dossier pédagogique - Le musée de l`île d`Oléron

Transcription

dossier pédagogique - Le musée de l`île d`Oléron
14 février 2016
8 janvier 2017
DOSSIER PÉDAGOGIQUE
SOMMAIRE
I. A propos du musée de l’île d’Oléron
p. 3
II.
L’offre pédagogique au musée
p. 4
III. Anatomie du désordre - Introduction
p. 5
IV.
Anatomie du désordre - Parcours de visite
p. 8
V.
Pistes pédagogiques
p. 12
VI.
Ateliers pédagogiques
p. 14
VII.
Informations pratiques
p. 16
A propos du musée de l’île d’Oléron...
Inauguré en avril 2006, le
musée de l’île d’Oléron est installé dans
une grande bâtisse du XVIIIème siècle
située place Gambetta à Saint-Pierre
d’Oléron.
Le musée présente une synthèse
de l’histoire et de l’ethnographie de
l’île d’Oleron. Il constitue ainsi une excellente introduction à la découverte de
l’île. Sa collection permanente présente l’évolution des hommes sur le territoire
insulaire du néolithique (fabrication de parures à partir de coquillages) à nos
jours.
Le parcours chronologique des salles d’expositions permet de suivre les
thèmes principaux comme la saliculture, la viticulture, le gemmage, les pêches,
les costumes traditionnels, l’habitat... Les collections font le lien entre le passé,
le présent et l’avenir.
L’espace cartographique, les ambiances sonores à travers les témoignages
oraux d’anciens oléronais, les technologies interactives, les films contribuent au
dynamisme de ce musée. Une maquette tactile d’un marais salant permet de
comprendre le processus de salinisation. Une deuxième lecture du musée est
proposée aux enfants grâce à un parcours découverte qui leur est destiné.
En plus de ses collections permanentes, le musée
mène une politique dynamique d’expositions
temporaires.
Labellisé « Musée de France » et « Tourisme et
Handicap »,
le musée est entièrement accessible à toutes les
personnes en situation de handicap.
3
Le service des publics est à votre disposition pour répondre à vos
demandes spécifiques.
N’hésitez pas à nous contacter en amont de votre visite.
L’offre pédagogique au musée
VISITER LE MUSÉE
• Visite libre
Seul(e) avec votre groupe, vous visitez le musée à votre convenance. Nous
mettons à votre disposition un dossier enseignant ainsi que des fiches d’activités
pour les classes de cycle 2 et 3. Vous pouvez télécharger ces documents sur le
site : www.oleron-nature-culture.com
Votre visite peut être préparée sur demande avec l’aide du service des
publics.
• Visite commentée
Le service des publics du musée vous
propose une visite commentée d’environ
une heure sur l’ensemble des collections
permanentes. Celle-ci peut être prolongée
par la visite commentée de l’exposition
temporaire. La durée de la visite et son contenu
peuvent être modifiés selon votre choix (visite
thématique, visite avec livret-jeux, etc.).
• Visite sensorielle
Labellisé « Tourisme et Handicap », le musée de l’île d’Oléron est
entièrement accessible aux personnes souffrant de déficiences motrices,
mentales, visuelles et auditives. La visite sensorielle propose d’aborder les
collections du musée à partir d’expériences tactiles, olfactives et sonores.
LES ATELIERS PÉDAGOGIQUES
Le service des publics du musée propose des ateliers pédagogiques
qui donnent aux élèves l’opportunité de mettre en pratique les savoirs. En
permettant l’exploitation transversale des programmes scolaires, ils proposent
un autre type de médiation. Les ateliers associent une découverte thématique
des collections et une mise en pratique technique et/ou artistique. Les ateliers
ont une durée d’1h à 2h et sont animés par une des deux médiatrices du musée.
Pour plus de confort, la classe peut être divisée en deux groupes.
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Anatomie du désordre - Introduction
Depuis le 14 février 2016, la Communauté de communes et le Musée
de l’île d’Oléron présentent une nouvelle exposition temporaire, Anatomie du
désordre, de Klaus Pinter.
À découvrir jusqu’au 8 janvier 2017, cette exposition s’inscrit dans une
démarche, initiée depuis 2010, d’allier l’art au territoire et de s’ouvrir à l’art
contemporain.
Anatomie du désordre est la quatrième exposition d’art contemporain
présentée par le Musée de l’île d’Oléron.
KLAUS PINTER
Biographie et parcours artistique
Né à Schärding en 1940, Klaus Pinter est un sculpteur autrichien dont la
carrière artistique commence au début des années 1960. Etudiant aux Beauxarts de Vienne, il s’imprègne de l’influence de la Sécession Viennoise, courant
artistique s’étant épanoui à Vienne et en Autriche entre 1892-1906.
Le lien entre l’art de la Sécession Viennoise et le travail de Klaus Pinter
se retrouve dans la fascination de cet artiste pour la nature, la prolifération, les
courbes ou encore les sphères.
Travaillant d’abord le dessin, il se tourne en 1967 vers l’architecture.
A 27 ans, Klaus Pinter
fonde le collectif HausRucker-Co. en compagnie
de deux étudiants en
architecture (tous deux nés
en 1941), Laurids Ortner et
Günter Zamp Kelp. Explorant
avant tout l’expérience du
corps, le groupe s’intéresse à
la création d’espaces sensibles
et performatifs au sein de
l’environnement urbain, à
travers des installations expérimentales comme un billard géant participatif
au Musée d’art moderne de Vienne (Riesenbillard, 1970) et des architectures
utopistes comme Le Pneumacosm (1968), unité d’habitation gonflable en
plastique « vissée » sur la façade d’un bâtiment préexistant pour en constituer
une extension.
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Anatomie du désordre - Introduction
En 1972, le groupe se
scinde en deux, Haus Rucker
Inc. à New York (Klaus Pinter et
Caroll Michels, écrivaine et artiste
conceptuelle américaine) et Haus
Rucker Co. à Vienne (Laurids et
Manfred Ortner, Günter Zamp
Kelp).
S’inscrivant
dans
les
utopies urbaines des années
1960-1970, Klaus Pinter et Caroll
Michels développent le projet Rooftop, (ci-contre) analysant les activités
sociales sur les toits new-yorkais, imaginant des structures sphériques venant
coiffer le haut des bâtiments.
L’année 1979 marque un tournant dans la vie de Klaus Pinter. Sa rencontre
avec l’oléronnaise Line Sourbier, qu’il épouse en 1979, le conduit à emménager à
Saint-Trojan et à rompre avec la vie citadine qu’il connaissait jusqu’alors. 6 mois
durant, il s’installe sur une plage de Saint-Trojan pour étudier la transformation
du paysage par les marées, plaçant la nature au cœur de son travail. Il y installe
entre autres une structure Règle des douzièmes (règle mathématique définissant
l’évolution des marées), dont il photographie l’interaction avec l’environnement
en mouvement.
A partir des années 2000, l’observation
continue de la nature et de ses métamorphoses,
conciliée au dialogue objet/environnement,
prend chez Klaus Pinter une dimension plus
imposante avec la mise au point de ses «
gonflables ». Massives mais fragiles, ces
sculptures aériennes, nichées dans des lieux
chargés d’histoire, arborent des formes courbes
et des revêtements altérant entre transparence,
opacité ou illusion de réflexion. Le dialogue
qu’elles créent avec leur environnement est
fort : au Panthéon de Paris, Rebonds (2002),
constituée de deux sphères géantes installées
sous les coupoles du monument, donne à voir
des éléments d’architecture inaccessibles au
visiteur depuis le sol par une habile impression photo. Suspendue sous la voûte,
la deuxième sphère, translucide, donne l’impression de flotter dans le chœur.
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Anatomie du désordre - Introduction
S’il est surtout connu pour ses gonflables, le travail de Klaus Pinter n’en
est pas moins riche et polymorphe. Tournée ces dernières années vers l’objet,
sa création s’exprime aujourd’hui en sculptures, tableaux et assemblages,
composés de formes, couleurs, matériaux et éléments variés. Son goût pour le
mélange, tiré des métamorphoses de la nature, y est très fort : « Le mélange est
un terme qui m’a toujours intéressé : conglomérat, amalgame, alliage, mixture,
etc. Toute cette litanie de termes assemble des choses qui normalement ne sont
pas prévues pour se retrouver ensemble. Avec le temps, ce qui n’est pas censé se
lier, s’unir, se modifie au fil des jours pour finalement s’assembler à un certain
moment, pour une durée indéterminée qui peut être aussi bien courte que longue. »
(Entretien conduit par Sophie Ladroue-Lessard en juillet 2015).
Pour la plupart inédites, les sculptures présentées dans l’exposition
Anatomie du désordre prennent la forme de reliefs ou de suspensions, chacune
d’entre elles exprimant un désir d’envol et de conquête de l’espace. A l’image de
l’artiste et de sa fascination pour le mélange, la transformation et l’assemblage,
ces compositions sont aussi hétéroclites qu’étonnantes : objets usuels détournés,
symboles, souvenirs, partition de musique, dessins, peintures... autant d’éléments
constitutifs de l’identité de Klaus Pinter, et d’un apparent chaos qu’il convient
parfois de disséquer pour en comprendre l’harmonie.
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La découverte de cette exposition est proposée par le service des publics
à travers une sélection d’œuvres clés, couvrant différents aspects de la démarche
de Klaus Pinter et permettant un aperçu complet de son travail.
Anatomie du désordre - Parcours de visite
Attenti al treno, 2015 aluminium, métal, bois
Parmi les premières œuvres du parcours,
Attenti al treno interpelle par ses tonalités
sombres, en contraste avec les mélanges
colorés utilisés ailleurs par Klaus Pinter.
Décliné dans des aplats de gris et de noir, le
fond de la composition apparaît ici cloisonné,
divisé en sections rectangulaires sur lesquelles
se superposent des éléments en relief : pan
de bois, conduit d’aération, ressorts, etc.
L’austérité de l’ensemble est accentuée par la
photographie d’une statue datée du IVe siècle
avant J.-C., conservée au Musée du Louvre et
représentant un guerrier en armure. Sous cette référence militaire, un panneau
de bois présente l’inscription « Attenti al treno » (attention au train) en allemand
et en italien, illustrée d’une tête de mort. Une sombre allusion à la déportation ?
Comme un geste exutoire, l’artiste a retourné l’écriteau et a barbouillé de traits
l’image du soldat, lui dessinant un miroir où son reflet préfère lui tourner le dos.
Jouxtant la scène, le conduit métallique s’est vu quant à lui écrasé, distordu,
recroquevillé : l’évocation de la guerre et ses ravages n’est ici pas seulement
symbolique, elle est aussi matérielle.
Vinca, 2015 bois, métal, plastique, cordage
Essentiellement abstraites, les œuvres de Klaus Pinter
offrent une place ponctuelle à la figure humaine.
Celle-ci n’est parfois qu’une silhouette ; dans Vinca,
elle prend l’aspect de trois figurines et d’une statuette
tronquée, en équilibre dans un réseau complexe
de tiges en métal. Comme le titre, ce buste fait
référence à une civilisation néolithique, découverte
au début du XXe siècle dans le village de Vinča en
Serbie. Caractérisée par le culte d’une seule et même
déesse, cette société primitive, nommée « Culture de
Vinča », a produit de très nombreuses représentations
féminines en terre cuite, dont l’artiste emploie ici
un exemple. Sur la même ligne, à l’opposé, trois minuscules soldats semblent
contrebalancer la figure divine. Poids du peuple face à la minorité des puissants
? Dictature d’un individu au détriment de tous ? Abandon par l’homme des
divinités naturelles ?... Sens dessus dessous, des objets hétéroclites se partagent
le fond du cadre : corde, fils de cuivre, fragments de plastique, bois, etc.
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Anatomie du désordre - parcours de visite
Bussotti et l’homme au chien, 2015 cuivre, fil de fer, terre cuite, filet
Un visage humain se dévoile ici, esquissé dans
un entremêlement de métal, de plastique,
de cordage et de terre cuite. Fragmenté,
complexe, ce masque tribal côtoie ici une
partition musicale, « Phrase à trois » de
Sylvano Bussotti, compositeur et interprète
au graphisme musical unique né en 1931 à
Florence. Son travail, qui envisage la musique
comme une force libératrice de l’être humain,
se caractérise par un langage libre et indéterminé ; une forme de prolifération
chère à Klaus Pinter, fasciné par le mouvement créateur permanent et
imprévisible de la nature. En miroir de la partition, l’assemblage est de fait
composé d’autant de formes, matières et détails que le morceau l’est de notes.
La silhouette d’un homme et d’un chien arpentent la surface du papier sous la
forme d’une esquisse.
Le Cocon, maquette pour avant-projet, 2010 papier, verre, fil de fer
Si le travail de Klaus Pinter est varié et polymorphe,
ses installations gonflables en sont souvent les
plus représentatives. Créées pour des sites chargés
d’histoire qu’elles investissent temporairement : le
Panthéon (Paris), l’Opéra de Linz (Autriche), le Centre
d’Arts et de Nature à Chaumont sur Loire…, ces
sculptures monumentales et aériennes, à l’apparence
organique, établissent un dialogue poétique avec
le passé tout en bouleversant l’environnement
traditionnel qu’il constitue.
Cette maquette est la base d’un avant-projet de Klaus Pinter pour la chapelle
des Jésuites de Cambrai en 2011 : longue de 15 mètres, la version géante de ce
cocon cristallin se lovait alors, suspendue, dans la nef de la chapelle, et se parait
du reflet changeant des vitraux alentours.
Floating again, 2015 bois, plastique, coton
Depuis sa découverte de Saint-Trojan-les-Bains
en 1978, la fascination de Klaus Pinter pour
la nature et ses transformations a peu à peu
modifié son travail. L’approche expérimentale
de la réalité s’est vue privilégiée : « A partir du
moment où j’ai vécu à Saint-Trojan, la nature fut
pour moi primordiale »*. Les formes révélées par
la marée basse offrent un spectacle qu’il préfère à celui de la mer pleine. De ses
nombreuses balades, le sculpteur a prélevé une multitude d’objets, choisis avec
soin et conservés précieusement, tous porteurs d’une possibilité d’assemblage
hétéroclite. Chacun d’entre eux est comme une relique, un extrait d’histoire
connue ou inconnue, que le sculpteur met en scène à travers un chaos ordonné
: ici, un aviron en bois, souvenir de famille, côtoie parmi d’autres un canevas
japonisant, une frise métallique à motifs baroques... autant de fragments mêlés
les uns aux autres, entre réalité et pensée onirique.
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Anatomie du désordre - parcours de visite
Laocoon, 2015 bois, métal
Le titre de cette œuvre nous renvoie à l’une
des sculptures les plus représentatives de l’art
hellénistique : découvert en 1506 et daté du Ier
siècle avant J.-C., le groupe du Laocoon, conservé au
musée Pio-Clementino au Vatican, représente une
scène de l’Odyssée et l’Enéide dans laquelle le prêtre
troyen Laocoon et ses deux fils sont dévorés par des
serpents pour avoir mis en garde leurs compagnons
contre le danger du Cheval de Troie.
L’évocation du groupe sculpté transparaît ici dans les
formes et la dynamique des éléments assemblés par
Klaus Pinter, où le rouge domine : jeux de courbes,
de lignes, d’obliques... Semi-transparents, deux
éléments noirs en synthétique accentuent l’aspect
aérien de l’ensemble. Le travail du bois confère à ce
dernier une souplesse étonnante : tel le serpent de
la sculpture antique, il se tord et s’enroule.
Pris dans cet entrelacs, un lambrequin en bois
doré, fragment d’héritage familial, offre enfin un
contraste qui n’est pas sans rappeler l’influence de
l’art baroque dans le travail du sculpteur viennois.
Haus-Rucker-Inc, Série Rooftop Oasis Project, New York City, 2009-2012
photographie, collage, dessin
Membre fondateur du collectif Haus-Rucker-Co
à Vienne en 1967, Klaus Pinter se détache du
collectif pour former Haus-Rucker-Inc à New
York en 1972. Analysant les activités sociales
sur les toits new-yorkais, il développe alors avec
Caroll Michels, écrivaine et artiste conceptuelle
américaine, le Rooftop-Projet : « Ce fut un
travail intensif dans la le domaine architecturale,
le projet a permis de trouver des manières
différentes d’aboutir sur le plan technique à
mettre en œuvre et à réaliser un projet pour
ces espaces spécifiques, ce qui était inconnu
et précurseur à cette époque »*. Klaus Pinter
photographie les toits de New York et intervient sur ces images de nombreuses
fois, en 2009 et en 2012. Photomontages, dessins et collages nous offrent alors
une vision utopique de l’espace urbain, et généralisent le principe d’extension
prothétique à la ville toute entière.
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Anatomie du désordre - parcours de visite
Une rencontre mémorable#3 et Une rencontre mémorable#4, 2016 fil de
fer, plastique puis papier peint
Dans la démarche de Klaus Pinter,
l’œuvre est toujours envisagée
comme une potentialité de dialogue
avec un cadre donné. Aussi estelle parfois mise en scène dans un
environnement architectural, par
l’intermédiaire de montages photos
: c’est le cas de cette sculpture, que
l’artiste a imaginée pour l’Abbaye
de l’Épau, dans la Sarthe. À l’image
de son travail, l’assemblage de
métal arbore une profusion de
courbes, d’obliques, mêlant vide et plein en un déséquilibre assumé. Associé à
la réflexion de l’esprit, à la pensée et à ses
méandres, un « S » émerge de l’ensemble et
sonne comme une question muette dans cet
écrin religieux.
Plus loin, Klaus Pinter joue à nouveau sur
l’espace : une photographie de sa sculpture
est imprimée en trompe-l’œil sur le mur de
l’exposition. Ce n’est qu’en s’en approchant
que sa véritable nature se dévoile.
Ellipsoïd, 2004 plexiglas
Présentée dans la dernière salle
de l’exposition, Ellipsoïd apparaît
comme une révélation, clôturant en
lumière le parcours de visite. Cette
ellipse en plexiglas, peinte et éclairée
de l’intérieur, surplombait à l’origine
une sphère gonflable de 15 mètres
de diamètre installée en 2004 à la
Parochialkirche, église construite à
Berlin à la fin du XVIIe siècle. Tel Le
Cocon, l’installation illustre alors la
philosophie de Klaus Pinter envers le
patrimoine : faire entrer en collision
histoire et culture, passé et présent,
par des interventions éphémères,
entre perturbation et interrogation.
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CYCLE 1
Programmes (extraits)
Notions abordées
• Vivre et exprimer des • Repérer les matières
émotions
constitutives de
• S’exercer au
l’œuvre
graphisme décoratif • Repérer les couleurs
• Réaliser des
• Repérer les lignes et
compositions
les formes
plastiques, planes et
en volume
Oeuvres sélectionnées
• Attenti al treno
• Vinca
• Bussotti et l’homme
au chien
• Laocoon
• Ellipsoïd
Pistes pédagogiques
CYCLE 2
Programmes (extraits)
• Les compositions
plastiques
Notions abordées
• Observer et décrire
la mise en œuvre des
éléments
• Repérer les éléments
figuratifs
• Identifier ou imaginer
les émotions
suggérées par l’œuvre
Oeuvres sélectionnées
• Attenti al treno
• Vinca
• Bussotti et l’homme
au chien
• Floating again
• Laocoon
• Série Rooftop-Oasis
CYCLE 3
Programmes (extraits)
Notions abordées
Oeuvres sélectionnées
• Des caractéristiques • Distinguer les
•
éléments en 2D des •
d’un volume à son
éléments en 3D : le •
organisation spatiale
travail en volume
• La perception de
• Repérer le réemploi
l’environnement et sa
•
d’objets usuels
représentation
• Repérer les textures •
•
• Distinguer les
éléments figuratifs
des éléments abstraits
• Identifier les gestes et
interventions exécutés
par l’artiste
• L’art comme langage
: l’émotion, le
souvenir, le récit...
et leurs moyens
de retranscription
plastique
Attenti al treno
Vinca
Bussotti et l’homme
au chien
Floating again
Laocoon
Série Rooftop-Oasis
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COLLEGE / LYCEE
Pistes pédagogiques
Programmes (extraits)
Trois axes majeurs de
•
travail : l’objet, l’image et
l’espace.
•
• L’objet et l’œuvre
: de la conception
à un possible
détournement
•
(fabrication,
transformation,
exposition,
représentation,
reproduction).
•
• Images, œuvre et
fiction, images, œuvre
et réalité
• L’espace, l’œuvre et le
spectateur - réalité
spatiale de certaines •
œuvres : sculpture,
environnement,
installation, œuvre
in situ, scénographie,
chorégraphie, cinéma,
vidéo...
Notions abordées
Oeuvres sélectionnées
Abstrait et figuratif : • Attenti al treno
entre regard et pensée • Vinca
Le détournement en
art : de l’objet utilitaire à l’œuvre
• Bussotti et l’homme au
chien
• Floating again
• Laocoon
• Série Rooftop-Oasis...
Le rapport à l’objet
: objet relique, objet
souvenir, objet mémoire...
Identifier la mise en
scène des œuvres
dans l’espace d’exposition (accrochées,
suspendues, posées)
et son influence sur le
regard du visiteur
De l’art à l’architecture, le concept de
l’installation : le dialogue entre l’œuvre et
son environnement
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CYCLE 1 (à partir de la Moyenne Section)
L’art et la matière - visite-jeu (durée : 1h00)
- Travail en demi-groupe et individuel Par le biais d’un conte, la découverte de l’exposition se fait à travers des jeux
d’observation, d’assemblage et de dessin : détails à retrouver, puzzles à refaire,
formes à dessiner...
Ateliers pédagogiques
Ancrage dans le programme : savoir observer et
identifier, repérer les détails, matières, formes et
couleurs constitutifs d’une œuvre, utiliser le dessin
comme un outil de représentation...
Drôles de têtes ! - atelier (durée : 1h00)
- travail individuel Après la découverte de l’exposition, les enfants réalisent par un collage un
personnage à partir d’objets récupérés (boutons, bouchons, morceaux de bois,
fils électriques, vieux tissus...).
CYCLES 2 et 3
L’objet dans tous ses états - atelier (durée : 2h00)
- Travail individuel En s’inspirant de la démarche de Klaus Pinter, les
enfants sont invités à réaliser une composition
abstraite à partir d’objets détournés (bouchons,
boutons, morceaux de tissus, fragments de bois, fils
métalliques...). Un tableau figuratif peut leur être
proposé comme modèle, le but étant d’en faire une
version abstraite.
Ancrage dans le programme : s’approprier le concept de détournement,
comprendre la distinction entre abstrait et figuratif, rechercher des solutions à
un problème donné (n’utiliser que les objets mis à disposition)
A la conquête de l’espace - atelier (durée : 2h00)
- Travail en groupe En s’inspirant des sculptures et installations de Klaus Pinter, les élèves seront
invités à réaliser une composition en volume, en jouant sur une mixité des
formes et des matières.
Ancrage dans le programme : travailler en volume, exploiter différentes
matières, rechercher des solutions d’assemblage...
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Ateliers pédagogiques
COLLÈGE / LYCÉE
Les médiatrices se tiennent à disposition des enseignants pour élaborer
des visites commentées et/ou ateliers plastiques à la demande, en fonction des
attentes pédagogiques.
Pistes suggérées :
•
•
•
•
•
•
Travailler en volume
Réfléchir au rapport entre l’œuvre et l’espace d’exposition
Rechercher des solutions plastiques d’assemblage...
S’approprier le concept de détournement
Comprendre la distinction entre abstrait et figuratif
Élaborer un projet architectural en lien avec les aspirations/problématiques
de notre époque.
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TARIFS
Informations pratiques
• Visites libres et individuelles
Plein tarif : 4,50 €
Tarif Pass : 3,70 €
Tarif réduit : 2,50 € (pour les groupes de plus de 10 personnes, les étudiants, les
enfants (6-18 ans), les demandeurs d’emploi sur justificatif, les personnes en
situation de handicap)
• Visites commentées et ateliers pédagogiques
Ateliers individuels : 5,50 €
Visites commentées / ateliers groupes : 3 € (gratuit pour les accompagnants)
Frais kilométrique « hors les murs » : pour les ateliers « hors les murs » se
déroulant en dehors du territoire de l’île d’Oléron, un forfait kilométrique de
0,25 € sera appliqué par kilomètre parcouru.
• Projets éducatifs
Forfait de 150 € par établissement scolaire pour une durée d’une année
scolaire :
3 visites / ateliers sur l’année scolaire au musée de l’île d’Oléron et/ou au Port
des Salines.
+ visites libres des sites sur réservation sans nombre limite de visites par année
scolaire.
Forfait de 300 € par établissement scolaire pour une durée d’une année
scolaire :
8 visites / ateliers sur l’année scolaire au musée de l’île d’Oléron et/ou au Port
des Salines.
+ prêt de mallettes pédagogiques.
+ visites libres des sites sur réservation sans nombre limite de visites par année
scolaire.
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HORAIRES
• Avril à juin et septembre - octobre : tous les jours 10h - 12h et 14h - 18h
• Juillet - août : tous les jours 10h - 19h
• Novembre à mars : du mardi au dimanche 14h - 18h
Fermé les 25 décembre et 1er janvier
Ouverture pour les groupes tous les jours (matin et après-midi) sur réservation
Informations pratiques
CONTACT
Responsable du musée : Sophie Lessard
Chargées du service des publics : Marjorie Peraud, Lucile Marvy
ACCÈS
Le musée est situé en centre-ville de Saint-Pierre d’Oléron, à proximité d’un
grand parking gratuit où il est possible de stationner des cars.
La cour du musée offre la possibilité de pique-niquer en plein air.
Le Musée de l’île d’Oléron
9, place Gambetta
17310 Saint-Pierre d’Oléron
05 46 75 05 16
[email protected]
www.oleron-nature-culture.com
musee.oleron
www.alienor.org
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