Le financement des sociétés multinationales : un

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Le financement des sociétés multinationales : un
Le financement des sociétés multinationales : un savant mélange
Lorsqu’une entreprise devient plus importante et plus complexe, elle fait face à de nouveaux défis pour financer sa croissance. Doit-elle conquérir de nouveaux marchés ou développer de nouveaux produits, des services intermédiaires sont-ils nécessaires (recherche, développement,
production, structures de vente, etc.) ? Et une entreprise ne peut pas assurer le financement de
ces défis sans financement extérieur.
Ce financement extérieur peut s’effectuer par capital propre ou par capital emprunté. Quiconque
investit des fonds dans une entreprise, veut devenir propriétaire (actionnaire). Ce capital ne rapporte pas d’intérêts. Lorsque des bénéfices sont réalisés, les bailleurs de capitaux propres peuvent décider du versement de dividendes. Le capital emprunté est constitué de fonds qui sont
mis à la disposition de l’entreprise par des tiers créanciers sous forme de prêt ou de tout autre
crédit. Sur ces fonds, l’entreprise paie des intérêts qui représentent un coût pour l’entreprise et
qui doivent être couverts par les recettes des ventes de produits et de services.
Une entreprise qui souhaite obtenir du capital propre ou emprunté, doit fournir aux bailleurs de
fonds des informations sur les résultats financiers, le patrimoine et les liquidités de l’entreprise.
Pour les bailleurs de capitaux propres, la loi prévoit des droits à l’information pour les actionnaires. Les bailleurs de fonds empruntés réclament souvent des informations similaires dans le cadre d’accords contractuels avec les entreprises.
Une société avec des activités internationales peut également diversifier son financement du
point de vue géographique. En raison du risque de change, il peut par exemple souscrire à des
capitaux empruntés sur le marché sur lequel il veut les utiliser (par exemple pour la construction
d’une nouvelle usine ou pour l’achat d’une entreprise). Les responsables de l’entreprise doivent
donc trouver le mélange optimal pour le financement des activités de la multinationale et vérifier
en permanence si des ajustements ne sont pas nécessaires.
La constitution de capital propre ou emprunté par la bourse
Plus une entreprise grandit, plus rapidement elle se posera la question de l’ouverture au public
pour son financement : souhaite-t-elle faire coter ses actions en bourse et devenir ainsi une société faisant appel à l’épargne publique, c’est-à-dire une société cotée en bourse ? Ou peut-elle
se financer suffisamment par des moyens privés, c’est-à-dire sans s’ouvrir à un public d’une
taille indéfinie ? La constitution de capital emprunté peut-elle être assurée par des crédits bancaires ? Ou des obligations d’emprunt doivent- elles être émises ?