les énoncés de TP
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les énoncés de TP
Licence Sciences de la Terre et Environnement Outils informatiques ——————————————————————————————————————————– TP no. 1 ——————————————————————————————————————————– Note : vous écrirez un programme pour chaque exercice en utilisant l’éditeur de scilab. Ce programme commencera par l’instruction « clear » et sera suffisamment commenté (les commentaires comprendront en particulier, le nom de l’auteur, la date, les numéros des questions, cf annexe). Vous l’intitulerez « nom prénom tp1.sce » avec « nom prénom » vos nom, prénom et « tp1 » le numéro du TP. Hauteur de pluie de quelques villes de France Les précipitations mensuelles de trois villes de France ont été relevées durant l’année écoulée. Les résultats (en millimètres) sont reportés dans le tableau ci-dessous. Ville Brest Nice Bordeaux Jan 130 67 100 Fev 98 83 84 Mar 89 71 66 Avr 77 70 57 Mai 74 39 64 Jui 60 37 71 Juil 51 21 52 Aou 80 38 65 Sep 95 83 88 Oct 108 109 84 Nov 136 158 99 Dec 159 92 117 1) Affectez à trois tableaux (nommés, par exemple, « Bt », « Nc » et « Bx ») les douze valeurs relevées pour chaque ville. 2) Représentez par un diagramme en barres (commande bar) les précipitations pour chacune de ces villes (vous porterez en abscisses les numéros de chacun des douze mois). Utilisez la commande subplot pour diviser une fenêtre graphique en sous-fenêtres. Placez des titres (commande title) sur chacun des sous-graphiques. 3) Calculez pour chaque ville la somme des précipitations annuelles. Introduire pour cela des variables, « sommeBt », « sommeNc » et « sommeBx ». 4) Comparez, en les calculant, les moyennes des précipitations mensuelles de ces trois villes. 5) Calculez la moyenne sur les trois villes des précipitations mois pas mois. LSTE – Semestre 2 Outils Informatiques TP no. 1 Annexe Un code bien commenté (suggestion de présentation) LSTE – Semestre 2 Outils Informatiques TP no. 1 Licence Sciences de la Terre et Environnement Outils informatiques ——————————————————————————————————————————– TP no. 2 ——————————————————————————————————————————– Note : vous écrirez un programme pour chaque exercice en utilisant l’éditeur de scilab. Ce programme commencera par l’instruction « clear » et sera suffisamment commenté (les commentaires comprendront en particulier, le nom de l’auteur, la date, les numéros des questions, cf annexe). Vous l’intitulerez « nom prénom tp2.sce » avec « nom prénom » vos nom, prénom et « tp2 » le numéro du TP. Taux de sédimentation dans un lac Les sédiments d’un lac asséché ont été analysés par carottage. On a mesuré, à plusieurs profondeurs, l’âge des sédiments et leur masse volumique. Les résultats sont récapitulés dans le tableau ci-dessous. L’âge correspond à l’âge des sédiments à la base de chaque couche. Profondeur (en mètres) Âge (en années) Masse volumique (en g/cm3 ) 0.50 1 020 1.70 1.30 2 376 1.60 2.47 5 008 1.75 4.90 10 203 2.00 8.20 15 986 2.20 1) Saisissez dans des tableaux « prof », « age » et « dens » ces données. 2) Représentez graphiquement la profondeur des couches en fonction de leurs âges. 3) Calculez dans un tableau « taux » le taux de sédimentation (en m/an) de chacune des quatre couches. 4) Évaluez le taux de sédimentation moyen de ce lac que vous nommerez « tauxmoy ». 5) Sur la base de ce taux moyen, donnez une estimation de la date à laquelle ce lac s’est asséché. Cette date sera appelée dans votre programme « tassech ». 6) Les sédiments lacustres les plus profonds se trouvent à 100 m de profondeurs. Estimez (toujours sur la base du taux moyen de sédimentation) l’âge de ces sédiments. 7) Calculez la masse en kilogramme de la carotte de sédiments entre 0 et 8.2 m de profondeur sachant que le diamètre de la carotte est de 5 cm. On rappelle que le volume V d’un cylindre de hauteur h de section circulaire de rayon R est donné par V = πR2 h. 8) Bien que la carotte soit constituée du même sédiment, expliquez pourquoi la masse volumique change avec la profondeur. Vous répondrez à cette question par l’ajout d’un commentaire final à votre programme. LSTE – Semestre 2 Outils Informatiques TP no. 2 Annexe Un code bien commenté (suggestion de présentation) LSTE – Semestre 2 Outils Informatiques TP no. 2 Licence Sciences de la Terre et Environnement Outils informatiques ——————————————————————————————————————————– TP no. 3 ——————————————————————————————————————————– Note : vous écrirez un programme pour chaque exercice en utilisant l’éditeur de scilab. Ce programme commencera par l’instruction « clear » et sera suffisamment commenté (les commentaires comprendront en particulier, le nom de l’auteur, la date, les numéros des questions, cf annexe). Vous l’intitulerez « nom prénom tp3.sce » avec « nom prénom » vos nom, prénom et « tp3 » le numéro du TP. Champ de température de la Terre La température T de la Terre augmente avec la profondeur z. Cette température a été mesurée à plusieurs profondeurs particulières zi par des méthodes géophysiques et géologiques. Nous allons tester deux modèles de lois, Tmod1 (z) et Tmod2 (z), pour chercher à rendre compte des valeurs observées Tobs (z). Ces n valeurs observées sont reportées dans le tableau ci-dessous zi (en km) Tobs (zi ) (en ◦ C) 1 10 100 1150 400 1500 700 1900 2800 3700 5100 4300 6360 5000 1) Saisissez dans des tableaux « prof » et « Tobs » ces données. Affectez à la variable n le nombre de mesures. 2) Représentez graphiquement la température observées en fonction de la profondeur. 3) Comme premier modèle, on prend une loi logarithmique : Tmod1 (z) = b log(z) où b est une constante. On désigne par e1 (zi ) les écarts entre les valeurs observées et les valeurs prédites par le modèle aux différentes profondeurs zi : e1 (zi ) = Tobs (zi ) − Tmod1 (zi ) et on note E1 la somme des carrés de ces écarts : E1 = n ! e1 (zi )2 . i=1 Calculez E1 pour les différentes valeurs de b suivantes : 200, 300, 400, 500 et 600. Faites afficher la valeur de b et la valeur de E1 correspondante (utilisez de préférence le format scientifique (%e) pour afficher E1 ). Parmi ces valeurs, quelle valeur b0 rend la valeur de E1 minimale ? Représentez alors, sur le même graphique, les températures observées et les températures prédites par le modèle Tmod1 (z) = b0 log(z). LSTE – Semestre 2 Outils Informatiques TP no. 3 4) On propose maintenant d’utiliser le modèle Tmod2 (z) = az 2 + bz + c, où a = −8.255 10−5, b = 1.05 et c = 1110. Calculez les écarts e2 (zi ) = Tobs (zi ) − Tmod2 (zi ) et la somme de leurs carrés E2 . Vérifiez alors que ce modèle est meilleur que le précédent et représentez, sur le graphique précédent, les températures observées et celles prédites par les deux modèles Tmod1 et Tmod2 . Annexe Un code bien commenté (suggestion de présentation) LSTE – Semestre 2 Outils Informatiques TP no. 3 Licence Sciences de la Terre et Environnement Outils informatiques ——————————————————————————————————————————– TP no. 4 ——————————————————————————————————————————– Note : vous écrirez un programme pour chaque exercice en utilisant l’éditeur de scilab. Ce programme commencera par l’instruction « clear » et sera suffisamment commenté (les commentaires comprendront en particulier, le nom de l’auteur, la date, les numéros des questions, cf annexe). Vous l’intitulerez « nom prénom tp4.sce » avec « nom prénom » vos nom, prénom et « tp4 » le numéro du TP. Étude d’un catalogue de séismes On donne le fichier nommé « catalogue.txt » extrait d’un catalogue de séismes de la Californie. Ce fichier comporte 10000 lignes. Chaque ligne i du fichier est composée de 3 nombres réels : la longitude (◦ W), la latitude (◦ N) et la magnitude du ième séisme enregistré dans ce fichier. Dans ce qui suit seules les magnitudes seront utilisées. 1. Saisie des données (a) Affectez à la variable « nseism » le nombre total de séismes (10000). (b) Faites lire le fichier de données (commande read, voir l’aide de cette commande ou votre mémento scilab) en affectant le résultat de la lecture à une variable « tab ». (c) Quelles sont les dimensions de ce tableau ? (d) Récupérez dans un tableau « mag » les magnitudes des différents séismes. 2. Étude de la distribution des séismes On désire classer ces séismes en fonction de leur magnitude, par pas de 0.5, de la façon suivante : – la classe 1 correspond aux séismes dont la magnitude est supérieure à 1, – la classe 2 correspond aux séismes dont la magnitude est supérieure à 1.5, – la classe 3 correspond aux séismes dont la magnitude est supérieure à 2, – ... – la classe n correspond aux séismes dont la magnitude est supérieure à 5.5 (a) Combien y a-t-il de classes ? Vous affecterez ce nombre entier à la variable « nbclass ». (b) Utilisez un tableau « classmag » pour enregistrer les bornes supérieures de ces classes (classmag(1) = 1, classmag(2) = 1.5, etc). LSTE – Semestre 2 Outils Informatiques TP no. 4 (c) Faites compter le nombre de séismes appartenant à la première classe (c-à-d, le nombre de séismes du catalogue ayant une magnitude supérieure à 1) : vous utiliserez pour cela une boucle à l’aide de laquelle vous parcourez tous les séismes et au sein de laquelle une variable « somme1 » (initialement mise à zéro) sera incrémentée de 1 à chaque fois qu’un séisme de magnitude supérieure à 1 sera rencontré. Faites de même pour compter l’effectif (« somme2 ») de la deuxième classe. (d) Généralisation – Trouvez une méthode pour calculer le nombre de séismes dans chacune des « nbclass » classes (indication : boucle imbriquée). Vous utiliserez un tableau « somme » pour ranger ces valeurs (ainsi somme(i) correspondra à l’effectif de la ième classe, c-à-d au nombre de séismes de magnitude supérieure à classmag(i)). Pensez à initialiser ce tableau à zéro. 3. Représentation graphique Il est systématiquement observé sur des données de sismicité qu’une corrélation existe entre le log10 du nombre de séismes cumulé et leur magnitude (voir graphique ci-dessous). Source : Catalogue de sismicité USGS-NEIC - Vanuatu (1973-2006). L’équation de cette droite s’écrit log10 N (M ) = a − bM, c’est la loi connue sous le nom de loi de Gutenberg-Richter. Les coefficients a et b sont les « paramètres de sismicité ». La valeur de a (ordonnée à l’origine) donne le taux de sismicité moyen de la région étudiée dans la période d’observation. La valeur de b (coefficient directeur) tend vers 1 en règle générale. Elle suscite un grand intérêt de recherche en sismologie. (a) Saisissez dans un tableau « logsomme » les logarithmes décimaux des valeurs contenues dans le tableau « somme » (note : la fonction log10 s’écrit log10 en scilab). (b) Représentez à l’aide de la commande plot et sous forme de symboles (cercles par exemple), les valeurs contenues dans « logsomme » en fonction des valeurs contenues dans « classmag ». Annotez votre graphique par un titre et des légendes sur chacun des axes. LSTE – Semestre 2 Outils Informatiques TP no. 4 Licence Sciences de la Terre et Environnement Outils informatiques ——————————————————————————————————————————– TP no. 5 ——————————————————————————————————————————– Note : vous écrirez un programme pour chaque exercice en utilisant l’éditeur de scilab. Ce programme commencera par l’instruction « clear » et sera suffisamment commenté (les commentaires comprendront en particulier, le nom de l’auteur, la date, les numéros des questions, cf annexe). Vous l’intitulerez « nom prénom tp4.sce » avec « nom prénom » vos nom, prénom et « tp5 » le numéro du TP. Calcul approché d’une intégrale On rappelle (voir l’exercice 5 du TD no 3) que l’intégrale I= ! b f (x) dx (1) a peut être approchée par une somme finie (formule de quadrature). Nous en avons vu trois : IG = n " (xi − xi−1 )f (xi−1 ), i=2 n " ID = (xi − xi−1 )f (xi ), (2a) (2b) i=2 IT = n " i=2 (xi − xi−1 ) f (xi ) + f (xi−1 ) 2 (2c) où x1 , x2 ,..., xn sont n points de l’intervalle [a, b] avec x1 = a et xn = b. 1. Préliminaires On donne la fonction f (x) = x2 e3x et l’intervalle [a, b] = [0, 1]. a) On désire utiliser un échantillonnage régulier de l’intervalle [a, b] comportant n points xi et tel que x1 = a et xn = b. On appelle « pas » l’interdistance entre ces points. Quel est le pas h de cet échantillonnage si n = 2 ? si n = 3 ? Donnez l’expression générale du pas h en fonction de a, b et n. b) Affectez aux variables a, b, n les valeurs 0, 1 et 11, respectivement. Affectez à la variable h le résultat du calcul trouvé en (a). LSTE – Semestre 2 Outils Informatiques TP no. 5 c) À l’aide d’une boucle, calculez dans le tableau x les valeurs des n points xi (x(i) contiendra la valeur de xi ) puis dans le tableau y les valeurs prises par f en ces points (y(i) contiendra donc f (xi )). d) Programmez les trois formules de quadrature (2a), (2b), (2c) et faites afficher les résultats obtenus par chacune d’elles. e) La valeur exacte de I est ici facilement calculable (indication : utilisez des intégrations par parties). Donnez cette valeur et affectez-la à une variable nommée I. Affichez cette valeur ainsi que les trois écarts absolus |I − IG |, |I − ID |, |I − IT |. Laquelle des trois formules vous semble la plus précise ? 2. Volume du Mont Fuji Le mont Fuji est un volcan qui a, approximativement, une forme de cône. Il culmine à une hauteur de 3 km et sa base a 40 km de diamètre. On désire évaluer son volume en utilisant deux méthodes exposées ci-après. a) On découpe le Mont Fuji selon un ensemble de N cylindres à base circulaire (cf schéma cidesous) dont les dimensions sont données dans le tableau suivant : Diamètre Di (km) 40 14 6 3 2 1 0.1 Hauteur hi (km) 0.2 1.3 0.3 0.2 0.5 0.2 0.3 On rappelle que le volume d’un cylindre de hauteur h et de base circulaire de rayon r est donné par v = πr2 h. Saisir ces données dans des tableaux h et d. Calculez le volume de chaque cylindre puis la somme de ces volumes que vous appellerez V1, première approximation du volume du volcan. b) Le volume d’un cylindre d’axe Oz, de hauteur H et à section circulaire dont le rayon r(z) varie continument avec la côte z, est donné par ! H V = πr2 (z) dz. (3) 0 Pour le Mont Fuji, H = 3 km et on suppose que le carré du rayon (en km2 ) varie avec z selon la formule approximative : # z z + 400, z ∈ [0, 3]. (4) r2 (z) = 400 − 800 3 3 En appliquant l’une des formules de quadrature précédentes (de préférence (2c)) à la fonction f (z) = πr2 (z), évaluez numériquement l’intégrale (3) donnant V (vous appellerez cette deuxième approximation du volume du Mont Fuji V2). Vous commencerez pour cela à échantillonner l’intervalle [0, 3] en un nombre suffisant de points (prendre par exemple n = 301) et en lesquels vous calculerez la fonction f (z) = πr2 (z). c) Représentez graphiquement l’allure du Mont Fuji donné par (4). LSTE – Semestre 2 Outils Informatiques TP no. 5 Licence Sciences de la Terre et Environnement Outils informatiques ——————————————————————————————————————————– TP no. 6 ——————————————————————————————————————————– Note : vous écrirez un programme pour chaque exercice en utilisant l’éditeur de scilab. Ce programme commencera par l’instruction « clear » et sera suffisamment commenté (les commentaires comprendront en particulier, le nom de l’auteur, la date, les numéros des questions, cf annexe). Vous l’intitulerez « nom prénom tp6.sce » avec « nom prénom » vos nom, prénom et « tp6 » le numéro du TP. Estimation de l’accélération du sol lors d’un tremblement de Terre Une station sismologique enregistre la vitesse de déplacement du sol. Soit vites.txt le fichier qui contient, sur une colonne, les valeurs des vitesses enregistrées en mm/s et toutes les ∆t = 1/250 s. 1. À l’aide de la commande read faites lire ce fichier et affectez au tableau vit les valeurs des vitesses. Exprimez ces vitesses en m/s. 2. Calculez le temps total d’enregistrement. Vous nommerez T cette valeur. 3. Tracez l’enregistrement dans un graphe ayant pour axe des abscisses le temps (en secondes) et pour axe des ordonnées la vitesse (en mètres par seconde). Vous définirez au préalable un tableau temps qui contiendra l’échantillonnage (de pas ∆t) de l’intervalle [0, T ]. Assurez-vous que le tableau temps à les mêmes dimensions que le tableau vit. 4. Repérez graphiquement l’arrivée des ondes P (pour cela utilisez l’outil zoom dans la fenêtre graphique). Notez ce temps d’arrivée en commentaire dans votre programme. 5. Calculez la moyenne des vitesses. Vous nommerez vitmoy le résultat. 6. Retranchez cette valeur moyenne aux vitesses. Affectez au tableau vitn le résultat de ce calcul. 7. On rappelle que l’accélération a(t) est la dérivée temporelle de la vitesse v(t) et que la dérivée de v à l’instant quelconque t! peut-être approchée par le rapport (cf. exercice 6 du TD 3) a(t! ) = dv ! v(t! + ∆t) − v(t! ) (t ) ≈ . dt ∆t Utilisez cette approximation pour estimer l’accélération aux n − 1 premiers instants de votre échantillonnage de l’intervalle [0, T ] (pourquoi n − 1 ?). LSTE – Semestre 2 Outils Informatiques TP no. 6 8. Les normes parasismiques dans le sud-est de la France imposent aux entreprises de construire des bâtiments résistant à une accélération de 0.18 g, g étant une unité d’accélératin qui vaut 9.81 m/s2 . Calculez le maximum d’amplitude de la valeur absolue de l’accélération. Ce maximum dépasse-t-il la norme parasismique ? Faites afficher ce maximum et le message qui convient. 9. Représentez graphiquement l’accélération en fonction du temps. Placez une légende sur votre graphique et précisez les unités utilisées sur les axes. Annexe Un code bien commenté (suggestion de présentation) LSTE – Semestre 2 Outils Informatiques TP no. 6