D . C . E - Mairie Morestel
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D . C . E - Mairie Morestel
Département de l'Isère Commune de Morestel Commune de MORESTEL (Isère) Aménagement de la rue du Vouet Phase 1 - Travaux de réseaux EP EU AEP D.C.E C.C.T.P REFERENCE 2016.36 DOSSIER E58 BORNAGE . TOPOGRAPHIE . PLANS FONCIERS . DRESSE LE 31 MAI 2016 ESTIMATIONS . EXPERTISES . COPROPRIETES . PARTAGES FAMILIAUX . LOTISSEMENT . ETUDES VRD . SUIVI DE TRAVAUX . GPS . SIG . RICHARD-MEULIEN SELARL DE GÉOMÈTRES-EXPERTS AU CAPITAL SOCIAL DE 7500€, INSCRITE AU RCS BOURG-EN-BRESSE 492 086 830 CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES ( C . C . T . P .) Maître de l’ouvrage : Commune de MORESTEL Hôtel de ville – BP N°6 38510 MORESTEL Tél. : 04 74 80 09 77 - Fax : 04 74 80 33 90 Objet du Marché : Réaménagement de la rue du Vouet Phase 1 –Travaux sur réseaux EP EU AEP Maître d’œuvre : RICHARD-MEULIEN ZA de Blossieu N°5 BP 10046 01152 LAGNIEU Tél : 04.74.35.75.44 – Fax : 04.74.35.82.85 page 1 CHAPITRE I INDICATIONS GENERALES - DESCRIPTIONS DES OUVRAGES ARTICLE I.1 . OBJET DU MARCHE : Le présent cahier des clauses techniques particulières (C.C.T.P), définit la nature, la consistance et les spécifications techniques des travaux de la phase une pour l’aménagement de la rue du Vouet – travaux sur les réseaux EP EU et AEP sur le territoire et pour le compte de la commune de Morestel (Isère). ARTICLE I.2 . CONSISTANCE DES TRAVAUX : L’entreprise comprend toutes les tâches nécessaires à la parfaite exécution du projet et notamment : - - - - - les études d’exécution, notamment les notes de calcul justifiant que la résistance des fournitures est adaptée au site, aux conditions d’exécution tant en section courante que dans les cas particuliers de pose, ainsi qu’aux sollicitations extérieures dues aux surcharges de circulation et de chantier; les sondages de reconnaissance, les constats d’huissier les sondages de reconnaissance ; les essais de laboratoire géotechnique pour arrêter les conditions de réemploi des déblais et la définition de leur compactage ; les implantations et le piquetage des ouvrages, le repérage des ouvrages existants le repérage des ouvrages existants, la mise en place et l’exploitation de la signalisation du chantier y compris fourniture et mise en place de la signalisation provisoire durant toute la durée des travaux l’amenée, l’installation et le repli du matériel, des locaux de chantier ainsi que la remise en état des lieux ; les dispositions nécessaires à la sécurité du personnel de l’entreprise et du public sur le chantier et ses abords ; les travaux préparatoires dans l’emprise du chantier consistent en : le débroussaillage, découpe et la démolition de chaussée existante, la dépose de bordures ou de caniveaux, la démolition, la dépose et la découpe de divers ouvrages en béton (surfaces, regards ou canalisations), la dépose soignée de panneaux de signalisation. l’exécution des fouilles, y compris étaiements, blindages, assèchements et équipements, quelqu’en soient l’importance et la nature, pour les canalisations et les ouvrages annexes, le remblaiement de toutes les fouilles, le transport aux lieux de dépôt des matériaux en excédents ou impropres aux remblais, l’apport de matériaux de substitution pour la confection du lit de pose et le remblaiement des tranchées, la fourniture et la pose de regards et des canalisations de collecte en PVC pour le réseau d’eaux pluviales, la réalisation de leurs joints, leurs raccordements aux ouvrages et aux canalisations existantes ou à construire, la réalisation de regards et de regards à grilles la modification d’ouvrages d’eaux pluviales, la réalisation d’un puits d’infiltration le raccordement des descentes d’eaux pluviales la réalisation d’un mur de tête la fourniture et la pose de regards et des canalisations de collecte en PVC pour le réseau d’eaux usées, la réalisation de leurs joints, leurs raccordements aux ouvrages et aux canalisations existantes ou à construire, la réalisation de regards et de regards de branchements le raccordement des ouvrages page 2 - la fourniture et la pose de grillages avertisseurs, la fourniture et la pose des canalisations d’eau potable en fonte ou en PE, les raccordements au réseau existant, la fourniture et la pose de bouches à clefs, les prises en charge des branchements et leurs raccordements sur l’existant, la fourniture et la pose de robinets vannes, de robinets ¼ tour la fourniture et la pose de fourreaux TPC Ø 63 mm, la reprise et remise en état des accotements et des propriétés privées traversées. la reprise de surface en béton ou en bicouche émulsion. la remise des dossiers des ouvrages exécutés, la remise des plans de récolement conformément aux stipulations du C.C.A.P. Ne font pas partie de l'entreprise, mais sont liés au délai global d'exécution : - les travaux à la charge des concessionnaires. - les travaux d’enfouissement à la charge du SEDI 38. ARTICLE I.3 . DESCRIPTION DES TRAVAUX : I.3.1 Indications générales : Les travaux sont définis par le bordereau des prix unitaires et par l’ensemble des plans et dessins figurant au dossier de consultation des entreprises. Il est précisé que les cotes d’altitudes du projet sont rattachées à un système indépendant Les travaux pourront subir, après accord du Maître d’œuvre, des modifications pour adaptation aux réseaux existants. I.3.2 Description : a) Travaux préliminaires : - Les travaux comprennent : - La signalisation au droit des voies ouvertes à la circulation publique - La protection des piétons. - Les déclarations d’intention de travaux auprès des organismes gestionnaires des réseaux et voiries (EDF, Eclairage public, France Télécom, Eau, Assainissement, Voirie…) - Les autorisations nécessaires pour les décharges ou les zones d’emprunt de matériaux b) Travaux proprement dits : - Ils consisteront en la réalisation du renforcement du réseau d’eau potable par bouclage, la reprise intégrale du réseau d’eaux pluviales et du réseau d’eaux usées. Des fourreaux seront par ailleurs enfouis sur une partie de l’emprise des travaux. ARTICLE I.4 . DOMAINE D’APPLICATION DU PRESENT C.C.T.P : Le présent Cahier des Charges Techniques Particulières (C.C.T.P) se réfère au Cahier des Charges Techniques Générales (C.C.T.G) et notamment les fascicules : 2. Terrassements généraux 25. Exécution de corps de chaussée 27. Fabrication et mise en œuvre des enrobés hydrocarbonés 31. Bordures et caniveaux en pierre naturelle ou en béton et dispositif de retenue en béton 32 Construction de trottoirs 35 Aménagements paysagers. Aires de sports et de loisirs de plein air 63. Exécution et mise en œuvre des bétons non armés, confection de mortiers 64. Travaux de maçonnerie d’ouvrages en génie civil 65. Exécution des ouvrages de génie civil de faible importance en béton armé 70. Canalisations d’assainissement et ouvrages annexes 71. Fourniture et pose de conduites d’adduction et de distribution d’eau page 3 ainsi qu’au guide technique du SETRA de remblaiement des tranchées et réfection des chaussées de mai 1994 et qu’au recueil de normes applicables aux ouvrages d’assainissement AFNOR 1996 et notamment : - NFP 11-300 Classification des matériaux - NFP 98-331 Tranchée - NFP 98-736 Classification des engins de compactage Pour les numéros d’articles non répertoriés, les prescriptions du dit CCTG s’appliquent. ARTICLE I.5. CONDITIONS DE DEROULEMENT DU CHANTIER. : La circulation et le stationnement des véhicules seront interdits à certains moments sur différentes chaussées du chantier, par un arrêté qui sera demandé par l'entreprise en temps opportuns auprès de Monsieur le Maire. Des déviations seront mises en place. Les accès aux propriétés riveraines seront maintenus. Dans la mesure du possible, l’accès aux propriétés riveraines sera assuré aux véhicules ou au personnel de secours par une extrémité ou l’autre du chantier. En aucun cas les engins de chantier ne devront servir de barrage pendant les périodes d’interruption des travaux. Les travaux sont à exécuter à proximité ou en limite de plantations, clôtures, murs et ouvrages existants; leur protection sera à charge de l’entreprise, réputée comprise dans les prix du marché; si des opérations de l’entreprise leur entraînaient des dommages, leur réparation sera à la charge de l’entreprise. L’entreprise devra prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter de détériorer les réseaux existants et établir au préalable les autorisations réglementaires auprès des différents concessionnaires. L’entreprise pourra, le cas échéant, être amenée à réaliser des fouilles pour le compte de gestionnaires de réseaux pour qu’ils interviennent eux-mêmes sur leurs conduites. L’entreprise prendra toutes précautions nécessaires pour ne pas bouger les bornes de propriété existantes. ARTICLE I.6 . VISITE PREALABLE DE RECONNAISSANCE. : Pour l’ensemble du déroulement et l’organisation du chantier, l’entrepreneur aura préalablement réalisé une reconnaissance sur site et un inventaire des problèmes à prendre en compte. En particulier : - Nature des terrains - Classements des voies de circulation - Accès au chantier - Approvisionnements et stockage des matériaux et matériels - Ouvrages, réseaux et bâti existants - Circulation - Signalisation Toutes sujétions qui y sont liées sont comprises dans le prix du marché. ARTICLE I.7. RENSEIGNEMENTS SUR LA NATURE DES SOLS. : L’entrepreneur est tenu de se renseigner sur la nature du sous-sol et inclure dans les prix du marché les sujétions éventuelles d’exécution qui pourraient être nécessaires pour la réalisation des travaux dans les règles de l’art. ARTICLE I.8 . MODE DE REGLEMENT : Le marché est passé à prix unitaires. Les quantités réellement mises en œuvre seront définies contradictoirement, et mesurées sur les ouvrages finis, sans tenir compte des chutes ou des travaux réalisés pour convenance de l’entreprise. Les volumes seront mesurés suivant un profil théorique éventuellement modifié par des constats contradictoires s’il y a lieu. page 4 CHAPITRE II SPECIFICATIONS TECHNIQUES – QUALITE – PROVENANCE ET PREPARATION DES MATERIAUX ARTICLE II.1 . CONFORMITE AUX NORMES : Les fournitures auront les provenances, qualités, caractéristiques, dimensions et procédés de fabrication conformes aux normes en vigueur réputées connues par l’entrepreneur. A défaut de normes, les propositions de l’entrepreneur seront soumises au Maître d’Oeuvre. ARTICLE II.2 . PROVENANCE DES MATERIAUX : D’une manière générale, la provenance des matériaux destinés à la construction des ouvrages devra faire l’objet de propositions de la part de l’entrepreneur et devra être agréée par le Maître d’œuvre. La demande d’agrément devra être faite dans le cadre du P.A.Q avant tout approvisionnement sur le chantier. Elle comportera un descriptif détaillé des procès-verbaux d’essais, éventuellement des échantillons et toutes références utiles. D’une manière générale, les matériaux auront les provenances désignées ci-dessous : NATURE DES MATERIAUX PROVENANCE DES MATERIAUX - Sable pour mortiers et bétons - Fournisseur agréé par le Maître d’œuvre - Granulats moyens et gros pour béton - Fournisseur agréé par le Maître d’œuvre ref. Fasc. 3 du C.C.T.G - Usine agréée par le Maître d’œuvre ref. Fasc. 3 du C.C.T.G - Fournisseur agréé par le Maître d’œuvre - Liants hydrauliques - Grave naturelle pour fondation - Canalisation PVC pour réseaux EP et EU - Regards, regard de branchement - Grilles, tampons, - Canalisation en fonte pression AEP - Canalisation en PE 80 16 bars - Robinetterie et pièces fonte - Fournisseur agréé par le Maître d’œuvre ref. Fasc. 70 du C.C.T.G - Usine agréée par le Maître d’œuvre - Usine ou carrière agréée par le Maître d’œuvre ref. Fasc. 3 du CCTG -- Usine agréée par le Maître d’oeuvre réf. Fasc 71 du CCTG - Usine agréée par le Maître d’œuvre réf. Fasc 71 du CCTG - Fournisseur agréé par le Maître d’œuvre ARTICLE II.3 . TRAVAUX PREPARATOIRES: Il sera procédé au dégagement des emprises : le débroussaillage, découpe et la démolition de chaussée existante, la dépose de bordures ou de caniveaux, la démolition, la dépose et la découpe de divers ouvrages en béton (surfaces, regards ou canalisations), la dépose soignée de panneaux de signalisation.. ARTICLE II.4 . GRAVE CONCASSEE 0/20 : Les granulats concassés 0/20 pour couche de réglage de la chaussée seront des graves silicocalcaires répondant aux caractéristiques ci-après: page 5 Dimensions du tamis 25 20 12,5 10 5 2 1 0,5 0,2 0,08 Pourcentage du Passant 100 90 100 75 95 54 80 38 65 25 50 19 40 13 31 7 20 2 10 L’équivalent de sable mesuré au piston sera supérieur à 50. Le coefficient LOS ANGELES sera inférieur à 30. Le pourcentage d’éléments concassés retenus sur le tamis de 5 mm, devra être supérieur à quatrevingt pour cent (80 %). ARTICLE II.5 . GRANULATS POUR ENDUITS SUPERFICIELS: Les granulats sont impérativement issus de roche massive. De plus, les caractéristiques minimales des granulats, doivent être conformes aux spécifications de la norme NF EN 13043 et XP P 18-545. La compensation est admise ; les granulats doivent être au minimum de code B II. Le transport et le stockage des granulats sont conformes à l'article 5.2.2 de la norme NF P 98-150. ARTICLE II.6 . LIANTS HYDROCARBONES : Ils devront répondre aux conditions des articles 1 et 2 du Chapitre 1 et de la 2ème partie du Fascicule 24 du C.C.T.G et aux normes NF EN 12591. La dope respectera la norme NFP 98-150 ARTICLE II.7 . COUCHE DRAINANTE EN GALETS : Ces matériaux seront des galets roulés lavés calibrés 20/60. L’entrepreneur fournira une fiche technique du produit et justifiera le respect de l’ensemble des textes réglementaires. Dans tous les cas ces matériaux devront être agréés par le Maître d’œuvre. ARTICLE II.8 . GEOTEXTILE : Le géotextile sera en matériau polyester non tissé et sera conforme aux normes G 38-061 et G 38063. Il aura une masse surfacique au moins égale à 200 g/m² ; Il sera de classe 4 pour la traction Les caractéristiques du géotextile ont été établies conformément aux normes ci-dessous. Caractéristiques Masse surfacique Epaisseur à l’état sec Perméabilité Valeur de flux Résistance au pelage Norme EN 965 EN 964-1 DIN 18130 / ASTM D 5887 DIN 18130 / ASTM D 5887 EN ISO 10319 / ASTM D 6496 Résistance à la traction Sens production/sens travers Allongement à l’effort maximal SP/ST EN ISO 10319 ASTM D 4595 EN ISO 10319 / ASTM D 4595 page 6 ARTICLE II.9. MATERIAUX POUR COUCHE DE FONDATION POUR LA CHAUSSEE ET LE REMBLAIEMENT DE TRANCHEES Les granulats pour couche de fondation sont constitués par une grave silico-calcaire 0/80 , de classification GTR type D3 conforme à la norme NFP 11-300. Ces matériaux devront être insensibles à l’eau et infragmentables, sans éléments grossiers audelà de 80 mm et répondant aux critères suivants : - fraction de fines (< 80 µm) limitée à 5 % (< 10 % dans le cas le plus défavorable) - équivalent de sable ES > 30 - valeur au bleu de méthylène VBS < 0.10. La densité sèche correspondant à l’essai Proctor modifié sera égale ou supérieure à 2,20 pour une teneur en eau optimum de 6 %. Il appartient à l’entrepreneur d’obtenir, par tri et élimination des matériaux non réutilisables, la répartition granulométrique suivante des éléments constitutifs de dimension à 20 mm (pourcentage cumulé du passant). Teneur en Minimum Maximum Filler ( 0,080 mm) 2% 10 % Sable ( 2 mm) Graviers ( 20 mm) 18 % 42 % 40 % 70 % ARTICLE II.10 . SABLE POUR MORTIER ET BETON : Le sable pour mortier et béton ne devra pas contenir, en poids plus de 5 % de grains traversant le tamis de 900 mailles par centimètre carré. Il ne devra pas renfermer de grains dont la plus grande dimension dépasserait les limites ci-après : - sable pour maçonnerie, enduits et rejointoiements : 2,5 mm - sable pour béton armé et vibré : 5 mm - sable pour béton ordinaire : 10 mm La contenance en poids de grains ayant toutes leurs dimensions inférieures à 0,5 mm devra être comprise entre 20% et 35%, et celles des grains ayant toutes leurs dimensions supérieures à la moitié de la dimension maximum entre 30% et 50%. ARTICLE II.11 . GRAVIER POUR BETON : Les graves pour béton devront pouvoir passer en tous sens dans un anneau de 0,05 m de diamètre intérieur pour les massifs et de 0,02 m pour béton armé, sans pouvoir passer dans un anneau de 0,015 m pour les massifs et de 0,01 m pour le béton armé. ARTICLE II.12. LIANT HYDRAULIQUE : Ils devront satisfaire aux nouvelles normes : - NF P 15300 : Liants hydrauliques - vérification de la qualité des livraisons - emballages - marques. - NF EN 197-1 : Liants hydrauliques - définitions - classifications et spécifications des ciments. Les ciments devront être titulaires de la marque NF - VP. ARTICLE II.13. COMPOSITION ET MISE EN OEUVRE DES BETONS : La fabrication manuelle du béton n'est autorisée que pour de petites quantités et dans des cas spéciaux autorisés par le Maître d’ Oeuvre. page 7 Les compositions des bétons sont les suivantes : Type de béton Béton de propreté Gravillons en litre 700 Sable en litre 500 Ciment en kg 150 800 400 350 Béton armé ARTICLE II.14 . FABRICATION DES BETONS : Les dosages de liants par mètre cube de béton en oeuvre à adopter en fonction des utilisations sont les suivants : Type de béton Grave ciment Béton maigre ou de propreté Gros béton pour remplissage Béton de remplissage de blocs Béton pour fondation et massifs Béton non armé Béton coulé dans l’eau Béton pour béton armé Dosage du liant 100 150 250 300 350 300 350 350 Classe du liant selon NF EN 197-1 CEM I ou II 32.5 CEM I ou II 32.5 CEM I ou II 42.5 CEM I ou II 42.5 CEM I ou II 42.5 CEM I ou II 42.5 CEM I ou II 42.5 CEM I ou II 42.5 Classe du béton selon NF EN 206-1 / / C25/30-XC2 C25/30-XF1-S4 C30/37-XF4 C25/30-XC2 ou XF1 C30/37-XF4 C30/37-XF4 ARTICLE II.15 . EAU DE GACHAGE : Elle devra satisfaire à la norme AFNOR P18 303 homologuée le 14 Mai 1941. ARTICLE II.16 . ADJUVANTS Les adjuvants sont conformes à la norme NF P 18-103 et aux normes de la série NF P 18-330. L’emploi d’un entraîneur d’air est obligatoire. La teneur en air occlus du béton doit être comprise entre 3 et 6 %. L’emploi d’un adjuvant autre que l’entraîneur d’air fera l’objet, lors de l’étude de formulation, d’une étude de compatibilité avec les autres constituants conformément à la norme NF P 98-170 (paragraphe 3.2). ARTICLE II.17.COFFRAGES : Ils seront en bois (planches, panneaux de particules contre-plaqués, éventuellement bakélisés), tôle et autres matériaux agréés, et permettront d’obtenir les qualités de parement requis. En cas d’emploi de panneaux de contre-plaqué, la qualité choisie sera du type à imprégnation spéciale pour béton. ARTICLE II.18 . MATERIAUX POUR LIT DE POSE ET ENROBAGE DES TUYAUX : L’exécution de l’assise et de l’enrobage est effectuée avec tous les matériaux convenables agréés par le Maître d’œuvre, compatibles avec le diamètre et le tuyau (sable ou matériaux purgés des éléments supérieurs à 30 mm voire de gravette 5/15 mm), que l’entrepreneur devra approvisionner au cas où les déblais des tranchées ne conviendraient pas. Si les déblais des tranchées peuvent convenir, sur autorisation du Maître d’œuvre, ils pourront être utilisés mais ils devront être purgés mécaniquement, ou éventuellement à la main, de tous les éléments susceptibles de porter atteinte aux canalisations. page 8 ARTICLE II.19 . MATERIAUX DE REMBLAIEMENT DES TRANCHEES : II.19.1. Remblais et reconstitution des sols en terrain naturel Lorsque la canalisation est placée en terrain naturel, le remblaiement sera poursuivi avec des matériaux extraits des déblais. L’entrepreneur doit trier et enlever les blocs de roches, les démolitions d’anciennes chaussées et les débris végétaux ou animaux qui ne doivent pas être enfouis dans les tranchées. Sur la partie supérieure des tranchées, il utilise toute la terre végétale qu’il aura préalablement triée lors de l’ouverture de la fouille. II.19.2. Matériaux pour couche de fondation de chaussée et remblaiement de tranchée : Lorsque la canalisation est placée sous voirie et sous accotement, le remblaiement sera poursuivi avec des matériaux tout-venant 0/80 correctement compactés. Les granulats pour couche de fondation sont constitués par une grave silico-calcaire 0/80. L’équivalent de sable restera supérieur à 40. La densité sèche correspondant à l’essai Proctor modifié sera égale ou supérieure à 2,20 pour une teneur en eau optimum de 6 %. Il appartient à l’entrepreneur d’obtenir, par tri et élimination des matériaux non réutilisables, la répartition granulométrique suivante des éléments constitutifs de dimension à 20 mm (pourcentage cumulé du passant). Teneur en Minimum Maximum Filler ( 0,080 mm) 2% 10 % Sable ( 2 mm) 18 % 40 % Graviers ( 20 mm) 42 % 70 % ARTICLE II.20 . GRILLAGES AVERTISSEURS : Les grillages de signalisation, enfouis 30 cm au-dessus des canalisations seront de couleur bleue pour le réseau d’adduction d’eau et rouge pour les fourreaux. Ils seront détectables, insensibles à la corrosion des eaux, des sols, des produits chimiques ou des micro-organismes et équipés de larges mailles afin de ne pas gêner les opérations de compactage. ARTICLE II.21. CARACTERISTIQUES DES CANALISATIONS D’EAU POTABLE: Les canalisations de réseau d’eau potable seront en fonte ductile 2GS à joints standard Ø 100 mm ; les canalisations de branchement A.E.P seront en polyéthylène PE haute densité PE 80 pression PN 16 bars conformes aux normes NF 114, NF EN 12201-2, NF T 54-070 et ISO TR 10358, diamètre 25 mm ; L’entrepreneur aura la charge de vérifier la convenance des séries aux conditions d’utilisations et d’informer le Maître d’œuvre des anomalies qu’il relève, et des modifications qu’il jugera convenable d’y apporter. (cf. Fascicule 71 du CCTG) page 9 ARTICLE II.22. ROBINETTERIE - FONTAINERIE : Tous les appareils de robinetterie proviendront d’usines agréées par le Maître d’œuvre. II.22.1 robinets-vannes à opercule Les robinets-vannes seront en fonte ductile à cage ronde, à deux brides et conformes aux normes NF E 29-323, NF E 29-324, NF E 29-327 et NF E 29328. Ils seront à commande manuelle et directe, avec pièce de fonderie en fonte ductile, siège et vis de manœuvre en Cupro-alliage et étanchéité au droit de la vis par deux joints toriques. Ils seront commandés par clé à béquille avec sens de fermeture inverse au sens de rotation des aiguilles d’une horloge. II.22.2 Robinets de prise ou d’arrêt Les robinets de prise ou d’arrêt pour branchement ou conduite de diamètre inférieur ou égal à 40 mm seront à boisseau inversé II.22.3 Colliers de prise pour branchement Les colliers de prise pour branchement sont à bossage taraudé. II.22.4 Accessoires de robinetterie Les bouches à clef comportent une tête en fonte ductile, verrouillable pour chaussée, avec tube allonge et cloche ou tabernacle en fonte. ARTICLE II.23. CARACTERISTIQUES DES CANALISATIONS D’EAUX USEES : II.23.1 Tuyaux en polychlorure de vinyle (PVC) et leurs coudes et culottes Les tuyaux sont titulaires d’une certification NF de conformité aux normes XP P 16-362 et NF EN 1401-1 ou d’une certification européenne correspondante. Ils sont de la classe de rigidité : CR8 de diamètre 160 à Ø 200 mm. Ils devront être parfaitement étanches. II.23.2 Les joints seront des joints à gorge munis d’un anneau en caoutchouc élastomère. L’étanchéité sera assurée par compression de l’anneau élastique dans une gorge qui, de plus, devra éviter le déplacement de l’anneau. L’entrepreneur aura la charge de vérifier la convenance des séries aux conditions d’utilisations et d’informer le Maître d’œuvre des anomalies qu’il relève, et des modifications qu’il jugera convenable d’y apporter (cf. fascicule 70 du CCTG). ARTICLE II.24. : BOITE DE BRANCHEMENT Les boîtes de branchement seront en PVC à passage direct de 315 mm de dimensions, et recevront un regard hydraulique en fonte C250. Les boîtes de branchements en PVC seront titulaires d’une certification NF de conformité à la norme XP T54-950 ou certification européenne équivalente. Les emboîtures des boites de branchement seront femelles à joints conformément aux recommandations du fascicule 70. page 10 ARTICLE II.25 . CANALISATIONS POUR COLLECTEUR D’EAUX PLUVIALES : II.25.1 Tuyaux en béton de ciment Les tuyaux à écoulement libre sont titulaires d’une certification NF de conformité à la norme NF P 16-341 ou d’une certification européenne équivalente, ou sont titulaires d’une certification CSTBat associée à un avis technique favorable en cours de validité ou d’une certification européenne équivalente pour les tuyaux n’entrant pas dans le champ de la norme NF P 16-341. Il s’agit de tuyau en béton armé, ils sont de la classe de résistance : série 135 A de diamètre 400 mm ; ils devront être parfaitement étanches. L’entrepreneur aura la charge de vérifier la convenance des séries aux conditions d’utilisations et d’informer le Maître d’œuvre des anomalies qu’il relève, et des modifications qu’il jugera convenable d’y apporter (cf. Fascicule 70 du CCTG). II.25.2 Tuyaux en polychlorure de vinyle (PVC) et leurs coudes et culottes Les tuyaux sont titulaires d’une certification NF de conformité aux normes XP P 16-362 et NF EN 1401-1 ou d’une certification européenne correspondante. Ils sont de la classe de rigidité : CR8 et de diamètre 160, 200 et 250 mm. Ils devront être parfaitement étanches. II.25.3 Les joints seront des joints à gorge munis d’un anneau en caoutchouc élastomère. L’étanchéité sera assurée par compression de l’anneau élastique dans une gorge qui, de plus, devra éviter le déplacement de l’anneau. ARTICLE II.26. REGARD A GRILLE : Ils auront des dimensions intérieures de 500 x 500 ou 600 x 600 et seront conformes aux stipulations du Fascicule 70 du C.C.T.G et comprennent : - l’embase, les joints à lèvres sertis sur les manchettes de raccordement. - une décantation de 0.30 m - la rehausse de l’ouvrage jusqu’à la côte finie par hausse avec joint étanche. - le couronnement de la tête de la rehausse en béton pour l’assise du tampon de fermeture. - la grille et son cadre en fonte ductile : 600 x 600 ou 700 x 700 mm ARTICLE II.27. REGARD Ils seront conformes aux stipulations du Fascicule 70 du CCTG et comprennent : - l’embase composée d’un radier béton de 500 x 500 intérieur environ, et joints à lèvres sertis sur les manchettes de raccordement. - une décantation de 0.30 m et un dégrilleur - la rehausse de l’ouvrage jusqu’à la côte finie par hausse avec joint étanche. - le couronnement de la tête de la rehausse en béton pour l’assise du tampon de fermeture. - la fermeture et son cadre en fonte ductile : 600 x 600 mm page 11 ARTICLE II.28 . DISPOSITIFS DE FERMETURE DES OUVRAGES ANNEXES : Les dispositifs de fermeture des ouvrages annexes doivent être capables de résister à la rupture, à des charges centrées de 40.000 daN sous chaussées ou dans les zones accessibles aux poidslourds et 25.000 daN ailleurs. Les cadres et les tampons doivent être agréés par le Maître d’Oeuvre. Les grilles auront une dimension de 600 mm x 600 mm ; ou 750 mm x 300 mm Les tampons sont circulaires à charnière et, s’ils sont placés sur des ouvrages visitables, ils doivent permettre une ouverture de diamètre utile d’au moins 600 mm. Les surfaces de contact entre cadres et tampons métalliques sont prévues de façon à permettre l’obtention d’une assise stable des tampons sur les feuillures. Eventuellement, elles sont usinées ou comportent un support élastique. Le jeu entre tampon et cadre doit être suffisamment réduit pour éviter la pénétration de tout détritus dans l’ouvrage. Les dispositifs de fermeture comportent une charnière, une encoche de déblocage du tampon, un dispositif permettant leur levage et un orifice pour l’aération de l’ouvrage ARTICLE II.29. SABLE POUR LIT DE POSE DES TPC : Le sable pour lit de pose des canalisations sera d’origine alluviale et l’équivalent de sable supérieur à 40. Il ne devra pas comporter d’éléments supérieurs au tamis de 6,3 mm. ARTICLE II.30. FOURREAUX TPC : Les gaines utilisées pour la réalisation du réseau seront en polyéthylène conformément à la norme NFC 68-171. Elles seront de type annelé à double paroi avec intérieur lisse. ARTICLE II.31. CONTROLE SUR CHANTIER - MATERIAUX REBUTES : Le délégué du représentant légal du Maître d’Ouvrage peut prélever des échantillons de tous les matériaux et fournitures qu’il estime devoir soumettre à des essais soit en chantier soit en laboratoire spécialisé. Les essais sur échantillons de matériaux provenant d’usines agréées sont à la charge de la Commune. Les résultats des essais sont communiqués en temps utile à l’entrepreneur. Les essais sur les autres matériaux sont à la charge de l’entrepreneur. page 12 CHAPITRE III MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX ARTICLE III.1 . PIQUETAGE : Conformément à l’article 7 du C.C.A.P, le piquetage général sera effectué par l’entreprise, contradictoirement avec le Maître d’œuvre et les piquetages complémentaires restent à la charge de l’entreprise et notamment l’implantation des conduites et réseaux existants et les déclarations d’ouverture de chantier qui en découlent. ARTICLE III.2 . RECOLEMENT : En application de l’article 40 du C.C.A.G, l'entrepreneur est tenu de remettre au Maître d’œuvre, en deux exemplaires papier et en fichiers informatiques au format *.dwg ou *.dxf, et au coordonnateur SPS en un exemplaire papier, les plans conformes à l’exécution, établis à l’échelle des plans du dossier de consultation et mentionnant les canalisations - conduites existantes croisées, les ouvrages exécutés par l’entrepreneur, et leurs caractéristiques. ARTICLE III.3 . ORGANISATION GENERALE DU CHANTIER : III.3.1 Mesures générales : L’entrepreneur établira un planning général de l'ensemble des travaux détaillant les 3 grandes phases d’intervention (avant intervention du lot revêtement, pendant ces travaux de revêtement, après travaux de revêtement) ; il devra l’avoir coordonné avec les travaux des autres lots. Pour chaque phase, il indiquera les dispositions prévues pour maintenir les circulations automobiles et piétonnes. Ce planning sera soumis à l’agrément du Maître d’œuvre au plus tard 15 jours après la notification du marché. En cas de difficultés imprévisibles rencontrées lors de l’exécution des travaux, l’entrepreneur proposera, dans un délai de quatre jours, un nouveau planning à l’agrément du Maître d’œuvre. III.3.2 Mesures de sécurité : L’entrepreneur est censé connaître parfaitement les lois, règlements et recommandations en vigueur. Il prendra toutes les mesures de sécurité nécessaires pour la protection des tiers et celle des propriétés riveraines. Il devra, conformément aux règlements de police, assurer l’éclairage des points dangereux en cours de travaux et mettre en place des garde-corps de protection au droit des tranchées ouvertes. Il sera civilement et pénalement responsable de tous les dommages résultant d’une insuffisance de mesures de sécurité. III.3.3 Dépôt des matériaux : Les matériaux livrés et enregistrés seront déposés aux emplacements désignés par l’entreprise et en accord avec le directeur des travaux. L’entrepreneur ne pourra occuper la voie publique au-delà des limites qui lui auront été assignées. A l’emplacement des dépôts de matériaux livrés, le terrain aura été nettoyé par les soins de l’entrepreneur, à ses frais. page 13 Les transports seront effectués de manière à ne pas dégrader les pistes, routes ou formes établies. Si des dégradations sont commises, elles devront être réparées sans retard par l’entrepreneur ou à ses frais par un autre entrepreneur suivant le cas. Lorsqu’elles ne seront pas réparées dans un délai prescrit par le directeur des travaux, le dommage sera consigné par un procès verbal et réparé d’office aux frais de l’entrepreneur, sans préjudice de la responsabilité de ce dernier, en cas d’accident. III.3.4 Transport et évacuation des matériaux : Pour l’évacuation des déblais et tous mouvements de terre en général, l’entrepreneur veillera au nettoyage des roues de camions avant qu’ils ne sortent du chantier et n’empruntent une voie ouverte à la circulation. L’entreprise devra procéder aux nettoyages qui seront malgré tout nécessaires. III.3.5 Propreté du chantier : L’entreprise est tenue d’assurer la propreté du chantier de façon à limiter au maximum les nuisances. Les sujétions qui pourraient résulter de cette procédure sont incorporées dans les prix unitaires du marché. ARTICLE III.4 . EXECUTION DES DEBLAIS ET FOUILLES POUR OUVRAGE : Les déblais seront exécutés mécaniquement par des moyens laissés au choix de l’entrepreneur, sous réserve de l’agrément du Maître d’Oeuvre. Au niveau des raccordements avec les chaussés existantes du lotissement, des opérations d’engravure auront précédemment été effectuées. Les talus des terrassements devront être réglés avec une pente maximale de 1V/1H pendant la phase travaux et de 2V/3H en phase définitive. En cas de pluie, les talus devront être réglés et protégés par un polyane. Une cunette de réception des eaux de ruissellement devra être réalisée en pied de talus afin de sauvegarder les caractéristiques de la plate-forme de travail. Les travaux seront conduits, dans tous les cas, afin d’empêcher toutes stagnations d’eau dans les fouilles. Les sources mises à jour seront immédiatement captées et reliées au réseau d’eaux pluviales après constat du Maître d’Oeuvre. Il sera exécuté un compactage soigné du fond de forme pour donner une densité au moins égale à 95% de l’optimum Proctor modifié. Les tolérances d’exécution par rapport aux cotes du projet sont les suivantes : - Fond de forme et fond de fouille : ±3 cm ARTICLE III.5 . EPUISEMENTS : Les épuisements font partie de l’entreprise quelle que soit leur importance. L’entrepreneur devra, sous son entière responsabilité assurer la protection de son chantier contre les eaux de toute nature et de toute origine. Il assurera également l’évacuation et la dérivation de ces eaux depuis le chantier, jusqu’aux exutoires où elles pourront être reçues. Il exécutera les travaux provisoires (à supprimer avant fin de chantier) nécessaires pour éviter que les modifications des ruissellements dus à ses travaux ne créent des dommages (bourrelets d’enrobés,…. ). page 14 ARTICLE III.6 . EXECUTION DE LA COUCHE DE BASE EN GRAVE CONCASSEE 0/20 : Les conditions de réglage, de l’épandage et de compactage de la couche de base seront réalisées conformément aux prescriptions du Fascicule 25 du C.P.C. Mise en place et compactage sur 0,05 m d’épaisseur. ARTICLE III.7. – ENDUITS SUPERFICIELS III.7.1. – Composition Le revêtement sera effectué en deux couches de gravillons et de liant. La composition des enduits superficiels est conforme à la norme NF 98-160. Le type d'enduit est spécifié sur le bon de commande et validé lors de la visite préparatoire. Les formules définitives sont de la responsabilité de l'entrepreneur. Elles tiennent compte notamment du trafic de la voie, de l'état du support, du lieu de mise en œuvre et sont soumises au visa du maître d'œuvre avant tout début des travaux. III.7.2. – Liant Le liant sera fourni par l’entrepreneur. Celui-ci en assurera l’épandage à la température de 135 °C. L’épandage ne pourra être effectué par une température ambiante inférieure à 10°. Il sera fait au moyen de camions épandeurs possédant un thermomètre permettant de vérifier la température du liant au moment de l’épandage. L’épandage devra être effectué avec régularité de manière à ne laisser aucune marque, ni aucun excès de produit. Pour les répandeuses, l'entreprise doit présenter un certificat datant de moins de 2 ans, justifiant leur passage sur un banc de contrôle normalisé selon la norme NF P 98-726. Si l’essai date de plus de un an et moins de deux ans, un contrôle du dosage moyen et régularité transversale, conformément à la norme NF EN 12272-1 est effectué par le contrôle externe de l’entreprise en début de travaux. III.7.3. – Gravillonnage Celui-ci devra être régulier et conforme au dosage prescrit sur toute la longueur intéressée. Ce travail sera réglé de manière que la diffusion du liant ne soit pas en avance de plus de 50 m sur le gravillonnage et que l’intégralité des matériaux de couverture soit répandue dans un délai de 10 minutes après l’épandage mécanique du liant. En aucun cas et sous aucun prétexte, une partie qui vient d’être revêtue ne devra être abandonnée par cessation de travail sans avoir reçu la totalité des matériaux de couverture. III.7.4. – Cylindrage L’entrepreneur utilisera exclusivement des cylindres à pneus. La pression des pneus sera de 7 kilogrammes par centimètre carré. Le cylindrage devra être complètement terminé une heure après l’épandage du liant. L’entrepreneur effectuera autant de passe qu’il sera nécessaire pour le parfait accrochage du granulat. Lorsqu'il n'y a qu'un compacteur sur le chantier, toute panne de celui-ci entraîne l'arrêt immédiat du répandage de liant. III.7.5. – Remise en service de la chaussée L'élimination des excès de granulats est faite : soit par balayage, soit par balayage et aspiration des rejets. Les produits éliminés sont évacués et mis en dépôts. La recherche d'un dépôt et le transport des produits sont à la charge de l’entreprise. L'élimination des rejets de granulats après mise en circulation est effectuée par l'entrepreneur dans un délai de trois (3) semaines après la fin d’application des enduits sur chacune des sections des routes revêtues avec un liant chaud classique ou de l'émulsion classique, dans un délai de 48 heures lorsque le liant utilisé est modifié. page 15 ARTICLE III.8. BETONS COULES EN PLACE: L’étude de la composition des bétons, selon leur destination, incombe à l’Entrepreneur. Ils seront conformes à la norme XP P 18-305, sachant que tous les ouvrages devront être étanches. A titre indicatif, on peut identifier 3 types principaux de béton : - Béton de propreté (dosage mini en ciment : 150 kg/m²) - Béton de structure (BA) (dosage mini en ciment : 350 kg/m²) - Béton de formes de pente (non armé) (dosage mini en ciment : 300 kg/m²) Le béton pourra être fabriqué, soit sur le chantier, soit dans une usine de béton prêt à l’emploi. La fabrication du béton à la main, ainsi que le dosage volumétrique des composants sont interdits. La mise en place du béton se fera conformément à l’article 36 du fascicule 65 du CCTG. ARTICLE III.9. TRAVAUX DE MACONNERIE : Tous les travaux doivent être exécutés conformément aux plans d’exécution et de détails joints au projet. La mise en œuvre s’effectuera conformément au DTU et aux règles de l’Art. ARTICLE III.10. COFFRAGES : Les coffrages devront être conformes aux prescriptions de l’article 32 du fascicule 65 du C.C.T.G. Les coffrages seront du type grossier pour les fondations ou pour les parements non apparents des ouvrages. Les coffrages seront du type parements fins pour les faces apparentes des ouvrages restant brutes de décoffrage ARTICLE III.11. EXECUTION DES TRANCHÉES POUR CANALISATIONS : L’entrepreneur se conformera aux prescriptions des fascicules 70 et 71 pour l’exécution des fouilles. L’entrepreneur exécutera tous les blindages nécessaires, la protection des fouilles contre les eaux de toutes natures ainsi que leur épuisement. Il devra mettre en oeuvre tous les moyens pour permettre la pose des canalisations dans de bonnes conditions. ARTICLE III.12 . POSE DE CANALISATIONS ET DE LEURS ACCESSOIRES : III.12.1 Stockage et manutention des tuyaux : La manutention des tuyaux et des pièces se fait avec les plus grandes précautions. Les tuyaux sont déposés sans brutalité sur le sol ou dans le fond des tranchées et ne doivent pas être roulés sur des pierres ou sur un sol rocheux, mais sur des chemins de roulement. L’élinguage par l’intérieur du tuyau est interdit. III.12.2 Examen du tuyau avant la pose : Au moment de leur mise en place, l’entrepreneur examine l’intérieur des tuyaux raccords et pièces spéciales et les débarrasse de tous les corps étrangers qui pourraient y avoir été introduits. III.12.3 Coupe des tuyaux : La coupe est faite avec des outils bien affûtés ou des coupes tubes et pour les tuyaux de gros diamètres avec des tronçonneuses ou scies. Les coupes doivent être nettes, lisses, sans fissuration de la partie utile, et former avec le tuyau voisin un assemblage de même qualité qu’avec un about ordinaire. page 16 III.12.4 Pose de canalisations en tranchées : Les tuyaux seront posés sur un lit de sable de 0,10 m d’épaisseur minimum. Avant toute pose, la surface du lit de pose doit être parfaitement dressée. Les tuyaux sont descendus soigneusement dans la tranchée et bien présentés dans le prolongement les uns des autres, en facilitant leurs alignements au moyen de cales provisoires constituées à l’aide de mottes de terre cassées ou de coins en bois. Le calage provisoire au moyen de pierres est interdit. Les tuyaux sont posés en files, bien alignés et avec une pente régulière entre deux regards consécutifs. Tous les moyens de calage provisoire sont retirés avant remblais. Les tuyaux sont posés à partir de l’aval. L’emboîture, lorsqu’elle existe, est dirigée vers l’amont. A chaque arrêt de travail, les extrémités des tuyaux non visitables en cours de pose sont provisoirement obturées pour éviter l’introduction de corps étrangers. III.12.5 Joints à bague d’étanchéité en élastomères : Avant la mise en place, les abouts mâles et femelles sont nettoyés. Avant l’emboîtement, les bagues et les embouts mâles et femelles sont lubrifiés, si nécessaire, avec un produit adéquat. L’emboîtement est réalisé par une poussée progressive exercée suivant l’axe du tuyau précédent posé et du tuyau en cours d’emboîtage. Après confection du joint, subsiste entre les extrémités des tuyaux adjacents un jeu permettant les éventuels mouvements relatifs des tuyaux. ARTICLE III.13. POSE DES OUVRAGES ANNEXES : La pose des regards est conforme à l’article V.7.4 du fascicule 70. Les modalités pratiques de pose des regards sont conformes aux stipulations du fabricant. Le sol d’appui des ouvrages annexes est consolidé, s’il y a lieu dans les mêmes conditions que le fond de fouilles des canalisations. Les cheminées sont verticales Les raccordements des canalisations aux ouvrages, les éléments d’ouvrages entre eux, les reprises de bétonnage ou de maçonnerie sont assurés avec la même étanchéité que les tuyaux entre eux et réalisés avec précautions. Les remblais autour des ouvrages sont réalisés avec soin et précautions. Le cadre des tampons est scellé au mortier de ciment dans la feuillure du couronnement du regard au niveau de la chaussée. La pente des cadres et tampons sont posés avec la pente adaptée au projet. Les dispositifs de fermeture sont posés de manière à ne créer aucune dénivellation sur les chaussées ou revêtements. . Ils seront orientés pour que leur ouverture soit la plus aisée possible. ARTICLE III.14 . REMBLAIEMENT DES TRANCHEES - REMISE EN ETAT DES SOLS : L’entrepreneur ne procèdera au remblaiement des tranchées qu’avec l’autorisation du Maître d’Oeuvre et après avoir exécuté les essais prévus à l’article III.20 du présent C.C.T.P. sur l’ensemble ou partie de la conduite principale. page 17 Le remblaiement se fera suivant les prescriptions du C.C.T.P. avec des matériaux d’apport constitués par du gravier tout venant. Toutefois si les matériaux extraits sont de bonne qualité, le Maître d’Oeuvre se réserve le droit de les faire réutiliser en remblais en remplacement du gravier tout-venant. Cette prestation étant rémunérée au prix de la tranchée. Les matériaux utilisés ne doivent en aucun cas être susceptibles de provoquer des tassements ultérieurs, ni endommager les canalisations ou leurs protections, ni contenir d’éléments polluants lixiviables. Il sera apporté un soin tout particulier au compactage de matériaux qui sera exécuté par couches successives de 0,30 m d’épaisseur maximale. Il sera réalisé en fonction des prescriptions du guide SETRA de mai 1994, et des normes NFP 98.115, afin d’obtenir une densité sèche atteignant 90% de l’O.P.M. Des contrôles de la qualité du compactage au pénétromètre seront réalisés suivant une densité minimale de un point de contrôle tous les 50 m de tranchée de largeur <1.50 m. Tous les résultats et conclusions de ces contrôles seront fournis au Maître d’œuvre. L’ensemble de ces prestations est compris dans les prix unitaires du marché. ARTICLE III.15 . ESSAIS DES RESEAUX - EPREUVES DES JOINTS : Les épreuves des joints et des canalisations d’assainissement sont effectuées à l’eau conformément aux prescriptions du chapitre VI.1 du Fascicule 70 du C.C.T.G III.15.1. Préparation des épreuves : Dès que le Maître d’œuvre a désigné la ou les sections qui doivent être soumises aux épreuves et le mode d’épreuve retenu sur chacune d’elles, l’entrepreneur est informé de la date et de l’heure à partir desquelles les épreuves seront exécutées par une société désignée et rémunérée par le Maître d’Ouvrage. L’entrepreneur prend toutes les dispositions utiles à la mise en place du personnel pour le dégagement des regards de visite et au nettoyage des canalisations et des ouvrages avant les épreuves. Il fournira en minute les plans de récolement aux fins de vérification des cotes de niveaux. III.15.2. Epreuves de conformité et d’étanchéité : L’ensemble des collecteurs, fera l’objet d’une inspection télévisée, aux frais du Maître d’Ouvrage. Les épreuves d’étanchéité des canalisations, d’une part, et des regards, d’autre part, seront réalisées à l’air par une société spécialisée, rémunérée directement par le Maître d’Ouvrage. L’entrepreneur sera tenu financièrement responsable des difficultés ou des retards causés aux essais par des défauts de nettoyage des réseaux. En cas de contestations des résultats des essais à l’air, des essais à l’eau pourront être réalisés sur les tronçons considérés, à la demande de l’entrepreneur, leur charge incombant à l’entreprise, sauf si les résultats lui donnent raison. Au vu des constats contradictoires et des rapports d’essais, l’entrepreneur soumet à l’agrément du Maître d’œuvre le programme de réparations des anomalies constatées. Après réparations, les tronçons en cause font l’objet de nouveaux essais à la charge de l’entreprise. Dans le cas de désordres nombreux, il pourra être exigé la reconstruction à neuf du ou des tronçons défectueux. A défaut, la réparation des désordres sera assortie d’une réfaction de prix et/ou de garanties supplémentaires. page 18 III.15.3. Epreuves d’écoulement : Un seau d’eau colorée est versé en tête de réseau. La progression du flot est suivie par relevé du temps de parcours sur chaque tronçon critique en fonction de sa pente et de sa longueur. III.15.4. Epreuves des canalisations d’eau potable : Les épreuves de la canalisation d’eau potable seront effectuées conformément aux prescriptions de l’article 63 du fascicule n°71 du C.C.T.G. Leur charge en incombe à l’entreprise. Les essais et les analyses de contrôle bactériologiques avant mise en service du réseau nouvellement créé sont à la charge de l’entreprise ainsi que toutes les opérations éventuellement nécessaires (désinfections…) jusqu’à la conformité de ces analyses. ARTICLE III.16 . POSE DE FOURREAUX : L’entrepreneur se conforme aux normes en vigueur. ARTICLE III.17. REFECTION DE CHAUSSEE : Le titulaire doit l’entretien provisoire des tranchées dans l’attente des réfections définitives des revêtements des chaussées et procédera à toutes les opérations nécessaires pour assurer la plus grande sécurité aux usagers de la route. La réfection de la chaussée se fera après compactage en bicouche émulsion ARTICLE III.18 . RENCONTRE DE CANALISATIONS DIVERSES : L’entrepreneur prendra toutes les dispositions utiles pour qu’aucun dommage ne soit causé aux canalisations ou conduites de toutes sortes rencontrées pendant l’exécution des travaux. Il est précisé, notamment, qu’il devra éventuellement prendre les mesures nécessaires pour le soutien de ces canalisations et conduites, étant entendu qu’en aucun cas les dispositifs adoptés pour réaliser ces soutiens ne prendront appui sur les étrésillons des étaiements ou blindages des fouilles. L’entrepreneur ne sera pas admis à présenter des réclamations de quelque nature que se soit, du fait que le tracé ou l’emplacement imposé pour les ouvrages, l’obligeraient à prendre des mesures de soutien de canalisations ou de conduites sur quelques longueurs qu’elles puissent s’étendre. Il restera entièrement responsable des dommages qui pourraient être causés, par lui ou ses agents. En cas de dommages sur un réseau, il préviendra sans délai l’administration ou le gestionnaire concerné, en attendant que les mesures conservatoires ou de réparation soient prises. Il reposera suivant les normes le grillage avertisseur de la canalisation ou le remplacera s’il est endommagé. Cependant, en cas de croisement de tranchée drainante, de drains ou tuyau de source, l’entreprise rétablira simplement le réseau croisé, le mesurera (altitude, position) et indiquera ces éléments sur son plan de récolement. ARTICLE III.19. TRAVAUX IMPREVUS : Sur ordre et instruction du délégué du représentant légal du Maître de l'Ouvrage, l'entrepreneur est tenu d'assurer l'exécution des travaux imprévus qui pourraient survenir ou être nécessaires pour l'achèvement de l'ouvrage. page 19 ARTICLE III.20 . SUJETIONS RESULTANT DU VOISINAGE DE CHANTIERS DE TRAVAUX ETRANGERS : L’entrepreneur ne pourra se prévaloir des sujétions de toute nature et des retards qui pourraient résulter de chantiers de travaux voisins étrangers à l’entreprise, ni pour éluder les obligations de son Marché, ni pour élever aucune réclamation envers le Maître d’Ouvrage, et notamment ceux prévus et réalisés aux autres lots du marché ARTICLE III.21 . SIGNALISATION DU CHANTIER : Pour l’application des Articles 25 et 26 du Fascicule 1 du C.P.C, il est stipulé ce qui suit : - Tous les chantiers et dépôts de matériaux d’approvisionnement ou de récupération, ainsi que les chantiers situés en bordures des voies de circulation devront être signalés, de jour comme de nuit, par les soins, sous la responsabilité et aux frais de l’entrepreneur conformément à l’instruction interministérielle sur la signalisation routière du 15 juillet 1974 (Livre 1 - 8ème Partie). - Le Directeur des travaux pourra, lorsque les prescriptions ci-dessus ne lui paraîtront pas avoir été suffisamment remplies, faire installer d’office et aux frais de l’entrepreneur, après injonction restée sans effet, tout dispositif de signalisation qu’il jugera nécessaire. - Dans tous les cas l’entrepreneur sera seul responsable des accidents qui seraient reconnus provenir de sa négligence et de celle de ses agents et ouvriers. Il sera responsable de l’application des règlements de Police générale ou locale existants ou à intervenir concernant les mesures de précautions à prendre sur les chantiers et leurs abords. Dressé par le Maître d’Oeuvre Lagnieu, le 31 mai 2016 Lu et accepté L’entrepreneur soussigné page 20