CPGE IBN TAIMYA 2015-2016 CLASSE MP3 page 1 CORRIGE
Transcription
CPGE IBN TAIMYA 2015-2016 CLASSE MP3 page 1 CORRIGE
CPGE IBN TAIMYA 2015-2016 CLASSE MP3 page 1 CORRIGE PROBLEME DE REVISION : ALGEBRE *************************************************** I 1) a) On note (e1 , e2 , e3 , e4 ) la base canonique de R4 . Base de Ker M : (e2 − e1 , e3 − e1 ) ; base de Ker t M : (e1 + e2 − e3 , e4 − e2 ) ; pas d’inclusion . b) Base de Im M : (e1 + e3 , −e1 + e2 + e4 ) ; base de Im t M : (e1 + e2 + e3 , e4 ) ; pas d’inclusion . 2) t AA est carrée d’ordre p ; si le produit est possible , Ker(A) ⊂ Ker(BA) donc Ker(A) ⊂ Ker( t AA) . Réciproquement : X ∈ Ker( t AA) ⇔ t AAX = 0 ⇒ t X t AAX = 0 ⇒ kAXk2 = 0 ⇒ AX = 0 ⇒ X ∈ Ker(A) donc on a : Ker(A) = Ker( t AA) . En remplaçant A par t A : Ker( t A) = Ker(A t A) . b) Appliquons le théorème du rang : rg( t AA) = p − dim(Ker( t AA)) = p − dim(Ker(A)) = rg(A) . De même : rg(A t A) = rg( t A) . Mais rg( t A) = rg(A) donc : rg( t AA) = rg(A t A) = rg(A) c) Si le produit est possible , Im(BA) ⊂ Im(B) donc Im( t AA) ⊂ Im( t A) ; d’après b) ils ont même dimension donc Im( t AA) ⊂ Im( t A) ; de même : Im(A t A) ⊂ Im(A) . Xq bk,i bk,j = < xi , xj > donc t BB = G 3) Soit ci,j le terme de la ligne i , colonne j de t BB : ci,j = k=1 D’après 2)c) , rg(G) = rg(B) et rg(B) = rg(S) : rang de la famille (x1 , ..., xq ) . b) G est symétrique réelle donc diagonalisable . Soit λ une valeur propre de G et X un vecteur propre associé : GX = λX ⇒ t X t BBX = λ t XX ⇒ kBXk2 = λ kXk2 ; X n’est pas nul donc kXk2 6= 0 , donc λ > 0 c) det(G) est égal au produit de ses valeurs propres , celles-ci sont toutes positives donc det(G) > 0 det(G) 6= 0 ⇔ rg(G) = q ⇔ rg(B) = q ⇔ rg(S) = q ⇔ (x1 , ..., xq ) est libre . kx1 k2 < x1 , x2 > 2 2 2 d) Cas où q = 2 : det(G) = > 0 ⇒ (< x1 , x2 >) 6 kx1 k kx2 k < x2 , x1 > kx2 k2 et on a égalité ssi (x1 , x2 ) est liée . 4) Posons x0j = xj + X k6=j αk xk . Notons S 0 = (x1 , ..., x0j , ..., xq ) . S et S 0 engendrent le même SEV . Notons B 0 la matrice des composantes de (x1 , ..., x0j , ..., xq ) dans la base (e1 , ..., er ) et G 0 = t B 0 B 0 . X On remplace la colonne C 0j de det(G 0 ) par C 0j − αk C 0k : k6 = j X < xi , x0j > − αk < xi , xk > = < xi , xj > (pour i = j on a en premier vecteur x0j ) k6=j X On remplace la ligne L 00j du déterminant obtenu par L 00j − αk L 00k et on retrouve det(G) . k6=j Autre méthode : 1er cas : S est libre . Alors rg(S) = q ⇒ r = q donc B est carrée et donc det(G) = [det(B)]2 . Or det(x1 , ..., x0j , ..., xq ) = det(x1 , ..., xj , ..., xq ) donc γ(x1 , ..., x0j , ..., xq ) = γ(x1 , ..., xj , ..., xq ) 2ème cas : S est liée . Alors S 0 l’est aussi donc γ(x1 , ..., x0j , ..., xq ) = γ(x1 , ..., xj , ..., xq ) = 0 5) a) γ(x1 , ..., xq ) = γ(h1 + pL (x1 ), ..., xq ) = γ(h1 , ..., xq ) en appliquant 4) car pL (x1 ) est une combinaison linéaire de x2 , ..., xq . Or h1 ∈ L⊥ donc < h1 , xj >= 0 pour tout j > 2 . La première ligne (ou colonne) de γ(h1 , ..., xq ) a tous ses termes nuls sauf le premier qui vaut < h1 , h1 > . Les termes des lignes ou colonnes suivants sont < xi , xj > avec i > 2 et j > 2 . En développant ce déterminant suivant la première colonne on obtient bien : γ(x1 , ..., xq ) = kh1 k2 γ(x2 , ..., xq ) b) i) h1 est orthogonal à pL (x1 ) , en appliquant le théorème de Pythagore : kx1 k2 = kh1 k2 + kpL (x1 )k2 et γ(x1 ) = kx1 k2 donc kh1 k2 6 γ(x1 ) . γ(x2 , ..., xq ) > 0 donc : γ(x1 , ..., xq ) 6 γ(x1 ) γ(x2 , ..., xq ) . Si S est libre alors les termes sont non nuls donc l’égalité a lieu si et seulement si kh1 k2 = γ(x1 ) ssi pL (x1 ) = 0 , ssi x1 ∈ L⊥ . Mais si S est liée , cette condition n’est plus nécéssaire .... ii) En supposant S libre , on procède par récurrence : γ(xq−1 , xq ) 6 γ(xq−1 ) γ(xq ) , égalité ssi xq−1 ⊥ xq ; etc . 6) Les vecteurs colonnes de A sont libres puisque A ∈ GLn (R) . Posons G = t AA : det(G) =Y γ(c1 , ..., cn ) n 2 2 2 d’après 3) et det(G) = [det(A)] ; d’après 5)b) : γ(c1 , ..., cn ) 6 kc1 k ... kcn k d’où |det(A)| 6 kck k k=1 et l’égalité aY lieu ssi c1 , ..., cn sont 2 à 2 orthogonaux . n √ b) kck k2 = (ai,j )2 6 n donc det(A) 6 ( n)n . Si l’égalité a lieu , alors les vecteurs colonnes sont 2 à 2 i=1 CPGE IBN TAIMYA 2015-2016 CLASSE MP3 orthogonaux . De plus , kck k2 = page 2 Yn (ai,j )2 = n et (ai,j )2 6 1 donc ∀i, j , (ai,j )2 = 1 ⇒ ai,j = ±1 . Yn kck k et si ∀i, j , ai,j = ±1 Réciproque : si les vecteurs colonnes sont 2 à 2 orthogonaux alors |det(A)| = k=1 √ n 2 alors ∀k , kck k = n donc on a bien |det(A)| = ( n) . 1 −1 1 1 1 1 −1 1 II 1) 8 Eléments de H2 : ± ; ± ; ± ; ± 1 1 1 −1 −1 1 1 1 Xn ak,i ak,j =< ci , cj > . 2)a) En notant cj les vecteurs colonnes de A et B = t AA , on a : bi,j = k=1 Xn 2 (ak,i ) = n donc t AA = nIn cj sont 2 à 2 orthogonaux donc si i 6= j , bi,j = 0 . Si i = j : bi,i = k=1 √ √ 1 − 3 b) A = 22 √ vérifie t AA = 2I2 mais A ∈ / H2 donc la réciproque est fausse . 3 1 c) Si on impose : ∀i, j , ai,j = ±1 ; alors t AA = nIn implique que A0 = √1n A est orthogonale donc les vecteurs colonnes de A sont 2 à 2 orthogonaux , donc A ∈ Hn i=1 3) Posons A0 = t P (σ) A . ∀i, j , a0i,j = Xn k=1 Pk,i ak,j = Xn k=1 δ k,σ(i) ak,j = aσ(i),j . La ligne i de A0 est la ligne σ(i) de A . t P (σ) A est obtenue X en faisant la permutation σ sur les lignes de A . Xn n 00 (σ) 00 ai,k δ k,σ(j) = ai,σ(j) . La colonne j de A00 est la ai,k Pk,j = b) Posons A = AP . ∀i, j , ai,j = k=1 k=1 colonne σ(j) de A . AP (σ) est obtenue en faisant la permutation σ sur les colonnes de A . c) A00 vérifie les mêmes propriétés que A (colonnes 2 à 2 orthogonales , éléments dans {−1, 1}) donc A00 ∈ Hn Si A ∈ Hn alors √1n A ∈ On donc sa transposée aussi : √1n t A ∈ On ⇒ A t A = nIn et les éléments de t A sont dans {−1, 1} donc d’après 2)c) : t A ∈ Hn . On en déduit que t AP (σ) ∈ Hn , donc t (t AP (σ) ) = t P (σ) A ∈ Hn . Le produit A∆ s’obtient en multipliant la colonne j de A par dj,j pour tout j . Or dj,j = ±1 donc les termes de A∆ sont dans {−1, 1} et pour i 6= j : < ci , cj >= 0 ⇒ < ±ci , ±cj >= 0 donc A∆ ∈ Hn . t A ∈ H ⇒ t A∆ ∈ H ⇒ t (t A∆) ∈ H ⇒ ∆A ∈ H . n n n n 4)a) Les éléments de A et ceux de B valent ±1 , donc ceux de A ⊗ B aussi . Notons cj les colonnes de B et Vj celles de A ⊗ B . Pour i 6= j : < Vi , Vj > = a1,k a1,l < ci , cj > +a2,k a2,l < ci , cj >= 0 car < ci , cj >= 0 . Donc A ⊗ B ∈ H2n . b) H2 6= ∅ , soit A ∈ H2 : on a A2 = A ⊗ A ∈ H4 donc A3 = A ⊗ A2 ∈ H8 etc ... Donc H2n 6= ∅ c) A ∈ H4 telle que ∀i , ai,1 = 1 , a1,2 = a2,2 = 1 , a3,2 = a4,2 = −1 n’est pas de la forme A ⊗ B . 5)a) Hn 6= ∅ , soit A ∈ Hn . Soit ∆ ∈ Dn tq ∀i , δ i,i = ai,1 . Alors B = ∆A vérifie : bi,1 = δ i,i ai,1 = 1 Xn pour tout i et B ∈ Hn . Notons cj les colonnes de B : < c1 , c2 >= 0 ⇔ bk,2 = 0 et bk,2 = ±1 donc k=1 la moitié vaut 1 et l’autre −1 , donc n est pair . b) Soit C la matrice obtenue en effectuant une permutation des lignes de B qui amène les termes positifs dans les 3) C ∈ Hn . Les p.s.X des colonnes 1 et 3 ; 2 et 3 donne : Xnm premières lignes Xm. D’aprèsX n m bk,3 = 0 ; bk,3 − bk,3 = 0 donc bk,3 = 0 donc m est pair et n = 4k k=1 k=1 k=m k=1 III 1) S est symétrique réelle donc diagonalisable et ∃P ∈ On tq D = P −1 SP = t P SP soit diagonale . ∀X ∈ Mn,1 (R) , t XSX = t X P D t P X = t Y DY = d1,1 (y1 )2 + d2,2 (y2 )2 + · · · + dn,n (yn )2 avec Y = t P X et X 7→ Y est bijective puisque P est inversible . ∀X 6= 0 , t XSX > 0 ⇔ ∀Y 6= 0 , d1,1 (y1 )2 + d2,2 (y2 )2 + · · · + dn,n (yn )2 > 0 ⇔ ∀i , di,i > 0 2)a) t M M est symétrique réelle et comme on l’a vu en I , ses valeurs propres sont positives . De plus det(t M M ) = [det(M )]2 6= 0 donc 0 n’est pas valeur propre de t M M . Donc t M M ∈ Sn++ . p b) ∃P ∈ On tq D = t P t M M P soit diagonale , et di,i > 0 . Soit ∆ la matrice diagonale tq : ∀i , δ i,i = di,i On a D = ∆2 donc en posant S = P ∆ t P , on trouve : t M M = S 2 , et S ∈ Sn++ car ∀i , δ i,i > 0 . c) det(S) = δ 1,1 ...δ n,n 6= 0 donc S est inversible . S est symétrique donc S −1 aussi , et : t (M S −1 )M S −1 = S −1 t M M S −1 = S −1 S 2 S −1 = In donc M S −1 ∈ On d) On peut écrire , en notant R = M S −1 : M = RS avec R ∈ On et S ∈ Sn++ . CPGE IBN TAIMYA 2015-2016 CLASSE MP3 page 3 3) Σ et D ont la même trace car elles sont semblables donc T r(Σ) = P −1 ΣP P DP −1 QP DP −1 Xn i=1 λi . b) ∃P ∈ On tq D = .Σ= ⇒ QΣ = ⇒ T r(QΣ) = T r(QP DP −1 ) = T r(P −1 QP D) . Posons Q1 = P −1 QP . P et Q sont orthogonales donc Q1 aussi et T r(QΣ) = T r(Q1 D) Xn h (1) i2 Xn (1) (1) qi,i λi . Pour tout i , λi > 0 et qi,i 6 1 car Q1 étant orthogonale : qj,i = 1 T r(Q1 D) = j=1 i=1 X n (1) (1) λi d’où T r(QΣ) 6 T r(Σ) . en particulier qi,i 6 1 donc qi,i 6 1 . On a donc T r(Q1 D) 6 i=1 c) Pour Q = In on a égalité donc sup T r(QΣ) = T r(Σ) Q∈On 1 2 n(n 4)a) Il y a + 1) termes au-dessus de la diagonale , tous égaux à ±1 donc f (A) 6 21 n(n + 1) . L’ensemble {f (A) , A ∈X Hn } est une partie majorée de R donc admet une borne supérieure . n ai,j donc T r(B) = f (A) b) Soit B = AT : bi,i = j=i c) det(T ) = 1 donc T ∈ GLn (R) . D’après 2) ∃R ∈ On et S ∈ Sn++ tq T = RS . Alors f (A) = T r(ARS) . √ √ Posons A0 = √1n A . On a vu en II que A0 ∈ On et f (A) = T r( nA0 RS) = nT r(A0 RS) . √ √ A0 R ∈ On et S ∈ Sn+ donc d’après 3) : f (A) 6 nT r(S) . Vrai ∀A ∈ Hn donc αn 6 nT r(S) √ √ d) ∀A ∈ H2 , f (A) ∈ {−3, −1, 1, 3} donc α2 = 3 . D’après 2) T r(S) = d1 + d2 où d1 et d2 sont les √ 2 √ 2 √ √ √ 2 1 5−1 3+ 5 5+1 t ; d = d’où T r(S) = 5 valeurs propres de T T = . d1 = 3−2 5 = = 2 2 2 2 1 1 √ √ On vérifie bien que 3 < 2 5