La une de la pluralité (2007) - Entre-gens

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La une de la pluralité (2007) - Entre-gens
La une de la pluralité (2007)
(11-05-2008) -
29 décembre 2007 : Béa, simplement créole
Née en 1979, à Fort-de-France, de parents martiniquais, Béa évolue dés
son plus jeune âge, au rythme des musiques caribéennes. Mais ce n'est qu'à Paris, où elle vient pour ses études, qu'elle
fait une rencontre musicale déterminante avec Rejs, un producteur convaincu de son talent. L'album "Simplement Kreol"
est à son image. Béa s'est produite le 7 décembre au Pica Pica Bar (Paris 11ème), le bar à tapas d'un couple francorusse, Julien et Oliessa. Le public est tombé sous le charme de la douce voix chaloupée de Béa.
22 décembre 2007 : Transe mandingue à ParisVivant à Paris où il enseigne les percussions à la Cité de la Musique, Pedro
Kouyaté, d'origine malienne, a créé en septembre le groupe Mandinka Transe. Pedro est aussi le personnage principal
du film "Foly", sorti en septembre. Il se produit en solo lors des projections du film dans une tournée nationale. En ces
fêtes de fin d'année, c'est plutôt la tournée parisienne puisque Pedro Kouyaté joue le 22 décembre au Pica Pica Bar, le
30 décembre à La Bellevilloise, le 3 janvier au Rendez-vous des amis et le 5 janvier à l'Antinéa. 19 décembre 2007 : Mouss
Zouheyri a le théâtre dans la peauA 48 ans, Mouss Zouheyri a l'idée d'ouvrir une salle de théâtre près de chez lui. Son
dernier spectacle "La Saleté", présenté à Dijon, est l'histoire du rapport à l'Autre, à l'Etranger. L'Etranger vient vers vous. Il
vous dit: "Je vous aime. J'aime vos paysages, vos lacs, vos forêts, vos campagnes. J'aime votre cuisine. J'aime votre
langue, vos livres, votre culture". Comment recevons-nous cet étranger ? Dans un monologue saisissant, accompagné
de percussions, Mouss Zouheyri nous interpelle. Mouss, natif de Casablanca, est arrivé en France à l'âge de cinq ans et
demi. Déjà enfant, il suivait des cours de théâtre en cachette de son père. Devenu adulte, il passe avec succès le
Concours d'entrée au Conservatoire national de Paris (20 admis sur 1500 candidats). Il anime Micro Kid, un jeu
télévisé pour enfants sur Antenne 2 (années 80) mais un jour, il va débarquer un peu par hasard en Bourgogne et
c'est dans cette région qu'il va prendre de nouvelles racines...Mouss Zouheyri transmet sa passion du théâtre aux
enfants du collège Jean Moulin de Montceau-les-Mines, aux jeunes et aux femmes en difficulté sociale du quartier
Harfleur du Creusot, aux lycéens d'Autun (dans 4 lycées) et du Creusot (le Lycée Lavoisier), aux collégiens de Semuren-Auxois, de Montchanin et de Mâcon, aux enfants du primaire à Arnay-le-Duc. Sa première mise en scène date de 1997.
Il joue dans la pièce "Emigrés" en tournée nationale. Il fonde la Mouss Cie puis la Cie La Ribambelle à Chalon sur Saône.
A Dijon, il dirige un stage théâtre au Centre Dramatique National. Avec Itinéraires singuliers,il intervient dans les hôpitaux à
l'occasion de Lire en fête, à la Maison d'Arrêt de Dijon où il envisage de monter un spectacle à partir de la parole des
détenus. Il a suscité quelques vocations (l'une de ses élèves est aujourd'hui à l'Ecole des Arts et Métiers). Le portrait de
Mouss Zouheyri dans Le Bien Public. 16 décembre 2007 : vive le hand !C'est la fin du Championnat du monde de
handball féminin. Nos Françaises ont été jusqu'au bout à la bagarre pour finir à la cinquième place leur permettant
d'espérer aller aux Jeux de Pékin. Elles l'ont voulu. Elles l'ont fait. Bravo ! Ces dames enflamment les gymnases : Nina
Kanto, née à Yaoundé en 1983, formée à Noisy-le-Grand, qui joue à Metz, Maakan Tounkara, née à Epernay, l'ailière droit
du Havre, Siraba Doumbele, née à Dreux en 1986, l'ailière gauche de Mérignac.
Regardez cette image (photo Axel
Heimken, IHF) de la Plan de Cuquoise Marie-Paule Gnabouyou, native de Toulouse, au milieu de ses copines des moins
de 18 (août 2006) au Canada. Elle exprime plus que tout discours. C'est cela le hand ! 12 décembre 2007 : Abdellatif
Kechiche, pour "La graine et le mulet"Enfant, Abdellatif Kechiche habitait à 300 m des Studios de la Victorine à Nice. Il est
né en Tunisie en 1960. Son père, aujourd'hui décédé, travaillait dans le bâtiment. Il a tenu son premier rôle en tant
qu'acteur en 1984 dans "Un thé à la menthe". Il est devenu réalisateur. Après "L'esquive" en 2003 (quatre Césars), il
récidive dans "le cinéma social" en sortant le 12 décembre "La graine et le mulet" (Prix spécial du Jury à la Mostra de
Venise). Il raconte dans ce film l'histoire d'un vieil immigré (l'acteur est un vieil ami de son père qui n'avait jamais joué)
qui rêve de d'ouvrir un resto de couscous (la graine) à bord d'un vieux rafiot (le mulet, c'est le poisson).
C'est peut-être le film français le plus important de l'année (c'est en tout cas ce qu'affirme Les Cahiers du cinéma) où
s'exprime toute la rage intérieure de Hafsia Herzi, Prix d'interprétation féminine à Venise (voir notre article Nominées).7
décembre 2007 : Akli D., le kabyle mentalAu début des années 80, la répression s'abattait sur le "printemps berbère"
en Kabylie. Akli a pris le chemin de l'exil vers Paris. A Beaubourg, il emprunte le banjo d'un musicien de rue pour
arpenter les couloirs du métro. Le destin lui fait rencontrer une mécène américaine qui l'emmène à San Francisco. Puis il
revient à Paris où il accompagne les charmantes chanteuses du combo "El Djazira". Mais il préfère se lancer seul dans
l'aventure musicale. Il fonde "Les rebeuhs des bois", tourne dans les lieux underground de la capitale, rencontre Manu
Chao. Cette amitié devient une complicité musicale. La musique de Akli D. est celle d'un troubadour qui assimile tous
les métissages : châabi, folk, jazz manouche, ... A Strasbourg le 7 décembre pour le festival Strasbourg-Méditerranée
"Tomber la frontière !". à l'invitation de l'AMSED.29 novembre 2007 : Hayet Ayad
"Mon coeur est prairie p
cloître pour les moines, temple pour les idoles, Kaaba pour les pélerins, Tables de la Thora et livre saint du Coran.
L'Amour seul est ma religion. Partout où se dirigent ses montures, l'Amour est ma religion et ma foi". Hayet Ayad aime
particulièrement cette ode d'Ibn'Arabî. Hayet est née à Strasbourg. Son père est venu en Alsace travailler sur les
chantiers. D'origine kabyle, elle a été bercée, dans la plus pure tradition orale, par les chants que lui chantaient sa
mère et sa grand-mère. Elle a assimilé les traditions musicales du bassin méditerranéen et les interprète aujourd'hui de
sa voix chaleureuse et sensuelle qui nous captive dés les premières minutes.
Cela fait maintenant une
d'années que l'Alsacienne Hayet Ayad nous restitue au travers de ses chants cette histoire colorée du métissage des
cultures qui vont des déserts d'Orient aux jardins d'Espagne, en passant par les hauteurs de Kabylie. Hayet a déjà
interprété ses chants d'amour de Perse, de Turquie et des rivages d'Orient. ses romances séfarades, les castigas, les
chants arabo-andalous dans le monde entier (Europe, Etats-Unis, monde arabe).
C'est Hayet qui inter
en langue arabe de Swing, le film de Tony Gatlif ou les chants berbères du documentaire "Ne restent dans l'oued que
ses filets". Le 29 novembre au festival Strasbourg-Méditerranée "Tomber la frontière !"., elle est chez elle, en Alsace, où
elle est née, où elle a grandi, où elle a mûri, comme les prairies où paissent les gazelles.
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24 novembre 2007 : Origine contrôléeLes deux frangins de feu Zebda, les Toulousains Mouss et Hakim Amokrane,
reprennent dans leur nouvel album "Origine contrôlée", sorti en octobre, les titres des chanteurs de "la première
génération" de l'immigration algérienne: Slimane Azem, Cheikh El Hasnaoui, Mohamed Zerbout, Dahmane El Harrachi,
Lounis Aït Menguelet, Lounes Matoub, Djamel Allam, Mohamed Mazouni. Mouss et Hakim seront en concert à la Laiterie à
Strasbourg pour l'ouverture du festival Strasbourg-Méditerranée le 24 novembre avant de passer par Lyon le 30
novembre (au Bistroy) et Nantes le 8 décembre (festival Tissé Métisse).Egalement au Festival, Idir le 27 novembre à la
salle des fêtes de Schiltigheim, la grande et libre chanteuse algéroise Biyouna, le 4 décembre à l'Iliade, Akli D., le
chanteur kabyle engagé de Ménilmontant, et beaucoup d'autres encore... 18 novembre 2007 : Ali Zebboudj, à titre
posthume A Epinay-sur-Seine, une cité s'appelle La Source. On y trouve un centre commercial vétuste, menacé de
destruction. Jusqu'en septembre dernier, le coeur de la cité, c'était l'épicerie d'Ali. C'est là que 7 jours sur 7, on venait se
retrouver entre habitants du quartier, y acheter parfois une ou deux bricoles, souvent à crédit. Les plus jeunes un peu
chahuteurs se faisaient raisonner par le patron. Les plus âgés presqu'invalides passaient un coup de fil pour se faire livrer
à domicile.
L'épicerie d'Ali, c'était un lieu de vie, presque le seul de la cité, et Ali se faisait tour à tour com
psychologue, banquier, écrivain public, conseiller, grand frère, chanteur (il animait les mariages le samedi soir), jusqu'a
ce que... Le 4 septembre 2007, Ali le Kabyle s'est fait assassiner par un malade mental (en lien, l'article de Magali Gruet
pour "20 minutes" du 5 septembre). A Strasbourg, Georges-Yoram Federman a voulu rendre hommage à Ali Zebboudj.
Psychiatre, il a eu, il y a tout juste deux ans, la douleur de voir sa propre femme, Véronique Dutriez, militante pour les
droits des étrangers, assassinée dans son propre cabinet par un malade mental. Un hommage double, à Ali Zebboudj et à
Véronique Dutriez, sera rendu à son initiative au cinéma l'Odyssée le 18 novembre (en partenariat avec le MRAP et le
Syndicat des Avocats de France). On y projettera le film Alimentation générale (sorti le 1er novembre 2006), qui avait
été tourné dans l'épicerie d'Ali. Pendant 4 ans, la réalisatrice, Chantal Briet, y avait installé sa caméra.Entre-gens
s'associe à cet hommage, en n'oubliant pas que l'idée du site doit beaucoup à Véronique Dutriez et à sa mort tragique en
novembre 2005.
2 novembre 2007 : Batoul et Fati Doumkodji, l'autre façon de "sauver les enfants du Tchad"En mai 2004, Batoul et Fati
Doumkodji, deux jeunes Tchadiennes vivant en France (Bagneux), se considérant comme les témoins passifs de la
misère qui accablait leur pays d'origine et qui touchait en particulier les enfants, se sont décidées à agir. Elles ont créé,
avec leurs amis Djamal Mahmat et Bertrand Sandoz, l'association Iyal Dari, ce qui signifie "les enfants de mon pays" en
arabe tchadien.
(Fatimé Acka Doumkodji) Le Tchad est l'un des pays les plus p
garçons et 27 % des filles sont scolarisés. 95 % des femmes sont analphabètes. Iyal Dari refuse la fatalité, en amenant
des fournitures scolaires et de la nourriture au pays, en agissant pour l'éducation nutritionnelle et sanitaire, en
organisant des parrainages.
(Batoul Yanlom Doumkodji, présidente de Iyal Dari)Un parra
enfants défavorisés tchadiens les moyens de construire leur avenir et de vivre leurs vies d'enfants... au pays, avec les
leurs. En offrant 50 euros, un parrain paye une année de scolarité. En ajoutant 30 euros, il permet l'achat de fournitures
scolaires. L'association Iyal Dari est ouverte sur la France moderne et métissée. A la Fête de la République laïque et
métissée qui s'est tenue récemment à Paris 20ème, le stand de Iyal Dari était l'un des plus fréquentés et animés.
27 octobre 2007 : Booder dans le boudoir (Théâtre du Gymnase, tous les week-ends du jeudi au dimanche à 20 h 30)
Critique de spectateurs / Samtam (26 octobre):"Aucun mot n'est assez fort pour définir la soirée que nous avons
passée. Quel débit! Quelle générosité! Un régal" Nataly (26 octobre): "Il mériterait d'aller dans une salle plus grande.
Très bonne interprétation. Aucune vulgarité. Il joue beaucoup avec son physique et cela marche très bien". Mais de qui
parlent-ils ? Ne boudez pas votre plaisir d'aller rencontrer Booder au Théâtre du Gymnase. Booder (dans la vraie vie,
Mohamed Benamnya) est petit mais il est vaillant. Il n'est peut-être pas un beau gosse mais sa tchatche et son humour
sont sans pareil. Si, il y a bien entendu Jamel Debbouze. Lorsqu'on le compare à lui, Booder prend cela bien entendu
comme un compliment mais il réplique aussitôt: "Mais moi, j'ai ma personnalité". Booder est humoriste. Dans son oneman-show, il joue de son apparence pour étriller les beaux gosses et raconter son parcours de jeune beur d'origine
marocaine en banlieue parisienne: l'ennui, l'exclusion scolaire, la galère, l'université, les flics, les diplômes qui ne servent à
rien quand tu n'es pas dans la norme, beau, blanc, grand. Booder est petit et cela lui va très bien. "J'ai toujours aimé
l'univers des dessins animés. Je refuse de grandir, en quelque sorte". Pourtant sur scène, Booder est grand. 22 octobre
2007 : Nawel, alias Wallen, vous emmène en bateau ("O capitaine, mon capitaine")Après Abd Al Malik la semaine
dernière, aujourd'hui Wallen, née Nawel. A la ville, la seconde est l'épouse du premier. Sur la scène, tous les deux
expriment leurs talents dans la chanson. Wallen, qui lorsqu'elle était enfant à Bobigny accompagnait parfois sa mère à
"l'alphabétisation" et Abd Al Malik, l'enfant du Neuhof, ont décidé aujourd'hui de s'engager contre l'illettrisme. Ils
viennent de réaliser un CD musical inédit, "O capitaine, mon capitaine", en vente à partir du 22 octobre et dont les
bénéfices seront entièrement reversés à l'Association de la Fondation Etudiante pour la Ville (AFEV) et à l'Association
pour favoriser une Ecole Efficace (APFEE).
Wallen est une grande artiste du R&B. Elle soigne particulièrement
paroles qu'elle écrit elle-même. Elle rend hommage à ses parents immigrés venus du Maroc. « Parle moi de Bobigny en
70 et de tes sacrifices pour tes chers filles et fils ». Elle dit son amour pour son propre enfant qu'elle emmène aujourd'hui
au CP : « A mon tour maman j'ai un fils. Je lui décrirai Bobigny en 90 ». La petite Nawel est née en 1978. A huit ans, sa
grande sœur l'a inscrite au Conservatoire. Elle y apprend le violon. Elle chante aussi. Et c'est le programmateur de la salle
« Le divan du monde » qui l'a invitée à monter sur scène, après avoir entendu des jingles qu'elle réalisait pour la radio
TSF de Bobigny. Nawel avait 17 ans. Des amis lui permettent de rencontrer des producteurs de hip-hop qui vont finir par
ciseler le diamant. Aujourd'hui elle est devenue le porte-drapeau du R&B féminin français. « La lumière est sur toi. Tu
joues ta saga, saga. Bouge cette vie. Suis la musique et bouge la, bouge la ».Le CD « O capitaine, mon capitaine » est
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distribué dans les 71 FNAC de France. Wallen et Abd Al Malik en feront la promotion dans les FNAC de Paris-Les
Halles (31 octobre), Lyon (3 novembre), Montpellier (7 novembre), Thiais (9 novembre), Marseille (10 novembre),
Bordeaux (8 décembre). 13 octobre 2007 : Abd Al Malik bénit la France
Abd Al Malik est aujourd'hui une star. Mais
jeune Régis, son nom de baptême, d'origine congolaise mais né à Paris (14 mars 1975) et qui a grandi dans la cité du
Neuhof à Strasbourg, a tout connu avant de vivre sa célébrité d'aujourd'hui : le divorce des parents, la rébellion, la
délinquance, la drogue, puis la conversion à l'islam, le flirt avec l'activisme islamiste. A deux doigts de franchir la ligne
rouge, l'étudiant en philo qu'il est devenu découvre le soufisme : il devient alors un militant de la paix. Et puis il s'exprime
par le slam et la musique et il obtient très vite la consécration. Sur son site, il écrit : « La forme de récit qui me touche le
plus souvent est autobiographique... nos histoires de vie sont singulières mais elles se ressemblent en cela : le partage
d'une même humanité. Longtemps, j'ai voulu fuir cette évidence, nous la fuyons tous... » Régis Fayette-Mikano, dit Abd
Al Malik, a raconté son histoire dans un livre autobiographique publié chez Albin Michel, « Qu'Allah bénisse la France ».
Il sera la tête d'affiche de Cité Rap à Saint-Brieuc du 27 octobre au 3 novembre (avant-première avec de la danse hip
hop le 20 octobre au Collinée). Son portrait par RFI. 8 octobre 2007 : Liwen Dong, solidaireA Wenzhou (une
agglomération de sept millions d'habitants à 400 kms au sud de Shangaï), on a depuis toujours la « bosse du commerce »
et depuis un siècle des liens privilégiés avec la France, depuis que 140 000 travailleurs de la province du Zhejiang ont
été « importés » en France pour faire tourner les arsenaux de la Première Guerre Mondiale. Xian Nan, littéralement la «
fée du Sud », était un village. Absorbé par la métropole voisine, c'est aujourd'hui un faubourg de Wenzhou. C'est là qu'a
grandi Liwen Dong, connaissant tout de la France par la télévision : la Tour Eiffel, les Champs-Elysées, la tombe du
soldat inconnu. C'est à Paris qu'est depuis toujours le rêve familial. Trois enfants Dong vivent aujourd'hui en France. La
fille aînée est devenue française ; elle est mère de trois enfants nés français ; elle est propriétaire de son logement à Paris.
Liwen est le dernier arrivé, en 1999, à l'âge de 25 ans. Sa famille a payé 130000 yuans (16000 euros) aux « têtes de
serpents » (les passeurs). Il est arrivé via la Grèce et l'Italie. Il a travaillé comme tant d'autres dans la confection puis la
restauration. Aujourd'hui, il parle français et dirige l'association Hui Ji (Ji comme « chance », Hui comme « réunir ») :
réunir pour réussir. Samedi 6 octobre, il a organisé à Paris une manifestation silencieuse en hommage à Chulan Liu,
décédée pour s'être défenestrée le 20 septembre par peur de la police. Chulan, 51 ans, ne venait pas du Zhejiang (le
Sud) mais du Dong Bei (le Nord), région sinistrée de la Chine. Mais tous les Chinois étaient rassemblés, sortant de
leur réserve habituelle. Tous voulaient agir. Les pancartes disaient : « elle est morte à cause des quotas » ou « les
expulsions tuent ». Sur le boulevard passe une limousine de mariés chinois. Gao, huit ans, né en France de parents
sans papiers, fond en larmes : « J'ai peur que la police prenne ma famille » (AFP). Liwen Dong prend la parole : « Les
Chinois en ont marre d'être persécutés, d'être raflés, de vivre dans la terreur ». Avant pour les Chinois, être
courageux voulait dire être travailleurs ; maintenant cela veut dire être solidaires.
2 octobre 2007 : le message positif de Ryadh Sallem
Ryadh Sallem est basketteur handisport de haut niveau (triple champion d'Europe). Il est le créateur du Défistival,
"marche festive contre l'indifférence" qui vient de se dérouler pour la cinquième année consécutive au Champ de Mars à
Paris les 21 et 22 septembre derniers. Il est également le fondateur de l'association CAPSAAA (Cap Sport Art Aventure
Amitiés) dont l'objectif est d'intervenir dans les écoles (programme Capclasse). Par ces deux initiatives, Ryadh fait
passer un message positif sur le handicap. "Chacun peut avoir des problèmes, chacun peut aussi avoir des solutions",
aime-t-il à dire, ajoutant que "l'humain face à la difficulté a des ressources incroyables". La devise du Défistival est:
"Venez avec vos différences, repartez avec vos ressemblances". Ryadh Sallem est aujourd'hui consultant Gaz de
France. Dans les entreprises, il porte ce message: "Faire de l'argent, c'est important. Faire de la richesse l'est encore
plus".19 septembre 2007 : Gévrise Emane et les enfants du jardinDans sa petite enfance, Gévrise fréquentait les salles
de danse et s'essayait au piano. A l'âge de 13 ans, elle est invitée par son professeur de sport du collège à s'initier au
judo. Avec sa petite sœur et sa meilleure amie, elles sont sélectionnées pour le championnat de France UNSS par
équipe, elles finissent deuxième ! Ce n'est qu'alors que Gévrise, toujours poussée par son Prof de sport, prend une
licence en club à Neuilly-Plaisance (Seine Saint-Denis). « Juste pour voir ». Et on a vu ! Elle bat toutes les filles qu'elle
rencontre, est deuxième aux championnats de France chez les jeunes. Elle est alors conviée à rejoindre le Pôle Espoirs de
Brétigny puis l'INSEP. De quatre entraînements hebdomadaires, il faut alors passer à deux séances quotidiennes sans
délaisser les études de Droit (alors que la fac est à une heure et demie de transport de son lieu d'entraînement). Les
études ? ça va fort. Elle obtient un Masters de management public et gestion des collectivités territoriales. Le sport ? ça va
encore plus fort. Elle est championne de France en 2004 et confirme les années suivantes, vice-championne du monde
en 2005, championne d'Europe en 2006, championne du monde en 2007. Gévrise Emane vient de rentrer de Rio avec
sa médaille d'or autour du cou et est reçue sur les plateaux de télévision dés sa descente d'avion. Dans la vie ? Un cœur
en or. Elle est marraine de l'association « Les enfants du jardin », qui aide les parents d'enfants atteints de maladies
héréditaires du métabolisme (elle est concernée parce que son petit frère est atteint de l'une de ces maladies).
Gévrise Emane, la petite Française d'1m 62, championne du monde des moins de 70 kgs, née à Yaoundé au Cameroun
en 1982, donne rendez-vous dans un an à Pékin. 15 septembre 2007 : Monsif, le soleil de septembreNé à Safi au Maroc
d'une mère originaire d'Afrique de l'Ouest et d'un père Marocain, Monsif a baigné dés son plus jeune âge dans un
univers de reggae et de rythmes d'Afrique Noire. Après avoir fait ses débuts dans un groupe de reggae au milieu des
années 90, Monsif a découvert son goût pour l'écriture et le chant. C'est ainsi qu'en 1996, il décide de se lancer dans
une carrière solo et de composer ses propres chansons. Il sort son premier album, Baraka, en 1999, et le second Exode,
en 2003. Alpha Blondy, qui aura eu une certaine influence dans sa carrière musicale l'invite même à monter sur scène
durant les NJP (Nancy Jazz Pulsations) en 2000.Monsif prépare la sortie en 2008 de « L'âme du monde » où, à travers des
textes et des mélodies arabo-africaines, il nous délivrera un message de paix et de partage. C'est dans les rencontres
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de tous les jours et dans l'actualité qu'il cherche l'inspiration. En 2005, Monsif crée le Festival Transatlantique à Safi. Il
invite plus de 70 musiciens nancéiens. Il renouvelle la manifestation chaque année. Après une tournée en Norvège et
au Maroc, il se produit dimanche 16 septembre au Festival Teranga (2ème édition) à Nancy-Maxéville. Il clôturera trois
jours festifs sous le soleil de la fin d'été avec des rythmes eux-mêmes tout ce qu'il y a de plus ensoleillé. 9 septembre
2007 : les rebonds de Sanoussi DiarraBon, ça y est la Coupe du Monde de rugby est lancée. Premier match, première
désillusion. On peut dire que "le sport n'est pas une science exacte", on peut aussi dire que "il ne faut pas se croire trop
beau, trop vite". C'est sur le terrain qu'il faut faire ses preuves. A Toulouse, l'ancien rugbyman professionnel Sanoussi
Diarra (ancien joueur du Sporting Club Albigeois) passe par le rugby pour accompagner les jeunes dans leur
apprentissage de la vie. Avec son pote Sébastien Bouche, autre ancien pro, il a fondé Rebonds, une association qui a
été récompensée en son temps par "Fais-nous rêver" et l'APELS (Agence pour l'éducation par le sport). En
septembre 2007, Sanoussi Diarra espère qu'il y aura un "effet Coupe du monde" pour faire connaître le rugby dans les
"quartiers sensibles", où il reste méconnu, et pour l'aider à faire passer son message éducatif.sites internet :
www.rebonds.fr, le site de l'association Rebonds, et www.apels.org, le site de l'APELS, agence qui organise chaque
année "Fais-nous rêver" pour valoriser, soutenir et primer les actions innovantes et citoyennes par le biais du sport. 1er
septembre 2007 : Abdellatif Benazzi dans la mêlée des culturesDans quelques jours s'ouvre la Coupe du Monde de
rugby. A cette occasion, et pendant toute la durée de la compétition (du 7 septembre au 20 octobre), le Musée du Quai
Branly invite à découvrir les cultures et les traditions des pays en lice : Samoa, Fidji, Nouvelle Zélande, Afrique du Sud...
Sous le nom "la mêlée des cultures", la programmation est éclectique et originale : des conférences avec l'Université
populaire, des ateliers culturels, l'exposition "Nations du rugby", un terrain de rugby éphémère sur le toit du musée, des
retransmissions de matches... Le 1er septembre ouvre la programmation, avec en accès libre au Musée (Théâtre Claude
Lévi-Strauss) une journée spéciale Haka (tradition maori des All Blacks). Abdellatif Benazzi est le grand témoin de
cette journée. Né au Maroc (Oujda), Abdellatif Benazzi a joué trois Coupes du Monde pour la France (1992, 1995,
1999). Il était le capitaine de l'Equipe de France victorieuse du Grand Chelem dans le Tournoi des Cinq Nations de
1997. En clubs, il a joué successivement à Oujda, à Cahors, à Agen, à Londres. Ancien membre du Haut Conseil à
l'Intégration, il préside aujourd'hui l'association Noor qui oeuvre pour les enfants du Maroc à travers le rugby.Toute la
programmation du quai Branly en lien avec la Coupe du Monde est sur http://www.quaibranly.fr25 août 2007 : Babelo
Boulo et les festivals de l'étéDe Morlaix à Aurillac, Babelo Boulo a tourné tout l'été, spectacle proposé par les
Rouennais du Cercle de la Litote. "Babelo Boulo, c'est l'histoire de huit ouvriers étrangers qui ne parlent pas la même
langue. Ensemble, ils doivent construire un édifice, une sorte de Tour de Babel et la tâche n'est pas facile. Il faut être
ensemble et se comprendre pour parvenir à monter les pièces de bois composant la charpente de l'édifice." la suite sur le
site des Arts dans la rue. Le Festival d'Aurillac prend fin aujourd'hui. Rendez-vous à l'année prochaine... 20 août 2007 :
Fatou Diome, elle écrit et elle parle...Fatou Diome avait déjà traité des difficultés de l'immigration dans "le Ventre de
l'Atlantique" en 2003, tentant de désamorcer le phénomène de l'immigration clandestine qu'avec prémonition elle voyait
venir. Elle y décrivait son expérience personnelle où, avant de "réussir", elle a été femme de ménage pendant six ans
pour vivre et payer ses études, rencontrant souvent le racisme et les discriminations. Elle s'apprête à effectuer l'année
(scolaire) prochaine une tournée dans les lycées sénégalais pour sensibiliser les adolescents. Fatou Diome, qui ne
mâche jamais ses mots, profite de cette annonce pour dire ce qu'elle pense des nouvelles orientations politiques françaises
en matière d'immigration. Faire de la langue française une condition pour immigrer en France ? " Cela me choque, dit la
romancière strasbourgeoise d'origine sénégalaise. Quand les Français arrivent au Sénégal, ils ne parlent pas le wolof".
Un Ministère de l'Identité nationale ? "La nationalité française, ce n'est pas une question de mélanine, répond-elle. Etre
française, ce n'est pas quelque chose qu'on prouve dans un laboratoire avec des cobayes".11 août 2007 : Scène
rap Lil'Maz vend des kebabs dans le 18ème arrondissement de Paris (restaurant Diyar). Toute la journée, il chante entre
mayo, sauce blanche et harissa. Il pousse la chansonnette reprise par ses clients. Lil'Maz dit DJ Kebab a créé le tube
rap de l'été entre deux sandwiches et l'a mis sur le net sur http://www.mangedukebab.com et sur
http://lilmaz.skyrock.com. Et cela ne désemplit plus que ce soit sur la Toile ou dans le restau'. Il faut dire que ce qu'il
nous propose est rempli de chaleur et de fête, une façon originale de promouvoir la culture turque et ses symboles !A
Nancy, Ferdji n'est pas en reste. Le site du rappeur turco-lorrain (http://ferdji-illicite.skyrock.com ) est l'un des plus visités
de France. "L'heure est proche" ne fait pas seulement appel aux meilleurs de la scène rap du moment mais également
aux détenus des centres de détention d'Ecrouves et de Toul où Ferdji anime des ateliers d'écriture.Le Mali est sur la
scène rap depuis un moment déjà avec Oxmo Puccino, de son vrai nom Abdoulaye Diarra. Né en 1974 au Mali, arrivé à
Paris 19ème à l'âge de 5 ans, Abdoulaye a commencé à rapper en 1995 avec ses potes de la Place des Fêtes. Le
prochain album d'Oxmo Puccino, La Réconciliation, sort le 3 septembre. Abdoulaye est le frère de Mamoutou Diarra, né
à Paris, basketteur professionnel (il a joué ces deux dernières années à l'Elan de Chalon-su-Saône) et membre de l'équipe
de France.5 août 2007 : Karim Benzema ouvre le compteurA Villeurbanne, son père Hafid est employé municipal. A
Bron, sa mère Malika s'occupe de ses neuf enfants : cinq filles et quatre garçons, dont Karim, 19 ans. La famille de Karim
Benzema, kabyle, est originaire de Tighzert à Beni Djellil en Algérie. Elle vit aujourd'hui une petite maison à BronTerraillon, une cité réputée difficile. C'est à huit ans que Karim est entré au club de football local (à Bron). Moins de deux
ans plus tard, il est repéré par l'OL. Il s'entraîne alors cinq fois par semaine, est scolarisé au Collège Saint-Louis SaintBruno dans le 1er arrondissement de Lyon. Il était très moyen en classe mais très discipliné et bosseur. Son rêve:
devenir footballeur professionnel. A 15 ans, il devient interne du lycée et ne rentre plus chez lui que le week-end. En
équipe réserve où il joue attaquant, il marque une trentaine de buts par an. Il est sélectionné en équipe de France des
moins de 19 ans. En décembre 2004 (17 ans), il intègre l'équipe pro de l'OL et joue son premier match le 15 janvier
2005 contre Metz. Sur le premier ballon qu'il touche, il fait une passe décisive. Puis il dispute son premier match en
Ligue des Champions et inscrit son premier but en match officiel. (source Lyon-mag)Le 9 novembre 2006, Raymond
Domenech l'appelle en équipe de France. Karim Benzema n'a alors que 18 ans. Pour son premier match avec les Bleus
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le 28 mars 2007 (contre l'Autriche en amical), il inscrit son premier but en Bleu. Le 5 août, la saison 2007-2008 du
Championnat de France reprend pour l'OL et pour Karim. Premier match et premier but. Karim Benzema ouvre le
compteur.28 juillet 2007 : Amel est d'ici Elle est née Amel Bent Bachir, au solstice d'été de l'an 1985, d'un père
algérien et d'une mère marocaine. C'était à Joué-les-Tours, mais elle a grandi à La Courneuve. C'est par la télé-réalité
qu'Amel (appelée plus simplement Amel Bent) est devenue une star. Elle a atteint la demi-finale de « La nouvelle star ».
« Un jour d'été » s'est vendu à plus de 650 000 exemplaires. En 2006, elle a été récompensée d'une Victoire de la
Musique, révélation de l'année. Son dernier disque, « A vingt ans », est sorti en juin. Dans le titre « Nouveaux Français »,
elle chante : « Je viens bien de quelque part mais je suis d'ici ». Lien : http://www.amelbent.com
21 juillet 2007 : Les mille et une nuits d'Amel Brahim-Djelloul D'une Amel à l'autre. Pas tout à fait le même registre !
Tournons maintenant notre regard vers la franco-algérienne Amel Brahim Djelloul. Elle est soprano. C'est un immense
talent. Amel Brahim Djelloul est née à Alger en 1975. Elle a commencé par jouer du violon avant de se tourner vers le
chant à vingt ans. C'est à Montreuil qu'elle a préparé l'entrée au Conservatoire national de Paris. Son répertoire s'est
élargi de la musique ancienne à la musique contemporaine. Le public d'Alger l'a découverte en 2001. Celui de Paris l'a
adoubée avec les 1001 Nuits, composé par des musiciens européens sur des poèmes d'inspiration orientale. C'est la
rencontre des cultures qui sont les siennes. En 2006, elle est nommée aux Victoires de la Musique classique. La
soprano a tourné dans toute l'Europe, aux Etats-Unis et bien entendu en France (Lille, Aix-en-Provence, Nantes,...). Le
16 octobre 2007, elle sera Salle Pleyel à Paris avant le Théâtre du Châtelet en janvier 2008. Lien :
http://amelbrahimdjelloul.online.fr 14 juillet 2007 : Salim Sdiri, arrêté en plein vol Il a été cet hiver le premier athlète
français à s'engager avec la toute nouvelle Ligue nationale d'athlétisme. Mais, à Rome, en ce 13 juillet 2007, peu avant
minuit, l'incroyable mésaventure ! Un javelot lancé par un compétiteur l'a atteint dans le dos alors que Salim était en
plein concours, prêt à se qualifier pour les futurs championnats du monde. De quoi évidemment remettre en cause les
échéances futures. Depuis toujours, ce natif d'Ajaccio (de famille tunisienne) est passionné de sport. Il a pratiqué en
club la natation, l'escalade, l'aviron, le kayak, trois ans de foot, trois ans de hand, six ans de basket, deux ans de boxe
anglaise, un an de ping pong. Il a même pratiqué le base-ball. Dans la vie, il a quatre passions : l'informatique - il espère
un jour pouvoir ouvrir se propre boite d'informatique-, la pêche - il pratique dans son étang de Montargis ainsi que la
pêche sous-marine en Tunisie-, les serpents - il possède trois pythons mais aussi cinq mygales-, et puis enfin et peutêtre surtout, son fils Sabri. Espérons pour Salim Sdiri qu'il pourra à nouveau bientôt tenter de battre son record de 8,27 m.
A Rome, il était au sommet de sa forme, prêt à entrer dans le cercle des cinq meilleurs mondiaux. Partie remise. 30 juin
2007 : Souad Massi, belle de nuit Tout juste de retour d'une tournée au Proche-Orient (Alexandrie, Le Caire, Dubaï, Abu
Dhabi, Amman, Ramallah), Souad Massi était en concert à Sens le 30 juin où elle a conclu le Festival Quinte et Sens,
festival de musiques et danses du monde.
La Cour du Palais Synodal a reçu celle qui fut distinguée en 2006 d'une
Victoire de la musique pour Mesk Ellil (Belles de nuit) et qui a offert sa voix et ses textes en arabe, berbère, français à un
public conquis par un talent désormais internationalement reconnu.23 juin 2007 : Sihem Habchi, en lutte et insoumise (la
nouvelle présidente de l'association Ni putes ni soumises)"Elle est un peu comme un chat. (Pendant quelques années),
elle a été en observation de milieux autres que les siens. Maintenant qu'elle a compris tous les rouages, elle passe à
l'action". C'est Mathilde, sa meilleure amie du lycée qui parle de Sihem Habchi, "fille du regroupement familial", aînée de
quatre soeurs et d'un frère, 32 ans aujourd'hui, laïque, républicaine, nouvelle présidente de Ni putes ni soumises, fidèle à
Fadela. Son portrait dans Libération. Elle est née en Algérie il y a 32 ans, mais a grandi en France. A la ville, elle est
consultante multi-média. Jusqu'à l'entrée de Fadela Amara au Gouvernement, elle était vice-présidente de l'association
Ni Putes Ni Soumises. Elle en assure désormais la Présidence. Son premier acte de Présidente a été, le 23 juin, de
manifester au Parvis des Droits de l'Homme, place du Trocadéro à Paris, pour défendre Nawal El Saadawi, écrivain et
grande figure de la lutte féministe et démocratique en Egypte et dans le monde arabe. Nawal el Saadawi a dü fuir son
pays en mars 2007, accusée d'apostasie à cause d'une pièce de théâtre "Dieu démissionne au sommet". Pour Sihem
Habchi, qui avait rédigé avec Safia Lebdi, pour NPNS, le "Guide du respect", le combat de Nawal est exemplaire et
universel. Il témoigne de "l'idée que nous nous faisons d'un XXIème siècle des lumières, un siècle qui ne plie pas sous
le joug des intégrismes religieux et des autoritarismes politiques". C'est ce qu'elle écrit dans Libération (22 juin). Sans
Fadela, qui pourra désormais (on l'espère en tout cas) agir ailleurs et autrement, il est sûr qu'on ne démissionne pas au
sommet de NPNS ! 20 juin 2007 : Les portraits d'AkynouUn racontar, c'est une histoire vraie qui pourrait passer pour un
mensonge. A moins que ce ne soit l'inverse. Akynou (son pseudo, 48 ans, mère, voisine, citoyenne, blogueuse, ParisMontmartre) se raconte mais raconte surtout, avec une plume particulièrement bien aiguisée, ses voisins. Akynou fait
des papiers sur les sans-papiers. Sur Terres d'accueil, elle ouvre son blog à celles et ceux qui veulent partager leurs
petits territoires avec les gens à qui on dénie le droit de rester là où ils sont. Les photos sont belles. Les portraits sont
touchants. 10 juin 2007 : Hymne à Najoua Son père est ouvrier et marocain. Sa mère est égyptienne et commerçante. Elle,
est chanteuse, française, d'origine lorraine.Les ados adorent Najoua Belyzel, 26 ans. Les vieux (de plus de vingt ans) ont
peut-être zappé en novembre 2005 la sortie de « Gabriel » pourtant vendu à 350 000 exemplaires. Alors ne manquez pas
le prochain single: Quand revient l'été, sur les ondes de Fun ou NRJ dans quelques jours, tout juste avant le solstice.
Pour les plus vieux, Quand revient l'été, c'était Dalida. Pour les plus jeunes, ce sera désormais Najoua. Première
scène avec ses nouveaux titres à la Scène Bastille le 4 juillet avant une tournée en France en automne. Première ville de
la tournée : c'est promis, ce sera Nancy, sa ville, la ville où elle a grandi avec ses cinq frères et sœurs.
4 juin 2007 : La France des couleurs
Le 4 juin 2007 est sorti le nouvel album d'Idir, "La France des couleurs". Avec le
langage des fleursOu les mots de ma douleurY aurait-il un vrai bonheurA partager ? Par delà toutes nos couleursIl existe
un vrai bonheurCe coeur venu d'ailleursJe veux l'aimer
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(Idir, Noa)
26 mai 2007 : Abla Djouama, le casting se métisseLe 5 mai dernier, Djamila Benabdelhafid, la dynamique Présidente de
l'association Inter-Cultures créée à La Castellane (vous savez, le quartier de Zidane) organisait au Palais des Congrès
de Marseille le Concours Miss Beauté du Maghreb. Le jury était présidé par Samia Ghali, vice-présidente du Conseil
régional. 350 candidates s'y sont présentées, venant de toute la France. La lauréate est Abla Djouama, jeune
Marseillaise de 17 ans. Elle rencontre aujourd'hui Mme de Fontenay, Présidente du Comité Miss France, laquelle dit
rêver d'une « beurette » Miss France.
(photo Le Parisien, 23/5/07)
Il faut dire qu'Abla a tous les atouts : la taille (1m77), le sourire, la tête (une bonne scolarité), les jambes (double
championne de France minimes de taekwondo),... Non, Entre-gens ne fait pas maintenant dans le people, même si tout
le monde le fait désormais, à la manière de la nouvelle communication élyséenne. Mais dans notre société de l'image, il
est impossible de ne pas s'intéresser à tous les signaux d'ouverture vers une meilleure représentation de la diversité.
L'agence de mannequinat Elite a organisé le 23 mai un casting géant au Centre commercial Bel Epine, à côté de la Cité
des Grands Champs, à Thiais (Val de Marne). Des centaines de candidates de banlieue s'y sont précipitées, dont
Ilhame, très motivée pour tenter sa chance. A Bobigny, la styliste Sakina M'Sa préfère pour ses créations colorées les
modèles métissé(e)s de banlieue. L'agence de communication TBWA s'implante dans les quartiers pour susciter les
vocations. Le Jamel Comedy Club détecte les futurs comiques dans les cités. Luc Besson transpose le Festival de
Cannes en banlieue. Suivez tous nos liens si vous voulez en savoir plus. 20 mai 2007 : Rama Yade annonce la
couleur« La République, c'est comme les discothèques. On fait d'abord entrer les habitués ». Rama Yade a conscience
d'incarner tout ce que les hommes politiques ne sont pas : elle est femme, jeune, noire et musulmane. On peut ajouter
qu'elle est mariée à un socialiste. Elle milite à l'UMP où elle est secrétaire nationale à la francophonie.
Née à D
trente ans, elle a passé au Sénégal les huit premières années de sa vie, élevée par ses deux grands-mères. Elles lui
ont appris la grande histoire de l'Afrique. Sa mère lui a donné le goût de la politique et transmis les valeurs de l'effort et
du travail. Arrivée à Colombes en 1983 dans un quartier populaire, elle brille dans ses études. Diplômée de Sciences Po,
spécialiste de littérature allemande, elle anime aujourd'hui le Club XXIème siècle qui milite pour la reconnaissance de la
diversité dans la société française. Elle travaille pour Public Sénat. En mars, en pleine campagne électorale où elle est
invitée dans de nombreuses villes de France par les Jeunes Populaires, elle publie Noirs de France (éd. CalmannLévy). Quand Rama parle dans les meetings de l'UMP, les jeunes boivent du petit lait, eux qui en ont marre qu'on les
traite de fachos, les vieux marmonnent, le ciel leur est tombé sur la tête
13 mai 2007 : Amina Touidjine crève l'écranA 8 ans, à son arrivée en France avec ses parents réfugiés algériens, elle
ne parlait pas un mot de français. A 13 ans, elle interprétait Molière à l'Académie Française et le 16 juin 2001, elle lisait à
l'Assemblée nationale l'Appel de Paris pour le droit d'asile à l'occasion du 50ème anniversaire de la Convention de
Genève. A 19 ans aujourd'hui, Amina mène de front ses études en même temps qu'une brillante carrière au théâtre et
même au cinéma (le téléfilm Les Thibaut). Le Festival Les yeux ouverts lui rend hommage en présentant le film Amina
ou la confusion des sentiments.7 mai 2007 : SheinB, gymnaste littéraire, au Musée DapperLa télé endort les masses,
SheinB les réveille. De sa vie, elle est l'auteur et l'interprète. Originaire de Valenciennes, elle a découvert avec passion
la gymnastique jusqu'à ce que son rêve d'enfant de devenir championne olympique se brise par une tumeur au cerveau.
Après quatre ans de combat contre la maladie, elle arrive dans la région parisienne et se reconstruit par le slam. Elle
rebondit, saute, jongle avec les mots. Elle écrit sur les murs de la vie. En mars 2007, SheinB a animé un atelier
d'écriture avec les élèves du lycée Jean Lurçat (Paris 13ème). Les artistes en herbe ont interrogé le passé : la
colonisation, l'esclavage.
(SheinB)Le 20 mai à 15 h (spectacle unique), ils in
musiciens, pour un moment de partage inoubliable. C'est "Des mots pour le dire" dans le cadre de Mémoire partagée (2
au 20 mai 2007). En organisant chaque année Mémoire partagée, le musée Dapper est LE lieu de rencontres et de
dialogues autour de cette histoire qui nous est commune : la traite négrière, l'esclavage puis leur abolition hier, les
nouvelles identités créoles, les discriminations aujourd'hui.Slam de fond : le slam au féminin, la planète slam, la poésie
démocratisée, un flot d'encre venu du 93, ivoirien et iditou ...
le slam, une véritable lame de fond dans la société française de 2007.
1er mai 2007 : M. Ekotatebaz aime et écoute l'Alsace Le 9 mai, Maïgari Ekotatebaz alias Lord Fifty, son nom de
scène, sort dans les bacs son album "Le lion et la cigogne". Le lion, c'est le Cameroun qui lui a offert des racines (par sa
mère, car lui est né en Allemagne). La cigogne, c'est l'Alsace qui lui a offert sa jeunesse : le lycée de Barr, les
copains de Schweighouse et surtout... sa ville de Strasbourg. Sur sa poitrine, il a tatoué 67. Tous ses textes disent sa
passion pour l'Alsace : Africain - Alsacien, Fier d'être du 67, 67 Party, Jetzt geht's los et puis Pour une fille d'Alsace où
sur un air de valse, il dit à sa mère comment il a craqué pour une blonde aux yeux bleus. Tout est pourtant improbable
chez Lord Fifty, l'enfant du vignoble qui fait du hip hop, le rapper diplômé de HEC, l'étudiant en commerce qui a oublié
ses papiers. Ce même jour du 9 mai, Lord Fifty est auditionné au Tribunal Administratif, sa dernière chance avant
l'expulsion vers un Cameroun qu'il n'a jamais connu. Passionné par la vie, le musicien n'a jamais pris garde à sa situation
administrative. Mais la Préfecture ne l'a pas entendu de cette oreille. « Je dois être fou de penser ça, nous dit Lord Fifty,
mais je suis persuadé qu'il s'agit d'une erreur d'appréciation. Quand je dis aux gens que je ne suis pas de nationalité
française, ils ne me croient même pas, et pourtant... Pour moi, être français commence par aimer la France et à ce niveau,
je suis bien plus français qu'un bon nombre de personnes qui résident en France. J'ai le sentiment qu'une injustice est en
train d'avoir lieu. J'ai du mal à concevoir que la France veuille m'expulser alors que je souhaite participer à son
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développement, et ce durablement ». Car Lord Fifty a des valeurs. « Je suis conscient des problèmes qu'il y a dans
notre société mais je pense que pour avancer, il ne faut pas se focaliser dessus [...] avec le lot quotidien de
discriminations de toutes sortes, on se communautarise trop, moi ma musique est un pas vers mon prochain ". Le rap de
Lord Fifty est une musique de métissage, une musique qui adoucit les mœurs. Même son refrain sur Sarkozy qui ouvre
désormais son site n'a aucune agressivité. Maïgari, la France il l'aime. Comment pourrait-il la quitter ? Décision du
Tribunal, début juin 2007. 23 avril 2007 : Karim Zéribi, un électron libre "Vous savez Karim Zéribi, c'est "la grande
gueule" sur RMC (1,2 million d'auditeurs par jour), c'est le footballeur ami de Didier Roustan (Foot citoyen), de Bernard
Caïazzo (le Président de l'AS Saint-Etienne), de Dominique Rocheteau (le Président du Conseil national de l'éthique),
c'est le fondateur de l'Association Agir pour la citoyenneté, du Parlement des Banlieues. Karim Zéribi, dans la vie
professionnelle, s'occupe de ressources humaines. Il a contribué à diversifier le recrutement dans la police, puis à la SNCF.
Il a créé le cabinet APC Recrutement. Son blog est de plus en plus visité. C'est sur ce blog que le 26 avril, il annonce sa
candidature aux élections législatives à Marseille (Nouvelle Gauche). C'est tout cela Karim Zéribi. Sur le terrain de la
France présidente, il joue désormais au poste d'attaquant, pour marquer le but de la victoire de la nouvelle République,
celle de la diversité.
15 avril 2007 : Kerroum AchirL'horreur en Algérie. Le terrorisme a frappé au coeur d'Alger. Un écrivain creusotin,
Kerroum Achir, évoque dans un livre qui vient de paraître, Les Kaffars , cette Algérie des années 80 qui portaient en
germe les drames des années 90 et d'aujourd'hui. En quatre nouvelles, Kerroum dépeint avec un humour incisif
l'Algérie insouciante de cette époque, inconsciente des événements dramatiques qui se profilaient. Il dépeint les
violences des Islamistes aux aguets et la corruption latente dans le pays. Cette troisième œuvre fait suite aux publications
de « Nassima » une chronique des mal logés, et de « Fazo » où il dépeint une enseignante prise en otage par des conflits
entre militaires et islamistes, « les Zirsutes et les Zéradics ».
10 avril 2007 : Souleymane Diamanka"Je lève mon vers à la suite des évènements Les sourires qui se dessinent Sur les
visages sont des signes Les voeux n'ont pas été faits vainement La vie savait que cette aventure aurait une suite Je
lève mon vers aux rêves aux souhaits et aux réussites"Souleymane Diamanka, le slameur peul de Bordeaux, sort son
album, "L'hiver peul" aujourd'hui 10 avril et se produit à Strasbourg le 11 avril (La Laiterie), à Nancy le 13 (L'Alhambra), à
Sannois le 15 (EMB), à Brest le 19 (Le Caravansérail), à Paris le 24 (Lavoir
moderne),...http://souleymanediamanka.artistes.universalmusic.fr2 avril 2007 : Mamadou Fofana, Youssouf Nassourou,
Issoufou Soumahoro, Sannou CoulibalyIls sont d'anciens "squatteurs" du bâtiment F de la résidence universitaire de
Cachan. Ils sont de ceux qui ont campé au gymnase Belle-Image. Leur épopée, ils ont décidé d'en faire une pièce de
théâtre. Depuis décembre, ils se réunissent une fois par semaine avec le metteur en scène Annie Quentin. Les
spectateurs de la Forge de Belleville ont pu assister le 31 mars en avant-première au travail de la troupe. C'est au
Théâtre de Cachan en septembre que celle-ci aimerait pouvoir présenter le spectacle, un an après l'évacuation du
gymnase.
26 mars 2007 : Saliha AchouraneElle vit et travaille à Saint-Ouen. A trente ans, elle fait l'actualité de la nouvelle mode
parisienne, une mode qui a l'esprit de la Méditerranée, puisant ses racines dans l'antiquité latine comme dans la culture
berbère et sa modernité dans une vie urbaine décomplexée. Son nom ? Saliha Achourane. Ce 26 mars, elle présentait
sa collection 2008 au Théâtre de l'Atelier, au coeur de Montmartre, la colline en face de chez elle.
Ce sont les
de Montmartre qui portent les créations de Saliha, pas des mannequins d'agences. Le style Achourane, ce sont des
couleurs et des transparences, des bijoux en accessoires festifs et toujours, une liberté de création sans limite. Saliha
Achourane est de ces nouveaux créateurs parisiens qui sont le produit d'un métissage d'Orient et d'Occident, un
mouvement d'expression moderne qui plaît de plus en plus sur les quais de la Seine, comme l'annonçait déjà en 2005 la
journaliste Nadia Khouri-Dagher sur Absolu féminin.La boutique de Saliha Achourane : les Accords de Crystal, 51
avenue Gabriel Péri (Saint-Ouen)
21 mars 2007 : Kheira DrissiHaute-Marnaise de toujours, Kheira Drissi est native de Bayard-sur-Marne où elle a grandi.
Elle a fréquenté le collège et le lycée de Saint-Dizier avant de monter à Paris, comme de nombreux jeunes de son âge,
pour poursuivre des études de biologie et de littérature. A trente et un ans, cela fait dix ans qu'elle est engagée au Parti
socialiste, et particulièrement au sein du Mouvement des jeunes socialistes. Aujourd'hui, elle est candidate aux élections
législatives à Saint-Dizier, convaincue que la gauche républicaine est seule en position de restaurer l'égalité dans une
société multi-fracturée. A Saint-Dizier, elle est particulièrement attentive à ce que pensent les jeunes du Vert-Bois de la
campagne présidentielle et législative. Au Vert-Bois, quartier populaire de la ville, tant de jeunes et moins jeunes
pointent tous les matins sans succès aux portes de l'ANPE et des agences intérim...15 mars 2007 : Raphael Karim,
entre douleur et espoirRaphael Karim, venu du Maroc, a posé par hasard ses valises à Nancy et n'a dés cet instant plus
voulu quitter cette ville qu'il a (qui l'a) adopté(e). Depuis lors, après de brillantes études de cinéma, il n'a cessé de faire
parler de lui en faisant parler les autres par sa filmographie déjà impressionnante et remarquée par la critique. Avec
L'ombre dévoilée, il décrypte le combat social des jeunes. Avec Dans les yeux des femmes, il explore le regard des
femmes et des jeunes filles de l'immigration. Avec Entre douleur et espoir, il part à la rencontre de personnes
discriminées et leurs témoignages, pleins d'émotion mais aussi d'humour, nous laissent sans voix. 7 mars 2007 : Sami
BouajilaC'est aujourd'hui, 7 mars, que sort le film "Les témoins" d'André Téchiné avec Sami Bouajila. L'acteur, primé
en 2006 pour son rôle dans "Indigènes", revient sur les écrans dans un rôle de bisexuel pas facile à porter. Ce fils de
Tunisien, grandi en banlieue grenobloise (Echirolles), rejette tous les clichés liés à l'immigration. Il dit: "mes parents sont
de l'exil, moi je suis de Grenoble". Il se souvient du temps où il ne savait pas encore qu'il était un beur, lorsqu'il faisait
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des sorties de ski de fond et de la varappe avec ses copains. Aujourd'hui, il dit qu'il faut remettre les Français, tous les
Français, dans la dignité de la vie. La France est belle avec ses métissages. C'est un trésor humain, un pactole culturel.
La France est moderne mais elle est encore dirigée par des archaïques qui ne sont plus en phase avec la société. C'est
lui qui le dit. Sami Bouajila n'est pas qu'un acteur de cinéma. C'est un acteur tout court. Portrait dans Libération par
Gérard Lefort.
1er mars 2007 : Najat Belkacem
Sur
LCI, sur Itélé... (il n'y a pas que TF1 en France), Najat Belkacem
arrive avec sa fraîcheur et sa spontanéité. Elle parle femme. Elle parle
jeune. Sur son site et sur son blog, elle n'a aucun scrupule à se dire opportuniste, "au sens positif du terme",
c'est à dire capable de saisir les occasions qui se présentent à elle.
Née dans un petit village du Rif, au Nord du Maroc, elle arrive en
France à l'âge de 4 ans. A 16 ans, elle demande la nationalité
française. Dans sa tête, elle l'avait déjà depuis longtemps. Picarde et
encore étudiante, elle était conseillère d'une députée socialiste.
Devenue lyonnaise, elle devient conseillère de Gérard Collomb. Déjà
conseillère régionale en Rhône-Alpes, elle est aujourd'hui porte-parole
de Ségolène Royal et candidate aux législatives à Lyon face au Ministre
des Transports, Dominique Perben. A ceux qui disent que Ségo a désormais sa beurette, elle répond qu'elle a pris ses
responsabilités : " A
crier au beur de service à chaque fois qu'on nomme un Français un peu
coloré, on risque de longtemps éloigner les Français issus de
l'immigration des responsabilités", affirme-t-elle.
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