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Février I: PLO , L’EM JEUNE À SEZ ER UN VENIR N E P H UN A AUC EMB T BÂTIR C’ES PARER À LA GRIPPE AVIAIRE Bataille pour l’emploi amplifier le mouvement Égalité des chances grande cause nationale Professions de santé infléchir la démographie médicale Le Carnet Les chiffres du Mois l’évolution de la délinquance en Brèves D ES définitions, d’abord. La grippe est une infection respiratoire aiguë, contagieuse, d’origine virale. Une épidémie saisonnière hivernale peut toucher à % de la population. Le délai d’apparition des premiers symptômes (incubation) est de à jours, et les signes cliniques durent à jours : le malade est contagieux à heures avant l’apparition des signes cliniques et le demeure toute la période symptomatique de la maladie. Une pandémie grippale – forte augmentation dans l’espace et le temps au niveau mondial des cas et de leur gravité – est caractérisée par l’apparition d’un nouveau virus contre lequel l’immunité de la population est faible ou nulle. Cette apparition peut résulter d’échanges entre souches animales et souches humaines en évolution permanente. On note une plus grande probabilité d’apparition d’un virus pandémique en cas d’épizootie d’influenza aviaire (nom de la maladie aviaire provoquée par le virus grippal des oiseaux, qui se transmet difficilement à l’homme). L’épizootie à virus HN, responsable depuis fin de nombreux foyers en Asie du sud-est et en Asie centrale, rend ainsi probable l’hypothèse d’une pandémie. Des évaluations, ensuite. La cinétique et l’impact d’une pandémie ont été modélisés en par l’Institut de veille sanitaire sur la base des pandémies historiques. En l’absence d’intervention sanitaire, le bilan pour la France pourrait s’établir à à millions de malades et à décès en fin de pandémie. à million de personnes pourraient développer des complications nécessitant leur hospitalisation. Des modèles plus précis sont à l’étude. L’extension d’une pandémie se fait classiquement en vagues successives pouvant s’installer en à semaines et durer chacune à semaines, séparées de quelques mois, voire davantage. Cependant, en raison de la mondialisation des échanges, une extension de la pandémie sans vagues successives mais avec des pics associés à un fond permanent de cas est possible. Outre son impact sanitaire majeur, une pandémie pourrait provoquer durablement une désorganisation du système de santé en raison de la saturation rapide des services de soins, une désorganisation de la vie sociale et économique et une paralysie partielle de services essentiels nécessaires au fonctionnement de la société et de l’État. Des décisions, enfin. Dans ce contexte, les principaux objectifs du plan publié par le Gouvernement sont de protéger la population en métropole et outre-mer, ainsi que nos ressortissants à l’étranger, contre une menace de pandémie grippale. Il s’agit principalement : • de préparer le pays à l’apparition d’une épizootie d’influenza aviaire à virus hautement pathogène et à la prise en charge de personnes malades de ce virus, ainsi qu’à une pandémie grippale de grande ampleur ; • en période d’alerte pandémique, de détecter l’apparition d’un nouveau virus grippal et de contenir sa diffusion afin d’améliorer le niveau de préparation et les capacités de réaction, de limiter le nombre de personnes affectées et d’assurer la prise en charge optimale des malades à domicile ou à l’hôpital selon la gravité ; • en période pandémique, de freiner autant que possible la diffusion du virus, d’assurer à la population le meilleur accès aux moyens de prévention et aux soins, d’assurer les fonctions essentielles de continuité de l’action gouvernementale, de sécurité et de vie de la population, d’ordre public et de maintien de l’activité économique ; • de maintenir le lien de confiance entre la population et les pouvoirs publics, notamment grâce à une communication coordonnée, transparente, continue et à des exercices préparatoires. Les préfets ont été chargés, sur le territoire, d’appliquer les mesures gouvernementales, d’organiser la préparation des acteurs locaux aux différentes phases d’évolution possibles d’une grippe d’origine aviaire et d’informer les Français. Philippe GRÉGOIRE B ATA I L L E P O U R L’ E M P L O I amplifier le mouvement E XIGENCE sociale absolue et exigence économique tout à la fois, l’emploi est la grande question française. Le Gouvernement a ainsi lancé le janvier la « deuxième étape » de son plan d’urgence. Il a présenté une série de mesures visant à endiguer le taux de chômage des jeunes, plus de deux fois supérieur à la moyenne nationale, et à favoriser l’insertion des moins de ans dans la vie active. Rappelant que contrats nouvelle embauche (CNE) avaient été conclus depuis leur lancement en août, le Premier ministre a souligné à quel point le chômage touche en particulier les nouvelles générations, celles de l’avenir. objectif primordial : l’emploi des jeunes Regardons les choses en face. Les jeunes sont les laissés pour compte de notre société. Qu’on en prenne la mesure : d’entre eux sont aujourd’hui sans emploi (dont dans l’Oise) et ils mettent à ans à trouver un emploi stable, contre deux fois moins dans le reste de l’Europe. Et le diplôme n’est plus une protection suffisante, comme en témoigne le taux de chômage des jeunes de niveau Bac + qui, mois après la sortie d’études, reste à %. L’emploi des jeunes est également une exigence économique, notamment parce que les générations du baby-boom arrivent à la retraite. Ainsi, c’est toute notre conception de l’emploi qu’il faut changer : il ne s’agit plus de partager autoritairement le travail, mais de faire accéder au marché de l’emploi le plus grand nombre de personnes. L’emploi crée l’emploi, l’activité crée l’activité, elle redonne confiance dans les capacités du pays. Nous avons une responsabilité collective : aucune démocratie ne peut accepter de laisser une part importante de ses jeunes confrontés à de telles difficultés. développer les formations en alternance Approfondissons le constat. Dans les petites entreprises, la formation en alternance se développe bien. Mais dans les grandes, la situation reste beaucoup trop modeste, alors qu’elles sont les mieux structurées pour offrir des formations nombreuses et variées. Pour le Gouvernement, la formation en alternance constitue la première étape d’un vrai parcours d’embauche : mois après la sortie d’un contrat de professionnalisation ou d’un contrat d’apprentissage, % des jeunes ont un emploi. C’est donc bien la voie d’avenir pour permettre aux jeunes de trouver plus facilement un emploi. Il a donc été décidé de fixer un objectif quantifié de jeunes en alternance dans les entreprises de plus de salariés : % de leurs effectifs au er janvier , % au er janvier et % au er janvier . La taxe d’apprentissage sera modulée en fonction du respect de cet objectif. Le Premier ministre a réaffirmé l’objectif gouvernemental de parvenir à apprentis en et à contrats de professionnalisation par an à partir de . L’un des problèmes français est en effet l’insuffisante adéquation entre la formation des élèves ou des étudiants et la préparation d’un métier. contrat première embauche (CPE) Très importante novation. Le Gouvernement a annoncé la création, pour les jeunes de moins de ans, d’un « contrat première embauche » (CPE) dans les entreprises de plus de salariés, assorti d’une période d’essai de ans, comme le contrat nouvelle embauche pour les très petites entreprises (TPE), avec des garanties. Ce contrat spécifique pour les jeunes, considéré comme un contrat à durée indéterminée (CDI), donnera droit à une indemnisation chômage prise en charge par l’État. S’il est licencié après mois passés dans l’entreprise, le titulaire d’un CPE touchera, en plus de l’indemnité de rupture, une allocation forfaitaire de € par mois pendant mois. Il s’agit là d’une avancée sociale majeure, d’une voie d’accès directe au CDI, juste retour du risque supporté par les jeunes dans un contexte économique nouveau. La période de consolidation ( mois) dans l’entreprise qui embauche sous CPE pourra être réduite en prenant en compte les stages, les contrats à durée déterminée (CDD) ou autres formations en alternance éventuellement effectuées par le jeune dans l’entreprise. Ce n’est pas tout : parmi les autres garanties prévues par le CPE, figurent le droit individuel à la formation ouvert dès le e mois dans l’entreprise et le « LOCAPASS », formule d’aide de l’État qui offre un étalement du paiement de la caution pour le logement et qui sera systématiquement proposée à la signature du contrat. Celui-ci devrait aussi être reconnu comme un CDI, au regard notamment de l’accès au crédit immobilier. Le CPE est en effet une entrée directe dans un emploi stable : il a vocation à aider ceux qui ont de réelles difficultés à entrer sur le marché du travail, pas à se substituer aux autres contrats. C’est l’assurance de construire un vrai parcours sécurisé dans l’entreprise. exonération de charges patronales D’autre part, il a été décidé d’étendre le bénéfice des mesures prévues dans le contrat jeunes en entreprise, aujourd’hui réservées aux jeunes sans qualification, aux jeunes qui sont au chômage depuis plus de mois. Ainsi, les entreprises qui embaucheront en CDI, à partir du janvier et d’ici à la fin , des jeunes de moins de ans au chômage depuis plus de mois bénéficieront d’une exonération totale de charges patronales pendant ans. Par ailleurs, l’ANPE a reçu instruction de systématiser les entretiens mensuels avec chaque jeune privé de travail depuis plus d’un an ( en France, dans l’Oise). stages : favoriser l’insertion des jeunes actifs Le Premier ministre veut mettre fin aux abus des stages, qui doivent retrouver leur caractère pédagogique et favoriser réellement l’insertion des jeunes actifs. Pour cela, il a également annoncé que tous les stages de plus de mois donneraient lieu à une indemnité obligatoire : une franchise de cotisation sociale à hauteur de plus de € d’indemnité mensuelle par stagiaire permettra à l’entreprise de mieux rémunérer ses stagiaires. Deuxième mesure, les stages longs devront désormais être reconnus comme un élément de cursus universitaire. Les universités ont été invitées à ouvrir sans délai les travaux pour que ces dispositions puissent être opérationnelles à la rentrée prochaine, et les partenaires sociaux invités à ouvrir rapidement des négociations de branche pour que les stages soient pris en compte dans l’ancienneté professionnelle. Pour leur part, le ministère du Travail et le ministère de l’Éducation nationale ont été chargés de rédiger ensemble une charte des stages afin de définir les bonnes pratiques et d’en finir avec les injustices. accroître l’activité dans le pays Ce n’est pas tout. Pour favoriser le travail, le Premier ministre a annoncé son intention d’autoriser les salariés, s’ils le souhaitent, à avoir accès à l’intérim quel que soit leur contrat, à temps partiel ou à temps plein. Ils pourront ainsi accroître leurs revenus, enrichir leurs expériences et renforcer leur pouvoir d’achat tout en respectant les plafonds globaux de temps de travail fixés par la loi. C’est aussi un moyen d’augmenter les opportunités d’emploi futur, notamment en cas de réorientation professionnelle souhaitée. De même, le Gouvernement va consulter en urgence le conseil d’orientation des retraites sur le relèvement de la « surcote », pour les salariés qui travaillent au-delà de l’âge de la retraite et qui reçoivent une majoration de pension. Enfin, les possibilités pour un senior à bas salaire de cumuler emploi et retraite, en relevant le plafond actuel qui correspond au dernier salaire d’activité, seront élargies. Cette limite est évidemment défavorable pour les salariés modestes : le Gouvernement propose donc que le cumul soit autorisé plus largement, jusqu’à un niveau acceptable. Cela veut dire davantage d’opportunités, davantage de pouvoir d’achat. Toujours en direction des seniors, le Premier ministre souhaite favoriser la retraite progressive en permettant de travailler à mi-temps à partir de ans, tout en commençant déjà à toucher une partie de sa retraite, au prorata. Contact : DDTEFP, M. LACAZE. Tél. : .... ÉGALITÉ DES CHANCES PROFESSIONS DE SANTÉ grande cause nationale U N PROJET de loi pour l’égalité des chances vient d’être déposé par le Gouvernement. Il a pour objet de mettre fin aux discriminations dont sont victimes les habitants des quartiers difficiles, particulièrement les jeunes, et vise à redonner à tous les citoyens confiance dans la reconnaissance équitable de leurs mérites et de leur place dans la société. Dans ce cadre, il poursuit cinq objectifs. Favoriser l’emploi des jeunes résidant dans les zones urbaines sensibles ou connaissant des difficultés d’insertion sociale et professionnelle. Le projet institue « l’apprentissage junior » qui comporte deux phases : l’apprentissage junior initial, qui offre une initiation aux métiers, et l’apprentissage junior confirmé, durant lequel le jeune se trouve sous contrat. Ce cadre nouveau permet un retour à l’enseignement général, si le jeune apprenti en formule la demande. Des conditions d’accès privilégiées au contrat « jeune en entreprise » sont par ailleurs créées pour les jeunes issus de zones urbaines sensibles, jusqu’à leurs ans. Le financement du contrat de professionnalisation est par ailleurs simplifié. Enfin, nouvelles zones franches urbaines sont créées, portant le total à . Renforcer l’égalité des chances et la lutte contre les discriminations. Le projet prévoit la création d’une Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances afin d’accroître la présence de l’État dans les quartiers sensibles, de concourir à la lutte contre les discriminations et de renforcer les actions d’intégration. Elle est chargée de mener des actions en faveur des habitants de ces quartiers et des populations immigrées. Le projet prévoit, à ce titre, la reprise et la poursuite des actions du fonds d’action et de soutien pour l’intégration et la lutte contre les discriminations (FASILD). D’autre part, les pouvoirs de la haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE) sont renforcés : elle disposera même de la faculté de prononcer des sanctions administratives. Le projet légalise aussi la pratique des tests à l’improviste, et donne enfin au conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) mission de renforcer la diversité au sein de l’audiovisuel français. contrat de responsabilité parentale Aider les parents à exercer leur autorité. Le projet institue un contrat de responsabilité parentale confié aux conseils généraux, en liaison avec les services académiques. Ce contrat permet d’assigner des objectifs aux parents et décrit le dispositif d’action sociale qui y est associé lorsque la situation de la famille le justifie. S’il n’est pas respecté par la famille, les autorités compétentes pourront prononcer la suspension provisoire de certaines allocations. Renforcer les pouvoirs des maires face aux incivilités. Les pouvoirs de constatation des agents de police municipale sont étendus pour certaines contraventions. Le maire pourra, lorsque ces contraventions auront été commises sur le territoire communal mais sans préjudice municipal, proposer au parquet de recourir à une alternative aux poursuites. Lorsqu’elles auront porté préjudice à un bien de la commune, le maire pourra proposer au contrevenant une transaction soumise à l’homologation du parquet. Créer un service civil volontaire. Il regroupera des missions d’accueil de jeunes âgés de à ans exercées par des personnes morales de droit public ou privé, dans un but d’intérêt général ou d’insertion professionnelle. Ces missions permettent aux jeunes d’acquérir une formation civique ainsi qu’une première expérience. L’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances contribuera en outre au financement de ce partenariat. Contact : Préfecture, SG, M. BORIUS. Tél. : .... infléchir la démographie médicale L ’ÉGALITÉ d’accès aux soins, la liberté de choix de son médecin et la solidarité nationale sont parmi les principes fondateurs de la médecine française. Le nombre de médecins et de professionnels de santé n’a jamais été aussi élevé en France ( médecins, dont spécialistes et généralistes). Toutefois, l’offre de soins n’est pas également répartie sur le territoire. L’Oise en offre d’ailleurs l’illustration : bien que peuplé d’environ habitants, le département ne dispose pour habitants que de médecins généralistes (contre , en moyenne nationale), de , médecins spécialistes (contre en moyenne nationale), de , infirmiers (contre , en moyenne nationale), de chirurgiens-dentistes (contre , en moyenne nationale) et de , pharmaciens (contre , en moyenne nationale). En raison notamment des départs massifs à la retraite, l’évolution prévisible des effectifs médicaux comporte un risque de déséquilibre de la répartition des professionnels de santé sur le territoire. Une politique globale de gestion des ressources humaines pour l’ensemble de la chaîne du soin doit donc être mise en œuvre. L’objectif du nouveau plan gouvernemental « démographie des professions de santé » est donc triple : assurer un accès égal aux soins, assurer une meilleure régulation du nombre de professionnels formés en fonction des besoins et favoriser l’évolution des métiers et des compétences. Il prend en compte les mutations sociologiques du monde de la santé et les aspirations des jeunes professionnels. quatre axes principaux Améliorer les outils d’information et de pilotage. Le plan renforce la capacité de prévision des besoins en formation et permet d’améliorer la connaissance statistique de la démographie médicale. Faciliter l’exercice professionnel. La durée du congé maternité indemnisé des professionnelles de santé libérales sera alignée sur celle des salariées. Les professionnels seront incités à prolonger leur activité, notamment par des possibilités de cumul emploi-retraite plus favorables. L’organisation des remplacements sera facilitée et améliorée. L’exercice de la profession dans le cadre de regroupements sera favorisé et le statut de collaborateur libéral, créé par la loi du août en faveur des PME, sera mis en œuvre. Mieux organiser la répartition et l’accès égal aux soins sur tout le territoire. Les politiques incitatives d’aide prévues par la loi de réforme de l’assurance maladie du août et celle du février relative au développement des territoires ruraux sont mises en œuvre. Le travail de définition des zones déficitaires en médecins généralistes est achevé : % de la population et % des communes sont concernées (dans l’Oise, les cantons de Betz, Saint-Just-en-Chaussée, Songeons, Guiscard). Par ailleurs, le développement de la télémédecine et des outils numériques au service du soin sera favorisé. Améliorer la formation des professionnels du soin et accroître leur champ de compétences. Deux objectifs sont poursuivis : l’augmentation du numerus clausus, et une meilleure prévision du nombre nécessaire de médecins à former par spécialité et par région. Le stage de médecine générale en deuxième cycle sera généralisé afin de favoriser le choix de la médecine générale par les étudiants. Les formations spécialisées de e cycle, correspondant à l’internat, seront améliorées. La délégation de certaines tâches dans le domaine des soins, qui doit contribuer à une meilleure coordination interprofessionnelle et ouvrir de nouvelles perspectives de fonctions aux professionnels de santé, sera développée. Une première vague d’expérimentations est en cours et une seconde vague débutera en dans deux domaines prioritaires : l’ophtalmologie et le suivi des malades chroniques. Contact : DDASS, Mme PIQUET. Tél. : .... Le Carnet DÉCÈS • M. Gilbert PIERRET, maire de Jaux, est décédé le janvier . Courrier d’État s’incline devant sa mémoire et présente ses condoléances à sa famille. HONORARIAT • Par arrêté préfectoral du janvier , M. Philippe TRECA, ancien maire du MesnilSaint-Firmin, s’est vu conférer l’honorariat ; • Par arrêté préfectoral du janvier , M. Lucien TRIQUET, ancien maire du MesnilThéribus, s’est vu conférer l’honorariat. ÉLECTIONS • M. Jean-Pierre GREVIN a été élu maire de Le Crocq le décembre , en remplacement de M. Guy LEFAY, démissionnaire pour convenances personnelles. DÉMISSIONS • La démission pour convenances personnelles de M. Daniel MATHEY, maire de Cuignières, a été acceptée le janvier . NOMINATIONS • M. Richard SCHULER, attaché de conservation du patrimoine au musée départemental de l’Oise, a été nommé conservateur des antiquités et objets d’art du département de l’Oise à compter du novembre , en remplacement de M. Nicolas DEJARDINHAYART, affecté à la direction régionale des Affaires culturelles de Lorraine. DÉPARTS • Mlle Monique DUBOIS, médecin de ère classe de sapeurs-pompiers professionnels au service départemental d’incendie et de secours de l’Oise, est admise, par limite d’âge, à faire valoir ses droits à la retraite à compter du er mai . Courrier d’État la salue et la remercie pour son dévouement. DISTINCTIONS HONORIFIQUES • Par arrêté préfectoral du janvier , M. Rodrigue GIBOYAU, caporal-chef de sapeurs pompiers à l’état-major de Compiègne, s’est vu décerner la médaille de bronze pour acte de courage et dévouement ; • Par arrêté préfectoral du janvier , M. Romain BALAINE, sapeur pompier volontaire de e classe (centre de secours principal de Beauvais) s’est vu décerner la médaille de bronze pour acte de courage et dévouement. VICTOIRES SPORTIVES l’évolution de la délinquance en 10 % 5% 0% -5% - 10 % - 15 % France 4,97 % Oise - 1,30 % - 3,45 % - 4,75 % - 7,63 % - 13,97 % Criminalité générale Délinquance de voie publique Violences aux personnes brèves Délinquance. Prévention. Présidé par le maire, le conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (dont le préfet et le procureur de la République sont membres de droit) est l’instance d’élaboration, de mise en œuvre et d’évaluation du contrat local de sécurité (CLS). Celui-ci repose sur un diagnostic et décrit précisément les actions concertées. conseils locaux (pour un tiers de l’intercommunalité) existent en France, dont dans l’Oise (Beauvais, Chambly, Compiègne, Crépy-en-Valois, Gouvieux, Méru, Nanteuil-le-Haudouin, Noyon, Pont-Sainte-Maxence, agglomération creilloise, aire cantilienne, communauté de communes Vexin-Thelle, canton de Grandvilliers). Le Gouvernement ayant décidé que toutes les communes de habitants ou plus doivent en être dotées, des conseils sont en cours de création à Clermont, Liancourt, Margny-les-Compiègne, Mouy, Saint-Just-en-Chaussée, Saint-Leu-d’Esserent, Senlis et Thourotte. Contact : Préfecture, cabinet, M. BOUVIER. Tél. : .... Illettrisme. Agence. % de la population âgée de à ans qui a été scolarisée en français ne maîtrise pas le socle des compétences de base, dont la lecture et l’écriture. Beaucoup de nos concitoyens comprennent difficilement un texte simple, un document administratif, un article de journal ou même un plan. Ils sont lourdement handicapés dans leur vie quotidienne, leur recherche d’emploi et leur insertion dans la société. C’est donc un enjeu majeur pour le Gouvernement. À cette fin, l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI) fédère l’action des ministères mais aussi, depuis septembre , les réseaux des collectivités territoriales et le monde économique. Contact : IA, M. CHEVREL. Tél. : .... Population. Hausse. Avec , millions d’habitants au er janvier , la population française continue d’augmenter, grâce à un nombre quasi-record de naissances en . Cette hausse résulte de l’augmentation de la fécondité, car le nombre de femmes en âge de procréer diminue. Contact : Préfecture, CMDFE, Mme PIONCHON. Tél. : .... Sécurité. Distances. Le temps de réaction d’un conducteur est de secondes. Pour éviter des accidents en cascade, il faut donc impérativement laisser un intervalle de sécurité suffisant entre des véhicules qui se suivent à la même vitesse. Sur autoroute, c’est un espace équivalent à au moins deux bandes de peinture. Et sur sol mouillé, il faut aussi ralentir d’au moins km/h. Ce ne sont pas que des recommandations ! Tout contrevenant à ces principes encourt une amende forfaitaire de € et un retrait de trois points. Son permis peut également être suspendu pour ans. Contact : GEND, Colonel PIDOUX. Tél. : .... Tourisme. Résultats. Les recettes du tourisme international en France ont augmenté de , % en et s’élèvent à milliards d’euros, alors que le nombre de visiteurs étrangers est resté stable ( millions). On constate un retour des clientèles lointaines, une légère érosion des Européens et une progression des Chinois. La hausse de fréquentation a surtout profité à Paris, à l’Île-deFrance, à la Côte d’Azur et à la Corse. Au cours des trois premiers trimestres de , les hôtels, cafés et restaurants ont créé emplois salariés, soit plus que sur l’ensemble de l’année . Contact : Préfecture, DAI, Mme DUVIVIER. Tél. : .... Vitesse. Excès. La loi du janvier prévoit l’immobilisation d’un véhicule lorsque son conducteur a commis un excès de vitesse de km/h et plus, infraction punie d’une amende de €, de la confiscation du véhicule et d’un retrait de points sur le permis. Par ailleurs, les échanges d’informations entre pays européens seront favorisés, afin de poursuivre plus efficacement les conducteurs qui commettent des infractions à l’étranger. Contact : DDSP, Commissaire BACON. Tél. : .... Directeur de la publication : Philippe GRÉGOIRE Préfet de l’Oise • Préfecture de l’Oise 1, place de la préfecture 60022 BEAUVAIS CEDEX ✆QUESTIONS administratives ? RÉPONSES au www.oise.pref.gouv.fr • Conception - réalisation : Cartographie & Décision • Impression : Graphic Oise Picardie - 60251 MOUY • ISSN : 1776-26-85 Préfecture de l’Oise 1, place de la préfecture 60022 BEAUVAIS CEDEX BEAU 60 17 H 1 7 - - 30 20002 6 OI SE IS VA • M Amélie MAURESMO, ancienne sociétaire des clubs de tennis de Bornel et de Méru, ancienne championne du monde juniors, a remporté le tournoi open d’Australie, comptant pour le grand chelem, le janvier . Courrier d’État lui présente ses chaleureuses félicitations et la cite en exemple. lle LES CHIFFRES DU MOIS