denver gart sport castle
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1 Bleu Rouge Noir Jaune SKI ALPIN TENNIS LE TERRIBLE ACCIDENT DE SVINDAL VONT-ILS COULER LA COUPE DE L’AMERICA ? (Page 12) e o (Page 16) RUGBY (Page 17, et notre éditorial, page 2) BEAVER CREEK. – Le Norvégien, tenant de la Coupe du monde, évacué ici sous masque à oxygène après une chute effrayante, mardi à l’entraînement, devrait rester éloigné des pistes de longs mois. (Photo Rick Wilking/Reuters) *62 ANNÉE - N 19 506 0,85 INQUIÉTUDES POUR LA SANTÉ DE NADAL BRIVE VEUT STOPPER LA DÉRIVE Le 3 juillet dernier, à Valence, les Suisses d’Alinghi remportaient la Coupe de l’America. Depuis, la compétition qui les oppose sur le terrain juridique à Oracle, l’un de leurs challengers, témoigne de la crise de croissance que traverse la vénérable épreuve. (Photo Michel Deschamps) France métropolitaine (Page 11) www.lequipe.fr Jeudi 29 novembre 2007 T 00106 - 1129 - F: 0,85 E 3:HIKKLA=[UU]ZY:?b@b@m@j@k; LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE CE SERA CHAUD A MARSEILLE Bien que battu par les Turcs de Besiktas (1-2) hier soir, l’OM peut encore espérer une place en huitièmes de finale de la Ligue des champions. Tout se jouera le 11 décembre au Stade-Vélodrome, où la défaite sera interdite face à Liverpool, vainqueur (4-1) de Porto. (Pages 3 à 6) (Photo Didier Fèvre) JUNINHO : « NOUS AVONS NOS CHANCES » (Page 7) INJUSTIC E NOTOIRE OU PROGRES DECISIF ? ISTANBUL. – À l’image de Niang – ici à terre entouré de Mercimek, à gauche, et Toraman –, les Marseillais auront beaucoup tenté hier soir sans être récompensés de leurs efforts. Malgré la défaite, l’OM reste maître de son destin avant d’accueillir Liverpool, dans deux semaines. (Photo Pierre Lahalle) Voici le n ouveau d river FT-i™ sans pare . Le drive il permet r le plus st de répart able à ce ir encore jour. Sa fo les extré mités de plus de m rme la tête d a ss e d is c e ré club. La sur les dri ti o n n a ir tête de c e vers ves exce lub du FT ntrés. -i est plu s st able Vous l’au rez comp ris : peu importe face du le point club. Le d’impact vol est d de la ball roit et sa vient à l’ e sur la ns flotte esprit : « m ent. Alors injustice » ou « pro , quel m ot vous grès » ? Venez no us donne r votre a vis sur le site : HELP-SH APE-THE -FUTURE -OF-GOL F.COM © 2007 Callaway Golf Company. Callaway Golf, FT-i et le logo en forme de chevron sont des marques déposées ou des marques commerciales de Callaway Golf Company. L’ÉQUIPE semaine : ALLEMAGNE, 2 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,3 ; AUTRICHE, 2,10 ; BELGIQUE, 1,5 ; ESPAGNE, 1,90 ; GRÈCE, 2 ; ITALIE, 1,75 ; LUXEMBOURG, 1,5 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 1,8 . Bleu Rouge Noir Jaune Rouge (Page 4) Bleu Rouge Jaune LE REAL MADRID PIÉGÉ À BRÊME Jaune (Page 4) Noir Bleu Noir CHELSEA ET L’AC MILAN QUALIFIÉS 2 Bleu Rouge Noir Jaune LA PAGE DEUX , ON EN PARLE AUJOURD HUI DANS « 6 Absalon et Contador, Vélos d’Or CYCLISME. Pour la quatrième année d’affilée, Julien Absalon a été distingué par Vélo Magazine en recevant le titre de Vélo d’Or français, Alberto Contador étant, lui, honoré au plan mondial. Cette distinction « est une véritable reconnaissance de mon parcours et de mon travail. (…) Voir que le VTT est aussi bien considéré que la route, ce n’est pas négligeable », apprécie le quadruple champion du monde français, qui se projette déjà vers Pékin et la défense de son titre mondial. (Page 13) L’ÉDITO Une page se tourne VOLLEY-BALL. Décrocher son passeport pour les JO relève du parcours du combattant. Première étape cette semaine au Portugal : les Bleus doivent s’imposer face aux Suédois, aujourd’hui, et remporter le tournoi de préqualification olympique pour gagner le droit de disputer le tournoi de qualification européen, en janvier prochain, en Turquie. (Page 16) BIATHLON. Ils étaient les chefs de file de l’équipe de France. Raphaël Poirée et Florence Baverel, désormais retraités, ne seront pas au premier rendez-vous de la saison, aujourd’hui à Kontiolahti (Finlande). Mais Vincent Defrasne, le jeune Simon Fourcade et Sandrine Bailly ont la carrure pour assurer leur succession. (Page 12) Y aura-t-il une équipe française en huitièmes de finale de la Ligue des champions ? Une grande fête populaire Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr. entre 6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euro + coût de 1 SMS). HANDBALL. Le public a d’ores et déjà répondu à l’appel. À trois jours des Championnats du monde féminins, organisés dans onze villes françaises, il ne reste plus que 10 % des billets à la vente. Une mobilisation qui se double d’un intérêt médiatique certain, suscité par la valorisation de l’image « glamour » des filles de l’équipe de France. Et l’engouement devrait croître au fil du parcours des Bleues d’Olivier Krumbholz, prétendantes à la victoire. (Page 14) A Coupe de l’America, qui se targue d’être la plus vieille épreuve sportive du monde à condition d’oublier les Jeux Olympiques et qui se flatte un peu abusivement de faire régater des Formules 1 de la mer, possède en réalité une particularité incontestable : elle se dispute plus souvent à la barre des tribunaux qu’à celle de ses bateaux. L’épisode actuel, qui oppose le Défi américain BMW Oracle aux BASKET. Meilleur marqueur de l’Euroligue, avec une moyenne de 22,4 points par match, Marc Salyers ne connaît pas le doute. Sûr de lui et de son shoot, le leader de la Chorale de Roanne aime séduire. Et déranger. « Peu importe ce que je fais, au golf, au tennis, dans mon esprit, c’est la gagne ! (…) C’est à moi de m’élever, de prendre plus de shoots, de montrer la voie. J’adore ces challenges et faire taire les gens qui te disent que tu ne peux pas faire ça », explique-t-il avec un brin d’arrogance. (Page 15) FOOTBALL (Ligue 1) Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 1. Lyon 34 15 11 1 3 32 2. Nancy 31 14 9 4 1 22 3. Bordeaux 25 15 7 4 4 19 4. Rennes 24 15 7 3 5 17 5. Nice 23 15 6 5 4 16 6. Le Mans 23 15 7 2 6 21 7. Valenciennes 22 15 6 4 5 17 8. Monaco 21 15 6 3 6 19 9. Saint-Étienne 21 15 6 3 6 17 10. Strasbourg 20 15 5 5 5 15 11. Caen 19 15 5 4 6 17 12. Lorient 19 15 4 7 4 15 13. Lille 17 15 3 8 4 14 14. Marseille 17 15 4 5 6 14 15. Lens 17 15 4 5 6 13 16. Toulouse 17 14 4 5 5 12 17. Auxerre 17 15 5 2 8 15 18. Paris-SG 16 15 3 7 5 13 19. Sochaux 13 15 2 7 6 12 20. Metz 7 15 1 4 10 8 Orlléans Naantes 6 2 6 1 4 -3 ClermontmontLa RRochelle elle F andd Ferra Limoogess 4 6 1 0 13 7 7 3 Strassbouurg 6 -1 7 0 7 -1 11 Perpignan gnan 8 À 9 heures : Journal des sports. De 10 heures à midi (et à 15 heures) : Carrément sport. Au sommaire : ski nordique, début de la saison en Finlande, avec les biathlètes V. Defrasne et S. Bailly et le patron des équipes de France, C. Dumont ; zoom sur le combiné nordique avec J. Lamy-Chapuis ; football, Ligue des champions, retour sur GRATUIT 7 JOURS SUR 7 * 17.00 Nicce 14 11 Coupe du monde. HS 142. Qualifications. À Kuusamo (FIN). 14 8 Aj Ajaccio Besiktas-Marseille et présentation des matches de Coupe de l’UEFA ; volley-ball, présentation du tournoi de préqualifications olympiques ; automobile, interview de S. Grégoire, pilote NASCAR. À midi, 14 h 30 et 17 h 15 : Question de sport : « Vont-ils couler la Coupe de l’America ? » À 17 heures : JT Équipe. À 18 heures : RTL Soir. À 18 h 53 : Méga Sport. De 20 heures à 23 heures : RTL Foot. Canal + Sport 60 min 6. La Matinale Sport. 10. Le Journal en continu. 18. L’édition du soir. 22.30 L’édition de la nuit. LE COIN DES RADIOS Rediff. à 20 h 30 18.15 Sport + 90 min FOOTBALL 18.50 Coupe de l’UEFA. Phase de poules. 3e journée. Hambourg (ALL) - Rennes. SKI ALPIN W 9 115 min 19.00 Coupe du monde. Descente du super-combiné H. À Beaver Creek (USA). FOOTBALL Eurosport 90 min 20.40 Coupe de l’UEFA. Phase de poules. 3e journée. FC Zurich (SUI) - Toulouse. BASKET Canal + Sport 120 min Intéressant. 20.45 BASKET À ne pas rater Sport + 105 min Rediff. demain à 7 h 30 Les cases bleues correspondent aux retransmissions en direct. 04.30 NBA. Golden State Warriors - Houston Rockets. NBA TV 150 min Groupe C Hier Rome (ITA) - Barcelone (ESP) 65-74 Bamberg (ALL) - P. Belgrade (SER) 78-62 Aujourd’hui Real Madrid (ESP) - Roanne Fenerbahçe (TUR) – Panathinaïkos (GRE) J – 3 : la France donne le coup d’envoi du Mondial de handball féminin AUJOURD’HUI BADMINTON SUPER SERIES. Open de Honkkong (CHN), jusqu’au 2 décembre. BASKET EUROLIGUE (6 e journée). – 20 h 45 : Real Madrid (ESP) - Roanne (Sport +). BIATHLON COUPE DU MONDE. À Kontiolahti (FIN ), jusqu’au 2 dé ce mbre (Eurosport). FOOTBALL COUPE DE L’UEFA (3e journée). – 19 heures : Hambourg (ALL) Rennes (W 9) ; 20 h 45 : FC Zurich (SUI) - Toulouse (Canal + Sport). GOLF EPGA. Open de Nouvelle-Zélande, à Queenstown, jusqu’au 2 décembre. PATINAGE ARTISTIQUE GRAND PRIX ISU. Trophée NHK, à Sendai (JPN), jusqu’au 2 décembre. SKI ALPIN COUPE DU MONDE H. À Beaver Creek (USA), jusqu’au 2 décembre (Eurosport). SQUASH CHAMPIONNATS DU MONDE H, à Hamilton (BER), jusqu’au 1er décembre. VOLLEY-BALL COUPE DU MONDE H, au Japon, jusqu’au 2 décembre. TOURNOIS DE PRÉQUALIFICATION OLYMPIQUE H. – 19 h 30 : France-Suède. À Evora (POR). DEMAIN SAMEDI AUTO WRC . RAL LYE D E GRANDEBRETAGNE. Dernière manche du Championnat du monde, jusqu’au 2 décembre. BASKET PRO A (10 e journée, match avancé). – 20 h 30 : Chalon-surSaône - Le Mans (Sport +). CYCLISME PISTE. COUPE DU MONDE (1re manche). À Sydney (AUS), jusqu’au 2 décembre. FOOTBALL LI GU E 2 ( 1 7e j o u rn é e ) . – 20 heures : AC Ajaccio - Grenoble, Amiens-Brest, Angers - LibourneSaint-Seurin, Boulogne-sur-Mer Troyes, Châteauroux-Bastia (Ma Chaîne Sport), Guingamp-Dijon, NiortGueugnon, Sedan-Clermont. 20 h 30 : Reims - Le Havre (Ma Chaîne Sport). HANDBALL D 1 H (11e journée), jusqu’au 1er décembre. RUGBY TOP 14 (4 e journée), jusqu’au 1er décembre. – Voir tableau de bord. TENNIS COUPE DAVIS (finale). États-Unis Russie, à Portland (USA), jusqu’au 2 décembre (Sport +). VOLLEY-BALL TOURNOIS DE PRÉQUALIFICATION OLYMPIQUE H. – 16 heures : France-Slovaquie. BASKET PRO A (10e journée), jusqu’au 2 décembre. FOOTBALL LIGUE 1 (16e journée), jusqu’au 2 décembre. – Voir tableau de bord. HOCKEY SUR GLACE LIGUE MAGNUS (14e journée). RUGBY PRO D 2 (6e journée), jusqu’au 2 décembre. MATCH DE GALA. Barbarians Afrique du Sud, à Twickenham (GBR) (France 4). SKI ALPIN COUPE DU MONDE F, à Lake Louise ( C A N ) , ju s q u ’a u 2 d é c e m b r e (Eurosport). SKI NORDIQUE COUPE DU MONDE, à Kuusamo (FIN), jusqu’au 2 décembre (Eurosport). DIMANCHE BASKET PRO A (10e journée, match décalé). – ASVEL-Roanne. FOOTBALL Tirage au sort de l’Euro 2008, à Lucerne (SUI). Désignation du Ballon d’Or 2007. HANDBALL CHAMPIONNAT DU MONDE F, en France, jusqu’au 16 décembre. – 19 heures : France-Argentine (Sport +). BULLETIN D’ABONNEMENT TOUS LES JOURS RECEVEZ CHEZ VOUS AVANT 7H30* 26,87 € par mois L’ÉQUIPE + L’ÉQUIPE MAGAZINE TOUS LES SAMEDIS + TOUS LES SUPPLÉMENTS RÉDACTIONNELS + LA VESTE EN LAINE POLAIRE * Le dimanche et les jours fériés sont livrés avant 8h30. ** Par rapport au prix de vente au numéro. À voir. Rediff. demain à 17 h 25 Euroligue H. 1re phase. 6e journée. Real Madrid (ESP) - Roanne. ET BÉNÉFICIEZ DE PLUS DE 91 € DE RÉDUCTION** France Info. À .8 et à .38 de chaque heure, chronique sportive. 5.16 et 6.48 Europe 1. Journal des sports. 5.30 et 6.45 RTL. Sports. 8.40 BFM. Good Morning Business. Invité : JeanClaude Darmon, au sujet des droits télé du foot. 16. RMC. Luis Attaque. 18. RMC. Moscato Show. 18.53 RTL. Mégasports. 19. Sud Radio. Rugby & Compagnie. 19.20 France Bleu. Journal des sports. 20. RMC. Intégrale Foot. 20. RTL. RTL Foot. 20. Europe 1. Europe Sport. 22. RMC. After Foot. Eurosport 60 min NBA. San Antonio Spurs - Washington Wizards. 13 7 INFOSPORT 18.00 BASKET Marsseillee Sport + 75 min 17.15 SAUT À SKIS Pour écouter RTL-L’Équipe, connectez-vous sur le site Internet www.rtl-lequipe.fr, www.lequipe.frou www.rtl.fr et téléchargez, si besoin, le logiciel Windows Media Player 11 pour Windows ou le logiciel Quick Time. PORTAGE Eurosport 105 min Ligue des champions. 1re phase. 5e journée. Besiktas Istanbul (TUR) - Marseille. 8 0 13 6 BIATHLON Eurosport 105 min Coupe du monde. 1re manche F. À Calgary (CAN). 2e manche H à 22 h 30. Grenoble Grenob ble 6.30 Édition du matin. 10. Édition de la journée. 11. Question de sport. « Vont-ils couler la Coupe de l’America ? » (rediff. à 14. et 16.). 18.30 La Grande Édition. 19. La Page Rugby (rediff. à 20., 21., 22. et à 0.15). Invité : Francis Salagoity (président de l’Aviron Bayonnais). 21.30 Édition de la nuit. 13.30 FOOTBALL Montpellier ontpellier To ouse Toul se Coupe du monde. 15 km individuel F. À Kontiolahti (FIN). SKELETON Besanççon Eurosport 30 min 10.30 Coupe du monde. 20 km individuel H. À Kontiolahti (FIN). Lyyon Bordeeeaux Biar z Biarritz 5 -1 Dij n Dijo Poitiers 8 5 10.00 Photo non contractuelle 12 6 -3 4e JOURNÉE. – Vendredi 30 novembre, à 20 h 30 (en direct sur Canal + Sport) : Stade Français-Dax. Samedi 1 er décembre, 15 heures (en direct sur Canal +) : BayonneBiarritz. 17 h 30 (en direct sur Rugby +) : Toulouse-Albi ; Auch-Montauban ; BriveMontpellier ; Castres-Perpignan. 20 h 30 (en direct sur Canal + Sport) : BourgoinClermont. 5e JOURNÉE. Vendredi 21 et samedi 22 décembre : Bayonne-Perpignan ; DaxBrive ; Montpellier-Albi ; Castres-Bourgoin ; Clermont-Toulouse ; Montauban-Stade Français ; Auch-Biarritz. AGENDA Veste zippée noire, col montant, 100 % polyester. Polaire traitée anti-bouloche, choisissez votre taille ! Offre réservée aux nouveaux abonnés sous réserve d’une zone de portage (liste des communes portées au 01 55 56 70 60). Cette offre est valable jusqu’au 31/01/2008 pour 1 an minimum. Vous pouvez acquérir séparément les parutions de L’Équipe en kiosque : lundi et dimanche 1 € - du mardi au vendredi 0,85 € - le samedi avec L’Équipe Magazine 1,90 € et la veste polaire que vous recevrez dans un délai de 3 semaines (sous réserve des stocks disponibles) au prix de 35 €. Conformément à la législation en vigueur, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification pour toute information vous concernant. PAGE 2 Envoyer le tout (bulletin + chèque ou règlement par CB) dans une enveloppe non affranchie à : Service abonnements L’Équipe, Libre réponse N° 99154 75482 Paris cedex 10. 7 4 Rennes Groupe B Hier C. Zagreb (CRO) - Le Mans 91-71 A. Salonique (GRE) - EP Istanbul (TUR) 67-64 71-69 Malaga (ESP) - LR Vilnius (LIT) Aujourd’hui Milan (ITA) - M. Tel Aviv (ISR) BIATHLON Metz 3 4 Chââlons- 1 en--Chhampag p ggne B. — 1 0 2 1 1 1 0 1 0 1 1 2 2 1 OUI, je souhaite bénéficier de l’offre spéciale d’abonnement à L’Équipe pour 1 an et me faire livrer gratuitement mon journal par porteur tous les jours avant 7h30*. Je remplis et renvoie mon bulletin d’abonnement et choisis le mode de paiement : ❒ Paiement en 1 fois de 322,44 € pour 12 mois d’abonnement par chèque bancaire ou postal à l’ordre de SNC L’Équipe ou par Carte Bancaire. ❒ Paiement en 12 prélévements mensuels automatiques par Carte Bancaire de 26,87 €. À compléter pour paiement par CB (en une fois ou en 12 prélèvements) Ajoutez les 3 derniers chiffres au dos de votre CB figurant dans le pavé de signature : Date Signature obligatoire : M. Mme Melle Nom : Prénom : Valable jusqu’au : Adresse : Code postal : Localité : Bât : Escalier : Digicode : N° de boîte aux lettres : Clé spéciale pour accéder à la boîte aux lettres : OUI NON Je choisi la taille Nom inscrit sur la boîte aux lettres (si différent de celui de l’adresse) : de ma veste : Tél. : E-mail : M L XL JEUDI 29 NOVEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 11 9 P i Paris c. — 25 27 35 51 49 67 54 43 40 52 48 43 77 59 Bleu Rouge 12 11 8 6 10 8 p. — 61 31 66 78 62 55 64 42 33 46 26 31 41 34 Jaune Bleu Jaune Caen Brest P. — 0 0 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 3 3 BASKET (Euroligue, 6e journée) RALLYE SSeda dan Diff. — +18 +15 +2 +2 +4 -2 +1 +4 +2 +2 -1 -2 -2 -3 -3 -3 -7 -4 -7 -16 Classement Pts J. G. N. ———— 1. Toulouse ....... 13 3 3 0 2. Bourgoin ....... 10 3 2 1 3. Montauban. 10 3 2 0 4. Stade Français . 9 3 2 0 5. Clermont . 9 3 2 0 6. Bayonne.. 9 3 2 0 7. Montpellier . 8 3 2 0 8. Albi .......... 7 3 1 1 9. Biarritz..... 6 3 1 1 10. Castres.... 5 3 1 0 11. Dax.......... 5 3 1 0 12. Perpignan. 4 3 0 1 13. Brive........ 2 3 0 0 14. Auch........ 1 3 0 0 Noir Noir 11 9 c. — 14 7 17 15 12 23 16 15 15 13 18 17 16 17 16 15 22 17 19 24 16e JOURNÉE. – Samedi 1er décembre, 17 h 10 : Le Mans - Nancy (Canal +) ; 20 heures : Lille-Marseille, Lorient - SaintÉtienne, Metz-Auxerre, Monaco-Nice, Paris-SG - Caen, Sochaux-Lens (ces six ma t che s s ur F o ot + ) . D i ma nc h e , 18 heures : Valenciennes-Rennes (Canal + Sport) ; Bordeaux-Toulouse (Foot +) ; 20 h 55 : Lyon-Strasbourg (Canal +). MATCH EN RETARD (6 e journée). – Mercredi 5 décembre, 19 heures : Toulouse-Nancy (Foot +). Championnat du monde 2007. 16e et dernière manche. Rallye de Grande-Bretagne. Présentation. 4 1 AAmie mie i ns 7 5 Rouen Cherbourgg avec Lille RUGBY (Top 14) MATCH EN RETARD (6e journée). – Hier : Lens - Caen, 1-1. LA TÉLÉVISION 7 4 (nombre de votants : 76 019) Selon le résultat de vos votes sur www.lequipe.fr et par SMS. TABLEAU DE BORD COUPS DE BARRES LA MÉTÉO OUI .................................................. 61 % NON ................................................ 37 % Ne se prononcent pas .................... 2 % (Photos Stéphane Mantey et Richard Martin) Dès le début, les Défis anglais se cassèrent les dents, d’autant que les Américains, fixant et bidouillant les règles du jeu, leur firent les pires vacheries. Il est resté de ce temps une tradition qui accorde au tenant – le defender – des privilèges dont ni les Australiens ni les Néo-Zélandais n’abusèrent lorsqu’ils purent s’emparer un temps de l’aiguière. Mais les Suisses d’Alinghi, eux, ont poussé le bouchon un peu loin. Ce que la Cour suprême de l’État de New York vient de leur rappeler grâce à une petite faille juridique exploitée par le Défi américain. C’est donc le bon moment pour rappeler au tenant que l’abus de position dominante, admissible aux temps héroïques entre Américains et Anglais, n’est plus de mise dans une épreuve qui prétend à la mondialisation. Déjà dénaturée par l’abandon des clauses de nationalité qui, pour le bateau comme pour l’équipage, étaient la vraie recette à succès de l’épreuve, celle-ci perd son âme. En témoigna, à Valence, le modeste succès de la première défense suisse, au regard de l’espoir suscité par sa venue historique en Europe. C’est toute l’ambiguïté d’une épreuve coupée de ses origines. Sa seule légitimité, aujourd’hui, serait de prôner une « vraie » compétition, avec la même règle du jeu pour tous. En ne laissant au défendeur que le privilège de choisir le plan d’eau. De jouer à domicile, en quelque sorte. Suisses d’Alinghi, détenteurs de la fameuse aiguière d’argent, ne déroge pas à cette manie, laquelle ne contribue guère à faire de la Coupe un événement chéri du grand public. Le problème de cette épreuve tient, en fait, à son histoire : celle de yachtmen new-yorkais venus, en 1851, provoquer la marine anglaise dans ses eaux de l’île de Wight avec leur goélette America et repartis victorieux d’une régate dont le trophée était une coupe d’argent offerte par la reine… Les gars du New York Yacht Club laissèrent ensuite pourrir leur goélette dans un hangar et songèrent à fondre l’aiguière pour en tirer quelques dollars lorsqu’ils eurent l’idée de narguer les Anglais, très susceptibles sur les questions maritimes. Dans le genre : « Votre coupe, si vous la voulez, venez la chercher… » L’Olympique Lyonnais ira-t-il s’imposer à Glasgow ? Salyers en pleine confiance BATEAUX L D’HIER ANEQ1 (Page 10) Gagner pour voir plus loin DU JOUR SKI ALPIN. Jamais il n’aura connu un début de saison aussi sombre. Alors que celui-ci hypothèque désormais son avenir, Antoine Dénériaz a décidé de renoncer à Beaver Creek ce week-end et de rentrer chez lui, à Morillon. Hors du coup à Lake Louise la semaine dernière et lors du premier entraînement, mardi, le champion olympique de descente semble aller de mal en pis. La faute à sa terrible chute de l’an passé, à Are, toujours pas digérée. « Le problème n’est pas technique, confie Gilles Brenier, le patron de l’équipe de France masculine. Il n’arrive pas à se libérer, à s’exprimer. Il est verrouillé dans la tête. » (Page 12) RCS Nanterre B332 978 485 NATATION. Une blessure de 2,5 cm au poignet droit, il y a un mois et demi, a entravé sa marche forcée vers les Jeux de Pékin. Programmé pour rafler sept à neuf médailles d’or olympiques et ainsi égaler – ou battre – le record de Mark Spitz, Michael Phelps (notre photo) n’a pas de temps à perdre. Écarté des bassins pendant neuf jours, l’Américain a donc repris l’entraînement avec sérieux, à raison de soixante kilomètres par jour. Son entraîneur, Bob Bowman, l’estime rétabli à « 90 % ». À vérifier dès aujourd’hui, sur 200 m 4 nages, dans le bassin de 25 yards d’Atlanta, cadre des Championnats des États-Unis. LES QUESTIONS Dénériaz renonce à Beaver Creek AUTOMOBILE. En points, l’avance de Sébastien Loeb (notre photo) sur Marcus Grönholm avant le Rallye de Grande-Bretagne, dernière manche du Championnat du monde, qui débutera demain au pays de Galles. Pour coiffer une quatrième couronne dimanche, le Français peut se contenter d’une cinquième place en cas de victoire du Finlandais. « Je n’apprécie pas vraiment de “ rouler pour finir ”, mais face à un tel enjeu, ce sera assez logique », reconnaît-il. Une prudence et une vigilance auxquelles il devra se plier pour emporter la mise, l’épreuve britannique ayant souvent réservé de (mauvaises) surprises aux favoris. (Page 16) Phelps se jauge » 3 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE DES CHAMPIONS (phase de poules, 5 journée) e BESIKTAS - MARSEILLE : 2-1 Un final au fer rouge La qualification marseillaise va se jouer dans deux semaines face à Liverpool au Stade-Vélodrome. La défaite de Marseille (1-2), combinée à la victoire de Liverpool contre Porto (4-1), hier soir, ouvre la voie à une dernière journée de feu dans ce groupe A, avec les quatre équipes qui se tiennent en deux points. Un nul peut suffire à l’OM contre Liverpool, à condition que Besiktas n’aille pas gagner à Porto. C’est donc un match couperet qui attend les Marseillais le 11 décembre au Stade-Vélodrome contre les Reds. ISTANBUL – de notre envoyé spécial Les choix de Gerets LE FAIT DU MATCH. – De la titularisation d’un Nasri incertain à l’entrée en jeu de Taiwo, l’entraîneur marseillais a pesé sur la rencontre. ISTANBUL – de notre envoyée spéciale AVANT LE MATCH, le bruit courait déjà que Samir Nasri ne pourrait pas tenir sa place face à Besiktas. La veille, il avait pris un coup sur la cheville gauche à l’entraînement. Mais le jeune international a pris sur lui pour débuter la rencontre. Un léger doute subsistait néanmoins sur sa condition. Et, en effet, Nasri n’a tenu que vingt-cinq minutes, où il a tenté de garder le ballon au milieu ou d’ouvrir sur Niang. Très vite, donc, le meneur de jeu fut obligé de renoncer et de rejoindre les vestiaires en grimaçant. Gerets avait alors le choix entre Ziani et Cissé pour le remplacer. Le premier semblait posséder un léger avantage, puisqu’il permet de laisser Niang, l’homme en forme du moment, dans l’axe. Mais l’entraîneur belge choisit de faire confiance à Cissé, décalant donc le Sénégalais sur la droite, avec Valbuena en meneur de jeu comme à Liverpool (1-0). Dans une équipe privée de ballons, notamment au milieu, Cissé ne reçut pas plus de ballons exploitables que d’habitude. Il n’a pas offert, non plus, les mêmes possibilités dos au but que Niang. Devant, le problème reste donc entier pour l’entraîneur belge. En défense, il ne peut pas s’appuyer davantage sur des certitudes. Alors qu’il tente de reconduire sur deux matches d’affilée la même composition défensive, les suspensions, les blessures ou les méformes qui se succèdent l’obligent sans cesse à revoir sa copie. Les latéraux notamment lui donnent quelques maux de tête. Zubar avait plutôt bien joué contre Metz (3-1). Titularisé à nouveau hier soir, il a sombré rapidement et cédé sa place à Taiwo, écarté depuis Porto (1-2). La rentrée du Nigérian, remis en selle moralement par son but en sélection (1-0 contre la Suisse), a rééquilibré la formation marseillaise, qui alignait alors la même défense qu’à Liverpool et à Porto. Et cet équilibre a été parachevé par la rentrée de Ayew à la place de Zenden, lui aussi en difficulté pour aligner deux bonnes prestations consécutives. Le jeune Ghanéen permit également une meilleure conservation du ballon. Agencés de la sorte, les Marseillais retrouvaient une organisation plus cohérente et revenaient au score. Avant de lâcher dans les dernières minutes. Le temps pour Gerets d’avoir des regrets et de nouvelles interrogations… HÉLÈNE FOXONET NASRI FORFAIT CONTRE LILLE. – Samir Nasri, touché à la cheville gauche, devrait passer une IRM aujourd’hui. Il est d’ores et déjà forfait pour le match à Lille. GERETS TENTÉ PAR HAMBOURG ? – Dans l'hebdomadaire allemand Sportbild, l’entraîneur de l'Olympique de Marseille a confié être attiré par le poste d’entraîneur à Hambourg, qui sera laissé vacant en fin de saison, Huub Stevens ayant déjà paraphé un contrat avec le PSV Eindhoven. « Si jamais le HSV me contacte, j'y réfléchirai. Celui qui ne réfléchit pas peut passer à côté de quelque chose d'intéressant », a lâché Gerets, sous contrat à l'OM jusqu’en juin 2009, avant d’ajouter : « J'aimerais bien être de nouveau à la tête d'un grand club allemand. » Gerets a déjà œuvré à Kaiserslautern (2002-2004) et Wolfsburg (2004-2005). – A. Me. Inonu basculait de nouveau dans la folie car, dans ce groupe A, Besiktas peut désormais encore rêver d’une qualification au prix d’une victoire à Porto. Les Marseillais repartaient eux la tête basse, à l’issue de ce coup d’arrêt. DOMINIQUE ROUSSEAU Besiktas 2 1 Marseille 44 % Possession du ballon 56 % 9 Tirs 18 4 Tirs cadrés 3 3 Tirs non cadrés 9 74 % Passes réussies 82 % 50 % 50 % Duels gagnés 52 % Temps chez l’adversaire 8 Corners 48 % 10 avec GROUPE A HIER DÉJÀ JOUÉS Liverpool(ANG) - FC Porto (POR) .... 4-1 Besiktas(TUR) - Marseille ............ 2-1 Mardi 18 septembre : Marseille-Besiktas, 2-0 ; FC Porto-Liverpool, 1-1. Mercredi 3 octobre : Liverpool-Marseille, 0-1 ; Besiktas-FC Porto, 0-1. Mercredi 24 octobre : Marseille-FC Porto, 1-1 ; Besiktas-Liverpool, 2-1. Mardi 6 novembre : Liverpool-Besiktas, 8-0 ; FC Porto-Marseille, 2-1. Classement Pts J. G. N. — — — — 1. FC Porto ...... 8 5 2 2 2. Marseille ... 7 5 2 1 3. Liverpool ...... 7 5 2 1 4. Besiktas ....... 6 5 2 0 P. — 1 2 2 3 p. — 6 6 14 4 c. — 7 5 5 13 Diff. — -1 +1 +9 -9 PORTO QUALIFIÉ MARSEILLE QUALIFIÉ - s’il gagne contre Liverpool ; - s’il fait match nul et que Besiktas ne gagne pas à Porto. LIVERPOOL QUALIFIÉ - s’il gagne à Marseille ; - s’il fait match nul et que Besiktas gagne à Porto. BESIKTAS QUALIFIÉ s’il gagne à Porto. « On aurait dû gagner » vitesse devant avec des défaillances sur le côté gauche. Avec la présence physique de Cissé et la forme de Niang, je crois qu’on aurait pu faire basculer le match de notre côté. – Manquez-vous de maturité dans ce genre de compétition ? – On n’a jamais joué de mauvais matches dans cette compétition, mais nous avons trop fait de fautes individuelles et de placement. Ce sont régulièrement les mêmes fautes de nos jeunes joueurs. C’est dommage car nous avons marqué un but d’une grande beauté. Il va falloir arrêter ces erreurs qui nous coûtent cher. Mais je ne veux jeter la pierre à personne ce soir car on a vu aussi des erreurs au milieu. – À combien estimez-vous vos chances de vous qualifier ? – Je pourrais dire 50 % ou une chance sur cent. Tout dépendra de notre match face à Liverpool. Mais nous aurons un grand avantage, celui d’avoir 50 000 personnes derrière nous. Nous allons en avoir drôlement besoin car Liverpool est en grande forme. » – H. F. ILS ONT DIT Mathieu VALBUENA (Marseille) : « Vu la prestation, on ne mérite pas de repartir avec une défaite. Ils ne nous ont pas posé autant de problèmes que ça. Nous avons fait une bonne deuxième mi-temps. Nous avions réussi le plus dur en revenant au score. C’est un peu la même physionomie qu’à Porto, où nous avions perdu sur la fin. Nous devrons gagner contre Liverpool, ça va être une finale pour nous. Mais nous avons toujours notre destin entre les mains. » Julien RODRIGUEZ (Marseille) : « Nous avons eu un bon comportement en dépit d’un début de match difficile. Notre premier but nous a réveillés et, au final, nous méritions mieux. On va essayer de rebondir en Championnat à Lille. » Lorik CANA (Marseille) : « C’est frustrant. On a su se libérer en deuxième mi-temps mais il y a eu ce but sur la fin... On avait le match en main. On aurait pu ne pas JEUDI 29 NOVEMBRE 2007 LES HUIT QUALIFIÉS POUR LES HUITIÈMES DE FINALE - s’il gagne contre Besiktas ; - s’il fait match nul. ÉRIC GERETS, l’entraîneur marseillais, estime que son équipe avait les moyens de s’imposer mais a péché à cause d’erreurs individuelles. « RESSENTEZ-VOUS une grosse déception après ce résultat ? – Oui car, pour le reste, il y a des raisons d’être satisfait. Pas toutes les raisons car, tactiquement, nous avons mal géré notre première mitemps. C’était mieux avec le changement de tactique en seconde période. À 1-1, on a tout fait pour gagner le match. On aurait dû le gagner. – La blessure de Nasri vous a-telle posé des problèmes ? – Un accident tombe toujours mal. Il s’est blessé à l’entraînement sur un tacle innocent de Julien (Rodriguez). Ce matin, tout semblait en ordre, mais dès le début de l’échauffement, ça n’allait plus. Le docteur est venu me demander s’il pouvait jouer. Luimême en avait très envie, mais ça n’a pas été suffisant. – Pourquoi avoir choisi de faire entrer Cissé à la place Nasri ? – J’avais sept possibilités de changements, j’ai choisi le meilleur. Il me semblait qu’il manquait un peu de RESTENT À JOUER Mardi 11 décembre : FC Porto-Besiktas, Marseille-Liverpool. perdre ce match. C’est dur de perdre un match comme ça. Mais j’ai confiance pour notre prochain match contre Liverpool à domicile, car nous restons favoris pour la qualification. » Bruno CHEYROU (Marseille): « On savait que ce groupe de qualifications pourrait se jouer sur pas grandchose, c’est ce qui va se passer contre Liverpool chez nous. On sera prêts. » – H. P. Ertugrul SAGLAM (entraîneur de Besiktas) : « C’était un match très important pour nous, car nous avions rendu tristes nos supporters et notre président (en perdant 0-8 contre Liverpool). Nous voulions leur offrir la victoire pour avoir une chance à jouer dans la qualification. Mais après nos résultats ici face à Liverpool et Marseille, pourquoi ne pas envisager de gagner à Porto ? » – H. F. À l’image de ce duel entre Djibril Cissé (à gauche) et Toraman, l’OM n’est pas parvenu à s’imposer face à Besiktas. La défaite marseillaise n’hypothèque pourtant pas les chances des hommes de Gerets, qui joueront leur printemps européen le 11 décembre prochain au Vélodrome contre Liverpool. (Photo Pierre Lahalle) FC Barcelone (ESP) (*) Manchester United (ANG) (*) AS Rome (ITA) Inter Milan (ITA) (*) Arsenal (ANG) FC Séville (ESP) Chelsea (ANG) (*) AC Milan (ITA) (*) Équipes assurées de terminer premières de leur groupe. BESIKTAS - MARSEILLE : 2-1 (1-0) Temps frais. Pelouse moyenne. 20 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Medina Cantalejo (ESP). Üzüülmez l capp., 5 Teello 6 Valbuena Valbu 6 RR. ZZubar br 3,5 3,5 J Rodrigue Rod Ro oodr driguez rigueez Canaa J. Merccim M mekk m 66,55 6, cap., 5 cap DDeelgad lgadddoo lgado 6 55 5,5 Nasri EE. Ci Cisssé Ricardinho Rüstü Maaanda ndaaannndda da Niang Nasri rdinhh non nnot oté nnon nnot oté 5 5 6 BBobbo 44,55 G vvet Giv et Toraam mann 65 6,5 Be. e. Cheyrou Che u 6 5,55 5,5 5,5 5 5 Özkan Zennden 5,55 Bonnnnart art Tandogan dogan 3,55 5,5 ,5 5,5 , Remplacements. – 20e : É. Cissé par K. AVCI (note : 5,5) ; 65e : Ricardinho par AKIN ; 75e : Özkan par NOBRE. Non utilisés : Hakan Arikan (g.), Sedef, Ylmaz, F. Higuain. Suspendus au prochain match : aucun. Entraîneur : E. Saglam. Remplacements. – 26e : Nasri par D. CISSÉ (note : 4) ; 46e : R. Zubar par TAIWO (note : 5,5) ; 54e : Zenden par AYEW. Non utilisés : Maté (g.), J. Faty, Mbami, Ziani. Suspendus au prochain match : aucun. Entraîneur : É. Gerets. LES BUTS 1-0 : TELLO (27e). – Coup franc à l’entrée de la surface marseillaise légèrement sur la droite consécutif à une faute de Bonnart. Tello s’élance et place une frappe enroulée et puissante de l’intérieur du gauche qui passe au-dessus du mur et finit dans la lucarne droite de Mandanda. 1-1 : TAIWO (65e). – Sur un corner marseillais tiré côté droit par Valbuena, la défense turque dégage. À vingt-mètres, plein axe, Taiwo récupère le ballon qu’il amortit du gauche avant de placer une lourde frappe du gauche à mi-hauteur que Rüstü, qui veut la boxer, ne peut qu’effleurer. 2-1 : BOBO (88e, passe d’Akin). – Sur un contre, Akin, plein axe, lance en profondeur Bobo qui plonge dans le dos de Taiwo. L’attaquant brésilien s’enfonce dans la surface et marque d’une frappe croisée du droit à ras de terre. LES CARTONS 7 AVERTISSEMENTS. – Besiktas : Mercimek (75e, tacle à retardement sur D. Cissé), Akin (89e, jeu dur sur Bonnart) ; Marseille : Zenden (12e, accrochage sur Tandogan), Be. Cheyrou (43e, crocen-jambe sur Delgado), Niang (63e, geste d’humeur), Ayew (77e, charge de Toraman), D. Cissé (90e, charge sur Tello). PAGE 3 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Mais ce que Marseille avait gagné dans les couloirs, il le perdait en pointe, Cissé ayant beaucoup de difficultés à tenir le ballon devant. Mais l’OM parvenait cette fois à faire évoluer son bloc beaucoup plus haut, Besiktas perdait de plus en plus de ballons dans l’entrejeu. Le pressing de l’OM finissait par payer lorsque sur un ballon mal renvoyé par la plusieurs reprises en bonne position, Djibril Cissé ne parvenait pas à marquer et Marseille se montrait incapable d’exploiter les béances permanentes du côté gauche de la défense turque et de la fébrilité de plus en plus grande de Rüstü. Alors, sur un contre turc apparemment anodin, Bobo pouvait s’échapper sur la droite et plonger dans le dos de Taiwo pour aller battre Mandanda d’un tir croisé (88e). Le stade Bleu Rouge Bobo a fait mal défense turque, Taiwo le reprenait de vingt-cinq mètres pour une frappe terrible qui trompait Rüstü (65e). Le stade Inonu perdait alors considérablement de sa verve. Les Marseillais géraient parfaitement le volet défensif de l’affaire, appuyés sur la vigilance de Rodriguez et Givet. Mais ils étaient beaucoup moins habiles dans leurs ballons de contre, offerts par Besiktas qui étirait le bloc marseillais et ouvrait des espaces. Servi à Jaune Bleu Jaune reprise puis Zenden par Ayew. Effectivement, Zubar et Zenden n’avaient pas joué les Zorro pour l’OM, car parmi les difficultés marseillaises de la première période, le manque d’animation dans les couloirs et la difficulté des deux sortants à bien défendre avaient été patents. Avec Taiwo et Ayew, le couloir gauche de l’OM était beaucoup mieux utilisé, tandis que Bonnart, replacé à droite, stabilisait le secteur défensif dans cette zone, alors que Valbuena se portait volontiers vers l’avant. Noir Noir ÉRIC GERETS avait annoncé que Marseille venait à Besiktas pour gagner. C’était, avant la rencontre, un programme en phase avec les récentes prestations de l’OM. Si cette défaite n’est pas catastrophique pour sa survie en Ligue des champions, un nul pouvant le qualifier contre Liverpool, le scénario de la rencontre et son contenu risquent de laisser des traces. Car Besiktas n’est tout de même pas un foudre de guerre, ramené par exemple à Lyon, récente victime de l’OM (2-1). En termes d’occupation du terrain, de pressing, de récupération du ballon, d’exploitation de ses occasions, Marseille a beaucoup trop péché pour que la victoire des Turcs ne soit pas logique. Éric Gerets avait prévenu ses joueurs. L’ambiance du stade Inonu est chaude. Le problème, c’est que ce sont ses joueurs qui l’ont réchauffé en milieu de première période, un moment maudit pour l’OM. Car, touché à la cheville gauche mardi à l’entraînement, Samir Nasri grimaçait à l’échauffement, puis se faisait soigner (14e) avant de devoir sortir (26e) après un choc. Dans la même minute, Bonnart concédait un coup franc à l’angle droit de sa surface. Et Tello trouvait la lucarne de Mandanda pour l’ouverture du score (27e). Le stade Inonu, qui n’était pas brûlant jusque-là, devenait d’un coup incandescent. Les Marseillais, eux, ne l’étaient pas, absents au pressing dès la 2e minute, lorsque Tello, dans le couloir gauche, s’avançait pour frapper sur Mandanda. Un problème qu’ils n’allaient pas régler pendant les quarante-cinq premières minutes. L’OM était en effet incapable de trouver la parade face aux infiltrations, aux échanges vifs des milieux de Besiktas. D’autant que face à la sortie de Nasri, Éric Gerets décidait de le remplacer par Djibril Cissé qui prenait place en pointe, tandis que Niang glissait dans le couloir droit et que Valbuena passait dans l’axe. Des changements qui n’étaient pas efficients. Si Marseille avait perdu ce qui constituait sa force depuis deux semaines, les joueurs de Gerets parvenaient tout de même à tirer parti de la faiblesse de la défense centrale de Besiktas, qui rendait les ballons. C’est ainsi que Julien Rodriguez frappait au-dessus de la tête sur corner (20e), comme après un coup franc (28e). Niang et Valbuena se voyaient à leur tour offrir une opportunité de marquer mais se faisaient l’un et l’autre contrer (35e). Éric Gerets poursuivait son coaching en sortant Zubar pour Taiwo à la 4 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE DES CHAMPIONS (phase de poules, 5 journée) – BESIKTAS - MARSEILLE : 2-1 e Un Taiwo à deux facettes Le Nigérian aurait pu donner un point capital à l’OM s’il n’avait pas commis une erreur de placement sur le deuxième but turc. L’HOMME CLÉ : TAIWO, 5,5 Il aurait pu être le héros marseillais. Entré à la mi-temps à la place de Zubar, il a trouvé sa place dans le couloir gauche. Il rappela vite qu’on pouvait compter sur lui grâce à une frappe formidable qui amena l’égalisation. Il travailla longtemps très bien défensivement et offensivement mais fut pris dans son dos sur le but de Bobo. Une mauvaise habitude qu’il devra gommer si on lui fait vraiment confiance. ISTANBUL – de notre envoyé spécial VALBUENA (6) : pendant un long moment, il fut le Marseillais le plus intéressant devant grâce à sa conservation de balle et ses accélérations. Il offrit de nombreuses solutions à ses partenaires et, une fois dans l’axe, il eut un rôle prépondérant. À son débit, une passe en retrait qui aurait pu coûter cher. NASRI (non noté) : diminué par une blessure à la cheville, il n’est resté que vingt-cinq minutes sur le terrain. Dans une période où les Olympiens ne récupéraient aucune balle, il fut peu visible. Remplacé à la 25e par D. CISSÉ (4), qui décidément ne s’en sort pas dans ce système. Contrôles ratés, courses inutiles, il n’a jamais été dans le bon tempo sauf sur une ou deux actions. Bien trop peu pour un joueur de son calibre. ZENDEN (3,5) : jamais dans le coup. Il a multiplié les mauvais choix, les passes approximatives et n’a jamais pesé. Si on ne peut lui reprocher son investissement défensif, il n’apporta rien. Remplacé par AYEW (54e), volontaire et capable de conserver la balle. Une entrée très intéressante. NIANG (4,5) : Pourquoi l’avoir déporté sur un côté après la blessure de Nasri ? La question mérite d’être posée car le Sénégalais ne pesa plus autant sur le jeu et surtout n’eut aucun apport sur les côtés, oubliant trop souvent son rôle de premier défenseur. WERDER BRÊME - REAL MADRID : 3-2 BENFICA - AC MILAN : 1-1 Drogba qualifie Chelsea Le Real se complique la vie Milan passe sans impressionner LONDRES – MADRID – POUR LA SIXIÈME ANNÉE d’affilée, les Milanais vont franchir le stade des phases de groupes. C’est sans doute ce qu’ils retiendront de leur déplacement au stade de la Luz. Car malgré le match nul qui l’assure d’une des deux premières places de la poule D, le champion en titre n’a impressionné personne. Contre Benfica, il n’a cessé d’être en difficulté, même s’il a ouvert le score d’une frappe de vingt mètres signée Pirlo, à la suite de sa seule bonne période (15e). Après l’égalisation rapide de Maxi Pereira sur un tir lointain encore plus limpide (20e), Milan aurait pu sombrer à plusieurs reprises si Cristian Rodriguez, l’ancien Parisien, et surtout Nuno Gomes n’avaient pas manqué leurs face-à-face. Les Italiens ont certes eu la confirmation que la paire Nesta-Kaladze en UNE VICTOIRE à Rosenborg envoyait automatiquement Chelsea en huitièmes de finale de la Ligue des champions. Les Blues n’ont pas manqué à leur devoir. Après vingt minutes et un doublé de Didier Drogba, l’affaire était dans le sac. Chelsea, assuré d’être premier de son groupe après le nul entre Valence et Schalke 04 (0-0), renforce donc le contingent anglais en rejoignant Manchester United et Arsenal, déjà qualifiés. Après deux nuls consécutifs à Schalke 04 (0-0) et face à Everton (1-1), les Londoniens viennent ainsi de remettre les pendules à l’heure en signant deux succès d’affilée. Si Didier Drogba, revenu de la quinzaine internationale avec une nouvelle douleur au genou, avait manqué le premier, samedi à Derby (2-0), il n’a pas raté le second, hier soir en Norvège (4-0). Tel un renard des surfaces, l’attaquant ivoirien a d’abord converti une frappe de Joe Cole repoussée par le gardien norvégien Hirschfeld (7e) puis un festival de Wright-Phillips relayé par Essien (20e). Ça fait quatre buts en quatre matches de Ligue des champions pour Drogba. Peu avant la pause, Alex accablait le pauvre Hirschfeld d’un coup franc fuyant de 25 mètres (40e). Et dans une rencontre à sens unique, loin du nul concédé par les Blues à l’aller (1-1) qui avait scellé le départ de Mourinho, les hommes d’Avram Grant aggravaient le score par Joe Cole qui reprenait une frappe d’Essien détournée (73e). Qualifié, Chelsea peut désormais se concentrer sur le Championnat et la réception de West Ham, samedi. CORRUPTION Redknapp, Faye et McKaye arrêtés Harry Redknapp, le manager de Portsmouth, son président, Peter Storrie, et Milan Mandaric, son prédécesseur désormais propriétaire de Leicester, mais aussi Amdy Faye, le milieu sénégalais des Rangers passé par Portsmouth, ainsi que l’agent de joueur, Willie McKaye, sont les cinq hommes soupçonnés d’arnaque et de fausse comptabilité en réunion et arrêtés hier matin après des descentes de la police londonienne à leur domicile. Cette affaire de corruption n’aurait pas de lien avec celle menée par l’ancien chef de Scotland Yard, John Stevens, portant sur des soupçons d’irrégularités dans le cadre de certains transferts en première division anglaise. « La police a demandé au manager Harry Redknapp et au président Peter Storrie de collaborer dans l’enquête concernant une affaire remontant à 2003, a réagi le club de Portsmouth. C’était avant que le nouveau propriétaire (Alexandre Gaydamak) prenne le contrôle du club début 2006. Le club soutient Peter et Harry, qui collaborent avec la police dans cette enquête. Les deux jouent des rôles cruciaux pour le succès de Portsmouth. » Rouge ISTANBUL. – La prestation de Taye Taiwo (à droite, ici à la lutte avec le Turc Özkan) aura grandement influé sur la rencontre. Après avoir égalisé d’une frappe puissante, le défenseur nigérian s’est fait prendre dans son dos par Bobo sur l’action entraînant le but de la victoire de Besiktas. (Photo Pierre Lahalle) ROSENBORG - CHELSEA : 0-4 de notre correspondant Bleu HERVÉ PENOT Jaune Rouge Jaune À Besiktas, l’OM craignait BOBO. Il y avait de quoi. Le Brésilien a marqué le but qu’il fallait pour son équipe en toute fin de match. En première mitemps, RICARDINHO sut orienter le jeu avec intelligence. Derrière, MERCIMEKfut très solide dans les duels. Noir Bleu Noir MANDANDA (5) : il ne pouvait rien sur le coup franc de Tello en pleine lucarne côté fermé et ne put s’opposer à la frappe de Bobo. Entre temps, il n’eut que peu d’occasions de se mettre en valeur. R. ZUBAR (3,5) : une soirée à oublier. Mis en difficulté d’entrée sur le plan défensif, il a tenté de compenser par un apport offensif important. Mais en se laissant entraîner vers l’avant, il se mit encore plus en danger. Très souvent pris dans son dos, il n’était pas, il est vrai, aidé par Niang qui l’abandonnait à des deux contre un. Remplacé à la mi-temps par TAIWO (voir ci-dessus). J. RODRIGUEZ (6,5) : solide alors que les vagues déferlaient, serein ensuite. En dernier rempart, son jeu de tête a aidé à écarter des situations dangereuses. Bien en place, il a tenté de colmater les trous de son côté. Et il y en avait pendant une mi-temps… Il faillit même marquer un but de la tête en première période. GIVET (6) : comme son copain de l’axe, il a surtout cherché à bloquer les percées turques en restant concentré. Solide et efficace, même si la passe sur le dernier but s’infiltra entre lui et Taiwo. BONNART (5,5) : auteur de la faute qui a entraîné le coup franc de Delgado, il eut parfois du mal à trouver sa place sur les actions de Besiktas côté gauche mais fut beaucoup plus précieux en deuxième période à droite. CANA (5) : souvent débordé dans son placement par le jeu dans les intervalles des Turcs, il eut du mal à être utile à la récupération en première période. Il a essayé de travailler, de se battre mais sans réel impact. Dans la période de domination marseillaise, il fut plus intéressant. Be. CHEYROU (5,5) : lui aussi mis en difficulté par le jeu de passes courtes de ses adversaires, il mit du temps avant de s’exprimer. Mais en deuxième période, il fut utile dans ses transmissions et intelligent dans son placement. BRUNO CONSTANT de notre correspondant SI LE REAL MADRID reste premier de son groupe, il devra attendre la dernière journée et le match contre la Lazio Rome, le 11 décembre, pour espérer obtenir sa qualification en huitièmes de finale. Voilà la conséquence directe de la défaite encaissée hier par les Madrilènes sur la pelouse du Werder Brême (2-3), au terme d’une très mauvaise rencontre des Merengue. Sans ses classiques errances défensives, le Real Madrid ne serait pas vraiment le Real Madrid. Question de culture. En général, sa puissance offensive lui permet de corriger ces erreurs. Mais, hier soir, la « machine » de devant ne fonctionna pas à plein régime. Malgré son but (71e) après une bonne passe de Guti, Van Nistelrooy fut très terne et manqua deux excellentes occasions alors qu’il se présentait seul face au gardien Vander. Tandis que Robinho, magnifique sur l’égalisation à un partout (14e), se montra finalement plus esthétique que percutant. Raul, lui, courait pour rien. Plus grave, les buts encaissés hier soir sont très représentatifs de la fragilité que peuvent parfois montrer les Madrilènes. Le premier, marqué par Rosenberg dès la 5e minute, vint du manque d’efficacité dans les airs des deux défenseurs centraux, Pepe et Metzelder. Le deuxième, inscrit par Sanobo (40e), arriva après une course folle de Rosenberg sur le côté droit que personne ne put stopper. Et, pour le troisième (58e), Hunt n’eut qu’à profiter du manque de concentration des défenseurs pour partir dans leur dos et tromper Casillas d’une frappe intelligente. Schuster a du travail devant lui pour que le leader de la Liga puisse tenir son rang en Europe. LUTTE CONTRE LA VIOLENCE : PLATINI À BRUXELLES. – Michel Platini sera aujourd’hui l’un des intervenants de la conférence « Lutter contre la violence dans le sport » organisée depuis hier à Bruxelles par la Commission européenne afin de proposer des mesures pour combattre la délinquance dans et autour des stades. Le président de l’UEFA espère y valider un certain nombre de propositions de l’UEFA et des autorités européennes. clairement expliqué qu’il devait se taire jusqu’à la trêve. Nous nous réunirons vers le 20 décembre pour clarifier la situation », a lâché Rummenigge hier matin. « Willy veut jouer. Je comprends les choix de l'entraîneur et le fait qu’il n’ait pas fait entrer en jeu Sagnol face à Wolfsburg. Lorsqu’il est en pleine possession de ses moyens, Willy est un magnifique joueur », a ajouté le patron munichois, qui espère que le Français restera en Bavière. – A. Me. BAYERN : RUMMENIGGE RECADRE SAGNOL. – Après le manager Uli Hoeness, c'est le président du conseil d’administration du Bayern Munich, Karl-Heinz Rummenigge, qui a évoqué un possible départ de Willy Sagnol cet hiver, quatre jours après les déclarations d’intention du latéral français, frustré de ne pas jouer. « Il est certain que Willy a mal agi. Avec Hoeness, nous lui avons ARSENAL : WENGER S’EXPLIQUE. – Le manager d’Arsenal est revenu hier sur les raisons de son expulsion lors de la défaite des Gunners face au FC Séville (1-3) : « J’ai dit à l’arbitre qu’il avait été naïf lors de la faute sur Navas. Quand je lui ai demandé pourquoi il m’expulsait, il m’a répondu : “Je vous le dirai après le match”. Il ne pouvait pas me donner d’autres raisons. » – B. C. FRÉDÉRIC HERMEL McLEISH DÉBARQUE À BIRMINGHAM… – Au lendemain de sa démission du poste de sélectionneur de l’Écosse, Alex McLeish a été nommé hier entraîneur de Birmingham City, où il s’est engagé pour trois saisons et demie en remplacement de Steve Bruce parti à Wigan. … ET JEWELL À DERBY COUNTY. – Paul Jewell, entraîneur de Wigan jusqu’au printemps dernier, a signé hier un contrat de trois saisons et demie avec Derby County, actuellement relégable en Premier League, où il succède à Billy Davies, limogé en début de semaine. ANGLETERRE (match en retard, 2e journée). – HIER, Blackburn - Aston Villa : 0-4. Buts : Carew (29e), Barry (53e s.p.), Young (81e), Harewood (89e). À l’issue de ce match, Aston Villa est 6e avec 27 points et Blackburn est 9e avec 23 points. défense centrale s’avouait rarement vaincue et que Dida pouvait encore sortir de grands arrêts. Mais ni Kakà ni Seedorf n’étaient dans le coup hier soir. Pas plus que Gattuso, constamment à la limite dans ses tacles. Entré en jeu après la pause, Yoann Gourcuff a livré une assez bonne prestation, sans pouvoir aider réellement son équipe à relever la tête, tandis que Ronaldo est resté sur le banc. Mais les regrets les plus nets resteront portugais, car Benfica, auteur pourtant de combinaisons intéressantes, a beaucoup trop raté en comparaison de ses occasions. Un manque de réalisme qui coûte cher : les joueurs de Camacho sont d’ores et déjà écartés des huitièmes de finale. – D. Fi. DROITS TV Service minimum pour Orange À la veille de l’appel d’offres sur les droits du Championnat, qui est lancé demain, Orange n’a pas changé de stratégie. Hier, Didier Lombard, le président de France Télécom (maison mère d’Orange), a rappelé qu’il n’était pas question pour lui de concurrencer Canal + concernant les lots principaux destinés aux télévisions. « Ce n’est pas notre boulot d’aller retransmettre à 20 heures des grands événements sportifs, a-t-il répété au cours d’une réunion avec l’Association des journalistes médias (AJM). La dernière fois, on s’est focalisé sur les lots spécifiques (droits mobiles). Cette fois-ci encore, il est hors de question d’acheter des matches en prime time. On ne va pas courir derrière les gros lots, mais derrière les petits lots. » En clair, Orange va se consacrer aux droits mobiles et à la VOD (vidéo à la demande) et laisser l’essentiel du gâteau aux chaînes de télévision. Mais il pense tout de même que la Ligue aura ce qu’elle attend. « Canal+ a tellement peur que les droits vont quand même monter », pronostique-t-il. – E. M. Découvrez votre nouveau Jusqu’au 07/12/07, participez au Grand Jeu-concours Bercy pour gagner des places de spectacles et des produits numériques sur www.bercy.fr PAGE 4 JEUDI 29 NOVEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune 5 Bleu Rouge Noir Jaune PAGE 5 Bleu Rouge Noir Jaune Photographies © Corbis. Rouge JEUDI 29 NOVEMBRE 2007 Bleu Rouge www.sfr.fr Jaune Bleu Jaune Enquête annuelle d’évaluation de la qualité de service des réseaux de téléphonie mobile en France métropolitaine. Noir Noir SFR est le seul réseau n° 1 pour la quatrième année consécutive. En effet, cette année encore, SFR arrive le plus grand nombre de fois 1er ou 1er ex aequo sur l’ensemble des critères testés par l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes. 6 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE DES CHAMPIONS (phase de poules, 5 journée) Suivez la Ligue des Champions en direct e SUR www. lequipe.fr HIER GROUPE A GROUPE B GROUPE C GROUPE D Liverpool (ANG) - FC Porto (POR) ....................................... 4-1 Besiktas (TUR) - Marseille ................................................. 2-1 Valence CF (ESP) - Schalke 04 (ALL) ................................. 0-0 Rosenborg (NOR) - Chelsea (ANG) ...................................... 0-4 Lazio Rome (ITA) - Olympiakos Le Pirée (GRE)................ 1-2 Werder Brême (ALL) - Real Madrid (ESP)......................... 3-2 Celtic Glasgow (ECO) - Chakhtior Donetsk (UKR)............ 2-1 Benfica (POR) - AC Milan (ITA) ........................................... 1-1 PORTO qualifié si : – il gagne contre Besiktas ; – il perd et Marseille-Liverpool ne se termine pas par un nul. MARSEILLE qualifié si : – il gagne contre Liverpool ; – il fait match nul et Besiktas ne gagne pas à Porto. CHELSEA est qualifié. ROSENBORG qualifié : – s’il ne perd pas contre Schalke 04. REAL MADRID qualifié si : – il ne perd pas contre la Lazio. OLYMPIAKOS qualifié. – il ne perd pas contre le Werder Brême. WERDER BRÊME qualifié si : – il gagne au Pirée. LAZIO qualifiée si : AC MILAN qualifié. CELTIC qualifié si : – il ne perd pas à Milan ; – il perd et que le Chakhtior ne gagne pas. 1. 2. 3. 4. LIVERPOOL qualifié si : – il gagne à Marseille ; – il fait match nul et Besiktas gagne à Porto. BESIKTAS qualifié s’il gagne à Porto. Classement Pts J. G. N. P. p. c. — — — — — — — 8 5 2 2 1 6 7 7 5 2 1 2 6 5 7 5 2 1 2 14 5 6 5 2 0 3 4 13 FC Porto Marseille Liverpool Besiktas Classement Pts J. G. N. P. p. c. — — — — — — — 11 5 3 2 0 9 2 7 5 2 1 2 5 7 5 5 1 2 2 2 3 4 5 1 1 3 2 6 Diff. — -1 +1 +9 -9 1. 2. 3. 4. SCHALKE 04 qualifié : – s’il gagne contre Rosenborg. VALENCE est éliminé. Chelsea Rosenborg Schalke 04 Valence CF DÉJÀ JOUÉS Diff. — +7 -2 -1 -4 1. 2. 3. 4. Real Madrid Olympiakos Werder Brême Lazio Rome DÉJÀ JOUÉS Mardi 18 septembre. – Marseille - Besiktas, 2-0 ; FC Porto - Liverpool, 1-1. Mercredi 3 octobre. – Liverpool - Marseille, 0-1 ; Besiktas - FC Porto, 0-1. Mercredi 24 octobre. – Marseille - FC Porto, 1-1 ; Besiktas - Liverpool, 2-1. Mardi 6 novembre. – Liverpool - Besiktas, 8-0 ; FC Porto - Marseille, 2-1. Mardi 18 septembre. – Chelsea - Rosenborg, 1-1 ; Schalke 04 - Valence CF, 0-1. Mercredi 3 octobre. – Valence CF - Chelsea, 1-2 ; Rosenborg - Schalke 04, 0-2. Mercredi 24 octobre. – Chelsea - Schalke 04, 2-0 ; Rosenborg - Valence CF, 2-0. Mardi 6 novembre. – Schalke 04 - Chelsea, 0-0 ; Valence CF - Rosenborg, 0-2. RESTENT À JOUER Classement Pts J. G. N. P. p. c. — — — — — — — 8 5 2 2 1 10 8 8 5 2 2 1 8 7 6 5 2 0 3 8 10 5 5 1 2 2 7 8 Diff. — +2 +1 -2 -1 1. 2. 3. 4. AC Milan Celtic Glasgow Chakhtior Donetsk Benfica Classement Pts J. G. N. P. p. c. — — — — — — — 10 5 3 1 1 11 5 9 5 3 0 2 5 5 6 5 2 0 3 5 9 4 5 1 1 3 3 5 Diff. — +6 0 -4 -2 DÉJÀ JOUÉS DÉJÀ JOUÉS Mardi 18 septembre. – AC Milan - Benfica, 2-1 ; Chakhtior Donetsk - Celtic Glasgow, 2-0. Mercredi 3 octobre. – Celtic Glasgow - AC Milan, 2-1 ; Benfica - Chakhtior Donetsk, 0-1. Mercredi 24 octobre. – Benfica - Celtic Glasgow, 1-0 ; AC Milan - Chakhtior Donetsk, 4-1. Mardi 6 novembre. – Celtic Glasgow - Benfica, 1-0 ; Chakhtior Donetsk - AC Milan, 0-3. RESTENT À JOUER RESTENT À JOUER Mardi 11 décembre : Real Madrid - Lazio Rome, Olympiakos Le Pirée - Werder Brême. Mardi 11 décembre : Chelsea - Valence CF, Schalke 04 - Rosenborg. CHAKHTIOR DONETSK qualifié si : – il gagne contre Benfica et que le Celtic perd à Milan. BENFICA est éliminé. Mardi 18 septembre. – Real Madrid - Werder Brême, 2-1 ; Olympiakos Le Pirée - Lazio Rome, 1-1. Mercredi 3 octobre. – Werder Brême - Olympiakos Le Pirée, 1-3 ; Lazio Rome - Real Madrid, 2-2. Mercredi 24 octobre. – Real Madrid - Olympiakos Le Pirée, 4-2 ; Werder Brême - Lazio Rome, 2-1. Mardi 6 novembre. – Lazio Rome - Werder Brême, 2-1 ; Olympiakos Le Pirée - Real Madrid, 0-0. RESTENT À JOUER Mardi 11 décembre : FC Porto - Besiktas, Marseille - Liverpool. – elle gagne à Madrid (*) (*) En cas de victoires simultanées de la Lazio et du Werder, celui-ci serait qualifié. La seconde place qualificative se disputerait à la différence de buts particulière entre les trois autres équipes, toutes à égalité avec huit points. Mardi 4 décembre : AC Milan - Celtic Glasgow, Chakhtior Donetsk - Benfica. LIVERPOOL - FC PORTO : 4-1 (1-1) VALENCE CF - SCHALKE 04 : 0-0 LAZIO ROME - OLYMPIAKOS LE PIRÉE : 1-2 (1-1) CELTIC GLASGOW - CHAKHTIOR DONETSK : 2-1 (1-1) Tempsfroid.Pelouseenbon état.40 000spectateursenviron.Arbitre: M.Rosetti (ITA). Buts. – LIVERPOOL : Fernando Torres (19e, 78e), Gerrard (82e s.p.), Crouch (87e) ; FC PORTO : Lissandro Lopez (33e). Avertissements. – Liverpool : Hyypiä (37e, tacle en retard sur Lisandro Lopez) ; FC Porto : Paulo Assunçao (48e, répétitions de fautes), Stepanov (82e, faute sur Crouch), Quaresma (90e + 1, antijeu). LIVERPOOL : Reina – Finnan, Carragher, Hyypiä, Arbeloa – Benayoun (Crouch, 71e), Gerrard (cap.),Mascherano,Babel (Kuyt,85e) – Voronine(Kewell, 63e), Fernando Torres. Entraîneur : R. Benitez. FC PORTO : Helton – Bosingwa, Stepanov, Bruno Alves, Cech – Lucho (cap.), Paulo Assunçao(Helder Postiga, 81e), Kazmierczak(Raul Meireles,65e) – Mariano Gonzalez (Sektioui, 77e), Quaresma – Lisandro Lopez. Entraîneur : J. Ferreira. Temps doux. Pelouse en bon état. 30 000 spectateurs. Arbitre : M. De Bleeckere (BEL).Avertissements.–ValenceCF :Villa(29e) ; Schalke04 : Rafinha(29e), Jones (45e + 3), Özil (78e). Expulsion. – Valence CF : Albelda (32e). VALENCE CF : Canizares – Miguel, Helguera, Marchena, Caneira (Albiol, 43e) – Joaquin, Albelda (cap.), Edu, Vicente (Silva, 72e) – Villa, Morientes (Manuel Fernandez, 35e). Entraîneur : R. Koeman. SCHALKE 04 : Neuer – Rafinha, Krstajic, Bordon (cap.), Westermann – Rakitic (Grossmüller,65e), Jones (Bajramovic,71e), Ernst,Özil –Hal. Altintop (Asamoah, 80e), Kuranyi. Entraîneur : M. Slomka. Temps frais. Pelouse en bon état. 30 000 spectateurs. Arbitre : M. Webb (ANG). Buts. –LAZIO ROME: Pandev (30e) ; OLYMPIAKOSLE PIRÉE: Galletti(35e),Kovacevic (64e). Avertissements. – Olympiakos Le Pirée : P. Djordjevic (45e+ 1), C.R. Ledesma (62e), Kovacevic (68e), Torosidis (81e). LAZIO ROME : Ballotta – Behrami (Scaloni, 78e), Stendardo, Siviglia, Kolarov (De Silvestri, 63e) – Mundingayi, Ledesma, Mutarelli (Meghni, 71e) – Mauri Pandev, Rocchi. Entraîneur : D. Rossi. OLYMPIAKOS LE PIRÉE : Nikopolidis (cap.) – Torosidis, Antzas, Zewlakow, Pantos – C.R. Ledesma, Stoltidis, Patsatzoglou (Mendrinos, 75e) – Galletti, Lua Lua (Kovacevic, 56e), P. Djordjevic (Mitroglou, 90e+ 3). Entraîneur : T. Lemonis. Temps froid. Pelouseen bon état.58 000 spectateurs.Arbitre: M. Layec. Buts. – CELTIC GLASGOW : Jarosik (45e), Donati (90e+ 2) ; CHAKHTIOR DONETSK : Brandao(4e).Avertissements.–CelticGlasgow: Jarosik(43e), VennegoorofHesselink (56e), G. Caldwell (80e) ; Chakhtior Donetsk : Brandao (37e). CELTIC GLASGOW : Boruc – G. Caldwell, Kennedy (Pressley, 42e), McManus (cap.), Naylor (Donati, 16e) – Hartley - McGeady, S. Brown, Jarosik – McDonald, Vennegoor of Hesselink (Killen, 79e). Entraîneur : G. Strachan. CHAKHTIOR DONETSK : Pyatov – Srna, Chigrinski (cap.), Kucher, Rat – Hübschman – Ilsinho (Yzersky, 83e), Lewandowski, Jadson – Brandao, Lucarelli (Gladki, 88e). Entraîneur : M. Lucescu. BESIKTAS - MARSEILLE : 2-1 (1-0) ROSENBORG - CHELSEA : 0-4 (0-3) WERDER BRÊME - REAL MADRID : 3-2 (2-1) BENFICA - AC MILAN : 1-1 (1-1) Temps frais. Pelouse moyenne. 20 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Medina Cantalejo (ESP). Buts. – BESIKTAS : Tello (27e), Bobo (88e) ; MARSEILLE : Taiwo (65e). Avertissements.– Besiktas : Mercimek (75e, tacle à retardementsur D. Cissé), Akin (89e, jeu dur sur Bonnart) ; Marseille: Zenden (12e, accrochage sur Tandogan), Be. Cheyrou (43e, croc-en-jambe sur Delgado), Niang (63e, geste d’humeur), Ayew (77e, charge de Toraman), D. Cissé (90e, charge sur Tello). BESIKTAS : Rüstü – Tandogan, Toraman, Mercimek, Üzülmez (cap.) – É. Cissé (Avci, 20e) – Özkan (Nobre, 75e), Ricardinho (Akin, 65e), Tello – Bobo, Delgado. Entraîneur : E. Saglam. MARSEILLE : Mandanda – R. Zubar (Taiwo, 46e), J. Rodriguez, Givet, Bonnart – Cana (cap.), Be. Cheyrou – Valbuena, Nasri (D. Cissé, 26e), Zenden (Ayew, 54e) – Niang. Entraîneur : E. Gerets. Temps froid. Pelouse en mauvais état. 21 582 spectateurs. Arbitre : M. Benquerença (POR). Buts : Drogba (7e, 20e), Alex (40e), J. Cole (73e). Aucun avertissement. ROSENBORG : Hirschfeld – Stoor, Kvarme, Riseth, Dorsin (Basma, 86e) – Skjelbred, Tettey, A. Traoré (Strand, 56e) – Sapara – Iversen, Y. Koné (Konan, 63e). Entraîneur : K. Torüm. CHELSEA : Cudicini – Belletti, Alex, Terry (cap.), A. Cole – Essien, Makelele, Lampard (Pizarro, 76e) – Wright-Phillips (S. Kalou, 69e), Drogba (Chevtchenko, 68e), J. Cole. Entraîneur : A. Grant. Temps froid. Pelouse en bon état. 40 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Vink (HOL). Buts. – WERDER BRÊME : Rosenberg (5e), Sanogo (40e), Hunt (58e) ; REAL MADRID: Robinho (14e), Van Nistelrooy(71e). Avertissements.– WerderBrême : Hunt (10e) ; Real Madrid : Pepe (61e), Ramos (80e), Ma. Diarra (88e). WERDER BRÊME : Vander – Fritz, Naldo, Mertesaker, Tosic – Vranjes, Jensen, Bauman, Hunt (Harnik 76e) – Sanogo (C. Alberto 87e), Rosenberg. Entraîneur : T. Schaaf. REAL MADRID : Casillas – Sergio Ramos, Metzelder, Pepe, Marcelo –Guti, Ma. Diarra, Gago (Higuain 61e), Robinho (Robben 75e) – Raul, Van Nistelrooy. Entraîneur : B. Schuster. Temps frais. Pelouseen bon état. 40 000 spectateursenviron. Arbitre : M. Fandel (ALL). Buts. – BENFICA : Maxi Pereira (20e) ; AC MILAN : Pirlo (15e). Avertissements. – Benfica : Petit (68e, tacle dangereux sur Kakà) ; AC Milan : Kaladze(36e, main volontaire), Serginho (42e, croc-en-jambe sur Maxi Pereira), Maldini (80e, tacle par derrière sur Di Maria). BENFICA : Quim – Luis Filipe (Di Maria, 73e), Luisao, David Luiz (Adu, 88e), Leo – Katsouranis, Maxi Pereira, Petit, Rui Costa, C. Rodriguez – Nuno Gomes (O. Cardoso, 73e) (cap.). Entraîneur : J. A. Camacho. AC MILAN : Dida – Bonera, Nesta, Kaladze, Serginho (Maldini, 46e) – Gattuso (cap.), Seedorf (Oddo, 72e), Pirlo, Kakà, Brocchi (Gourcuff, 51e) – Gilardino. Entraîneur : C. Ancelotti. GROUPE A LIVERPOOL-FC PORTO : 4-1 BUTEURS Qui arrêtera Liverpool ? Rouge Jaune LIVERPOOL a longtemps joué avec le feu et les nerfs de ses supporters. À 1-1 à un quart d’heure de la fin, un deuxième but marseillais à Istanbul aurait éliminé le quintuple champion d’Europe. Un dernier quart d’heure flamboyant a finalement fait exploser un Porto jusque-là solide et sûr de lui mais pas assez joueur en deuxième mi-temps. Attention, Marseillais, ce Liverpool-là n’est plus du tout le même que celui qui fit peut-être contre l’OM son plus mauvais match à Anfield depuis vingt ans (0-1). Il ne joue sans doute encore que par àcoups, mais il n’y a pas beaucoup d’équipe capable d’infliger trois buts en dix minutes à Porto. Pour assurer leur présence en huitièmes, les Reds auront tout de même besoin de gagner au Stade-Vélodrome, sauf en cas de victoire de Besiktas à Porto. Là, un nul suffirait à Liverpool pour continuer son chemin européen grâce à sa meilleure différence de buts dans le match à trois qui l’opposerait à l’OM et à Porto. Lequel Porto, qui avait son billet en poche à la 77e minute, est désormais contraint de prendre un point dans quinze jours… Torres déclenche le feu d’artifice La première mi-temps avait été plutôt curieuse. À sens unique d’abord pendant une demi-heure, au point que l’on soupçonnait le FC Porto d’avoir plutôt la tête au sommet de son Championnat, samedi à Benfica. Sans élever le rythme plus que cela, Liverpool ouvrit ainsi – trop – facilement le score quand Fernando Torres, incroyablement oublié au marquage, eut à peine besoin de sauter pour transformer de la tête un corner de Gerrard (1-0, 19e). Porto souffrait énormément sur son côté gauche avec les décalages offerts à Babel, Finnan voire Benayoun ou Torres, dont la mobilité perturbait considérablement la défense lusitanienne. Dangereux dès qu’il touchait le ballon, « el Niño » agaçait toutefois ses coéquipiers par ses mauvais choix (10e,12e) ou son excès d’individualisme. Liverpool déroulait donc tranquillement, mais il ne faut jamais abandonner sa vigilance contre une équipe de la qualité technique de Porto, qui égalisa sur sa première occasion et son premier tir. Transparent jusque-là, le Polonais Kazmierczak, qui débutait en Ligue des Champions, adressa un centre parfait du pied gauche pour la tête du bondissant Lisandro Lopez (33e, 1-1). Porto décidait alors de presser haut. Sur une récupération à trente mètres du but de Liverpool, Lisandro Lopez se présenta seul devant Reina mais ne cadra pas sa frappe (36e), avant un très bon tir (détourné) de Marek Cech (38e). Ce n’était alors plus du tout le même match, même si Torres avait encore voulu trop en faire sur une balle de 2-1 (35e). Et quand l’Espagnol se montra collectif, Benayoun manqua totalement l’offrande (55e)…. Les Reds n’opéraient alors plus que par éclairs, en dépit de la magnifique performance de Mascherano. Porto subissait mais c’était clairement son choix pour préserver le nul et sa qualification. Erreur ! Benitez appela alors à la rescousse le petit Kewell et le grand Crouch. Bonne pioche ! L’Australien trouva en effet la faille dans la défense serrée de Porto, et sa passe fut bonifiée par la splendide finition de Torres (2-1, 78e). Un penalty de Gerrard pour une main de Stepanov (3-1, 82e), puis une tête de Crouch sur un nouveau corner de Gerrard (4-1, 87e), et ce n’était plus une défaite pour Porto, mais un mini-désastre… Liverpool 4 1 FC Porto 52 % Possession du ballon 48 % 17 Tirs 11 9 Tirs cadrés 1 3 Tirs non cadrés 9 79 % Passes réussies 73 % RÈGLEMENT 52 % 48 % Les huit premiers et les huit deuxièmes de chaque groupe seront qualifiés pour les huitièmes de finale (au cours desquels les premiers recevront au match retour et affronteront forcément des deuxièmes). Les équipes classées troisièmes de leur groupe disputeront les seizièmes de finale de la Coupe de l’UEFA. Les équipes classées quatrièmes seront éliminées. En cas d’égalité de points entre deux ou plusieurs équipes après les matches de groupe, le classement sera établi selon les critères suivants : 1. Plus grand nombre de points obtenus dans les rencontres directes. 2. Meilleure différence de buts dans les rencontres directes. 3. Plus grand nombre de buts marqués à l’extérieur dans les rencontres directes. 4. Meilleure différence de buts sur l’ensemble des matches du groupe. 5. Plus grand nombre de buts marqués. 6. Points de coefficient obtenus par l’équipe et son association lors des cinq saisons précédentes. Duels gagnés 59 % Temps chez l’adversaire Corners 10 41 % 3 avec LIVERPOOL.– 19e minute de jeu, hier à Anfield : l’Espagnol Fernando Torres reprend de la tête un corner de Steven Gerrard pour inscrire le premier but de Liverpool. Il redonnera l’avantage à son équipe à la 78e minute avant que les Reds ne s’envolent en fin de match (4-1). (Photo Richard Martin) Enfin, s’il en était encore besoin, Tom Hicks et George Gillett ont mesuré la cote d’amour dont jouit Rafael Benitez à Liverpool. En soutien à l’Espagnol, dont la position est menacée par les propriétaires américains du club, plusieurs centaines de fans ont manifesté à une heure du coup d’envoi dans les rues voisines. Mais, surtout, ce sont les 42.000 gosiers d’Anfield qui, sur l’air de la Bamba, ont ensuite hurlé l’hymne à sa gloire avant, pendant et après le match. Même le fameux You’ll Never Walk Alone ressemblait hier soir à une gentillette comptine… JEAN-MICHEL ROUET CALENDRIER ILS ONT DIT Rafael BENITEZ (entraîneur de Liverpool) : « Il nous faudra maintenant probablement gagner à Marseille pour nous qualifier. Bien sûr, nous pouvons le faire. Mon équipe va de mieux en mieux, elle vient tout de même de marquer dix-sept buts dans ses quatre derniers matches, dont douze en deux matches de Ligue des champions, ce qui est une belle performance. Mais je sais aussi à quoi m’attendre à Marseille. Je connais le Stade-Vélodrome. L’atmosphère sera fantastique et les Marseillais, qui ont une très bonne équipe, joueront forcément avec confiance chez eux. Mais je préfère être dans cette situation que dans celle où l’on se trouvait il y a six semaines. Je remercie nos supporters qui ont été fantastiques ce soir. Les ai-je entendus scander mon nom ? J’étais concentré sur le match (sourire). » Jesuado FERREIRA (entraîneur de Porto) : « On a fait soixante-dix très bonnes premières minutes avant de connaître des problèmes. Pourquoi ai-je mis trois titulaires habituels sur le banc ? Parce que je le sentais comme ça et de toutes façons ceux qui ont joué ne m’ont pas déçu. C’est un résultat négatif, mais l’essentiel est d’avoir encore notre destin entre nos mains. » – J.-M. R. HUITIÈMES DE FINALE (tirage au sort vendredi 21 décembre 2007, à Nyon, SUI). – Aller : mardi 19 et mercredi 20 février 2008 ; retour : mardi 4 et mercredi 5 mars. QUARTS DE FINALE (tirage au sort du tableau, avec les demi-finales, vendredi 14 mars, à Nyon, SUI). – Aller : mardi 1er et mercredi 2 avril ; retour : mardi 8 et mercredi 9 avril. DEMI-FINALES. – Aller : mardi 22 et mercredi 23 avril ; retour : mardi 29 et mercredi 30 avril. FINALE. – Mercredi 21 mai, à Moscou (RUS), stade Loujniki. MARDI GROUPE E GROUPE F GROUPE G GROUPE H VfB Stuttgart (ALL) - Glasgow Rangers (ECO).................. 3-2 Lyon - FC Barcelone (ESP) ................................................... 2-2 Manchester United (ANG) - Sporting Portugal (POR)...... 2-1 Dynamo Kiev (UKR) - AS Rome (ITA) ................................ 1-4 CSKA Moscou (RUS) - PSV Eindhoven (HOL).................... 0-1 Inter Milan (ITA) - Fenerbahçe (TUR) ................................. 3-0 Steaua Bucarest (ROU) - Slavia Prague (RTC) ................. 1-1 FC Séville (ESP) - Arsenal (ANG) ......................................... 3-1 BARCELONE est qualifié. LYON qualifié si : – il gagne à Glasgow. LES RANGERS qualifiés si : – ils ne perdent pas contre Lyon. STUTTGART est éliminé. MANCHESTER UNITED est qualifié. L’AS ROME est qualifiée. LE SPORTING PORTUGAL disputera la Coupe de l’UEFA. LE DYNAMO KIEV est éliminé. L’INTER est qualifiée. FENERBAHÇE qualifié si : – il gagne contre le CSKA Moscou ; – il ne gagne pas mais le PSV Eindhoven ne gagne pas contre l’Inter. LE PSV qualifié si : – il gagne contre l’Inter et Fenerbahçe ne gagne pas contre le CSKA Moscou. Le CSKA MOSCOU est éliminé. ARSENAL est qualifié. LE FC SÉVILLE est qualifié. LE SLAVIA PRAGUE disputera la Coupe de l’UEFA. LE STEAUA BUCAREST est éliminé. 1. 2. 3. 4. FC Barcelone Glasgow Rangers Lyon VfB Stuttgart Classement Pts J. G. N. P. p. c. — — — — — — — 11 5 3 2 0 9 2 7 5 2 1 2 7 6 7 5 2 1 2 8 10 3 5 1 0 4 6 12 Diff. — +7 +1 -2 -6 DÉJÀ JOUÉS Mercredi 19 septembre. – Glasgow Rangers - VfB Stuttgart : 2-1 ; FC Barcelone - Lyon : 3-0. Mardi 2 octobre. – VfB Stuttgart - FC Barcelone : 0-2 ; Lyon - Glasgow Rangers : 0-3. Mardi 23 octobre. – VfB Stuttgart - Lyon : 0-2 ; Glasgow Rangers - FC Barcelone : 0-0. Mercredi 7 novembre. – FC Barcelone - Glasgow Rangers : 2-0 ; Lyon - VfB Stuttgart : 4-2. RESTENT À JOUER Mercredi 12 décembre : FC Barcelone - VfB Stuttgart, Glasgow Rangers - Lyon. 1. 2. 3. 4. Manchester United AS Rome Sporting Portugal Dynamo Kiev Classement Pts J. G. N. P. p. c. — — — — — — — 15 5 5 0 0 12 3 10 5 3 1 1 10 5 4 5 1 1 3 6 8 0 5 0 0 5 4 16 Diff. — +9 +5 -2 -12 1. 2. 3. 4. Inter Milan Fenerbahçe PSV Eindhoven CSKA Moscou Classement Pts J. G. N. P. p. c. — — — — — — — 12 5 4 0 1 11 4 8 5 2 2 1 5 5 7 5 2 1 2 3 5 1 5 0 1 4 6 11 Diff. — +7 0 -2 -5 1. 2. 3. 4. FC Séville Arsenal Slavia Prague Steaua Bucarest Classement Pts J. G. N. P. p. c. — — — — — — — 12 5 4 0 1 11 7 10 5 3 1 1 12 3 5 5 1 2 2 5 13 1 5 0 1 4 3 8 Diff. — +4 +9 -8 -5 DÉJÀ JOUÉS DÉJÀ JOUÉS DÉJÀ JOUÉS Mercredi 19 septembre. – AS Rome-Dynamo Kiev : 2-0 ; Sporting Portugal-Manchester United : 0-1. Mardi 2 octobre. – Manchester United-AS Rome : 1-0 ; Dynamo Kiev-Sporting Portugal : 1-2. Mardi 23 octobre. – Dynamo Kiev-Manchester United : 2-4 ; AS Rome-Sporting Portugal : 2-1. Mercredi 7 novembre. – Manchester United-Dynamo Kiev : 4-0 ; Sporting Portugal-AS Rome : 2-2. Mercredi 19 septembre. – PSV Eindhoven - CSKA Moscou : 2-1 ; Fenerbahçe - Inter Milan : 1-0. Mardi 2 octobre. – Inter Milan - PSV Eindhoven : 2-0 ; CSKA Moscou - Fenerbahçe : 2-2. Mardi 23 octobre. – CSKA Moscou - Inter Milan : 1-2 ; PSV Eindhoven - Fenerbahçe : 0-0. Mercredi 7 novembre. – Inter Milan - CSKA Moscou : 4-2 ; Fenerbahçe - PSV Eindhoven : 2-0. Mercredi 19 septembre. – Slavia Prague - Steaua Bucarest : 2-1 ; Arsenal - FC Séville : 3-0. Mardi 2 octobre. – FC Séville - Slavia Prague : 4-2 ; Steaua Bucarest - Arsenal : 0-1. Mardi 23 octobre. – Arsenal - Slavia Prague : 7-0 ; FC Séville - Steaua Bucarest : 2-1. Mercredi 7 novembre. – Slavia Prague - Arsenal : 0-0 ; Steaua Bucarest - FC Séville : 0-2. RESTENT À JOUER RESTENT À JOUER Mercredi 12 décembre : AS Rome-Manchester United, Sporting Portugal-Dynamo Kiev. PAGE 6 Mercredi 12 décembre : PSV Eindhoven - Inter Milan, Fenerbahçe - CSKA Moscou. RESTENT À JOUER Mercredi 12 décembre : Slavia Prague - FC Séville, Arsenal - Steaua Bucarest. JEUDI 29 NOVEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge de notre envoyé spécial Bleu LIVERPOOL – Jaune Bleu Noir Avec trois buts dans le dernier quart d’heure, les Reds ont obtenu le droit de jouer leur qualification à Marseille. Noir 1. Ibrahimovic (Inter Milan) ; Cristiano Ronaldo (Manchester United), 5 buts. 3. Messi (FC Barcelone) ; Drogba (Chelsea) ; Van Nistelrooy (Real Madrid), 4 buts. 6. Fabregas (Arsenal) ; Pandev (Lazio Rome) ; Benayoun, Crouch, Gerrard (Liverpool) ; Juninho (Lyon) ; Rooney (Manchester United) ; F. Inzaghi (AC Milan) ; Vagner Love (CSKA Moscou) ; Galletti (Olympiakos) ; Robinho (Real Madrid) ; Vucinic (AS Rome) ; Kanouté, Luis Fabiano (FC Séville) ; Liedson (Sporting Portugal) ; M. Gomez (VfB Stuttgart) ; Sanogo (Werder Brême), 3 buts. 7 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE DES CHAMPIONS La clé est à Glasgow Pour accéder aux huitièmes de finale, l’OL, revenu dans la course après des débuts désastreux, devra gagner à Glasgow face aux Rangers. LYON – de notre envoyé spécial L’ÉTERNEL CHANTIER DE LA DÉFENSE… En cinq rencontres de C 1, Lyon a déjà concédé dix buts. Deux buts par match, c’est beaucoup, c’est beaucoup trop. Davantage tourné vers l’avant que la saison passée, le champion de France a perdu une partie de son équilibre. Sans un grand Vercoutre, l’OL aurait encore perdu mardi soir. En C 1, cette équipe donne l’impression de vivre en permanence avec le danger. On sait que l’OL est capable d’aller marquer à Glasgow. Mais elle va devoir gagner, et, dans cette perspective, ses carences défensives sont vraiment inquiétantes. Elles sont aussi liées à la construction générale de l’équipe. Cela peut se travailler, et malgré les deux buts concédés face aux Catalans, l’idée d’un trio Toulalan - Fabio Santos - Juninho au milieu est à retenir. Ce qui ne se travaille pas, c’est le profil ou la qualité des joueurs. Grosso est Grosso, pas Abidal, Cleber Anderson est Cleber Anderson, pas Cris, et Ben Arfa, décevant mardi, n’aura jamais le profil de Malouda. Il a d’autres qualités, formidables. À lui, comme aux autres, de les exporter en Écosse le 12 décembre... Colas fait prendre à la route de nouvelles voies SÉBASTIEN TARRAGO JUNINHO regrette que Lyon soit dans l’obligation de gagner en Écosse pour se qualifier. Mais il y croit. « On sait ce qui nous attend » LYON – de notre envoyé spécial permanent HIER, EN FIN DE MATINÉE, au sortir des soins de lendemain de match, Juninho est passé en salle de presse, une semaine après son grand retour devant les micros, qu’il boudait depuis deux mois. Il est revenu sur le match contre Barcelone (2-2), avant de se pencher sur la « finale » à Ibrox Park, le 12 décembre. LE MATCH CONTRE BARCELONE. – « Même sans Ronaldinho, le Barça reste le Barça. C’est un grand d’Europe. Et les Barcelonais eux-mêmes m’ont avoué à la fin de la rencontre qu’ils avaient livré leur meilleur match de la saison à l’extérieur. Devant, leurs individualités ont sûrement été un peu meilleures que les nôtres. Mais à l’arrivée, ce fut un match équilibré. Le match nul me paraît équitable même si, après être revenus deux fois au score, on a eu l’occasion de faire la différence dans les dix dernières minutes. » LA « FINALE » DE GLASGOW. – « Nous désirions cette ’’finale’’. Pour aller en huitièmes, nous devons aller gagner là-bas. Ça ne sera pas simple. Mais nous avons vraiment nos chances. Si nous devions finir troisièmes du groupe et jouer la Coupe de l’UEFA, ça ne serait pas la fin du monde, pas plus que la fin de notre saison. Au contraire, quand je vois comment le FC Séville a su rebondir la saison dernière avec cette Coupe de l’UEFA (que le club sévillan avait remportée), c’est un bel exemple. Maintenant, il faut se souvenir que, après avoir concédé deux défaites sur le score de 0-3 lors des deux premières journées (à Barcelone et contre les Rangers), on ne se voyait pas vraiment avoir une chance de jouer notre place en huitièmes à Glasgow… Là-bas, on sait ce qui nous attend. Il faudra être prêt à tenir durant les quinze-vingt pre- mières minutes du match. Après, je suis certain que nous aurons des possibilités de marquer. » L’AVANT-GLASGOW. – « La plus grosse erreur serait de penser trop tôt à ce match. D’ici au 12 décembre, nous avons deux matches de Championnat au programme, dimanche contre Strasbourg, puis le samedi suivant à Caen. Commençons donc par nous concentrer là-dessus. Ce serait une erreur, aussi, de prévoir une préparation spéciale pour ce match. L’important sera d’être prêt le jour J, pour aller battre les Rangers. Et je crois que nous le serons, même si Stuttgart et Barcelone ne sont pas parvenus à gagner en Écosse. Il n’y a aucune raison d’avoir peur. Tout ce que je souhaite, c’est qu’il y ait à Glasgow un bon arbitre, avec de la personnalité, afin que ce soit bien le meilleur qui gagne à l’arrivée. » QUELLE ÉQUIPE À IBROX PARK ? – « Cette saison, l’OL aligne une équipe plus jeune, donc moins expérimentée. Du coup, nous sommes moins dans la position du favori que les saisons précédentes. Mais peut-être que cela nous sera profitable. Et puis, l’équipe lyonnaise, bien plus équilibrée aujourd’hui qu’en début de saison, a du répondant. L’éventuelle rentrée de Grégory Coupet ? Je ne peux que répéter qu’il est l’un des meilleurs gardiens du monde. Mais il sort d’une blessure très sérieuse. Pour jouer des matches du niveau de celui qui nous attend à Glasgow, il faut être à cent pour cent. Sans compter que depuis plusieurs matches, Rémy (Vercoutre) fait preuve d’une grande régularité. Il mérite notre confiance. Après, c’est au coach de faire ses choix. Au poste d’attaquant de pointe, l’absence de Karim (Benzema) nous est préjudiciable, quand on voit comme il survole les débats depuis le début de la saison. Mais Fred est un bon avant-centre. Là non plus, je ne suis pas inquiet. » Avec Colas, la route avance… durablement. CLAUDE CHEVALLY Colas donne autant d’importance aux réalités environnementales qu’aux enjeux humains. La qualité de vie des riverains s’en trouve préservée, le confort des automobilistes amélioré et les conditions de travail des collaborateurs optimisées. Les Rangers frustrés et confiants encaissé de façon stupide, juste avant la mi-temps, a changé la physionomie du match. » Avec un seul point pris lors de leurs trois derniers matches de Ligue des champions, les Rangers se retrouvent désormais dans la même position que leur équipe nationale avant l’Italie (1-2) pour son dernier match des éliminatoires de l’Euro 2008. Sauf que, cette fois-ci, un nul suffit aux Écossais. Après un début tonitruant, les Rangers vont-ils eux aussi s’écrouler en fin de parcours ? « Peut-être qu’inconsciemment, les quelques Écossais qui ont affronté l’Italie y penseront, mais il n’y a pas de syndrome particulier, affirme Hemdani. On a un gros match à disputer face à Lyon et tout est jouable. Nous avons notre destin entre nos mains. Ce qui est sûr, c’est que nous n’allons pas entamer la rencontre avec l’idée de ne prendre qu’un point. Ce serait la meilleure façon de se planter. » JEUDI 29 NOVEMBRE 2007 « Une équipe de club et une sélection nationale, cela n’a rien à voir, renchérit Jean-Claude Darcheville. Comme j’ai les chaînes de télévision françaises, j’ai vu les réactions des Lyonnais qui avaient l’air confiant. Mais à Ibrox, nous aurons tout un public derrière nous. Si on a su faire douter Stuttgart jusqu’au bout, on a largement les moyens chez nous de faire jeu égal avec Lyon. » D’ici là, les Rangers qui accueilleront Kilmarnock ce week-end avant de se rendre à Gretna le dimanche 9 décembre doivent d’abord panser leurs plaies. Touché au genou, DaMarcus Beasley passe des examens médicaux aujourd’hui et demeure très incertain pour ce match. Lee McCulloch, dont l’état inspire moins d’inquiétude, est resté aux soins hier. De nombreuses innovations soutiennent ce développement durable. Par exemple, la route se fait silence avec Nanosoft, devient nature avec Végécol, réduit la consommation énergétique avec les enrobés 3E et limite les émissions de gaz à effet de serre avec Végéflux. Ainsi Colas ouvre de nouvelles perspectives à la route : plus respectueuse de la Nature et plus respectueuse de l’Homme. Avec Colas, la route avance… naturellement. aressy.com - 11/07 - 3828 DANS LEURS ÉDITIONS d’hier, les médias écossais semblaient largement plus préoccupés par l’identité du successeur d’Alex McLeish, démissionnaire de son poste de sélectionneur national, que par les chances des Glasgow Rangers de conserver leur deuxième place du groupe E, le 12 décembre face à Lyon. « Si nous montrons sur ce match la même débauche d’énergie que durant toute notre campagne européenne, je serai très satisfait », prévient déjà Walter Smith. Les joueurs ne se projettent pas si loin. Ils n’ont appris le résultat de LyonBarcelone (2-2) que lorsqu’ils sont montés dans le bus, soit trois quarts d’heure après le coup de sifflet final. « Nous étions trop déçus par notre propre résultat (à Stuttgart, 2-3), explique Brahim Hemdani. Nous voulions vraiment prendre des points le plus rapidement possible mais ce but www.colas.com La route avance JÉROME LE FAUCONNIER 3828_COL_AP_LEQUIPE_221x300_V2.i1 1 Bleu Rouge Noir Jaune 15/11/07 15:04:55 PAGE 7 Rouge Blessé à un genou, début août, Grégory Coupet s’était lancé le défi de jouer à Glasgow. Tiendra-t-il son pari ? Le délai sera sans doute trop court. « Si Greg est à soixante-dix pour cent, ce ne serait rendre service à personne, ni à lui ni à l’équipe, de l’aligner en Écosse », dit un membre du club. Coupet travaille comme un acharné, peutêtre même parfois trop, et il doit aussi accepter l’idée que la récupération fasse partie de sa rééducation. Hier, il a encore effectué une séance spécifique avec Joël Bats, sous le regard attentif d’Alain Perrin. À partir de demain, il devrait à nouveau participer aux oppositions avec ses coéquipiers. « Ça avance, disait-il à la mijournée à sa sortie du terrain. Mais, dans la tête, je suis encore loin de mon retour. Pour Glasgow, franchement, je n’en sais vraiment rien… » Il se montra plus pessimiste, dans l’après-midi, sur le site du club : « Si j’avais voulu ou pu jouer, il aurait fallu que je sois prêt dimanche. Ce ne sera pas le cas. Revenir dans un tel match, ce serait être présomptueux. En plus, Rémy (Vercoutre) est très bien actuellement. Si je peux aller à Glasgow en tant que numéro 2, ce sera déjà une très bonne chose…. » Bleu L’OL dispose de treize jours pour préparer le rendez-vous de Glasgow. Treize jours et deux matches. Dimanche, le leader de la Ligue 1 accueille Strasbourg. Le samedi suivant, il se déplacera à Caen. Un rythme idéal, sans date internationale, sans tour de Coupe de la Ligue ou de Coupe de France. Après son déplacement en Normandie, il lui restera quatre jours pour se préparer. Le programme est déjà connu : décrassage à Tola-Vologe le dimanche, entraînement le lundi avant un départ pour COUPET N’Y CROIT QUASIMENT PLUS Jaune Rouge Jaune QUEL PROGRAMME D’ICI LÀ ? LYON. – En signant un doublé mardi soir face au Barça de son ancien coéquipier Éric Abidal (à droite), Juninho a arraché le nul (2-2) et prolongé l’espoir d’une qualification lyonnaise qui passera par un succès à Glasgow : « Même si Stuttgart et Barcelone ne sont pas parvenus à gagner en Écosse, il n’y a aucune raison d’avoir peur. » (Photo Didier Fèvre) Noir Bleu Noir DEUX SEMAINES DIRIGÉES vers un rendez-vous final. Deux semaines au bord du précipice. Au cours des années, l’OL avait goûté aux saveurs des grands rendez-vous, le PSV Eindhoven, l’AC Milan, l’AS Rome, encore, la saison passée. Il était question de quart de finale de Ligue des champions, d’un huitième au pire. Ce qui attend, cette fois, l’Olympique Lyonnais, il ne l’avait pas vécu depuis des années : cette peur de l’échec, cette formidable excitation qui précède les folles soirées. Comme une évidence face à la logique de son irrésistible ascension, le sextuple champion de France avait pris ses distances avec l’incertitude, comme si les huitièmes de finale de C 1 ne constituaient plus qu’un point de départ, et parfois son terminus. L’OL a changé de visage, il a reculé dans l’impitoyable hiérarchie européenne. Ses défaites face au FC Barcelone (0-3), au Camp Nou, le 19 septembre, et surtout contre les Glasgow Rangers (0-3), le 2 octobre, à Gerland, pourraient condamner le club de JeanMichel Aulas à la Coupe de l’UEFA. Son résultat nul face au FC Barcelone (2-2), avant-hier, n’a pas modifié ses perspectives. Mais ce qui paraissait improbable après deux journées est devenu envisageable : une victoire à Glasgow, le 12 décembre, qualifierait l’OL pour les huitièmes de finale. Une victoire et rien d’autre. Une victoire à Glasgow, où le football français prend l’habitude d’y badiner avec son destin. Il y a dix jours, le succès de l’Italie (2-1) à Hampden Park propulsait les Bleus à l’Euro 2008. À Ibrox Park, c’est l’Olympique Lyonnais qui viendra s’occuper de ses affaires. Les Rangers traversent des temps laborieux. Sa courbe de résultat est opposée à celle de son rival : l’OL vient de prendre sept points en trois rencontres, les Écossais un seul. Un espoir de plus, peut-être. Peut-être… l’Écosse dans l’après-midi, et dernière séance le mardi soir à Ibrox Park. Ces deux semaines offrent une latitude totale à Alain Perrin. Si certains joueurs ont besoin de se reposer, il aura l’occasion de les faire souffler sans prendre le risque de trop affaiblir son équipe, vu l’adversité proposée. Mais il ne sera confronté à aucune nécessité. Il peut aussi aligner son équipe type, pour mieux la préparer au choc, pour peaufiner encore quelques automatismes, quitte à en fâcher certains. Excellent à Rennes (2-0), samedi, en défense centrale, Mathieu Bodmer n’a pas joué, mardi soir. Quand il comprit qu’il ne rentrerait pas en jeu, il a jeté son dossard d’échauffement. La vie d’un club. Si l’objectif d’un septième titre de champion constitue une priorité, il s’efface, aujourd’hui, face à cette date du 12 décembre. Perrin doit se concentrer vers cet objectif, et il le sait, peu importe les états d’âme des « exclus ». Il sait aussi que cette fois il devrait pouvoir compter sur Karim Benzema, forfait avant-hier (cuisse), et sans doute de retour dimanche. 8 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL COUPE DE L’UEFA (phase de poules, 3 journée) e AUJOURD’HUI GROUPE A GROUPE B GROUPE C GROUPE D GROUPE E GROUPE F GROUPE G GROUPE H AZ Alkmaar (HOL)-Larissa (GRE) Z. St-Pétersb. (RUS)-Nuremberg (ALL) Exempt : Everton (ANG) Atletico M. (ESP) - Aberdeen (ECO) Lokomotiv Moscou (RUS) FC Copenhague (DAN). Exempt : Panathinaïkos (GRE). AEK Athènes (GRE) - Fiorentina (ITA) Elfsborg (SUE) - M. Boleslav (RTC). Exempt : Villarreal (ESP). Hambourg (ALL) - Rennes Brann Bergen (NOR) - Dinamo Zagreb (CRO). Exempt : FC Bâle (SUI). FC Zurich (SUI) - Toulouse Sparta Prague (RTC) - Spartak Moscou (RUS). Exempt : Leverkusen (ALL). Braga (POR) - B. Munich (ALL) Bolton (ANG) - A. Salonique (GRE). Exempt : Étoile Rouge Belgrade. Tottenham (ANG) - Aalborg (DAN) Getafe (ESP) - Hapoël Tel-Aviv (ISR) Exempt : Anderlecht (BEL) Panionios (GRE)-Galatasaray (TUR) Helsingborg (SUE)-Austria V.(AUT) Exempt : Bordeaux Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Everton 6 2 2 0 0 2. Z.-St-Petersbourg 4 2 1 1 0 3. AZ Alkmaar 1 1 0 1 0 4. Nuremberg 0 1 0 0 1 5. Larissa 0 2 0 0 2 Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Panathinaïkos 6 2 2 0 0 2. Lok. Moscou 2 2 0 2 0 3. Atlet. Madrid 1 1 0 1 0 4. Aberdeen 1 2 0 1 1 5. FC Copenhague 0 1 0 0 1 Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Fiorentina 4 2 1 1 0 2. Villarreal 4 2 1 1 0 3. AEK Athènes 1 1 0 1 0 4. Elfsborg 1 2 0 1 1 5. Mlada Boleslav 0 1 0 0 1 Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. FC Bâle 4 2 1 1 0 2. Hambourg 3 1 1 0 0 3. Dinamo Zagreb 1 1 0 1 0 4. Brann Bergen 1 2 0 1 1 5. Rennes 1 2 0 1 1 Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. FC Zurich 3 1 1 0 0 2. Spartak Moscou 3 1 1 0 0 3. Sparta Prague 3 2 1 0 1 4. Leverkusen 3 2 1 0 1 5. Toulouse 0 2 0 0 2 Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Bayern Munich 4 2 1 1 0 2. Aris Salonique 3 1 1 0 0 3. Bolton 2 2 0 2 0 4. Braga 1 1 0 1 0 5. Et. Rouge Belg. 0 2 0 0 2 Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Anderlecht 4 2 1 1 0 2. Tottenham 3 2 1 0 1 3. Getafe 3 1 1 0 0 4. Aalborg 1 1 0 1 0 5. H. Tel-Aviv 0 2 0 0 2 Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Bordeaux 6 2 2 0 0 2. Helsingborg 4 2 1 1 0 3. Panionios 1 1 0 1 0 4. Austria Vienne 0 1 0 0 1 5. Galatasaray 0 2 0 0 2 p. — 5 4 1 0 3 c. — 1 3 1 2 6 Diff. — +4 +1 0 -2 -3 DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre : Everton - Larissa, 3-1 ; Zénith SaintPétersbourg - AZ Alkmaar, 1-1 ; jeudi 8 novembre : Larissa - Zénith Saint-Pétersbourg,2-3 ; Nuremberg Everton, 0-2. RESTENT À JOUER. – Mercredi 5 décembre : Nuremberg - AZ Alkmaar, Everton - Zénith Saint-Pétersbourg ; jeudi 20 décembre : AZ Alkmaar - Everton, Larissa - Nuremberg. p. — 4 4 3 1 0 c. — 0 4 3 4 1 Diff. — +4 0 0 -3 -1 DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre : Panathinaïkos - Aberdeen, 3-0 ; Lokomotiv Moscou - Atletico Madrid, 3-3 ; jeudi 8 novembre : Aberdeen-Lokomotiv Moscou, 1-1 ; FC Copenhague - Panathinaïkos, 0-1. RESTENT À JOUER. – Mercredi 5 décembre : FC Copenhague Atletico Madrid, Panathinaïkos Lokomotiv Moscou ; jeudi 20 décembre : Atletico Madrid - Panathinaïkos, Aberdeen - FC Copenhague. p. — 7 3 1 2 1 c. — 2 2 1 7 2 Diff. — +5 +1 0 -5 -1 DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre : Villarreal - Fiorentina, 1-1 ; Elfsborg AEK Athènes, 1-1 ; jeudi 8 novembre : Fiorentina - Elfsborg, 6-1 ; Mlada Boleslav - Villarreal, 1-2. RESTENT À JOUER. – Mercredi 5 décembre : Mlada Boleslav - AEK Athènes, Villarreal - Elfsborg ; jeudi 20 décembre : AEK Athènes - Villarreal, Fiorentina - Mlada Boleslav. p. — 1 1 0 1 1 c. — 0 0 0 2 2 Diff. — +1 +1 0 -1 -1 DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre : FC Bâle-Rennes, 1-0 ; Brann Bergen - Hambourg, 0-1 ; jeudi 8 novembre : Rennes - Brann Bergen, 1-1 ; Dinamo Zagreb - FC Bâle, 0-0. RESTENT À JOUER. – Mercredi 5 décembre : Dinamo Zagreb Hambourg, FC Bâle - Brann Bergen ; jeudi 20 décembre : Hambourg FC Bâle, Rennes- Dinamo Zagreb. p. — 2 2 4 2 2 c. — 1 1 4 2 4 Diff. — +1 +1 0 0 -2 DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre : Leverkusen (ALL) - Toulouse, 1-0 ; Sparta Prague (RTC) - FC Zurich, 1-2 ; jeudi 8 novembre : Toulouse Sparta Prague, 2-3 ; Sp. Moscou Leverkusen, 2-1. RESTENT À JOUER. – Jeudi 6 décembre : Sp. Moscou FC Zurich, Leverkusen - Sparta Prague ; mercredi 19 décembre : FC Zurich - Leverkusen, Toulouse - Sp. Moscou. p. — 5 3 3 1 2 c. — 4 0 3 1 6 Diff. — +1 +3 0 0 -4 DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre : Étoile Rouge Belgrade - Bayern Munich, 2-3 ; Bolton - Braga, 1-1 ; jeudi 8 novembre : Bayern Munich - Bolton, 2-2 ; Aris Salonique - Étoile Rouge Belgrade, 3-0. RESTENT À JOUER. – Jeudi 6 décembre : Aris Salonique - Braga, Étoile Rouge Belgrade - Bolton ; mercredi 19 décembre : Braga Étoile Rouge Belgrade, Bayern Munich - Aris Salonique. p. — 3 3 2 1 0 c. — 1 2 1 1 4 Diff. — +2 +1 +1 0 -4 L’entraîneur rennais est persuadé que le renouveau de son équipe passe par une plus grande solidité de son bloc défensif. HAMBOURG – (ALL) de notre envoyé spécial SI LA MÉMOIRE COLLECTIVE ne devait retenir qu’un seul match d’une équipe française à Hambourg, ce serait forcément la fessée que l’AS Saint-Étienne a donnée au HSV du géant Horst Hrubesch, le 26 novembre 1980. Pour atteindre ce 5-0 resté dans les annales, l’entraîneur des Verts, Robert Herbin, avait eu l’audace d’ajouter un troisième attaquant aux côtés de Jacques Diff. — +2 +1 0 -1 -2 RÈGLEMENT Dréossi veut du béton HAMBOURG : Rost – Boateng, Reinhardt, Mathijson, Atouba – Jarolim ou De Jong, Kompany – Castelen, Van der Vaart, Trochowski – Olic. Remplaçants : Hesl (g.), Choup-Moting, Demel, de Jong ou Jarolim, Zidan, Brecko, Benjamin. Entraineur : H. Stevens. RENNES : Pouplin – Fanni, Borne, Hansson, Edman – Leroy, Marveaux, Br. Cheyrou, Sorlin – Thomert – Briand. Remplaçants : Catherine (g.), B. Dembélé, Lemoine, Wiltord, Pagis, Emerson, L. Badiane. Entraîneur : P. Dréossi. Arbitre : M. Clattenburg (ANG). c. — 2 3 1 2 5 DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre : Bordeaux - Galatasaray, 2-1 ; Helsingborg - Panionios, 1-1 ; jeudi 8 novembre : Galatasaray - Helsingborg, 2-3 ; Austria Vienne - Bordeaux, 1-2. RESTENT À JOUER. – Jeudi 6 décembre : Austria Vienne Panionios, Bordeaux - Helsingborg ; mercredi 19 décembre : Panionios - Bordeaux, Galatasaray - Austria Vienne. DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre : Anderlecht - Hapoël Tel-Aviv, 2-0 ; Tottenham - Getafe, 1-2 ; jeudi 8 novembre : Hapoël Tel-Aviv - Tottenham, 0-2 ; Aalborg - Anderlecht, 1-1. RESTENT À JOUER. – Jeudi 6 décembre : Aalborg - Getafe, Anderlecht - Tottenham ; mercredi 19 décembre : Getafe - Anderlecht, Hapoël Tel Aviv - Aalborg. HAMBOURG - RENNES AUJOURD’HUI, 19 HEURES, HAMBOURG ARENA (en direct sur W 9) p. — 4 4 1 1 3 Zimako et Johnny Rep, un certain Laurent Paganelli. Pierre Dréossi, qui n’ambitionne pas de faire mieux qu’Herbin, serait plutôt tenté d’en retirer un, ce soir. Touché à une cuisse, Wiltord s’est entraîné en solo, hier en fin d’après-midi. Même s’il renonçait, Pagis ne devrait pas être épargné par le remaniement en vue. Dréossi ne supporte plus de voir son équipe pencher vers l’avant. À écouter l’entraîneur rennais, ses joueurs penseraient tellement à attaquer qu’ils en oublieraient de défendre. Avant l’opposition, hier, il a réuni son groupe autour de lui pour lui rappeler les fondamentaux. « Nous devons faire bloc, a-t-il fermement exigé. On l’a fait des dizaines de fois. Si on fait ça, on y arrivera. Alors, il faut en avoir la volonté. » Samedi déjà, après avoir essuyé un nouveau revers face à Lyon (0-2), le quatrième de la saison à domicile, le quatrième en cinq matches également (*), Dréossi, passablement irrité, avait rappelé avec force qu’il était grand temps de fermer les vannes : « Pour reprendre notre marche en avant, il faut effectivement revenir à des choses plus simples. Indépendamment du résultat, nous devons retrouver notre jeu à Hambourg. C’est parce que notre efficacité défensive a baissé qu’on a perdu notre efficacité offensive. En fait, quand on se retrouve menés, on est en déséquilibre car on est contraints de jouer un jeu qui n’est pas le nôtre. » Bruno Cheyrou : « Retrouver notre efficacité » Le début de saison exceptionnel de Leroy et la froide efficacité de Wiltord ont peut-être incité les Rennais à se croire plus talentueux qu’ils ne le sont vraiment, à fournir moins d’efforts, notamment dans le replacement défensif, à se montrer moins agressifs, aussi, dans les duels. Et puis, n’est-ce pas en pensant d’abord à bien défendre que Rennes est parvenu à se qualifier pour l’UEFA en mai dernier après une première partie de saison très hésitante ? « Nous devons retrouver notre efficacité le plus vite possible, expose Bruno Cheyrou. On essaye d’améliorer les bases de la saison passée, qui étaient très solides. Mais il faut trouver un équilibre entre bien jouer, bien attaquer et bien défendre. » « La rigueur défensive, elle part de nous, les attaquants, complète Jimmy Briand. Peut-être que notre envie de jouer nous a incité, inconsciemment, à faire moins d’efforts. » Même si les absences des deux rocs, Mensah et M’Bia, comptent pour beaucoup dans la fragilité défensive rennaise, Dréossi attend de ses joueurs qu’ils pensent surtout à en prendre un de moins que l’adversaire, plutôt que chercher à mettre un but de plus. S’ils n’y parviennent pas ce soir, ils pourront sans doute tirer un trait sur leurs ambitions européennes. RAPHAËL RAYMOND (*) Depuis le 31 octobre, Rennes a joué cinq matches. En L 1, il s’est incliné contre Monaco (0-1), Bordeaux (0-3) et Lyon (0-2), tout comme en Coupe de la Ligue face à Valenciennes (0-2). En Coupe de l’UEFA, Rennes a partagé les points avec Brann-Bergen (NOR, 1-1). En cas d’égalité de points entre deux ou plusieurs équipes à l’issue des matches de groupe (sachant que chaque équipe ne rencontre les autres qu’une seule fois, avec deux matches à domicile et deux à l’extérieur), le classement est établi selon les critères suivants : 1. meilleure différence de buts générale ; 2. meilleure attaque ; 3. meilleure attaque à l’extérieur ; 4. plus grand nombre de victoires ; 5. plus grand nombre de victoires à l’extérieur ; 6. plus grand nombre de points de coefficient obtenus par l’équipe et son association sur les cinq saisons précédentes. Les trois premiers de chacun des huit groupes, soit vingt-quatre clubs, seront qualifiés pour les seizièmes de finale, où les rejoindront les huit troisièmes de la première phase de la Ligue des champions. Le tirage au sort des seizièmes de finale s’effectuera comme suit : – les huit premiers de la phase de poules seront opposés aux huit troisièmes ; – les huit deuxièmes affronteront les huit équipes en provenance de la Ligue des champions ; – les premiers et les deuxièmes reçoivent au retour. – Les clubs d’un même pays ne peuvent pas se rencontrer. CALENDRIER (Photo Pierre Lahalle) ÉLU MEILLEUR JOUEUR du mois d’octobre devant les Lyonnais Karim Benzema et Hatem Ben Arfa, Jérôme Leroy a reçu le trophée UNFP - L’Équipe - Canal + samedi dernier, juste avant Rennes-Lyon (0-2). C’est notre confrère de RTL Philippe Audouin qui était chargé de le féliciter. Il avait déjà reçu cette distinction en août 2005 alors qu’il évoluait à Lens. Il a été couronné après un mois d’octobre au cours duquel il a notamment marqué face au PSG (3-1) et à Lens (2-1). Depuis, il est à l’arrêt. Comme Rennes. – R. R. INCIDENTS METZ-STRASBOURG Des sanctions pour Metz ? La commission de discipline de la Ligue examine aujourd’hui, à partir de 18 heures, le rapport d’instruction concernant les incidents du match Metz-Strasbourg (1-2), disputé le 6 octobre dernier. Elle devrait communiquer dans la foulée sa décision aux dirigeants messins qui vont faire le déplacement à Paris. La rencontre avait été interrompue à deux reprises en raison de l’attitude de plusieurs supporters messins, qui avaient tenté de pénétrer sur la pelouse puis bombardé Stéphane Cassard de projectiles. Huit interdictions de stade ont été prononcées après ces incidents. – L. D., M. Ch. FC ZURICH - TOULOUSE Le TFC sait-il gagner ? En six rencontres européennes cette saison, les Toulousains n’ont toujours pas remporté la moindre victoire. AUJOURD’HUI, 20 H 15 À ZURICH, STADE DU LETZIGRUND ZURICH : Leoni – Stahel, Tihinen, Rochat, Schneider – Abdi, Kondé, Okonkwo, Chikhoui – Raffael, Alphonse. Entraîneur : Chalandes. Remplaçants : Guatelli, Lampi, Kollar, Aegerter, Eudis, Schonbachler et Gashi. TOULOUSE : Douchez – Ebondo, Arribagé, Cetto (ou Fofana), Ilunga – Fabinho, Dieuze (cap), Emana, Mansaré – Gignac, Elmander. Entraîneur : Baup. Remplaçants : Riou, Fofana ou Cetto, M’Bengue, Sissoko, Batlles, Santos et Bergougnoux. Arbitre : M. Kasnaferis (GRE) ZURICH – de notre envoyé spécial SEULS LES PLUS ANCIENS s’en souviennent. Il fut un temps, il y a un peu plus de vingt ans, où le TFC remporta son dernier match de Coupe d’Europe. C’était en septembre 1987, en 32es de finale de Coupe de l’UEFA, contre la formation grecque de Panionios (1-0). Depuis, le club de la Haute-Garonne a tourné le dos au football européen et pratiquement disparu des statistiques internationales. Alors quand, cette saison, les portes se sont de nouveau ouvertes sur la plus relevée des compétitions du Vieux Continent, l’espoir est réapparu. Pas l’extase de la victoire. Que ce soit lors du tour préliminaire de Ligue des champions contre Liverpool (0-1, 0-4) ou à l’étage inférieur contre le CSKA Sofia (0-0, 1-1), Leverkusen (0-1) ou dernièrement le Sparta Prague (2-3), les hommes d’Élie Baup ne sont jamais parvenus à s’imposer. Six matches sans succès. Huit de suite si l’on inclut les matches de Ligue 1. La dernière victoire du TFC remonte ainsi au dimanche 7 octobre à Sochaux (1-0), but d’Achille Emana. Le Camerounais, qui a décidé de ne plus répondre à l’appel de sa sélection nationale et de se concentrer pleinement à Toulouse, commence à trou- ver le temps long : « Personnellement, ça me prend la tête de ne pas avoir encore gagné en Coupe d’Europe. Je voulais vraiment disputer cette compétition, c’est la raison pour laquelle je suis resté ici, et, pour l’instant, on ne compte que des défaites et des matches nuls. Notre seule « victoire », si je puis dire, c’est le nul à Sofia (1-1) qui nous permet de nous qualifier. On est encore loin d’avoir démontré les mêmes qualités que la saison passée. » Élie Baup : « Notre effectif est trop juste » Il y a un an, cependant, le TFC n’était pas encore contraint à accumuler les PAGE 8 rencontres comme cette saison. Et n’avait pas eu à jouer deux matches espacés de seulement 48 heures comme cela a été le cas cette saison. Élie Baup l’a toujours clamé haut et fort : « Notre effectif est trop juste pour disputer autant de compétitions en même temps. Mais on a encore une petite chance de passer. Cela passe impérativement par une victoire contre Zurich. » Le patron technique du TFC continue à parler de l’Europe comme de « quelque chose de fort », mais le cœur n’y est plus. Car cette Europe a fauché un peu trop de ses joueurs. « Ce serait un exploit de gagner à Zurich, soupire Laurent Batlles, mais il faut penser au Championnat. » Tout est dit. En attendant, malgré les douleurs aux adducteurs de Cetto et la petite condition d’Elmander, absent des terrains depuis le 7 novembre (ischio-jambiers touchés) mais qui devraient être tous les deux alignés ce soir au Letzigrund de Zurich, le TFC va une nouvelle fois se forcer à monter sur la scène européenne. Pour un dernier show ? « Les gens ont, en ce moment, une mauvaise image de nous, reprend Emana, mais c’est normal. Maintenant, on peut encore faire quelque chose de bien. » Gagner, par exemple, pour définitivement effacer le fantôme de Panionios… JEAN-PHILIPPE COINTOT (avec N. S.) SAINT-ÉTIENNE : PRÉCISIONS SUR L’AFFAIRE SALL. – Contrairement à ce qui a été écrit hier à propos du double contrat signé par Moustapha Bayal Sall en faveur du club norvégien IK Start (le 30 mars 2006) puis à Saint-Étienne (août 2006), l’international sénégalais a bien été suspendu quatre mois par la FIFA, mais cette suspension prend effet au 1er juillet prochain. Hier, l’ASSE et le joueur ont officialisé un recours devant le Tribunal arbitral du sport, arguant que toutes les conditions n’avaient pas été réunies, à l’époque, pour que Sall prenne sa décision en toute connaissance de cause. – C. C. NICE : ABARDONADO ET APAM TOUCHÉS. – Souffrant d’une cuisse, Abardonado devrait être arrêté quelques jours. Apam (pied) a abrégé la séance et subira des examens médicaux. Ederson, de retour de suspension, fera sa rentrée à Monaco. – Ja. G. SOCHAUX VERS UN CHANGEMENT DE TACTIQUE. – Privés de Frédéric Hantz, retenu à Clairefontaine pour sa préparation au DEPF et remplacé par son adjoint Alain Bénédet, les Sochaliens se sont entraînés avec une opposition laissant apparaître le probable passage du 4-3-2-1 au 4-4-2 pour la réception de Lens, samedi. Erding pourrait ainsi être associé à Dagano ou Quercia, mais toujours pas à Grax, qui souffre d’une tendinite. Bréchet, malade, était aussi absent. – F. L.D. HOULLIER SUR LA « SHORTLIST » DE LA CORÉE DU SUD. – En quête d’un nouveau sélectionneur depuis la démission du Néerlandais Pim Verbeek, durant l’été, la Corée du Sud aurait établi une liste restreinte de trois entraîneurs dont ferait partie Gérard Houllier, le nouveau directeur technique national, en compagnie de l’Irlandais Mick McCarthy et du Danois Morten Olsen. JEUDI 29 NOVEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Leroy primé Bleu Rouge TROPHÉE UNFP - L’ÉQUIPE - CANAL + DU JOUEUR DU MOIS Jaune Bleu Jaune Jimmy Briand (ici à gauche, à la lutte avec Hassan El-Fakiri contre Brann-Bergen, 1-1) ne fuit pas ses responsabilités dans les difficultés défensives du Stade Rennais : « La rigueur défensive, elle part de nous, les attaquants », reconnaît-il. (Photo Bernard Papon) Noir Noir SEIZIÈMESDE FINALE (tirage au sort du tableau avec les huitièmes de finale vendredi 21 décembre, 13 heures, à Nyon, SUI). – Aller : mercredi 13 et jeudi 14 février 2008 ; retour : jeudi 21 février. HUITIÈMES DE FINALE. – Aller : jeudi 6 mars ; retour : mercredi 12 et jeudi 13 mars. QUARTS DE FINALE (tirage au sort du tableau avec les demi-finales vendredi 14 mars, 13 heures, à Nyon). – Aller : jeudi 3 avril ; retour : jeudi 10 avril. DEMI-FINALES. – Aller : jeudi 24 avril ; retour : jeudi 1er mai. FINALE. – Mercredi 14 mai 2008 à Manchester (ANG), The City of Manchester Stadium. 9 FOOTBALL LIGUE 1 (6 journée, match en retard) e Bleu Rouge Noir Jaune LENS - CAEN : 1-1 Lens rate le coche Menant au score (1-0), le RC Lens n’a pas profité de son match en retard contre Caen, qui l’a rejoint en fin de match. LENS – de notre envoyé spécial JEAN-LUC GATELLIER CAEN 1-1 Sorbon (86e) Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 1. Lyon 34 15 11 1 3 32 2. Nancy 31 14 9 4 1 22 3. Bordeaux 25 15 7 4 4 19 4. Rennes 24 15 7 3 5 17 5. Nice 23 15 6 5 4 16 6. Le Mans 23 15 7 2 6 21 7. Valenciennes 22 15 6 4 5 17 8. Monaco 21 15 6 3 6 19 9. Saint-Étienne 21 15 6 3 6 17 10. Strasbourg 20 15 5 5 5 15 11. Caen 19 15 5 4 6 17 12. Lorient 19 15 4 7 4 15 13. Lille 17 15 3 8 4 14 14. Marseille 17 15 4 5 6 14 15. Lens 17 15 4 5 6 13 16. Toulouse 17 14 4 5 5 12 17. Auxerre 17 15 5 2 8 15 18. Paris-SG 16 15 3 7 5 13 19. Sochaux 13 15 2 7 6 12 20. Metz 7 15 1 4 10 8 c. — 14 7 17 15 12 23 16 15 15 13 18 17 16 17 16 15 22 17 19 24 Diff. — +18 +15 +2 +2 +4 -2 +1 +4 +2 +2 -1 -2 -2 -3 -3 -3 -7 -4 -7 -16 BUTEURS 1. Benzema (Lyon), 11 buts. 2. Bellion (Bordeaux), 10 buts. 3. De Melo (Le Mans), 9 buts. 4. Niang (Marseille) ; B. Koné (Nice), 7 buts; 5. Niculae (Auxerre) ; Saïfi (Lorient) ; Kim (Nancy), 6 buts ; 9. Vahirua (Lorient) ; Juninho (Lyon) ; Piquionne (Monaco) ; Renteria (Strasbourg) ; Audel (Valenciennes), 5 buts ; 14. Jelen (Auxerre) ; Gouffran (Caen) ; Sessegnon (Le Mans) ; Ben Arfa, Govou (Lyon) ; Hadji (Nancy) ; B. Gomis, Ilan (Saint-Étienne) ; Savidan (Valenciennes), 4 buts ; 23. Wendel (Bordeaux) ; Eluchans (Caen) ; Aruna (+ 1), Monterrubio (Lens) ; Bastos (Lille) ; Koller, Menez, Nenê (Monaco) ; Fortuné (Nancy) ; Pauleta (Paris-SG) ; Briand,J. Leroy, Wiltord (Rennes) ; P. Feindouno (Saint-Étienne) ; Birsa (Sochaux) ; Gameiro, Mouloungui (Strasbourg) ; Elmander, Emana (Toulouse), 3 buts. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 1er décembre,17 h 10 : Le Mans - Nancy (Canal +) ; 20 heures : Lille-Marseille, Lorient - Saint-Étienne, Metz-Auxerre, Monaco-Nice, Paris-SG - Caen, SochauxLens (ces six matches sur Foot +) ; dimanche 2 décembre, 18 heures : Valenciennes-Rennes (Canal + Sport) ; Bordeaux-Toulouse (Foot +) ; 20 h 55 : Lyon-Strasbourg (Canal +). LENS. – Les Lensois auraient pu faire un bond intéressant au classement s’ils avaient su conserver leur petit but (78e). Le Caennais Sorbon (au centre, en blanc) a ruiné leurs espoirs en trompant Runje (à gauche) à quatre minutes de la fin. (Photo Jean-Yves Desfour/Ouest France/PQR) MATCH EN RETARD (6e journée). – Mercredi 5 décembre, 19 heures : Toulouse-Nancy (Foot +). LENS - CAEN : 1-1 (0-0) Temps froid. Pelouse moyenne. 36 409 spectateurs. Arbitre : M. Auriac. Ramos amos 4 LES BUTS 1-0 : ARUNA (78e, passe de Demont). – Demont s’infiltre dans le couloir droit et adresse un centre en première intention à Aruna. Celui-ci, au second poteau, prend le dessus sur Ou. N’Diaye et place une tête piquée à droite de Planté. 1-1 : SORBON (86e, passe de Gouffran). – Florentin frappe un coup franc sur le côté droit. Sa frappe est déviée de la tête par Gouffran au premier poteau. Le ballon arrive sur la tête de Sorbon qui trompe Runje de près. LES CARTONS 5 AVERTISSEMENTS. – Lens : Planté (78e, accrochage avec Bisevac) ; Caen : Jemaa (6e, tacle irrégulier sur Demont), Deroin (71e, charge dur Kovacevic), Proment (76e, tacle par-derrière sur Monterrubio), Bisevac (78e, accrochage avec Planté). Planté décisif CAEN L’HOMME CLÉ : PLANTÉ (Caen), 7,5 Très autoritaire, souvent bien placé, il a parfaitement tenu sa place. Des arrêts devant Pieroni (34e), Demont (43e), Aruna (58e), Khiter (69e). Il n’a rien pu faire sur la tête d’Aruna qui a placé le ballon dans le petit filet (78e). LENS RUNJE (5,5) : rarement inquiété jusqu’au but de Caen (86e) où il n’a pas bougé. LAURENTI (6) : de très bonnes interventions défensives. Moins à l’aise dans la relance. BISEVAC (4,5) : il n’était pas dans son assiette pendant la première heure, assurant mal une passe pour Runje. Il a mieux fini. Ad. COULIBALY (5,5) : toujours aussi costaud sur l’homme. RAMOS (4) : de la générosité dans son couloir malgré quelques appro- Lens 1 1 Caen 49 % Possession du ballon 51 % 21 Tirs 11 8 Tirs cadrés 4 10 Tirs non cadrés 6 76 % Passes réussies 67 % 58 % Duels gagnés 42 % 49 % Temps chez l’adversaire 51 % 5 Corners 2 avec ximations et surtout une faute inutile qui amène le coup franc de l’égalisation. DEMONT (5,5) : il s’est beaucoup dépensé mais souvent de manière confuse. À l’affût, il a failli marquer (43e) et a donné un excellent centre sur le but d’Aruna (78e). KOVACEVIC (7) : un combattant de premier ordre qui a récupéré un nombre incalculable de ballons. Heureusement que Lens l’a ! LACOURT (4,5) : en première mitemps, il a raté de nombreux gestes. Moins fébrile en seconde. ARUNA (6) : il avait toujours deux Normands sur le dos. Son centre tir rebondit sur le poteau (68e). Récompensé de ses efforts par un magnifique but de la tête (78e). PIERONI (4,5) : un tir non cadré (17e), une grosse frappe au but (34e). Remplacé par KHITER (56e), qui, bien placé, a échoué sur Planté (69e) puis raté le cadre, seul aux 6 mètres (80e). MONTERRUBIO (5,5) : le lensois le plus dangereux de la première mitemps. Une tête juste au-dessus (25e), une reprise dans les bras de Planté (47e), un coup franc rasant le but (71e). PLANTÉ : voir ci-dessus. HENGBART (5,5) : combatif, il est sorti à la mi-temps en raison de douleur aux cervicales. Remplacé à la pause par Ou. N’DIAYE (5,5), battu de la tête par l’Ivoirien sur le but lensois. THIAM (5,5) : a réalisé un match solide. SORBON (6) : il a marqué, de la tête, le but égalisateur (86e), le premier but caennais à l’extérieur cette saison. SEUBE (5) : dur, accrocheur. Mais une erreur d’appréciation qui a failli coûter cher face à Demont (43e). PROMENT (5) : actif. Un tir au-dessus (43e). NIVET (6) : de retour de suspension, il a fait tourner le ballon et s’est bien entendu avec Grandin. DEROIN (5,5) : une activité inlassable même s’il a souffert, comme les autres milieux, en seconde mitemps. GRANDIN (4,5) : s’est rarement illustré. TOUDIC (4,5) : un tir repoussé par le gardien (34e). Remplacé par GOUFFRAN (56e), qui dévie le ballon sur l’égalisation. JEMAA (4,5) : il n’a jamais fait la différence. Remplacé par FLORENTIN (60e), auteur du coup franc sur l’égalisation de Sorbon. – J.-L. G. CE QUE NOUS AVONS FAIT POUR PAUL, NOUS POUVONS LE FAIRE POUR VOUS ! Un matin, Paul a compris que pour retrouver Emma, il devait lui délivrer un message fort. En concevant pour Paul une campagne de publicité sur-mesure et en croisant nos médias entre eux, nous avons fait de son message d’amour, un véritable événement. Et Emma est revenue ! La régie publicitaire Lagardère Publicité, c’est plus de 180 marques médias (Presse, Radio, Télévision, Internet, Hors Médias) et tout le savoir-faire des solutions sur-mesure. Nous tenons à vous remercier d’avoir soutenu Paul, et vous offrons l’opportunité de déclarer votre flamme. Vous aussi, faîtes comme Paul, affichez votre amour sur le mur infini du site : www.moiaussijetaime.com ILS ONT DIT Jean-Pierre PAPIN (entraîneur de Lens) : « C’est un match de football comme il s’en dispute beaucoup. Les occasions, on les a et on ne les met pas au fond, donc on s’expose à ce genre de résultats. Je suis très déçu car, ce soir, j’étais persuadé que nous avions fait le plus dur en ouvrant le score. Il faut arrêter de parler avec des “si”. Aujourd’hui, il faut juste se remettre à travailler. Nous n’avons pas réussi à être bons deux mi-temps, et la deuxième aurait dû nous permettre de mener 2 ou 3 à 0. Mais au final, on ne prend seulement qu’un point. Je ne suis pas inquiet de la manière dont on joue, mais au niveau comptable ce n’est pas satisfaisant. Il va donc falloir se battre jusqu’au bout. » Franck DUMAS (entraîneur de Caen) : « Ça fait du bien de ramener un point. On a disputé une bonne première mitemps, ce fut un peu plus difficile en deuxième, où nous nous sommes désorganisés en jouant trop haut. Nous avons donc été sanctionnés par un but logique, et puis on a eu cette chance d’égaliser. J’avais prévenu mes joueurs avant le match que si on prenait un but, ce ne serait pas la fin du monde. Nous avons bien réagi, on chope des points par-ci, par-là, donc je suis, ce soir, content du résultat. En plus, nous avons marqué notre premier but à l’extérieur, donc, on ne va plus m’emm… là-dessus. En tout cas, ça fait du bien et cela risque de nous soulager un peu avant Paris. » Vous verrez peut-être votre déclaration publiée dans la presse ou diffusée à la radio pour la Saint-Valentin. Contacts : Philippe Pignol, Bernard Fauve et leurs équipes - Tél. : 01 53 96 30 92 Retrouvez l'ensemble du dispositif de cette campagne sur www.lagardere-pub.com/emmajetaime JEUDI 29 NOVEMBRE 2007 PAGE 9 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Remplacements. – 46e : Hengbart par Ou. N’DIAYE (note : 5,5); 56e : Toudic par GOUFFRAN ; 60e : Jemaa par FLORENTIN. Non utilisés : Costil (g.), Boucansaud, Éluchans, R. Gomis. Entraîneur : F. Dumas. Bleu Remplacement. – 56e : Pieroni par KHITER. Non utilisés : Le Crom (g.), Aubey, Si. Keita, Sablé, Carrière, Monnet-Paquet. Entraîneur : J.-P. Papin. Jaune Rouge Jaune Hengbart engb Monterrub onte io Grand Grandin 55 5,5 5,,5 4,55 Lacooourt urt Proment rome 5 AAd. Co Couulibaly ulibbaly 4,,,55 Thiiaam m 5,5 55,5 , Pierrroni oni Runnje Tooudic icc Derroin 4,,,55 Plannté nté AArunaa 4,5 5,55 5,,55 45 75 7,5 S Sor or r bo b on 6 Bisseeva Bise evac vc 6 4, 4,5 Niveet Kovac c Kovacevic 6 7 Jemaaa Seub Seube Dem mont m ont Laurenti urent 4,5 5 cap., p, 5 cap., p , 5,5 , 6 Dumas : « J’espère que Le Guen a eu peur » Devant la presse, Papin essayait, quant à lui, de contenir sa déception, sans doute immense. Il pointait les éléments positifs, comme la réaction de ses joueurs en deuxième période. « On a joué plus haut, plus vite. La seule solution dans l’avenir est de jouer comme on a joué en deuxième mi-temps. On a donné tout ce qu’on avait dans le ventre. Malheureusement, on manque trop de confiance pour tenir un résultat. » Lens n’a pas su non plus concrétiser ses occasions, à l’exception d’un magnifique but de la tête d’Aruna (78e). L’entrée de Khiter, à la place de Pieroni (56e), a apporté de la vivacité, mais il a raté deux grosses occasions de faire la différence (69e et 80e). Aruna (78e) Noir Bleu Noir FOU DE RAGE. Jean-Pierre Papin était fou de rage lorsque la tête du Caennais Sorbon a terminé au fond du but lensois (1-1). On jouait la 86e minute, et le RC Lens venait de laisser échapper une victoire qui l’aurait propulsé à la douzième place. Au lieu de cela, il se mêle, en quinzième position, au gruppetto de ceux qui espéraient plus, voire beaucoup plus, qu’un total de dixsept points en quinze journées : Lille, Marseille, Toulouse et Auxerre. « Après ce match, on saura exactement où nous en sommes, déclarait Papin ces derniers jours. On a traîné cette rencontre comme un boulet depuis des mois. Il est temps de remettre les compteurs à zéro. » Maintenant qu’ils le sont, une question se pose : que peut vraiment espérer Lens de cette saison, partie en vrille, et dont il ne parvient pas à inverser la tendance ? Certes, les Nordistes n’ont pas perdu un match depuis un mois, mais avec deux points seulement récoltés en deux rencontres à Bollaert, face à Lorient (1-1) et Caen (1-1), ils n’ont pas su se donner de l’air et doivent s’attendre à des lendemains difficiles. « Il faut regarder la réalité en face. » Cette phrase, Demont l’a répétée à plusieurs reprises. À la question de savoir s’il fallait désormais penser au maintien, il répondit : « Ça me fait ch… de dire ça, mais on est dans cette zone, il faut arrêter de rêver, on est déjà à la 15e journée. » Le capitaine commentait avec amertume l’égalisation normande qui transperça Bollaert en plein cœur : un coup franc de Florentin reprit par Gouffran puis Sorbon, presque étonné de recevoir le ballon sur la tête pour inscrire le premier but caennais à l’extérieur, cette saison, en Ligue 1. « Il a fallu rameuter les troupes pour défendre, ça a pris un temps fou, je trouve ça bizarre, s’étonnait Demont. On menait, il fallait défendre ce but jusqu’au bout. Point. » « Il a mal joué le coup, ils étaient à deux et il a voulu jouer seul, j’ai fermé mon angle et je suis resté sur mes appuis », racontait Planté, le gardien normand, très performant. Une minute après l’ouverture du score, Aruna servait Khiter sur un plateau, mais le jeune attaquant ratait la cible (80e). « Je ne veux pas l’accabler, disait Papin. Un jour, on a le costume du sauveur, un jour, on est celui qui a raté… » Une fois de plus, l’orage avait grondé dans le vestiaire des Sang et Or durant la pause. La première mitemps lensoise avait été si indigente ! Que de fautes techniques ! Passes mal assurées, ballons balancées, contrôles ratés… Parfois, les Lensois semblaient perdus sur le terrain. Mais, pour leur vaillance en seconde partie de soirée, ils auraient mérité de l’emporter face à un adversaire qui laissa des espaces de plus en plus importants s’installer entre ses lignes. « Avant de penser à Paris, on va apprécier ce point pris à l’arraché », notait Franck Dumas. Un brin ironique, l’entraîneur de Malherbe ajoutait : « On est une petite équipe : Paris espère se relancer contre nous, comme Lens espérait se relancer. » Commentant la présence de Paul Le Guen dans une tribune. « J’espère qu’il a eu peur, souriait Dumas. Non, je plaisante ! » Près de lui, Papin n’avait pas envie de rire. « Caen a une demi-occasion et il marque. Nous avons réappris à ne pas perdre, maintenant réapprenons à gagner… » HIER LENS 10 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 Ngog est une rareté VALENCIENNES Le rendement du jeune attaquant se révèle précieux pour un PSG où les satisfactions individuelles ne sont pas légion. CELA FAIT DEUX matches d’affilée que David Ngog est titulaire en attaque. Dans beaucoup de clubs, il serait difficile d’en déduire quoi que ce soit. Mais, à Paris, en cette saison instable où Paul Le Guen change si souvent de dispositif offensif, ce début de constance ne peut passer inaperçue. Aussi récent soit-il, le maintien dans le onze de départ du jeune attaquant de dix-huit ans révèle une nouvelle donnée : au sein du club parisien, Ngog apparaît actuellement comme la solution la plus convaincante en attaque. Un constat né des dernières prestations du joueur et notamment du match qu’il a livré dimanche à Nice (1-2), où il a inscrit son premier but en Championnat, tout en étant l’un des seuls Parisiens à surnager. Dans le contexte délicat des dernières semaines, sa performance en ferait presque oublier l’évidence : avec tout juste dix matches de L 1, Ngog n’a rien d’un « taulier ». Aujourd’hui encore, malgré les sollicitations de plus en plus nombreuses, il essaie de se faire aussi discret qu’il le peut et ne se montre guère emballé par l’exercice médiatique. « Je vais essayer autant que possible de ne pas me mettre en avant, explique-t-il de sa voix basse. Je préfère ne pas m’exposer. Pour travailler, le mieux est d’être tranquille, surtout dans un moment comme celui-là. Je peux me tromper, mais c’est ma philosophie. » C’est donc du bout des lèvres qu’il commente son début de saison, avant de s’abriter immédiatement derrière le collectif. « En ce moment, ça marche bien pour moi, lâche-t-il. Mais l’équipe a des difficultés, donc tout cela reste relatif. » Plus ancien que Landreau ou Frau La progression de Valenciennes (7e en L 1) est liée en partie à la réussite de son recrutement. Coût total : 3 M seulement. VALENCIENNES – de notre envoyé spécial ARRIVÉS EN JANVIER dernier, Abdeslam Ouaddou et Jeovânio ont aidé Valenciennes à se maintenir en Ligue 1 au printemps. Recrutés durant l’été, David Sommeil, David Ducourtioux, Carlos Sanchez, Djamel Belmadi, Johan Audel, Grégory Pujol et Filip Sebo ont amélioré le rendement de l’équipe, aujourd’hui 7e en Ligue 1. Et la dépendance à l’efficacité de Steve Savidan a été effacée par les buts d’Audel (5), Pujol (2) et Sebo (2). Fait rare : aucun des neuf joueurs engagés en 2007 par le club nordiste n’a échoué. Le recrutement estival a coûté 3 millions d’euros (*). Un excellent rapport qualité/prix. L’un des meilleurs de la L 1, voire le meilleur. « Avec 3 millions dépensés, moins 1,2 million de vente (Hassli et Paauwe), on n’a pas cassé la tirelire, note Francis Decourrière, le président. On a conservé nos joueurs en essayant de recruter malin. » Dans ses choix, Antoine Kombouaré a « moins le droit de se tromper » que l’entraîneur d’un club plus huppé que le sien. Pour des raisons financières (le budget est de 26,7 M), son effectif n’est pas pléthorique. Sorti du National il y a seulement deux ans et demi, VA ne dispose pas d’un centre de formation. Le recruteur Éric Martin, qui possède de bons réseaux en Amérique du Sud, a déniché le jeune Colombien Sanchez, révélation du Championnat en milieu défensif. « On a recruté Sanchez juste avant qu’il ne débute en sélection, souligne-t-il. Si nous avions attendu, le prix aurait été inabordable pour nous. » David Ngog a marqué son premier but en Ligue 1 dimanche dernier, malgré les efforts de Vincent Hognon (à gauche). Cela n’a pas suffi à sortir le PSG de son marasme. (Photo Patrick Boutroux) vail sans me prendre la tête. Je ne peux pas en dire plus. » Mais ses statistiques, sans être exceptionnelles (un doublé en Coupe de la Ligue contre Lorient – 3-0, le 26 septembre –, une passe décisive pour Ceara contre Rennes, 1-3, et un but à Nice), suffisent à faire de lui l’un des hommes clés de l’actuel PSG. « Je profite de la répéti- tion des matches, explique l’attaquant, faisant également allusion à ses trois apparitions en équipe de France des moins de 19 ans, où il a aussi inscrit trois buts, il y a un mois. Avec plus de temps de jeu, c’est normal, on prend de la confiance. » Le meilleur pourrait donc être à venir. En tout cas, Paris l’espère. DAVID FIOUX Signe Ascendant NATATION Kombouaré guette l’opportunité d’éléments d’expérience qui ont « toujours faim ». Comme Djamel Belmadi, en provenance de Southampton (L 2 anglaise), qui a apporté sa touche technique, et dont la venue relève un peu du hasard. « J’avais rendez-vous à Paris avec mon agent anglais, racontet-il. J’ai croisé Zoumana Camara (PSG), un ami, accompagné de son agent, explique-t-il. J’avais envie de rester en Angleterre, mais seulement en Pre- JEAN-LUC GATELLIER (*) Le Slovaque Sebo est le seul joueur prêté (par les Glasgow Rangers) de l’effectif. CHAMPIONNATS DES ÉTATS-UNIS Phelps, le grand saut De retour de blessure, le prodige américain lance aujourd’hui sa saison olympique, en bassin de 25 yards. Guidé par le mythique record de Mark Spitz. MICHAEL PHELPS est né il y a vingt-deux ans et cinq mois sous une étoile à cinq branches. La chose est difficilement vérifiable mais on se plaît à l’imaginer, tant le destin du môme de Baltimore semble épouser, depuis maintenant sept saisons et sa première sélection pour les Jeux de Sydney à l’âge de quinze ans, les courbes des cinq anneaux olympiques. Dernier clin d’œil en date : le nageur six fois titré à Athènes lance sa saison aujourd’hui à Atlanta, sur les installations de l’université de Georgia Tech, hôte des Jeux de 1996. Le contexte des Championnats des États-Unis en bassin de 25 yards est un tantinet moins glamour. Si la compétition dessinera la sélection US qui s’envolera vers Manchester au printemps prochain pour y disputer les Mondiaux en petit bassin, Phelps n’aura d’autre ambition que de juger son potentiel du moment au bout de trois mois de gros boulot. Son coach Bob Bowman attend de ces trois jours à Atlanta des chronos « décents », objectif suffisamment vague pour laisser une grande marge d’appréciation. « Franchement, je ne sais pas trop à quoi m’attendre, d’autant que, ces dernières années, les nageurs de mon groupe n’ont pas fait beaucoup de compétitions en petit bassin, précise Bowman. Mais disons que s’il nage à trois secondes de son record sur 200 m 4 nages (1’41’’30), par exemple, ce sera déjà très bien. Ça va surtout être intéres- GETTY IMAGES / REZA ESTAKHRIAN 10h00, entretien d’embauche. Candidat sérieux, mais lacunes sur notre marché. L’inciter à mieux s'informer. Avoir une vision globale de l’information. Approfondir, découvrir, rechercher une information précise. www.lesechos.fr/abonnement 0825 870 871* * sant de le voir en situation de compétition face à des gars qui joueront leur place pour les Mondiaux. » Dans ces conditions, selon un programme sculpté à Atlanta pour l’occuper tous les jours – 200 m 4 nages aujourd’hui, 200 crawl demain et 100 crawl samedi – Phelps aurait pu, bien qu’aucun de ses bains ne soit tout à fait anodin, traverser ces Championnats presque incognito. C’était omettre un détail de 2,5 cm. Une cicatrice au poignet droit, résultat d’une intervention subie pour soigner une légère fracture survenue il y a six semaines, quand le bonhomme avait trébuché en descendant de sa voiture… Le deuxième homme sur la Lune ou le premier sur Mars ? « Hors de l’eau, je suis aussi mal à l’aise qu’un poisson ! », confia l’albatros pour expliquer sa mésaventure terrestre. De son propre aveu, Phelps connut un bref instant de « panique » en entendant le mot « fracture ». Mais selon son mentor, l’Américain est aujourd’hui rétabli à « 90 % ». Plus délicates à chiffrer sont les conséquences de cet accident de la route à l’arrêt. « Est-ce qu’on a perdu du temps ? s’interroge Bowman. Ce qui est sûr, c’est qu’il y a une partie du travail qui n’a pas été faite. » Privé de bassin pendant neuf jours, le leader américain retrouve progressivement des kilométrages Pourquoi 25 yards ? QUE MICHAEL PHELPS effectue son premier test chronométré en bassin de 25 yards est tout sauf une incongruité. Vu des États-Unis, du moins. Les Américains ont un système de mesure qui leur est propre et, aujourd’hui encore, nombre d’entraînements et de compétitions se déroulent dans ces bassins de 22,86 mètres, alors que toutes les épreuves internationales ont lieu en bassin de 25 ou 50 mètres. Pourquoi ? D’abord parce que la plupart des installations ont été construites sur ce modèle et que passer au système métrique nécessiterait des investissements considérables. La deuxième justification est d’ordre culturel : la natation US est profondément attachée au 25 yards. C’est, par exemple, selon ces standards qu’est organisé le prestigieux Cham- + 0,15 centimes TTC la minute depuis un poste fixe. PAGE 10 pionnat NCAA et, pour l’avoir fréquenté pendant plusieurs saisons, le Français Romain Barnier sait que « pour l’Américain de base, il est presque plus important d’être champion universitaire en 25 yards que de battre un record du monde » . « Tous les coaches ont été formés selon ces références », poursuit l’actuel entraîneur de Marseille. L’avantage est connu : friands de ce format, les techniciens forment des athlètes très performants sur les parties non nagées (départ, virage, coulées). Mais la transition du petit au grand bassin est parfois délicate, comme le relève Mark Shubert, patron de la natation américaine : « Certains pensent qu’ils peuvent nager le 100 m comme le 100 yards. Or, c’est un tout autre sport. » – J.-B. R. conformes à la « normale » : une soixantaine par semaine actuellement contre quatre-vingts en période de travail foncier. Jusqu’ici, une seule blessure figurait dans le carnet de santé de Michael Phelps : en octobre 2004, un dos douloureux l’avait contraint à quitter prématurément les Mondiaux en petit bassin d’Indianapolis, deux mois après les Jeux d’Athènes. Ce nouveau pépin introduit une inédite pincée d’incertitude dans l’univers du duo Phelps-Bowman. Car, huit mois avant Pékin, tout doit être observé au prisme d’une quête obsessionnelle : égaler ou, mieux, dépasser le record de Mark Spitz, auteur d’une razzia mémorable de sept médailles d’or aux Jeux de Munich en 1972. Passé près en 2004, le phénomène a été programmé pour atteindre sa cible en 2008. Mais la mécanique ne tolérera pas le moindre gain de sable. C’est une orgie qui attend Michael Phelps en Chine. Entre les cinq épreuves individuelles les plus probables (200 m, 100 m papillon, 200 m papillon, 200 m 4 nages, 400 m 4 nages) et les trois relais (4 × 100 m, 4 × 200 m, 4 × 100 m 4 nages), l’homme qui a amené le CIO a exaucer la chaîne américaine NBC en déplaçant les finales le matin montera sur le plot dix-sept fois en neuf jours ! Et trois départs supplémentaires s’ajouteraient à ce pro- Le phénomène en chiffres Michael PHELPS (USA) 22 ans ; 1,93 m ; 88 kg. 2 m d’envergure. fois champion olympique en 2004. fois champion du monde de 2001 à 2007. rrecord ecoord o rdd duu m monde onde on d actuellement détenus (200 m, 200 m papillon, 200 m 4 nages, 400 m 4 nages). g ) records du monde battus. gramme dément si coach Bowman envoyait son protégé semer la pagaille sur 200 m dos… Un poignet en bon état ne sera pas superflu. Pour donner la (dé)mesure de ce défi, Mark Spitz avait confié au magazine Time, quelques semaines avant le début des Jeux d’Athènes : « S’il égale mon record, Michael sera en quelque sorte le deuxième homme sur la Lune. » Et s’il le battait ? « Ce serait le premier homme sur Mars. » Tout près des étoiles… JEAN-BAPTISTE RENET BOUSQUET L’AMÉRICAIN. – Un Français participe aux Championnats des États-Unis qui démarrent aujourd’hui à Atlanta : Frédérick Bousquet, qui a retrouvé depuis la rentrée l’université américaine d’Auburn (Alabama), dans laquelle il avait passé trois années fastes, avant de revenir à Marseille pendant deux saisons. Frustré par ses dernières prestations, l’ancien recordman de France du 100 m, pilier du relais 4 × 100 m, reste licencié dans le club phocéen mais, en plein accord avec celui-ci, a décidé de renouer avec les méthodes d’entraînement qui l’avaient notamment conduit au record du monde du 50 m en petit bassin en mars 2004 (21’’10). Bousquet s’entraîne à Auburn en compagnie du Brésilien Cesar Cielo, quatrième sur 100 m aux derniers Championnats du monde, sous la coupe de l’ancien sprinteur australien Brett Hawke. UN DIMANCHE EN GRAND BASSIN. – Dans la foulée des Championnats des États-Unis qui s’achèvent samedi, le bassin de Georgia Tech accueillera dimanche à Atlanta un meeting en grand bassin, signe que le format olympique constitue bien sûr la priorité de cette saison. Phelps s’alignera pour l’occasion sur 200 m et 100 m papillon. PROGRAMME AUJOURD’HUI. – À Atlanta, séries à 9 h 30 (15 h 30, heure française), finales à 18 heures (minuit, heure française) : 500 yards HOMMES et FEMMES, 200 yards 4 nages H et F, 50 yards H et F, relais 4 × 100 yards 4 nages H et F. Principaux engagés. – HOMMES : Bal, Jensen, Jones, Keller, Lezak, Lochte, Vanderkaay, Vendt, Wildman-Tobriner ; Cielo (BRE) ; Bousquet. FEMMES : Coughlin, Hardy, Hoelzer, Sandeno, Vaziri, Vollmer, Weir. Tous américains sauf mention. JEUDI 29 NOVEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge C’est sans doute ce qui lui a permis de se montrer aussi régulier cette saison, quand les quatre autres jeunes de moins de vingt ans alignés par Le Guen (Arnaud, Ngoyi, Sankharé, Sakho) semblaient parfois s’égarer sur le terrain. Mais Ngog, évidemment, ne confirme pas : « Par rapport aux autres jeunes, je ne sais pas si je suis le plus constant. On est tous du même niveau. Moi, je fais mon tra- Bleu filet qui lui renvoie inlassablement le ballon. Une discipline qu’il s’est luimême imposée depuis deux ans, dès qu’il a commencé à s’entraîner avec l’équipe première, à l’époque de Laurent Fournier. Car le natif de Gennevilliers a beau conduire une voiture sans permis, il figure déjà parmi les plus anciens du groupe pro, devant Landreau, Frau ou Luyindula. Jaune Jaune Rouge haute et assumer nos responsabilités. » Les responsabilités, il dit ne pas les craindre. « C’est le métier, dit-il. La situation du club demande encore plus d’exigence de notre part. » C’est pour cela qu’il s’entraîne un peu plus que les autres. Après les séances collectives, il n’est pas rare de le voir poursuivre l’entraînement seul, s’exerçant aux contrôles ou aux passes devant un Ouaddou : « En un quart d’heure c’était réglé » mier League, et j’étais en attente d’une réponse de Portsmouth. L’agent de Camara m’a demandé : “ Un retour en France, ça t’intéresse ? ” Puis : “ Valenciennes, ça t’intéresse ? ”» Valenciennes intéressait Belmadi. Comme Ouaddou, avant lui, qui s’est décidé sur-le-champ : « Cet hiver, après mon départ de l’Olympiakos, en Grèce, Éric Martin est venu à la maison et il m’a passé le coach au téléphone, raconte le capitaine. En un quart d’heure, c’était réglé, sans l’intervention d’un agent. J’ai senti chez Antoine Kombouaré le gars honnête, à cheval, comme moi, sur les rapports humains. À part Nancy, où j’ai débuté, je n’ai jamais retrouvé ailleurs cet esprit familial qui règne à Valenciennes. Même à Rennes qui est un club plus important. Car plus le club est grand, moins on va vers le joueur. Si les Sud-Américains (Jeovânio et Sanchez) se sont si vite adaptés, c’est parce qu’il y a un soutien logistique réel de la part du club, qui les aide dans leur vie quotidienne. J’espère que, en grandissant, VA conservera cet esprit le plus longtemps possible. » La réussite de Valenciennes dans le domaine du recrutement fait pâlir bien des clubs français qui vont traîner au moins jusqu’au mercato hivernal leurs erreurs de casting. Pour autant, Kombouaré ne s’enflamme pas. « Celui qui vient à VA et fait tout pour jouer, il joue, assure-t-il. Mais il n’y a pas de recrutement réussi à 100 %. J’attends toujours plus des joueurs. Pour l’instant, c’est positif. Mais ça demande confirmation. Audel a été fort au début mais il a été souvent arrêté pour des raisons de santé. Il n’est pas responsable mais je constate qu’il n’est pas opérationnel. Et moi, je regarde la régularité. J’attends de Pujol qu’il soit plus buteur et un peu plus passeur, et que Belmadi ait plus d’efficacité dans la phase de finition. Sanchez a eu un petit contrecoup après un début de saison canon… » Après avoir sensiblement renforcé son secteur offensif, VA cherche désormais un défenseur central, car Ouaddou (Maroc) et Éric Chelle (Mali) sont annoncés à la CAN… Noir Bleu Noir Pour le moment, David Ngog assure se soucier davantage du devenir de l’équipe que du sien. Car en tant que joueur formé au PSG la situation actuelle ne peut lui convenir. « Après avoir perdu à Nice, dimanche soir, j’étais très mal, explique-t-il. Paris est un grand club. Le voir relégable, ça me touche au plus profond de mon cœur. C’est très difficile, mais maintenant il faut garder la tête VA a le sens des affaires 11 Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY TOP 14 Brive n’a plus le temps Treizièmes du classement, les Corréziens ne cèdent pas à la panique et espèrent enregistrer leur premier succès contre Montpellier. ADRIANA SERA BIEN LÀ. Après avoir beaucoup hésité, Patrick Sébastien a finalement tranché : Adriana Karembeu, l’ancien top model, donnera le coup d’envoi de Brive-Montpellier, samedi. Aussi, dans la sous-préfecture de Corrèze, il en est déjà qui disent qu’il ne faudra pas être en retard au stade AmédéeDomenech, car ce sera là le seul moment de spectacle de la soirée. « Et je sais très bien que si on perd encore, avec Adriana pour donner le coup d’envoi, on va en prendre plein la gueule », soupire le président du CA Brive Corrèze Limousin. Englués à la treizième place du classement après trois journées de Championnat et autant de défaites que de matches joués, les Brivistes sont conscients de leur triste situation. « On est au fond du seau, il ne pouvait pas y avoir de pire scénario pour nous, regrette le producteur et animateur. C’est clair qu’il y a le feu et que c’est une période vachement difficile à vivre. » Le constat est sans concession, mais comment pourrait-il en être autrement au regard des chiffres ? Battu deux fois consécutivement à domicile par Bayonne (21-22) puis Biarritz (7-12), le CAB a enchaîné samedi dernier par une lourde défaite à Montauban (43-13), qui a provoqué le courroux d’Olivier Magne, nommé entraîneur le 2 novembre dernier quelques minutes après le revers contre Biarritz. Indisciplinés (2 cartons jaunes reçus à Montauban), trop peu batailleurs à son goût, les joueurs ont donc subi les foudres de leur nouveau responsable. 5 Le nombre de défaites f à domicile de Brive en 2006-2007. Cette saison, les Corréziens en sont déjà à deux, contre Bayonne (21-22) et Biarritz (7-12). À l’image de cette action où Sid, ballon en main, est bloqué par les Biarrots Dridi, Balan et Thion sous le regard de Couzinet (à g.) et de Bonvoisin (numéro 7), les Brivistes sont à la peine en ce début de saison. (Photo Patrick Boutroux) Classement Pts J. G. N. P. p. c. B. ————— — — — 1. Toulouse ....... 13 3 3 0 0 61 25 1 2. Bourgoin ....... 10 3 2 1 0 31 27 0 3. Montauban. 10 3 2 0 1 66 35 2 4. Stade Français . 9 3 2 0 1 78 51 1 5. Clermont . 9 3 2 0 1 62 49 1 6. Bayonne.. 9 3 2 0 1 55 67 1 7. Montpellier . 8 3 2 0 1 64 54 0 8. Albi .......... 7 3 1 1 1 42 43 1 9. Biarritz..... 6 3 1 1 1 33 40 0 10. Castres.... 5 3 1 0 2 46 52 1 11. Dax.......... 5 3 1 0 2 26 48 1 12. Perpignan. 4 3 0 1 2 31 43 2 13. Brive........ 2 3 0 0 3 41 77 2 14. Auch........ 1 3 0 0 3 34 59 1 4e JOURNÉE. – DEMAIN : Stade Français-Dax (20 h 30, en direct sur Canal + Sport). SAMEDI : Bayonne-Biarritz (15 heures, en direct sur Canal +) ; Toulouse-Albi ; Auch-Montauban ; BriveMontp ell ier ; Castres-Perpig nan (17 h 30, en direct sur Rugby +) ; Bourgoin-Clermont (20 h 30, en direct sur Canal + Sport). Bonvoisin : « On est sous pression » EN DIRECT DU TOP 14 BAYONNE : RENDEZ-VOUS AVEC ELHORGA. – Demain, Francis Salagoity, président de l’Aviron Bayonnais, rencontrera Pepito Elhorga pour un éventuel engagement de l’arrière-ailier international, laissé libre par Agen (Pro D 2). Cette annonce a été faite hier, à Bayonne, en marge d’une conférence de presse précédant le derby de samedi prochain face à Biarritz à laquelle a participé Nicolas Laffite, le deuxième-ligne lui aussi laissé libre par Agen et enrôlé pour deux saisons (dont la première comme joker médical en remplacement du numéro 8 Marc Baget) par Bayonne. – C. J. MONTPELLIER : McHUGH FORFAIT. – Mark McHugh, troisième buteur du Top 14 après trois journées, sera forfait pour le déplacement à Brive. L’arrière irlandais souffre d’une contracture à une cuisse qui devrait l’éloigner pendant deux semaines des terrains. Par ailleurs, les examens pratiqués sur Clément Baïocco ont confirmé la gravité de sa blessure. Forfait pour la saison, le pilier droit souffre d’un arrachement du ligament latéral externe avec rupture des croisés antérieurs, lésion des ligaments postérieurs et fracture du plateau tibial. Lespinas (entorse du genou, trois semaines). Britz (entorse du genou, trois semaines), Thiart (fracture de la main, trois semaines) et Boussuge (tendinite, une semaine) complètent cette liste de blessés. – J. Di. NEWCASTLE : HAYMAN EST ARRIVÉ. – Arrivé lundi à Newcastle, le pilier all black Carl Hayman (45 sélections, ex-Otago Highlanders) a assisté hier à son premier entraînement sans y participer. D’après le staff du club anglais, où évolue également Jonny Wilkinson, il pourrait revêtir les couleurs de son nouveau club dès samedi face aux Wasps d’Ibañez, champions d’Europe en titre, pour le compte de la Coupe anglo-galloise. Malgré tout, le temps passe vite. Brive, qui bénéficiait tout de même d’un calendrier favorable (Bayonne, Biarritz, Montauban, Montpellier, Dax) sur les cinq premières journées, BARBARIANS : REGAN JOUERA CONTRE L’AVIS DE SON CLUB. – Alors que son club, Bristol, lui a interdit de rejoindre les Barbarians pour un match de gala face à l’Afrique du Sud, samedi, à Twickenham, le talonneur Mark Regan a affirmé hier qu’il sera bien de la partie. Et qui plus est comme capitaine. Sur les ondes de la BBC, David White, dirigeant de Bristol, s’est dit prêt à poursuivre l’international anglais (43 sélections) qu’il aurait préféré mettre au repos ce week-end. L’ensemble des instances de Premiership avait décidé de ne pas libérer les joueurs pour les Barbarians. L’équipe des Barbarians : J. Robinson (ANG) – Rokocoko (NZL), Smith (NZL), Nonu (NZL), Neivua (FIJ) – (o) Giteau (AUS), (m) Marshall (NZL) – Elsom (AUS), Ma. Williams (GAL), Collins (NZL) – Harrison (AUS), B. Cockbain (GAL) – Ma’afu (AUS), Regan (ANG, cap), Pucciariello (ITA). Remplaçants : S. Brits (AFS), J. D. Moller (AFS), Flavell (NZL), M. Owen (GAL), Shanklin (GAL), Grant (AFS), Cohen (ANG). TOULON : JORDAAN ET MARINER INDISPONIBLES QUATRE MOIS. – Touché face à Bordeaux-Bègles samedi dernier, le demi de mêlée et capitaine Norman Jordaan, qui a passé une IRM lundi, souffre de lésions ligamentaires à un genou. D’après les premiers avis chirurgicaux, son indisponibilité sera au minimum de trois à quatre mois. De son côté, le centre samoan Kiri Mariner, blessé à Tarbes le 18 novembre dernier, devra se faire opérer de l’épaule droite mi-décembre. À compter du jour opératoire, son indisponibilité sera d’environ quatre mois. prévu pour trouver un état d’esprit commun. » En attendant, c’est un adversaire inspirant le plus grand respect qui est attendu samedi au stade AmédéeDomenech. « Sur leur début de saison, les Montpelliérains sont favoris, insiste Sébastien. Je les ai vus contre Sale en Challenge européen, c’est une très belle équipe. Sur leur lancée de la saison dernière, ils font de très belles choses. » Mais il y a urgence, et, comme l’indique Jérôme Bonvoisin, « on n’a pas le choix. Il va falloir aller chercher ces Montpelliérains, les retourner et prendre au moins quatre points. Ce qui compte aujourd’hui, c’est le fond, donc GYMNASTIQUE gagner. Dans notre situation, la forme, c’est-à-dire la manière, c’est secondaire. C’est nous, joueurs, qui aurons la clé sur le terrain. » Sur la page d’accueil du site Internet du club, un chevalier tenant une épée semble promettre l’enfer aux visiteurs des Cabistes cette saison. Pour l’instant le coup est raté. « Force, Honneur, Confiance » sont trois autres valeurs mises en exergue comme devise. « On a la force, mais on doit retrouver l’honneur et la confiance », admet Sébastien. Et si c’est le cas samedi, c’est toute une ville qui retrouvera le sourire. Aussi long que les jambes d’Adriana. HAMID IMAKHOUKHENE À PARIS, vingt-trois joueurs convoqués. Au moins trois changements par rapport à l’équipe qui a démarré contre Bayonne vendredi dernier. Papé (repos), Fillol (remplaçant), Liebenberg (blessé) sortent. Du Plooy incertain. Retours de Marchois, Corleto et Glas, l’homme des phases finales. Martin et Skrela en congés. Dominici, Roncero, Bastareaud, Attoub, Mau. Bergamasco, Parisse, Beauxis blessés. À DAX, Tournier (genou), Dabrin (pubalgie) et Lesgourgues (entorse) ont repris la course mais sont encore un peu justes. Decamps (déchirure triceps) sera remplacé par Lealamanu’a. Vignau-Tuquet est en rééducation au CERS de Capbreton. Pas de souci pour le reste de l’équipe. – R. D. TOURNOI PRÉOLYMPIQUE Des Bleus accrocheurs Qualifiée pour la finale par équipe et deux autres individuelles, l’équipe de France masculine profite de son séjour à Pékin pour capitaliser. UNE ENVIE. Commune. Le désir de se montrer, de prouver déjà que l’on a l’étoffe d’un héros. Et si le DTN adjoint, Michel Boutard, entend désamorcer l’enjeu de ce tournoi préolympique à Pékin, qui a débuté hier, en ne le qualifiant pas « d’important », les gymnastes tricolores, eux, ne s’y trompent pas. « Dès maintenant, il faut s’incruster le plus près possible des podiums », insiste Danny Rodrigues. À vingt-deux ans, le jeune homme fort de la Sottevillaise n’est pas dupe. Surtout pas de son « petit » palmarès. « J’ai connu une belle année 2005 mais uniquement individuelle, rappelle le finaliste européen (7e) et mondial (5e) aux anneaux. J’ai ensuite été blessé et il me faut revenir vite. » Et prouver déjà sa valeur. Car Danny sait qu’il ne pourra prétendre aux Jeux de Pékin qu’à condition de pouvoir y jouer une médaille aux anneaux. Les années passent, les discours changent radicalement. Si, en 2007, l’objectif affiché des Bleus était collectif, avec ce couperet des Mondiaux à Amsterdam où la France devait figurer STADE FRANÇAIS - DAX parmi les douze meilleures équipes mondiales pour disputer les Jeux avec six hommes, cette mission remplie (9e aux Pays-Bas) permettra à six spécialistes, médaillables potentiels, de jouer leur chance personnelle. Ce qui pourrait être le cas de Rodrigues. Le souffle des Mondiaux – où il était absent – estompé, Danny fut engagé dans le tourbillon des étapes de Coupe du monde. Chaque fois, il a progressé, échouant au pied des podiums à Stuttgart (ALL) et Glasgow (GBR). Hier, en qualifications, il s’est dépouillé pour dépasser la note majeure de 16 points (16,025) et s’intercaler au quatrième rang des anneaux, derrières deux Chinois et le Russe Balandin. Un podium à cet agrès dimanche insinuerait sérieusement son nom dans l’esprit des sélectionneurs tricolores. Pourtant, l’apport indéniable du test d’hier restera pour Rodrigues sa capacité à se fondre dans le collectif. Pour les Bleus, ce séjour en Chine dépasse ainsi le simple cadre de la compétition. « On voulait mettre les jeunes et ceux qui reviennent de blessures dans ce contexte particulier », explique Marc Touchais, l’entraîneur national, qui a organisé une semaine de stage à Pékin aux côtés des septuples champions du monde chinois. Et si les Français étaient hébergés au nord de la capitale, en bordure du cinquième périphérique dans un hôtel un peu glauque, alors que leurs entraînements se déroulaient au luxueux centre national, ces quelques jours leur ont ouvert l’esprit. « Ils vont bénéficier aussi de trois jours de visite pour étancher leur curiosité… et ne se concentrer que sur leur boulot quand l’heure des Jeux sonnera », précise le coach. Mais ses hommes n’ont pas attendu les consignes pour les appliquer. Hier, la France s’est hissée à la septième place par équipe, certes loin d’une équipe de Chine pourtant privée de tous ses titulaires (351,45 pts contre 363,625 aux locaux). Mais de nombreux cadres comme Cucherat, Karbanenko ou Caranobe manquaient aussi dans les rangs tricolores. Et une chute à la barre fixe fut comptabilisée. En finale, aujourd’hui, sans doute les RÉSULTATS Qualifications. HOMMES (par équipes) : 1. Chine, 363,625 pts ; 2. Japon, 361,55 ; 3. Corée du Sud, 361,35 ; … 7. France (Sabot, Rodrigues, Da Silva, Bény, Wignanitz, Willig), 351,45. FEMMES (individuel) : 1. Joura (AUS), 60 pts ; … 17. Dugain, 54,975. AUJOURD’HUI : finale par équipes HOMMES et concours général FEMMES. Bleus peuvent-ils grimper dans la hiérarchie. Avant de se projeter en finales. Évidemment, on y suivra Danny Rodrigues, le mieux placé aux anneaux. Mais aussi Gaël Da Silva au sol. Généreux dans l’effort, l’explosif jeune homme de vingt-deux ans n’a pas atterri en Chine avec un très gros moral. Mais sa sixième place actuelle (15,60 pts), à moins de deux dixièmes de l’Allemand Fabian Hambüchen (15,825) et du champion olympique canadien Brendon O’Neill (15,80), peut lui offrir un joli podium. Dommage que cette perspective échappe à Cassy Vericel. Unique médaillée française lors des derniers Mondiaux à Amsterdam (3e au sol), la Stéphanoise n’a pu s’aligner hier aux barres asymétriques. Lors de l’échauffement, elle s’est abîmé à nouveau la cheville, à la réception de sa sortie en double salto arrière tendu, et a préféré déclarer forfait pour ne pas hypothéquer ses chances olympiques. – C. L. Eurosport France (SAS) RCS TVA FR 27 342 965 712 - Crédit photo : F. Barrois Hier, l’encadrement médical du BO a signifié sur le site Internet du club que Dimitri Yachvili, blessé au genou gauche samedi dernier contre Toulouse (6-18), souffre d’une entorse du genou gauche avec rupture complète du ligament croisé postérieur et d’une lésion ostéo-chondrale. Le demi de mêlée international du BO (33 sélections) est arrêté au minimum jusqu’au 20 janvier et devrait rater au moins sept rencontres : trois de Top 14, contre Bayonne ce samedi, face à Auch (le 21 ou 22 décembre) et Montauban (le 4 ou 5 janvier), ainsi que les quatre prochaines journées de Coupe d’Europe (9 et 14 décembre, 12 et 19 janvier). Le Biarrot devrait donc aussi rater le début du Tournoi des Six Nations : l’équipe de France se rassemblera le 27 janvier avant l’ouverture du Tournoi, le dimanche 3 février en Écosse. Par ailleurs, les arrières Nicolas Brusque et Damien Traille signent leur retour dans les rangs de Biarritz cette semaine. Sébastien : « Je sais qu’on a le potentiel et le talent » enchaînera les confrontations à Perpignan, Albi, Castres, Paris, Clermont et Toulouse en janvier et février. « Il est certain que reconstruire un groupe nécessite du temps et que les mauvais résultats ne nous aident pas, admet Sébastien. Il ne faudrait pas que ce soit trop long pour trouver nos marques. Pour l’instant, je me résigne, mais je sais qu’on a le potentiel et le talent. » Sur ce sujet, Bonvoisin est tout aussi réaliste à propos de la valeur brute et la marge de progression d’un effectif qui a été chamboulé à l’intersaison avec dix-sept départs et dix-neuf arrivées, dont dix éléments de langue étrangère découvrant la France : « Il nous faudra plus de temps que CHAQUE JEUDI LE MAGAZINE DU RUGBY PRO Présenté par Nicolas Delage CE SOIR A 22H30 Invité : Marc Lievremont Découvrez les coulisses de l’USA Perpignan avec David Marty Posez vos questions et participez au forum de l’émission sur www.rugbyrama.fr JEUDI 29 NOVEMBRE 2007 EUROSPORT EST DISPONIBLE SUR LE CÂBLE, CANALSAT, TNT & TELEPHONES MOBILES PAGE 11 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Yachvili out jusqu’à fin janvier LES PUMAS INVITÉS DANS LE TRI NATIONS ? – Selon l’édition électronique d’hier du quotidien argentin Clarin, le quinze d’Argentine pourrait être invité à disputer des matches amicaux lors du prochain Tri Nations qui débute le 5 juillet 2008. D’après Clarin, qui cite un membre de la Fédération argentine actuellement présent au forum de l’IRB à Woking, près de Londres, les Pumas affronteraient l’équipe exempte à chaque journée. Hier, la SANZAR, organe tripartite qui dirige le Tri Nations, n’a pas confirmé cette possibilité. Il reste que Brive, neuvième au classement final des deux saisons précédentes, n’a plus de temps à perdre. « Mais notre objectif, c’est le maintien et la construction d’un groupe, rappelle l’homme de télé. Nous ne sommes pas en retard sur nos objectifs, mais sur notre tableau de marche, oui. Il reste vingt-trois matches pour assurer le maintien. » Bleu Rouge BIARRITZ de notre situation et que chacun reste serein. » Depuis la tribune présidentielle, où il a assisté à la dégradation du score samedi dernier, Patrick Sébastien a dressé un constat identique quant à la conduite à tenir. « Au moment où on prenait l’eau, je suis descendu au bord du terrain pour dire à “ Charly ” de ne pas se décourager, que ce qu’il faisait pendant la semaine était formidable. Et dans les vestiaires j’ai dit aux joueurs que je les soutenais. La pire des choses dans ce cas-là serait d’accuser tout le monde et de foutre le bordel. Or, nous sommes tous responsables : Les joueurs, les entraîneurs et moi. » Jaune Bleu Jaune lequel on ne pourra aborder le match dans de bonnes conditions. » La saison dernière, à l’instar de Narbonne et de Montauban, Brive n’avait gagné que sept des treize matches disputés devant son public, soit le plus petit total de succès à domicile. Avec déjà deux revers en deux matches chez lui, il n’est pas mieux parti cette saison (voir infographie). Malgré tout, si l’équipe est à la dérive, l’ambiance n’est pas délétère. « Charly (Magne) tient un discours dans lequel il essaie de responsabiliser les joueurs et insiste sur les notions de rigueur, d’exigence que requiert le haut niveau, poursuit Bonvoisin. L’essentiel, c’est que tout le monde ait bien analysé les causes Noir Noir Et depuis le début de semaine, ils savent que, dans deux jours, c’est un autre début de saison qu’ils doivent lancer avec la venue de Montpellier. « On est sous pression, c’est évident, admet le capitaine Jérôme Bonvoisin. Mais on est pleinement réalistes et il faut se dire qu’on va véritablement lancer le Top 14 en battant Montpellier. » Soignant une lésion musculaire à une cuisse depuis trois semaines, le troisième-ligne a peu de chances d’être rétabli samedi. Mais ce qu’il a vu de l’extérieur ne lui a pas plu. « La moindre des choses sur un terrain, c’est d’être présent dans le combat, au plaquage, de vouloir se rebeller. À Montauban, on n’a pas toujours vu cela collectivement alors que l’on sortait de deux défaites à la maison et qu’il s’agissait de notre premier déplacement. Samedi, il va donc falloir retrouver ces valeurs premières, cet esprit de corps et de sacrifice sans 12 Bleu Rouge Noir Jaune SKI ALPIN COUPE DU MONDE – SUPER-COMBINÉ HOMMES Svindal, du sang sur la piste Le vainqueur de la Coupe du monde 2007 a perdu toute chance de conserver son globe après un énorme crash mardi à Beaver Creek. Aksel Lund SVINDAL (Norvège) 24 ans, né le 16 décembre 1982. 1,95 m, 97 kg. Skis, chaussures et fixations : Atomic. JO : 5e (super-G, 2006) ; 6e (géant, 2006). CM : 1er (descente, 2006 ; géant, 2006) ; 2e (combiné, 2005) ; 5e (géant, 2003 ; super-combiné, 2007) ; 6e (géant, 2005) ; 7e (descente, 2005 ; super-G, 2005) ; 12e (slalom, 2005) ; 13e (super-G, 2007). Coupe du monde : 9 victoires (2 descentes, 3 super-G, 3 géants, 1 super-combiné). Classement général : 1er (2007) ; 2e (2006) ; 19e (2004) ; 21e (2005) ; 38e (2003). Vainqueur des globes du super-G (2006) et de géant (2007). BEAVER CREEK. – À la suite de la terrible chute dont a été victime le Norvégien Svindal à près de 125 km/h, les organisateurs de l’épreuve américaine ont décidé de raboter les bosses les plus bondissantes du tracé de la redoutable Birds of Prey. (Photo Gepa/Panoramic) PROGRAMME LES VINGT CENTIMÈTRES DE NEIGE tombés dans la nuit de mardi à mercredi, qui apaiseront sans doute la terrifiante Birds of Prey, ont contraint les organisateurs américains à annuler le second et dernier entraînement de descente hier soir à Beaver Creek. De toute façon, Antoine Dénériaz n’y aurait pas pris part. Le Français a en effet déclaré forfait pour la descente, demain, et le super-G, samedi. « Souffrant du dos, le champion olympique de descente ne souhaite pas prendre de risques inconsidérés », indique la Fédération française dans un communiqué. « Il y a plusieurs raisons, complète Gilles Brenier, le patron de l’équipe de France masculine. Il n’a pas les moyens physiquement et mentalement de dominer la piste. On ne va pas l’envoyer au carton. » Déjà à la peine à Lake Louise, le week-end dernier (39e en descente, 48e en super-G), totalement hors sujet lors du premier entraînement de Beaver (83e à plus de sept secondes de la tête), « Tonio » de Morillon ne parvient pas à se sortir de la délicate spirale qui, depuis des mois, l’entraîne dans les profondeurs. « Le problème n’est pas technique, confie Brenier. Il n’arrive pas à se libérer, à s’exprimer. Il est verrouillé dans la tête. » Et le coach de revenir à cette terrible chute d’Are, en mars 2006, quelques jours après son titre olympique : « Quelque chose TROPHÉE NHK (Grand Prix) Les Bleus débutent leur saison en Finlande sans Raphaël Poirée et Florence Baverel, désormais retraités. LA VIE SANS EUX « Même si j’espérais qu’ils continuent un peu plus longtemps, on savait que Florence (Baverel) et Raphaël (Poirée) arrêteraient un jour ou l’autre, confesse Christian Dumont, le directeur sportif. Une page se tourne mais le livre n’est pas refermé. Dans un premier temps, le biathlon français pourrait moins faire parler de lui par son nombre de places d’honneur, mais j’ai ensuite confiance dans les jeunes qui s’entraînent et progressent. » Malgré ces deux absences de poids, la discipline, pourtant très maigrichonne par son effectif (une centaine de pratiquants environ en France), n’est pas dépouillée de tous ses talents. Vincent Defrasne, champion olympique en titre de la poursuite, et Sandrine Bailly, gagnante du classement général de la Coupe du monde 2005, deviennent des leaders naturels. « Mais même si Vincent était déjà l’un des deux leaders chez les garçons l’an dernier, remarque Stéphane Bouthiaux, le nouveau boss des Français, il n’a pas le même état d’esprit de meneur d’hommes qu’un Poirée. Vincent est leader par ses résultats et sa façon très professionnelle de se conduire au quo- tidien mais ne sera pas du genre à taper du poing sur la table. » DEFRASNE-BAILLY EN PREMIÈRE LIGNE Les deux nouveaux capitaines du vaisseau tricolore sourient quand on les questionne sur leurs nouveaux rôles dans le groupe suite aux départs de Poirée et de Baverel. « Avec le départ de Raph’, on va regarder davantage les résultats des autres Français, à commencer par les miens, note celui qui obtint l’or olympique à Turin, seul métal manquant au palmarès de… Poirée. Je comprends cette pression supplémentaire que les gens veulent me mettre mais je n’ai jamais attendu la retraite de Raph’ pour me donner des ambitions. J’étais ambitieux avant. Je poursuis ma carrière et mes objectifs. » Vincent Defrasne pourra compter sur Simon Fourcade, révélation de la saison dernière sous l’aile de 28 Le nombre de médailles olympiques ou mondiales décrochées depuis 1995 par Raphaël Poirée (19) et Florence Baverel (9). Si l’on retire les relais, les deux « retraités » du biathlon français ont remporté sur cette période 18 des 34 médailles individuelles tricolores aux Jeux Olympiques et aux Championnats du monde, Poirée totalisant à lui seul 15 des 18 breloques masculines. son mentor Poirée, pour assurer la présence tricolore au top. En relais, avec notamment Julien Robert et Ferréol Cannard, l’équipe semble encore capable de rivaliser avec les nations étrangères. Chez les femmes, en revanche, le groupe a été largement rajeuni en vue des Jeux de 2010 et aura sans doute plus de difficultés à rivaliser dans l’immédiat avec la concurrence. Sandrine Bailly ne disposera plus que de deux appuis d’expérience : Sylvie Bécaert (32 ans) et Delphine Peretto (25 ans). « Sans Flo, notre relais sera moins performant, avoue Lionel Laurent, le responsable. Il faut revoir nos ambitions à la baisse. Nous avons deux ans pour que notre équipe rejoue les premiers rôles aux Jeux à Vancouver. » UN ENCADREMENT REMANIÉ Au-delà du départ de Bruno Clément, l’entraîneur en tir des Françaises, quelques autres changements ont été constatés pendant l’intersaison. Assumant jusque-là la double casquette de patron des hommes et des Bleus, Christian Dumont a pris du recul, laissant le destin de Defrasne et de ses équipiers à Stéphane Bouthiaux, ancien responsable du pôle France et des juniors. « Je ne pars pas d’une page blanche, je travaille dans la continuité de Christian Dumont, confie le nouveau boss. Mais j’arrive avec un autre discours et, peut-être, que les anciens en avaient envie. » À la différence de Dumont, Bouthiaux assurera en particulier l’entraînement au tir puisque Jean-Paul Giachino conseillera désormais les jeunes femmes en la matière. À l’exception de Baverel, les Françaises avaient connu beaucoup de difficultés dans ce secteur l’an passé. « J’ai dit à Sandrine (Bailly) ce que j’attendais d’elle et notamment qu’elle travaille plus, annonce Giachino. COUPE DU MONDE FEMMES (Lake Louise [CAN], 28 novembre). – Descente. 1 er entraînement : Mancuso (USA), 1’51’’25 ; Görgl (AUT), 1’51’’51 ; Holaus (AUT), 1’52’’01 ; Vanderbeek (CAN), 1’52’’22 ; Janyk (CAN), 1’52’’38 ; … MarchandArvier, 1’53’’09 ; Weyrich, 1’54’’94 ; Jacquemod, 1’55’’13 ; Mattel, 1’55’’22 ; Barthet, 1’56’’50 ; Revillet, 1’56’’61. Aujourd’hui, 2e entraînement à 12 h 30 (20 h 30, heure française). PATINAGE ARTISTIQUE La nouvelle ère C’EST UNE NOUVELLE histoire qui s’ouvre aujourd’hui à Kontiolahti pour le biathlon français. Valeur sûre dans les grands rendez-vous, Raphaël Poirée, octuple champion du monde, ne sera pas au départ de la Coupe du monde pour la première fois depuis douze ans. De même, Florence Baverel, première championne olympique de l’histoire de France à Turin en 2006 (sprint), pointera aux abonnées absentes. À trente-trois ans, les leaders ont dit adieu à la compétition laissant le témoin à Vincent Defrasne et Sandrine Bailly. État des lieux de la nouvelle maison bleue. s’est passé dans la tête, la blessure interne ne s’est pas refermée. » Sans faux-fuyant, Brenier, bien décidé à « beaucoup lui parler pour qu’il évacue » et à encore tout tenter pour reconstruire son champion, admet : « Intérieurement, il doit souffrir. C’est dur à vivre de ne pas parvenir à remettre les choses en place. On peut être inquiet. » La suite ? Pour l’heure, le skieur de Morillon va rentrer au plus vite à la maison « pour se ressourcer ». Mais même si Val Gardena, « sa » descente au bas de laquelle il s’est déjà imposé deux fois (2002 et 2003), se profile le 14 décembre, l’horizon d’Antoine Dénériaz, trente et un ans, n’a jamais été aussi sombre. – B. L. J’ignore ce qui en ressortira en compétition, mais elle a progressé aux tests d’entraînement. » Mais Bailly a vu sa préparation contrariée par une fracture du radius gauche début octobre et manque de repères : « Je ne sais pas ce que cela peut donner au niveau mondial mais je ne me mets aucune barrière », rétorque l’optimiste avant le 15 km d’aujourd’hui. LA CONCURRENCE ÉTRANGÈRE En ce début d’hiver, le Norvégien Ole Einar Björndalen se sent forcément orphelin sans son éternel rival Poirée. Leurs fameux duels manqueront à l’histoire du biathlon. Il y a peu de chances, en plus, que l’Allemand Michael Greis, vainqueur du classement général l’hiver dernier à l’arraché devant… Björndalen, devienne le nouveau Poirée. S’il y avait du respect entre le Norvégien et le Français, Björndalen et Greis ne s’apprécient guère. Ils s’annoncent pourtant comme les deux principaux acteurs de cet hiver où il faudra se passer aussi des Allemands Sven Fischer et Ricco Gross, également retraités. Le même vide s’était produit chez les femmes voilà un an avec les retraites d’Uschi Disl et de Liv-Grete Poirée. Cette saison, en revanche, la donne reste inchangée avec, en perspective, une nouvelle domination allemande et le retour de gros calibres russes. Reste désormais à évaluer la valeur de cette nouvelle France un peu dans l’inconnu sans Baverel et Poirée. Premiers éléments de réponse aujourd’hui. ANNE LADOUCE LE CALENDRIER 2007-2008 Coupe du monde Kontiolahti (FIN), d’aujourd’hui au 2 décembre ; Hochfilzen (AUT), 7-9 décembre ; Pokljuka (SLV), 13-16 décembre ; Oberhof (ALL), 3-6 janvier 2008 ; Ruhpolding (ALL), 9-13 janvier ; Anterselva (ITA), 17-20 janvier ; Pyeong Chang (CDS), 27 février-2 mars ; Khanty-Mansiysk (RUS), 6-9 mars ; Holmenkollen (NOR), 13-16 mars. Championnats du monde Östersund (SUE), 8-17 février. PROGRAMME AUJOURD’HUI: 20 km HOMMESà 13 h 30 (14h 30 heurelocale)et 15 km FEMMESà 10 h 30 (11 h 30). DEMAIN : Sprint F à 13 h 45 (14 h 45). SAMEDI : Sprint H à 13 h 45 (14 h 45). DIMANCHE : poursuite H et F à partir de 11 heures (12 heures). Principaux engagés. – HOMMES. Rozkhov, Iaroshenko, Kruglov (RUS) ; Björndalen, Berger, Andresen,Hanevold (NOR) ; Greis, Rösch, Wolf (ALL). FEMMES. Wilhelm, Henkel, Denkinger, Glagow, Neuner (ALL) ; Iourieva, Anisimova, Moiseeva (RUS) ; Olofsson (SUE). Français engagés. – HOMMES : Defrasne, Fourcade, Habert, Jean, Cannard, Robert, Jay. FEMMES : Bailly, Bécaert, Peretto, Brunet, Macabiès, Dorin, Carraz. Coupe du monde 2007. – HOMMES. 1. Greis (ALL) ; 2. Björndalen (NOR) ; 3. Poirée ; … 15. Defrasne ; 23. Fourcade. FEMMES. 1. Henkel (ALL) ; 2. Wihlelm (ALL) ; 3. Olofsson (SUE) ; … 5. Baverel ; 8. Bailly ; 29. Bécaërt ; 36. Peretto. Championnats du monde 2007. – HOMMES. Sprint : 1. Björndalen (NOR) ; … 8. Poirée. Poursuite : 1. Björndalen (NOR) ; … 3. Defrasne ; 6. Poirée. Individuel : 1. Poirée ; … 8. Fourcade. Départ en ligne : 1. Greiss (ALL) ; … 3. Poirée ; 8. Fourcade. Relais : 1. Russie ; … 10. France. FEMMES. Sprint : 1. Neuner (ALL) ; … 9. Bailly. Poursuite : 1. Neuner (ALL) ; … 6. Baverel. Individuel : 1. Grubben (NOR) ; 2. Baverel ; … 9. Bailly. Départ en ligne : 1. Henkel (ALL) ; … 10. Baverel. Relais : 1. Allemagne ; 2. France. PAGE 12 Occasions à saisir Le dernier Grand Prix de la saison va délivrer les ultimes billets pour la finale dans deux semaines à Turin. Dérapages interdits. C’EST À L’AUTRE BOUT du monde et ils en découdront à l’heure du café ou du déjeuner. Vu de France, le Trophée NHK à Sendai, 350 km au nord de Tokyo, n’a pas l’allure de la compétition du siècle. Et pourtant. Pays dingue de patin, le Japon se transforme à partir d’aujourd’hui en comptoir pour les derniers aspirants à un séjour dans le Piémont : ultime Grand Prix de la saison, l’épreuve délivre les quelques billets restants pour la finale de Turin dans deux semaines (14-15 décembre), réservée aux six meilleurs de chaque catégorie. Évacuée celle des couples, où l’affrontement entre les champions d’Europe allemands Savchenko-Szolkowy et les jeunes Canadiens Dubé-Davison n’aura d’autre enjeu qu’une victoire sur le circuit international (déjà qualifiées, les deux paires participent à une épreuve addi tionnel le), cette semaine la lutte aura lieu à tous les étages. HOMMES : TAKAHASHI SUR LA VOIE ROYALE. – Tout plaide en sa faveur : vainqueur du Skate America fin octobre et grand favori de ce Trophée NHK où l’euphorie guette les juges japonais, Daisuke Takahashi est dans une situation idéale pour déloger le Canadien Jeffrey Buttle de la sixième et dernière place qualificative pour la finale. Seul impératif pour le vice-champion du monde japonais : ne pas terminer au-delà de la sixième place à Sendai. Seule une blessure pourrait l’en empêcher. En cas de succès, Takahashi serait le deuxième patineur cette saison, après Johnny Weir, à parer d’or ses deux apparitions en Grand Prix. Pour le Tchèque Tomas Verner, principal adversaire de Takahashi cette semaine, les perspec- tives de finale se sont au contraire évaporées depuis sa calamiteuse sixième place au Trophée Bompard. Absent au Japon, puisqu’il a déjà disputé les deux Grands Prix autorisés, Brian Joubert est hors course pour la finale. FEMMES : LE VA-TOUT DE KOSTNER. – Y aura-t-il une Italienne à Turin ? L’espoir de Carolina Kostner est mince mais réel. Troisième de la Coupe de Chine, la championne d’Europe n’a pas le droit à l’erreur : la médaille d’argent est un minimum pour ravir à Carolina Zhang et à Joannie Rochette, actuelles cinquième et sixième au classement du Grand Prix, l’une des deux places qualificatives pour la finale. Kostner n’aura pas la tâche facile à Sendai, la victoire étant presque promise à Miki Ando. À domicile, la championne du monde japonaise (deuxième du Skate America) aura pour double objectif d’empocher son billet pour Turin et de répondre, à distance, à sa compatriote Mao Asada, rayonnante depuis le début de saison. Car la doublette japonaise voit déjà plus loin que la finale : elle lorgne sur les Mondiaux de Göteborg, fin mars. DANSE : DELOBEL-SCHOENFELDER FACE AU PÉRIL JEUNE. – Trois paires ont aujourd’hui réservé leur ticket pour la finale : les Américains Belbin-Agosto, les Russes DomninaShabalin et les Français PéchalatBourzat. Les trois places restantes devraient, sauf accident, revenir aux trois duos favoris à Sendai : DelobelSchoenfelder, Virtue-Moir et Khokhlova-Novitski. Pour les champions d’Europe français, l’escale japonaise sera très instructive. Ils retrouvent des Russes qui les avaient battus dans le programme libre au Grand Prix de Paris et des Canadiens qui ont décroché cette saison un premier succès sur le circuit senior au Skate Canada, il y a un mois. Avec dix-neuf ans de moyenne d’âge pour Virtue-Moir et vingt-quatre pour Khokhlova-Novitski, le péril jeune se précise pour Delobel (29 ans) et Schoenfelder (30 ans). Succès recommandé. Même à l’autre bout du monde et à l’heure du déjeuner. JEAN-BAPTISTE RENET PROGRAMME AUJOURD’HUI.– À Sendai (JAP) :DANSE imposée(tango argentin)à17 h 30 (9 h 30, heure française), court COUPLES à 18 h 55 (10 h 55, heure française). Principaux engagés. – HOMMES : Takahashi (JAP) ; Verner (RTC) ; Griazev (RUS). FEMMES : Ando (JAP) ; Kostner (ITA) ; Meier (SUI). COUPLES : Savchenko-Szolkowy (ALL) ; Dubé-Davison (CAN) ; Volosozhar-Morozov (UKR). DANSE : Delobel-Schoenfleder ; Virtue-Moir ; Khokhlova-Novistki (RUS). Grand Prix 2007 (après 5 épreuves sur 6). – HOMMES : 1. Weir (USA), 30 pts ; 2. Chan (CAN), 26 ; 3. Lysacek (USA), 26 ; 4. Lambiel (SUI), 26 ; 5. Van der Perren (BEL), 22 ; 6. Buttle (CAN), 20 ; … 8. Joubert et Takahashi, 15. FEMMES : 1. Kim Yu-na (CDS) et Mao Asada (JAP), 30 ; 3. Meissner (USA), 28 ; 4. Nakano (JAP), 26 ; 5. Zhang (USA), 24 ; 6. Rochette (CAN), 22 ; … 11. Ando (JAP), 13. DANSE : 1. Belbin-Agosto (USA), 30 pts ; 2. Domnina-Shabalin (RUS), 28 ; 3. Péchalat-Bourzat, 26 ; 4. Cappellini-Lanotte (ITA) et Faiella-Scali(ITA), 22 ; 6. Davis-White(USA), 20 ; … 10. Delobel-Schoenfelder,15. JEUDI 29 NOVEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge COUPE DU MONDE – INDIVIDUELS PATRICK LAFAYETTE Dénériaz rentre à la maison Bleu Rouge BIATHLON Les critiques de Maier sous la pression de ces dramatiques événements, de raboter les bosses les plus bondissantes du tracé. Mais, pour Svindal, il est trop tard. Il ne sera pas au départ du super-combiné, ce matin, dont il était le dernier vainqueur. Ni à celui des rendez-vous à venir. Le sang qu’il a versé mardi a brisé son corps, son élan et son hiver, et risque de hanter longtemps son esprit. Antoine Dénériaz, jamais revenu à son niveau depuis sa chute à Are (Suède) en mars 2006, en grande souffrance à Beaver Creek (83e du premier entraînement mardi à 7’’11 de Cuche et forfait hier, voir par ailleurs), peut témoigner qu’on ne se relève pas facilement et rapidement d’une telle épreuve. Jaune Bleu Jaune « Il était dans une position désordonnée au moment d’aborder cette difficulté (Svindal venait d’établir le meilleur temps intermédiaire), expliquait un autre observateur direct, l’entraîneur autrichien Walter Gradwohl. Ses mains sont passées derrière ses chaussures, il est retombé sur la nuque. Je pense que les fractures à la face ont été causées par le violent impact du visage dans ses genoux. » Marius Arnesen, le directeur de l’équipe de Norvège, qui attendait encore hier les derniers pronostics du corps médical, s’attend à une absence de son leader « pour une très longue période ». Sept autres chutes ont eu lieu exactement au même endroit mardi, contraignant notamment l’Autrichien Andreas Buder, troisième de la descente de Lake Louise, samedi, à rentrer au pays pour faire soigner une blessure au talon qui l’éloignera des compétitions pour au moins trois semaines. Un nombre de sorties de piste qui faisait grincer Hermann Maier, huit fois vainqueur à Beaver Creek (!) et qu’on ne peut pas soupçonner d’être craintif : « Jamais nous n’avions sauté si loin ! Certains passages étaient beaucoup trop rapides… » Ses griefs étaient évidemment tournés vers les officiels et organisateurs qui, hier, ont décidé, AUJOURD’HUI à Beaver Creek (USA). – Super-combiné HOMMES : descente à 11 heures (19 heures, heure française) et slalom à 14 h 30 (22 h 30, heure française). Favoris : Albrecht (SUI) ; Berthod (SUI) ; Raich (AUT) ; Ligety (USA) ; Zurbriggen (SUI). Principaux engagés : Miller (USA) ; Scheiber, Matt, Baumann (AUT) ; Fill (ITA) ; Jerman (SLV) ; Défago (SUI) ; Byggmark (SUE) ; Bourque (CAN). Français engagés : Grange, Lizeroux, Clarey, Théaux, Fayed, Pi. Paquin. Absents : Svindal (NOR), fractures et lésions diverses ; Bourgeat, fracture tibia-péroné. Coupe du monde de super-combiné 2007 : 1. Svindal (NOR), 232 points ; 2. Berthod (SUI), 202 ; 3. Kostelic (CRO), 200 ; 4. Zurbriggen (SUI), 169 ; 5. Raich (AUT), 166 ; … 10. Bourgeat, 104 ; 17. Grange, 67 ; 25. Pi. Paquin, 38 ; 27. Théaux, 28. Coupe du monde 2008 (après 4 épreuves sur 40) : 1. Svindal (NOR), 234 points ; 2. Raich (AUT), 166 ; 3. Palander (FIN), 140 ; 4. Hudec (CAN), 132 ; 5. Cuche (SUI), 106 ; … 19. Grange, 50 ; 28. Fanara, 36 ; 30. Lizeroux et Théaux, 32 ; 57. Dalcin, 12. DEMAIN. – Descente H à 11 heures (19 heures, heure française). SAMEDI. – Super-G H à 11 heures (19 heures, heure française). DIMANCHE. – Géant H : 1re manche à 9 h 45 (17 h 45, heure française) ; 2e manche à 12 h 45 (20 h 45, heure française). Noir Noir LE SKI ALPIN vient sans cesse nous rappeler qu’il demeure, malgré les précautions dont il s’entoure, un sport éminemment dangereux et cruel. Et, cette saison, il en a administré très tôt, trop tôt encore, la première preuve. Mardi, tard dans la soirée à l’heure européenne, décalage horaire oblige avec les États-Unis, un spectaculaire et épouvantable accident a pétrifié tous les suiveurs du Cirque blanc au bas de l’impitoyable Birds of Prey. Sur l’avantdernier saut de la première descente d’entraînement, l’énorme Golden Eagle, Aksel Lund Svindal s’est envolé et a très lourdement chuté à la réception, retombant tête la première, alors qu’il était évidemment à pleine vitesse (125 km/h environ) en vue de la ligne d’arrivée. Laissant sa chair et son sang sur la piste, le Norvégien n’avait pourtant pas perdu connaissance, laissant les secouristes le sangler dans la barquette d’évacuation et placer sur son visage terriblement meurtri le masque à oxygène que requérait son état de choc. Immédiatement transporté vers une clinique spécialisée à Vail, le double champion du monde 2006 (descente et géant) laissait dans cette chute effrayante toutes ses chances de conserver le gros globe de cristal qu’il avait brillamment conquis l’an dernier et pour le gain duquel, après ses deux victoires au géant d’ouverture à Sölden (Autriche), puis dans le super-G de dimanche à Lake Louise (Canada), il était à la fois en pole-position et l’immense favori. Victime de fractures des deux pommettes, de la mâchoire, du menton et du nez, du bris de plusieurs dents, l’athlète de Kjeller souffre en outre d’une énorme et profonde coupure de vingt centimètres de long, partant du bas du dos et arrivant en haut de la cuisse gauche en passant par l’anus, nécessitant la pose d’innombrables points de suture, sans doute causée par les cares acérées d’un de ses skis. Il va passer les prochaines semaines, après les opérations – dont une a déjà été pratiquée mardi – que son état nécessite, sur un lit de douleur. Et nul ne sait quand sa robuste constitution lui permettra de revenir à la compétition. Et, surtout, dans quel état physique et mental. Günther Hujara, le patron de la Coupe du monde masculine, avait été le témoin direct de ce crash : « Aksel est parti en bascule vers l’arrière et n’a pas pu se redresser. Le saut était particulièrement long, atteignant soixante mètres, avec la difficulté de l’amorce d’un virage à gauche dans la compression qui suivait la réception. » 13 Bleu Rouge Noir Jaune CYCLISME VÉLO D’OR FRANÇAIS – « VÉLO MAGAZINE » « Fier pour le VTT » High Road est née T-Mobile disparaît, High Road est née. L’équipe managée depuis l’été 2006 par l’Américain Bob Stapleton poursuivra bien son activité. Au niveau financier, ce dernier a assuré qu’il n’y avait aucun souci à court terme puisqu’il avoue avoir bien négocié la rupture de contrat avec T-Mobile, qui s’était engagé à sponsoriser sa société jusqu’en 2010. « Nous avons assez d’argent pour faire courir l’équipe ces deux prochaines années, sans avoir besoin de trouver un nouveau sponsor principal », a affirmé l’homme d’affaires qui aura, comme les autres équipes, confirmation de sa licence Pro Tour dans la semaine. Par ailleurs, l’organisateur du Tour d’Allemagne, Kaï Rapp, a assuré hier que son épreuve aurait bien lieu en 2008, en dépit du retrait de la grande firme de télécommunication allemande. « Le plus important pour nous, c’est que la télévision ne retire pas le cyclisme de ses grilles de programme », a-t-il déclaré. La chaîne publique ARD devrait en effet retransmettre le Tour d’Allemagne et le Tour de France (le contrat avec l’Eurovision court jusqu’en 2008) dont elle avait pourtant interrompu la diffusion cet été à la suite du contrôle positif de Sinkewitz. Enfin, l’équipe Milram a confirmé (L’Équipe du 3 novembre) qu’elle se séparait de Gianluigi Stanga, mis en cause par Jörg Jaksche, l’un de ses anciens coureurs. Il sera remplacé par l’Allemand Jochen Hahn et Milram roulera en 2008 sous licence allemande et non plus italienne. Quelle que soit l’affiliation nationale que prendra la structure High Road de Bob Stapleton (allemande ou américaine), il y aura donc encore au moins deux équipes allemandes dans le Pro Tour jusqu’au retrait de Gerolsteiner annoncé pour fin 2008. – P. Bo. JULIEN ABSALON, titré pour la quatrième année de suite, ne pense désormais plus qu’aux Jeux de Pékin. Julien Absalon savoure cette nouvelle consécration. Mais le quadruple champion du monde ne va pas hiberner bien longtemps. Son esprit est déjà tourné vers la Chine et Pékin, où il défendraen aoûtprochainson titre olympiquede VTT. Contrairement à Athènes en 2004, il se sait désormais attendu par ses adversaires. Plus que jamais favori de l’épreuve, il est d’ores et déjà prêt à assumer ces pressions inévitables. 2004, je n’avais pas cette casquette de favori et l’effet de surprise a pu m’aider. Mais, depuis ces Jeux, je n’ai jamais baissé ma garde et j’ai répondu présent lors des principaux grands événements. Là, il va falloir gérer tout simplement. Je ne parle pas uniquement au niveau sportif, mais également au niveau médiatique. Mais c’est de bonne guerre. Je ressens de plus en plus cette pression puisque l’on me considère aujourd’hui comme une véritable chance de médaille pour la France en août prochain. « À Pékin, ce sera physique » Pour Julien Absalon, qui survole le cross-country à VTT, ce nouveau Vélo d’Or qu’il reçoit est aussi une reconnaissance pour sa discipline. (Photo Mao) PROCHAINEMENT À JAMAIS DEPUIS SA CRÉATION, en 1992, le vote pour le Vélo d’Or mondial, décerné par le mensuel Vélo Magazine, n’aura été aussi serré. Finalement, Alberto Contador, vainqueur du Tour de France 2007, est le nouveau lauréat en s’imposant avec une petite voix d’avance sur Fabian Cancellara et deux sur Paolo Bettini, à l’issue d’un vote effectué par dix-huit journalistes spécialisés de dix-sept nationalités différentes. Six fois seulement cité en première position, et autant de fois exclu totalement de leur vote (*), le dernier vainqueur de Paris-Nice n’a donc pas franchement fait l’unanimité. Une conséquence directe sûrement de la suspicion qui a entouré ses performances, notamment lors de sa montée ultrarapide de l’Aubisque sur le Tour, seul aux côtés de VÉLO D’OR MONDIAL : 1. Contador (ESP), 49 pts ; 2. Cancellara (SUI), 48 ; 3. Bettini (ITA), 47 ; 4. Freire (ESP), 24 ; 5. Ballan (ITA), 18. VÉLO D’OR FRANÇAIS : 1. Absalon, 94 pts ; 2. Moreau, 60 ; 3. Casar, 50 ; 4. Voeckler, 37 ; 5. Feillu, 36. CANET Contador à points comptés PLAGE Michael Rasmussen rattrapé depuis par les affaires. Alberto Contador, qui a appris sa victoire au retour d’un voyage ensoleillé à Curaçao, dans les Caraïbes, ne s’en formalise pas. Il savoure simplement le fait d’être le deuxième coureur espagnol à obtenir cette distinction après Miguel Indurain, en 1992 et 1993. « C’est un véritable honneur d’obtenir ce trophée, n’a eu de cesse de répéter le nouveau sociétaire d’Astana. Des grands noms du cyclisme m’ont précédé et notamment Indurain. De plus, ce vote a été établi par les journalistes spécialisés du monde entier, cela me procure une certaine fierté. » – M. M. (*) L’Équipe, devant la multiplication des affaires, a décidé de s’abstenir de voter cette année. (66) R é s i d e n c e Appartements du T2 au T4 À 12 km de Perpignan, en plein cœur de Canet-Plage, à quelques mètres des plages de sable fin, de la mer et des commerces, cet ensemble immobilier haut de gamme de 62 logements propose des appartements du T2 au T4 et quelques triplex selena communication 04 68 66 81 17 - perspective : 60° design - Document non contractuel d’exception. Chacun d’eux bénéficie de grandes terrasses avec vue imprenable soit sur la Mer, soit sur l’étang et le mont Canigou. L’architecture, aux lignes résolument contemporaines, est empreinte d’une élégance sobre et naturelle avec ses parements de verre pour les gardes corps. Les prestations intérieures ont fait l’objet d’une attention toute particulière afin de proposer des lieux de vie raffinés, gage d’un investissement pérenne. R É A L I S A T I O N 06 19 92 29 13 ou 04 68 66 00 66 C O N S T R U C T I O N Mail : [email protected] - Site : www.agir-promotion.com 53, avenue Giraudoux 66100 Perpignan JEUDI 29 NOVEMBRE 2007 PAGE 13 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge MANUEL MARTINEZ LES RÉSULTATS DU VOTE VÉLO D’OR MONDIAL Bleu ration dans le Var durant une partie de l’année… – J’ai souvent partagé mon temps entre l’est de la France (il est vosgien) et le Var. Mais il est vrai que je suis désormais dans le Sud de plus en plus souvent. J’ai une qualité supplémentaire au niveau des entraînements et plusieurs profils de terrains s’offrent à moi. Comme il fera chaud au mois d’août en Chine, autant s’acclimater du mieux possible. » L’AFFAIRE KACHECHKINE RENVOYÉE – Le tribunal de première instance de Liège (Belgique) s’est déclaré « sans compétence territoriale » pour juger de la demande introduite par Andreï Kachechkine, contrôlé positif aux transfusions homologues, le 1er août en Turquie et pour qui les contrôles inopinés de l’Union cycliste Internationale constituent une « ingérence dans la vie privée ». Le tribunal l’a renvoyé devant les juridictions suisses, où siège l’UCI. Il a également estimé que les engagements souscrits par le coureur lors de sa demande de licence s’apparentent à un contrat d’adhésion. Le coureur s’engage donc de fait à respecter les règlements de l’UCI, y compris ceux de l’antidopage. Jaune Jaune Rouge – Et vous pensez pouvoir gérer cette nouvelle pression ? – Je vais faire en sorte d’y arriver. J’ai la chance d’avoir un mental à toute épreuve. J’arrive facilement à évacuer la pression négative pour ne garder que la positive. – Vous connaissez le parcours des Jeux ? On le dit différent des tracés classiques de VTT et peut-être moins adapté à vos caractéristiques… – J’ai eu la chance de le reconnaître avec l’équipe de France pour des tests préolympiques en septembre dernier. On a pu analyser et prendre beaucoup d’informations sur le circuit afin de pouvoir adapter au mieux mes entraînements. Avec Gérard Brooks, mon entraîneur, je pense qu’on n’a rien laissé au hasard. Mais il est vrai que le circuit est un peu particulier. À Athènes, c’était un vrai beau circuit de VTT. À Pékin, on se retrouvera sur un circuit dessiné pratiquement en centreville, dans une sorte de parc et pas en forêt. A priori, ça risque de ne pas être du grand VTT, mais une course très physique, sans grands espaces de récupération. Je devrais m’adapter, mais je garde confiance. – En raison aussi de la chaleur prévue à Pékin, vous avez décidé de concentrer votre prépa- Noir Bleu Noir « QUE RESSENTEZ-VOUS après avoir obtenu votre quatrième Vélo d’Or d’affilée, un record au niveau français ? – C’est une véritable reconnaissance de mon travail et de mon parcours. Lorsque je l’ai reçu pour la première fois en 2004, j’en avais entendu parler mais je ne me représentais pas la valeur d’un tel trophée. J’ai pu m’apercevoir depuis que cette distinction est extrêmement importante. Aujourd’hui, avec le gain d’un quatrième Vélo d’Or, j’éprouve une certaine fierté pour ma discipline. Voir que le VTT est aussi bien considéré que la route, ce n’est pas négligeable. Par la même occasion, je constate que la discipline se fait aussi connaître de mieux en mieux et qu’elle est parfaitement crédible aux yeux du grand public et des médias. – Vous y êtes pour beaucoup tout de même… – Ça me rend d’autant plus fier et ça me donne l’envie de me battre encore plus, de donner le meilleur de moi-même, pour que le VTT avance encore et toujours. – L’année 2008 est une année particulière avec les Jeux Olympiques. Vous allez remettre votre titre en jeu. Comment vous préparez-vous à cette échéance ? – J’ai l’impression que tout est passé à la vitesse de l’éclair et que les Jeux d’Athènes se sont déroulés hier. Forcément, 2008 sera une année importante et en même temps très difficile. En 2004, je m’étais imposé une préparation rigoureuse. Mentalement comme physiquement, tout avait été difficile, mais ça valait le coup. Je suis donc prêt aujourd’hui à refaire tous ces mêmes sacrifices pour obtenir l’or olympique. – Sauf qu’en 2008 à Pékin vous serez attendu… – J’en ai parfaitement conscience, mais cela ne me dérange pas. En 14 Bleu Rouge Noir Jaune HANDBALL CHAMPIONNAT DU MONDE FEMMES (2-16 décembre) Opération séduction Six ans après le succès des garçons à Bercy, la France du hand est fortement mobilisée pour son premier Mondial féminin. DIMANCHE, À PAU, l’équipe de France débutera son Championnat du monde face à l’Argentine (19 heures). Quatre ans après l’or décroché à Zagreb, les Bleues d’Olivier Krumbholz espèrent – à l’image des rugbymen très largement soutenus pendant leur Coupe du monde – de nouveau conquérir les cœurs. UNE IMAGE GLAMOUR C’est une priorité du comité d’organisation. « On souhaitait montrer autre chose que l’aspect sportif, mettre en avant l’identité féminine des joueuses, la moderniser », résume Philippe Bana, le DTN. Pour y parvenir, la photographe Catherine Cabrol a mis en boîte les joueuses en insistant sur l’aspect « glamour ». Le résultat, visible sur le site Internet www.femmes2défis.com, mis en ligne pour l’occasion, a beaucoup plu aux intéressées. « C’est plus recherché que le cliché de la sportive un peu bourrine », compare Myriam Borg. « Ça peut changer le regard des gens », espère Isabelle Wendling. Le budget total consacré à la communication externe atteint 1,5 M. UN INTÉRÊT NATIONAL « Cette organisation présente de grosse similitudes avec celle de 2001 », estime Michel Jacquet, président du comité d’organisation, qui souligne également « la culture de l’organisation » française. Bana ajoute un élément surprenant : « L’aide extérieure est plus forte en 2007 qu’en 2001 pour les hommes. Le public s’identifie à cette équipe féminine qui avait réuni 13 millions de téléspectateurs en 1999 (finaliste). Du côté des partenaires, nous sommes en mesure de montrer que le hand est mûr économiquement. » Si Lorsque la Fédération internationale (IHF) a attribué l’organisation à la France plutôt qu’à la Chine, promesse avait été faite que les salles seraient copieusement garnies. André Amiel n’aura sans doute pas à rougir puisque le taux de remplissage devrait être très élevé. 90 % des billets sont vendus (voir ci-dessous). Isabelle Wendling considère que « c’est une pression supplémentaire mais surtout une belle récompense ». 180 000 spectateurs sont espérés. DES TÉLÉVISIONS IMPLIQUÉES Diffuseur officiel, Sport + réalise depuis le début de la préparation tricolore un documentaire, à la manière des Yeux dans les Bleus, qui sera diffusé le 19 décembre, sur Canal + Sport, dans le cadre de l’émission Intérieur Sport. Par ailleurs, si les Françaises atteignent la finale, voire les demifinales, le groupe Canal + pourrait codiffuser l’événement avec une chaîne hertzienne éventuellement intéressée. L’intérêt médiatique est réel, puisque 150 journalistes sont accrédités pour France-Argentine. Un record. ANDRÉ AMIEL, président de la Fédération française, espère asseoir le handball féminin dans le paysage sportif hexagonal. MÉDIAS MICROS D’OR. – Les Micros d’Or-USJSF 2007, parrainés par le CNOSF, récompenseront les meilleurs sujets sportifs radio et télévision (reportage et magazine), lors d’une soirée organisée le 19 décembre au village Arc 1950 (Savoie). Le jury sera composé de champions et de personnalités sportives. Les médias concernés ont jusqu’à la fin de semaine pour envoyer leurs sujets à l’USJSF, 64-68, rue du Dessous-des-Berges, 75013 Paris. Consulter www.usjsf-journalistes.fr. PARIS - IVRY : 32-27 Quand Paris veut… CHAMBÉRY - DUNKERQUE : 25-21 (16-10) 1 200 spectateurs environ. Arbitres : MM. Bord et Buy. CHAMBÉRY. – Gardiens : Stojinovic (19 arrêts dt 3/6 pen.) ; Dumoulin (1/1 pen.). Buteurs : Busselier (7/11 dt 4/5 pen.), Barachet (0/1), Nocar (3/4), Roiné (4/9), Ben. Gille (3/3), Natek (2/3), Narcisse (cap., 2/6), Paty (1/3), Cherblanc (0/2), Vuckovic (3/6), Joli (0/1), Jeauneau. Entraîneur : P. Gardent. DUNKERQUE. – Gardiens : Carette (0/1 pen.) ; Siffert (17 arrêts dt 1/4 pen.). Buteurs : Lamon (1/5), Petrenko (5/6), Martilly (1/2), Touati (3/7), Vermersch (cap., 0/1), C. Bonin (2/3 dt 2/2 pen.), Demaret, Ben Aziza (6/17 dt 1/2 pen.), Grocaut (1/2), Gheysen (2/9 dt 0/2 pen.). Entraîneur : Y. Sylla. Après Montpellier, Paris a tombé le champion. Et en équipe… PARIS-IVRY : 32-27 (17-12) 1 500 spectateurs. Arbitres : C. et J. Rolland PARIS. – Gardiens : Annonay (16 arrêts dt 2/7 pen.) ; Tabarand (4 arrêts dt 1/2 pen.). Buteurs : K. Nyokas, Sorhaindo (4/5), Claire (3/4 dt 1/2 pen.), Diaw (2/7), Mongin (3/5), Di Salvo (0/1), Lis (2/2), Ouksir (1/2), Ortega (7/8 dt 5/6 pen.), Filah (3/4), Stanojevic (3/4), Girault (cap., 4/5 dt 1/1 pen.). Entraîneur : T. Anti. IVRY. – Gardiens : Pocuca (3 arrêts dt 1/5 pen.) ; Chapon (8 arrêts dt 1/4 pen.). Buteurs : Guillard, Poulin (4/13), Sarni (2/2), Martinovic, Crépain (2/5 dt 0/1 pen.), Mokrani (2/2), Abalo (9/16 dt 5/7 pen.), Tuzolana (2/3), Hadjali (2/3 dt 1/1 pen.), Guilbert (cap., 4/8), Smajlagic (0/2), Petro. Entraîneur : S. Imbratta. L’UNE DES PREMIÈRES phrases de Thierry Anti, l’entraîneur, après la formidable victoire de son équipe sur Ivry, le champion de France, éclaire sur les paradoxes de Paris. « Mes joueurs me déroutent. » Capables du pire, comme souvent depuis le début de la saison, puis du meilleur. Face à Montpellier, la référence, lorsque le Bateau-Mouche de la capitale avait donné de la gîte après deux défaites contre Saint-Raphaël et Nîmes en début de saison, les Parisiens s’étaient relevés pour l’emporter. Ils n’ont rien fait d’autre, hier soir, à Coubertin, après une élimination discrète en Coupe des Coupes, dimanche passé, face aux modestes joueurs de Porto. « On avait peut-être un peu honte, avoue Anti, d’être la seule équipe française privée de Coupe d’Europe l’hiver venu. » Peut-être, aussi, cette désillusion et la grande tristesse qui l’a accom- pagnée ont-elles, justement, permis un nouveau redressement. Paris avait retrouvé du cœur, de l’envie. L’esprit de combat, surtout, sans lequel il n’existe pas de conquête. Celui, marque de fabrique d’Ivry, qui s’était essoufflé, précisément, du côté du Val-de-Marne. « On le sait, expliquait Fabrice Guilbert, pour battre Paris, il faut s’accrocher, s’arracher, lutter, ne jamais céder un centimètre de terrain. On a su faire dix minutes au début et en fin de match. Le reste du temps, on s’est fait marcher dessus et on n’a pas répondu. Quand on a pris des coups, on s’est écrasé. On a perdu le combat, donc, logiquement, le match. » Analyse au plus juste du capitaine ivryen puisque, après un début équilibré (8-8, 14e), Paris avait pris l’ascendant. Dur en défense, efficace en attaque, rien ne semblait plus devoir l’inquiéter. « Je crois qu’une équipe se forge un moral, un esprit, dans la défaite, reconnaît Cédric Sorhaindo. On a donné du sérieux, retrouvé l’envie de jouer ensemble et la dynamique est repartie. Il ne faut plus penser qu’à tout ce qu’il y a devant nous. » Loin derrière Montpellier et Chambéry, Paris, avec ses quatre défaites – comme Ivry – a beaucoup semé en route « mais il y a beaucoup à faire, beaucoup aussi à se faire pardonner », continue Sorhaindo. La meilleure des manières, effectivement, pour oublier et chasser ce début de saison manqué. SÉLESTAT - PONTAULT-COMBAULT : 26-27 (15-11) 700 spectateurs environ. Arbitres : MM. Bourgeois et Denis. SÉLESTAT. – Gardiens : M. Robin (11 arrêts dt 1/4 pen.) ; Motlik (1 arrêt dt 0/2 pen.). Buteurs : G. Martin (3/6 dt 1/1 pen.), Jung, Huljina (4/5), C. Omeyer (2/4 dt 0/1 pen.), Galotte (3/5), Salami (0/1), Haraketi (0/5), Boillaud (5/8), Tschirret, Biloum (1/2), Butto (6/10 dt 4/6 pen.), Baran (cap., 2/5). Entraîneur : F. Berthier. PONTAULT-COMBAULT. – Gardiens : Sapronov (15 arrêts dt 3/7 pen.) ; S. Fernandez (0/1 pen.). Buteurs : Davignon (1/2), Valent (5/12), Allard (2/5), Ighirri (4/8), Holder (cap., 1/1), Jean-Zéphirin (3/4), Waeghe (10/18 dt 4/4 pen.), Vially (0/1), Guillaume (1/3 dt 0/1 pen.), Diallo. Entraîneur : D. Peneau. TREMBLAY-EN-FRANCE - VILLEFRANCHE-BEAUJOLAIS : 36-27 (17-15) 450 spectateurs environ. Arbitres : MM. Mons et Weber. TREMBLAY-EN-FRANCE. – Gardiens : Mias (5 arrêts dt 1/4 pen.) ; Angelov (7 arrêts dt 1/3 pen.). Buteurs : Ugolin (2/3), Orjas (5/9 dt 1/3 pen.), Zuzo (1/2), Ostertag (2/4), Sall (2/3), Prat (cap., 2/4), Manojlovic (7/7 dt 1/1 pen.), Bousnina (3/6), Peyrabout (5/6), Bingo (0/3), Bouakaz (6/8), Loutoufi (1/3). Entraîneur : T. Perreux. VILLEFRANCHE-BEAUJOLAIS. – Gardiens : Bengrine (9 arrêts dt 1/5 pen.) ; O. Benkhala (1 arrêt dt 0/1 pen.). Buteurs : Kolev (7/11 dt 2/2 pen.), Lorgeré (6/12 dt 2/3 pen.), A. Benkhala (1/1), Bouchkara (0/1), Carrique, Mocanu (cap., 3/5), Kiangebeni (4/8), Marroux (3/6 dt 1/2 pen.), Chabert (3/8), Kitsadi-Zorrino (0/1). Entraîneur : A. Merlaud. LAURENT MOISSET COUPE DE L’EHF : CHAMBÉRY ET DUNKERQUE BIEN PLACÉS. – Les deux clubs français appelés à disputer les huitièmesde finale (aller 9 et 10 février 2008 ; retour 16 et 17) ont profité d’un tirage au sort très abordable. Chambéry recevra d’abord les Polonais de Kielce alors que Dunkerque se déplacera à Volgograd. ATHLÉTISME que j’en ai l’occasion, le plus tôt possible. J’en ai parlé avec Renan mais j’ai trouvé qu’en termes de rythme cela n’allait pas très vite dans ce match ». Les conditions atmosphériques en sont peut-être l’une des raisons aussi. Aux Bermudes, en ce moment, il ne fait pas très chaud (20o la journée, 15o le soir), mais le taux d’humidité est très élevé. « On est vite essoufflé, ramolli », avoue Thierry qui, même s’il est né à la Réunion, dotée parfois d’un climat similaire, reconnaît avoir besoin d’y réhabituer son corps à chaque fois. Shabana, lui, préfère sans doute la chaleur sèche. Mais pour atteindre les demi-finales (ce serait la quatrième fois en cinq éditions pour lui), il déclare ne rien vouloir calculer. « Je ne compte HOCKEY SUR GLACE BOXE ÉQUIPE DE FRANCE : LACROIX ET FLEURY INTÉGRÉS. – Le défenseur d’Angers Simon Lacroix et l’attaquant grenoblois Damien Fleury ont été retenus dans l’équipe de France qui disputera un tournoi à Odense au Danemark du 13 au 15 décembre. Les Bleus affronteront la Norvège, la Slovénie et le Danemark, trois nationsqui participeront aussi au Mondial au Canada en mai. Par rapport au tournoi italien, Lacroix prend la place de Nicolas Pousset alors que Fleury pousse l’attaquant du Mont-Blanc ClémentMasson sur la liste des remplaçants. Les vingt-deux sélectionnés : Gardiens : Ferhi (Grenoble) ; Lhenry (Esbjerg, DAN). Défenseurs : Amar, Bonnard, Trabichet (Grenoble), Bachet (Amiens), Quessandier (Rouen), Besch (Nyköpings, SUE), MENDY AUX ÉTATS-UNIS. – Absent depuis son nul avec l’Américain Anthony Hanshaw en janvier dernier, l’invaincu JeanPaul Mendy (33 ans, 23 victoires, dont 12 avant la limite, 1 nul) affronte l’Américain Christopher Holt (33 ans, 12 victoires, dont 8 avant la limite, 8 défaites, 1 no-contest), ce soir à Charleston (Caroline du Sud). Il s’agit du quatrième combat d’affilée du super-moyen français aux États-Unis. « Après ce match, précise son promoteur Gabriel Gaide, il affrontera un adversaire plus difficile, avant d’obtenir une chance mondiale. » NHL. MONTRÉAL AUX TIRS AU BUT. – Les Canadiensse sont imposés aux tirs au but à Toronto avec, dans la cage, Carey Price, qui a réussi 43 arrêts sur 46 tirs. MARDI : Detroit - Calgary, 5-3 ; Toronto - Montréal, 3-4, t.a.b. ; Vancouver - Anaheim, 4-0. BADMINTON PI EN HUITIÈMES. – Pi Hongyan, seule Française en lice à l’Open de Hongkong, s’est facilement qualifiée hier pour les huitièmes de finale. Vainqueur de la joueuse locale Tse Ying-suet (no 405 mondiale et sortie des qualifications), la cinquième mondiale rencontrera en quarts la Danoise Tine Rasmussen (no 11). Pts J. G. N. P. p. c. Diff. 1. Montpellier .. 1810 9 0 1 330 256 +74 2. Chambéry .... 1810 9 0 1 293 261 +32 3. Ivry ................ 1210 6 0 4 306 281 +25 4. Saint-Raphaël . 1210 6 0 4 279 260 +19 5. Paris ............. 1210 6 0 4 263 264 -1 6. Tremblay-en-Fr. . 1110 5 1 4 306 293 +13 7. Dunkerque ... 1010 5 0 5 276 262 +14 8. Nîmes ........... 1010 5 0 5 296 284 +12 9. Toulouse ...... 1010 4 2 4 283 282 +1 10. Créteil .......... 1010 4 2 4 281 281 0 11. Istres ............ 610 2 2 6 269 280 -11 12. Sélestat ........ 610 2 2 6 276 302 -26 13. Pontault-Combault 410 2 0 8 251 313 -62 14. Villefranche-s.-S. . 110 0 1 9 264 354 -90 ABATI PRIVÉ D’EURO. – Nouveau coup dur pour Joël Abati ! Le Montpelliérain, blessé pour son match de rentrée contre Hammarby la semaine passée, sera privé de l’Euro en Norvège, du 17 au 27 janvier. Le capitaine de l’équipe de France, souffrant d’une désinsertion d’un muscle de l’épaule gauche « sera opéré dans les prochains jours et sera indisponible pour une durée évaluée à cinq ou six semaines », selon l’entraîneur Patrice Canayer. Arrivé dans l’Hérault cet été après dix saisons à Magdebourg, Abati s’était blessé à la main gauche lors de la préparation. Début octobre, il avait souffert d’une déchirure de l’aponévrose du pied gauche. Abati n’a disputé que cinq matches de Championnat. – J.-M. C. Boslak chez Lagardère Facile vainqueur au deuxième tour, le Français s’attaque, cette nuit en quarts de finale, à l’Égyptien Shabana, numéro 1 mondial. COUPE DE FRANCE (8es de finale, match en retard). – HIER : Neuilly-sur-Marne (D 1) - Cergy (D 1), 8-1 (3-0,3-0,2-1) 32-27 25-21 26-27 36-27 34-28 PROCHAINE JOURNÉE. – Demain, 20 h 30 : Istres-Nîmes (Eurosport). Samedi, 20 heures : Dunkerque - Saint-Raphaël ; Pontault-C. - Chambéry ; VillefrancheSélestat ; Toulouse-Montpellier ; Ivry - Tremblay ; Créteil-Paris. Lincou au rendez-vous Lacroix (Angers). Attaquants : Meunier (Genève, SUI), Y. Treille (Ingolstadt, ALL), Gras (Amiens), Bellemare (Leksand, SUE), Coqueux (Esbjerg, DAN), Tardif, Zwikel, F. Rozenthal (Morzine), S. Treille, Hecquefeuille, D. Fleury (Grenoble), Desrosiers (Rouen), Lussier (Lausanne, SUI). Paris - Ivry ............................... Chambéry- Dunkerque .......... Sélestat- Pontault-Combault. Tremblay- Villefranche .......... Montpellier- Créteil ............... MONTPELLIER - CRÉTEIL : 35-28 (18-15) 2 200 spectateurs environ. Arbitres : MM. Moreno et Serrano. MONTPELLIER. – Gardiens : Maggaiez (3 arrêts dt 0/2 pen.) ; Karaboué (19 arrêts dt 0/1 pen.). Buteurs : Salou, Thomas (5/8), Burdet (cap., 5/7), Junillon, François-Marie (0/1), Honrubia (5/9), Juricek (5/5), Di Panda, Pongérard (0/1), Bojinovic (cap., 10/17 dt 1/3 pen.), Hmam (5/9 dt 1/1 pen.). Entraîneur : P. Canayer. CRÉTEIL. – Gardiens : Delamotte, Arriubergé (10 arrêts dt 2/2 pen.) ; Lemonne (3 arrêts dt 2/2 pen.). Buteurs : Pavlovic (1/2), Kervadec (2/6), Atajevas (4/13), Bakekolo, Desgrolard (2/8), Limer (1/1), Arive (2/4 dt 1/2 pen.), Rigault (8/11), Piriianu (2/3), Henry (cap., 5/11 dt 1/1 pen.), Jallamion (1/1). Entraîneur : M. Isakovic. CHAMPIONNATS DU MONDE en quinze jours (depuis son troisième succès d’affilée en tournoi) même si tout le monde dit qu’il est moins percutant. Il n’a pas fait deux matches extra, il a commis beaucoup d’erreurs, mais il passe… Moi aussi, plus facilement certes, mais avec un début laborieux contre Kemp, hier (mardi), et un jeu perdu au premier match. Et lui aussi a eu un jour de repos ! Alors, je ne veux pas compter sur une quelconque méforme de sa part, je m’attends au contraire à ce qu’il soit remonté. » Lincou a son plan en tête, un peu le même que celui tenté par son copain Renan Lavigne, dimanche soir, sans succès. Il sait qu’il devra être très précis, contenir Shabana dans le court sans lui ouvrir d’espace et « aller au point dès MARDI Saint-Raphaël- Istres ............. 27-26 Nîmes- Toulouse .................... 29-20 HIER vraiment pas là-dessus, répète-t-il. Ce match, c’est comme une finale pour moi. Tout est possible, à condition de donner le maximum. Je n’ai aucune pression mais beaucoup d’envie ! » FRANÇOIS PEISSON CHAMPIONNATS DU MONDE INDIVIDUELS HOMMES (Bermudes, 25 novembre - 1er décembre). – HIER. Huitièmes de finale : Shabana (EGY, no 1) - Boswell (AUS, no 15), 3-2 ; Lincou (no 7) - Kemp (ANG, no 34), 3-0 (12-10, 11-5, 11-5) ; Palmer (AUS, no 4) - Barker (ANG, no 13), 3-0 ; Gough (GAL, no 23) - El-Hindy (EGY, no 11), 3-1. LA NUIT DERNIÈRE (huitièmes) : Gaultier (no 3) - H. Ashour (EGY, no 24). AUJOURD’HUI : quarts de finale (Shabana - Lincou, Palmer - Gough et deux autres matches avec les vainqueurs de la nuit dernière). En raison de décalage horaire, vous trouverez les résultats d’hier dans notre édition de demain. HERELIUS BLESSÉ. – Champion de France des lourds, Steve Herelius enlèvera aujourd’hui son attelle et repassera une radio. Le 30 octobre dernier, il a été victime d’une fracture métacarpienneà l’index lors du troisième round contre l’Algérien Zinedine Benmakouf, avec qui il a fait match nul. Pour son prochain combat, Herelius affrontera l’Anglais Henry Akinwande pour le titre vacant de l’Union européenne, le 19 février dans une ville française restant à désigner, combat qu’il devrait préparer aux ÉtatsUnis. MOTO MOTOGP : STONER À TERRE ! – La deuxième journée de tests à Jerez a été marquée par la violente chute de Casey Stoner qui était déjà tombé la veille à près de 200 km/h. Cette fois, le champion du monde MotoGP s’est luxé l’épaule gauche, n’a pu poursuivre ses tests et risque d’être forfait aujourd’hui pour l’ultime journée d’essais. Ces premiers signes de fébrilité chez le champion en titre correspondentà la présence de Valentino Rossi, qui n’était pas aux récents essais de Sepang en raison de sa blessure à la main. Entre les deux rivaux équipés désormais par le même manufacturier de pneus, la guerre des nerfs a déjà (re)commencé. « Nous avons surtout travaillé sur l’endurance des gommes et je suis satisfait de ce côté-là, je dois encore bosser sur la moto car elle bouge pas mal, mais je pense aller encore plus PAGE 14 vite », confia Rossi, auteur du 2e temps derrière Pedrosa. Septième hier, Randy De Puniet fit son meilleur chrono en pneus de course, contrairement aux autres pilotes classés devant lui. – P.H. P. Les temps. 1. Pedrosa (ESP, Honda), 139’’993 (53 tours) ; 2. Rossi (ITA, Yamaha), 1’40’’134 (67) ; 3. Nakano (JAP, Honda), 1’40’’251 (71) ; 4. De Angelis (RSA, Honda), 1’40’’332 (53) ; 5. Dovisiozo (ITA, Honda), 1’40’’650 (69) ; 6. Hayden (USA, Honda), 1’40’’692 (78) ; 7. De Puniet (Honda), 1’40’’820 (77) ; 8. Stoner (AUS, Ducati), 1’40’’833 (32) ; 9. Edwards (USA, Yamaha), 1’40’’838 (53) ; 10. Lorenzo (ESP, Yamaha), 1’40’’883 (57) ; 11. Hopkins (USA, Kawasaki), 1’40’’939 (65) ; 12. Toseland (GBR, Yamaha), 1’41’’278 (58) ; 13. Melandri (ITA, Ducati), 1’41’’424 (82) ; 14. West (AUS, Kawasaki), 1’41’’729 (53). LAGARDÈRE poursuit son marché. Le 22 octobre, Vanessa Boslak remettait son survêtement de l’équipe de France à Martine Aubry, la maire de Lille. La réception était donnée en l’honneur de Mehdi Baala, recrue de choix pour le Lille Métropole Athlétisme. Dimanche, la perchiste, cinquième aux Mondiaux d’Osaka, annonçait à son président, Serge Leroy, sa volonté de rejoindre le Lagardère Paris Racing (LPR). Dans la Voix du Nord, hier, Boslak avoue : « Je suis très attachée à Lille, aux dirigeantset notamment à Serge Leroy. J’y ai tout vécu, tout appris. Mais il y avait tellement d’aspects intéressants dans la proposition du Team Lagardère (qui chapeaute le LPR) que je ne pouvais pas laisser passer une telle opportunité. » Elle évoque notamment la qualité du suivi médicalet biomécanique,les perspectives de reconversion et n’occulte pas, bien sûr, la dimension financière de son choix. Pour le LMA, le coup est rude. Après le sprinteur Martial Mbandjock, qui travaille désormais avec Guy Ontanon, le club nordiste, né il y a un an de la fusion de l’ASPTT Lille et de l’US Tourcoing, perd une nouvelle figure de proue qu’il a formée. Il ne pouvait pas rivaliser. La mutation prendra sans doute quelques semaines puisqu’il s’agit de rompre des contrats de travail en cours (Boslak a déjà signé son contrat pro avec Lille). Leroy, qui a pris contact avec Jean-Michel Bellot, coordinateur du Team, du LPR et de la fondation éponyme, mardi, se montre fataliste : « Ce départ a une dimension affective mais il est lié à l’évolution du haut niveau avec l’arrivée de l’argent privé. Ça n’est donc pas une surprise. L’investissement – positif – de Lagardère sous-tendait cette redistribution des cartes. Maintenant, il va falloir s’interroger : va-t-on devenir un club qui forme et qu’on écrête suivant l’offre du marché ? On continue notre activité sur le terrain mais on a besoin aussi du très haut niveau. » Philippe Lamblin, le président de la Ligue Nord - Pas-de-Calais, s’est lui aussi enquis de ce transfert : « Les gens du Team m’ont assuré que c’est Vanessa qui s’était renseignée. Leur proposition me semble économiquement très importante, avec des conditions faramineuses. Il faut être beau joueur. Je lui souhaite de gagner. » Bellot refuse de donner les chiffres mais assure : « Elle aura un contrat de travail meilleur. Point. Quant à l’avenir, tout est ouvert. On aura un œil attentif pour l’aider. Son souhait, c’est de terminer sa carrière chez nous. » Le LPR est une affaire qui roule. Avec Boslak, Djhone et Arron, ses dernières recrues, il a trouvé les têtes d ’ a f f i c h e q u i m a n qu a ie n t à s a vitrine. – H. G. et J.-D. C0. GLACE Bob et skeleton, ça repart LE COUP D’ENVOI de la Coupe du monde 2008 de bobsleigh et de skeleton sera donné aujourd’hui à Calgary au Canada avec, côté français, les mêmes compétiteurs que la saison dernière : Gregory Saint-Geniès en skeleton et Michaël Serisé en pilote du bob à deux (associé à Alexandre Jolivet) et du bob à quatre (avec David Rolet, AlexandreJolivet, Jean-Baptiste Arnaud et Nicolas Bourrel en remplaçant). Le gros changement vient de l’encadrement, en totale mutation. Sous la tutelle de Christelle Gauthier, qui remplace Patrick Faure, le bob tricolore est désormais supervisé par le Hollandais Arend Glas, secondé par Georges Ravier sur la Coupe d’Europe. Côté skeleton, Grégory Saint-Geniès sera conseillé durant la tournée états-unienne par l’Américaine Tristan Gale, première championne olympique de la discipline (à Salt Lake City en 2002), avant que Philippe Cavoret, douze ans de Coupe du monde et deux olympiades au compteur, ne prenne le relais dès les Championnats d’Europe à Cesana en Italie, à la mi-janvier. Une collaboration de longue date entre deux vieux amis, désormais « officialisée » par la Fédération, et qui devrait permettre à Saint-Geniès, excellent pousseur, de progresser en pilotage, le point fort de Cavoret. – R. Ri. COUPE DU MONDE (Calgary [CAN], du 29 novembre au 1er décembre). – AUJOURD’HUI : skeleton. DEMAIN : bob à deux. SAMEDI : bob à quatre. Français engagés : Saint-Geniès (skeleton), Serisé-Jolivet (bob à deux), Serisé-Rolet-Jolivet-Arnaud (bob à quatre). JEUDI 29 NOVEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge MONOS 60 PIEDS - BARCELONA WORLD RACE (départ de Barcelone le 11 novembre). – Tour du monde sans escale en double. Positions (hier à 19 heures) : 1. Riou-Josse (PRB), à 20 996 milles de l’arrivée ; 2. Dick-Foxall (IRL, Paprec-Virbac 2), à 12 milles des leaders ; 3. Jourdain-Nélias (Veolia-Environnement), à 121 m. ; 4. Beyou-Gavignet (Delta-Dore), à 207 m. ; 5. Thomson-Cape (GBR-AUS, Hugo-Boss), à 221 m. MICKAËL CARON DIVISION 1 HOMMES (10e journée) IL Y EST. « Je voulais ce 3-0 face à Kemp (son adversaire anglais de mardi, écarté 12-10, 11-5, 11-5). Pour la confiance et aussi parce que j’ai envie de raccourcir mes matches ! » Depuis le temps qu’il se prépare à ce quart de finale annoncé, cette nuit aux Bermudes, Thierry Lincou (no 7 mondial) est fidèle à ce rendezvous contre Amr Shabana (no 1), face auquel il est à égalité six victoires à six mais les quatre dernières au bénéfice de l’Égyptien. Lors des deux premiers tours, le Français a été un peu plus expéditif que le Cairote, douze minutes de moins au premier et surtout vingt-trois au deuxième. « Mais, prévient le champion du monde 2004, il ne semble pas avoir baissé son niveau de jeu Le comité d’organisation s’est imposé une lourde tâche en retenant onze villes hôtesses (contre neuf en 2001). « On avait plusieurs options, détaille Jacquet. On a choisi celle qui permet le plus large maillage du territoire et le meilleur développement de la discipline. » Des régions comme la Bretagne ou le Rhône, à fort potentiel, ont été sélectionnées. Bana réfute l’idée d’une organisation à deux vitesses avec Paris d’un côté, la province de l’autre. La sélection a parfois été douloureuse, comme dans le cas de Besançon, finalement écarté au profit de Saint-Brieuc, où 45 % des licenciées sont des femmes (environ 40 % au niveau national). Bleu TRANSATECOVER B TO B : DÉPART AUJOURD’HUIAU BRÉSIL. – Neuf jours après l’arrivée à Salvador de Bahia des vainqueurs de la Transat Jacques-Vabre, Michel Desjoyeaux et Emmanuel Le Borgne (Foncia), la flotte des monocoques 60 pieds IMOCA s’apprête à repartir dans l’autre sens. Ils seront quinze, en effet, à s’élancer aujourd’hui à 15 heures de la baie de Tous-les-Saints pour une course retour en solitaire baptisée Transat Ecover B to B. Épreuve qualificative pour le prochain Vendée Globe, elle mènera les concurrents à Port-la-Forêt après quelque 4 200 milles et deux semaines de mer. On retrouve sur la ligne les principaux acteurs de la Jacques-Vabre, de Michel Desjoyeaux à Marc Guillemot, Bernard Stamm, Kito de Pavant, Mike Golding, Loïck Peyron, Armel Le Cléac’h… MATCH-RACING : RICHARD EN COURSE POUR LE TITRE EN MALAISIE. – Dernière épreuve du circuit mondial de match-racing, la Monsoon Cup se déroule jusqu’à dimanche à Kuala en Malaisie. Avec huit points d’avance au classement général du Championnat sur le Britannique Ian Williams, le Français Mathieu Richard a une petite longueur d’avance pour décrocher le titre mondial. SQUASH UN MAILLAGE DE TOUT LE TERRITOIRE Jaune Rouge Jaune IL EST ENCORE possible d’acheter des places pour assister aux rencontres du Mondial. Au tour préliminaire, trois sites ne sont pas encore complets. Il reste environ 500 places à Lyon pour lundi, autant à Pau et à Toulon pour lundi et mardi. Les prix des places, qui donnent accès aux deux matches du jour, sont de 15 (catégorie 3), 20 (catégorie 2) et 28 euros (catégorie 1). Un millier de places restent en vente pour les quarts de finale au Palais Omnisports de Paris-Bercy pour le jeudi, aux tarifs de 25 (catégorie 3), 40 (catégorie 2) et 50 euros (catégorie 1). C’est là que le bât blesse, évidemment. Difficile de focaliser l’attention sur l’équipe de France féminine alors que, dans le même temps, la D 1 masculine n’observe aucune trêve. Trois journées seront jouées le temps du Mondial. « Je ne peux pas obliger la Ligue à suspendre la compétition, se désole André Amiel, mais je considère que les deux disciplines sont complémentaires plus que concurrentielles. » « Personnellement, je le regrette parce qu’on avait insisté pour un break », rappelle Jacquet. Dimanche dernier, la troisième journée du Tournoi de France, à Dunkerque, et le match entre Ivry et Barcelone, en Ligue des champions, se sont partagé l’affiche. « On ne va pas décréter le couvre-feu », plaisante Bana. Noir Bleu Noir puisqu’elle concerne davantage de villes. Mais l’engouement est identique. Tout le monde est conscient qu’il y a moyen de franchir un cap supplémentaire. En fait, je trouve l’engouement encore plus évident. Même les ligues non concernées par l’organisation sont dynamiques. Je suis optimiste. – Il y a six ans, malgré le succès mondial des hommes, la passion populaire est vite retombée. Une issue différente est-elle envisageable ? – Je baigne dans le hand depuis quarante ans. Ce n’est pas un sport populaire. Le hand est ce qu’il est, un sport de salle qui ne remplira jamais le Stade de France. Nos moyens ne sont pas si évidents. Nous avons pourtant réalisé de gros progrès au niveau des télévisions. Mais pour qu’on parle de nous, il faut être champions du monde ! Nous sommes condamnés à la réussite en permanence. » – M. Ca. Encore quelques milliers de places BATEAUX À dix-neuf ans, Allison Pineau va vivre son premier Championnat du monde. En France de surcroît. Une pression supplémentaire, mais avant tout une formidable exposition. (Photo Nicolas Luttiau) LE PUBLIC MOBILISÉ « Nous avons réalisé de gros progrès » « QUELLES SONT vos attentes à trois jours de l’ouverture du Championnat du monde féminin ? – La première est la réussite sportive. À travers ce Mondial, notre discipline peut obtenir une reconnaissance encore plus importante. Ça ne ferait de mal à personne. L’organisation du Championnat du monde masculin en 2001 avait permis de pérenniser nos clubs de D 1. J’espère qu’il en ira de même pour les filles. Il y a, en France, une place à prendre dans le sport féminin, même si les basketteuses sont excellentes. Mon autre ambition était de remplir les salles. J’ai assisté à des tournois indécents à ce niveau-là. Notre pari sera atteint puisque le taux de remplissage devrait atteindre environ 95 % sur tous les sites. – Ressentez-vous un engouement identique par rapport au Mondial masculin en 2001 ? – La formule est un peu différente LA CONCURRENCE DE LA D 1 MASCULINE l’effort a largement porté sur l’événement, il se poursuivra après. Une cellule événementielle a été créée pour tenter de maintenir l’intérêt jusqu’aux Jeux. Bernard Laporte, secrétaire d’État aux Sports, assistera au premier match de l’équipe de France, à Pau, contre l’Argentine. Alors sélectionneur des rugbymen, Laporte avait perdu le match d’ouverture de la Coupe du monde contre… l’Argentine. 15 BASKET EUROLIGUE HOMMES (6 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune REAL MADRID - ROANNE « J’ai un gros ego » MARC SALYERS, leader de la Chorale de Roanne, est un basketteur détonant et un homme très fier de sa personne. Depuis le début de l’Euroligue, il porte seul ou presque la Chorale de Roanne. Meilleur scoreur de l’épreuve (22,4 pts), troisième joueur le plus complet, auteur d’un exploit retentissant face à Fenerbahçe il y a deux semaines (40 pts), Marc Salyers (2,05 m, 28 ans) ne gâche rien. Une confiance inébranlable nourrit chaque jour le talent de ce personnage savoureux, à la vie riche de plaisirs. Italie, Turquie, Corée, France, le double champion national (2004 avec Pau et 2007 avec Roanne) a bourlingué et profité. Aujourd’hui, il promène son image de play-boy avec une légèreté et un naturel déroutants. Confessions. « MARC, vous découvrez l’Euroligue cette saison. Quels sentiments cela vous procure-t-il ? – Je suis heureux ! C’est excitant de jouer la compétition majeure, de croiser les meilleurs. C’est une expérience forcément enrichissante quel qu’en soit le résultat. – Comment expliquez-vous que, malgré votre talent, vous ayez dû attendre vingt-huit ans pour jouer l’Euroligue ? – Quand j’étais plus jeune, jouer l’Euroligue, jouer dans une grosse équipe n’était pas important pour moi. J’étais ici pour avoir un job, faire le plus d’argent possible et profiter de la vie. J’ai joué près de Milan (deux saisons à Novara), à Istanbul, où la vie et les nuits sont belles. (Il rit.) J’étais jeune, les filles, tout ça… Il y avait d’autres motivations. Et puis quand tu prends de l’âge, les choses changent, tes buts changent. Aujourd’hui, je pense moins à l’argent et plus à ma carrière. – Malgré vos performances, la Chorale souffre dans cette compétition. Et après la gifle face au Pana, le Real n’est pas la destination idéale pour se refaire ! – On n’a pas besoin de vidéo pour savoir ce que vaut le Real ! Après le Pana, c’est une autre all-star team. Peut-être moins forte que le Pana, mais ce sera très compliqué pour nous. On se dit que si l’on gagne, on écrit l’histoire. – Que manque-t-il à Roanne pour être plus compétitif en Euroligue ? – Il nous manque de l’expérience d’abord. Les grosses équipes, habituées à jouer l’Euroligue, vont gagner les matches sur la fin. Nous, on a perdu le Partizan Belgrade d’un point... Notre banc n’est pas assez profond, et puis certains dans cette équipe manquent de confiance en eux. – Ce n’est pas votre cas ! Vous jouez avec une confiance inébranlable ! – J’ai énormément confiance en moi, ça, c’est sûr. (Il rit.) Peu importe ce que je fais, au golf, au tennis, dans mon esprit, c’est la gagne ! En Euroligue, Adam (Hess) et Brion (Rush) sont plus en difficulté. C’est à moi de m’élever, de prendre plus de shoots, de montrer la voie. J’adore ces challenges, j’adore faire taire les gens qui te disent que tu ne peux pas faire ça. Je sais ce que je peux faire, et plus la compétition est dure, meilleur je suis ! « J’ai profité de la vie » – Avez-vous conscience que votre assurance peut passer parfois pour de la prétention ? – C’est une question de ligne. J’avoue que je franchis cette ligne mais parfois exprès aussi, pour le fun, pour chambrer un coéquipier, juste pour le plaisir. Mais je pense que, dans ce métier, c’est la meilleure façon d’évoluer. C’est ma mentalité. Tu dois avoir confiance en toi à chaque chose que tu fais. – De la confiance et une haute estime de votre personne aussi ! – (Il hésite…) J’ai un gros ego, ça, c’est sûr ! Il n’y aucun doute là-dessus. J’essaie de le contrôler car ça peut être dangereux pour l’équipe si j’en fais vraiment trop. est-elle si importante à vos yeux ? – Pour les filles, c’est une bonne raison. (Il éclate de rire.) L’été, je vis en Floride, à Miami, le long de la plage, entre les surfeurs et les filles, c’est important. J’aime ça, c’est vrai. Mais qui n’aime pas que les filles vous regar- dent quand vous marchez sur la plage ? Dans le passé, j’étais bien plus fou encore. Quand je vivais à Milan, il y avait des filles fantastiques, tu “scorais” à chaque nuit. À Istanbul, l’atmosphère était incroyable, j’avais des gros tatouages partout. J’adore ça, c’est la vie, tu dois te faire plaisir sans te prendre tout le temps au sérieux. Je fais le plus beau métier du monde, je suis payé pour faire ce que j’adore, j’ai profité de la vie ! Mais aujourd’hui, je suis plus calme, j’ai une petite amie, je suis avec elle et seulement avec elle. À un moment, tu dois grandir. » DAVID LORIOT C. Zagreb (CRO) - Le Mans ........ 91-71 A.Salonique (GRE)- EP Istanbul (TUR) . 67-64 Malaga (ESP)- Vilnius (LIT) ......... 71-69 AUJOURD’HUI Milan (ITA) - M. Tel Aviv (ISR) L ttopp 10 ddes marqueurs Le q PROCHAINE JOURNÉE. – Mercredi 5 décembre : Vilnius - C. Zagreb, EP Istanbul - Malaga. Jeudi 6 décembre : M. Tel Aviv - A. Salonique, Le Mans - Milan. 1 SALYERS (USA, ( , Roanne)) j ((LIT,, Olympiacos) y p ) 2 Macijauskas ( , P. Belgrade) g ) 3 Pekovic (MTN, ( , V. Bologne) g ) 4 Holland (USA, ( , Fenerbahççe)) 5 Solomon (USA, 6 Jackson (USA, ((USA, Olympiacos) y p ) 7 Price (USA, ( , Vilnius)) 8 Masseyy ((USA,, A. Salonique) q ) 9 L. Greer (USA, ( , Olympiacos) y p ) ( Vitoria)) 10 Rakocevic (SER, 22,4 , 21,7 , 21,4 , 21,2 , 21 19 2 19,2 19 18 17,7 , 17,6 , , Palacio (BLZ, ( , P. Belgrade) g ) 17,6 GROUPE C HIER Rome (ITA)- Barcelone (ESP) ...... 65-74 Bamberg (ALL) - P. Belgrade (SER) ... 78-62 AUJOURD’HUI Fenerbahçe (TUR) - Panathinaïkos (GRE) Real Madrid (ESP) - Roanne PROCHAINE JOURNÉE. – Mercredi 5 décembre : Roanne - Rome ; P. Belgrade - Fenerbahce, Barcelone - Bamberg. Jeudi 6 décembre : Panathinaïkos - Real Madrid. Le topp 5 au ranking (évaluation) Le Mans s’égare CETTE FOIS, l’histoire est bien noire. Hier, en Croatie, Le Mans a subi sa sixième défaite en Euroligue, la plus lourde de la saison, celle qui a sans doute définitivement éparpillé les dernières poussières d’espoir de Top 16. En sortant de ses standards défensifs au début du troisième quart-temps, Le Mans a totalement coulé. Sans agressivité sur le drive de Kelley, rapide, juste et percutant, bien trop lâche sur Chris Warren, qui s’embrasait en début de deuxième mi-temps (11 points dont 3 primés de rang en quatre minutes, 20 points au final), le MSB pointait à neuf longueurs à la fin du troisième quart (67-58). « Défensivement, on a sombré, on n’a pas su fermer la raquette et on s’est ensuite désunis. Au vu de la première mitemps, il y avait quelque chose à faire car le Cibona ne semblait pas au mieux. On peut le regretter », notait Vincent Collet, dont les troupes avaient effectivement terminé le premier acte dans la roue croate (41-40), grâce à un jeu intérieur efficient. Mais les regrets ne pesaient tout de même pas le même poids que sur les matches précédents. Car hier, Le Mans a réalisé une toute petite performance. En défense donc mais aussi en attaque, où il fût incapable de trouver une quelconque alternance de jeu, son secteur extérieur étant totalement endormi. « On a pris un seul tir à trois points en première mi-temps, ce n’est pas suffisant », constatait Vincent Collet, dont les troupes prenaient dès aujourd’hui la direction de Chalon, adversaire de Pro A demain. « Un déplacement que je crains », avait noté Collet avant même le match de Zagreb. Après le résultat, ses craintes doivent être encore plus vives… – D. L. Son intérieur américain Hamilton, blessé au genou lors de la difficile victoire à Murcie ce week-end (65-62), est forfait, tout comme l’ailier espagnol Alex Mumbru, qui s’est blessé au dos hier à l’entraînement. Felipe Reyes, frappé par une grippe, et Papadopoulos, touché au genou, n’ont repris l’entraînement qu’hier et sont un peu diminués. « Ces joueurs vont nous manquer, explique Louis Bullock, l’arrière américain, grand pote de Marc Salyers quand ils jouaient tous les deux en Italie. Certains vont jouer plus que d’habitude et vont devoir élever leur niveau de jeu. Roanne va vouloir faire la performance de sa vie face au Real. C’est une très bonne équipe qu’on connaît mal et qui peut nous présenter des choses que l’on n’attend pas. Il faut se méfier. » Lui-même plus effacé en attaque que les saisons précédentes (11,3 pts), Louis Bullock pourrait faire partie de ces joueurs qui auront plus de responsabilités offensives. La Chorale ne devra pas oublier que l’ancien de Michigan fut le quatrième marqueur de l’Euroligue en 2005-2006 (16,3 pts). Et il a encore de beaux restes. – M. Ba. 91 71 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd 33 20 8/15 3/8 1/2 0-6 4 26 15 4/6 1/1 6/6 0-1 1 1 2 1/1 - - - 5 - - - - - 7 - - - - 1-1 11 7 3/3 1/1 - 1-2 17 8 3/3 1/1 1/2 1-5 2 36 14 5/12 2/8 2/2 1-0 1 21 11 5/7 0/1 1/1 1-1 1 29 9 3/6 1/3 2/2 0-4 14 5 1/3 1/2 2/2 - 1 200 91 33/56 10/25 15/17 5-20 10 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Bogavac 24 2 0/2 0/1 2/2 0-1 1 Batum 26 6 2/6 1/2 1/2 0-2 5 Diot 7 - - - - - Koffi 23 12 6/8 - - 1-4 1 Limonad 24 10 4/6 2/4 - 0-1 5 Bokolo 19 3 1/3 1/1 - - Leloup 7 0 0/1 0/1 - - Bogdanovic 21 2 1/5 0/2 - 0-2 2 Ricci 20 16 7/13 0/2 2/2 2-3 Clancy 29 20 10/15 - - 2-6 2 TOTAL 200 71 31/59 4/13 5/6 6-20 16 91-71 (21-22, 20-18, 26-18, 24-13) Écarts.- ZAG : + 20 (33e et score final) ; MAN : + 4 (17e) Spect. : 4 000. Arb. : Pitsilkas (GRÈ), Spiridonos (GRÈ), Garcia Gonzalez (ESP). Warren Kelley Kruslin Krasic Zoric Vukusic Andric Ayuso Hoskin Rozic Mulaomerovic TOTAL P. — 1 2 2 3 3 2 4 6 p. — 506 474 440 439 495 371 379 422 c. — 429 445 440 436 506 397 407 466 Classement Pts J. G. — — — 1. Panathinaïkos ........ 10 5 5 2. Barcelone ................ 10 6 4 3. Real Madrid ............ 9 5 4 4. P. Belgrade ............. 9 6 3 5. Fenerbahçe ............. 8 5 3 6. Rome ....................... 7 6 1 Bamberg ................. 7 6 1 8. Roanne ................... 6 5 1 P. — 0 2 1 3 2 5 5 4 p. — 445 455 365 476 400 464 383 400 c. — 383 427 341 498 395 482 411 451 SOPOT - SIENNE : 59-84 (12-22 ; 9-21 ; 20-23 ; 18-18) SOPOT : Gurovic (5), Roszyk (5), Masiulis (16), Dylewicz, Harissis (3), Slanina (5), Van den Spiegel (2), Stanojevic (15), Shakur (8). SIENNE : McIntyre (12), Ilievski (13), Eze (10), Carraretto (2), Sato (8), Thornton (6), K. Lavrinovic (13), Kaukenas (14), Ress (1), Stonerook (5). N.B. : classements établis avant la 6e journée. C. ZAGREB LE MANS Classement Pts J. G. — — — 1. Malaga ..................... 11 6 5 2. Vilnius ...................... 10 6 4 Aris Salonique .............. 10 6 4 4. EP Istanbul ........ 9 6 3 C. Zagreb ........... 9 6 3 6. Tel Aviv ............... 8 5 3 7. Milan ................... 6 5 1 8. Le Mans ............ 6 6 0 A. SALONIQUE - EP ISTANBUL : 67-64 (14-17 ; 18-8 ; 13-14 ; 22-25) A. SALONIQUE : Castle (8), R. Terry (10), Serapinas, Bra. Wright (20), Kalaitzis, Iliadis, Mottola (6), Massey (13), Agadakos (3), Tsaldaris (7). EP ISTANBUL : Penn (5), Nicholas (15), L. Woods (8), Gregory (2), Abi, Gonlum (6), Erdogan, Kuqo (8), Arslan (11), Hutson (9). MALAGA - LR VILNIUS : 71-69 (19-18 ; 21-19 ; 15-14 ; 16-18) MALAGA : Popovic (6), B. Rodriguez (11), Kus (5), Welsch (14), Cabezas (11), N’Dong (5), Jimenez (8), Santiago (11), Chilinsky. LR VILNIUS : Lukauskis (6), Price (16), Anisimovas, J.P. Batista, Petravicius (6), Jomantas (8), Mitchell, Gecevicius, Eidson (18), Nielsen (7), Bajramovic (8). ROME - BARCELONE : 65-74 (9-22 ; 22-15 ; 19-23 ; 15-14) ROME : Giachetti (4), Fucka (12), Tonolli, Stefansson (8), E. Lorbek (13), Ray (6), Hawkins (8), Daniels (3), Gabini (2), Ukic (9). BARCELONE : Basile (15), P. Sanchez (5), Trias (10), Marconato, Lakovic (11), F. Vazquez (5), Morandais, Acker (6), Kasun (18), Grimau (4). BAMBERG - P. BELGRADE : 78-62 (22-12 ; 19-15 ; 16-21 ; 21-14) BAMBERG : Ensminger (6), Hauer, Hamann (12), Greene (18), Suput (15), Fenn (17), Pavic, Garrett (3), Okulaja (5), Ohlbrecht (2), Dickel. P. BELGRADE : Palacio (4), Tepic, Kecman (20), Borovnjak, Tripkovic (3), Velickovic (13), Pekovic (14), Vitkovac (6), Bozic, Vranes (2), Milosevic. Alors que le novice Roanne souffre en Euroligue, l’ailier-fort américain Marc Salyers a lui réussi à tirer son épingle du jeu. (Photo Nicolas Luttiau) EUROLIGUE FEMMES (4e journée) Bourges tout près BOURGES S’EST INCLINÉ d’un souffle (56-57) face à la grosse cylindrée Ekaterinbourg au Prado. En dépit des efforts de Sandrine Gruda (13 pts, 7 rebonds), les Berruyères, dominatrices au rebond (50 à 32), ont longtemps mené face aux Russes, mais Kristi Harrower a réussi deux lancers clés avant que Céline Dumerc ne manque un de ses deux lancers pour l’égalisation à huit secondes de la fin. « Il y a une vraie frustration, nous méritions de gagner », a commenté le coach Pierre Vincent. Mondeville a pour sa part réussi une belle performance en estoquant une autre formation russe, le Dynamo Moscou. Lors des trois dernières minutes de la première mi-temps, les Normandes ont passé un 13-0 dans le sillage du duo Jannault-Salagnac. La meneuse Caroline Aubert a aussi livré une superbe partie (22 pts avec 6 sur 9 à trois points, 8 passes) pour une équipe en état de grâce derrière la ligne (14 sur 25 à trois points). Avec une excellente Émilie Gomis (19 pts, 6 rbds) bien soutenue par Zara, Valenciennes a obtenu un succès précieux sur le parquet des Slovaques de Kosice. Enfin, Villeneuve-d’Ascq veut se reprendre ce soir à Naples après sa déroute de la semaine passée face au CSKA Moscou (48-99). L’ambition est claire. « Notre véritable objectif est de prendre la quatrième place du groupe, la dernière qualificative est donc de laisser Riga et Naples derrière nous », souligne Abdou N’Diaye. Pour l’ESBVA, la rencontre ce soir en Italie est donc déjà déterminante pour la suite. – H. L. et J. Bav. JEUDI 29 NOVEMBRE 2007 GROUPE A. – HIER : Riga (LET) - Sopron (HON), 77-66 ; CSKA Moscou (RUS) - Fenerbahçe (TUR), 109-69. AUJOURD’HUI : Naples (ITA) - Villeneuve-d’Ascq. Classement : 1. CSKA Moscou, 8 pts ; 2. Fenerbahçe, Sopron et Riga, 6 ; 5. Villeneuve-d’Ascq, 4 ; 6. Naples, 3. GROUPE B. – HIER : Sibenik (CRO) - Cracovie (POL), 65-64 ; Bourges - Ekaterinbourg (RUS), 56-57. AUJOURD’HUI : USK Prague (RTC) - Salamanque (ESP). Classement : 1. Ekaterinbourg, 8 pts ; 2. Cracovie et Sibenik, 6 ; 4. Bourges, 5 ; 5. Prague et Salamanque, 4. GROUPE C. – HIER : Spartak Région Moscou (RUS) - Brno (RTC), 85-76 ; Kosice (SLQ) - Valenciennes, 58-62. AUJOURD’HUI : Gdynia (POL) - Namur (BEL). Classement : 1. Brno et Spartak Moscou, 7 pts ; 3. Valenciennes, 6 ; 4. Kosice, 5 ; 5. Kosice et Namur, 4. GROUPE D. – HIER : Mondeville - Dynamo Moscou (RUS), 91-62 ; Faenza (ITA) - Pécs (HON), 66-68 ; Valence (ESP) - Vilnius (LIT), 75-70. Classement : 1. Valence, 8 pts ; 2. Pécs, 7 ; 3. Dynamo Moscou, 6 ; 4. Mondeville, Faenza et Vilnius, 5. BOURGES - EKATERINBOURG : 56-57 (15-13 ; 13-12 ; 19-18 ; 9-14) BOURGES : Petrovic (8), Snell (9), Melain (6), Miyem (2), Dumerc (6), Paul (3), Kireta (8), Lepron (8), Ndongue (4), Bujdoso (2). EKATERINBOURG : Nolan (13), Rakhmatulina (2), Vodopyanova (2), Harrower (10), Batkovic (2), Taylor (4), Bibrzycka (7), Gruda (13), A. Jones (4). KOSICE - VALENCIENNES : 58-62 (10-13 ; 16-8 ; 13-25 ; 19-16) KOSICE : Mincikova, Jendrichovska, Gearlds (2), Cikosova (2), Jalcova (19), Jurcenkova (7), Butler, Kovacova (6), Michulkova (22). VALENCIENNES : Koehn (6), Zara (16), Pochet, E. Gomis (19), Bade (10), Reghaïssia (7), Ohlde (2), Cserny (2). MONDEVILLE - DYNAMO MOSCOU : 91-62 (15-11 ; 31-13 ; 21-17 ; 24-21) MONDEVILLE : Salagnac (10), Aubert (22), Corre (2), Tanqueray, Dufour, J. Digbeu (7), L. Williams (22), Micaletto, El-Gargati (12), Jannault (16). DYNAMO MOSCOU : Popova, Schumacher (13), Kublina (14), Ryukhina (3), Firsova (1), Volnaya, Jekabsone (19), Lysyuk (3), Koroleva (1), Augustus (2), Rusakova, Dacic (6). NBA James abat Boston D’ACCORD, IL N’ÉTAIT PAS exactement tout seul pour venir à bout des Celtics, mais LeBron James a de nouveau été énorme (38 pts, 13 p.d., 4 rbds) pour emmener les Cavs à la victoire. Un succès obtenu après prolongation, la seule manière de battre les Celtics (11-2) cette saison, et donc construit avec l’aval de Drew Gooden, « Monsieur Courant alternatif » de l’équipe (24 pts, 13 rbds), Zydrunas Ilgauskas (15 pts, 14 rbds, 4 cts) et 11 points de King James dans la prolongation. KIDD EN VAIN. – Quatrième triple-double de Jason Kidd, le meneur des Nets, auteur de 12 points, 12 passes et 15 rebonds face à Memphis. New Jersey enregistre aussi le meilleur match de Vince Carter de ce début de Championnat (32 pts, 9 rbds, 7 p.d.), mais sans être extraordinaires, les Grizzlies ont bien profité des largesses défensives de leurs adversaires. L’ÉNERGIE DE NOAH. – Bon en défense sur Josh Smith, Joakim Noah (5 pts, 1 sur 6 aux tirs, 3 sur 4 aux l.f., 7 rbds, 2 p.d., 2 ints, 1 ct, 17 min) a apporté « beaucoup d’énergie », dixit son entraîneur, Scott Skiles, lors de la victoire des Bulls sur Atlanta. Les Sonics de Johan Petro et Mickaël Gelabale ont concédé sur le terrain des Lakers leur 13e défaite en 15 matches, tout près du record historique du club. Les deux Frenchies de Seattle n’ont pas joué. Ronny Turiaf revient doucement en forme après son entorse de la cheville (7 pts, 3 sur 7 aux tirs, 1/3 aux l.f., 3 rbds, 2 p.d., 2 cts, 20 min). Troisième défaite en quatre matches pour les Nuggets de Yakhouba Diawara (6 min, 2 tirs ratés, 1 b.p.), battus dans leur salle par une surprenante équipe d’Indiana. RÉSULTATS Cleveland-Boston, 109-104 a.p. ; New Jersey - Memphis, 103-110 ; Miami-Charlotte, 110-90 ; Milwaukee-Philadelphie, 99-114 ; Chicago-Atlanta, 90-78 ; Denver-Indiana, 110-112 ; LA Lakers Seattle, 106-99. DIJON : BENSON ENGAGÉ. – Le pivot américain Lee Benson a officiellement signé avec la JDA Dijon, mais n’était pas encore arrivé en France hier. Sa qualification pour le match important de samedi à Clermont est donc peu probable. – B. Gr. PERASOVIC, COACH À ESTUDIANTES. – L’ancien joueur croate Velimir Perasovic a succédé à Mariano de Pablos sur le banc d’Estudiantes Madrid, l’équipe de Florent Pietrus, actuelle dernière de Liga ACB. L’an passé, il avait notamment coaché Vitoria jusqu’au début du printemps, avant de céder sa place à Bozidar Maljkovic, à la csuite d’un problème de santé. PAGE 15 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge C. ZAGREB - LE MANS : 91-71 c. — 394 371 362 406 392 413 520 444 Bleu Rouge RASSURÉ PAR LA VICTOIRE face à Cholet (90-77) en Pro A, Roanne se présente à Madrid avec la décontraction des outsiders. Surtout qu’un paquet cadeau attendait les Roannais dans la capitale espagnole : l’ailier américain Ron Hale (2,03 m, 30 ans). Très bon shooteur à trois points, Hale, sorti de l’université de Florida State en 2000 et ayant essentiellement joué au Japon, a brillé cet été en Summer League à Las Vegas avec les Phoenix Suns (12,5 pts par match) où il a côtoyé Adam Hess. Il s’est entraîné hier soir et pourrait faire ses débuts dès p. — 464 438 400 465 382 363 418 372 Jaune Bleu Jaune de notre envoyé spécial P. — 2 1 1 2 3 3 5 4 Noir Noir MADRID – aujourd’hui. « Voir un Américain tout juste débarqué de l’avion avec le décalage horaire dans la tête, aussi pressé de s’entraîner, ce n’est pas banal, souligne Jean-Denys Choulet, l’entraîneur de la Chorale. C’est plutôt bon signe. » La Chorale attend toujours un pivot, mais cette arrivée peut déjà redynamiser un groupe qui a baissé les bras la semaine dernière face au Panathinaïkos (83-123). Battu seulement deux fois cette saison en 14 matches de Liga ACB et d’Euroligue, ultra motivé par l’envie de rallier le Final Four qui aura lieu à Madrid, le Real est au moins une pointure au-dessus du champion de France. Mais il est peut-être bon à prendre en ce moment. Classement Pts J. G. — — — 1. Sienne ...................... 10 6 4 2. Vitoria ...................... 9 5 4 CSKA Moscou ........ 9 5 4 4. Olympiakos ............. 8 5 3 5. Kaunas ..................... 7 5 2 Ljubljana .................. 7 5 2 7. Sopot ......................... 7 6 1 8. Bologne ................... 6 5 1 Les cinq premiers de chaque poule plus le meilleur sixième qualifiés pour le Top 16. 30 27 24,2 , 23,2 , 23 Roanne avec Hale REAL MADRID : 5 Pelekanos (1,98 m ; GRE) ; 7 C. Smith (1,93 m ; USA) ; 8 Sekulic (2,09m ; MON) ;9 F. Reyes(2,03 m) ; 13 Aguilar(2,03 m) ; 14Papadopoulos(2,10 m ; GRE) ; 17 Hervelle (2,05 m ; BEL) ; 19 Tunceri (1,90 m ; TUR) ; 22 Bullock (1,85 m ; USA) ; 23 Llull (1,90 m) ; 24 Lopez (1,82 m). Entraîneur : J. Plaza. ROANNE : 4 Diop (2,02 m ; SEN) ; 5 Poupet (1,89 m) ; 6 Hale (2,03 m, USA) ; 8 Wilson (1,96 m) ; 11 Soliman (2,03 m) ; 21 P. Badiane (2,11 m) ; 22 Salyers (2,06 m ; USA) ; 34 Hess (2,01 m ; USA) ; 45 Pellin (1,70 m) ; 55 Rush (1,86 m ; USA). Entraîneur : J.-D. Choulet. Olympiakos (GRE) - Kaunas (LIT) Vitoria (ESP) - CSKA Moscou (RUS) V. Bologne (ITA) - Ljubljana (SLV) HIER LE MATCH AUJOURD’HUI, 20 H 45, PALACIO VISTALEGRE (Sport +) Sopot (POL) - Sienne (ITA) .......... 59-84 AUJOURD’HUI GROUPE B Meilleur scoreur de l’Euroligue MACIJAUSKAS Pekovic Salyers y Masseyy Jackson HIER PROCHAINE JOURNÉE. – Mercredi 5 décembre : CSKA Moscou - V. Bologne, Sienne - Olympiakos. Jeudi 6 décembre : Kaunas - Vitoria, Ljubljana - Sopot. – Vous cultivez votre corps, vous aimez être admiré. Pourquoi l’image que vous renvoyez 1 2 3 4 5 GROUPE A 16 Bleu Rouge Noir Jaune VOLLEY-BALL PRÉQUALIFICATIONS OLYMPIQUES HOMMES (1 er tour) FRANCE - SUÈDE TENNIS Premier pas vers les JO Favorite, l’équipe de France joue cette semaine son avenir olympique. Et sa crédibilité. AUJOURD’HUI, 19 H 30 (18 h 30, heure locale), ARENA D’EVORA FRANCE : 4 Rouzier (2 m, 21 ans) ; 5 Vadeleux (1,96 m, 24 ans) ; 7 Antiga (2 m, 31 ans, cap.) ; 10 V. Montméat (1,96 m, 30 ans) ; 11 Le Marrec (1,90 m, 30 ans) ; 12 Maréchal (1,98 m, 20 ans) ; 13 Pujol (1,84 m, 23 ans) ; 14 L. Geiler (1,98 m, 23 ans) ; 15 Samica (1,96 m, 25 ans) ; 16 E. Ragondet (1,91 m, 20 ans) ; 17 Kieffer (2m,29ans).Libero: 2Henno(1,88m, 31 ans). Entraîneur : P. Blain. SUÈDE : 1 Sandberg (1,91 m, 27 ans, cap.) ; 4 Rumin (1,93 m, 22 ans) ; 6 Nilsson (2,06 m, 25 ans) ; 8 J. Andersson (1,96 m, 27 ans) ; 9 Karlsson (2,02 m, 23 ans) ; 10 U. Andersson (1,95 m, 32 ans) ; 12 Ivarsson (1,92 m, 21 ans) ; 13 M. Andersson (2 m, 24 ans) ; 14 Carlsson (1,82 m, 27 ans) ; 18 Johansson (1,97 m, 25 ans). Libero : 3 Olsson (1,85 m, 25 ans). Entraîneur : J. Isacsson. Toni Nadal (à d.) est tracassé par les blessures à répétition de son neveu. Et trouve pourtant que Rafael est aujourd’hui « un meilleur joueur de tennis qu’il y a un an ». (Photo Nicolas Luttiau) « Rafael a une blessure grave, très grave » EVORA – (POR) de notre envoyé spécial lors du dernier Championnat d’Europe (3-1). Bref, sauf tremblement de terre, les choses sérieuses vont se jouer samedi, en demifinales. « L’idée, c’est d’arriver le dernier jour de la compétition avec des mecs en forme, intervient Philippe Blain. Donc, les gamins de vingt ans (Rouzier, Maréchal, Ragondet) vont avoir un vrai rôle à jouer. Je leur ai juste demandé de ne pas se poser de question. D’apporter leurs qualités. Au fil des matches, l’équipe évoluera dans sa configuration de jeu. Tout le monde doit se tenir prêt. » Cette nécessité se fait d’autant plus ressentir que l’état physique des troupes n’a rien de particulièrement enthousiasmant. L’ailier de Milan, Guillaume Samica, souffre de l’épaule droite alors que Pierre Pujol a ressenti, hier à l’entraînement, de vives douleurs sous la plante du pied La route vers Pékin 1. La Coupe du monde (18 novembre - 2 décembre 2007), au Japon : trois billets pour les JO. 2. Cinq tournois continentaux de qualification, dont le tournoi européen à Izmir (TUR), du 7 au 13 janvier 2008 ; y participent, entre autres, les vainqueurs (voire finalistes) des préqualifications : cinq billets pour les JO. 3. Trois tournois mondiaux de qualification en Allemagne, au Portugal et au Japon (mai-juin 2008). Y participent les meilleures équipes au ranking mondial non encore qualifiées pour les JO : trois billets pour les JO. AUTOMOBILE droit, causée par une épine calcanéenne. « Elle m’avait laissé tranquille depuis plusieurs semaines grâce aux soins, s’emporte le passeur de Trévise. J’ai déjà les b… d’avoir loupé l’Euro à cause d’une entorse. Je n’imagine pas rester de nouveau sur le banc. » Pour l’heure, personne dans le staff français ne veut revivre pareil coup du sort. Tous les regards sont braqués sur la Suède, contre laquelle Hubert Henno va connaître sa deux centième sélection. « Je ne sais pas pourquoi, mais je le sens bien ce tournoi, souligne le libero de Rome. On a les moyens de le remporter. Et si on gagne, on sera prêt pour l’étape suivante, à Izmir. » Pas après pas. C’est ainsi que les Bleus entendent se rapprocher de Pékin. Même si, au départ du sud du Portugal, ça fait une sacrée trotte. GUILLAUME DEGOULET POULE A. – HIER : Portugal - Rép. tchèque : 3-2 (25-21, 19-25, 25-22, 20-25, 15-12). AUJOURD’HUI : Allemagne Rép. tchèque (16 heures). Vendredi 30 : Portugal-Allemagne (19 h 30). POULE B. – HIER : Suède-Slovaquie : 3-2 (28-26, 22-25, 30-28, 22-25, 16-14). AUJOURD’HUI : France-Suède (19 h 30). Vendredi 30 : France-Slovaquie (16 heures). Demi-finales – samedi 1er décembre : A1-B2 (16 h 05) ; B1-A2 (19 h 30). Finale : dimanche 2 décembre (17 h 05). Les horaires sont en heure française. Pour l’heure locale, retrancher une heure. LIGUE DES CHAMPIONS FEMMES (1er tour, 1re journée) Mulhouse a fait illusion ZURICH - MULHOUSE : 3-1 (25-18 ; 25-23 ; 22-25 ; 25-17) 800 spectateurs. Points marqués : 180 (97 + 83). Durée : 1 h 39’. ZURICH : 10 aces ; 9 contres ; 57 attaques ; 20 fautes (8 au service). Le six : Eric (8) ; Ah-Mow Santos (cap., 2) ; Krsmanovic (13) ; Tocko (20) ; Mammadova (9) ; Spasojevic (20). Libero : Vujovic. Puis : Djerisilo (6). Entraîneur : A. Ivanovic. MULHOUSE : 6 aces ; 17 contres ; 43 attaques ; 19 fautes directes (7 au service). Le six : Faesch (2) ; Bauer (15) ; Barnak (15) ; Hanusic (6) ; Larnack (10) ; Georgieva (3). Libero : Ortschitt. Puis : Djilali (11) ; Coulibaly (1). Entraîneur : M. Magail. Hier soir, pour son baptême en Ligue des champions, Mulhouse a bousculé le Voléro Zurich. Malmené au 2e set à 23-19, Mulhouse résiste avant de céder sur une ultime attaque d’Olga Tocko (25-23). Cette fin de set suscite une réaction mulhousienne. Sous pression, Ah-Mow Santos exploite mal son répertoire offensif. Natasa Krsmanovic ramène Zurich (21-22) avant la conclusion de Christina Bauer (22-25). Les vice-championnes de France bousculent Zurich dans la 4e manche, mais se font dépasser (25-17). « Nous avons perdu trop de séries de points», analyse Armelle Faesch. – C. En. POULE A. – MARDI : Cannes - Rijeka (CRO), 3-0. AUJOURD’HUI : Pila (POL) - Jesi (ITA). POULE B. – HIER : Odintsovo (RUS) - Bakou (AZE), 3-0 (25-5, 25-18, 25-8) ; Fenerbahçe (TUR) - Kalisz (POL), 0-3 (19-25, 21-25, 16-25). POULE C. – HIER : Zürich (SUI) - Mulhouse, 3-1 (25-18, 25-23, 22-25, 25-17) ; Ankara (TUR) - Novara (ITA), 0-3 (23-25, 15-25, 17-25). POULE D. – HIER : Pérouse (ITA) - E. Istanbul (TUR), 3-0 (25-11, 25-21, 27-25). AUJOURD’HUI : Murcie (ESP) - Belgrade (SER). POULE E. – MARDI : Amstelveen (HOL) - D. Moscou (RUS), 3-2. HIER : Schwechat (SUI) Tenerife (ESP), 0-3 (19-25, 23-25, 23-25). PRO FÉMININE (10e journée). – SAMEDI : Villebon-Vandœuvre, 1-3 ; Hainaut-Istres, 3-0 ; MVS La Rochette - Mulhouse, 2-3 ; Cannes-Venelles, 3-0. HIER : Stade Français - Albi, 1-3 (25-18, 21-25, 7-25, 19-25) ; Le Cannet - Calais, 3-0 (25-16, 25-15, 25-7) ; Terville-Béziers, 3-1 (19-25, 27-25, 25-16, 25-16). Classement : 1. Le Cannet, 22 ; 2. Cannes, 21 ; 3. Albi, 15 ; 4. Mulhouse, 13 ; 5. MVS La Rochette, 13 ; 6. Hainaut, 12 ; 7. Istres, 12 ; 8. Vandoeuvre, 11 ; 9. Stade Français, 10 ; 10. Calais, 9 ; 11. Terville, 9 ; 12. Villebon, 8 ; 13. Venelles, 1 ; 14. Béziers, 0. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 1er décembre : Istres-Terville ; Mulhouse-Villebon ; CalaisCannes ; Vandœuvre-Hainaut ; Venelles - Stade Français. Mercredi 5 décembre : Albi - MVS La Rochette ; Béziers - Le Cannet. RALLYE DE GRANDE-BRETAGNE Loeb sur ses gardes de notre envoyé spécial « AVEC SIX POINTS d’avance, nous n’avons pas l’obligation de nous imposer absolument, analyse Sébastien Loeb à la veille du départ d’un Rallye de Grande-Bretagne décisif pour l’attribution de la couronne mondiale des pilotes. Si Marcus (Grönholm) gagne, les points de la cinquième place nous suffiront pour le titre. Dans ce cas de figure, nous serions à égalité de points, mais nous l’emporterions au nombre de victoires. Il va donc falloir trouver l’allure appropriée pour cadrer à l’objectif. Je n’apprécie pas vraiment de “ rouler pour finir ” mais, face à un tel enjeu, ce sera assez logique. Sauf grosse surprise, nous n’inscrirons donc pas nos noms au palmarès de cette épreuve cette année encore. Mais si c’est le prix à payer pour remporter une q u a t r i èm e c o u r o n n e , j e s u is d’accord ! » Pour qu’il soit champion, cette ligne de conduite devra néanmoins s’accompa- gner d’un dernier impératif obligatoire : que sa mécanique aille absolument au bout. Chez Citroën, le paratonnerre semble être Dani Sordo. L’équipier de Loeb fut en effet victime des deux seules casses moteur – ayant pour origine un défaut de fabrication – survenues sur les C4 cette saison, en Finlande puis en Allemagne. Mais gare ! Manche couperet, le rendez-vous britannique a en effet souvent réservé des surprises. On garde en mémoire les images cent fois rediffusées de l’équipage Sainz-Moya s’éjectant de l’habitacle de sa Toyota immobilisée dans le dernier kilomètre de la dernière spéciale de l’édition 1998. On se souvient de la pathétique impuissance du pilote et de la rage de son équipier Luis Moya, qui balança son casque contre la WRC, faisant exploser la lunette arrière de sa Corolla… Flash-back : avec l’abandon sur sortie de route de Tommi Mäkinen dès le tout début du rallye, Carlos Sainz pouvait tranquillement laisser Richard Burns TROPHÉE DU JOUEUR DU MOIS DE PROA 1 J. BALL Vichy 2 S. COLSON Hyères-Toulon 3 R. GREER Nancy Votez avant le 29 novembre, minuit. Par SMS en tapant B au 61044*. Sur LNB.TV ou sur *0,35 € TTC hors coût d’un SMS. – l’équipier britannique du Finlandais chez Mitsubishi – filer vers la victoire dans son épreuve nationale. Et il lui suffisait de franchir l’arrivée pour s’assurer d’un troisième titre mondial. Cela tombait bien car, au bout du rouleau, sa Toyota aurait été incapable de hausser la cadence. Son moteur poussif lui permit tout au plus de se traîner pendant les 26 premiers kilomètres mais fut soudain pris d’inquiétants hoquets sur la fin de cette vingt-huitième et dernière spéciale. Il ne restait que quelques hectomètres à parcourir avant le passage de la ligne lorsqu’il se tut définitivement. Prévenu du coup de théâtre, Tommi Mäkinen, qui noyait sa défaite dans un pub avec ses copains, put offrir la tournée générale : l’incroyable lui permettait de coiffer la couronne mondiale. Ce Rallye de Grande-Bretagne fut décisif pour le titre en plusieurs autres occasions. Ce fut encore le cas en 1987, lorsque Juha Kankkunen avait l’obligation d’une victoire ou d’une deuxième place pour refaire les quatorze longueurs de retard qu’il avait sur son équipier de chez Lancia Miki Biasion. Son succès devant Stig Blomqvist permit au Finlandais de renverser in extremis la situation à son avantage. « Keke » renouvela l’opération en 1991 face à Carlos Sainz, qui le précédait d’un point (131 à 130) après le Rallye d’Espagne en s’imposant devant Hier, dans un entretien à un quotidien de Majorque, son oncle et coach Toni a franchi un barreau dans l’échelle de la dramatisation. « Rafael a dit qu’il ne pouvait pas courir à l’entraînement. C’est vrai ?, demande le journaliste. – C’est un peu plus que ça, lui répond Toni. Rafael a une blessure grave, très grave. – Est-ce que cela pourrait mettre en péril sa carrière ? – (Silence.) Je ne sais pas. Les docteurs disent qu’il doit faire très attention. » Le dialogue n’est pas fourmillant de détails. Mais le peu de mots suffit pour comprendre que le risque existe et que le mal est profond. En fin d’après-midi, sans doute embarrassés par le « grave, très grave » du tonton, Rafael et son agent organisèrent en urgence une opération de tranquillisation à la télé régionale. « Cette histoire de danger pour ma carrière est totalement fausse, expliqua le joueur. Cette blessure ne m’a pas empêché d’être au top niveau mondial ces dernières années… » Benito Perez Barbadillo, l’agent de l’Espagnol, poussa plus loin l’atténuation. « Rafael a parfois une petite douleur qui vient et qui s’en va. Mais tous les joueurs vivent cela. » Possible. Mais on ne connaît pas beaucoup de joueurs qui assurent ne pas pouvoir courir. Toni a peut-être dit tout haut ce que les Nadal savent tout bas depuis longtemps. Il a ainsi révélé une information qui nous était inconnue : Rafael Nadal a FRÉDÉRIC BERNES COUPE DAVIS (finale) Bien placé pour obtenir un quatrième titre mondial, le pilote Citroën devra néanmoins se méfier d’un rallye fertile en coups de théâtre. CARDIFF – La finale de Roland-Garros sous infiltration Kenneth Eriksson et l’Espagnol. En s’imposant devant Vatanen (Subaru) et Kankkunen (Lancia) dès l’année suivante, Sainz (Toyota) lui rendit d’ailleurs sans plus tarder la monnaie de sa pièce. Le Madrilène fut une nouvelle fois sur la sellette en 1995 lorsqu’il se présenta au RAC à égalité de points avec Colin McRae. En s’imposant de seulement 36’’ devant son rival, l’Écossais empocha le titre. En revanche, sa victoire de 1997 ne fut pas suffisante : grâce à une modeste 6e place, Tommi Mäkinen le relégua pour un point (63 à 62) au rôle de premier dauphin. Plus récemment, lorsque l’épreuve s’installa à Swansea en 2001, Richard Burns – devancé de deux points au classement provisoire par Colin McRae après la manche précédente en Australie – fut sacré grâce à une troisième place, après que l’Écossais eut abandonné sur tonneaux dès le premier jour de course. Deux ans plus tard, devancé à l’arrivée de 43’’6 par Petter Solberg, Sébastien Loeb laissait échapper le titre pour un malheureux point (72 à 71). Après avoir respecté cette consigne absolue de privilégier le titre « constructeurs », le Français eut le champ libre. Il en profita pour entamer une formidable collection, qu’il compte bien enrichir d’un nouveau fleuron dès dimanche à Cardiff. JEAN-PAUL RENVOIZÉ PROGRAMME DEMAIN. – 1re étape (Swansea-Swansea, 306,80 km) : 6 ES totalisant 140,80 km. SAMEDI. – 2e étape (Swansea-Swansea, 504,50 km) : 6 ES et 1 ES totalisant 104,48 km. DIMANCHE. – 3e étape (Swansea-Cardiff, 460,64 km) : 4 ES totalisant 114,26km.(Programmedonnéen heurefrançaise.Pourobtenirl’heurelocale,retrancher une heure.) PAGE 16 LOEB CHAMPION SI… Le pilote Citroën coiffera une quatrième couronne ce week-end au pays de Galles dans les cas de figure suivants : – S’il termine au pire 5e en cas de succès de Grönholm. – S’il termine au pire 7e en cas de 2e place de Grönholm. – Si Grönholm ne finit pas 1er ou 2e. CHAMPIONNAT DU MONDE 2007 PILOTES : 1. Loeb, 110 pts ; 2. Grönholm, 104 ; 3. Hirvonen, 89 ; 4. Sordo, 61 ; 5. P. Solberg, 42 ; CONSTRUCTEURS : 1. Ford, 194 pts (champion) ; 2. Citroën, 173 ; 3. Stobart-Ford, 80 ; etc. Dans la roue de Loeb Chaque jour découvrez un aspect de l’emploi l du temps du pilote Citroën sur le Rallye dde GGrande-Bretagne. En reconnaissance Tous en scène À la veille du tirage au sort, États-Unis et Russie se préparaient au grand choc de la finale. PORTLAND – (USA) de notre envoyée spéciale UN PEU AVANT 9 heures du matin, hier, Patrick McEnroe, le capitaine de l’équipe US de Coupe Davis depuis 2000, testait une nouvelle fois la surface qu’il a choisie, en accord avec ses joueurs. Il s’agit d’une « surface similaire à celle du Masters à Shanghai, mais un peu plus rapide » , estimait Andy Roddick, mardi au Memorial Coliseum de Portland, l’antre des Portland Winter Hawks, équipe de ligue mineure de hockey. Le stade peut contenir 12 000 spectateurs, et dès la mise en vente des billets, en dix-sept minutes chrono, toutes les places étaient vendues. C’est la première fois que Portland accueille une finale de Coupe Davis, mais deux demi-finales y ont déjà été organisées, en 1981 et 1984. Davydenko dépressif ? Sébastien Loeb est arrivé à Cardiff, lundi en fin d’après-midi, en provenance de Genève, où il a laissé sa femme Séverine et sa fille Valentine, née en début de semaine dernière. Il s’est rendu directement à son hôtel de Swansea, plaque tournante du rallye. Mardi matin, il est en est parti à 7 h 30 (heure locale), en compagnie de son copilote Daniel Elena, pour la première journée de reconnaissances. Au menu, deux passages dans les spéciales de la première étape, au volant d’une voiture de série et à la vitesse maxi de 80 km/h, afin d’effectuer la prise de notes. Scénario identique hier, avec les recos des autres spéciales au programme de l’épreuve. En début de soirée, au parc d’assistance de Swansea, ils ont ensuite participé à une petite fête organisée en l’honneur de Guy Fréquelin, le directeur de Citroën Sport, qui prendra sa retraite à l’issue de la saison. Avec un peu d’émotion du côté de Sébastien Loeb au moment de prononcer quelques mots pour remercier celui qui fut le premier patron d’équipe à croire en lui, à la fin de 2000. « Une étoile est née », avait déclaré Fréquelin cette année-là, à l’issue d’un Rallye du Var remporté par Loeb au volant d’une Citroën Xsara Kit-Car. Des propos largement prémonitoires. Depuis le début de la semaine, l’ambiance est studieuse et décontractée. Hier, les frères Bryan, Bob et Mike, ont ouvert la grande ronde des entraînements où les équipes se succèdent pendant la journée sur le court principal. Les jumeaux ont affronté Robby Ginepri et Mardy Fish, sous les yeux des deux jeunes, Michaël Young et John Isner. Ensuite, James Blake a pris le relais avec Ginepri. Exclu du Masters de Shanghai dont Roddick a atteint la demi-finale, le numéro 2 américain a su profiter de ses deux semaines off depuis son élimination à Bercy par Gasquet : « J’ai pris un peu de repos puis je me suis entraîné avec mon coach Brian Barker, dans le Connecticut. Mes jambes sont capables de tenir deux fois cinq sets. » En principe, il devrait affronter vendredi le numéro 1 russe, Nikolay Davydenko, même si la rumeur dit que le Russe serait en dépression à cause de tous les soupçons qui pèsent sur lui dans le chaud dossier des paris truqués. L’intéressé déclare pourtant : « J’essaie de me concentrer sur le jeu et donner le meilleur de moi-même. » Il le faudra bien car, sauf coup de théâtre, Safin ne jouera pas les jokers à Portland. Le capitaine Chamil Tarpichtchev l’a confirmé, tout en ajoutant : « Ceux qui sont là sont meilleurs que Marat. » Il parle surtout de Tursunov, l’adversaire tout désigné de Roddick, vendredi. Encore que, hier, le capitaine russe affirmait ne pas avoir encore choisi qui il alignerait en simple ni en double. Suspense, donc, jusqu’au tirage au sort, qui aura lieu aujourd’hui au Portland Center for Perfoming Arts, à midi (21 heures, heure française). Tarpichtchev estime que « les Américains sont largement favoris » , un statut que les troupes de McEnroe, hypermotivées, assument pleinement. Quand Andreev et Davydenko sont entrés sur le court hier midi, encadrés de Volkov et d’un Kafelnikov toujours aussi « enveloppé », les saluts échangés ont été tout à fait amicaux. L’adrénaline montera plus tard. DOMINIQUE BONNOT JEUDI 29 NOVEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge lement de « si » dans ce processus de qualification que cela ne vaut pas la peine de se projeter sur la suite. Pensons d’abord à nous qualifier pour janvier, on verra après. » L’équipe de France joue donc tout ou partie de son avenir olympique à Evora et un peu plus que cela, sans doute. Reste que la qualité intrinsèque du plateau est aussi une occasion idéale de se refaire la cerise et de réenclencher la marche avant. Dans la poule A, le Portugal, l’Allemagne et la République tchèque sont de belles équipes, mais pas dépourvues de défauts, notamment en réception. Têtes d’affiche du groupe B, les Bleus croiseront ce soir les Suédois puis les Slovaques, demain. Les premiers ne présentent aucun vrai caractère de dangerosité, à l’exception de l’éphémère bombardier parisien Marcus Nilsson, tandis que les seconds avaient été bien maîtrisés joué la dernière finale à Roland-Garros sous infiltration (au pied). Et on se souvient qu’il avait, en 2005, disputé quarts, demi-finales et finale à Stuttgart sous infiltration. Cette fois-là, c’était un genou. « Ce devait être des piqûres d’antidouleurs, pas de cortisone, suppose un médecin du sport. Mais trois fois de suite, c’est quand même violent. C’est un procédé discutable. » L’été dernier, Nadal a encore souffert des genoux. Le problème aux pieds – surtout le gauche – ne date, lui non plus, pas d’hier. Visiblement, ça ne l’empêche pas de jouer (85 matches cette saison, seul Djokovic a trimé davantage), ni de gagner. Mais, c’est aujourd’hui évident, le mal n’a pas été vaincu. Sachant cela, pourquoi jouer autant ? « Il a disputé 19 tournois cette année, rappelle Toni. Ce n’est pas de la barbarie. On a dit que Rafael n’aurait pas dû aller à Hambourg ou à Stuttgart mais on oublie l’essentiel : il a besoin de jouer beaucoup pour être bon. Et puis, il y avait cette possibilité de prendre la place de numéro 1. Federer avait perdu à Miami, Indian Wells, Rome… C’est comme si j’étais dans le peloton dans les années 90 et que je voyais qu’Indurain avait une défaillance. Qu’est-ce que je fais ? J’attaque. » Jamais quelqu’un du clan Nadal n’avait osé « lâcher le morceau » aussi franchement. Oui, Rafael a appuyé sur le champignon parce qu’il a vu une ouverture, senti Federer vulnérable. S’est-il mis dans le rouge à cause de ça ? Ce ne serait pas une première. On repense obligatoirement à tous ces obstinés qui, pour avoir chassé jusqu’à épuisement le lièvre du numéro 1, ont ensuite payé cher la note. On repense à Rafter, Kuerten, Moya, Ferrero… « Mais ce n’était pas une obsession », tient à faire savoir Toni. Ce qui pourrait en devenir une, ce sont les pronostics alarmistes sur l’avenir de la carrière du prodige. Son corps va-t-il finir par ne plus en pouvoir comme l’imaginent pas mal de gens depuis des mois ? Nadal n’a que vingt et un ans. Mais son gabarit musculeux et lourd (1,85 m, 85 kg), combiné à la nature même de son jeu, très dépensier en énergie, l’expose plus qu’un autre au risque de casse. À la mémoire, revient soudain cette phrase d’Andre Agassi : « Nadal tire des chèques sur sa santé que je ne suis pas sûr que son corps puisse payer. » Les autorisations de découvert ne sont pas sans fin et il arrive un jour où votre banquier ne rigole plus. Bleu Rouge « Il n’y a aucune règle écrite, explique le sélectionneur Philippe Blain, qui s’est renseigné auprès de la Fédération internationale (FIVB). Mais, comme en 2004, la FIVB pourrait choisir de ne retenir que les trois premiers Européens non encore qualifiés pour les Jeux… On essaie de ne pas s’en préoccuper. Le groupe est concentré sur ce tournoi-là. Il y a tel- Blessé rapidement lors du dernier Euro, le passeur Pierre Pujol (à droite) va retrouver un rôle majeur au sein d’une équipe de France qui veut bien débuter sa quête olympique au Portugal. (Photo Mao) RAFAEL NADAL a entamé lundi sa 123e semaine de suite au poste de numéro 2 mondial. Cette année, il a « triplé » Roland-Garros et atteint sa deuxième finale d’affilée à Wimbledon. Ça ressemble à une histoire de couleur rose. Mais insidieusement, le rose se fane à mesure que les (mauvaises) nouvelles sur la santé du Majorquin tombent. Il y a une semaine, avant un match-exhibition à Kuala Lumpur contre Gasquet, Rafael Nadal avait levé de lui-même le tabou sur son état physique. Auparavant, il s’en était empêché car, dit-il, « je ne voulais pas m’en servir comme d’une excuse ». Mais il lâcha : « Depuis que sont apparues ces inflammations aux pieds (fin 2005), je ne peux pas courir. Pour compenser, je nage, je fais du rameur ou du vélo... Mais ce n’est pas la même chose que courir. » Jaune Bleu Jaune Deux centième cape d’Henno TONI NADAL, dans un entretien au « Diario de Mallorca », a dressé hier un tableau bien noir de l’état de santé de son neveu, numéro 2 mondial. Noir Noir L’ENDROIT INCARNE le symbole. Hôte de l’un des trois tournois de préqualification olympique qui s’ouvraient hier en Europe, le Portugal a choisi d’organiser le sien dans l’arène historique de l’antique cité d’Evora. En ce lieu de mise à mort qui sent encore la peinture et la poussière du neuf, l’équipe de France, exempte hier, entame une longue marche olympique, qui peut l’amener jusqu’à Pékin, en août 2008. L’exercice revient presque à jongler sur un fil : les Bleus devront s’imposer ici pour obtenir le droit d’aller disputer le tournoi de qualification olympique (TQO) continental proprement dit, en Turquie (7-13 janvier prochain à Izmir). Une place de finaliste pourrait aussi suffire, en fonction des résultats des sélections européennes à la Coupe du monde japonaise. Pourtant, on ne saurait trop conseiller aux Français de gagner ce tournoi. Les deux dernières compétitions disputées, la Ligue mondiale (6e) et l’Euro (9e), ont en effet considérablement brouillé le regard sur le niveau réel de cette équipe, qui privée de dynamique positive, a tendance à ronronner. Le doute ne tourne pas autour de son potentiel, mais davantage autour de la capacité mentale des Bleus à dépasser leurs limites. Et puis, à vrai dire, les dernières nouvelles en provenance du Japon ne sont pas franchement rassurantes. Grâce à son titre européen et à son parcours en Coupe du monde, l’Espagne va, dans les jours à venir, faire son entrée dans le Top 10 mondial, juste devant la France, qui reculera alors au 7e rang européen. Ce scénario pourrait empêcher les Bleus d’accéder à l’un des trois TQO mondiaux, organisés en mai. 17 Bleu Rouge Noir Jaune PROLONGATIONS VONT-ILS COULER LA COUPE DE L’AMERICA ? IL LUI AURA FALLU cinq semaines pleines. Le juge Cahn de la Cour suprême de l’État de New York a pris son temps dans l’affaire ayant opposé le syndicat américain BMW Oracle aux Suisses d’Alinghi. Et son verdict, rendu avant-hier, semble remettre la vénérable Coupe de l’America sur un cap plus conforme à sa philosophie originelle. En se prononçant en faveur des plaignants californiens et non du détenteur du trophée, la justice a, en effet, gommé tout ce que les Helvètes avaient imaginé pour faire de la plus vieille compétition sportive du monde leur chasse gardée. « Quand on gagne la coupe, on gagne tout », répète à l’envi Ernesto Bertarelli, le patron d’Alinghi. Appliquant ce précepte à la lettre, les Suisses sitôt la 32e édition remportée en juin dernier à Valence (voir notre chronologie) concoctèrent un règlement tout à leur faveur. Profitant de ce que la charte de l’America confère au defender le privilège d’organiser la prochaine campagne, Alinghi s’offrit les oukases suivants : jauge du futur bateau conçue par ses seuls techniciens ; arbitres et juges nommés par ses soins et participation, au mépris des fondamentaux de l’épreuve, du Défi suisse aux sélections entre challengers, interdites jusque-là à l’équipe défendant le trophée ! Deux visions antinomiques 3 juillet 2007 : Alinghi gagne la 32e Coupe de l’America en battant Team New Zealand 5-2, à Valence. 5 juillet : les responsables d’Alinghi et d’AC Management présentent le règlement de la 33e Coupe de l’America. 20 juillet : BMW Oracle jugeant le règlement inique saisit la justice. 25 juillet : ACM annonce que la 33e édition aura lieu en 2009. 22 août : la Cour suprême de l’État de New York demande des éclaircissements à Alinghi. 22 octobre : le juge auditionne les deux parties. La procédure sera arrêtée en cas d’entente à l’amiable. 16 novembre : Alinghi rompt les négociations avec BMW Oracle. 22 novembre : la Cour tardant à rendre son verdict, ACM déclare renoncer à organiser la Coupe en 2009. 27 novembre : la justice donne raison à BMW Oracle. De facto, elle contraint les Suisses à négocier le futur règlement s’ils veulent éviter d’affronter les Américains en duel en juillet 2008. D’ACCORD, PAS D’ACCORD ? Vous avez regardé Question de sport sur L’Équipe TV ou vous nous avez lu. Faites-nous part de vos réactions. Vos contributions feront avancer le débat. Dès aujourd’hui sur www.lequipe.fr, elles font l’objet d’un volet interactif. Notre adresse mail : qdslequipe.fr. BERTRAND PACÉ, six Coupes au compteur depuis 1985, est impatient de connaître le calendrier de la prochaine édition. « IL EST ÉVIDENT que les torts semblaient partagés (entre BMW-Oracle et Alinghi) mais le protocole était aussi franchement rédigé à l’avantage du détenteur. Ce qui est aujourd’hui positif, à la suite de la décision du tribunal de New York, c’est que ce verdict va faire avancer une situation qui s’enlisait. Mais cette même situation reste complexe car on ne sait pas encore si Alinghi et Oracle vont se parler, et quand. S’ils n’ont pas réussi à le faire plus tôt, pourquoi y parviendraient-ils aujourd’hui ? Maintenant, j’espère qu’ils vont y arriver. Car il faut tout faire pour éviter que cela se termine en duel sur l’eau comme lors du match de 1988 entre Néo-Zélandais et Américains. Mais les responsables d’Alinghi semblent avoir envie d’adopter une attitude différente, et de discuter. Ce qui est positif. Au-delà du conflit, ce qu’il faut savoir au plus vite, c’est la date de la prochaine Coupe, et connaître le calendrier qui va y mener. Pour les équipes, c’est le seul moyen d’avancer, car comment trouver des partenaires lorsque l’on est dans l’incapacité de leur dire quand et même où la prochaine édition se déroulera ? Malgré ce qu’a déclaré Oracle, j’imagine mal que la Coupe puisse être organisée en 2009. En tout cas, pour nous, en France (Bertrand Pacé travaille avec le K-Challenge de Stéphane Kandler sur la formation d’une nouvelle équipe tricolore), ce serait plutôt mieux qu’elle soit légèrement repoussée – en 2010 ou 2011 – car nous aurions plus de temps pour travailler et nous y préparer. » – Ph. J. « Ne pas rester en 1851» MICHEL HODARA, nouveau patron d’ACM, société suisse organisatrice de la 33e Coupe de l’America. « L’AMERICA’S CUP a plus de cent cinquante ans d’histoire. Elle a connu des hauts et des bas avec la particularité d’accorder beaucoup de place aux aspects juridiques ainsi qu’à la politique. Est-elle pour autant aujourd’hui en train de se saborder ? Non, et elle nous survivra. En amenant la bataille au tribunal, BMW Oracle Racing a profité d’une faiblesse technique – le fait que le CNEV n’avait pas tenu sa régate annuelle avant de challenger – pour remettre en question un principe cardinal de la Coupe : le defender assume la gouvernance de l’événement et en reste l’acteur principal. Cela fait pourtant cent cinquante-six ans que ça dure. Que certaines personnes trouvent le protocole ceci ou cela, d’accord. Mais une chose est sûre : le protocole n’est pas destructeur, puisque sept challengers sont déjà inscrits et plusieurs autres attendent pour le faire. Malgré ces attaques sur tapis vert et la décision défavorable du juge, il est temps de replacer le débat sur l’eau. Si beaucoup de gens se permettent de s’exprimer au nom de la Coupe, elle n’appartient à personne. Elle a par contre des gardiens. Aujourd’hui, ce sont la Société nautique de Genève et Alinghi, le dépositaire et le defender, qui ont gagné sur l’eau le droit et le devoir de donner à la Coupe des impulsions pour qu’elle se développe et se modernise. Il y a quatre ans, déjà, les mêmes voix s’élevaient pour critiquer la démarche des organisateurs de la 32e America’s Cup, avant de se rendre à l’évidence : la dernière compétition a été la plus belle Coupe de l’histoire. Avant tout parce que ses gardiens ont tenu bon sur leurs convictions. Si certains pensent pouvoir faire mieux que nous, il leur faudra le démontrer. Et pour le démontrer, il leur faut d’abord gagner sur l’eau. Le risque n’est pas de voir la Coupe s’effondrer, le risque est de la voir régresser. Simplement parce que des gens ne veulent pas accepter qu’elle évolue avec son temps. Elle ne peut pas rester en 1851 ni en 1983 ! » – P. S. BRUNO TROUBLÉ, ancien barreur du baron Bich et ancien responsable de la communication de la Coupe, estime que le mercantilisme a pris le dessus. « LA COUPE de l’America ne sera de toute façon plus ce qu’elle était. On a tous rêvé, et on rêve encore, des premières minutes de la première régate lorsque le challenger rencontre le defender. C’est l’instant où l’on mesure, enfin, après des années d’attente, ce que valent les deux adversaires. Maintenant, tout cela est fini puisque le defender pourrait participer aux éliminatoires de celui qui deviendra son challenger. On peut appeler cela comme on veut, mais ce n’est plus la Coupe de l’America. C’est devenu un autre événement de voile, dont les Suisses aimeraient juste garder le nom prestigieux. Dans l’histoire de la Coupe, les Américains (qui l’ont détenue cent trente-deux ans) ont tout fait pour la garder, même en demandant à leurs adversaires de traverser l’Atlantique avec le bateau qui devait courir. Mais c’est ce qu’ils avaient réalisé eux-mêmes en se rendant en Angle- terre en 1851 ! Néanmoins, ils ont toujours su conserver une certaine sportivité à l’événement. Ils n’ont pas été, comme les Suisses le font aujourd’hui, jusqu’à vouloir nommer les arbitres, le comité de course, les juges... Et ce sans jamais citer l’ISAF (la Fédération internationale de voile) dans le règlement présenté en juillet ! Cela ne se fait dans aucun sport. Les Américains ont eu raison de porter l’affaire devant le tribunal. Le seul garde-fou aux dérives est le Deed of Gift. En fait, les Suisses ont fait de la Coupe un événement commercial. Ils se trompent car la voile ne sera jamais aussi populaire que le football ou la Formule 1. Ils ont fait main basse sur cet événement en le dévoyant sciemment. Mais ces transformations n’ont rien à voir avec ce qui s’est passé pendant cent cinquante ans. C’est leur erreur. » – Ph. J. Ils ont dit sur le plateau de L’Équipe TV Stéphane KANDLER (patron de K-Challenge) : « L’America’s Cup, et c’est ce qui fait son charme, n’appartient à personne : c’est celui qui gagne qui en détient les droits pour une période donnée jusqu’à ce qu’il soit défié par un autre ou qu’il la perde. À l’époque, les enjeux étaient beaucoup moins importants et le premier qui a compris ça, c’est Ernesto Bertarelli qui a fait revenir la Coupe en Europe et en a fait une opération “ commerciale ”. On veut entrer dans le troisième millénaire du sport aussi. L’America’s Cup a su passer différentes époques, ça date quand même de 1851, c’est avant Wimbledon, avant les Jeux Olympiques modernes... À un moment donné, les gens ont pensé qu’on pouvait s’arranger comme on voulait, Alinghi est peut-être allé trop loin. » SUR Christian KARCHER (vainqueur de la 32e Coupe de l’America en juillet dernier avec Alinghi) : « Il ne faut pas non plus négliger tout un aspect humain dans ce conflit qui n’est pas que strictement juridique. Russell Coutts (ex-team New Zealand, ex-Alinghi) est aujourd’hui chez Oracle, il est américain, il s’est fait virer de chez Alinghi dans des conditions difficiles – je l’ai d’ailleurs vécu d’assez prèt. Il faut prendre en compte qu’il se donne tous les moyens de contrer aujourd’hui Bertarelli, le patron d’Alinghi. Mais les deux parties doivent s’entendre sur neuf points de règlement clairement définis. Par exemple : les bateaux feront 90 pieds, la date, septembre 2009, et surtout l’abrogation du premier point qui dit : moi Alinghi, je m’arroge tous les droits. S’ils se mettent d’accord, on repart sur de bonnes bases. » Rediffusions aujourd’hui à 11 heures, 14 heureset 16 heures. L’HISTOIRE Reconnaissez-vous cet homme ? Il apparaît sur toutes les photos des finales de la Coupe de France de football entre 1952 et 1968. Mais personne ne le connaît. SIGNALEMENT : homme de type européen d’environ 45-50 ans au moment des hauts faits. Une bobine avenante, raie sur le côté, front haut. Des yeux pétillants de joie. Une fine moustache et un menton proéminent. Et toujours ce même sourire, malgré les années qui défilent. En noir et blanc ou en couleur. Signes particuliers : record de participations à une finale d’une compétition de football, dix-sept finales de Coupe de France et une (la première !) de Coupe des clubs champions, dans l’ancien Parc des Princes, en 1956 ; a tenu la laisse de Dudule, le sanglier mascotte de Sedan ; a brandi à plusieurs reprises la Coupe de France ; a porté sur ses épaules plus d’un capitaine victorieux ; s’est offert plus d’un tour d’honneur au stade Yves-duManoir de Colombes ou au Parc des Princes, théâtres des finales de Coupe à l’époque. Cet intrus inconnu est entré dans l’histoire de la Coupe de France, accompagnant les triomphes de Zacharie Noah, Michel Hidalgo, Just Fontaine ou encore Fleury Di Nallo, entre autres lauréats de l’épreuve de 1952 à 1968. Mais l’ensemble des recherches entreprises jusqu’ici n’ont pas abouti. L’invité-mys- tère n’a encore jamais été démasqué. Miracle de l’ubiquité, des passe-droits ou du culot, le héros anonyme a su ainsi se frayer un chemin vers la gloire de 1952 à 1968 alimentant les spéculations sur son identité qui reste encore aujourd’hui un mystère. Car si beaucoup d’acteurs de ces finales croient se souvenir de l’homme, personne n’est encore parvenu à lever le voile sur cet énigmatique personnage prenant plaisir à se faire tirer le portrait avec les vainqueurs. Comme le plus formidable avatar de cette fameuse « magie de la Coupe » faisant la part belle aux amateurs. Hidalgo : « La quarantaine, l’air ravi » L’homme a d’abord été repéré par Didier Braun, journaliste à L’Équipe, qui parcourait les photos des finales de la Coupe de France pour l’illustration d’une somme consacrée à l’épreuve (*). Mais, malgré les dépositions et signalements consignés dans le même ouvrage par Serge Laget, lui aussi journaliste à l’Équipe, il n’a jamais été formellement identifié. « Je le vois bien, je le reconnais bien, mais je ne le connais pas », raconte Pierre Gadroffe, ancien concierge du Parc des Princes. « Il était là, toujours là. Tout le monde le connaissait, mais personne ne savait qui c’était. Il ne disait rien », se rappelle Just Fontaine qui pose avec cet abonné des finales au milieu des Aiglons niçois sacrés en 1954. Michel Hidalgo, qui aura pratiqué tout de même deux fois ce héros pas si discret en 1960 et 1963 avec Monaco, toujours à Colombes, achève le portrait-robot de celui qu’on hésite à qualifier d’« imposteur » : « Il était un peu édenté, la quarantaine, pas bébête, mais l’air ravi. » Les photographes qui l’ont immortalisé n’en savent guère plus. Pour l’instant, les premières pistes explorées ne mènent à rien. Ni celle menant à une personne de l’encadrement du Racing, club résident du stade de Colombes à l’époque (sa présence est attestée au Parc des Princes). Ni celle conduisant à Gabriel Claverie, ancien coureur de demi-fond devenu représentant pour Perrier et payé à la photo lorsqu’il tendait une bouteille de l’eau pétillante à l’arrivée des courses cyclistes. Reste que, comme le souligne Pierre SAS INTRA-PRESSE Capital : 2.167.240 . Durée : 99 ans. Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY. Président : Marie-Odile AMAURY. Directeur général, Directeur de la publication : Christophe CHENUT Directeur des rédactions : Claude DROUSSENT Directeur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONI VENTE : Tél : 01-40-93-20-05 Allemagne, 2 ; Andorre, 1,05 ; Antilles, la Réunion, 1,30 ; Autriche, 2,10 ; Belgique, 1,50 ; Canada, 2,95 CAD ; Côte d’Ivoire, 1 600 CFA ; Danemark, 16 DKK ; Espagne, 1,90 ; États-Unis, 2,80 $ ; Gabon, 1 600 CFA ; Grande-Bretagne, 1,40 £ ; Grèce, 2 ; Italie, 1,75 ; Luxembourg, 1,50 ; Maroc, 10 MAD ; Pays-Bas, 2 ; Portugal, 1,80 ; USA, 2,80 $, Polynésie, 390 CFP ; Sénégal, 1 600 CFA ; Suisse, 2,30 FS ; Tunisie, 1,50 DIN. ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60. 22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10. France Métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois : 154,5 ; 1 an : 309 . Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 ; 1 an : 358,20 . ÉTRANGER : nous consulter. Modifications : joindre dernière bande. Publicité commerciale : MANCHETTE SPORTS, Tél. : 01-40-93-24-99. Petites annonces : 25, av. Michelet, 93408 St-Ouen Cedex. Tél. : 01-40-10-52-15. Commission paritaire no 1207I82523 ISSN 0153-1069 SYLVAIN LE DUIGOU (*) Coupe de France, la folle épopée. Ouvrage réalisé par Pierre-Marie Descamps. Éditions L’Équipe. JEUDI 29 NOVEMBRE 2007 Direction, administration, rédaction, ventes et publicité commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-lesMoulineaux Cedex 9. Tél. : 01-40-93-20-20 S.N.C. L’EQUIPE Capital : 50 000 . Durée : 99 ans du 26 juillet 1985. Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-lesMoulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT. Principal associé : SAS INTRA-PRESSE. Hunold, passionné du Racing qui a aussi mené son enquête sans trouver de réponses, si les dispositifs de sécurité n’étaient pas aussi restrictifs qu’aujourd’hui, et « un peu plus bonne franquette », le « casual suspect » a bien dû bénéficier de complicités au sein de l’organisation pour autant briller par sa présence toutes ces années. Une autre chose est sûre. Sa trace et son sourire se perdent à la fin des années 1960. Les dernières personnes à l’avoir côtoyé, Robert Herbin et les Stéphanois vainqueurs de la Coupe en mai 1968, sont toujours sans nouvelles. L’intrus est porté disparu depuis cette ultime sortie avec les Verts. Peut-être emporté par les événements qui agitèrent et firent basculer la France dans une nouvelle ère. Si quelqu’un a le moindre indice… Vous pensez avoir des renseignements sur « l’inconnu de la Coupe » ? Écrivez à webmasterlequipe.fr. Fondateur : Jacques GODDET SE L’inconnu de la Coupe (cerclé), ici à Colombes avec les joueurs de Sedan à l’issue de la finale de la Coupe de France 1956. Il réussit même cette année à participer au tour d’honneur avec Dudule (au premier plan). (Photo L’Équipe) Tirage du mercredi 28 novembre 2007 : 435 299 exemplaires PAGE 17 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Six mois de conflit « Les Suisses ont dévoyé l’événement » Bleu PHILIPPE JOUBIN « Une situation qui s’enlisait » Jaune Rouge Jaune genre de différend n’est pas nouveau. Pendant les cent trente-deux ans qu’ils possédèrent le trophée, les Américains ont été les rois du tripatouillage. Longtemps, par exemple, leurs adversaires furent obligés de traverser l’Atlantique avec leur bateau de course. Et un voilier océanique n’est pas armé comme un coursier. Si les Australiens, détenteurs en 1987, la jouèrent fair-play, les Néo-Zélandais accommodèrent, avec doigté, les règles à leur sauce en 2000 et 2003. Mais jamais les précédents détenteurs n’allèrent aussi loin que les Suisses. Dans ce conflit entre BMW Oracle et Alinghi, ce sont en fait deux visions antinomiques de l’America qui s’affrontent L’un des buts, louable, d’Ernesto Bertarelli est de transformer une compétition élitiste et peu lisible en un événement à large audience, drainant des revenus importants. Tant qu’Alinghi gagne sur l’eau, les dollars s’amoncellent. Et si, pour y parvenir, ses troupes peuvent au passage malaxer le règlement, autant ne pas se gêner. Il trouve en face de lui des armateurs amoureux de voile – ce qu’est aussi Bertarelli – mais que la possession du vieux trophée motive plus que la rentabilité de l’événement. Des milliardaires souvent, aux ego au moins aussi développés, tel l’impénétrable Ellison justement. Il y eut, par le passé, d’autres querelles majeures, comme celle qui aboutit au duel ridicule de 1988 entre Américains et Kiwis, imposé par la justice civile, déjà. Mais il ne s’agissait que de combats de tycoons obnubilés par le vilain pichet d’argent. En condamnant les Suisses, la justice a choisi la voie de la tradition sportive au lieu de la révolution financière. Mais, face à la multiplication des grands événements, cette crise de croissance prouve que la Coupe se cherche. Noir Bleu Noir Devant tant de prérogatives, le tollé fut général, les plus virulents étant les Californiens de BMW Oracle, équipe du milliardaire Larry Ellison, avec Russell Coutts (ancien barreur de Team New Zealand et d’Alinghi…) à sa tête. Et c’est en invoquant le Deed of Gift, texte de 1857 régissant l’événement, que les Américains traînèrent les Suisses devant la Cour suprême de l’État de New York, seule juridiction compétente pour interpréter le vénérable document. En donnant raison à BMW Oracle, le juge Cahn a contraint les deux parties, qui ne se parlaient plus, à renouer le dialogue afin de parvenir à un accord et à un règlement plus conforme à l’esprit de la Coupe. À défaut de trouver un compromis, Alinghi devra affronter BMW Oracle en duel, sur des catamarans géants, et dès 2008, pour le gain de l’aiguière ! Une perspective que les Californiens affirment toutefois vouloir éviter pour « disputer une Coupe de l’America conventionnelle à Valence en 2009 ». Dans la longue histoire de cette compétition, ce Alinghi devant BMW Oracle… qui précède Alinghi… juste précédé… par Oracle. Par moments, on a vraiment l’impression que la Coupe de l’America, si elle ne tourne pas en rond, en tout cas se mord la queue devant le juge. (Photo Michel Deschamps) 18 Bleu Rouge Noir Jaune La liberté de penser, la liberté d’agir, la liberté de changer, la liberté de décider… Les libertés individuelles s’expriment d’abord à travers nos actes quotidiens. Chez The Phone House, acteur libre, indépendant des opérateurs mobiles, des constructeurs et des fournisseurs d’accès internet, nous croyons que l’exercice de la liberté ne s’arrête pas à la porte de nos magasins. 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