« Misez sur l`AFIJ ! »

Transcription

« Misez sur l`AFIJ ! »
la lettre des recruteurs des jeunes diplomés
Numéro 24 - Septembre 2007
Les manques ressentis
par les jeunes
De quoi avez-vous le
plus besoin dans votre
recherche d’emploi ?
2007
-3 %
7%
13 %
13 %
35 %
41 %
D’offres de premier
emploi
D’expérience
professionnelle et/ou de
stages
D’un réseau relationnel
D’un diplôme adéquat
De conseils personnels
Les jeunes diplômés
expriment dans plus
de 40 % des cas un
fort besoin de première
expérience professionnelle et/ou de stage.
Cette demande est en
augmentation de près
de 9 % entre 2001 et
aujourd’hui.
En réponse à ces attentes, l’AFIJ organise pour
la première fois une
journée « SOS Stages »,
qui se tiendra à Paris
le 27 novembre. Elle
réunira des recruteurs
de tous secteurs d’activité et des étudiants
francilens.
Source : sondage AFIJ
réalisé en août-septembre 2007, sur 1 101
réponses.
www.afij.org
« Misez sur l’AFIJ ! »
En cette rentrée 2007, l’Association pour Faciliter l’Insertion professionnelle des Jeunes diplômés poursuit ses activités en faveur de l’accès
à l’emploi de l’ensemble1 des étudiants et des
jeunes diplômés.
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Elle informe 250 0003jeunes au travers de
son site Internet : www.afij.org,
« l’adresse des
4
jeunes diplômés ». L’association en suit individuellement plus de 405000 par an. Elle mène
aussi des actions particulières, à destination des
jeunes exposés aux phénomènes discriminatoires à l’embauche : jeunes allocataires du RMI,
jeunes résidant dans les quartiers relevant des
CUCS, jeunes issus de l’immigration, jeunes handicapés, etc. (soit plus de 10 000 chaque année).
L’AFIJ participe aux recrutements des jeunes en général, et elle promeut en particulier
les politiques de diversité, d’intégration des
travailleurs handicapés et de promotion des
contrats d’alternance. Elle offre la possibilité
de recruter des jeunes à l’occasion d’interfaces
entre jeunes et recruteurs, organisées sur tout
le territoire (300 rencontres ou forum emploi
en 2006). En 2007, ces manifestations sont
démultipliées, avec la naissance des « Fêtes de
l’Emploi » organisées avec l’aide des « volontaires de l’emploi », qui effectuent à l’AFIJ leur
service civil volontaire.
L’AFIJ poursuit son développement territorial. En cette rentrée 2007, elle s’installe dans
des villes comme Chartres, Nantes, Nanterre,
Rouen ou Châteauroux. Elle dispose désormais
de plus d’une cinquantaine de Relais et d’une
centaine de permanences régulières, elle est en
prise avec la réalité du terrain.
Elle touche ainsi de nouveaux jeunes ; elle se
positionne au plus près des recruteurs régionaux ou des directions régionales des grandes
entreprises et de leurs besoins sur le terrain.
Compte tenu de ces viviers, l’AFIJ entame de
nouvelles actions. Elle est ainsi l’opératrice
d’un processus lancé par la DGEFP à destination des jeunes diplômés demandeurs d’emploi
de longue durée (issus du fichier ANPE) sur les
régions Centre, PACA et Rhône-Alpes : dans les
mois à venir près de 7 500 de ces jeunes (titulaires d’un diplôme à bac+2 et plus) pourront être
pris en charge dans leur recherche d’emploi. Il
s’agit de jeunes diplômés en 2006, 2005, 2004,
etc.
L’association disposera ainsi d’un vivier supplémentaire de jeunes diplômes bénéficiant pour
la plupart d’une première expérience pour les
recrutements des entreprises, des associations, etc.
1
2
3
14
Pour les recruteurs de jeunes diplômés, l’AFIJ
25
peut rechercher des profils par rapport à des demandes très variées (en fonction des entreprises, des lieux, des périodes de l’année…) :
6
3
- De jeunes diplômés ayant des compétences
1
très précises (avec des diplômes professionnalisés très connus) ;
- Des jeunes issus de formations
généralistes4
;
2
- Des jeunes ayant des formations nouvelles
pour diversifier la composition du personnel ;
- Des jeunes prêts à aborder
3 une formation en
alternance suite à un échec en premier cycle universitaire ou à un diplôme non professionnalisé.
4
L’AFIJ est, auprès de la jeunesse étudiante et
des jeunes issus de l’enseignement supérieur,
le relais des offres de5
stages et d’emploi, ainsi
que des contrats d’alternance des recruteurs.
Elle peut, sur ces offres, positionner des jeunes
6que vous recherchez.
en fonction des profils
En cette rentrée 2007, les recruteurs de jeunes
diplômés ont tout intérêt à « jouer l’AFIJ » !
Daniel Lamar
Directeur général de l’AFIJ
[email protected]
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21
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44
5
6
Portrait
Recruter des jeunes diplômés
■ Pour l’exercice 2006,
le groupe Randstad
affiche, en France, un
chiffre d’affaires de
532 millions d’euros,
répartis ainsi : 23,2 %
pour le secteur tertiaire,
23,3 % pour le secondaire et 53,5 % pour le
tertiaire.
835 personnes sont
salariés du groupe en
France, (293 hommes
et 542 femmes). Les
permanents sont âgés
en moyenne de 33 ans.
Chaque année, Randstad
recrute plus de 79 500
intérimaires pour près
de 17 900 clients. Implanté dans 46 départements, le groupe est
signataire de la Charte
de la Diversité et y a
ajouté trois nouvelles
dispositions :
- Accueillir tous les
candidats de la même
façon et ne considérer
que leurs compétences
professionnelles et comportementales.
- Inciter systématiquement les clients à ne
considérer que les compétences professionnelles et comportementales
des candidats.
- Faciliter l’accès à
l’emploi et à l’information en développant
des documents dans des
langues étrangères (documentations disponibles en arabe, en anglais
et en portugais).
Randstad France
1, place de Turenne
94410 Saint Maurice
Tél : 01 43 97 78 78
Site : www.randstad.
fr
Fondé aux Pays-Bas il y a 45 ans,
le groupe Randstad est le troisième
acteur mondial sur le marché des
ressources humaines. La croissance
du groupe s’est envolée dans les
années 80 grâce au développement
de son activité dans le domaine
du nettoyage, de la sécurité, de
l’informatique et de la formation. Il
emploie aujourd’hui plus de 15 300
collaborateurs dans 20 pays.
Randstad va également proposer des emplois et des formations à des jeunes des
quartiers défavorisés participant à des rencontres sportives organisées par le TFC et des
associations locales. Le groupe a par ailleurs
signé une convention de collaboration avec
l’ANPE en 2006, dont l’un des objectifs est de
faciliter l’insertion dans l’emploi des jeunes
évalués sur les plates-formes de vocation.
L’ancrage local de l’action en faveur des jeunes est une des clefs de la réussite. C’est
pourquoi l’AFIJ est considérée comme un
partenaire privilégié et très réactif. « Il est
très facile de faire parvenir les descriptifs de
postes à l’AFIJ, explique Hélène Wendling.
Nous avons la garantie que des candidatures
nous serons transmises. Le pont est assuré
entre les candidats et nous. Il y a un véritable
suivi ».
En France, le groupe est implanté depuis
1973 ; il y compte 166 agences. 21 nouvelles agences sont en cours d’ouverture, pour
lesquelles Randstad recrute 77 consultants
commerciaux, dont 30 pour la région Ilede-France. Les principaux métiers en agence sont ceux de consultant, d’assistant, de
manager et de directeur. Une spécificité de
Randstad, sur le marché du recrutement, est
que le même consultant, spécialisé par métier, cherche le client, recrute les candidats et
assure le suivi administratif, afin de proposer
une meilleure réactivité, tant aux candidats
qu’aux recruteurs.
Chaque agence est spécialisée dans un secteur d’activité précis, répondant ainsi aux
besoins propres de chaque bassin d’emplois.
Bien que la situation varie selon les régions,
il existe certains profils pénuriques, comme
conducteur de travaux, infirmière, soudeur,
maçon, menuisier, chauffeur, ou encore
comptable. Randstad convainc de plus en
plus les entreprises d’embaucher directement en CDI, sans passer par une période
de travail temporaire ou un CDD. « Le temps
est fini où les entreprises décidaient de la nature du contrat de travail, et surtout pour ces
profils », confie Hélène Wendling, responsable du recrutement dans l’Est de la France.
La responsable du recrutement dans l’Est
de la France insiste sur l’intérêt de pouvoir
diffuser les offres en ligne, d’autant plus
qu’aujourd’hui l’essentiel du recrutement
passe par Internet. « C’est d’ailleurs le conseil
que je donnerais aux jeunes : optimiser leurs
recherches par le web, mettre leurs CV dans
les candidathèques ou sur les sites des anciens des écoles, etc. Ce sont des sites que
les professionnels du recrutement consultent
régulièrement ». A l’image du site de l’association www.afij.org.
Randstad a multiplié les initiatives à destination des jeunes et des populations les
plus discriminées. Ainsi les Jobtour, organisés dans une dizaine de grandes villes, ont
permis près de 3 000 embauches. Le principe
est simple : un camion stationne en centreville pendant deux jours pour recevoir les
candidats après une campagne d’information dans les agences, les partenaires (ANPE,
écoles…) et sur la voie publique. C’est aussi
un partenariat avec le Toulouse Football Club
(TFC) où sont organisées des campagnes de
speed-recruiting pendant les matches. Des
consultants Randstad sont présents dans
le stade pour recevoir les candidats avant le
match ou pendant la mi-temps.
Entretien avec...
Yves-Laurent Sapoval
■ Yves-Laurent Sapoval
est délégué interministériel à la ville et au
développement social
urbain, depuis août
2006.
Il a notamment été
conseiller auprès du
ministre délégué à la
ville et à la rénovation
urbaine (2002-2004)
et auprès du secrétaire d’Etat au logement
(2004).
Membre du conseil
d’administration de
l’Agence nationale
pour l’amélioration de
l’habitat (ANAH), il a
été directeur adjoint
du cabinet du ministre
délégué à la cohésion
sociale et du logement.
Délégation interministérielle à la Ville
194, avenue du Président Wilson
93217 Saint-Denis La
Plaine
Tél. : 01 49 17 46 46
Site : www.ville.gouv.
fr
Présentez-nous les contrats
urbains de cohésion sociale
(CUCS).
La politique en faveur des quartiers en difficulté repose sur un
partenariat étroit entre l’Etat
et les collectivités territoriales
qui mettent en place des «
contrats urbains de cohésion
sociale ». Ces contrats engagent chacun des partenaires à
mettre en œuvre des actions
concertées pour améliorer la vie
quotidienne des habitants dans
les quartiers connaissant des
difficultés (chômage, violence,
logement...). Ils remplacent
l’ancienne génération des
contrats de ville, qui portaient
sur la période 2000-2006. Signés
par le préfet et le maire (ou le
président de l’Etablissement
public de coopération intercommunale) pour une période
de trois ans (2007-2009),
renouvelables une fois, ces
contrats définissent un projet
de développement pour chaque
quartier. A ce jour, 495 CUCS ont
été signés qui concernent plus
de 2 200 quartiers.
Comment s’organisent les
recrutements dans les zones
franches urbaines (ZFU) ?
Le dispositif des ZFU est constitué d’exonérations fiscales et
de cotisations sociales. Les
entreprises bénéficiaires de ces
avantages doivent réserver un
tiers de leurs recrutements aux
habitants des ZUS de l’agglomération. L’ANPE, grâce au
développement de ses outils
informatiques, peut désormais
effectuer un meilleur repérage des demandeurs d‘emploi
résidant en ZUS. La DIV est
également associée à l’instance
nationale de labellisation des
Maisons de l’emploi, afin d’appuyer les projets qui prennent
en compte la dimension politique de la ville. Depuis fin 2006,
des groupes solidarité emploi
(GSE) sont aussi petit à petit
créés pour développer l’accompagnement individualisé des
demandeurs d’emploi dans les
quartiers, faciliter l’accès à des
formations, agir sur la représentation des employeurs, développer la prospection de l’offre…
Enfin, l’ANRU a élaboré, avec
l’appui de la DIV, une charte nationale d’insertion qui intègre,
dans le programme national de
rénovation urbaine, les exigences d’insertion professionnelle
des habitants des quartiers.
Parlez-nous des sites en
contrat de ville engagés dans
un plan territorial de prévention et de lutte contre les discriminations dans l’emploi...
Les discriminations à l’égard
des habitants des quartiers de
la politique de la ville ont été
mises en évidence, tant par
les enquêtes d’opinion que par
les travaux de l’ONZUS et les
testing de l’Observatoire des
discriminations. Ces discriminations menacent la notion
d’égalité de notre pacte social.
Par ailleurs, en discriminant, la
société se prive de compétences. Il est donc nécessaire que
tous les acteurs intègrent la
prévention et la lutte contre
les discriminations dans leurs
actions. Les plans territoriaux
de prévention et de lutte contre
les discriminations dans l’emploi
ont pour objectif :
- de réduire les discriminations
touchant les populations des
quartiers prioritaires dans
l’accès aux stages, à l’emploi et
dans le déroulement de la carrière par des actions de diagnostic, de formation, de partenariat
avec les employeurs (secteurs
privé et public), de sensibilisation
et de communication ;
- de mobiliser, au plan territorial, sur la question des discriminations, et notamment avec les
services déconcentrés de l’Etat,
les élus locaux, les organisations
représentatives des employeurs
et syndicales ;
- de diminuer les stéréotypes et
les représentations par la mise à
plat des processus de discrimination au sein des institutions
et par des actions de communication et de sensibilisation du
grand public ;
- d’accompagner les personnes
discriminées ou susceptibles de
l’être, par la mise en place de
lieux d’écoute et d’accompagnement juridique, en lien avec
les Copec et la HALDE.
Lancés en 2001 sur 6 sites expérimentaux, ces plans se développent aujourd’hui sur le territoire
et devraient dépasser la quarantaine fin 2007. Par ailleurs,
ils s’intéressent aujourd’hui à la
question des discriminations en
matière de logement.
Quel regard portez-vous sur
les associations qui travaillent
avec la DIV ? Que pensezvous des actions de l’AFIJ ?
La DIV finance principalement
des associations jouant un rôle
de têtes de réseau et ayant
pour vocation d’animer la
politique de la ville, mais également celles qui développent
des projets «innovants». Toutes
ces associations jouent un rôle
essentiel dans la mise en oeuvre
de la politique de la ville. C’est
une relation d’échanges réguliers qui s’installe, dans ce cadre,
entre ces partenaires et nous :
entretien, visites, présence aux
événements, évaluation , recadrage… En «échange», la DIV
doit susciter, générer et utiliser
les ressources des partenaires
qu’elle finance et ainsi capitaliser les expériences de terrain.
Les associations sont un très bel
outil pour favoriser la représentation paritaire hommes - femmes , respecter et promouvoir
la laïcité, favoriser l’égalité des
chances…
Les habitants des ZUS, y compris les jeunes issus de l’enseignement supérieur, connaissent
des obstacles spécifiques d’accès
à l’emploi, notamment un déficit de réseau socioprofessionnel
et la discrimination à l’embauche (ethnique et géographique
liées à la stigmatisation de ces
quartiers). L’AFIJ, qui est engagée dans la lutte contre toutes
les discriminations, sensibilise
les professionnels du recrutement à ces questions, récupère
des offres et propose des CV
dont les compétences répondent aux offres. A compétences
égales, ces jeunes diplômés des
ZUS sont reçus en entretiens
de recrutement et ont ainsi
l’occasion de faire valoir leurs
candidatures. Par son action,
l’AFIJ contribue à l’insertion
professionnelle de jeunes qui
ont réussi leurs parcours de formation et à la promotion de la
diversité dans les recrutements.
Initiative
Au service des jeunes
Paris, le 12
mai 2005
Adia, quatrième réseau
français
■ Adia, quatrième réde travail
temporaire,
Arrêtons
le gâchis
! et l’AFIJ
seau français de travail
viennent
de
signer
une convention de
temporaire, a vu le jour
A
partir
du
23
mai
2005,
s’affiche
la
toute
nouvelle
campagne
de publicité
Adia,
partenariat en faveur
de l’insertion
en 1962. Le groupe
« ex » 4ème réseau français de travail temporaire, créateur des Jobstores.
compte
460
Si tout
un agences
chacun n’avait pas
compris le leitmotiv de
la dernière
campagne
professionnelle
des
étudiants
et des
2003/2004
: « Ne
vous fiez pas aux apparences, fiez-vous aux compétences »,
(Jobstores),
dans
lesdiplômés.
Adia délivre cette année unjeunes
appel à l’ensemble
des Elle
acteursillustre
de l’emploila
:
quelles
travaillent
près
« arrêtons
le gâchis,
laissons leurs chances aux compétences ! ».
volonté
du
groupe
d’apporter
à
ses
de 1 950 permanents.
stages d’Adia, dans la perspective de l’acquisition d’une première expérience en vue
d’une insertion durable. Elle permet aussi
au groupe de renforcer ses actions de lutte
contre les discriminations à l’embauche. La
convention concerne l’ensemble des jeunes
issus de l’enseignement supérieur, avec une
attention particulière pour ceux qui sont issus des Zones Urbaines Sensibles (ZUS), de
l’immigration et les jeunes en situation de
handicap.
clients des solutions économiques
La nouvelle campagne de publicité qui débutera le 23 mai prochain démonte la forme
souvent absurde qu’offre le marché de l’emploi à travers « l’histoire du jardinier » :
Chaque
jour environ
performantes et socialement
- missions
Un chef d’entreprise
50 000
sont qui cherche des jardiniers qualifiés et qui n’en trouve pas ;
- Une jeune diplômé de Sociologie
qui voudrait maispour
qui n’estses
jamais
reçu parce
valorisantes
candidats.
confiées qu’il
à Adia,
dans
n’a pas
le bon diplôme ;
- entreprises
Une jeune femme qui se heurte aux préjugés d’un métier d’homme ;
15 000
- Un SDF qui n’en serait peut-être pas là si nous recrutions différemment.
clientes.
Le groupe affiDepuis plus de dix années, Adia s’implique
che un chiffre d’affaires
dans la lutte contre toutes les formes de disannuel qui s’élève à
crimination. Le groupe collabore ainsi régu1,51 milliard d’euros.
lièrement aux testings réalisés par l’Obser-
Le groupe dispose d’une
filiale spécialisée dans
le conseil : Adia Conseil
et Formation (spécialisée dans le conseil en
ressources humaines et
la formation professionnelle autour d’un axe
central : le mouvement
des compétences), ainsi
que de 5 réseaux spécialisés dans l’aéronautique, l’automobile, le
BTP, le nucléaire et les
services télé-web.
Adia
Siège social
7, rue Louis Guérin
69100 Villeurbanne
Tél. : 04 72 82 28 28
Le groupe de travail temporaire participe
depuis quelques années déjà aux différentes manifestations organisées par l’AFIJ. La
présente convention définit un cadre pour
mieux régir les rapports entre le groupe et
l’association, en déclinant ce partenariat
localement, ainsi qu’en favorisant l’émergence d’actions communes. Car « au-delà de
ce rôle d’intermédiaire, notre savoir-faire en
matière de gestion des compétences et de
la diversité et notre connaissance du marché de l’emploi local nous permettent aussi
d’être un accompagnateur du changement
dans les pratiques de recrutement des entreprises », explique-t-on sur le site Internet du
groupe.
vatoire des discriminations et son directeur,
Jean-François Amadieu (voir Potentiel n°12).
Adia est également signataire de la Charte
de la Diversité depuis octobre 2004, du programme Latitude Equal, établi par le ministère de l’emploi, de la cohésion sociale et du
logement et le Fonds Social Européen (FSE).
Le groupe attache également une attention
particulière à l’insertion professionnelle des
travailleurs handicapés, par le biais d’un partenariat avec l’Adapt et l’Agefiph.
Situé au cœur du marché de l’emploi et du
recrutement, au carrefour des offres des entreprises et des demandeurs d’emploi, Adia
possède une position privilégiée qui lui impose, et lui permet, de se positionner comme
l’un des acteurs incontournables de la lutte
contre les discriminations.
La convention signée avec l’AFIJ renforce la
volonté de l’opérateur d’oeuvrer pour l’insertion professionnelle des jeunes. Le groupe
avait signé un accord de collaboration avec le
ministère de l’emploi, le conseil national des
Missions Locales et l’ANPE en février 2005,
renouvelé en novembre 2006 concernant
2 500 jeunes.
Cette convention offre aux jeunes issus de
l’enseignement supérieur, diplômés ou non,
un accès facilité aux offres d’emploi et de
Site : www.adia.fr
Focus
Valoriser la création
■ L’AFIJ a mis en
place un site Internet à
destination des jeunes
qui souhaitent se lancer
dans la création d’activité : www.jd-creation.info.
Le site propose des
statistiques sur le
nombre, la structure, la
forme et le secteur des
différentes créations
d’entreprises. Les étapes
clefs du processus de
création y sont également détaillées : idée de
création, étude de marché, financement, forme
juridique, formalités...
Différents sondages et
sites références y sont
également présentés.
Mission Locale Jeunes
des Pyrénées-Orientales
Résidence « Les Terrasses du Castillet »
2 rue Pierre Dupont ,
66000 Perpignan
Tél. : 04 68 34 26 61
Site : www.mlj66.com
La Mission Locale Jeunes des
Pyrénées-Orientales, en partenariat
avec le cercle Phénix, a lancé
un concours d’aide à la création
d’entreprise qui a notamment
récompensé un jeune suivi par
l’AFIJ. Les lauréats, âgés de 18
à 30 ans, bénéficient d’un soutien
financier et d’un accompagnement
assuré par un réseau de chefs
d’entreprises.
qui m’ont proposé de participer au concours,
explique-t-il. J’ai fini mes études l’année dernière (DU de concepteur en communication
graphique) et j’ai cherché pendant longtemps
du travail. A chaque fois, on me demandait
au moins cinq années d’expérience ! J’ai donc
saisi l’opportunité de monter mon entreprise,
en association avec un financeur et le soutien
de l’AFIJ et des Boutiques de Gestion ».
« Mon accompagnement avec l’AFIJ a été très
utile et j’ai toujours été bien reçu, poursuit
Bruno Bardy. J’ai bénéficié de nombreuses
informations, très pratiques. J’ai été accompagné tout au long de la création de mon
entreprise, notamment dans les démarches
administratives que je méconnaissais. Je suis
toujours en contact avec l’association et j’ai
maintenant intégré le Réseau d’Experts de
l’association. C’est très agréable de pouvoir,
à mon tour, aider des jeunes à monter leur
société ».
Récompenser la créativité des jeunes et leur
capacité à être porteurs de projets sont les
deux objectifs que se sont fixés la Mission Locale Jeunes des Pyrénées-Orientales et le cercle Phénix, à travers le lancement du « Trophée Phénix de la création d’entreprise ». Le
concours, qui sera reconduit annuellement,
vise tous les jeunes entre 18 et 30 ans ayant
défini un projet cohérent de création d’activité. Le cercle Phénix de Perpignan se compose
d’une soixantaine de chefs d’entreprises, de
tous secteurs d’activité, qui accompagnent
« dans une démarche citoyenne », des jeunes
dans leur projet de création d’activité. La Mission Locale Jeunes des Pyrénées-Orientales
suit, quant à elle, près de 10 000 jeunes dans
le département chaque année.
« Même si l’on ne possède pas beaucoup
d’expérience, on peut être performant, fait
remarquer Bruno Bardy. Les jeunes diplômés
possèdent aussi un regard dynamique et nouveau. C’est particulièrement le cas dans l’infographie. Quant au concours Phénix, c’est
un bon tremplin pour les jeunes qui veulent
démarrer leur activité. » Rendez-vous l’année
prochaine pour la deuxième édition.
Le concours a été lancé en avril dernier. Les
jeunes intéressés pouvaient pendant près
d’un mois, retirer leurs dossiers d’inscription
dans les différentes antennes des Missions
Locales Jeunes, Accès 66 (réseau des Boutiques de Gestion, voir page 7), les chambres
consulaires et l’AFIJ. Après examen des candidatures, un jury composé des différents partenaires de l’opération s’est réuni pour sélectionner 5 candidats qui ont ensuite passé un
entretien oral.
TION D‛ENTREPRISE
TROPHEE PHENIX DE LA CREA
Le premier a été décerné à Agnélé Adjetey
pour son projet de développement d’activités physiques et familiales, créatrices de lien
intergénérationnel, améliorant la qualité de
vie des personnes déficientes. Elle reçoit un
soutien financier de 5 000 euros et un accompagnement par la commission d’experts du
cercle Phénix. Le deuxième prix est revenu à
Alexandra Dolcceroca pour la création d’une
crèche itinérante.
nt du concours.
Date : Mercredi 25 avril lanceme
Objectif :
la Mission Locale
ire entre le cercle Phénix et
Création d‛une action exempla
Jeunes des PO.
té des jeunes et leur
créativi
la
où
rise
d‛entrep
Concours d‛aide à la création
nsée. Cela
de création d‛activité sera récompe
capacité à être porteur d‛un projet
résidence ou leur
de qualification de leur lieu de
indifféremment de leur niveau
origine sociale
les ans
Cette action sera reconduite tous
t de création
ayant défini un projet cohéren
Public visé : jeunes 18-30 ans
d‛entreprise.
Contexte :
chefs d‛entreprise
composé d‛une soixantaine de
Le Cercle Phénix de Perpignan
accompagner
une démarche citoyenne, souhaite
de tous secteurs d‛activité, dans
la création d‛entreprise.
un jeune motivé sur la route de
nces des membres du
compéte
des
synergie
en
mise
la
Cette initiative repose sur
s de projets.
cercle Phénix au service des porteur
Cette première édition du concours a également distingué, au cours d’une cérémonie
qui s’est déroulée en juin, Bruno Bardy, pour
la création de la SARL Fission M@ster (www.
fission-master.com), une société d’infographie, de création de publicité, de site Internet et de PAO. « Ce sont l’AFIJ et l’Accès 66
Initiative
Créer son activité
■ Créé en 1979, le
réseau des Boutiques
de Gestion compte
aujourd’hui 400 implantations locales (21
régions et 87 départements), un effectif de
850 conseillers salariés,
ainsi que 750 administrateurs bénévoles,
acteurs économiques
locaux.
En 2005, plus de
60 000 porteurs de
projets ont été accueillis
dans le réseau. Plus de
38 000 ont été accompagnés. 80 % de ces
créateurs ont entre 26
et 49 ans.
Réseau des Boutiques de
Gestion
14, rue Delambre
75014 Paris
Tél. : 01 43 20 54 87
Site : www.boutiquesde-gestion.com
Créer son activité représente un
débouché supplémentaire pour les
jeunes diplômés, qui généralement
méconnaissent cette opportunité.
L’AFIJ et le réseau des Boutiques de
Gestion, premier réseau national de
conseil en création d’entreprises, ont
signé, il y a un an, une convention de
partenariat, afin de promouvoir cette
démarche auprès des jeunes issus de
l’enseignement supérieur.
poursuit M. Mery. Que ce soit à l’école ou à
l’université, nous souhaiterions faire passer le
message, qu’à côté des emplois dans le privé
ou la fonction publique, il est aussi possible de
créer son entreprise. De ce fait, beaucoup de
jeunes n’envisagent pas immédiatement de
pouvoir se lancer en créant leur propre emploi. Notre mission en somme, AFIJ et Boutiques de Gestion, consiste à faire connaître la
dynamique entrepreneuriale et accompagner
les projets viables vers leur finalisation. Nous
pensons qu’aujourd’hui, dans l’enseignement
supérieur, sensibiliser à l’entrepreneuriat et
l’initiative économique serait une bonne chose, car cela reste encore trop peu encouragé.
Entreprendre est une réalité qui s’offre à tous,
quelque soit l’âge ou l’expérience professionnelle. »
Le réseau des Boutiques de Gestion s’appuie sur une solide structure régionale (400
implantations locales et 72 antennes), 850
conseillers salariés et 750 administrateurs
bénévoles. En plus de 26 années d’existence,
près de 116 000 entreprises ont été créées ou
reprises, soit la création d’environ 160 000
emplois. En 2006, En 2006, les Boutiques de
Gestion ont ainsi accompagné 11 778 entreprises et généré 14 134 emplois. Le réseau
aide les créateurs ou les repreneurs dans toutes les étapes de leur projet, en assurant également le suivi post-création de l’entreprise
(75 % des entreprises accompagnées par le
réseau sont pérennes à 3 ans).
« Cette convention est d’abord le fruit d’échanges approfondis entre l’AFIJ et le réseau des
Boutiques de Gestion, sur l’entrepreneuriat
des jeunes et la possibilité de distiller l’envie et la capacité d’entreprendre auprès des
jeunes, explique Marc Mery, secrétaire général du réseau des Boutiques de Gestion.- Elle
permet de réunir deux compétences : celle de
l’AFIJ, en matière d’orientation et d’accompagnement personnel des jeunes, et celle du
réseau des Boutiques de Gestion, en matière
d’accompagnement des personnes et de leur
projet de création d’activité ou d’entreprise. »
Aux jeunes qui souhaiteraient franchir le pas
et se lancer dans la création de leur société,
le secrétaire général du réseau des Boutiques
de Gestion conseille de « ne pas évacuer le
projet, éviter de se persuader que l’on n’est
pas armé pour y arriver, car d’une manière ou
d’une autre, que le projet se réalise ou non,
le jeune, au travers de cette démarche entrepreneuriale, va révéler des compétences et des
capacités qui seront bénéfiques dans tous les
cas »
« J’ai découvert l’AFIJ il y a quelques années,
à travers des échanges avec des jeunes diplômés dans les quartiers. L’AFIJ remplit un rôle
important en termes d’accueil des jeunes, car
elle leur permet de rompre leur isolement.
Cela compte beaucoup à mon sens, car l’association offre des possibilités de rebondir à
ces jeunes en leur montrant qu’ils ne sont pas
seuls. D’autre part, les personnels de l’AFIJ
sont des personnes très motivées et engagées
professionnellement. Partout où il existe des
relations entre des Boutiques de Gestion et
des antennes de l’AFIJ, les choses se passent
très bien, dans une dynamique et une vision
entrepreneuriales »
La convention est en vigueur depuis un an.
« Nous avons, les uns et les autres, commencé
par faire en sorte que nos entités respectives
puissent entrer en contact et se connaître,
afin que le partenariat prenne forme : d’une
part, lorsque l’AFIJ souhaitait organiser des
réunions de sensibilisation et d’information
sur la création d’entreprise, que les Boutiques de Gestion puissent répondre présent, et
d’autre part, dès lors qu’un jeune souhaitait
monter son activité, que notre réseau puisse
l’accompagner dans sa démarche. »
Créer sa société reste un débouché que les
jeunes méconnaissent. « C’est une réalité pour
les jeunes diplômés, mais plus généralement
pour tous les jeunes aujourd’hui en France,
Agenda
la lettre des recruteurs des jeunes diplomés
www.potentiel.info
Directeur de la publication:
Daniel Lamar
[email protected]
Rédaction :
Mathias Bocabeille
 : 06 83 56 92 04
François Perrin
 : 06 89 89 03 63
[email protected]
Edition :
Sarl PCC
5/7, rue de Savies
75020 Paris
 : 0 879 253 239
[email protected]
Création artistique :
[email protected]
Remerciements :
Catherine Gonthier (DIV),
Hélène Wendling (Randstad),
Catherine Saliès (MLJ 66),
Bruno Bardy (Fission M@
ster), Marc Mery (Boutiques
de Gestion), Emmanuelle
Chichet et Agnès Mercier
(AFIJ).
Crédits photos : D.R.
Travailler autrement
Après le succès de la première
édition, l’AFIJ et le CJDES
organisent à Saint-Denis les 4 et
5 octobre prochains, le deuxième
Forum de l’emploi dans l’économie
sociale et solidaire. Une édition
régionale aura lieu le 24 novembre à
Marseille
10 impasse Robiquet
75006 Paris
 : 01 53 63 83 10
[email protected]
www.afij.org
www.jd-recruteurs.info
Un grand travail de communication sera réalisé
en amont afin d’alerter le plus grand nombre
de jeunes. Un ciblage précis des demandeurs
d’emploi interviendra, en étroite collaboration
avec les besoins des DRH.
En deux journées, la première édition du forum de l’emploi dans l’économie sociale avait
accueilli près de 3 500 personnes, dont plus de
la moitié de demandeurs d’emploi. Un public
encore plus important est attendu les 4 et 5
octobre prochains à l’Usine de la Plaine-SaintDenis.
Si vous souhaitez participer au Forum, que vous
soyez visiteur ou une structure de l’économie
sociale, vous pouvez déjà vous pré-inscrire et
faire connaître vos besoins en recrutement à
l’adresse suivante :
[email protected].
Comme lors de la précédente édition, l’objectif
est de faire connaître le dynamisme de l’économie sociale et solidaire, secteur de première
importance en termes d’emploi et de création
d’activité. Cet événement rassemblera donc
l’ensemble des différentes familles et acteurs
Plus d’informations sur le site :
www.lemploi-autrement.org
Rencontrer les jeunes diplômés
■ Forums
Association loi de 1901
disposant de conventions
nationales de partenariat avec:
le Ministère de l’Education
Nationale, de l’Enseignement
Supérieur et de la Recherche,
du Ministère de l’Emploi,
du Travail et de la Cohésion
Sociale, de l’ANPE, de l’APEC,
de l’APECITA, du CNML, du
FASILD, du CIDJ, de l’ONISEP...
qui le composent.
recrutement
de jeunes diplômés. Ces
forums permettent aux jeunes
diplômés de rentrer en contact
direct avec les recruteurs.
Rendez-vous en octobre, le
16 à Nancy, le 25 à Tours
et le 15 novembre à Grenoble.
■ « Rencontres
improbables ». Ces rencontres visent à organiser des premiers
entretiens entre recruteurs et
jeunes diplômés résidents des
zones urbaines sensibles, suivis par ailleurs par l’AFIJ dans
le cadre d’un accompagnement vers l’emploi. Le principe
consiste à présenter aux recruteurs présents des candidats
correspondant à des offres
de recrutement transmises à
l’AFIJ.
Rendez-vous le 27 septembre à Tours et 15 octobre
à Chambéry, en octobre,
le 2 à Chatenay-Malabry,
le 3 à Saint-Denis, le 15 à
Chambéry, le 23 à Marseille, le 25 à Toulon Ainsi
qu’en novembre : le 6 à
Perpignan et Marseille, le
22 à Dijon, le 28 à Paris et
le 30 à Lille.
■ « Journée Emploi/Sta-
ge Etudiants et Jeunes
diplômés Handicapés ».
Ces journées servent à informer et mobiliser les étudiants
et les jeunes diplômés handicapés sur les solutions d’accès
à l’emploi, en les mettant en
contact avec des recruteurs et
des partenaires de l’emploi des
Travailleurs Handicapés.
En 2007 l’AFIJ organisera des
Journées Emploi/Stage handicap à Paris le 23 octobre, à
Strasbourg le 14 novembre et à Nancy le 22 novembre. D’autres manifestations auront lieu à Orléans,
Besançon et Lyon…
■ Fonction Publique. L’ob-
jectif de ces manifestations est
d’informer et de sensibiliser
les jeunes diplômés aux métiers et opportunités des trois
Fonctions Publiques (d’Etat,
hospitalière et territoriale) par
la mise en contact de leurs recruteurs et représentants avec
les jeunes diplômés.
Rendez-vous le 2 octobre
à Perpignan et le 17 à
Lyon.
■ Fête de l’Emploi. Ces
journées, de forme particulière, ont pour but d’allier une
manifestation emploi classique et un événement d’ordre
artistique, sportif ou culturel
servant de cadre privilégié à
l’échange et au dialogue entre
jeunes et recruteurs.
Rendez-vous le 17 octobre à
Rodez, et le 29 novembre
à Metz
Les recruteurs intéressés peuvent prendre contact avec
Agnès Mercier, responsable
des Relations avec les entreprises, par téléphone au 01 53 63
83 20, par mail à mercier@afij.
org ou consulter le site de l’association www.afij.org.