Dossier pédagogique - Paris Mozart Orchestra

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Dossier pédagogique - Paris Mozart Orchestra
 PROGRAMME D’ÉDUCATION
ARTISTIQUE
2015-2016
Sacrés Caractères ! D’après Les Caractères de La Bruyère
Musique de Jean-Philippe Rameau & Sophie Lacaze
Les Passions de l’âme, Charles Le Brun
www.parismozartorchestra.com
LE PROGRAMME
SOPHIE LACAZE, SACRES CARACTERES ! D’APRES LES CARACTERES DE JEAN DE LA BRUYERE ET DES PIECES POUR CLAVECIN DE JEAN-­‐PHILIPPE RAMEAU Prélude, Rondeau Les Sauvages, extrait des Indes Galantes (Rameau) Arrias (Lacaze) L’indiscrète (Rameau) Ménalque (Lacaze) La timide (Rameau) Phédon (Lacaze) L’agaçante (Rameau) Narcisse (Lacaze) La follette (Rameau) Giton (Lacaze) Finale, La triomphante(Rameau) EN COMPLEMENT DE PROGRAMME Tzigane | Maurice Ravel Pour violon solo et ensemble instrumental Eric Lacrouts, violon Laideronnette | extrait de Ma mère l’Oye | Maurice Ravel
LE PROJET
S a c r é s C a r a c t è r e s ! Musique de Jean-­‐Philippe RAMEAU et Sophie LACAZE “ L’art du portrait ” D ’ a p r è s L e s C a r a c t è r e s d e L a B r u y è r e Création – Commande du Paris Mozart Orchestra Orchestration 1 flûte 1 basson 9 cordes Percussions : tambourin, crotales, bâton de pluie, maracas, chimes et triangle Durée 50 minutes Distribution Paris Mozart Orchestra Claire Gibault, direction Récitant(e)
NOTE D’INTENTION
Sacrés Caractères !
Textes de Jean de la Bruyère Musique de Sophie Lacaze et Jean-­‐Philippe Rameau « Je relis Les Caractères de La Bruyère. Si claire est l’eau de ces bassins, qu’il faut se pencher longtemps au-­‐dessus pour en comprendre la profondeur. » André Gide, 1926. Chronique essentielle de l’esprit du XVIIe siècle, Les Caractères ou les mœurs de ce siècle de Jean de la Bruyère (1645 – 1696) étonnent encore aujourd’hui par leur modernité. Les portraits brossés par l’auteur – le beau parleur Arrias, le mondain Narcisse, la coquette Emire, l’hypocondriaque Irène ou le distrait Ménalque, pour ne citer qu’eux – nous font immanquablement penser à la réalité humaine et sociale de notre époque. Les textes de La Bruyère constituent toujours des sujets de réflexion sur les mœurs de l’être humain. La suite en Ré Majeur de Jean-­‐Philippe Rameau (1683 – 1764) est la seconde suite du deuxième livre de pièces de clavecin du compositeur, édité en 1724. Elle comporte 10 pièces aux titres évocateurs, comme « les tendres plaintes », « la joyeuse », « la follette »… Plus traditionnelle dans sa forme, la suite en La comporte cependant quelques pièces de caractère, dont « la triomphante ». Plus tardivement, Rameau donnera aussi des noms de caractères à d’autres compositions dans certaines de ses pièces de clavecin en concert (1741), comme par exemple « l’indiscrète » ou « la timide »… Sacrés caractères !, mélologue pour récitant(e), flûte, basson, 9 instruments à cordes et petites percussions, s’inspire de six personnages issus des Caractères de Jean de La Bruyère. Cette œuvre musicale et littéraire, d’environ 50 minutes, alterne compositions originales et arrangements ou variations d’extraits de suites et de pièces de clavecin en concert de Jean-­‐Philippe Rameau. En référence aux XVIIe et XVIIIe siècles, elle se construit sous la forme de deux suites de pièces dont l’esprit n’est pas sans rappeler celui des suites baroques. Sophie Lacaze Ce sont les lycéens et les collégiens guidés par leurs professeurs qui écriront des portraits de femmes sur les Pièces de clavecin en concert de Rameau : l’indiscrète, la timide, la follette, l’agaçante, la triomphante. LES CARACTERES, JEAN DE LA BRUYERE
Une première moitié de vie occupée à préparer un livre, l’autre à le corriger et à l’amender. Comme Montaigne, et peut être un peu plus que lui, La Bruyère est bien l’homme d’un seul livre, et ce livre est celui d’une vie. Les Caractères sont tout d’abord un chef d’œuvre d’un genre pratiqué depuis l’Antiquité, le portrait, et d’une veine, la littérature morale, dans lesquels le Grand Siècle ne pouvait que se reconnaître et s’accomplir. Sous Louis XIV, on s’attache volontiers aux notations, ces marques où se découvrent les passions et rien n’intéresse plus que les passions. D’un mot, là où nous avons pu croire que La Bruyère fixait des images, il s’employait en vérité à nous donner à les lire. On ne sait en effet ce qui nous sollicite le plus : ce que regarde La Bruyère ou la manière dont il regarde. Edition d’Emmanuel Bury
ARRIAS
Arrias a tout lu, a tout vu, il veut le persuader ainsi ; c’est un homme universel, et il se donne pour tel : il aime mieux mentir que de se taire ou de paraître ignorer quelques chose. On parle à la table d’un grand d’une cour du Nord : il prend la parole, et l’ôte à ceux qui allaient dire ce qu’ils en savent ; il s’oriente dans cette région lointaine comme s’il en était originaire ; il discourt des mœurs de cette cour, des femmes du pays, de ses lois et de ses coutumes ; il récite des historiettes qui y sont arrivées ; il les trouve plaisantes, et il en rit le premier jusqu’à éclater. Quelqu’un se hasarde de le contredire, et lui prouve nettement qu’il dit des choses qui ne sont pas vraies. Arrias ne se trouble point, prend feu au contraire contre l’interrupteur : « je n’avance, lui dit-­‐il, je ne raconte rien que je ne sache d’original : je l’ai appris de Sethon, ambassadeur de France dans cette cour, revenu à Paris depuis quelques jours, que je connais familièrement, que j’ai fort interrogé, et qui ne m’a caché aucune circonstance. » Il reprenait le fil de sa narration avec plus de confiance qu’il ne l’avait commencée, lorsque l’un des conviés lui dit : « C’est Sethon à qui vous parlez, lui-­‐même, et qui arrive de son ambassade. » Jean de la Bruyère, Les Caractères, De la société et de la conversation, Remarque 9, Chap V, 1688. NARCISSE
Narcisse se lève le matin pour se coucher le soir ; il a ses heures de toilette comme une femme ; il va tous les jours fort régulièrement à la belle messe aux Feuillants ou aux Minimes ; il est homme d’un bon commerce, et l’on compte sur lui pour un tiers ou pour un cinquième à l’hombre ou au reversi. Là il tient le fauteuil quatre heures de suite chez Aricie, où il risque chaque soir cinq pistoles d’or. Il lit exactement la Gazette de Hollande et le Mercure galant ; il a lu Bergerac, Desmarets, Lesclache, les Historiettes de Barbin, et quelques recueils de poésies. Il se promène avec des femmes à la Plaine ou au Cours, et il est d’une ponctualité religieuse sur les visites. Il fera demain ce qu’il fait aujourd’hui et ce qu’il fit hier ; et il meurt ainsi après avoir vécu. La Bruyère, Les Caractères, De la ville, Remarque 12, Chap VII, 1688 MENALQUE
Ménalque descend son escalier, ouvre sa porte pour sortir, il la referme ; il s’aperçoit qu’il est en bonnet de nuit ; et venant à mieux s’examiner, il se trouve rasé à moitié, il voit que son épée est mise du côté droit, que ses bas sont rabattus sur ses talons, et que sa chemise est par-­‐dessus ses chausses… Il cherche, il brouille, il crie, il s’échauffe, il appelle ses valets l’un après l’autre, on lui perd tout, on lui égare tout ; il demande ses gants qu’il a dans ses mains ; semblable à cette femme qui prenait le temps de demander son masque, lorsqu’elle l’avait sur son visage. Il entre dans l’appartement, et passe sous un lustre où sa perruque s’accroche et demeure suspendue, tous les Courtisans regardent et rient ; Ménalque regarde aussi, et rit plus haut que les autres, il cherche des yeux dans toute l’assemblée où est celui qui montre ses oreilles, et à qui il manque une perruque. S’il va par la ville, après avoir fait quelque chemin, il se croit égaré, il s’émeut, et il demande où il est à des passants, qui lui disent précisément le nom de sa rue ; il entre ensuite dans sa maison, d’où il sort précipitamment, croyant qu’il s’est trompé… La Bruyère, Les Caractères, De l’homme, Remarque 7, Chap XI, 1688 GITON
Giton a le teint frais, le visage plein et les joues pendantes, l’œil fixe et assuré, les épaules larges, l’estomac haut, la démarche ferme et délibérée. Il parle avec confiance ; il fait répéter celui qui l’entretient, et il ne goûte que médiocrement tout ce qu’il lui dit. Il déploie un ample mouchoir, et se mouche avec grand bruit ; il crache fort loin, et il éternue fort haut. Il dort le jour, il dort la nuit, et profondément ; il ronfle en compagnie. Il occupe à table et à la promenade plus de place qu’un autre. Il tient le milieu en se promenant avec ses égaux ; il s’arrête et l’on s’arrête ; il continue de marcher, et l’on marche : tous se règlent sur lui. Il interrompt, il redresse ceux qui ont la parole : on ne l’interrompt pas, on l’écoute aussi longtemps qu’il veut parler ; on est de son avis, on croit les nouvelles qu’il débite… Il est enjoué, grand rieur, impatient, présomptueux, colère, libertin, politique, mystérieux sur les affaires du temps ; il se croit des talents et de l’esprit. Il est riche. La Bruyère, Les Caractères, Des biens de fortune, Remarque 83, Chap VI, 1688 PHEDON
Phédon a les yeux creux, le teint échauffé, le corps sec et le visage maigre ; il dort peu, et d’un sommeil fort léger ; il est abstrait, rêveur, et il a avec de l’esprit l’air d’un stupide : il oublie de dire ce qu’il sait, ou de parler d’événements qui lui sont connus ; et s’il le fait quelquefois, il s’en tire mal… ; il ne se fait pas écouter, il ne fait point rire. Il applaudit, il sourit à ce que les autres lui disent, il est de leur avis ; il court, il vole pour leur rendre de petits services. Il est complaisant, flatteur, empressé ; … il est superstitieux, scrupuleux, timide. Il marche doucement et légèrement, … les yeux baissés, et il n’ose les lever sur ceux qui passent.… Il va les épaules serrées, le chapeau abaissé sur ses yeux pour n’être point vu ; il se replie et se renferme dans son manteau… Si on le prie de s’asseoir, il se met à peine sur le bord d’un siège ; il parle bas dans la conversation, et il articule mal… Il n’ouvre la bouche que pour répondre ; il tousse, il se mouche sous son chapeau, il crache presque sur soi, et il attend qu’il soit seul pour éternuer, ou, si cela lui arrive, c’est à l’insu de la compagnie : il n’en coûte à personne ni salut ni compliment. Il est pauvre. La Bruyère, Les Caractères, Des biens de fortune, Remarque 84, Chap VI, 1688 ELISABETH LOUISE VIGEE LE BRUN
« L’art du portrait » Avec Elisabeth Louise Vigée le Brun En collaboration avec le Grand Palais Élisabeth Louise Vigée Le Brun, née à Paris le 16 avril 1755 et morte dans la même ville le 30 mars 1842, est l’une des grandes portraitistes de son temps, à l’égal de Quentin de La Tour ou Jean-­‐Baptiste Greuze. Issue de la petite bourgeoisie, elle va trouver sa place au milieu des grands du royaume, et notamment auprès du roi et de sa famille. Elle devient ainsi le peintre officiel de la reine Marie-­‐Antoinette. L’exposition qui aura du 23 septembre 2015 au 11 janvier 2016, est la première rétrospective française à lui être consacrée. Elle présente près de 130 oeuvres de l’artiste, construisant un parcours complet à travers une oeuvre picturale majeur et une grande page de l’histoire de l’Europe. Emma, Lady Hamilton en Bacchante, 1791
Alexandrine Emilie Brongniart, 1788
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Visite conférence de l’exposition Elisabeth Vigée-­‐Le Brun pour les enseignants Visite conférence / visite atelier pour les élèves des établissements scolaires partenaires S OPHIE L ACAZE -­‐ C OMPOSITRICE
LES ARTISTES
Depuis une vingtaine d'années, elle collabore avec de nombreux ensembles et solistes en France et à l'étranger. Son catalogue comporte aujourd'hui une soixantaine d’œuvres, des pièces solos aux pièces pour orchestre, en passant par deux opéras et des œuvres mixtes, qui sont régulièrement jouées ou diffusées dans plus de vingt pays. Lauréate de plusieurs concours internationaux (Italie, Roumanie, Grande Bretagne), elle a aussi obtenu le Grand Prix Lycéen des Compositeurs en 2009 pour son concerto pour flûte, chœur Compositeur français, née en 1963 à d'enfants, petites percussions et objets divers "les Lourdes, Sophie Lacaze a étudié au quatre éléments" (CD "Sophie Lacaze -­‐ Works with Conservatoire National de Région de flutes" avec Pierre-­‐Yves Artaud en soliste -­‐ SOLAL, Toulouse, puis est entrée à l'Ecole Normale Allemagne), et a reçu le prix Claude Arrieu de la de Musique de Paris où elle a obtenu le SACEM pour l'ensemble de son œuvre (2010). En diplôme de composition. Elle a ensuite 2012, travaillé avec Antoine Tisné, Allain Gaussin Beaumarchais -­‐ SACD. et Philippe Manoury, puis avec Franco elle est lauréate de l'Association Donatoni et Ennio Morricone à l'Accademia Ses œuvres sont éditées chez Billaudot, Delatour, Musicale Chigiana di Siena en Italie. Elle a Notissimo/Alphonse Leduc (France), et Svitzer aussi suivi les cours de Pierre Boulez au (Danemark). Elles sont présentes sur de nombreux Collège de France, et abordé le théâtre CDs (France, Allemagne, Roumanie, Australie, USA), musical avec Georges Aperghis au Centre dont trois monographies.
Acanthes. En 2002, elle est invitée en Australie pour une résidence de plusieurs mois à l’Electronic Music Unit de l’Université d’Adelaide.
LE PARIS MOZART ORCHESTRA Le Paris Mozart Orchestra est une formation de 11 à 45 musiciens non permanents, créée en 2011 à l’initiative de Claire Gibault. La vocation du Paris Mozart Orchestra est double : mener une activité de concerts socio-­‐éducatifs en parallèle de son activité de concerts institutionnels. L'une des forces du PMO réside dans sa démarche citoyenne : aller à la rencontre de nouveaux publics, partager sa passion pour le répertoire classique, préromantique et la création contemporaine avec tous les publics et en particulier avec ceux qui, pour des raisons diverses, en sont éloignés. Tels sont les ambitions essentielles et le désir profond de toute l’équipe du Paris Mozart Orchestra. Un partenariat enthousiaste lie l’orchestre aux Rectorats de Créteil et de Versailles, qui lui permet d’aller jouer in situ dans des collèges et des lycées du Réseau Ambition Réussite et d’y mener un travail d’éducation artistique qui s’inscrit dans la durée. Le PMO intervient également à la prison de Fresnes et à l’Hôpital Necker pour les enfants malades et développe plusieurs partenariats avec des associations à vocation sociale et humanitaire. Mettre en valeur les jeunes et excellents solistes de l’orchestre est aussi la raison d’être du PMO qui se produit dans des institutions culturelles prestigieuses: Salle Pleyel, Théâtre des Champs-­‐Elysées, Cité de la Musique à Paris, Philharmonie de Paris, Théâtre des Célestins à Lyon, Opéra de Marseille, Teatro Lauro Rossi de Macerata ou encore le Festival de l’Epau. Etre musicien au Paris Mozart Orchestra ce n’est pas seulement participer à une aventure musicale, c’est aussi partager des valeurs humaines fortes. Ainsi, afin de garantir une meilleure cohésion et la parité femme / homme aux postes de solistes, chaque musicien a signé une charte déontologique de valeurs, inspirée de la Charte des droits fondamentaux de l'Union Européenne. Le premier enregistrement du Paris Mozart Orchestra est dédié à la création du mélologue Soudain dans la forêt profonde de Fabio Vacchi, sur un texte d’Amos Oz. C LAIRE G IBAULT -­‐ C HEF D ’ ORCHESTRE Claire Gibault commence sa carrière à l’Opéra National de Lyon et devient la première femme à diriger l’Orchestre de la Scala et les musiciens de la Philharmonie de Berlin. Directrice musicale de Musica per Roma de 2000 à 2002, elle est également l’assistante de Claudio Abbado à la Scala, à l’Opéra de Vienne et au Royal Opera House de Londres. En 2004, elle participe à ses côtés à la création de l’Orchestra Mozart di Bologna, et restera auprès de lui jusqu’en 2007, assurant également ses propres concerts. Claire Gibault dirige dans de prestigieuses institutions (Covent Garden à Londres, Opéra de Washington, Théâtre du Châtelet, Salle Pleyel, Opéra Comique, Cité de la Musique à Paris, Opéra de Marseille, Théâtre des Célestins à Lyon, Festival d’Edinburgh, Festival de Glyndebourne…,), et est l’invitée de grands orchestres : le Halle Orchestra, le Royal Scottish National Orchestra, l’Orchestra Sinfonica Nazionale de la RAI, l’Orchestre Philharmonique de Liège, l’Orchestre National de Bordeaux, l’Orchestre Philharmonique de l’Opéra de Nice, l’Orchestre National des Pays de la Loire, l’Orchestre de l’Opéra de Marseille, le Våsterås Sinfonietta, l’Orchestre Symphonique d’Osaka … Directrice musicale de grandes institutions (Atelier Lyrique et Maîtrise de l’Opéra de Lyon, Orchestre de chambre de Chambéry, Musica per Roma…), elle y a assuré la direction de nombreuses productions, notamment Il Barbiere di Siviglia et La Cenerentola de Rossini, La Finta Giardinierade Mozart, Roméo et Juliette de Berlioz, L’Orfeo de Monteverdi, Les Brigands d’Offenbach, L’Heure Espagnole et L’Enfant et les Sortilèges de Ravel, Il Mondo della luna de Haydn, Iphigénie en Tauride de Gluck, The Rape of Lucretia de Britten, Cosi fan tutte et Die EntführungausdemSerail de Mozart, Pollicino de Henze, Hänselund Gretelde Humperdinck, West Side Story de Bernstein… C’est forte de son expérience auprès du Maestro Claudio Abbado et de son Orchestre Mozart que Claire Gibault crée le Paris Mozart Orchestra en 2011, avec lequel elle donne actuellement une trentaine de concerts par an. Très attachée à la création, elle collabore régulièrement avec des compositeurs contemporains tels que Graciane Finzi, Wolfgang Rihm, Silvia Colasanti, Fabio Vacchi… En 2014, elle a notamment dirigé la création mondiale de l’opéra Colomba de Jean-­‐Claude Petit à l’Opéra de Marseille et a été invitée par l’Orchestre Verdi de Milan pour diriger la 10ème Symphonie de Gustav Mahler. En octobre 2015, elle dirigera l’Orchestre Verdi à l’Exposition Universelle de Milan. Elle publie en 2010 La Musique à mains nues aux Éditions L’Iconoclaste. Elle a été députée européenne de 2004 à2009 siégeant à la Commission de la culture et de l’éducation et à la Commission du droit des femmes et de l’égalité des genres. Depuis 2010, elle est vice-­‐présidente de la Section Culture, Education et Communication du Conseil Economique Social et Environnemental.
ETABLISSEMENTS PARTENAIRES
Académie de Créteil Lycée Jean Vilar, Meaux (77) Collège Louis Braille, Esbly (77) Collège Stéphane Hessel, Saint-­‐Germain-­‐sur-­‐Morin (77) Lycée Suger, Saint-­‐Denis (93) Cité Scolaire Henri Wallon, Aubervilliers (93) Lycée Condorcet, Montreuil (93) Lycée Clémenceau, Villemomble (93) Collège Françoise Giroud, Vincennes (94) Académie de Versailles Collège de Gassicourt, Mantes-­‐la-­‐Jolie (78) Collège Pasteur, Mantes-­‐la-­‐Jolie (78) Lycée René Cassin, Arpajon (91) Lycée Robert Doisneau, Corbeil-­‐Essonnes (91) Lycée Daniel Balavoine, Bois-­‐Colombes (92) Collège Les Touleuses, Cergy (95) Collège Montaigne (95) PLANNING DES ACTIONS
PÉDAGOGIQUES
• 1ère étape Rencontre pédagogique préliminaire entre Claire Gibault, les enseignants concernés et les chefs d’établissement.
Lycée Jean Vilar, Meaux : 11 septembre 2015 Collège Louis Braille, Esbly : 25 septembre 2015 Collège Stéphane Hessel, Saint-­‐Germain-­‐sur-­‐Morin : 25 septembre 2015 Lycée Suger, Saint-­‐Denis : 4 novembre 2015 Cité scolaire Henri Wallon, Aubervilliers : 21 septembre 2015 Lycée Condorcet, Montreuil : 24 septembre 2015 Lycée Clémenceau, Villemomble : 7 octobre 2015 Collège Françoise Giroud, Vincennes : 24 septembre 2015 Collège de Gassicourt, Mantes-­‐la-­‐Jolie : 3 juillet 2015 Collège Pasteur, Mantes-­‐la-­‐Jolie : 17 septembre 2015 Lycée René Cassin, Arpajon : 18 septembre 2015 Lycée Robert Doisneau, Corbeil-­‐Essonnes : 18 septembre 2015 Lycée Daniel Balavoine, Bois-­‐Colombes : 21 septembre 2015 Collège Les Touleuses, Cergy : 14 septembre 2015 Collège Montaigne, Goussainville : 21 septembre 2015 • 2ème étape Rencontre préparatoire avec les élèves animée par Claire Gibault : présentation du métier de chef d’orchestre et des métiers de la musique, préparation à l’œuvre, présentation des travaux des élèves. Lycée Jean Vilar, Meaux : 8 janvier 2016 Collège Louis Braille, Esbly : 8 janvier 2016 Collège Stéphane Hessel, Saint-­‐Germain-­‐sur-­‐Morin : 28 janvier 2016 Lycée Suger, Saint-­‐Denis : 14 janvier 2016 Cité scolaire Henri Wallon, Aubervilliers : 1er février 2016 Lycée Condorcet, Montreuil : 13 novembre 2015 Lycée Clémenceau, Villemomble : 4 décembre 2015 Collège Françoise Giroud, Vincennes : 28 janvier 2016 Collège de Gassicourt, Mantes-­‐la-­‐Jolie : 3 décembre 2015 Collège Pasteur, Mantes-­‐la-­‐Jolie : 22 janvier 2016 Lycée René Cassin, Arpajon : 25 novembre 2015 er
Lycée Robert Doisneau, Corbeil-­‐Essonnes : 1 février 2016 Lycée Daniel Balavoine, Bois-­‐Colombes : 27 novembre 2015 Collège Les Touleuses, Cergy : 15 janvier 2016 Collège Montaigne, Goussainville : 14 janvier 2016 • 3ème étape Répétition commentée interactive avec les élèves et concert au sein des établissements. Lycée Jean Vilar, Meaux : 21 janvier 2016 Collège Louis Braille, Esbly : 14 mars 2016 Collège Stéphane Hessel, Saint-­‐Germain-­‐sur-­‐Morin : 8 février 2016 Lycée Suger, Saint-­‐Denis : 25 janvier 2016 Cité scolaire Henri Wallon, Aubervilliers : 15 février 2016 Lycée Condorcet, Montreuil : 18 décembre 2015 Lycée Clémenceau, Villemomble : 18 janvier 2016 Collège Françoise Giroud, Vincennes : 11 février 2016 Collège de Gassicourt, Mantes-­‐la-­‐Jolie : 11 avril 2016 Collège Pasteur, Mantes-­‐la-­‐Jolie : 11 avril 2016 Lycée René Cassin, Arpajon : 14 décembre 2015 Lycée Robert Doisneau, Corbeil-­‐Essonnes : 15 avril 2016 er
Lycée Daniel Balavoine, Bois-­‐Colombes : 1 avril 2015 Collège Les Touleuses, Cergy : 21 mars 2016 Collège Montaigne, Goussainville : 10 mars 2016 • 4ème étape Invitation à un concert du Paris Mozart Orchestra dans une grande institution parisienne telle que la Philharmonie, le CESE etc. Date et lieu à confirmer début 2016. CONTACTS
PARIS MOZART ORCHESTRA 28, place Saint-­‐Georges 75009 Paris 01 45 26 72 99 www.parismozartorchestra.com Claire GIBAULT – directrice générale et artistique [email protected] 06 88 88 10 62 Julie BUSSER – assistante projet pédagogique [email protected] 06 32 73 92 33
Paris Mozart Orchestra, Association loi 1901 Le Conseil d’administration est présidé par FRANCOIS RACHLINE Anaïs SMART – administratrice générale [email protected] 06 43 24 61 79

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