île d`oleron - Communauté de communes de l`Ile d`Oléron
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île d`oleron - Communauté de communes de l`Ile d`Oléron
ÎLE D'OLERON LA JEUNESSE EN QUESTION Document de travail 1 SOMMAIRE Sommaire 2 Mode d'emploi 2 Présentation 3 1ère partie : état des lieux des actions en faveur des jeunes de 0 à 25 ans 5-15 Des données démographiques - Données quantitatives - Données qualitatives 5-7 5-6 6-7 Des offres en direction des 0-25 ans - Les Projets Educatifs Locaux - L'offre sportive - L'offre culturelle - L'offre de services sociaux 7-14 7-9 9-10 11-12 12-14 Conclusion – synthèse 15 2ème partie : une politique jeunesse 16-22 La politique enfance/jeunesse de l'île d'Oléron 16 La traduction de cette politique pourrait s'organiser autour de 3 axes forts - Donner du sens à l'ensemble des actions dans un cadre opérationnel adapté - Faire en sorte que ce qui a été abandonné mais dont les effets étaient positifs puisse être repris et que simultanément des actions prévues mais non réalisées puissent voir le jour - Poursuivre et améliorer l'existant, travailler à une harmonisation sur l'ensemble du territoire oléronais 16-20 17 Le cadre opérationnel adapté - Le secteur scolaire, primaire, collège, lycée - Le secteur social - Le secteur associatif - Le secteur de l'entreprise 20-25 21 22 22-23 23 Conclusion 23-25 Bibliographie 26-29 17-18 18-20 MODE D'EMPLOI Tout au long de nos travaux, nous avons fait en sorte que chaque membre du groupe de travail puisse avoir le même niveau d'information et nous sommes engagés à étendre cette démarche de partage à tous ceux qui ont apporté leur contribution. En lisant la synthèse, la possibilité est offerte de pouvoir bénéficier de données plus complètes par le biais de liens qui renvoient aux documents de référence. En même temps, la bibliographie est organisée comme une véritable banque de données qui pourra être consultée à tout moment indépendamment de l'état des lieux. Document de travail 2 Présentation D epuis de nombreuses années, les associations, d'abord sportives puis socio-éducatives et culturelles, ont développé des activités et accueilli les jeunes de toutes les communes de l'île d'Oléron. A côté de l'offre associative, depuis les années 90, un certain nombre de propositions nouvelles sont apparues. Elles s'appuyaient sur des dispositifs inter ministériels (Contrats Bleus, CATE1, …) qui ont renforcé les partenariats entre collectivités et secteur associatif pour des offres d'activités durant les temps périscolaire, extrascolaire et scolaire. Depuis les années 2000, les dispositifs PEL2 ont amené les collectivités à structurer différemment leurs initiatives en direction des jeunes. Elles pilotent des contrats pluriannuels (Contrat Enfance, Contrat Temps Libre, Contrat Enfance Jeunesse) dont le principal partenaire financier est la Caisse d'Allocations Familiales. Si l'Education Nationale est toujours partenaire, les actions dans le temps scolaire ont disparu. Sous la pression conjuguée de la CAF3, de Jeunesse et Sports, et avec la volonté des communes de mutualiser des moyens et de trouver un territoire pertinent pour leurs actions, la gestion des PEL est devenue petit à petit intercommunale. Aujourd'hui, il existe deux structures de gestion : le SIVU4 Enfance Jeunesse sur le Canton Sud, le SIFICES5 pour le Canton Nord. Les incertitudes concernant la pérennité des actions, renforcées par les modifications des règles de financement des PEL, ont amené les nouveaux élus des syndicats intercommunaux à interpeler la Communauté de Communes de l'île d'Oléron. La demande des deux syndicats repose, entre autre, sur la volonté de développer des activités pour les adolescents et jeunes majeurs (15-25 ans). Leur démarche porte témoignage de réalités de terrain, d'attentes et de prérogatives différentes. Pour le SIVU Enfance Jeunesse du Canton Sud, les attentes sont plus centrées sur le PEL (CEJ6) : - continuer les actions existantes, - retrouver les actions abandonnées concernant le temps périscolaire et les adolescents, - développer de nouveaux projets. Le SIFICES du Canton Nord souhaite : - poursuivre ses actions dans le cadre du PEL (CEJ), - intégrer le champ associatif En réponse à ces interpellations, le Président de la Communauté de Communes a souhaité en préalable disposer d'un état des lieux le plus exhaustif possible concernant les actions menées dans l'île d'Oléron en direction des jeunes de 0 à 25 ans. 1 Contrat d'Aménagement du Temps de l'Enfant Projet Educatif Local Caisse d'Allocations Familiales 4 Syndicat Intercommunal à Vocation Unique 5 Syndicat Intercommunal de Fonctionnement et Investissement du Collège d'Enseignement Secondaire 6 Contrat Enfance Jeunesse 2 3 Document de travail 3 Techniciens Equipe permanente Elus Un groupe de pilotage composé d'élus et de techniciens est chargé de mener à bien cette mission. Catherine LE MEUR Jim ROUMEGOUS Annick NORMANDIN Monique PIGEOT Jean Pierre DUPUY Marie Anne DIAS Anthony COUTURIER Elue CDC, coordonatrice Membre CDC Présidente SIVU Vice présidente SIVU Président SIFICES Vice présidente SIFICES Coordonateur PEL Sud Pascal COUDRAIN Coordonateur PEL Nord Gérard BOISNARD Bernard BUREAU Paul PELLETIER Emmanuel DURAND Coordonateur PEL Nord Animateur Départemental7 Animateur Départemental Caisse d'Allocations Familiales Educatrice de Prévention DTAS8 Marennes Royan Oléron Jeunesse et Sports Mission Locale Rochefort/Marennes Oléron Conseil Général "Equilibre" Animatrice culturelle Le Château d'Oléron Synergie 17 Christiane FONTAINE Services associés Jacky BENETEAUD Brigitte LALAGÜE Jean Michel GARCIA Philippe DUART Aurore DUPUY Françoise PAVAGEAU Chefs d'établissements, Inspecteur EN, enseignants Dr MORILLON Chargés de mission Directeurs Généraux des Services Education Nationale PMI PMO Mairies L'état des lieux a été présenté le 11/03/2009 au bureau de la CdC, puis en réunion publique le 05/05/2009 à Le Château d'Oléron. A l'issue de cette présentation, Monsieur le Président de la CdC a invité le groupe à poursuivre son travail et faire des propositions concrètes. Ces dernières ont été présentées le 30/09/20099 devant le Conseil Communautaire. L'équipe a alors reçu mandat de développer des propositions de gestions qui ont été présentées le 27/01/2010 devant le Conseil Communautaire …… …. Pour mener à bien ses travaux, le groupe a bénéficié d'apports extérieurs auprès de Mairie Conseils, le Réseau Français des Villes Educatrices, les 3èmes Rencontres Nationales des PEL à Brest, l'expérience de la CdC de Lanvollon et celle du Bassin de Marennes et s'est appuyée sur divers travaux qui sont disponibles dans la bibliographie. 7 8 9 Personnel du Conseil Général affecté sur un territoire au développement de la vie associative et l'animation locale Délégation Territoriale de l'Action Sociale Voir le compte rendu, point n° 37 http://www.cdc-oleron.com/uploads/tx_sqlipublications/PV_300909.pdf Document de travail 4 1ère partie : L'état des lieux DES DONNEES DEMOGRAPHIQUES D élibérément, nous ne proposons pas de présentation physique, économique du territoire : ces informations existent dans toutes les études déjà faites et nous n'aurions rien apporté d'original. La population des 0-25 ans dans l'île d'Oléron constitue une clé qui n'est pas couramment utilisée et mérite une approche spécifique. Les informations dont nous disposons dans les différents domaines de ce chapitre portent sur plusieurs années. En plus de l'image du présent, les données que nous avons collectées permettent d'apprécier des tendances dans l'évolution de la population du territoire, à la fois dans ses aspects quantitatifs et qualitatifs. Le compte rendu des comptages intermédiaires n'est ni aussi exhaustif, ni aussi détaillé qu'un recensement, c'est pourquoi au-delà de l'école primaire, il n'a pas été possible d'aller plus loin dans l'interprétation. Des données quantitatives Les recensements de 1982, 1990 et 1999, auxquels s'ajoutent les comptages intermédiaires de la population 2004 à 2007, montrent une augmentation globale de 10% sur 10 ans. Cette progression de la population n'est pas homogène selon : - les communes : Saint Trojan les Bains, Saint Denis d'Oléron et La Brée les Bains voient leur population baisser globalement, - les tranches d'âge : forte baisse de la population insulaire dans la tranche 20-39 ans et augmentation importante des plus de 40 ans (40-59 ans et 60 ans et +) ; dans le même temps, augmentation des 0-19 ans (environ 8%) dont on pourrait dire qu'elle suit l'augmentation de la population. La tranche d'âge qui nous intéresse, les 0-25 ans, ne correspond pas au découpage INSEE : à la fois sur la tranche 0-19 ans en augmentation et 20-39 ans en diminution. Dans les estimations que nous avions faites lors d'études précédentes, les 0-25 ans représentaient ¼ de la population globale de l'île, ce qui semble toujours être le cas aujourd'hui. A partir d'autres sources (nombre de naissances et effectifs scolaires) des tendances se dessinent pour les plus jeunes : - Les naissances sur 5 ans (2003 à 2007 – les chiffres 2008 étant incomplets) laissent apparaître une stabilité sur le canton sud d'Oléron et une baisse sur le canton nord d'Oléron, principalement à Saint Georges d'Oléron,. L'augmentation de la population des 0-19 ans ne se ferait pas chez les plus jeunes (0-5 ans) ; par rapport au long terme, on irait même vers une baisse de cette tranche d'âge. Les 40-59 ans, en augmentation dans la population générale, amèneraient leurs ados ce qui vient confirmer les résultats INSEE des 0-19 ans - Les effectifs scolaires Les effectifs des maternelles et écoles élémentaires cumulés sont relativement stables sur la période 2002-2007 (1605 à 1630 élèves – y compris Ecoléron). Ecole par école, les effectifs sont plus fluctuants, ce qui explique des fermetures et des menaces de Document de travail 5 fermeture de classes. Ceci confirme les informations concernant les élèves qui sont scolarisés dans une autre commune que leur commune de résidence. Dans les collèges, les situations sont différentes : baisse importante et régulière au collège A. d'Aquitaine, Le Château d'Oléron. Cette diminution a déjà entraîné la fermeture de 2 classes (4ème et 3ème) et fermeture, cette année, d'une 6ème ; les effectifs du collège du Pertuis d'Antioche, Saint Pierre d'Oléron, sont stables avec une perspective d'augmentation à la rentrée 2009, sans pour autant augmenter le nombre de sections. Au lycée de la Mer et du Littoral de Bourcefranc (lycée de secteur), les effectifs oléronais affichent une baisse régulière et importante entre 2004 et 2008 (221 à 162). Selon le principal du collège de Saint Pierre d'Oléron, cette baisse correspond à une augmentation du nombre d'élèves orientés vers des formations professionnelles non dispensées à Bourcefranc. Madame la proviseur adjointe du lycée regrette que seulement 30% des élèves oléronais de 3ème qui vont en 2nde s'inscrivent à Bourcefranc. Une étude plus fine sur le suivi des élèves à la sortie des collèges est rendue difficile du fait de l'éclatement vers de nombreux autres établissements d'enseignement général, technologique et professionnel du département, mais aussi de la région selon les filières et les options. Le CEPMO10 de Boyardville compte 80 élèves dont environ 30 oléronais. L'effectif global du lycée est en baisse, ainsi que celui des oléronais, à cela deux raisons : - menaces sur la pérennité de l'établissement (locaux propriété de la commune de St Georges d'Oléron et agrément Education Nationale), - impossibilité pour les élèves oléronais sortant de 3ème de s'y inscrire directement en 2nde sur instruction du Rectorat ; ils pourront y venir plus tard dans leur cursus scolaire. Des données qualitatives Le secteur scolaire constitue un appui majeur dans notre état des lieux pour donner un éclairage sur la tranche d'âge qui nous intéresse : jusqu'en 3ème, la grande majorité des élèves sont captifs sur le territoire. Les résultats aux tests de 6ème placent les élèves au niveau d'une ZEP11. Ceux obtenus par les collégiens au brevet des collèges, s'ils sont en dessous de la moyenne départementale, régionale et nationale, marquent une progression. Il en est de même pour les résultats aux baccalauréats et aux diplômes professionnels. Pour l'école élémentaire, en l'absence de référence, la subjectivité est plus grande ; les enseignants et l'inspecteur mettent en avant des difficultés, parmi lesquelles : - vocabulaire réduit, - enfants qui ne sont pas dans leur rôle d'élève, - absence de principe éducatif, - augmentation du pourcentage d'enfants issus de milieux défavorisés à très défavorisés. A noter que l'analyse de la situation diverge entre l'institution et les enseignants. Le niveau scolaire des élèves, les difficultés constatées sont en corrélation avec le bas niveau de formation des parents 10 11 Centre Expérimental Polyvalent et Maritime en Oléron Zone d'Education Prioritaire Document de travail 6 La Mission Locale accueille des jeunes de 18 à 25 ans. Ceux-ci sont en majorité précocement déscolarisés et/ou sans formation. Ce nombre de jeunes relativement important peut être estimé au ¼ du total de la tranche d'âge. Le pourcentage d'élèves sans diplôme suivis par la Mission Locale est le plus élevé du département. Au travers des évolutions des prestations de la CAF sur 5 ans, la part croissante des revenus sociaux traduit une paupérisation des allocataires. Ces données confortent les constats faits dans le champ scolaire. Les personnes rencontrées ont mis l'accent non seulement sur l'importance de l'environnement insulaire physique (territoire excentré), culturel (attachement au territoire, "on ne veut pas en sortir"), le manque d'intérêt pour l'école laquelle n'est pas perçue comme un outil de promotion sociale, mais aussi sur les situations sociales qui se dégradent ou les difficultés rencontrées par les parents dans leur rôle. DES OFFRES EN DIRECTION DES 0-25 ANS L 'offre en direction des jeunes est, sur ce territoire, très diverse qu'il s'agisse du secteur associatif particulièrement dense et dynamique (disciplines sportives, socio-éducatives et culturelles, champ social), du secteur public ou du secteur entrepreneurial plus récent et sectorisé (activités nautiques, lieux de rencontres – bars, bowling). La richesse de l'offre repose essentiellement sur des initiatives d'acteurs sans concertation. Les PEL pour les cantons, plus récemment les thématiques du Pays Marennes Oléron (lecture, musique, activités nautiques) constituent les seuls cadres d'organisation concertée. Dans une moindre mesure, des services municipaux, des unions d'associations (St Georges, Saint Pierre) et les travaux en cours coordonnés par le SIFICES peuvent participer de cette dynamique. Projets Educatifs Locaux (PEL) Initialement les PEL étaient sensés couvrir l'ensemble du champ éducatif. Dans l'île d'Oléron, ils se sont concentrés progressivement et essentiellement vers les actions éligibles aux contractualisations, principalement avec la CAF. Ces contrats ont permis avant tout de développer des projets d’actions à court et moyen termes autour de trois axes forts : Les structures d’accueil collectif Le secteur de la petite enfance (0-4 ans) a été le principal bénéficiaire. On est passé de 28 à 88 places de crèche en 6 ans : ce qui situe l’île d’Oléron parmi les territoires les mieux couverts du Département. Parallèlement les assistantes maternelles offrent un nombre de places important (224 au 10/12/2008). Ce secteur est cependant peu investi par les PEL. Si le quantitatif est couvert, le qualitatif de cette offre ne répond pas à tous les types de demandes : amplitude des horaires d’ouvertures, besoins saisonniers. Document de travail 7 Le secteur enfance (4-12 ans) a vu ses moyens progresser sans pour autant augmenter le nombre de places (3 CLSH12 dans le canton nord, 1 seul au sud fait l’objet d’un nouveau projet répondant aux normes applicables à ce type d'établissement). A l'image des crèches, une équité de traitement à l'échelle de l'île d'Oléron serait nécessaire (tarifs, aides aux familles, …). Sans pouvoir quantifier les résultats, nous pouvons affirmer que les actions dans ce domaine participent à fixer une population de jeunes actifs, favorisent la professionnalisation notamment des femmes, créent des emplois et ont des effets positifs sur l’économie en général. Le secteur périscolaire Concernant le secteur périscolaire, deux types d’actions ont été mises en place. Les actions visant à accompagner la scolarité de l’enfant et les actions visant à l’animation des temps de pause méridienne et de garderie périscolaire. Ces demandes apparaissaient fortement dans les diagnostics. Le canton sud a arrêté toutes les actions dans ces domaines en 2007. La modification des règles de financements des contrats CAF et la diminution des moyens qui en découlent ont participé à ces prises de décisions. Le secteur adolescent Après quelques expérimentations, alors que ces préoccupations avaient présidé à la création des PEL à St Trojan/Le Château et St Denis/La Brée, les foyers ados de St Trojan et Dolus ont été fermés ; seul demeurerait celui de St Denis. Toutefois, on notera que les actions n’ont jamais concerné les 18-25 ans. Le Grenier à Saint Pierre accueille des préados. Le nouveau projet de CLSH de St Trojan prévoit l’accueil spécifique des 11/14 ans. La prévention, l’information et le développement d’activités pour les adolescents demeurent au centre des préoccupations des élus des 2 syndicats intercommunaux dans un contexte où la réglementation vient rendre quasi impossible le cofinancement de ces actions. En complément de ces trois grands secteurs, quelques actions ponctuelles ont également concerné le temps extra scolaire : Fonds Local d'Aides aux Initiatives Jeunes (FLAIJ), Activités vacances, …. Parallèlement à ces projets d’actions, les PEL ont généré un certain nombre de conséquences : - Avec l’obligation contractuelle de disposer de diagnostics et d’évaluations partagés, on dispose aujourd’hui d’informations précises qui permettent de mettre en évidence les évolutions. - De même l’obligation de mise en place de comités de pilotage et de commissions a permis l’amorce d’une mise en réseau des acteurs locaux et d’un travail partenarial. Cet aspect mériterait d’être dynamisé. - La mise en place des PEL s’est traduite par une augmentation régulière et importante des participations financières des communes. Le budget du canton nord reste supérieur à celui du sud. 12 Centre de Loisirs Sans Hébergement, aujourd'hui Centre d'Animation et de Loisirs (CAL) Document de travail 8 SI «enfance-jeunesse» SIFICES Budget Primitif 2006 273 458,94 € 650 000 € Budget Primitif 2008 450 601,30 € 667 565 € SI «enfance-jeunesse» SIFICES Total des Participations Communales 2006 86 300 € 327 240 € Total des Participations Communales 2008 236 000 € 413 815 € De plus les PEL ont permis d’avoir une idée précise de l’affectation des dépenses, ce qui n’était pas le cas auparavant. La forte et constante augmentation des coûts à la charge des collectivités amène les élus à se réinterroger sur leurs priorités. Dans ce cadre, le syndicat du sud a entrepris avec G. PRIEUR (DDJS13) une démarche de redéfinition de son projet politique. L'offre sportive Ce domaine des activités sportives accessibles aux jeunes couvre un panel de disciplines très large. Les acteurs peuvent être définis selon qu'ils se rattachent au public (à l'initiative de collectivités), à l'associatif ou à l'entrepreneurial, ou selon les finalités qui peuvent être liées à la compétition, aux loisirs, à la santé ; en même temps, il y a celles qui se déroulent dans un cadre organisé et d'autres en milieu ouvert dit inorganisé. Les acteurs L'entrepreneurial se développe dans des secteurs porteurs d'économie et liés au tourisme, principalement dans les activités nautiques de glisse, mais aussi l'équitation, le golf, le tennis, la remise en forme, le bowling, demain la natation avec le centre aquatique. Ces disciplines sportives sont fortement professionnalisées. Les pratiquants sont plutôt des adolescents et jeunes adultes. L'associatif constitue le champ historique d'accueil et de pratiques le plus dense et le plus varié. La diversité tient d'abord au grand nombre des disciplines sportives accessibles sur l'île (une quarantaine). La densité s'explique par le fait que dans une même discipline plusieurs offres existent sous la forme du nombre de clubs (équitation, activités nautiques, judo, …) ou à cause de clubs à rayonnement insulaire qui proposent plusieurs lieux de pratique (handball, athlétisme, football, …). Un club peut être attaché à une entreprise : équitation, bowling par exemple. Sur notre territoire, les collectivités interviennent principalement en accompagnant des clubs sous la forme de subventions attribuées selon le nombre de jeunes licenciés et en mettant gratuitement à disposition des équipements, voire du personnel. Notons que depuis les années 70, le SIVOM14 à l'origine, la Communauté de Communes aujourd'hui soutient un programme de natation et voile scolaires et 4 regroupements sportifs (cross country, course d'orientation, jeux sportifs et athlétisme) auxquels sont invitées les écoles primaires de l'ensemble de l'île. Il n'existe pas de Service des Sports public ; un OMS existe depuis une vingtaine d'années à Saint Pierre d'Oléron; l'office insulaire des sports est en sommeil. 13 14 Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports Syndicat intercommunal à Vocation Multiple Document de travail 9 Les équipements Les secteurs associatif, entrepreneurial ont des cadres de pratiques organisées : lieux de pratiques, encadrement, planning, adhésion, coûts, … Certains sites, certains équipements sont le cadre d'activités dites inorganisées ; ils sont accessibles à tout moment, sans encadrement, gratuitement, comme les plages, les sites des Prés Valet à Saint Georges, le Marais Perdu à Saint Trojan et d'autres. Dans les précédents travaux d'état des lieux, le vieillissement des équipements sportifs avait été souligné. Le complexe de l'Oumière à Saint Pierre, le terrain de rugby à Dolus, le gymnase David Douillet à Le Château, le centre aquatique marquent un effort de rénovation important dont le trait commun repose, sous des formes diverses, sur l'intercommunalité. Les publics S'il paraît possible de compter les pratiquants dans le secteur organisé (adhésions, licences), c'est, par définition, plus aléatoire en espace ouvert. La réalité est plus complexe : un même jeune est souvent titulaire de plusieurs licences sportives auxquelles il faudrait ajouter la pratique scolaire (UNSS15) particulièrement importante et dynamique dans les deux collèges. Dans ce dernier exemple, une même licence permet la pratique de plusieurs sports. Une enquête réalisée auprès des associations concernant leurs publics montre que les adhérents de tous âges se déplacent pour pratiquer les activités qui leur plaisent. Chaque club peut accueillir des adhérents de l'ensemble de l'île. La pratique par les plus jeunes est très développée. Elle diminue chez les préados jusqu'aux jeunes adultes qui remettent en cause la compétition, les règles strictes. Ils s'orientent alors vers des pratiques ouvertes, différentes. Les activités nautiques drainent des adeptes de tous âges, parmi lesquels de nombreux jeunes adultes et des pratiques familiales. Sur les autres espaces ouverts, on rencontre plutôt des enfants et adolescents. Si les finalités santé et loisirs constituent des cadres plutôt ouverts, la compétition liée à un club affilié à une fédération (c'est le cas de la plupart des clubs insulaires) est très organisée, structurée : par tranche d'âge, planning des entraînements, … Les pratiques familiales, intergénérationnelles ne sont pas fréquentes, même dans les clubs qui ont créé des sections loisirs. Des activités nouvelles comme la remise en forme, la glisse, d'autres comme l'équitation fonctionnent à l'année. Pour les autochtones, la voile est doublement marquée par la saisonnalité : arrêtée l'hiver à cause du climat, il devient ensuite de plus en plus difficile de se faire une place lorsque la saison touristique monte en puissance. Pour l'essentiel des autres activités, c'est l'année scolaire à laquelle se superpose la saison sportive qui sert de cadre. Dans ce contexte, les activités loisirs et santé offrent des cadres plus ouverts où les adolescents (lycéens par exemple) et les jeunes adultes se retrouvent mieux. 15 Union Nationale du Sport Scolaire Document de travail 10 L’offre culturelle Un tissu associatif fort Comme dans le domaine sportif, le rôle joué par les associations est déterminant. Une centaine d’associations oléronaises, classées dans la rubrique culture de l’inventaire du Pays Marennes Oléron, fait des propositions dans le domaine artistique, de l’animation socio-éducative et de la diffusion culturelle. Plusieurs associations, dont certaines ont plus de vingt ans d’existence, sont reconnues pour leurs actions et leurs initiatives au delà des frontières oléronaises. Parmi celles-ci on peut citer : - le LOCAL16 - Ecole de Musique Oléronaise (EMO) - Lud'Oléron - Festival du conte - Hot club Marennes Oléron - CASTEL (théâtre et danse) - Les artistes peintres oléronais -… Un secteur confronté à des changements Le principal changement constaté ces dernières années concerne l’augmentation de l’initiative publique. Initiée par certaines communes (St Pierre, Le Château, St Trojan) qui ont créé des services culturels et développé la mise en place de programmations, principalement estivales, la part grandissante de l’initiative publique se traduit de deux manières : - par la construction de nouveaux équipements. Parmi ceux-ci ont peut citer : les trois médiathèques de St Denis, St Georges et St Pierre, le musée de l’île d’Oléron, la résidence d’artistes du Château et le projet en cours de l’Eldorado. Outre le déséquilibre entre le nord et le sud, ces projets n’ont pas, ou peu (à l’exception du musée), fait l’objet d’une information et d’une concertation intercommunales. - par la mise en œuvre de politiques au niveau de la communauté de communes ou du pays (politique muséale, aides aux manifestations culturelles du Pays Marennes Oléron, lecture pour tous, …). Cette action culturelle publique grandissante a eu naturellement pour conséquence l’augmentation du nombre de professionnels : agents chargés de l’animation des nouveaux équipements (personnels du musée, des médiathèques, …) ou agents chargés de la mise en œuvre d’actions d’animation, de mise en réseaux et de coordination (chargés de mission culture et sport, lecture pour tous, patrimoine au Pays Marennes Oléron et animateurs culturels municipaux, …). Si l'offre privée semble se maintenir pour l’enseignement et l'animation d'ateliers d'arts plastiques, elle marque le pas en matière de diffusion musicale notamment. L’autre évolution concerne la diminution de l’offre commerciale privée ; en effet, le nombre de bars, cafésconcerts ou boîtes de nuit programmant régulièrement des concerts a considérablement diminué. Seuls un ou deux établissements subsistent aujourd’hui. 16 Lien Oléronais pour la Culture, l'Animation et les Loisirs Document de travail 11 Des propositions concernant peu la jeunesse Si l’offre culturelle est importante et rencontre un nombre élevé d'amateurs adultes, elle reste peu adaptée aux attentes et aux rythmes de vie des jeunes. Les pratiques artistiques ou socio-éducatives chez les moins de 12 ans, même si elles sont inférieures aux pratiques sportives, restent importantes. Elles diminuent, voire disparaissent chez les adolescents et jeunes adultes alors que les enquêtes menées dans le cadre des diagnostics PEL font apparaître, pour ces tranches d’âges, une demande en augmentation. De même les propositions de spectacles pour le jeune public, en dehors du cadre scolaire, sont rares. Elles deviennent quasi inexistantes pour les adolescents et les jeunes adultes. Toutefois le cinéma, par la qualité de son travail et ses résultats, permet de nuancer la situation. Concernant les musiques actuelles, centre d’intérêt dominant pour cette tranche de la population, le territoire fait très peu de propositions de pratiques ou de concerts. La situation était différente il y a encore trois ou quatre ans avec la présence d’acteurs ou d’actions comme Métisses Oléron, in/off en Sable, Stay Free, Groupe de rap du foyer rural de St Denis, Tremplins de la musique, … Seules les associations Dékoleron! et Solid'Arts redémarrent un travail de programmation. Les pratiques inorganisées semblent également être en diminution. Nous manquons d’information, l’enquête menée par la commission culture du Pays Marennes Oléron devrait apporter davantage d’éléments. Des projets culturels incomplets Les actions de sensibilisation, d’apprentissages culturels qui permettent l’accès à la culture et la constitution de publics, si elles sont nombreuses dans le cadre scolaire, ont été presque inexistantes dans le temps extrascolaire. La situation est aujourd’hui en train d’évoluer avec, par exemple, des actions menées par le musée (ateliers vacances) ou les bibliothèques (Mots en fête). Enfin, l’action culturelle est rarement affichée par les acteurs locaux comme un moyen de renforcement du lien social, d’émancipation et d’épanouissement des jeunes. Elle est souvent perçue comme un élément de développement touristique, mais rarement comme pouvant participer à une politique jeunesse. L'offre de services sociaux S'il apparaît que globalement, le territoire de l’Île d’Oléron ne va pas très bien sur le plan social, nous avons essayé d’aborder ce thème au travers des actions qui s’adressent aux jeunes de 0 à 25 ans. Très rapidement il est apparu qu’il était difficile d’isoler ces actions de l’ensemble de l’action sociale, soit parce que les problématiques sociales des ados et des jeunes adultes touchent également les adultes, soit parce qu’il est difficile d’isoler les enfants de leur environnement, notamment familial. Les principaux points qui ressortent du travail mené sont les suivants : Document de travail 12 De nombreux acteurs institutionnels Le Conseil Général, au travers de la DTAS17, est au cœur des dispositifs. Le territoire bénéficie de l’intervention d’un nombre important de professionnels dans les domaines de la protection maternelle infantile, de l’aide sociale et de la protection de l’enfance, de l’aide aux familles et aux personnes en difficultés, … De plus les spécificités du territoire font que nous bénéficions de l’intervention d’autres structures (MSA18, CMAF19, ENIM20). Cela se traduit par des moyens supplémentaires en personnel, voire en financements, mais nuit parfois à la lisibilité de l’action sociale. Enfin l’Île d’Oléron est confrontée à des compétences géographiques qui se superposent, et selon les organismes sociaux, le même public se retrouve dépendre de Royan, Saintes, Rochefort ou La Rochelle. Des associations locales fortes Des associations locales, telles que OCEAN21, ATELEC22, le Secours Populaire, le Secours Catholique ont pris une place importante dans l’action sociale oléronaise. Elles s’appuient sur des analyses de besoins et des spécificités locales. Ces acteurs se sentent parfois isolés (leurs actions ne pouvant s’inscrire dans un cadre territorial clairement défini) et s’inquiètent, en l’absence de conventionnement, de leur pérennité. Cette situation est perçue comme un manque de reconnaissance. Des partenaires extérieurs au territoire Des associations dont la vocation géographique dépasse les frontières oléronaises interviennent également sur le territoire : Synergie 17 (soins spécialisés aux toxicomanes et à leur famille) Equilibre (médiation familiale et suivi de bénéficiaires du RMI - jeunes en emplois aidés), Mission locale (accueil, orientation et information des 16-25 ans dans les domaines de l’insertion, la formation et l’emploi) …. Leurs interventions sont parfois rendues difficiles principalement par l’éloignement géographique (coût et durée des déplacements) et par l’absence de réseaux de professionnels dans le domaine du soin ou de la famille (des réseaux plus informels semblent cependant fonctionner, l’expérience DSL sur Gibou en est un exemple). Des jeunes confrontés à des difficultés sociales S'il faut se garder de généraliser, - ce ne sont pas tous les jeunes qui vont mal - seule une frange de cette population (ou leurs familles) est confrontée à de graves difficultés sociales. Cette situation semble aujourd’hui renforcée par l’arrivée sur l’île de nouveaux habitants qui espèrent que la précarité de leur situation sera plus facile à vivre sur Oléron. Les problèmes les plus aigus portent - sur la consommation, parfois même familiale, de produits psycho-actifs et en particulier de drogues illégales qui dépasse largement les moyennes départementale et nationale. Les chiffres concernant le suicide des jeunes sont aussi alarmants. - sur un rôle de parents mal ou insuffisamment assumé. 17 Délégation Territoriale d'Action Sociale Mutualité Sociale Agricole Caisse Maritime des Affaires Familiales 20 Etablissement National des Invalides de la Marine 21 Oléron Contre l'Exclusion Avec Nous 22 ATElier Lire Ecrire Compter Marennes Oléron 18 19 Document de travail 13 - sur la déscolarisation et les difficultés d’insertion. - sur le logement et la mobilité. -… Sur ces points les réponses locales sont peu nombreuses et les actions très peu coordonnées. Les prémices d’une réflexion à l'initiative de la DTAS avaient vu le jour avec le groupe de prévention des conduites à risques chez les adolescents. Les travaux du groupe avaient été jusqu'à la formulation d’un projet Point d’Accueil et d’Ecoute Jeunes (PAEJ). Ces constats recoupent ceux du Conseil Général concernant l’action sociale en direction des jeunes de 16 à 25 ans : pas de compétences réglementaires de la collectivité, absence de coordination, peu d’interventions. Toutefois, en collaboration avec le Haut Commissariat à la Jeunesse, les dispositifs d’actions du Conseil Général dans ce domaine devraient se structurer autour de trois points : les actions de prévention, les actions d’aide à l’insertion et les actions de réponse à l’urgence sociale. La nécessité d’une structure opérationnelle C’est le point récurant des entretiens que nous avons eus avec les intervenants du domaine social (de l’Île d’Oléron ou de l’extérieur). Ils considèrent comme un handicap l’absence d’une structure opérationnelle capable de porter des projets, voire de rechercher des financements, mais surtout d’assurer la définition de priorités, la concertation, la coordination des projets et l’harmonisation des moyens. Ce type de structure permettrait d’éviter l’impression d’empilement des actions trop souvent ressentie. Document de travail 14 Conclusion – Synthèse L ors de précédents travaux, les attentes des jeunes (au primaire, au collège, au lycée) et de leurs familles ont été recensées. Ces données existent toujours et sont accessibles sous des formes diverses ; elles n'ont pas été actualisées depuis 2004-2005. Le présent état des lieux met en avant des éléments d'ordre quantitatif (nombre d'acteurs, diversités des activités et des services, …) et d'ordre qualitatif, plus subjectif, dont nous ne disposions pas jusqu'à présent. Cet état des lieux montre qu'on ne peut pas se contenter de la situation actuelle. Dans une prochaine étape, il sera nécessaire de se demander comment faire évoluer, au niveau insulaire, un cadre riche de potentiels, mais menacé par la précarité, le manque de cohérence, le manque de cadre général, … L'évolution attendue au niveau insulaire par les acteurs que nous avons rencontrés tourne autour de 3 questions : - Comment peut-on poursuivre et améliorer l'existant, travailler à une harmonisation sur l'ensemble du territoire oléronais ? * Les deux syndicats gestionnaires des PEL souhaitent une harmonisation tarifaire, une harmonisation et la pérennisation des actions, … * Ils souhaitent en même temps que la proximité, la spontanéité soient prioritairement préservées. * Les associations réclament une harmonisation pour les dossiers de demandes de subventions, la définition des critères d'aides, la diffusion culturelle en direction des jeunes, … *… - Comment peut-on faire en sorte que ce qui a été abandonné, mais dont les effets étaient positifs, puisse revenir et que simultanément des actions prévues mais non réalisées puissent voir le jour ? Dans le cadre des PEL, il s'agit des actions périscolaires qui n'existent plus au sud, des initiatives en direction des préadolescents, adolescents (locaux jeunes), et la mise en œuvre d'un relais d'assistantes maternelles, du dispositif PAEJ, … - Comment peut-on donner du sens à l'ensemble des actions dans un cadre opérationnel adapté ? On peut retenir la parentalité, l'insertion, la formation, les services d'urgence, le logement, la mobilité, le sanitaire. L'espace opérationnel contribuera à définir à l'échelle de l'île des compétences à préciser, à éclaircir, rechercher des moyens financiers, humains, … Cette approche concerne le déroulement d'actions qui s'inscrivent dans un cadre enraciné dans le territoire, où l'insularité constitue un atout. L'état des lieux montre que les motivations qui ont poussé les deux syndicats sont partagées par l'ensemble des acteurs oléronais et extra insulaires. De fait les réponses attendues doivent avoir un caractère concerté, être conçues pour l'ensemble du territoire et dans une perspective durable. Document de travail 15 2ème partie : une politique jeunesse A partir de l'état des lieux, nous avons recueilli des informations, des attentes qui nous ont permis de formuler un certain nombre de propositions. Leurs mises en œuvre font l'objet de 4 hypothèses de gestion de la politique jeunesse oléronaise. La prise en charge de la totalité de la politique jeunesse par la CdC est la seule hypothèse qui permette de prendre en compte l'ensemble des propositions énoncées en septembre lors de la présentation du cadre d'actions issu de l'état des lieux. Elle est aussi la seule qui nécessite le transfert de compétences existantes, la définition de nouvelles compétences et des rapports nouveaux entre les différents acteurs. À partir des constats partagés de l'état des lieux présenté publiquement le 05/05/09 à Le Château d'Oléron, un cadre général a pu être défini comme suit : La politique jeunesse de l'île d'Oléron s'adresse aux jeunes de 0 à 25 ans, tout au moins jusqu'à ce qu'ils soient autonomes, c'est-à-dire "capables de pouvoir assumer intellectuellement et financièrement leur propre existence tout en contribuant à la dynamique de la société". Cette politique s'attache à : - mobiliser l'ensemble de la Communauté Educative pour accompagner les jeunes dans leur passage à l'âge adulte; passer de "parler pour" à "parler avec" : créer des conditions nécessaires pour que les jeunes deviennent acteurs - fixer la tranche d'âge des 20-39 ans pour palier au déséquilibre démographique Pour garantir le sens et la lisibilité de cette politique, sa gestion devra se concevoir dans la durée, de manière concertée et à l'échelon insulaire. La Communauté de Communes de l'île d'Oléron semble actuellement l'instance la mieux adaptée Cette politique se traduira dans un programme d'actions prenant en compte les constats partagés de l'état des lieux (poursuivre et améliorer l'existant, reprendre des actions positives abandonnées, développer de nouveaux projets). La mise en œuvre sera portée par les acteurs les plus pertinents Ce cadre général a été présenté aux élus communautaires le /09/2009. Il n'a pas été remis en cause ; il sert de socle pour la poursuite des travaux. La traduction de cette politique pourrait s'organiser autour de trois axes forts Afin d'améliorer la lisibilité des actions qui seraient mises en œuvre, nous avons écrit ce qui existe déjà et est développé dans le cadre des syndicats en le surlignant en jaune, les nouvelles actions sont surlignés en gris, les actions qui restent à l'initiative des communes sont soulignées mot à mot. Les propositions qui suivent ne sont pas hiérarchisées. Document de travail 16 I. Donner du sens à l'ensemble des actions dans un cadre opérationnel adapté Compte tenu de la multiplicité des partenaires, du manque de lisibilité des différents dispositifs et des secteurs d'intervention de chacun, il est devenu indispensable de donner des points de repères. Au regard de leur légitimité (élus par leurs conseils municipaux respectifs), des compétences, des connaissances et l’expérience acquises, les élus des deux syndicats souhaitent poursuivre, au sein de la CdC, leurs fonctions pour diriger la politique jeunesse : réflexion, décision, mise en œuvre ; y compris celles et ceux qui, aujourd’hui, ne sont pas élus au sein de la CdC. I.1 Favoriser les échanges entre les différents membres de la Communauté Éducative, mieux connaître les potentiels et mieux les exploiter par des actions de coordination. Cet objectif transversal devra se traduire dans chacune des actions ; ces dernières couvriront les thèmes de la parentalité, l'insertion, la formation, les services d'urgence, le logement, la mobilité, le sanitaire, l'emploi. Ce qui constituerait de fait un observatoire de la jeunesse. À ce sujet, par exemple, le Conseil Général fait une offre de collaboration pour aider à s'y retrouver dans "la jungle des dispositifs". Il s'agit moins de pointer tel ou tel qu'aider à donner des repères qui permettent d'exister pleinement. I.2 Passer de "parler pour" à "parler avec" : créer des conditions nécessaires pour que les jeunes deviennent acteurs. Plusieurs propositions sont évoquées dans les chapitres suivants ; on peut ajouter des actions d'incitation en faveur de l'encadrement dans les CLSH, la mise sur pied d'un réseau baby sitting jeunes, la création d'associations type ATEC23 (voir PEL Marennes et Francas), … ; ces incitations peuvent s'adresser à l'ensemble des membres de la communauté éducative. Le PIJ24 pourrait jouer un rôle important dans ce secteur. II. Faire en sorte que ce qui a été abandonné, mais dont les effets étaient positifs, puisse être repris et que, simultanément, des actions prévues mais non réalisées puissent voir le jour Dans le cadre des PEL, il s'agit des actions périscolaires qui n'existent plus au sud, ne sont plus inscrites dans les compétences du SIVU, des initiatives en direction des préadolescents, adolescents (locaux jeunes), et la mise en œuvre d'un relais d'assistantes maternelles, du dispositif PAEJ25, … II.1 Concernant les activités périscolaires, se référer page 21, secteur scolaire … II.2 Création d'un Relais d'Assistantes Maternelles inscrite dans les projets depuis l'origine dont le rayonnement s'étendrait au Pays Marennes Oléron sous la forme d'un centre ressources pour l'accueil de la petite enfance. * les 6 crèches accueillent des enfants d'origines géographiques différentes liées aux lieux de travail des parents, * 1,2,3 Éveil, principale association qui regroupe des assistantes maternelles, est implantée sur l'ensemble du Pays Marennes Oléron. Cette association est 23 24 25 Association Temporaire d'Enfants Citoyens http://atec.joueb.com/news/tous-les-docs-atec Point d'Information Jeunesse Point d'Accueil et d'Ecoute Jeunes Document de travail 17 porteuse d'un projet qui fédère les crèches du PMO dans le cadre du programme leader, * le CIAS réfléchit à la mise en place d'un service de garde à domicile Le projet d'activités pourrait s'articuler, à partir des 2 CdC, autour de la création d'espaces parents enfants, autour d'actions de coordination, de formation, d'animation, d'information, de mutualisation, de nouveaux services (garde à domicile) II.3 Création d'un Point Information Jeunesse ou Bureau Information Jeunesse. Un tel service a déjà existé à Saint Pierre d'Oléron ; il a disparu il y a une dizaine d'années. Un lieu ressources type guichet unique tête de réseau pour les jeunes avec des extensions dans les centres d'information des établissements scolaires, dans les médiathèques, des établissements commerciaux accueillant des jeunes (bars, bowling, cinéma, …). Plus qu'un point, plus qu'un bureau, plus qu'un pôle ressources géographiquement bien repérés, il s'agit de développer un réseau qui garantisse la disponibilité, l'accessibilité aux informations, aux dispositifs spécifiques jeunes. Des réflexions sont en cours au niveau de la Mission Locale, de la commune de Saint Pierre, de la Maison des Initiatives et des Services, … II.4 Recréation du dispositif FLAIJ (Fonds Local d'Accompagnement aux Initiatives des Jeunes). Ce dispositif s'inscrit dans un cadre plus général qui doit permettre aux jeunes de devenir citoyens acteurs. Cette bourse à projets s'inscrit dans le champ I.2 : passer de "parler pour" à "parler avec" : créer des conditions nécessaires pour que les jeunes deviennent acteurs II.5 Accompagner les préadolescents. Afin de faciliter le décloisonnement et créer des complémentarités entre les temps scolaires, péri et extra scolaires, faciliter les échanges, l'écoute et la prise en compte des attentes des préadolescents et adolescents, créer des interfaces avec les différents acteurs, et notamment les familles, mais aussi les dispositifs (PIJ, FLAIJ, …), …, il conviendra de mettre en place des interventions dans les établissements scolaires (collèges et lycées) durant les temps périscolaires, et sur des équipements existants durant les temps extra scolaires, à partir de personnels référents. II.6 Valoriser l'image de l'Ecole afin qu'elle apparaisse davantage comme un outil local d'intégration sociale * en poursuivant l'aide apportée aux projets des établissements scolaires par les communes, le SIFICES pour le collège de St Pierre, la CdC (voile et natation scolaires, théâtre en herbe, école au cinéma, regroupements sportifs, défis sciences et défis lecture, …) * en valorisant les potentiels locaux dans le cadre des programmes scolaires * en valorisant l'action scolaire : on fait souvent le constat de ce qui ne marche pas, rarement de ce qui va bien * .. III. Poursuivre et améliorer l'existant, travailler à une harmonisation sur l'ensemble du territoire oléronais * Les deux syndicats gestionnaires des PEL souhaitent une harmonisation tarifaire, une harmonisation et la pérennisation des actions, … Document de travail 18 * Ils souhaitent en même temps que la proximité, la spontanéité soient prioritairement préservées. * Dans le cadre du futur dispositif de gestion, les élus des deux syndicats souhaitent être associés, continuer à décider, * Les associations réclament une harmonisation pour les dossiers de demandes de subventions, la définition des critères d'aides, la diffusion culturelle en direction des jeunes, … *… III.1 Poursuivre ce qui existe et marche bien (se référer au tableau page 24) : - l'île peut s'appuyer sur des acteurs nombreux et divers - l'expérience acquise en matière de gestion intercommunale - le dynamisme de la vie associative - les structures d'accueil III.2 Une politique tarifaire qui fasse en sorte que les tarifs aux familles soient identiques et adaptés partout dans l'île. Pour les crèches, c'est déjà le cas, mais pour les CLSH, le travail reste à faire, mais aussi les coûts des activités ouvertes aux jeunes, étudiants, chômeurs, … Dans ce domaine, par exemple, CASTEL propose des tarifs différenciés en relation avec OCEAN, pour les jeunes qui ont, ou non, des revenus pour l'accès aux activités de remise en forme. III.3 La prise en compte des difficultés liées aux amplitudes (horaires d'ouvertures, jours d'ouvertures, ouvertures saisonnières, …) pour l'accueil des jeunes, qu'il s'agisse de services aux familles (crèches, CLSH, assistantes maternelles, …) comme de l'accès aux publics jeunes (périodes de fonctionnement des associations, ouvertures des bibliothèques et des médiathèques, horaires des séances de cinéma, accès aux équipements sportifs, …) III.4 Harmonisation du fonctionnement des garderies périscolaires autour de la formation des personnels d'encadrement, les projets pédagogiques (activités diverses, soutien scolaire, …), en relation avec les prérogatives des enseignants (soutien scolaire pour les élèves en difficultés au niveau élémentaire), en relation avec les attentes des familles III.5 Les questions liées aux déplacements avec plusieurs actions qui existent déjà, parmi lesquelles : * l'accès aux activités avec l'organisation de ramassages des jeunes comme le fait depuis récemment le CLSH de Saint Trojan les Bains, ou l'ont fait et abandonné pour des raisons financières comme l'Oléron Rugby Club, le Foot Ball Club Oléronais * un "service taxi" comme celui de CASTEL intégré au projet pédagogique et qui permet aux enfants inscrits au CLSH d'aller pratiquer d'autres activités sportives et culturelles, intégré dans un service à la carte aux familles (orthophoniste, dentiste, …) * le prêt de scooters tel que le fait OCEAN, atelier mobilité * l'accompagnement à la formation au permis de conduire, Mission Locale et ATELEC, le dispositif Régional III.6 Harmonisation des critères, des dossiers de demandes d'aide, pour ce qui concerne les jeunes accueillis notamment dans les associations. Celles-ci n'auraient plus qu'un seul dossier à constituer, les critères (actuels ou nouveaux) pourraient être communs, amélioration de la lisibilité, …, jusqu'à harmonisation des aides. III.7 Diffusion culturelle pour les jeunes : un travail est actuellement mené dans ce sens par le Pays Marennes Oléron Document de travail 19 III.8 Harmonisation des conventionnements : connaissance des dispositions réglementaires, des droits et des devoirs des partenaires, responsabilisation de chacun des acteurs Le cadre opérationnel adapté Si la gestion de la politique jeunesse confiée à la CdC n'a pas été remise en cause lors de nos différents exposés, il existe plusieurs possibilités, en sachant que celles-ci pourraient varier avec la réforme en cours des collectivités : - la CdC prend à sa charge la totalité de la politique jeunesse, comme la CdC du Bassin de Marennes - la CdC laisse aux deux syndicats les programmes qu'ils développent et prend en charge la création d'un nouveau programme à partir de critères d'âge - la CdC s'inscrit dans une démarche de soutien à des projets ponctuels d’intérêt communautaire, comme à Royan autour de la prévention, les adolescents, la formation, le relais d’assistantes maternelles - la décision est prise de ne rien changer à ce qui existe actuellement Le challenge est de faire en sorte que le thème enfance/jeunesse soit pris dans sa globalité indissociable de son milieu physique et social. La gestion communautaire permettrait de dépasser les PEL et les autres dispositifs et faciliterait la prise en compte transversale des questions liées au logement, à la formation, aux déplacements, au travail, …. Dans notre approche, la famille occupe une place particulière. Nous avons admis que toute action en direction des jeunes avait des répercussions sur leurs familles ; de même, toute initiative en faveur des familles a des prolongements sur les enfants. La définition du contour de compétences nouvelles pour la CdC contribue à préciser un espace de responsabilités partagées autour des jeunes et leurs familles. A part la prise en compte de la politique enfance/jeunesse par la CdC, les autres hypothèses de gestion n'envisagent pas des transferts de compétences. Seule la solution qui propose que la CdC prenne en charge à partir d'un âge à déterminer nécessiterait qu'on définisse un argumentaire pour arrêter cette limite d'âge. Ce scénario aurait pour conséquences la création d'une compétence nouvelle pour la communauté de communes et n'entraînerait pas de modification des compétences actuellement exercées par les syndicats intercommunaux. C'est pourquoi les réflexions suivantes ne concernent que la solution qui envisage la prise en charge complète par la CdC. Dans un esprit de clarification, sans doute de complémentarité à définir, nous avons choisi d'envisager les définitions en prenant acteur par acteur. En proposant de faire tomber le couperet à tel ou tel endroit, il est clair que certains points qui nous ont été soumis dans l'état des lieux pourront recevoir une réponse partielle, voire même aucune réponse. Nous avons choisi de pointer, chaque fois que c'est possible, les insatisfactions. Quelque soit le choix retenu pour la gestion de la politique jeunesse, un dispositif d'évaluation devra être défini. L'évaluation portera sur le suivi immédiat, des acteurs, des actions, mais permettra aussi un suivi dans le temps, le devenir des jeunes, les jeunes adultes, qu'il s'agisse de données comptables ou d'éléments plus subjectifs reposant sur le plaisir, les envies, le confort, le bien être, …, autant d'éléments qui reposent sur des Document de travail 20 ressentis. En même temps, la place des enfants, des jeunes et des familles doit faire l'objet d'une attention particulière, l'enjeu est capital. Un dispositif d'évaluation attaché à une gestion insulaire ouvrirait, sans négliger les spécificités locales, sur une approche globale de la politique enfance/jeunesse. Le secteur scolaire, primaire, collèges, lycées La CdC accompagne aujourd'hui des actions dans le cadre de programmes à caractère insulaire sur le temps scolaire (natation et voile scolaires, regroupements thématiques, projets culturels, école au cinéma, collège au cinéma, …). Sans remettre en cause ces actions, la proposition est d'exclure le temps scolaire du champ de la politique enfance/jeunesse. Reste la question de savoir comment la CdC pourrait intervenir dans le temps périscolaire. Deux axes : * L'accueil des élèves avant et après le temps scolaire, "les garderies", et la pause méridienne. La proposition est de laisser ces moments aux municipalités. En même temps, l'état des lieux met en évidence des différences importantes selon les communes. Le rôle de la CdC pourrait être d'aider à ce que ces temps périscolaires se déroulent dans un cadre réglementaire conforme, aider à la formation des personnels qui encadrent, favoriser la mise sur pied de projets pédagogiques de qualité. * Le développement d'activités encadrées par des prestataires dans ce temps périscolaire, comme l'aide aux devoirs, l'accompagnement à la scolarité, le cinéma, le jeu, …. Ces actions sont aujourd'hui du ressort des syndicats et seraient transférées à la CdC. Ce transfert permettrait un accompagnement des préadolescents comme présenté dans le programme d'actions exposé à la CdC en septembre dernier26. Ces propositions ne prennent pas en compte les inégalités importantes apparues au cours de l'état des lieux concernant : - Les aides que les deux collèges reçoivent des communes (via le SIFI pour le nord) pour le développement des enseignements et des projets pédagogiques. - Un débat est engagé sur une homogénéisation des aides communales au secteur élémentaire. - Le souhait a été formulé de voir les élus oléronais s'investir dans le fonctionnement des deux lycées du territoire (Lycée du littoral et CEPMO). Comment apporter des réponses attendues, urgentes par rapport aux collèges et à court terme la carte scolaire. En tenant compte aussi des prévisions démographiques qui ne sont pas "encourageantes", des perspectives de réorganisation scolaire et d'autre part les attentes de secteurs comme le développement des activités nautiques, des activités culturelles, comme la sensibilisation aux questions liées à l'environnement, …. Les actions précitées participent à la valorisation de l'image de l'école, mais n'apportent pas de réponses aux questions liées directement à la place de l'école sur le territoire. 26 voir II.5, page 19 Document de travail 21 Le secteur social Dans le cadre des politiques enfance/jeunesse, il convient d'entendre le mot "social" en termes de lien social qui prend en compte l'ensemble de la population et pas seulement en termes d'aide sociale qui s'adresse uniquement à des personnes en difficultés. Deux types d'acteurs dans ce secteur : - Les professionnels (DTASS, CAF, …) et les groupements (Synergie 17, Equilibre, …), la Mission Locale Rochefort Marennes Oléron, …, auxquels il s'agit de permettre de travailler mieux, être mieux reconnus sur le territoire. Par exemple, la mise en place de la Maison des Initiatives et des Services (MIS) va permettre de regrouper des services en un même endroit. Cet espace constituera un lieu ressources en même temps qu'un lieu de rencontres et d'échanges inter services. Cette structure devra aussi prendre en compte la nécessité de mailler le territoire pour favoriser l'accessibilité. La politique enfance/jeunesse de l'île d'Oléron pourrait faciliter ce maillage. En lien avec les actions exposées en conseil communautaire lors de la réunion de septembre, le Réseau Information Jeunesse jouera un rôle important. - Les structures locales qui agissent dans ce secteur, comme OCEAN, ATELEC, Fleur de soi, le Secours Populaire, le Secours Catholique, …, qui mènent des actions en direction des jeunes, mais pas seulement, et aussi 123 Eveil, les Crèches, les CLSH, …, dont les jeunes sont le public exclusif. Ces structures seraient liées à la CdC par convention. A ces structures locales, il convient d'ajouter le dispositif global DSL à Gibou. L'ensemble de ce secteur élargi à tous les acteurs de la communauté éducative, participerait à constituer de fait un observatoire local permanent de la jeunesse dont les objectifs seraient : - d'être un espace de rencontres et d'échanges permanent, - de proposer un regard croisé sur l'état de la jeunesse oléronaise, - d'offrir la possibilité de disposer d'une banque de données vivante. en référence à l'objectif I point I.1 Le secteur associatif Toutes les études menées sur ce secteur montrent le rôle déterminant et prépondérant joué par les associations dans l'accueil des jeunes depuis leur plus jeune âge. A part les associations comme celles qui gèrent les CLSH, les crèches, l'association 123 Eveil, …, la plupart d'entre elles sont "tout public". Elles constituent un espace de rencontres intergénérationnelles fort riches. Deux situations : - Les associations prestataires dans le développement de la politique jeunesse oléronaise : elles sont liées aujourd'hui par convention aux syndicats intercommunaux ; ces conventions seraient transférées à la CdC. - Pour les autres associations, les communes restent les interlocutrices qu'elles sont déjà. Par rapport aux demandes formulées dans l'état des lieux concernant l'homogénéité des dossiers, des critères d'aides, du montant des aides, …, elles restent de la responsabilité des communes. Document de travail 22 Le critère d'attribution d'aide forfaitaire aux jeunes pose question. La commission vie associative de la CdC peut s'emparer de ces thèmes et tenter de trouver des réponses. Le secteur de l'entreprise La politique jeunesse n'a pas pour objet d'intervenir directement dans le développement économique, par contre l'entreprise peut jouer un rôle déterminant dans l'accompagnement de la politique enfance/jeunesse telle qu'exposée dans les objectifs de départ. L'entreprise est un membre à part entière de la communauté éducative. - fonction d'incitation en matière d'information, de formation, d'emploi, - développement de nouveaux partenariats, par exemple, autour d'un pôle petite enfance/enfance concernant l'amélioration des services aux familles et d'un Réseau Information Jeunesse. En conclusion, A la différence des autres hypothèses, la prise en charge de la totalité de la politique enfance/jeunesse par la CdC génère une réelle plus value pour le territoire. En effet, elle est la seule qui propose la prise en compte de manière globale et durable des jeunes du territoire, en sortant d'un catalogue d'actions, d'un empilement d'initiatives, d'une logique de dispositifs, tout en répondant à l'ensemble des objectifs dégagés27 par l'état des lieux, notamment dans l'équité d'accès aux actions. Ce nouveau dispositif devra reprendre l'ensemble des moyens, des droits et des obligations actuellement du ressort des deux syndicats, c'est-à-dire ayant déjà un caractère intercommunal, mais avec des différences de mise en œuvre. Le caractère insulaire contribuera à donner de la lisibilité, à définir des partages de responsabilités et développer des complicités nouvelles entre les différents acteurs, ce qui n'est pas le cas actuellement. De surcroît, cette proposition de choix ne ferait qu'anticiper sur les obligations à venir dans le cadre des modifications des compétences des collectivités territoriales. Sans rentrer dans le détail des aspects financiers qui seront précisés par une étude consécutive à la définition des transferts de compétences, les participations financières des communes resteront inchangées dans le temps. Les tableaux ci-après apportent une approche: SI «enfancejeunesse» SIFICES 27 Budget Primitif 2006 Budget 2008 273 458,94 € 450 601,30 € 840 000 € 765 739 € Budget primitif 2009 Budget primitif 2010 - mobiliser l'ensemble de la Communauté Educative pour accompagner les jeunes dans leur passage à l'âge adulte; passer de "parler pour" à "parler avec" : créer des conditions nécessaires pour que les jeunes deviennent acteurs - fixer la tranche d'âge des 20-39 ans pour palier au déséquilibre démographique Document de travail 23 Total des Participations Communales 2006 Total des Participations Communales 2008 86 300 € 236 000 € 517 240 € 413 815 € SI «enfancejeunesse» SIFICES Total des Participations Communales 2009 Total des Participations Communales 2010 Commentaires - Les données budgétaires 2009 ne sont pas encore complètement connues - Les données 2010 devraient être celles qui seront prises en compte dans le cadre du transfert de compétences. Ces sommes comprennent les dépenses engagées, depuis plusieurs années, par les deux syndicats auxquelles s'ajoutent les dépenses supplétives à la charge des communes. Elles couvrent les dépenses reprises dans le tableau ci-après SIVU Enfance/Jeunesse Coordination Activités Locaux mis à disposition 1 poste Structures d'accueil CLSH (ancienne appellation) - Atalante Crèches - Saint Trojan - Le Château - Dolus (établissement public, gestion déléguée à la mairie de Dolus) Aides projets ponctuels - FLAIJ - Petite enfance - - Coordination - Crèche Le Château - Crèche Saint Trojan - Crèche Dolus - CLSH Atalante : locaux privés loués SIFICES/PEL 2 postes - 1 temps plein - ½ poste SIFICES - ½ poste m.a.d. Saint Georges Structures d'accueil CLSH (ancienne appellation) - CASTEL - Saint Georges (public) - Foyer rural Saint Denis Crèches - Saint Georges (public) - Saint Pierre Foyer d'ados - Saint Denis Activités périscolaires - Saint Denis - Saint Georges - Saint Pierre - Collège Aides projets ponctuels - FLAIJ - Coordination - Crèche Saint Georges - Crèche Saint Pierre - Foyer ados Saint Denis - CLSH Saint Denis - CLSH Saint Georges - CLSH Saint Pierre Concernant les nouveaux champs actions, il faut distinguer ce qui, du fait des nouvelles compétences, pourra être développé mais ne devrait pas engager de dépenses supplémentaires, en tout cas pas importantes, des actions qui nécessitent la définition d'une fiche spécifique avec un budget clair. Les propositions suivantes n'ont pas de caractère exhaustif. a) - Les tâches qui dans les champs d'actions ne devraient pas engendrer des coûts importants, se situent hors programmation. Parmi les actions que nous avons citées précédemment : Document de travail 24 - Centre ressources pour l'accueil de la petite enfance, sauf si création d'un Relais28 d'Assistantes Maternelles comme prévu dans les projets antérieurs - Valoriser l'image de l'Ecole29 - La prise en compte des difficultés liées aux créneaux atypiques, spécifiques30 - Harmonisations des critères de demandes d'aides31 - Harmonisation des conventionnements32 - L'observatoire de l'enfance, la jeunesse33 b) – Les tâches qui dans le cadre des champs d'actions peuvent nécessiter une programmation : - Le Pôle Information Jeunesse34 - L'accompagnement des préados35 - La politique tarifaire36 : coûts à la charge des familles, tarifs étudiants, …) - La formation liée par exemple aux personnels des garderies37 - La question des déplacements38 - La diffusion culturelle39 en partenariat avec le Pays Marennes Oléron, par exemple. Sur le principe, les nouvelles compétences porteront sur toutes les actions qui touchent l'enfance et la jeunesse, que ces actions soient menées directement par la CdC, par d'autres structures dans le cadre de conventions, suite à appel à projet, sauf : - les actions dans le temps scolaire40 - les actions dans le temps périscolaire41, qu'il s'agisse de la pause méridienne et des garderies. Les actions existantes accompagnées par les syndicats seront reprises - Le domaine associatif42 à l'exception des associations engagées par convention concernant les structures d'accueil. Cette proposition de définition des contours de compétences laisse de côté des questions importantes par rapport à l'approche globale de l'enfance et de la jeunesse, liées à l'école (compétences de l'Etat, des communes, du département et de la région), la vie associative (compétences des communes), …. L'apport de réponses dans ces domaines nécessitera l'ouverture de nouveaux chantiers en dehors de la politique enfance/jeunesse proposée, mais en lien avec une vision globale de l'enfance, de la jeunesse et de la famille sur le territoire insulaire. 28 voir page 17 II.2 voir page 18 II.6 voir page 19 III.3 31 voir page 19 III.6 32 voir page 19 III.8 33 voir page 22 34 voir page 18 II.3 35 voir page 18 II.5 et page 21 36 voir page 19 III.2 37 voir page 21 38 voir page 19 III.5 39 voir page 19 III.7 40 voir page 21 secteur scolaire 41 voir page 21 secteur scolaire 42 voir page 22 secteur social et secteur associatif 29 30 Document de travail 25 Bibliographie Cette bibliographie est conçue de sorte qu'elle soit un véritable espace ressources qui illustre nos travaux à partir des liens dans la synthèse, mais aussi où il est possible de trouver des références. Documents papier - Politique jeunesse et communauté de communes – compte rendu d'une démarche expérimentale – Mairieconseil, octobre 2008 - Politique de la Ville – Royan - Répertoire des travailleurs sociaux, circonscription de Royan 2003 - Fonds d'aide aux jeunes Charente Maritime, bilan au 30/09/2008 - Actions jeunesse 2007 – Recensement des actions menées par le Conseil Général de la Charente Maritime (janvier 2008) - Modes d'accueil de la petite enfance en Charente Maritime (Mai 2008) – présentation du nombre de naissances par canton, inventaire du nombre d'établissements et du nombre total de place en Charente Maritime ; liste des Assistantes Maternelles agréées, statistiques sur les CLHS de Charente Maritime, subventions d'investissement versées par le Conseil Général de 2000 à 2007 - Projet d'ouverture d'un point d'accueil et d'écoute jeunes dans l'île d'Oléron, réalisé dans le cadre d'un groupe de travail sur la prévention des conduites addictives en 2005 Documents CD et DVD : ces documents constituent des témoignages de paroles de jeunes - Enregistrements de Théâtre Forum, relations enfants/parents - Tapage Juvénile, film réalisé par un groupe d'adolescents sur le thème des relations intergénérationnelles Des documents PEL Oléron - PEL sud 2004 : Présentation des données générales du canton – Bilan des trois premières années du PEL – Synthèse de la phase diagnostic de Dolus et Grand Village – Présentation des propositions d'axes de travail des futurs contrats - PEL 2007 : Données budgétaires concernant les structures d'accueils collectifs - PEL sud : analyses financières 2000-2002 – Premières données budgétaires concernant les financements municipaux des actions en direction des jeunes - PEL sud : définition d'un projet politique 2009 Présentation de la méthode de travail et des travaux réalisés - Activités nautiques : Compte rendu de la réunion Pays Marennes Oléron secteur nautique du 29/01/2009, acteurs et perspectives d'actions - PEL sud 2005 : compte administratif – illustration de la "rentabilité" de l'argent public investi dans les politiques jeunesse - PEL sud : dossier état des lieux/diagnostic réalisé en 1999 sur les communes de Le Château d'Oléron et Saint Trojan les Bains dans la perspective du développement d'un programme d'activités jeunesse 0-25 ans ouvrant sur un PEL - PEL nord dossier état des lieux/diagnostic réalisé en 2004 sur les communes de St Denis d'Oléron, La bréee les Bains, Saint Georges d'Oléron et Saint Pierre d'Oléron dans la perspective du développement d'un programme d'activités jeunesse 0-25 ans ouvrant sur un PEL - Diagnostic commune de Saint Georges d'Oléron dossier état des lieux/diagnostic réalisé en 2003 sur les communes de Saint Georges d'Oléron dans la perspective du développement d'un programme d'activités jeunesse 0-25 ans ouvrant sur un PEL - projet d'organisation de la journée d'animation ouverte aux ados du Pays Marennes Oléron le 23/10/2004 - "il y a juste à" : Paroles de jeunes recueillies le 23/10 2004 dans le cadre d'une journée d'animation ouverte aux ados du Pays Marennes Oléron - PEL La Brée/Saint Denis, diagnostic dossier état des lieux/diagnostic réalisé en 2003 sur les communes de Saint Georges d'Oléron dans la perspective du développement d'un programme d'activités jeunesse 0-25 ans ouvrant sur un PEL Document de travail 26 - PEL sud : Bilan 2004 - 2006 Présentation des conclusions des groupes d'évaluation du PEL sur la périodes 2004-2006 (structures d'accueil collectif, adolescents, périscolaire, associations, élus) Des comptes rendus d'entretiens - CASTEL : compte rendu entretien 13/01/2009 concernant l'état des lieux - CFPPA : compte rendu entretien du 17/02/2009 concernant l'état des lieux - Ecoleron : compte rendu entretien du 20/01/2009 concernant l'état des lieux - Les écoles maternelles et élémentaires : compte rendu entretien du 17/02/2009 concernant l'état des lieux - Equilibre : compte rendu entretien du 19/02/2009 concernant l'état des lieux - Fleur de soi : compte rendu entretien du 20/01/2009 concernant l'état des lieux - Fort Royer : compte rendu entretien concernant l'état des lieux - Les chargés de mission du Pays Marennes Oléron : compte rendu entretien du 09/01/2009 - Lud'oléron : compte rendu entretien concernant l'état des lieux - Réunion SIFICES : Compte rendu du 16/02/2009 - Synergie 17 : compte rendu entretien du 28/01/2009 concernant l'état des lieux - Conseil Général : compte rendu entretien 25/02/2009 concernant l'état des lieux - OCEAN : compte rendu entretien du 17/01/2009 concernant l'état des lieux - La CLIJ : Création de la Commission Locale de Soutien à l'Insertion des Jeunes du Pays Marennes Oléron - DRH mairie Le Château d'Oléron : compte rendu entretien concernant l'état des lieux - Des moyens institutionnels : des potentialités développées par le Pays Marennes Oléron et le Conseil Général - Le musée d'Oléron compte rendu entretien concernant l'état des lieux Des documents de référence - Diagnostic sportif des Pays du Poitou-Charentes : travaux réalisés par l'UFRAPS de Poitiers en 2003 – Power Point présentant les résultats des travaux sur plusieurs Pays de la Région Poitou-Charentes - Contrats enfance et jeunesse – Polémique autour des financements, modifications des critères d'accompagnements de la Caisse d'Allocations Familiales ; la Gazette des Communes – numéro spécial - Quelle gouvernance pour la mise en œuvre d'une politique éducative territorialisée en Oléron – Master d'Arnaud Kessler - Politique jeunesse et communauté de communes – Quels partenariats possibles entre Conseils Généraux et Communautés de Communes ? Mairieconseil - "Depuis les lois de 1982, l’Etat transfère aux collectivités davantage de responsabilités dans l’accompagnement de nos jeunes dans tous les domaines de leur vie. Or, la plupart des communes, regroupées en communautés, comptent sur le Département pour les accompagner dans l’exercice de cette responsabilité. C’est un souhait légitime puisqu’à la fois le Conseil Général est un soutien en termes d’aménagements mais également un partenaire incontournable dès lors que le public est constitué de collégiens." - Mairie Conseils, la méthode – Canevas de réflexion concernant l'estimation et le regard des élus - Mairie Conseils, présentation de la démarche – Communautés de Communes et Politique Jeunesse, déroulement général de la démarche - O/6 ans : un enjeu de société – Réseau Français des Villes Educatrices – Projet de propositions des Assises Nationales pour l'Education – Yves Fournel - Note réforme IA 061009 - Réseau Français des Villes Educatrices – Proposition de réforme et expérimentation lyonnaise ; notamment de l'EPEP à l'EPLCE – Yves Fournel - Rencontres Nationales de Brest 2009 - Réseau Français des Villes Educatrices : PEL, franchir le cap – discours d'Yves Fournel lors des 3èmes rencontres nationales des PEL à Brest le 24/11/2009 - Rencontres Nationales de Brest 2009 – Discours de Madame Anne Sophie BENOIT, présidente de l'ANDEV, lors des 3èmes rencontres nationales des PEL à Brest le 24/11/2009 Document de travail 27 - Projet Contrat de Territoire : Politique jeunesse et Contrat de Territoire sur le Pays Marennes Oléron - Au regard des objectifs de la Charte de développement du Pays Marennes Oléron, l’analyse montre le caractère transversal (enjeux éducatifs, économiques, sociaux, et culturels) des politiques "jeunesse" qui, dans le cadre du prochain contrat de territoire, pourraient être envisagées comme un élément intercommunal structurant du développement du Pays Marennes Oléron. - Rapport Charvet 2001 : Jeunesse, le devoir d'avenir - La réflexion engagée par le Commissariat général du Plan, dans le cadre de son programme de travail défini par le Premier ministre, sur le thème « Jeunes et politiques publiques » reposait sur un constat et sur une intuition. Le constat était que l’insertion des jeunes, professionnelle ou sociale, ne fonctionnait pas de façon satisfaisante. - Territoire et formation, Région Poitou-Charentes – IAAT - Dans le cadre des Assises académiques du développement durable, à l’initiative du Rectorat de Poitiers, l’IAAT a participé à une table ronde d’échanges entre acteurs sur le thème « Logique territoriale » et a apporté des éléments de connaissance sur le contexte socio-économique des territoires dans lesquels s’inscrivent les établissements. - Petite enfance : N° spécial de la Gazette des communes – Octobre 2008 - Mission confiée par le Premier ministre à Michèle Tabarot, députée des Alpes-Maritimes. Rapporteur, Carole Lépine, inspectrice à l’Inspection générale des affaires sociales. Juillet 2008. - Tableau de bord de l'éducation nationale - "Pourquoi un tableau de bord ? La démarche de projet, le pilotage par objectifs sont aujourd’hui reconnus et acceptés comme des leviers indispensables de la mise en œuvre des politiques publiques. Il paraît indispensable maintenant de compléter l’approche par un pilotage par les résultats. La refonte du budget de l’Etat telle qu’elle est voulue dans la loi organique des lois de finances adoptée en 2001 institutionnalise ces démarches et impose l ‘évaluation comme régulation du système." - Projet Educatif Local et politique de la ville - " Moyen de lutte contre l'exclusion et élément du développement local, l'éducation est un des axes forts des contrats villes. Depuis 20 ans, les sites en politique de la ville ont été des lieux d'expérimentation privilégiés de politiques contractuelles et partenariales qui luttent contre la marginalisation de certains territoires et surtout des groupes sociaux qui y vivent. Ces expérimentations ont mis en relief la nécessité d'installer une culture du projet, véritable ferment pour repenser collectivement la question éducative en faveur des enfants des quartiers populaires et proposer des stratégies innovantes orientées vers leur réussite. - Diagnostic territorial des activités physiques et sportives ; synthèse Gian - Le diagnostic territorial des Activités Physiques et Sportives (APS) a pour objectif de cerner les réalités du sport à l’échelle des Pays et plus largement au niveau régional, afin de formaliser une politique sportive territoriale. - Vie associative, Région Poitou-Charentes – IAAT - Ce travail est issu d'un travail collaboratif animé par l'IAAT auprès de ceux qui soutiennent et animent la vie associative : Conseil Régional, Chambre Régionale d’Economie Sociale, Services de l'Etat et grands mouvements associatifs rassemblés dans la CPCA ; et appuyé par les capacités d'enquête et d'analyse du CerPhi. - Projet PAEJ 2004 - Documents IAAT concernant la population Cartes concernant la population suite au recensement de 1999 - Stratégie de développement territorial Construire et mettre en œuvre une stratégie partagée de développement territorial en faveur de l'économie, l'emploi, l'insertion, et la formation sur le Pays Marennes Oléron - Attractivité territoriale – IAAT La capacité à faire venir et/ou à retenir hommes et entreprises apparaît désormais comme un enjeu primordial dans les stratégies de développement local. - L'accès au logement des jeunes – Mars 2008 – Rapport du Conseil Economique et Social Poitou-Charentes - Etude sur le logement des jeunes et l'habitat en Charente Maritime Les jeunes font face à de plus en plus de problèmes pour accéder à un logement de mobilité ou d’installation et pour s’y maintenir. Ce phénomène alerte aujourd’hui les travailleurs sociaux, dans son ampleur mais également dans ses conséquences. Par la difficulté des conditions d’accès et l’absence de mesures d’accompagnement pour y permettre le maintien, le logement devient trop souvent un élément déstabilisant et excluant dans le processus de recherche d’emploi, de formation ou d’apprentissage. - L'accès au logement des jeunes adultes ou en mobilité professionnelle (Diaporama) – mars 2008 – Contribution du CES Poitou-Charentes - Logement des jeunes adultes en insertion sociale ou en mobilité professionnelle (Diaporama) – mars 2008 – Contribution du CES Poitou-Charentes - Les travaux du Haut Commissariat à la Jeunesse Synthèse des travaux de la commission Le Livre Vert Les annexes Document de travail 28 Des références de l'état des lieux - Activités associatives ouvertes aux jeunes – Proposition d'une liste des activités associatives ouvertes aux jeunes sur le territoire insulaire - Accueil des 0-5 ans sur Oléron Données sur l'offre d'accueil concernant cette tranche d'âge - Le secteur scolaire Les entretiens que nous avons eus dans le cadre de l'état des lieux - Les données CAF Données de la Caisse d'Allocations Familiales 2003/2007 concernant les diverses prestations sur le territoire insulaire - Les naissances, données PMI 2003 à 2008 - Les statistiques de la Mission Locale sur la période 2003/2008 - Effectifs scolaires et résidences Chiffres de février 2009 - Statistiques population Oléron Données globales de la population oléronaise entre le recensement de 1982 et les comptages intermédiaires - Population Oléron : comptages intermédiaires * Saint Trojan Les Bains * Le Château d'Oléron * Dolus d'Oléron * Grand Village Plage * La Brée les Bains * Saint Denis d'Oléron * Saint Georges d'Oléron * Saint Pierre d'Oléron - Garderies périscolaires - Les subventions des communes aux associations en 2008 Des sites internet - www.arftlv.org : possibilités de consulter, récupérer les infos sur les services aux jeunes - www.mairieconseils.net Mairie conseils - http://www.iaat.org/ Institut Atlantique d'Aménagement des Territoires - http://www.avoixautre.be/spip.php?article1759 Pédagogie Freinet – Jean Legal - http://pagesperso-orange.fr/jean-francois.mavel/nouvelles/net_nouvelle01.htm Pédagogie Freinet – Jean Legal - http://freinet.org/amisdefreinet/legal/index.htm Pédagogie Freinet – Jean Legal - http://www.lagenerationactive.fr/news/07072009/le-livre-vert-est-en-ligne-donnez-votre-avis Le site sur lequel il est possible d'avoir toutes les infos concernant le Livre Vert - http://www.jeunesse-vie-associative.gouv.fr/IMG/pdf/Chiffres_cles_jeunesse_2009.pdf Les chiffres clé concernant la jeunesse - http://www.pel-brest.net/ Site qui présente les rencontres nationales concernant les PEL à Brest - http://www.villeseducatrices.fr/page.php?page_id=20 Le site du Réseau Français des Villes Educatrices - http://www.mon-enfant.fr/web/guest/modes-garde/presentation Le site qui présente les différents modes de gardes des enfants - http://www.localtis.fr/cs/ContentServer?pagename=Mairieconseils/MCReunion/ReuniontTelephonique&cid=1249446448424 Site de la CdC des 3B concernant l'externalisation du service petite enfance sous la forme d'une Société Coopérative d'Intérêt Collectif (SCIC) - http://www.inegalites.fr – collection les dossiers de l'Observatoire des inégalités - http://www.andev.fr – Communale : La lettre d'information des directeurs de l'éducation - http://www.grenoble.fr – Le projet éducatif grenoblois : une chance pour chacun - http://www.grenoble.fr/jsp/site/Portal.jsp?page_id=598 : lien PEL de Grenoble - http://www.alternatives-economiques.fr – revue mensuelle - http://www.scienceshumaines.com – revue mensuelle Document de travail 29