denver gart sport castle

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denver gart sport castle
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
SKI ALPIN
TENNIS
LE TERRIBLE
ACCIDENT
DE SVINDAL
VONT-ILS COULER
LA COUPE
DE L’AMERICA ?
(Page 12)
e
o
(Page 16)
RUGBY
(Page 17, et notre éditorial, page 2)
BEAVER CREEK. – Le Norvégien, tenant
de la Coupe du monde, évacué ici sous
masque à oxygène après une chute
effrayante, mardi à l’entraînement,
devrait rester éloigné des pistes
de longs mois.
(Photo Rick Wilking/Reuters)
*62 ANNÉE - N 19 506 0,85 INQUIÉTUDES
POUR
LA SANTÉ
DE NADAL
BRIVE VEUT
STOPPER
LA DÉRIVE
Le 3 juillet dernier, à Valence, les Suisses d’Alinghi
remportaient la Coupe de l’America.
Depuis, la compétition qui les oppose
sur le terrain juridique à Oracle, l’un de leurs
challengers, témoigne de la crise de croissance
que traverse la vénérable épreuve.
(Photo Michel Deschamps)
France métropolitaine
(Page 11)
www.lequipe.fr
Jeudi 29 novembre 2007
T 00106 - 1129 - F: 0,85 E
3:HIKKLA=[UU]ZY:?b@b@m@j@k;
LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE
CE SERA CHAUD A MARSEILLE
Bien que battu par les Turcs de Besiktas (1-2) hier soir, l’OM peut encore espérer une place en huitièmes de finale de la Ligue des champions.
Tout se jouera le 11 décembre au Stade-Vélodrome, où la défaite sera interdite face à Liverpool, vainqueur (4-1) de Porto. (Pages 3 à 6)
(Photo Didier Fèvre)
JUNINHO :
« NOUS
AVONS NOS
CHANCES »
(Page 7)
INJUSTIC
E
NOTOIRE
OU
PROGRES
DECISIF
?
ISTANBUL. – À l’image de Niang – ici à terre entouré de Mercimek, à gauche, et Toraman –, les Marseillais auront beaucoup tenté hier soir sans être récompensés de leurs efforts. Malgré
la défaite, l’OM reste maître de son destin avant d’accueillir Liverpool, dans deux semaines.
(Photo Pierre Lahalle)
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L’ÉQUIPE semaine : ALLEMAGNE, 2 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,3 ; AUTRICHE, 2,10 ; BELGIQUE, 1,5 ; ESPAGNE, 1,90 ; GRÈCE, 2 ; ITALIE, 1,75 ; LUXEMBOURG, 1,5 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 1,8 .
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
(Page 4)
Bleu
Rouge
Jaune
LE REAL
MADRID
PIÉGÉ
À BRÊME
Jaune
(Page 4)
Noir
Bleu
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CHELSEA ET
L’AC MILAN
QUALIFIÉS
2
Bleu
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Noir
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LA PAGE DEUX
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ON EN PARLE AUJOURD HUI DANS «
6
Absalon et Contador, Vélos d’Or
CYCLISME. Pour la quatrième année d’affilée, Julien Absalon a été distingué par Vélo Magazine en recevant le titre de Vélo d’Or français, Alberto Contador étant, lui, honoré au plan
mondial. Cette distinction « est une véritable reconnaissance de mon parcours et de mon
travail. (…) Voir que le VTT est aussi bien considéré que la route, ce n’est pas négligeable »,
apprécie le quadruple champion du monde français, qui se projette déjà vers Pékin et la
défense de son titre mondial.
(Page 13)
L’ÉDITO
Une page
se tourne
VOLLEY-BALL. Décrocher son passeport pour les JO relève du parcours
du combattant. Première étape cette
semaine au Portugal : les Bleus doivent s’imposer face aux Suédois,
aujourd’hui, et remporter le tournoi
de préqualification olympique pour
gagner le droit de disputer le tournoi
de qualification européen, en janvier
prochain, en Turquie.
(Page 16)
BIATHLON. Ils étaient les chefs de
file de l’équipe de France. Raphaël
Poirée et Florence Baverel, désormais retraités, ne seront pas au premier rendez-vous de la saison,
aujourd’hui à Kontiolahti (Finlande).
Mais Vincent Defrasne, le jeune
Simon Fourcade et Sandrine Bailly ont la carrure pour assurer
leur succession. (Page 12)
Y aura-t-il
une équipe française
en huitièmes de finale de
la Ligue des champions ?
Une grande fête populaire
Pour voter, connectez-vous sur
www.lequipe.fr. entre 6 heures et 22 heures
ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008
(0,34 euro + coût de 1 SMS).
HANDBALL. Le public a d’ores et déjà répondu à l’appel. À trois jours des Championnats du monde féminins, organisés dans onze villes françaises, il ne reste plus que
10 % des billets à la vente. Une mobilisation qui se double d’un intérêt médiatique
certain, suscité par la valorisation de l’image « glamour » des filles de l’équipe de
France. Et l’engouement devrait croître au fil du parcours des Bleues d’Olivier Krumbholz, prétendantes à la victoire.
(Page 14)
A Coupe de l’America, qui se
targue d’être la plus vieille
épreuve sportive du monde à
condition d’oublier les Jeux
Olympiques et qui se flatte un
peu abusivement de faire régater
des Formules 1 de la mer,
possède en réalité une
particularité incontestable : elle
se dispute plus souvent à la barre
des tribunaux qu’à celle de ses
bateaux.
L’épisode actuel, qui oppose le
Défi américain BMW Oracle aux
BASKET. Meilleur marqueur de l’Euroligue, avec une moyenne de 22,4 points par
match, Marc Salyers ne connaît pas le doute. Sûr de lui et de son shoot, le leader de la
Chorale de Roanne aime séduire. Et déranger. « Peu importe ce que je fais, au golf, au
tennis, dans mon esprit, c’est la gagne ! (…) C’est à moi de m’élever, de prendre plus
de shoots, de montrer la voie. J’adore ces challenges et faire taire les gens qui te disent
que tu ne peux pas faire ça », explique-t-il avec un brin d’arrogance. (Page 15)
FOOTBALL (Ligue 1)
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— — — — — —
1. Lyon
34 15 11 1 3 32
2. Nancy
31 14 9 4 1 22
3. Bordeaux 25 15 7 4 4 19
4. Rennes 24 15 7 3 5 17
5. Nice
23 15 6 5 4 16
6. Le Mans 23 15 7 2 6 21
7. Valenciennes 22 15 6 4 5 17
8. Monaco
21 15 6 3 6 19
9. Saint-Étienne 21 15 6 3 6 17
10. Strasbourg 20 15 5 5 5 15
11. Caen
19 15 5 4 6 17
12. Lorient
19 15 4 7 4 15
13. Lille
17 15 3 8 4 14
14. Marseille 17 15 4 5 6 14
15. Lens
17 15 4 5 6 13
16. Toulouse 17 14 4 5 5 12
17. Auxerre
17 15 5 2 8 15
18. Paris-SG 16 15 3 7 5 13
19. Sochaux
13 15 2 7 6 12
20. Metz
7 15 1 4 10 8
Orlléans
Naantes
6
2
6
1
4
-3
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6
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7
7
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Strassbouurg
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0
7
-1
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Perpignan
gnan 8
À 9 heures : Journal des sports.
De 10 heures à midi (et à 15 heures) : Carrément sport. Au sommaire : ski nordique,
début de la saison en Finlande, avec les biathlètes V. Defrasne et S. Bailly et le patron des
équipes de France, C. Dumont ; zoom sur le
combiné nordique avec J. Lamy-Chapuis ;
football, Ligue des champions, retour sur
GRATUIT
7 JOURS
SUR 7 *
17.00
Nicce
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11
Coupe du monde. HS 142. Qualifications.
À Kuusamo (FIN).
14
8
Aj
Ajaccio
Besiktas-Marseille et présentation des
matches de Coupe de l’UEFA ; volley-ball, présentation du tournoi de préqualifications olympiques ; automobile, interview de S. Grégoire,
pilote NASCAR.
À midi, 14 h 30 et 17 h 15 : Question de sport :
« Vont-ils couler la Coupe de l’America ? »
À 17 heures : JT Équipe.
À 18 heures : RTL Soir.
À 18 h 53 : Méga Sport.
De 20 heures à 23 heures : RTL Foot.
Canal + Sport 60 min
6. La Matinale Sport. 10. Le Journal
en continu. 18. L’édition du soir.
22.30 L’édition de la nuit.
LE COIN DES RADIOS
Rediff. à 20 h 30
18.15
Sport + 90 min
FOOTBALL
18.50
Coupe de l’UEFA. Phase de poules. 3e journée.
Hambourg (ALL) - Rennes.
SKI ALPIN
W 9 115 min
19.00
Coupe du monde.
Descente du super-combiné H. À Beaver Creek (USA).
FOOTBALL
Eurosport 90 min
20.40
Coupe de l’UEFA. Phase de poules. 3e journée.
FC Zurich (SUI) - Toulouse.
BASKET
Canal + Sport 120 min
Intéressant.
20.45
BASKET
À ne pas rater
Sport + 105 min
Rediff. demain à 7 h 30
Les cases bleues
correspondent aux
retransmissions
en direct.
04.30
NBA.
Golden State Warriors - Houston Rockets.
NBA TV 150 min
Groupe C
Hier
Rome (ITA) - Barcelone (ESP)
65-74
Bamberg (ALL) - P. Belgrade (SER) 78-62
Aujourd’hui
Real Madrid (ESP) - Roanne
Fenerbahçe (TUR) – Panathinaïkos (GRE)
J – 3 : la France donne le coup d’envoi
du Mondial de handball féminin
AUJOURD’HUI
BADMINTON
SUPER SERIES. Open de Honkkong
(CHN), jusqu’au 2 décembre.
BASKET
EUROLIGUE (6 e journée). –
20 h 45 : Real Madrid (ESP) - Roanne
(Sport +).
BIATHLON
COUPE DU MONDE. À Kontiolahti
(FIN ), jusqu’au 2 dé ce mbre
(Eurosport).
FOOTBALL
COUPE DE L’UEFA (3e journée). –
19 heures : Hambourg (ALL) Rennes (W 9) ; 20 h 45 : FC Zurich
(SUI) - Toulouse (Canal + Sport).
GOLF
EPGA. Open de Nouvelle-Zélande, à
Queenstown, jusqu’au 2 décembre.
PATINAGE ARTISTIQUE
GRAND PRIX ISU. Trophée NHK, à
Sendai (JPN), jusqu’au 2 décembre.
SKI ALPIN
COUPE DU MONDE H. À Beaver
Creek (USA), jusqu’au 2 décembre
(Eurosport).
SQUASH
CHAMPIONNATS DU MONDE H, à
Hamilton (BER), jusqu’au
1er décembre.
VOLLEY-BALL
COUPE DU MONDE H, au Japon,
jusqu’au 2 décembre.
TOURNOIS DE PRÉQUALIFICATION OLYMPIQUE H. – 19 h 30 :
France-Suède. À Evora (POR).
DEMAIN
SAMEDI
AUTO
WRC . RAL LYE D E GRANDEBRETAGNE. Dernière manche du
Championnat du monde, jusqu’au
2 décembre.
BASKET
PRO A (10 e journée, match
avancé). – 20 h 30 : Chalon-surSaône - Le Mans (Sport +).
CYCLISME
PISTE. COUPE DU MONDE
(1re manche). À Sydney (AUS),
jusqu’au 2 décembre.
FOOTBALL
LI GU E 2 ( 1 7e j o u rn é e ) . –
20 heures : AC Ajaccio - Grenoble,
Amiens-Brest, Angers - LibourneSaint-Seurin, Boulogne-sur-Mer Troyes, Châteauroux-Bastia (Ma
Chaîne Sport), Guingamp-Dijon, NiortGueugnon, Sedan-Clermont. 20 h 30 :
Reims - Le Havre (Ma Chaîne Sport).
HANDBALL
D 1 H (11e journée), jusqu’au
1er décembre.
RUGBY
TOP 14 (4 e journée), jusqu’au
1er décembre. – Voir tableau de bord.
TENNIS
COUPE DAVIS (finale). États-Unis Russie, à Portland (USA), jusqu’au
2 décembre (Sport +).
VOLLEY-BALL
TOURNOIS DE PRÉQUALIFICATION OLYMPIQUE H. – 16 heures :
France-Slovaquie.
BASKET
PRO A (10e journée), jusqu’au
2 décembre.
FOOTBALL
LIGUE 1 (16e journée), jusqu’au
2 décembre. – Voir tableau de bord.
HOCKEY SUR GLACE
LIGUE MAGNUS (14e journée).
RUGBY
PRO D 2 (6e journée), jusqu’au
2 décembre.
MATCH DE GALA. Barbarians Afrique du Sud, à Twickenham (GBR)
(France 4).
SKI ALPIN
COUPE DU MONDE F, à Lake Louise
( C A N ) , ju s q u ’a u 2 d é c e m b r e
(Eurosport).
SKI NORDIQUE
COUPE DU MONDE, à Kuusamo
(FIN), jusqu’au 2 décembre (Eurosport).
DIMANCHE
BASKET
PRO A (10e journée, match décalé). – ASVEL-Roanne.
FOOTBALL
Tirage au sort de l’Euro 2008, à
Lucerne (SUI).
Désignation du Ballon d’Or 2007.
HANDBALL
CHAMPIONNAT DU MONDE F, en
France, jusqu’au 16 décembre. –
19 heures : France-Argentine
(Sport +).
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* Le dimanche et les jours fériés sont livrés avant 8h30.
** Par rapport au prix de vente au numéro.
À voir.
Rediff. demain à 17 h 25
Euroligue H. 1re phase. 6e journée.
Real Madrid (ESP) - Roanne.
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France Info. À .8 et à .38 de chaque
heure, chronique sportive. 5.16 et
6.48 Europe 1. Journal des sports.
5.30 et 6.45 RTL. Sports. 8.40 BFM.
Good Morning Business. Invité : JeanClaude Darmon, au sujet des droits
télé du foot. 16. RMC. Luis Attaque.
18. RMC. Moscato Show. 18.53 RTL.
Mégasports. 19. Sud Radio. Rugby &
Compagnie. 19.20 France Bleu. Journal des sports. 20. RMC. Intégrale
Foot. 20. RTL. RTL Foot. 20.
Europe 1. Europe Sport. 22. RMC.
After Foot.
Eurosport 60 min
NBA.
San Antonio Spurs - Washington Wizards.
13
7
INFOSPORT
18.00
BASKET
Marsseillee
Sport + 75 min
17.15
SAUT À SKIS
Pour écouter RTL-L’Équipe, connectez-vous sur le site Internet www.rtl-lequipe.fr, www.lequipe.frou
www.rtl.fr et téléchargez, si besoin, le logiciel Windows Media Player 11 pour Windows ou le logiciel Quick Time.
PORTAGE
Eurosport 105 min
Ligue des champions. 1re phase. 5e journée.
Besiktas Istanbul (TUR) - Marseille.
8
0
13
6
BIATHLON
Eurosport 105 min
Coupe du monde. 1re manche F. À Calgary (CAN).
2e manche H à 22 h 30.
Grenoble
Grenob
ble
6.30 Édition du matin. 10. Édition de
la journée. 11. Question de sport.
« Vont-ils couler la Coupe de l’America ? » (rediff. à 14. et 16.). 18.30 La
Grande Édition. 19. La Page Rugby
(rediff. à 20., 21., 22. et à 0.15). Invité : Francis Salagoity (président de
l’Aviron Bayonnais). 21.30 Édition de
la nuit.
13.30
FOOTBALL
Montpellier
ontpellier
To ouse
Toul
se
Coupe du monde.
15 km individuel F. À Kontiolahti (FIN).
SKELETON
Besanççon
Eurosport 30 min
10.30
Coupe du monde.
20 km individuel H. À Kontiolahti (FIN).
Lyyon
Bordeeeaux
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Biarritz
5
-1
Dij n
Dijo
Poitiers
8
5
10.00
Photo non contractuelle
12
6
-3
4e JOURNÉE. – Vendredi 30 novembre, à
20 h 30 (en direct sur Canal + Sport) : Stade
Français-Dax. Samedi 1 er décembre,
15 heures (en direct sur Canal +) : BayonneBiarritz. 17 h 30 (en direct sur Rugby +) :
Toulouse-Albi ; Auch-Montauban ; BriveMontpellier ; Castres-Perpignan. 20 h 30
(en direct sur Canal + Sport) : BourgoinClermont.
5e JOURNÉE. Vendredi 21 et samedi
22 décembre : Bayonne-Perpignan ; DaxBrive ; Montpellier-Albi ; Castres-Bourgoin ;
Clermont-Toulouse ; Montauban-Stade
Français ; Auch-Biarritz.
AGENDA
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Offre réservée aux nouveaux abonnés sous réserve d’une zone de portage (liste des communes portées au 01 55 56 70 60). Cette offre est valable jusqu’au 31/01/2008 pour 1 an minimum. Vous pouvez
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PAGE 2
Envoyer le tout (bulletin + chèque ou règlement par
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abonnements L’Équipe, Libre réponse N° 99154 75482 Paris cedex 10.
7
4
Rennes
Groupe B
Hier
C. Zagreb (CRO) - Le Mans
91-71
A. Salonique (GRE) - EP Istanbul (TUR) 67-64
71-69
Malaga (ESP) - LR Vilnius (LIT)
Aujourd’hui
Milan (ITA) - M. Tel Aviv (ISR)
BIATHLON
Metz 3
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Chââlons- 1
en--Chhampag
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Je choisi la taille
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de ma veste :
Tél. :
E-mail :
M
L
XL
JEUDI 29 NOVEMBRE 2007
Bleu
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Noir
Jaune
Rouge
11
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P i
Paris
c.
—
25
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Bleu
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Brest
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BASKET (Euroligue, 6e journée)
RALLYE
SSeda
dan
Diff.
—
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+15
+2
+2
+4
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-2
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-3
-3
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-4
-7
-16
Classement
Pts J. G. N.
————
1. Toulouse ....... 13 3 3 0
2. Bourgoin ....... 10 3 2 1
3. Montauban. 10 3 2 0
4. Stade Français . 9 3 2 0
5. Clermont . 9 3 2 0
6. Bayonne.. 9 3 2 0
7. Montpellier . 8 3 2 0
8. Albi .......... 7 3 1 1
9. Biarritz..... 6 3 1 1
10. Castres.... 5 3 1 0
11. Dax.......... 5 3 1 0
12. Perpignan. 4 3 0 1
13. Brive........ 2 3 0 0
14. Auch........ 1 3 0 0
Noir
Noir
11
9
c.
—
14
7
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18
17
16
17
16
15
22
17
19
24
16e JOURNÉE. – Samedi 1er décembre,
17 h 10 : Le Mans - Nancy (Canal +) ;
20 heures : Lille-Marseille, Lorient - SaintÉtienne, Metz-Auxerre, Monaco-Nice,
Paris-SG - Caen, Sochaux-Lens (ces six
ma t che s s ur F o ot + ) . D i ma nc h e ,
18 heures : Valenciennes-Rennes (Canal +
Sport) ; Bordeaux-Toulouse (Foot +) ;
20 h 55 : Lyon-Strasbourg (Canal +).
MATCH EN RETARD (6 e journée). –
Mercredi 5 décembre, 19 heures :
Toulouse-Nancy (Foot +).
Championnat du monde 2007. 16e et dernière manche.
Rallye de Grande-Bretagne. Présentation.
4
1
AAmie
mie
i ns 7
5
Rouen
Cherbourgg
avec
Lille
RUGBY (Top 14)
MATCH EN RETARD (6e journée). – Hier :
Lens - Caen, 1-1.
LA TÉLÉVISION
7
4
(nombre de votants : 76 019)
Selon le résultat de vos votes
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TABLEAU DE BORD
COUPS
DE BARRES
LA MÉTÉO
OUI .................................................. 61 %
NON ................................................ 37 %
Ne se prononcent pas .................... 2 %
(Photos Stéphane Mantey et Richard Martin)
Dès le début, les Défis anglais se
cassèrent les dents, d’autant que
les Américains, fixant et bidouillant les règles du jeu, leur firent
les pires vacheries.
Il est resté de ce temps une tradition qui accorde au tenant – le
defender – des privilèges dont ni
les Australiens ni les Néo-Zélandais n’abusèrent lorsqu’ils purent
s’emparer un temps de l’aiguière.
Mais les Suisses d’Alinghi, eux,
ont poussé le bouchon un peu
loin. Ce que la Cour suprême de
l’État de New
York vient de leur
rappeler grâce à
une petite faille
juridique exploitée par le Défi
américain.
C’est donc le bon
moment pour rappeler au tenant
que l’abus de position dominante,
admissible aux temps héroïques
entre Américains et Anglais, n’est
plus de mise dans une épreuve
qui prétend à la mondialisation.
Déjà dénaturée par l’abandon des
clauses de nationalité qui, pour le
bateau comme pour l’équipage,
étaient la vraie recette à succès
de l’épreuve, celle-ci perd son
âme. En témoigna, à Valence, le
modeste succès de la première
défense suisse, au regard de
l’espoir suscité par sa venue historique en Europe.
C’est toute l’ambiguïté d’une
épreuve coupée de ses origines.
Sa seule légitimité, aujourd’hui,
serait de prôner une « vraie »
compétition, avec la même règle
du jeu pour tous. En ne laissant
au défendeur que le privilège de
choisir le plan d’eau. De jouer à
domicile, en quelque sorte.
Suisses d’Alinghi, détenteurs de
la fameuse aiguière d’argent, ne
déroge pas à cette manie,
laquelle ne contribue guère à
faire de la Coupe un événement
chéri du grand public.
Le problème de cette épreuve
tient, en fait, à son histoire : celle
de yachtmen new-yorkais venus,
en 1851, provoquer la marine
anglaise dans ses eaux de l’île de
Wight avec leur goélette America
et repartis victorieux d’une
régate dont le trophée était une
coupe d’argent offerte par la
reine…
Les gars du New York Yacht Club
laissèrent ensuite pourrir leur
goélette dans un hangar et
songèrent à fondre l’aiguière
pour en tirer quelques dollars
lorsqu’ils eurent l’idée de narguer
les Anglais, très susceptibles sur
les questions maritimes. Dans le
genre : « Votre coupe, si vous la
voulez, venez la chercher… »
L’Olympique Lyonnais
ira-t-il s’imposer
à Glasgow ?
Salyers en pleine confiance
BATEAUX
L
D’HIER
ANEQ1
(Page 10)
Gagner pour voir
plus loin
DU JOUR
SKI ALPIN. Jamais il n’aura connu un début de saison aussi sombre. Alors que celui-ci
hypothèque désormais son avenir, Antoine Dénériaz a décidé de renoncer à Beaver
Creek ce week-end et de rentrer chez lui, à Morillon. Hors du coup à Lake Louise la
semaine dernière et lors du premier entraînement, mardi, le champion olympique de
descente semble aller de mal en pis. La faute à sa terrible chute de l’an passé, à Are,
toujours pas digérée. « Le problème n’est pas technique, confie Gilles Brenier, le
patron de l’équipe de France masculine. Il n’arrive pas à se libérer, à s’exprimer. Il est
verrouillé dans la tête. »
(Page 12)
RCS Nanterre B332 978 485
NATATION. Une blessure de 2,5 cm au
poignet droit, il y a un mois et demi, a
entravé sa marche forcée vers les Jeux
de Pékin. Programmé pour rafler sept
à neuf médailles d’or olympiques et
ainsi égaler – ou battre – le record de
Mark Spitz, Michael Phelps (notre
photo) n’a pas de temps à perdre.
Écarté des bassins pendant neuf jours,
l’Américain a donc repris l’entraînement avec sérieux, à raison de soixante kilomètres par jour. Son entraîneur, Bob Bowman, l’estime rétabli à
« 90 % ». À vérifier dès aujourd’hui,
sur 200 m 4 nages, dans le bassin de
25 yards d’Atlanta, cadre des Championnats des États-Unis.
LES QUESTIONS
Dénériaz renonce à Beaver Creek
AUTOMOBILE. En points,
l’avance de Sébastien Loeb (notre
photo) sur Marcus Grönholm
avant le Rallye de Grande-Bretagne, dernière manche du Championnat du monde,
qui débutera demain au pays de Galles.
Pour coiffer une quatrième couronne
dimanche, le Français peut se contenter
d’une cinquième place en cas de victoire
du Finlandais. « Je n’apprécie pas vraiment de “ rouler pour finir ”, mais face à
un tel enjeu, ce sera assez logique »,
reconnaît-il. Une prudence et une vigilance auxquelles il devra se plier pour emporter la mise, l’épreuve britannique ayant souvent réservé de (mauvaises) surprises aux favoris. (Page 16)
Phelps se jauge
»
3
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL LIGUE DES CHAMPIONS (phase de poules, 5 journée)
e
BESIKTAS - MARSEILLE : 2-1
Un final au fer rouge
La qualification marseillaise va se jouer dans deux semaines face à Liverpool au Stade-Vélodrome.
La défaite de Marseille
(1-2), combinée à la
victoire de Liverpool
contre Porto (4-1), hier
soir, ouvre la voie à une
dernière journée de feu
dans ce groupe A, avec
les quatre équipes qui se
tiennent en deux points.
Un nul peut suffire à l’OM
contre Liverpool, à
condition que Besiktas
n’aille pas gagner à
Porto. C’est donc un
match couperet qui
attend les Marseillais le
11 décembre au
Stade-Vélodrome contre
les Reds.
ISTANBUL –
de notre envoyé spécial
Les choix de Gerets
LE FAIT DU MATCH. – De la titularisation
d’un Nasri incertain à l’entrée en jeu de Taiwo,
l’entraîneur marseillais a pesé sur la rencontre.
ISTANBUL –
de notre envoyée spéciale
AVANT LE MATCH, le bruit courait
déjà que Samir Nasri ne pourrait pas
tenir sa place face à Besiktas. La veille,
il avait pris un coup sur la cheville
gauche à l’entraînement. Mais le jeune
international a pris sur lui pour débuter
la rencontre. Un léger doute subsistait
néanmoins sur sa condition. Et, en
effet, Nasri n’a tenu que vingt-cinq
minutes, où il a tenté de garder le ballon au milieu ou d’ouvrir sur Niang.
Très vite, donc, le meneur de jeu fut
obligé de renoncer et de rejoindre les
vestiaires en grimaçant. Gerets avait
alors le choix entre Ziani et Cissé pour
le remplacer. Le premier semblait posséder un léger avantage, puisqu’il permet de laisser Niang, l’homme en
forme du moment, dans l’axe. Mais
l’entraîneur belge choisit de faire
confiance à Cissé, décalant donc le
Sénégalais sur la droite, avec Valbuena en meneur de jeu comme à Liverpool (1-0).
Dans une équipe privée de ballons,
notamment au milieu, Cissé ne reçut
pas plus de ballons exploitables que
d’habitude. Il n’a pas offert, non plus,
les mêmes possibilités dos au but que
Niang. Devant, le problème reste donc
entier pour l’entraîneur belge. En
défense, il ne peut pas s’appuyer
davantage sur des certitudes. Alors
qu’il tente de reconduire sur deux
matches d’affilée la même composition défensive, les suspensions, les
blessures ou les méformes qui se succèdent l’obligent sans cesse à revoir sa
copie. Les latéraux notamment lui
donnent quelques maux de tête. Zubar
avait plutôt bien joué contre Metz
(3-1). Titularisé à nouveau hier soir, il a
sombré rapidement et cédé sa place à
Taiwo, écarté depuis Porto (1-2).
La rentrée du Nigérian, remis en selle
moralement par son but en sélection
(1-0 contre la Suisse), a rééquilibré la
formation marseillaise, qui alignait
alors la même défense qu’à Liverpool
et à Porto. Et cet équilibre a été parachevé par la rentrée de Ayew à la place
de Zenden, lui aussi en difficulté pour
aligner deux bonnes prestations
consécutives. Le jeune Ghanéen permit également une meilleure conservation du ballon. Agencés de la sorte,
les Marseillais retrouvaient une organisation plus cohérente et revenaient
au score. Avant de lâcher dans les dernières minutes. Le temps pour Gerets
d’avoir des regrets et de nouvelles
interrogations…
HÉLÈNE FOXONET
NASRI FORFAIT CONTRE LILLE. – Samir Nasri, touché à la cheville
gauche, devrait passer une IRM aujourd’hui. Il est d’ores et déjà forfait pour le
match à Lille.
GERETS TENTÉ PAR HAMBOURG ? – Dans l'hebdomadaire allemand
Sportbild, l’entraîneur de l'Olympique de Marseille a confié être attiré par le
poste d’entraîneur à Hambourg, qui sera laissé vacant en fin de saison, Huub
Stevens ayant déjà paraphé un contrat avec le PSV Eindhoven. « Si jamais le
HSV me contacte, j'y réfléchirai. Celui qui ne réfléchit pas peut passer à côté de
quelque chose d'intéressant », a lâché Gerets, sous contrat à l'OM jusqu’en
juin 2009, avant d’ajouter : « J'aimerais bien être de nouveau à la tête d'un
grand club allemand. » Gerets a déjà œuvré à Kaiserslautern (2002-2004) et
Wolfsburg (2004-2005). – A. Me.
Inonu basculait de nouveau dans la
folie car, dans ce groupe A, Besiktas
peut désormais encore rêver d’une
qualification au prix d’une victoire à
Porto. Les Marseillais repartaient
eux la tête basse, à l’issue de ce coup
d’arrêt.
DOMINIQUE ROUSSEAU
Besiktas 2 1 Marseille
44 % Possession du ballon 56 %
9
Tirs
18
4
Tirs cadrés
3
3
Tirs non cadrés
9
74 % Passes réussies
82 %
50 %
50 %
Duels gagnés
52 % Temps chez l’adversaire
8
Corners
48 %
10
avec
GROUPE A
HIER
DÉJÀ JOUÉS
Liverpool(ANG) - FC Porto (POR) .... 4-1
Besiktas(TUR) - Marseille ............ 2-1
Mardi 18 septembre : Marseille-Besiktas, 2-0 ; FC Porto-Liverpool, 1-1.
Mercredi 3 octobre : Liverpool-Marseille, 0-1 ; Besiktas-FC Porto, 0-1.
Mercredi 24 octobre : Marseille-FC Porto, 1-1 ; Besiktas-Liverpool, 2-1.
Mardi 6 novembre : Liverpool-Besiktas,
8-0 ; FC Porto-Marseille, 2-1.
Classement
Pts J. G. N.
— — — —
1. FC Porto ...... 8 5 2 2
2. Marseille ... 7 5 2 1
3. Liverpool ...... 7 5 2 1
4. Besiktas ....... 6 5 2 0
P.
—
1
2
2
3
p.
—
6
6
14
4
c.
—
7
5
5
13
Diff.
—
-1
+1
+9
-9
PORTO QUALIFIÉ
MARSEILLE QUALIFIÉ
- s’il gagne contre Liverpool ;
- s’il fait match nul et que Besiktas ne gagne pas à Porto.
LIVERPOOL QUALIFIÉ
- s’il gagne à Marseille ;
- s’il fait match nul et que Besiktas gagne à Porto.
BESIKTAS QUALIFIÉ
s’il gagne à Porto.
« On aurait dû gagner »
vitesse devant avec des défaillances
sur le côté gauche. Avec la présence
physique de Cissé et la forme de
Niang, je crois qu’on aurait pu faire
basculer le match de notre côté.
– Manquez-vous de maturité
dans ce genre de compétition ?
– On n’a jamais joué de mauvais
matches dans cette compétition,
mais nous avons trop fait de fautes
individuelles et de placement. Ce
sont régulièrement les mêmes fautes
de nos jeunes joueurs. C’est dommage car nous avons marqué un but
d’une grande beauté. Il va falloir
arrêter ces erreurs qui nous coûtent
cher. Mais je ne veux jeter la pierre à
personne ce soir car on a vu aussi des
erreurs au milieu.
– À combien estimez-vous vos
chances de vous qualifier ?
– Je pourrais dire 50 % ou une
chance sur cent. Tout dépendra de
notre match face à Liverpool. Mais
nous aurons un grand avantage,
celui d’avoir 50 000 personnes derrière nous. Nous allons en avoir drôlement besoin car Liverpool est en
grande forme. » – H. F.
ILS ONT DIT
Mathieu VALBUENA (Marseille) : « Vu la prestation, on ne mérite pas de repartir avec une défaite. Ils ne
nous ont pas posé autant de problèmes que ça. Nous
avons fait une bonne deuxième mi-temps. Nous avions
réussi le plus dur en revenant au score. C’est un peu la
même physionomie qu’à Porto, où nous avions perdu sur
la fin. Nous devrons gagner contre Liverpool, ça va être
une finale pour nous. Mais nous avons toujours notre destin entre les mains. »
Julien RODRIGUEZ (Marseille) : « Nous avons eu un
bon comportement en dépit d’un début de match difficile.
Notre premier but nous a réveillés et, au final, nous méritions mieux. On va essayer de rebondir en Championnat à
Lille. »
Lorik CANA (Marseille) : « C’est frustrant. On a su se
libérer en deuxième mi-temps mais il y a eu ce but sur la
fin... On avait le match en main. On aurait pu ne pas
JEUDI 29 NOVEMBRE 2007
LES HUIT QUALIFIÉS
POUR LES HUITIÈMES DE FINALE
- s’il gagne contre Besiktas ;
- s’il fait match nul.
ÉRIC GERETS, l’entraîneur marseillais, estime que son équipe avait les moyens de s’imposer
mais a péché à cause d’erreurs individuelles.
« RESSENTEZ-VOUS une grosse
déception après ce résultat ?
– Oui car, pour le reste, il y a des raisons d’être satisfait. Pas toutes les
raisons car, tactiquement, nous
avons mal géré notre première mitemps. C’était mieux avec le changement de tactique en seconde
période. À 1-1, on a tout fait pour
gagner le match. On aurait dû le
gagner.
– La blessure de Nasri vous a-telle posé des problèmes ?
– Un accident tombe toujours mal. Il
s’est blessé à l’entraînement sur un
tacle innocent de Julien (Rodriguez).
Ce matin, tout semblait en ordre,
mais dès le début de l’échauffement,
ça n’allait plus. Le docteur est venu
me demander s’il pouvait jouer. Luimême en avait très envie, mais ça n’a
pas été suffisant.
– Pourquoi avoir choisi de
faire entrer Cissé à la place
Nasri ?
– J’avais sept possibilités de changements, j’ai choisi le meilleur. Il me
semblait qu’il manquait un peu de
RESTENT À JOUER
Mardi 11 décembre : FC Porto-Besiktas,
Marseille-Liverpool.
perdre ce match. C’est dur de perdre un match comme ça.
Mais j’ai confiance pour notre prochain match contre
Liverpool à domicile, car nous restons favoris pour la qualification. »
Bruno CHEYROU (Marseille): « On savait que ce
groupe de qualifications pourrait se jouer sur pas grandchose, c’est ce qui va se passer contre Liverpool chez
nous. On sera prêts. » – H. P.
Ertugrul SAGLAM (entraîneur de Besiktas) :
« C’était un match très important pour nous, car nous
avions rendu tristes nos supporters et notre président (en
perdant 0-8 contre Liverpool). Nous voulions leur offrir la
victoire pour avoir une chance à jouer dans la qualification. Mais après nos résultats ici face à Liverpool et Marseille, pourquoi ne pas envisager de gagner à Porto ? »
– H. F.
À l’image de ce duel entre
Djibril Cissé (à gauche)
et Toraman, l’OM n’est pas
parvenu à s’imposer face
à Besiktas. La défaite
marseillaise n’hypothèque
pourtant pas les chances
des hommes de Gerets, qui
joueront leur printemps
européen le 11 décembre
prochain au Vélodrome
contre Liverpool.
(Photo Pierre Lahalle)
FC Barcelone (ESP) (*)
Manchester United (ANG) (*)
AS Rome (ITA)
Inter Milan (ITA) (*)
Arsenal (ANG)
FC Séville (ESP)
Chelsea (ANG) (*)
AC Milan (ITA)
(*) Équipes assurées de terminer premières de leur groupe.
BESIKTAS - MARSEILLE : 2-1 (1-0)
Temps frais. Pelouse moyenne. 20 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Medina Cantalejo (ESP).
Üzüülmez
l
capp., 5
Teello
6
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3,5
3,5
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5,55
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Tandogan
dogan
3,55
5,5
,5
5,5
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Remplacements. – 20e : É. Cissé par K. AVCI
(note : 5,5) ; 65e : Ricardinho par AKIN ; 75e :
Özkan par NOBRE.
Non utilisés : Hakan Arikan (g.), Sedef,
Ylmaz, F. Higuain.
Suspendus au prochain match : aucun.
Entraîneur : E. Saglam.
Remplacements. – 26e : Nasri par D. CISSÉ
(note : 4) ; 46e : R. Zubar par TAIWO (note :
5,5) ; 54e : Zenden par AYEW.
Non utilisés : Maté (g.), J. Faty, Mbami,
Ziani.
Suspendus au prochain match : aucun.
Entraîneur : É. Gerets.
LES BUTS
1-0 : TELLO (27e). – Coup franc à l’entrée de la surface marseillaise légèrement sur la droite
consécutif à une faute de Bonnart. Tello s’élance et place une frappe enroulée et puissante de
l’intérieur du gauche qui passe au-dessus du mur et finit dans la lucarne droite de Mandanda.
1-1 : TAIWO (65e). – Sur un corner marseillais tiré côté droit par Valbuena, la défense turque
dégage. À vingt-mètres, plein axe, Taiwo récupère le ballon qu’il amortit du gauche avant de placer une lourde frappe du gauche à mi-hauteur que Rüstü, qui veut la boxer, ne peut qu’effleurer.
2-1 : BOBO (88e, passe d’Akin). – Sur un contre, Akin, plein axe, lance en profondeur Bobo qui
plonge dans le dos de Taiwo. L’attaquant brésilien s’enfonce dans la surface et marque d’une
frappe croisée du droit à ras de terre.
LES CARTONS
7 AVERTISSEMENTS. – Besiktas : Mercimek (75e, tacle à retardement sur D. Cissé), Akin (89e,
jeu dur sur Bonnart) ; Marseille : Zenden (12e, accrochage sur Tandogan), Be. Cheyrou (43e, crocen-jambe sur Delgado), Niang (63e, geste d’humeur), Ayew (77e, charge de Toraman), D. Cissé
(90e, charge sur Tello).
PAGE 3
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Mais ce que Marseille avait gagné
dans les couloirs, il le perdait en
pointe, Cissé ayant beaucoup de difficultés à tenir le ballon devant. Mais
l’OM parvenait cette fois à faire évoluer son bloc beaucoup plus haut,
Besiktas perdait de plus en plus de
ballons dans l’entrejeu. Le pressing
de l’OM finissait par payer lorsque
sur un ballon mal renvoyé par la
plusieurs reprises en bonne position,
Djibril Cissé ne parvenait pas à marquer et Marseille se montrait incapable d’exploiter les béances permanentes du côté gauche de la défense
turque et de la fébrilité de plus en
plus grande de Rüstü.
Alors, sur un contre turc apparemment anodin, Bobo pouvait s’échapper sur la droite et plonger dans le
dos de Taiwo pour aller battre Mandanda d’un tir croisé (88e). Le stade
Bleu
Rouge
Bobo a fait mal
défense turque, Taiwo le reprenait
de vingt-cinq mètres pour une frappe
terrible qui trompait Rüstü (65e).
Le stade Inonu perdait alors considérablement de sa verve. Les Marseillais géraient parfaitement le volet
défensif de l’affaire, appuyés sur la
vigilance de Rodriguez et Givet. Mais
ils étaient beaucoup moins habiles
dans leurs ballons de contre, offerts
par Besiktas qui étirait le bloc marseillais et ouvrait des espaces. Servi à
Jaune
Bleu
Jaune
reprise puis Zenden par Ayew. Effectivement, Zubar et Zenden n’avaient
pas joué les Zorro pour l’OM, car parmi les difficultés marseillaises de la
première période, le manque d’animation dans les couloirs et la difficulté des deux sortants à bien défendre
avaient été patents. Avec Taiwo et
Ayew, le couloir gauche de l’OM
était beaucoup mieux utilisé, tandis
que Bonnart, replacé à droite, stabilisait le secteur défensif dans cette
zone, alors que Valbuena se portait
volontiers vers l’avant.
Noir
Noir
ÉRIC GERETS avait annoncé que
Marseille venait à Besiktas pour
gagner. C’était, avant la rencontre,
un programme en phase avec les
récentes prestations de l’OM. Si
cette défaite n’est pas catastrophique pour sa survie en Ligue des
champions, un nul pouvant le qualifier contre Liverpool, le scénario de la
rencontre et son contenu risquent de
laisser des traces. Car Besiktas n’est
tout de même pas un foudre de
guerre, ramené par exemple à Lyon,
récente victime de l’OM (2-1). En
termes d’occupation du terrain, de
pressing, de récupération du ballon,
d’exploitation de ses occasions,
Marseille a beaucoup trop péché
pour que la victoire des Turcs ne soit
pas logique.
Éric Gerets avait prévenu ses
joueurs. L’ambiance du stade Inonu
est chaude. Le problème, c’est que ce
sont ses joueurs qui l’ont réchauffé
en milieu de première période, un
moment maudit pour l’OM. Car, touché à la cheville gauche mardi à
l’entraînement, Samir Nasri grimaçait à l’échauffement, puis se faisait
soigner (14e) avant de devoir sortir
(26e) après un choc. Dans la même
minute, Bonnart concédait un coup
franc à l’angle droit de sa surface. Et
Tello trouvait la lucarne de Mandanda pour l’ouverture du score (27e). Le
stade Inonu, qui n’était pas brûlant
jusque-là, devenait d’un coup incandescent.
Les Marseillais, eux, ne l’étaient pas,
absents au pressing dès la 2e minute,
lorsque Tello, dans le couloir gauche,
s’avançait pour frapper sur Mandanda. Un problème qu’ils n’allaient pas
régler pendant les quarante-cinq
premières minutes. L’OM était en
effet incapable de trouver la parade
face aux infiltrations, aux échanges
vifs des milieux de Besiktas.
D’autant que face à la sortie de Nasri, Éric Gerets décidait de le remplacer par Djibril Cissé qui prenait place
en pointe, tandis que Niang glissait
dans le couloir droit et que Valbuena
passait dans l’axe. Des changements
qui n’étaient pas efficients.
Si Marseille avait perdu ce qui constituait sa force depuis deux semaines,
les joueurs de Gerets parvenaient
tout de même à tirer parti de la faiblesse de la défense centrale de
Besiktas, qui rendait les ballons.
C’est ainsi que Julien Rodriguez frappait au-dessus de la tête sur corner
(20e), comme après un coup franc
(28e). Niang et Valbuena se voyaient
à leur tour offrir une opportunité de
marquer mais se faisaient l’un et
l’autre contrer (35e).
Éric Gerets poursuivait son coaching
en sortant Zubar pour Taiwo à la
4
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL LIGUE DES CHAMPIONS (phase de poules, 5 journée) – BESIKTAS - MARSEILLE : 2-1
e
Un Taiwo à deux facettes
Le Nigérian aurait pu donner un point capital à l’OM s’il n’avait pas commis une erreur de placement sur le deuxième but turc.
L’HOMME CLÉ : TAIWO, 5,5
Il aurait pu être le héros marseillais. Entré à la mi-temps à la place de Zubar, il a
trouvé sa place dans le couloir gauche. Il rappela vite qu’on pouvait compter
sur lui grâce à une frappe formidable qui amena l’égalisation. Il travailla longtemps très bien défensivement et offensivement mais fut pris dans son dos sur
le but de Bobo. Une mauvaise habitude qu’il devra gommer si on lui fait vraiment confiance.
ISTANBUL –
de notre envoyé spécial
VALBUENA (6) : pendant un long
moment, il fut le Marseillais le plus
intéressant devant grâce à sa conservation de balle et ses accélérations. Il
offrit de nombreuses solutions à ses
partenaires et, une fois dans l’axe, il
eut un rôle prépondérant. À son
débit, une passe en retrait qui aurait
pu coûter cher.
NASRI (non noté) : diminué par
une blessure à la cheville, il n’est resté que vingt-cinq minutes sur le terrain. Dans une période où les Olympiens ne récupéraient aucune balle,
il fut peu visible. Remplacé à la 25e
par D. CISSÉ (4), qui décidément ne
s’en sort pas dans ce système.
Contrôles ratés, courses inutiles, il
n’a jamais été dans le bon tempo
sauf sur une ou deux actions. Bien
trop peu pour un joueur de son
calibre.
ZENDEN (3,5) : jamais dans le coup.
Il a multiplié les mauvais choix, les
passes approximatives et n’a jamais
pesé. Si on ne peut lui reprocher son
investissement défensif, il n’apporta
rien. Remplacé par AYEW (54e),
volontaire et capable de conserver la
balle. Une entrée très intéressante.
NIANG (4,5) : Pourquoi l’avoir
déporté sur un côté après la blessure
de Nasri ? La question mérite d’être
posée car le Sénégalais ne pesa plus
autant sur le jeu et surtout n’eut
aucun apport sur les côtés, oubliant
trop souvent son rôle de premier
défenseur.
WERDER BRÊME - REAL MADRID : 3-2
BENFICA - AC MILAN : 1-1
Drogba
qualifie Chelsea
Le Real
se complique la vie
Milan passe
sans impressionner
LONDRES –
MADRID –
POUR LA SIXIÈME ANNÉE d’affilée, les Milanais vont franchir le stade des phases de groupes.
C’est sans doute ce qu’ils retiendront de leur
déplacement au stade de la Luz. Car malgré le
match nul qui l’assure d’une des deux premières
places de la poule D, le champion en titre n’a
impressionné personne.
Contre Benfica, il n’a cessé d’être en difficulté,
même s’il a ouvert le score d’une frappe de vingt
mètres signée Pirlo, à la suite de sa seule bonne
période (15e). Après l’égalisation rapide de Maxi
Pereira sur un tir lointain encore plus limpide
(20e), Milan aurait pu sombrer à plusieurs
reprises si Cristian Rodriguez, l’ancien Parisien,
et surtout Nuno Gomes n’avaient pas manqué
leurs face-à-face. Les Italiens ont certes eu la
confirmation que la paire Nesta-Kaladze en
UNE VICTOIRE à Rosenborg envoyait automatiquement Chelsea en huitièmes de finale de la Ligue
des champions. Les Blues n’ont pas manqué à leur
devoir. Après vingt minutes et un doublé de Didier
Drogba, l’affaire était dans le sac. Chelsea, assuré
d’être premier de son groupe après le nul entre
Valence et Schalke 04 (0-0), renforce donc le contingent anglais en rejoignant Manchester United et
Arsenal, déjà qualifiés.
Après deux nuls consécutifs à Schalke 04 (0-0) et
face à Everton (1-1), les Londoniens viennent ainsi
de remettre les pendules à l’heure en signant deux
succès d’affilée. Si Didier Drogba, revenu de la quinzaine internationale avec une nouvelle douleur au
genou, avait manqué le premier, samedi à Derby
(2-0), il n’a pas raté le second, hier soir en Norvège
(4-0). Tel un renard des surfaces, l’attaquant ivoirien a d’abord converti une frappe de Joe Cole
repoussée par le gardien norvégien Hirschfeld (7e)
puis un festival de Wright-Phillips relayé par Essien
(20e). Ça fait quatre buts en quatre matches de
Ligue des champions pour Drogba.
Peu avant la pause, Alex accablait le pauvre
Hirschfeld d’un coup franc fuyant de 25 mètres
(40e). Et dans une rencontre à sens unique, loin du
nul concédé par les Blues à l’aller (1-1) qui avait
scellé le départ de Mourinho, les hommes d’Avram
Grant aggravaient le score par Joe Cole qui reprenait une frappe d’Essien détournée (73e). Qualifié,
Chelsea peut désormais se concentrer sur le Championnat et la réception de West Ham, samedi.
CORRUPTION
Redknapp, Faye et McKaye arrêtés
Harry Redknapp, le manager de Portsmouth, son président, Peter Storrie, et
Milan Mandaric, son prédécesseur désormais propriétaire de Leicester, mais
aussi Amdy Faye, le milieu sénégalais des Rangers passé par Portsmouth, ainsi
que l’agent de joueur, Willie McKaye, sont les cinq hommes soupçonnés
d’arnaque et de fausse comptabilité en réunion et arrêtés hier matin après
des descentes de la police londonienne à leur domicile. Cette affaire de
corruption n’aurait pas de lien avec celle menée par l’ancien chef de Scotland
Yard, John Stevens, portant sur des soupçons d’irrégularités dans le cadre de
certains transferts en première division anglaise. « La police a demandé au
manager Harry Redknapp et au président Peter Storrie de collaborer dans
l’enquête concernant une affaire remontant à 2003, a réagi le club de
Portsmouth. C’était avant que le nouveau propriétaire (Alexandre Gaydamak)
prenne le contrôle du club début 2006. Le club soutient Peter et Harry, qui
collaborent avec la police dans cette enquête. Les deux jouent des rôles
cruciaux pour le succès de Portsmouth. »
Rouge
ISTANBUL. – La prestation de Taye Taiwo (à droite, ici à la lutte avec le Turc Özkan) aura grandement influé sur la rencontre. Après avoir égalisé d’une frappe puissante,
le défenseur nigérian s’est fait prendre dans son dos par Bobo sur l’action entraînant le but de la victoire de Besiktas.
(Photo Pierre Lahalle)
ROSENBORG - CHELSEA : 0-4
de notre correspondant
Bleu
HERVÉ PENOT
Jaune
Rouge
Jaune
À Besiktas, l’OM craignait BOBO. Il y
avait de quoi. Le Brésilien a marqué
le but qu’il fallait pour son équipe en
toute fin de match. En première mitemps, RICARDINHO sut orienter le
jeu avec intelligence. Derrière, MERCIMEKfut très solide dans les duels.
Noir
Bleu
Noir
MANDANDA (5) : il ne pouvait rien
sur le coup franc de Tello en pleine
lucarne côté fermé et ne put s’opposer à la frappe de Bobo. Entre temps,
il n’eut que peu d’occasions de se
mettre en valeur.
R. ZUBAR (3,5) : une soirée à
oublier. Mis en difficulté d’entrée sur
le plan défensif, il a tenté de compenser par un apport offensif important.
Mais en se laissant entraîner vers
l’avant, il se mit encore plus en danger. Très souvent pris dans son dos, il
n’était pas, il est vrai, aidé par Niang
qui l’abandonnait à des deux contre
un. Remplacé à la mi-temps par TAIWO (voir ci-dessus).
J. RODRIGUEZ (6,5) : solide alors
que les vagues déferlaient, serein
ensuite. En dernier rempart, son jeu
de tête a aidé à écarter des situations
dangereuses. Bien en place, il a tenté
de colmater les trous de son côté. Et il
y en avait pendant une mi-temps… Il
faillit même marquer un but de la
tête en première période.
GIVET (6) : comme son copain de
l’axe, il a surtout cherché à bloquer
les percées turques en restant
concentré. Solide et efficace, même
si la passe sur le dernier but s’infiltra
entre lui et Taiwo.
BONNART (5,5) : auteur de la faute
qui a entraîné le coup franc de Delgado, il eut parfois du mal à trouver sa
place sur les actions de Besiktas côté
gauche mais fut beaucoup plus précieux en deuxième période à droite.
CANA (5) : souvent débordé dans
son placement par le jeu dans les
intervalles des Turcs, il eut du mal à
être utile à la récupération en première période. Il a essayé de travailler, de se battre mais sans réel
impact. Dans la période de domination marseillaise, il fut plus intéressant.
Be. CHEYROU (5,5) : lui aussi mis
en difficulté par le jeu de passes
courtes de ses adversaires, il mit du
temps avant de s’exprimer. Mais en
deuxième période, il fut utile dans
ses transmissions et intelligent dans
son placement.
BRUNO CONSTANT
de notre correspondant
SI LE REAL MADRID reste premier de son groupe, il
devra attendre la dernière journée et le match contre la
Lazio Rome, le 11 décembre, pour espérer obtenir sa
qualification en huitièmes de finale. Voilà la conséquence directe de la défaite encaissée hier par les
Madrilènes sur la pelouse du Werder Brême (2-3), au
terme d’une très mauvaise rencontre des Merengue.
Sans ses classiques errances défensives, le Real Madrid
ne serait pas vraiment le Real Madrid. Question de culture. En général, sa puissance offensive lui permet de
corriger ces erreurs. Mais, hier soir, la « machine » de
devant ne fonctionna pas à plein régime. Malgré son
but (71e) après une bonne passe de Guti, Van Nistelrooy
fut très terne et manqua deux excellentes occasions
alors qu’il se présentait seul face au gardien Vander.
Tandis que Robinho, magnifique sur l’égalisation à un
partout (14e), se montra finalement plus esthétique que
percutant. Raul, lui, courait pour rien.
Plus grave, les buts encaissés hier soir sont très représentatifs de la fragilité que peuvent parfois montrer les
Madrilènes. Le premier, marqué par Rosenberg dès la
5e minute, vint du manque d’efficacité dans les airs des
deux défenseurs centraux, Pepe et Metzelder. Le deuxième, inscrit par Sanobo (40e), arriva après une course
folle de Rosenberg sur le côté droit que personne ne put
stopper. Et, pour le troisième (58e), Hunt n’eut qu’à profiter du manque de concentration des défenseurs pour
partir dans leur dos et tromper Casillas d’une frappe
intelligente. Schuster a du travail devant lui pour que le
leader de la Liga puisse tenir son rang en Europe.
LUTTE CONTRE LA VIOLENCE : PLATINI À
BRUXELLES. – Michel Platini sera aujourd’hui l’un
des intervenants de la conférence « Lutter contre
la violence dans le sport » organisée depuis hier à
Bruxelles par la Commission européenne afin de
proposer des mesures pour combattre la
délinquance dans et autour des stades. Le
président de l’UEFA espère y valider un certain
nombre de propositions de l’UEFA et des autorités
européennes.
clairement expliqué qu’il devait se taire jusqu’à la
trêve. Nous nous réunirons vers le 20 décembre
pour clarifier la situation », a lâché Rummenigge
hier matin. « Willy veut jouer. Je comprends les
choix de l'entraîneur et le fait qu’il n’ait pas fait
entrer en jeu Sagnol face à Wolfsburg. Lorsqu’il
est en pleine possession de ses moyens, Willy est
un magnifique joueur », a ajouté le patron
munichois, qui espère que le Français restera en
Bavière. – A. Me.
BAYERN : RUMMENIGGE RECADRE SAGNOL.
– Après le manager Uli Hoeness, c'est le président
du conseil d’administration du Bayern Munich,
Karl-Heinz Rummenigge, qui a évoqué un possible
départ de Willy Sagnol cet hiver, quatre jours
après les déclarations d’intention du latéral
français, frustré de ne pas jouer. « Il est certain
que Willy a mal agi. Avec Hoeness, nous lui avons
ARSENAL : WENGER S’EXPLIQUE. – Le
manager d’Arsenal est revenu hier sur les raisons
de son expulsion lors de la défaite des Gunners
face au FC Séville (1-3) : « J’ai dit à l’arbitre qu’il
avait été naïf lors de la faute sur Navas. Quand je
lui ai demandé pourquoi il m’expulsait, il m’a
répondu : “Je vous le dirai après le match”. Il ne
pouvait pas me donner d’autres raisons. » – B. C.
FRÉDÉRIC HERMEL
McLEISH DÉBARQUE À BIRMINGHAM… – Au
lendemain de sa démission du poste de
sélectionneur de l’Écosse, Alex McLeish a été
nommé hier entraîneur de Birmingham City, où il
s’est engagé pour trois saisons et demie en
remplacement de Steve Bruce parti à Wigan.
… ET JEWELL À DERBY COUNTY. – Paul
Jewell, entraîneur de Wigan jusqu’au printemps
dernier, a signé hier un contrat de trois saisons et
demie avec Derby County, actuellement relégable
en Premier League, où il succède à Billy Davies,
limogé en début de semaine.
ANGLETERRE (match en retard, 2e
journée). – HIER, Blackburn - Aston Villa : 0-4.
Buts : Carew (29e), Barry (53e s.p.), Young (81e),
Harewood (89e). À l’issue de ce match, Aston Villa
est 6e avec 27 points et Blackburn est 9e avec
23 points.
défense centrale s’avouait rarement vaincue et
que Dida pouvait encore sortir de grands arrêts.
Mais ni Kakà ni Seedorf n’étaient dans le coup
hier soir. Pas plus que Gattuso, constamment à la
limite dans ses tacles.
Entré en jeu après la pause, Yoann Gourcuff a
livré une assez bonne prestation, sans pouvoir
aider réellement son équipe à relever la tête, tandis que Ronaldo est resté sur le banc. Mais les
regrets les plus nets resteront portugais, car Benfica, auteur pourtant de combinaisons intéressantes, a beaucoup trop raté en comparaison de
ses occasions. Un manque de réalisme qui coûte
cher : les joueurs de Camacho sont d’ores et déjà
écartés des huitièmes de finale. – D. Fi.
DROITS TV
Service minimum pour Orange
À la veille de l’appel d’offres sur les droits du Championnat, qui est lancé
demain, Orange n’a pas changé de stratégie. Hier, Didier Lombard, le
président de France Télécom (maison mère d’Orange), a rappelé qu’il n’était
pas question pour lui de concurrencer Canal + concernant les lots principaux
destinés aux télévisions. « Ce n’est pas notre boulot d’aller retransmettre à
20 heures des grands événements sportifs, a-t-il répété au cours d’une
réunion avec l’Association des journalistes médias (AJM). La dernière fois, on
s’est focalisé sur les lots spécifiques (droits mobiles). Cette fois-ci encore, il
est hors de question d’acheter des matches en prime time. On ne va pas
courir derrière les gros lots, mais derrière les petits lots. » En clair, Orange va
se consacrer aux droits mobiles et à la VOD (vidéo à la demande) et laisser
l’essentiel du gâteau aux chaînes de télévision. Mais il pense tout de même
que la Ligue aura ce qu’elle attend. « Canal+ a tellement peur que les droits
vont quand même monter », pronostique-t-il. – E. M.
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JEUDI 29 NOVEMBRE 2007
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Photographies © Corbis.
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JEUDI 29 NOVEMBRE 2007
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SFR est le seul réseau n° 1 pour la quatrième année consécutive.
En effet, cette année encore, SFR arrive le plus grand nombre de fois 1er
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Régulation des Communications Électroniques et des Postes.
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FOOTBALL LIGUE DES CHAMPIONS (phase de poules, 5 journée)
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des Champions en direct
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GROUPE A
GROUPE B
GROUPE C
GROUPE D
Liverpool (ANG) - FC Porto (POR) ....................................... 4-1
Besiktas (TUR) - Marseille ................................................. 2-1
Valence CF (ESP) - Schalke 04 (ALL) ................................. 0-0
Rosenborg (NOR) - Chelsea (ANG) ...................................... 0-4
Lazio Rome (ITA) - Olympiakos Le Pirée (GRE)................ 1-2
Werder Brême (ALL) - Real Madrid (ESP)......................... 3-2
Celtic Glasgow (ECO) - Chakhtior Donetsk (UKR)............ 2-1
Benfica (POR) - AC Milan (ITA) ........................................... 1-1
PORTO qualifié si :
– il gagne contre Besiktas ;
– il perd et Marseille-Liverpool ne se
termine pas par un nul.
MARSEILLE qualifié si :
– il gagne contre Liverpool ;
– il fait match nul et Besiktas ne
gagne pas à Porto.
CHELSEA est qualifié.
ROSENBORG qualifié :
– s’il ne perd pas contre Schalke 04.
REAL MADRID qualifié si :
– il ne perd pas contre la Lazio.
OLYMPIAKOS qualifié.
– il ne perd pas contre le Werder
Brême.
WERDER BRÊME qualifié si :
– il gagne au Pirée.
LAZIO qualifiée si :
AC MILAN qualifié.
CELTIC qualifié si :
– il ne perd pas à Milan ;
– il perd et que le Chakhtior ne
gagne pas.
1.
2.
3.
4.
LIVERPOOL qualifié si :
– il gagne à Marseille ;
– il fait match nul et Besiktas gagne à
Porto.
BESIKTAS qualifié s’il gagne à Porto.
Classement
Pts J. G. N. P. p. c.
—
— — — — — —
8 5 2 2 1 6 7
7 5
2 1 2 6 5
7 5
2 1 2 14
5
6 5
2 0 3 4 13
FC Porto
Marseille
Liverpool
Besiktas
Classement
Pts J. G. N. P. p. c.
—
— — — — — —
11 5
3 2 0 9 2
7 5
2 1 2 5 7
5 5
1 2 2 2 3
4 5
1 1 3 2 6
Diff.
—
-1
+1
+9
-9
1.
2.
3.
4.
SCHALKE 04 qualifié :
– s’il gagne contre Rosenborg.
VALENCE est éliminé.
Chelsea
Rosenborg
Schalke 04
Valence CF
DÉJÀ JOUÉS
Diff.
—
+7
-2
-1
-4
1.
2.
3.
4.
Real Madrid
Olympiakos
Werder Brême
Lazio Rome
DÉJÀ JOUÉS
Mardi 18 septembre. – Marseille - Besiktas, 2-0 ; FC Porto - Liverpool, 1-1.
Mercredi 3 octobre. – Liverpool - Marseille, 0-1 ; Besiktas - FC Porto, 0-1.
Mercredi 24 octobre. – Marseille - FC Porto, 1-1 ; Besiktas - Liverpool, 2-1.
Mardi 6 novembre. – Liverpool - Besiktas, 8-0 ; FC Porto - Marseille, 2-1.
Mardi 18 septembre. – Chelsea - Rosenborg, 1-1 ; Schalke 04 - Valence CF, 0-1.
Mercredi 3 octobre. – Valence CF - Chelsea, 1-2 ; Rosenborg - Schalke 04, 0-2.
Mercredi 24 octobre. – Chelsea - Schalke 04, 2-0 ; Rosenborg - Valence CF, 2-0.
Mardi 6 novembre. – Schalke 04 - Chelsea, 0-0 ; Valence CF - Rosenborg, 0-2.
RESTENT À JOUER
Classement
Pts J. G. N. P. p. c.
—
— — — — — —
8 5
2 2 1 10
8
8 5
2 2 1 8 7
6 5
2 0 3 8 10
5 5 1 2 2 7 8
Diff.
—
+2
+1
-2
-1
1.
2.
3.
4.
AC Milan
Celtic Glasgow
Chakhtior Donetsk
Benfica
Classement
Pts J. G. N. P. p. c.
—
— — — — — —
10 5
3 1 1 11
5
9 5
3 0 2 5 5
6 5
2 0 3 5 9
4 5
1 1 3 3 5
Diff.
—
+6
0
-4
-2
DÉJÀ JOUÉS
DÉJÀ JOUÉS
Mardi 18 septembre. – AC Milan - Benfica, 2-1 ; Chakhtior Donetsk - Celtic Glasgow, 2-0.
Mercredi 3 octobre. – Celtic Glasgow - AC Milan, 2-1 ; Benfica - Chakhtior Donetsk, 0-1.
Mercredi 24 octobre. – Benfica - Celtic Glasgow, 1-0 ; AC Milan - Chakhtior Donetsk, 4-1.
Mardi 6 novembre. – Celtic Glasgow - Benfica, 1-0 ; Chakhtior Donetsk - AC Milan, 0-3.
RESTENT À JOUER
RESTENT À JOUER
Mardi 11 décembre : Real Madrid - Lazio Rome, Olympiakos Le Pirée - Werder Brême.
Mardi 11 décembre : Chelsea - Valence CF, Schalke 04 - Rosenborg.
CHAKHTIOR DONETSK qualifié
si :
– il gagne contre Benfica et que le
Celtic perd à Milan.
BENFICA est éliminé.
Mardi 18 septembre. – Real Madrid - Werder Brême, 2-1 ; Olympiakos Le Pirée - Lazio Rome, 1-1.
Mercredi 3 octobre. – Werder Brême - Olympiakos Le Pirée, 1-3 ; Lazio Rome - Real Madrid, 2-2.
Mercredi 24 octobre. – Real Madrid - Olympiakos Le Pirée, 4-2 ; Werder Brême - Lazio Rome, 2-1.
Mardi 6 novembre. – Lazio Rome - Werder Brême, 2-1 ; Olympiakos Le Pirée - Real Madrid, 0-0.
RESTENT À JOUER
Mardi 11 décembre : FC Porto - Besiktas, Marseille - Liverpool.
– elle gagne à Madrid (*)
(*) En cas de victoires simultanées
de la Lazio et du Werder, celui-ci
serait qualifié. La seconde place
qualificative se disputerait à la différence de buts particulière entre les
trois autres équipes, toutes à égalité
avec huit points.
Mardi 4 décembre : AC Milan - Celtic Glasgow, Chakhtior Donetsk - Benfica.
LIVERPOOL - FC PORTO : 4-1 (1-1)
VALENCE CF - SCHALKE 04 : 0-0
LAZIO ROME - OLYMPIAKOS LE PIRÉE : 1-2 (1-1)
CELTIC GLASGOW - CHAKHTIOR DONETSK : 2-1 (1-1)
Tempsfroid.Pelouseenbon état.40 000spectateursenviron.Arbitre: M.Rosetti
(ITA). Buts. – LIVERPOOL : Fernando Torres (19e, 78e), Gerrard (82e s.p.), Crouch
(87e) ; FC PORTO : Lissandro Lopez (33e). Avertissements. – Liverpool : Hyypiä
(37e, tacle en retard sur Lisandro Lopez) ; FC Porto : Paulo Assunçao (48e, répétitions de fautes), Stepanov (82e, faute sur Crouch), Quaresma (90e + 1, antijeu).
LIVERPOOL : Reina – Finnan, Carragher, Hyypiä, Arbeloa – Benayoun (Crouch,
71e), Gerrard (cap.),Mascherano,Babel (Kuyt,85e) – Voronine(Kewell, 63e), Fernando Torres. Entraîneur : R. Benitez.
FC PORTO : Helton – Bosingwa, Stepanov, Bruno Alves, Cech – Lucho (cap.),
Paulo Assunçao(Helder Postiga, 81e), Kazmierczak(Raul Meireles,65e) – Mariano Gonzalez (Sektioui, 77e), Quaresma – Lisandro Lopez. Entraîneur : J. Ferreira.
Temps doux. Pelouse en bon état. 30 000 spectateurs. Arbitre : M. De Bleeckere
(BEL).Avertissements.–ValenceCF :Villa(29e) ; Schalke04 : Rafinha(29e), Jones
(45e + 3), Özil (78e). Expulsion. – Valence CF : Albelda (32e).
VALENCE CF : Canizares – Miguel, Helguera, Marchena, Caneira (Albiol, 43e) –
Joaquin, Albelda (cap.), Edu, Vicente (Silva, 72e) – Villa, Morientes (Manuel Fernandez, 35e). Entraîneur : R. Koeman.
SCHALKE 04 : Neuer – Rafinha, Krstajic, Bordon (cap.), Westermann – Rakitic
(Grossmüller,65e), Jones (Bajramovic,71e), Ernst,Özil –Hal. Altintop (Asamoah,
80e), Kuranyi. Entraîneur : M. Slomka.
Temps frais. Pelouse en bon état. 30 000 spectateurs. Arbitre : M. Webb (ANG).
Buts. –LAZIO ROME: Pandev (30e) ; OLYMPIAKOSLE PIRÉE: Galletti(35e),Kovacevic (64e). Avertissements. – Olympiakos Le Pirée : P. Djordjevic (45e+ 1),
C.R. Ledesma (62e), Kovacevic (68e), Torosidis (81e).
LAZIO ROME : Ballotta – Behrami (Scaloni, 78e), Stendardo, Siviglia, Kolarov
(De Silvestri, 63e) – Mundingayi, Ledesma, Mutarelli (Meghni, 71e) – Mauri Pandev, Rocchi. Entraîneur : D. Rossi.
OLYMPIAKOS LE PIRÉE : Nikopolidis (cap.) – Torosidis, Antzas, Zewlakow,
Pantos – C.R. Ledesma, Stoltidis, Patsatzoglou (Mendrinos, 75e) – Galletti, Lua
Lua (Kovacevic, 56e), P. Djordjevic (Mitroglou, 90e+ 3). Entraîneur : T. Lemonis.
Temps froid. Pelouseen bon état.58 000 spectateurs.Arbitre: M. Layec. Buts. –
CELTIC GLASGOW : Jarosik (45e), Donati (90e+ 2) ; CHAKHTIOR DONETSK :
Brandao(4e).Avertissements.–CelticGlasgow: Jarosik(43e), VennegoorofHesselink (56e), G. Caldwell (80e) ; Chakhtior Donetsk : Brandao (37e).
CELTIC GLASGOW : Boruc – G. Caldwell, Kennedy (Pressley, 42e), McManus
(cap.), Naylor (Donati, 16e) – Hartley - McGeady, S. Brown, Jarosik – McDonald,
Vennegoor of Hesselink (Killen, 79e). Entraîneur : G. Strachan.
CHAKHTIOR DONETSK : Pyatov – Srna, Chigrinski (cap.), Kucher, Rat –
Hübschman – Ilsinho (Yzersky, 83e), Lewandowski, Jadson – Brandao, Lucarelli
(Gladki, 88e). Entraîneur : M. Lucescu.
BESIKTAS - MARSEILLE : 2-1 (1-0)
ROSENBORG - CHELSEA : 0-4 (0-3)
WERDER BRÊME - REAL MADRID : 3-2 (2-1)
BENFICA - AC MILAN : 1-1 (1-1)
Temps frais. Pelouse moyenne. 20 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Medina
Cantalejo (ESP). Buts. – BESIKTAS : Tello (27e), Bobo (88e) ; MARSEILLE : Taiwo
(65e). Avertissements.– Besiktas : Mercimek (75e, tacle à retardementsur D. Cissé), Akin (89e, jeu dur sur Bonnart) ; Marseille: Zenden (12e, accrochage sur Tandogan), Be. Cheyrou (43e, croc-en-jambe sur Delgado), Niang (63e, geste
d’humeur), Ayew (77e, charge de Toraman), D. Cissé (90e, charge sur Tello).
BESIKTAS : Rüstü – Tandogan, Toraman, Mercimek, Üzülmez (cap.) – É. Cissé
(Avci, 20e) – Özkan (Nobre, 75e), Ricardinho (Akin, 65e), Tello – Bobo, Delgado.
Entraîneur : E. Saglam.
MARSEILLE : Mandanda – R. Zubar (Taiwo, 46e), J. Rodriguez, Givet, Bonnart –
Cana (cap.), Be. Cheyrou – Valbuena, Nasri (D. Cissé, 26e), Zenden (Ayew, 54e) –
Niang. Entraîneur : E. Gerets.
Temps froid. Pelouse en mauvais état. 21 582 spectateurs. Arbitre : M. Benquerença (POR).
Buts : Drogba (7e, 20e), Alex (40e), J. Cole (73e). Aucun avertissement.
ROSENBORG : Hirschfeld – Stoor, Kvarme, Riseth, Dorsin (Basma, 86e) – Skjelbred, Tettey, A. Traoré (Strand, 56e) – Sapara – Iversen, Y. Koné (Konan, 63e).
Entraîneur : K. Torüm.
CHELSEA : Cudicini – Belletti, Alex, Terry (cap.), A. Cole – Essien, Makelele,
Lampard (Pizarro, 76e) – Wright-Phillips (S. Kalou, 69e), Drogba (Chevtchenko,
68e), J. Cole. Entraîneur : A. Grant.
Temps froid. Pelouse en bon état. 40 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Vink
(HOL). Buts. – WERDER BRÊME : Rosenberg (5e), Sanogo (40e), Hunt (58e) ; REAL
MADRID: Robinho (14e), Van Nistelrooy(71e). Avertissements.– WerderBrême :
Hunt (10e) ; Real Madrid : Pepe (61e), Ramos (80e), Ma. Diarra (88e).
WERDER BRÊME : Vander – Fritz, Naldo, Mertesaker, Tosic – Vranjes, Jensen,
Bauman, Hunt (Harnik 76e) – Sanogo (C. Alberto 87e), Rosenberg.
Entraîneur : T. Schaaf.
REAL MADRID : Casillas – Sergio Ramos, Metzelder, Pepe, Marcelo –Guti, Ma.
Diarra, Gago (Higuain 61e), Robinho (Robben 75e) – Raul, Van Nistelrooy.
Entraîneur : B. Schuster.
Temps frais. Pelouseen bon état. 40 000 spectateursenviron. Arbitre : M. Fandel
(ALL). Buts. – BENFICA : Maxi Pereira (20e) ; AC MILAN : Pirlo (15e). Avertissements. – Benfica : Petit (68e, tacle dangereux sur Kakà) ; AC Milan : Kaladze(36e,
main volontaire), Serginho (42e, croc-en-jambe sur Maxi Pereira), Maldini (80e,
tacle par derrière sur Di Maria).
BENFICA : Quim – Luis Filipe (Di Maria, 73e), Luisao, David Luiz (Adu, 88e), Leo –
Katsouranis, Maxi Pereira, Petit, Rui Costa, C. Rodriguez – Nuno Gomes (O. Cardoso, 73e) (cap.). Entraîneur : J. A. Camacho.
AC MILAN : Dida – Bonera, Nesta, Kaladze, Serginho (Maldini, 46e) – Gattuso
(cap.), Seedorf (Oddo, 72e), Pirlo, Kakà, Brocchi (Gourcuff, 51e) – Gilardino.
Entraîneur : C. Ancelotti.
GROUPE A
LIVERPOOL-FC PORTO : 4-1
BUTEURS
Qui arrêtera Liverpool ?
Rouge
Jaune
LIVERPOOL a longtemps joué avec
le feu et les nerfs de ses supporters. À
1-1 à un quart d’heure de la fin, un
deuxième but marseillais à Istanbul
aurait éliminé le quintuple champion
d’Europe. Un dernier quart d’heure
flamboyant a finalement fait exploser un Porto jusque-là solide et sûr de
lui mais pas assez joueur en deuxième mi-temps. Attention, Marseillais, ce Liverpool-là n’est plus du tout
le même que celui qui fit peut-être
contre l’OM son plus mauvais match
à Anfield depuis vingt ans (0-1). Il ne
joue sans doute encore que par àcoups, mais il n’y a pas beaucoup
d’équipe capable d’infliger trois buts
en dix minutes à Porto. Pour assurer
leur présence en huitièmes, les Reds
auront tout de même besoin de
gagner au Stade-Vélodrome, sauf en
cas de victoire de Besiktas à Porto.
Là, un nul suffirait à Liverpool pour
continuer son chemin européen
grâce à sa meilleure différence de
buts dans le match à trois qui l’opposerait à l’OM et à Porto. Lequel Porto,
qui avait son billet en poche à la
77e minute, est désormais contraint
de prendre un point dans quinze
jours…
Torres déclenche
le feu d’artifice
La première mi-temps avait été plutôt curieuse. À sens unique d’abord
pendant une demi-heure, au point
que l’on soupçonnait le FC Porto
d’avoir plutôt la tête au sommet de
son Championnat, samedi à Benfica.
Sans élever le rythme plus que cela,
Liverpool ouvrit ainsi – trop – facilement le score quand Fernando
Torres, incroyablement oublié au
marquage, eut à peine besoin de
sauter pour transformer de la tête un
corner de Gerrard (1-0, 19e).
Porto souffrait énormément sur son
côté gauche avec les décalages
offerts à Babel, Finnan voire
Benayoun ou Torres, dont la mobilité
perturbait considérablement la
défense lusitanienne. Dangereux
dès qu’il touchait le ballon, « el
Niño » agaçait toutefois ses coéquipiers par ses mauvais choix (10e,12e)
ou son excès d’individualisme. Liverpool déroulait donc tranquillement,
mais il ne faut jamais abandonner sa
vigilance contre une équipe de la
qualité technique de Porto, qui égalisa sur sa première occasion et son
premier tir. Transparent jusque-là, le
Polonais Kazmierczak, qui débutait
en Ligue des Champions, adressa un
centre parfait du pied gauche pour la
tête du bondissant Lisandro Lopez
(33e, 1-1).
Porto décidait alors de presser haut.
Sur une récupération à trente mètres
du but de Liverpool, Lisandro Lopez
se présenta seul devant Reina mais
ne cadra pas sa frappe (36e), avant
un très bon tir (détourné) de Marek
Cech (38e). Ce n’était alors plus du
tout le même match, même si Torres
avait encore voulu trop en faire sur
une balle de 2-1 (35e). Et quand
l’Espagnol se montra collectif,
Benayoun manqua totalement
l’offrande (55e)….
Les Reds n’opéraient alors plus que
par éclairs, en dépit de la magnifique
performance de Mascherano. Porto
subissait mais c’était clairement son
choix pour préserver le nul et sa qualification. Erreur !
Benitez appela alors à la rescousse le
petit Kewell et le grand Crouch.
Bonne pioche ! L’Australien trouva
en effet la faille dans la défense serrée de Porto, et sa passe fut bonifiée
par la splendide finition de Torres
(2-1, 78e). Un penalty de Gerrard
pour une main de Stepanov (3-1,
82e), puis une tête de Crouch sur un
nouveau corner de Gerrard (4-1,
87e), et ce n’était plus une défaite
pour Porto, mais un mini-désastre…
Liverpool 4 1 FC Porto
52 % Possession du ballon 48 %
17
Tirs
11
9
Tirs cadrés
1
3
Tirs non cadrés
9
79 % Passes réussies
73 %
RÈGLEMENT
52 %
48 %
Les huit premiers et les huit deuxièmes de
chaque groupe seront qualifiés pour les
huitièmes de finale (au cours desquels les
premiers recevront au match retour et
affronteront forcément des deuxièmes).
Les équipes classées troisièmes de leur
groupe disputeront les seizièmes de finale
de la Coupe de l’UEFA. Les équipes classées quatrièmes seront éliminées. En cas
d’égalité de points entre deux ou plusieurs
équipes après les matches de groupe, le
classement sera établi selon les critères
suivants :
1. Plus grand nombre de points obtenus
dans les rencontres directes.
2. Meilleure différence de buts dans les
rencontres directes.
3. Plus grand nombre de buts marqués à
l’extérieur dans les rencontres directes.
4. Meilleure différence de buts sur
l’ensemble des matches du groupe.
5. Plus grand nombre de buts marqués.
6. Points de coefficient obtenus par
l’équipe et son association lors des cinq
saisons précédentes.
Duels gagnés
59 % Temps chez l’adversaire
Corners
10
41 %
3
avec
LIVERPOOL.– 19e minute
de jeu, hier à Anfield :
l’Espagnol Fernando Torres
reprend de la tête un
corner de Steven Gerrard
pour inscrire le premier
but de Liverpool. Il
redonnera l’avantage à
son équipe à la 78e minute
avant que les Reds
ne s’envolent
en fin de match (4-1).
(Photo Richard Martin)
Enfin, s’il en était encore besoin, Tom
Hicks et George Gillett ont mesuré la
cote d’amour dont jouit Rafael Benitez à Liverpool. En soutien à l’Espagnol, dont la position est menacée
par les propriétaires américains du
club, plusieurs centaines de fans ont
manifesté à une heure du coup
d’envoi dans les rues voisines. Mais,
surtout, ce sont les 42.000 gosiers
d’Anfield qui, sur l’air de la Bamba,
ont ensuite hurlé l’hymne à sa gloire
avant, pendant et après le match.
Même le fameux You’ll Never Walk
Alone ressemblait hier soir à une
gentillette comptine…
JEAN-MICHEL ROUET
CALENDRIER
ILS ONT DIT
Rafael BENITEZ (entraîneur de Liverpool) : « Il
nous faudra maintenant probablement gagner à
Marseille pour nous qualifier. Bien sûr, nous pouvons
le faire. Mon équipe va de mieux en mieux, elle vient
tout de même de marquer dix-sept buts dans ses
quatre derniers matches, dont douze en deux
matches de Ligue des champions, ce qui est une belle
performance. Mais je sais aussi à quoi m’attendre à
Marseille. Je connais le Stade-Vélodrome. L’atmosphère sera fantastique et les Marseillais, qui ont une
très bonne équipe, joueront forcément avec
confiance chez eux. Mais je préfère être dans cette
situation que dans celle où l’on se trouvait il y a six
semaines. Je remercie nos supporters qui ont été fantastiques ce soir. Les ai-je entendus scander mon
nom ? J’étais concentré sur le match (sourire). »
Jesuado FERREIRA (entraîneur de Porto) : « On
a fait soixante-dix très bonnes premières minutes
avant de connaître des problèmes. Pourquoi ai-je mis
trois titulaires habituels sur le banc ? Parce que je le
sentais comme ça et de toutes façons ceux qui ont
joué ne m’ont pas déçu. C’est un résultat négatif,
mais l’essentiel est d’avoir encore notre destin entre
nos mains. » – J.-M. R.
HUITIÈMES DE FINALE (tirage au sort
vendredi 21 décembre 2007, à Nyon, SUI).
– Aller : mardi 19 et mercredi 20 février
2008 ; retour : mardi 4 et mercredi
5 mars.
QUARTS DE FINALE (tirage au sort du
tableau, avec les demi-finales, vendredi
14 mars, à Nyon, SUI). – Aller : mardi 1er
et mercredi 2 avril ; retour : mardi 8 et
mercredi 9 avril.
DEMI-FINALES. – Aller : mardi 22 et
mercredi 23 avril ; retour : mardi 29 et
mercredi 30 avril.
FINALE. – Mercredi 21 mai, à Moscou
(RUS), stade Loujniki.
MARDI
GROUPE E
GROUPE F
GROUPE G
GROUPE H
VfB Stuttgart (ALL) - Glasgow Rangers (ECO).................. 3-2
Lyon - FC Barcelone (ESP) ................................................... 2-2
Manchester United (ANG) - Sporting Portugal (POR)...... 2-1
Dynamo Kiev (UKR) - AS Rome (ITA) ................................ 1-4
CSKA Moscou (RUS) - PSV Eindhoven (HOL).................... 0-1
Inter Milan (ITA) - Fenerbahçe (TUR) ................................. 3-0
Steaua Bucarest (ROU) - Slavia Prague (RTC) ................. 1-1
FC Séville (ESP) - Arsenal (ANG) ......................................... 3-1
BARCELONE est qualifié.
LYON qualifié si :
– il gagne à Glasgow.
LES RANGERS qualifiés si :
– ils ne perdent pas contre Lyon.
STUTTGART est éliminé.
MANCHESTER UNITED est qualifié.
L’AS ROME est qualifiée.
LE SPORTING PORTUGAL disputera la Coupe de l’UEFA.
LE DYNAMO KIEV est éliminé.
L’INTER est qualifiée.
FENERBAHÇE qualifié si :
– il gagne contre le CSKA Moscou ;
– il ne gagne pas mais le PSV Eindhoven ne gagne pas contre l’Inter.
LE PSV qualifié si :
– il gagne contre l’Inter et Fenerbahçe ne gagne pas contre le CSKA Moscou.
Le CSKA MOSCOU est éliminé.
ARSENAL est qualifié.
LE FC SÉVILLE est qualifié.
LE SLAVIA PRAGUE disputera la Coupe de l’UEFA.
LE STEAUA BUCAREST est éliminé.
1.
2.
3.
4.
FC Barcelone
Glasgow Rangers
Lyon
VfB Stuttgart
Classement
Pts J. G. N. P. p. c.
—
— — — — — —
11 5
3 2 0 9 2
7 5
2 1 2 7 6
7 5
2 1 2 8 10
3 5
1 0 4 6 12
Diff.
—
+7
+1
-2
-6
DÉJÀ JOUÉS
Mercredi 19 septembre. – Glasgow Rangers - VfB Stuttgart : 2-1 ; FC Barcelone - Lyon : 3-0.
Mardi 2 octobre. – VfB Stuttgart - FC Barcelone : 0-2 ; Lyon - Glasgow Rangers : 0-3.
Mardi 23 octobre. – VfB Stuttgart - Lyon : 0-2 ; Glasgow Rangers - FC Barcelone : 0-0.
Mercredi 7 novembre. – FC Barcelone - Glasgow Rangers : 2-0 ; Lyon - VfB Stuttgart : 4-2.
RESTENT À JOUER
Mercredi 12 décembre : FC Barcelone - VfB Stuttgart, Glasgow Rangers - Lyon.
1.
2.
3.
4.
Manchester United
AS Rome
Sporting Portugal
Dynamo Kiev
Classement
Pts J. G. N. P. p. c.
—
— — — — — —
15 5
5 0 0 12
3
10 5
3 1 1 10
5
4 5
1 1 3 6 8
0 5
0 0 5 4 16
Diff.
—
+9
+5
-2
-12
1.
2.
3.
4.
Inter Milan
Fenerbahçe
PSV Eindhoven
CSKA Moscou
Classement
Pts J. G. N. P. p. c.
—
— — — — — —
12 5
4 0 1 11
4
8 5
2 2 1 5 5
7 5
2 1 2 3 5
1 5 0 1 4 6 11
Diff.
—
+7
0
-2
-5
1.
2.
3.
4.
FC Séville
Arsenal
Slavia Prague
Steaua Bucarest
Classement
Pts J. G. N. P. p. c.
—
— — — — — —
12 5
4 0 1 11
7
10 5
3 1 1 12
3
5 5
1 2 2 5 13
1 5
0 1 4 3 8
Diff.
—
+4
+9
-8
-5
DÉJÀ JOUÉS
DÉJÀ JOUÉS
DÉJÀ JOUÉS
Mercredi 19 septembre. – AS Rome-Dynamo Kiev : 2-0 ; Sporting Portugal-Manchester United : 0-1.
Mardi 2 octobre. – Manchester United-AS Rome : 1-0 ; Dynamo Kiev-Sporting Portugal : 1-2.
Mardi 23 octobre. – Dynamo Kiev-Manchester United : 2-4 ; AS Rome-Sporting Portugal : 2-1.
Mercredi 7 novembre. – Manchester United-Dynamo Kiev : 4-0 ; Sporting Portugal-AS Rome : 2-2.
Mercredi 19 septembre. – PSV Eindhoven - CSKA Moscou : 2-1 ; Fenerbahçe - Inter Milan : 1-0.
Mardi 2 octobre. – Inter Milan - PSV Eindhoven : 2-0 ; CSKA Moscou - Fenerbahçe : 2-2.
Mardi 23 octobre. – CSKA Moscou - Inter Milan : 1-2 ; PSV Eindhoven - Fenerbahçe : 0-0.
Mercredi 7 novembre. – Inter Milan - CSKA Moscou : 4-2 ; Fenerbahçe - PSV Eindhoven : 2-0.
Mercredi 19 septembre. – Slavia Prague - Steaua Bucarest : 2-1 ; Arsenal - FC Séville : 3-0.
Mardi 2 octobre. – FC Séville - Slavia Prague : 4-2 ; Steaua Bucarest - Arsenal : 0-1.
Mardi 23 octobre. – Arsenal - Slavia Prague : 7-0 ; FC Séville - Steaua Bucarest : 2-1.
Mercredi 7 novembre. – Slavia Prague - Arsenal : 0-0 ; Steaua Bucarest - FC Séville : 0-2.
RESTENT À JOUER
RESTENT À JOUER
Mercredi 12 décembre : AS Rome-Manchester United, Sporting Portugal-Dynamo Kiev.
PAGE 6
Mercredi 12 décembre : PSV Eindhoven - Inter Milan, Fenerbahçe - CSKA Moscou.
RESTENT À JOUER
Mercredi 12 décembre : Slavia Prague - FC Séville, Arsenal - Steaua Bucarest.
JEUDI 29 NOVEMBRE 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
de notre envoyé spécial
Bleu
LIVERPOOL –
Jaune
Bleu
Noir
Avec trois buts dans le dernier quart d’heure, les Reds ont obtenu le droit de jouer leur qualification à Marseille.
Noir
1. Ibrahimovic (Inter Milan) ; Cristiano
Ronaldo (Manchester United), 5 buts.
3. Messi (FC Barcelone) ; Drogba
(Chelsea) ; Van Nistelrooy (Real
Madrid), 4 buts.
6. Fabregas (Arsenal) ; Pandev (Lazio
Rome) ; Benayoun, Crouch, Gerrard
(Liverpool) ; Juninho (Lyon) ; Rooney
(Manchester United) ; F. Inzaghi (AC
Milan) ; Vagner Love (CSKA Moscou) ;
Galletti (Olympiakos) ; Robinho (Real
Madrid) ; Vucinic (AS Rome) ; Kanouté, Luis Fabiano (FC Séville) ; Liedson
(Sporting Portugal) ; M. Gomez (VfB
Stuttgart) ; Sanogo (Werder Brême),
3 buts.
7
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL LIGUE DES CHAMPIONS
La clé est à Glasgow
Pour accéder aux huitièmes
de finale, l’OL, revenu dans
la course après des débuts
désastreux, devra gagner
à Glasgow face aux Rangers.
LYON –
de notre envoyé spécial
L’ÉTERNEL CHANTIER
DE LA DÉFENSE…
En cinq rencontres de C 1, Lyon a déjà
concédé dix buts. Deux buts par
match, c’est beaucoup, c’est beaucoup trop. Davantage tourné vers
l’avant que la saison passée, le champion de France a perdu une partie de
son équilibre. Sans un grand Vercoutre, l’OL aurait encore perdu mardi
soir. En C 1, cette équipe donne
l’impression de vivre en permanence
avec le danger. On sait que l’OL est
capable d’aller marquer à Glasgow.
Mais elle va devoir gagner, et, dans
cette perspective, ses carences défensives sont vraiment inquiétantes. Elles
sont aussi liées à la construction générale de l’équipe. Cela peut se travailler, et malgré les deux buts concédés
face aux Catalans, l’idée d’un trio Toulalan - Fabio Santos - Juninho au
milieu est à retenir. Ce qui ne se travaille pas, c’est le profil ou la qualité
des joueurs. Grosso est Grosso, pas
Abidal, Cleber Anderson est Cleber
Anderson, pas Cris, et Ben Arfa, décevant mardi, n’aura jamais le profil de
Malouda. Il a d’autres qualités, formidables. À lui, comme aux autres, de les
exporter en Écosse le 12 décembre...
Colas fait prendre à la route de nouvelles voies
SÉBASTIEN TARRAGO
JUNINHO regrette que Lyon soit dans l’obligation de gagner en Écosse
pour se qualifier. Mais il y croit.
« On sait ce qui nous attend »
LYON –
de notre envoyé spécial permanent
HIER, EN FIN DE MATINÉE, au sortir des soins de lendemain de match, Juninho est passé en salle de presse, une
semaine après son grand retour devant les micros, qu’il boudait depuis deux mois. Il est revenu sur le match contre Barcelone (2-2), avant de se pencher sur la « finale » à Ibrox
Park, le 12 décembre.
LE MATCH CONTRE BARCELONE. – « Même sans Ronaldinho, le Barça reste le Barça. C’est un grand d’Europe. Et les
Barcelonais eux-mêmes m’ont avoué à la fin de la rencontre
qu’ils avaient livré leur meilleur match de la saison à l’extérieur. Devant, leurs individualités ont sûrement été un peu
meilleures que les nôtres. Mais à l’arrivée, ce fut un match
équilibré. Le match nul me paraît équitable même si, après
être revenus deux fois au score, on a eu l’occasion de faire la
différence dans les dix dernières minutes. »
LA « FINALE » DE GLASGOW. – « Nous désirions cette
’’finale’’. Pour aller en huitièmes, nous devons aller gagner
là-bas. Ça ne sera pas simple. Mais nous avons vraiment nos
chances. Si nous devions finir troisièmes du groupe et jouer
la Coupe de l’UEFA, ça ne serait pas la fin du monde, pas plus
que la fin de notre saison. Au contraire, quand je vois comment le FC Séville a su rebondir la saison dernière avec cette
Coupe de l’UEFA (que le club sévillan avait remportée), c’est
un bel exemple. Maintenant, il faut se souvenir que, après
avoir concédé deux défaites sur le score de 0-3 lors des deux
premières journées (à Barcelone et contre les Rangers), on
ne se voyait pas vraiment avoir une chance de jouer notre
place en huitièmes à Glasgow… Là-bas, on sait ce qui nous
attend. Il faudra être prêt à tenir durant les quinze-vingt pre-
mières minutes du match. Après, je suis certain que nous
aurons des possibilités de marquer. »
L’AVANT-GLASGOW. – « La plus grosse erreur serait de
penser trop tôt à ce match. D’ici au 12 décembre, nous avons
deux matches de Championnat au programme, dimanche
contre Strasbourg, puis le samedi suivant à Caen. Commençons donc par nous concentrer là-dessus. Ce serait une
erreur, aussi, de prévoir une préparation spéciale pour ce
match. L’important sera d’être prêt le jour J, pour aller battre
les Rangers. Et je crois que nous le serons, même si Stuttgart
et Barcelone ne sont pas parvenus à gagner en Écosse. Il n’y a
aucune raison d’avoir peur. Tout ce que je souhaite, c’est
qu’il y ait à Glasgow un bon arbitre, avec de la personnalité,
afin que ce soit bien le meilleur qui gagne à l’arrivée. »
QUELLE ÉQUIPE À IBROX PARK ? – « Cette saison, l’OL
aligne une équipe plus jeune, donc moins expérimentée. Du
coup, nous sommes moins dans la position du favori que les
saisons précédentes. Mais peut-être que cela nous sera profitable. Et puis, l’équipe lyonnaise, bien plus équilibrée
aujourd’hui qu’en début de saison, a du répondant. L’éventuelle rentrée de Grégory Coupet ? Je ne peux que répéter
qu’il est l’un des meilleurs gardiens du monde. Mais il sort
d’une blessure très sérieuse. Pour jouer des matches du
niveau de celui qui nous attend à Glasgow, il faut être à cent
pour cent. Sans compter que depuis plusieurs matches,
Rémy (Vercoutre) fait preuve d’une grande régularité. Il
mérite notre confiance. Après, c’est au coach de faire ses
choix. Au poste d’attaquant de pointe, l’absence de Karim
(Benzema) nous est préjudiciable, quand on voit comme il
survole les débats depuis le début de la saison. Mais Fred est
un bon avant-centre. Là non plus, je ne suis pas inquiet. »
Avec Colas, la route avance… durablement.
CLAUDE CHEVALLY
Colas donne autant d’importance aux réalités environnementales qu’aux enjeux humains.
La qualité de vie des riverains s’en trouve préservée, le confort des automobilistes amélioré
et les conditions de travail des collaborateurs optimisées.
Les Rangers frustrés et confiants
encaissé de façon stupide, juste avant
la mi-temps, a changé la physionomie
du match. »
Avec un seul point pris lors de leurs
trois derniers matches de Ligue des
champions, les Rangers se retrouvent
désormais dans la même position que
leur équipe nationale avant l’Italie
(1-2) pour son dernier match des éliminatoires de l’Euro 2008. Sauf que,
cette fois-ci, un nul suffit aux Écossais.
Après un début tonitruant, les Rangers
vont-ils eux aussi s’écrouler en fin de
parcours ? « Peut-être qu’inconsciemment, les quelques Écossais qui ont
affronté l’Italie y penseront, mais il n’y
a pas de syndrome particulier, affirme
Hemdani. On a un gros match à disputer face à Lyon et tout est jouable. Nous
avons notre destin entre nos mains. Ce
qui est sûr, c’est que nous n’allons pas
entamer la rencontre avec l’idée de ne
prendre qu’un point. Ce serait la meilleure façon de se planter. »
JEUDI 29 NOVEMBRE 2007
« Une équipe de club et une sélection
nationale, cela n’a rien à voir, renchérit
Jean-Claude Darcheville. Comme j’ai
les chaînes de télévision françaises, j’ai
vu les réactions des Lyonnais qui
avaient l’air confiant. Mais à Ibrox,
nous aurons tout un public derrière
nous. Si on a su faire douter Stuttgart
jusqu’au bout, on a largement les
moyens chez nous de faire jeu égal
avec Lyon. »
D’ici là, les Rangers qui accueilleront
Kilmarnock ce week-end avant de se
rendre à Gretna le dimanche
9 décembre doivent d’abord panser
leurs plaies. Touché au genou, DaMarcus Beasley passe des examens
médicaux aujourd’hui et demeure très
incertain pour ce match. Lee McCulloch, dont l’état inspire moins
d’inquiétude, est resté aux soins hier.
De nombreuses innovations soutiennent ce développement durable. Par exemple,
la route se fait silence avec Nanosoft, devient nature avec Végécol, réduit la consommation
énergétique avec les enrobés 3E et limite les émissions de gaz à effet de serre avec Végéflux.
Ainsi Colas ouvre de nouvelles perspectives à la route :
plus respectueuse de la Nature et plus respectueuse de l’Homme.
Avec Colas, la route avance… naturellement.
aressy.com - 11/07 - 3828
DANS LEURS ÉDITIONS d’hier, les
médias écossais semblaient largement
plus préoccupés par l’identité du successeur d’Alex McLeish, démissionnaire de son poste de sélectionneur
national, que par les chances des
Glasgow Rangers de conserver leur
deuxième place du groupe E, le
12 décembre face à Lyon. « Si nous
montrons sur ce match la même
débauche d’énergie que durant toute
notre campagne européenne, je serai
très satisfait », prévient déjà Walter
Smith.
Les joueurs ne se projettent pas si loin.
Ils n’ont appris le résultat de LyonBarcelone (2-2) que lorsqu’ils sont
montés dans le bus, soit trois quarts
d’heure après le coup de sifflet final.
« Nous étions trop déçus par notre
propre résultat (à Stuttgart, 2-3),
explique Brahim Hemdani. Nous voulions vraiment prendre des points le
plus rapidement possible mais ce but
www.colas.com
La route avance
JÉROME LE FAUCONNIER
3828_COL_AP_LEQUIPE_221x300_V2.i1 1
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
15/11/07 15:04:55
PAGE 7
Rouge
Blessé à un genou, début août, Grégory Coupet s’était lancé le défi de jouer
à Glasgow. Tiendra-t-il son pari ? Le
délai sera sans doute trop court. « Si
Greg est à soixante-dix pour cent, ce
ne serait rendre service à personne, ni
à lui ni à l’équipe, de l’aligner en
Écosse », dit un membre du club. Coupet travaille comme un acharné, peutêtre même parfois trop, et il doit aussi
accepter l’idée que la récupération
fasse partie de sa rééducation. Hier, il
a encore effectué une séance spécifique avec Joël Bats, sous le regard
attentif d’Alain Perrin. À partir de
demain, il devrait à nouveau participer aux oppositions avec ses coéquipiers. « Ça avance, disait-il à la mijournée à sa sortie du terrain. Mais,
dans la tête, je suis encore loin de mon
retour. Pour Glasgow, franchement, je
n’en sais vraiment rien… » Il se montra plus pessimiste, dans l’après-midi,
sur le site du club : « Si j’avais voulu ou
pu jouer, il aurait fallu que je sois prêt
dimanche. Ce ne sera pas le cas. Revenir dans un tel match, ce serait être
présomptueux. En plus, Rémy (Vercoutre) est très bien actuellement. Si je
peux aller à Glasgow en tant que
numéro 2, ce sera déjà une très bonne
chose…. »
Bleu
L’OL dispose de treize jours pour préparer le rendez-vous de Glasgow.
Treize jours et deux matches.
Dimanche, le leader de la Ligue 1
accueille Strasbourg. Le samedi suivant, il se déplacera à Caen. Un
rythme idéal, sans date internationale, sans tour de Coupe de la Ligue ou
de Coupe de France. Après son déplacement en Normandie, il lui restera
quatre jours pour se préparer. Le programme est déjà connu : décrassage à
Tola-Vologe le dimanche, entraînement le lundi avant un départ pour
COUPET N’Y CROIT
QUASIMENT PLUS
Jaune
Rouge
Jaune
QUEL PROGRAMME
D’ICI LÀ ?
LYON. – En signant
un doublé mardi
soir face au Barça
de son ancien
coéquipier Éric
Abidal (à droite),
Juninho a arraché
le nul (2-2) et
prolongé l’espoir
d’une qualification
lyonnaise qui
passera par un
succès à Glasgow :
« Même si
Stuttgart et
Barcelone ne sont
pas parvenus à
gagner en Écosse,
il n’y a aucune
raison d’avoir
peur. »
(Photo Didier Fèvre)
Noir
Bleu
Noir
DEUX SEMAINES DIRIGÉES vers
un rendez-vous final. Deux semaines
au bord du précipice. Au cours des
années, l’OL avait goûté aux saveurs
des grands rendez-vous, le PSV Eindhoven, l’AC Milan, l’AS Rome,
encore, la saison passée. Il était question de quart de finale de Ligue des
champions, d’un huitième au pire. Ce
qui attend, cette fois, l’Olympique
Lyonnais, il ne l’avait pas vécu depuis
des années : cette peur de l’échec,
cette formidable excitation qui précède les folles soirées. Comme une
évidence face à la logique de son irrésistible ascension, le sextuple champion de France avait pris ses distances
avec l’incertitude, comme si les huitièmes de finale de C 1 ne constituaient plus qu’un point de départ, et
parfois son terminus.
L’OL a changé de visage, il a reculé
dans l’impitoyable hiérarchie européenne. Ses défaites face au FC Barcelone (0-3), au Camp Nou, le 19 septembre, et surtout contre les Glasgow
Rangers (0-3), le 2 octobre, à Gerland,
pourraient condamner le club de JeanMichel Aulas à la Coupe de l’UEFA.
Son résultat nul face au FC Barcelone
(2-2), avant-hier, n’a pas modifié ses
perspectives. Mais ce qui paraissait
improbable après deux journées est
devenu envisageable : une victoire à
Glasgow, le 12 décembre, qualifierait
l’OL pour les huitièmes de finale. Une
victoire et rien d’autre. Une victoire à
Glasgow, où le football français prend
l’habitude d’y badiner avec son destin.
Il y a dix jours, le succès de l’Italie (2-1)
à Hampden Park propulsait les Bleus à
l’Euro 2008. À Ibrox Park, c’est l’Olympique Lyonnais qui viendra s’occuper
de ses affaires. Les Rangers traversent
des temps laborieux. Sa courbe de
résultat est opposée à celle de son
rival : l’OL vient de prendre sept points
en trois rencontres, les Écossais un
seul. Un espoir de plus, peut-être.
Peut-être…
l’Écosse dans l’après-midi, et dernière
séance le mardi soir à Ibrox Park. Ces
deux semaines offrent une latitude
totale à Alain Perrin. Si certains
joueurs ont besoin de se reposer, il
aura l’occasion de les faire souffler
sans prendre le risque de trop affaiblir
son équipe, vu l’adversité proposée.
Mais il ne sera confronté à aucune
nécessité. Il peut aussi aligner son
équipe type, pour mieux la préparer au
choc, pour peaufiner encore quelques
automatismes, quitte à en fâcher certains. Excellent à Rennes (2-0), samedi, en défense centrale, Mathieu Bodmer n’a pas joué, mardi soir. Quand il
comprit qu’il ne rentrerait pas en jeu, il
a jeté son dossard d’échauffement. La
vie d’un club. Si l’objectif d’un septième titre de champion constitue une
priorité, il s’efface, aujourd’hui, face à
cette date du 12 décembre. Perrin doit
se concentrer vers cet objectif, et il le
sait, peu importe les états d’âme des
« exclus ». Il sait aussi que cette fois il
devrait pouvoir compter sur Karim
Benzema, forfait avant-hier (cuisse),
et sans doute de retour dimanche.
8
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL COUPE DE L’UEFA (phase de poules, 3 journée)
e
AUJOURD’HUI
GROUPE A
GROUPE B
GROUPE C
GROUPE D
GROUPE E
GROUPE F
GROUPE G
GROUPE H
AZ Alkmaar (HOL)-Larissa (GRE)
Z. St-Pétersb. (RUS)-Nuremberg
(ALL)
Exempt : Everton (ANG)
Atletico M. (ESP) - Aberdeen (ECO)
Lokomotiv Moscou (RUS) FC Copenhague (DAN).
Exempt : Panathinaïkos (GRE).
AEK Athènes (GRE) - Fiorentina
(ITA)
Elfsborg (SUE) - M. Boleslav (RTC).
Exempt : Villarreal (ESP).
Hambourg (ALL) - Rennes
Brann Bergen (NOR) - Dinamo
Zagreb (CRO).
Exempt : FC Bâle (SUI).
FC Zurich (SUI) - Toulouse
Sparta Prague (RTC) - Spartak
Moscou (RUS).
Exempt : Leverkusen (ALL).
Braga (POR) - B. Munich (ALL)
Bolton (ANG) - A. Salonique
(GRE).
Exempt : Étoile Rouge Belgrade.
Tottenham (ANG) - Aalborg (DAN)
Getafe (ESP) - Hapoël Tel-Aviv
(ISR)
Exempt : Anderlecht (BEL)
Panionios (GRE)-Galatasaray
(TUR)
Helsingborg (SUE)-Austria V.(AUT)
Exempt : Bordeaux
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Everton
6 2 2 0 0
2. Z.-St-Petersbourg 4 2 1 1 0
3. AZ Alkmaar 1 1 0 1 0
4. Nuremberg 0 1 0 0 1
5. Larissa
0 2 0 0 2
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Panathinaïkos 6 2 2 0 0
2. Lok. Moscou 2 2 0 2 0
3. Atlet. Madrid 1 1 0 1 0
4. Aberdeen 1 2 0 1 1
5. FC Copenhague 0 1 0 0 1
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Fiorentina 4 2 1 1 0
2. Villarreal 4 2 1 1 0
3. AEK Athènes 1 1 0 1 0
4. Elfsborg
1 2 0 1 1
5. Mlada Boleslav 0 1 0 0 1
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. FC Bâle
4 2 1 1 0
2. Hambourg 3 1 1 0 0
3. Dinamo Zagreb 1 1 0 1 0
4. Brann Bergen 1 2 0 1 1
5. Rennes 1 2 0 1 1
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. FC Zurich 3 1 1 0 0
2. Spartak Moscou 3 1 1 0 0
3. Sparta Prague 3 2 1 0 1
4. Leverkusen 3 2 1 0 1
5. Toulouse 0 2 0 0 2
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Bayern Munich 4 2 1 1 0
2. Aris Salonique 3 1 1 0 0
3. Bolton
2 2 0 2 0
4. Braga
1 1 0 1 0
5. Et. Rouge Belg. 0 2 0 0 2
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Anderlecht 4 2 1 1 0
2. Tottenham 3 2 1 0 1
3. Getafe
3 1 1 0 0
4. Aalborg
1 1 0 1 0
5. H. Tel-Aviv 0 2 0 0 2
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Bordeaux 6 2 2 0 0
2. Helsingborg 4 2 1 1 0
3. Panionios 1 1 0 1 0
4. Austria Vienne 0 1 0 0 1
5. Galatasaray 0 2 0 0 2
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DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre :
Everton - Larissa, 3-1 ; Zénith SaintPétersbourg - AZ Alkmaar, 1-1 ; jeudi 8 novembre : Larissa - Zénith
Saint-Pétersbourg,2-3 ; Nuremberg Everton, 0-2.
RESTENT À JOUER. – Mercredi
5 décembre : Nuremberg - AZ Alkmaar, Everton - Zénith Saint-Pétersbourg ; jeudi 20 décembre : AZ
Alkmaar - Everton, Larissa - Nuremberg.
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DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre :
Panathinaïkos - Aberdeen, 3-0 ;
Lokomotiv Moscou - Atletico Madrid,
3-3 ; jeudi 8 novembre : Aberdeen-Lokomotiv Moscou, 1-1 ;
FC Copenhague - Panathinaïkos, 0-1.
RESTENT À JOUER. – Mercredi
5 décembre : FC Copenhague Atletico Madrid, Panathinaïkos Lokomotiv Moscou ; jeudi 20
décembre : Atletico Madrid - Panathinaïkos, Aberdeen - FC Copenhague.
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DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre :
Villarreal - Fiorentina, 1-1 ; Elfsborg AEK Athènes, 1-1 ; jeudi
8 novembre : Fiorentina - Elfsborg,
6-1 ; Mlada Boleslav - Villarreal, 1-2.
RESTENT À JOUER. – Mercredi
5 décembre : Mlada Boleslav - AEK
Athènes, Villarreal - Elfsborg ; jeudi
20 décembre : AEK Athènes - Villarreal, Fiorentina - Mlada Boleslav.
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DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre :
FC Bâle-Rennes, 1-0 ; Brann Bergen
- Hambourg, 0-1 ; jeudi
8 novembre : Rennes - Brann Bergen, 1-1 ; Dinamo Zagreb - FC Bâle,
0-0.
RESTENT À JOUER. – Mercredi
5 décembre : Dinamo Zagreb Hambourg, FC Bâle - Brann Bergen ;
jeudi 20 décembre : Hambourg FC Bâle, Rennes- Dinamo Zagreb.
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DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre :
Leverkusen (ALL) - Toulouse, 1-0 ;
Sparta Prague (RTC) - FC Zurich, 1-2 ;
jeudi 8 novembre : Toulouse Sparta Prague, 2-3 ; Sp. Moscou Leverkusen, 2-1.
RESTENT À JOUER. – Jeudi
6 décembre : Sp. Moscou FC Zurich, Leverkusen - Sparta Prague ; mercredi 19 décembre : FC
Zurich - Leverkusen, Toulouse - Sp.
Moscou.
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DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre :
Étoile Rouge Belgrade - Bayern
Munich, 2-3 ; Bolton - Braga, 1-1 ;
jeudi 8 novembre : Bayern Munich
- Bolton, 2-2 ; Aris Salonique - Étoile
Rouge Belgrade, 3-0.
RESTENT À JOUER. – Jeudi
6 décembre : Aris Salonique - Braga, Étoile Rouge Belgrade - Bolton ;
mercredi 19 décembre : Braga Étoile Rouge Belgrade, Bayern
Munich - Aris Salonique.
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L’entraîneur rennais est persuadé que le renouveau de son équipe passe par une plus grande solidité de son bloc défensif.
HAMBOURG – (ALL)
de notre envoyé spécial
SI LA MÉMOIRE COLLECTIVE ne
devait retenir qu’un seul match
d’une équipe française à Hambourg,
ce serait forcément la fessée que l’AS
Saint-Étienne a donnée au HSV du
géant Horst Hrubesch, le 26
novembre 1980. Pour atteindre ce
5-0 resté dans les annales, l’entraîneur des Verts, Robert Herbin, avait
eu l’audace d’ajouter un troisième
attaquant aux côtés de Jacques
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RÈGLEMENT
Dréossi veut du béton
HAMBOURG : Rost – Boateng, Reinhardt, Mathijson, Atouba – Jarolim ou De Jong,
Kompany – Castelen, Van der Vaart, Trochowski – Olic. Remplaçants : Hesl (g.),
Choup-Moting, Demel, de Jong ou Jarolim, Zidan, Brecko, Benjamin. Entraineur :
H. Stevens.
RENNES : Pouplin – Fanni, Borne, Hansson, Edman – Leroy, Marveaux, Br. Cheyrou,
Sorlin – Thomert – Briand. Remplaçants : Catherine (g.), B. Dembélé, Lemoine,
Wiltord, Pagis, Emerson, L. Badiane. Entraîneur : P. Dréossi.
Arbitre : M. Clattenburg (ANG).
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DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre :
Bordeaux - Galatasaray, 2-1 ; Helsingborg - Panionios, 1-1 ; jeudi
8 novembre : Galatasaray - Helsingborg, 2-3 ; Austria Vienne - Bordeaux, 1-2.
RESTENT À JOUER. – Jeudi
6 décembre : Austria Vienne Panionios, Bordeaux - Helsingborg ;
mercredi 19 décembre : Panionios - Bordeaux, Galatasaray - Austria Vienne.
DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre :
Anderlecht - Hapoël Tel-Aviv, 2-0 ;
Tottenham - Getafe, 1-2 ; jeudi
8 novembre : Hapoël Tel-Aviv - Tottenham, 0-2 ; Aalborg - Anderlecht,
1-1.
RESTENT À JOUER. – Jeudi
6 décembre : Aalborg - Getafe,
Anderlecht - Tottenham ; mercredi
19 décembre : Getafe - Anderlecht,
Hapoël Tel Aviv - Aalborg.
HAMBOURG - RENNES
AUJOURD’HUI, 19 HEURES, HAMBOURG ARENA
(en direct sur W 9)
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Zimako et Johnny Rep, un certain
Laurent Paganelli. Pierre Dréossi, qui
n’ambitionne pas de faire mieux
qu’Herbin, serait plutôt tenté d’en
retirer un, ce soir. Touché à une
cuisse, Wiltord s’est entraîné en solo,
hier en fin d’après-midi. Même s’il
renonçait, Pagis ne devrait pas être
épargné par le remaniement en vue.
Dréossi ne supporte plus de voir son
équipe pencher vers l’avant. À écouter l’entraîneur rennais, ses joueurs
penseraient tellement à attaquer
qu’ils en oublieraient de défendre.
Avant l’opposition, hier, il a réuni
son groupe autour de lui pour lui rappeler les fondamentaux. « Nous
devons faire bloc, a-t-il fermement
exigé. On l’a fait des dizaines de fois.
Si on fait ça, on y arrivera. Alors, il
faut en avoir la volonté. »
Samedi déjà, après avoir essuyé un
nouveau revers face à Lyon (0-2), le
quatrième de la saison à domicile, le
quatrième en cinq matches également (*), Dréossi, passablement irrité, avait rappelé avec force qu’il était
grand temps de fermer les vannes :
« Pour reprendre notre marche en
avant, il faut effectivement revenir à
des choses plus simples. Indépendamment du résultat, nous devons
retrouver notre jeu à Hambourg.
C’est parce que notre efficacité
défensive a baissé qu’on a perdu
notre efficacité offensive. En fait,
quand on se retrouve menés, on est
en déséquilibre car on est contraints
de jouer un jeu qui n’est pas le
nôtre. »
Bruno Cheyrou :
« Retrouver notre
efficacité »
Le début de saison exceptionnel de
Leroy et la froide efficacité de Wiltord ont peut-être incité les Rennais
à se croire plus talentueux qu’ils ne le
sont vraiment, à fournir moins
d’efforts, notamment dans le replacement défensif, à se montrer moins
agressifs, aussi, dans les duels. Et
puis, n’est-ce pas en pensant
d’abord à bien défendre que Rennes
est parvenu à se qualifier pour
l’UEFA en mai dernier après une première partie de saison très hésitante ? « Nous devons retrouver
notre efficacité le plus vite possible,
expose Bruno Cheyrou. On essaye
d’améliorer les bases de la saison
passée, qui étaient très solides. Mais
il faut trouver un équilibre entre bien
jouer, bien attaquer et bien
défendre. » « La rigueur défensive,
elle part de nous, les attaquants,
complète Jimmy Briand. Peut-être
que notre envie de jouer nous a incité, inconsciemment, à faire moins
d’efforts. »
Même si les absences des deux rocs,
Mensah et M’Bia, comptent pour
beaucoup dans la fragilité défensive
rennaise, Dréossi attend de ses
joueurs qu’ils pensent surtout à en
prendre un de moins que l’adversaire, plutôt que chercher à mettre
un but de plus. S’ils n’y parviennent
pas ce soir, ils pourront sans doute
tirer un trait sur leurs ambitions
européennes.
RAPHAËL RAYMOND
(*) Depuis le 31 octobre, Rennes a
joué cinq matches. En L 1, il s’est incliné contre Monaco (0-1), Bordeaux
(0-3) et Lyon (0-2), tout comme en
Coupe de la Ligue face à Valenciennes
(0-2). En Coupe de l’UEFA, Rennes a
partagé les points avec Brann-Bergen
(NOR, 1-1).
En cas d’égalité de points entre deux ou
plusieurs équipes à l’issue des matches de
groupe (sachant que chaque équipe ne
rencontre les autres qu’une seule fois,
avec deux matches à domicile et deux à
l’extérieur), le classement est établi selon
les critères suivants : 1. meilleure différence de buts générale ; 2. meilleure
attaque ; 3. meilleure attaque à l’extérieur ; 4. plus grand nombre de victoires ;
5. plus grand nombre de victoires à l’extérieur ; 6. plus grand nombre de points de
coefficient obtenus par l’équipe et son
association sur les cinq saisons précédentes.
Les trois premiers de chacun des huit
groupes, soit vingt-quatre clubs, seront
qualifiés pour les seizièmes de finale, où
les rejoindront les huit troisièmes de la
première phase de la Ligue des champions. Le tirage au sort des seizièmes de
finale s’effectuera comme suit :
– les huit premiers de la phase de poules
seront opposés aux huit troisièmes ;
– les huit deuxièmes affronteront les huit
équipes en provenance de la Ligue des
champions ;
– les premiers et les deuxièmes reçoivent
au retour.
– Les clubs d’un même pays ne peuvent
pas se rencontrer.
CALENDRIER
(Photo Pierre Lahalle)
ÉLU MEILLEUR JOUEUR du mois d’octobre devant les Lyonnais Karim Benzema
et Hatem Ben Arfa, Jérôme Leroy a reçu le trophée UNFP - L’Équipe - Canal +
samedi dernier, juste avant Rennes-Lyon (0-2). C’est notre confrère de RTL Philippe Audouin qui était chargé de le féliciter. Il avait déjà reçu cette distinction en
août 2005 alors qu’il évoluait à Lens.
Il a été couronné après un mois d’octobre au cours duquel il a notamment marqué
face au PSG (3-1) et à Lens (2-1). Depuis, il est à l’arrêt. Comme Rennes. – R. R.
INCIDENTS METZ-STRASBOURG
Des sanctions pour Metz ?
La commission de discipline de la Ligue examine aujourd’hui, à partir de
18 heures, le rapport d’instruction concernant les incidents du match
Metz-Strasbourg (1-2), disputé le 6 octobre dernier. Elle devrait communiquer
dans la foulée sa décision aux dirigeants messins qui vont faire le
déplacement à Paris. La rencontre avait été interrompue à deux reprises en
raison de l’attitude de plusieurs supporters messins, qui avaient tenté de
pénétrer sur la pelouse puis bombardé Stéphane Cassard de projectiles. Huit
interdictions de stade ont été prononcées après ces incidents. – L. D., M. Ch.
FC ZURICH - TOULOUSE
Le TFC sait-il gagner ?
En six rencontres européennes cette saison, les Toulousains n’ont toujours pas remporté la moindre victoire.
AUJOURD’HUI, 20 H 15 À ZURICH,
STADE DU LETZIGRUND
ZURICH : Leoni – Stahel, Tihinen, Rochat, Schneider – Abdi, Kondé, Okonkwo, Chikhoui – Raffael, Alphonse. Entraîneur : Chalandes. Remplaçants : Guatelli, Lampi, Kollar, Aegerter, Eudis, Schonbachler et Gashi.
TOULOUSE : Douchez – Ebondo, Arribagé, Cetto (ou Fofana), Ilunga – Fabinho,
Dieuze (cap), Emana, Mansaré – Gignac, Elmander. Entraîneur : Baup. Remplaçants :
Riou, Fofana ou Cetto, M’Bengue, Sissoko, Batlles, Santos et Bergougnoux.
Arbitre : M. Kasnaferis (GRE)
ZURICH –
de notre envoyé spécial
SEULS LES PLUS ANCIENS s’en
souviennent. Il fut un temps, il y a un
peu plus de vingt ans, où le TFC remporta son dernier match de Coupe
d’Europe. C’était en septembre
1987, en 32es de finale de Coupe de
l’UEFA, contre la formation grecque
de Panionios (1-0). Depuis, le club de
la Haute-Garonne a tourné le dos au
football européen et pratiquement
disparu des statistiques internationales. Alors quand, cette saison, les
portes se sont de nouveau ouvertes
sur la plus relevée des compétitions
du Vieux Continent, l’espoir est réapparu. Pas l’extase de la victoire. Que
ce soit lors du tour préliminaire de
Ligue des champions contre Liverpool (0-1, 0-4) ou à l’étage inférieur
contre le CSKA Sofia (0-0, 1-1),
Leverkusen (0-1) ou dernièrement le
Sparta Prague (2-3), les hommes
d’Élie Baup ne sont jamais parvenus
à s’imposer. Six matches sans succès. Huit de suite si l’on inclut les
matches de Ligue 1. La dernière victoire du TFC remonte ainsi au
dimanche 7 octobre à Sochaux (1-0),
but d’Achille Emana. Le Camerounais, qui a décidé de ne plus
répondre à l’appel de sa sélection
nationale et de se concentrer pleinement à Toulouse, commence à trou-
ver le temps long : « Personnellement, ça me prend la tête de ne pas
avoir encore gagné en Coupe
d’Europe. Je voulais vraiment disputer cette compétition, c’est la raison
pour laquelle je suis resté ici, et, pour
l’instant, on ne compte que des
défaites et des matches nuls. Notre
seule « victoire », si je puis dire, c’est
le nul à Sofia (1-1) qui nous permet
de nous qualifier. On est encore loin
d’avoir démontré les mêmes qualités
que la saison passée. »
Élie Baup :
« Notre effectif
est trop juste »
Il y a un an, cependant, le TFC n’était
pas encore contraint à accumuler les
PAGE 8
rencontres comme cette saison. Et
n’avait pas eu à jouer deux matches
espacés de seulement 48 heures
comme cela a été le cas cette saison.
Élie Baup l’a toujours clamé haut et
fort : « Notre effectif est trop juste
pour disputer autant de compétitions en même temps. Mais on a
encore une petite chance de passer.
Cela passe impérativement par une
victoire contre Zurich. » Le patron
technique du TFC continue à parler
de l’Europe comme de « quelque
chose de fort », mais le cœur n’y est
plus. Car cette Europe a fauché un
peu trop de ses joueurs. « Ce serait
un exploit de gagner à Zurich, soupire Laurent Batlles, mais il faut penser au Championnat. » Tout est dit.
En attendant, malgré les douleurs
aux adducteurs de Cetto et la petite
condition d’Elmander, absent des
terrains depuis le 7 novembre
(ischio-jambiers touchés) mais qui
devraient être tous les deux alignés
ce soir au Letzigrund de Zurich, le
TFC va une nouvelle fois se forcer à
monter sur la scène européenne.
Pour un dernier show ? « Les gens
ont, en ce moment, une mauvaise
image de nous, reprend Emana, mais
c’est normal. Maintenant, on peut
encore faire quelque chose de
bien. » Gagner, par exemple, pour
définitivement effacer le fantôme de
Panionios…
JEAN-PHILIPPE COINTOT
(avec N. S.)
SAINT-ÉTIENNE : PRÉCISIONS SUR L’AFFAIRE SALL. – Contrairement à ce
qui a été écrit hier à propos du double contrat signé par Moustapha Bayal
Sall en faveur du club norvégien IK Start (le 30 mars 2006) puis à
Saint-Étienne (août 2006), l’international sénégalais a bien été suspendu
quatre mois par la FIFA, mais cette suspension prend effet au 1er juillet
prochain. Hier, l’ASSE et le joueur ont officialisé un recours devant le Tribunal
arbitral du sport, arguant que toutes les conditions n’avaient pas été réunies,
à l’époque, pour que Sall prenne sa décision en toute connaissance de cause.
– C. C.
NICE : ABARDONADO ET APAM TOUCHÉS. – Souffrant d’une cuisse,
Abardonado devrait être arrêté quelques jours. Apam (pied) a abrégé la
séance et subira des examens médicaux. Ederson, de retour de suspension,
fera sa rentrée à Monaco. – Ja. G.
SOCHAUX VERS UN CHANGEMENT DE TACTIQUE. – Privés de Frédéric
Hantz, retenu à Clairefontaine pour sa préparation au DEPF et remplacé par
son adjoint Alain Bénédet, les Sochaliens se sont entraînés avec une
opposition laissant apparaître le probable passage du 4-3-2-1 au 4-4-2 pour la
réception de Lens, samedi. Erding pourrait ainsi être associé à Dagano ou
Quercia, mais toujours pas à Grax, qui souffre d’une tendinite. Bréchet,
malade, était aussi absent. – F. L.D.
HOULLIER SUR LA « SHORTLIST » DE LA CORÉE DU SUD. – En quête d’un
nouveau sélectionneur depuis la démission du Néerlandais Pim Verbeek,
durant l’été, la Corée du Sud aurait établi une liste restreinte de trois
entraîneurs dont ferait partie Gérard Houllier, le nouveau directeur technique
national, en compagnie de l’Irlandais Mick McCarthy et du Danois Morten
Olsen.
JEUDI 29 NOVEMBRE 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Leroy primé
Bleu
Rouge
TROPHÉE UNFP - L’ÉQUIPE - CANAL + DU JOUEUR DU MOIS
Jaune
Bleu
Jaune
Jimmy Briand (ici à
gauche, à la lutte avec
Hassan El-Fakiri contre
Brann-Bergen, 1-1) ne fuit
pas ses responsabilités
dans les difficultés
défensives du Stade
Rennais : « La rigueur
défensive, elle part de
nous, les attaquants »,
reconnaît-il.
(Photo Bernard Papon)
Noir
Noir
SEIZIÈMESDE FINALE (tirage au sort du
tableau avec les huitièmes de finale vendredi 21 décembre, 13 heures, à Nyon,
SUI). – Aller : mercredi 13 et jeudi
14 février 2008 ; retour : jeudi 21 février.
HUITIÈMES DE FINALE. – Aller : jeudi
6 mars ; retour : mercredi 12 et jeudi
13 mars.
QUARTS DE FINALE (tirage au sort du
tableau avec les demi-finales vendredi
14 mars, 13 heures, à Nyon). – Aller : jeudi 3 avril ; retour : jeudi 10 avril.
DEMI-FINALES. – Aller : jeudi 24 avril ;
retour : jeudi 1er mai.
FINALE. – Mercredi 14 mai 2008 à Manchester (ANG), The City of Manchester
Stadium.
9
FOOTBALL LIGUE 1 (6 journée, match en retard)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
LENS - CAEN : 1-1
Lens rate le coche
Menant au score (1-0), le RC Lens n’a pas profité de son match en retard contre Caen, qui l’a rejoint en fin de match.
LENS –
de notre envoyé spécial
JEAN-LUC GATELLIER
CAEN
1-1
Sorbon (86e)
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— — — — — —
1. Lyon
34 15 11 1 3 32
2. Nancy
31 14 9 4 1 22
3. Bordeaux 25 15 7 4 4 19
4. Rennes 24 15 7 3 5 17
5. Nice
23 15 6 5 4 16
6. Le Mans 23 15 7 2 6 21
7. Valenciennes 22 15 6 4 5 17
8. Monaco
21 15 6 3 6 19
9. Saint-Étienne 21 15 6 3 6 17
10. Strasbourg 20 15 5 5 5 15
11. Caen
19 15 5 4 6 17
12. Lorient
19 15 4 7 4 15
13. Lille
17 15 3 8 4 14
14. Marseille 17 15 4 5 6 14
15. Lens
17 15 4 5 6 13
16. Toulouse 17 14 4 5 5 12
17. Auxerre
17 15 5 2 8 15
18. Paris-SG 16 15 3 7 5 13
19. Sochaux
13 15 2 7 6 12
20. Metz
7 15 1 4 10 8
c.
—
14
7
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15
12
23
16
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17
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+4
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+2
-1
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-3
-3
-3
-7
-4
-7
-16
BUTEURS
1. Benzema (Lyon), 11 buts.
2. Bellion (Bordeaux), 10 buts.
3. De Melo (Le Mans), 9 buts.
4. Niang (Marseille) ; B. Koné (Nice), 7
buts; 5. Niculae (Auxerre) ; Saïfi
(Lorient) ; Kim (Nancy), 6 buts ; 9. Vahirua (Lorient) ; Juninho (Lyon) ; Piquionne
(Monaco) ; Renteria (Strasbourg) ; Audel
(Valenciennes), 5 buts ; 14. Jelen
(Auxerre) ; Gouffran (Caen) ; Sessegnon
(Le Mans) ; Ben Arfa, Govou (Lyon) ; Hadji
(Nancy) ; B. Gomis, Ilan (Saint-Étienne) ;
Savidan (Valenciennes), 4 buts ; 23.
Wendel (Bordeaux) ; Eluchans (Caen) ;
Aruna (+ 1), Monterrubio (Lens) ; Bastos
(Lille) ; Koller, Menez, Nenê (Monaco) ;
Fortuné (Nancy) ; Pauleta (Paris-SG) ;
Briand,J. Leroy, Wiltord (Rennes) ; P. Feindouno (Saint-Étienne) ; Birsa (Sochaux) ;
Gameiro, Mouloungui (Strasbourg) ;
Elmander, Emana (Toulouse), 3 buts.
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
1er décembre,17 h 10 : Le Mans - Nancy
(Canal +) ; 20 heures : Lille-Marseille,
Lorient - Saint-Étienne, Metz-Auxerre,
Monaco-Nice, Paris-SG - Caen, SochauxLens (ces six matches sur Foot +) ;
dimanche 2 décembre, 18 heures :
Valenciennes-Rennes (Canal + Sport) ;
Bordeaux-Toulouse (Foot +) ; 20 h 55 :
Lyon-Strasbourg (Canal +).
LENS. – Les Lensois auraient pu faire un bond intéressant au classement s’ils avaient su conserver leur petit but (78e). Le Caennais Sorbon
(au centre, en blanc) a ruiné leurs espoirs en trompant Runje (à gauche) à quatre minutes de la fin. (Photo Jean-Yves Desfour/Ouest France/PQR)
MATCH EN RETARD (6e journée). –
Mercredi 5 décembre, 19 heures : Toulouse-Nancy (Foot +).
LENS - CAEN : 1-1 (0-0)
Temps froid. Pelouse moyenne. 36 409 spectateurs. Arbitre : M. Auriac.
Ramos
amos
4
LES BUTS
1-0 : ARUNA (78e, passe de Demont). – Demont s’infiltre dans le couloir droit et adresse un
centre en première intention à Aruna. Celui-ci, au second poteau, prend le dessus sur Ou. N’Diaye
et place une tête piquée à droite de Planté.
1-1 : SORBON (86e, passe de Gouffran). – Florentin frappe un coup franc sur le côté droit. Sa
frappe est déviée de la tête par Gouffran au premier poteau. Le ballon arrive sur la tête de Sorbon
qui trompe Runje de près.
LES CARTONS
5 AVERTISSEMENTS. – Lens : Planté (78e, accrochage avec Bisevac) ; Caen : Jemaa (6e, tacle
irrégulier sur Demont), Deroin (71e, charge dur Kovacevic), Proment (76e, tacle par-derrière sur
Monterrubio), Bisevac (78e, accrochage avec Planté).
Planté décisif
CAEN
L’HOMME CLÉ : PLANTÉ (Caen), 7,5
Très autoritaire, souvent bien placé, il a parfaitement tenu sa place. Des arrêts
devant Pieroni (34e), Demont (43e), Aruna (58e), Khiter (69e). Il n’a rien pu faire
sur la tête d’Aruna qui a placé le ballon dans le petit filet (78e).
LENS
RUNJE (5,5) : rarement inquiété jusqu’au but de Caen (86e) où il n’a pas
bougé.
LAURENTI (6) : de très bonnes
interventions défensives. Moins à
l’aise dans la relance.
BISEVAC (4,5) : il n’était pas dans
son assiette pendant la première
heure, assurant mal une passe pour
Runje. Il a mieux fini.
Ad. COULIBALY (5,5) : toujours
aussi costaud sur l’homme.
RAMOS (4) : de la générosité dans
son couloir malgré quelques appro-
Lens 1 1 Caen
49 %
Possession du ballon
51 %
21
Tirs
11
8
Tirs cadrés
4
10
Tirs non cadrés
6
76 %
Passes réussies
67 %
58 %
Duels gagnés
42 %
49 %
Temps chez l’adversaire
51 %
5
Corners
2
avec
ximations et surtout une faute inutile
qui amène le coup franc de l’égalisation.
DEMONT (5,5) : il s’est beaucoup
dépensé mais souvent de manière
confuse. À l’affût, il a failli marquer
(43e) et a donné un excellent centre
sur le but d’Aruna (78e).
KOVACEVIC (7) : un combattant de
premier ordre qui a récupéré un
nombre incalculable de ballons.
Heureusement que Lens l’a !
LACOURT (4,5) : en première mitemps, il a raté de nombreux gestes.
Moins fébrile en seconde.
ARUNA (6) : il avait toujours deux
Normands sur le dos. Son centre tir
rebondit sur le poteau (68e). Récompensé de ses efforts par un magnifique but de la tête (78e).
PIERONI (4,5) : un tir non cadré
(17e), une grosse frappe au but (34e).
Remplacé par KHITER (56e), qui,
bien placé, a échoué sur Planté (69e)
puis raté le cadre, seul aux 6 mètres
(80e).
MONTERRUBIO (5,5) : le lensois le
plus dangereux de la première mitemps. Une tête juste au-dessus
(25e), une reprise dans les bras de
Planté (47e), un coup franc rasant le
but (71e).
PLANTÉ : voir ci-dessus.
HENGBART (5,5) : combatif, il est
sorti à la mi-temps en raison de douleur aux cervicales. Remplacé à la
pause par Ou. N’DIAYE (5,5), battu
de la tête par l’Ivoirien sur le but lensois.
THIAM (5,5) : a réalisé un match
solide.
SORBON (6) : il a marqué, de la tête,
le but égalisateur (86e), le premier
but caennais à l’extérieur cette saison.
SEUBE (5) : dur, accrocheur. Mais
une erreur d’appréciation qui a failli
coûter cher face à Demont (43e).
PROMENT (5) : actif. Un tir au-dessus (43e).
NIVET (6) : de retour de suspension,
il a fait tourner le ballon et s’est bien
entendu avec Grandin.
DEROIN (5,5) : une activité inlassable même s’il a souffert, comme
les autres milieux, en seconde mitemps.
GRANDIN (4,5) : s’est rarement
illustré.
TOUDIC (4,5) : un tir repoussé par le
gardien (34e). Remplacé par GOUFFRAN (56e), qui dévie le ballon sur
l’égalisation.
JEMAA (4,5) : il n’a jamais fait la
différence. Remplacé par FLORENTIN (60e), auteur du coup franc sur
l’égalisation de Sorbon. – J.-L. G.
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ILS ONT DIT
Jean-Pierre PAPIN (entraîneur de Lens) : « C’est un
match de football comme il s’en dispute beaucoup. Les occasions, on les a et on ne les met pas au fond, donc on s’expose
à ce genre de résultats. Je suis très déçu car, ce soir, j’étais
persuadé que nous avions fait le plus dur en ouvrant le score.
Il faut arrêter de parler avec des “si”. Aujourd’hui, il faut
juste se remettre à travailler. Nous n’avons pas réussi à être
bons deux mi-temps, et la deuxième aurait dû nous permettre de mener 2 ou 3 à 0. Mais au final, on ne prend seulement qu’un point. Je ne suis pas inquiet de la manière dont
on joue, mais au niveau comptable ce n’est pas satisfaisant.
Il va donc falloir se battre jusqu’au bout. »
Franck DUMAS (entraîneur de Caen) : « Ça fait du bien
de ramener un point. On a disputé une bonne première mitemps, ce fut un peu plus difficile en deuxième, où nous nous
sommes désorganisés en jouant trop haut. Nous avons donc
été sanctionnés par un but logique, et puis on a eu cette
chance d’égaliser. J’avais prévenu mes joueurs avant le
match que si on prenait un but, ce ne serait pas la fin du
monde. Nous avons bien réagi, on chope des points par-ci,
par-là, donc je suis, ce soir, content du résultat. En plus, nous
avons marqué notre premier but à l’extérieur, donc, on ne va
plus m’emm… là-dessus. En tout cas, ça fait du bien et cela
risque de nous soulager un peu avant Paris. »
Vous verrez peut-être votre déclaration publiée dans la presse ou diffusée à la
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JEUDI 29 NOVEMBRE 2007
PAGE 9
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Remplacements. – 46e : Hengbart par Ou.
N’DIAYE (note : 5,5); 56e : Toudic par GOUFFRAN ; 60e : Jemaa par FLORENTIN.
Non utilisés : Costil (g.), Boucansaud, Éluchans, R. Gomis.
Entraîneur : F. Dumas.
Bleu
Remplacement. – 56e : Pieroni par KHITER.
Non utilisés : Le Crom (g.), Aubey, Si. Keita,
Sablé, Carrière, Monnet-Paquet.
Entraîneur : J.-P. Papin.
Jaune
Rouge
Jaune
Hengbart
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Monterrub
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Grand
Grandin
55
5,5
5,,5
4,55
Lacooourt
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Proment
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5
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5,5
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S
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6
Bisseeva
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4,5
Niveet
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7
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Seube
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ont
Laurenti
urent
4,5
5
cap.,
p, 5
cap.,
p , 5,5
,
6
Dumas :
« J’espère que
Le Guen a eu peur »
Devant la presse, Papin essayait,
quant à lui, de contenir sa déception, sans doute immense. Il pointait les éléments positifs, comme la
réaction de ses joueurs en deuxième
période.
« On a joué plus haut, plus vite. La
seule solution dans l’avenir est de
jouer comme on a joué en deuxième
mi-temps. On a donné tout ce qu’on
avait dans le ventre. Malheureusement, on manque trop de confiance
pour tenir un résultat. »
Lens n’a pas su non plus concrétiser
ses occasions, à l’exception d’un
magnifique but de la tête d’Aruna
(78e). L’entrée de Khiter, à la place
de Pieroni (56e), a apporté de la
vivacité, mais il a raté deux grosses
occasions de faire la différence (69e
et 80e).
Aruna (78e)
Noir
Bleu
Noir
FOU DE RAGE. Jean-Pierre Papin
était fou de rage lorsque la tête du
Caennais Sorbon a terminé au fond
du but lensois (1-1). On jouait la
86e minute, et le RC Lens venait de
laisser échapper une victoire qui
l’aurait propulsé à la douzième
place. Au lieu de cela, il se mêle, en
quinzième position, au gruppetto
de ceux qui espéraient plus, voire
beaucoup plus, qu’un total de dixsept points en quinze journées :
Lille, Marseille, Toulouse et
Auxerre.
« Après ce match, on saura exactement où nous en sommes, déclarait
Papin ces derniers jours. On a traîné
cette rencontre comme un boulet
depuis des mois. Il est temps de
remettre les compteurs à zéro. »
Maintenant qu’ils le sont, une question se pose : que peut vraiment
espérer Lens de cette saison, partie
en vrille, et dont il ne parvient pas à
inverser la tendance ? Certes, les
Nordistes n’ont pas perdu un match
depuis un mois, mais avec deux
points seulement récoltés en deux
rencontres à Bollaert, face à Lorient
(1-1) et Caen (1-1), ils n’ont pas su
se donner de l’air et doivent
s’attendre à des lendemains difficiles.
« Il faut regarder la réalité en
face. » Cette phrase, Demont l’a
répétée à plusieurs reprises. À la
question de savoir s’il fallait désormais penser au maintien, il répondit : « Ça me fait ch… de dire ça,
mais on est dans cette zone, il faut
arrêter de rêver, on est déjà à la
15e journée. »
Le capitaine commentait avec
amertume l’égalisation normande
qui transperça Bollaert en plein
cœur : un coup franc de Florentin
reprit par Gouffran puis Sorbon,
presque étonné de recevoir le ballon
sur la tête pour inscrire le premier
but caennais à l’extérieur, cette saison, en Ligue 1. « Il a fallu rameuter
les troupes pour défendre, ça a pris
un temps fou, je trouve ça bizarre,
s’étonnait Demont. On menait, il
fallait défendre ce but jusqu’au
bout. Point. »
« Il a mal joué le coup, ils étaient à
deux et il a voulu jouer seul, j’ai fermé mon angle et je suis resté sur
mes appuis », racontait Planté, le
gardien normand, très performant.
Une minute après l’ouverture du
score, Aruna servait Khiter sur un
plateau, mais le jeune attaquant
ratait la cible (80e).
« Je ne veux pas l’accabler, disait
Papin. Un jour, on a le costume du
sauveur, un jour, on est celui qui a
raté… »
Une fois de plus, l’orage avait grondé dans le vestiaire des Sang et Or
durant la pause. La première mitemps lensoise avait été si indigente ! Que de fautes techniques !
Passes mal assurées, ballons balancées, contrôles ratés… Parfois, les
Lensois semblaient perdus sur le
terrain.
Mais, pour leur vaillance en
seconde partie de soirée, ils
auraient mérité de l’emporter face à
un adversaire qui laissa des espaces
de plus en plus importants s’installer entre ses lignes.
« Avant de penser à Paris, on va
apprécier ce point pris à l’arraché »,
notait Franck Dumas. Un brin ironique, l’entraîneur de Malherbe
ajoutait : « On est une petite
équipe : Paris espère se relancer
contre nous, comme Lens espérait
se relancer. » Commentant la présence de Paul Le Guen dans une tribune. « J’espère qu’il a eu peur,
souriait Dumas. Non, je plaisante ! » Près de lui, Papin n’avait
pas envie de rire. « Caen a une
demi-occasion et il marque. Nous
avons réappris à ne pas perdre,
maintenant réapprenons à
gagner… »
HIER
LENS
10
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL LIGUE 1
Ngog est une rareté
VALENCIENNES
Le rendement du jeune attaquant se révèle précieux pour un PSG où les satisfactions individuelles
ne sont pas légion.
CELA FAIT DEUX matches d’affilée
que David Ngog est titulaire en
attaque. Dans beaucoup de clubs, il
serait difficile d’en déduire quoi que
ce soit. Mais, à Paris, en cette saison
instable où Paul Le Guen change si
souvent de dispositif offensif, ce
début de constance ne peut passer
inaperçue. Aussi récent soit-il, le
maintien dans le onze de départ du
jeune attaquant de dix-huit ans
révèle une nouvelle donnée : au sein
du club parisien, Ngog apparaît
actuellement comme la solution la
plus convaincante en attaque. Un
constat né des dernières prestations
du joueur et notamment du match
qu’il a livré dimanche à Nice (1-2), où
il a inscrit son premier but en Championnat, tout en étant l’un des seuls
Parisiens à surnager. Dans le
contexte délicat des dernières
semaines, sa performance en ferait
presque oublier l’évidence : avec
tout juste dix matches de L 1, Ngog
n’a rien d’un « taulier ». Aujourd’hui
encore, malgré les sollicitations de
plus en plus nombreuses, il essaie de
se faire aussi discret qu’il le peut et
ne se montre guère emballé par
l’exercice médiatique. « Je vais
essayer autant que possible de ne
pas me mettre en avant, explique-t-il
de sa voix basse. Je préfère ne pas
m’exposer. Pour travailler, le mieux
est d’être tranquille, surtout dans un
moment comme celui-là. Je peux me
tromper, mais c’est ma philosophie. » C’est donc du bout des lèvres
qu’il commente son début de saison,
avant de s’abriter immédiatement
derrière le collectif. « En ce moment,
ça marche bien pour moi, lâche-t-il.
Mais l’équipe a des difficultés, donc
tout cela reste relatif. »
Plus ancien
que Landreau ou Frau
La progression de Valenciennes (7e en L 1)
est liée en partie à la réussite de son
recrutement. Coût total : 3 M seulement.
VALENCIENNES –
de notre envoyé spécial
ARRIVÉS EN JANVIER dernier,
Abdeslam Ouaddou et Jeovânio ont
aidé Valenciennes à se maintenir en
Ligue 1 au printemps. Recrutés durant
l’été, David Sommeil, David Ducourtioux, Carlos Sanchez, Djamel Belmadi, Johan Audel, Grégory Pujol et Filip
Sebo ont amélioré le rendement de
l’équipe, aujourd’hui 7e en Ligue 1. Et
la dépendance à l’efficacité de Steve
Savidan a été effacée par les buts
d’Audel (5), Pujol (2) et Sebo (2).
Fait rare : aucun des neuf joueurs engagés en 2007 par le club nordiste n’a
échoué. Le recrutement estival a coûté
3 millions d’euros (*). Un excellent
rapport qualité/prix. L’un des meilleurs
de la L 1, voire le meilleur.
« Avec 3 millions dépensés, moins
1,2 million de vente (Hassli et
Paauwe), on n’a pas cassé la tirelire,
note Francis Decourrière, le président.
On a conservé nos joueurs en essayant
de recruter malin. » Dans ses choix,
Antoine Kombouaré a « moins le droit
de se tromper » que l’entraîneur d’un
club plus huppé que le sien. Pour des
raisons financières (le budget est de
26,7 M), son effectif n’est pas pléthorique. Sorti du National il y a seulement deux ans et demi, VA ne dispose
pas d’un centre de formation.
Le recruteur Éric Martin, qui possède
de bons réseaux en Amérique du Sud, a
déniché le jeune Colombien Sanchez,
révélation du Championnat en milieu
défensif. « On a recruté Sanchez juste
avant qu’il ne débute en sélection, souligne-t-il. Si nous avions attendu, le
prix aurait été inabordable pour
nous. »
David Ngog a marqué son premier but en Ligue 1 dimanche dernier, malgré les efforts de Vincent Hognon (à gauche). Cela n’a pas suffi
à sortir le PSG de son marasme.
(Photo Patrick Boutroux)
vail sans me prendre la tête. Je ne
peux pas en dire plus. »
Mais ses statistiques, sans être
exceptionnelles (un doublé en
Coupe de la Ligue contre Lorient
– 3-0, le 26 septembre –, une passe
décisive pour Ceara contre Rennes,
1-3, et un but à Nice), suffisent à faire
de lui l’un des hommes clés de
l’actuel PSG. « Je profite de la répéti-
tion des matches, explique l’attaquant, faisant également allusion à
ses trois apparitions en équipe de
France des moins de 19 ans, où il a
aussi inscrit trois buts, il y a un mois.
Avec plus de temps de jeu, c’est normal, on prend de la confiance. » Le
meilleur pourrait donc être à venir.
En tout cas, Paris l’espère.
DAVID FIOUX
Signe Ascendant
NATATION
Kombouaré guette l’opportunité d’éléments d’expérience qui ont « toujours
faim ». Comme Djamel Belmadi, en
provenance de Southampton (L 2
anglaise), qui a apporté sa touche
technique, et dont la venue relève un
peu du hasard. « J’avais rendez-vous à
Paris avec mon agent anglais, racontet-il. J’ai croisé Zoumana Camara (PSG),
un ami, accompagné de son agent,
explique-t-il. J’avais envie de rester en
Angleterre, mais seulement en Pre-
JEAN-LUC GATELLIER
(*) Le Slovaque Sebo est le seul joueur
prêté (par les Glasgow Rangers) de
l’effectif.
CHAMPIONNATS DES ÉTATS-UNIS
Phelps, le grand saut
De retour de blessure, le prodige américain lance aujourd’hui sa saison
olympique, en bassin de 25 yards. Guidé par le mythique record de Mark Spitz.
MICHAEL PHELPS est né il y a
vingt-deux ans et cinq mois sous une
étoile à cinq branches. La chose est
difficilement vérifiable mais on se
plaît à l’imaginer, tant le destin du
môme de Baltimore semble épouser,
depuis maintenant sept saisons et sa
première sélection pour les Jeux de
Sydney à l’âge de quinze ans, les
courbes des cinq anneaux olympiques. Dernier clin d’œil en date : le
nageur six fois titré à Athènes lance
sa saison aujourd’hui à Atlanta, sur
les installations de l’université de
Georgia Tech, hôte des Jeux de 1996.
Le contexte des Championnats des
États-Unis en bassin de 25 yards est
un tantinet moins glamour. Si la
compétition dessinera la sélection
US qui s’envolera vers Manchester
au printemps prochain pour y disputer les Mondiaux en petit bassin,
Phelps n’aura d’autre ambition que
de juger son potentiel du moment au
bout de trois mois de gros boulot.
Son coach Bob Bowman attend de
ces trois jours à Atlanta des chronos
« décents », objectif suffisamment
vague pour laisser une grande marge
d’appréciation. « Franchement, je
ne sais pas trop à quoi m’attendre,
d’autant que, ces dernières années,
les nageurs de mon groupe n’ont pas
fait beaucoup de compétitions en
petit bassin, précise Bowman. Mais
disons que s’il nage à trois secondes
de son record sur 200 m 4 nages
(1’41’’30), par exemple, ce sera déjà
très bien. Ça va surtout être intéres-
GETTY IMAGES / REZA ESTAKHRIAN
10h00, entretien
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*
sant de le voir en situation de compétition face à des gars qui joueront
leur place pour les Mondiaux. »
Dans ces conditions, selon un programme sculpté à Atlanta pour
l’occuper tous les jours – 200 m
4 nages aujourd’hui, 200 crawl
demain et 100 crawl samedi –
Phelps aurait pu, bien qu’aucun de
ses bains ne soit tout à fait anodin,
traverser ces Championnats presque
incognito. C’était omettre un détail
de 2,5 cm. Une cicatrice au poignet
droit, résultat d’une intervention
subie pour soigner une légère fracture survenue il y a six semaines,
quand le bonhomme avait trébuché
en descendant de sa voiture…
Le deuxième homme
sur la Lune ou
le premier sur Mars ?
« Hors de l’eau, je suis aussi mal à
l’aise qu’un poisson ! », confia
l’albatros pour expliquer sa mésaventure terrestre. De son propre
aveu, Phelps connut un bref instant
de « panique » en entendant le mot
« fracture ». Mais selon son mentor,
l’Américain est aujourd’hui rétabli à
« 90 % ». Plus délicates à chiffrer
sont les conséquences de cet accident de la route à l’arrêt. « Est-ce
qu’on a perdu du temps ? s’interroge
Bowman. Ce qui est sûr, c’est qu’il y a
une partie du travail qui n’a pas été
faite. » Privé de bassin pendant neuf
jours, le leader américain retrouve
progressivement des kilométrages
Pourquoi 25 yards ?
QUE MICHAEL PHELPS effectue
son premier test chronométré en
bassin de 25 yards est tout sauf une
incongruité. Vu des États-Unis, du
moins. Les Américains ont un système de mesure qui leur est propre
et, aujourd’hui encore, nombre
d’entraînements et de compétitions
se déroulent dans ces bassins de
22,86 mètres, alors que toutes les
épreuves internationales ont lieu en
bassin de 25 ou 50 mètres. Pourquoi ? D’abord parce que la plupart
des installations ont été construites
sur ce modèle et que passer au système métrique nécessiterait des
investissements considérables. La
deuxième justification est d’ordre
culturel : la natation US est profondément attachée au 25 yards. C’est,
par exemple, selon ces standards
qu’est organisé le prestigieux Cham-
+
0,15 centimes TTC la minute depuis un poste fixe.
PAGE 10
pionnat NCAA et, pour l’avoir fréquenté pendant plusieurs saisons, le
Français Romain Barnier sait que
« pour l’Américain de base, il est
presque plus important d’être champion universitaire en 25 yards que de
battre un record du monde » . « Tous
les coaches ont été formés selon ces
références », poursuit l’actuel
entraîneur de Marseille. L’avantage
est connu : friands de ce format, les
techniciens forment des athlètes très
performants sur les parties non
nagées (départ, virage, coulées).
Mais la transition du petit au grand
bassin est parfois délicate, comme le
relève Mark Shubert, patron de la
natation américaine : « Certains
pensent qu’ils peuvent nager le
100 m comme le 100 yards. Or, c’est
un tout autre sport. » – J.-B. R.
conformes à la « normale » : une soixantaine par semaine actuellement
contre quatre-vingts en période de
travail foncier.
Jusqu’ici, une seule blessure figurait
dans le carnet de santé de Michael
Phelps : en octobre 2004, un dos
douloureux l’avait contraint à quitter
prématurément les Mondiaux en
petit bassin d’Indianapolis, deux
mois après les Jeux d’Athènes. Ce
nouveau pépin introduit une inédite
pincée d’incertitude dans l’univers
du duo Phelps-Bowman. Car, huit
mois avant Pékin, tout doit être
observé au prisme d’une quête
obsessionnelle : égaler ou, mieux,
dépasser le record de Mark Spitz,
auteur d’une razzia mémorable de
sept médailles d’or aux Jeux de
Munich en 1972. Passé près en 2004,
le phénomène a été programmé
pour atteindre sa cible en 2008. Mais
la mécanique ne tolérera pas le
moindre gain de sable.
C’est une orgie qui attend Michael
Phelps en Chine. Entre les cinq
épreuves individuelles les plus probables (200 m, 100 m papillon,
200 m papillon, 200 m 4 nages,
400 m 4 nages) et les trois relais
(4 × 100 m, 4 × 200 m, 4 × 100 m
4 nages), l’homme qui a amené le
CIO a exaucer la chaîne américaine
NBC en déplaçant les finales le matin
montera sur le plot dix-sept fois en
neuf jours ! Et trois départs supplémentaires s’ajouteraient à ce pro-
Le phénomène en chiffres
Michael PHELPS (USA)
22 ans ; 1,93 m ; 88 kg.
2 m d’envergure.
fois champion olympique
en 2004.
fois champion du monde
de 2001 à 2007.
rrecord
ecoord
o rdd duu m
monde
onde
on
d
actuellement détenus
(200 m, 200 m papillon,
200 m 4 nages,
400 m 4 nages).
g )
records du monde battus.
gramme dément si coach Bowman
envoyait son protégé semer la
pagaille sur 200 m dos… Un poignet
en bon état ne sera pas superflu.
Pour donner la (dé)mesure de ce défi,
Mark Spitz avait confié au magazine
Time, quelques semaines avant le
début des Jeux d’Athènes : « S’il
égale mon record, Michael sera en
quelque sorte le deuxième homme
sur la Lune. » Et s’il le battait ? « Ce
serait le premier homme sur Mars. »
Tout près des étoiles…
JEAN-BAPTISTE RENET
BOUSQUET L’AMÉRICAIN. – Un Français participe aux Championnats
des États-Unis qui démarrent aujourd’hui à Atlanta : Frédérick Bousquet, qui a
retrouvé depuis la rentrée l’université américaine d’Auburn (Alabama), dans
laquelle il avait passé trois années fastes, avant de revenir à Marseille pendant
deux saisons. Frustré par ses dernières prestations, l’ancien recordman de
France du 100 m, pilier du relais 4 × 100 m, reste licencié dans le club phocéen
mais, en plein accord avec celui-ci, a décidé de renouer avec les méthodes
d’entraînement qui l’avaient notamment conduit au record du monde du 50 m
en petit bassin en mars 2004 (21’’10). Bousquet s’entraîne à Auburn en compagnie du Brésilien Cesar Cielo, quatrième sur 100 m aux derniers Championnats du monde, sous la coupe de l’ancien sprinteur australien Brett Hawke.
UN DIMANCHE EN GRAND BASSIN. – Dans la foulée des Championnats des États-Unis qui s’achèvent samedi, le bassin de Georgia Tech accueillera dimanche à Atlanta un meeting en grand bassin, signe que le format olympique constitue bien sûr la priorité de cette saison. Phelps s’alignera pour
l’occasion sur 200 m et 100 m papillon.
PROGRAMME
AUJOURD’HUI. – À Atlanta, séries à 9 h 30 (15 h 30, heure française), finales à
18 heures (minuit, heure française) : 500 yards HOMMES et FEMMES, 200 yards
4 nages H et F, 50 yards H et F, relais 4 × 100 yards 4 nages H et F.
Principaux engagés. – HOMMES : Bal, Jensen, Jones, Keller, Lezak, Lochte, Vanderkaay, Vendt, Wildman-Tobriner ; Cielo (BRE) ; Bousquet. FEMMES : Coughlin,
Hardy, Hoelzer, Sandeno, Vaziri, Vollmer, Weir. Tous américains sauf mention.
JEUDI 29 NOVEMBRE 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
C’est sans doute ce qui lui a permis
de se montrer aussi régulier cette saison, quand les quatre autres jeunes
de moins de vingt ans alignés par Le
Guen (Arnaud, Ngoyi, Sankharé,
Sakho) semblaient parfois s’égarer
sur le terrain. Mais Ngog, évidemment, ne confirme pas : « Par rapport
aux autres jeunes, je ne sais pas si je
suis le plus constant. On est tous du
même niveau. Moi, je fais mon tra-
Bleu
filet qui lui renvoie inlassablement le
ballon. Une discipline qu’il s’est luimême imposée depuis deux ans, dès
qu’il a commencé à s’entraîner avec
l’équipe première, à l’époque de
Laurent Fournier. Car le natif de Gennevilliers a beau conduire une voiture sans permis, il figure déjà parmi
les plus anciens du groupe pro,
devant Landreau, Frau ou Luyindula.
Jaune
Jaune
Rouge
haute et assumer nos responsabilités. » Les responsabilités, il dit ne
pas les craindre. « C’est le métier,
dit-il. La situation du club demande
encore plus d’exigence de notre
part. » C’est pour cela qu’il
s’entraîne un peu plus que les autres.
Après les séances collectives, il n’est
pas rare de le voir poursuivre l’entraînement seul, s’exerçant aux
contrôles ou aux passes devant un
Ouaddou :
« En un quart
d’heure c’était réglé »
mier League, et j’étais en attente d’une
réponse de Portsmouth. L’agent de
Camara m’a demandé : “ Un retour en
France, ça t’intéresse ? ” Puis :
“ Valenciennes, ça t’intéresse ? ”»
Valenciennes intéressait Belmadi.
Comme Ouaddou, avant lui, qui s’est
décidé sur-le-champ : « Cet hiver,
après mon départ de l’Olympiakos, en
Grèce, Éric Martin est venu à la maison
et il m’a passé le coach au téléphone,
raconte le capitaine. En un quart
d’heure, c’était réglé, sans l’intervention d’un agent. J’ai senti chez Antoine
Kombouaré le gars honnête, à cheval,
comme moi, sur les rapports humains.
À part Nancy, où j’ai débuté, je n’ai
jamais retrouvé ailleurs cet esprit familial qui règne à Valenciennes. Même à
Rennes qui est un club plus important.
Car plus le club est grand, moins on va
vers le joueur. Si les Sud-Américains
(Jeovânio et Sanchez) se sont si vite
adaptés, c’est parce qu’il y a un soutien
logistique réel de la part du club, qui
les aide dans leur vie quotidienne.
J’espère que, en grandissant, VA
conservera cet esprit le plus longtemps
possible. »
La réussite de Valenciennes dans le
domaine du recrutement fait pâlir bien
des clubs français qui vont traîner au
moins jusqu’au mercato hivernal leurs
erreurs de casting. Pour autant, Kombouaré ne s’enflamme pas.
« Celui qui vient à VA et fait tout pour
jouer, il joue, assure-t-il. Mais il n’y a
pas de recrutement réussi à 100 %.
J’attends toujours plus des joueurs.
Pour l’instant, c’est positif. Mais ça
demande confirmation. Audel a été
fort au début mais il a été souvent arrêté pour des raisons de santé. Il n’est
pas responsable mais je constate qu’il
n’est pas opérationnel. Et moi, je
regarde la régularité. J’attends de
Pujol qu’il soit plus buteur et un peu
plus passeur, et que Belmadi ait plus
d’efficacité dans la phase de finition.
Sanchez a eu un petit contrecoup après
un début de saison canon… »
Après avoir sensiblement renforcé son
secteur offensif, VA cherche désormais
un défenseur central, car Ouaddou
(Maroc) et Éric Chelle (Mali) sont
annoncés à la CAN…
Noir
Bleu
Noir
Pour le moment, David Ngog assure
se soucier davantage du devenir de
l’équipe que du sien. Car en tant que
joueur formé au PSG la situation
actuelle ne peut lui convenir. « Après
avoir perdu à Nice, dimanche soir,
j’étais très mal, explique-t-il. Paris
est un grand club. Le voir relégable,
ça me touche au plus profond de
mon cœur. C’est très difficile, mais
maintenant il faut garder la tête
VA a le sens
des affaires
11
Bleu
Rouge
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Jaune
RUGBY TOP 14
Brive n’a plus le temps
Treizièmes du classement, les Corréziens ne cèdent pas à la panique et espèrent enregistrer leur premier succès contre Montpellier.
ADRIANA SERA BIEN LÀ. Après
avoir beaucoup hésité, Patrick
Sébastien a finalement tranché :
Adriana Karembeu, l’ancien top
model, donnera le coup d’envoi de
Brive-Montpellier, samedi. Aussi,
dans la sous-préfecture de Corrèze, il
en est déjà qui disent qu’il ne faudra
pas être en retard au stade AmédéeDomenech, car ce sera là le seul
moment de spectacle de la soirée.
« Et je sais très bien que si on perd
encore, avec Adriana pour donner le
coup d’envoi, on va en prendre plein
la gueule », soupire le président du
CA Brive Corrèze Limousin.
Englués à la treizième place du classement après trois journées de
Championnat et autant de défaites
que de matches joués, les Brivistes
sont conscients de leur triste situation. « On est au fond du seau, il ne
pouvait pas y avoir de pire scénario
pour nous, regrette le producteur et
animateur. C’est clair qu’il y a le feu
et que c’est une période vachement
difficile à vivre. »
Le constat est sans concession, mais
comment pourrait-il en être autrement au regard des chiffres ? Battu
deux fois consécutivement à domicile par Bayonne (21-22) puis Biarritz
(7-12), le CAB a enchaîné samedi
dernier par une lourde défaite à
Montauban (43-13), qui a provoqué
le courroux d’Olivier Magne, nommé
entraîneur le 2 novembre dernier
quelques minutes après le revers
contre Biarritz. Indisciplinés (2 cartons jaunes reçus à Montauban),
trop peu batailleurs à son goût, les
joueurs ont donc subi les foudres de
leur nouveau responsable.
5
Le nombre de défaites
f
à domicile
de Brive en 2006-2007. Cette
saison, les Corréziens en sont déjà
à deux, contre Bayonne (21-22) et
Biarritz (7-12).
À l’image de cette action
où Sid, ballon en main,
est bloqué par les Biarrots
Dridi, Balan et Thion sous
le regard de Couzinet (à g.)
et de Bonvoisin (numéro 7),
les Brivistes sont à la peine
en ce début de saison.
(Photo Patrick Boutroux)
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. B.
————— — — —
1. Toulouse ....... 13 3 3 0 0 61 25 1
2. Bourgoin ....... 10 3 2 1 0 31 27 0
3. Montauban. 10 3 2 0 1 66 35 2
4. Stade Français . 9 3 2 0 1 78 51 1
5. Clermont . 9 3 2 0 1 62 49 1
6. Bayonne.. 9 3 2 0 1 55 67 1
7. Montpellier . 8 3 2 0 1 64 54 0
8. Albi .......... 7 3 1 1 1 42 43 1
9. Biarritz..... 6 3 1 1 1 33 40 0
10. Castres.... 5 3 1 0 2 46 52 1
11. Dax.......... 5 3 1 0 2 26 48 1
12. Perpignan. 4 3 0 1 2 31 43 2
13. Brive........ 2 3 0 0 3 41 77 2
14. Auch........ 1 3 0 0 3 34 59 1
4e JOURNÉE. – DEMAIN : Stade Français-Dax (20 h 30, en direct sur Canal +
Sport). SAMEDI : Bayonne-Biarritz
(15 heures, en direct sur Canal +) ;
Toulouse-Albi ; Auch-Montauban ; BriveMontp ell ier ; Castres-Perpig nan
(17 h 30, en direct sur Rugby +) ;
Bourgoin-Clermont (20 h 30, en direct
sur Canal + Sport).
Bonvoisin : « On est
sous pression »
EN DIRECT DU TOP 14
BAYONNE : RENDEZ-VOUS AVEC
ELHORGA. – Demain, Francis
Salagoity, président de l’Aviron
Bayonnais, rencontrera Pepito
Elhorga pour un éventuel
engagement de l’arrière-ailier
international, laissé libre par Agen
(Pro D 2). Cette annonce a été faite
hier, à Bayonne, en marge d’une
conférence de presse précédant le
derby de samedi prochain face à
Biarritz à laquelle a participé Nicolas
Laffite, le deuxième-ligne lui aussi
laissé libre par Agen et enrôlé pour
deux saisons (dont la première
comme joker médical en
remplacement du numéro 8 Marc
Baget) par Bayonne. – C. J.
MONTPELLIER : McHUGH
FORFAIT. – Mark McHugh, troisième
buteur du Top 14 après trois
journées, sera forfait pour le
déplacement à Brive. L’arrière
irlandais souffre d’une contracture à
une cuisse qui devrait l’éloigner
pendant deux semaines des terrains.
Par ailleurs, les examens pratiqués
sur Clément Baïocco ont confirmé la
gravité de sa blessure. Forfait pour
la saison, le pilier droit souffre d’un
arrachement du ligament latéral
externe avec rupture des croisés
antérieurs, lésion des ligaments
postérieurs et fracture du plateau
tibial. Lespinas (entorse du genou,
trois semaines). Britz (entorse du
genou, trois semaines), Thiart
(fracture de la main, trois semaines)
et Boussuge (tendinite, une semaine)
complètent cette liste de blessés.
– J. Di.
NEWCASTLE : HAYMAN EST
ARRIVÉ. – Arrivé lundi à Newcastle,
le pilier all black Carl Hayman
(45 sélections, ex-Otago
Highlanders) a assisté hier à son
premier entraînement sans y
participer. D’après le staff du club
anglais, où évolue également Jonny
Wilkinson, il pourrait revêtir les
couleurs de son nouveau club dès
samedi face aux Wasps d’Ibañez,
champions d’Europe en titre, pour le
compte de la Coupe anglo-galloise.
Malgré tout, le temps passe vite.
Brive, qui bénéficiait tout de même
d’un calendrier favorable (Bayonne,
Biarritz, Montauban, Montpellier,
Dax) sur les cinq premières journées,
BARBARIANS : REGAN JOUERA
CONTRE L’AVIS DE SON CLUB. –
Alors que son club, Bristol, lui a
interdit de rejoindre les Barbarians
pour un match de gala face à
l’Afrique du Sud, samedi, à
Twickenham, le talonneur Mark
Regan a affirmé hier qu’il sera bien
de la partie. Et qui plus est comme
capitaine. Sur les ondes de la BBC,
David White, dirigeant de Bristol,
s’est dit prêt à poursuivre
l’international anglais (43 sélections)
qu’il aurait préféré mettre au repos
ce week-end. L’ensemble des
instances de Premiership avait
décidé de ne pas libérer les joueurs
pour les Barbarians.
L’équipe des Barbarians :
J. Robinson (ANG) – Rokocoko (NZL),
Smith (NZL), Nonu (NZL), Neivua (FIJ)
– (o) Giteau (AUS), (m) Marshall
(NZL) – Elsom (AUS), Ma. Williams
(GAL), Collins (NZL) – Harrison (AUS),
B. Cockbain (GAL) – Ma’afu (AUS),
Regan (ANG, cap), Pucciariello (ITA).
Remplaçants : S. Brits (AFS),
J. D. Moller (AFS), Flavell (NZL),
M. Owen (GAL), Shanklin (GAL),
Grant (AFS), Cohen (ANG).
TOULON : JORDAAN ET MARINER INDISPONIBLES QUATRE MOIS. –
Touché face à Bordeaux-Bègles samedi dernier, le demi de mêlée et capitaine
Norman Jordaan, qui a passé une IRM lundi, souffre de lésions ligamentaires à
un genou. D’après les premiers avis chirurgicaux, son indisponibilité sera au
minimum de trois à quatre mois. De son côté, le centre samoan Kiri Mariner,
blessé à Tarbes le 18 novembre dernier, devra se faire opérer de l’épaule
droite mi-décembre. À compter du jour opératoire, son indisponibilité sera
d’environ quatre mois.
prévu pour trouver un état d’esprit
commun. »
En attendant, c’est un adversaire inspirant le plus grand respect qui est
attendu samedi au stade AmédéeDomenech. « Sur leur début de saison, les Montpelliérains sont favoris,
insiste Sébastien. Je les ai vus contre
Sale en Challenge européen, c’est
une très belle équipe. Sur leur lancée
de la saison dernière, ils font de très
belles choses. » Mais il y a urgence,
et, comme l’indique Jérôme Bonvoisin, « on n’a pas le choix. Il va falloir
aller chercher ces Montpelliérains,
les retourner et prendre au moins
quatre points. Ce qui compte
aujourd’hui, c’est le fond, donc
GYMNASTIQUE
gagner. Dans notre situation, la
forme, c’est-à-dire la manière, c’est
secondaire. C’est nous, joueurs, qui
aurons la clé sur le terrain. »
Sur la page d’accueil du site Internet
du club, un chevalier tenant une
épée semble promettre l’enfer aux
visiteurs des Cabistes cette saison.
Pour l’instant le coup est raté.
« Force, Honneur, Confiance » sont
trois autres valeurs mises en exergue
comme devise. « On a la force, mais
on doit retrouver l’honneur et la
confiance », admet Sébastien. Et si
c’est le cas samedi, c’est toute une
ville qui retrouvera le sourire. Aussi
long que les jambes d’Adriana.
HAMID IMAKHOUKHENE
À PARIS, vingt-trois joueurs convoqués. Au moins trois changements par
rapport à l’équipe qui a démarré contre
Bayonne vendredi dernier. Papé
(repos), Fillol (remplaçant), Liebenberg (blessé) sortent. Du Plooy incertain. Retours de Marchois, Corleto et
Glas, l’homme des phases finales.
Martin et Skrela en congés. Dominici,
Roncero, Bastareaud, Attoub, Mau.
Bergamasco, Parisse, Beauxis blessés.
À DAX, Tournier (genou), Dabrin
(pubalgie) et Lesgourgues (entorse)
ont repris la course mais sont encore
un peu justes. Decamps (déchirure triceps) sera remplacé par Lealamanu’a.
Vignau-Tuquet est en rééducation au
CERS de Capbreton. Pas de souci pour
le reste de l’équipe. – R. D.
TOURNOI PRÉOLYMPIQUE
Des Bleus accrocheurs
Qualifiée pour la finale par équipe et deux autres individuelles,
l’équipe de France masculine profite de son séjour à Pékin pour capitaliser.
UNE ENVIE. Commune. Le désir de se
montrer, de prouver déjà que l’on a
l’étoffe d’un héros. Et si le DTN adjoint,
Michel Boutard, entend désamorcer
l’enjeu de ce tournoi préolympique à
Pékin, qui a débuté hier, en ne le qualifiant pas « d’important », les gymnastes tricolores, eux, ne s’y trompent
pas. « Dès maintenant, il faut s’incruster le plus près possible des podiums »,
insiste Danny Rodrigues.
À vingt-deux ans, le jeune homme fort
de la Sottevillaise n’est pas dupe. Surtout pas de son « petit » palmarès.
« J’ai connu une belle année 2005
mais uniquement individuelle, rappelle le finaliste européen (7e) et mondial (5e) aux anneaux. J’ai ensuite été
blessé et il me faut revenir vite. » Et
prouver déjà sa valeur. Car Danny sait
qu’il ne pourra prétendre aux Jeux de
Pékin qu’à condition de pouvoir y jouer
une médaille aux anneaux.
Les années passent, les discours changent radicalement. Si, en 2007,
l’objectif affiché des Bleus était collectif, avec ce couperet des Mondiaux à
Amsterdam où la France devait figurer
STADE FRANÇAIS - DAX
parmi les douze meilleures équipes
mondiales pour disputer les Jeux avec
six hommes, cette mission remplie (9e
aux Pays-Bas) permettra à six spécialistes, médaillables potentiels, de
jouer leur chance personnelle. Ce qui
pourrait être le cas de Rodrigues.
Le souffle des Mondiaux – où il était
absent – estompé, Danny fut engagé
dans le tourbillon des étapes de Coupe
du monde. Chaque fois, il a progressé,
échouant au pied des podiums à Stuttgart (ALL) et Glasgow (GBR). Hier, en
qualifications, il s’est dépouillé pour
dépasser la note majeure de 16 points
(16,025) et s’intercaler au quatrième
rang des anneaux, derrières deux
Chinois et le Russe Balandin. Un
podium à cet agrès dimanche insinuerait sérieusement son nom dans
l’esprit des sélectionneurs tricolores.
Pourtant, l’apport indéniable du test
d’hier restera pour Rodrigues sa capacité à se fondre dans le collectif. Pour
les Bleus, ce séjour en Chine dépasse
ainsi le simple cadre de la compétition.
« On voulait mettre les jeunes et ceux
qui reviennent de blessures dans ce
contexte particulier », explique Marc
Touchais, l’entraîneur national, qui a
organisé une semaine de stage à Pékin
aux côtés des septuples champions du
monde chinois. Et si les Français
étaient hébergés au nord de la capitale, en bordure du cinquième périphérique dans un hôtel un peu glauque,
alors que leurs entraînements se
déroulaient au luxueux centre national, ces quelques jours leur ont ouvert
l’esprit. « Ils vont bénéficier aussi de
trois jours de visite pour étancher leur
curiosité… et ne se concentrer que sur
leur boulot quand l’heure des Jeux sonnera », précise le coach.
Mais ses hommes n’ont pas attendu
les consignes pour les appliquer. Hier,
la France s’est hissée à la septième
place par équipe, certes loin d’une
équipe de Chine pourtant privée de
tous ses titulaires (351,45 pts contre
363,625 aux locaux). Mais de nombreux cadres comme Cucherat, Karbanenko ou Caranobe manquaient aussi
dans les rangs tricolores. Et une chute
à la barre fixe fut comptabilisée. En
finale, aujourd’hui, sans doute les
RÉSULTATS
Qualifications. HOMMES (par équipes) :
1. Chine, 363,625 pts ; 2. Japon, 361,55 ;
3. Corée du Sud, 361,35 ; … 7. France
(Sabot, Rodrigues, Da Silva, Bény, Wignanitz, Willig), 351,45. FEMMES (individuel) :
1. Joura (AUS), 60 pts ; … 17. Dugain,
54,975. AUJOURD’HUI : finale par équipes
HOMMES et concours général FEMMES.
Bleus peuvent-ils grimper dans la hiérarchie. Avant de se projeter en finales.
Évidemment, on y suivra Danny Rodrigues, le mieux placé aux anneaux.
Mais aussi Gaël Da Silva au sol. Généreux dans l’effort, l’explosif jeune
homme de vingt-deux ans n’a pas
atterri en Chine avec un très gros
moral. Mais sa sixième place actuelle
(15,60 pts), à moins de deux dixièmes
de l’Allemand Fabian Hambüchen
(15,825) et du champion olympique
canadien Brendon O’Neill (15,80),
peut lui offrir un joli podium.
Dommage que cette perspective
échappe à Cassy Vericel. Unique
médaillée française lors des derniers
Mondiaux à Amsterdam (3e au sol), la
Stéphanoise n’a pu s’aligner hier aux
barres asymétriques. Lors de l’échauffement, elle s’est abîmé à nouveau la
cheville, à la réception de sa sortie en
double salto arrière tendu, et a préféré
déclarer forfait pour ne pas hypothéquer ses chances olympiques. – C. L.
Eurosport France (SAS) RCS TVA FR 27 342 965 712 - Crédit photo : F. Barrois
Hier, l’encadrement médical du BO a signifié sur le site Internet du club que
Dimitri Yachvili, blessé au genou gauche samedi dernier contre Toulouse
(6-18), souffre d’une entorse du genou gauche avec rupture complète du
ligament croisé postérieur et d’une lésion ostéo-chondrale. Le demi de mêlée
international du BO (33 sélections) est arrêté au minimum jusqu’au 20 janvier
et devrait rater au moins sept rencontres : trois de Top 14, contre Bayonne ce
samedi, face à Auch (le 21 ou 22 décembre) et Montauban (le 4 ou 5 janvier),
ainsi que les quatre prochaines journées de Coupe d’Europe (9 et
14 décembre, 12 et 19 janvier). Le Biarrot devrait donc aussi rater le début du
Tournoi des Six Nations : l’équipe de France se rassemblera le 27 janvier
avant l’ouverture du Tournoi, le dimanche 3 février en Écosse. Par ailleurs, les
arrières Nicolas Brusque et Damien Traille signent leur retour dans les rangs
de Biarritz cette semaine.
Sébastien : « Je sais
qu’on a le potentiel
et le talent »
enchaînera les confrontations à Perpignan, Albi, Castres, Paris, Clermont et Toulouse en janvier et
février. « Il est certain que reconstruire un groupe nécessite du temps
et que les mauvais résultats ne nous
aident pas, admet Sébastien. Il ne
faudrait pas que ce soit trop long
pour trouver nos marques. Pour l’instant, je me résigne, mais je sais qu’on
a le potentiel et le talent. »
Sur ce sujet, Bonvoisin est tout aussi
réaliste à propos de la valeur brute et
la marge de progression d’un effectif
qui a été chamboulé à l’intersaison
avec dix-sept départs et dix-neuf
arrivées, dont dix éléments de langue étrangère découvrant la France :
« Il nous faudra plus de temps que
CHAQUE JEUDI LE MAGAZINE DU RUGBY PRO
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Invité : Marc Lievremont
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JEUDI 29 NOVEMBRE 2007
EUROSPORT EST DISPONIBLE SUR LE CÂBLE,
CANALSAT, TNT & TELEPHONES MOBILES
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Bleu
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Yachvili out jusqu’à fin janvier
LES PUMAS INVITÉS DANS LE
TRI NATIONS ? – Selon l’édition
électronique d’hier du quotidien
argentin Clarin, le quinze
d’Argentine pourrait être invité à
disputer des matches amicaux lors
du prochain Tri Nations qui débute
le 5 juillet 2008. D’après Clarin, qui
cite un membre de la Fédération
argentine actuellement présent au
forum de l’IRB à Woking, près de
Londres, les Pumas affronteraient
l’équipe exempte à chaque journée.
Hier, la SANZAR, organe tripartite
qui dirige le Tri Nations, n’a pas
confirmé cette possibilité.
Il reste que Brive, neuvième au classement final des deux saisons précédentes, n’a plus de temps à perdre.
« Mais notre objectif, c’est le maintien et la construction d’un groupe,
rappelle l’homme de télé. Nous ne
sommes pas en retard sur nos objectifs, mais sur notre tableau de
marche, oui. Il reste vingt-trois
matches pour assurer le maintien. »
Bleu
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BIARRITZ
de notre situation et que chacun
reste serein. »
Depuis la tribune présidentielle, où il
a assisté à la dégradation du score
samedi dernier, Patrick Sébastien a
dressé un constat identique quant à
la conduite à tenir. « Au moment où
on prenait l’eau, je suis descendu au
bord du terrain pour dire à “ Charly ”
de ne pas se décourager, que ce qu’il
faisait pendant la semaine était formidable. Et dans les vestiaires j’ai dit
aux joueurs que je les soutenais. La
pire des choses dans ce cas-là serait
d’accuser tout le monde et de foutre
le bordel. Or, nous sommes tous responsables : Les joueurs, les entraîneurs et moi. »
Jaune
Bleu
Jaune
lequel on ne pourra aborder le match
dans de bonnes conditions. »
La saison dernière, à l’instar de Narbonne et de Montauban, Brive
n’avait gagné que sept des treize
matches disputés devant son public,
soit le plus petit total de succès à
domicile. Avec déjà deux revers en
deux matches chez lui, il n’est pas
mieux parti cette saison (voir infographie). Malgré tout, si l’équipe est
à la dérive, l’ambiance n’est pas
délétère. « Charly (Magne) tient un
discours dans lequel il essaie de responsabiliser les joueurs et insiste sur
les notions de rigueur, d’exigence
que requiert le haut niveau, poursuit
Bonvoisin. L’essentiel, c’est que tout
le monde ait bien analysé les causes
Noir
Noir
Et depuis le début de semaine, ils
savent que, dans deux jours, c’est un
autre début de saison qu’ils doivent
lancer avec la venue de Montpellier.
« On est sous pression, c’est évident,
admet le capitaine Jérôme Bonvoisin. Mais on est pleinement réalistes
et il faut se dire qu’on va véritablement lancer le Top 14 en battant
Montpellier. »
Soignant une lésion musculaire à
une cuisse depuis trois semaines, le
troisième-ligne a peu de chances
d’être rétabli samedi. Mais ce qu’il a
vu de l’extérieur ne lui a pas plu. « La
moindre des choses sur un terrain,
c’est d’être présent dans le combat,
au plaquage, de vouloir se rebeller. À
Montauban, on n’a pas toujours vu
cela collectivement alors que l’on
sortait de deux défaites à la maison
et qu’il s’agissait de notre premier
déplacement. Samedi, il va donc falloir retrouver ces valeurs premières,
cet esprit de corps et de sacrifice sans
12
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SKI ALPIN COUPE DU MONDE – SUPER-COMBINÉ HOMMES
Svindal, du sang sur la piste
Le vainqueur de la Coupe du monde 2007 a perdu toute chance de conserver son globe après un énorme crash mardi à Beaver Creek.
Aksel Lund SVINDAL (Norvège)
24 ans, né le 16 décembre 1982.
1,95 m, 97 kg.
Skis, chaussures et fixations : Atomic.
JO : 5e (super-G, 2006) ; 6e (géant,
2006).
CM : 1er (descente, 2006 ; géant,
2006) ; 2e (combiné, 2005) ; 5e (géant,
2003 ; super-combiné, 2007) ; 6e
(géant, 2005) ; 7e (descente, 2005 ;
super-G, 2005) ; 12e (slalom, 2005) ;
13e (super-G, 2007).
Coupe du monde : 9 victoires
(2 descentes, 3 super-G, 3 géants,
1 super-combiné). Classement
général : 1er (2007) ; 2e (2006) ; 19e
(2004) ; 21e (2005) ; 38e (2003). Vainqueur des globes du super-G (2006) et
de géant (2007).
BEAVER CREEK. – À la suite
de la terrible chute dont a
été victime le Norvégien
Svindal à près de 125 km/h,
les organisateurs de
l’épreuve américaine ont
décidé de raboter les
bosses les plus bondissantes
du tracé de la redoutable
Birds of Prey.
(Photo Gepa/Panoramic)
PROGRAMME
LES VINGT CENTIMÈTRES DE NEIGE tombés
dans la nuit de mardi à mercredi, qui apaiseront
sans doute la terrifiante Birds of Prey, ont
contraint les organisateurs américains à annuler
le second et dernier entraînement de descente
hier soir à Beaver Creek. De toute façon, Antoine
Dénériaz n’y aurait pas pris part. Le Français a en
effet déclaré forfait pour la descente, demain, et
le super-G, samedi. « Souffrant du dos, le champion olympique de descente ne souhaite pas
prendre de risques inconsidérés », indique la
Fédération française dans un communiqué. « Il y
a plusieurs raisons, complète Gilles Brenier, le
patron de l’équipe de France masculine. Il n’a
pas les moyens physiquement et mentalement
de dominer la piste. On ne va pas l’envoyer au
carton. »
Déjà à la peine à Lake Louise, le week-end dernier (39e en descente, 48e en super-G), totalement hors sujet lors du premier entraînement de
Beaver (83e à plus de sept secondes de la tête),
« Tonio » de Morillon ne parvient pas à se sortir
de la délicate spirale qui, depuis des mois,
l’entraîne dans les profondeurs. « Le problème
n’est pas technique, confie Brenier. Il n’arrive
pas à se libérer, à s’exprimer. Il est verrouillé
dans la tête. » Et le coach de revenir à cette terrible chute d’Are, en mars 2006, quelques jours
après son titre olympique : « Quelque chose
TROPHÉE NHK (Grand Prix)
Les Bleus débutent leur saison en Finlande sans Raphaël Poirée et Florence Baverel, désormais retraités.
LA VIE SANS EUX
« Même si j’espérais qu’ils continuent
un peu plus longtemps, on savait que
Florence (Baverel) et Raphaël (Poirée)
arrêteraient un jour ou l’autre,
confesse Christian Dumont, le directeur sportif. Une page se tourne mais le
livre n’est pas refermé. Dans un premier temps, le biathlon français pourrait moins faire parler de lui par son
nombre de places d’honneur, mais j’ai
ensuite confiance dans les jeunes qui
s’entraînent et progressent. » Malgré
ces deux absences de poids, la discipline, pourtant très maigrichonne par
son effectif (une centaine de pratiquants environ en France), n’est pas
dépouillée de tous ses talents. Vincent
Defrasne, champion olympique en
titre de la poursuite, et Sandrine Bailly,
gagnante du classement général de la
Coupe du monde 2005, deviennent
des leaders naturels. « Mais même si
Vincent était déjà l’un des deux leaders
chez les garçons l’an dernier,
remarque Stéphane Bouthiaux, le nouveau boss des Français, il n’a pas le
même état d’esprit de meneur
d’hommes qu’un Poirée. Vincent est
leader par ses résultats et sa façon très
professionnelle de se conduire au quo-
tidien mais ne sera pas du genre à
taper du poing sur la table. »
DEFRASNE-BAILLY
EN PREMIÈRE LIGNE
Les deux nouveaux capitaines du vaisseau tricolore sourient quand on les
questionne sur leurs nouveaux rôles
dans le groupe suite aux départs de
Poirée et de Baverel. « Avec le départ
de Raph’, on va regarder davantage les
résultats des autres Français, à commencer par les miens, note celui qui
obtint l’or olympique à Turin, seul
métal manquant au palmarès de…
Poirée. Je comprends cette pression
supplémentaire que les gens veulent
me mettre mais je n’ai jamais attendu
la retraite de Raph’ pour me donner
des ambitions. J’étais ambitieux
avant. Je poursuis ma carrière et mes
objectifs. » Vincent Defrasne pourra
compter sur Simon Fourcade, révélation de la saison dernière sous l’aile de
28
Le nombre de
médailles
olympiques ou
mondiales
décrochées
depuis 1995 par
Raphaël
Poirée
(19) et Florence Baverel (9). Si l’on retire
les relais, les deux « retraités » du
biathlon français ont remporté sur cette
période 18 des 34 médailles individuelles
tricolores aux Jeux Olympiques et aux
Championnats du monde, Poirée
totalisant à lui seul 15 des 18 breloques
masculines.
son mentor Poirée, pour assurer la présence tricolore au top. En relais, avec
notamment Julien Robert et Ferréol
Cannard, l’équipe semble encore
capable de rivaliser avec les nations
étrangères. Chez les femmes, en
revanche, le groupe a été largement
rajeuni en vue des Jeux de 2010 et aura
sans doute plus de difficultés à rivaliser
dans l’immédiat avec la concurrence.
Sandrine Bailly ne disposera plus que
de deux appuis d’expérience : Sylvie
Bécaert (32 ans) et Delphine Peretto
(25 ans). « Sans Flo, notre relais sera
moins performant, avoue Lionel Laurent, le responsable. Il faut revoir nos
ambitions à la baisse. Nous avons deux
ans pour que notre équipe rejoue les
premiers rôles aux Jeux à Vancouver. »
UN ENCADREMENT
REMANIÉ
Au-delà du départ de Bruno Clément,
l’entraîneur en tir des Françaises,
quelques autres changements ont été
constatés pendant l’intersaison. Assumant jusque-là la double casquette de
patron des hommes et des Bleus,
Christian Dumont a pris du recul, laissant le destin de Defrasne et de ses
équipiers à Stéphane Bouthiaux,
ancien responsable du pôle France et
des juniors. « Je ne pars pas d’une
page blanche, je travaille dans la continuité de Christian Dumont, confie le
nouveau boss. Mais j’arrive avec un
autre discours et, peut-être, que les
anciens en avaient envie. » À la différence de Dumont, Bouthiaux assurera
en particulier l’entraînement au tir
puisque Jean-Paul Giachino conseillera désormais les jeunes femmes en la
matière. À l’exception de Baverel, les
Françaises avaient connu beaucoup de
difficultés dans ce secteur l’an passé.
« J’ai dit à Sandrine (Bailly) ce que
j’attendais d’elle et notamment qu’elle
travaille plus, annonce Giachino.
COUPE DU MONDE FEMMES (Lake
Louise [CAN], 28 novembre). – Descente.
1 er entraînement : Mancuso (USA),
1’51’’25 ; Görgl (AUT), 1’51’’51 ; Holaus
(AUT), 1’52’’01 ; Vanderbeek (CAN), 1’52’’22 ;
Janyk (CAN), 1’52’’38 ; … MarchandArvier, 1’53’’09 ; Weyrich, 1’54’’94 ; Jacquemod, 1’55’’13 ; Mattel, 1’55’’22 ; Barthet, 1’56’’50 ; Revillet, 1’56’’61.
Aujourd’hui, 2e entraînement à 12 h 30
(20 h 30, heure française).
PATINAGE ARTISTIQUE
La nouvelle ère
C’EST UNE NOUVELLE histoire qui
s’ouvre aujourd’hui à Kontiolahti pour
le biathlon français. Valeur sûre dans
les grands rendez-vous, Raphaël Poirée, octuple champion du monde, ne
sera pas au départ de la Coupe du
monde pour la première fois depuis
douze ans. De même, Florence Baverel, première championne olympique
de l’histoire de France à Turin en 2006
(sprint), pointera aux abonnées
absentes. À trente-trois ans, les leaders ont dit adieu à la compétition laissant le témoin à Vincent Defrasne et
Sandrine Bailly. État des lieux de la
nouvelle maison bleue.
s’est passé dans la tête, la blessure interne ne
s’est pas refermée. »
Sans faux-fuyant, Brenier, bien décidé à « beaucoup lui parler pour qu’il évacue » et à encore
tout tenter pour reconstruire son champion,
admet : « Intérieurement, il doit souffrir. C’est
dur à vivre de ne pas parvenir à remettre les
choses en place. On peut être inquiet. » La
suite ? Pour l’heure, le skieur de Morillon va rentrer au plus vite à la maison « pour se ressourcer ». Mais même si Val Gardena, « sa » descente au bas de laquelle il s’est déjà imposé deux
fois (2002 et 2003), se profile le 14 décembre,
l’horizon d’Antoine Dénériaz, trente et un ans,
n’a jamais été aussi sombre. – B. L.
J’ignore ce qui en ressortira en compétition, mais elle a progressé aux tests
d’entraînement. » Mais Bailly a vu sa
préparation contrariée par une fracture du radius gauche début octobre et
manque de repères : « Je ne sais pas ce
que cela peut donner au niveau mondial mais je ne me mets aucune barrière », rétorque l’optimiste avant le
15 km d’aujourd’hui.
LA CONCURRENCE
ÉTRANGÈRE
En ce début d’hiver, le Norvégien Ole
Einar Björndalen se sent forcément
orphelin sans son éternel rival Poirée.
Leurs fameux duels manqueront à
l’histoire du biathlon. Il y a peu de
chances, en plus, que l’Allemand
Michael Greis, vainqueur du classement général l’hiver dernier à l’arraché
devant… Björndalen, devienne le
nouveau Poirée. S’il y avait du respect
entre le Norvégien et le Français,
Björndalen et Greis ne s’apprécient
guère. Ils s’annoncent pourtant
comme les deux principaux acteurs de
cet hiver où il faudra se passer aussi
des Allemands Sven Fischer et Ricco
Gross, également retraités. Le même
vide s’était produit chez les femmes
voilà un an avec les retraites d’Uschi
Disl et de Liv-Grete Poirée. Cette saison, en revanche, la donne reste
inchangée avec, en perspective, une
nouvelle domination allemande et le
retour de gros calibres russes. Reste
désormais à évaluer la valeur de cette
nouvelle France un peu dans l’inconnu
sans Baverel et Poirée. Premiers éléments de réponse aujourd’hui.
ANNE LADOUCE
LE CALENDRIER 2007-2008
Coupe du monde
Kontiolahti (FIN), d’aujourd’hui
au 2 décembre ;
Hochfilzen (AUT), 7-9 décembre ;
Pokljuka (SLV), 13-16 décembre ;
Oberhof (ALL), 3-6 janvier 2008 ;
Ruhpolding (ALL), 9-13 janvier ;
Anterselva (ITA), 17-20 janvier ;
Pyeong Chang (CDS), 27 février-2 mars ;
Khanty-Mansiysk (RUS), 6-9 mars ;
Holmenkollen (NOR), 13-16 mars.
Championnats du monde
Östersund (SUE), 8-17 février.
PROGRAMME
AUJOURD’HUI: 20 km HOMMESà 13 h 30 (14h 30 heurelocale)et 15 km FEMMESà
10 h 30 (11 h 30). DEMAIN : Sprint F à 13 h 45 (14 h 45). SAMEDI : Sprint H à 13 h 45
(14 h 45). DIMANCHE : poursuite H et F à partir de 11 heures (12 heures).
Principaux engagés. – HOMMES. Rozkhov, Iaroshenko, Kruglov (RUS) ; Björndalen,
Berger, Andresen,Hanevold (NOR) ; Greis, Rösch, Wolf (ALL). FEMMES. Wilhelm, Henkel,
Denkinger, Glagow, Neuner (ALL) ; Iourieva, Anisimova, Moiseeva (RUS) ; Olofsson
(SUE).
Français engagés. – HOMMES : Defrasne, Fourcade, Habert, Jean, Cannard, Robert,
Jay. FEMMES : Bailly, Bécaert, Peretto, Brunet, Macabiès, Dorin, Carraz.
Coupe du monde 2007. – HOMMES. 1. Greis (ALL) ; 2. Björndalen (NOR) ; 3. Poirée ;
… 15. Defrasne ; 23. Fourcade. FEMMES. 1. Henkel (ALL) ; 2. Wihlelm (ALL) ; 3. Olofsson (SUE) ; … 5. Baverel ; 8. Bailly ; 29. Bécaërt ; 36. Peretto.
Championnats du monde 2007. – HOMMES. Sprint : 1. Björndalen (NOR) ; … 8.
Poirée. Poursuite : 1. Björndalen (NOR) ; … 3. Defrasne ; 6. Poirée. Individuel : 1.
Poirée ; … 8. Fourcade. Départ en ligne : 1. Greiss (ALL) ; … 3. Poirée ; 8. Fourcade. Relais : 1. Russie ; … 10. France. FEMMES. Sprint : 1. Neuner (ALL) ; … 9.
Bailly. Poursuite : 1. Neuner (ALL) ; … 6. Baverel. Individuel : 1. Grubben (NOR) ; 2.
Baverel ; … 9. Bailly. Départ en ligne : 1. Henkel (ALL) ; … 10. Baverel. Relais : 1.
Allemagne ; 2. France.
PAGE 12
Occasions à saisir
Le dernier Grand Prix de la saison va délivrer les ultimes billets pour la finale
dans deux semaines à Turin. Dérapages interdits.
C’EST À L’AUTRE BOUT du monde
et ils en découdront à l’heure du café
ou du déjeuner. Vu de France, le Trophée NHK à Sendai, 350 km au nord
de Tokyo, n’a pas l’allure de la compétition du siècle. Et pourtant. Pays dingue de patin, le Japon se transforme à
partir d’aujourd’hui en comptoir pour
les derniers aspirants à un séjour dans
le Piémont : ultime Grand Prix de la
saison, l’épreuve délivre les quelques
billets restants pour la finale de Turin
dans deux semaines
(14-15 décembre), réservée aux six
meilleurs de chaque catégorie. Évacuée celle des couples, où l’affrontement entre les champions d’Europe
allemands Savchenko-Szolkowy et
les jeunes Canadiens Dubé-Davison
n’aura d’autre enjeu qu’une victoire
sur le circuit international (déjà qualifiées, les deux paires participent à une
épreuve addi tionnel le), cette
semaine la lutte aura lieu à tous les
étages.
HOMMES : TAKAHASHI SUR LA
VOIE ROYALE. – Tout plaide en sa
faveur : vainqueur du Skate America
fin octobre et grand favori de ce Trophée NHK où l’euphorie guette les
juges japonais, Daisuke Takahashi est
dans une situation idéale pour déloger le Canadien Jeffrey Buttle de la
sixième et dernière place qualificative
pour la finale. Seul impératif pour le
vice-champion du monde japonais :
ne pas terminer au-delà de la sixième
place à Sendai. Seule une blessure
pourrait l’en empêcher. En cas de succès, Takahashi serait le deuxième
patineur cette saison, après Johnny
Weir, à parer d’or ses deux apparitions en Grand Prix. Pour le Tchèque
Tomas Verner, principal adversaire de
Takahashi cette semaine, les perspec-
tives de finale se sont au contraire
évaporées depuis sa calamiteuse
sixième place au Trophée Bompard.
Absent au Japon, puisqu’il a déjà disputé les deux Grands Prix autorisés,
Brian Joubert est hors course pour la
finale.
FEMMES : LE VA-TOUT DE KOSTNER. – Y aura-t-il une Italienne à
Turin ? L’espoir de Carolina Kostner
est mince mais réel. Troisième de la
Coupe de Chine, la championne
d’Europe n’a pas le droit à l’erreur : la
médaille d’argent est un minimum
pour ravir à Carolina Zhang et à Joannie Rochette, actuelles cinquième et
sixième au classement du Grand Prix,
l’une des deux places qualificatives
pour la finale. Kostner n’aura pas la
tâche facile à Sendai, la victoire étant
presque promise à Miki Ando. À
domicile, la championne du monde
japonaise (deuxième du Skate America) aura pour double objectif d’empocher son billet pour Turin et de
répondre, à distance, à sa compatriote Mao Asada, rayonnante depuis
le début de saison. Car la doublette
japonaise voit déjà plus loin que la
finale : elle lorgne sur les Mondiaux
de Göteborg, fin mars.
DANSE : DELOBEL-SCHOENFELDER FACE AU PÉRIL JEUNE. – Trois
paires ont aujourd’hui réservé leur
ticket pour la finale : les Américains
Belbin-Agosto, les Russes DomninaShabalin et les Français PéchalatBourzat. Les trois places restantes
devraient, sauf accident, revenir aux
trois duos favoris à Sendai : DelobelSchoenfelder, Virtue-Moir et Khokhlova-Novitski. Pour les champions
d’Europe français, l’escale japonaise
sera très instructive. Ils retrouvent des
Russes qui les avaient battus dans le
programme libre au Grand Prix de
Paris et des Canadiens qui ont décroché cette saison un premier succès sur
le circuit senior au Skate Canada, il y a
un mois. Avec dix-neuf ans de
moyenne d’âge pour Virtue-Moir et
vingt-quatre pour Khokhlova-Novitski, le péril jeune se précise pour Delobel (29 ans) et Schoenfelder (30 ans).
Succès recommandé. Même à l’autre
bout du monde et à l’heure du déjeuner.
JEAN-BAPTISTE RENET
PROGRAMME
AUJOURD’HUI.– À Sendai (JAP) :DANSE imposée(tango argentin)à17 h 30 (9 h 30,
heure française), court COUPLES à 18 h 55 (10 h 55, heure française).
Principaux engagés. – HOMMES : Takahashi (JAP) ; Verner (RTC) ; Griazev (RUS).
FEMMES : Ando (JAP) ; Kostner (ITA) ; Meier (SUI). COUPLES : Savchenko-Szolkowy
(ALL) ; Dubé-Davison (CAN) ; Volosozhar-Morozov (UKR). DANSE : Delobel-Schoenfleder ; Virtue-Moir ; Khokhlova-Novistki (RUS).
Grand Prix 2007 (après 5 épreuves sur 6). – HOMMES : 1. Weir (USA), 30 pts ; 2. Chan
(CAN), 26 ; 3. Lysacek (USA), 26 ; 4. Lambiel (SUI), 26 ; 5. Van der Perren (BEL), 22 ;
6. Buttle (CAN), 20 ; … 8. Joubert et Takahashi, 15. FEMMES : 1. Kim Yu-na (CDS) et
Mao Asada (JAP), 30 ; 3. Meissner (USA), 28 ; 4. Nakano (JAP), 26 ; 5. Zhang (USA), 24 ;
6. Rochette (CAN), 22 ; … 11. Ando (JAP), 13. DANSE : 1. Belbin-Agosto (USA), 30 pts ;
2. Domnina-Shabalin (RUS), 28 ; 3. Péchalat-Bourzat, 26 ; 4. Cappellini-Lanotte (ITA)
et Faiella-Scali(ITA), 22 ; 6. Davis-White(USA), 20 ; … 10. Delobel-Schoenfelder,15.
JEUDI 29 NOVEMBRE 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
COUPE DU MONDE – INDIVIDUELS
PATRICK LAFAYETTE
Dénériaz rentre à la maison
Bleu
Rouge
BIATHLON
Les critiques de Maier
sous la pression de ces dramatiques
événements, de raboter les bosses les
plus bondissantes du tracé.
Mais, pour Svindal, il est trop tard. Il ne
sera pas au départ du super-combiné,
ce matin, dont il était le dernier vainqueur. Ni à celui des rendez-vous à
venir. Le sang qu’il a versé mardi a brisé son corps, son élan et son hiver, et
risque de hanter longtemps son esprit.
Antoine Dénériaz, jamais revenu à son
niveau depuis sa chute à Are (Suède)
en mars 2006, en grande souffrance à
Beaver Creek (83e du premier entraînement mardi à 7’’11 de Cuche et forfait
hier, voir par ailleurs), peut témoigner
qu’on ne se relève pas facilement et
rapidement d’une telle épreuve.
Jaune
Bleu
Jaune
« Il était dans une position désordonnée au moment d’aborder cette difficulté (Svindal venait d’établir le meilleur temps intermédiaire), expliquait
un autre observateur direct, l’entraîneur autrichien Walter Gradwohl. Ses
mains sont passées derrière ses chaussures, il est retombé sur la nuque. Je
pense que les fractures à la face ont été
causées par le violent impact du visage
dans ses genoux. » Marius Arnesen, le
directeur de l’équipe de Norvège, qui
attendait encore hier les derniers pronostics du corps médical, s’attend à
une absence de son leader « pour une
très longue période ».
Sept autres chutes ont eu lieu exactement au même endroit mardi, contraignant notamment l’Autrichien
Andreas Buder, troisième de la descente de Lake Louise, samedi, à rentrer
au pays pour faire soigner une blessure
au talon qui l’éloignera des compétitions pour au moins trois semaines. Un
nombre de sorties de piste qui faisait
grincer Hermann Maier, huit fois vainqueur à Beaver Creek (!) et qu’on ne
peut pas soupçonner d’être craintif :
« Jamais nous n’avions sauté si loin !
Certains passages étaient beaucoup
trop rapides… » Ses griefs étaient évidemment tournés vers les officiels et
organisateurs qui, hier, ont décidé,
AUJOURD’HUI à Beaver Creek
(USA). – Super-combiné
HOMMES : descente à 11 heures
(19 heures, heure française) et slalom
à 14 h 30 (22 h 30, heure française).
Favoris : Albrecht (SUI) ; Berthod
(SUI) ; Raich (AUT) ; Ligety (USA) ;
Zurbriggen (SUI).
Principaux engagés : Miller (USA) ;
Scheiber, Matt, Baumann (AUT) ; Fill
(ITA) ; Jerman (SLV) ; Défago (SUI) ; Byggmark (SUE) ; Bourque (CAN).
Français engagés : Grange, Lizeroux,
Clarey, Théaux, Fayed, Pi. Paquin.
Absents : Svindal (NOR), fractures et
lésions diverses ; Bourgeat, fracture
tibia-péroné.
Coupe du monde de super-combiné
2007 : 1. Svindal (NOR), 232 points ; 2.
Berthod (SUI), 202 ; 3. Kostelic (CRO),
200 ; 4. Zurbriggen (SUI), 169 ; 5. Raich
(AUT), 166 ; … 10. Bourgeat, 104 ; 17.
Grange, 67 ; 25. Pi. Paquin, 38 ; 27.
Théaux, 28.
Coupe du monde 2008 (après
4 épreuves sur 40) : 1. Svindal (NOR),
234 points ; 2. Raich (AUT), 166 ; 3. Palander (FIN), 140 ; 4. Hudec (CAN), 132 ; 5.
Cuche (SUI), 106 ; … 19. Grange, 50 ;
28. Fanara, 36 ; 30. Lizeroux et
Théaux, 32 ; 57. Dalcin, 12.
DEMAIN. – Descente H à 11 heures (19
heures, heure française). SAMEDI. –
Super-G H à 11 heures (19 heures, heure
française). DIMANCHE. – Géant H :
1re manche à 9 h 45 (17 h 45, heure française) ; 2e manche à 12 h 45 (20 h 45,
heure française).
Noir
Noir
LE SKI ALPIN vient sans cesse nous
rappeler qu’il demeure, malgré les précautions dont il s’entoure, un sport
éminemment dangereux et cruel. Et,
cette saison, il en a administré très tôt,
trop tôt encore, la première preuve.
Mardi, tard dans la soirée à l’heure
européenne, décalage horaire oblige
avec les États-Unis, un spectaculaire et
épouvantable accident a pétrifié tous
les suiveurs du Cirque blanc au bas de
l’impitoyable Birds of Prey. Sur l’avantdernier saut de la première descente
d’entraînement, l’énorme Golden
Eagle, Aksel Lund Svindal s’est envolé
et a très lourdement chuté à la réception, retombant tête la première, alors
qu’il était évidemment à pleine vitesse
(125 km/h environ) en vue de la ligne
d’arrivée. Laissant sa chair et son sang
sur la piste, le Norvégien n’avait pourtant pas perdu connaissance, laissant
les secouristes le sangler dans la barquette d’évacuation et placer sur son
visage terriblement meurtri le masque
à oxygène que requérait son état de
choc.
Immédiatement transporté vers une
clinique spécialisée à Vail, le double
champion du monde 2006 (descente et
géant) laissait dans cette chute
effrayante toutes ses chances de
conserver le gros globe de cristal qu’il
avait brillamment conquis l’an dernier
et pour le gain duquel, après ses deux
victoires au géant d’ouverture à Sölden
(Autriche), puis dans le super-G de
dimanche à Lake Louise (Canada), il
était à la fois en pole-position et
l’immense favori. Victime de fractures
des deux pommettes, de la mâchoire,
du menton et du nez, du bris de plusieurs dents, l’athlète de Kjeller souffre
en outre d’une énorme et profonde
coupure de vingt centimètres de long,
partant du bas du dos et arrivant en
haut de la cuisse gauche en passant
par l’anus, nécessitant la pose
d’innombrables points de suture, sans
doute causée par les cares acérées
d’un de ses skis. Il va passer les prochaines semaines, après les opérations
– dont une a déjà été pratiquée mardi –
que son état nécessite, sur un lit de
douleur. Et nul ne sait quand sa
robuste constitution lui permettra de
revenir à la compétition. Et, surtout,
dans quel état physique et mental.
Günther Hujara, le patron de la Coupe
du monde masculine, avait été le
témoin direct de ce crash : « Aksel est
parti en bascule vers l’arrière et n’a pas
pu se redresser. Le saut était particulièrement long, atteignant soixante
mètres, avec la difficulté de l’amorce
d’un virage à gauche dans la compression qui suivait la réception. »
13
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
CYCLISME VÉLO D’OR FRANÇAIS – « VÉLO MAGAZINE »
« Fier pour le VTT »
High Road
est née
T-Mobile disparaît, High Road est
née. L’équipe managée depuis l’été
2006 par l’Américain Bob Stapleton
poursuivra bien son activité. Au
niveau financier, ce dernier a assuré
qu’il n’y avait aucun souci à court
terme puisqu’il avoue avoir bien
négocié la rupture de contrat avec
T-Mobile, qui s’était engagé à
sponsoriser sa société jusqu’en 2010.
« Nous avons assez d’argent pour
faire courir l’équipe ces deux
prochaines années, sans avoir besoin
de trouver un nouveau sponsor
principal », a affirmé l’homme
d’affaires qui aura, comme les autres
équipes, confirmation de sa licence
Pro Tour dans la semaine. Par
ailleurs, l’organisateur du Tour
d’Allemagne, Kaï Rapp, a assuré hier
que son épreuve aurait bien lieu en
2008, en dépit du retrait de la
grande firme de télécommunication
allemande. « Le plus important pour
nous, c’est que la télévision ne retire
pas le cyclisme de ses grilles de
programme », a-t-il déclaré. La
chaîne publique ARD devrait en effet
retransmettre le Tour d’Allemagne et
le Tour de France (le contrat avec
l’Eurovision court jusqu’en 2008)
dont elle avait pourtant interrompu
la diffusion cet été à la suite du
contrôle positif de Sinkewitz. Enfin,
l’équipe Milram a confirmé (L’Équipe
du 3 novembre) qu’elle se séparait
de Gianluigi Stanga, mis en cause
par Jörg Jaksche, l’un de ses anciens
coureurs. Il sera remplacé par
l’Allemand Jochen Hahn et Milram
roulera en 2008 sous licence
allemande et non plus italienne.
Quelle que soit l’affiliation nationale
que prendra la structure High Road
de Bob Stapleton (allemande ou
américaine), il y aura donc encore au
moins deux équipes allemandes dans
le Pro Tour jusqu’au retrait de
Gerolsteiner annoncé pour fin
2008. – P. Bo.
JULIEN ABSALON, titré pour la quatrième année de suite, ne pense désormais plus qu’aux Jeux de Pékin.
Julien Absalon savoure cette nouvelle consécration. Mais le
quadruple champion du monde ne va pas hiberner bien longtemps. Son esprit est déjà tourné vers la Chine et Pékin, où il
défendraen aoûtprochainson titre olympiquede VTT. Contrairement à Athènes en 2004, il se sait désormais attendu par ses
adversaires. Plus que jamais favori de l’épreuve, il est d’ores et
déjà prêt à assumer ces pressions inévitables.
2004, je n’avais pas cette casquette
de favori et l’effet de surprise a pu
m’aider. Mais, depuis ces Jeux, je
n’ai jamais baissé ma garde et j’ai
répondu présent lors des principaux
grands événements. Là, il va falloir
gérer tout simplement. Je ne parle
pas uniquement au niveau sportif,
mais également au niveau médiatique. Mais c’est de bonne guerre. Je
ressens de plus en plus cette pression
puisque l’on me considère
aujourd’hui comme une véritable
chance de médaille pour la France en
août prochain.
« À Pékin,
ce sera physique »
Pour Julien Absalon, qui survole le cross-country à VTT,
ce nouveau Vélo d’Or qu’il reçoit est aussi
une reconnaissance pour sa discipline.
(Photo Mao)
PROCHAINEMENT
À
JAMAIS DEPUIS SA CRÉATION, en 1992, le vote pour le
Vélo d’Or mondial, décerné par le mensuel Vélo Magazine,
n’aura été aussi serré. Finalement, Alberto Contador, vainqueur du Tour de France 2007, est le nouveau lauréat en
s’imposant avec une petite voix d’avance sur Fabian Cancellara et deux sur Paolo Bettini, à l’issue d’un vote effectué par
dix-huit journalistes spécialisés de dix-sept nationalités différentes. Six fois seulement cité en première position, et
autant de fois exclu totalement de leur vote (*), le dernier
vainqueur de Paris-Nice n’a donc pas franchement fait l’unanimité. Une conséquence directe sûrement de la suspicion
qui a entouré ses performances, notamment lors de sa montée ultrarapide de l’Aubisque sur le Tour, seul aux côtés de
VÉLO D’OR MONDIAL :
1. Contador (ESP), 49 pts ;
2. Cancellara (SUI), 48 ;
3. Bettini (ITA), 47 ;
4. Freire (ESP), 24 ;
5. Ballan (ITA), 18.
VÉLO D’OR FRANÇAIS :
1. Absalon, 94 pts ;
2. Moreau, 60 ;
3. Casar, 50 ;
4. Voeckler, 37 ;
5. Feillu, 36.
CANET
Contador à points comptés
PLAGE
Michael Rasmussen rattrapé depuis par les affaires. Alberto
Contador, qui a appris sa victoire au retour d’un voyage
ensoleillé à Curaçao, dans les Caraïbes, ne s’en formalise
pas. Il savoure simplement le fait d’être le deuxième coureur
espagnol à obtenir cette distinction après Miguel Indurain,
en 1992 et 1993. « C’est un véritable honneur d’obtenir ce
trophée, n’a eu de cesse de répéter le nouveau sociétaire
d’Astana. Des grands noms du cyclisme m’ont précédé et
notamment Indurain. De plus, ce vote a été établi par les
journalistes spécialisés du monde entier, cela me procure
une certaine fierté. » – M. M.
(*) L’Équipe, devant la multiplication des affaires, a décidé
de s’abstenir de voter cette année.
(66)
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JEUDI 29 NOVEMBRE 2007
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
MANUEL MARTINEZ
LES RÉSULTATS DU VOTE
VÉLO D’OR MONDIAL
Bleu
ration dans le Var durant une
partie de l’année…
– J’ai souvent partagé mon temps
entre l’est de la France (il est vosgien) et le Var. Mais il est vrai que je
suis désormais dans le Sud de plus en
plus souvent. J’ai une qualité supplémentaire au niveau des entraînements et plusieurs profils de terrains
s’offrent à moi. Comme il fera chaud
au mois d’août en Chine, autant
s’acclimater du mieux possible. »
L’AFFAIRE KACHECHKINE
RENVOYÉE – Le tribunal de
première instance de Liège
(Belgique) s’est déclaré « sans
compétence territoriale » pour juger
de la demande introduite par Andreï
Kachechkine, contrôlé positif aux
transfusions homologues, le 1er août
en Turquie et pour qui les contrôles
inopinés de l’Union cycliste
Internationale constituent une
« ingérence dans la vie privée ». Le
tribunal l’a renvoyé devant les
juridictions suisses, où siège l’UCI. Il
a également estimé que les
engagements souscrits par le
coureur lors de sa demande de
licence s’apparentent à un contrat
d’adhésion. Le coureur s’engage
donc de fait à respecter les
règlements de l’UCI, y compris ceux
de l’antidopage.
Jaune
Jaune
Rouge
– Et vous pensez pouvoir gérer
cette nouvelle pression ?
– Je vais faire en sorte d’y arriver.
J’ai la chance d’avoir un mental à
toute épreuve. J’arrive facilement à
évacuer la pression négative pour ne
garder que la positive.
– Vous connaissez le parcours
des Jeux ? On le dit différent
des tracés classiques de VTT et
peut-être moins adapté à vos
caractéristiques…
– J’ai eu la chance de le reconnaître
avec l’équipe de France pour des
tests préolympiques en septembre
dernier. On a pu analyser et prendre
beaucoup d’informations sur le circuit afin de pouvoir adapter au
mieux mes entraînements. Avec
Gérard Brooks, mon entraîneur, je
pense qu’on n’a rien laissé au
hasard. Mais il est vrai que le circuit
est un peu particulier. À Athènes,
c’était un vrai beau circuit de VTT. À
Pékin, on se retrouvera sur un circuit
dessiné pratiquement en centreville, dans une sorte de parc et pas en
forêt. A priori, ça risque de ne pas
être du grand VTT, mais une course
très physique, sans grands espaces
de récupération. Je devrais m’adapter, mais je garde confiance.
– En raison aussi de la chaleur
prévue à Pékin, vous avez décidé de concentrer votre prépa-
Noir
Bleu
Noir
« QUE RESSENTEZ-VOUS après
avoir obtenu votre quatrième
Vélo d’Or d’affilée, un record
au niveau français ?
– C’est une véritable reconnaissance de mon travail et de mon parcours. Lorsque je l’ai reçu pour la première fois en 2004, j’en avais
entendu parler mais je ne me représentais pas la valeur d’un tel trophée. J’ai pu m’apercevoir depuis
que cette distinction est extrêmement importante. Aujourd’hui, avec
le gain d’un quatrième Vélo d’Or,
j’éprouve une certaine fierté pour ma
discipline. Voir que le VTT est aussi
bien considéré que la route, ce n’est
pas négligeable. Par la même occasion, je constate que la discipline se
fait aussi connaître de mieux en
mieux et qu’elle est parfaitement
crédible aux yeux du grand public et
des médias.
– Vous y êtes pour beaucoup
tout de même…
– Ça me rend d’autant plus fier et ça
me donne l’envie de me battre
encore plus, de donner le meilleur de
moi-même, pour que le VTT avance
encore et toujours.
– L’année 2008 est une année
particulière avec les Jeux
Olympiques. Vous allez
remettre votre titre en jeu.
Comment vous préparez-vous
à cette échéance ?
– J’ai l’impression que tout est passé à la vitesse de l’éclair et que les
Jeux d’Athènes se sont déroulés hier.
Forcément, 2008 sera une année
importante et en même temps très
difficile. En 2004, je m’étais imposé
une préparation rigoureuse. Mentalement comme physiquement, tout
avait été difficile, mais ça valait le
coup. Je suis donc prêt aujourd’hui à
refaire tous ces mêmes sacrifices
pour obtenir l’or olympique.
– Sauf qu’en 2008 à Pékin vous
serez attendu…
– J’en ai parfaitement conscience,
mais cela ne me dérange pas. En
14
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
HANDBALL CHAMPIONNAT DU MONDE FEMMES (2-16 décembre)
Opération séduction
Six ans après le succès des garçons à Bercy, la France du hand est fortement mobilisée pour son premier Mondial féminin.
DIMANCHE, À PAU, l’équipe de France
débutera son Championnat du monde face
à l’Argentine (19 heures). Quatre ans après
l’or décroché à Zagreb, les Bleues d’Olivier
Krumbholz espèrent – à l’image des rugbymen très largement soutenus pendant leur
Coupe du monde – de nouveau conquérir
les cœurs.
UNE IMAGE GLAMOUR
C’est une priorité du comité d’organisation. « On souhaitait montrer autre chose
que l’aspect sportif, mettre en avant l’identité féminine des joueuses, la moderniser », résume Philippe Bana, le DTN. Pour y
parvenir, la photographe Catherine Cabrol
a mis en boîte les joueuses en insistant sur
l’aspect « glamour ».
Le résultat, visible sur le site Internet
www.femmes2défis.com, mis en ligne
pour l’occasion, a beaucoup plu aux intéressées. « C’est plus recherché que le cliché
de la sportive un peu bourrine », compare
Myriam Borg. « Ça peut changer le regard
des gens », espère Isabelle Wendling. Le
budget total consacré à la communication
externe atteint 1,5 M.
UN INTÉRÊT NATIONAL
« Cette organisation présente de grosse
similitudes avec celle de 2001 », estime
Michel Jacquet, président du comité
d’organisation, qui souligne également
« la culture de l’organisation » française.
Bana ajoute un élément surprenant :
« L’aide extérieure est plus forte en 2007
qu’en 2001 pour les hommes. Le public
s’identifie à cette équipe féminine qui avait
réuni 13 millions de téléspectateurs en
1999 (finaliste). Du côté des partenaires,
nous sommes en mesure de montrer que le
hand est mûr économiquement. » Si
Lorsque la Fédération internationale (IHF)
a attribué l’organisation à la France plutôt
qu’à la Chine, promesse avait été faite que
les salles seraient copieusement garnies.
André Amiel n’aura sans doute pas à rougir
puisque le taux de remplissage devrait être
très élevé. 90 % des billets sont vendus
(voir ci-dessous). Isabelle Wendling considère que « c’est une pression supplémentaire mais surtout une belle récompense ».
180 000 spectateurs sont espérés.
DES TÉLÉVISIONS
IMPLIQUÉES
Diffuseur officiel, Sport + réalise depuis le
début de la préparation tricolore un documentaire, à la manière des Yeux dans les
Bleus, qui sera diffusé le 19 décembre, sur
Canal + Sport, dans le cadre de l’émission
Intérieur Sport. Par ailleurs, si les Françaises atteignent la finale, voire les demifinales, le groupe Canal + pourrait codiffuser l’événement avec une chaîne
hertzienne éventuellement intéressée.
L’intérêt médiatique est réel, puisque
150 journalistes sont accrédités pour
France-Argentine. Un record.
ANDRÉ AMIEL, président de la Fédération française,
espère asseoir le handball féminin dans le paysage
sportif hexagonal.
MÉDIAS
MICROS D’OR. – Les Micros
d’Or-USJSF 2007, parrainés par le
CNOSF, récompenseront les meilleurs sujets sportifs radio et télévision (reportage et magazine), lors
d’une soirée organisée le
19 décembre au village Arc 1950
(Savoie). Le jury sera composé de
champions et de personnalités sportives. Les médias concernés ont jusqu’à la fin de semaine pour envoyer
leurs sujets à l’USJSF, 64-68, rue du
Dessous-des-Berges, 75013 Paris.
Consulter www.usjsf-journalistes.fr.
PARIS - IVRY : 32-27
Quand Paris veut…
CHAMBÉRY - DUNKERQUE : 25-21 (16-10)
1 200 spectateurs environ. Arbitres : MM. Bord et Buy.
CHAMBÉRY. – Gardiens : Stojinovic (19 arrêts dt 3/6 pen.) ; Dumoulin (1/1 pen.). Buteurs : Busselier (7/11 dt 4/5
pen.), Barachet (0/1), Nocar (3/4), Roiné (4/9), Ben. Gille (3/3), Natek (2/3), Narcisse (cap., 2/6), Paty (1/3), Cherblanc (0/2), Vuckovic (3/6), Joli (0/1), Jeauneau. Entraîneur : P. Gardent.
DUNKERQUE. – Gardiens : Carette (0/1 pen.) ; Siffert (17 arrêts dt 1/4 pen.). Buteurs : Lamon (1/5), Petrenko (5/6),
Martilly (1/2), Touati (3/7), Vermersch (cap., 0/1), C. Bonin (2/3 dt 2/2 pen.), Demaret, Ben Aziza (6/17 dt 1/2 pen.),
Grocaut (1/2), Gheysen (2/9 dt 0/2 pen.). Entraîneur : Y. Sylla.
Après Montpellier, Paris a tombé le champion.
Et en équipe…
PARIS-IVRY : 32-27 (17-12)
1 500 spectateurs. Arbitres : C. et J. Rolland
PARIS. – Gardiens : Annonay (16 arrêts dt 2/7 pen.) ; Tabarand (4 arrêts dt 1/2 pen.). Buteurs : K. Nyokas, Sorhaindo
(4/5), Claire (3/4 dt 1/2 pen.), Diaw (2/7), Mongin (3/5), Di
Salvo (0/1), Lis (2/2), Ouksir (1/2), Ortega (7/8 dt 5/6 pen.),
Filah (3/4), Stanojevic (3/4), Girault (cap., 4/5 dt 1/1 pen.).
Entraîneur : T. Anti.
IVRY. – Gardiens : Pocuca (3 arrêts dt 1/5 pen.) ; Chapon (8
arrêts dt 1/4 pen.). Buteurs : Guillard, Poulin (4/13), Sarni
(2/2), Martinovic, Crépain (2/5 dt 0/1 pen.), Mokrani (2/2),
Abalo (9/16 dt 5/7 pen.), Tuzolana (2/3), Hadjali (2/3 dt 1/1
pen.), Guilbert (cap., 4/8), Smajlagic (0/2), Petro. Entraîneur : S. Imbratta.
L’UNE DES PREMIÈRES phrases de Thierry
Anti, l’entraîneur, après la formidable victoire
de son équipe sur Ivry, le champion de France,
éclaire sur les paradoxes de Paris. « Mes joueurs
me déroutent. » Capables du pire, comme souvent depuis le début de la saison, puis du meilleur. Face à Montpellier, la référence, lorsque le
Bateau-Mouche de la capitale avait donné de la
gîte après deux défaites contre Saint-Raphaël et
Nîmes en début de saison, les Parisiens s’étaient
relevés pour l’emporter. Ils n’ont rien fait
d’autre, hier soir, à Coubertin, après une élimination discrète en Coupe des Coupes, dimanche
passé, face aux modestes joueurs de Porto.
« On avait peut-être un peu honte, avoue Anti,
d’être la seule équipe française privée de Coupe
d’Europe l’hiver venu. » Peut-être, aussi, cette
désillusion et la grande tristesse qui l’a accom-
pagnée ont-elles, justement, permis un nouveau redressement. Paris avait retrouvé du
cœur, de l’envie. L’esprit de combat, surtout,
sans lequel il n’existe pas de conquête. Celui,
marque de fabrique d’Ivry, qui s’était essoufflé,
précisément, du côté du Val-de-Marne.
« On le sait, expliquait Fabrice Guilbert, pour
battre Paris, il faut s’accrocher, s’arracher, lutter, ne jamais céder un centimètre de terrain. On
a su faire dix minutes au début et en fin de
match. Le reste du temps, on s’est fait marcher
dessus et on n’a pas répondu. Quand on a pris
des coups, on s’est écrasé. On a perdu le combat, donc, logiquement, le match. »
Analyse au plus juste du capitaine ivryen
puisque, après un début équilibré (8-8, 14e),
Paris avait pris l’ascendant. Dur en défense, efficace en attaque, rien ne semblait plus devoir
l’inquiéter. « Je crois qu’une équipe se forge un
moral, un esprit, dans la défaite, reconnaît
Cédric Sorhaindo. On a donné du sérieux,
retrouvé l’envie de jouer ensemble et la dynamique est repartie. Il ne faut plus penser qu’à
tout ce qu’il y a devant nous. » Loin derrière
Montpellier et Chambéry, Paris, avec ses quatre
défaites – comme Ivry – a beaucoup semé en
route « mais il y a beaucoup à faire, beaucoup
aussi à se faire pardonner », continue Sorhaindo. La meilleure des manières, effectivement,
pour oublier et chasser ce début de saison manqué.
SÉLESTAT - PONTAULT-COMBAULT : 26-27 (15-11)
700 spectateurs environ. Arbitres : MM. Bourgeois et Denis.
SÉLESTAT. – Gardiens : M. Robin (11 arrêts dt 1/4 pen.) ; Motlik (1 arrêt dt 0/2 pen.). Buteurs : G. Martin (3/6 dt 1/1
pen.), Jung, Huljina (4/5), C. Omeyer (2/4 dt 0/1 pen.), Galotte (3/5), Salami (0/1), Haraketi (0/5), Boillaud (5/8),
Tschirret, Biloum (1/2), Butto (6/10 dt 4/6 pen.), Baran (cap., 2/5). Entraîneur : F. Berthier.
PONTAULT-COMBAULT. – Gardiens : Sapronov (15 arrêts dt 3/7 pen.) ; S. Fernandez (0/1 pen.). Buteurs : Davignon
(1/2), Valent (5/12), Allard (2/5), Ighirri (4/8), Holder (cap., 1/1), Jean-Zéphirin (3/4), Waeghe (10/18 dt 4/4 pen.),
Vially (0/1), Guillaume (1/3 dt 0/1 pen.), Diallo. Entraîneur : D. Peneau.
TREMBLAY-EN-FRANCE - VILLEFRANCHE-BEAUJOLAIS : 36-27 (17-15)
450 spectateurs environ. Arbitres : MM. Mons et Weber.
TREMBLAY-EN-FRANCE. – Gardiens : Mias (5 arrêts dt 1/4 pen.) ; Angelov (7 arrêts dt 1/3 pen.). Buteurs : Ugolin
(2/3), Orjas (5/9 dt 1/3 pen.), Zuzo (1/2), Ostertag (2/4), Sall (2/3), Prat (cap., 2/4), Manojlovic (7/7 dt 1/1 pen.),
Bousnina (3/6), Peyrabout (5/6), Bingo (0/3), Bouakaz (6/8), Loutoufi (1/3). Entraîneur : T. Perreux.
VILLEFRANCHE-BEAUJOLAIS. – Gardiens : Bengrine (9 arrêts dt 1/5 pen.) ; O. Benkhala (1 arrêt dt 0/1 pen.).
Buteurs : Kolev (7/11 dt 2/2 pen.), Lorgeré (6/12 dt 2/3 pen.), A. Benkhala (1/1), Bouchkara (0/1), Carrique, Mocanu
(cap., 3/5), Kiangebeni (4/8), Marroux (3/6 dt 1/2 pen.), Chabert (3/8), Kitsadi-Zorrino (0/1). Entraîneur : A. Merlaud.
LAURENT MOISSET
COUPE DE L’EHF : CHAMBÉRY ET
DUNKERQUE BIEN PLACÉS. – Les deux
clubs français appelés à disputer les huitièmesde finale (aller 9 et 10 février 2008 ;
retour 16 et 17) ont profité d’un tirage au
sort très abordable. Chambéry recevra
d’abord les Polonais de Kielce alors que
Dunkerque se déplacera à Volgograd.
ATHLÉTISME
que j’en ai l’occasion, le plus tôt possible. J’en
ai parlé avec Renan mais j’ai trouvé qu’en
termes de rythme cela n’allait pas très vite dans
ce match ». Les conditions atmosphériques en
sont peut-être l’une des raisons aussi. Aux Bermudes, en ce moment, il ne fait pas très chaud
(20o la journée, 15o le soir), mais le taux
d’humidité est très élevé.
« On est vite essoufflé, ramolli », avoue Thierry
qui, même s’il est né à la Réunion, dotée parfois
d’un climat similaire, reconnaît avoir besoin d’y
réhabituer son corps à chaque fois. Shabana,
lui, préfère sans doute la chaleur sèche. Mais
pour atteindre les demi-finales (ce serait la
quatrième fois en cinq éditions pour lui), il
déclare ne rien vouloir calculer. « Je ne compte
HOCKEY SUR GLACE
BOXE
ÉQUIPE DE FRANCE : LACROIX ET
FLEURY INTÉGRÉS. – Le défenseur
d’Angers Simon Lacroix et l’attaquant
grenoblois Damien Fleury ont été retenus
dans l’équipe de France qui disputera un
tournoi à Odense au Danemark du 13 au
15 décembre. Les Bleus affronteront la
Norvège, la Slovénie et le Danemark, trois
nationsqui participeront aussi au Mondial
au Canada en mai. Par rapport au tournoi
italien, Lacroix prend la place de Nicolas
Pousset alors que Fleury pousse l’attaquant du Mont-Blanc ClémentMasson sur
la liste des remplaçants.
Les vingt-deux sélectionnés : Gardiens :
Ferhi (Grenoble) ; Lhenry (Esbjerg, DAN).
Défenseurs : Amar, Bonnard, Trabichet
(Grenoble), Bachet (Amiens), Quessandier (Rouen), Besch (Nyköpings, SUE),
MENDY AUX ÉTATS-UNIS. – Absent depuis son nul avec
l’Américain Anthony Hanshaw en janvier dernier, l’invaincu JeanPaul Mendy (33 ans, 23 victoires, dont 12 avant la limite, 1 nul)
affronte l’Américain Christopher Holt (33 ans, 12 victoires, dont 8
avant la limite, 8 défaites, 1 no-contest), ce soir à Charleston
(Caroline du Sud). Il s’agit du quatrième combat d’affilée du
super-moyen français aux États-Unis. « Après ce match, précise
son promoteur Gabriel Gaide, il affrontera un adversaire plus difficile, avant d’obtenir une chance mondiale. »
NHL. MONTRÉAL AUX TIRS AU
BUT. – Les Canadiensse sont imposés aux
tirs au but à Toronto avec, dans la cage,
Carey Price, qui a réussi 43 arrêts sur
46 tirs. MARDI : Detroit - Calgary, 5-3 ;
Toronto - Montréal, 3-4, t.a.b. ; Vancouver - Anaheim, 4-0.
BADMINTON
PI EN HUITIÈMES. – Pi Hongyan, seule Française en lice à l’Open de Hongkong, s’est
facilement qualifiée hier pour les huitièmes de finale. Vainqueur de la joueuse locale Tse
Ying-suet (no 405 mondiale et sortie des qualifications), la cinquième mondiale rencontrera en quarts la Danoise Tine Rasmussen (no 11).
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
1. Montpellier .. 1810 9 0 1 330 256 +74
2. Chambéry .... 1810 9 0 1 293 261 +32
3. Ivry ................ 1210 6 0 4 306 281 +25
4. Saint-Raphaël . 1210 6 0 4 279 260 +19
5. Paris ............. 1210 6 0 4 263 264 -1
6. Tremblay-en-Fr. . 1110 5 1 4 306 293 +13
7. Dunkerque ... 1010 5 0 5 276 262 +14
8. Nîmes ........... 1010 5 0 5 296 284 +12
9. Toulouse ...... 1010 4 2 4 283 282 +1
10. Créteil .......... 1010 4 2 4 281 281 0
11. Istres ............ 610 2 2 6 269 280 -11
12. Sélestat ........ 610 2 2 6 276 302 -26
13. Pontault-Combault 410 2 0 8 251 313 -62
14. Villefranche-s.-S. . 110 0 1 9 264 354 -90
ABATI PRIVÉ D’EURO. – Nouveau coup dur pour Joël Abati ! Le Montpelliérain, blessé pour
son match de rentrée contre Hammarby la semaine passée, sera privé de l’Euro en Norvège, du 17 au
27 janvier. Le capitaine de l’équipe de France, souffrant d’une désinsertion d’un muscle de l’épaule
gauche « sera opéré dans les prochains jours et sera indisponible pour une durée évaluée à cinq ou
six semaines », selon l’entraîneur Patrice Canayer. Arrivé dans l’Hérault cet été après dix saisons à
Magdebourg, Abati s’était blessé à la main gauche lors de la préparation. Début octobre, il avait
souffert d’une déchirure de l’aponévrose du pied gauche. Abati n’a disputé que cinq matches de
Championnat. – J.-M. C.
Boslak chez Lagardère
Facile vainqueur au deuxième tour, le Français s’attaque, cette nuit en quarts de finale, à l’Égyptien
Shabana, numéro 1 mondial.
COUPE DE FRANCE (8es de finale, match en
retard). – HIER : Neuilly-sur-Marne (D 1) - Cergy (D 1), 8-1 (3-0,3-0,2-1)
32-27
25-21
26-27
36-27
34-28
PROCHAINE JOURNÉE. –
Demain, 20 h 30 : Istres-Nîmes
(Eurosport). Samedi, 20 heures :
Dunkerque - Saint-Raphaël ; Pontault-C. - Chambéry ; VillefrancheSélestat ; Toulouse-Montpellier ;
Ivry - Tremblay ; Créteil-Paris.
Lincou au rendez-vous
Lacroix (Angers). Attaquants : Meunier
(Genève, SUI), Y. Treille (Ingolstadt, ALL),
Gras (Amiens), Bellemare (Leksand, SUE),
Coqueux (Esbjerg, DAN), Tardif, Zwikel,
F. Rozenthal (Morzine), S. Treille, Hecquefeuille, D. Fleury (Grenoble), Desrosiers
(Rouen), Lussier (Lausanne, SUI).
Paris - Ivry ...............................
Chambéry- Dunkerque ..........
Sélestat- Pontault-Combault.
Tremblay- Villefranche ..........
Montpellier- Créteil ...............
MONTPELLIER - CRÉTEIL : 35-28 (18-15)
2 200 spectateurs environ. Arbitres : MM. Moreno et Serrano.
MONTPELLIER. – Gardiens : Maggaiez (3 arrêts dt 0/2 pen.) ; Karaboué (19 arrêts dt 0/1 pen.). Buteurs : Salou,
Thomas (5/8), Burdet (cap., 5/7), Junillon, François-Marie (0/1), Honrubia (5/9), Juricek (5/5), Di Panda, Pongérard
(0/1), Bojinovic (cap., 10/17 dt 1/3 pen.), Hmam (5/9 dt 1/1 pen.). Entraîneur : P. Canayer.
CRÉTEIL. – Gardiens : Delamotte, Arriubergé (10 arrêts dt 2/2 pen.) ; Lemonne (3 arrêts dt 2/2 pen.). Buteurs : Pavlovic (1/2), Kervadec (2/6), Atajevas (4/13), Bakekolo, Desgrolard (2/8), Limer (1/1), Arive (2/4 dt 1/2 pen.), Rigault
(8/11), Piriianu (2/3), Henry (cap., 5/11 dt 1/1 pen.), Jallamion (1/1). Entraîneur : M. Isakovic.
CHAMPIONNATS DU MONDE
en quinze jours (depuis son troisième succès
d’affilée en tournoi) même si tout le monde dit
qu’il est moins percutant. Il n’a pas fait deux
matches extra, il a commis beaucoup d’erreurs,
mais il passe… Moi aussi, plus facilement
certes, mais avec un début laborieux contre
Kemp, hier (mardi), et un jeu perdu au premier
match. Et lui aussi a eu un jour de repos ! Alors,
je ne veux pas compter sur une quelconque
méforme de sa part, je m’attends au contraire à
ce qu’il soit remonté. »
Lincou a son plan en tête, un peu le même que
celui tenté par son copain Renan Lavigne,
dimanche soir, sans succès. Il sait qu’il devra
être très précis, contenir Shabana dans le court
sans lui ouvrir d’espace et « aller au point dès
MARDI
Saint-Raphaël- Istres ............. 27-26
Nîmes- Toulouse .................... 29-20
HIER
vraiment pas là-dessus, répète-t-il. Ce match,
c’est comme une finale pour moi. Tout est possible, à condition de donner le maximum. Je
n’ai aucune pression mais beaucoup
d’envie ! »
FRANÇOIS PEISSON
CHAMPIONNATS DU MONDE INDIVIDUELS HOMMES
(Bermudes, 25 novembre - 1er décembre). – HIER. Huitièmes de finale : Shabana (EGY, no 1) - Boswell (AUS,
no 15), 3-2 ; Lincou (no 7) - Kemp (ANG, no 34), 3-0 (12-10,
11-5, 11-5) ; Palmer (AUS, no 4) - Barker (ANG, no 13), 3-0 ;
Gough (GAL, no 23) - El-Hindy (EGY, no 11), 3-1. LA NUIT
DERNIÈRE (huitièmes) : Gaultier (no 3) - H. Ashour (EGY,
no 24). AUJOURD’HUI : quarts de finale (Shabana - Lincou,
Palmer - Gough et deux autres matches avec les vainqueurs
de la nuit dernière). En raison de décalage horaire, vous trouverez les résultats d’hier dans notre édition de demain.
HERELIUS BLESSÉ. – Champion de France des lourds, Steve
Herelius enlèvera aujourd’hui son attelle et repassera une radio.
Le 30 octobre dernier, il a été victime d’une fracture métacarpienneà l’index lors du troisième round contre l’Algérien Zinedine
Benmakouf, avec qui il a fait match nul. Pour son prochain combat, Herelius affrontera l’Anglais Henry Akinwande pour le titre
vacant de l’Union européenne, le 19 février dans une ville française restant à désigner, combat qu’il devrait préparer aux ÉtatsUnis.
MOTO
MOTOGP : STONER À TERRE ! – La deuxième journée de
tests à Jerez a été marquée par la violente chute de Casey Stoner
qui était déjà tombé la veille à près de 200 km/h. Cette fois, le
champion du monde MotoGP s’est luxé l’épaule gauche, n’a pu
poursuivre ses tests et risque d’être forfait aujourd’hui pour
l’ultime journée d’essais. Ces premiers signes de fébrilité chez le
champion en titre correspondentà la présence de Valentino Rossi,
qui n’était pas aux récents essais de Sepang en raison de sa blessure à la main. Entre les deux rivaux équipés désormais par le
même manufacturier de pneus, la guerre des nerfs a déjà (re)commencé. « Nous avons surtout travaillé sur l’endurance des
gommes et je suis satisfait de ce côté-là, je dois encore bosser sur
la moto car elle bouge pas mal, mais je pense aller encore plus
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vite », confia Rossi, auteur du 2e temps derrière Pedrosa. Septième hier, Randy De Puniet fit son meilleur chrono en pneus de
course, contrairement aux autres pilotes classés devant lui. – P.H. P.
Les temps. 1. Pedrosa (ESP, Honda), 139’’993 (53 tours) ; 2. Rossi (ITA,
Yamaha), 1’40’’134 (67) ; 3. Nakano (JAP, Honda), 1’40’’251 (71) ; 4. De
Angelis (RSA, Honda), 1’40’’332 (53) ; 5. Dovisiozo (ITA, Honda), 1’40’’650
(69) ; 6. Hayden (USA, Honda), 1’40’’692 (78) ; 7. De Puniet (Honda),
1’40’’820 (77) ; 8. Stoner (AUS, Ducati), 1’40’’833 (32) ; 9. Edwards (USA,
Yamaha), 1’40’’838 (53) ; 10. Lorenzo (ESP, Yamaha), 1’40’’883 (57) ;
11. Hopkins (USA, Kawasaki), 1’40’’939 (65) ; 12. Toseland (GBR, Yamaha), 1’41’’278 (58) ; 13. Melandri (ITA, Ducati), 1’41’’424 (82) ; 14. West
(AUS, Kawasaki), 1’41’’729 (53).
LAGARDÈRE poursuit son marché. Le
22 octobre, Vanessa Boslak remettait son
survêtement de l’équipe de France à Martine Aubry, la maire de Lille. La réception
était donnée en l’honneur de Mehdi Baala, recrue de choix pour le Lille Métropole
Athlétisme. Dimanche, la perchiste, cinquième aux Mondiaux d’Osaka, annonçait à son président, Serge Leroy, sa volonté de rejoindre le Lagardère Paris Racing
(LPR). Dans la Voix du Nord, hier, Boslak
avoue : « Je suis très attachée à Lille, aux
dirigeantset notamment à Serge Leroy. J’y
ai tout vécu, tout appris. Mais il y avait tellement d’aspects intéressants dans la proposition du Team Lagardère (qui chapeaute le LPR) que je ne pouvais pas
laisser passer une telle opportunité. »
Elle évoque notamment la qualité du suivi
médicalet biomécanique,les perspectives
de reconversion et n’occulte pas, bien sûr,
la dimension financière de son choix. Pour
le LMA, le coup est rude. Après le sprinteur
Martial Mbandjock, qui travaille désormais avec Guy Ontanon, le club nordiste,
né il y a un an de la fusion de l’ASPTT Lille
et de l’US Tourcoing, perd une nouvelle
figure de proue qu’il a formée. Il ne pouvait pas rivaliser. La mutation prendra
sans doute quelques semaines puisqu’il
s’agit de rompre des contrats de travail en
cours (Boslak a déjà signé son contrat pro
avec Lille). Leroy, qui a pris contact avec
Jean-Michel Bellot, coordinateur du
Team, du LPR et de la fondation éponyme,
mardi, se montre fataliste : « Ce départ a
une dimension affective mais il est lié à
l’évolution du haut niveau avec l’arrivée
de l’argent privé. Ça n’est donc pas une
surprise. L’investissement – positif – de
Lagardère sous-tendait cette redistribution des cartes. Maintenant, il va falloir
s’interroger : va-t-on devenir un club qui
forme et qu’on écrête suivant l’offre du
marché ? On continue notre activité sur le
terrain mais on a besoin aussi du très haut
niveau. »
Philippe Lamblin, le président de la Ligue
Nord - Pas-de-Calais, s’est lui aussi enquis
de ce transfert : « Les gens du Team m’ont
assuré que c’est Vanessa qui s’était renseignée. Leur proposition me semble économiquement très importante, avec des
conditions faramineuses. Il faut être beau
joueur. Je lui souhaite de gagner. » Bellot
refuse de donner les chiffres mais assure :
« Elle aura un contrat de travail meilleur.
Point. Quant à l’avenir, tout est ouvert. On
aura un œil attentif pour l’aider. Son souhait, c’est de terminer sa carrière chez
nous. » Le LPR est une affaire qui roule.
Avec Boslak, Djhone et Arron, ses dernières recrues, il a trouvé les têtes
d ’ a f f i c h e q u i m a n qu a ie n t à s a
vitrine. – H. G. et J.-D. C0.
GLACE
Bob et skeleton, ça repart
LE COUP D’ENVOI de la Coupe du monde 2008 de bobsleigh et de skeleton sera donné
aujourd’hui à Calgary au Canada avec, côté français, les mêmes compétiteurs que la
saison dernière : Gregory Saint-Geniès en skeleton et Michaël Serisé en pilote du bob à
deux (associé à Alexandre Jolivet) et du bob à quatre (avec David Rolet, AlexandreJolivet,
Jean-Baptiste Arnaud et Nicolas Bourrel en remplaçant). Le gros changement vient de
l’encadrement, en totale mutation. Sous la tutelle de Christelle Gauthier, qui remplace
Patrick Faure, le bob tricolore est désormais supervisé par le Hollandais Arend Glas,
secondé par Georges Ravier sur la Coupe d’Europe. Côté skeleton, Grégory Saint-Geniès
sera conseillé durant la tournée états-unienne par l’Américaine Tristan Gale, première
championne olympique de la discipline (à Salt Lake City en 2002), avant que Philippe
Cavoret, douze ans de Coupe du monde et deux olympiades au compteur, ne prenne le
relais dès les Championnats d’Europe à Cesana en Italie, à la mi-janvier. Une collaboration de longue date entre deux vieux amis, désormais « officialisée » par la Fédération, et
qui devrait permettre à Saint-Geniès, excellent pousseur, de progresser en pilotage, le
point fort de Cavoret. – R. Ri.
COUPE DU MONDE (Calgary [CAN], du 29 novembre au 1er décembre). – AUJOURD’HUI : skeleton.
DEMAIN : bob à deux. SAMEDI : bob à quatre. Français engagés : Saint-Geniès (skeleton),
Serisé-Jolivet (bob à deux), Serisé-Rolet-Jolivet-Arnaud (bob à quatre).
JEUDI 29 NOVEMBRE 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
MONOS 60 PIEDS - BARCELONA WORLD
RACE (départ de Barcelone le
11 novembre). – Tour du monde sans escale
en double. Positions (hier à 19 heures) :
1. Riou-Josse (PRB), à 20 996 milles de l’arrivée ; 2. Dick-Foxall (IRL, Paprec-Virbac 2), à
12 milles des leaders ; 3. Jourdain-Nélias (Veolia-Environnement), à 121 m. ; 4. Beyou-Gavignet (Delta-Dore), à 207 m. ; 5. Thomson-Cape
(GBR-AUS, Hugo-Boss), à 221 m.
MICKAËL CARON
DIVISION 1 HOMMES (10e journée)
IL Y EST. « Je voulais ce 3-0 face à Kemp (son
adversaire anglais de mardi, écarté 12-10,
11-5, 11-5). Pour la confiance et aussi parce
que j’ai envie de raccourcir mes matches ! »
Depuis le temps qu’il se prépare à ce quart de
finale annoncé, cette nuit aux Bermudes, Thierry Lincou (no 7 mondial) est fidèle à ce rendezvous contre Amr Shabana (no 1), face auquel il
est à égalité six victoires à six mais les quatre
dernières au bénéfice de l’Égyptien. Lors des
deux premiers tours, le Français a été un peu
plus expéditif que le Cairote, douze minutes de
moins au premier et surtout vingt-trois au deuxième.
« Mais, prévient le champion du monde 2004,
il ne semble pas avoir baissé son niveau de jeu
Le comité d’organisation s’est imposé une
lourde tâche en retenant onze villes
hôtesses (contre neuf en 2001). « On avait
plusieurs options, détaille Jacquet. On a
choisi celle qui permet le plus large maillage du territoire et le meilleur développement de la discipline. » Des régions comme
la Bretagne ou le Rhône, à fort potentiel,
ont été sélectionnées. Bana réfute l’idée
d’une organisation à deux vitesses avec
Paris d’un côté, la province de l’autre. La
sélection a parfois été douloureuse,
comme dans le cas de Besançon, finalement écarté au profit de Saint-Brieuc, où
45 % des licenciées sont des femmes (environ 40 % au niveau national).
Bleu
TRANSATECOVER B TO B : DÉPART
AUJOURD’HUIAU BRÉSIL. – Neuf jours
après l’arrivée à Salvador de Bahia des
vainqueurs de la Transat Jacques-Vabre,
Michel Desjoyeaux et Emmanuel Le
Borgne (Foncia), la flotte des monocoques
60 pieds IMOCA s’apprête à repartir dans
l’autre sens. Ils seront quinze, en effet, à
s’élancer aujourd’hui à 15 heures de la
baie de Tous-les-Saints pour une course
retour en solitaire baptisée Transat Ecover
B to B. Épreuve qualificative pour le prochain Vendée Globe, elle mènera les
concurrents à Port-la-Forêt après quelque
4 200 milles et deux semaines de mer. On
retrouve sur la ligne les principaux acteurs
de la Jacques-Vabre, de Michel Desjoyeaux à Marc Guillemot, Bernard
Stamm, Kito de Pavant, Mike Golding,
Loïck Peyron, Armel Le Cléac’h…
MATCH-RACING : RICHARD EN
COURSE POUR LE TITRE EN MALAISIE. – Dernière épreuve du circuit mondial
de match-racing, la Monsoon Cup se
déroule jusqu’à dimanche à Kuala en
Malaisie. Avec huit points d’avance au
classement général du Championnat sur
le Britannique Ian Williams, le Français
Mathieu Richard a une petite longueur
d’avance pour décrocher le titre mondial.
SQUASH
UN MAILLAGE DE TOUT
LE TERRITOIRE
Jaune
Rouge
Jaune
IL EST ENCORE possible d’acheter des places pour assister aux rencontres du
Mondial. Au tour préliminaire, trois sites ne sont pas encore complets. Il reste
environ 500 places à Lyon pour lundi, autant à Pau et à Toulon pour lundi et mardi.
Les prix des places, qui donnent accès aux deux matches du jour, sont de 15 (catégorie 3), 20 (catégorie 2) et 28 euros (catégorie 1).
Un millier de places restent en vente pour les quarts de finale au Palais Omnisports
de Paris-Bercy pour le jeudi, aux tarifs de 25 (catégorie 3), 40 (catégorie 2) et
50 euros (catégorie 1).
C’est là que le bât blesse, évidemment. Difficile de focaliser l’attention sur l’équipe de
France féminine alors que, dans le même
temps, la D 1 masculine n’observe aucune
trêve. Trois journées seront jouées le temps
du Mondial. « Je ne peux pas obliger la
Ligue à suspendre la compétition, se désole
André Amiel, mais je considère que les
deux disciplines sont complémentaires
plus que concurrentielles. » « Personnellement, je le regrette parce qu’on avait insisté pour un break », rappelle Jacquet.
Dimanche dernier, la troisième journée du
Tournoi de France, à Dunkerque, et le
match entre Ivry et Barcelone, en Ligue des
champions, se sont partagé l’affiche. « On
ne va pas décréter le couvre-feu », plaisante Bana.
Noir
Bleu
Noir
puisqu’elle concerne davantage de
villes. Mais l’engouement est identique. Tout le monde est conscient qu’il
y a moyen de franchir un cap supplémentaire. En fait, je trouve l’engouement encore plus évident. Même les
ligues non concernées par l’organisation sont dynamiques. Je suis optimiste.
– Il y a six ans, malgré le succès
mondial des hommes, la passion
populaire est vite retombée. Une
issue différente est-elle envisageable ?
– Je baigne dans le hand depuis quarante ans. Ce n’est pas un sport populaire. Le hand est ce qu’il est, un sport
de salle qui ne remplira jamais le Stade
de France. Nos moyens ne sont pas si
évidents. Nous avons pourtant réalisé
de gros progrès au niveau des télévisions. Mais pour qu’on parle de nous, il
faut être champions du monde ! Nous
sommes condamnés à la réussite en
permanence. » – M. Ca.
Encore quelques milliers de places
BATEAUX
À dix-neuf ans,
Allison Pineau va
vivre son premier
Championnat du
monde. En France
de surcroît. Une
pression
supplémentaire,
mais avant tout
une formidable
exposition.
(Photo Nicolas Luttiau)
LE PUBLIC MOBILISÉ
« Nous avons réalisé
de gros progrès »
« QUELLES SONT vos attentes à
trois jours de l’ouverture du
Championnat du monde féminin ?
– La première est la réussite sportive.
À travers ce Mondial, notre discipline
peut obtenir une reconnaissance
encore plus importante. Ça ne ferait de
mal à personne. L’organisation du
Championnat du monde masculin en
2001 avait permis de pérenniser nos
clubs de D 1. J’espère qu’il en ira de
même pour les filles. Il y a, en France,
une place à prendre dans le sport féminin, même si les basketteuses sont
excellentes. Mon autre ambition était
de remplir les salles. J’ai assisté à des
tournois indécents à ce niveau-là.
Notre pari sera atteint puisque le taux
de remplissage devrait atteindre environ 95 % sur tous les sites.
– Ressentez-vous un engouement identique par rapport au
Mondial masculin en 2001 ?
– La formule est un peu différente
LA CONCURRENCE
DE LA D 1 MASCULINE
l’effort a largement porté sur l’événement,
il se poursuivra après. Une cellule événementielle a été créée pour tenter de maintenir l’intérêt jusqu’aux Jeux. Bernard
Laporte, secrétaire d’État aux Sports, assistera au premier match de l’équipe de
France, à Pau, contre l’Argentine. Alors
sélectionneur des rugbymen, Laporte avait
perdu le match d’ouverture de la Coupe du
monde contre… l’Argentine.
15
BASKET EUROLIGUE HOMMES (6 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
REAL MADRID - ROANNE
« J’ai un gros ego »
MARC SALYERS, leader de la Chorale de Roanne, est un basketteur détonant et un homme très fier de sa personne.
Depuis le début de l’Euroligue, il porte seul ou presque la Chorale de
Roanne. Meilleur scoreur de l’épreuve (22,4 pts), troisième joueur le
plus complet, auteur d’un exploit retentissant face à Fenerbahçe il y a
deux semaines (40 pts), Marc Salyers (2,05 m, 28 ans) ne gâche rien.
Une confiance inébranlable nourrit chaque jour le talent de ce personnage savoureux, à la vie riche de plaisirs. Italie, Turquie, Corée,
France, le double champion national (2004 avec Pau et 2007 avec
Roanne) a bourlingué et profité. Aujourd’hui, il promène son image de
play-boy avec une légèreté et un naturel déroutants. Confessions.
« MARC, vous découvrez l’Euroligue cette saison. Quels sentiments cela vous procure-t-il ?
– Je suis heureux ! C’est excitant de
jouer la compétition majeure, de croiser les meilleurs. C’est une expérience
forcément enrichissante quel qu’en
soit le résultat.
– Comment expliquez-vous que,
malgré votre talent, vous ayez
dû attendre vingt-huit ans pour
jouer l’Euroligue ?
– Quand j’étais plus jeune, jouer
l’Euroligue, jouer dans une grosse
équipe n’était pas important pour moi.
J’étais ici pour avoir un job, faire le plus
d’argent possible et profiter de la vie.
J’ai joué près de Milan (deux saisons à
Novara), à Istanbul, où la vie et les
nuits sont belles. (Il rit.) J’étais jeune,
les filles, tout ça… Il y avait d’autres
motivations. Et puis quand tu prends
de l’âge, les choses changent, tes buts
changent. Aujourd’hui, je pense moins
à l’argent et plus à ma carrière.
– Malgré vos performances, la
Chorale souffre dans cette compétition. Et après la gifle face au
Pana, le Real n’est pas la destination idéale pour se refaire !
– On n’a pas besoin de vidéo pour
savoir ce que vaut le Real ! Après le
Pana, c’est une autre all-star team.
Peut-être moins forte que le Pana,
mais ce sera très compliqué pour nous.
On se dit que si l’on gagne, on écrit
l’histoire.
– Que manque-t-il à Roanne
pour être plus compétitif en
Euroligue ?
– Il nous manque de l’expérience
d’abord. Les grosses équipes, habituées à jouer l’Euroligue, vont gagner
les matches sur la fin. Nous, on a perdu
le Partizan Belgrade d’un point... Notre
banc n’est pas assez profond, et puis
certains dans cette équipe manquent
de confiance en eux.
– Ce n’est pas votre cas ! Vous
jouez avec une confiance inébranlable !
– J’ai énormément confiance en moi,
ça, c’est sûr. (Il rit.) Peu importe ce que
je fais, au golf, au tennis, dans mon
esprit, c’est la gagne ! En Euroligue,
Adam (Hess) et Brion (Rush) sont plus
en difficulté. C’est à moi de m’élever,
de prendre plus de shoots, de montrer
la voie. J’adore ces challenges, j’adore
faire taire les gens qui te disent que tu
ne peux pas faire ça. Je sais ce que je
peux faire, et plus la compétition est
dure, meilleur je suis !
« J’ai profité
de la vie »
– Avez-vous conscience que
votre assurance peut passer parfois pour de la prétention ?
– C’est une question de ligne. J’avoue
que je franchis cette ligne mais parfois
exprès aussi, pour le fun, pour chambrer un coéquipier, juste pour le plaisir.
Mais je pense que, dans ce métier,
c’est la meilleure façon d’évoluer.
C’est ma mentalité. Tu dois avoir
confiance en toi à chaque chose que tu
fais.
– De la confiance et une haute
estime de votre personne aussi !
– (Il hésite…) J’ai un gros ego, ça,
c’est sûr ! Il n’y aucun doute là-dessus.
J’essaie de le contrôler car ça peut être
dangereux pour l’équipe si j’en fais
vraiment trop.
est-elle si importante à vos
yeux ?
– Pour les filles, c’est une bonne raison. (Il éclate de rire.) L’été, je vis en
Floride, à Miami, le long de la plage,
entre les surfeurs et les filles, c’est
important. J’aime ça, c’est vrai. Mais
qui n’aime pas que les filles vous regar-
dent quand vous marchez sur la
plage ? Dans le passé, j’étais bien plus
fou encore. Quand je vivais à Milan, il y
avait des filles fantastiques, tu “scorais” à chaque nuit. À Istanbul, l’atmosphère était incroyable, j’avais des
gros tatouages partout. J’adore ça,
c’est la vie, tu dois te faire plaisir sans
te prendre tout le temps au sérieux. Je
fais le plus beau métier du monde, je
suis payé pour faire ce que j’adore, j’ai
profité de la vie ! Mais aujourd’hui, je
suis plus calme, j’ai une petite amie, je
suis avec elle et seulement avec elle. À
un moment, tu dois grandir. »
DAVID LORIOT
C. Zagreb (CRO) - Le Mans ........ 91-71
A.Salonique (GRE)- EP Istanbul (TUR) . 67-64
Malaga (ESP)- Vilnius (LIT) ......... 71-69
AUJOURD’HUI
Milan (ITA) - M. Tel Aviv (ISR)
L ttopp 10 ddes marqueurs
Le
q
PROCHAINE JOURNÉE. – Mercredi
5 décembre : Vilnius - C. Zagreb, EP Istanbul - Malaga. Jeudi 6 décembre : M. Tel
Aviv - A. Salonique, Le Mans - Milan.
1 SALYERS (USA,
( , Roanne))
j
((LIT,, Olympiacos)
y p )
2 Macijauskas
( , P. Belgrade)
g )
3 Pekovic (MTN,
( , V. Bologne)
g )
4 Holland (USA,
( , Fenerbahççe))
5 Solomon (USA,
6 Jackson (USA,
((USA, Olympiacos)
y p
)
7 Price (USA,
( , Vilnius))
8 Masseyy ((USA,, A. Salonique)
q )
9 L. Greer (USA,
( , Olympiacos)
y p
)
(
Vitoria))
10 Rakocevic (SER,
22,4
,
21,7
,
21,4
,
21,2
,
21
19 2
19,2
19
18
17,7
,
17,6
,
,
Palacio (BLZ,
( , P. Belgrade)
g ) 17,6
GROUPE C
HIER
Rome (ITA)- Barcelone (ESP) ...... 65-74
Bamberg (ALL) - P. Belgrade (SER) ... 78-62
AUJOURD’HUI
Fenerbahçe (TUR) - Panathinaïkos (GRE)
Real Madrid (ESP) - Roanne
PROCHAINE JOURNÉE. – Mercredi
5 décembre : Roanne - Rome ; P. Belgrade - Fenerbahce, Barcelone - Bamberg.
Jeudi 6 décembre : Panathinaïkos - Real
Madrid.
Le topp 5 au ranking
(évaluation)
Le Mans s’égare
CETTE FOIS, l’histoire est bien noire.
Hier, en Croatie, Le Mans a subi sa
sixième défaite en Euroligue, la plus
lourde de la saison, celle qui a sans
doute définitivement éparpillé les dernières poussières d’espoir de Top 16.
En sortant de ses standards défensifs
au début du troisième quart-temps, Le
Mans a totalement coulé.
Sans agressivité sur le drive de Kelley,
rapide, juste et percutant, bien trop
lâche sur Chris Warren, qui s’embrasait en début de deuxième mi-temps
(11 points dont 3 primés de rang en
quatre minutes, 20 points au final), le
MSB pointait à neuf longueurs à la fin
du troisième quart (67-58). « Défensivement, on a sombré, on n’a pas su fermer la raquette et on s’est ensuite
désunis. Au vu de la première mitemps, il y avait quelque chose à faire
car le Cibona ne semblait pas au
mieux. On peut le regretter », notait
Vincent Collet, dont les troupes
avaient effectivement terminé le premier acte dans la roue croate (41-40),
grâce à un jeu intérieur efficient. Mais
les regrets ne pesaient tout de même
pas le même poids que sur les matches
précédents. Car hier, Le Mans a réalisé
une toute petite performance. En
défense donc mais aussi en attaque,
où il fût incapable de trouver une quelconque alternance de jeu, son secteur
extérieur étant totalement endormi.
« On a pris un seul tir à trois points en
première mi-temps, ce n’est pas suffisant », constatait Vincent Collet, dont
les troupes prenaient dès aujourd’hui
la direction de Chalon, adversaire de
Pro A demain. « Un déplacement que
je crains », avait noté Collet avant
même le match de Zagreb. Après le
résultat, ses craintes doivent être
encore plus vives… – D. L.
Son intérieur américain Hamilton,
blessé au genou lors de la difficile victoire à Murcie ce week-end (65-62), est
forfait, tout comme l’ailier espagnol
Alex Mumbru, qui s’est blessé au dos
hier à l’entraînement. Felipe Reyes,
frappé par une grippe, et Papadopoulos, touché au genou, n’ont repris
l’entraînement qu’hier et sont un peu
diminués. « Ces joueurs vont nous
manquer, explique Louis Bullock,
l’arrière américain, grand pote de
Marc Salyers quand ils jouaient tous
les deux en Italie. Certains vont jouer
plus que d’habitude et vont devoir élever leur niveau de jeu. Roanne va vouloir faire la performance de sa vie face
au Real. C’est une très bonne équipe
qu’on connaît mal et qui peut nous présenter des choses que l’on n’attend
pas. Il faut se méfier. » Lui-même plus
effacé en attaque que les saisons précédentes (11,3 pts), Louis Bullock
pourrait faire partie de ces joueurs qui
auront plus de responsabilités offensives. La Chorale ne devra pas oublier
que l’ancien de Michigan fut le quatrième marqueur de l’Euroligue en
2005-2006 (16,3 pts). Et il a encore de
beaux restes. – M. Ba.
91
71
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
33 20 8/15 3/8 1/2 0-6 4
26 15 4/6 1/1 6/6 0-1 1
1 2 1/1 - - - 5 - - - - - 7 - - - - 1-1 11 7 3/3 1/1 - 1-2 17 8 3/3 1/1 1/2 1-5 2
36 14 5/12 2/8 2/2 1-0 1
21 11 5/7 0/1 1/1 1-1 1
29 9 3/6 1/3 2/2 0-4 14 5 1/3 1/2 2/2 - 1
200 91 33/56 10/25 15/17 5-20 10
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Bogavac
24 2 0/2 0/1 2/2 0-1 1
Batum
26 6 2/6 1/2 1/2 0-2 5
Diot
7 - - - - - Koffi
23 12 6/8 - - 1-4 1
Limonad
24 10 4/6 2/4 - 0-1 5
Bokolo
19 3 1/3 1/1 - - Leloup
7 0 0/1 0/1 - - Bogdanovic 21 2 1/5 0/2 - 0-2 2
Ricci
20 16 7/13 0/2 2/2 2-3 Clancy
29 20 10/15 - - 2-6 2
TOTAL
200 71 31/59 4/13 5/6 6-20 16
91-71 (21-22, 20-18, 26-18, 24-13)
Écarts.- ZAG : + 20 (33e et score final) ; MAN : + 4 (17e)
Spect. : 4 000. Arb. : Pitsilkas (GRÈ), Spiridonos (GRÈ),
Garcia Gonzalez (ESP).
Warren
Kelley
Kruslin
Krasic
Zoric
Vukusic
Andric
Ayuso
Hoskin
Rozic
Mulaomerovic
TOTAL
P.
—
1
2
2
3
3
2
4
6
p.
—
506
474
440
439
495
371
379
422
c.
—
429
445
440
436
506
397
407
466
Classement
Pts J. G.
— — —
1. Panathinaïkos ........ 10 5 5
2. Barcelone ................ 10 6 4
3. Real Madrid ............ 9 5 4
4. P. Belgrade ............. 9 6 3
5. Fenerbahçe ............. 8 5 3
6. Rome ....................... 7 6 1
Bamberg ................. 7 6 1
8. Roanne ................... 6 5 1
P.
—
0
2
1
3
2
5
5
4
p.
—
445
455
365
476
400
464
383
400
c.
—
383
427
341
498
395
482
411
451
SOPOT - SIENNE : 59-84 (12-22 ; 9-21 ; 20-23 ; 18-18)
SOPOT : Gurovic (5), Roszyk (5), Masiulis (16), Dylewicz, Harissis (3), Slanina (5), Van den Spiegel (2), Stanojevic (15), Shakur (8).
SIENNE : McIntyre (12), Ilievski (13), Eze (10), Carraretto (2), Sato (8), Thornton (6), K. Lavrinovic (13), Kaukenas (14), Ress (1), Stonerook (5).
N.B. : classements établis avant la 6e journée.
C. ZAGREB
LE MANS
Classement
Pts J. G.
— — —
1. Malaga ..................... 11 6 5
2. Vilnius ...................... 10 6 4
Aris Salonique .............. 10 6 4
4. EP Istanbul ........ 9 6 3
C. Zagreb ........... 9 6 3
6. Tel Aviv ............... 8 5 3
7. Milan ................... 6 5 1
8. Le Mans ............ 6 6 0
A. SALONIQUE - EP ISTANBUL : 67-64 (14-17 ; 18-8 ; 13-14 ; 22-25)
A. SALONIQUE : Castle (8), R. Terry (10), Serapinas, Bra. Wright (20), Kalaitzis, Iliadis, Mottola
(6), Massey (13), Agadakos (3), Tsaldaris (7).
EP ISTANBUL : Penn (5), Nicholas (15), L. Woods (8), Gregory (2), Abi, Gonlum (6), Erdogan,
Kuqo (8), Arslan (11), Hutson (9).
MALAGA - LR VILNIUS : 71-69 (19-18 ; 21-19 ; 15-14 ; 16-18)
MALAGA : Popovic (6), B. Rodriguez (11), Kus (5), Welsch (14), Cabezas (11), N’Dong (5), Jimenez (8), Santiago (11), Chilinsky.
LR VILNIUS : Lukauskis (6), Price (16), Anisimovas, J.P. Batista, Petravicius (6), Jomantas (8),
Mitchell, Gecevicius, Eidson (18), Nielsen (7), Bajramovic (8).
ROME - BARCELONE : 65-74 (9-22 ; 22-15 ; 19-23 ; 15-14)
ROME : Giachetti (4), Fucka (12), Tonolli, Stefansson (8), E. Lorbek (13), Ray (6), Hawkins (8),
Daniels (3), Gabini (2), Ukic (9).
BARCELONE : Basile (15), P. Sanchez (5), Trias (10), Marconato, Lakovic (11), F. Vazquez (5),
Morandais, Acker (6), Kasun (18), Grimau (4).
BAMBERG - P. BELGRADE : 78-62 (22-12 ; 19-15 ; 16-21 ; 21-14)
BAMBERG : Ensminger (6), Hauer, Hamann (12), Greene (18), Suput (15), Fenn (17), Pavic,
Garrett (3), Okulaja (5), Ohlbrecht (2), Dickel.
P. BELGRADE : Palacio (4), Tepic, Kecman (20), Borovnjak, Tripkovic (3), Velickovic (13), Pekovic (14), Vitkovac (6), Bozic, Vranes (2), Milosevic.
Alors que le novice Roanne souffre en Euroligue, l’ailier-fort américain Marc Salyers a lui réussi à tirer son épingle du jeu.
(Photo Nicolas Luttiau)
EUROLIGUE FEMMES (4e journée)
Bourges tout près
BOURGES S’EST INCLINÉ d’un souffle
(56-57) face à la grosse cylindrée Ekaterinbourg au Prado. En dépit des efforts de Sandrine Gruda (13 pts, 7 rebonds), les Berruyères,
dominatrices au rebond (50 à 32), ont longtemps mené face aux Russes, mais Kristi Harrower a réussi deux lancers clés avant que Céline
Dumerc ne manque un de ses deux lancers pour
l’égalisation à huit secondes de la fin. « Il y a
une vraie frustration, nous méritions de
gagner », a commenté le coach Pierre Vincent.
Mondeville a pour sa part réussi une belle performance en estoquant une autre formation
russe, le Dynamo Moscou. Lors des trois dernières minutes de la première mi-temps, les
Normandes ont passé un 13-0 dans le sillage du
duo Jannault-Salagnac. La meneuse Caroline
Aubert a aussi livré une superbe partie (22 pts
avec 6 sur 9 à trois points, 8 passes) pour une
équipe en état de grâce derrière la ligne (14 sur
25 à trois points). Avec une excellente Émilie
Gomis (19 pts, 6 rbds) bien soutenue par Zara,
Valenciennes a obtenu un succès précieux sur le
parquet des Slovaques de Kosice.
Enfin, Villeneuve-d’Ascq veut se reprendre ce
soir à Naples après sa déroute de la semaine
passée face au CSKA Moscou (48-99). L’ambition est claire. « Notre véritable objectif est de
prendre la quatrième place du groupe, la dernière qualificative est donc de laisser Riga et
Naples derrière nous », souligne Abdou
N’Diaye. Pour l’ESBVA, la rencontre ce soir en
Italie est donc déjà déterminante pour la
suite. – H. L. et J. Bav.
JEUDI 29 NOVEMBRE 2007
GROUPE A. – HIER : Riga (LET) - Sopron (HON), 77-66 ; CSKA Moscou (RUS)
- Fenerbahçe (TUR), 109-69. AUJOURD’HUI : Naples (ITA) - Villeneuve-d’Ascq.
Classement : 1. CSKA Moscou, 8 pts ; 2. Fenerbahçe, Sopron et Riga, 6 ; 5. Villeneuve-d’Ascq, 4 ; 6. Naples, 3.
GROUPE B. – HIER : Sibenik (CRO) - Cracovie (POL), 65-64 ; Bourges - Ekaterinbourg (RUS), 56-57. AUJOURD’HUI : USK Prague (RTC) - Salamanque
(ESP). Classement : 1. Ekaterinbourg, 8 pts ; 2. Cracovie et Sibenik, 6 ;
4. Bourges, 5 ; 5. Prague et Salamanque, 4.
GROUPE C. – HIER : Spartak Région Moscou (RUS) - Brno (RTC), 85-76 ;
Kosice (SLQ) - Valenciennes, 58-62. AUJOURD’HUI : Gdynia (POL) - Namur
(BEL). Classement : 1. Brno et Spartak Moscou, 7 pts ; 3. Valenciennes, 6 ;
4. Kosice, 5 ; 5. Kosice et Namur, 4.
GROUPE D. – HIER : Mondeville - Dynamo Moscou (RUS), 91-62 ; Faenza
(ITA) - Pécs (HON), 66-68 ; Valence (ESP) - Vilnius (LIT), 75-70. Classement :
1. Valence, 8 pts ; 2. Pécs, 7 ; 3. Dynamo Moscou, 6 ; 4. Mondeville, Faenza et
Vilnius, 5.
BOURGES - EKATERINBOURG : 56-57 (15-13 ; 13-12 ; 19-18 ; 9-14)
BOURGES : Petrovic (8), Snell (9), Melain (6), Miyem (2), Dumerc (6), Paul (3), Kireta
(8), Lepron (8), Ndongue (4), Bujdoso (2).
EKATERINBOURG : Nolan (13), Rakhmatulina (2), Vodopyanova (2), Harrower (10),
Batkovic (2), Taylor (4), Bibrzycka (7), Gruda (13), A. Jones (4).
KOSICE - VALENCIENNES : 58-62 (10-13 ; 16-8 ; 13-25 ; 19-16)
KOSICE : Mincikova, Jendrichovska, Gearlds (2), Cikosova (2), Jalcova (19), Jurcenkova (7), Butler, Kovacova (6), Michulkova (22).
VALENCIENNES : Koehn (6), Zara (16), Pochet, E. Gomis (19), Bade (10), Reghaïssia
(7), Ohlde (2), Cserny (2).
MONDEVILLE - DYNAMO MOSCOU : 91-62 (15-11 ; 31-13 ; 21-17 ; 24-21)
MONDEVILLE : Salagnac (10), Aubert (22), Corre (2), Tanqueray, Dufour, J. Digbeu
(7), L. Williams (22), Micaletto, El-Gargati (12), Jannault (16).
DYNAMO MOSCOU : Popova, Schumacher (13), Kublina (14), Ryukhina (3), Firsova (1),
Volnaya, Jekabsone (19), Lysyuk (3), Koroleva (1), Augustus (2), Rusakova, Dacic (6).
NBA
James abat Boston
D’ACCORD, IL N’ÉTAIT PAS exactement tout seul pour venir à bout des
Celtics, mais LeBron James a de nouveau été énorme (38 pts, 13 p.d.,
4 rbds) pour emmener les Cavs à la victoire. Un succès obtenu après prolongation, la seule manière de battre les
Celtics (11-2) cette saison, et donc
construit avec l’aval de Drew Gooden,
« Monsieur Courant alternatif » de
l’équipe (24 pts, 13 rbds), Zydrunas
Ilgauskas (15 pts, 14 rbds, 4 cts) et
11 points de King James dans la prolongation.
KIDD EN VAIN. – Quatrième triple-double de Jason Kidd, le meneur des Nets,
auteur de 12 points, 12 passes et 15 rebonds face à Memphis. New Jersey enregistre aussi le meilleur match de Vince Carter de ce début de Championnat (32 pts,
9 rbds, 7 p.d.), mais sans être extraordinaires, les Grizzlies ont bien profité des
largesses défensives de leurs adversaires.
L’ÉNERGIE DE NOAH. – Bon en défense sur Josh Smith, Joakim Noah (5 pts, 1
sur 6 aux tirs, 3 sur 4 aux l.f., 7 rbds, 2 p.d., 2 ints, 1 ct, 17 min) a apporté « beaucoup d’énergie », dixit son entraîneur, Scott Skiles, lors de la victoire des Bulls sur
Atlanta. Les Sonics de Johan Petro et Mickaël Gelabale ont concédé sur le
terrain des Lakers leur 13e défaite en 15 matches, tout près du record historique du
club. Les deux Frenchies de Seattle n’ont pas joué. Ronny Turiaf revient doucement en forme après son entorse de la cheville (7 pts, 3 sur 7 aux tirs, 1/3 aux l.f.,
3 rbds, 2 p.d., 2 cts, 20 min). Troisième défaite en quatre matches pour les Nuggets
de Yakhouba Diawara (6 min, 2 tirs ratés, 1 b.p.), battus dans leur salle par une
surprenante équipe d’Indiana.
RÉSULTATS
Cleveland-Boston, 109-104 a.p. ; New Jersey - Memphis, 103-110 ; Miami-Charlotte, 110-90 ;
Milwaukee-Philadelphie, 99-114 ; Chicago-Atlanta, 90-78 ; Denver-Indiana, 110-112 ; LA Lakers Seattle, 106-99.
DIJON : BENSON ENGAGÉ. – Le pivot américain Lee Benson a
officiellement signé avec la JDA Dijon, mais n’était pas encore arrivé en
France hier. Sa qualification pour le match important de samedi à Clermont
est donc peu probable. – B. Gr.
PERASOVIC, COACH À ESTUDIANTES. – L’ancien joueur croate Velimir
Perasovic a succédé à Mariano de Pablos sur le banc d’Estudiantes Madrid,
l’équipe de Florent Pietrus, actuelle dernière de Liga ACB. L’an passé, il avait
notamment coaché Vitoria jusqu’au début du printemps, avant de céder sa
place à Bozidar Maljkovic, à la csuite d’un problème de santé.
PAGE 15
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
C. ZAGREB - LE MANS : 91-71
c.
—
394
371
362
406
392
413
520
444
Bleu
Rouge
RASSURÉ PAR LA VICTOIRE face à
Cholet (90-77) en Pro A, Roanne se
présente à Madrid avec la décontraction des outsiders. Surtout qu’un
paquet cadeau attendait les Roannais
dans la capitale espagnole : l’ailier
américain Ron Hale (2,03 m, 30 ans).
Très bon shooteur à trois points, Hale,
sorti de l’université de Florida State en
2000 et ayant essentiellement joué au
Japon, a brillé cet été en Summer League à Las Vegas avec les Phoenix Suns
(12,5 pts par match) où il a côtoyé
Adam Hess. Il s’est entraîné hier soir et
pourrait faire ses débuts dès
p.
—
464
438
400
465
382
363
418
372
Jaune
Bleu
Jaune
de notre envoyé spécial
P.
—
2
1
1
2
3
3
5
4
Noir
Noir
MADRID –
aujourd’hui. « Voir un Américain tout
juste débarqué de l’avion avec le décalage horaire dans la tête, aussi pressé
de s’entraîner, ce n’est pas banal, souligne Jean-Denys Choulet, l’entraîneur
de la Chorale. C’est plutôt bon signe. »
La Chorale attend toujours un pivot,
mais cette arrivée peut déjà redynamiser un groupe qui a baissé les bras la
semaine dernière face au Panathinaïkos (83-123).
Battu seulement deux fois cette saison
en 14 matches de Liga ACB et d’Euroligue, ultra motivé par l’envie de rallier
le Final Four qui aura lieu à Madrid, le
Real est au moins une pointure au-dessus du champion de France. Mais il est
peut-être bon à prendre en ce moment.
Classement
Pts J. G.
— — —
1. Sienne ...................... 10 6 4
2. Vitoria ...................... 9 5 4
CSKA Moscou ........ 9 5 4
4. Olympiakos ............. 8 5 3
5. Kaunas ..................... 7 5 2
Ljubljana .................. 7 5 2
7. Sopot ......................... 7 6 1
8. Bologne ................... 6 5 1
Les cinq premiers de chaque poule plus le meilleur sixième qualifiés pour le Top 16.
30
27
24,2
,
23,2
,
23
Roanne avec Hale
REAL MADRID : 5 Pelekanos (1,98 m ; GRE) ; 7 C. Smith (1,93 m ; USA) ; 8 Sekulic
(2,09m ; MON) ;9 F. Reyes(2,03 m) ; 13 Aguilar(2,03 m) ; 14Papadopoulos(2,10 m ;
GRE) ; 17 Hervelle (2,05 m ; BEL) ; 19 Tunceri (1,90 m ; TUR) ; 22 Bullock (1,85 m ;
USA) ; 23 Llull (1,90 m) ; 24 Lopez (1,82 m). Entraîneur : J. Plaza.
ROANNE : 4 Diop (2,02 m ; SEN) ; 5 Poupet (1,89 m) ; 6 Hale (2,03 m, USA) ; 8 Wilson
(1,96 m) ; 11 Soliman (2,03 m) ; 21 P. Badiane (2,11 m) ; 22 Salyers (2,06 m ; USA) ;
34 Hess (2,01 m ; USA) ; 45 Pellin (1,70 m) ; 55 Rush (1,86 m ; USA). Entraîneur :
J.-D. Choulet.
Olympiakos (GRE) - Kaunas (LIT)
Vitoria (ESP) - CSKA Moscou (RUS)
V. Bologne (ITA) - Ljubljana (SLV)
HIER
LE MATCH
AUJOURD’HUI, 20 H 45, PALACIO VISTALEGRE
(Sport +)
Sopot (POL) - Sienne (ITA) .......... 59-84
AUJOURD’HUI
GROUPE B
Meilleur scoreur
de l’Euroligue
MACIJAUSKAS
Pekovic
Salyers
y
Masseyy
Jackson
HIER
PROCHAINE JOURNÉE. – Mercredi
5 décembre : CSKA Moscou - V. Bologne,
Sienne - Olympiakos. Jeudi 6 décembre :
Kaunas - Vitoria, Ljubljana - Sopot.
– Vous cultivez votre corps,
vous aimez être admiré. Pourquoi l’image que vous renvoyez
1
2
3
4
5
GROUPE A
16
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
VOLLEY-BALL PRÉQUALIFICATIONS OLYMPIQUES HOMMES (1
er
tour)
FRANCE - SUÈDE
TENNIS
Premier pas vers les JO
Favorite, l’équipe de France joue cette semaine son avenir olympique. Et sa crédibilité.
AUJOURD’HUI, 19 H 30
(18 h 30, heure locale),
ARENA D’EVORA
FRANCE : 4 Rouzier (2 m, 21 ans) ; 5
Vadeleux (1,96 m, 24 ans) ; 7 Antiga
(2 m, 31 ans, cap.) ; 10 V. Montméat
(1,96 m, 30 ans) ; 11 Le Marrec
(1,90 m, 30 ans) ; 12 Maréchal
(1,98 m, 20 ans) ; 13 Pujol (1,84 m,
23 ans) ; 14 L. Geiler (1,98 m, 23 ans) ;
15 Samica (1,96 m, 25 ans) ; 16 E.
Ragondet (1,91 m, 20 ans) ; 17 Kieffer
(2m,29ans).Libero: 2Henno(1,88m,
31 ans). Entraîneur : P. Blain.
SUÈDE : 1 Sandberg (1,91 m, 27 ans,
cap.) ; 4 Rumin (1,93 m, 22 ans) ; 6
Nilsson (2,06 m, 25 ans) ; 8 J. Andersson (1,96 m, 27 ans) ; 9 Karlsson
(2,02 m, 23 ans) ; 10 U. Andersson
(1,95 m, 32 ans) ; 12 Ivarsson (1,92 m,
21 ans) ; 13 M. Andersson (2 m,
24 ans) ; 14 Carlsson (1,82 m,
27 ans) ; 18 Johansson (1,97 m,
25 ans). Libero : 3 Olsson (1,85 m,
25 ans). Entraîneur : J. Isacsson.
Toni Nadal (à d.) est tracassé par les blessures à répétition de
son neveu. Et trouve pourtant que Rafael est aujourd’hui « un
meilleur joueur de tennis qu’il y a un an ». (Photo Nicolas Luttiau)
« Rafael a
une blessure
grave, très grave »
EVORA – (POR)
de notre envoyé spécial
lors du dernier Championnat
d’Europe (3-1). Bref, sauf tremblement de terre, les choses sérieuses
vont se jouer samedi, en demifinales.
« L’idée, c’est d’arriver le dernier
jour de la compétition avec des mecs
en forme, intervient Philippe Blain.
Donc, les gamins de vingt ans (Rouzier, Maréchal, Ragondet) vont avoir
un vrai rôle à jouer. Je leur ai juste
demandé de ne pas se poser de question. D’apporter leurs qualités. Au fil
des matches, l’équipe évoluera dans
sa configuration de jeu. Tout le
monde doit se tenir prêt. »
Cette nécessité se fait d’autant plus
ressentir que l’état physique des
troupes n’a rien de particulièrement
enthousiasmant. L’ailier de Milan,
Guillaume Samica, souffre de
l’épaule droite alors que Pierre Pujol
a ressenti, hier à l’entraînement, de
vives douleurs sous la plante du pied
La route vers Pékin
1. La Coupe du monde (18 novembre - 2 décembre 2007), au Japon :
trois billets pour les JO.
2. Cinq tournois continentaux de qualification, dont le tournoi européen à Izmir (TUR), du 7 au 13 janvier 2008 ; y participent, entre
autres, les vainqueurs (voire finalistes) des préqualifications : cinq
billets pour les JO.
3. Trois tournois mondiaux de qualification en Allemagne, au Portugal et au Japon (mai-juin 2008). Y participent les meilleures équipes
au ranking mondial non encore qualifiées pour les JO : trois billets
pour les JO.
AUTOMOBILE
droit, causée par une épine calcanéenne. « Elle m’avait laissé tranquille depuis plusieurs semaines
grâce aux soins, s’emporte le passeur de Trévise. J’ai déjà les b…
d’avoir loupé l’Euro à cause d’une
entorse. Je n’imagine pas rester de
nouveau sur le banc. »
Pour l’heure, personne dans le staff
français ne veut revivre pareil coup
du sort. Tous les regards sont braqués sur la Suède, contre laquelle
Hubert Henno va connaître sa deux
centième sélection. « Je ne sais pas
pourquoi, mais je le sens bien ce
tournoi, souligne le libero de Rome.
On a les moyens de le remporter. Et si
on gagne, on sera prêt pour l’étape
suivante, à Izmir. » Pas après pas.
C’est ainsi que les Bleus entendent
se rapprocher de Pékin. Même si, au
départ du sud du Portugal, ça fait
une sacrée trotte.
GUILLAUME DEGOULET
POULE A. – HIER : Portugal - Rép. tchèque : 3-2 (25-21,
19-25, 25-22, 20-25, 15-12). AUJOURD’HUI : Allemagne Rép. tchèque (16 heures). Vendredi 30 : Portugal-Allemagne
(19 h 30).
POULE B. – HIER : Suède-Slovaquie : 3-2 (28-26, 22-25,
30-28, 22-25, 16-14). AUJOURD’HUI : France-Suède
(19 h 30). Vendredi 30 : France-Slovaquie (16 heures).
Demi-finales – samedi 1er décembre : A1-B2 (16 h 05) ;
B1-A2 (19 h 30).
Finale : dimanche 2 décembre (17 h 05).
Les horaires sont en heure française. Pour l’heure locale,
retrancher une heure.
LIGUE DES CHAMPIONS FEMMES (1er tour, 1re journée)
Mulhouse a fait illusion
ZURICH - MULHOUSE : 3-1 (25-18 ; 25-23 ; 22-25 ; 25-17)
800 spectateurs. Points marqués : 180 (97 + 83). Durée : 1 h 39’.
ZURICH : 10 aces ; 9 contres ; 57 attaques ; 20 fautes (8 au service).
Le six : Eric (8) ; Ah-Mow Santos (cap., 2) ; Krsmanovic (13) ; Tocko (20) ; Mammadova (9) ;
Spasojevic (20). Libero : Vujovic. Puis : Djerisilo (6). Entraîneur : A. Ivanovic.
MULHOUSE : 6 aces ; 17 contres ; 43 attaques ; 19 fautes directes (7 au service).
Le six : Faesch (2) ; Bauer (15) ; Barnak (15) ; Hanusic (6) ; Larnack (10) ; Georgieva (3).
Libero : Ortschitt. Puis : Djilali (11) ; Coulibaly (1). Entraîneur : M. Magail.
Hier soir, pour son baptême en Ligue des champions, Mulhouse a bousculé le Voléro
Zurich. Malmené au 2e set à 23-19, Mulhouse résiste avant de céder sur une ultime
attaque d’Olga Tocko (25-23). Cette fin de set suscite une réaction mulhousienne. Sous
pression, Ah-Mow Santos exploite mal son répertoire offensif. Natasa Krsmanovic
ramène Zurich (21-22) avant la conclusion de Christina Bauer (22-25). Les vice-championnes de France bousculent Zurich dans la 4e manche, mais se font dépasser (25-17).
« Nous avons perdu trop de séries de points», analyse Armelle Faesch. – C. En.
POULE A. – MARDI : Cannes - Rijeka (CRO), 3-0. AUJOURD’HUI : Pila (POL) - Jesi (ITA).
POULE B. – HIER : Odintsovo (RUS) - Bakou (AZE), 3-0 (25-5, 25-18, 25-8) ; Fenerbahçe
(TUR) - Kalisz (POL), 0-3 (19-25, 21-25, 16-25).
POULE C. – HIER : Zürich (SUI) - Mulhouse, 3-1 (25-18, 25-23, 22-25, 25-17) ; Ankara (TUR)
- Novara (ITA), 0-3 (23-25, 15-25, 17-25).
POULE D. – HIER : Pérouse (ITA) - E. Istanbul (TUR), 3-0 (25-11, 25-21, 27-25).
AUJOURD’HUI : Murcie (ESP) - Belgrade (SER).
POULE E. – MARDI : Amstelveen (HOL) - D. Moscou (RUS), 3-2. HIER : Schwechat (SUI) Tenerife (ESP), 0-3 (19-25, 23-25, 23-25).
PRO FÉMININE (10e journée). – SAMEDI : Villebon-Vandœuvre, 1-3 ; Hainaut-Istres, 3-0 ;
MVS La Rochette - Mulhouse, 2-3 ; Cannes-Venelles, 3-0. HIER : Stade Français - Albi, 1-3
(25-18, 21-25, 7-25, 19-25) ; Le Cannet - Calais, 3-0 (25-16, 25-15, 25-7) ; Terville-Béziers, 3-1
(19-25, 27-25, 25-16, 25-16).
Classement : 1. Le Cannet, 22 ; 2. Cannes, 21 ; 3. Albi, 15 ; 4. Mulhouse, 13 ; 5. MVS La Rochette, 13 ;
6. Hainaut, 12 ; 7. Istres, 12 ; 8. Vandoeuvre, 11 ; 9. Stade Français, 10 ; 10. Calais, 9 ; 11. Terville, 9 ;
12. Villebon, 8 ; 13. Venelles, 1 ; 14. Béziers, 0.
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 1er décembre : Istres-Terville ; Mulhouse-Villebon ; CalaisCannes ; Vandœuvre-Hainaut ; Venelles - Stade Français. Mercredi 5 décembre : Albi - MVS La
Rochette ; Béziers - Le Cannet.
RALLYE DE GRANDE-BRETAGNE
Loeb sur ses gardes
de notre envoyé spécial
« AVEC SIX POINTS d’avance, nous
n’avons pas l’obligation de nous imposer absolument, analyse Sébastien
Loeb à la veille du départ d’un Rallye
de Grande-Bretagne décisif pour
l’attribution de la couronne mondiale
des pilotes. Si Marcus (Grönholm)
gagne, les points de la cinquième place
nous suffiront pour le titre. Dans ce cas
de figure, nous serions à égalité de
points, mais nous l’emporterions au
nombre de victoires. Il va donc falloir
trouver l’allure appropriée pour cadrer
à l’objectif. Je n’apprécie pas vraiment
de “ rouler pour finir ” mais, face à un
tel enjeu, ce sera assez logique. Sauf
grosse surprise, nous n’inscrirons donc
pas nos noms au palmarès de cette
épreuve cette année encore. Mais si
c’est le prix à payer pour remporter une
q u a t r i èm e c o u r o n n e , j e s u is
d’accord ! »
Pour qu’il soit champion, cette ligne de
conduite devra néanmoins s’accompa-
gner d’un dernier impératif obligatoire : que sa mécanique aille absolument au bout. Chez Citroën, le
paratonnerre semble être Dani Sordo.
L’équipier de Loeb fut en effet victime
des deux seules casses moteur – ayant
pour origine un défaut de fabrication –
survenues sur les C4 cette saison, en
Finlande puis en Allemagne. Mais
gare !
Manche couperet, le rendez-vous britannique a en effet souvent réservé des
surprises. On garde en mémoire les
images cent fois rediffusées de l’équipage Sainz-Moya s’éjectant de l’habitacle de sa Toyota immobilisée dans le
dernier kilomètre de la dernière spéciale de l’édition 1998. On se souvient
de la pathétique impuissance du pilote
et de la rage de son équipier Luis Moya,
qui balança son casque contre la WRC,
faisant exploser la lunette arrière de sa
Corolla…
Flash-back : avec l’abandon sur sortie
de route de Tommi Mäkinen dès le tout
début du rallye, Carlos Sainz pouvait
tranquillement laisser Richard Burns
TROPHÉE DU JOUEUR DU MOIS DE PROA
1
J. BALL
Vichy
2
S. COLSON
Hyères-Toulon
3
R. GREER
Nancy
Votez avant le 29 novembre, minuit.
Par SMS en tapant B au 61044*.
Sur LNB.TV
ou sur
*0,35 € TTC hors coût d’un SMS.
– l’équipier britannique du Finlandais
chez Mitsubishi – filer vers la victoire
dans son épreuve nationale. Et il lui
suffisait de franchir l’arrivée pour
s’assurer d’un troisième titre mondial.
Cela tombait bien car, au bout du rouleau, sa Toyota aurait été incapable de
hausser la cadence. Son moteur poussif lui permit tout au plus de se traîner
pendant les 26 premiers kilomètres
mais fut soudain pris d’inquiétants
hoquets sur la fin de cette vingt-huitième et dernière spéciale. Il ne restait
que quelques hectomètres à parcourir
avant le passage de la ligne lorsqu’il se
tut définitivement. Prévenu du coup de
théâtre, Tommi Mäkinen, qui noyait sa
défaite dans un pub avec ses copains,
put offrir la tournée générale :
l’incroyable lui permettait de coiffer la
couronne mondiale.
Ce Rallye de Grande-Bretagne fut décisif pour le titre en plusieurs autres
occasions. Ce fut encore le cas en
1987, lorsque Juha Kankkunen avait
l’obligation d’une victoire ou d’une
deuxième place pour refaire les quatorze longueurs de retard qu’il avait
sur son équipier de chez Lancia Miki
Biasion. Son succès devant Stig Blomqvist permit au Finlandais de renverser
in extremis la situation à son avantage.
« Keke » renouvela l’opération en
1991 face à Carlos Sainz, qui le précédait d’un point (131 à 130) après le Rallye d’Espagne en s’imposant devant
Hier, dans un entretien à un quotidien
de Majorque, son oncle et coach Toni a
franchi un barreau dans l’échelle de la
dramatisation.
« Rafael a dit qu’il ne pouvait pas courir à l’entraînement. C’est vrai ?,
demande le journaliste.
– C’est un peu plus que ça, lui répond
Toni. Rafael a une blessure grave, très
grave.
– Est-ce que cela pourrait mettre en
péril sa carrière ?
– (Silence.) Je ne sais pas. Les docteurs disent qu’il doit faire très attention. »
Le dialogue n’est pas fourmillant de
détails. Mais le peu de mots suffit pour
comprendre que le risque existe et que
le mal est profond. En fin d’après-midi,
sans doute embarrassés par le « grave,
très grave » du tonton, Rafael et son
agent organisèrent en urgence une
opération de tranquillisation à la télé
régionale. « Cette histoire de danger
pour ma carrière est totalement
fausse, expliqua le joueur. Cette blessure ne m’a pas empêché d’être au top
niveau mondial ces dernières
années… » Benito Perez Barbadillo,
l’agent de l’Espagnol, poussa plus loin
l’atténuation. « Rafael a parfois une
petite douleur qui vient et qui s’en va.
Mais tous les joueurs vivent cela. »
Possible. Mais on ne connaît pas beaucoup de joueurs qui assurent ne pas
pouvoir courir. Toni a peut-être dit tout
haut ce que les Nadal savent tout bas
depuis longtemps.
Il a ainsi révélé une information qui
nous était inconnue : Rafael Nadal a
FRÉDÉRIC BERNES
COUPE DAVIS (finale)
Bien placé pour obtenir un quatrième titre mondial, le pilote Citroën devra néanmoins se méfier d’un rallye fertile en coups de théâtre.
CARDIFF –
La finale
de Roland-Garros
sous infiltration
Kenneth Eriksson et l’Espagnol. En
s’imposant devant Vatanen (Subaru)
et Kankkunen (Lancia) dès l’année suivante, Sainz (Toyota) lui rendit d’ailleurs sans plus tarder la monnaie de sa
pièce.
Le Madrilène fut une nouvelle fois sur
la sellette en 1995 lorsqu’il se présenta
au RAC à égalité de points avec Colin
McRae. En s’imposant de seulement
36’’ devant son rival, l’Écossais empocha le titre. En revanche, sa victoire de
1997 ne fut pas suffisante : grâce à une
modeste 6e place, Tommi Mäkinen le
relégua pour un point (63 à 62) au rôle
de premier dauphin.
Plus récemment, lorsque l’épreuve
s’installa à Swansea en 2001, Richard
Burns – devancé de deux points au
classement provisoire par Colin McRae
après la manche précédente en Australie – fut sacré grâce à une troisième
place, après que l’Écossais eut abandonné sur tonneaux dès le premier jour
de course. Deux ans plus tard, devancé
à l’arrivée de 43’’6 par Petter Solberg,
Sébastien Loeb laissait échapper le
titre pour un malheureux point (72 à
71). Après avoir respecté cette
consigne absolue de privilégier le titre
« constructeurs », le Français eut le
champ libre. Il en profita pour entamer
une formidable collection, qu’il
compte bien enrichir d’un nouveau
fleuron dès dimanche à Cardiff.
JEAN-PAUL RENVOIZÉ
PROGRAMME
DEMAIN. – 1re étape (Swansea-Swansea, 306,80 km) : 6 ES totalisant 140,80 km.
SAMEDI. – 2e étape (Swansea-Swansea, 504,50 km) : 6 ES et 1 ES totalisant
104,48 km. DIMANCHE. – 3e étape (Swansea-Cardiff, 460,64 km) : 4 ES totalisant
114,26km.(Programmedonnéen heurefrançaise.Pourobtenirl’heurelocale,retrancher une heure.)
PAGE 16
LOEB CHAMPION SI…
Le pilote Citroën coiffera une quatrième couronne ce week-end au pays de Galles
dans les cas de figure suivants :
– S’il termine au pire 5e en cas de succès de Grönholm.
– S’il termine au pire 7e en cas de 2e place de Grönholm.
– Si Grönholm ne finit pas 1er ou 2e.
CHAMPIONNAT DU MONDE 2007
PILOTES : 1. Loeb, 110 pts ; 2. Grönholm, 104 ; 3. Hirvonen, 89 ; 4. Sordo, 61 ; 5. P. Solberg, 42 ;
CONSTRUCTEURS : 1. Ford, 194 pts (champion) ; 2. Citroën, 173 ; 3. Stobart-Ford, 80 ; etc.
Dans la roue de Loeb
Chaque jour découvrez un aspect
de l’emploi
l
du temps du pilote Citroën
sur le Rallye dde GGrande-Bretagne.
En reconnaissance
Tous en scène
À la veille du tirage au sort, États-Unis et Russie
se préparaient au grand choc de la finale.
PORTLAND – (USA)
de notre envoyée spéciale
UN PEU AVANT 9 heures du matin,
hier, Patrick McEnroe, le capitaine de
l’équipe US de Coupe Davis depuis
2000, testait une nouvelle fois la surface qu’il a choisie, en accord avec ses
joueurs. Il s’agit d’une « surface similaire à celle du Masters à Shanghai,
mais un peu plus rapide » , estimait
Andy Roddick, mardi au Memorial
Coliseum de Portland, l’antre des Portland Winter Hawks, équipe de ligue
mineure de hockey. Le stade peut
contenir 12 000 spectateurs, et dès la
mise en vente des billets, en dix-sept
minutes chrono, toutes les places
étaient vendues. C’est la première fois
que Portland accueille une finale de
Coupe Davis, mais deux demi-finales y
ont déjà été organisées, en 1981 et
1984.
Davydenko dépressif ?
Sébastien Loeb est arrivé à Cardiff, lundi en fin d’après-midi, en provenance de
Genève, où il a laissé sa femme Séverine et sa fille Valentine, née en début de
semaine dernière. Il s’est rendu directement à son hôtel de Swansea, plaque tournante du rallye. Mardi matin, il est en est parti à 7 h 30 (heure locale), en compagnie
de son copilote Daniel Elena, pour la première journée de reconnaissances. Au menu,
deux passages dans les spéciales de la première étape, au volant d’une voiture de
série et à la vitesse maxi de 80 km/h, afin d’effectuer la prise de notes. Scénario
identique hier, avec les recos des autres spéciales au programme de l’épreuve. En
début de soirée, au parc d’assistance de Swansea, ils ont ensuite participé à une
petite fête organisée en l’honneur de Guy Fréquelin, le directeur de Citroën Sport, qui
prendra sa retraite à l’issue de la saison. Avec un peu d’émotion du côté de Sébastien
Loeb au moment de prononcer quelques mots pour remercier celui qui fut le premier
patron d’équipe à croire en lui, à la fin de 2000. « Une étoile est née », avait déclaré
Fréquelin cette année-là, à l’issue d’un Rallye du Var remporté par Loeb au volant
d’une Citroën Xsara Kit-Car. Des propos largement prémonitoires.
Depuis le début de la semaine,
l’ambiance est studieuse et décontractée. Hier, les frères Bryan, Bob et Mike,
ont ouvert la grande ronde des entraînements où les équipes se succèdent
pendant la journée sur le court principal. Les jumeaux ont affronté Robby
Ginepri et Mardy Fish, sous les yeux
des deux jeunes, Michaël Young et
John Isner. Ensuite, James Blake a pris
le relais avec Ginepri. Exclu du Masters
de Shanghai dont Roddick a atteint la
demi-finale, le numéro 2 américain a
su profiter de ses deux semaines off
depuis son élimination à Bercy par
Gasquet : « J’ai pris un peu de repos
puis je me suis entraîné avec mon
coach Brian Barker, dans le Connecticut. Mes jambes sont capables de tenir
deux fois cinq sets. »
En principe, il devrait affronter vendredi le numéro 1 russe, Nikolay Davydenko, même si la rumeur dit que le
Russe serait en dépression à cause de
tous les soupçons qui pèsent sur lui
dans le chaud dossier des paris truqués. L’intéressé déclare pourtant :
« J’essaie de me concentrer sur le jeu
et donner le meilleur de moi-même. »
Il le faudra bien car, sauf coup de
théâtre, Safin ne jouera pas les jokers à
Portland. Le capitaine Chamil Tarpichtchev l’a confirmé, tout en ajoutant : « Ceux qui sont là sont meilleurs
que Marat. » Il parle surtout de Tursunov, l’adversaire tout désigné de Roddick, vendredi. Encore que, hier, le
capitaine russe affirmait ne pas avoir
encore choisi qui il alignerait en simple
ni en double.
Suspense, donc, jusqu’au tirage au
sort, qui aura lieu aujourd’hui au
Portland Center for Perfoming Arts, à
midi (21 heures, heure française). Tarpichtchev estime que « les Américains
sont largement favoris » , un statut
que les troupes de McEnroe, hypermotivées, assument pleinement. Quand
Andreev et Davydenko sont entrés sur
le court hier midi, encadrés de Volkov
et d’un Kafelnikov toujours aussi
« enveloppé », les saluts échangés ont
été tout à fait amicaux. L’adrénaline
montera plus tard.
DOMINIQUE BONNOT
JEUDI 29 NOVEMBRE 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
lement de « si » dans ce processus
de qualification que cela ne vaut pas
la peine de se projeter sur la suite.
Pensons d’abord à nous qualifier
pour janvier, on verra après. »
L’équipe de France joue donc tout ou
partie de son avenir olympique à
Evora et un peu plus que cela, sans
doute. Reste que la qualité intrinsèque du plateau est aussi une occasion idéale de se refaire la cerise et de
réenclencher la marche avant. Dans
la poule A, le Portugal, l’Allemagne
et la République tchèque sont de
belles équipes, mais pas dépourvues
de défauts, notamment en réception. Têtes d’affiche du groupe B, les
Bleus croiseront ce soir les Suédois
puis les Slovaques, demain. Les premiers ne présentent aucun vrai
caractère de dangerosité, à l’exception de l’éphémère bombardier parisien Marcus Nilsson, tandis que les
seconds avaient été bien maîtrisés
joué la dernière finale à Roland-Garros
sous infiltration (au pied). Et on se souvient qu’il avait, en 2005, disputé
quarts, demi-finales et finale à Stuttgart sous infiltration. Cette fois-là,
c’était un genou. « Ce devait être des
piqûres d’antidouleurs, pas de cortisone, suppose un médecin du sport.
Mais trois fois de suite, c’est quand
même violent. C’est un procédé discutable. »
L’été dernier, Nadal a encore souffert
des genoux. Le problème aux pieds –
surtout le gauche – ne date, lui non
plus, pas d’hier. Visiblement, ça ne
l’empêche pas de jouer (85 matches
cette saison, seul Djokovic a trimé
davantage), ni de gagner. Mais, c’est
aujourd’hui évident, le mal n’a pas été
vaincu.
Sachant cela, pourquoi jouer autant ?
« Il a disputé 19 tournois cette année,
rappelle Toni. Ce n’est pas de la barbarie. On a dit que Rafael n’aurait pas dû
aller à Hambourg ou à Stuttgart mais
on oublie l’essentiel : il a besoin de
jouer beaucoup pour être bon. Et puis,
il y avait cette possibilité de prendre la
place de numéro 1. Federer avait perdu
à Miami, Indian Wells, Rome… C’est
comme si j’étais dans le peloton dans
les années 90 et que je voyais qu’Indurain avait une défaillance. Qu’est-ce
que je fais ? J’attaque. »
Jamais quelqu’un du clan Nadal
n’avait osé « lâcher le morceau » aussi
franchement. Oui, Rafael a appuyé sur
le champignon parce qu’il a vu une
ouverture, senti Federer vulnérable.
S’est-il mis dans le rouge à cause de
ça ? Ce ne serait pas une première. On
repense obligatoirement à tous ces
obstinés qui, pour avoir chassé jusqu’à
épuisement le lièvre du numéro 1, ont
ensuite payé cher la note. On repense à
Rafter, Kuerten, Moya, Ferrero…
« Mais ce n’était pas une obsession »,
tient à faire savoir Toni. Ce qui pourrait
en devenir une, ce sont les pronostics
alarmistes sur l’avenir de la carrière du
prodige. Son corps va-t-il finir par ne
plus en pouvoir comme l’imaginent
pas mal de gens depuis des mois ?
Nadal n’a que vingt et un ans. Mais son
gabarit musculeux et lourd (1,85 m,
85 kg), combiné à la nature même de
son jeu, très dépensier en énergie,
l’expose plus qu’un autre au risque de
casse. À la mémoire, revient soudain
cette phrase d’Andre Agassi : « Nadal
tire des chèques sur sa santé que je ne
suis pas sûr que son corps puisse
payer. » Les autorisations de découvert ne sont pas sans fin et il arrive un
jour où votre banquier ne rigole plus.
Bleu
Rouge
« Il n’y a aucune règle écrite,
explique le sélectionneur Philippe
Blain, qui s’est renseigné auprès de
la Fédération internationale (FIVB).
Mais, comme en 2004, la FIVB pourrait choisir de ne retenir que les trois
premiers Européens non encore qualifiés pour les Jeux… On essaie de ne
pas s’en préoccuper. Le groupe est
concentré sur ce tournoi-là. Il y a tel-
Blessé rapidement lors du dernier Euro, le passeur Pierre Pujol (à droite) va retrouver un rôle majeur au sein d’une équipe de France qui
veut bien débuter sa quête olympique au Portugal.
(Photo Mao)
RAFAEL NADAL a entamé lundi sa
123e semaine de suite au poste de
numéro 2 mondial. Cette année, il a
« triplé » Roland-Garros et atteint sa
deuxième finale d’affilée à Wimbledon. Ça ressemble à une histoire de
couleur rose. Mais insidieusement, le
rose se fane à mesure que les (mauvaises) nouvelles sur la santé du
Majorquin tombent. Il y a une semaine,
avant un match-exhibition à Kuala
Lumpur contre Gasquet, Rafael Nadal
avait levé de lui-même le tabou sur son
état physique. Auparavant, il s’en était
empêché car, dit-il, « je ne voulais pas
m’en servir comme d’une excuse ».
Mais il lâcha : « Depuis que sont apparues ces inflammations aux pieds (fin
2005), je ne peux pas courir. Pour compenser, je nage, je fais du rameur ou du
vélo... Mais ce n’est pas la même chose
que courir. »
Jaune
Bleu
Jaune
Deux centième
cape d’Henno
TONI NADAL, dans un entretien au « Diario de
Mallorca », a dressé hier un tableau bien noir de
l’état de santé de son neveu, numéro 2 mondial.
Noir
Noir
L’ENDROIT INCARNE le symbole.
Hôte de l’un des trois tournois de
préqualification olympique qui
s’ouvraient hier en Europe, le Portugal a choisi d’organiser le sien dans
l’arène historique de l’antique cité
d’Evora. En ce lieu de mise à mort qui
sent encore la peinture et la poussière du neuf, l’équipe de France,
exempte hier, entame une longue
marche olympique, qui peut l’amener jusqu’à Pékin, en août 2008.
L’exercice revient presque à jongler
sur un fil : les Bleus devront s’imposer ici pour obtenir le droit d’aller disputer le tournoi de qualification
olympique (TQO) continental proprement dit, en Turquie (7-13 janvier
prochain à Izmir). Une place de finaliste pourrait aussi suffire, en fonction des résultats des sélections
européennes à la Coupe du monde
japonaise. Pourtant, on ne saurait
trop conseiller aux Français de
gagner ce tournoi. Les deux dernières compétitions disputées, la
Ligue mondiale (6e) et l’Euro (9e), ont
en effet considérablement brouillé le
regard sur le niveau réel de cette
équipe, qui privée de dynamique
positive, a tendance à ronronner. Le
doute ne tourne pas autour de son
potentiel, mais davantage autour de
la capacité mentale des Bleus à
dépasser leurs limites. Et puis, à vrai
dire, les dernières nouvelles en provenance du Japon ne sont pas franchement rassurantes. Grâce à son
titre européen et à son parcours en
Coupe du monde, l’Espagne va, dans
les jours à venir, faire son entrée
dans le Top 10 mondial, juste devant
la France, qui reculera alors au 7e
rang européen. Ce scénario pourrait
empêcher les Bleus d’accéder à l’un
des trois TQO mondiaux, organisés
en mai.
17
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
PROLONGATIONS
VONT-ILS COULER LA COUPE
DE L’AMERICA ?
IL LUI AURA FALLU cinq semaines
pleines. Le juge Cahn de la Cour
suprême de l’État de New York a pris
son temps dans l’affaire ayant opposé le syndicat américain BMW Oracle
aux Suisses d’Alinghi. Et son verdict,
rendu avant-hier, semble remettre la
vénérable Coupe de l’America sur un
cap plus conforme à sa philosophie
originelle.
En se prononçant en faveur des plaignants californiens et non du détenteur du trophée, la justice a, en effet,
gommé tout ce que les Helvètes
avaient imaginé pour faire de la plus
vieille compétition sportive du
monde leur chasse gardée.
« Quand on gagne la coupe, on
gagne tout », répète à l’envi Ernesto
Bertarelli, le patron d’Alinghi. Appliquant ce précepte à la lettre, les
Suisses sitôt la 32e édition remportée
en juin dernier à Valence (voir notre
chronologie) concoctèrent un règlement tout à leur faveur. Profitant de
ce que la charte de l’America confère
au defender le privilège d’organiser
la prochaine campagne, Alinghi
s’offrit les oukases suivants :
jauge du futur bateau conçue par ses
seuls techniciens ; arbitres et juges
nommés par ses soins et participation, au mépris des fondamentaux
de l’épreuve, du Défi suisse aux
sélections entre challengers, interdites jusque-là à l’équipe défendant
le trophée !
Deux visions
antinomiques
3 juillet 2007 : Alinghi gagne la 32e Coupe de l’America en battant Team
New Zealand 5-2, à Valence.
5 juillet : les responsables d’Alinghi et d’AC Management présentent le règlement de la 33e Coupe de l’America.
20 juillet : BMW Oracle jugeant le règlement inique saisit la justice.
25 juillet : ACM annonce que la 33e édition aura lieu en 2009.
22 août : la Cour suprême de l’État de New York demande des éclaircissements
à Alinghi.
22 octobre : le juge auditionne les deux parties. La procédure sera arrêtée en cas
d’entente à l’amiable.
16 novembre : Alinghi rompt les négociations avec BMW Oracle.
22 novembre : la Cour tardant à rendre son verdict, ACM déclare renoncer
à organiser la Coupe en 2009.
27 novembre : la justice donne raison à BMW Oracle. De facto, elle contraint les
Suisses à négocier le futur règlement s’ils veulent éviter d’affronter les Américains
en duel en juillet 2008.
D’ACCORD, PAS D’ACCORD ?
Vous avez regardé Question de sport sur L’Équipe TV ou vous nous avez lu.
Faites-nous part de vos réactions. Vos contributions feront avancer le
débat. Dès aujourd’hui sur www.lequipe.fr, elles font l’objet d’un volet
interactif. Notre adresse mail : qdslequipe.fr.
BERTRAND PACÉ, six Coupes au compteur depuis 1985, est impatient
de connaître le calendrier de la prochaine édition.
« IL EST ÉVIDENT que les torts semblaient partagés (entre BMW-Oracle
et Alinghi) mais le protocole était aussi franchement rédigé à l’avantage du
détenteur. Ce qui est aujourd’hui
positif, à la suite de la décision du tribunal de New York, c’est que ce verdict va faire avancer une situation qui
s’enlisait. Mais cette même situation
reste complexe car on ne sait pas
encore si Alinghi et Oracle vont se
parler, et quand. S’ils n’ont pas réussi
à le faire plus tôt, pourquoi y parviendraient-ils aujourd’hui ? Maintenant,
j’espère qu’ils vont y arriver. Car il faut
tout faire pour éviter que cela se termine en duel sur l’eau comme lors du
match de 1988 entre Néo-Zélandais
et Américains. Mais les responsables
d’Alinghi semblent avoir envie
d’adopter une attitude différente, et
de discuter. Ce qui est positif. Au-delà
du conflit, ce qu’il faut savoir au plus
vite, c’est la date de la prochaine
Coupe, et connaître le calendrier qui
va y mener.
Pour les équipes, c’est le seul moyen
d’avancer, car comment trouver des
partenaires lorsque l’on est dans
l’incapacité de leur dire quand et
même où la prochaine édition se
déroulera ? Malgré ce qu’a déclaré
Oracle, j’imagine mal que la Coupe
puisse être organisée en 2009. En tout
cas, pour nous, en France (Bertrand
Pacé travaille avec le K-Challenge de
Stéphane Kandler sur la formation
d’une nouvelle équipe tricolore), ce
serait plutôt mieux qu’elle soit légèrement repoussée – en 2010 ou 2011 –
car nous aurions plus de temps pour
travailler et nous y préparer. » – Ph. J.
« Ne pas rester en 1851»
MICHEL HODARA, nouveau patron d’ACM, société suisse organisatrice
de la 33e Coupe de l’America.
« L’AMERICA’S CUP a plus de cent cinquante ans d’histoire. Elle a connu des hauts et des bas avec la particularité
d’accorder beaucoup de place aux aspects juridiques ainsi
qu’à la politique. Est-elle pour autant aujourd’hui en train
de se saborder ? Non, et elle nous survivra. En amenant la
bataille au tribunal, BMW Oracle Racing a profité d’une faiblesse technique – le fait que le CNEV n’avait pas tenu sa
régate annuelle avant de challenger – pour remettre en
question un principe cardinal de la Coupe : le defender
assume la gouvernance de l’événement et en reste l’acteur
principal. Cela fait pourtant cent cinquante-six ans que ça
dure. Que certaines personnes trouvent le protocole ceci
ou cela, d’accord. Mais une chose est sûre : le protocole
n’est pas destructeur, puisque sept challengers sont déjà
inscrits et plusieurs autres attendent pour le faire. Malgré
ces attaques sur tapis vert et la décision défavorable du
juge, il est temps de replacer le débat sur l’eau. Si beaucoup
de gens se permettent de s’exprimer au nom de la Coupe,
elle n’appartient à personne. Elle a par contre des gardiens.
Aujourd’hui, ce sont la Société nautique de Genève et Alinghi, le dépositaire et le defender, qui ont gagné sur l’eau le
droit et le devoir de donner à la Coupe des impulsions pour
qu’elle se développe et se modernise. Il y a quatre ans, déjà,
les mêmes voix s’élevaient pour critiquer la démarche des
organisateurs de la 32e America’s Cup, avant de se rendre à
l’évidence : la dernière compétition a été la plus belle
Coupe de l’histoire. Avant tout parce que ses gardiens ont
tenu bon sur leurs convictions. Si certains pensent pouvoir
faire mieux que nous, il leur faudra le démontrer. Et pour le
démontrer, il leur faut d’abord gagner sur l’eau. Le risque
n’est pas de voir la Coupe s’effondrer, le risque est de la voir
régresser. Simplement parce que des gens ne veulent pas
accepter qu’elle évolue avec son temps. Elle ne peut pas
rester en 1851 ni en 1983 ! » – P. S.
BRUNO TROUBLÉ, ancien barreur du baron Bich et ancien responsable
de la communication de la Coupe, estime que le mercantilisme a pris le dessus.
« LA COUPE de l’America ne sera de toute façon plus ce
qu’elle était. On a tous rêvé, et on rêve encore, des premières minutes de la première régate lorsque le challenger rencontre le defender. C’est l’instant où l’on mesure,
enfin, après des années d’attente, ce que valent les deux
adversaires. Maintenant, tout cela est fini puisque le
defender pourrait participer aux éliminatoires de celui qui
deviendra son challenger. On peut appeler cela comme
on veut, mais ce n’est plus la Coupe de l’America. C’est
devenu un autre événement de voile, dont les Suisses
aimeraient juste garder le nom prestigieux.
Dans l’histoire de la Coupe, les Américains (qui l’ont détenue cent trente-deux ans) ont tout fait pour la garder,
même en demandant à leurs adversaires de traverser
l’Atlantique avec le bateau qui devait courir. Mais c’est ce
qu’ils avaient réalisé eux-mêmes en se rendant en Angle-
terre en 1851 ! Néanmoins, ils ont toujours su conserver
une certaine sportivité à l’événement. Ils n’ont pas été,
comme les Suisses le font aujourd’hui, jusqu’à vouloir
nommer les arbitres, le comité de course, les juges... Et ce
sans jamais citer l’ISAF (la Fédération internationale de
voile) dans le règlement présenté en juillet ! Cela ne se
fait dans aucun sport.
Les Américains ont eu raison de porter l’affaire devant le
tribunal. Le seul garde-fou aux dérives est le Deed of Gift.
En fait, les Suisses ont fait de la Coupe un événement
commercial. Ils se trompent car la voile ne sera jamais
aussi populaire que le football ou la Formule 1. Ils ont fait
main basse sur cet événement en le dévoyant sciemment.
Mais ces transformations n’ont rien à voir avec ce qui
s’est passé pendant cent cinquante ans. C’est leur
erreur. » – Ph. J.
Ils ont dit
sur le plateau de L’Équipe TV
Stéphane KANDLER (patron de K-Challenge) :
« L’America’s Cup, et c’est ce qui fait son charme,
n’appartient à personne : c’est celui qui gagne qui en
détient les droits pour une période donnée jusqu’à ce
qu’il soit défié par un autre ou qu’il la perde. À
l’époque, les enjeux étaient beaucoup moins importants et le premier qui a compris ça, c’est Ernesto Bertarelli qui a fait revenir la Coupe en Europe et en a fait une
opération “ commerciale ”. On veut entrer dans le troisième millénaire du sport aussi. L’America’s Cup a su
passer différentes époques, ça date quand même
de 1851, c’est avant Wimbledon, avant les Jeux Olympiques modernes... À un moment donné, les gens ont
pensé qu’on pouvait s’arranger comme on voulait,
Alinghi est peut-être allé trop loin. »
SUR
Christian KARCHER (vainqueur de la 32e Coupe de l’America
en juillet dernier avec Alinghi) : « Il ne faut pas non plus négliger
tout un aspect humain dans ce conflit qui n’est pas que strictement juridique. Russell Coutts (ex-team New Zealand, ex-Alinghi)
est aujourd’hui chez Oracle, il est américain, il s’est fait virer de
chez Alinghi dans des conditions difficiles – je l’ai d’ailleurs vécu
d’assez prèt. Il faut prendre en compte qu’il se donne tous les
moyens de contrer aujourd’hui Bertarelli, le patron d’Alinghi.
Mais les deux parties doivent s’entendre sur neuf points de règlement clairement définis. Par exemple : les bateaux feront
90 pieds, la date, septembre 2009, et surtout l’abrogation du premier point qui dit : moi Alinghi, je m’arroge tous les droits. S’ils se
mettent d’accord, on repart sur de bonnes bases. »
Rediffusions aujourd’hui à 11 heures,
14 heureset 16 heures.
L’HISTOIRE
Reconnaissez-vous cet homme ?
Il apparaît sur toutes les photos des finales de la Coupe de France de football entre 1952 et 1968. Mais personne ne le connaît.
SIGNALEMENT : homme de type européen d’environ 45-50 ans au moment
des hauts faits. Une bobine avenante,
raie sur le côté, front haut. Des yeux pétillants de joie. Une fine moustache et un
menton proéminent. Et toujours ce
même sourire, malgré les années qui
défilent. En noir et blanc ou en couleur.
Signes particuliers : record de participations à une finale d’une compétition de
football, dix-sept finales de Coupe de
France et une (la première !) de Coupe
des clubs champions, dans l’ancien Parc
des Princes, en 1956 ; a tenu la laisse de
Dudule, le sanglier mascotte de Sedan ; a
brandi à plusieurs reprises la Coupe de
France ; a porté sur ses épaules plus d’un
capitaine victorieux ; s’est offert plus
d’un tour d’honneur au stade Yves-duManoir de Colombes ou au Parc des
Princes, théâtres des finales de Coupe à
l’époque.
Cet intrus inconnu est entré dans l’histoire de la Coupe de France, accompagnant les triomphes de Zacharie Noah,
Michel Hidalgo, Just Fontaine ou encore
Fleury Di Nallo, entre autres lauréats de
l’épreuve de 1952 à 1968. Mais
l’ensemble des recherches entreprises
jusqu’ici n’ont pas abouti. L’invité-mys-
tère n’a encore jamais été démasqué.
Miracle de l’ubiquité, des passe-droits ou
du culot, le héros anonyme a su ainsi se
frayer un chemin vers la gloire de 1952 à
1968 alimentant les spéculations sur son
identité qui reste encore aujourd’hui un
mystère.
Car si beaucoup d’acteurs de ces finales
croient se souvenir de l’homme, personne n’est encore parvenu à lever le
voile sur cet énigmatique personnage
prenant plaisir à se faire tirer le portrait
avec les vainqueurs. Comme le plus formidable avatar de cette fameuse
« magie de la Coupe » faisant la part
belle aux amateurs.
Hidalgo :
« La quarantaine,
l’air ravi »
L’homme a d’abord été repéré par Didier
Braun, journaliste à L’Équipe, qui parcourait les photos des finales de la Coupe
de France pour l’illustration d’une
somme consacrée à l’épreuve (*). Mais,
malgré les dépositions et signalements
consignés dans le même ouvrage par
Serge Laget, lui aussi journaliste à
l’Équipe, il n’a jamais été formellement
identifié. « Je le vois bien, je le reconnais
bien, mais je ne le connais pas », raconte
Pierre Gadroffe, ancien concierge du
Parc des Princes. « Il était là, toujours là.
Tout le monde le connaissait, mais personne ne savait qui c’était. Il ne disait
rien », se rappelle Just Fontaine qui pose
avec cet abonné des finales au milieu des
Aiglons niçois sacrés en 1954. Michel
Hidalgo, qui aura pratiqué tout de même
deux fois ce héros pas si discret en 1960
et 1963 avec Monaco, toujours à
Colombes, achève le portrait-robot de
celui qu’on hésite à qualifier d’« imposteur » : « Il était un peu édenté, la quarantaine, pas bébête, mais l’air ravi. »
Les photographes qui l’ont immortalisé
n’en savent guère plus.
Pour l’instant, les premières pistes explorées ne mènent à rien. Ni celle menant à
une personne de l’encadrement du
Racing, club résident du stade de
Colombes à l’époque (sa présence est
attestée au Parc des Princes). Ni celle
conduisant à Gabriel Claverie, ancien
coureur de demi-fond devenu représentant pour Perrier et payé à la photo lorsqu’il tendait une bouteille de l’eau pétillante à l’arrivée des courses cyclistes.
Reste que, comme le souligne Pierre
SAS INTRA-PRESSE
Capital : 2.167.240 . Durée : 99 ans.
Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY.
Président : Marie-Odile AMAURY.
Directeur général,
Directeur de la publication : Christophe CHENUT
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VENTE : Tél : 01-40-93-20-05
Allemagne, 2 ; Andorre, 1,05 ; Antilles, la Réunion,
1,30 ; Autriche, 2,10 ; Belgique, 1,50 ; Canada,
2,95 CAD ; Côte d’Ivoire, 1 600 CFA ; Danemark,
16 DKK ; Espagne, 1,90 ; États-Unis, 2,80 $ ; Gabon,
1 600 CFA ; Grande-Bretagne, 1,40 £ ; Grèce, 2 ; Italie, 1,75 ; Luxembourg, 1,50 ; Maroc, 10 MAD ;
Pays-Bas, 2 ; Portugal, 1,80 ; USA, 2,80 $, Polynésie, 390 CFP ; Sénégal, 1 600 CFA ; Suisse, 2,30 FS ;
Tunisie, 1,50 DIN.
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Commission paritaire
no 1207I82523 ISSN 0153-1069
SYLVAIN LE DUIGOU
(*) Coupe de France, la folle épopée.
Ouvrage réalisé par Pierre-Marie Descamps. Éditions L’Équipe.
JEUDI 29 NOVEMBRE 2007
Direction, administration, rédaction, ventes et publicité
commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-lesMoulineaux Cedex 9.
Tél. : 01-40-93-20-20
S.N.C. L’EQUIPE
Capital : 50 000 . Durée : 99 ans du 26 juillet 1985.
Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-lesMoulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT.
Principal associé : SAS INTRA-PRESSE.
Hunold, passionné du Racing qui a aussi
mené son enquête sans trouver de
réponses, si les dispositifs de sécurité
n’étaient pas aussi restrictifs
qu’aujourd’hui, et « un peu plus bonne
franquette », le « casual suspect » a
bien dû bénéficier de complicités au sein
de l’organisation pour autant briller par
sa présence toutes ces années.
Une autre chose est sûre. Sa trace et son
sourire se perdent à la fin des années
1960. Les dernières personnes à l’avoir
côtoyé, Robert Herbin et les Stéphanois
vainqueurs de la Coupe en mai 1968,
sont toujours sans nouvelles. L’intrus est
porté disparu depuis cette ultime sortie
avec les Verts. Peut-être emporté par les
événements qui agitèrent et firent basculer la France dans une nouvelle ère. Si
quelqu’un a le moindre indice…
Vous pensez avoir des renseignements sur « l’inconnu de la Coupe » ?
Écrivez à webmasterlequipe.fr.
Fondateur : Jacques GODDET
SE
L’inconnu de la Coupe (cerclé), ici à Colombes avec les joueurs de Sedan à l’issue de la
finale de la Coupe de France 1956. Il réussit même cette année à participer au tour
d’honneur avec Dudule (au premier plan).
(Photo L’Équipe)
Tirage du mercredi 28 novembre 2007 : 435 299 exemplaires
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Six mois de conflit
« Les Suisses ont dévoyé l’événement »
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PHILIPPE JOUBIN
« Une situation qui s’enlisait »
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genre de différend n’est pas nouveau. Pendant les cent trente-deux
ans qu’ils possédèrent le trophée, les
Américains ont été les rois du tripatouillage. Longtemps, par exemple,
leurs adversaires furent obligés de
traverser l’Atlantique avec leur
bateau de course. Et un voilier océanique n’est pas armé comme un
coursier. Si les Australiens, détenteurs en 1987, la jouèrent fair-play,
les Néo-Zélandais accommodèrent,
avec doigté, les règles à leur sauce
en 2000 et 2003. Mais jamais les précédents détenteurs n’allèrent aussi
loin que les Suisses.
Dans ce conflit entre BMW Oracle et
Alinghi, ce sont en fait deux visions
antinomiques de l’America qui
s’affrontent
L’un des buts, louable, d’Ernesto
Bertarelli est de transformer une
compétition élitiste et peu lisible en
un événement à large audience,
drainant des revenus importants.
Tant qu’Alinghi gagne sur l’eau, les
dollars s’amoncellent. Et si, pour y
parvenir, ses troupes peuvent au
passage malaxer le règlement,
autant ne pas se gêner. Il trouve en
face de lui des armateurs amoureux
de voile – ce qu’est aussi Bertarelli –
mais que la possession du vieux trophée motive plus que la rentabilité
de l’événement. Des milliardaires
souvent, aux ego au moins aussi
développés, tel l’impénétrable Ellison justement.
Il y eut, par le passé, d’autres querelles majeures, comme celle qui
aboutit au duel ridicule de 1988
entre Américains et Kiwis, imposé
par la justice civile, déjà. Mais il ne
s’agissait que de combats de tycoons
obnubilés par le vilain pichet
d’argent. En condamnant les
Suisses, la justice a choisi la voie de
la tradition sportive au lieu de la
révolution financière. Mais, face à la
multiplication des grands événements, cette crise de croissance
prouve que la Coupe se cherche.
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Bleu
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Devant tant de prérogatives, le tollé
fut général, les plus virulents étant
les Californiens de BMW Oracle,
équipe du milliardaire Larry Ellison,
avec Russell Coutts (ancien barreur
de Team New Zealand et d’Alinghi…) à sa tête. Et c’est en invoquant le Deed of Gift, texte de 1857
régissant l’événement, que les Américains traînèrent les Suisses devant
la Cour suprême de l’État de New
York, seule juridiction compétente
pour interpréter le vénérable document.
En donnant raison à BMW Oracle, le
juge Cahn a contraint les deux parties, qui ne se parlaient plus, à
renouer le dialogue afin de parvenir
à un accord et à un règlement plus
conforme à l’esprit de la Coupe. À
défaut de trouver un compromis,
Alinghi devra affronter BMW Oracle
en duel, sur des catamarans géants,
et dès 2008, pour le gain de
l’aiguière ! Une perspective que les
Californiens affirment toutefois vouloir éviter pour « disputer une Coupe
de l’America conventionnelle à
Valence en 2009 ». Dans la longue
histoire de cette compétition, ce
Alinghi devant BMW
Oracle… qui précède
Alinghi… juste
précédé… par Oracle.
Par moments, on
a vraiment l’impression
que la Coupe
de l’America, si elle
ne tourne pas en rond,
en tout cas se mord
la queue devant le juge.
(Photo Michel Deschamps)
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