Journée internationale de la Femme 2015 : le staff du

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Journée internationale de la Femme 2015 : le staff du
Programme des Nations Unies pour le développement
Journée internationale de
la Femme 2015 : le staff du
PNUD ensemble pour la
promotion du Genre
Ils et elles sont là, rassemblés sur la pelouse, dans le jardin du compound du PNUD. Les uns portent
une belle chemise cousue main ; les autres ont revêtu pour la première fois aussi une robe, une jupe,
un boubou ou un pagne réalisés dans un tissu local lumineux et… tout simplement magnifique ! Quelle
créativité ! Aujourd’hui, c’est leur jour, celui qui est consacré au débat sur la situation de la femme en
RDC.
« Autonomisation et participation politique des femmes » est le thème autour duquel les staffs
masculins et féminins du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD-RDC) ont célébré
le 20 mars dernier, la Journée Internationale de la Femme 2015.
Depuis sept ans, le Bureau Pays du PNUD-RDC, à travers son entité Genre et en collaboration avec
l’Association du personnel, facilite l’organisation de cette journée spéciale qui permet au staff de
s’arrêter un moment pour faire un état des lieux du Genre au sein de leur milieu de travail mais aussi
dans tous les aspects de leur vie. Chaque année aussi, l’Association du personnel déniche un motif de
pagne unique et une pièce de tissus est distribuée à chaque collègue qui le coud selon son inspiration.
Toute l’équipe PNUD est habillée aux couleurs des Nations Unies frappées sur un pagne national pour la
circonstance.
Stéréotypes et pesanteurs culturelles
Partant du constat selon lequel la femme, représente plus de 52% de la population, elle est la force
motrice de l’économie et de la vie sociale du pays. Pourtant, son investissement, non seulement n’est
pas toujours reconnu ou valorisé mais il est sous-évalué, en raison des pesanteurs socioculturelles et
autres stéréotypes. En conséquence, la femme congolaise, à l’instar de beaucoup de ses consœurs sous
d’autres latitudes, se retrouve en situation de vulnérabilité, de pauvreté, et de marginalisation. La
situation de la Congolaise s’aggrave davantage dès lors qu’elle est confrontée à des injustices et aux
effets pervers de diverses crises (militaire, sociale, économique, etc. auxquelles le pays est confronté,
surtout à l’Est.
Le Coordonnateur Résident du Système des Nations unies et Représentant Résident du PNUD,
Moustapha Soumaré, a participé à cette « célébration » de la Journée de la femme. Il a a rappelé que le
Site du PNUD-RDC : www.cd.undp.org
Immeuble Losonia, Blvd. du 30 Juin- B.P. 7248- Kinshasa - R.D. Congo | Tél.: +243 (0) 815 553 300. Email: [email protected]
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mois de mars n’est pas seulement le mois de la femme, mais c’est aussi le mois des hommes et des
femmes. Selon lui, au-delà des droits de la femme, il s’agit des droits de la personne. Et donc quand on
parle du genre, c’est « l’homme + la femme ». Il a mentionné les efforts qui sont fournis par le PNUD
pour assurer la promotion du Genre à tous les niveaux et a insisté sur l’implication du management du
PNUD-RDC pour concrétiser la recherche d’équité, de justice et d’’égalité des chances pour les hommes
et les femmes en RDC. Pour terminer, il a raconté une histoire : une leçon tirée de la sagesse africaine
racontée par son grand-père. Quand il était enfant : « En Afrique, enfant, on commence à discuter des
grands sujets au crépuscule car cela permet alors aux homme d’aller demander conseils… aux
« mamans ».
Ce qui a suscité fous rires et applaudissements dans l’assemblée ! « Nous devons être cohérents et le
leadership du bureau PNUD doit agir concrètement pour intégrer le Genre dans toutes ses réalisations »
a-t-il conclu.
Alfredo Teixeira, Directeur Pays Adjoint Programme a exhorté le staff à vivre le Genre au quotidien dans
les relations interpersonnelles et professionnelles, en famille, dans les milieux d’apprentissage. Ainsi, le
changement positif sera perceptible au sein de la population congolaise. Et cela aura un grand impact sur
l’évolution des rapports entre les hommes et les femmes dans la communauté congolaise.
Mamadou Ndaw, Coordonnateur de l’Unité Plaidoyer Assurance Qualité a souligné que « donner le
pouvoir aux femmes, c’est faire avancer l’humanité » car derrière chaque grand homme, il y a une
femme qui le soutient, le conseille et l’encourage à avancer. Et donc les hommes devraient agir de même
en recourant aux conseils des femmes pour bâtir une vie meilleure et atteindre un développement
humain durable.
Annie Bipendu, Conseillère au Programme a abondé dans le même sens précisant que dans la lutte
contre les discriminations à l’égard des femmes, il ne faut pas mettre les hommes à l’écart mais il faut
les intégrer pour construire l’égalité ensemble et aboutir à une construction sociétale équilibrée.
Plusieurs autres intervenants se sont succédé pour témoigner des bonnes pratiques de collaboration
entre hommes et femmes ayant réalisé des résultats concrets dans les projets qu’ils gèrent tout comme
dans leur environnement de travail. Guillaume Soupault, stagiaire à l’OIM (Organisation Internationale
pour les Migrations) a présenté la théorie du Genre et spécialement les stéréotypes qui selon lui sont
partie prenante des processus d’assujettissements : ils les fondent, ils les confortent, ils les justifient, ils
les renforcent. Les stéréotypes ou idées reçues sont au cœur de la construction et du maintien des
inégalités et des rapports de pouvoir. C’est pour cette raison qu’il est essentiel de les repérer et bien sûr
de les déconstruire pour arriver à un monde affranchi des discriminations.
(lire son texte ci-joint)
Cette célébration a également été rehaussée par la présence des staffs féminins et masculins des
agences sœurs à savoir OCHA, BIT, ONUFEMMES dans une ambiance festive autour pour d’un buffet
congolais.
Clarisse MUSEME
Site du PNUD-RDC : www.cd.undp.org
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