la Semaine du quotidien - Syndicat de la Presse Quotidienne
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la Semaine du quotidien - Syndicat de la Presse Quotidienne
Du 12 au 18 octobre 2015 12 quotidiens nationaux et le SPQN organisent la SEMAINE DU QUOTIDIEN et se mobilisent dans une opération de soutien aux diffuseurs de presse « Bienvenue chez votre marchand d’infos » . Communiqué de presse Le 7 octobre 2015 12 quotidiens nationaux réunis au sein du Syndicat de la Presse Quotidienne Nationale renouvellent, pour la seconde année, la SEMAINE DU QUOTIDIEN dans un double objectif : 1 Remercier l’ensemble des marchands de journaux qui jouent un rôle essentiel dans la diffusion de l’information de qualité que les rédactions produisent chaque jour : tôt le matin ou tard le soir, tous les « marchands d’infos » proposent la Presse Quotidienne Nationale à leurs clients. Pour la seconde année consécutive, l’ensemble des équipes de diffusion de tous les quotidiens se mobilisera pendant une semaine, pour visiter plus de 800 diffuseurs de Paris et de la petite couronne, non pas au bénéfice de leur titre mais au bénéfice de l’ensemble des titres de PQN. Des équipes composées d’inspecteurs des ventes de plusieurs quotidiens visiteront ainsi « les marchands d’infos », afin d’établir le dialogue, 1 renforcer le lien, apporter les informations utiles de nature à améliorer l’offre des diffuseurs auprès de leurs clients lecteurs. Ce dispositif terrain sera appuyé par une campagne publicitaire déclinée dans les 12 quotidiens nationaux ainsi qu’une campagne d’affichage sur les réseaux Relay, Médiakiosk, Insert et Médiaflyer. 2 Rappeler la place incontournable qu’occupe la PQN dans la boucle médiatique : la presse quotidienne nationale est bien une source d’informations optimale, relayée par les autres médias (350 reprises / jour dans les matinales des radios et les journaux télévisés en particulier) pour s’ouvrir à un plus grand public. 6 grandes radios nationales – Europe 1, France Inter, France Culture, France Info, Radio Classique et RTL - ont ainsi souhaité s’associer à la SEMAINE DU QUOTIDIEN. Du 12 au 18 octobre, chacune d’elles soutiendra la Semaine du Quotidien via un dispositif éditorial en matinale - reportages et interviews - et via un dispositif promotionnel en diffusant des messages publicitaires assurant la promotion de la PQN. Parallèlement, les animateurs des matinales rappelleront dans chacun des 12 quotidiens participant à la Semaine du Quotidien leur attachement à la PQN via des bandeaux promotionnels. LES ELEMENTS CLES DE LA PRESSE QUOTIDIENNE NATIONALE 212 millions d’exemplaires des quotidiens nationaux ont été vendus au cours des 12 derniers mois par les 26.000 marchands de journaux installés partout en France (juillet 2014/juin 2015). C’est dire l’importance du rendez-vous que près de 680.000 acheteurs de journaux ont chaque jour avec leurs marchands de journaux. Acheter un quotidien, c’est un moment d’engagement avant d’être un temps de lecture privilégié Chaque rédaction sélectionne, trie, hiérarchise l’information qui s’est jouée en France et à travers le monde au cours des 24 dernières heures. Avec la couverture de toutes les actualités - des grands enjeux internationaux aux informations répondant à des préoccupations plus immédiates-, chaque journal apporte un éclairage propre avec les valeurs qu’il porte. Le rythme du papier (plus que celui du web) permet d’approfondir l’information par des enquêtes ou des analyses, des infographies ou des interviews. Les suppléments des quotidiens offrent quant à eux un prolongement éditorial, avec plus de place pour l’analyse journalistique, plus de temps pour la lecture, plus de photos et le plaisir du format magazine. 2 ECLAIRAGE Les données réelles sur la PQN De nombreuses idées fausses circulent sur la Presse Quotidienne Nationale : un secteur sans avenir une presse qui perd ses lecteurs le web tue le papier un secteur qui ne se modernise ni se transforme un secteur qui bénéficie de subventions publiques importantes un secteur qui ne soutient pas suffisamment son réseau de diffusion Chacune de ces idées est fausse, et démentie par les faits. Les quotidiens nationaux rassemblent les rédactions nationales les plus importantes de France, tous médias confondus. 2 600 journalistes, chacun expert dans son domaine, couvrent l’ensemble des domaines de l’actualité et de la vie de nos concitoyens : événements nationaux et internationaux, politique, économie, religion, sport, culture, mais aussi arts de vivre et loisirs… La PQN est un média profondément pluraliste. Elle couvre et représente tous les courants de pensée et toutes les opinions politiques. La PQN est profondément ouverte sur la couverture de l’actualité internationale. Elle s’en donne les moyens, grâce au réseau de correspondants à l’étranger le plus dense des médias privés. Elle est le 1er média français diffusé à l’étranger, grâce notamment à ses développements numériques. Elle contribue au rayonnement de la pensée française, et propose la vision de la France à l’étranger. La PQN est lue par 2 fois plus de Français qu’il y a 10 ans La diffusion de la Presse Quotidienne Nationale s’établit, au cours des 12 derniers mois à 212 millions d’exemplaires vendus au numéro auxquels s’ajoutent les exemplaires servis aux abonnés (162 millions), ainsi que les versions numériques des journaux (PDF, 46 millions, + 44 % en un an) (source OJD). La PQN est lue par un public de plus en plus nombreux : Près de 8 millions de Français en moyenne lisent chaque jour les journaux dans leur version print, une audience qui reste stable dans le temps. Par ailleurs, près de 24 millions de Français consultent chaque mois les versions digitales de la PQN (sites, smartphones, tablettes), une audience qui n’existait pas il y a 10 ans (source Audipresse 3 One Global 2015) : Les supports digitaux de la PQN regroupent 70 % des Français qui lisent la presse sur un support digital. C’est bien la démonstration que la Presse Quotidienne Nationale remplit les attentes de nos concitoyens en leur fournissant une information complète, large et diversifiée. La révolution numérique opérée avec succès par la Presse quotidienne nationale est essentielle : les déploiements numériques ont séduit un public très majoritairement jeune, qui délaissait les journaux « papier ». Plus de 7 millions de jeunes entre 18 et 34 ans consultent chaque mois les versions digitales de la PQN (Audipresse-One Global 2015). Deux tiers des jeunes Français (18/34 ans) lisent la PQN (papier ou numérique). Les jeunes générations sont ainsi à nouveau lectrices des informations produites par les rédactions de PQN. Ces lecteurs, reconquis jeunes, resteront lecteurs tout au long de leur vie d’adultes. La PQN a gagné la bataille du renouvellement de son lectorat. Le papier et le web sont complémentaires – ils se renforcent l’un l’autre Le papier et le numérique ne s’opposent pas, ils se complètent et se renforcent l’un l’autre. Ils répondent à des contrats de lecture différents et complémentaires. Ils sont l’un et l’autre essentiels pour assurer la mission première que partage l’ensemble des journaux nationaux : informer le citoyen, donner à chacun un éclairage spécifique propre à chaque journal, avec ses « valeurs et opinions ». Les journaux papier restent essentiels. Et ils ont de l’avenir. Ils portent l’identité historique de chaque marque de presse, sa crédibilité, sa notoriété. Ils constituent un rendez-vous qui reste fondamental dans le rythme de l’actualité et de la vie citoyenne, en apportant aux lecteurs la sélection essentielle des informations et des analyses des 24 dernières heures. Ils concourent largement à l’économie du secteur, en contribuant à hauteur de 70 à 90 % des chiffres d’affaires des titres de PQN. Les aides publiques directement perçues par les titres de la PQN ne représentent que 25 M€ Les aides publiques directement perçues par les titres de PQN représentent 25 M€ en 2014. Elles répondent à trois logiques distinctes : Soutien au pluralisme de la presse d’information politique et générale, pour les journaux d’opinion, qui ne peuvent bénéficier de recettes publicitaires (l’Humanité, La Croix, Libération…) Accompagnement financier des projets de développement et de modernisation mis en place par chacun des titres dans tous les domaines : évolution du parc d’impression, évolution des maquettes, adaptation des outils de connaissance des lecteurs (données…). Pour chacun de ces projets spécifiques de développement, dont la viabilité est examinée par une commission spéciale, composée de représentants de l‘Etat, de personnalités qualifiées, d’experts indépendants et de représentants de toute la presse, l’Etat propose de subventionner les seuls 4 investissements réalisés par les éditeurs, à hauteur de 30 % le plus souvent. 70 % des investissements sont donc financés sur fonds propres des éditeurs. Augmentation de la diffusion physique des journaux (portage…) 90 % des « aides publiques à la presse » ne vont pas à la presse. Ce sont : Des aides aux prestataires qui répondent à une autre logique, notamment d’aménagement du territoire. Par exemple la Poste bénéficie d‘une allocation budgétaire de 180 M€. L’allègement de la TVA, puisque la presse, comme d’autre biens et services en France, bénéficie d’un taux réduit (170 M€). Les aides réellement perçues par les éditeurs (25 M€ pour la PQN) sont donc très éloignées des 800 M€ d’aides souvent évoquées au bénéfice du secteur. Ces aides correspondent à une stratégie publique constante, qui trouve sa justification dans les principes mêmes, constitutionnels, de la liberté d’expression : Elles permettent de compenser en partie les charges liées à l’exercice de la mission d’intérêt général imposé en droit à la presse d’information : « éclairer le jugement du citoyen ». En effet, la presse quotidienne supporte d’importantes charges spécifiques, liées aux impératifs d’actualité et de qualité : des rédactions importantes et qualifiées, pour couvrir tous les sujets et tous les terrains. et des coûts d’impression et de distribution élevés, liés à la nature même de « l’information chaude » : impression et distribution dans la nuit, acheminement, dès 6 h du matin dans le réseau des 26.000 points de vente, dans les boites aux lettres ou sur les paliers des abonnés portés. Le soutien des quotidiens au réseau des points de vente : Les efforts de la part de la PQN, dans un contexte économique difficile pour tous, permet une meilleure rémunération des diffuseurs de presse, les « marchands d’info ». La profession a décidé en 2014 d’augmenter le taux de rémunération des diffuseurs. Cette rémunération, adossée à des prix de quotidiens en augmentation, permet une augmentation nette de la rémunération des diffuseurs. Parallèlement, des initiatives de modernisation sont opérées par des réseaux de points de vente. A titre d’illustration, MédiaKiosk poursuit le développement de son réseau de kiosques à Paris, sa banlieue et en province. Par des créations et des réouvertures, MediaKiosk contribue à la dynamisation des quartiers. Présent dans les gares, métro ou aéroports, Relay a de son côté entamé une profonde rénovation de son parc. La modernisation des lieux de vente est souvent accompagnée d’un élargissement de l’offre. Alimentation, restauration rapide et achats de dépannage viendront souvent compléter l’offre Presse. 5 Un secteur qui se donne les moyens d’affronter sa mutation La presse fait face, comme l’ensemble des acteurs économiques, à la crise économique. Par ailleurs, elle est en profonde mutation. Par la déclinaison et le renouvellement des offres papier, la diversification des contenus dans le numérique, l'adossement de certains journaux à de grands actionnaires, les marques de la Presse quotidienne nationale se donnent les moyens d'accroître leurs audiences et d’accélérer leur développement : Ces initiatives observées en PQN répondent à un double objectif : Permettre des investissements, importants et récurrents, notamment dans les développements numériques (maîtrise des données lecteurs, supports digitaux). Il s’agit, pour chaque marque de presse, de développer des offres de contenus, notamment digitales, très diversifiées et segmentées, et donc adaptées à des publics différents. Il s’agit aussi de permettre aux annonceurs de mieux cibler les lecteurs digitaux. L’hyper segmentation des offres éditoriales et des cibles publicitaires constitue un axe de développement économique prometteur. Renforcer l’attractivité publicitaire des marques de presse (des offres publicitaires consolidées sur plusieurs titres et sur tous les supports « papiers » et « digitaux ») de nature à séduire les annonceurs et augmenter les recettes de publicité Ainsi le développement de leviers de croissance, accompagné d’une consolidation financière, permettra aux groupes de presse quotidienne de poursuivre leur cœur de métier, la production d'information à forte valeur ajoutée, et de renforcer les spécialisations. Contact : Denis Bouchez – Directeur SPQN – 01 53 20 90 60 6