CONFERENCE DE PRESSE 13 mars 2007

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CONFERENCE DE PRESSE 13 mars 2007
La nutrition, une médecine à part entière
CONFERENCE DE PRESSE
13 mars 2007
Contact Presse : BV CONSEiL Santé
Sigrid de Contades – France Coutin - Laurent Mignon
Ltél : 01 42 68 83 40 – e-mail : [email protected]
Depuis longtemps, les hommes ont fait un lien entre santé et alimentation mais c’est récemment que
l’application pratique de cette idée est passée aux mains d’une profession paramédicale.
La profession de diététicien est encore jeune : en 1935, Lucie Randoin, chercheur biologiste, élabore
les lois de la diététique et en 1945 crée des "spécialistes en alimentation rationnelle".
En 1948, le Professeur Jean Trémolières fonde à l’hôpital Bichât, dans le cadre de l’Institut National
d’Hygiène (futur INSERM), une cuisine diététique expérimentale.
Le premier service de diététique a été créé à l’Hôtel Dieu de Marseille en 1952.
Désormais, le diététicien a un rôle primordial dans la prise en charge des troubles nutritionnels.
UNE
REFORME NECESSAIRE
Au cours des dernières années, le diététicien a pris conscience qu’il fallait gagner une certaine
autonomie pour jouer un rôle spécifique d’interface entre les professionnels de santé médicaux et
paramédicaux des unités de soins, les professionnels de la restauration, entre les patients « clients » et
les autres prestataires.
Il est l’un des garants du respect de la législation alimentaire, il harmonise et personnalise l’alimentation
en tenant compte de la valeur nutritionnelle, hédonique et symbolique des aliments à l’aide d’une
éducation diététique adaptée.
En outre, le diététicien approfondit et met à jour ses connaissances et évalue ses pratiques
professionnelles. Il améliore ses prestations pour faire coïncider l’adéquation entre l’offre et la demande
et s’engage dans une démarche d’amélioration de la qualité.
La profession de diététicien s’exerçait jusqu’à ce jour malgré un important vide juridique.
Si la loi reconnaissait le titre de diététicien (article L4371-1 du code de la Santé Publique), les textes
restaient muets quant à sa pratique hormis la circulaire de 1985 pour l’exercice en milieu hospitalier.
Il existait donc un triple risque :
-pour le diététicien : une poursuite pour exercice illégal de la médecine (art. L.4161-1 du code de la
santé publique) ;
-pour l’ensemble des professions de santé : une coopération rendue plus difficile, par un manque
d’organisation sur le plan légal ;
-pour le patient : la logique de protection du consommateur a besoin de repères légaux pour pouvoir
différencier le professionnel agréé du premier intervenant venu.
L’ADLF réclamait donc depuis plusieurs années :
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•
Une définition de la profession déterminant le diététicien comme acteur de santé à part entière
Un cadre pour son exercice et ses domaines d’activités,
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1
Une inscription des diplômés pour recensement des professionnels de santé (fichier ADELI ).
Un grand pas a été franchi le 11 janvier 2007, avec l’adoption par le Parlement du projet de loi de
ratification de l’ordonnance du 26 août 2005 sur les professions de santé. Ce texte contient un article
essentiel pour la profession puisqu’il définit l’exercice du métier avec la mise en place de sanctions en
cas d’exercice illégal, crée le diplôme d’Etat de diététicien et intègre les diététiciens salariés et
indépendants parmi l’ensemble des professionnels répertoriés dans le champ de la santé, par
l’obligation d’enregistrement de leurs diplômes.
Les diététiciens attendent maintenant la publication des décrets d’application.
La formation aujourd’hui : 2 ans d’études sanctionnées par un DUT ou un BTS
En France, la formation initiale est effectuée jusqu’à ce jour hors du secteur de la santé puisque les
deux voies de formation actuelles sont les Instituts Universitaires de Technologie (IUT) de Génie
Biologique ou les lycées professionnels, filières dépendantes du Ministère de l’Education Nationale.
Les études actuelles sont sanctionnées par le brevet de technicien supérieur (BTS) en diététique,
et le diplôme universitaire de technologie (DUT) de génie biologique, option diététique.
L'enseignement est dispensé :
•
dans les lycées techniques d'état, section diététique, et les établissements privés préparant
au B.T.S. en diététique
•
dans les Instituts Universitaires de Technologie (I.U.T.) avec département de génie
biologique, option diététique préparant au D.U.T.
Les candidats sont admis après examen des dossiers scolaires et/ou entretien de motivation.
Ils doivent être titulaires d'un Bac scientifique (S), technique (STL) ou d'un diplôme reconnu équivalent
(Examen Spécial d'Entrée en Université, ESEUB, par ex.).
Cette formation peut être ensuite complétée par des Diplômes Universitaires au sein de facultés de
Médecine ou de biologie. A l’issue de sa formation, le diététicien doit avoir acquis des connaissances
qui vont de la physiologie-pathologie à la technologie culinaire en passant par la psychologie, la
sociologie, l'épidémiologie, l'éducation thérapeutique… et l'éducation en santé publique.
La formation demain : vers un diplôme d’état de diététicien
Les attentes de l’ADLF
L’ADLF réclame le changement en profondeur de la formation initiale des diététiciens :
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Une seule formation pour un seul métier avec un seul diplôme
Une formation initiale universitaire s’intégrant dans le cursus européen LMD
Un grade Licence pour tous les diététiciens avec un diplôme d’Etat validé par le ministère de
la Santé donnant le droit d’exercer.
Un grade Master- niveau d’expertise (soins, recherche, enseignement ou management)
Un grade Doctorat – niveau recherche et enseignement doctoral.
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Le fichier ADELI est le seul système d'information national sur les professionnels de santé réglementés par le
Code de la Santé Publique, quel que soit leur mode d'exercice (libéral et salarié).
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UN SEUL METIER MAIS PLUSIEURS CHAMPS D’EXERCICE
De l’établissement de santé à l’industrie, en passant par la restauration collective, être diététicien
aujourd’hui c’est un seul métier mais plusieurs domaines de compétences dans le champ de la
nutrition. Le diététicien peut être amené à réaliser une éducation thérapeutique nutritionnelle chez des
personnes diabétiques ou encore à prévenir et contribuer au traitement de la dénutrition chez des
patients atteints de la maladie d’Alzheimer.
LA
DENUT RI TI ON CHEZ LES PATI ENTS ATTEI NTS D’ALZHEI MER
Katia Tardieu, diététicienne libérale, Paris
Comme de nombreuses maladies liées à l’âge, la maladie d’Alzheimer est, un facteur de risque de
dépendance.
Une personne âgée dépendante, notamment pour les actes alimentaires, est une personne à risque
de dénutrition. Celle-ci peut entraîner l’apparition d’infections, aggraver les risques de chute, favoriser
la survenue d’ escarres qui sont des facteurs de perte d’autonomie
La dénutrition est une spirale infernale et elle est rapide, une intervention trop tardive peut avoir des
conséquences graves et affecter le pronostic vital de la personne âgée qui devient grabataire.
La dénutrition est le danger numéro 1. Stimuler une personne âgée pour qu’elle s’alimente est un
enjeu majeur difficile à relever pour les professionnels, d’autant plus si la personne âgée a peu
d’autonomie.
Sachant que les premiers signes de dénutrition doivent être traités le plus tôt possible le diététicien
doit intervenir rapidement dans un souci de prévention .Si le patient est dénutri, il doit soigner la
dénutrition.
Au domicile des patients (ou en hospitalier), le rôle du diététicien consiste à
- Evaluer l’état nutritionnel : indicateur de poids, IMC, questionnaire de dépistage
- Evaluer les apports alimentaires : enquête alimentaire
- Identifier les signes d’alerte susceptibles d’influencer le comportement alimentaire de la personne
âgée (l’évolution de la maladie d’Alzheimer en est un avec la perte progressive des capacités
physiques et mentales, l’état physique et psychologique)
- Orienter les choix alimentaires : en fonction du bilan faire des propositions pour améliorer les apports
protéino énergétiques notamment, stimuler l’appétit
- Stimuler à l’activité physique (car elle stimule l’appétit)
Une activité physique adaptée au patient, associée à des apports nutritionnels satisfaisants, améliore
le pronostic de la maladie d’Alzheimer.
Les conseils sont donnés à la personne âgée si elle est suffisamment autonome, autrement la
présence de l’aidant (famille, ou aide à domicile) est essentielle. Cette dernière sera chargée de
surveiller et de mettre en œuvre le soin diététique apporté.
Les aides à domicile (travaillant pour une association ou pour les municipalités) doivent être
sensibilisées et formées au dépistage et à la prévention des risques de dénutrition de la personne
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âgée : c’est le rôle du diététicien de former ces professionnels qui sont les accompagnateurs
privilégiés de la personne âgée et les médiateurs du soin diététique.
DIETETIQUE ET DIABETE : UN VERITABLE
PARTENARIAT
Florence Rossi,
Hôpital TENON
Présidente
de
l’ADLF,
Responsable
de
l'Unité
de
Diététique
La prise en charge diététique est incontournable et représente un élément central dans le traitement
du diabète de type 1 comme de type 2. Tous les médecins sont unanimes sur ce point. De
nombreuses études et expérimentations viennent étayer ce fait.
L’étude UKPDS (United Kingdom Prospective Diabetes Study) qui a suivi 4000 patients diabétiques
de type 2 sur 12 ans (démarrée en 1977), a montré que le soin diététique contribue à la baisse de la
glycémie, avec amélioration du contrôle glycémique par la restriction calorique et la perte de poids.
L'effet spécifique de la restriction calorique est démontré par l'observation d'une amélioration rapide
des glycémies (en 7 à 10 jours dans 50% des cas) lorsque les patients sont soumis à un régime très
restrictif avant toute perte de poids. Par ailleurs une corrélation entre l'importance de la perte de poids
et l'amélioration glycémique au long cours, a été également démontrée sur le contrôle glycémique
amélioré à partir d'une perte de 5 à 10 % du poids initial sur un an, une perte plus importante peut
même s'avérer nécessaire pour parvenir à normaliser les glycémies sans traitement pharmacologique.
De plus une intervention diététique intensive a permis une baisse de 2 % de l’hémoglobine glyquée en
3 mois.
L’expérimentation de coopération entre médecins spécialistes et diététiciens dans le traitement du
diabète de type 2 a démontré que la consultation diététique réalisée par un diététicien permet
d’obtenir une réduction de 2% de l’hémoglobine glyquée, une perte de poids significative et des
prescriptions médicamenteuses moindres (selon le rapport du Pr. Yvon Berland de juin 2006)
Les objectifs du soin diététique du diabétique s’intègrent donc bien dans une amélioration des soins et
visent à assurer un apport nutritionnel équilibré, adapté aux conditions physiologiques, à limiter les
trop grandes fluctuations glycémiques (autant l'hyperglycémie responsable de complications
dégénératives, que l'hypoglycémie néfaste également et qui altère la qualité de vie), à participer au
contrôle des facteurs de risque vasculaire (surpoids, HTA, HCT, …).
Les conseils diététiques doivent être individualisés pour une observance maximale et durable. Cela
demande patience et pédagogie de la part du praticien pour fournir toutes les indications pratiques et
concrètes nécessaires tout en respectant les multiples dimensions de l’alimentation qu’elles soient
nutritionnelles, sociales, familiales, culturelles, symboliques ou hédoniques. C’est une véritable
démarche éducative progressive qui doit être réalisée par un professionnel diététicien, professionnel
ème
identifié dans le 2
volet du PNNS comme un interlocuteur incontournable ayant un rôle important
dans la prise en charge des troubles nutritionnels
Ces objectifs ne peuvent être atteints qu’à travers une démarche de soin diététique négociée avec le
patient et si possible avec son entourage. Cette démarche de soin diététique s’appuie sur l’évaluation
du profil alimentaire et glycémique, sur les objectifs thérapeutiques biologiques et pharmacologiques
ainsi que sur l’évaluation des connaissances du patient.
Le diagnostic diététique pour une prise en charge nutritionnelle optimale comprend la définition d’une
stratégie nutritionnelle établie en fonction des paramètres d’évaluation de la pathologie, de son
retentissement et des facteurs de risque associés (hémoglobine glyquée, indice de masse corporel,
chiffres tensionnels, bilan lipidique, marqueurs de la fonction rénale, recueil alimentaire) Tous ces
paramètres étant liés, le diététicien doit les prendre en compte pour établir son diagnostic diététique et
initier sa démarche de soin diététique en ciblant des messages et recommandations nutritionnelles
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prioritaires, les paramètres listés ci-dessus étant autant d’outils éducatifs pour orienter cette
éducation nutritionnelle.
LA
N U T R I TI O N N ’ E T A I T P A S C O N SI D E R E E C O M M E D E L A M E D E C I N E
Professeur Bernard Guy – Grand, ancien Chef de service Nutrition, Hôtel-Dieu Paris
Les gynécologues-accoucheurs sont aidés par des sages femmes, les radiologues par des
manipulateurs radio, les rhumatologues par des kinésithérapeutes mais jusqu’à présent, la nutrition
n’était pas « digne » d’avoir un corps spécialisé paramédical. La nutrition n’était pas reconnue comme
une spécialité médicale et les diététiciens étaient considérées comme des rééducateurs ce qui signifie
bien que les régimes et l’alimentation étaient considérés comme de la « rééducation alimentaire ».
C’était la même chose pour l’alimentation hospitalière trop longtemps considérée comme une
prestation hôtelière et pas comme un soin. Pourtant la diététique appliquée par les diététiciens est un
des éléments de la médecine au même titre que la kinésithérapie ou les soins infirmiers en fonction
des prescriptions médicales. Dans un certain nombre d’états pathologiques qu’il s’agisse par exemple
de dénutrition, de diabète, de maladie lipidique, d’obésité ou de maladies cardiovasculaires, il y a
indiscutablement un aspect thérapeutique qui relève de la nutrition. De plus, en terme de santé
publique, la nutrition représente un élément important de la prévention de ces pathologies.
La loi nouvelle définit le diététicien comme un professionnel qui dispense des conseils nutritionnels et
participe à l’éducation et à l’information nutritionnelle des patients atteints de troubles du métabolisme
ou de l’alimentation. Le diététicien contribue également au suivi, à l’évaluation et au contrôle de la
qualité de l’alimentation servie en collectivité, ainsi qu’aux activités de prévention en santé publique
relevant du champ de la nutrition. La place des diététiciens est enfin consacrée ; c’est la fin d’un long
combat.
Une meilleure formation pour les diététiciens
Jusqu’à maintenant, la formation au métier de diététicien était très insuffisante (2 ans !), très inférieure
à celle des pays occidentaux et n’entrait pas dans le cadre de celle des professions de santé puisque
relevant de la seule Education Nationale. La nouvelle loi crée un diplôme d’état de diététicien,
protégé des abus, dont le contenu et les formations seront définis par un arrêté conjoint des
ministères chargés de la santé et de l’enseignement supérieur. Un meilleur niveau de formation ne
pourra qu’améliorer le niveau de considération des diététiciens par le corps médical et leur place dans
les organigrammes hospitaliers. On peut espérer que ces textes réglementaires sortiront au plus vite
et que la formation des diététiciens sera intégrée dans la filière LMD des universités.
La nutrition, une médecine à part entière !
La nutrition est maintenant devenue un secteur phare de la médecine pour lequel une politique
nationale a été mise en place. Elle ne peut se développer que si existe un corps de diététiciens
correctement formés et ainsi compétents et considérés. D’autant que les besoins sont immenses, que
les médecins ne peuvent pas tout faire et qu’il leur faut pouvoir déléguer davantage aux diététiciens.
En 2007 chaque établissement de santé devra avoir identifié un référent en nutrition avant la
généralisation d’ici 2010 des Comités de Liaison Alimentation Nutrition (CLAN) dans les
établissements de soins. Là comme ailleurs, restauration collective, PMI, administrations territoriales,
Education Nationale… les diététiciens sont encore manifestement en sous effectifs : l’application sur
le terrain des politiques nationales de nutrition ne sera correcte qu’au prix de recrutements importants.
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Face aux enjeux nutritionnels à venir, les médecins ne peuvent que se féliciter du vote du projet de loi
reconnaissant le métier de diététicien comme profession paramédicale à part entière. Il était plus que
temps que ce projet de loi aboutisse !
L’ADLF, PIERRE ANGULAIRE DE LA DIETETIQUE
L’Association des Diététiciens de langue Française a été créée en 1954 par les diététiciens issus des
premières promotions et compte à ce jour près de 2 500 adhérents.
Elle est la seule association en France à réunir toutes les orientations professionnelles des
diététiciens (Etablissements de santé, Libéral, Collectivités territoriales, Industries Agroalimentaires…).
Ses objectifs sont de :
Fédérer et représenter tous les diététiciens
L'ADLF
•
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Fédère des diététiciens de tous secteurs, avec une éthique professionnelle formalisée par la
Charte du diététicien et le Guide des bonnes pratiques de la profession de diététicien.
Anime un réseau de diététiciens sur le plan national.
Coordonne des groupes de travail représentant les différents secteurs d’activité : hospitalier,
libéral, restauration collective ; et des groupes de travail transversaux : études, comité
scientifique, commission internationale, réseau de bénévoles.
Affirmer les diététiciens comme acteurs de santé
L'ADLF
•
Est sollicitée par des comités gouvernementaux comme expert en alimentation/nutrition :
o Comité d’organisation du Comité National Alimentation et Nutrition des
Etablissements de santé (C.N.A.N.E.S.),
o Conseil National de l’Alimentation (C.N.A.),
o Haute Autorité de Santé (H.A.S.),
o Agence Française de Sécurité Sanitaire des aliments (A.F.S.S.A.).
•
Participe à des manifestations d’envergure : congrès, journées d’études, salon.
Représenter les diététiciens
L'ADLF
•
•
Est l’interlocuteur privilégié de la profession :
o Auprès des instances officielles nationales pour les modalités d’exercice et les
conditions de formation.
o Au niveau européen, par l’intermédiaire de la fédération européenne des associations
de diététiciens (E.F.A.D.),
o Au niveau international par l’intermédiaire de la confédération internationale des
associations de diététiciens (I.C.D.A.).
Représente la profession :
o à la commission des diététiciens et la commission interprofessionnelle du Conseil
Supérieur des Professions Paramédicales (C.S.P.P.M.)
o au sein de l’Union Interprofessionnelle des Associations de Rééducateurs et
Médicotechniques (U.I.P.A.R.M.)
o à l’Union Nationale des Associations des Professions Libérales (U.N.A.P.L.)
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•
Est partenaire de plusieurs sociétés savantes : S.F.N. (Société Française de Nutrition),
S.F.N.E.P. (Société Française de Nutrition Entérale et Parentérale), I.F.N. (Institut Français de
Nutrition), U.F.N.A. (Union Française pour la Nutrition et l’Alimentation).
En France, les besoins de la population dans le domaine de la nutrition sont multiples. Il est en effet
nécessaire d’améliorer la santé des personnes qui n'ont pas accès à une alimentation saine et
équilibrée ou qui manifestent des troubles nutritionnels et, ce, à tout âge de la vie. Il convient d’aider
toute personne, aussi bien à conserver la forme lorsque les années s'accumulent, qu’à éduquer les
jeunes, voire dès la plus jeune enfance, aux goûts et au plaisir alimentaire. Pour toutes ces activités,
Les diététiciens sont, par excellence, les professionnels de santé formés à ces demandes croissantes
de prise en charge nutritionnelle
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