dossier pédagogique - Le musée de l`île d`Oléron
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14 février 2016 8 janvier 2017 DOSSIER PÉDAGOGIQUE SOMMAIRE I. A propos du musée de l’île d’Oléron p. 3 II. L’offre pédagogique au musée p. 4 III. Anatomie du désordre - Introduction p. 5 IV. Anatomie du désordre - Parcours de visite p. 8 V. Pistes pédagogiques p. 12 VI. Ateliers pédagogiques p. 14 VII. Informations pratiques p. 16 A propos du musée de l’île d’Oléron... Inauguré en avril 2006, le musée de l’île d’Oléron est installé dans une grande bâtisse du XVIIIème siècle située place Gambetta à Saint-Pierre d’Oléron. Le musée présente une synthèse de l’histoire et de l’ethnographie de l’île d’Oleron. Il constitue ainsi une excellente introduction à la découverte de l’île. Sa collection permanente présente l’évolution des hommes sur le territoire insulaire du néolithique (fabrication de parures à partir de coquillages) à nos jours. Le parcours chronologique des salles d’expositions permet de suivre les thèmes principaux comme la saliculture, la viticulture, le gemmage, les pêches, les costumes traditionnels, l’habitat... Les collections font le lien entre le passé, le présent et l’avenir. L’espace cartographique, les ambiances sonores à travers les témoignages oraux d’anciens oléronais, les technologies interactives, les films contribuent au dynamisme de ce musée. Une maquette tactile d’un marais salant permet de comprendre le processus de salinisation. Une deuxième lecture du musée est proposée aux enfants grâce à un parcours découverte qui leur est destiné. En plus de ses collections permanentes, le musée mène une politique dynamique d’expositions temporaires. Labellisé « Musée de France » et « Tourisme et Handicap », le musée est entièrement accessible à toutes les personnes en situation de handicap. 3 Le service des publics est à votre disposition pour répondre à vos demandes spécifiques. N’hésitez pas à nous contacter en amont de votre visite. L’offre pédagogique au musée VISITER LE MUSÉE • Visite libre Seul(e) avec votre groupe, vous visitez le musée à votre convenance. Nous mettons à votre disposition un dossier enseignant ainsi que des fiches d’activités pour les classes de cycle 2 et 3. Vous pouvez télécharger ces documents sur le site : www.oleron-nature-culture.com Votre visite peut être préparée sur demande avec l’aide du service des publics. • Visite commentée Le service des publics du musée vous propose une visite commentée d’environ une heure sur l’ensemble des collections permanentes. Celle-ci peut être prolongée par la visite commentée de l’exposition temporaire. La durée de la visite et son contenu peuvent être modifiés selon votre choix (visite thématique, visite avec livret-jeux, etc.). • Visite sensorielle Labellisé « Tourisme et Handicap », le musée de l’île d’Oléron est entièrement accessible aux personnes souffrant de déficiences motrices, mentales, visuelles et auditives. La visite sensorielle propose d’aborder les collections du musée à partir d’expériences tactiles, olfactives et sonores. LES ATELIERS PÉDAGOGIQUES Le service des publics du musée propose des ateliers pédagogiques qui donnent aux élèves l’opportunité de mettre en pratique les savoirs. En permettant l’exploitation transversale des programmes scolaires, ils proposent un autre type de médiation. Les ateliers associent une découverte thématique des collections et une mise en pratique technique et/ou artistique. Les ateliers ont une durée d’1h à 2h et sont animés par une des deux médiatrices du musée. Pour plus de confort, la classe peut être divisée en deux groupes. 4 Anatomie du désordre - Introduction Depuis le 14 février 2016, la Communauté de communes et le Musée de l’île d’Oléron présentent une nouvelle exposition temporaire, Anatomie du désordre, de Klaus Pinter. À découvrir jusqu’au 8 janvier 2017, cette exposition s’inscrit dans une démarche, initiée depuis 2010, d’allier l’art au territoire et de s’ouvrir à l’art contemporain. Anatomie du désordre est la quatrième exposition d’art contemporain présentée par le Musée de l’île d’Oléron. KLAUS PINTER Biographie et parcours artistique Né à Schärding en 1940, Klaus Pinter est un sculpteur autrichien dont la carrière artistique commence au début des années 1960. Etudiant aux Beauxarts de Vienne, il s’imprègne de l’influence de la Sécession Viennoise, courant artistique s’étant épanoui à Vienne et en Autriche entre 1892-1906. Le lien entre l’art de la Sécession Viennoise et le travail de Klaus Pinter se retrouve dans la fascination de cet artiste pour la nature, la prolifération, les courbes ou encore les sphères. Travaillant d’abord le dessin, il se tourne en 1967 vers l’architecture. A 27 ans, Klaus Pinter fonde le collectif HausRucker-Co. en compagnie de deux étudiants en architecture (tous deux nés en 1941), Laurids Ortner et Günter Zamp Kelp. Explorant avant tout l’expérience du corps, le groupe s’intéresse à la création d’espaces sensibles et performatifs au sein de l’environnement urbain, à travers des installations expérimentales comme un billard géant participatif au Musée d’art moderne de Vienne (Riesenbillard, 1970) et des architectures utopistes comme Le Pneumacosm (1968), unité d’habitation gonflable en plastique « vissée » sur la façade d’un bâtiment préexistant pour en constituer une extension. 5 Anatomie du désordre - Introduction En 1972, le groupe se scinde en deux, Haus Rucker Inc. à New York (Klaus Pinter et Caroll Michels, écrivaine et artiste conceptuelle américaine) et Haus Rucker Co. à Vienne (Laurids et Manfred Ortner, Günter Zamp Kelp). S’inscrivant dans les utopies urbaines des années 1960-1970, Klaus Pinter et Caroll Michels développent le projet Rooftop, (ci-contre) analysant les activités sociales sur les toits new-yorkais, imaginant des structures sphériques venant coiffer le haut des bâtiments. L’année 1979 marque un tournant dans la vie de Klaus Pinter. Sa rencontre avec l’oléronnaise Line Sourbier, qu’il épouse en 1979, le conduit à emménager à Saint-Trojan et à rompre avec la vie citadine qu’il connaissait jusqu’alors. 6 mois durant, il s’installe sur une plage de Saint-Trojan pour étudier la transformation du paysage par les marées, plaçant la nature au cœur de son travail. Il y installe entre autres une structure Règle des douzièmes (règle mathématique définissant l’évolution des marées), dont il photographie l’interaction avec l’environnement en mouvement. A partir des années 2000, l’observation continue de la nature et de ses métamorphoses, conciliée au dialogue objet/environnement, prend chez Klaus Pinter une dimension plus imposante avec la mise au point de ses « gonflables ». Massives mais fragiles, ces sculptures aériennes, nichées dans des lieux chargés d’histoire, arborent des formes courbes et des revêtements altérant entre transparence, opacité ou illusion de réflexion. Le dialogue qu’elles créent avec leur environnement est fort : au Panthéon de Paris, Rebonds (2002), constituée de deux sphères géantes installées sous les coupoles du monument, donne à voir des éléments d’architecture inaccessibles au visiteur depuis le sol par une habile impression photo. Suspendue sous la voûte, la deuxième sphère, translucide, donne l’impression de flotter dans le chœur. 6 Anatomie du désordre - Introduction S’il est surtout connu pour ses gonflables, le travail de Klaus Pinter n’en est pas moins riche et polymorphe. Tournée ces dernières années vers l’objet, sa création s’exprime aujourd’hui en sculptures, tableaux et assemblages, composés de formes, couleurs, matériaux et éléments variés. Son goût pour le mélange, tiré des métamorphoses de la nature, y est très fort : « Le mélange est un terme qui m’a toujours intéressé : conglomérat, amalgame, alliage, mixture, etc. Toute cette litanie de termes assemble des choses qui normalement ne sont pas prévues pour se retrouver ensemble. Avec le temps, ce qui n’est pas censé se lier, s’unir, se modifie au fil des jours pour finalement s’assembler à un certain moment, pour une durée indéterminée qui peut être aussi bien courte que longue. » (Entretien conduit par Sophie Ladroue-Lessard en juillet 2015). Pour la plupart inédites, les sculptures présentées dans l’exposition Anatomie du désordre prennent la forme de reliefs ou de suspensions, chacune d’entre elles exprimant un désir d’envol et de conquête de l’espace. A l’image de l’artiste et de sa fascination pour le mélange, la transformation et l’assemblage, ces compositions sont aussi hétéroclites qu’étonnantes : objets usuels détournés, symboles, souvenirs, partition de musique, dessins, peintures... autant d’éléments constitutifs de l’identité de Klaus Pinter, et d’un apparent chaos qu’il convient parfois de disséquer pour en comprendre l’harmonie. 7 La découverte de cette exposition est proposée par le service des publics à travers une sélection d’œuvres clés, couvrant différents aspects de la démarche de Klaus Pinter et permettant un aperçu complet de son travail. Anatomie du désordre - Parcours de visite Attenti al treno, 2015 aluminium, métal, bois Parmi les premières œuvres du parcours, Attenti al treno interpelle par ses tonalités sombres, en contraste avec les mélanges colorés utilisés ailleurs par Klaus Pinter. Décliné dans des aplats de gris et de noir, le fond de la composition apparaît ici cloisonné, divisé en sections rectangulaires sur lesquelles se superposent des éléments en relief : pan de bois, conduit d’aération, ressorts, etc. L’austérité de l’ensemble est accentuée par la photographie d’une statue datée du IVe siècle avant J.-C., conservée au Musée du Louvre et représentant un guerrier en armure. Sous cette référence militaire, un panneau de bois présente l’inscription « Attenti al treno » (attention au train) en allemand et en italien, illustrée d’une tête de mort. Une sombre allusion à la déportation ? Comme un geste exutoire, l’artiste a retourné l’écriteau et a barbouillé de traits l’image du soldat, lui dessinant un miroir où son reflet préfère lui tourner le dos. Jouxtant la scène, le conduit métallique s’est vu quant à lui écrasé, distordu, recroquevillé : l’évocation de la guerre et ses ravages n’est ici pas seulement symbolique, elle est aussi matérielle. Vinca, 2015 bois, métal, plastique, cordage Essentiellement abstraites, les œuvres de Klaus Pinter offrent une place ponctuelle à la figure humaine. Celle-ci n’est parfois qu’une silhouette ; dans Vinca, elle prend l’aspect de trois figurines et d’une statuette tronquée, en équilibre dans un réseau complexe de tiges en métal. Comme le titre, ce buste fait référence à une civilisation néolithique, découverte au début du XXe siècle dans le village de Vinča en Serbie. Caractérisée par le culte d’une seule et même déesse, cette société primitive, nommée « Culture de Vinča », a produit de très nombreuses représentations féminines en terre cuite, dont l’artiste emploie ici un exemple. Sur la même ligne, à l’opposé, trois minuscules soldats semblent contrebalancer la figure divine. Poids du peuple face à la minorité des puissants ? Dictature d’un individu au détriment de tous ? Abandon par l’homme des divinités naturelles ?... Sens dessus dessous, des objets hétéroclites se partagent le fond du cadre : corde, fils de cuivre, fragments de plastique, bois, etc. 8 Anatomie du désordre - parcours de visite Bussotti et l’homme au chien, 2015 cuivre, fil de fer, terre cuite, filet Un visage humain se dévoile ici, esquissé dans un entremêlement de métal, de plastique, de cordage et de terre cuite. Fragmenté, complexe, ce masque tribal côtoie ici une partition musicale, « Phrase à trois » de Sylvano Bussotti, compositeur et interprète au graphisme musical unique né en 1931 à Florence. Son travail, qui envisage la musique comme une force libératrice de l’être humain, se caractérise par un langage libre et indéterminé ; une forme de prolifération chère à Klaus Pinter, fasciné par le mouvement créateur permanent et imprévisible de la nature. En miroir de la partition, l’assemblage est de fait composé d’autant de formes, matières et détails que le morceau l’est de notes. La silhouette d’un homme et d’un chien arpentent la surface du papier sous la forme d’une esquisse. Le Cocon, maquette pour avant-projet, 2010 papier, verre, fil de fer Si le travail de Klaus Pinter est varié et polymorphe, ses installations gonflables en sont souvent les plus représentatives. Créées pour des sites chargés d’histoire qu’elles investissent temporairement : le Panthéon (Paris), l’Opéra de Linz (Autriche), le Centre d’Arts et de Nature à Chaumont sur Loire…, ces sculptures monumentales et aériennes, à l’apparence organique, établissent un dialogue poétique avec le passé tout en bouleversant l’environnement traditionnel qu’il constitue. Cette maquette est la base d’un avant-projet de Klaus Pinter pour la chapelle des Jésuites de Cambrai en 2011 : longue de 15 mètres, la version géante de ce cocon cristallin se lovait alors, suspendue, dans la nef de la chapelle, et se parait du reflet changeant des vitraux alentours. Floating again, 2015 bois, plastique, coton Depuis sa découverte de Saint-Trojan-les-Bains en 1978, la fascination de Klaus Pinter pour la nature et ses transformations a peu à peu modifié son travail. L’approche expérimentale de la réalité s’est vue privilégiée : « A partir du moment où j’ai vécu à Saint-Trojan, la nature fut pour moi primordiale »*. Les formes révélées par la marée basse offrent un spectacle qu’il préfère à celui de la mer pleine. De ses nombreuses balades, le sculpteur a prélevé une multitude d’objets, choisis avec soin et conservés précieusement, tous porteurs d’une possibilité d’assemblage hétéroclite. Chacun d’entre eux est comme une relique, un extrait d’histoire connue ou inconnue, que le sculpteur met en scène à travers un chaos ordonné : ici, un aviron en bois, souvenir de famille, côtoie parmi d’autres un canevas japonisant, une frise métallique à motifs baroques... autant de fragments mêlés les uns aux autres, entre réalité et pensée onirique. 9 Anatomie du désordre - parcours de visite Laocoon, 2015 bois, métal Le titre de cette œuvre nous renvoie à l’une des sculptures les plus représentatives de l’art hellénistique : découvert en 1506 et daté du Ier siècle avant J.-C., le groupe du Laocoon, conservé au musée Pio-Clementino au Vatican, représente une scène de l’Odyssée et l’Enéide dans laquelle le prêtre troyen Laocoon et ses deux fils sont dévorés par des serpents pour avoir mis en garde leurs compagnons contre le danger du Cheval de Troie. L’évocation du groupe sculpté transparaît ici dans les formes et la dynamique des éléments assemblés par Klaus Pinter, où le rouge domine : jeux de courbes, de lignes, d’obliques... Semi-transparents, deux éléments noirs en synthétique accentuent l’aspect aérien de l’ensemble. Le travail du bois confère à ce dernier une souplesse étonnante : tel le serpent de la sculpture antique, il se tord et s’enroule. Pris dans cet entrelacs, un lambrequin en bois doré, fragment d’héritage familial, offre enfin un contraste qui n’est pas sans rappeler l’influence de l’art baroque dans le travail du sculpteur viennois. Haus-Rucker-Inc, Série Rooftop Oasis Project, New York City, 2009-2012 photographie, collage, dessin Membre fondateur du collectif Haus-Rucker-Co à Vienne en 1967, Klaus Pinter se détache du collectif pour former Haus-Rucker-Inc à New York en 1972. Analysant les activités sociales sur les toits new-yorkais, il développe alors avec Caroll Michels, écrivaine et artiste conceptuelle américaine, le Rooftop-Projet : « Ce fut un travail intensif dans la le domaine architecturale, le projet a permis de trouver des manières différentes d’aboutir sur le plan technique à mettre en œuvre et à réaliser un projet pour ces espaces spécifiques, ce qui était inconnu et précurseur à cette époque »*. Klaus Pinter photographie les toits de New York et intervient sur ces images de nombreuses fois, en 2009 et en 2012. Photomontages, dessins et collages nous offrent alors une vision utopique de l’espace urbain, et généralisent le principe d’extension prothétique à la ville toute entière. 10 Anatomie du désordre - parcours de visite Une rencontre mémorable#3 et Une rencontre mémorable#4, 2016 fil de fer, plastique puis papier peint Dans la démarche de Klaus Pinter, l’œuvre est toujours envisagée comme une potentialité de dialogue avec un cadre donné. Aussi estelle parfois mise en scène dans un environnement architectural, par l’intermédiaire de montages photos : c’est le cas de cette sculpture, que l’artiste a imaginée pour l’Abbaye de l’Épau, dans la Sarthe. À l’image de son travail, l’assemblage de métal arbore une profusion de courbes, d’obliques, mêlant vide et plein en un déséquilibre assumé. Associé à la réflexion de l’esprit, à la pensée et à ses méandres, un « S » émerge de l’ensemble et sonne comme une question muette dans cet écrin religieux. Plus loin, Klaus Pinter joue à nouveau sur l’espace : une photographie de sa sculpture est imprimée en trompe-l’œil sur le mur de l’exposition. Ce n’est qu’en s’en approchant que sa véritable nature se dévoile. Ellipsoïd, 2004 plexiglas Présentée dans la dernière salle de l’exposition, Ellipsoïd apparaît comme une révélation, clôturant en lumière le parcours de visite. Cette ellipse en plexiglas, peinte et éclairée de l’intérieur, surplombait à l’origine une sphère gonflable de 15 mètres de diamètre installée en 2004 à la Parochialkirche, église construite à Berlin à la fin du XVIIe siècle. Tel Le Cocon, l’installation illustre alors la philosophie de Klaus Pinter envers le patrimoine : faire entrer en collision histoire et culture, passé et présent, par des interventions éphémères, entre perturbation et interrogation. 11 CYCLE 1 Programmes (extraits) Notions abordées • Vivre et exprimer des • Repérer les matières émotions constitutives de • S’exercer au l’œuvre graphisme décoratif • Repérer les couleurs • Réaliser des • Repérer les lignes et compositions les formes plastiques, planes et en volume Oeuvres sélectionnées • Attenti al treno • Vinca • Bussotti et l’homme au chien • Laocoon • Ellipsoïd Pistes pédagogiques CYCLE 2 Programmes (extraits) • Les compositions plastiques Notions abordées • Observer et décrire la mise en œuvre des éléments • Repérer les éléments figuratifs • Identifier ou imaginer les émotions suggérées par l’œuvre Oeuvres sélectionnées • Attenti al treno • Vinca • Bussotti et l’homme au chien • Floating again • Laocoon • Série Rooftop-Oasis CYCLE 3 Programmes (extraits) Notions abordées Oeuvres sélectionnées • Des caractéristiques • Distinguer les • éléments en 2D des • d’un volume à son éléments en 3D : le • organisation spatiale travail en volume • La perception de • Repérer le réemploi l’environnement et sa • d’objets usuels représentation • Repérer les textures • • • Distinguer les éléments figuratifs des éléments abstraits • Identifier les gestes et interventions exécutés par l’artiste • L’art comme langage : l’émotion, le souvenir, le récit... et leurs moyens de retranscription plastique Attenti al treno Vinca Bussotti et l’homme au chien Floating again Laocoon Série Rooftop-Oasis 12 COLLEGE / LYCEE Pistes pédagogiques Programmes (extraits) Trois axes majeurs de • travail : l’objet, l’image et l’espace. • • L’objet et l’œuvre : de la conception à un possible détournement • (fabrication, transformation, exposition, représentation, reproduction). • • Images, œuvre et fiction, images, œuvre et réalité • L’espace, l’œuvre et le spectateur - réalité spatiale de certaines • œuvres : sculpture, environnement, installation, œuvre in situ, scénographie, chorégraphie, cinéma, vidéo... Notions abordées Oeuvres sélectionnées Abstrait et figuratif : • Attenti al treno entre regard et pensée • Vinca Le détournement en art : de l’objet utilitaire à l’œuvre • Bussotti et l’homme au chien • Floating again • Laocoon • Série Rooftop-Oasis... Le rapport à l’objet : objet relique, objet souvenir, objet mémoire... Identifier la mise en scène des œuvres dans l’espace d’exposition (accrochées, suspendues, posées) et son influence sur le regard du visiteur De l’art à l’architecture, le concept de l’installation : le dialogue entre l’œuvre et son environnement 13 CYCLE 1 (à partir de la Moyenne Section) L’art et la matière - visite-jeu (durée : 1h00) - Travail en demi-groupe et individuel Par le biais d’un conte, la découverte de l’exposition se fait à travers des jeux d’observation, d’assemblage et de dessin : détails à retrouver, puzzles à refaire, formes à dessiner... Ateliers pédagogiques Ancrage dans le programme : savoir observer et identifier, repérer les détails, matières, formes et couleurs constitutifs d’une œuvre, utiliser le dessin comme un outil de représentation... Drôles de têtes ! - atelier (durée : 1h00) - travail individuel Après la découverte de l’exposition, les enfants réalisent par un collage un personnage à partir d’objets récupérés (boutons, bouchons, morceaux de bois, fils électriques, vieux tissus...). CYCLES 2 et 3 L’objet dans tous ses états - atelier (durée : 2h00) - Travail individuel En s’inspirant de la démarche de Klaus Pinter, les enfants sont invités à réaliser une composition abstraite à partir d’objets détournés (bouchons, boutons, morceaux de tissus, fragments de bois, fils métalliques...). Un tableau figuratif peut leur être proposé comme modèle, le but étant d’en faire une version abstraite. Ancrage dans le programme : s’approprier le concept de détournement, comprendre la distinction entre abstrait et figuratif, rechercher des solutions à un problème donné (n’utiliser que les objets mis à disposition) A la conquête de l’espace - atelier (durée : 2h00) - Travail en groupe En s’inspirant des sculptures et installations de Klaus Pinter, les élèves seront invités à réaliser une composition en volume, en jouant sur une mixité des formes et des matières. Ancrage dans le programme : travailler en volume, exploiter différentes matières, rechercher des solutions d’assemblage... 14 Ateliers pédagogiques COLLÈGE / LYCÉE Les médiatrices se tiennent à disposition des enseignants pour élaborer des visites commentées et/ou ateliers plastiques à la demande, en fonction des attentes pédagogiques. Pistes suggérées : • • • • • • Travailler en volume Réfléchir au rapport entre l’œuvre et l’espace d’exposition Rechercher des solutions plastiques d’assemblage... S’approprier le concept de détournement Comprendre la distinction entre abstrait et figuratif Élaborer un projet architectural en lien avec les aspirations/problématiques de notre époque. 15 TARIFS Informations pratiques • Visites libres et individuelles Plein tarif : 4,50 € Tarif Pass : 3,70 € Tarif réduit : 2,50 € (pour les groupes de plus de 10 personnes, les étudiants, les enfants (6-18 ans), les demandeurs d’emploi sur justificatif, les personnes en situation de handicap) • Visites commentées et ateliers pédagogiques Ateliers individuels : 5,50 € Visites commentées / ateliers groupes : 3 € (gratuit pour les accompagnants) Frais kilométrique « hors les murs » : pour les ateliers « hors les murs » se déroulant en dehors du territoire de l’île d’Oléron, un forfait kilométrique de 0,25 € sera appliqué par kilomètre parcouru. • Projets éducatifs Forfait de 150 € par établissement scolaire pour une durée d’une année scolaire : 3 visites / ateliers sur l’année scolaire au musée de l’île d’Oléron et/ou au Port des Salines. + visites libres des sites sur réservation sans nombre limite de visites par année scolaire. Forfait de 300 € par établissement scolaire pour une durée d’une année scolaire : 8 visites / ateliers sur l’année scolaire au musée de l’île d’Oléron et/ou au Port des Salines. + prêt de mallettes pédagogiques. + visites libres des sites sur réservation sans nombre limite de visites par année scolaire. 16 HORAIRES • Avril à juin et septembre - octobre : tous les jours 10h - 12h et 14h - 18h • Juillet - août : tous les jours 10h - 19h • Novembre à mars : du mardi au dimanche 14h - 18h Fermé les 25 décembre et 1er janvier Ouverture pour les groupes tous les jours (matin et après-midi) sur réservation Informations pratiques CONTACT Responsable du musée : Sophie Lessard Chargées du service des publics : Marjorie Peraud, Lucile Marvy ACCÈS Le musée est situé en centre-ville de Saint-Pierre d’Oléron, à proximité d’un grand parking gratuit où il est possible de stationner des cars. La cour du musée offre la possibilité de pique-niquer en plein air. Le Musée de l’île d’Oléron 9, place Gambetta 17310 Saint-Pierre d’Oléron 05 46 75 05 16 [email protected] www.oleron-nature-culture.com musee.oleron www.alienor.org 17