Catastrophe aérienne dans les Alpes L`airbus A320 de la

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Catastrophe aérienne dans les Alpes L`airbus A320 de la
Catastrophe aérienne dans les Alpes
L'airbus A320 de la compagnie aérienne allemande Germanwings décolle le mardi 24 mars à
10 heures du matin à l'aéroport de Barcelone en direction de Düsseldorf. 144 passagers et six membres
d'équipage sont à bord. Moins d'une heure plus tard, l'avion s'écrase sur un flanc de montagne dans
le sud des Alpes françaises.
Que s'est-il passé ?
Voici ce que l'on sait après l'examen des boîtes noires contenant les enregistrements vocaux (Cockpit
voice recorder – CVR) et les paramètres de vol (Flight Data Recorder – FDR) :
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Peu après le décollage, l’A320 entame sa montée au dessus de la Méditerranée.
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A 10h27, l'avion atteint son altitude de croisière de 11'500 mètres et commence à survoler le
territoire français.
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A 10h30 le CVR enregistre la dernière communication du commandant de bord avec le
contrôle aérien. Le commandant de bord Patrick Sondheimer, quitte ensuite le cockpit,
vraisemblablement pour aller aux toilettes.
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Quelques instants plus tard, les contrôleurs aériens perdent le contact radio avec l'avion.
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Lorsque le commandant de bord revient, la porte reste fermée. Il frappe et appelle le copilote.
Pas de réponse.

A 10h31, le copilote Andreas Lubitz, manipule volontairement les boutons du pilote
automatique, ce qui entraîne une forte descente de l'avion. Le pilote a une respiration normale
ce qui indique qu'il est vivant tout au long de la descente. Il reste indifférent aux coups répétés
à la porte ainsi qu'aux multiples tentatives de contact par le centre de contrôle aérien et de la
défense aérienne française. L’A320 se rapproche du sol. Des alarmes se déclenchent. Des
coups sont portés à l'extérieur de la porte blindée du cockpit. En vain.
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A 10h41 l'avion s'écrase dans le massif des Trois Evêchés à 1'600 mètres d'altitude. Les 144
passagers et les 6 membres d'équipage meurent dans cette catastrophe.
Acte terroriste, accident ou suicide ?
Dans son rapport sur l'accident, le Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile
(BEA) écarte l'hypothèse d'un accident ou d’un acte terroriste. Selon le BEA, le copilote Andreas
Lubitz « a eu la volonté de détruire cet avion ».
La Lufthansa déclare par la suite que le copilote avec ses 630 heures de vol sur l’A320 était capable
de conduire cet avion tout seul, qu’il était apte à voler et qu’il avait passé tous les tests nécessaires.
Parallèlement à l’enquête menée en France, des recherches pour éclaircir ce drame sont lancées en
Allemagne. Au domicile du copilote les enquêteurs trouvent plusieurs arrêts de maladie déchirés,
dont un pour la journée de la catastrophe. L'analyse de l’ordinateur portable de Lubitz révèle qu'il a
recherché sur Internet comment se suicider. Il a également cherché des informations sur les portes de
cockpit et la sécurité dans les avions sur plusieurs sites.
Bien que l'hôpital universitaire de Düsseldorf affirme que Lubitz était un de ses patients, il garde le
silence quant à la maladie pour laquelle il était en traitement.
Au bout de 9 mois, beaucoup de questions restent encore ouvertes.
Sources : spiegel.de ; libération.fr ; le monde.fr avec AFP ; Francetv info
Schmit Lara, Chaumont Mara, Stephany Noah
Classe : 6eM1