DP_Automne43 - Musée de la Résistance et de la Déportation de l
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DP_Automne43 - Musée de la Résistance et de la Déportation de l
DOSSIER DE PRESSE Contacts presse Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère Alice Buffet [email protected] Tél. 04 76 42 38 53 Conseil général de l’Isère Virginie Dechenaud [email protected] Tél. 04 76 00 37 15 DOSSIER DE PRESSE SOMMAIRE COMMUNIQUE P. 3 LES RENDEZ-VOUS P. 4 L’EXPOSITION P.5 LE LIVRE ET LE FILM P.6 LE PROGRAMME ET LA BROCHURE PEDAGOGIQUE P. 7 PHOTOGRAPHIES A DISPOSITION DE LA PRESSE P. 8 DOSSIER DE PRESSE Grenoble-Isère 1943 Résistance et répressions 2 COMMUNIQUE DE PRESSE Une absolue nécessité L’automne 1943 constitue un tournant dans l’histoire de Grenoble et de l’Isère au cours de la Seconde Guerre mondiale. L’occupation nazie qui débute engendre une répression sans précédent pour anéantir la Résistance en particulier lors de la journée tragique du 11 novembre et de celles du 25 au 30 novembre connues sous le nom de « Saint-Barthélemy grenobloise ». Soixante-dix ans après, nous devions rendre hommage à celles et ceux qui en furent les victimes. Ce programme commémoratif et culturel débute le 5 novembre, à la date anniversaire de la remise par le général de Gaulle de la Croix de la Libération à Grenoble en 1944, par deux expositions à l’hôtel de ville : Résister ! Les Compagnons de la Libération (1940-1945) et la présentation de portraits de résistants dont le parcours est lié aux événements de la fin 1943. Comment ne pas rappeler ici la citation de l’Ordre qui fait de Grenoble une commune Compagnon de la Libération, car elle se réfère à la fois à la manifestation patriotique du 11 novembre 1943, violemment réprimée, et aux explosions successives du polygone d’artillerie et de la caserne de Bonne des 14 novembre et 2 décembre où se trouvaient les dépôts de munitions de l’occupant en tant que principaux faits d’armes de la ville ? C’est aussi dans la continuité du travail engagé pour rénover les principaux monuments grenoblois qu’une nouvelle stèle dédiée à la journée du 11 novembre sera dévoilée lors de la cérémonie annuelle. La présentation de l’exposition Automne 43 au Musée de la Résistance et de la Déportation du Conseil général de l’Isère le 25 novembre est un autre temps fort de cette commémoration, à la date même où débuta la « Saint-Barthélemy grenobloise » qui devait coûter la vie à tant d’Isérois attachés aux valeurs de la République. Le 29 novembre sera l’occasion d’un hommage particulier au docteur Gaston Valois, chef départemental des Mouvements unis de la Résistance, qui en fut l’une des principales victimes, à travers une cérémonie, la présentation d’un livre biographique, mais aussi d’un film sur la « SaintBarthélemy grenobloise » que le musée a réalisés. Ce travail connaît un autre prolongement par la production d’une version itinérante de l’exposition destinée à circuler dans toute l’Isère. A l’heure où disparaissent les derniers résistants contre la barbarie nazie et ses collaborateurs vichystes, la transmission de l’histoire est plus que jamais une absolue nécessité. André Vallini Sénateur de l’Isère Président du Conseil général Michel Destot Député de l’Isère Maire de Grenoble DOSSIER DE PRESSE Grenoble-Isère 1943 Résistance et répressions 3 LES RENDEZ-VOUS Lundi 25 novembre 2013 11h - Commémoration annuelle de la « Saint-Barthélemy grenobloise » Organisée au Mur du souvenir, par la Ville de Grenoble et le Conseil général de l’Isère, en relation avec la préfecture de l’Isère et l’association Résistance unie. Mur du souvenir, place de la Résistance à Grenoble 18h - Inauguration de l’exposition Automne 43 Résistance et répressions Exposition présentée du 26 novembre 2013 au 19 mai 2014 Ouvert tous les jours sauf le mardi matin Lundi – vendredi 9h-18h Mardi 13h30-18h Samedi – dimanche 10h-18h Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, 14, rue Hébert à Grenoble Vendredi 29 novembre 2013 10h30 - Commémoration des 70 ans de la mort du docteur Gaston Valois, responsable des Mouvements unis de la Résistance (MUR). Organisée par la Ville de Grenoble et le Conseil général de l’Isère. Mur du souvenir, place de la Résistance à Grenoble 11h30 - Présentation de l’ouvrage Gaston Valois, suivie de la projection en avant-première du film La SaintBarthélemy grenobloise. La traque de la Résistance. Palais du parlement, place Saint-André à Grenoble Mercredi 29 Janvier 2014 Lancement de la version itinérante de l’exposition Automne 43. Résistance et répressions Exposition présentée du 29 janvier au 15 février 2014 Médiathèque, 1, boulevard du Champ de Mars à Saint-Marcellin DOSSIER DE PRESSE Grenoble-Isère 1943 Résistance et répressions 4 L’EXPOSITION Automne 43 Résistance et répressions L’automne 1943 constitue un moment charnière dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale en Isère. Début septembre, dans le contexte de l’armistice signé par Badoglio en Italie, les troupes allemandes occupent la totalité du département en lieu et place de leurs anciens alliés italiens. S’ensuit une répression sans précédent contre la Résistance, mais aussi contre la population juive qui ne s’achèvera qu’avec la Libération du département à la fin août 1944. En quelques semaines, une succession d’événements se produisent dans la région grenobloise dont la mémoire collective conserve encore le souvenir. Aux actes de répression opérés par l’occupant le 11 novembre à Grenoble contre les manifestants venus nombreux dans les rues de la ville pour dire leur opposition, puis du 25 au 30 novembre dans le cadre de la « Saint-Barthélemy grenobloise » contre les chefs de la Résistance iséroise, des actions de riposte aboutissent aux explosions du polygone d’artillerie et de la caserne de Bonne des 14 novembre et 2 décembre où se trouvent entreposés les stocks d’armes allemands. Une période marquante à laquelle le musée a voulu s’attacher soixante-dix ans après ces événements en les situant dans le contexte plus large de l’évolution du conflit à cette époque. Exposition présentée du 26 novembre 2013 au 19 mai 2014 Ouvert tous les jours sauf le mardi matin Lundi – vendredi 9h-18h Mardi 13h30-18h Samedi – dimanche 10h-18h Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, 14, rue Hébert à Grenoble DOSSIER DE PRESSE Grenoble-Isère 1943 Résistance et répressions 5 LE LIVRE Gaston Valois La République à en mourir Par Gil Emprin, historien, professeur agrégé d’histoire Editions du Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, collection Parcours de résistants, novembre 2013. Chef régional des Mouvements unis de la Résistance, ancien maire et conseiller général de Tullins, le docteur Gaston Valois trouve la mort au cours de la « Saint-Barthélemy grenobloise » le 29 novembre 1943. Malgré ses nombreux engagements politiques et sociaux avant et pendant la guerre, son parcours demeure pourtant largement ignoré. Face à ce constat, le musée a voulu proposer un premier livre de synthèse sur la vie du résistant à l’occasion des soixante-dix ans de sa disparition et a confié le soin de son écriture à l’historien Gil Emprin. Cet ouvrage inaugure une nouvelle collection Parcours de résistants dont l’objectif est de pouvoir raconter l’histoire des principales figures de la Résistance iséroise. LE FILM La traque de la Résistance La « Saint-Barthélemy grenobloise » Un film du Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, réalisé par France Images Production (novembre 2013, 26 minutes). Entre le 25 et le 30 novembre 1943, quelques-uns des principaux responsables de la Résistance iséroise tombent sous le feu d’une équipe de collaborationnistes lyonnais dirigée par Francis André (« Gueule tordue »). A l’initiative du lieutenant SS Moritz, cette vaste opération de démantèlement a été rendue possible par l’arrivée de l’occupant allemand à Grenoble au mois de septembre qui a précédé. Appelées « Saint-Barthélemy » en référence aux massacres des protestants de 1572 au cours des guerres de religion, ces journées sont également connues sous le nom de « Semaine sanglante ». Soixante-dix ans après cet événement, le musée a souhaité revenir sur cette page sombre de l’histoire de l’occupation allemande en Isère en faisant appel aux historiens et sur la base d’archives photographiques et filmiques d’époque. Audelà des faits, le film entend proposer une réflexion sur les usages de la mémoire de la Résistance dans notre société actuelle. DOSSIER DE PRESSE Grenoble-Isère 1943 Résistance et répressions 6 LE PROGRAMME ET LA BROCHURE PEDAGOGIQUE Afin de commémorer soixante-dix ans après ces événements, le Conseil général de l’Isère et la Ville de Grenoble, avec le concours des services de l’Etat, des associations et des collectivités locales, ont édité un programme reprenant l’ensemble des cérémonies et des manifestations culturelles. C’est également dans cet esprit qu’une brochure pédagogique s’est faite jour pour synthétiser l’histoire de l’Isère durant cette période dans le contexte plus large de la guerre. Ce document a été réalisé par les soins de Madame Michèle Gabert, professeur agrégée d’histoiregéographie, membre de la délégation départementale des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, avec le concours du Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère. Il a été adressé à tous les élèves des écoles primaires et des lycées de Grenoble ainsi qu’à tous les collégiens du département de l’Isère. DOSSIER DE PRESSE Grenoble-Isère 1943 Résistance et répressions 7 PHOTOGRAPHIES MISES A DISPOSITION DE LA PRESSE 1 – Remise de la Croix de la Libération à la ville de Grenoble par le général de Gaulle, le 5 novembre 1944. Coll. MRDI 2- Arrestation de quelque 600 personnes lors de la manifestation du 11 novembre 1943. 375 sont déportées dans les camps de concentration. Coll. MRDI 3-Patrouille allemande, boulevard Edouard Rey, Grenoble, septembre 1943. Coll. MRDI 5- Patrouille allemande, quai de la Graille, Grenoble, septembre 1943. Coll. MRDI 6- Gaston Valois, chef départemental des Mouvements Unis de la Résistance. Coll. MRDI 8- Jean Perrot, chef départemental du mouvement Franc-Tireur. Coll. MRDI 9- Louis Nal, officier au parc d’artillerie, chef des groupes francs de l’Isère. Il prépare avec Aimé Requet l’attentat du polygone. Coll. MRDI 4- Le résistant Aloyzi Kospicki fait exploser la caserne de Bonne, 2 décembre 1943. Coll. MRDI 7- Le résistant Aimé Requet fait exploser le polygone d’Artillerie, le 14 novembre 1943. Coll. MRDI DOSSIER DE PRESSE Grenoble-Isère 1943 Résistance et répressions 8