Recruter dans les Universités…

Transcription

Recruter dans les Universités…
la lettre des recruteurs des jeunes diplomés
Numéro 27 - Mars 2008
Envisagez vous
de travailler à
l’international ?
2003
29 %
43%
15 %
31 13 %
2008
28 %
46%
16%
10%
Réponse favorable :
En entreprise
En mission
humanitaire.
En France dans
un service export .
Je ne l’envisage pas.
En cinq ans, les réponses des jeunes diplômés
en recherche d’emploi
n’ont pas réellement
changé, tant en volume
global qu’en terme
de ventilation. Moins
d’un tiers d’entre eux
(28-29%) n’a jamais
envisagé travailler à
l’international. En revanche, la proportion de
jeunes interrogés et déclarant viser avant tout
un travail en entreprise,
à l’étranger, augmente
régulièrement quoique
très lentement, pour
frôler de plus en plus la
moitié du panel (46%
en 2008).
Sources : sondages AFIJ
réalisés en janvier-février
2003 et janvier-février
2008.
Recruter dans les Universités…
par Daniel Lamar, Directeur Général de l’AFIJ
La loi Liberté et Responsabilité des Universités
(dite loi LRU), votée l’été dernier, a donné aux
universités une mission d’orientation et d’insertion professionnelle des étudiants.
1
Un article de la loi prévoit la création
de Bureaux
2
d’aide à l’insertion professionnelle
des étudiants
3
(BAI). Cette fonction était dévolue
par la loi, jus4 (service commun
qu’à présent, aux seuls SCUIO
universitaire d’information et d’orientation).
En fait, dans la plupart des Universités, des cellules avaient été constituées parallèlement : pour
la collecte et la gestion des stages (bureaux des
stages), pour les relations avec les entreprises,
pour l’observation des débouchés, etc. Des actions ont été menées au niveau des Universités
dans leur ensemble comme1au niveau des com2 tel IUT, telle UFR
posantes des Universités par
ou telle école doctorale. 3
De nombreuses initiatives ont
ainsi vu le jour,
4
avec des résultats très intéressants, mais sur le
terrain deux constats s’imposent : d’une part,
les efforts menés ces dix dernières années n’ont
généralement pas été pérennes, et d’autre part
ils ne concernent qu’une petite fraction de la
population étudiante.
Seconde remarque, la problématique de l’insertion professionnelle des étudiants a plusieurs
facettes, en particulier :
• Une approche « marketing » pour des responsables universitaires pouvant influer sur
l’évolution des formations universitaires ellesmêmes (création de formations, amélioration
des formations existantes voire fermeture
d’un diplôme en fonction des débouchés),
• Une fonction d’information des lycéens sur
les débouchés des filières et des diplômes,
participant au choix de leur orientation,
• Un travail concernant les étudiants, qui
porte sur le projet professionnel et personnel,
les techniques de recherche d’emploi, le développement du réseau relationnel, la connaissance des opportunités d’emploi, la création
d’entreprise, etc.
Un travail de réflexion est engagé au Ministère
de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche,
pour préparer un « cahier des charges » des Bureaux d’Insertion professionnelle des étudiants.
Ce travail constituera un simple repère dans la
mesure où les universités auront à faire leur
choix sur les solutions à mettre en place dans
le cadre de leur autonomie.
Dès à présent, la question des relations entre les Universités et les recruteurs est relancée. Des initiatives existent, d’autres seront
mises en place. Le recours à des intermédiaires comme les chambres consulaires, les
organisations patronales territoriales, les associations d’entreprises ou de recruteurs, les
structures d’insertion professionnelle ayant des
relations avec un réseau de recruteurs locaux,
telles que l’AFIJ, sont envisagées de manière
institutionnelle.
Ces relations institutionnelles sont incontournables et l’un de leurs objectifs sera de déboucher sur des contacts entre :
• d’une part, tous les types d’employeurs (entreprises, associations, mutuelles, collectivités
locales, etc.),
• d’autre part, les personnels universitaires,
enseignants ou non enseignants, et les étudiants débutants, en cours d’études ou terminant leur cursus universitaire.
Des contacts directs avec les employeurs du
bassin d’emploi seront également menés.
Ces relations seront amenées à se développer
dans les prochaines années, selon des formes
souples et très variées (développement des stages, manifestations, conférences, groupes de
travail, etc.), au plus grand bénéfice des deux
parties :1
• pour les recruteurs, il s’agira au travers de
ces échanges
de mieux connaître les oppor2
tunités de recrutement, les profils potentiels,
en particulier
3 des diplômes encore méconnus,
etc.,
• pour4la partie universitaire, il s’agit d’améliorer la connaissance des attentes des employeurs, d’échanger sur les demandes et sur
les besoins, de connaître les modes de recrutement pratiqués, etc.
Les « recruteurs de jeunes diplômés » vont
être appelés à se mobiliser pour participer davantage à ces échanges qui visent à améliorer
tant l’insertion professionnelle des étudiants
que leurs recrutements. Là où ils sont attendus
par la communauté universitaire, les recruteurs
devront répondre présent.
L’AFIJ sera là pour
les y aider.
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Publicité
Entrée active est une newsletter éditée par
l’AFIJ, à destination des jeunes diplômé(e)s à la
recherche d’un emploi.
Chaque année paraissent dix numéros de cette
lettre, « petite soeur » de Potentiel née en
septembre 2006, et diffusée aujourd’hui auprès
de plus de 20 000 jeunes diplômé(e)s.
Au sommaire de cette lettre :
ENTRÉE
active
La lettre emploi des jeunes diplômé(e)s
■
N° 10 Février 2008
Essai transformé !
Sophie, 26 ans, a obtenu un CDI d’Assistante juridique. Elle témoigne.
« Au début de mes recherches, je voulais
devenir juriste en cabinet ou en entreprise,
en droit des affaires. C’était dans le prolongement de mon DEA de droit des affaires.
D’emblée, ce qui m’a posé problème, c’est
le niveau d’expérience exigé dans les annonces. Pourtant, j’avais déjà une expérience
intéressante : dès la fin de mon DEA, j’avais
eu la chance d’enchaîner des CDD chez un
huissier puis dans un cabinet d’avocats.
Lorsque je me suis retrouvée au chômage,
j’ai très vite contacté l’AFIJ que j’avais
connue par le biais d’Internet et du bouche
à oreille. J’y ai trouvé une très bonne qualité
de suivi : chaque chargé de mission est
à votre écoute et assure un suivi continu
en proposant les modules adéquats à vos
besoins du moment. J’ai d’ailleurs participé
à des formations concernant la lettre de
motivation, des simulations d’entretien et
des rencontres individuelles mais aussi collectives avec des professionnels. Ces rencontres permettent de profiter du vécu et de
l’expérience, et donc de précieux conseils.
Elles ouvrent vraiment des pistes nouvelles
qui évitent de rester sur ses acquis.
J’ai beaucoup apprécié aussi les simulations
d’entretien, car elles sont l’occasion de
faire un bilan de nos points forts et de nos
points faibles, de l’impression que l’on peut
donner aux recruteurs eu égard à notre
attitude, notre façon de nous exprimer. A la
suite de ces simulations, j’ai eu un entretien
de recrutement qui s’est très bien déroulé.
Mes seules difficultés persistantes tenaient
à mon expérience toujours un peu juste.
De manière général, l’AFIJ m’a apporté un
grand soutien, technique et psychologique,
et m’a vraiment remotivée. »
www.afij.org
Questions
■ La lettre de motivation est-elle
vraiment obligatoire ?
Laura, 23 ans, Mulhouse (68)
La lettre de motivation est-elle systématiquement lue par les recruteurs ?
Non, c’est vrai. Pourtant, une lettre de
motivation mal conçue peut-elle coûter cher à un candidat ? Absolument.
Vous avez donc votre réponse : une
lettre de motivation reste indispensable (surtout si l’offre d’emploi demande qu’on en envoie une !), même si
tous les recruteurs ne lui accorderont
pas la même attention...
Et si l’on observe le bon côté des chose, la lettre de motivation permet, bien
mieux que le CV (plus « figé » dans le
fond comme dans la forme), de marquer la différence en faisant preuve
d’une réelle motivation : on oublie
souvent l’importance de ce dernier
mot dans l’expression complète.... Les
recruteurs se plaignent de recevoir des
lettres stéréotypées, monolithiques,
envoyées en série à des interlocuteurs
pourtant très divers. Dans ces conditions, une lettre dynamique et adaptée
ne peut que faire la différence... ■
(Suite page 5)
l’adresse emploi des Jeunes Diplômé(e)s
ENTRÉE
active
La lettre emploi des jeunes diplômé(e)s
■
N° 9 Novembre 2007
Insertion réussie
Héloïse, 23 ans, a obtenu un CDI de Développeur de base de données à Toulouse. Elle
témoigne.
• les statistiques des offres d’emploi diffusées sur le
site de l’AFIJ, ainsi qu’une analyse du chiffre et du
secteur du mois.
• des entretiens avec des responsables RH, assortis
d’une photo, afin que les JD puissent « mettre un
visage » sur les recruteurs.
• un « focus » portant sur une ouverture (à l’étranger,
à l’intérim, à la fonction publique, etc.) ou sur une
nouvelle piste (sites Internet des grandes entreprises,
petites annonces, etc.)
• des questions/réponses et un point « Droit du
travail » donnant des conseils sur la rédaction des
CV, la préparation des entretiens, les contrats de
travail, etc.
• une page « D’accord » / « Pas d’accord » affirmant
la position de l’AFIJ sur des pratiques, initiatives et
publications récentes.
• l’agenda du mois de la recherche d’emploi.
• une page « Partenaires » dédié à une entreprise,
association ou entité participant ou ayant participé à
certaines manifestations de l’AFIJ.
En somme, un outil indispensable pour donner
à vos annonces un maximum de visibilité !
« J’aimais l’informatique. Après un diplôme
qualifiant de développeur de base de
données, je pensais travailler dans une SSII,
entourée d’autres informaticiens. J’aime me
former, apprendre de nouvelles choses tout
le temps.
Le souci, quand j’ai commencé à chercher,
c’était que le marché de l’informatique était
complètement saturé. Les seuls postes vacants étaient réservés aux ingénieurs. J’étais
motivée, mais très vite j’ai compris que ce
serait plus dur que ce que j’avais imaginé.
Je n’avais pas les bonnes méthodes et les
bons outils pour pouvoir convaincre mes
interlocuteurs. En plus, je n’avais qu’une
faible expérience de la vie active : je n’avais
effectué que deux stages, qui ne m’avaient
absolument pas préparée.
L’interlocutrice que j’ai eue à l’AFIJ m’a
beaucoup apporté et soutenu. Le contact
a été très positif : j’ai été suivie pendant
plusieurs mois. Dans ce cadre, j’ai eu un
entretien par mois pour faire le point et, parallèlement, j’ai pu accéder à des formations
collectives. Je me suis également rendue à
plusieurs forums. Les échanges étaient très
enrichissants.
De manière générale, au cours de ce suivi,
j’ai appris toutes les bonnes méthodes pour
être convaincante avec les recruteurs : ce
qu’il faut dire ou ne pas dire, comment
réussir dans telle situation...Tous mes outils
de recherche ont pu être mis au point :
CV, lettres, etc. Finalement, cela m’a donné
confiance et m’a permis de connaître beaucoup de personnes - donc de me constituer
un réseau. »
www.afij.org
Questions
■ Où puis-je me connecter gratuitement à Internet, pour rechercher un
emploi ?
Yacine, 20 ans, Nîmes (30)
Indépendamment des lieux qui
proposent des accès Wifi (sans fil)
gratuits, comme certaines bibliothèques ou cafés, des espaces dédiés à la
recherche d’emploi et/ou à la jeunesse
proposent à leur public du matériel en
libre service, à condition qu’il serve
à consulter des offres d’emploi ou à
trouver des renseignements sur les
entreprises et secteurs qui recrutent.
Parmi ces organismes, l’AFIJ, bien sûr,
tous les relais proposent un tel service
de consultation sur place, ainsi que
l’ANPE et l’APEC, voire l’une des
1 600 structures qui composent le
Réseau Information Jeunesse du CIDJ,
sur tout le territoire.
Enfin, selon votre région, votre département ou votre ville, vous pourrez
trouver une liste des « lieux d’accès
public à Internet » sur le site de la
Délégation Internet. ■
INFO + delegation.internet.gouv.fr
(Suite page 5)
l’adresse emploi des Jeunes Diplômé(e)s
Entretien avec...
Jean-François Veysset
La loi du 13 février 2008 organise la
fusion entre l’Unedic et l’ANPE. Cette loi
entérine donc, après plus d’un an de débats
parfois houleux, la décision de réunir en
un organisme unique la structure paritaire
et l’établissement public. Dans cette future
entité, les organismes sociaux conserveront
la gestion du régime d’assurance chômage.
Jean-François Veysset, Vice-Président aux
Affaires Sociales de la CGPME, répond à
nos questions.
Quelle est la position
générale de la CGPME à
propos de la fusion ANPE/
UNEDIC ?
Nous restons prudents :
si la fusion des réseaux
opérationnels est sur le
point d’être inscrite dans
les textes, cette réforme
devra aussi se traduire dans
les faits ! La période transitoire à venir sera décisive,
avant l’entrée en vigueur
des nouveaux paramètres.
La CGPME avait anticipé ce
mouvement, en contribuant
à la mise en place du Groupe d’Intérêt Economique
(GIE) Informatique entre
l’ANPE et l’UNEDIC. En effet,
selon nous, l’utilisation d’un
document unique permet
d’assurer une meilleure
liaison entre les différents
services. Dans ces conditions, l’unification, couplée à
un rapprochement géographique effectif entre les
chômeurs et les services,
devra faciliter les choses.
Etait-ce devenu une urgence ?
Tout à fait. Nous baignons
actuellement dans la nécessité, dans un pragmatisme
quotidien. En premier lieu,
les Maisons de l’Emploi doivent être revues. Il faudra
trouver une traduction à
travers les territoires et
dans la population, afin
de pouvoir aller jusqu’à
anticiper les risques de
perte d’emploi. A ce titre,
je me félicite d’ailleurs de la
récente visite qu’a faite la
Ministre Christine Lagarde à
la Maison de l’Emploi d’Issy-
les-Moulineaux, dont je
préside le Conseil de Développement.
Et quels seront les changements induits par cette
réforme, pour les recruteurs ?
Une circulation immédiate
des informations concernant les offres et les demandes d’emploi - soit un
véritable progrès : actuellement, il est parfois plus
facile de trouver un poste
disponible à Hong-Kong ou
Singapour que sur notre
territoire ! Plus d’efficacité,
donc, plus de concret, ce qui
permettra de faire évoluer
les mentalités, pour que les
gens n’attendent plus six
mois pour commencer à
envisager une réorientation
ou une formation... Dans
la plupart des cas, même
une formation légère, octroyée dès ou avant même
l’intervention de l’incident,
permet de limiter les dégâts. Il faudra que la mise
en route des entretiens ou
des bilans de compétences soit plus rapide, ainsi
que le perfectionnement
des compétences, voire les
réorientations de carrière :
notre pire ennemi, en terme
de carrière professionnelle,
c’est le temps !
Et en ce qui concerne
les jeunes diplômés à la
recherche d’un premier
emploi ?
Comme le déclarait récemment le recteur de l’Académie de Versailles, une
génération quittant l’école
se divise actuellement en
cinq groupes de 150000
personnes : un groupe ne
dispose d’aucun diplôme,
un autre uniquement d’une
première qualification de
type CAP/BEP, un troisième
du Bac et le quatrième
ont un niveau Bac+2 – le
dernier groupe disposant de
diplômes de niveau Bac+3
ou plus. Le premier objectif
est donc de faire en sorte,
par la formation, d’amener
les premiers à passer à la
couche supérieure. Ensuite,
il s’agit d’éviter, par l’information, une mauvaise
orientation des Bac+. Nous
sommes donc à la fois les
gardiens des formations de
BTS « Assistant de gestion
des PME/PMI » et à l’origine
de la créatrice des Maîtrises
« Adjoint de direction PME/
PMI ». Les Trente Glorieuses
sont derrière nous : il s’agit
désormais de rétablir l’espoir de promotion sociale
et individuelle, et d’apprendre à tout un chacun à se
remettre en cause de temps
à autre.
En conclusion, sur quelles
difficultés le nouveau système pourrait-il buter ?
Le plus grand écueil serait de s’engluer dans des
phénomènes de technostructures, avec des gens
ne jouant pas le jeu d’une
organisation partagée. Si
l’on souhaite réellement
une amélioration générale,
il faudra faire en sorte que
tous les acteurs prennent le
chemin de la réussite, tout
en assumant, considérant
et adaptant la diversité de
la population. A ce titre, la
liste des 151 métiers en tension constitue une bonne
base de travail. Or tous ces
métiers ne sont pas « bas
de gamme »: personnellement, pour avoir toujours
travaillé dans l’hôtellerierestauration, je suis bien
placé pour savoir que si l’on
s’en donne les moyens, il est
réellement possible de prendre sa carrière en main.
■ Jean-François Veysset, Vice-Président
chargé des Affaires sociales de la Confédération générale des petites
et moyennes entreprises
(CGPME)
■ CGPME
10 Terrasse Bellini
92806 PUTEAUX Cedex
FRANCE
Tél. : 01.47.62.73.73
Fax : 01.47.73.08.86
www.cgpme.org
Portrait
L’AEP : partenaire des entreprises
■ L’AEP, pour Association des Entreprises
pour l’Essor de l’Espace
Polygone de Perpignan,
est une association
créée il y a plus de 40
ans, et qui regroupe
aujourd’hui 175 sociétés
sur les 450 PME et PMI
déjà installées sur l’Espace Polygone.
L’Espace Polygone
s’étend sur 200 hectares
au Nord de Perpignan,
et constitue la première
plate-forme économique
généraliste du Roussillon, regroupant des
activités grand public
et professionnels. Les
450 entreprises qu’il accueille représentent près
de 3 000 emplois.
Site en plein développement économique,
bénéficiant depuis peu
d’années de la présence
de grandes enseignes
nationales, l’Espace
Polygone constitue un
espace commercial en
pleine croissance et un
incontournable centre
d’activités sur Perpignan.
A.E.P Association des
Entreprises pour l’Essor
de l’Espace Polygone
Rond-point du Polygone
Bernard Sabbah
66000 PERPIGNAN
Tél. : 04 68 52 52 82
Fax : 04 68 52 57 64
[email protected]
Site : www.espacepolygone.com
L’AEP, Association des Entreprises
pour l’essor de l’espace Polygone,
réunit 175 entreprises et veille à
l’animation de l’Espace Polygone,
ainsi qu’au développement de la
Zone Franche Urbaine (ZFU) de
Perpignan. Depuis des années, elle
participe à des événements AFIJ.
Pour 2008, elle a même prévu tout un
calendrier d’actions conjointes.
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Créé en 1964, l’Espace Polygone réunit actuellement 450 entreprises, sur 200 hectares. Ces entreprises bénéficient d’un statut
particulier : exonérées de taxe professionnelle pendant deux à cinq ans après la création ou la reprise (selon leur type d’activité),
elles sont hébergées sur un espace classé à la
fois en objectif 2 par l’Union européenne, et
partiellement en Zone franche urbaine (ZFU)
et Zone urbaine sensible (ZUS). Parmi ces entreprises, 175 ont adhéré au fil des années
à l’association d’entreprises AEP, qui a pour
missions d’assurer l’interface avec les pouvoirs publics locaux, de mener des actions de
communication et d’animation commerciale, de financer des aménagements urbains et
économiques, de mettre en place des actions
à vocation sociale et de développer la ZFU du
quartier voisin du Vernet. De manière plus
générale, l’AEP veille à interagir avec tous les
acteurs locaux - y compris, étant donnés les
milliers d’emplois qu’elle représente, avec les
associations veillant à l’insertion professionnelle de différents publics... à savoir, notamment, l’AFIJ Perpignan.
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habitude, « l’AFIJ a annoncé l’événement
auprès de son public, comme nous l’indique
Emmanuelle Chichet, Responsable AFIJ Pyrénées-Orientales, puis établi une petite liste,
assortie d’une liste complémentaire en cas
de désistements. Le but étant, comme toujours, de privilégier des relations directes et
immédiates les plus conviviales possibles entre les acteurs en présence. » Pari tenu, au
final, puisque l’un des recruteurs a ensuite
reçu plusieurs jeunes en entretien d’embauche, et que le second s’est également rapproché, après coup, d’une personne rencontrée à l’occasion du petit déjeuner. Pari tenu
en terme d’information également, puisque le témoignage livré par le Directeur de
City Sport, parti d’un poste de vendeur pour
aboutir finalement à la tête du magasin, a
permis à la fois de livrer un message d’espoir et de rappeler à quel point il était indispensable, pour bâtir sa carrière, d’accepter
la mobilité tant professionnelle que géographique, surtout dans une région difficile en
terme d’accès à l’emploi.
Au fil des années, l’AEP et l’AFIJ ont noué
des liens de plus en plus étroits, comme en
témoigne Thomas Estèbe, Directeur de la
première : « L’AFIJ est une structure qu’on
connaît depuis très longtemps, notamment
à l’occasion des nombreuses réunions communes organisées au niveau de la région ou
du département. » Récemment, elles ont
même décidé, ensemble, d’établir un calendrier d’actions conjointes à mener de manière trimestrielle et sous des formes diverses : «
Pour avancer plus vite, autant faire les choses
à deux », comme nous le confie encore Thomas Estèbe. Cette collaboration constitue
en quelque sorte un test, qui sera reconduit
d’année en année « si la mayonnaise prend
! » Test qui s’est déroulé avec succès, le 12
février dernier, lors d’un petit-déjeuner organisé sur le thème de la grande distribution,
et qui a permis des échanges fructueux entre deux professionnels - les directeurs de la
Jardinerie Botanic et de City Sport - et treize
jeunes diplômés à la recherche d’un emploi.
Pour sélectionner ces jeunes, comme à son
A cette première collaboration de 2007 doivent succéder en avril une intervention de
l’AEP lors d’un événement AFIJ dédié aux
pôles d’activités économiques, l’organisation conjointe, à la rentrée, d’une rencontre
sur la thématique des ZFU ou de la création
d’activité, puis une participation de l’AEP aux
Rencontres Improbables du dernier trimestre 2008... En attendant 2009 !
Thématique
Semaine de la fonction publique
Du 10 au 14 décembre 2007 s’est
tenue au centre culturel Henri
Desbals de Toulouse la Semaine de
la Fonction Publique, un événement
co-organisé par la Maison de
l’Emploi de Toulouse et l’AFIJ.
Si cet événement était ouvert à
tous les publics, les statistiques de
fréquentation indiquent une forte
représentation des jeunes diplômés,
avec une moyenne d’âge de 30 ans.
La Maison de l’Emploi de Toulouse et l’antenne
locale de l’AFIJ avaient souhaité faire de cette
Semaine de la Fonction Publique un événement fort, croisant les thématiques et proposant l’information la plus complète possible.
Ainsi, l’organisation même des journées dénotait d’une attention toute particulière portée
à l’agencement des ateliers et conférences. La
première journée, consacrée à « l’Administration en France », veillait à présenter les trois
fonctions publiques (d’Etat, territoriale et hospitalière) et à préparer les rencontres à venir
entre les différents acteurs présents et les visiteurs du Salon. Pendant la journée suivante, le
11 décembre, les métiers administratifs de la
Fonction Publique étaient à l’honneur, tandis
que la journée du 12 était dédiée aux métiers
techniques, et celle du 13 à la sécurité et à la
défense. Enfin, pendant la dernière journée,
clôturant la semaine, des rencontres avec différents organismes de formation avaient été
organisées, afin de bien comprendre comment
passer « Du concours à l’emploi », comme indiqué sur le programme. Ainsi, on pouvait
décomposer la semaine en trois « temps » :
« Que sont les fonctions publiques ? », tout
d’abord, puis « Vers quels métiers s’orienter? »
et « Comment passer les concours ? », en dernier ressort. Enfin, sur les deuxième et troisième journées, la matinée était consacrée aux
emplois de catégorie C, et l’après-midi à ceux
de catégories A et B.
L’AFIJ et la Maison de l’Emploi de Toulouse
répondaient en cela à leur volonté conjointe
de travailler de manière plus marquée et plus
systématique sur la thématique de la Fonction
publique, et sur la formidable opportunité que
représente celle-ci dans le cadre de l’insertion
professionnelle. Objectif auquel ont souscrit
de nombreux et très prestigieux partenaires,
comme, parmi d’autres, l’Armée de l’Air, l’Armée de Terre, les Centre de gestion et Centre
national de la Fonction publique territoriale
(CGFPT et CNFPT), le Centre Hospitalier Universitaire (CHU), le Centre de préparation à l’administration générale (CPAG), le GRETA Toulouse,
la Mairie de Toulouse, la Marine Nationale, la
Police Nationale, la Gendarmerie Nationale,
la Préfecture de Haute-Garonne et l’Université Toulouse-Mirail. Autant d’acteurs phares,
représentants des différentes fonctions publiques, et qui ont accepté de se mettre à la
disposition des demandeurs d’emploi de la région, afin de leur apporter des renseignements
précis et complets sur leurs activités.
Sur cette base, 185 personnes se sont rendues
sur place à un moment ou l’autre du salon « de nombreuses personnes ayant décidé de
revenir plusieurs jours de suite », comme l’indique Valérie Niebisch, Coordinatrice régionale Midi-Pyrénées AFIJ, qui a pu également
constater que « la très grande majorité des
visiteurs du site était constituée de personnes
de niveau Bac+2 et plus, âgées de 18 à 30 ans c’est à dire le public de l’AFIJ... » Effectivement,
65% de ces visiteurs disposaient d’un niveau
d’études équivalent ou supérieur à Bac+2, et
près de la moitié du public avait entre 21 et
25 ans. En revanche, la surreprésentation des
hommes (82% du public) sur les femmes (18%)
a été très marquée, ainsi que celle, plus logique, des demandeurs d’emploi (84%) sur les
personnes salariées (8%), étudiantes (7%) ou
en congé parental (1%).
En terme de participation aux différentes journées, la première, plus généraliste a attiré, en
tout logique, le plus de monde (49 personnes),
suivie par celle dédiée aux métiers administratifs (42 personnes l’après-midi et 37 le matin),
puis par celles dédiées aux métiers techniques de catégorie A et B et aux concours de
la fonction publique (22 personnes pour chacune d’entre elles). Relativement, la journée
du jeudi, sur les métiers de la sécurité et de la
défense, a été la moins fréquentée par les 185
visiteurs.
Un bilan très satisfaisant, d’autant plus que
sur les 101 personnes interrogées à l’issue du
salon, 86 d’entre elles se sont déclarées « intéressés » ou au moins « un peu intéressées »
par ce qu’elles avaient appris sur la Fonction
Publique au cours de cette semaine.
■ La Maison de l’Emploi de Toulouse, situé
dans le quartier de
Bagatelle, constitue une
plate-forme de services
pour l’emploi : informations professionnelles sur les métiers, les
formations, le droit du
travail, la validation
des acquis de l’expérience (VAE), « matinées
découverte », etc.
■ Maison de l’Emploi
de Toulouse - « Tout le
monde s’y retrouve »
35 rue du Lot
31100 TOULOUSE
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En région
■ Le Forum de l’emploi
dans l’économie sociale
et solidaire en RhôneAlpes était accueilli les
11 et 12 janvier derniers à l’Ecole Normale
Supérieure de Lyon, et
organisé par la CRESS,
le CJDES et l’AFIJ.
Y étaient représentés
les acteurs suivants de
le l’ESS : 3A, Action
Conseils, l’ADAPEI de
la Drôme et de l’Ain,
l’ADMR, Aires, Alpes
Solidaires, l’ANPE, Arobase, l’AXALP, Bioforce,
la Caisse d’Epargne,
le CDOS, CHORUM,
Coorace, la CPCA, la
CRESS, le CROS, Equisol, ESP 38, la FEGAPEI, la FNARS, Fonda
Rhône-Alpes, France
Active, l’IEP, l’IRUP,
Léo Lagrange, la Ligue
de l’Enseignement, la
LMDE, la MACIF, la
MAIF, le MGEN, La Péniche, Peuple et culture,
Probeesys, Profession
sport de l’Ain, de la
Loire et du Rhône, Le
Progrès, Ressources
solidaires, Rhônealpesolidaires, Rhône-Alpes Entreprendre, le
TEE, l’UNAT, l’UREI,
l’URIOPSS, URSCOP,
Vacanciel, Vivial et le
VTF.
L’économie sociale s’invite à Lyon
Les 11 et 12 janvier dernier, l’AFIJ
co-organisait le Forum de l’Emploi
de l’économie sociale et solidaire
en Rhône-Alpes. Pendant ces deux
jours, 2 300 personnes ont assisté
aux conférences et participé aux
ateliers. Parmi eux, les demandeurs
d’emploi étaient les plus nombreux
(46%), contre 34% de salariés et 20%
d’étudiants.
sociation à association, par exemple - que de
manière transversale - d’association à fondation ou de mutuelle à ONG... Sur ce plan,
le Forum accueilli en janvier par l’Ecole Normale Supérieure de Lyon visait bel et bien à
permettre à tous ces acteurs de « tisser des
liens entre eux », tout en se sensibilisant aux
enjeux RH du secteur.
En terme de programme, parallèlement à la
tenue continue de stands par les différents
acteurs, six conférences avaient été organisées, portant sur des sujets aussi divers
que « les mutuelles et banques coopératives dans l’économie sociale », les services
à la personne ou les ONG. Ainsi alternaient
des thématiques générales (« Economie
sociale : des métiers d’avenir », « Travailler
dans l’économie sociale, quelles différences
au quotidien ? » - conférence organisée par
l’AFIJ), des angles plus spécifiques (comme la
création d’entreprise : « l’ESS, un bon moyen
de créer son entreprise ») et des réflexions
par grandes « familles » (« les mutuelles et
banques coopératives... », « services à la personne... » ou « ... les ONG et le commerce
équitable ».)
Avec trois conférences par jour et cinq ateliers prévus, les deux journées des 11 et 12
janvier derniers promettaient d’être bien
remplies. Il n’en fallait pas moins pour offrir
une information la plus complète possible
aux quelques 1 050 demandeurs d’emploi,
790 salariés et 460 étudiants qui se sont
pressés sur le site, à l’occasion de ce forum
entièrement dédié à l’emploi dans l’Economie Sociale et Solidaire (ESS).
Enfin, afin de diversifier les angles d’attaque
et de proposer également des activités plus
interactives, le Forum était également organisé autour de cinq grands ateliers, dédiés
pour la plupart non plus à une « famille » de
l’ESS mais à un secteur d’activité particulier :
les métiers du sport, ceux de l’insertion, du
tourisme ou de l’environnement. Un dernier
atelier abordait un sujet plus particulier, disposant d’une trop faible visibilité aux yeux du
grand public : la reprise d’entreprise au format coopératif.
Les objectifs de cette manifestation, coorganisée par l’AFIJ, la CRESS (Chambre régionale
de l’Economie sociale et solidaire de RhôneAlpes) et le CJDES (Centre des jeunes dirigeants et des acteurs de l’économie sociale),
étaient au nombre de trois. Il s’agissait tout
d’abord, logiquement, d’organiser un véritable « salon de l’emploi » spécialisé, en permettant à une cinquantaine d’exposants de
proposer des offres d’emploi, à une dizaine
de fédérations et de groupements d’organisations de mettre en avant leur univers et
les débouchés de ce secteur bien particulier.
Deuxième objectif, promouvoir l’ESS dans la
région : faire connaître les employeurs et organisations du secteur, inciter à la création
d’entreprises et informer sur les formations
existantes. Enfin, le Forum répondait également à un objectif moins orienté vers les
jeunes diplômé(e)s que vers les recruteurs
eux-mêmes, à savoir fédérer et rassembler
l’ensemble des familles du secteur de l’ESS.
Aujourd’hui, l’Economie sociale et solidaire
emploie 210 000 personnes en Rhône-Alpes,
soit 9,7% des emplois de cette région. Cet
incontestable poids économique, s’il est de
moins en moins ignoré par le public, passe
encore inaperçu aux yeux d’un grand nombre
de personnes. Pourtant, l’ESS permet bien
souvent de concilier aspirations personnelles
et professionnelles autour d’activités à vocation sociale - un avantage à « haute valeur
ajoutée » quand on constate la soif d’engagement solidaire qui se fait jour chez les
jeunes demandeurs d’emploi. D’où l’importance d’organiser ce type de Forum, offrant
à son public conférences, ateliers et une géographie décomposée en « espace emploi »,
« espace formation » et « espace création
d’entreprise ». La preuve : 2 300 personnes
s’y sont rendues.
De fait, les grandes composantes de l’Economie sociale et solidaire (mutuelles, associations, fondations, etc.) ont plus souvent
tendance à échanger « en interne » - d’as-
JD recruteurs
Du nouveau sur les stages d’une
durée de plus de trois mois
■ La loi de 2006 sur
l’égalité des chances :
www.legifrance.gouv.fr
■ Le décret de 2006
abrogé par le nouveau
décret :
http://admi.net
■ Le nouveau décret :
www.legifrance.gouv.fr
Depuis le 1er février 2008, il y a
du neuf. Un décret d’application
« relatif à la gratification et au suivi
des stages en entreprise» vient en
effet d’être publié au Journal Officiel
du 1er février 2008.
Le décret publié le 1er février 2008, portant
sur la gratification et le suivi des stages, vient
apporter une nouvelle pierre à l’édifice. En
premier lieu, il est applicable aux stages effectués aussi bien en entreprise qu’au sein
d’une association, d’une entreprise publique
ou d’un établissement public à caractère industriel et commercial, et d’une durée minimum de trois mois consécutifs (sachant
qu’un stage ne peut excéder une durée de
six mois consécutifs, sauf s’il est intégré à un
cursus pédagogique), avec ou sans avenant(s)
de prolongation. En effet, si le stage dure
moins de trois mois, l’employeur « reste libre de fixer le montant de la gratification
comme prévu par la loi de 2006. »
En outre, et c’est le deuxième point du décret, un liste des conventions de stages
conclues par l’employeur doit être dressée et
régulièrement mise à jour, afin de permettre un suivi précis des stages en entreprise
- obligation inédite jusqu’ici, dans les législations successives appliquées au statut de
stagiaire.
Ce décret, numéro 2008-96, a été présenté
le jeudi 31 janvier 2008 au Comité des stages et de la professionnalisation des cursus
universitaires, puis publié au Journal Officiel
dès le lendemain. Il modifie le décret numéro
2006-1093 du 29 août 2006 pris pour l’application de l’article 9 de la loi pour l’égalité des
chances.
Ainsi, pour des stages de plus de trois
mois consécutifs, le décret fixe, à condition
qu’aucun accord de branche étendu ne soit
en vigueur, le montant horaire de la gratification minimale obligatoire à 12,5% du plafond horaire de la sécurité sociale, soit 31,1%
du SMIC brut - c’est à dire, avant la prochaine réévaluation, une gratification minimale
de 398,13 euros par mois. Cette somme correspond au niveau actuel de la franchise de
cotisations de sécurité sociale mise en place
en 2006 en faveur de cette gratification.
Dans le détail, le stagiaire doit bénéficier de
cette gratification dès le premier jour du
stage, elle doit lui être versée mensuellement et ne couvre ni les remboursements
de frais engagés ni les avantages offerts, le
cas échéant, pour la restauration, l’hébergement et le transport. Enfin, et de façon
logique, une suspension ou résiliation de la
convention de stage avant le terme de celui-ci provoque un calcul de la gratification
restant due au prorata de la durée de stage
effectuée.
Manifestations et agenda
Bilan des manifestations 2007
Association loi de 1901
disposant de conventions nationales de partenariat avec :
le Ministère de l’Education
Nationale, de l’Enseignement
Supérieur et de la Recherche,
du Ministère de l’Emploi,
du Travail et de la Cohésion Sociale, de l’ANPE, de
l’APEC, de l’APECITA, du
CNML, de l’Acsé, du CIDJ,
de l’ONISEP...
10 impasse Robiquet
75006 Paris
 : 01 53 63 83 10
[email protected]
www.afij.org
la lettre des recruteurs des jeunes diplomés
www.jd-recruteurs.info
Directeur de publication :
Daniel Lamar
[email protected]
Edition :
PCC
5/7, rue de Savies
75020 Paris
Tél. : 08 79 25 32 39
[email protected]
www.sarlpcc.com
Rédaction :
François Perrin :
Tél. : 06 89 89 03 63
[email protected]
Crédits photos :
pcc - Franck Herscher - D.R.
Remerciements :
Emmanuelle Chichet, Thomas Estèbe, Agnès Mercier,
Valérie Niebisch, Geoffray
Riondet, Jean-François
Veysset.
Au cours de l’année dernière, l’AFIJ
a organisé, partout en France, plus
de 300 manifestations visant au
rapprochement des étudiants, jeunes
diplômés et recruteurs. L’heure est
venue d’en faire le bilan...
1) Des « Rencontres improbables » qui
ciblent une catégorie particulière de jeunes
Diplômés, comme par exemple des jeunes
issus des quartiers.
8 000 jeunes et plus de 700 recruteurs et partenaires mobilisés à l’occasion des seuls Forums
et Journées emplois ! Ce seul chiffre suffit presque, à lui seul, à couronner près d’une année
d’effort de la part des équipes de l’AFIJ, à travers toute la France.
2) Des « Journées Emploi/Stage Etudiants
et Jeunes Diplômés Handicapés ».
En 2007, l’AFIJ a organisé deux types d’événements généralistes :
4) Des évènement consacrés à des secteurs
professionnels particuliers, comme par
exemple les « Journées emploi dans l’Economie sociale et solidaire» ou les « Forums Fonction Publique ».
3) Des « Journées Bac+ », destinées aux
jeunes qui quittent l’enseignement supérieur sans avoir validé de 1er cycle.
1) Les « Forums recrutement étudiants
et jeunes Diplômés » visent à permettre
aux recruteurs de tous les domaines de rencontrer des jeunes Diplômés.
Tous ces événements seront à nouveau reconduits dans le courant de l’année 2008.
Qui plus est, à partir de cette année, l’AFIJ
lance un nouveau type d’action « spécialisée », « les Rencontres emploi durable »
(voir ci-dessous).
2) Les « Fêtes de l’emploi », misent sur
l’attractivité et véhiculent une image dynamique et positive de la recherche d’emploi.
En terme d’événéments spécialisés, quatre types d’actions ont été menées.
Les Rencontres emploi durable
Nouvelles venues dans « l’arsenal » des manifestations
proposées par l’AFIJ, les « Rencontres emploi durable » se
classent dans la catégorie des
événements spécialisés, ciblant un public particulier de
Jeunes Diplômés, aux côtés
des « Rencontres Improbables », des « Journées Bac+ »
et des « Journées Emploi-Stage Etudiants et Jeunes Diplômés Handicapés ».
Elles sont à destination des
Jeunes Diplômés en Demande
d’emploi, c’est à dire des jeunes issus de l’enseignement
supérieur bénéficiant d’une
première expérience professionnelle et en recherche
d’emploi.
Un public qui ne faisait pas
l’objet, jusqu’ici, d’une attention particulière de la part de
l’AFIJ : ces jeunes pouvaient
participer aux événements généralistes.
L’AFIJ, au regard de la demande
et des difficultés propres à cette catégorie spécifique de Jeunes Diplômés, a donc décidé de
lancer les « Rencontres emploi
durable », spécialement pour
elle. Ainsi, des forums d’un
genre nouveau se tiendront
au cours du premier semestre 2008 en Régions Centre (à
Blois, Bourges, Chartres, Châteauroux, Orléans, Tours), en
Provence-Alpes-Côte d’Azur
(à Aix-en-Provence, Avignon,
Gardanne, Marseille, Martigues, Nice, Salon-de-Provence,
Toulon, Vitrolles) et Rhône-Alpes (à Annecy, Bourg-en-Bresse, Bourgoin-Jallieu, Chambéry,
Grenoble, Lyon, Saint-Etienne,
Valence).
En ces occasions, le système
sera similaire à celui des «
Rencontres Improbables » :
ces candidats, préselectionnés en amont par les équipes
de l’AFIJ, en fonction d’offres
d’emploi transmises en amont
par les recruteurs, pourront
rencontrer des recruteurs, en
face-à-face. Des entretiens de
pré-recrutement se tiendront
donc dans ce cadre bien particulier, afin de venir en aide
à une population peinant à
se réinsérer sur le marché de
l’emploi après une première
expérience professionnelle.
C’est aussi en caractérisant de
nouvelles situations problématiques d’accès à l’emploi,
et en développant de nouvelles formes d’événements, que
l’AFIJ fait en sorte, jour après
jour, d’oeuvrer dans le sens
d’une plus grande insertion de
son public « cible ».
Les professionnels intéressés
peuvent prendre contact avec
Agnès Mercier, responsable
Relations Entreprises, par téléphone au 01 53 63 83 20, par
mail à [email protected] ou
consulter le site de l’association www.afij.org.

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