30 ans après la catastrophe nucléaire qui a préfiguré la fin d`un
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30 ans après la catastrophe nucléaire qui a préfiguré la fin d`un
L’atelier du tilde éditions est une maison dirigée par de jeunes éditeurs - traducteurs aventureux. Il y a les tropiques, les tropismes, l’océan, et la littérature. Plus d’info sur www.atelier-du-tilde.org COLLECTION TADEYS NOUVEAUTÉ PRINTEMPS 2016 #océan #traduction #duneriveàlautre #latelierdutilde #littérature #ameriquelatine #editeurnomade SUR CE TEXTE Évacué de sa ville natale située à 3 km de Tchernobyl alors qu’il n’avait que quelques mois, Malofienko décide de retourner à Pripyat pour y réaliser un documentaire et tenter de reconstruire une partie de son identité. Aidé dans sa quête par deux guides douteux, il arpente la ville fantôme à la recherche de matière. À travers une succession de fragments reproduisant par une écriture rigoureusement documentée, les témoignages des habitants, les lettres que Malofienko échange avec sa fiancée Fridaka, ou les scènes de vie figées, Carlos Ríos invite le lecteur à construire sa propre vision de la ville fantôme. 30 ans après la catastrophe nucléaire qui a préfiguré la fin d’un monde, Carnet de Pripyat constitue un texte plus actuel que jamais. Traduit de l’espagnol (Argentine) par Charlotte Coing EXTRAIT CARNET DE PRIPYAT Carlos Ríos Collection Tadeys Printemps 2016 12 € 116 p. 10,6 x 15,5 cm ISBN : 979-10-90127-35-7 Broché, couverture à rabats. « Dans des tons sépia, les édifices soviétiques mal proportionnés gagnent en définition, épaississent à l’œil nu, recouvrent quelque chose de leur ancienne puissance. Comme dans un jeu ancien, Malofienko pourrait marcher les yeux fermés jusqu’à arriver à la porte de ce qui fut sa maison. […] C’est notre châtiment pour avoir laissé une ville mourir. Au sens strict, revenir à Pripyat est impossible. Nous faisons un effort pour remuer dans notre mémoire les cendres d’un lieu qui a cessé d’être notre citadelle. Aujourd’hui, c’est le lieu des pilleurs et des cyber-commerçants. » L’AUTEUR LA TRADUCTRICE CARLOS RÍOS. Poète et romancier argentin, Carlos Ríos (1967) est né à Santa Teresita en Argentine. Il est l’auteur de nombreux poèmes et recueils dont Media Romana (2001), La salud de W.R. (2005), La recepción de una forma (2006), Nosotros no (2011), Unidad de traslado (2014), Deserción en Ch’ongjin (2014), Excursión a Farandulí (2015). Il publie son premier roman Manigua en 2009, largement salué par la critique, suivi de nombreux autres romans tels que Obstinada pasión, Rebelión en la ópera et Un día en el extranjero, publiés en 2015. Primée à de nombreuses reprises, notamment au Mexique, son œuvre dépasse aujourd’hui les frontières de l’Argentine. Co-éditeur de la maison d’édition argentine El Broche, Carlos Rios anime également des ateliers de lecture et d’écriture dans des prisons de la province de Buenos Aires. CHARLOTTE COING. Son master de recherche en langue française en poche, Charlotte Coing est partie à la découverte de l’Argentine et s’est mise à la recherche de romans argentins qui pourraient intéresser les lecteurs français. Toujours en équilibre entre deux langues et deux cultures, elle enseigne le français. Elle a participé pendant trois ans à la traduction du recueil de contes L’Amérique centrale raconte, publié aux éditions L’atinoir. Aux éditions de L’atelier du tilde : // Carnet de Pripyat, roman (2016) COLLECTION TADEYS Une collection large de romans et récits. On y trouvera des textes narratifs dont l’écriture mêle au réalisme des éléments grotesques, surréalistes, absurdes ou fantastiques. Textes qui ont recours à l’exagération pour mieux faire mouche, et dont les projections ont parfois plus de relief que la réalité. • Diego Vargas Gaete (Chili), L’extinction des coléoptères, roman (2015) • Jaime Casas (Chili), Le maquilleur de cadavres, roman (2014) • Mario Bellatin (Mexique), Sur les plages de Montauk les mouches pullulent, récit (2014) • Alejandra Costamagna (Chili), Animaux domestiques, nouvelles (2011) [email protected] • www.atelier-du-tilde.org