La Lettre des Autonomes - Unaape Joinville le Pont

Transcription

La Lettre des Autonomes - Unaape Joinville le Pont
La Lettre des
Autonomes
Janvier 2004 _ N°8
EDITO
BONNE ANNÉE 2004 À TOUS.
SOMMAIRE :
De l’importance du
théâtre à l’école.
Le poids des
cartables : plein
le dos !
Sciences :
la métamorphose.
Le B2I
Le taux de participation aux élections des parents d’élèves a été moins élevé
cette année que l’an dernier (40,25% au lieu de 45,21%).
Le nombre de participants au débat national sur l’école a été catastrophique.
Pourquoi autant de désinvestissement?
Le pessimisme semble freiner toute mobilisation.
Il existe des pays où l’on bâillonne les gens qui désirent s’exprimer. Oublions
nous la chance que nous avons de faire entendre nos voix ? Il est souvent
plus facile de dire « y a qu’à », « il faut qu’on » mais concrètement,
individuellement que faisons nous vraiment ?
A l’Unaape, nous résistons au pessimisme ambiant et tentons avec nos moyens
d’agir, de nous faire entendre. En ce début d’année, nous vous informons des
toutes dernières actions menées sous notre impulsion, en fin d’année 2003 en
partenariat avec les autres associations de parents de la commune:
- une lettre à M.Delaubier (inspecteur d’académie) suite à sa réponse sur la
modification de l’aménagement du temps scolaire demandée par les
Joinvillais (voir panneau d’affichage dans les écoles),
- une lettre + un dossier à M. Ferry (ministre de l’Éducation Nationale) pour
l’informer des travaux réalisés sur ce sujet (notre dossier a été transmis par le
ministère à M. le directeur des affaires scolaires),
- un courrier à M.Delaubier lui demandant des précisions sur les critères
d’affectation des élèves de 3ème sur les lycées,
- un courrier pour demander le recrutement d’un psychologue pour le Rased.
Ne baissons pas les bras, nous pouvons tous devenir acteur du changement.
Nathalie CAPELLE
Présidente
Notre lettre des autonomes vous parviendra désormais en janvier.
Vos contacts dans les établissements
Maternelle
P’tit Gibus
Isabelle
DERUMEZ
01 49 76 98 61
Primaire
Parangon
Martine
GUICHOT
01 48 81 17 47
Maternelle
Polangis
Sylvie
LEVASSOR
01 48 89 75 45
Primaire
Eugène Voisin
Nathalie
CAPELLE
01 48 89 25 10
Maternelle
Du Centre
Jean Pierre
MASETTO
01 48 86 14 92
Primaire
Palissy
Amelle
RUSLIER
01 45 11 29 09
Maternelle
La Fontaine
VARADARASSOU
01 49 76 99 85
Collège
Jean Charcot
Marianne
TRUTTMANN
01 49 76 07 21
Anne ROBERT
BAUDART
01 48 85 78 23
Nicolas
GUYOMAR
01 48 83 78 52
Primaire
Polangis
Vijahian
Collège
Jules Ferry
1
DE L'IMPORTANCE DU THÉÂTRE À L'ÉCOLE.
Après avoir été pendant longtemps l'affaire de quelques bénévoles passionnés, la pratique théâtrale, depuis une
dizaine d'années, est très présente dans l'institution scolaire à coté des autres disciplines artistiques grâce à des
ateliers de pratique artistique et la création des enseignements obligatoires et options dans les lycées.
Ce n'est guère étonnant puisque c'est un art de la parole, de l'échange et de citoyenneté dont on associe la
naissance en occident à celle de la démocratie.
La pratique du théâtre à l'école, dans diverses formes d'ateliers, est un moyen d'expérimentation et de
dépassement de soi qui prend en compte de façon fondamentale la personne de l'élève : il mobilise toutes les
ressources (corps, voix, espace) pour développer et approfondir les relations que l'enfant entretient avec
lui-même, les autres et le monde qui l'entoure. En effet, le jeu théâtral fait prendre conscience de l'existence des
relations spatiales entre le corps des acteurs, ses partenaires et les décors éventuels. Il entraîne la mémoire, tente
de faire dépasser les inhibitions de chacun. Pratiqué collectivement, il engage l'enfant par rapport au groupe
et développe ainsi le sens de sa responsabilité comme de son utilité dans le jeu, même s'il n'est que figurant.
Le théâtre apprend à écouter l'autre, ce qui ne sera pas la moindre des qualités de l'adulte futur. Comme on le
voit, la pratique théâtrale n'est pas seulement une façon détournée de faire aimer des œuvres littéraires, c'est
un moyen extraordinaire d'épanouissement pour chacun et pour tous en même temps.
On comprendra dès lors que le plus important n'est certainement pas la représentation théâtrale d'une classe ou
d'une école, même si pour les enfants, c'est un des moments les plus émotionnels de leur année scolaire.
Par contre le travail accompli physiquement et psychiquement tout au long de l'année est tellement énorme qu'il
n'est pas quantifiable.
Anne ROBERT BAUDART
LE POIDS DES CARTABLES : PLEIN LE DOS !
6Kg… 8 Kg… 10kg …, la charge d’un pack d’eau ?
Non, le poids que peut atteindre le cartable d’un collégien demi-pensionnaire dès la 6ème !
Pourtant déjà en 1995, Ségolène Royal, alors Ministre Déléguée à l’Enseignement Scolaire, précisait que le
poids des cartables ne devait pas dépasser 10% du poids moyen des élèves !
Sachant que le poids moyen d’un élève de sixième est de l’ordre de 40Kg, son cartable ne devrait donc pas peser
plus de 4Kg !
Des instructions en ce sens ont d’ailleurs été données aux recteurs, inspecteurs d’académie, directeurs des
services départementaux et chefs d’établissement au moyen d’un bulletin officiel (BO N° 39 du 26.10.1995).
Or, la réalité est bien différente !
Ainsi, tout un chacun reconnaît que le poids excessif des cartables n’est pas sans incidence sur la santé des
enfants surtout à un âge où leur corps est en pleine croissance et peut engendrer fatigue, mal de dos, douleurs
musculaires, scoliose etc..,
Quelles solutions apporter ?
- Choisir le bon cartable (des différences de poids significatives ayant été constatées).
- Au niveau des classeurs, privilégier, lorsque cela est possible, les classeurs à couverture souple.
De même, certains professeurs permettent aux collégiens de laisser à la maison les feuilles de cours relatifs aux
chapitres terminés ou acceptent de partager le classeur avec un collègue enseignant une autre discipline.
- S’agissant des manuels scolaires : mettre un jeu de livres à disposition des collégiens dans les salles de cours.
Lorsque cette solution parfois trop onéreuse pour les établissements se révèle impossible : organiser la classe en
binôme, chaque élève apportant un livre sur deux.
- Prévoir des casiers individuels à disposition des collégiens afin de leur permettre de stocker une partie du
matériel.
- Enfin, ne pourrait-on envisager, hormis dans les matières techniques, de faire déplacer les professeurs d’une
salle de classe à l’autre au lieu et place des élèves ?
La mise en œuvre de certaines de ces solutions dans les collèges joinvillais a certes apporté des améliorations au
bien-être des élèves.
Toutefois il est de notre rôle de veiller à ce que ces mesures soient développées et améliorées de façon à aboutir
enfin à un véritable allègement du poids des cartables des collégiens !
Marianne TRUTTMANN
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Sciences: La métamorphose
Finis les cours trop abstraits, place aux expériences.
Depuis quelques années, les enfants des écoles primaires s'approprient progressivement des concepts
scientifiques et des techniques. Longtemps oublié au profit des apprentissages fondamentaux (lire, écrire,
compter) l'enseignement des sciences prend un nouvel élan.
Plusieurs fois par semaine (2h sur un même thème) dans le meilleur des cas, les enfants expérimentent, réalisent,
observent, recherchent.....
Cette démarche pédagogique originale se trouve malgré tout affaiblie par une insuffisance d'équipement
matériel, un manque de formation des maîtres et une limitation des sorties (vigipirate oblige!!!).
Mais cette approche se veut avant tout transdisciplinaire et même si tous les maîtres n'ont pas une formation
scientifique, les objectifs visés par cette approche restent accessibles à tous. Les concepts scientifiques restent
simples. C'est avant tout une formation générale de l'enfant visant le développement de son esprit logique qui est
recherchée. Les enfants consolident aussi au travers de cet apprentissage leur expression écrite et orale.
L'enfant est placé au coeur de son système d'apprentissage.
Nous ne pouvons qu'encourager ces initiatives qui visent à conduire nos enfants " à construire leurs
apprentissages en acteurs des activités scientifiques".
Nathalie CAPELLE
LE B2I
Parce que l’égalité des chances passe aussi aujourd’hui par l’acquisition de l’outil
informatique, tous les enfants passeront un brevet validant leurs acquis informatiques dès l’école
primaire.
Qu’est ce que c’est ? Créé en 2000, le brevet informatique et internet (B2i ®) valide les compétences acquises
par les élèves du primaire et du collège.
Il est organisé en 3 niveaux :
niveau 1 : définit les compétences que les élèves devront maîtriser à l’issue de l’école primaire;
niveau 2 : définit les compétences que les élèves doivent maîtriser à l’issue de leur scolarité au collège.
niveau 3 : il a été prévu à la rentrée 2002, une expérimentation dans les lycées d’enseignement général et
technologique et dans les lycées professionnels. La création de ce niveau 3 s’inscrit en cohérence avec le
certificat informatique et internet (C2i) mis en place simultanément dans l’enseignement supérieur.
50 000 brevets ont déjà été délivrés dans le primaire et près de 20 % des collèges l’ont également mis en place.
Pourquoi un brevet informatique ? Parce que toute personne est aujourd’hui concernée par l’usage des
technologies de l’information et de la communication.
Les objectifs. Le Brevet atteste que l’élève utilise de manière autonome et raisonnée les technologies de
l’information et de la communication disponibles à l’école et au collège pour lire et produire des documents,
rechercher des informations qui lui sont utiles et communiquer au moyen d’une messagerie.
Comment ? Quoiqu’ayant beaucoup progressé, l’équipement et la connexion à l’internet des écoles et des
collèges ne sont pas achevés.
C’est donc dans des contextes variés, où les élèves recourent en fonction des besoins réels, à l’usage des
technologies de l’information et de la communication, que les enseignants vérifient l’acquisition des
compétences spécifiées pour le brevet informatique et internet.
Le B2i n’est pas un examen. La somme des compétences attendues à chacun des niveaux constitue le bagage
que tous les élèves doivent acquérir au cours de leur scolarité.
Sa validation repose sur un contrôle continu des compétences et des connaissances acquises au cours des
activités ordinaires de la classe, dans toutes les disciplines y compris lors des travaux de documentation.
A l’école comme au collège, dans toutes les disciplines, il est justifié et nécessaire que les élèves recourent en
diverses circonstances aux technologies de l’information et de la communication qui sont des outils au service
des activités.
A Joinville nous bénéficions de l’intervention de "Joinville Cybermobile" qui passe dans les écoles avec des
ordinateurs portables.
3
Amelle RUSLIER

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