Agnès ROSE I.E.N. Madagascar Union des Comores Français
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Agnès ROSE I.E.N. Madagascar Union des Comores Français
Français langue de scolarisation Français Langue de scolarisation Com ment accueillir les élèves non francophones ? Document élaboré en collaboration avec Dominique Veillon IEN de Prague et en référence à la note de l’AEFE sur le Français de scolarisation dans les établissements français. 1- Les principes de l’accueil L’accueil se fait en classe en n’installant pas de classes fermées de type CLIN, le soutien à l’extérieur de la classe étant réduit au minimum L’accueil se fait dans la classe d’âge de l’élève : on n’inscrit pas en Grande section un élève non francophone qui devrait être en C.P. Possibilité de partenariats sur le temps scolaire avec l’Alliance Française (cf : Tamatave). L’accueil se fait à tous les niveaux de la scolarité on ne refuse pas l’inscription d’un élève et on adapte son accueil. 2-Le plurilinguisme et le problème de l’im m ersion : La norme mondiale est le plurilinguisme, le monolinguisme est l’exception. Définition : pouvoir communiquer avec quelqu’un qui ne parle pas la même langue que vous : cela va des mimiques, à un langue 2 non reconnaissable comme telle. (degré 0 à 100%). Le plurilinguisme à l’école : amener les enfants à apprendre dans une langue qui n’est pas leur langue maternelle. L’im mersion ne suffit pas : Si la langue d’évocation notamment n’est pas construite en langue maternelle, l’immersion ne peut suffire. Un accompagnement de l’élève est nécessaire . Dans la plupart des cas l’immersion n’a lieu que sur le temps scolaire, le français n’étant parlé qu’à l’école et parfois uniquement en classe. Ce temps ne suffit pas. Il faut compléter par des temps systématiques d’enseignement ⇒ du français de communication jusqu’à cinq ans (langue en situation) ⇒ du travail sur la conscience phonologique ⇒ du français langue d’évocation au cycle II ⇒ du français de scolarisation dès le cycle II et au cycle III. Le plurilinguisme se construit également sur la langue d’intercommunication entre les élèves dans la cour de récréation. 3-Le F.L.E. Les enfants qui n’ont pas un niveau en français suffisant en cycle II et III peuvent bénéficier d’une aide de type F.L.E. quand l’immersion n’a pas été suffisante ou réussie en maternelle. 1 Agnès ROSE I.E.N. Madagascar Union des Comores Français langue de scolarisation Attention : ⇒Au moment où ce type d’enseignement intervient dans le cursus (à la maternelle, lorsqu’un élève arrive en cours de cursus en élémentaire, après un constat d’échec) ⇒La fréquence de cet enseignement qui doit être intensif et quotidien (une intervention hebdomadaire est très insuffisante). ⇒La durée de cet enseignement qui doit rester court et ne nécessite pas une durée d’un trimestre voire plus). ⇒Le type de langue visée : communication, évocation, scolarisation, langue de spécialité liée à une discipline. 4-Le bilan linguistique initial Réf : Jean Hébrard IGEN A. L ES CONTEXTES LINGUISTIQUES DANS LESQUELS VIT L ’ ELEVE : a. langue(s) maternelle(s) de l’élève b. langues couramment parlées dans le milieu familial lorsqu’on s’adresse à l’élève (par les adultes, par les autres enfants), lorsque les adultes ou les enfants plus âgés parlent entre eux ; langues écrites portées par les objets d’usage courant dans le milieu familial ; langues des revues ou livres disponibles (pour les adultes, pour les enfants, pour l’élève) c. langues parlées lors de réunions entre amis, par les enfants ou les adultes que fréquente l’élève en dehors du milieu scolaire, dans des activités hors de l’école (sport, musique, cours de langue éventuels, bibliothèques, etc.) d. langues parlées dans la rue, chez les commerçants, etc. e. langues parlées à l’école (en classe, en cours de récréation), f. fréquence des rencontres d’autres contextes linguistiques (voyages familiaux en pays francophones, dans d’autres pays, etc.) B. L’ EVALUATION DES COMPETENCES EN LANGUE ( S ) MATERNELLE ( S ) DE L ’ ELEVE : g. acquisition du langage de communication, éventuellement bilingue, h. possibilité de faire part en langue maternelle d’un événement que l’interlocuteur ne connaît pas i. possibilité de raconter une histoire en langue maternelle j. possibilité de raconter un album en langue maternelle en s’appuyant sur les images mais sans le lire k. conscience phonologique en langue maternelle (sait isoler un mot dans un énoncé, découper un mot en syllabes dans le cas d’une langue dont les mots sont pluri syllabiques, déplacer une syllabe dans un mot, décomposer une syllabe en phonèmes l. 2 niveau de lecture et d’écriture en langue maternelle : sait déchiffrer, sait reconnaître les mots et les comprendre, sait lire une phrase à haute voix avec sa courbe Agnès ROSE I.E.N. Madagascar Union des Comores Français langue de scolarisation intonative, comprend un texte court, peux redire un texte court qu’il vient de lire, comprend un texte long et peut en parler, sait écrire des mots, sait écrire une phrase, sait écrire un texte NB Dans la plupart des cas, cette évaluation devra s’enrichir de l’avis des parents que l’on guidera à partir de cette liste d’items L E CAS ECHEANT , L ’ EVALUATION DES PREMIERS ACQUIS EN LANGUE FRANÇAISE Cette évaluation pourra s’appuyer sur les protocoles disponibles au ministère de l’Éducation nationale (DEP) pour la grande section de maternelle, le CP, le CE1, le CM2 e. Toutefois, ces épreuves étant structurées pour des contextes linguistiques en France, ils minorent l’examen de la compréhension orale qui est, dans le cas d’une scolarisation à l’étranger, tout à fait décisive. Certaines méthodes de FLE proposent des tests d’entrée qui peuvent pallier cet inconvénient. Certains CASNAV des départements d’outre-mer en ont élaboré (évaluation d’entrée en CP de la Guyane par exemple), mais ils doivent être adaptés. Dans le cas d’un élève ayant déjà été scolarisé dans une autre langue que sa langue maternelle, un bilan de ses acquis en L2 pourra être utilement effectué (les CASNAV des différentes académies disposent de nombreux instruments pour effectuer ces évaluations rapides). Cf Stage Français langue de scolarisation, Janvier 2009. Le contrat parent-élève-école (voir circulaire A.E.F.E. Français langue de scolarisation dans les établissements français à l’étranger) Les parents peuvent jouer un rôle important en accompagnant le processus d’appropriation de la langue française ou de consolidation des compétences en langue maternelle. ⇒ Consolider les compétences en langue maternelle orale en continuant à utiliser la langue m aternelle dans les différentes situations de communication fam iliale avec pour objectif la langue d’évocation en langue maternelle. Il est important que la langue maternelle soit parlée à la maison afin de la consolider. ⇒ Discuter du programme de travail de l’élève en dehors du temps scolaire notamment s’il apprend une troisième langue (éviter la surcharge) ⇒ Certaines familles pensent qu’il faut parler français à la maison pour aider leur enfant, alors qu’ils parlent eux même mal le français. A éviter. L’accueil à l’école maternelle Précautions nécessaires : 1-Prise en charge de la langue m aternelle de l’élève ⇒ Elle peut être faite dans l’établissement (cas des élèves nationaux) voir ci-dessous. 3 Agnès ROSE I.E.N. Madagascar Union des Comores Français langue de scolarisation ⇒ Elle peut être assistée par la famille dans le cas d’élèves de pays tiers en suivant le programme français (langue en situation, langue d’évocation). : raconter ce que l’on fait, ce que l’on a fait, lire des histoires et les faire reformuler etc…sur les conseils de l’équipe enseignante. ⇒ On doit ménager des moments de regroupement, si cela est possible, d’enfants parlant la même langue, pour les mettre en situation linguistique confortable. 2-Organiser l’accès rapide a u français D’où l’importance du cycle 1, où le maître va gérer à la fois : ⇒ le développement de la langue maternelle des élèves français ⇒ l’apprentissage de la langue étrangère, outil de l’apprentissage, le français pour les élèves étrangers ou tiers. Si possible intervention à ce niveau d’un maître bilingue ou nécessité d’avoir une assistante maternelle maîtrisant la langue du pays d’accueil. (voir circulaire A.E.F.E). LES OBJECTIFS EN LANGUE MATERNELLE PUIS EN FRANçAIS 1- Consolider la langue d’évo cation des élèves a-Apprendre à raconter 1 Sortir de la langue des relations . L’enseignant de langue maternelle doit aller chercher dans le programme français le programme de l’école maternelle. (langue en situation, langue d’évocation) ⇒ Savoir raconter dans sa langue maternelle (langue d’évocation). ¨Parler de ce qui n’est pas devant vous. ⇒ Savoir se servir du langage pour parler d’abstractions. Etayage de l’adulte. L’enseignant en langue maternelle amène les élèves à : ⇒ Raconter ce que l’on a fait. ⇒ Les ateliers en maternelle: l’essentiel est que l’activité se complique et devienne de plus en plus difficile à raconter. ⇒ Lire un album et le raconter. Chaque enfant de la classe en fin d’année doit pouvoir raconter un album. Le rôle de la littérature de jeunesse est très important et son usage doit être quotidien. (accès à un français scolaire élaboré, enrichissement lexical). 2-Construire la conscience phonique On ne peut pas apprendre les phonèmes sans conscience phonique. On travaille simplement à l’oral ⇒ isoler un mot dans un énoncé 4 Agnès ROSE I.E.N. Madagascar Union des Comores Français langue de scolarisation ⇒ découper les mots en syllabes dans le cas des langues dont les mots sont pluri syllabiques, ⇒ déplacer une syllabe dans un mot ⇒ décomposer une syllabe en phonèmes). Comme pour la langue orale lors de l’entrée dans l’écrit : ⇒ renforcement de la langue maternelle dans le domaine de la littérature ⇒ et de la conscience phonologique par la personne référent en langue maternelle. Jusqu’à ce que les élèves du pays d’accueil entrent dans le langage d’évocation. COMM ENT ATTEINDRE CES OBJECTIFS 1-Constitution d’automatismes Objectif : le plus tôt possible constituer des Blocs linguistiques connus par cœ ur. 1-apprendre ces blocs 2-se servir de ces blocs pour apprendre tout seul. Progression La fixation et la mémorisation des blocs se fait par répétition au fil des séances Changements et complexification des rituels pour les élèves non francophones. L’enseignant utilise le plus souvent possible les blocs linguistiques. Permet aux élèves de s’appuyer sur ces blocs pour comprendre et également pour produire (le bloc peut être dit et permet de réfléchir en même temps à ce que l’on va dire après). Le but est l’automatisation de la seconde langue L’enfant ne peut construire une seconde langue que s’il ne pense pas qu’i l la parle 2-Les actes de langage travaillés : ⇒ Les consignes du travail scolaire ⇒ Les rituels (dont présences, météo, comptines) Pour ces rituels il faut décomposer et préciser les structures linguistiques et le lexique qui sera connu des élèves. (une structure, une dizaine de mots, un rituel correspondant CF : référentiels de Philippe Boisseau). ⇒ Les savoirs propres à chaque domaine ⇒ Les échanges entre élèves (par le biais du jeu). ⇒ Les récits, les histoires ⇒ Les sorties ou voyages donnant lieu à récit ⇒ Dans les moments spécifiques : retour de sieste, habillage déshabillage, 5 Agnès ROSE I.E.N. Madagascar Union des Comores Français langue de scolarisation Différencier les activités pour que les élèves s’insèrent plus facilement dans les activités : - traitement de la préparation des tâches, - référents proposés aux élèves non francophones - consignes ré expliquées ou données dans la langue maternelle (utiliser un élève bilingue) - aide du maître par gestion d’un atelier dirigé. 3-Le développement du langage d’évocation : - lire une histoire par jour, puis reprise par trois ou quatre im ages séquentielles le lendemain lors du rituel du matin, rapidement, en posant des questions : nombre de personnages, héros, début de l’histoire, rapides étapes, fin. (la lecture seule ne suffit pas) - Rappeler ce qu’on a fait en fin de journée, chaque jour - Utiliser le cahier de vie en entretien individuel avec l’élève (pendant les ateliers autonomes par exemple). - Mettre à profit les occasions offertes par le jeu. (s’installer dans l’un des espaces de jeux avec un groupe d’élèves) 4-Le rôle du maître de la classe ⇒ Il décrit, com m ente ce qu’il fait devant les élèves, parle en voix « off « (durant les séances d’EPS par exemple). ⇒ organise sa classe de façon à prendre en compte • les élèves non francophones pour les insérer peu à peu dans les apprentissages en français • les élèves français pour développer l’apprentissage habituel de la langue maternelle. • profite de l’occasion pour montrer qu’il existe des langues différentes, que la langue est un outil pour (parler, écrire, se comprendre, faire…) ⇒ se positionne par rapport à la langue française : c’est l’adulte qui parle en français, montre en français, pose les activités en français ⇒ se penche vers l’élève dans une attitude bienveillante pour l’inviter à oser s’exprimer ⇒ leur montre qu’il n’y a pas de risque ⇒ théâtralise ses interventions ⇒ parle lentement et articule ⇒ développe l’entrée dans la culture française 5-Les modes d’intervention En collectif : court, sans laisser s’étioler, pour les rituels, les consignes, les histoires lues, les prises de références communes En petits groupes, ou ateliers : bien centrés sur une tâche avec prévision d’ateliers de délestage à mettre en œuvre uniquement lorsque les élèves ont terminé. 6 Agnès ROSE I.E.N. Madagascar Union des Comores Français langue de scolarisation Organisation des ateliers dirigés en alternance : Un groupe dirigé par l’enseignante, avec les élèves non francophones : • accompagnement de la tâche, en vue de l’acquisition des objectifs notionnels le cas échéant • verbalisation des actions, • précision des consignes, Un groupe dirigé par l’enseignante, avec les élèves français surtout axé sur l’approfondissement de la langue : • Langage d’évocation, • Conscience phonologique, • A partir de GS principe alphabétique • approfondissement du lexique soutenu Lors des rituels ⇒ un travail sur les rituels m ené en lang ue maternelle par la personne la m ieux adaptée : assistante maternelle, enseignant de la langue du pays d’accueil… ⇒ Rituel en français m enés par l’enseignante pour les élèves français ou étrangers tiers. LES SUPPORTS D'ACTIVITES Utiliser les imagiers de mots, mais aussi de VERBES et de situations. Référence possible : la fréquence des m ots en français (site Eduscol et les listes lexicales de Philippe Boisseau en m aternelle (La langue orale à l’école maternelle, Retz) Accueil d'un élève en cycle II 1-L’importance du lexique (cycle I et II) La taille limitée du vocabulaire est l'obstacle essentiel à l'apprentissage de la lecture en Cycle 2. L'enrichissem ent lexical est donc un élém ent clé de l'enseignement en langue 2 . (voir par rapport à la proximité linguistique langue 1 et 2). • Apprentissage e n contexte (langage en communication et d'évocation) Un mot est définitivement reconnu s'il a été rencontré dix fois en situation de communication authentique. • Donner aux élèves les m oyens d'inventer les mots qui leur manquent (réception et en production) : familles de mots, dérivations en langue 2, soit par rapport à leur langue maternelle ou à leurs langues secondes pour les plurilingues. • Attitude comparative possible dès 5 ou 6 ans. (équivalences et disparités), mots transparents, faux amis. 7 Agnès ROSE I.E.N. Madagascar Union des Comores Français langue de scolarisation 2-Les difficultés syntaxiques • L'ordre des m ots peut faire problème (très contraint à l'écrit en français, différent à l'oral et à l'écrit) • La m orphosyntaxe du français, celle des verbes les plus fréquents , qui sont irréguliers, est une difficulté. ; la prégnance du passé composé à valeur de passé simple est une complexité : forme composée de la conjugaison, auxiliaires alternant avoir et être, formes les plus fréquentes à l'oral comme à l'écrit. Apprentissage de la lecture en langue 2 Difficultés possibles • Les élèves ont besoin de tout le cycle II pour apprendre à lire • Insister sur la conscience phonique • Le passage à l'écrit en langue 2 n'exclut pas le passage à l'écrit en langue maternelle : cela fait partie du programme de travail en langue maternelle assuré par l'école. Pour les étrangers tiers voir contrat avec la famille. • Pour les élèves intégrant l'école au niveau CP assurer une bonne pratique du français oral : enseignement intensif systématique de type FLE. Sinon accès à l'écrit par la langue maternelle. Accueil d'un élève en cycle III En français oral et écrit les élèves non francophones parviennent difficilement à un niveau équivalent à celui des élèves francophones du cycle III. Tendance des enseignants à donner plus d'exercices alors que le travail en langue seconde est plus fatigant pour les non francophones. 1-En cycle 3 Travailler les langues de spécialités de chaque discipline 1 Consignes orales et écrites o d'écrits liés aux disciplines o comptes rendus sciences, synthèse en histoire o résultats d'un problème en maths o verbalisation des procédures pour les opérations o étapes de la description d'un doc photographique en géographie. ) ⇒ A prévoir explicitement dans la préparation des séances et s'assurer de l'automatisation des procédures chez les élèves. ⇒ Prévoir des affiches aide mémoire 1 Cahiers pédagogiques, La langue des apprentissages, premiers pas dans le français à l’école disponible au bureau de l’inspection). 8 Agnès ROSE I.E.N. Madagascar Union des Comores Français langue de scolarisation Bien s'assurer de la compréhension des consignes (en faisant reformuler par un non francophone). Objectifs cycle III pour les élèves non francophones • • • • • • • • Enrichissement du lexique mental accès à une compétence d'écriture suffisante pour aller au collège. Un élève plurilingue a un vocabulaire plus important qu'un monolingue mais peut avoir des lacunes importantes selon les expériences vécues dans chacune des langues. LIRE BEAUCOUP L'enrichissement lexical explose avec l'accès à l'écrit, donc importance cruciale de lire. Accompagner les élèves jusqu'au seuil ou il lira suffisamment bien et pourra ainsi accroître son vocabulaire par ses lectures. Multiplier les expériences dans la langue 2 pas seulement en lecture : vivre des expériences virtuelles (cinéma, vidéo) et les verbaliser. Dans chaque discipline se constitue le lexique des élèves par les expériences diverses dont les sorties; A FAIRE PARALLELEMENT DANS LES DEUX LANGUES (relation avec le maître enseignant l'autre langue). Travailler l'interaction entre les deux langues Différencier avant la tâche : avec les non francophones présenter des éléments du roman qui va être étudié à l'oral, des images supports, des contextualisations (leur donner de l'avance et des éléments pour comprendre le texte). Créer un horizon d’attente. Terminer les séances par une révision lexicale systématiquement. • Pour la production de textes • La distance entre français oral et écrit doit continuer à être travaillée • Travailler l'écrit dans les différents champs disciplinaires • Utiliser pour les élèves non francophones des aides spécifiques ; dictée à l'adulte, (plusieurs manières d'exprimer, travail sur la structure du texte, lexique, passage langue orale-langue écrite). • En écriture autonome ; références lexicales, début ou parties de textes déjà écrites, pour les synthèses en sciences et histoire le travail collectif est conservé en mémoire par des affichages et à disposition des élèves. Les m odes d’intervention e n classe (ateliers) • L'enseignant suit le groupe des élèves non francophones en dictée à l'adulte • Les autres élèves en langue 1 (francophones) travaillent en autonomie • Un élève francophone peut être le tuteur d'un élève non francophone. 9 Agnès ROSE I.E.N. Madagascar Union des Comores