Private equity

Transcription

Private equity
BANQUE
STRATÉGIE
n° 289
Février 2011
ISSN 0762-4077
Mensuel - 70 euros
revue-banque.fr
cahier de prospective bancaire & financière
doSSIER
Private equity
L’ère de la maturité
Les métiers du private equity ont de nouveau le vent en poupe. Il était temps, après
des années 2008-2010 difficiles, pendant lesquelles l’investissement en capital a
souffert de ses excès. L’ère qui commence sera toutefois assise sur de nouvelles
bases, tenant à la fois d’un nouveau cadre réglementaire et d’un retour aux fondamentaux du métier : investissement dans des entreprises dégageant des cash flows
suffisants pour rembourser leur dette, effet de levier estimé sur des bases raisonnables,
partenariat de moyen terme avec les équipes dirigeantes des participations.
4
Sommaire
vEIllE STRATÉGIquE
26
The performance of the Seoul G20
A Summit of Substantial Success
John Kirton, University of Toronto
28
Life Insurance
The New Product Proposition
Wade MacDonald, State Street Global Services
En bREf
30
La vie des affaires
Rendez-vous
Banque Assurance
SÉMINAIRES
Jeudi 7 avril 2011 de 9h à 12h
Salons Hoche
9 avenue Hoche, 75008 Paris
GESTION DE CRISE ET PLANS
DE CONTINUITÉ D’ACTIVITÉS
NOUVEAUX CONTEXTES,
NOUVEAUX DÉFIS
8h30
Accueil des participants – petit déjeuner
9h00
Introduction et animation de la séance
Philippe Madar, directeur associé, Aedian
9h10
Les dispositifs réglementaires de prévention et de surveillance
face aux chocs opérationnels
• Point de vue du régulateur : ses attentes, ses exigences réglementaires en matière
de gestion de crise et de continuité d’activités. Principes et procédures à adopter
Alain Dequier, robustesse, Autorité de contrôle prudentiel
• Nouvelles normes et méthodes de conduite de projet en cas de gestion de crise :
les résultats du test de crise de novembre 2010 : la Place financière face à la crue centennale
Robert Ophèle, directeur général des opérations, Banque de France
• Mise en place et coordination des dispositifs au sein de la Préfecture de Police :
quelle est la position de l’Etat face aux risques majeurs ?
Général Serge Garrigues, chef d’État-major de zone, secrétariat général de la zone de défense et de
sécurité de Paris, Préfecture de Police
Tarif
Tarif : 478,40 euros ttc
(400 euros HT)
Inscriptions
Annabelle Bail
Tél.: 01 48 00 54 04
[email protected]
Carole Trambouze
Tél.: 01 48 00 54 03
[email protected]
10h45 Tendances, conseils et bonnes pratiques de mise en œuvre d’une gestion efficace
de la continuité des activités
Comment rendre robuste son programme de continuité d’activités ?
Quels sont les moyens d’assurer un niveau d’activités maximal ?
• Identification de ses priorités : gestion des identités et des accès, prévention
des pertes de données
• Construction d’approches cohérentes et fonctionnelles :
cartographie et analyse des risques, élaboration de scénarios et leurs impacts
• Réflexions en cours sur l’optimisation et la communication des travaux du risk management
Philippe Salaün, responsable plan de continuité d’entreprise et correspondant informatique
et libertés, CNP Assurances
Frédéric Prost, responsable continuité d’activités, direction technique et des risques,
Generali France
Annie Butel, responsable continuité d’activités, BNP Paribas
12h00 Clôture de la séance
Form
a
10h30 Pause
né
tio
ligible
DIF
organisme de formation
n° 11-7511101-75
Partenaire officiel
Dossier
PRivAte equity
L’ère de la maturité
Dossier réalisé par Céline Thomas
Les métiers du private equity ont connu une
décennie mouvementée entre 2000 et 2010,
marquée par une accélération des opérations
jusqu’en 2007 puis un arrêt très brutal des
deals. Au-delà des effets de la crise financière,
ces métiers ont été confrontés à des difficultés
plus structurelles. L’absence de transactions et
la crispation des relations entre banquiers et
investisseurs ont conduit à augmenter dans de
larges proportions la durée de détention des
entreprises en portefeuille, alors que le modèle
économique de bien des fonds fonctionnait sur
une rotation plutôt régulière des participations.
Aujourd’hui, de l’avis de nombreux
professionnels, l’appétence pour l’investissement
en capital est revenue. Les banquiers sont à
nouveau disposés à proposer de la dette et de
18, rue La Fayette 75009 Paris
Fax : 01 48 24 12 97
www.revue-banque.fr
C’est une ère nouvelle qui s’ouvre pour des
professionnels centrés sur les fondamentaux de
leur activité : financer les entreprises en phase
de démarrage, de croissance ou de transmission,
avec pour objectif partagé le soutien à l’économie
réelle.
Directeur de la publication : Valérie Ohannessian
Secrétaire général : Pierre Coustols
Rédacteur en chef : Élisabeth Coulomb
Rédacteurs : Andréane Fulconis-Tielens (54 15) ; Séverine Leboucher (54 15) ;
Sophie Gauvent (54 14) ; Annick Masounave (54 14) ; Céline Thomas (54 02)
Secrétariat de rédaction : 1er SR, Alain de Seze (54 17) ; Christine Hauvette (54 10).
Maquette : 1er maquettiste, Emmanuel Gonzalez (54 12) ; Alexandra Démétriadis (54 18)
© BANQUE STRATÉGIE
&
BANQUE
STRATÉGIE
nombreuses entreprises dépendent de ce mode
de financement. Néanmoins, le cadre a changé :
la réglementation tout d’abord, avec la mise en
place de Bâle III ou celle de la Directive AIFM,
mais aussi les niveaux de levier, qui seront
examinés de très près par les parties prenantes.
En effet, ces dernières ne souhaitent pas tomber
dans les excès d’avant la crise financière. Enfin,
la sélectivité reste grande, chacun cherchant les
meilleures opportunités d’investissement, et dans
des secteurs d’activité bien spécifiques.
Conception graphique : Rampazzo & Associés
Pour nous contacter, devant chaque numéro, ajouter l’indicatif 01 48 00.
La reproduction totale ou partielle des articles
publiés dans Banque Stratégie, sans accord écrit
de la société Revue Banque SARL, est interdite
conformément à la loi du 11 mars 1957 sur la propriété littéraire et artistique.
AbonneMentS : Revue Banque-NPAI – 39 rue Marcelin-Berthelot 93705 Drancy Cedex
Tél. : 01 43 62 66 63 • Fax : 01 72 33 55 05 • [email protected]
ISSN 0762-4077/CPPAP 0611 I 84975 - Imprimé à Pulnoy (54) par SPEI - Dépôt légal 1er trimestre 2011.
Cette revue comporte un excart « Promotion Rb.fr ».
Banque Stratégie n° 289 février 2011
3
Sommaire
PRivAte equity
L’ère de la maturité
5
« Les banques sont prêtes à financer les meilleurs actifs »
Céline MéChain, Goldman Sachs
7
Une crise aux conséquences durables
Cyril DeMaria, Haute École d’Ingénierie et de Gestion du Canton de Vaux (HEIG-VD)
10
Back to the Future
José-Miguel Gaspar, ESSEC
12
Bâle iii pèse sur l’avenir du financement des pMe
hervé sChriCke, Association française des investisseurs en capital (AFIC)
14
Directive aiFM : défis et opportunités pour l’industrie du private equity
alain kinsCh, paul GerBer et axelle Ferey, Ernst & Young
17
Flécher l’argent vers le financement des pMe
Jean-paul BernarDini, NiXEN Partners
19
OseO et fonds propres : une complémentarité naturelle
Jean-Marc DUranD, OSEO
20
Comment drainer l’épargne des particuliers vers les pMe ?
pierre DeLaLanDe, Cardinale West, Conseil et Patrimoine
22
L’indispensable amélioration des cash flows
Fabrice keLLer, Duff & Phelps
23
Vers une concentration des investissements
emmanuel LéChère, bfinance
4
Banque Stratégie n° 289 février 2011
« Les banques sont prêtes
à financer les meilleurs
actifs »
Le métier de private equity est jeune et largement intermédié.
Né dans les années 1980, il a connu une expansion forte
avant de subir un affaiblissement, lié non seulement à la crise
financière mais aussi à la structure même de ce métier.
Quelles sont ses perspectives dans les années à venir ?
Céline MéChain
Managing Director
en charge de la
couverture des
fonds de Capital
Investissement en
France
Goldman Sachs
■■quelle est l’importance des opérations
de capital investissement et de Lbo dans
le paysage économique français ?
C’est une forme d’investissement
en haut de bilan incontournable.
Pendant longtemps, les grandes banques n’ont pas considéré les fonds
de private equity comme une catégorie de clients à part entière, jusqu’à
réaliser à la fin des années 1990
qu’une partie non-négligeable du
tissu industriel français et un nombre
croissant de très grandes entreprises
privées ou cotées étaient détenues
par des fonds de capital investissement. C’est pourtant un marché
relativement jeune qui a démarré
dans les années 1980, a connu une
forte croissance grâce à l’ouverture
des marchés de crédit et au faible
coût de la dette jusqu’en 2007, puis
un fort ralentissement à cause de la
crise financière. Au pic du marché,
cette activité a pu toutefois représenter jusqu’à 30 % des revenus des
banques d’affaires, lorsqu’on cumule
les revenus des activités de financement et de conseil.
■■La relation entre les banquiers et les
investisseurs a-t-elle souffert de la crise
financière ?
Le marché du private equity se structurant et devenant plus mûr, nous
constatons que depuis 10 ans, il y a
peu d’opérations de capital investissement qui n’aient pas été « intermédiées », c’est-à-dire qui n’aient pas
fait l’objet d’une intervention par une
banque conseil à l’achat et/ou à la
vente. Les relations entre les banques
conseil de la place et les investisseurs
sont de facto relativement établies, les
premières apportant de nouvelles
idées d’investissements et de montages et les seconds investissant des
sommes de plus en plus importantes
dans des opérations à effet de levier
financier croissant.
La crise a toutefois changé la nature
de ces relations car à partir de 2007,
la raréfaction du crédit a entraîné
un fort ralentissement du marché
et une dégradation de la performance de nombre de sociétés de
portefeuille, jusqu’à déséquilibrer
certains montages financiers et
obliger les fonds à ouvrir des négociations avec les prêteurs. Les banques conseil sont restées donc très
présentes dans cette phase plus difficile, en épaulant les fonds et les
équipes de management des sociétés
en difficulté dans le cadre de leur
restructuration.
Ce retournement de conjoncture a
également ouvert la voie à de nouveaux modes d’investissement. Faute
de pouvoir trouver des crédits suffisants pour assurer le financement de
nouvelles opérations, certains fonds
se sont intéressés au rachat de dette
secondaire, en direct ou à travers des
structures dédiées. Aujourd’hui, le
banquier conseil peut donc autant
travailler sur des problématiques
de dette que sur des opérations de
fusions/acquisitions classiques et
ce renouvellement permanent rend
le métier passionnant.
Je serais plus nuancée sur la relation
entre les banquiers de financement
et les investisseurs car la raréfaction
des crédits et les restructurations
de capital ont participé à tendre les
échanges entre les différents intervenants du marché, même si, après
deux ans de crise, le taux de défaut
et le nombre de faillites réelles n’ont
concerné qu’un nombre très limité
de sociétés. Par ailleurs, nous avons
vu les fonds d’investissement réinjecter des liquidités importantes dans
certaines sociétés défaillantes pour
soutenir les équipes dirigeantes et
protéger leurs investissements, ce qui
a rassuré nombre de prêteurs.
Aujourd’hui, la situation s’est assainie, mais on est loin d’un retour aux
belles années d’avant la crise financière, même si les marchés de crédit
sont très solides depuis début 2011.
Les banques sont prêtes à financer
les meilleurs actifs, mais elles font
preuve d’une grande sélectivité en ce
qui concerne les crédits plus cycliques
ou plus compliqués, ce qui constitue
un frein à la reprise.
■■Comment
voyez-vous les années à
venir ?
Quelques leçons ont été tirées de
la crise, on assiste donc à un retour
aux « fondamentaux » qui consistent
à épauler des équipes de direction
solides dans leur projet d’entreprise
et à identifier des sources de création
de valeur future (acquisitions, cession d’activités marginales, diversification en termes de produits ou
Banque Stratégie n° 289 février 2011
5
Le PRivAte equity
Lexique
notions clés
■■ investir en capital
(private equity) consiste
à doter en fonds
propres ou quasi fonds
propres des entreprises
non-cotées. Lors de la
revente de ses parts,
le capital investisseur
réalise sa plus-value,
l’investissement étant
en général limité dans le
temps. L’investissement
étant plus risqué et
moins liquide que pour
d’autres classes d’actifs,
il est supposé être plus
rémunérateur.
■■ Capital-risque :
opération de financement
du démarrage de l’activité
d’une société.
■■ Capital-
développement :
opération de financement
de la croissance d’une
société.
■■ Transmission
d’entreprise : opération
de financement du rachat
par l’équipe de dirigeants
actuels ou de futurs
dirigeants d’une société
déjà établie, avec un
■■ FCpi : Fonds commun de
placement dans l’innovation.
recours ou non au
crédit bancaire (effet
de levier ou leverage).
■■ Parmi ces opérations,
on parle souvent de
lBO (Leverage Buy Out) :
opération de reprise
avec effet de levier,
c’est-à-dire ayant recours
à l’emprunt. Un effet
de levier de 1 signifie que
les banquiers prêtent
autant d’argent que
le capital-investisseur
apporte d’equity.
■■ Fip : Fonds
d’investissement de proximité.
■■ aFiC : Association française
des investisseurs en capital
(www.afic.asso.fr), qui publie
régulièrement informations et
statistiques.
■■ gp : General Partners,
désigne les sociétés de gestion
des fonds d’investissement.
lp : Limited Partners,
désigne les investisseurs
institutionnels.
■■
loi iSF pMe : dispositif issu
de la loi TEPA, qui permet au
contribuable redevable de l’IF
de déduire de son impôt 75 %
de son investissement dans
des PME.
■■
bibliographie
■■ introduction au Private Equity :
les bases du capital-investissement
de Cyril Demaria et Xavier Moreno,
125 pages, 20 €, octobre 2010,
RB Édition
■■ Private Equity et management
des entreprises
de Michel Chevalier et Dominique
Langlois, 208 pages, 19 €, mai 2010
Economica
■■ le capital-investissement,
guide juridique et fiscal,
de François-Denis Poitrinal, Alain
Couret, Jean-Louis de Bernardy et
Jean Castelain, 756 pages, 75 €,
janvier 2010, RB Édition
■■ les fonds de capital-
investissement : principes
juridiques et fiscaux,
de Daniel Schmidt, Florence Moulin
et Hervé Novelli, 703 pages, 64 €,
avril 2009, Gualino Éditeur
Commandez ces ouvrages
sur Internet :
revuebanquelibrairie.com
■■ le guide des sociétés
de capital-investissement
de Jean-Baptiste Hugot et JeanPhilippe Mocci, 512 pages, 67 €,
août 2010, Management et société
Éditions
■■ lBO, montages à effet de levier,
Private Equity,
de Philippe Thomas, 128 pages, 20 €,
avril 2010, RB Édition
■■ entrepreneurs, quel private
equity pour vous accompagner ?,
de Fabien Prevost , 128 pages, 20 €,
octobre 2009, RB Édition
Banque Stratégie n° 289 février 2011
25
EnLabref
vie des affaires
Micro-crédit
la FBF et France active
consolident leurs liens
À l’occasion du salon des entrepreneurs, qui s’est tenu à paris les 2 et
3 février derniers, l’heure était au
bilan pour le premier anniversaire
de la convention nationale entre
la FBF et France active. Les deux
associations poursuivent l’objectif
de financer des personnes porteuses de projet, en marge des standards classiquement appréciés
des investisseurs.
Grâce à ce soutien, les publics les
plus éloignés du cœur de cible
des banques (jeunes, chômeurs,
bénéficiaires des minima sociaux,
seniors…) peuvent obtenir des
financements adaptés, à des taux
généralement inférieurs à 5 %.
en 2010, 150 millions d’euros de
concours financiers ont ainsi été
mobilisés par France active, sous
forme de garanties bancaires ou
d’apports en fonds propres, dont
112 millions en micro-crédits (+ 56 %
par rapport à 2009) et 34 millions en
financements de l’économie sociale
et solidaire.
Le salon des entrepreneurs a
également été le moment retenu
pour la signature d’un accord local
entre éric Grovent, président du
Comité régional d’Île-de-France
de la FBF, et Brigitte plisson, présidente d’Île-de-France active. C’est
30
la 7e déclinaison de cette convention depuis juin 2010, après la Bretagne, le nord-pas-de-Calais, les
yvelines, le Languedoc-roussillon
et la Franche-Comté. L’accent est
mis en particulier sur le soutien aux
demandeurs d’emploi créateurs de
leur entreprise.
Éducation
une nouvelle chaire
philanthropique
à l’essec
Difficile de relier « l’amour de l’humanité » et l’esprit d’une des plus
grandes banques mondiales ?
pourtant, Bnp paribas Wealth
Management s’est officiellement
associée au lancement de la chaire
philanthropique de l’essec le
27 janvier dernier, dans le but d’étudier, valoriser et comprendre le rôle
de la philanthropie dans la création de richesses. en la matière,
l’essentiel de la recherche se fait
outre-atlantique, ce qui a incité
l’école de commerce de Cergy-pontoise à se lancer dans une réflexion
académique sur ce sujet, en complément des travaux déjà entrepris
au sein de l’institut de l’innovation
et de l’entrepreneuriat social (iies).
Le partenariat, formalisé pour
les trois ans à venir, permettra à
Bnp paribas Wealth Management
de participer au choix des sujets de
recherche et de siéger au comité de
pilotage de la chaire.
Banque Stratégie n° 289 février 2011
Innovation
financière
Tissu
industriel
Finance innovation
s’intéresse
à l’immobilier
la pertinence
d’un label
« Made in France »
après une année 2010 consacrée
à l’élaboration d’un Livre Blanc
sur l’innovation financière dans
le domaine des assurances, le
thème retenu cette année par le
pôle Finance innovation est l’immobilier. La méthode de travail
choisie requiert la création de
cinq groupes de travail consacrés à des thèmes spécifiques :
couverture des risques, épargne
et véhicules d’investissements
locatifs, solvabilité pour l’accès à
la propriété résidentielle et financement de l’immobilier durable.
Trois groupes transversaux s’intéresseront aux problématiques
du foncier dans le financement
de l’immobilier et du cycle de vie
dans le financement du logement,
et mèneront des comparaisons à
l’international. Une centaine de
professionnels, grandes entreprises, pMe et chercheurs ont souscrit à ce projet et participeront à
cette réflexion globale.
rens. : www.finance-innovation.org
OseO excellence rassemble depuis
février 2010 un panel d’entreprises innovantes, essentiellement
issues des secteurs de l’industrie
et des services, qui sont régulièrement sollicitées pour répondre
à des questions de tendance sur
leur environnement. 830 dirigeants
sur les 1 700 que compte le panel
ont ainsi répondu à la sollicitation
du député yves Jégo, chargé d’une
mission de réflexion sur la création
d’une « marque France », et se sont
demandés si le principe d’une transparence accrue en matière environnementale, mais aussi sociale
(origine des produits, chaîne de
production), constituait une problématique importante pour leur
entreprise. La réponse est sans
équivoque, avec un « oui » à 77 %.
La piste d’une labellisation volontaire des produits paraît pertinente
pour poursuivre cette réflexion, qui
doit également prendre en compte
les autres essais de standardisation
européens et la notion de bilan
carbone. La remise de son rapport
par yves Jégo au président de la
république aura lieu après audition
des nombreuses parties prenantes dans ce dossier : entreprises,
associations, syndicats et autorités
européennes concernées.
Banque & Stratégie
ABONNEMENTS 2011
Je choisis l’abonnement à BANQUE & STRATÉGIE coché ci-dessous :
3 MOIS DÉCOUVERTE : 3 nos + accès online
France (TTC)
Étranger
■ Nouveaux abonnés (offre réservée non renouvelable)
180,00 €
190,00 €
France (TTC)
Étranger
1 AN : 11 nos + accès online
■ Tous abonnés
655,00 €
Quantité
......... .........
Quantité
685,00 € .........
COUPLAGE REVUE BANQUE + BANQUE & STRATÉGIE
France (TTC)
1 AN : 22 nos + 2 suppléments + accès online
Étranger
■ Tous abonnés (offre réservée aux non abonnés)
780,00 € .........
740,00 €
Total
BANQUE & STRATÉGIE
Le complément stratégique
et prospectif
de Revue Banque
70,00 € le numéro
Total
.........
BANQUE
STRATÉGIE
n° 287 Décembre 2010
Quantité
Total
ISSN 0762-4077 Mensuel - 70 euros revue-banque.fr
cahier de prospective bancaire & financière
.........
doSSIER
Bâle III
Les nouvelles règles passées au crible
……… €
TOTAL (TVA : 2,10 % incluse sur le tarif France)
adoubées par les chefs d’État du G20 à Séoul, les nouvelles exigences
du Comité de Bâle durcissent significativement les contraintes en
fonds propres des banques. Redéfinition du capital réglementaire,
création de deux ratios de liquidité et d’un autre sur l’effet de levier,
mise en place d’un coussin dit contracyclique... Bâle III est riche de
nouveaux concepts. Ce dossier les décortique.
(1) Y compris CFPB, CESB, ITB. Joindre un justificatif.
4
Sommaire
Société ..............................................................................................................................................................................
vEIllE STRATÉGIquE
36
CommuniCation finanCière
Les obligations légales de transparence des sociétés cotées
en France sont-elles souhaitables ?
Nom ....................................................................................... Prénom ............................................................................
Jean-Christophe DuhameL, université Lille 2, LeRaDP
etienne FaRvaque, université Lille 1, equIPPe
Catherine ReFaIt-aLexanDRe, université de Franche-Comté, CReSe
Dhafer SaïDane, université Lille 3, equIPPe
Fonction...........................................................................................................................................................................
En BREf
46
La vie des affaires
Service .............................................................................................................................................................................
Presse · Séminaires · Édition · Librairie · Internet
Adresse ............................................................................................................................................................................
Code postal/ville.....................................................................Pays .................................................................................
Code TVA (pour les pays de la CEE) ...................................................................................................................................
Téléphone ..............................................................................Télécopie ..........................................................................
E-mail (indispensable) .....................................................................................................................................................
En application de la loi du 6 janvier 1978, les informations ci-dessus sont indispensables au traitement de votre commande et sont communiquées
aux destinataires aptes à les traiter. Elles peuvent donner lieu à l’exercice du droit d’accès et de rectification auprès de Revue Banque. Vous pouvez
vous opposer à ce que vos nom et adresse soient cédés ultérieurement en le demandant par écrit au secrétariat général de Revue Banque.
REVUE BANQUE – NPAI
39 rue Marcelin Berthelot 93705 DRANCY CEDEX
Tél.: 01 43 62 66 63 • Fax : 01 72 33 55 05
[email protected]
■ règlement à l’ordre de La Revue Banque
■ par chèque
■ par carte bancaire
n° _ _ _ _
_ _ _ _
_ _ _ _
(sauf American express et Diner’s Club)
Date limite de validité :
_ _ _ _
Le règlement sur l’étranger est à joindre impérativement à la
commande et doit être effectué en euros, par chèque payable
en France, net de frais. Pour les virements bancaires et CCP,
nous consulter.
SIGNATURE
BS11
à retourner au SERVICE ABONNEMENTS
Vos abonnements
se poursuivent en ligne sur
revue-banque.fr
Feuilletage,
accès illimité aux archives
de Banque & Stratégie