acetilla - Corrida.tv

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acetilla - Corrida.tv
FEVR 2006
Club Taurin de Rieumes
[email protected]
L’Esprit de Rieumes
L
N°00 9
G
ACETILLA
a Temporada a commencé en France, ce dernier Dimanche 12 Février dans les arènes de
Samadet. Le C.T.R y était bien représenté et nous n'avons peut ètre pas perdu notre temps. Nous
avons découvert en effet, comme tous les Aficionados présents, un garçon ,du nom de " El Moranta
" qui n'aurait aucun mal à s'intégrer dans notre cartel avec Medhi Savali et Josélito Adame ; bon banderillero,
beaucoup d'alégria et d'entréga, il porte énormément sur le public. A suivre.
Bien sur, Septembre, c'est en fin de Temporada, mais c'est dés aujourd'hui que tout commence pour nous.
Même si les cartels et les élevages sont bien avançés ,il nous reste à assurer le plus important : le succés
populaire et financier de nos journées taurines : médiatisation, communication, partenariats….
tout ce qu'il est indispensable de réussir, aussi bon soit notre programme.
Deux doutes subsistent encore au niveau du terrain et des
arènes, celui des arènes paraissant moins aigu que celui
du terrain. Il ne nous déplairait pas d'utiliser encore,
une année supplémentaire notre terrain habituel, ce
qui nous permettrait de travailler sereinement en
vue d'une acquisition définitive, la précipitation
n'étant pas toujours bonne conseillère.
Dernierement, également, un résultat de
Cour de Cassation est venu confirmer un
peu plus la Tradition Taurine dans notre
région. Désormais , le coté juridique est
parfaitement vérrouillé et ce sera donc la
deuxième année consécutive que notre
préparation ne sera pas perturbée par
l'intolérance des anti-corrida ; dans le
cas contraire nous serions à mème de
demander réparations et des " dommages et intérèts ".
Par avance, je remercie déjà tous les
bénévoles pour leur implication et leur
dévouement sans réserve : la clef d'une
réussite annoncée.
YVES SAMYN
PRÉSIDENT
FIDELITE
DES PARTENAIRES
ET DES
BENEVOLES
AMBIANCE
FAMILIALE
LES GRANDS
&
LES PETITS
TOULOUSE
Bulletin édité par l’Association
“Club Taurin de Rieumes”
Déclarée à la Préfecture de la
Haute-Garonne N°1/ 05202
Siège Social :
1, Place d’Armes
31370 Rieumes
Contact / 06.11.14.22.25
www.clubtaurin.rieumes.free.fr
Edité et imprimé par l’association
Ne pas jeter sur la voie publique
Diffusion gratuite
corrida tv
Créé en septembre 2003, le site Corrida.tv est devenu en l'espace de deux saisons la
première agence de presse professionnelle spécialisée dans le traitement de l'actualité tauromachique et l'une des références en matière d'infomation taurine quotidienne,
lue par des milliers d'aficionados et dont les rubriques sont références dans des
moteurs de recherche internationaux d'informations.
Par la variété de ses informations et le traitement au quotidien de l'actualité taurine,
Corrida.tv est devenu en 2005 le premier site référencé par Google.fr dès lors qu'était
tapé le mot "corrida" dans le moteur de recherche, prenant ainsi la première place
jusqu'alors par des sites internet anti-taurins.
"La fierté
d'un père"
Chaque jour, Corrida.tv présente une information détaillée dans ses dépêches, mais
aussi des approfondissements sur l'actualité dans son blog mensuel, ainsi que des
brèves et un agenda complet.
par Jean-Michel LATTES
La feria de Rieumes 2005 a eu pour moi une saveur particulière. Au-delà des fondamentaux qui font de ce rendez-vous
annuel un passage obligé de l'aficion ( organisation parfaite,
toros de qualité, novilleros engagés, ambiance
chaleureuse… ), le millésime 2005 restera gravé
dans mon cœur.
Pour la troisième fois, le Club taurin de
Rieumes m'a fait l'honneur de figurer au
palco de la corrida de Rejon. Cette
responsabilité engage celui qui se la
voit attribuer. Il participe par ses choix
et ses décisions à la réussite ou à
l'échec d'un spectacle où tout le
monde (public, toros, novilleros,
areneros, alguazils, peones… )
prend sa part.
Pourtant au-delà de cette émotion naturelle toujours renouvelée, c'est une autre émotion
qui m'a submergé ce dimanche
matin. Lorsque les clarines
annoncèrent l'ouverture du
Rejon, le paseo se déroula dans
un contexte familial pour moi
totalement inédit. Ouvert par les
deux alguazils, dont mon amie
Véronique à qui, j'envoie - par tradition - un baiser lorsqu'elle finit sa
traversée d'arène, ce défilé coloré et
musical ouvre véritablement le spectacle taurin. Derrière les cavaliers se
L’ESPRIT DE
présentent les multiples acteurs de ce
RIEUMES
moment fort de vie et d'émotion :
rejoneadores, peones, areneros et arrastres…
Traditionnellement, à Rieumes, les responsables de
l'entretien du ruedo portent les couleurs de leur commune. Les tenues dorées et colorées des combattants sont
suivies par les bérets et les écharpes bleues des hommes
d'arène par ailleurs vêtus de blanc.
Parmis eux des enfants de toutes générations ouvraient la
marche témoignant ainsi du fait que les spectacles taurins sont
intemporels et ouverts à la culture de plusieurs générations.
Les deux plus jeunes avançaient avec une application remarquable très conscients de l'importance du moment. L'un deux
cependant me fixait avec fierté et m'accorda un large sourire
lorsqu'il arriva au bout de son parcours dans le sable de
Rieumes. Il retira son béret pour saluer sa Présidence terminant ainsi le parcours initiatique que venait de lui offrir le Club
Taurin.
Il repartit alors avec son groupe pour céder la place au premier
toro du Rejon. Ce n'est pas sans émotion que je regardais mon
dernier fils, Mathurin, du haut de ses 7 ans, terminer sa première participation active aux émotions de l'arène. Depuis de
nombreuses années, les anti corridas brocardent les parents
qui laissent leurs enfants se rendre aux ferias. La présence de
mon fils ce jour la était le meilleur témoignage de ma volonté de
lui transmettre les traditions de ma région. Je ne souhaite pas,
pour mes enfants, de vivre dans un monde aseptisé et sans
émotion.
Buena suerte para tu vida de hombre, Mathurin !
Corrida.tv propose également le calendrier le plus complet des courses à venir et, via
son moteur de recherche multi-critères, propose aux aficionados de retrouver tous les
détails sur une corrida en textes, images et vidéos.
Le site, véritable fenêtre ouverte sur les autres médias, propose en outre la diffusion
des meilleures émissions de radio taurines ainsi que des programmes taurins
télévisés.
Pour illustrer son travail informatif, Corrida.tv édite chaque
mois des DVD spéciaux : L'Année de la Corrida. Les éditions de Temporada 2003 - en 3 volumes - et
Temporada 2004 - en un double DVD - sont une
rétrospective de la saison écoulée dans les arènes
du sud-est de la France, sur une ligne allant de
Fréjus à Fenouillet. Agrémentés d'un feuillet
informatif et d'un guide des courses, ces DVD
proposent les meilleurs moments des ferias
françaises, montés sur le principe du
reportage de journal télévisé - sans lidia
intégrale, ni faena complète - en son
original.
La découverte et la promotion de la tauromachie passe également par l'apprentissage de la tradition taurine et de ses
sources. L'Encyclopédie de la corrida, premier CD rom interactif réalisé sur la tauromachie en français, propose un condensé
de dix traités de tauromachie réadaptés au
format des nouvelles technologies. Un travail
de documentation de près de trois ans a été
nécessaire pour réaliser ce CD rom, illustré par
plus d'une centaine de photos, vidéos en tous
genres, dessins, animations en 3D et plus de 1500
définitions.
De l'initiation à la tauromachie jusqu'au traitement de son
actualité au quotidien, en passant par la mise en valeur des
ferias, des professionnels taurins et de tout ce qui gravite autour
de la planète taurine, Corrida.tv est devenu en ce début de XXIe siècle
l'outil interactif entièrement mis au service de la tauromachie.
Corrida.tv par son serveur www.globe-sms.com permet aux Clubs taurins et aux
directeurs d'arènes d'envoyer des SMS en nombre pour leurs informations leur permettant ainsi de réaliser des économies sigificatives en timbres et enveloppes...
Corrida.tv c'est aussi pour ceux qui n'ont pas internet un serveur vocal "AlloCorrida" 08
92 23 60 10 (0,34 euros/mn) et, dès la temporada prochaine, pour ceux qui possèdent
un mobile de 3ème génération le site Corrida.tv sur mobile ! adresse : http://www.corrida.tv/data/mobile/corrida3g.htm
Enfin Corrida.tv c'est aussi du Flamenco avec l'édition d'un DVD "Intimidad Flamenca"
appel aux internautes...
NOUS RECHERCHONS!
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200 plus importantes entreprises de la région
partenaires du Stade et du TFC
comités d’entreprise de la région
radios régionales
journeaux régionaux
PRESENTER UN MAESTRO
José Tomás
Précisions : Les informations sont issues du site
animé par André Viard....
http://mediaplan.ovh.net/~corridas/
La Résurgence
José
Tomás
José Tomás Roman
Martin est né le 20 août
1975 à Galapagar
(Madrid).
Petit neveu
du célèbre ganadero
Victorino Martín,
il accompagne très jeune
son grand-père aux
arènes de Madrid.
A neuf ans, dans une
finca que celui-ci
possède à Galapagar,
il tue en privé
son premier becerro
en présence du matador
Curro Vázquez.
Rieumes
SUR
L’AXE DU
TORO
La coïncidence prend valeur de symbole: au moment où l'Espagne célèbre le cinquantenaire de la mort de Manolete, apparaît
un jeune torero dont le courage froid, la personnalité en apparence austère et le toreo vertical et profond rappellent aux plus
anciens les qualités du maître.
Depuis trois temporadas, l'émergence providentielle de José Tomás, un des plus formidables toreros classiques de l'histoire du
toreo, est venue à point pour démontrer que toréer de la façon la plus classique qui soit est toujours possible face au toro contemporain... même si le risque est évident. Un détail ne trompe pas: pour savoir si un torero est réellement courageux, regardez
les doigts de la main qui ne torée pas. Raidis en feignant une décontraction affectée ou accrochés à la manche du costume
comme à une bouée de sauvetage, ils sont le syndrome infaillible du torero qui cherche à étrangler sa peur. Loin de se recroqueviller sur eux-même, ceux de José Tomás flottent à l’unisson de sa personnalité toute entière et prolongent de façon naturelle
l’abandon évident du corps devant le danger. Tant de nonchalance pourrait laisser croire à une posture, sorte de dandysme chic
façon Byron. Un détail extravagant supplémentaire chez un torero qui, au grand dam de son entourage, part parfois toréer au
bout de l’Espagne en empruntant les lignes d’Auto-Res, la compagnie de bus madrilène, “parce qu’on voit mieux le paysage et
que c’est plus amusant”, et qui, en plein marathon estival, passant un soir devant les arènes de Madrid, y entra parce qu’il y
avait de la lumière et mangea son sandwich en regardant débuter six jeunes becerristas. A Arles il y a trois ans, loin d’être
crispés, les doigts du torero conservèrent leur souplesse naturelle malgrè les derrotes vicieux qui émaillèrent la faena. Et quand
sur la fin, à force d’exiger du taureau récalcitrant qu’il accepte les derniers muletazos, deux méchantes volteretas cloturèrent le
bal, la main du torero en état momentané d’apesenteur sembla battre un instant la mesure d’un tempo lent et solennel, que la
chute, pas plus que les derrotes précédents, n’aurait su interrompre et encore moins accélérer. Tandis que l’on relevait José
Tomás, rouge du sang du taureau mais toujours aussi calme, Ponce s’approcha de Joselito et lui souffla en aparté: “Il manque
de recours ce jeune!” L’autre le regarda, étonné, et répondit: “No! lo que tiene son dos cojones!”
En comparaison avec la richesse du sien, le toreo moderne, répétitif et superficiel pour aussi élégant qu'il soit, semble bien pauvre. A partir de la feria de San Isidro 1999 et tout au long de la temporada qui a suivi, tous les toreros ont subi à leur désavantage la comparaison avec son toreo authentique, ce que l'on avait déjà compris le 27 mai 1998, date à laquelle la sévère aficion de Las Ventas fut le théâtre de la résurgence d'un toreo oublié, amenant aux yeux des plus anciens des larmes de nostalgie et laissant muet Antoñete lui-même... Ce jour-là, José Tomás égraina lentement, comme autant de perles exhumées une à
une de leur écrin du temps passé, une vingtaine de muletazos donnés de la main gauche, fastueux échantillon d'un toreo-vérité
fait de muletazos profonds conçus en trois temps : commencés loin devant, conduits autour de la ceinture jusqu'à épuration de
la charge et terminés loin derrière grâce au mouvement du poignet, la muleta balayant le sol et glissant sous la corne dans une
caresse intemporelle. Vingt muletazos intenses liés entre eux par la volonté du torero de donner un sens à son oeuvre, malgré
les protestations inutiles du taureau subjugué. Un toreo aux antipodes du carroussel affecté dans lequel, hypnotisé par une
muleta tenue à bout de bras et qui lui barre l'horizon, le toro tourne dans un insipide manège. Un toreo où à chaque instant
prime la volonté de lenteur, le désir de pureté, le souci de l'emplacement parfait pour donner au mouvement toute son amplitude et au toro la cadence parfaite. Et cette lenteur, basée sur un courage sans faille que nulle concession au public ni geste
inutile ne rend ostentatoire, donne naissance à un toreo de cante grande intériorisé qui, par la seule puissance de son intacte
pureté, fait entrer le public dans une dimension nouvelle. Tout se passe comme si nous vivions avec le début du millénaire une
époque charnière de la tauromachie à travers une recapitalisation des valeurs essentielles : le public, pas toujours informé et
encore moins aiguisé dans ses jugements, procède par comparaison. En l'absence de repères, les fausses valeurs s'imposent
et le toreo se fait effectiste prenant le risque de se dénaturer. Au pays des aveugles, une bonne technique suffit. Mais que surgisse un torero incarnant le toreo le plus pur de façon régulière, et c'est à un bouleversement de toute la hiérarchie que l'on peut
assister. Car la qualité n'a pas besoin du nombre : en vingt muletazos tout peut être dit. Grâce à José Tomás les aficionados
voyagent dans le temps. Au début de sa carrière, son toreo hiératique et sobre le fit à juste titre comparer à Manolete. Cette
année, c'est le nom de Belmonte qui revient le plus souvent dans les commentaires. A cela une raison : comme le génial trianero, José Tomás est habité. Son toreo ne se borne pas à une simple démonstration de technique, mais possède un sens
caché. Trop pur, trop exposé, il ne lui permet pas de toréer tous les toros. Faut-il le lui reprocher ou doit-on encourager son
génie singulier, même s'il pèche par une certaine irrégularité qui, si elle l'expose à l'échec, donne à ses triomphes une puissance décuplée ? Au début du siècle, Joselito El Gallo préféra la solution opposée : grâce à sa technique et à son intelligence,
il toréait tous les toros sans exception. Quand Belmonte vint, handicapé par ses limites techniques mais transcendé par son
génie novateur, la competencia entre les deux immenses toreros, l'un régulier dans le triomphe et l'autre qui oscillait entre le
fracaso et le sublime, donna naissance, chacun s'enrichissant au contact de l'autre, à l'art taurin contemporain. La leçon est à
méditer : de même qu'entre Joselito et Belmonte autrefois, entre Ponce et José Tomás aujourd'hui l'opposition des concepts
n'est pas feinte. Et la competencia qu'ils se livrent à distance se révèle si enrichissante pour les deux artistes, l'un intelligent et
l'autre envoûté, qu'elle pourrait hisser bientôt l'art taurin vers des sommets insoupçonnés.
BRANCHE SANTA
COLOMA
Sur la base des produits de l'élevage des
Hermanos Rivas fondé dès 1733 à Dos Hermanas
près de Séville le Conde de Vistahermosa crée à
partir de 1774 la base du cheptel moderne tel que
nous le connaissons aujourd'hui. Sur ce tronc fondamental naîtront les branches de Saltillo en 1850
et Dolores Monge viuda de Murube en 1851. De
cette dernière procède dans sa quasi totalité de
cheptel brave actuel : lignée Urquijo, Murube,
Bohórquez , lignée Contreras-Baltasar Ibán, lignée
Eduardo Ibarra en1884, ganadería qui très vite connaîtra un développement original, donnant naissance à deux branches très différentes, celle qui
naîtra de la sous-branche créée par le Conde de
Santa Coloma (1905) et celle née de la sousbranche Parladé (1904).
Le Comte de Santa Coloma acheta en 1905 la
moitié du troupeau d'Eduardo Ibarra que Manuel
Fernandez Peña avait acquis l'année précédente. Il
lui adjoignit une partie du troupeau acheté au
Marquis de Saltillo, dont quelques années après il
revendit l'intégralité au Marquis d'Albaserrada. Tout
de suite, la ganaderia du Comte de Santa Coloma
acquit une réputation extraordinaire en raison de la
bravoure et de la classe de ses toros. Ils furent souvent choisis par Joselito "El Gallo" qui fut tué en
1920 par le toro "Bailador", originaire de la ganaderia de la Viuda de Ortega qui provenait d'un croisement effectué entre des vaches de Veragua et des
sementales de Santa Coloma. Par goût, le Comte
de Santa Coloma s'appliqua à éliminer de son troupeau tous les pelages autres que le gris et le noir,
ce qui explique qu'à l'heure actuelle il est rarissime
que des toros roux (colorados) naissent dans les
élevages dérivés du sien. On en rencontre parfois
pourtant, par exemple chez Sotillo Guttierez. Au gré
de diverses ventes, la ganadería du Comte de
Santa Coloma donnera naissance à des sous
encastes dans lesquels l'influence Saltillo sera plus
ou moins marquée : Coquilla, Graciliano Pérez
Tabernero et Albaserrada en 1912. Le Comte de
Santa Coloma, après 27 ans, vendit sa ganaderia à
Joaquin Buendia dont la famille la possède encore.
Le toro de Santa Coloma est un toro qui ne souffre
pas la médiocrité : vifs, rusés, agiles, prompts à
apprendre, ils demandent face à eux des toreros au
métier confirmé. Car la noblesse dont ils peuvent
faire preuve lorsqu'ils sont bien toréés peut disparaître instantanément pour laisser la place à des
difficultés insurmontables. De manière générale, le
toro de Santa Coloma est un toro "bonito", d'armure
normale et fins de type. On retrouve toutefois chez
certains exemplaires le type "asaltillado" qui
témoigne de la permanence dans la ganaderia de
l'apport Saltillo, même si celui-ci a été vendu au
Marquis d'Albaserrada, donnant notamment naissance à la ganaderia de Victorino Martin
Cette noble encaste sera présente
à RIEUMES cette année et fournira
le bétail de la corrida de réjon
LE SPORTING A L'HONNEUR
... et SURTOUT l’école de rugby...
...les clubs amateurs assurent la “formation
le Sporting, depuis 100 ans, y contribue...
1 - Guillaume Bousses, nouvel international est
parti très tôt au Stade Toulousain (Cadet).
Après avoir connu de nombreuses sélections
en équipe de France des jeunes et trusté un
titre de champion du monde des - de 21 ans ;
Guillaume décroche la " CAPE " contre
l'Ecosse à Murrayfield. Avec son sérieux et ses
qualités, d'autres sélections devraient venir
s'ajouter à ses deux titres de Champion de
France avec le Biarritz Olympique.
2 - Comme Guillaume, Jean François
Montauriol a rejoint le Stade Toulousain en junior après son apprentissage à l'école du S.C.R.
et un passage à Lombez Samatan. Il y fait un
remarquable parcours jusqu'à l'équipe I en
2005 . Un contrat “pro” vient le conforter et l’in-
de
proximité”...
d’Europe il intégre l’attaque de Narbonne.
Verra-t-on un duo de centres Rieumois en
équipe de France ? Si Bernard Laporte cherche
des centres pour jouer au ballon et aller à la
corne se sacrifier, parions que nous ne
tarderons pas à les voir en équipe de France
réunis .
4 - Enfin, un autre, plus jeune et junior Crabos,
fait son bonhomme de chemin. Tradition oblige,
après le père et le grand-père, voici Thomas
Barrière ! Trois piliers de la lignée familiale.
Egalement issu de l'Ecole de Rugby
Rieumoise, il s'adapte rapidement au niveau
supérieur du Stade Toulousain sous l'œil vigilant de Michel Billière. Ce dernier œuvre
aujourd'hui au Stade après avoir, 8 saisons
L’A.C.T.S...anime
avec brio l’avant-féria...
1
4
L’ESPRIT DE
RIEUMES
3
2
Paques taurines...Arles..
Pour la Feria : *Vente directe au Bureau de location
des Arènes d'Arles BP 400426 13633 Arles Cedex
Du Lundi au Vendredi de 9h à 12h et de 14h30 à
18h - Le samedi de 10h à 13h
* Par téléphone (paiement par carte bancaire vente
à distance) 08.91.70.03.70 Fax 04.90.96.64.31
* Sur le site Internet des Arénes : www.arenesarles.com E-mail [email protected]
tégrer dans l'effectif des avants rouge et noir.
Lui aussi est sacré deux fois champion :
Reichel et Espoir.
3 - Lionel Mazars, quant à lui, avec sérieux et
application, intègre l'effectif des professionnels
du rugby dés 2005. Il réalise un parcours très
régulier. Parti de Rieumes avec un bon bagage
technique en cadet au Stade Toulousain il
devient en 2000, champion de France. Puis il
s'adapte rapidement aux juniors Stadiste et fini
par occuper régulièrement le banc de la une.
Concurrence oblige chez les champions
U.C.T.Paul Ricard :
50 ans d'aficion
50 années marquées par l'édition d'un superbe
livre souvenir " collector " que tous les adhérents
recevront par l'intermédiaire de leur club.
Paul Ricard crée en 1955, à Méjanes, le premier
Club Taurin : " Aussi loin que puisse remonter ma
mémoire d'enfant, je me souviens avoir entendu
parler de taureaux. Mon père était un aficionado
assidu et toute la famille s'intéressait à la tauromachie. Les années ont passé, et j'ai eu l'occasion d'acheter le domaine de Méjanes en
durant, porté le maillot rouge et noir, puis
quelques fois le bleu frappé du Coq.
Lionel
Mazars,
Jean-François
Montauriol,
Guillaume
Bousses
confortent le lien ovalien que les
Billières, Lassegue, Allières, Sahuc,
les frères Viviés, Guy Laporte, Zago,
etc... et bien d’autres ont sus, avec
brio, tisser sur un village à tradition
bien ancrée.
(la liste des internationaux B et juniors fera l’objet d’un autre article)
Camargue, une terre qui m'a toujours attiré."
Paul Ricard avait fait l'acquisition du domaine peu
de temps avant la seconde Guerre mondiale. Son
intention est alors d'y faire pousser les plantes
aromatiques nécessaires à la fabrication de son
pastis
Sous l'occupation allemande, alors que le régime
de Vichy avait interdit les apéritifs anisés, Paul
Ricard se replia avec ses employés à Méjanes
pour les soustraire au Service du Travail
Obligatoire. Le personnel se consacrant à la production laitière, à l'arboriculture et la riziculture
... et Aignan
- Aignan y Toros 2006 organise le dimanche
16 Avril 2006 à 17h30 sa traditionelle corrida
pascale avec 6 Toros de Salustiano Galache pour
-Juan José Padilla, Luis Vilches , Julien Lescarret
En matinée, novillada sans picador à 11h00 avec 4
novillos du Lartet pour Miguel Hernandez " Miguelin
" ( Triomphateur de Vistalegre), Romain Fluet "
Roman Perez "
Réservations au 05.62.09.20.96 ou 05.62.0922.57
http://perso.wanadoo.fr/corrida.aignan/
dont Paul Ricard assurera la relance en France.
Sous l'impulsion de Paul Ricard, et avec l'enthousiasme infatigable de Louis Thiers, l'Union des
Clubs Taurins dépassera rapidement les limites
de la Camargue pour s'implanter dans toute la
France. Méjanes s'affirmera comme la plaza de
toros de toutes les aficions. En 1995, Alain
Miralles succède à Philippe Thiers à la présidence de l'Union des Clubs Taurins Paul Ricard,
auquel succédera Dominique Perron, l'actuel
président.
Aujourd'hui, l'UCTPR compte plus de 14000
adhérents répartis dans plus de 360 Clubs.
Aprés l'indulto !
M.Joaniquet nous présente un texte “technique” très “chirurgical”. Clair,
précis, sans concession il a le mérite de traiter un des aspects de la corrida,
connu des seuls initiés...l’époque actuelle et les progrés de la médecine nous
emmenent à penser que, désormais, le toro peut prétendre à une retraite
dorée “bien méritée” dans les PATURAGES ÉCOLOGIQUES de l’Andalousie...
Réunion tous les
premiers “mercredi” du mois
Hôtel du Midi
Place Centrale à Rieumes - 21 h -
Le mouchoir orange tombe du palco.La présidence accorde la vie au toro,le droit de ne pas
mourir à cause de sa bravoure ; mais survivra-t-il à ses blessures?
L'homme saura -t-il l'amener vers cette retraite dorée à laquelle
lui le brave toro ne pense, mais qu'il mérite. Le pronostic vital dépend de l'importance de ses
blessures et du traitement qu'il doit recevoir de suite.
Importance des blessures.
1. Les banderilles provoquent des plaies de 5 cm de profondeur; il ne faut pas les arracher mais
couper les tissus à l'aide d'un bistouri afin de ne pas les déchirer.
2. Les plus gros dégats sont provoqués par la pique : la profondeur des orifices atteint 8 à25 cm
pour une pique droite : la "carioca" se traduit en moyenne par 7 trajectoires différentes sur le
dos du toro! La chair est lacérée et le pronostic en sera plus réservé.
C'est la raison pour laquelle le tercio de piques est primordial,le picador doit centrer sa pique
sur le morillo , le toro baissant par la suite sa tête par altération des muscles extenseurs de la
tête. Si le picador la colonne vertébrale à l'arrière,l'omoplate ou les articulations de l'épaule,l'appareil locomoteur et les nerfs rachidiens étant touchés, les pattes antérieures s'affaiblissent et
l'on voit un toro sortir de la pique en boitant ou en ayant une charge plus faible.Le toro gracié
ne meurt pas d'hemorragie,son sang coagule bien;il meurt suite aux problèmes infectieux.
Traitement.Il faut agir vite;lavage au jet, désinfection à l'eau oxygénée pour la coagulation en
traitement externe. En interne,on administre des injections de pénicilline et de streptomycine à
fortes doses pendant 15 jours, un anti-inflammatoire non stéroidien pendant 5 jours pour éviter
les retards de cicatrisation,un cardiotonique et un mélange de vitamines pour le remonter.On ne
pose pas de sutures sur les plaies, l'animal doit rester au calme, il faut éviter de le transporter
avant qu'il n'ait repris une alimentation normale; des ganaderos ont perdu bêtement leur toro
pour avoir dérogé à ces règles . Le toro met 1 à 2 mois pour récupérer . 6 mois plus tard vient
enfin sa récompense;il passe au grade de semental, il couvrira une trentaine de vaches en 5
semaines de préférence en Juillet afin que les veaux naissent au début du printemps. Et le soir
quand il scrute l'horizon, la lumière orangée du soleil couchant lui rappelle cette couleur qui lui
a valu souffrance et triomphe.
J.J.JOANIQUET
L’INDULTO - INDULGENCE
Laisser la vie sauve à un toro particulièrement brave et noble . Le matador et le public le réclament mais c’est au mayoral que revient la décision... le président présente alors un mouchoir
de couleur orange et le matador esquisse le geste de mise-à-mort en utilisant une banderille.
Descision relativement rare donnant à l’élevage un éclairage particulier .
“le maestro a encore mieux
torée aujourd'hui".
Au sortir d'une aréne il est courant d'entendre des commentaires divers et variés mais souvent axés sur une comparaison de prestations : "le maestro a
encore mieux torée aujourd'hui". On occulte la plupart des cas le premier "tierso" pour ne retenir que le dernier. Bien des paramètres sont à prendre en compte
dont celui qui tend à "toréer pour le public".
La tauromachie est devenue un spectacle d'abord et d'abord un spectacle
devant tenir compte des initiés comme des publics nouveaux. Jacques Sillègue,
auteur de l’article, dégage un constat “la tauromachie est devenue un spectacle
de masse attirant aux arénes un public plus souvent alléché par la réputation des
maestros et moins par le désir d'observer le toro”....Ce dernier ne viendrait-il pas
que pour une partie de l'affiche, des lignes du cartel oubliant celle des élevages
?
Les maestros officiant, par ailleurs, sur un certain nombre de journées alignent
des prestations "de séries", style uniforme, prise de risque limitée, lisibilité
stéréotypée ou l'âme du lidiador tend à s'estomper au grand dam de l'aficion de
niveau.
Latiguillo ne disait-il pas : "il faut condamner sans équivoque la facilité avec
laquelle on s'improvise torero au détriment presque toujours de la bravoure du
toro et de l'hautenticité du spectacle."
C'est l'ensemble du mundillo qui se vulgarise.
En tendant vers des toros adaptés au maestro ce sont également les ganaderos
qui contribuent à étouffer le "duende". Le public porte sa responsabilité par sa
recherche constante du "toro parfait" . Parfait pour qui ?
Les parties en présences "ganaderos, maestro et public (donc impressos)" se
sont associées inconsciemment pour lisser la corrida.
TO U R I S M E TAU RIN
A chaque époque ses rites, ses modes, ses pratiques et ses goûts... hier les
[email protected]
toros non-piqués donnaient au public une image particulière et les techniques
des maestros étaient adaptées à ces énergies. C'était une tauromachie "en
force"... puis vint l'esthétisme à travers un toro "à travailler" et non à "tuer rapidement"... pour revenir à l'introduction de ce texte, réjouissons nous de constater
que l'on puisse enregistrer des évolutions dans les prestations c'est le signe que le maestro et le toro sont complémentaires dans le ruedo et sur l'affiche
et que la vitalité de la corrida se nourrit des différences de techniques, des jours sans et des jours avec, des toros mal et des toros bien... l'art, l'inspiration
ne s'informatise pas , pas plus qu'il ne se clone dans les laboratoires des ganadéros et les "maletillas" andalous ou castillans ne sont pas issus de "castings" ... Les avis divergeants et les guerres de style nous confortent dans le fait que la corrida est peut-être lissée mais si légèrement....
(J.Sillègue)
LES RECORTADORES
Pour sa corrida du dimanche matin, Le Club
Taurin Rieumois nous gratifiait du spectacle
des recortadores du Vall de Uxo (Province de
Castellon) qui remplaçaient au pied levé le
montois Daniel Casarin brillant représentant
françaisdans cette discipline .
Un peu d'histoire…
Première ville taurine de France", peut-on lire à
l'entrée de Bayonne. L'affirmation sonne fort, tant
il est vrai que les jeux taurins remontent à bien
des siècles. Depuis 1289 et les premières joutes
taurines instituées par les "carnassers", les
bouchers bayonnais de l'époque, Bayonne s'est
servie de l'autre côté des Pyrénées. Elle choisissait ses taureaux dans la Navarre au Nord très
basque et au sud paysan. Les Navarrais du sud
sont des éleveurs de taureaux et leurs terres abritent, dans le désert des Bardenas, les taureaux
les plus nordistes d'Espagne. Ceux-là même que
Francisco de Goya a reproduit sur ses eauxfortes il y a deux siècles. Mais la tauromachie
qu'a connue le peintre de Saragosse était bien
différente d'aujourd'hui
Bien avant l'invention du toreo de cape, les
Navarrais, Aragonais et Basques affrontaient les
taureaux à main nues (cuerpo limipio) en une
joute physique basée sur le principe de la feinte
et du saut. Cette tradition séculaire ne s'est
jamais perdue et a continué d'exister dans tous
les pueblos des provinces du Nord où le taureau
était présent. De tout temps les locaux de ces
régions ont affronté les cornus par défi ou pour
l'amusement populaire lors des fêtes de villages.
Le " toreo " à la navarraise a ainsi pris souche.
Les recortadores d'aujourd'hui ont recours à la
même technique. Ce sont les héritiers directs des
Navarrais et des Aragonais des XVIIIème et
XIXème siècles. les principes artistiques et techniques sont aujourd'hui établis. L'art de l'écart
(quiebro), du raset (recorte) et du saut (salto)
s'est répandu en Espagne ; une quinzaine de
spécialistes sont sortis du lot et les concours de
recortadores remplissent de plus en plus les tendidos des grandes plazas d'Espagne. Des spectacles d'une qualité technique irréprochable
remettent cette discipline ancestrale au goût du
jour. "Les concours les plus connus sont organisés dans les provinces de Navarre, Aragon,
Valladolid, Madrid, Castellón et Valence,
On notera que cette tauromachie s'apparente
assez à nos courses landaises basées elles aussi
sur la pratique des écarts.: L'écarteur s'installe au
centre de la piste ; le second, derrière lui, aura
pour rôle d'attirer l'animal à lui quand l'écart sera
effectué.Tandis que la coursière fonce sur lui, il
l'esquive. Au moment où la bête donne de la
corne, il pivote sur un pied et elle glisse dans le
creux de ses reins.
Les écarteurs landais conduisent souvent la
vache à la corde alors que dans les concours de
recortes l'homme travaille sans l'aide d'une
cuadrilla et devant des toros..
D'où vienent les recortadores ?
La localité qui apporte le plus de recortadores au
concours national de Madrid est Arganda
(Province de Madrid) avec une douzaine de
jeunes pratiquants. Puis du Vall d'Uxo (Province
de Castellon) arrivent une huitaine de recortadores. La province de Valladolid a vu concourir
seize recortadores à Las Ventas. De plus les
recortes sont typiques de la région de Valencia où
se pratique régulièrement le " Bous al Carrer "
(toro dans la rue) qui permet un bon entraînement
à ces écarts et une maîtrise parfaite de l'habileté.
Ils sont aussi typiques dans les zones d'Aragon,
Navarre et Castilla y Leon sans compter d'autres
localités en Espagne.
Toréer avec le corps…
Le recortador rompt les lois de la géométrie en
recherchant le plus possible les cornes du toro.
l'animal court vers l'homme et l'homme court vers
l'animal et quand les lois de la physique disent
que ses trajectoires doivent se rencontrer alors
l'homme doit éviter la cornada tout en passant le
plus près possible des cornes.
L'exécution des suertes requiert d'excellentes
conditions physiques. Le recortador se positionne
face au toro pour l'appeler et tente de l'éviter de
la façon la plus propre possible. Comme il a été
dit il l'appelle de face et il décrit une trajectoire circulaire prenant pour point de référence le toro,
courbe que doit tracer le recortador pour gagner
du terrain sur l'animal qui passera à peine à
quelques centimètres du dos du recortador. Les
écarts et les sauts, que ce soit avec la garrocha
(hampe en bois) ou à main nue sont également
très connus. Les taureaux prompts à la charge
sont plus spectaculaires vu que l'appel peut alors
s'effectuer à une plus grande distance.
A toutes ces suertes on peut ajouter le quiebro
genou à terre : le recortador fait un pied de nez à
la chance et exécute une tromperie en posant un
genou à terre avant d'éviter l'attaque.
Enfin, une autre suerte, le quiebro del panuelo
dans lequel le recortador fait tomber un mouchoir
à ses pieds, appelle le toro, fait un écart et avant
de sortir en courant ramasse le mouchoir à terre.
Tout un étalage de sang froid.
En Mai 1978 lors de la feria de Pentecôte à Vic,
Michel Agruna se place face au toril les pieds
dans le béret et les jambes liées par un foulard
pour réaliser un saut par-dessus le toro mais
celui-ci marquant un temps d'arrêt dans la confrontation le cueille au passage, le cherche au sol
et lui infligera une cornada de 10cm. Cette suerte
comporte une prise de risque maximum compte
tenu de la difficulté rencontrée face au bétail
présenté dans les arènes de Vic-fezensac.
En attendant la prochaine temporada qui nous
donnera peut-être quelques sensations fortes et
l'occasion d'apprécier dans les arènes de
Rieumes les prouesses réalisées par ces toreros
à pied pratiquant une tauromachie ancestrale.
JL Delrieu
Source : perso.wanadoo.fr/agence.arenas/
plus/recortes/bayonne.htm
Source : perso.wanadoo.fr/agence.arenas/
plus/recortes/tauromache.htm
INVITATION AU VOYAGE...
Visiter l’Espagne a été pour certains et beaucoup se poser le long des plages et savourer
le repos et surtout le soleil. Mais il existe
d’autres concepts dits vacanciers dans des
rapports “qualité-prix” interressants. Si au
niveau du transport il est impératif de partir à
plusieurs donc de partager les frais-fixes puis
les gîtes ruraux qui se développent dans toute
la péninsule ibérique offrent, aujourd’hui, une
liberté pour un cadrillage optimisé d’autant
que le réseau routier de nos voisins est excellent et de plus en 2 fois 2 voies :
“gratuit”. “Le routard” et internet vous permettent de composer des plateaux pouvant allier
entre 7 et 9 jours des thématiques différentes.
Madrid et Salamanque, Salamanque et
Estramadure étant bien entendu que pour
l’Andalousie on ne peut, la première fois, coupler avec une autre région, il faut donc deux
séjours. Le transport indépendant vous donne
la possibilité de sillonner un maximun le
“profond” d’un pays surprenant et s’imprégner
d’une culture dont il faut croiser les doigts que
l’Europe ne nous la normalise pas.
Tapas, petits villages, monumental et arènes
mythiques... tourisme taurin et culturel notre
plus proche voisin européen nous propose les
facettes d’un “savoir-vivre” d’exception et pour
le moins dans l’Ibérie-profonde loin des bords
de mer un accueil appréciable qui vous
pousse à renouveller l’expérience l’année
suivante. Semaine Sainte à Séville, Féria (rien
à voir avec les concepts français) peuvent
vous servir d’appuits évènementiels et si le
Rocio vous tente, n’hésitez plus...
http://www.espagne.infotourisme.com
www.andalucia.org/
TOURI S M E TAU R I N
[email protected]
Mais pourquoi
vais-je à Rieumes ?
Après avoir élevé de beaux enfants dans ses écoles de rugby, Rieumes
éduque maintenant de nouvelles générations d'aficionados, école des du
courage et de la ténacité. Le parallèle n'est pas si fortuit que çà. Quand
Ernest Wallon ou le Stadium de Toulouse se remplissent, il sont en fait
représentatifs du sommet d'une pyramide qui s'appuie sur une base infiniment plus large de clubs et de stades de quartiers ou de villages. Aussi pour
arriver aux cartels de niveau de Bayonne ou de Nîmes, combien faut-il d'organisations, dites mineures, de novilladas avec ou sans picadores. Et quand
on dit mineures, il ne s'agit que des moyens mis en œuvre, car la compétence, le sérieux, l'intelligence et la passion ne cèdent en rien aux grandes
plazas. ??? Pour y être d'une autre mesure, le spectacle y est tout aussi
sérieux et souvent plus prenant.
Présenter comme, cette année, ce qui se fait de mieux en novilles français,
avec des Hubert YONNET , reconnus même en Espagne n'est pas à la
portée de tout le monde direz-vous ? Il fallait d'abord convaincre le grand
Monsieur qu'est Hubert YONNET (ganadero réputé mais aussi durant de
longues années organisateur des férias d'Arles) et s'ils en révaient, les
Quatre de Rieumes se pensaient trop humble pour y parvenir. C'était vite
oublier que le sérieux et le travail payent et que la réputation de leur organisation avait depuis longtemps franchi les limites du pays de Saves.
Bien sûr je vois beaucoup de corridas, mais je m'octrois tous les ans un
quota d'une vingtaine de novillados, le spectacle fourni par les apprentis
matadors y est tout aussi intense que celui des corridas formelles et souvent
plus émouvant. Les vedettes se sont toutes forgées dans des pueblos et il
me souvient d'avoir couru dans de petits villages de France ou d'Espagne
pour suivre des gamins plus ou moins inconnus mais prometteurs et qui
devinrent José Tomas, Et Juli ou Morante de la Puebla. La dernière vedette
montante (consacré matador le 9 août à San Sébastien) a débuté il y a tout
juste quatorze mois en novillada piquée à Bourg Madame dans une autre
arène de mordus héroïques. Et pour en arriver là les novilleros se défoncent
à chaque fois, ce qui ne leur arrive pas toujours quand ils sont consacrés
(autre parallèle avec les sports précités).
Les novillos de trois ans que l'on y présente (puisque l'appellation toro est
réservée aux animaux de quatre et cinq ans) ne sont aucunement sensibles
à la réputation où à l'emplacement de la plaza et si les éleveurs destinent
les plus grands et lourds pour les grandes arènes (la fameuse présentation)
les autres sont tout aussi sauvages et puissants car le tempérament n'a que
faire des caractéristiques physiques, et l'on a souvent vu un même élevage
faire un tabac dans une petite arène alors que les frères les plus " costauds"
faisaient un bide à Madrid ou d'autres grandes plazas.
Par ailleurs, j'ai été frappé lors des deux premières éditions par la fréquentation essentiellement locale. C'est à la foi un signe de succès pour le travail
accompli et un gage de pérennité. (c’est aussi le signe d’une aficion cultivée
par des années de culture et de tradition) .Car contrairement à certaines
arènes de grandes villes qui s'appuient sur une série de courses à vedettes,
associées à des festivités monstres, et remplissent avec un public majoritairement extérieur et qui n'est pas foncièrement aficionado. De là, la tendance de certains à multiplier les trophées sans qu'ils soient mérités. L'idée
étant de faire croire que l'on a vu une bonne corrida parce qu'il y a eu des
déluges d'oreilles. Le public de passage s'y laisse prendre mais ne reviendra probablement pas car si ces oreilles ont été bradées sans qu'aucune
émotion n'en ait été la cause, le spectacle ne laissera aucune trace. Il en est
de même du football ou du rugby les meilleurs matches sont rarement ceux
à score fleuve.
Alors vive Rieumes, sa fraîcheur, son enthousiasme et son sérieux !
B. FEURER
Ganadería de
l'Astarac
Devise : Blanche et rouge Señal : Hoja de higuera
à droite, media oreja à l'autre. Finca : Finca principale:
"Cantaou", Bars, Gers.
Propriétaire :
Jean-Louis Darré (05.62.66.73.73)
Création : 1992
Origine : Jean Riboulet de la ganadería du Scamandre lui
vend en 1992 une trentaine de ses produits de pure origine
Pedrajas qu'il complètera entre 1993 et 1994 puis en 1999 par
des produits identiques.
Dates importantes: 1997 à Aignan en non piquée vuelta al ruedo, 1999 et 2002 prix Paul Ricard du
meilleur lot d'erales, 2003 Bayonne vuelta al ruedo du becerro "Cantalet"
Depuis 2002 Jean-Louis Darré possède un deuxième élevage nommé "Camino de Santiago" d'origine Marqués de Domecq.
Compte rendu du point presse de l'Union de
l'Afición du Grand Sud du 10 Février 2006
Il est important de souligner que cette conférence de presse a été initiée et assurée par l'ensemble des membres du bureau de l'UAGS et notamment :
- Yves Samyn (Président du Club Taurin de Rieumes) en sa qualité de secrétaire général,
- Guy Tangui (Président du Club Taurin de Toulouse) en sa qualité de trésorier,
- Didier Lacroix en sa qualité de Président.
L'UAGS a donc souhaité s'exprimer, même si elle souhaitait le faire depuis déjà trois semaines,
afin de donner suite aux déclarations faites récemment par voie de presse par les associations antitaurines.
En premier lieu, nous souhaitons rappeler et souligner que l'UAGS s'exprime aujourd'hui au nom
de toutes les associations taurines de la région et notamment de l'association Tolosa Toros et du
Club Taurin de Toulouse, qui se sont largement impliquées ces dernières années dans la défense
et le maintien de la tradition taurine en midi toulousain. Nous tenons donc à leur renouveler tous
nos remerciements pour leur pugnacité et tous les efforts fournis pour l'aboutissement de cette victoire, somme toute éclatante.
En effet, il convient de rappeler que toutes les décisions de justice nous sont à ce jour acquises et
confirment une tradition taurine ininterrompue en midi toulousain, sans aucune ambiguïté possible.
L'arrêt de cassation du 7 février 2006 permet donc de clore ces procédures et règle définitivement
le problème de fond.
Enfin, nous ne pouvons que souligner et regretter l'ultime orientation prise désormais par les antitaurins, de nature à tenter la désinformation et le doute sur l'organisation factuelle des manifestations à venir.
Nous réitérons encore toutes nos félicitations et toute notre gratitude aux aficionados de toutes les
associations taurines pour leur soutien et leur collaboration sans faille.
Le Bureau de L'UAGS
La parole au listing...
ou la surprise du public rieumois...
80 % des spectateurs viennent de la
Haute Garonne et très peu des départements
limitrophes. Ce qui tend à démontrer une aficion resserrée contredisant et les antis de
l’extérieur et les “sitna” de l’intérieur, ceux qui
pensaient que Rieumes constituaient une
concurrence plus qu’une promotion....
L’ESPRIT
DE RIEUMES
J’oeuvre
pour le CTR
Le deal 2006 : générer minimum 1000
places avec le seul “prospect interne”.
Objectif : chaque membre place 20 billets!
CONCOURS
DE PEINTURE
Pierre Stéphan, initiateur du concours de
peinture (année 3) est satisfait de l’édition en
cours. “2006” une belle édition en nombre et
en qualité !
GACETILLA
Attention,”journalistes en herbe”, préparez, dès aujourd’hui vos textes...
prochaine sortie “juin”... MAIS elle se compose en Mai...
UN EXEMPLE DE BLOG
http://belesta.skyblog.com est le blog
d’une associatio, sur cet exemple profitez de
créer le votre et d’y parler de Rieumes...
d’autant plus que c’est gratuit et facile
d’utilisation comme de gestion.
BIENVENUE MORONTA !
Sans une grave
blessure inopportune
qui lui a fait perdre la
plus grande partie de
sa saison l'an passé,
"El Moronta" aurait
caracolé en tête de
son escalafon, et pas
que pour des raisons
scabreuses.
Peut-être à Rieumes ?
La première d'entre
elles, est que son
succès est planifié
depuis longtemps,
Gonzalez de Caldas,
empresario
de
Grenade dont il est
originaire,
ayant
compris dès son
entrée
dans
le
monde des toros que
les "toreros de la tierra", où que l'on soit,
sont une richesse
essentielle dont il ne
faut pas se passer.
Ne l'aurait-il pas compris que les concitoyens du torero le lui auraient expliqué,
eux qui voient en lui le digne successeur de leur idole locale - El Fandi - dont
Moronta avoue sans complexe vouloir suivre les pas. En deux novilladas à
Grenade il a mis la révolution mais la cornada a interrompu le plan de marche
préparé par son apoderado dans toutes les arènes qu'il gère.
Ce qui n'était que partie remise et a permis au jeune torero de mûrir son toreo
dans sa tête, grâce surtout à l'apport du maestro José Luis Galloso que son
apoderado a embauché pour lui servir de répétiteur agréé aux côtés de
l'apoderado délégué qui n'est autre que Marcos Sanchez Mejias. Deux toreros
aux styles opposés - Galloso et sa technique irréprochable, Sanchez Mejias et
son élégance innée - dont le jeune novillero s'inspirera sans doute pour trouver
sa propre manière.
Disons tout de suite qu'il n'est pas au terme de sa quête et que son toreo
évoluera dans le bon sens lorsqu'il apprendra à se redresser plutôt que d'accompagner de tout son buste les charges des novillos. Ce qui n'est finalement
qu'un détail pour spécialistes, dans la mesure où son entrega et son abattage
lui permettent de recueillir l'adhésion d'un public auquel sa générosié naturelle
apporte ce qu'il vient chercher aux arènes : des émotions dénuées d'arrières
pensées.
Pour toutes ses raisons, El Moronta promet d'être très vite un des novilleros
punteros cette année, dans un registre similaire à celui de Mehdi Savalli, même
si ce dernier possède quelques longueurs d'avance dans tous les domaines où
lui-même doit progresser. Prochain rendez-vous pour lui, Arles, où s'il réédite sa
prestation de Samadet face aux novillos de Gallon, nul doute que les contrats
pleuvront. Hier déjà, sitôt la fin de la novillada, l'agenda de son apoderado s'est
enrichi de quelques dates.
André Viard (texte issu de Corrida.net)
Brèves
9 Le Vendredi 3 Mars, Aignan (32) présente ses cartels et
élevages. Tapas - Paëlla - 15 . tél : 05 62 09 20 96
9 Le C.T.R. était bien représenté à Samadet le 12 février
où la banderole est sortie pour la première fois.
Nous voulions voir EL SANTO … nous avons vu …
EL MORRANTO !
9 52 personnes ont honoré notre AG du 1er Février. Le
bilan moral a montré les nombreuses activités du club et de
tous ses membres, et du côté financier, un petit excédent
nous permet de repartir avec courage pour l'exercice 2006.
Ces résultats positifs récompensent l'investissement de chacun.
9 240 personnes étaient présentes à notre soirée annuelle
de Carbonne. Son concept sera revu pour octobre 2007.
Peut-être à Rieumes ?
9 Côté élevage, les 2 et 3 septembre, ce sont les toros de
la famille Granier qui serviront lors du Rejon matinal, puis
l’après-midi 3 Yonnet accompagneront 3 JL Daré (qui sortiront pour la 1ère fois en novillada piquée). Le C.T.R. se sent
honoré de la confiance des éleveurs.
9 Cartels : Si Medhi Savalli et Joselito Adame le mexicain
sont déjà retenus, il manque le 3ème Novillero pour finir le cartel. Le concours de Banderilles étant reconduit, il nous faut
donc trouver un bon Banderillero.
9 Le cartel du rejon n'est pas encore arrêté. On parle d'un
MANO A MANO féminin avec 2 portugaises.
Sinon une pointure est envisagée.
9 C'est F. Fortassin qui présidera la Novillada 2007. Les
autres membres des Palcos ne sont pas encore connus.
9 Fenouillet,organise sa Féria le 30 Juin et les 1er et 2
Juillet. Avec une Novillada et un Rejon pour S. Castella et
Juan Bautista, plus une corrida concours avec 3 élevages
français et 3 élevages espagnols.
9 La justice a enfin tranché en faveur de la tradition
taurine, et ce définitivement ! Quoi qu'en dise certains, et
notamment nos irréductibles adversaires. Les médias n'ont
pas, pour autant, valorisé cette décision au niveau mérite par
la reconnaissance des libertés et de la tolérance. Il est dommage que des journalistes (où ceux qui s'en croient) véhiculent surtout les causes des minorités bruyantes sans objectivité ni déontologie que doit garantir leur profession.
9 L’exposition de peinture chère à Pierre Stefan aura
lieu en Avril. L'exposition est de plus en plus prisée, venez
visiter et voter selon vos goûts. Le 1er Prix servira, comme
précédemment, de support à l'affiche 2007.
9 Le local-bureau du C.T.R. devient rationnel et fonctionnel. Avec les archives des uns et des autres, on peut y trouver beaucoup de réponses et y travailler avec plaisir.
9
Les arènes : 2007 devrait voir des arènes neuves à
Rieumes. Une association a été créée pour gérer puis
financer celles-ci. Au normes en vigueur elles pouront être
utilisées en France avec possibilités de location....
Voir Ph. Moras ou Alain Garre.
9
Avec "Féria en Savès" défunte, le C.T.R., l'A.C.T.S.,
l'U.A.G.S., et maintenant Biclamosa, ce sont autant d'associations à vocation taurine déclarées à Rieumes ! On y prend
racine, non ? !
9 Le terrain : Et si on restait là un an de plus ? Il n'est pas
impossible, en effet, que nos journées 2006 se déroulent
Route de Poucharramet. En attendant, Michel Dall'Ier et son
équipe entretiennent la piste au poil. On pourrait y toréer
demain !
L’ESPRIT
DE RIEUMES
9 Terrain bis : Cela n'empêche que nous cherchons un
terrain environnant à acheter. Avec hangar et buvettes, on se
sentirai mieux dans nos murs. Surtout avec tous nos maçons
et volontaires.

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