L`Atlantique - Les Glénans

Transcription

L`Atlantique - Les Glénans
N°85
Janvier 2013
> L’Atlantique :
l’aventure au bout de l’étrave
Au portant
Les Antilles
> p.10
Conseil Ad Hoc
> p.6
Les stades
d’apprentissage
éditorial
«Dans ce «Courrier des Glénans » nous
avons choisi de vous proposer quelques
illustrations de l’activité des Glénans. A
leur suite, je voudrais relever deux évènements majeurs qui ces prochains mois
vont marquer la vie de notre association :
la réunion du Grand Conseil et l’Assemblée
générale.
Dans le cadre du Grand Conseil, il s’agit
de revisiter nos fondamentaux et de les
décliner aujourd’hui, dans un environnement économique, social, idéologique
profondément transformé. . A plusieurs
reprises je vous ai invités à faire part de
vos réflexions. Une étape importante s'est
déroulée lors des assemblées générales
de secteur qui ont donné lieu aux premiers échanges collectifs et aux premières synthèses. Et c'est le dimanche 17
février que nous nous retrouverons à
Paris, au FIAP, pour la synthèse nationale.
Quant à l’Assemblée générale du 13 avril,
il s’agira de faire le bilan de la politique et
de la gestion menées par l’association et
d’élire quatre administrateurs. Tous les
adhérents qui le souhaitent peuvent présenter leur candidature. Cependant, une
première implication comme bénévole est
souhaitable, et la jeunesse n’est pas un
handicap. Madame la ministre des sports
rappelait récemment l’importance qu’elle
attache à la prise de responsabilité des
jeunes dans la vie associative.
En tout cas, il importe de manifester notre
vitalité associative en s’impliquant dans la
préparation de notre Grand Conseil et en
se mobilisant pour participer aux votes et
renvoyer l’image d’une association jeune
et ouverte sur l’international. »
Jean-Pierre Glasser
Président
2
Pleins Phares
> L’Atlantique :
Il est loin, le temps où la brume rendait l’atterrissage aléatoire malgré une estime soignée.
Abolie, l’époque où les navigateurs se contentaient du sextant pour cingler vers le continent
américain, vêtus d’un ciré de caoutchouc jaune,
sur un bateau au confort minimal. Est-ce à dire
que traverser l’Atlantique est devenu une promenade de santé ? Certainement pas. Les vents
n’ont pas changé, les humeurs de la mer non
plus. La différence réside sans doute dans le fait
que l’on peut aller plus loin avec moins de fatigue
: des bateaux plus performants, mieux équipés,
plus confortables, permettent de rallier l’autre
côté de l’Atlantique dans de meilleures conditions. Si la transat ne représente plus un exploit,
elle demeure une aventure dans tous les sens du
terme.
Les Glénans proposent depuis dix ans, au départ
de Paimpol ou de Concarneau, un programme
de stages transatlantiques sur des bateaux
adaptés à la haute mer, tels que le RM 10,50 ou
le Sun Odyssey 44 i.
La transat pour tous, pas tout-à-fait. Aux
Glénans, un bon niveau 4 voiles est requis.
Chacun doit en effet avoir déjà navigué sur de
longues étapes (quelques jours), connaître l’esprit de l’association et être capable d’assumer
tous les postes à bord. Il va sans dire que l’aptitude à la vie en collectivité et une bonne condition physique sont les clés de la réussite d’une
telle entreprise. Les moniteurs, particulièrement expérimentés, ont notamment tous suivi
un stage Sécurité (norme internationale STCW
95) : un excellent complément au diplôme d’état,
qui alterne les apports théoriques en salle et la
mise en situation pratique (procédures de sécurité, évacuation, remorquage etc.).
La préparation
Une transat se prépare avec soin. Les futurs
stagiaires sont conviés à une réunion d’information, un mois avant le départ. Elle est animée
par Olivier Sanz, responsable croisière à
Concarneau. Un tour de table permet à chacun
de se présenter et d’exprimer ses attentes, ses
questions. Cet échange est très important, les
stagiaires font connaissance et différents
aspects sont abordés : techniques, pratiques,
humains…
Cette réunion est aussi l’occasion de détailler
les préparatifs de départ, l’accueil au stage, le
type d’apprentissage, l’équipement du stagiaire
et du bateau, la sécurité… Les chefs de bord
s’organisent à l’avance avec les stagiaires pour
Une réunion préparatoire est organisée
au ponton des Glénans à Paris.
l’aventure au bout de l’étrave
leur arrivée à bord : il n’existe pas de base
Glénans aux Canaries, ni aux Açores. Fixer de
manière précise lieu et heure de rendez-vous est
indispensable. Par ailleurs, même si la période
de traversée est optimale en terme de météo
(novembre), les aléas demeurent : un coup de
vent sollicitera davantage le matériel, une
absence de vent jouera avec les nerfs de l’équipage, et une grande houle rendra la vie à bord
inconfortable. Les escales prévues peuvent être
allongées pour effectuer une réparation ou attendre la bonne fenêtre météo. « C’est pourquoi on
ne peut jamais promettre telle ou telle escale, ni
être certain de la durée précise de la traversée »,
souligne Olivier Sanz. Il importe donc de se munir
d’un billet d’avion de retour échangeable et d’éviter toute obligation majeure dans les jours qui
suivent la date de retour théorique. Nombre de
stagiaires prévoient, de ce fait, de flâner à la
Martinique ou ailleurs, après la transat.
Les bateaux
En 2012, trois bateaux se sont lancés entre les
deux continent : un Sun Odyssey 44 i et deux RM
10,50. Equipés pour la navigation au large, ils
sont particulièrement pourvus d’outillage et de
pièces de rechange : plomberie, électricité et voilerie n’ont qu’à bien se tenir. Pas de magasin
d’accastillage en pleine mer ! Boîte à pharmacie
très complète et balise Sarsat sont aussi du
voyage.
Le programme
Au début du stage (Paimpol ou Concarneau, pour
le premier stage, les Canaries pour le second),
au moins trois jours sont consacrés à la prise en
main du bateau : avitaillement, inventaire,
manœuvres à la voile et au moteur, manœuvres
de sécurité. Ce temps, incompressible, est indispensable pour faire connaissance avec le bateau
et les coéquipiers… même si l’on a hâte de larguer les amarres. Le départ nécessite aussi de
bonnes conditions météo : la traversée du golfe
de Gascogne peut être musclée. Les bateaux
traverseront l’Atlantique en escadre, mais en
cas de problème, matériel ou autre, un bateau
peut être amené à effectuer une escale imprévue, se dissociant de l’escadre.
Le stage jusqu’aux Canaries (Ténérife, sur l’île de
Santa Cruz) dure trois semaines : 1300 milles.
Une escale à Madère est parfois possible. Le
stage suivant, prévu pendant 28 jours, débute
également par plusieurs jours de prise en main,
entre les îles Canaries : il s’agit d’un autre stage,
cela signifie nouveaux stagiaires et nouveaux
chefs de bord, même si souvent stagiaires ou
moniteurs enchaînent les deux stages. Si le
bateau arrive plus tôt que prévu aux Caraïbes,
une ballade aux Grenadines clôturera agréablement le stage.
Qu’apprend-on en transat ? L’apprentissage se
fait beaucoup grâce aux échanges et aux expériences de chacun, avec la bibliothèque du bord
pour soutien. Si la prise en main du bateau est
source d’acquisition de connaissances (par
exemple la vérification de l’équipement), en mer
on travaille les manœuvres de sécurité, la navigation à l’estime et au sextant, la maintenance
du matériel à bord, et bien d’autres domaines
comme la gestion de la vie à bord (organisation
des quarts, tâches quotidiennes…), le matelotage et pourquoi pas la pêche…. Les connaissances s’acquièrent cependant au fil de l’eau et
non de façon structurée comme en croisière
côtière. Là, pas d’empannage sous spi à répéti-
Sommaire
p 2 > Pleins Phares :
L’Atlantique : l’aventure au bout
de l’étrave
p 6 > Conseil Ad Hoc
p 7 > Essai :
le RM 10.50. L’avis de stagiaires
et de moniteurs
p 8 > 3 questions à… :
Nicolas Roncière, nouveau chef
de base. Son parcours, bilan de
la saison, objectifs d’amélioration
p 9 > Affiche kitesurf
p 10 > Au portant :
Les Antilles / cet hiver
embarquez à Paimpol
p 12 > Témoignages :
Lu sur le forum
p 13 > Bénévolat :
« Le comité de secteur ?
Une seconde famille ! »
p 14 > Vie associative :
Calendrier des secteurs,
Calendrier institutionnel 2013
p 14 > Brèves :
il y a 50 ans aux Glénans,Syzygie
p 16 > Compte rendu AG
3
TémoignageS
Olivier l’a fait !
« Pas encore à la retraite, j’ai
toujours navigué en famille,
mais jamais plus de deux
jours d’affilée en pleine mer.
Traverser l’Atlantique était
une suite logique ! L’école de
voile des Glénans, où mes enfants avaient
effectué des stages, fut pour moi un choix
mûrement réfléchi : je voulais faire cette
transat en toute confiance. N’étant pas moimême glénanais, j’ai dû d’abord faire un stage
afin de tester mon niveau. Le stage
Déferlante Intensif (j’adore ce nom !) a été
concluant : je me suis inscrit pour les deux
stages Transat. La réunion préparatoire s’est
tenue à Concarneau, je l’ai trouvée très utile :
découverte du bateau (Zébulon, Sun Odyssey
44i), du moniteur, de quelques stagiaires…
Les deux stages ont été très différents : le
premier, de Bretagne aux Canaries, m’a permis de découvrir le golfe de Gascogne et ses
sautes d’humeur. Parfait pour apprendre à
gérer un gros bateau par mauvais temps, suivre les évolutions permanentes de la météo,
changer de voile fréquemment… C’était très
sportif et de ce fait assez fatiguant. Le
deuxième stage, de Ténérife en Martinique,
était davantage une expérience humaine, très
riche. En transat il arrive que l’on ne touche
pas aux voiles pendant deux jours, barre
amarrée. Nous étions deux sur le pont en
permanence, avec regroupement de tous
pour les repas. Nous pratiquions les quarts
tournants, c’est-à-dire que nos horaires sur
le pont changeaient d’un jour à l’autre. J’ai
beaucoup appris sur l’organisation et la gestion de la vie à bord, ainsi qu’en navigation
astronomique. Le bricolage a fait partie des
activités quotidiennes, le matériel travaille et
nécessite une vigilance constante. Pour l’avitaillement du premier stage, nous avons vu
trop grand, embarquant beaucoup trop de
vivres. Cela m’a servi pour le deuxième stage.
Bonites et daurades coryphènes sont venues
compléter l’ordinaire du bord, pour notre plus
grand plaisir.
J’aurais aimé pouvoir communiquer davantage avec ma famille, et pas seulement lors
d’un mail transitant par la base de
Concarneau, une fois par semaine.
L’ambiance ? Malgré quelques brèves tensions liées à la fatigue, tout s’est bien passé,
dans une très bonne ambiance générale, avec
un chef de bord dynamique et pédagogue.
Arrivés aux Antilles avec un peu d’avance,
nous avons fait un détour par les Tobago
Cays, délicieuse façon de fêter la fin de la
transat, avec quelques langoustes grillées au
menu.
Bref, une expérience unique, une évolution
naturelle quand on aime la mer. Peut-être
referai-je un jour une Transat, ou alors naviguerai-je encore plus loin, qui sait… ».
4
tion, c’est l’occasion qui fait la leçon ! Le stagiaire, enfin, apprend aussi à atterrir sur une
côte inconnue, au système de balisage parfois
différent. En filigrane, parce que moins
concrètes, mais non des moindres, la réflexion,
la connaissance de soi et des autres permettent
de s’enrichir. L’entretien du bord et la maintenance du bateau sont quotidiens, tout le monde
met la main à la pâte. Il en va de même, naturellement, pour la préparation des repas. La nourriture revêt d’ailleurs un aspect particulièrement
important sur les longues traversées.
Et lors des temps de liberté, on flâne, on lit, on
dort, on discute, on contemple le ciel…
L’aventure humaine
L’équipage est composé d’un chef de bord, d’un
second (si possible) et d’environ 6 stagiaires.
Comme partout, on embarque avec ses forces,
ses faiblesses, ses doutes, son expérience. Plus
qu’ailleurs, le respect de l’autre, l’entraide,
l’écoute, la solidarité et la répartition équitable
des tâches sont les clés de voûte d’une traversée dans l’harmonie. Les quarts s’organisent au
sein de chaque bateau. Plusieurs formules sont
possibles (horaires fixes ou décalés chaque jour)
l’important est de préserver la bonne forme physique de chacun. Inutile de trop « tirer sur la
bête », la fatigue engendre des erreurs et des
tensions, ce qui nuit à l’ambiance et à la sécurité. Savoir se reposer est essentiel.
Un bateau est un espace réduit, avec tout ce
que cela comporte comme conséquences : peu
de places pour ranger ses affaires, peu d’intimité, des mouvements mesurés, une rigueur
nécessaire. Chacun doit veiller à ne pas gêner
les autres et faire preuve d’empathie. Il n’est
pas toujours évident de savoir ce qui pèse à l’un,
ce qui dérange l’autre.
En navigation hauturière, le partage et l’échange
sont indispensables à l’harmonie de l’équipage.
La traversée des Canaries aux Antilles, en particulier, dure plus de trois semaines, cela donne
naissance à d’inévitables tensions. Une contrariété légère mais persistante tourne vite au
conflit, souvent de façon disproportionnée, faute
de dialogue. Surtout si la fatigue s’en mêle. En
mer encore plus qu’à terre, faire régulièrement
le point sur la vie en communauté désamorce
ces tensions, simplifie et enrichit les rapports, la
discussion gommant les incompréhensions, clarifiant les non-dits.
Le Sac du marin
d’identité et cartes bancaires de l’équipage sont
… et l’aventure technique
Un bateau bien préparé facilite beaucoup la navi- enfermées dans un container étanche équipé
gation. Des pièces de rechange, des outils pour d’un bout et d’un mousqueton, prêt à être
réparer, donnent à tous la quasi-certitude de emporté en urgence. Tout cela, en plus des
traverser sans avarie majeure, en toute sécu- mesures de sécurité habituelles, afin d’éviter,
rité. L’anticipation est mère de la sûreté. « Trop précisément, le recours aux solutions extrêmes.
fort n’a jamais manqué », dit le proverbe marin. Traverser l’Atlantique reste une expérience d’exUne fois en mer, un contrôle régulier de l’usure ception, une poignée d’hommes et de femmes la
du gréement est indispensable ; l’étude de la vivent ces jours-ci, beaucoup d’autres encore se
lanceront. Les Ulysse en herbe
météo, essentielle : inutile de
découvriront à leur tour la joie
s’engager dans le fameux
En matière de du partage, de cette vie hors
anticyclone des Açores et de
du commun où les éléments
subir ensuite de longues
sécurité, pas
priment sur le reste, mais où
journées sans vent, qui mettent les nerfs à fleur de peau d’improvisation ! l’aventure humaine est omniprésente, quelles que soient les
et nuisent à l’ambiance.
conditions. Partir, est-ce mouEn matière de sécurité, pas
d’improvisation ! Les extincteurs à poudre sont rir un peu, comme disait le poète ? C’est surtout
secoués deux fois par semaine afin d’être opéra- vivre différemment et très intensément.
tionnels à tout moment (la poudre pourrait se Répondre à l’appel du large en mettant le cap
tasser…). Avant le départ, en Bretagne ou aux sur les Antilles, c’est aussi se donner les moyens
Canaries, une manœuvre d’embarquement dans d’aller au bout de son rêve.
le radeau de survie est réalisée. En mer, pièces
Cette question est aussi traitée lors de la
réunion préparatoire. Le sac doit être plus
complet que pour une croisière côtière.
Outre les gants de manœuvre, la torche
étanche et le couteau, obligatoires, soulignons l’importance d’apporter sa pharmacie
personnelle, en complément de celle du bord,
avec notamment une crème solaire spéciale
tropiques, des lunettes de rechange (que
celui qui n’a jamais fait tomber d’objet pardessus bord dise le contraire et jette la première paire…), des sacs en plastique pour
protéger les affaires personnelles, mais aussi
des livres, jeux de cartes, CD…
Et surtout, dès l’inscription au stage Transat :
vérifier que l’on est en possession d’un passeport en cours de validité, obligatoire pour
certaines escales dans les îles étrangères.
TémoignageS - TémoignageS - TémoignageS
Adeline, 29 ans, et Lorraine, 26
ans, se lancent en octobre 2012,
de Bretagne aux Canaries, puis
des Canaries en Martinique
Adeline part sereine. « Après pas
mal d’années aux Glénans
comme stagiaire et maîtresse
de maison, j’ai eu envie d’en
apprendre davantage. Une
pause de quelques semaines
dans ma profession de consultante me permettra de traverser l’Atlantique puis de passer les
fêtes de Noël en Martinique. Cette transat,
pour moi, est un moyen de communication avec
la nature. Je n’ai aucune appréhension sur la vie
à bord, même si je crains un peu la fatigue qui
engendre le mal de mer au début. Cette transat
est surtout un vieux fantasme, j’ai toujours eu
Tabarly pour livre de chevet. L’idée du voyage
m’enthousiasme et j’aime la vie en mer : admirer
les couchers de soleil, les paysages, avec cette
alternance de moments de calme et de périodes
plus sportives où le marin est soumis à l’élément. Ce sera une riche expérience pour la
monitrice que je souhaite devenir ».
Lorraine est marathonienne et voileuse de père
en fille. «Originaire des Côtes d’Armor, j’ai passé
mon monitorat de voile légère à la fin de mes
études mais n’ai guère eu le temps d’encadrer.
Il y a cinq ans, j’ai découvert la croisière en
enchaînant les stages aux Glénans tout en poursuivant la pratique du dériveur, en Angleterre
où je travaille. Pour moi, la transat est une tradition familiale, mon grand-père et mon père
l’ont fait. C’est un challenge que d’apprendre à
gérer l’entente de l’équipage, mais aussi de
maintenir le bateau en bon état. Je souhaite
vivement aussi apprendre à pêcher, tout en me
perfectionnant dans le but de passer le monitorat de croisière. J’ai donné ma démission pour
reprendre des études à l’étranger, début 2013,
et cette transat me permet de me donner une
nouvelle fois à fond dans ce que j’aime ».
Dominique, chef de bord
en 2011
« Encadrer une transat était
une nouveauté pour moi.
Quand on quitte le port, on ne
peut plus compter que sur soi
et l’équipage, d’où la nécessité d’une préparation soignée du bateau. Toutes les situations
doivent être envisagées. Même chose pour l’avitaillement, on ne peut prendre le risque de manquer et il faut pouvoir conserver les aliments
frais. Un filet suspendu dans le carré permettait
aux fruits et légumes de voyager sans trop de
dégâts. Lors de l’avitaillement, un plan du
bateau avec des numéros pour chaque rangement (coffres, équipets…) a été dessiné sur un
cahier. La liste d’aliments, dont chacun était
numéroté selon son emplacement, permettait
ainsi de trouver facilement l’ingrédient nécessaire. Par ailleurs, la gestion des déchets est un
peu plus compliquée qu’en croisière côtière. Les
boîtes de conserve vides ont été soigneusement
stockées jusqu’à l’arrivée… soit 19 jours et 19h
(nous étions un peu en avance sur le programme).
A bord nous disposions du logiciel MaxSea, qui
fournissait de précieux renseignements sur la
météo, la position de l'anticyclone des Açores…
Le tout en liaison avec la base de Concarneau, à
qui je communiquais tous les jours notre position par mail. Malgré les moyens modernes de
positionnement dont nous disposions (GPS, cartographie numérique) nous avons effectué des
points astronomiques (méridiennes, droites de
hauteur du soleil et d'étoiles) par les formules
de calcul et avec une simple calculette qui donne
les sinus et cosinus : deux pages A4 de calculs
pour une droite de hauteur, sachant qu’il faut
deux droites de hauteur pour faire un point. Les
calculs et positionnements étaient vérifiés sur le
logiciel Navastro téléchargé sur notre ordinateur de bord. Mieux vaut une mer calme pour y
parvenir !
Le panneau solaire s’est révélé insuffisant, nous
devions faire marcher le moteur deux heures
chaque jour pour recharger la batterie et pouvoir, en particulier, allumer nos feux de route la
nuit.
Au large, j’ai fait beaucoup de topos, notamment sur le matelotage en général : nœuds, couture… J’ai dû recoudre 11 coulisseaux arrachés lors d’un empannage nocturne imprévu
survenu malgré la retenue de bôme. Un moment
d’inattention du barreur…
J’avais désigné des responsables de la surveillance du gréement, du moteur, des voiles, des
vivres… Cela nous a évité les mauvaises surprises. De même, un responsable incendie était
nommé pour l’ensemble du stage.
Encadrer un stage transatlantique est une riche
expérience. Avec, en prime, les repas pris tous
ensemble malgré les quarts, les tournois de
belote, une très bonne ambiance, quoi ! »
5
Conseil Ad Hoc
» d’apprentissage
>Les « stades
de la découverte à l’autonomie
Nous vous exposons dans cet article le pourquoi d’une progression, à prendre comme un
cursus vers l’autonomie et peut-être vers le monitorat (la meilleure façon de progresser,
c’est enseigner).
On peut reconnaître quatre stades d’apprentissages chez une personne s’engageant dans une
activité sportive telle que la voile. Ces stades sont
des passages normaux pour l’individu, qui pourront être dépassés plus ou moins rapidement. (Si
vous êtes "voileux" confirmé, vous pourrez sans
doute vous souvenir de vos débuts, et vous reconnaître dans le premier stade !) La voile étant une
activité à dominante environnementale (ce sont
les informations nous provenant de l’extérieur qui
conditionnent nos actions), ces stades ne sont
jamais figés ; c’est à dire que nous y fluctuons en
fonction de notre confiance en soi, de l’impact de
"l’agression du milieu", de notre fatigue, etc…
1er stade : nous sommes centrés sur nousmêmes.
La recherche d’équilibre, la méconnaissance du
bateau, tout cela nous déstabilise suffisamment
pour que nous soyons obligé de regarder où l’on
met nos pieds, où l’on peut s’asseoir, etc… Il est
très probable que nous ne soyons pas en mesure
de voir le bel oiseau qui passe à droite du
bateau... !
2ème stade : nous sommes centrés sur le
bateau.
Nous nous déplaçons plus aisément, avec un
meilleur équilibre, sans dépense inutile d’énergie.
Nous savons comment fonctionnent le stick, les
sangles de rappel, les winches et nous connaissons leur emplacement. Nous appréhendons
l’utilité des différents moyens de contrôle dont
dispose le bateau.
3ème stade : nous pouvons être ouverts sur
l’environnement.
Nous sommes à l’aise sur le bateau et nous maîtrisons les règles de sécurité et les manœuvres
6
de bases à réaliser pour faire avancer le bateau,
il nous est désormais possible d’observer le paysage et même de l’utiliser.
Par exemple, nous tenons un cap en regardant
la jolie tour derrière nous !
4ème stade : nous pouvons être ouverts sur la
gestion de la vie à bord.
Nous avons une bonne expérience de navigation, et nous avons résolu un grand nombre de
difficultés, seuls ou avec l’aide d’un moniteur ou
d’un équipier, nous savons ce qu’il y a à faire et
comment on le fait. Il est alors normal que nous
souhaitions tenter des expériences, décider,
nous projeter, utiliser au mieux et avec des
objectifs précis tout ce qui créé le bateau et son
équipage.
ET LES NIVEAUX, ALORS ?…
Les Glénans ont pris en compte ces stades pour
permettre l’apprentissage de la voile au rythme
de chacun.
On peut distinguer quatre niveaux de progression:
Trois voiles…
Une étape de maîtrise où le bateau, bien que
n’ayant pas encore livré tous ses secrets, est
suffisamment connu pour être réellement "utilisé", dans le sens "exploité". Le stagiaire
confirmé, et expérimenté est capable d’organiser une manœuvre.
Quatre voiles…
Et enfin une étape vers l’autonomie, où la
recherche d’autres espaces de navigation, la
prise en compte de tout ce qui fait la pratique de
la voile (Sécurité, Technologie, Manœuvre et
Conduite, Météorologie et Vie à bord en
Croisière), permet d’aller au-delà du support,
pour une pratique réfléchie.
Les périmètres suivent...
Pour suivre cette progression, vous remarquerez
que Les Glénans proposent un cursus dans lequel
les périmètres de navigation s’agrandissent.
C’est-à-dire que vous vous initierez sur des périmètres restreints à proximité de la base et plus
vous progresserez plus la zone de navigation
s’élargira, pouvant aller jusqu’à la Transatlantique
en croisière.
Une voile…
Une étape d’initiation où l’on abordera surtout les
connaissances de base (vocabulaire, manœuvres
de base, fonctionnement du bateau, sécurité personnelle).
Deux voiles…
Une étape de perfectionnement pendant laquelle
le stagiaire est amené à prendre conscience des
actions à réaliser sur un bateau : c’est la possibilité de se déplacer sur tout le plan d’eau en sécurité, et en croisière, participer au suivi de la route
sur la carte.
Nota bene : Il est important de respecter cette
chronologie, en s’assurant la bonne maîtrise de
chaque stade de progression, afin de ne pas se
trouver en déficit d’expérience et d’expertise à un
moment où ces qualités seront nécessaires. Aller
trop vite, c’est risquer de se trouver parfois
dépassé, et cette non maîtrise amène à une
régression sur l’échelle des stades d’apprentissage (cf. plus haut) et une insécurité pour tous.
Essai
>Le RM 10.50,
un voilier confortable en mer
Un voilier aussi idéal pour s’échouer sur les grèves bretonnes que pour la navigation hauturière, un biquille qui file au près, une vision panoramique de l’intérieur, le RM 10.50 relève
sans problème des défis rares sur un seul et même bateau.
Laurent Petit, moniteur qui encadre les stages « chef de bord » aux Glénans, présente ce voilier ergonomique et idéal pour la navigation.
L'intérêt du moniteur :
J'encadre essentiellement des stages "chef de
bord" où les stagiaires viennent se mettre en
conditions complètes d'autonomie. La conception
du bateau me permet de leur donner une grande
indépendance en toute sécurité. De l’intérieur je
peux, grâce à un rouf qui offre une vision panoramique exceptionnelle, tout autant contrôler le
réglage des voiles que la navigation. L’ergonomie
du bateau facilite une certaine convivialité et des
échanges entre tous les membres de l'équipage
qui sont, pédagogiquement, très favorables à la
progression des stagiaires.
Navigation :
- Les stagiaires sont, en général, séduits par la
navigation sur ce bateau, son tempérament en
mer, la grande place à bord,
- Depuis le carré, nous avons une visibilité exceptionnelle sur l'avant et les côtés à travers le rouf
panoramique. C’est idéal pour surveiller la navigation, les balises, les autres navires, etc ... Tout le
travail de veille peut être fait depuis l'intérieur.
- Le bateau atteint sans problème les 9/10 nœuds.
Un biquille performant et idéal pour
s’échouer :
- Le RM 10.50 ( le 10.60 aussi) est un biquille
conçu pour s'échouer avec les trois points d'appuis de la coque au sol (les deux quilles et le
safran). En Bretagne, c’est très pratique pour
s'échouer sur l’estran et profiter de cadres naturels préservés comme à Perros Guirec, Bréhat,
Sauzon, Chausey. Peu de bateaux, aussi performants, permettent l'échouage, et en général les
stagiaires apprécient la manœuvre. Vous retrouverez les RM 10.50 au départ des stages de
Vannes et Paimpol, et pendant l’hiver aux Antilles.Le bateau est un biquille intelligemment conçu qui
remonte très bien au près, contrairement à la
réputation des générations précédentes de
biquilles. En effet, les lests sont profonds et portés par des voiles de quille anti-dérive conséquents. L’angle des voiles de quille par rapport à la
verticale favorise l'efficacité du voile anti-dérive. Le
tirant d'eau est important (1.65 m pour le
10.50). Le résultat global donne un bateau très
performant qui remonte facilement de 32° à 35°
du vent apparent et qui dérive peu.
- Le bateau est équilibré à la barre : bien réglé, pas
besoin de l'aider à barrer, il maintient son cap sans
écart. Il est adapté à la navigation hauturière. Il fait
partie des bateaux qui traversent l’Atlantique pour
les stages aux Antilles.
Cockpit :
- Le cockpit est spacieux. La répartition des
winches une paire proche de la descente et une
autre à l’arrière les rend faciles d’accès.
L’équipage peut se répartir efficacement sans
gêner le barreur.
- Le rail d'écoute de grand-voile, situé à l'arrière
du cockpit, libère de la place pour les mouvements
des équipiers.
- Les deux grands coffres à l'arrière, à plat pont,
sont très pratiques pour les voiles, les pare-battage, l'annexe, le mouillage léger ...
Gréement :
- Le RM 10.50 est gréé en côtre avec étai et bas
étai sur lequel on peut endrailler une deuxième
voile, ce qui permet de multiplier à l'envi les combinaisons de voile entre génois/trinquette, solent
arisable/trinquette et grand-voile à trois ris.
- Dans la configuration solent/trinquette, nous
avons un gréement avant fractionné qui fonc-
tionne particulièrement bien dans du vent soutenu, l'équipage pouvant à loisir soit réduire le
solent, soit l'affaler. Sous trinquette seule, le
bateau peut encaisser un bon coup de vent.
- Cette configuration en voilure d'avant fractionnée
permet d'envisager des navigations dans le gros
temps en toute sécurité car elle ne nécessite que
très peu de manœuvres pour l'équipage.
- Le bateau est équipé d’un spi asymétrique dont
l'amure est frappée sur le davier.
habitabilité :
Les dimensions de la table à carte permettent de
maintenir une carte grande ouverte pour le suivi
de la navigation.
- Le bateau bénéficie d’une hauteur sous barrots
de 1.90 m.
- L’habitabilité est intéressante car on peut entrer à
huit sans aucun problème de place : lit breton de
deux places à l'avant, quatre places dans le carré
grâce à deux bannettes surélevées et une cabine
double à l'arrière tribord.
- Les toilettes et la soute à voile et à matériel
divers sont situées sur l'arrière bâbord.
- La cuisine en U se prête parfaitement à la préparation des repas pendant la navigation.
- Beaucoup de rangements, partout, sous les bannettes, etc ...
CARACTéRISTIQUES TEChNIQUES :
Bateau conçu par le chantier Sysba Marine
et repris par Fora Marine à la Rochelle
Architecte : Marc Lombard
Année de lancement : 1998
(élu meilleur bateau de l’année en 1999)
Monocoque Biquille
Longueur : 10.47 mètres
Largeur : 3.95
Coque en Contre plaqué Epoxy
Tirant d’eau : 1.6 m
Voilure au portant : 70 m2
Gréement fractionné
Spi asymétrique
Roof panoramique
7
© SNSM / P. Plisson
3 questions à…
> Nicolas Roncière
«une belle solidarité s’est manifestée au
sein de l’équipe »
Depuis le mois de septembre, Nicolas Roncière est devenu le nouveau chef de
base à l’île d’Arz, il a fait ses preuves en tant qu’adjoint voile légère, aux côtés
de Pierre Eliet à qui il succède.
Peux-tu nous parler de ton parcours ?
(aux Glénans, formation…)
J’ai une formation d’éducateur spécialisé, je travaillais en région parisienne. Puis, j’ai été bénévole longue durée dès novembre 2007 à Arz, j’ai
tout de suite accroché, j’ai alors passé mon
Brevet d’Etat à Quiberon. Je pensais retourner à
Paris, mais j’ai eu la chance d’être embauché par
Pierre Eliet alors chef de base de l’île d’Arz pour
remplacer Tom Daune qui partait en Irlande. En
novembre 2010, je suis devenu adjoint voile
légère jusqu’en septembre dernier, puis j’ai été
titularisé chef de base de l’île d’Arz.
Je suis ravi d’avoir ce poste, c’est sympa de
bosser pour l’association à laquelle je suis très
attaché.
Quel est le bilan de ta saison ? (en tant
que chef de base par intérim)
La météo a été capricieuse, du vent et de la
pluie, même dans le sud. Dans l’ensemble, nous
8
avons eu très peu de soucis, cela démontre la
qualité des encadrants. Le petit bémol, c’est la
légère baisse de l’encadrement bénévole qui
sera un des axes de travail sur lequel je vais me
pencher.
Nous avons vécu le départ de Pierre Eliet et
Pierre Boivin, l’équipe a été chamboulée car ils
ont compté et œuvré pour la base de l’île d’Arz.
Je garde à l’esprit, cette année, qu’une belle
solidarité s’est manifestée au sein de l’équipe
(BLD, saisonniers et permanents) pour combler
les absences.
En tant que nouveau chef de base de
l’île d’Arz, quels sont les points que tu
souhaites améliorer concernant l’accueil
des stagiaires, la flotte, les équipements ?
L’île d’Arz est un lieu où il fait bon vivre, l’une des
priorités de Pierre était de rendre le site plus
accueillant et agréable à vivre. Je tenais d’ailleurs
à lui rendre hommage et souhaite poursuivre les
priorités qu’il s’était fixées. L’objectif serait donc
de commencer par améliorer l’accueil à Vannes,
autour de la flotte croisière, car nous n’avons pas
d’atelier, ni de vrai lieu d’accueil.
Le plan d’eau de l’île d’Arz est idéal pour la voile
légère, car nous n’avons jamais de houle, ni de
grosses vagues sur les plages. La diversité de
notre flotte permet de découvrir le golfe du
Morbihan de différentes manières. Et puis nous
avons des supports assez spécifiques et intéressants sur toute la flotte, qui permettent d’avoir
une offre complémentaire de celle des autres
bases bretonnes.
En ce qui concerne la formation moniteur, nous
souhaitons progresser sur le suivi de l’alternance
pédagogique. Durant la saison 2013 nous assurerons plus de présence auprès des jeunes moniteurs, afin de mieux les accompagner dans leur
formation.
Au portant
> Cet hiver,
partez naviguer aux Antilles
Pas sérieux les stages de voile aux Antilles ? Détrompez-vous. Chaque hiver le souffle des
alizés fournit des conditions idéales pour propulser les bateaux à bonne allure. Dans un
cadre paradisiaque en prime bien sûr…
Pendant que les bases de la métropole profitent
de l’hiver pour rénover les coques, entretenir les
voiles et vérifier le matériel, la saison aux Antilles
bat son plein. De décembre à mars, il est possible de poursuivre sa formation nautique dans le
cadre idyllique de la mer des Antilles. Chaque
année, trois voiliers des Glénans traversent
l’Atlantique pour accueillir les stagiaires dans les
eaux tropicales. Là-bas, l'hiver est synonyme de
soleil, d'eau à 28°, de coraux, de poissons et
d’oiseaux exotiques, et du souffle de l'alizé dans
les voiles. Chaque année, environ 200 stagiaires
vivent l’aventure.
Au-delà de ses paysages de cartes postales, la
mer des Antilles offre des conditions excellentes
de navigation, grâce aux alizés, des vents permanents et réguliers qui soufflent de 5 à 20
nœuds de décembre à mai. Pendant cette
période, le vent arrive directement du nord-est,
les nuages sont peu importants et les averses
brèves et rares.
La disposition des îles crée aussi des conditions
intéressantes avec des variations du vent très
rapides. La navigation alterne entre des espaces
protégés et la pleine mer. Ceux qui rêvent de doigts
10
de pied en éventail sur le pont seront surpris des voile, les ports sont encore peu nombreux ce qui
fréquents ajustements de voile nécessaires. Dans implique un apprentissage de l’autonomie pour
les chenaux entre les îles, le vent peut monter et gérer son eau et son avitaillement. Les mouilredescendre assez vite avec des grains à 30-35 lages sont à l’évidence un des atouts des
nœuds. Du côté exposé à l’Océan Atlantique, la stages : les abris naturels, situés surtout sur les
mer est parfois agitée et la houle forte, il faudra façades ouest des îles, côté Caraïbes, font partie du charme de la croisière. Certaines îles
apprendre à bien négocier les vagues.
La navigation réserve aussi quelques surprises comme les Tobago Cays sont aussi protégées
locales : balisage rouge et vert inversé, cartes par une barrière de corail. Il est facile au petit
marines pas très précises, peu de signalisations. déjeuner ou le soir d’observer la vie sous-marine
avec un masque et des palmes
Pour l’approche des îles, il faut
pour profiter pleinement du
apprendre à se repérer sur le plan
d’eau en s’aidant de la topogra- Ceux qui rêvent voyage.
L’immersion dans la nature, avec
phie et des alignements. La maîde doigts
la rencontre d’animaux marins
trise du GPS est indispensable.
de pieds
est un privilège à savourer…
On navigue parfois « à la couleur
Vous croiserez à coup sûr un vol
de l'eau » pour distinguer les récifs
en éventail
frégates ou un banc de grands
de corail colorant la mer bleue de
seront surpris de
dauphins, et peut être des torblanc-vert. La nuit tombe vite aux
tues, des cachalots, des raies
Antilles et la signalisation étant
quasi inexistante, les départs se font générale- etc. Les mouillages permettent des baignades
ment tôt le matin pour finir les étapes avant inoubliables, à la rencontre des coraux et de
l’obscurité. Les navigations de nuit se feront uni- poissons multicolores… Et côté gustatif, les
fruits et les poissons locaux vous consoleront si
quement en navigation hauturière.
Même si les Antilles sont un paradis pour la par hasard le vent vient à manquer une journée.
Découvrir une grande liberté
de navigation
Les croisières, qui ont toutes un objectif de destination, laissent un large choix dans les itinéraires selon les désirs du groupe : c’est l’occasion de choisir avec l’équipage son périmètre de
navigation et sa route en sortant des sentiers
battus, et en allant à la découverte de criques
moins connues.
Les Glénans proposent six stages différents aux
Antilles, deux de niveau 2 et les autres de niveau
3,qui nécessitent des pré-requis. Les stages se
font dans le périmètre des « Petites Antilles », au
départ du port du Marin à la Martinique. Pour
les débutants, navigation côtière à la Martinique
et au sud vers l’île de Sainte-Lucie. Les plus expérimentés choisiront de pousser jusqu’à l’archipel
des Grenadines et des Tobago Cays toujours
vers le sud, ou vers le nord en direction des
Saintes. Les plus aguerris chercheront à atteindre Antigua au nord et la Barbade au sud-est.
N’oubliez pas votre passeport, car vous aborderez différents pays pendant votre périple.
Les stages se font sur des bateaux qui peuvent
accueillir 6 à 7 stagiaires et un chef de bord. Aux
Antilles comme ailleurs, c’est l’équipage qui
assure toutes les tâches de la vie à bord. Et la
pédagogie reste la même.
Afin de faciliter l’arrivée sur place, les chefs de
bord contactent souvent l’équipage avant le
départ pour, prendre un taxi etc. Il y a aussi la
possibilité d’être accueilli dès le vendredi soir et
de dormir sur les bateaux.
CEt HivEr EmbArquEz à PAimPoL !
Une période propice à l’apprentissage
En termes d'apprentissage par exemple, vous pourrez vous entraîner aux arrivées de
ponton à la voile avec un bateau de plus de 10 mètres. Il n'y a qu'en hiver que vous pourrez le faire ! En effet, les plans d'eau et les ports sont moins chargés en basse saison,
si bien que le travail des manœuvres de port est plus facile.
Ensuite, le vent est toujours au rendez-vous à cette époque, et la météo permet d'apprendre à naviguer dans des conditions plus exigeantes, ce qui est très formateur. Thierry,
a participé à un stage "Grand Voile" (niveau 1 voile) en février à Paimpol. "Je me suis
volontairement inscrit à cette époque de l'année, raconte-t-il. Mon objectif est de devenir
moniteur aux Glénans, si bien que je cherche
à varier les conditions de navigations pour
être bien préparé en vue de mes futures navigations. Pour devenir autonome, je pense qu'il
est bon de naviguer en toute saison".
Enfin, de l'avis de beaucoup, l'état d'esprit
des stagiaires et des moniteurs est particulier en basse saison, les équipages étant
majoritairement constitués de passionnés,
vos journées en mer seront souvent plus
courtes mais plus intensives. Les équipages
sont en général bien motivés et tout le monde
a le temps de passer à tous les postes de
navigation.
Les Glénans lancent, avec la programmation 2013, les prix doux en hiver :une baisse
de 5% sur nos prix en février et en mars
(hors stages aux Antilles).
JournaL de bord deS 7 STageS aux anTiLLeS
NivEAu 2 voiLEs
■ Stage Martinique, 7 jours, 2 voiles
Navigation ponctuée de mouillages au départ
du port du Marin autour de la Martinique, avec
des escales à Saint-Pierre en passant par
l’anse d'Arlet et l’anse Dufour... Découvertes
de sites remarquables.
■ Sainte Lucie, 7 jours, 2 voiles
Brève remontée vers Fort-de-France, familiarisation avec les techniques de mouillage dans
des sites remarquables (anse d'Arlet, anse
Dufour...), avant de mettre le cap au sud. Par
de petites traversées et des passages des chenaux, découverte de Sainte-Lucie. Navigation
plus longue pour revenir au port du Marin.
NivEAu 3 voiLEs
■ Les Saintes, 7 jours, 3 voiles
Cap au nord vers le très beau périmètre des
îles des Saintes, archipel paradisiaque. Si
météo clémente, découverte de la Réserve
naturelle Cousteau (masque requis), de MarieGalante – site historique - et éventuellement
l’île pittoresque de La Désirade.
Stage technique qui nécessite de bien gérer son
temps pour pouvoir faire l’aller-retour aux Saintes
en une semaine. Permet d’approfondir les compétences de navigations de jour comme de nuit.
.
■ Antigua, 14 jours, 3 voiles
Cap vers l’archipel des Saintes, la Guadeloupe,
puis l’île d’Antigua au nord. Retour par l’île de
Montserrat qui abrite le volcan de la Soufrière
puis grande traversée jusqu’à la Dominique et
retour en Martinique.
Objectif de perfectionnement de la coordination
d'équipage, des compétences en navigation (relèvement, estime, pilotage) dans une croisière pouvant inclure des navigations de nuit au large.
■ Stage La Barbade, 14 jours, 3 voiles
Cap au sud-est côté Atlantique vers la Barbade,
la plus British des îles antillaises puis retour par
le nord des Tobago Cays, les îles Grenadines et
Sainte-Lucie.
Points forts : cabotage côté Caraïbes, mais
aussi grandes traversées et navigations hauturières côté Atlantique (traversée de 130 milles).
■ Stage Grenadines, 14 jours, 3 voiles
Départ pour Sainte Lucie, petites étapes dans les
îles Grenadines permettant de profiter pleinement des paysages fantastiques des îles coralliennes : plages de sable blanc, cocotiers, eaux
turquoises à 28 °C...
■ Stage Tobago Cays, 14 jours, 3 voiles
Navigation dans l'archipel des îles Grenadines puis
des Tobago Cays jusqu'à l'île de Grenade au sud.
Poussières d'îles aux noms charmants:Moustique,
Petit Bateau, Petit Tabac, Mayereau... perdues
sur une immensité bleu turquoise. Navigations
courtes pour savourer le cadre magique et profiter de l'alizé. Possibilité de navigation plus
longue pour terminer le stage.
11
© SNSM / P. Plisson
iLS L’onT diT...
« on est tout de suite
dans l’action »
Emmanuelle Coutant, 27
ans
« J’ai eu l’occasion de faire
du bateau au mois de mai
avec des amis et je voulais
être plus active à bord. Il fallait donc que j’apprenne la
technique. Mes amis m’ont conseillé d’aller aux
Glénans où ils avaient appris. Je me suis inscrite pour un premier stage d’initiation Azur en
août à l’île d’Arz. Je naviguais toute la journée
sur des petits voiliers et je dormais le soir sur
la base de l’île.
J’ai bien aimé faire cette initiation en groupe.
C’est stimulant d’être avec d’autres. Au
départ, on a parfois des attentes et des
niveaux un peu différents, mais on progresse
tous ensemble et je trouve qu’on apprend vite.
Je suis revenue très enthousiaste du stage.
Toutes les manœuvres se font sous l’œil attentif des moniteurs et on est tout de suite dans
l’action. J’ai appris à mieux comprendre le
réglage des voiles aux différentes allures, à me
repérer par rapport au vent, à préparer le
bateau, à intégrer les mesures de sécurité. On
a même eu l’occasion d’envoyer le spi.
Pour progresser, je n’avais pas envie de laisser passer trop de temps entre deux stages.
J’ai donc enchainé trois mois plus tard avec
un stage croisière Sillage à Paimpol, de niveau
2. C’était début novembre, mais le temps
était beau, et nous avons pu naviguer de nuit.
Là aussi, c’était intense. J’ai pu mettre en
pratique tout ce que j’avais appris en niveau 1
et acquérir de nouvelles techniques.
Humainement, c’était fort de passer une
semaine avec les mêmes personnes. Ultime
cadeau, nous avons eu la chance de croiser
des dauphins !
Je pense déjà à un prochain stage en mai.
Le moniteur m’a conseillé de passer en
niveau 3… »
12
témoignages
>Lu sur le forum
« J'envisage de participer à un
stage 3 Voiles en Irlande.
Je recherche des témoignages de stagiaires ou moniteurs qui ont participé à un de ces stages.
Quelles sont les conditions de navigation dans le
secteur, état général de la mer, conditions
météo habituelles.
Quelle est la meilleure période ?
Merci d'avance pour vos avis éclairés. »
« Bonjour,
J'ai encadré pas mal de
semaines en Irlande cette
année et je vais donc te donner mon avis....
Déjà le plan d'eau est vraiment magnifique, de
loin plus beau que ce que tu peux trouver sur
d'autres plans d'eau; des côtes sauvages et
encore vierges, sans les centaines de maisons
de parisiens et très peu de monde sur l'eau. De
nombreuses baies /embouchures où s'abriter et
ou l'on trouve des moutons et des vaches sur les
collines d'entrée, surveillant les navires entrant,
pas mal de dauphins, même des baleines en
hiver et beaucoup de phoques (proches de
Baltimore). Des pubs toujours aussi accueillants
au bord du feu et avec un match de rugby ou de
foot gaélique à la télé.
En ce qui concerne la navigation, elle n'est pas
très compliquée, peu de balisage mais il est plus
que suffisant et en cours de pose: rien que cet
été, 5 nouvelles bouées dans la baie de
Baltimore..... Il s'agit surtout de lecture de paysage, liaison carte/paysage, être à 15m de la
côte et pourtant à plus de 45m de fond.....
En ce qui concerne la mer, c'est clair que les
longs trains de houle d'atlantique nord sont intéressants et bien formés, notamment jusqu'en
mai, ca tend à se calmer un peu pour l'été, très
amusant donc pour le travail de barre.
Pour la météo, soyons réalistes, fait pas forcément très chaud mais au moins on a rarement
les chaleurs insupportables du sud ... mais a part
ça, la météo est semblable à celle de la Bretagne
nord.
Si tu y vas en mai/juin, Baltimore est très animée
avec des festivals tous les week-ends (pirate,
wooden boat, fiddle fair, etc.) et du coup le port
devient extrêmement animé... »
Construction du bar de Marseillan par
le Comité de Secteur Méditerranée.
bénévolat
>Claude Israël-Janin :
« Le Comité de Secteur ? Une seconde famille ! »
A la veille de passer le relais, Claude Israël-Janin, 59 ans, nous raconte
son expérience de trois ans comme présidente du Comité de Secteur
Méditerranée.
Le Courrier des Glénans : Pourquoi t’être
Claude Israël-Janin : Le Comité de Secteur
engagée dans le Comité de Secteur Méditerranée jusqu’à en prendre la présidence il y a
trois ans ?
Méditerranée, qui compte une cinquantaine de
fidèles et une quinzaine de participants réguliers, est très actif. Chaque mois, je fais la
route pour les retrouver car je travaille à
Toulouse comme chef d’établissement en collège. Cela demande de l’énergie, mais en
retour, je reçois beaucoup ! J’ai un grand plaisir à partager avec les membres du Comité,
avec les salariés, les autres bénévoles et les
stagiaires, la vie des bases et ses projets. Ils
sont devenus comme une seconde famille ! Et
puis, nous faisons un vrai travail de terrain et
cela me plaît. Nous participons à de gros travaux, comme la construction d’un nouveau bar,
le montage et le démontage du Fazzio chaque
année… Nous aidons aussi à la maintenance
du matériel nautique, à la logistique des événements et réalisons parfois des tâches plus
modestes comme le jardinage. Même si les
actions que nous réalisons ne sont pas toujours
valorisantes, elles participent je crois à la dynamique de la base et favorisent les échanges
entre tous sur le principe « chacun a quelque
chose à apporter à l’autre ».
Claude Israël-Janin : Le Comité de Secteur, un
groupe d’adhérents des Glénans qui s’engage
de manière bénévole dans la vie d’une base nautique, ne compte pas que des « as de la voile ».
J’en suis la preuve ! Quand je suis arrivée au
comité à Marseillan, il y a une dizaine d’années,
je n’avais jamais fait de stage aux Glénans et je
n’avais aucune compétence nautique particulière. Mais j’y suis venue parce que, outre mon
amour de la mer, je partageais les valeurs de
l’association : ouverture et tolérance, échange
et partage, solidarité aussi. Ce n’est qu’après
que j’ai fait mes premiers stages en croisière.
Au sein du Comité, j’ai commencé en réalisant
de petits travaux. Petit à petit, j’ai eu envie de
prendre plus de responsabilités, de m’engager
de façon plus importante et c’est comme cela
que j’en suis arrivée, il y a trois ans, à prendre
la présidence du Comité de Secteur.
Le Courrier des Glénans : Au terme de ton
mandat de trois ans, que retiens-tu de cette
expérience ?
Le Courrier des Glénans : Tu as souhaité
t’engager dans des projets, et ce au-delà de ta
participation au Conseil d’Administration de
l’association. Pourquoi ce choix ?
Claude Israël-Janin : Participer au Conseil
d’Administration (CA), c’est un apprentissage
progressif ! Au début, j’y ai cherché ma place et
puis, petit à petit, j’ai compris comment je pouvais contribuer aux échanges et aux débats. J’ai
eu envie aussi de m’investir plus. C’est au CA
que se prennent les décisions mais ce qui se vit
entre les séances nourrit aussi le projet associatif. Ainsi, j’ai pu participer à la mise en place
du Comité de Secteur Irlande, aux commissions
thématiques mises en place l’année dernière
pour animer la réflexion et enfin au comité de
pilotage du Grand Conseil.
Le CA et le bureau sont les garants du projet
associatif. Ils doivent pour cela rester des lieux
de débat et travailler en lien étroit avec l’ensemble des instances qui constituent la particularité
de notre association (Comité d’Honneur,
Conseil des Moniteurs et des Encadrants bénévoles, Commissions). C’est à ce prix que nous
pourrons nous assurer que les actions menées
sont toujours en phase avec ce projet mais
aussi viables financièrement. Ce qui, dans le
contexte économique actuel, représente un vrai
défi mais n’en n’est pas moins passionnant !
13
Vie associative
> Participez
aux activités bénévoles
en breF...
il y a 50 ans aux Glénans…
Le 5 août 1962, baptême réussi pour « Glénan »,
voilier de course croisière (architecte J.H ILLINCARORTH et A.PRINROSE), mis à l’eau le 8 juillet
1962 il se classe 2e dans le « Channel Race », le
5 août 1962, skipper Philippe Bernardin. Il récidive en prenant la première place dans la course
Torbay-Rotterdam le 15 août 1962, barré cette
fois par Jean-Louis Goldschmid. Le détail de ces
courses est relaté dans le n°30 de «Glénans informations et documents de novembre-décembre
1962 ».
syzygie 2012
Vous étiez 450
samedi 8 décembre à venir danser
à la grande fête
des Glénans.
Le groupe Oliv’et
ses noyaux a animé la première partie de soirée et
le DJ a pris le relais pour maintenir l’ambiance
jusqu’à 6h du matin. Une équipe de 20 bénévoles
s’est relayée tout au long de la nuit pour assurer la
logistique (aménagement, tenue du bar, rangement,
photos…). Nous remercions tout le monde pour
cette belle soirée et espérons vous retrouver encore
plus nombreux l’an prochain !
14
secteur Arz
secteur Paimpol
COnTACT :
■ Olivier PArDESSUS – Président
E-mail : [email protected]
COnTACTS :
■ Pierre-Yves CAYLA - Président
E-mail : [email protected]
> 19-20 janvier :Installation de l'enclos et des
boucs à l'Ile Verte.
> 23-24 février :Travaux de terrassement sur Coz
Castel et/ou déplacement boucs Ile Verte.
> 6-7 avril :Préparation de l'Ile Verte pour le projet
topographie avec montage d'une Yourte.
> 8-12 mai :Weekend travaux Ile Verte et une journée de navigation :murs de l'île verte, et buses pour
les Cunégonde.
> 25-26 mai :Participation à l'organisation du
Rallye Nautique.
> 29-30 juin :Ouverture du site de l'Ile verte.
> 31 août -1er septembre :Désarmement du site
de l'Ile Verte.
> 16-17 novembre :Désarmement des bateaux +
Assemblée Générale du Comité de Secteur
> 19-20 janvier :entretien des bateaux de croisière à Vannes
> 09-10 février :entretien des bateaux de croisière à Arz et/ou à Vannes
> 02-03 mars :réarmement de la voile légère et
entretien des espaces verts
> 30 mars-01 avril :pas de thème précis
> 08-12 mai :week-end secteur (places limitées)
> 18-20 mai :week-end secteur
> 14-15 septembre :entretien de la base
> 01- 03 novembre :week-end secteur (places
limitées)
> du 09 au 11 novembre :Assemblée Générale
du Comité de Secteur
secteur Archipel
COnTACT :
■ Sophie MArCHAnD - Présidente
E-mail : [email protected]
> 2- 8 mars 2013 : travaux d'ouverture
Penfret,
> 30 mars- 1er avril : Armement Concarneau,
> 28 avril - 3 mai : travaux d'ouverture
Bananec et travaux Cigogne,
> 8 - 12 mai : travaux d'ouverture Drenec (1ère
Partie),
> 17 - 20 mai : Rallye Nautique,
> 18 - 20 mai : travaux d'ouverture Drenec
(2ème Partie),
> 23 - 24 mai : Défi Alphakite,
> 8 - 10 juin : Rallye des Entreprises,
> 13 - 15 Septembre : Rallye de la Rentrée
Les inscriptions aux activités doivent intervenir
au plus tard 10 jours avant la date.
secteur irlande
COnTACT :
■ Emma SWEEnEY - Présidente
E-mail : [email protected]
secteur méditerranée
COnTACTS :
■ Chloé VITrY - Présidente
E-mail : [email protected]
>26-27 janvier Préparation base + réarmement
croisière à Marseillan
>23-24 février :Week-end travaux à Marseillan
>16-17 mars :Week-end travaux à Marseillan
>06-07 avril :Fin réarmement voile légère + préparation Raid Cata à Marseillan
>27 avril-03 mai :Montage Fazzio et construction
d’une tonnelle A la Maison de la Mer à Bonifacio
>18-20 mai : Raid Cata à Marseillan
>15-16 juin :Week-end travaux à Marseillan
>13-14 juillet :Week-end travaux à Marseillan
>14-15 septembre :Week-end travaux + préparation Multi Défi à Marseillan
>14-20 septembre :Démontage du Fazzio avec 2
jours de navigation à Bonifacio
>28-29 septembre :Multi Défi à Marseillan
>5 et 6 octobre : « Faites du bénévolat » à Marseillan
>23 et 24 novembre :Assemblée Générale du
Comité de Secteur à Marseillan
>14 et 15 décembre :Week-end travaux à Marseillan
vie associative
> Calendrier
institutionnel 2013
JANVIER
19 janv
Bureau
FEVRIER
16 fév
17 fév
Conseil d'Administration (comptes) –
Paris
Grand Conseil :restitution nationale –
PARIS (FIAP)
MARS
23 mars
Bureau
AVRIL
13 avril
Assemblée Générale (matin) / Conseil
d'Administration (AM)
MAI
17
18
23
25
25
au 20 mai
au 20 mai
et 24 mai
mai
au 27 mai
13e Rallye nautique - Concarneau
11e Raid Cata - Marseillan
4e Défi Alphakite - Concarneau
Bureau
4e Rallye nautique - Paimpol
JUIN
8 juin
8 au 10 juin
Conseil d'administration
8e Rallye des Entreprises - Concarneau
SEPTEMBRE
13
14
21
28
28
au 15 sept
au 16 sept
sept
sept
et 29 sept
2e Rallye de la Rentrée – Concarneau
Challenge Pluri’Elles – Paimpol
Bureau
Bureau téléphonique (en option)
3e Multi Défi – Marseillan
OCTOBRE
12-13 oct.
26 oct
CA/CD
Bureau
NOVEMBRE
1er au 3 nov
16 nov
Prépa Frères de Mer – Ile d’Arz
Conseil d’Administration (budget,
investissements)
DECEMBRE
6 déc
7 déc
7 déc
7 déc
Nuit nautique au Salon nautique
Assemblée Générale des Moniteurs,
matin (Salon nautique)
Bureau, après-midi
Syzygie
La date du Grand Conseil a été décalée au 17 février.
PhiLiPPe harLé,
archiTecTe navaL
Identité : Philippe Harlé. Profession : architecte naval. Vingt
ans après le décès de Philippe, sa femme Claude Harlé a pris
son courage à deux mains pour rédiger, avec le journaliste
Dominique Le Brun, illustrations et témoignages de grands
navigateurs à l’appui, la monographie complète de la production de son mari. Analyse d’un livre original (1) que l’on peut
offrir et, pourquoi pas ?, offrir à soi-même!
En trente ans, plus de deux-cents bateaux différents totalisant une flotte de quatorze mille exemplaires sont nés de la
planche à dessin de Philippe Harlé. Mais combien de membres actuels des Glénans se doutent-ils que cet architecte
naval— probablement le plus créatif des architectes de sa
génération—a fait ses grands débuts professionnels comme
conseiller technique de notre association durant les des années
50 ? Aux Glénans, il dessine ses trois premiers bateaux,
d’abord le « Farfadet », petite prame à bouchains vifs, puis en
1959, le « Berceau », petit bateau à voiles et à moteur dont
le pont au ras de l’eau et l’arrière vertical facilitent le redressement des dériveurs chavirés et la récupération des équipiers;
enfin, encore en 1959, « L’Archipel » (qui plus d’un demi-siècle après son lancement continue à assurer les liaisons entre
Concarneau et les îles). Et sait-on encore qu’il a été le coordonateur du tome I paru en 1961 de la première édition
imprimée du « Cours de navigation des Glénans », la seule éditée en deux volumes ?
Ceux qui ont côtoyé Philippe Harlé se souviennent d’un homme
de caractère, râblé et endurant, à l’humour redoutable prêt
à exploser. Après avoir navigué sur un Caneton « Brix », ce
Normand d’origine, grand amateur de contrepèteries, avait
cassé sa tirelire pour s’offrir avec d’autres Cauchois un bateau
de pêche anglais de type « Falmouth quay punt » En es-tu sûr?
qu’ils avaient appelé « Congre debout » !
De 1962 à 1991, année de son décès, Philippe Harlé – installé à La Rochelle à partir de 1968— va concevoir un nombre
considérable de modèles de voiliers. Le « Muscadet »,
« L’Armagnac » et le « Sangria » appartiennent aux séries les
plus connues et les plus répandues encore à ce jour, mais il
faut aussi évoquer le « Cognac », le « Fantasia », le « Mallard
9 mètres», le « Naïade », , le « Sauvignon », le « Vodka »… Avec
un large éventail de bateaux, ce navigateur qui pratique aussi
bien la croisière au large que la régate sait concrétiser les
attentes des plaisanciers à la recherche du bateau de leurs
rêves. Contreplaqué marine, aluminium ou encore polyester,
aucun matériau ne lui est étranger.et les bateaux Harlé ont
considérablement marqué la pratique de la plaisance sur
toutes les mers.
En portant à bout de bras son livre, Claude Harlé aura largement contribué à maintenir le nom de Philippe Harlé dans le
monde de la plaisance.
(1). « Philippe Harlé, architecte naval », par Claude Harlé et
Dominique Le Brun (livre relié sous jaquette, 144 pages,
Editions Le Télégramme, 2011, 24,90 € en librairie).
15
> Procès-verbal de
l’Assemblée Générale des Glénans du 14 avril 2012
Comptes rendus
> Assemblée Générale 2011
Sur convocation du Président, les membres de l'association se sont réunis en Assemblée Générale
le 14 avril 2012 au Fiap Jean Monnet, 30 rue Cabanis à Paris 14e.
Dans un 1er temps, le Président Jean-Pierre Glasser présente l'ordre du jour de l'Assemblée
Générale. Il sollicite des scrutateurs :Bernard Béchennec, Paul Macor, Yoram Bosc-haddad se proposent et sont élus à l'unanimité.
Est appelée en qualité de secrétaire Claude Israël-Janin, Présidente du comité de secteur
Méditerranée.
Le Bureau ainsi constitué constate que l'Assemblée Générale peut délibérer validement.
La séance est ouverte à 13h45.La feuille de présence est émargée par chaque membre présent.
Il est à noter que l'ensemble des supports de présentation de l'Assemblée Générale est disponible
sur demande au Ponton des Glénans.
Le Président indique que Laurent Martini, Délégué Général de l'association, interviendra en début de
séance, étant ensuite obligé de s’absenter.
Il fait ensuite mémoire de la disparition en 2011 de deux figures majeures de l’histoire des Glénans :
- Celle de Gilbert Grou-Radenez, résistant qui fut aussi le 1er adhérent des Glénans et qui est décédé
au mois d’octobre,
- Plus récemment le décès de henri Desjoyeaux, l’un des pères fondateurs des Glénans, ancien membre du Comité d’honneur et 1er chef de bord de Sereine.
L'assemblée observe une minute de silence à leur mémoire.
Le secrétaire introduit ensuite les présentations.
I. Rapports annuels et débats
1) Rapport d'activité (par Laurent Martini,
Délégué Général)
L'année 2011 reste une bonne année, tant quantitativement que qualitativement.
Quelques éléments :
■ le nombre d'adhérents est en augmentation et
celui des journées de stage également (1 %).
Il faut cependant noter que les gens s’inscrivent plus souvent, mais moins longtemps.
■ L’encadrement bénévole a suivi l’augmentation
de l’activité, et le taux d’encadrement bénévole
a augmenté de 4 points.
■ Ce sont les stages dériveurs qui ont connu la
plus forte augmentation (+40 %) et les
stages à destination connaissent également
un grand succès.
16
■ Le nom de Pluriel a été abandonné au profit de
« Service groupes » ; ce service connaît une
légère augmentation, tant en nombre d’inscrits qu’en terme de journées de stages.
■ On note également une augmentation significative du nombre d’inscrits sur les formations
de niveau 4 en dériveur (+37 %) ainsi que du
nombre de moniteurs sur les stages de perfectionnement.
■ En matière de formation professionnelle, les
résultats sont bons : sur 10 stagiaires, 9 ont
obtenu le BPJEPS et 4 le CS croisière.
2) Rapport financier (par Nathalie Delorme
et Romain Zimmermann, Trésoriers de l'association)
Les deux trésoriers présentent le bilan et le
compte de résultats et les commentent :
■ les produits d'exploitation ont été en hausse
(+6,6 %) ;
■ les charges d'exploitation ont été bien maîtrisées, avec une hausse moins importante que
celle des produits (5,4 %).
■ le résultat net pour 2011 en comparable hors
Irlande est positif. Il est à noter que les produits liés aux stages en Irlande ne peuvent
encore être reconnus dans notre comptabilité,
et que les charges doivent être refacturées au
GISC. L’intégration de l’Irlande aux Glénans
devrait cependant intervenir sous peu.
Nathalie Delorme fait ensuite lecture des rapports du Commissaire aux comptes, M. JeanPierre Vercamer, du cabinet Deloitte et associés. Ces rapports certifient que les comptes de
l'association sont réguliers, sincères et donnent
une image fidèle du résultat des opérations de
l'exercice. Les comptes sont certifiés sans
remarque ni réserve.
> Procès-verbal de
l’Assemblée Générale des Glénans du 14 avril 2012
II. Présentation des activités bénévoles
III. Rapport moral
(par le Président, Jean Pierre Glasser)
1) Présentation des activités des Secteurs
Les Présidents des Comités de secteurs présentent les activités réalisées en 2011 et les projets
pour 2012
■ Sophie Marchand,
Présidente du secteur Archipel
■ Cathy Dumas,
Présidente du secteur Arz
■ Cliona O’KEEFFE,
Présidente du secteur Irlande
■ Claude Israël,
Présidente du secteur Méditerranée
■ Vincent Hérault,
Président du secteur Paimpol.
2) Le Conseil des Encadrants Bénévoles
Pascal Binet, pour Arnaud Broncard, Président,
excusé, intervient à son tour pour présenter
leurs actions.
Le conseil des Encadrants Bénévoles a vocation
à accompagner les encadrants et à animer leur
réflexion. Il intervient sur tous les domaines qui
permettent d’améliorer la qualité des stages tant
à terre que sur mer et notamment sur le choix
des bateaux.
Il travaille actuellement à la rédaction de documents pédagogiques voile légère à l’intention des
jeunes moniteurs, de même qu’à la définition et à
l’organisation d’une documentation technique et
pédagogique accessible aux moniteurs.
A la demande du comité d’honneur, il va également s’attacher à mener une réflexion autour de
la problématique du sens marin.
3) La Commission médicale et la
Commission de Sécurité
Patrick Berthier et Patrick Berthault présentent
les actions menées en 2011 et les projets pour
2012 :
■ collaboration avec la commission sécurité
(analyse des accidents)
■ accueil de stagiaires handicapés
■ test de matériel nouveau
■ enquêtes sur les pathologies en milieu nautique (entre autres sur le mal de mer)
■ actions de prévention (addictions, hygiène, diététique, conduites à risque chez les jeunes).
Il fait aussi appel aux bonnes volontés compétentes pour intégrer la Commission.
Le Président débute son rapport en rappelant
que cette année a été marquée par des changements majeurs dans les instances
dirigeantes : changement de Président, quasi
renouvellement du Bureau et changement de
Délégué Général.
Dans la même année, deux comités de secteur
ont changé de Président : Sophie Marchand à
Concarneau, et Vincent Hérault à Paimpol.
Il salue dans un premier temps l’engagement de
Luc Fourichon qu’une évolution professionnelle a
conduit à la direction d’un établissement à l’étranger. Il rappelle également qu’une Commission a
abouti au recrutement de notre nouveau Délégué
Général Laurent Martini, Denis Berhaut ayant
souhaité mettre fin à son activité au sein de notre
Association. Le tuilage a pu se faire dans de
bonnes conditions grâce au professionnalisme et à
l’engagement des équipes salariées.
Il rappelle ensuite les enjeux qui sont ceux des
Glénans pour les années qui viennent :
Assurer l’équilibre entre réalité économique
et valeurs fondamentales des Glénans
Dans le contexte actuel réaliser cet équilibre est
un exercice parfois périlleux, d’autant que seule
une rentabilité suffisante est susceptible de nous
permettre d’affronter les enjeux de demain.
Il nous faut pour cela maintenir notre équilibre économique et dans le même temps permettre au
plus grand nombre d’avoir accès à nos stages.
Il nous faut également poursuivre le renouvellement régulier de la flotte et faire face aux opérations de rénovation et de mise en conformité de
nos bases à terre, ce qui représente des coûts
très importants.
Nous devons pour réussir disposer d’outils de
pilotage et de suivi efficaces ; un travail a donc
été engagé avec les équipes pour progresser sur
ce point.
Dans le même temps, nous devons continuer à
faire vivre les valeurs qui fondent les Glénans, et
maintenir le cap, « continuer à faire référence à
un passé qui nous apprend d’où nous venons
pour mieux savoir où nous allons ».
Nous devons valoriser gratuité et bénévolat, ce
qui n’est pas chose aisée. Nous devons mettre
en avant la richesse de la vie en collectivité dans
un contexte de repli individuel.
Nous devons enfin faire face à des niveaux d’attente et d’exigence des stagiaires qui évoluent,
et par là même, demandent une écoute et une
disponibilité toujours plus importantes.
Maintenir notre niveau d’excellence comme
école de voile
En continuant l’ouverture sur l’international :nous sommes aujourd‘hui la plus importante
école de voile d’Europe, avec une forte volonté
d’ouverture sur l’international (cours en langue
étrangère, implantation et collaboration avec
l’Italie, avec l’Allemagne…).
Le plus marquant cette année a été la reprise
des activités en Irlande. S’il reste encore des
questions à régler, l’activité a démarré et d’importants investissements ont été votés pour
assurer le développement des bases irlandaises.
De plus 2 irlandaises ont rejoint le CA :Sinead
Mc Aleese au titre d’administratrice et Emma
Sweeney en tant que Présidente du nouveau
comité de secteur.
En maintenant la qualité de nos formations :la qualité de nos formations est largement
reconnue. Nous sommes aussi la seule école de
voile à proposer des cursus allant du débutant
total au chef de bord de haute mer. Cette année
plus de 200 moniteurs et maîtres et maîtresses
de maison ont pu se former grâce au « Pass formation » qui permet également depuis quelques
mois l’accès aux modules du Master of Yacht
pour les moniteurs qui le souhaitent.
En proposant une flotte adaptée à nos programmes :notre flotte est renouvelée régulière-
ment afin de répondre à toutes les attentes compatibles avec notre projet associatif.
En restant attentifs aux questions de
sécurité et de santé, question qui a toujours
été au cœur des préoccupations. C’est pourquoi
nous avons mis en place l’Observatoire des accidents. C’est pourquoi également nous avons pris
contact avec la SNSM afin d’envisager avec eux
un partenariat.
En étant attentifs aux questions de mixité,
point qui fait partie de notre convention d’objectifs avec le Ministère des Sports.
En développant l’accès à la formation professionnelle afin d’établir un pont entre l’enga-
gement bénévole et la possibilité de déboucher
sur une activité professionnelle.
17
> Procès-verbal de
l’Assemblée Générale des Glénans du 14 avril 2012
En maintenant la qualité de nos relations
avec les acteurs institutionnels, dimension
aux orientations stratégiques pour les années
à venir.
■ Travailler sur les possibilités d’accueil
Conseil d'Administration à modifier dans
les limites du raisonnable le prix de la cotisation pour l'exercice 2012-2013.
des publics handicapés soit dans nos
stages soit en développant des actions
spécifiques.
Cette délibération est adoptée à l'unanimité des
présents et des représentés.
essentielle pour la vie de notre Association.
La promotion du bénévolat
Nous ne sommes pas seulement une école de
voile. A travers nos actions, nous voulons également favoriser l’apprentissage d’une citoyenneté
active, de la vie en collectivité, de l’autonomie et
de la prise de responsabilité.
La vitalité des Glénans est bien réelle, comme le
montrent l’augmentation du nombre d’adhérents
et celle de l’activité bénévole. Nous sommes
forts aujourd’hui de 15 000 adhérents, nous en
avions 11 500 en 1999.
S’impliquer bénévolement, c’est marquer
concrètement son adhésion aux valeurs portées
par l’Association. C’est aussi participer à une
histoire et à un projet collectifs qui allient engagement, épanouissement personnel et plaisir.
Les possibilités d’engagement sont multiples et
permettent à chacun de trouver sa place. Il s’agit
bien là de construire un espace de reconnaissance réciproque autour du triptyque
« donner–recevoir–rendre ». C’est pour cela
notamment que le CA du mois de novembre,
suite à la réflexion menée dans le cadre du CA
CD a pris des mesures visant à améliorer les
conditions de vie et de formation des bénévoles
de longue durée.
■ Rénover la base de Marseillan : nous
avons signé la convention de renouvellement
d’occupation avec VNF pour ce site qui est
classé patrimoine Mondial de l’UNESCO et
nous espérons pouvoir démarrer les travaux
en novembre 2012.
IV. Vote des délibérations
Le nombre des votants est de 59 (présents et
représentés par pouvoir).
Le procès-verbal est adopté à l'unanimité des
présents et représentés
1) L’Assemblée Générale adopte les
modifications du règlement intérieur
avec 40 voix pour, 15 voix contre et 4
abstentions.
2) L'Assemblée Générale, après avoir
Si nous avons toujours été attentifs à ces questions, aujourd’hui, nous suivons plutôt la réglementation.
Compte tenu des enjeux liés à la préservation de
nos sites et à notre collaboration avec le
Conservatoire du Littoral, il est nécessaire,
même si cette dimension est plutôt bien gérée
sur les bases, d’aller plus loin en faisant preuve
de volontarisme.
V. Elections au Conseil d'Administration
4 postes sont à pourvoir pour un mandat de 4
ans ; 6 adhérents ont présenté leur candidature :
■ Isabelle Beaudouin
■ Luc Fourichon
■ Jean-Pierre Glasser
■ Jacopo Seiwert
■ Jacques Urvoas
■ Romain Zimmermann.
Le nombre de votants (votes sur place et votes
par correspondance) est de 208 ; le nombre de
suffrages exprimés est de 203, avec 5 votes
nuls.
entendu lecture du rapport moral, décide
de l'approuver et donne quitus au Conseil
d'Administration.
Les résultats sont les suivants :
Cette délibération est adoptée à l'unanimité des
présents et des représentés.
Isabelle Beaudouin
Jean-Pierre Glasser
Jacques Urvoas
Luc Fourichon
Romain Zimmermann
Jacopo Seiwert
3) L'Assemblée Générale, après avoir
Les questions d’environnement
5) L’Assemblée Générale autorise le
entendu lecture du rapport financier,
décide de l'approuver et donne quitus au
Conseil d'Administration.
Cette délibération est adoptée à l'unanimité des
présents et des représentés.
CANDIDAT
NOMBRE
DE VOIX
152
147
131
98
91
85
élue
élu
élu
élu
Non élu
Non élu
L'Assemblée Générale Ordinaire est close à
18h45.
4) L'Assemblée Générale, après avoir
Perspectives pour 2012
entendu lecture du rapport du commissaire
aux comptes, approuve les comptes pour
l'exercice 2011 et prend acte qu'ils se soldent par un résultat déficitaire de –
153 000 € (240 000 € hors Irlande).
■ Tenir un Grand Conseil qui nous permettra
de revisiter nos fondamentaux et de réfléchir
Cette délibération est adoptée à l'unanimité des
présents et des représentés.
Le Courrier des Glénans
Les Glénans - quai Louis Blériot - 75781 PARIS cedex 16
Tél. 01 53 92 86 00 - www.glenans.asso.fr
Directeur de la publication : L. Martini
Responsable de la rédaction : J.Seilinger
Comité de rédaction : J. Seilinger, P. Macor,
M.A. Chavassieu, F.Essirard
Maquettiste : V. Boudon
Note : Ce compte rendu est un projet de pro-
18
cès-verbal qui doit être approuvé par Ia prochaine Assemblée Générale.
Ont participé à la rédaction : A.I. Barthélémy,
M.A. Chavassieu, A.Kalonda, J.M. Pilpoul, E.Nouel,P. Macor
Photos non créditées : Photothèque des Glénans

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