et branches voisines de
19 universités avaient suffisamment d’opportunités de suivre
diverses séries de conférences
ou de présenter et discuter leurs
propres travaux de recherche.
Ils ont pu en outre participer
à d’intéressantes excursions
et ont eu diverses possibilités
d’échanger des idées et informations avec des représentants
d’entreprises de la branche. La
manifestation de trois jours dans
la « ville d’argent » de Freiberg
était complétée par deux soirées
très réussies au cours desquelles
les étudiants et les représentants
des entreprises ont trouvé un
cadre idéal pour faire connaissance dans une atmosphère de
détente.
Le manque de personnels
qualifiés se fait maintenant
également sentir dans la métallurgie. C’est la raison pour
laquelle la Journée des étudiants
organisée dans le cadre des deux
journées du forum d’entreprises
offrait aux quelque 30 entreprises présentes l’occasion de se
présenter en tant qu’employeurs
potentiels auprès des étudiants.
La manifestation s’est déroulée dans le nouveau restaurant
universitaire de l’Université
technique de la Bergakademie de
Freiberg.
La société Schmiedewerke
Gröditz (SWG ) avait également
son propre stand sur ce forum.
Des ingénieurs des différents
domaines de SWG et des collaborateurs du service des ressources
humaines ont pu répondre aux
petites et grandes questions des
étudiants sur les stages, les mémoires de fin d’études et l’entrée
dans l’entreprise.
Des collaborateurs de l’entreprise Pleissner Guss étaient
également présents sur le stand
SWG . Ce qui a permis au Groupe
GMH de se montrer sous un
Comment tout
a commencé
La première Journée des étudiants de la métallurgie a eu lieu en
1993 – à l’initiative des étudiants
en métallurgie des universités
germanophones RWTH Aix-laChapelle, TU Berlin, TU Clausthal,
GMU Duisburg, TU BA Freiberg
et MU Leoben. La manifestation a
pris de l’ampleur au fil des années
avec la participation d’un nombre
croissant d’universités. Les participants à l’édition de 2012 venaient ainsi de 19 établissements
d’enseignement supérieur du
monde entier. C’est ainsi que s’est
créé un forum d’idées et de discussion dont le lieu passe d’une
université à l’autre chaque année.
autre jour – et de présenter aux
futurs métallurgistes d’autres
possibilités d’embauche et perspectives d’avenir.
jp
Source : Association des étudiants en métallurgie de Freiberg, Marcel Schlenkrich
Photo de groupe des participants à l’ISDM
Plus de pression pour la
formation professionnelle
SWG · Inauguration de la nouvelle presse de formage
de 10 MN à l’Institut de formage des métaux.
L
e congrès MEFORM 2012 s’est tenu fin
mars dernier à l’Institut de formage des
métaux de l’Université technique de la Bergakademie de Freiberg (TUBAF ). Le développement des matériaux et le formage de pièces
massives constituaient cette année les thèmes
centraux de ce congrès annuel. Près de 200
experts allemands et internationaux, dont
quatre ingénieurs de l’entreprise Schmie-
dewerke Gröditz (SWG ), s’étaient réunis pour
débattre pendant trois jours des défis et des
dernières évolutions dans ces domaines.
Le temps fort de cette année a été l’inauguration d’une nouvelle presse de formage
universelle dans l’Institut. Cette presse d’une
force de compression de 10 méganewtons
est installée dans la halle d’essai de l’Institut. Elle peut réaliser différents processus
de formage et examiner en détails les pièces
d’œuvre neuves. Elle doit également servir
à familiariser les étudiants de la branche
Technique de formage avec la pratique et à
améliorer la coopération entre l’industrie et
la formation professionnelle.
Les fonds, d’un montant total de 2,33
millions d’euros, nécessaires pour cet investissement ont été fournis par la Deutsche Forschungsgemeinschaft, le land de Saxe, le Programme d’innovation central PME , la TUBAF
ainsi que par des sponsors et des contributions de l’industrie. La société Schmiedewerke
Gröditz a également contribué à la construction de cette nouvelle presse de formage. Elle
a fabriqué et usiné la plaque de fondation à
Gröditz puis en a fait don à l’Institut. Elle a
ainsi fourni une importante contribution à la
recherche de l’Institut. Elle profitera par ailleurs elle-même des nombreuses possibilités
de recherche qu’ouvre la nouvelle presse.
Ralf Schreiber
glück
glückauf
auf· ·1/2011
2/2012· ·Extraits
Extraitsen
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Restructuration profonde
SWG · Le département Technique se concentre encore plus sur les clients.
INTERVIEW
Le jeudi 1er mars 2012 représente une date particulière
pour la société Schmiedewerke
Gröditz (SWG ). En effet, elle
marque une nouvelle orientation de l’entreprise. Afin
d’être encore mieux à l’écoute
des ses clients, la SWG a en
effet profondément réorganisé
son département Technique.
glückauf a interrogé Robert
Kühn, directeur du département Technique, et Bernd Kresinsky, directeur du nouveau
centre de compétences sur le
contexte et le déroulement de
la restructuration :
glückauf : Comment avez-vous réalisé cette restructuration ? Et quels
en étaient les objectifs ?
Robert Kühn : Il s’agissait de manière générale de répondre encore
mieux aux exigences des clients
et du marché. Nous avons commencé par un projet préparatoire.
Nous avons dans ce cadre analysé
l’ensemble des processus internes
auxquels est soumis un produit
forgé. Notre analyse a en conséquence porté non seulement sur
le cycle de fabrication, mais aussi
sur le conseil clients, l’élaboration des offres, le traitement des
commandes, le développement
des produits et des procédures,
le traitement des réclamations et
bien d’autres points encore.
Qui a participé à cette analyse ?
Bernd Kresinsky : Des collaborateurs des sites de production,
du service Ventes, du service
Qualité, du service Technique
d’application et des procédés
industriels. Après évaluation de
l’état des lieux, ils ont élaboré
toute une série d’idées et de propositions visant à adapter les processus internes aux objectifs et à
les améliorer.
Et quel était l’objectif de cette analyse et de cette étude des processus ?
Quels points étaient particulièrement importants ?
Kühn : Nous avions plusieurs
objectifs, qui n’étaient pas uniquement de nature technique.
photo fournie par l’usine
photo fournie par l’usine
Robert Kühn
Bernd Kresinsky
La mise en place de processus et
de structures adaptées, les plus
efficaces possible pour traiter
les demandes, les commandes,
mais aussi les demandes d’information ou les réclamations des
clients et nous permettant de
développer de nouveaux produits
et de répondre rapidement aux
demandes spécifiques des clients.
Par ailleurs, nous voulons que les
expériences – positives ou négatives – tirées de la production
actuelle contribuent à optimiser
nos procédures. L’usine « autoapprenante » en quelque sorte.
Kresinsky : La transposition parfaite de la technologie dans la
pratique fait également partie de
nos objectifs. Nous voulons ici
appliquer le principe du double
contrôle à l’ensemble de la
chaîne de processus. L’exécution
des commandes signifie pour
nous fournir rapidement un bon
produit en respectant les délais
de livraison et nous ne pouvons
pas ici nous permettre des retards
imprévus.
Kühn : Il s’agit en fin de compte
d’une question importante : comment découvrir suffisamment tôt
les produits et technologies sur
nos marchés de demain, comment mieux s’y adapter et comment participer plus activement
à leur conception ?
tructuration correspondante. Et
nous avons en effet également
pris d’importantes décisions
concernant le personnel. Nous
avons maintenant des conseillers
techniques clients pour chaque
gamme de produits. Le point
central de leur travail concerne
le contact direct avec les clients
et le conseil technique dans
les différents cas d’application.
Ils déterminent également les
exigences futures des clients
vis-à-vis de nos produits. Ils remplissent leurs missions en étroite
collaboration avec notre service
des ventes.
Kresinsky : Notre travail intensif
sur les propositions d’optimisation et l’analyse des points
faibles nous a encore conduits à
prendre une autre décision fondamentale : la création du centre
de compétences Technique, qui
concentre désormais les services
Centre de commandes, Technique des procédés industriels et
Technique d’application.
Avez-vous dans le cadre de ces
propositions également abordé des
questions concernant le personnel ?
Kühn : Après avoir clairement
défini les nouveaux processus,
nous sommes passés à la res-
Et qui assure la direction de ce
centre ?
Kühn : Bernd Kresinsky,
jusqu’alors directeur des domaines Forge et Usinage mécanique. Il assume dorénavant la
responsabilité générale du centre
de compétences. Il dirige simultanément le service Technique
d’application au sein du centre.
Birgit Salega assure la direction du
centre de commandes et Stefan
Lachmann celle du service Technique des procédés industriels.
glück auf · 2/2012
1/2011 · Extraits en langue française ......................... 15
Félicitations pour votre nouveau
poste, Monsieur Kresinsky. Quelles
sont les missions du centre de compétences ?
Kresinsky : Le centre regroupe
de nombreux domaines d’attribution : le centre de commandes
assume désormais la responsabilité complète du traitement
technique des demandes et des
commandes et veille à ce que le
flux d’informations circule parfaitement, même pendant la production. Le service Technique des
procédés industriels pour l’aciérie
et l’installation de refusion sous
laitier conducteur, pour la forge
et le traitement thermique et
pour l’usinage mécanique fixe et
développe le cadre technologique
général. Et les priorités du service
Technique d’application sont le
développement des produits et le
suivi des nouveaux produits.
Kühn : Le centre de compétences
est pour ainsi dire – comme son
nom le suggère – le cœur technologique du développement
stratégique de l’entreprise. Mais
nous n’avons pas négligé la production pour autant : le domaine
de fabrication Forge/Usinage
mécanique a également été réorganisé. Nous avons maintenant
le domaine Forge/Traitement
thermique, dirigé par Ralf Schreiber, et le domaine Usinage mécanique, dirigé par Torsten Ulrich.
Quelle est la position des collaborateurs concernés vis-à-vis de cette
réorganisation ?
Kresinsky : Tous veulent augmenter les résultats positifs obtenus
jusqu’à présent. Et ils veulent
également minimiser les points
faibles qui ont pu se manifester
dans leur travail pour répondre
aux exigences croissantes des
clients.
Kühn : Et une chose est ici évidente : ce n’est qu’en continuant
d’améliorer nos produits – avec
une structure des coûts optimale et des délais de livraison
compétitifs – que nous pourront
développer durablement et de
manière positive l’entreprise
Schmiedewerke Gröditz.
Merci pour cet entretien.
Le talent polyvalent
Schmiedag · Le nouveau bras de mesure FARO remplit
efficacement une multitude de fonctions.
INTERVIEW
données de mesure et le compare
avec la géométrie 3D CAD .
L’entreprise Schmiedag a mis
en service en mars dernier un
bras de mesure 3 D à scanner
laser de la société FARO Europe GmbH & Co. KG. Ce bras
de mesure permet à l’entreprise d’emprunter de nouvelles
voies de production. Uwe
Dannen (direction du service
Construction d’outils) nous
explique lesquelles dans une
interview avec glückauf :
Et que se passe-t-il avec cette
comparaison valeurs de consigne/
valeurs réelles des géométries ?
Dannen : Il est maintenant possible de sortir les résultats en tant
que procès-verbal de mesure sous
forme de rapport de contrôle
d’échantillon initial ou d’images
en fausses couleurs.
glückauf : Quelles possibilités ce
nouveau bras de mesure offre-t-il,
Monsieur Dannen ?
Uwe Dannen : Plus que l’on pourrait penser au premier abord. Ce
nouveau système de mesure nous
permet d’abord d’effectuer toutes
les mesures géométriques sur les
pièces et les outils – et ce en utilisation mobile !
Et qui est responsable du maniement de l’appareil ?
Dannen : Les collaborateurs
des services Assurance qualité,
Construction d’outils et Finition.
Ils ont pour cela suivi une formation de trois jours afin de se
familiariser avec l’utilisation du
bras de mesure et le pilotage du
logiciel associé.
photo: Thomas Irmscher
Uwe Dannen (direction Construction
d’outils)
Comment fonctionne cette nouvelle
technique ?
Dannen : Le relevé des points de
mesure s’effectue de manière
tactile – c’est-à-dire par analyse
par contact – ou par scannage
de la surface des pièces. Les
données de mesure sont ensuite
transmises sans câble via WLAN
du bras de mesure à l’ordinateur
d’analyse où elles sont traitées
par un logiciel. Le logiciel établit
un modèle polygonal à partir des
photo : Karin Kriebel
Pour quelles raisons Schmiedag a-til choisi cette nouvelle technologie ?
Dannen : Nous voulons d’une
part réduire le temps consacré à
établir les rapports de contrôle
d’échantillon initial de 50 pour
cent. Nous en retirons un avantage encore plus grand dans
la construction d’outils et la
régénération des matrices. En
effet, si nous pouvons scanner
les gravures de matrices usagées,
nous pouvons détecter immédiatement les zones usées des
gravures – ce qui nous permet de
diminuer sensiblement nos frais
de remise en état en effectuant
des réparations partielles. En
combinaison avec la réduction
du coûteux travail de gravure à la
main après le fraisage, cela nous
procure un net avantage de coût
pour la construction d’outils.
Nous utilisons dès à présent le
bras de mesure pour évaluer les
matrices. Nous pouvons ainsi
calculer exactement, en tenant
compte des tolérances, quelles
productions nous devons prévoir
lors du calcul des outils.
Ce sont là tous les domaines d’utilisation de l’appareil ?
Dannen : Nous avons également
prévu de l’utiliser pour la saisie
des géométries et la reconstruction de surfaces CAD des
matrices usagées.
Comment cela fonctionne-t-il et
quels en sont les avantages ?
Dannen : Nous scannons les gabarits ou les gravures de matrices
usagés et générons via le module
logiciel une reconstruction de
surface 3D. En transférant les
données de surface dans le programme CAD , nous pouvons réaliser un modèle volumique que
nous pouvons remanier si nécessaire. Mais nous avons également
prévu de convertir à l’aide de
cette nouvelle technique toutes
les anciennes matrices fabriquées
à la main en données numériques.
Les coûts devraient cependant être
importants. Est-ce que cela est
quand-même rentable ?
Dannen : Pour nos clients, ces
frais seraient évidemment justifiés et en vaudraient la peine.
Pourquoi ?
Dannen : Nous pourrions leur
fournir également des pièces
détachées de qualité supérieure
et constante.
Merci pour cet entretien.
Agrément. Les représentants de la Société Nationale des Chemins
de Fer Français (SNCF ) s’étaient rendus à plusieurs reprises dans l’entreprise Schmiedag, Hagen (Allemagne) pour l’auditer. Et ils lui ont récemment délivré l’agrément SNCF en tant que fournisseur de pièces forgées.
L’ensemble du processus s’est déroulé sur plus de douze mois. La raison
de cette durée était les exigences élevées de la SNCF en ce qui concerne
les essais non destructifs et la documentation de toutes les étapes d’essai
sur les pièces. Pendant cette période, ces exigences ont également été
introduites dans le système d’assurance qualité de Schmiedag. La SNCF
a de plus pu s’assurer directement à Hagen que les mesures prises en
la matière étaient efficacement mises en œuvre. Par ailleurs : en plus
de l’agrément SNCF , Schmiedag a également terminé avec succès la
procédure de renouvellement de son agrément de la Deutsche Bahn
(compagnie de chemins de fer allemande) au début de l’année. L’on est
en outre en train de terminer le processus d’agrément de la Trenitalia
(le successeur des chemins de fer nationaux italiens). Avec ces agréments, Schmiedag continue d’étendre systématiquement sur le marché
européen ses compétences de spécialiste en matière de produits pour la
technologie ferroviaire. La photo montre l’un des produits concerné par
les divers agréments : des disques de frein.
Andreas Studinski
glück
glückauf
auf· ·1/2011
2/2012· ·Extraits
Extraitsen
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Brides de fixation et mâchoires
Schmiedag · Le KAIZEN optimise encore
la nouvelle ligne de forgeage.
Dans son numéro 4/2011, glückauf
publiait un article sur l’équipement de
la ligne de forgeage H16 de Schmiedag,
Hagen (Allemagne), d’un système concernant la thermotechnique, l’automatisation totale et la durabilité des outils.
Entre temps, l’on a procédé à d’autres modifications. Karl-Günter Kruska (contremaître de l’atelier d’estampage) nous en
explique ici les détails :
pérature d’environ 1 250 °C. Le programme
de base a été élaboré par la société Lasco à
l’aide de pièces de référence. Le contremaître
et ses collaborateurs adaptent maintenant le
programme pour les articles fabriqués pour
la première fois sur le marteau pilon. L’on
acquiert ainsi des expériences qui serviront
ensuite dans le déroulement du travail.
Les pièces à forger passent par les postes
suivants de la ligne H16 : le robot 1 fait passer le lingot de métal chauffé du four à induction au poste de précompression (estampage
ou étirage). Il le positionne ensuite exactement dans la matrice de forge. Après le forgeage, le robot 2 prend la pièce et l’amène à
la presse à ébarber où elle est ébarbée et/ou
Un résultat de l’équipement de notre ligne
de forgeage au niveau de l’automatisation
était l’utilisation de deux robots KUKA . Ces
robots manipulent des pièces à forger d’un
poids atteignant jusqu’à 120 kg, à une tem-
Caractéristiques techniques
Largeur :
Longueur :
Hauteur :
Bobine interne :
1 400 mm
4 000 mm
1 800 mm
500 x 800 mm
photo : Christian Dinter
Coopération au plus
haut niveau
BVV · Des experts de onze constructeurs de
neuf pays se sont rencontrés lors du congrès
de printemps de l’ERWA au mois de mai.
C
’était cette année au tour de
l’entreprise Bochumer Verein
Verkehrstechnik (BVV ) d’accueillir le congrès de printemps de
l’ERWA . Cette rencontre est
considérée comme le forum
consultatif des comités tech-
niques et de développement de
l’European Railway Wheels Association (fédération des fabricants
européens de roues de véhicules
ferroviaires).
Fondée en 2004, cette fédération regroupe entre autres
poinçonnée. Le robot 2 dépose ensuite la
pièce et la bavure dans des récipients prévus
à cet effet. Le robot prend ainsi une pièce de
forme modifiée après chaque phase de travail. Afin d’obtenir une précision de travail
maximale malgré la diversité des articles fabriqués, nous avons besoin de nombreuses
brides de fixation, mâchoires, pinces et leviers à griffe. Une « étagère à mâchoires » est
installée à proximité du marteau pilon pour
ranger ces outils. Elle a été élaborée dans le
cadre d’un projet KAIZEN . Chaque outil a
maintenant sa place fixe et est rapidement
disponible lors des changements d’article.
L’étagère garantit ainsi une grande efficacité
et précision de reproduction.
KAIZEN
Le mot kaizen est la fusion des deux mots
japonais kai et zen qui signifient respectivement « changement » et « bon » et se traduit
couramment par « amélioration continue ».
Rentable. La société Wildauer Schmiedewerke a acquis une nouvelle
installation pour contrôler les fissures par poudres magnétiques (installation
MT). Elle peut désormais contrôler des bielles d’un poids atteignant jusqu’à
1 000 kg. La bobine permet également de contrôler facilement des pièces
rondes de dimensions atteignant jusqu’à 300 x 700 mm. La nouvelle installation MT offre en outre une sécurité accrue lorsque des pannes de courant
ou d’air comprimé provoquent des dérangements. En effet, la construction
de la société Karl Deutsch garantit que la pièce forgée reste en toute sécurité dans son logement dans de tels cas. Dans les « anciennes » installations
MT, il arrive au moins une fois par mois qu’une pièce placée dans la cuve
de réception tombe et se déforme fortement. Les déformations gênent
considérablement les contrôles et rendent plus difficile le nettoyage. La
nouvelle installation ne remplace pas seulement l’ancienne installation
(UNI 260 ), mais soulage également la grande installation en place (UNI
500 ). Tout compte fait, l’investissement est rentable à plusieurs niveaux :
il permet d’éliminer les goulots d’étranglement dans l’atelier de finissage,
d’augmenter la flexibilité et de raccourcir les temps de rotation des pièces
forgées. La photo montre le fluxeur Karsten Krüger en train de contrôler
l’intensité du champ sur la nouvelle installation de contrôle des fissures.
Harald Dröge et Frank Ledderbohm
sous l’égide de l’UNIFE (Union
des Industries ferroviaires Européennes) les onze fabricants européens, représentant neuf pays, les
plus connus de roues ferroviaires
et d’essieux montés : Bonatrans,
CAF (Construcciones y Auxiliar
de Ferrocarriles, S.A.), Gutehoffnungshütte Radsatz, Lucchini
Italie, Lucchini Suède, Lucchini
UK, Lucchini Pologne, Valdunes
SAS , Valdunes Belux, Bochumer
Verein Verkehrstechnik et Radsatzfabrik Ilsenburg. Avec leur
expérience, ces différentes entreprises incarnent les compétences
centrales de la branche – depuis
la recherche et le développement
des aciers appropriés jusqu’aux
produits finis homologués.
glück auf · 2/2012
1/2011 · Extraits en langue française ......................... 17
L’objectif des travaux de
ce congrès est de soutenir les
constructeurs internationaux
de véhicules ferroviaires dans
le développement de systèmes
d’essieux montés les plus efficaces possible en fonction des
différents véhicules.
À côté des débats et rencontres
proprement dits, la culture
n’était pas oubliée non plus.
Ainsi, dans le cadre de la longue
tradition unissant le charbon et
l’acier, une visite d’un site du patrimoine mondial de l’UNESCO,
le complexe industriel minier
Zollverein à Essen, et de la villa
Hügel figuraient au programme
commun de la manifestation.
em
Un audit le confirme : une politique
énergétique durable permet
d’augmenter l’efficacité énergétique
ETE · Un système de management de l’énergie – certifié selon la norme DIN EN 16001 par
Norske Veritas (DNV) – a été mis en place en 2010. Le résultat positif de l’audit a fait l’objet
d’un article sur le site Web de DNV.
L
a société Energietechnik Essen GmbH
fait partie du Groupe Georgsmarienhütte
depuis 2003, mais sa tradition entrepreneuriale remonte à plusieurs décennies. Elle
fabrique, dans un processus particulièrement
énergivore, des couronnes de retenue pour
générateurs. Les couronnes en acier spécial
non magnétique empêchent que les enroulements de cuivre sortant des extrémités du
rotor soient arrachés sous l’action de la force
centrifuge. Energietechnik Essen produit en
outre des aciers alliés à l’azote utilisés par
exemple pour les vis d’entraînement à billes
pour régler la commande de profondeur des
avions. L’assurance qualité est impérative
pour ces produits de technologie de pointe
spécialisés et essentiels pour la sécurité. C’est
pourquoi l’entreprise est certifiée ISO 9001
par DNV depuis 1993.
Au fil des années se sont ajoutées les certifications OHSAS 18001 et ISO 14001, lesquelles ont été regroupées dans un système
de management intégré. L’entreprise est également certifiée DIN EN 16001 depuis 2010
et ne cesse d’améliorer ce système depuis
lors. Mais il n’est pas toujours facile d’élaborer et mettre en œuvre de nouvelles mesures.
Les volumes des vieilles halles de production,
construites dans la première moitié du 20e
siècle, et donc sans isolation thermique, et
les équipements anciens représentent notamment un défi important.
Il faut intégrer les collaborateurs
Mais, une entreprise qui se veut une entreprise durable – comme décrit dans le profil
d’Energietechnik Essen – se doit de répondre
aux exigences correspondantes malgré ces
difficultés. Energietechnik Essen GmbH veut
« affronter les défis d’un marché des machines énergétiques en pleine croissance en
faisant évoluer son entreprise et en passant
d’une organisation flexible à une organisation durable. Le personnel de direction, les
collaborateurs et collaboratrices de l’entreprise atteindront ensemble cet objectif, aussi
bien au niveau stratégique qu’au niveau opérationnel. »
Et pour nous rapprocher un peu plus
d’une entreprise durable, nous devons aussi
réorganiser systématiquement notre management de l’énergie. Pour cela, nous avons
L’interview avec Hermann Skotz
Energietechnik Essen GmbH dispose d’un système de management de la qualité depuis 1993.
Son système de management intégré (SMI ) a été certifié pour la première fois en 2006 par la
société de certification DNV (Det Norske Veritas) (le SMI regroupe les systèmes de management
de la qualité, de l’énergie et de la sécurité du travail). En 2010, l’on a élargi ce SMI du système
de management de l’énergie (SMÉ ) et fait auditer conformément à la norme DIN EN 16001 .
L’audit périodique du système de management de l’énergie a été effectué en décembre 2011.
Il s’est avéré lors de cet audit qu’ETE constituait un bon exemple pour montrer comment de
petites mesures peuvent avoir de grands effets et comment il est possible de réduire la consommation d’énergie. C’est la raison pour laquelle DNV a interviewé le responsable SMÉ , Hermann
Skotz, pour présenter ETE en tant qu’entreprise certifiée DNV sur sont site Web. glückauf a
reproduit ici l’original de cet article. Pour plus d’informations sur Det Norske Veritas, consulter le
site www.dnv.de.
constitué un comité composé de différents
membres de l’entreprise, le « cercle de l’énergie ». Ces membres sont, outre le responsable
du management de la qualité, de l’environnement et de l’énergie, Hermann Skotz,
des conseillers externes, des ingénieurs de
production et la direction de l’entreprise. Le
soutien appuyé de la direction, qui s’exprime
entre autres par sa participation au cercle de
l’énergie, facilite la mise en œuvre des mesures d’économie d’énergie. Cependant, les
objectifs énergétiques fixés ne pourront être
atteints que si l’ensemble du personnel de
l’entreprise est convaincu de leur bien-fondé.
« Les collaborateurs doivent toujours être
intégrés aux processus d’économie d’énergie.
En effet, en plus des mesures constructives,
l’isolation des tuyaux de chauffage par
exemple, il est nécessaire que les collaborateurs contribuent dans leur travail quotidien
à identifier et réaliser les potentiels d’économie d’énergie », a ainsi déclaré Hermann
Skotz. En effet, l’idée d’utiliser la chaleur
résiduelle des fours de traitement thermique
pour chauffer d’autres secteurs de production, par exemple, renferme un potentiel
important pour réduire les coûts. Mais,
pour pouvoir réaliser cette idée dans la pratique, il est nécessaire que le personnel soit
convaincu de son aspect positif. Pour cela,
il est nécessaire que le personnel participe
à la conception des mesures à prendre afin
d’avoir leur avis pour déterminer si l’idée ne
renferme pas seulement un potentiel d’économies théorique, mais aussi si elle est réalisable dans la pratique.
Energietechnik Essen GmbH utilise divers
moyens pour informer ses collaborateurs.
Elle a ainsi apposé dans toute l’entreprise des
posters signalant les potentiels d’économie
d’énergie. Des informations détaillées à ce
sujet dont également disponibles sur l’Intranet et les collaborateurs qui n’ont pas d’accès
à un PC sont informés pas des affiches disposées dans des vitrines. Des informations
interactives à l’attention des jeunes collaborateurs sont également affichées sur les
écrans d’ordinateur. Les clients aussi sont
informés des mesures mises en œuvre dans
le cadre d’audits clients. L’entreprise a ainsi
appris que les mesures d’économie d’énergie provoquent souvent l’étonnement des
clients. Apparemment, les clients n’exigent
pas encore massivement que les entreprises
soient dotées d’un système de management
de l’énergie.
Une politique entrepreneuriale durable
Les motivations de l’entreprise pour introduire un système de management de l’énergie et le faire certifier par DNV étaient principalement de présenter de manière convaincante sa politique entrepreneuriale durable à
l’extérieur et d’ouvrir la discussion sociétale
autour du thème « Économiser l’énergie ».
Il est particulièrement important pour la
direction d’éviter le gaspillage car non seulement il coûte cher, mais il est aussi nuisible à
l’environnement.
Différentes mesures qui contribueront à la
longue à réduire la consommation d’énergie
ont entre temps été mises en œuvre. Une
première analyse avait rapidement permis
de trouver la cause de l’importante consommation d’électricité de l’entreprise : les ins-
glück
glückauf
auf· ·1/2011
2/2012· ·Extraits
Extraitsen
enlangue
languefrançaise
française.........................
......................... 18
18
tallations de refonte sous laitier électroconducteur. Mais l’on ne peut ici pas faire grandchose sans d’importants investissements.
Ce cercle de l’énergie s’est donc concentré
sur d’autres domaines et a par exemple commencé par l’isolation d’environ un kilomètre
de tuyaux de chauffage dans les halles de
production. Cette mesure a pu être réalisée à
relativement peu de frais et devrait, selon les
calculs de l’entreprise, s’amortir dès les prochaines années. Il en est de même de l’installation d’interrupteurs crépusculaires et de
minuteries dans les halles éclairées par la lumière naturelle. Seule une partie des lampes
est ainsi allumée pendant la journée, le reste
s’allumant automatiquement à la tombée du
crépuscule. L’optimisation de la température
de traitement des produits ou l’économie de
gaz des brûleurs faisaient également partie
des mesures mises en œuvre.
En plus de ces petites mesures, tous les
processus de production ont été remis en
question et réorganisés. Ainsi, les lingots
d’acier brûlants étaient auparavant refroidis
avant d’être usinés dans une autre entreprise
pour être ensuite de nouveau chauffés sur
place chez un prestataire de service. L’on
utilise maintenant des cuves de transport à
chaud spéciales pour transporter les lingots
à l’état brûlant et ainsi économiser de l’énergie.
Le temps montrera maintenant quelle
est l’efficacité réelle de ces petites mesures.
Mais les membres du cercle de l’énergie sont
convaincus que « l’efficacité énergétique de
l’entreprise peut encore être fortement améliorée ».
Le système de management de l’énergie
présente par rapport aux autres systèmes de
management l’avantage que son efficacité
est rapidement perceptible. Un système de
management de l’environnement selon la
norme ISO 14001 – par exemple – constitue
par contre plutôt une garantie juridique. Les
investissements destinés à la prévention de
la pollution atmosphérique sont souvent très
élevés et les résultats ne sont pas directement
mesurables en termes financiers alors qu’un
système de management de l’énergie a un
impact direct sur les dépenses mensuelles. Les
deux normes sont en partie très similaires et
les entreprises certifiées ISO 14001 peuvent
ainsi facilement introduire un système de
management de l’énergie selon la norme DIN
EN 16001 ou DIN EN ISO 50001 et le faire
certifier.
La certification et le contrôle continu du
système peuvent permettre des améliorations
régulières. « Chaque audit de DNV a conduit
à prendre des mesures apportant une plus-value importante à notre entreprise », nous fait
remarquer Hermann Skotz. Le responsable
du management de la qualité, de l’environnement et de l’énergie a toutefois un regard
critique sur les audits et constate : « À côté
des mesures à forte valeur ajoutée devant
être mises en œuvre à la suite d’un audit, il
y a toujours des directives qui n’ont que peu
d’effet sur l’entreprise. »
La certification a été très bénéfique pour
Energietechnik Essen GmbH dans le domaine
du management de l’énergie. L’introduction
et la certification du système de management
de l’énergie ont permis de mesurer les réussites et Hermann Skotz est convaincu que
d’autres réussites suivront à l’avenir : « Le fait
que les collaborateurs sont de plus en plus
ouverts aux changements et proposent leurs
propres idées, se sentent simplement coresponsables permettra encore de faire avancer
les choses à l’avenir. »
Une idée qui demande du temps,
mais économique
BVV · De multiples propositions d’amélioration lors de la campagne
« Économiser l’énergie » – et un heureux gagnant.
L
a grande campagne d’affichage de GMH Holding sur le
thème des économies d’énergie a
servi de déclencheur. Elle a donné le coup d’envoi d’une opération spéciale au sein du système
de suggestion interne de l’entreprise Bochumer Verein Verkehrstechnik (BVV ). L’entreprise a
mis à profit cette opération pour
réaliser deux objectifs : d’une part
« économiser l’énergie », d’autre
part relancer son système de suggestion interne.
Avec succès : 22 propositions
d’amélioration concernant les
économies d’énergie ont été présentées entre avril et novembre
2011. Six ont été sélectionnées et
seront mises en œuvre au niveau
pratique car elles sont rentables
pour l’entreprise, ce qui profitera en retour à leurs auteurs au
niveau financier.
Les prix ont été tirés au sort
parmi ses six propositions lors
de la 1re assemblée du personnel
de cette année. Le tirage au sort
effectué par Kathleen Vowe (déléguée au conseil d’entreprise) a
désigné comme heureux gagnant
Le gagnant du premier prix,
Sven Hedwig
photos : Daniel Weihmann
Sven Hedwig (peintre au pistolet de l’atelier d’usinage mécanique) au travail
du premier prix : Sven Hedwig,
peintre au pistolet de l’atelier
d’usinage mécanique. Daniel
Weihmann (président du système
de suggestion interne) lui a remis
son prix : un iPad II.
La proposition de Sven Hedwig : le nettoyage consommant
peu d’énergie et plus économique
des composants factices. Ces
composants factices s’utilisent
pour pouvoir revêtir de peinture,
dans la chaîne de vernissage des
essieux montés, les roues qui, en
raison de leurs dimensions et de
leur construction, ne peuvent
passer dans l’atelier de vernissage
des pièces détachées. Pour cela,
les roues sont montées sur des
« arbres factices ».
Après le vernissage, ces composants factices sont fortement
souillés de peinture et devaient
jusqu’alors être nettoyés dans
une grenailleuse à neige carbonique. Cette grenailleuse était actionnée pendant plusieurs heures
via un compresseur de 65 kW
glück auf · 2/2012
1/2011 · Extraits en langue française ......................... 19
– ce qui entraînait une énorme
consommation de courant, et
donc des frais importants, pour
des pièces relativement petites.
L’idée de Sven Hedwig a permis de remédier à cette situation.
Il a proposé d’immerger pendant
24 heures les composants factices
dans un produit qui décape la
peinture tout en respectant l’environnement et en réduisant les
coûts. Résumé : les composants
factices peuvent être nettoyés
complètement sans aucun frais
d’énergie.
La grenailleuse à neige carbonique ne s’utilise plus que pour
nettoyer rapidement et efficacement les roues, arbres et essieux
montés lors des travaux de maintenance.
Daniel Weihmann
Budget respecté
BTBED · Importantes réparations pendant
la période de Pâques.
E
n l’espace de trois semaines,
la société Bahntechnik BrandErbisdorf (BTBED ) a entrepris
simultanément les réparations
de base de trois unités : le four
à plateau tournant, la ligne de
sciage Linsinger et la machine à
forger les essieux SXP 25 . L’on
avait également prévu trois
semaines pour l’ensemble de
la ligne de production « couronnes », y compris le traitement thermique. L’on a par
ailleurs procédé à l’entretien et
la réparation des installations
périphériques ou auxiliaires,
inaccessibles pendant la produc-
tion (fonctionnement continu),
parmi lesquelles figuraient la
machine de chargement du
groupe de fours à moufle 11-25
et le bassin de trempe.
La priorité principale des
travaux de réparation de cette
année concernait incontestablement le four à plateau tournant
dont l’état s’était fortement dégradé. Des réparations d’urgence
avait « tout juste » permis de l’utiliser jusqu’avant les véritables
travaux de réparation.
La direction des opérations
était confiée au service Maintenance de BTBED . Et celui-ci
a dû assurer la coordination
technique et organisationnelle
des entreprises externes appelées
sur ce gros chantier. II fallait
au total organiser 203 activités
individuelles réparties sur cinq
équipes. Une mission difficile. En
effet, un « vieux routier » avait dû
se retirer en raison de son âge et
un chef ajusteur-mécanicien était
tombé subitement malade. Il a
donc fallu réorganiser la répartition des tranches de travaux – ce
qui a occasionné des contraintes
supplémentaires pour les collaborateurs.
Les préparatifs et l’acquisition
des pièces de rechange avaient
nécessité environ cinq mois de
travail. L’on avait déjà déterminé
en amont ce qui devait être
remis en état et entretenu – suite
à l’évaluation des travaux de
réparation de 2011 et au rapport
technique des « chefs-monteurs »
des fabricants des installations.
Des discussions d’égal à égal
favorisent la sensibilisation à
la sécurité
WH · Dans le domaine de la communication également, il est utile
d’innover : deux collègues ont présenté divers aspects de la sécurité
du travail d’une nouvelle manière et ont rencontré un écho très positif
auprès de leurs collègues.
L
a sécurité du travail constitue
l’un des principes directeurs
les plus importants dans le
domaine de la fabrication des
produits et aussi la tâche prioritaire des supérieurs hiérarchiques
et des collaborateurs. Ce principe
s’applique tout particulièrement
à l’industrie de la fonderie. En
effet, les collaborateurs doivent y
manier quotidiennement des machines et matières dangereuses –
métaux fondus, métaux, poudres
etc. Le mot d’ordre « La sécurité
d’abord ! » y est particulièrement
pertinent.
Deux responsables sécurité
de l’entreprise Walter Hundhausen ont pris cet appel très au
sérieux. Le point de départ de
leur démarche a été leur formation en deux étapes pour devenir
responsable sécurité I et II, orga-
nisée par la caisse d’assurance
mutuelle « Bois et métal ». Après
leur formation, ils ne voulaient
pas retourner directement à leur
poste de travail et reprendre le
train-train quotidien.
Murat Gür (atelier Finition) et
Martin Heistermann (service Management de la qualité) ont eu
l’idée de partager leurs connaissances avec leurs collègues. Ils
ont ainsi préparé conjointement
pendant leur temps libre une
« présentation de la sécurité
du travail ». Cette présentation
comportait des éléments de leur
formation à la sécurité et des
thèmes concernant la sécurité du
travail particulièrement importants pour l’entreprise Walter
Hundhausen.
Le résultat était une présentation imposante et surtout
parfaitement compréhensible.
De nombreux collègues l’avaient
déjà vu et très bien reçue. Ils
avaient surtout apprécié sa clarté
et son rapport direct avec la
pratique. Et, à en croire les commentaires des collègues qui ont
assisté à la présentation, l’acceptation des contenus transmis a
nettement augmenté.
La présentation était principalement centrée non pas sur les
conséquences des accidents du
travail pour l’employeur, mais
sur les conséquences pour les
collaborateurs victimes de ces
accidents. Murat Gür et Martin
Heistermann l’ont expliqué clairement : tout accident du travail
important – par exemple la perte
d’un œil, une maladie professionnelle, une lésion du système
auditif – entraîne une perte de
glück
glückauf
auf· ·1/2011
2/2012· ·Extraits
Extraitsen
enlangue
languefrançaise
française.........................
......................... 20
20
Un budget prévisionnel
d’environ 500 000 euros avait été
affecté au plan de maintenance
global. Ce budget englobait
également les pièces détachées
en attente qui n’avaient pas été
livrées dans les délais prévus et
qui n’ont donc pu être montées
qu’ultérieurement. Cela concernait en premier lieu le piston
plongeur de la presse de préformage LASCO .
Le calendrier des travaux a pu
être respecté. Seuls les travaux
sur le laminoir circulaire ont
duré plus longtemps que prévu,
en raison entre autres de l’usure
prématurée imprévisible des rails
de guidage de la table de laminage. Les résultats du rapport
technique des différentes unités
sont déjà disponibles. C’est pourquoi BTBED a déjà commencé à
planifier et budgéter les travaux
d’entretien pour 2013.
Bernd Vogel
qualité de vie importante. De
tels arguments leur ont permis
de sensibiliser leurs collègues à la
prévention des risques.
D’autres points importants
concernaient la propreté et
l’ordre au poste de travail (selon
la méthode « 5S »), le maniement
des chariots élévateurs et des chariots de manutention électriques
ainsi que le port et les éléments
de l’équipement de protection
individuelle. Le thème « sécurité
du travail » et les risques au poste
de travail revenaient sans cesse
lors d’intéressantes discussions.
Le thème du comportement en
cas d’accident fut également
traité.
La présentation a également
montré que la sécurité ne s’arrête
pas aux portes de l’usine. Elle
doit être prise autant au sérieux
pendant le temps libre et dans
la sphère privée qu’au poste de
travail.
Les « conférenciers » ont
répondu avec compétence et psychologie aux questions des participants. Maik Lücke, directeur du
service Finition a également jugé
cette présentation très positive.
C’est pourquoi il a soutenu l’initiative des deux collègues.
Résumé des experts et des
collaborateurs : tout compte fait,
c’était une très bonne idée que
d’aborder pour une fois le thème
de la sécurité de « collègues à collègues » et non pas « du haut vers
le bas ».
nh
Harz Guss Zorge intervient
quand ça devient difficile
HGZ · L’analyse thermique pour le pilotage et
le contrôle des processus
INTERVIEW
OCC – la plupart des gens associent
ce sigle à l’entreprise Orange County
Choppers de la série télévisée American
Chopper. Mais dans la branche de la fonderie, ces trois initiales représentent la
société Octagon Computer Concepts de
Mönchengladbach. L’entreprise est depuis
mi-2010 partenaire de projet de Harz
Guss Zorge (HGZ ) dans le cadre de l’introduction de l’analyse thermique pour le
pilotage et le contrôle des processus de
production de fonte vermiculaire et de
fonte nodulaire. Björn Dhonau, collaborateur HGZ , nous explique les détails de
cette production.
Les fontes GJV haute résistance ne sont pas si
faciles à fabriquer. Pourquoi ?
Dhonau : Cela tient au fait que cette fabrication impose des défis spécifiques en ce qui
concerne les paramètres du processus. C’est
la raison pour laquelle les acteurs sur les
marchés mondiaux ne maîtrisent par tous ce
processus.
Et Harz Guss Zorge ?
Dhonau : Oui, nous maîtrisons maintenant
ce processus. Car nous avons vu là une excellente opportunité de nous présenter comme
fournisseur préférentiel innovant, une stratégie que nous poursuivons depuis de longues
années déjà. Avec succès. En effet, HGZ est
Vos attentes ont-elles été satisfaites ?
Dhonau : Plus que satisfaites. Nous pouvons
en effet utiliser le procédé non seulement
pour fabriquer la fonte GJV , mais aussi pour
optimiser la production de la fonte GJS . C’est
pourquoi la direction de la fonderie a décidé
d’utiliser la technique d’analyse et de pilotage maintenant au point également pour la
production de fonte nodulaire.
Ce qui a fortement augmenté l’ampleur
du projet.
Dhonau : Bien entendu. Il s’agissait en effet
d’aménager la procédure de production de
fonte GJS avec la nouvelle installation sans
trop modifier les processus ou diminuer la
productivité.
Cela était difficile ?
Dhonau : Oui. En effet, la « cadence » journalière des opérations en série fixée par HGZ a
même étonné les spécialistes expérimentés
d’OCC . Nous effectuons jusqu’à 28 traitements par heure, c’est-à-dire un intervalle
moyen légèrement supérieur à deux minutes
entre les traitements. Cette vitesse de déroulement des processus mettait les techniciens
OCC face à quelques gros défis.
glückauf : Monsieur Dhonau, pouvez-vous expliquer à nos lecteurs ce que signifient ces termes
« barbares » de fonte vermiculaire, fonte grise,
fonte nodulaire etc. ?
Björn Dhonau : La fonte de fer grise solidifiée est répartie par norme en fonction de sa
structure graphitique, soit graphite lamellaire
(EN-GJL , fonte grise), vermiculaire (EN-GJV )
et sphéroïdal (EN-GJS , fonte nodulaire).
Cela signifie que le graphite se trouve sous forme
de lamelles, de barrettes (en forme de petits vers)
ou de sphères (ou nodules) dans la pièce de fonte.
D’où viennent ces différences ?
Dhonau : La forme finale du graphite dépend
essentiellement de la teneur en magnésium
mise en œuvre et du traitement d’inoculation. En effet, pour fabriquer la fonte GJV
ou GJV , le métal fondu doit être traité au
magnésium et inoculé. La fonte grise n’est
pas traitée au magnésium, mais uniquement
inoculée. De là viennent les différences.
tion de systèmes de production de fonte GJV .
Certains acteurs sur le marché et certains
clients de HGZ également font confiance
depuis des années aux unités de production
OCC .
photo : mh
Une charge de fer liquide lors du traitement au
magnésium piloté par le système OCC
l’interlocuteur préféré de ses clients quand il
s’agit de résoudre des problèmes difficiles en
matière de matériaux.
Qu’est-ce qui est si difficile dans ce domaine ?
Dhonau : Prenons par exemple les exigences
imposées aux moteurs diesel, elles n’ont cessé
d’augmenter au cours de ces dernières années. Cela a obligé nos clients à remplacer les
matériaux traditionnels tels que la fonte GJV
par de nouveaux matériaux. C’est pour cette
raison que différents clients se sont adressés
à HGZ en 2009 pour lui demander de leur
fournir des composants en fonte GJV haute
résistance. Et pour répondre à ces demandes,
nous avons procédé au premier semestre
2010 à des essais avec différents types de traitement pour fabriquer la fonte GJV .
Avec succès ?
Dhonau : Oui – mais la sécurité du processus
et les possibilités d’automatisation laissaient
encore à désirer. C’est pourquoi nous avons
fait appel à OCC . Cette entreprise s’était déjà
fait un nom dans la branche avec l’installa-
Et quelle est la situation actuelle ?
Dhonau : Le système fonctionne en série depuis Pâques et atteindra son plein potentiel
au cours de l’année – lorsque les habituels
problèmes de démarrage et questions de
détail qui se présenteront au cours de la production auront été réglés.
Merci pour cet entretien.
Pour les spécialistes
Le système OCC
est basé sur l’analyse thermique pour piloter
et contrôler le processus de traitement. L’analyse thermique désigne une procédure lors
de laquelle la température du métal fondu en
train de se solidifier est mesurée dans un creuset d’essai et relevée en fonction du temps.
Les courbes de solidification ainsi obtenues
permettent au métallurgiste de tirer différentes conclusions sur l’état du métal fondu.
L’analyse thermique est utilisée depuis des
années dans les fonderies d’aluminium et les
fonderies de fer. Le système OCC détermine
automatiquement, à partir des courbes de solidification, des valeurs significatives et calcule
à l’aide de ces valeurs les longueurs de fil pour
le traitement au magnésium et le traitement
d’inoculation de sorte que les paramètres de
traitement soient adaptés à l’état métallurgique actuel du fer de base, tout en garantissant la sécurité du processus et en pouvant le
documenter.
glück auf · 2/2012
1/2011 · Extraits en langue française ......................... 21
Un niveau de qualité particulier
SGG · Production pour un acteur mondial : des pièces moulées
conformes à la norme NORSOK pour les installations offshore.
L
a société SBM Offshore (PaysBas) travaille dans le monde
entier dans l’industrie pétrolière
et gazière offshore. L’entreprise
Stahlguss Gröditz (SGG ) a eu
l’opportunité de fabriquer des
pièces moulées pour la représentation SBM à Monaco (la
demande avait été transmise par
l’intermédiaire d’un sous-traitant
espagnol).
C’était une mission très exigeante. En effet, les pièces moulées devaient être fabriquées en
un matériau listé dans la norme
NORSOK « offshore »M-122 :
NORSOK M-122 qualité 420 /
ASTM A148 qualité 90-60
(modifiée). La technologie du
régime de production exige ici de
très grandes précisions lors de la
fusion, du traitement thermique
et des essais.
Ces pièces moulées seront
utilisées pour ancrer un navire
de forage pétrolier positionné
dynamiquement. Et comme le
délai de livraison imposé était
très court, le client espagnol
avait réparti le contrat entre trois
photo fournie par l’usine
Assemblage du dispositif de guidage de chaîne
fonderies : ebroacero (Saragosse),
GUIVISA (Basauri) et Stahlguss
Gröditz. Les Espagnols voulaient
ainsi s’assurer que les pièces
moulées nécessaires à l’assemblage seraient disponibles dans
les délais imposés.
Les entretiens techniques
initiaux communs se sont déroulés dès la mi-octobre 2011 dans
les bureaux de SMB à Monaco.
Ces entretiens regroupaient
des représentants des fonderies
concernées, des représentants de
l’entreprise industrielle asturfeito
(Carreno) et des ingénieurs de
SBM . Les discussions ont porté
sur le type de matériau, les valeurs cibles mécaniques et technologiques des essais de matériau
et l’état d’avancement des pièces
dans le cadre des délais prévus.
Les fonderies ont également pu
éclaircir les questions en suspens
concernant la construction et
le type de matériau afin de préparer la fabrication de manière
optimale. Après avoir fabriqué
les outillages nécessaires, Stahlguss Gröditz commença la
production de fonte en octobre
2011. L’objectif était de fournir
douze fois trois pièces moulées
différentes pour février 2012 au
plus tard. Pendant la production,
l’on a procédé à une série de tests
de la qualité du matériau qui fut
suivie et certifiée par l’organisme
de certification ABS (American
Bureau of Shipping).
Résultat : les exigences imposées ont été largement remplies.
Les pièces moulées ont dû en
outre subir d’autres tests pour
prouver qu’elles satisfaisaient
aux normes internationales
en vigueur. Étaient exigés : un
contrôle interne du procédé de
soudage, des tests CTOD ainsi
que des essais de résilience
et des essais de traction pour
des épaisseurs de paroi de 50
à 600 mm. Ces tests et essais ont
permis d’acquérir des connaissances précieuses sur le comportement général du matériau dans
ces domaines pour des applications et considérations futures.
Non seulement l’acquisition
de ces connaissances, mais aussi
le fait d’avoir pu livrer les pièces
au client dans les délais prescrits
ont constitué les principales
expériences positives de ce projet. Le client a exprimé ses remerciements à l’ensemble de l’équipe
SGG en lui envoyant des photos
montrant les unités après la finition en Espagne.
ul
Une entrée réussie :
DHG coule maintenant
nt
aussi l’acier
DHG · Ce nouveau champ d’activité
avait été préparé avec soin.
A
près deux années de mise au point, Dieckerhoff Guss a réussi son entrée dans le
coulage d’acier. Parallèlement, l’entreprise a
obtenu des commandes de développement
de la part de fabricants de turbocompresseurs
renommés. La fabrication des prototypes est
actuellement en cours. Les premières pièces
ont déjà été réceptionnées et sont en cours
d’essais chez le client final. Elles pourront
être fabriquées en série lorsqu’elles auront
réussi les essais probatoires.
Mais pourquoi le coulage d’acier ? Une
chose est sûre : les prix des carburants ne
vont cesser d’augmenter. Les constructeurs
automobiles réagissent à cette situation en
photos fournie par l’usine
Un noyau spécialement fabriqué avec un système
de liaison particulier pour les pièces en acier
moulé.
Les collaborateurs Shakir Öksuzoglu (à gauche)
et Sevret Karamugara lors de la coulée de l’acier
fondu provenant d’un four à creusets séparé.
développant des moteurs plus efficaces – où
la température des gaz d’échappement ne
cesse également d’augmenter. Elle atteint
jusqu’à 1 050 °C pour les moteurs à essence.
Les seuls matériaux pouvant résister à ces
contraintes sont les aciers austénitiques
réfractaires : le groupe de matériaux 1.48xx.
Et comment ces aciers sont-ils coulés ?
Les pièces en acier moulé sont fabriquées
dans l’installation de formage HWS de
Dieckerhoff. Un nouveau système de liage
particulièrement adapté à l’acier moulé a été
spécialement installé pour la fabrication des
noyaux. Le métal fondu provient toujours
d’un four à creusets séparé muni d’un revêtement réfractaire particulier.
Bilan provisoire : Dieckerhoff a réussi son
entrée dans le coulage d’acier. Les besoins du
marché continueront d’augmenter et l’écho
auprès des clients est très positif. Mais, malgré l’euphorie générée par ce succès, nous
devons toutefois veiller à ne pas augmenter
trop vite notre capacité dans ce segment.
Dirk Oebel
glück
glückauf
auf· ·1/2011
2/2012· ·Extraits
Extraitsen
enlangue
languefrançaise
française.........................
......................... 22
22
au-delàdel’usine
Rainer Becher, un
radioamateur passionné
GMHütte · « CQ CQ, ici DL0GMH, la station club de Georgsmarienhütte GmbH. »
Les radioamateurs qui sont branchés sur la fréquence correspondante entendront
de plus en plus souvent ce message.
INTERVIEW
De nombreux anciens et
actuels collaborateurs de
GMH ütte ont un hobby commun : la radio amateur. Et ils
sont loin d’être seuls à partager cette passion. L’on estime
en effet à deux millions le
nombre de radioamateurs de
par le monde. Rainer Becher
(DO1BR ), chef d’équipe dans
l’atelier cylindres et registres
du laminoir explique à
glückauf ce qu’est la radio
amateur :
glückauf : Qu’entendez-vous par
radio amateur, Monsieur Becher ?
Rainer Becher : La radio amateur
est un hobby pour les passionnés
de technique qui veulent communiquer par radio avec d’autres
personnes.
Quelles techniques les radioamateurs utilisent-ils ?
Becher : Les radioamateurs disposent d’un grand nombre de
possibilités pour communiquer.
Mentionnons en premier lieu
la simple transmission vocale
et la télégraphie – c’est-à-dire le
morse. Il existe en outre le téléscripteur – aujourd’hui souvent
avec PC –, la procédure PSK31 ou
encore la packet radio, un précurseur de l’Internet.
Et sur quels sujets communiquezvous ?
Becher : La plupart discutent
de leur hobby, c’est-à-dire de
radio amateur. Il existe aussi
dans de nombreux domaines des
radioamateurs qui se rencontrent
toujours aux mêmes heures et
sur les mêmes fréquences. Ils ne
discutent pas uniquement de
radio amateur, mais parlent aussi
d’autres sujets. Il y a par exemple
les radios marine, le cercle des
cheminots et bien d’autres forums encore.
photo : Thomas Becher
Un hobby très technique : Rainer Becher devant son matériel radio et l’indicatif d’appel du club de GMHütte.
Et comment trouver son interlocuteur « à l’extérieur » ?
Becher : Il y a rien qu’en Allemagne environ 82 000 radioamateurs licenciés qui opèrent
sur toutes les bandes – dont des
personnalités connues telles que
l’homme politique Friedrich
Merz ou l’astronaute Thomas Reiter. Et, au niveau international,
des célébrités telles que la veuve
d’Elvis Presley ou le roi d’Espagne
sont également de la partie.
Tout le monde qui le veut peut-il
« émettre » ?
Becher : En Allemagne, il faut
passer un examen auprès de
l’Agence nationale de régulation
des télécommunications (Bundesnetzagentur). Cet examen
comporte trois matières : technique d’exploitation, législation
et électrotechnique. Il faut déjà
« bûcher » un peu pour réussir cet
examen. Mais cela n’est pas un
problème pour les passionnés de
technique. Lorsque l’on a réussi
l’examen, l’on peut déposer une
demande d’indicatif d’appel pour
pouvoir participer aux activités
de radioamateur.
Et qu’en est-il en ce qui concerne le
matériel ?
Becher : Vous avez le droit de
construire votre propre poste
émetteur-récepteur. Contrairement
aux cibistes, nous avons ce droit.
Ou vous pouvez acheter un poste
émetteur-récepteur et construire
une antenne appropriée.
Construire une antenne, cela n’est
certainement pas si facile ?
Becher : Il existe un peu partout des associations locales
membres de la l’association allemande Amateur Radio Club e. V.
Elles vous aideront volontiers
à construire votre antenne ou
acquérir vos appareils.
glück auf · 2/2012
1/2011 · Extraits en langue française ......................... 23
Il existe une telle association locale
à Georgsmarienhütte. Que pouvezvous nous dire à son sujet ?
Becher : Nous, les radioamateurs
de l’association locale I 37 au
sein de l’association allemande
Amateur Radio Club e. V., avons
déposé une demande pour l’indicatif d’appel DL0GMH pour l’entreprise GMH ütte. Nous voulons
ainsi pouvoir communiquer avec
le personnel d’autres entreprises
du Groupe GMH .
Que peuvent faire les personnes
intéressées pour participer à votre
projet ?
Becher : Tous les radioamateurs
qui le souhaitent peuvent me
contacter, j’utilise le protocole
D-Star (réf. 010) ou suis joignable
par mail à l’adresse
[email protected]
Merci pour cet entretien
Le chef cuisin
ier
de
:
Du riz au lieu de
pâtes – basta !
uf vous recomm
and
ck a
ü
l
e
g
Ingrédients :
Cuisine créative facile à réaliser : adaptez simplement
les recettes des chefs.
J’ai essayé dernièrement d’adapter une spécialité
de la star anglaise de la cuisine, Jamie Oliver :
les pâtes préférées de sa femme Jools. Ma femme
également adore ces pâtes. Non seulement parce
qu’elles sont délicieuses, mais aussi parce qu’elles
sont très faciles à préparer. Mais elle a encore
mieux aimé mon adaptation de risotto parce que
le riz absorbe mieux les arômes. L’on doit cependant réduire les quantités d’épices car sinon le
plat est trop fort. L’important est la qualité de la
poudre de cannelle. Prenez une poudre de cannelle
qui a aussi une forte odeur de cannelle. Naturellement, le goût sera également meilleur si tous les
autres ingrédients sont aussi d’excellente qualité. Et pour vous donner une bonne conscience
écologique, vous pouvez aussi prendre du thon
issu de la pêche durable.
Préparation :
• Couper l’oignon en petits dés.
• Effeuiller les tiges de basilic. Hacher finement
les tiges.
• Faire chauffer le bouillon dans une casserole.
• Râper le parmesan.
• Verser l’huile d’olive du thon dans une deuxième casserole. Compléter le cas échéant
avec de l’huile d’olive pour que le fond de la
casserole soit bien recouvert.
photo :
Thomas Hesselmann
L’œil participe aussi à la dégustation : les feuilles
de basilic et le parmesan, pour le goût et l’esthétique du risotto.
• Faire revenir les dés d’oignon, les tiges de
basilic et les flocons de piment rouge dans
cette casserole. Saler légèrement.
• Ajouter le riz et la poudre de cannelle et faire
dorer légèrement pendant un court instant
sans cesser de remuer. Il doit y avoir dans
la casserole autant d’huile que le riz peut
absorber.
• Lorsque le riz commence à attacher au fond
de la casserole et qu’il n’y a plus assez d’huile,
verser le vin blanc. Réduire la chaleur, continuer de remuer et laisser mijoter.
• Incorporer le
bouillon louche
par louche avec
une portion de
thon pour chaque
louche.
IMPORTANT : Un bon risotto doit être remué.
Sinon la fécule se dépose au fond de la casserole ou le risotto commence à brûler. La chaleur
doit rester constante, c’est pourquoi il faut rajouter le thon peu à peu.
• Lorsque le thon a été complètement incorporé au risotto, ajouter les tomates égouttées
et coupées en petits morceaux.
• En fin de cuisson (au bout d’environ 20 à
25 minutes), goûter si le riz est cuit. Il doit
avoir un léger croquant, mais être moelleux à
l’intérieur.
• Retirer ensuite la casserole du feu et ajouter
peu à peu un bon morceau de beurre (déjà
refroidi au préalable au réfrigérateur) et environ deux poignées de parmesan râpé (selon
votre goût) tout en remuant.
• Décorer avec des feuilles de basilic et du parmesan.
un polo de la boutique des fans de GMH . (Tout recours juridique est exclu.)
Et où est votre photo ? Souhaitez-vous, vous aussi,
nous envoyer une devinette photographique ? Prenez
simplement une photo avec glückauf au premier
plan. L’arrière-plan doit comporter suffisamment de
détails caractéristiques pour qu’on puisse trouver
rapidement à quel endroit et dans quelle ville la photo a été prise. Mailez ensuite votre photo à m.krych@
rro-gmbh.de.
privé
photo:photo
Klaus: Minneker
Regardez voir !
Dans quelle ville et devant quel bâtiment Vera Loose,
de l’entreprise GMH ütte, est-elle en train de lire le
numéro 1/2012 de glückauf ? Un petit indice : pour
se rendre dans cette ville, un célèbre chanteur et
compositeur belge n’avait pas oublié sa guitare en
2010. Et dans ce bâtiment est remis chaque année
un prix récompensant une personnalité œuvrant en
faveur de la paix. Envoyez votre réponse à m.krych@
rro-gmbh.de ou, par carte postale, à Matthias Krych,
RRO GmbH, Rheinstraße 90, 49090 Osnabrück. Date
limite d’envoi : 30 août 2012. Le gagnant sera tiré au
sort parmi les bonnes réponses. Le gagnant recevra
• 250 g de riz à Risotto
• 1 petit oignon ou
une échalote
• 5 tiges de basilic.
• une petite cuillère de
poudre de cannelle
• quelques flocons de
piment rouge
• huile d’olive
• 0,1 l de vin blanc
• 200 g de thon à l’huile d’olive
• 400 g de tomates
pelées en boîte
• environ 0,75 l de bouillon
• 50 g de parmesan
• beurre
• sel
Le chef cuisinier de glückauf
vous souhaite bon appétit
Mentions légales
Éditeur :
Georgsmarienhütte
Holding GmbH
Neue Hüttenstraße 1
49124 Georgsmarienhütte
www.gmh-holding.de
Le saviez-vous ?
Responsable de la publication :
Iris-Kathrin Wilckens
Dans notre dernière devinette, Petra Meier (ESB ) se
trouvait avec son glückauf devant la gare de LiègeGuillemins. Philippe Scheepers (Engineeering Steel
Belgium) a été tiré au sort parmi les bonnes réponses
(un grand merci à tous les participants !).
Traduction :
Bureau de traduction
Brüninghaus & Rasselet
Conception et mise en page :
elemente designagentur,
Münster
Toutes nos
félicitations !
Le gagnant sera
informé par la
rédaction de
glückauf.
photo: Frank Swierzinski
glück
glückauf
auf· ·1/2011
2/2012· ·Extraits
Extraitsen
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