« Misez sur l`AFIJ ! »
Transcription
« Misez sur l`AFIJ ! »
la lettre des recruteurs des jeunes diplomés Numéro 24 - Septembre 2007 Les manques ressentis par les jeunes De quoi avez-vous le plus besoin dans votre recherche d’emploi ? 2007 -3 % 7% 13 % 13 % 35 % 41 % D’offres de premier emploi D’expérience professionnelle et/ou de stages D’un réseau relationnel D’un diplôme adéquat De conseils personnels Les jeunes diplômés expriment dans plus de 40 % des cas un fort besoin de première expérience professionnelle et/ou de stage. Cette demande est en augmentation de près de 9 % entre 2001 et aujourd’hui. En réponse à ces attentes, l’AFIJ organise pour la première fois une journée « SOS Stages », qui se tiendra à Paris le 27 novembre. Elle réunira des recruteurs de tous secteurs d’activité et des étudiants francilens. Source : sondage AFIJ réalisé en août-septembre 2007, sur 1 101 réponses. www.afij.org « Misez sur l’AFIJ ! » En cette rentrée 2007, l’Association pour Faciliter l’Insertion professionnelle des Jeunes diplômés poursuit ses activités en faveur de l’accès à l’emploi de l’ensemble1 des étudiants et des jeunes diplômés. 2 Elle informe 250 0003jeunes au travers de son site Internet : www.afij.org, « l’adresse des 4 jeunes diplômés ». L’association en suit individuellement plus de 405000 par an. Elle mène aussi des actions particulières, à destination des jeunes exposés aux phénomènes discriminatoires à l’embauche : jeunes allocataires du RMI, jeunes résidant dans les quartiers relevant des CUCS, jeunes issus de l’immigration, jeunes handicapés, etc. (soit plus de 10 000 chaque année). L’AFIJ participe aux recrutements des jeunes en général, et elle promeut en particulier les politiques de diversité, d’intégration des travailleurs handicapés et de promotion des contrats d’alternance. Elle offre la possibilité de recruter des jeunes à l’occasion d’interfaces entre jeunes et recruteurs, organisées sur tout le territoire (300 rencontres ou forum emploi en 2006). En 2007, ces manifestations sont démultipliées, avec la naissance des « Fêtes de l’Emploi » organisées avec l’aide des « volontaires de l’emploi », qui effectuent à l’AFIJ leur service civil volontaire. L’AFIJ poursuit son développement territorial. En cette rentrée 2007, elle s’installe dans des villes comme Chartres, Nantes, Nanterre, Rouen ou Châteauroux. Elle dispose désormais de plus d’une cinquantaine de Relais et d’une centaine de permanences régulières, elle est en prise avec la réalité du terrain. Elle touche ainsi de nouveaux jeunes ; elle se positionne au plus près des recruteurs régionaux ou des directions régionales des grandes entreprises et de leurs besoins sur le terrain. Compte tenu de ces viviers, l’AFIJ entame de nouvelles actions. Elle est ainsi l’opératrice d’un processus lancé par la DGEFP à destination des jeunes diplômés demandeurs d’emploi de longue durée (issus du fichier ANPE) sur les régions Centre, PACA et Rhône-Alpes : dans les mois à venir près de 7 500 de ces jeunes (titulaires d’un diplôme à bac+2 et plus) pourront être pris en charge dans leur recherche d’emploi. Il s’agit de jeunes diplômés en 2006, 2005, 2004, etc. L’association disposera ainsi d’un vivier supplémentaire de jeunes diplômes bénéficiant pour la plupart d’une première expérience pour les recrutements des entreprises, des associations, etc. 1 2 3 14 Pour les recruteurs de jeunes diplômés, l’AFIJ 25 peut rechercher des profils par rapport à des demandes très variées (en fonction des entreprises, des lieux, des périodes de l’année…) : 6 3 - De jeunes diplômés ayant des compétences 1 très précises (avec des diplômes professionnalisés très connus) ; - Des jeunes issus de formations généralistes4 ; 2 - Des jeunes ayant des formations nouvelles pour diversifier la composition du personnel ; - Des jeunes prêts à aborder 3 une formation en alternance suite à un échec en premier cycle universitaire ou à un diplôme non professionnalisé. 4 L’AFIJ est, auprès de la jeunesse étudiante et des jeunes issus de l’enseignement supérieur, le relais des offres de5 stages et d’emploi, ainsi que des contrats d’alternance des recruteurs. Elle peut, sur ces offres, positionner des jeunes 6que vous recherchez. en fonction des profils En cette rentrée 2007, les recruteurs de jeunes diplômés ont tout intérêt à « jouer l’AFIJ » ! Daniel Lamar Directeur général de l’AFIJ [email protected] 1 21 2 33 44 5 6 Portrait Recruter des jeunes diplômés ■ Pour l’exercice 2006, le groupe Randstad affiche, en France, un chiffre d’affaires de 532 millions d’euros, répartis ainsi : 23,2 % pour le secteur tertiaire, 23,3 % pour le secondaire et 53,5 % pour le tertiaire. 835 personnes sont salariés du groupe en France, (293 hommes et 542 femmes). Les permanents sont âgés en moyenne de 33 ans. Chaque année, Randstad recrute plus de 79 500 intérimaires pour près de 17 900 clients. Implanté dans 46 départements, le groupe est signataire de la Charte de la Diversité et y a ajouté trois nouvelles dispositions : - Accueillir tous les candidats de la même façon et ne considérer que leurs compétences professionnelles et comportementales. - Inciter systématiquement les clients à ne considérer que les compétences professionnelles et comportementales des candidats. - Faciliter l’accès à l’emploi et à l’information en développant des documents dans des langues étrangères (documentations disponibles en arabe, en anglais et en portugais). Randstad France 1, place de Turenne 94410 Saint Maurice Tél : 01 43 97 78 78 Site : www.randstad. fr Fondé aux Pays-Bas il y a 45 ans, le groupe Randstad est le troisième acteur mondial sur le marché des ressources humaines. La croissance du groupe s’est envolée dans les années 80 grâce au développement de son activité dans le domaine du nettoyage, de la sécurité, de l’informatique et de la formation. Il emploie aujourd’hui plus de 15 300 collaborateurs dans 20 pays. Randstad va également proposer des emplois et des formations à des jeunes des quartiers défavorisés participant à des rencontres sportives organisées par le TFC et des associations locales. Le groupe a par ailleurs signé une convention de collaboration avec l’ANPE en 2006, dont l’un des objectifs est de faciliter l’insertion dans l’emploi des jeunes évalués sur les plates-formes de vocation. L’ancrage local de l’action en faveur des jeunes est une des clefs de la réussite. C’est pourquoi l’AFIJ est considérée comme un partenaire privilégié et très réactif. « Il est très facile de faire parvenir les descriptifs de postes à l’AFIJ, explique Hélène Wendling. Nous avons la garantie que des candidatures nous serons transmises. Le pont est assuré entre les candidats et nous. Il y a un véritable suivi ». En France, le groupe est implanté depuis 1973 ; il y compte 166 agences. 21 nouvelles agences sont en cours d’ouverture, pour lesquelles Randstad recrute 77 consultants commerciaux, dont 30 pour la région Ilede-France. Les principaux métiers en agence sont ceux de consultant, d’assistant, de manager et de directeur. Une spécificité de Randstad, sur le marché du recrutement, est que le même consultant, spécialisé par métier, cherche le client, recrute les candidats et assure le suivi administratif, afin de proposer une meilleure réactivité, tant aux candidats qu’aux recruteurs. Chaque agence est spécialisée dans un secteur d’activité précis, répondant ainsi aux besoins propres de chaque bassin d’emplois. Bien que la situation varie selon les régions, il existe certains profils pénuriques, comme conducteur de travaux, infirmière, soudeur, maçon, menuisier, chauffeur, ou encore comptable. Randstad convainc de plus en plus les entreprises d’embaucher directement en CDI, sans passer par une période de travail temporaire ou un CDD. « Le temps est fini où les entreprises décidaient de la nature du contrat de travail, et surtout pour ces profils », confie Hélène Wendling, responsable du recrutement dans l’Est de la France. La responsable du recrutement dans l’Est de la France insiste sur l’intérêt de pouvoir diffuser les offres en ligne, d’autant plus qu’aujourd’hui l’essentiel du recrutement passe par Internet. « C’est d’ailleurs le conseil que je donnerais aux jeunes : optimiser leurs recherches par le web, mettre leurs CV dans les candidathèques ou sur les sites des anciens des écoles, etc. Ce sont des sites que les professionnels du recrutement consultent régulièrement ». A l’image du site de l’association www.afij.org. Randstad a multiplié les initiatives à destination des jeunes et des populations les plus discriminées. Ainsi les Jobtour, organisés dans une dizaine de grandes villes, ont permis près de 3 000 embauches. Le principe est simple : un camion stationne en centreville pendant deux jours pour recevoir les candidats après une campagne d’information dans les agences, les partenaires (ANPE, écoles…) et sur la voie publique. C’est aussi un partenariat avec le Toulouse Football Club (TFC) où sont organisées des campagnes de speed-recruiting pendant les matches. Des consultants Randstad sont présents dans le stade pour recevoir les candidats avant le match ou pendant la mi-temps. Entretien avec... Yves-Laurent Sapoval ■ Yves-Laurent Sapoval est délégué interministériel à la ville et au développement social urbain, depuis août 2006. Il a notamment été conseiller auprès du ministre délégué à la ville et à la rénovation urbaine (2002-2004) et auprès du secrétaire d’Etat au logement (2004). Membre du conseil d’administration de l’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat (ANAH), il a été directeur adjoint du cabinet du ministre délégué à la cohésion sociale et du logement. Délégation interministérielle à la Ville 194, avenue du Président Wilson 93217 Saint-Denis La Plaine Tél. : 01 49 17 46 46 Site : www.ville.gouv. fr Présentez-nous les contrats urbains de cohésion sociale (CUCS). La politique en faveur des quartiers en difficulté repose sur un partenariat étroit entre l’Etat et les collectivités territoriales qui mettent en place des « contrats urbains de cohésion sociale ». Ces contrats engagent chacun des partenaires à mettre en œuvre des actions concertées pour améliorer la vie quotidienne des habitants dans les quartiers connaissant des difficultés (chômage, violence, logement...). Ils remplacent l’ancienne génération des contrats de ville, qui portaient sur la période 2000-2006. Signés par le préfet et le maire (ou le président de l’Etablissement public de coopération intercommunale) pour une période de trois ans (2007-2009), renouvelables une fois, ces contrats définissent un projet de développement pour chaque quartier. A ce jour, 495 CUCS ont été signés qui concernent plus de 2 200 quartiers. Comment s’organisent les recrutements dans les zones franches urbaines (ZFU) ? Le dispositif des ZFU est constitué d’exonérations fiscales et de cotisations sociales. Les entreprises bénéficiaires de ces avantages doivent réserver un tiers de leurs recrutements aux habitants des ZUS de l’agglomération. L’ANPE, grâce au développement de ses outils informatiques, peut désormais effectuer un meilleur repérage des demandeurs d‘emploi résidant en ZUS. La DIV est également associée à l’instance nationale de labellisation des Maisons de l’emploi, afin d’appuyer les projets qui prennent en compte la dimension politique de la ville. Depuis fin 2006, des groupes solidarité emploi (GSE) sont aussi petit à petit créés pour développer l’accompagnement individualisé des demandeurs d’emploi dans les quartiers, faciliter l’accès à des formations, agir sur la représentation des employeurs, développer la prospection de l’offre… Enfin, l’ANRU a élaboré, avec l’appui de la DIV, une charte nationale d’insertion qui intègre, dans le programme national de rénovation urbaine, les exigences d’insertion professionnelle des habitants des quartiers. Parlez-nous des sites en contrat de ville engagés dans un plan territorial de prévention et de lutte contre les discriminations dans l’emploi... Les discriminations à l’égard des habitants des quartiers de la politique de la ville ont été mises en évidence, tant par les enquêtes d’opinion que par les travaux de l’ONZUS et les testing de l’Observatoire des discriminations. Ces discriminations menacent la notion d’égalité de notre pacte social. Par ailleurs, en discriminant, la société se prive de compétences. Il est donc nécessaire que tous les acteurs intègrent la prévention et la lutte contre les discriminations dans leurs actions. Les plans territoriaux de prévention et de lutte contre les discriminations dans l’emploi ont pour objectif : - de réduire les discriminations touchant les populations des quartiers prioritaires dans l’accès aux stages, à l’emploi et dans le déroulement de la carrière par des actions de diagnostic, de formation, de partenariat avec les employeurs (secteurs privé et public), de sensibilisation et de communication ; - de mobiliser, au plan territorial, sur la question des discriminations, et notamment avec les services déconcentrés de l’Etat, les élus locaux, les organisations représentatives des employeurs et syndicales ; - de diminuer les stéréotypes et les représentations par la mise à plat des processus de discrimination au sein des institutions et par des actions de communication et de sensibilisation du grand public ; - d’accompagner les personnes discriminées ou susceptibles de l’être, par la mise en place de lieux d’écoute et d’accompagnement juridique, en lien avec les Copec et la HALDE. Lancés en 2001 sur 6 sites expérimentaux, ces plans se développent aujourd’hui sur le territoire et devraient dépasser la quarantaine fin 2007. Par ailleurs, ils s’intéressent aujourd’hui à la question des discriminations en matière de logement. Quel regard portez-vous sur les associations qui travaillent avec la DIV ? Que pensezvous des actions de l’AFIJ ? La DIV finance principalement des associations jouant un rôle de têtes de réseau et ayant pour vocation d’animer la politique de la ville, mais également celles qui développent des projets «innovants». Toutes ces associations jouent un rôle essentiel dans la mise en oeuvre de la politique de la ville. C’est une relation d’échanges réguliers qui s’installe, dans ce cadre, entre ces partenaires et nous : entretien, visites, présence aux événements, évaluation , recadrage… En «échange», la DIV doit susciter, générer et utiliser les ressources des partenaires qu’elle finance et ainsi capitaliser les expériences de terrain. Les associations sont un très bel outil pour favoriser la représentation paritaire hommes - femmes , respecter et promouvoir la laïcité, favoriser l’égalité des chances… Les habitants des ZUS, y compris les jeunes issus de l’enseignement supérieur, connaissent des obstacles spécifiques d’accès à l’emploi, notamment un déficit de réseau socioprofessionnel et la discrimination à l’embauche (ethnique et géographique liées à la stigmatisation de ces quartiers). L’AFIJ, qui est engagée dans la lutte contre toutes les discriminations, sensibilise les professionnels du recrutement à ces questions, récupère des offres et propose des CV dont les compétences répondent aux offres. A compétences égales, ces jeunes diplômés des ZUS sont reçus en entretiens de recrutement et ont ainsi l’occasion de faire valoir leurs candidatures. Par son action, l’AFIJ contribue à l’insertion professionnelle de jeunes qui ont réussi leurs parcours de formation et à la promotion de la diversité dans les recrutements. Initiative Au service des jeunes Paris, le 12 mai 2005 Adia, quatrième réseau français ■ Adia, quatrième réde travail temporaire, Arrêtons le gâchis ! et l’AFIJ seau français de travail viennent de signer une convention de temporaire, a vu le jour A partir du 23 mai 2005, s’affiche la toute nouvelle campagne de publicité Adia, partenariat en faveur de l’insertion en 1962. Le groupe « ex » 4ème réseau français de travail temporaire, créateur des Jobstores. compte 460 Si tout un agences chacun n’avait pas compris le leitmotiv de la dernière campagne professionnelle des étudiants et des 2003/2004 : « Ne vous fiez pas aux apparences, fiez-vous aux compétences », (Jobstores), dans lesdiplômés. Adia délivre cette année unjeunes appel à l’ensemble des Elle acteursillustre de l’emploila : quelles travaillent près « arrêtons le gâchis, laissons leurs chances aux compétences ! ». volonté du groupe d’apporter à ses de 1 950 permanents. stages d’Adia, dans la perspective de l’acquisition d’une première expérience en vue d’une insertion durable. Elle permet aussi au groupe de renforcer ses actions de lutte contre les discriminations à l’embauche. La convention concerne l’ensemble des jeunes issus de l’enseignement supérieur, avec une attention particulière pour ceux qui sont issus des Zones Urbaines Sensibles (ZUS), de l’immigration et les jeunes en situation de handicap. clients des solutions économiques La nouvelle campagne de publicité qui débutera le 23 mai prochain démonte la forme souvent absurde qu’offre le marché de l’emploi à travers « l’histoire du jardinier » : Chaque jour environ performantes et socialement - missions Un chef d’entreprise 50 000 sont qui cherche des jardiniers qualifiés et qui n’en trouve pas ; - Une jeune diplômé de Sociologie qui voudrait maispour qui n’estses jamais reçu parce valorisantes candidats. confiées qu’il à Adia, dans n’a pas le bon diplôme ; - entreprises Une jeune femme qui se heurte aux préjugés d’un métier d’homme ; 15 000 - Un SDF qui n’en serait peut-être pas là si nous recrutions différemment. clientes. Le groupe affiDepuis plus de dix années, Adia s’implique che un chiffre d’affaires dans la lutte contre toutes les formes de disannuel qui s’élève à crimination. Le groupe collabore ainsi régu1,51 milliard d’euros. lièrement aux testings réalisés par l’Obser- Le groupe dispose d’une filiale spécialisée dans le conseil : Adia Conseil et Formation (spécialisée dans le conseil en ressources humaines et la formation professionnelle autour d’un axe central : le mouvement des compétences), ainsi que de 5 réseaux spécialisés dans l’aéronautique, l’automobile, le BTP, le nucléaire et les services télé-web. Adia Siège social 7, rue Louis Guérin 69100 Villeurbanne Tél. : 04 72 82 28 28 Le groupe de travail temporaire participe depuis quelques années déjà aux différentes manifestations organisées par l’AFIJ. La présente convention définit un cadre pour mieux régir les rapports entre le groupe et l’association, en déclinant ce partenariat localement, ainsi qu’en favorisant l’émergence d’actions communes. Car « au-delà de ce rôle d’intermédiaire, notre savoir-faire en matière de gestion des compétences et de la diversité et notre connaissance du marché de l’emploi local nous permettent aussi d’être un accompagnateur du changement dans les pratiques de recrutement des entreprises », explique-t-on sur le site Internet du groupe. vatoire des discriminations et son directeur, Jean-François Amadieu (voir Potentiel n°12). Adia est également signataire de la Charte de la Diversité depuis octobre 2004, du programme Latitude Equal, établi par le ministère de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement et le Fonds Social Européen (FSE). Le groupe attache également une attention particulière à l’insertion professionnelle des travailleurs handicapés, par le biais d’un partenariat avec l’Adapt et l’Agefiph. Situé au cœur du marché de l’emploi et du recrutement, au carrefour des offres des entreprises et des demandeurs d’emploi, Adia possède une position privilégiée qui lui impose, et lui permet, de se positionner comme l’un des acteurs incontournables de la lutte contre les discriminations. La convention signée avec l’AFIJ renforce la volonté de l’opérateur d’oeuvrer pour l’insertion professionnelle des jeunes. Le groupe avait signé un accord de collaboration avec le ministère de l’emploi, le conseil national des Missions Locales et l’ANPE en février 2005, renouvelé en novembre 2006 concernant 2 500 jeunes. Cette convention offre aux jeunes issus de l’enseignement supérieur, diplômés ou non, un accès facilité aux offres d’emploi et de Site : www.adia.fr Focus Valoriser la création ■ L’AFIJ a mis en place un site Internet à destination des jeunes qui souhaitent se lancer dans la création d’activité : www.jd-creation.info. Le site propose des statistiques sur le nombre, la structure, la forme et le secteur des différentes créations d’entreprises. Les étapes clefs du processus de création y sont également détaillées : idée de création, étude de marché, financement, forme juridique, formalités... Différents sondages et sites références y sont également présentés. Mission Locale Jeunes des Pyrénées-Orientales Résidence « Les Terrasses du Castillet » 2 rue Pierre Dupont , 66000 Perpignan Tél. : 04 68 34 26 61 Site : www.mlj66.com La Mission Locale Jeunes des Pyrénées-Orientales, en partenariat avec le cercle Phénix, a lancé un concours d’aide à la création d’entreprise qui a notamment récompensé un jeune suivi par l’AFIJ. Les lauréats, âgés de 18 à 30 ans, bénéficient d’un soutien financier et d’un accompagnement assuré par un réseau de chefs d’entreprises. qui m’ont proposé de participer au concours, explique-t-il. J’ai fini mes études l’année dernière (DU de concepteur en communication graphique) et j’ai cherché pendant longtemps du travail. A chaque fois, on me demandait au moins cinq années d’expérience ! J’ai donc saisi l’opportunité de monter mon entreprise, en association avec un financeur et le soutien de l’AFIJ et des Boutiques de Gestion ». « Mon accompagnement avec l’AFIJ a été très utile et j’ai toujours été bien reçu, poursuit Bruno Bardy. J’ai bénéficié de nombreuses informations, très pratiques. J’ai été accompagné tout au long de la création de mon entreprise, notamment dans les démarches administratives que je méconnaissais. Je suis toujours en contact avec l’association et j’ai maintenant intégré le Réseau d’Experts de l’association. C’est très agréable de pouvoir, à mon tour, aider des jeunes à monter leur société ». Récompenser la créativité des jeunes et leur capacité à être porteurs de projets sont les deux objectifs que se sont fixés la Mission Locale Jeunes des Pyrénées-Orientales et le cercle Phénix, à travers le lancement du « Trophée Phénix de la création d’entreprise ». Le concours, qui sera reconduit annuellement, vise tous les jeunes entre 18 et 30 ans ayant défini un projet cohérent de création d’activité. Le cercle Phénix de Perpignan se compose d’une soixantaine de chefs d’entreprises, de tous secteurs d’activité, qui accompagnent « dans une démarche citoyenne », des jeunes dans leur projet de création d’activité. La Mission Locale Jeunes des Pyrénées-Orientales suit, quant à elle, près de 10 000 jeunes dans le département chaque année. « Même si l’on ne possède pas beaucoup d’expérience, on peut être performant, fait remarquer Bruno Bardy. Les jeunes diplômés possèdent aussi un regard dynamique et nouveau. C’est particulièrement le cas dans l’infographie. Quant au concours Phénix, c’est un bon tremplin pour les jeunes qui veulent démarrer leur activité. » Rendez-vous l’année prochaine pour la deuxième édition. Le concours a été lancé en avril dernier. Les jeunes intéressés pouvaient pendant près d’un mois, retirer leurs dossiers d’inscription dans les différentes antennes des Missions Locales Jeunes, Accès 66 (réseau des Boutiques de Gestion, voir page 7), les chambres consulaires et l’AFIJ. Après examen des candidatures, un jury composé des différents partenaires de l’opération s’est réuni pour sélectionner 5 candidats qui ont ensuite passé un entretien oral. TION D‛ENTREPRISE TROPHEE PHENIX DE LA CREA Le premier a été décerné à Agnélé Adjetey pour son projet de développement d’activités physiques et familiales, créatrices de lien intergénérationnel, améliorant la qualité de vie des personnes déficientes. Elle reçoit un soutien financier de 5 000 euros et un accompagnement par la commission d’experts du cercle Phénix. Le deuxième prix est revenu à Alexandra Dolcceroca pour la création d’une crèche itinérante. nt du concours. Date : Mercredi 25 avril lanceme Objectif : la Mission Locale ire entre le cercle Phénix et Création d‛une action exempla Jeunes des PO. té des jeunes et leur créativi la où rise d‛entrep Concours d‛aide à la création nsée. Cela de création d‛activité sera récompe capacité à être porteur d‛un projet résidence ou leur de qualification de leur lieu de indifféremment de leur niveau origine sociale les ans Cette action sera reconduite tous t de création ayant défini un projet cohéren Public visé : jeunes 18-30 ans d‛entreprise. Contexte : chefs d‛entreprise composé d‛une soixantaine de Le Cercle Phénix de Perpignan accompagner une démarche citoyenne, souhaite de tous secteurs d‛activité, dans la création d‛entreprise. un jeune motivé sur la route de nces des membres du compéte des synergie en mise la Cette initiative repose sur s de projets. cercle Phénix au service des porteur Cette première édition du concours a également distingué, au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée en juin, Bruno Bardy, pour la création de la SARL Fission M@ster (www. fission-master.com), une société d’infographie, de création de publicité, de site Internet et de PAO. « Ce sont l’AFIJ et l’Accès 66 Initiative Créer son activité ■ Créé en 1979, le réseau des Boutiques de Gestion compte aujourd’hui 400 implantations locales (21 régions et 87 départements), un effectif de 850 conseillers salariés, ainsi que 750 administrateurs bénévoles, acteurs économiques locaux. En 2005, plus de 60 000 porteurs de projets ont été accueillis dans le réseau. Plus de 38 000 ont été accompagnés. 80 % de ces créateurs ont entre 26 et 49 ans. Réseau des Boutiques de Gestion 14, rue Delambre 75014 Paris Tél. : 01 43 20 54 87 Site : www.boutiquesde-gestion.com Créer son activité représente un débouché supplémentaire pour les jeunes diplômés, qui généralement méconnaissent cette opportunité. L’AFIJ et le réseau des Boutiques de Gestion, premier réseau national de conseil en création d’entreprises, ont signé, il y a un an, une convention de partenariat, afin de promouvoir cette démarche auprès des jeunes issus de l’enseignement supérieur. poursuit M. Mery. Que ce soit à l’école ou à l’université, nous souhaiterions faire passer le message, qu’à côté des emplois dans le privé ou la fonction publique, il est aussi possible de créer son entreprise. De ce fait, beaucoup de jeunes n’envisagent pas immédiatement de pouvoir se lancer en créant leur propre emploi. Notre mission en somme, AFIJ et Boutiques de Gestion, consiste à faire connaître la dynamique entrepreneuriale et accompagner les projets viables vers leur finalisation. Nous pensons qu’aujourd’hui, dans l’enseignement supérieur, sensibiliser à l’entrepreneuriat et l’initiative économique serait une bonne chose, car cela reste encore trop peu encouragé. Entreprendre est une réalité qui s’offre à tous, quelque soit l’âge ou l’expérience professionnelle. » Le réseau des Boutiques de Gestion s’appuie sur une solide structure régionale (400 implantations locales et 72 antennes), 850 conseillers salariés et 750 administrateurs bénévoles. En plus de 26 années d’existence, près de 116 000 entreprises ont été créées ou reprises, soit la création d’environ 160 000 emplois. En 2006, En 2006, les Boutiques de Gestion ont ainsi accompagné 11 778 entreprises et généré 14 134 emplois. Le réseau aide les créateurs ou les repreneurs dans toutes les étapes de leur projet, en assurant également le suivi post-création de l’entreprise (75 % des entreprises accompagnées par le réseau sont pérennes à 3 ans). « Cette convention est d’abord le fruit d’échanges approfondis entre l’AFIJ et le réseau des Boutiques de Gestion, sur l’entrepreneuriat des jeunes et la possibilité de distiller l’envie et la capacité d’entreprendre auprès des jeunes, explique Marc Mery, secrétaire général du réseau des Boutiques de Gestion.- Elle permet de réunir deux compétences : celle de l’AFIJ, en matière d’orientation et d’accompagnement personnel des jeunes, et celle du réseau des Boutiques de Gestion, en matière d’accompagnement des personnes et de leur projet de création d’activité ou d’entreprise. » Aux jeunes qui souhaiteraient franchir le pas et se lancer dans la création de leur société, le secrétaire général du réseau des Boutiques de Gestion conseille de « ne pas évacuer le projet, éviter de se persuader que l’on n’est pas armé pour y arriver, car d’une manière ou d’une autre, que le projet se réalise ou non, le jeune, au travers de cette démarche entrepreneuriale, va révéler des compétences et des capacités qui seront bénéfiques dans tous les cas » « J’ai découvert l’AFIJ il y a quelques années, à travers des échanges avec des jeunes diplômés dans les quartiers. L’AFIJ remplit un rôle important en termes d’accueil des jeunes, car elle leur permet de rompre leur isolement. Cela compte beaucoup à mon sens, car l’association offre des possibilités de rebondir à ces jeunes en leur montrant qu’ils ne sont pas seuls. D’autre part, les personnels de l’AFIJ sont des personnes très motivées et engagées professionnellement. Partout où il existe des relations entre des Boutiques de Gestion et des antennes de l’AFIJ, les choses se passent très bien, dans une dynamique et une vision entrepreneuriales » La convention est en vigueur depuis un an. « Nous avons, les uns et les autres, commencé par faire en sorte que nos entités respectives puissent entrer en contact et se connaître, afin que le partenariat prenne forme : d’une part, lorsque l’AFIJ souhaitait organiser des réunions de sensibilisation et d’information sur la création d’entreprise, que les Boutiques de Gestion puissent répondre présent, et d’autre part, dès lors qu’un jeune souhaitait monter son activité, que notre réseau puisse l’accompagner dans sa démarche. » Créer sa société reste un débouché que les jeunes méconnaissent. « C’est une réalité pour les jeunes diplômés, mais plus généralement pour tous les jeunes aujourd’hui en France, Agenda la lettre des recruteurs des jeunes diplomés www.potentiel.info Directeur de la publication: Daniel Lamar [email protected] Rédaction : Mathias Bocabeille : 06 83 56 92 04 François Perrin : 06 89 89 03 63 [email protected] Edition : Sarl PCC 5/7, rue de Savies 75020 Paris : 0 879 253 239 [email protected] Création artistique : [email protected] Remerciements : Catherine Gonthier (DIV), Hélène Wendling (Randstad), Catherine Saliès (MLJ 66), Bruno Bardy (Fission M@ ster), Marc Mery (Boutiques de Gestion), Emmanuelle Chichet et Agnès Mercier (AFIJ). Crédits photos : D.R. Travailler autrement Après le succès de la première édition, l’AFIJ et le CJDES organisent à Saint-Denis les 4 et 5 octobre prochains, le deuxième Forum de l’emploi dans l’économie sociale et solidaire. Une édition régionale aura lieu le 24 novembre à Marseille 10 impasse Robiquet 75006 Paris : 01 53 63 83 10 [email protected] www.afij.org www.jd-recruteurs.info Un grand travail de communication sera réalisé en amont afin d’alerter le plus grand nombre de jeunes. Un ciblage précis des demandeurs d’emploi interviendra, en étroite collaboration avec les besoins des DRH. En deux journées, la première édition du forum de l’emploi dans l’économie sociale avait accueilli près de 3 500 personnes, dont plus de la moitié de demandeurs d’emploi. Un public encore plus important est attendu les 4 et 5 octobre prochains à l’Usine de la Plaine-SaintDenis. Si vous souhaitez participer au Forum, que vous soyez visiteur ou une structure de l’économie sociale, vous pouvez déjà vous pré-inscrire et faire connaître vos besoins en recrutement à l’adresse suivante : [email protected]. Comme lors de la précédente édition, l’objectif est de faire connaître le dynamisme de l’économie sociale et solidaire, secteur de première importance en termes d’emploi et de création d’activité. Cet événement rassemblera donc l’ensemble des différentes familles et acteurs Plus d’informations sur le site : www.lemploi-autrement.org Rencontrer les jeunes diplômés ■ Forums Association loi de 1901 disposant de conventions nationales de partenariat avec: le Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, du Ministère de l’Emploi, du Travail et de la Cohésion Sociale, de l’ANPE, de l’APEC, de l’APECITA, du CNML, du FASILD, du CIDJ, de l’ONISEP... qui le composent. recrutement de jeunes diplômés. Ces forums permettent aux jeunes diplômés de rentrer en contact direct avec les recruteurs. Rendez-vous en octobre, le 16 à Nancy, le 25 à Tours et le 15 novembre à Grenoble. ■ « Rencontres improbables ». Ces rencontres visent à organiser des premiers entretiens entre recruteurs et jeunes diplômés résidents des zones urbaines sensibles, suivis par ailleurs par l’AFIJ dans le cadre d’un accompagnement vers l’emploi. Le principe consiste à présenter aux recruteurs présents des candidats correspondant à des offres de recrutement transmises à l’AFIJ. Rendez-vous le 27 septembre à Tours et 15 octobre à Chambéry, en octobre, le 2 à Chatenay-Malabry, le 3 à Saint-Denis, le 15 à Chambéry, le 23 à Marseille, le 25 à Toulon Ainsi qu’en novembre : le 6 à Perpignan et Marseille, le 22 à Dijon, le 28 à Paris et le 30 à Lille. ■ « Journée Emploi/Sta- ge Etudiants et Jeunes diplômés Handicapés ». Ces journées servent à informer et mobiliser les étudiants et les jeunes diplômés handicapés sur les solutions d’accès à l’emploi, en les mettant en contact avec des recruteurs et des partenaires de l’emploi des Travailleurs Handicapés. En 2007 l’AFIJ organisera des Journées Emploi/Stage handicap à Paris le 23 octobre, à Strasbourg le 14 novembre et à Nancy le 22 novembre. D’autres manifestations auront lieu à Orléans, Besançon et Lyon… ■ Fonction Publique. L’ob- jectif de ces manifestations est d’informer et de sensibiliser les jeunes diplômés aux métiers et opportunités des trois Fonctions Publiques (d’Etat, hospitalière et territoriale) par la mise en contact de leurs recruteurs et représentants avec les jeunes diplômés. Rendez-vous le 2 octobre à Perpignan et le 17 à Lyon. ■ Fête de l’Emploi. Ces journées, de forme particulière, ont pour but d’allier une manifestation emploi classique et un événement d’ordre artistique, sportif ou culturel servant de cadre privilégié à l’échange et au dialogue entre jeunes et recruteurs. Rendez-vous le 17 octobre à Rodez, et le 29 novembre à Metz Les recruteurs intéressés peuvent prendre contact avec Agnès Mercier, responsable des Relations avec les entreprises, par téléphone au 01 53 63 83 20, par mail à mercier@afij. org ou consulter le site de l’association www.afij.org.