Logiciel libre, utilisateurs libres, militants libres....

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Logiciel libre, utilisateurs libres, militants libres....
Logiciel libre,
utilisateurs libres,
militants libres.......
CEMEA Pays de la Loire ­ pascal.gascoin@cemea­pays­de­la­loire.org
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décembre 2004
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Plan du dossier:
I) Qu'est-ce qu'un logiciel libre ?
II) Logiciel libre et éducation
III)Les CEMEA et le logiciel libre
IV)Quelques liens parmi tant d'autres...
I) Qu'est-ce qu'un logiciel libre ?
À la fin des années 70, le laboratoire d’intelligence artificielle du Massachusetts Institute of
Technology reçoit une nouvelle imprimante de marque Xerox, soumise à un mal récurrent : le
bourrage de papier. Richard Stallman, l’un des informaticiens, tente de récupérer le code-source [1]
du logiciel qui pilote l’imprimante et de le modifier pour réparer les erreurs de conception. C’est ainsi
que Stallman et les autres informaticiens de sa génération ont toujours pratiqué. Mais les temps ont
changé et le code du logiciel de l’imprimante n’est pas disponible, c’est la propriété de Xerox et la
firme ne compte pas laisser quiconque y toucher. L’imprimante continuera ses bourrages et Stallman
en retirera une certaine aversion envers les logiciels « propriétaires », protégés par un copyright
restrictif. Quand, en 1985, il quitte le MIT, il fonde la Free Software Foundation dédiée à la mise au
point de logiciels librement copiables et modifiables.
« J’estime que la Règle d’or est que, si j’aime un programme, je dois le partager avec d’autres
qui aiment ce programme. Les éditeurs de logiciels cherchent à diviser et à conquérir les
utilisateurs, en interdisant à chacun de partager avec les autres. Je refuse de rompre la
solidarité avec les autres utilisateurs de cette manière », écrit Stallman dans un manifeste
fondateur [2].
La principale innovation de Richard Stallman n’est pas technique, mais juridique et politique.
Lorsqu’il a fondé la Free Software Foundation, il ne s’est pas contenté d’écrire des milliers de lignes
de code d’un système d’exploitation (OS, operating system) complet pour ordinateur, un projet
nommé GNU . Il a conçu un outil légal : la GPL (General Public license), un contrat joint à chacun des
logiciels libres qui garantit explicitement les libertés données aux utilisateurs. Pour comprendre
l’importance de la GPL, il faut rappeler que le droit d’auteur, ou le copyright, se focalise sur les droits
garantis à l’auteur. Ceux du public sont quasi inexistants : par défaut, toute œuvre, logicielle ou non,
appartient à son auteur. Les utilisateurs, lecteurs, ou auditeurs, n’ont d’autres droits que ceux
concédés explicitement. Avec la GPL, Stallman a donc joué le jeu du propriétaire, mais plutôt que de
préciser ce que l’utilisateur ne peut pas faire, la licence définit ce qu’il peut faire.
En l’occurrence, quatre libertés et une obligation sont ainsi définies :
1- la liberté d'utiliser le logiciel sans restriction pour tout usage
2- la liberté d'étudier le fonctionnement du programme
3- la liberté de copier et de redistribuer ces copies
4- la liberté d'améliorer le programme, de le traduire, de l'adapter à ses
besoins et de publier ces améliorations de telle sorte que la communauté toute
entière en bénéficie
– obligation de maintenir la GPL sur tout logiciel dérivé. Cette dernière disposition
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garantit que toute personne s’appuyant sur un logiciel libre pour concevoir un nouveau programme
doit respecter à son tour les quatre libertés garanties par la licence.
En 1991, Linus Torvalds, un étudiant finlandais de l’université d’Helsinki, s’appuie sur le
travail de Stallman et conçoit Linux, le noyau du système d’exploitation, la dernière pièce de
l’ensemble. C’est le début de GNU/Linux [3], promis à une croissance fulgurante. Des milliers de
programmeurs dans le monde apportent leur contribution.
Une dizaine d’années après sa première mise à disposition, Linux, symbolisé par sa mascotte
Tux le manchot, est le concurrent n°1 de Microsoft. Sur le marché des serveurs - ces ordinateurs
indispensables pour faire tourner les sites web, les bases de données etc.. - le système connaît une
croissance de plus de 50% chaque année.
Le succès des logiciels libres ne se cantonne pas aux systèmes d’exploitation. De
nombreux logiciels libres fonctionnent aussi bien sous Linux, sous Windows ou sous Mac OS
X.
La suite bureautique Office (traitement de texte, tableur...) de Microsoft est concurrencée par
une version libre, OpenOffice. Le principal logiciel dominant qui permet de diffuser des sites sur
l’Internet se dénomme Apache et est adaptable et modifiable à l’envi selon les besoins des
utilisateurs. Microsoft, qui propose sa propre mouture d’un tel programme, n’est jamais parvenu à
l’imposer. En février 2004, plus de 67% des serveurs tournaient avec Apache, contre 21% avec le
programme de la firme de Bill Gates .
Le succès du mode de production des logiciels libres - appelé style Bazar par opposition au
style Cathédrale [4] des entreprises hiérarchisées adeptes de l’appropriation - n’est pas survenu par
hasard. L’avènement de l’Internet grand public est évidemment l’un des éléments-clefs d’explication.
Les réseaux ont assuré aux logiciels libres un canal de distribution rapide et peu onéreux, capable
d’acheminer les dernières versions et de recevoir aussi vite les améliorations, suggestions et
corrections, en provenance des utilisateurs.
Le logiciel libre n'est donc pas hostile au commerce. Un logiciel libre n'est gratuit pour
l'utilisateur que lorsque son développement est payé ! Mais il n'est pas payé qu'une seule fois, et sert
avant tout la liberté de ses utilisateurs.
Attention aux faux amis ! Un logiciel libre n'est ni un « shareware »[5], ni « gratuit », ni « du
domaine public ». Les logiciels gartuits ou « freeware » ou en version d'évaluation ne sont pas libres
s'ils ne permettent pas l'accès au code source ou ne précisent pas le type de licence dont ils
dépendent. Ils peuvent promettre des économies temporaires, mais ne donnent pas de garantie de
liberté et sont souvent un mauvais choix sur le long terme.
Licence, code source: quelle importance si je ne suis pas développeur ?
Comme on l'a vu , la licence libre garantit l'accès au code source et la possibilité d'utiliser,
étudier, copier et améliorer le programme. Ainsi, les utilisateurs d'un logiciel libre:
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disposent via Internet d'une documentation et d'une expertise abondantes;
obtiennent aussitôt améliorations et mises à jour des logiciels;
bénéficient des correctifs lorsque des erreurs ou des failles de sécurité sont détectées.
Une entreprise ou une administration qui utilise un logiciel libre:
a la garantie que son produit est fiable et sûr, car il a été testé par une large communauté de
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spécialistes en toute transparence et indépendance;
peut faire appel à la société de services de son choix pour installer, mettre à jour ou personnaliser
son logiciel, former son personnel... sans jamais être « prisonnier » d'un prestataire ou d'un
éditeur.
L'utilisateur d'un programme non libre (on dit « propriétaire ») se voit imposer des limitations
de la liberté d'utilisation, de distribution ou de modification du logiciel.
La fin du piratage ?
L'utilisation de logiciels illégalement copiés ou « craqués» pose un problème légal et éthique.
C'est illégal, inutile et dangereux, alors qu'existent des logiciels libres meilleurs, moins coûteux, plus
sûrs et qui au travers de la licence GNU-GPL protègent les utilisateurs contre toute attaque en justice
et garantissent que les personnes à qui il donne une copie du logiciel seront elles aussi dans la
légalité.
Cette partie du dossier a largement été inspirée par les écrits de Florent LATRIVE dans un article « L’imprimante, le Finlandais et
les manchots » que lui consacre le site « Framasoft » (http://www.framasoft.net/article3338.html), ainsi que ceux de Jean Peyratout (Président de
SCIDERALLE) [email protected].
[1] On distingue dans un logiciel le « code-source », qui est écrit par les programmeurs et se présente sous forme d’un langage structuré,
compréhensible et modifiable par un humain, du « code binaire » uniquement lisible par la machine. On passe du code source au code
binaire par une opération baptisée « compilation ». Les logiciels dits propriétaires, notamment ceux de Microsoft, sont fournis directement
en code binaire, sans le code source. On ne peut donc les modifier.
[2] Richard Stallman, « Le Manifeste GNU », in Libres Enfants du Savoir Numérique, l’Eclat, 2000.
[3] L’usage de GNU/Linux permet de créditer tout à la fois le travail de la fondation de Richard Stallman et celui de Linus Torvalds. Par
facilité, c’est le seul mot « Linux » qui est le plus souvent utilisé pour évoquer GNU/Linux.
[4]Eric Raymond, « La Cathédrale et le Bazar », 1998, trad. Sébastien Blondeel, dispo. sur Biblio du Libre. Dans son article, Eric Raymond
parle plutôt de style Cathédrale dans le cas du développement centralisé de logiciels, un modèle appliqué aussi souvent en milieu
académique qu’en entreprise.
[5]Logiciel distribué gratuitement pour une période d'essai légale (de trente jours en général) au terme de laquelle, si on veut continuer
d'utiliser le programme on doit payer l'auteur, ce qui donne droit à une version étendue du logiciel.
[6] Logiciel entièrement gratuit, qu'on peut copier comme on veut, MAIS son code ne doit pas être modifié, contrairement au logiciel libre.
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II)Logiciel libre et éducation.
La mission fondamentale de l’éducation est le partage et l’échange des connaissances,
librement consenti et sans contrepartie financière.
Cet idéal est à l’évidence bien mieux en phase avec les mécanismes du logiciel libre.
On répète volontiers que ce que savent faire les enseignants, c’est enseigner, qu’ils ne sont
pas programmeurs et n’ont pas vocation à se transformer en informaticiens. Il en va de même des
éducateurs.
Pour cette raison, le logiciel libre représente un plus non négligeable:
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l'accès au code source permet à qui sait faire de modifier un logiciel pour l'adapter au mieux à un
besoin précis. L'utilisateur, le pédagogue peut de ce fait facilement rentrer en contact avec l'auteur
du logiciel libre, exprimer ses attentes, ses besoins. Il existe d'ores et déjà (c'est le cas d'Abulédu
par exemple) des équipes composées d'enseignants et d'informaticiens qui travaillent en
collaboration pour développer des logiciels libres de qualité.
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L’ouverture du code est aussi un gage de pérennité, dans la mesure où il est possible à un
programmeur de reprendre un logiciel abandonné par son auteur, comme cela se produit
fréquemment (on trouvera souvent dans les notices la mention "mainteneur actuel" à coté de celle
d’"auteur").
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Les logiciels libres générent des documents qui sont eux aussi dans des formats libres et ouverts,
ce qui est essentiel pour la mise en commun des ressources au sein du système éducatif. Les
logiciels propriétaires, au contraire, génèrent le plus souvent des documents dans des formats non
pérennes, et souffrent de problèmes majeurs d’incompatibilité entre les différents environnements.
Leur disponiblité dans le temps et dans l’espace n’est pas garantie.
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Il faut aussi souligner la possibilité de tester des solutions logicielles multiples et ouvertes, sans la
contrainte d’un achat préalable. Les ressources offertes par les sites Internet de logiciels libres
sont de ce point de vue considérables.
Dans son fondement même, le logiciel libre est conçu dans une logique de partage de savoir.
Il est frappant de constater à quel point cette logique dépasse le strict cadre de la conception
logicielle. Il est en effet d'un usage plus que courant pour les utilisateurs du libre, de partager leurs
expériences, leurs remarques, leurs réalisations sur des sites internet ou des listes de diffusion.
La grande majorité des logiciels éducatifs libres sont emprunts de cette philosophie dans leur
conception même. Il ne s'agit pas de fournir un produit fini dont l'enseignant n'aura qu'à subir la
démarche proposée. Il est ainsi d'usage de donner les moyens à l'éducateur d'apporter sa propre
« patte » au logiciel, par la possibilité d'y adapter sa propre démarche pédagogique, d'y rentrer ses
textes, ses images...
La difficulté du néophyte à installer le logiciel va ainsi permettre la réalisation d'une fiche
détaillée permettant au prochain de ne pas rencontrer la même difficulté, la mise à disposition d'une
démarche pédagogique utilisant tel ou tel logiciel va permettre à chacun de l'enrichir, la commenter
voire, mettre en oeuvre une évolution notable du logiciel. Il est ainsi impossible de trouver un logiciel
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éducatif libre sans que celui-ci ne soit accompagné de multiples fiches pédagogiques.
L'une des premières devises souvent rencontrées dans cette communauté du « libre
éducatif » est:
« si tu ne sais pas, demande. Dès que tu sauras, partage! »
Nul besoin donc d'être un développeur de génie pour contribuer au développement du logiciel
libre:
Exemple de proposition de contribution sur le site www.abuledu.org:
Vous aimez lire et écrire : vous pouvez relire une documentation, en écrire une nouvelle.
Produire des fiches pédagogiques autour de l'utilisation d'AbulÉdu et des logiciels du
Terrier, les diffuser sous licence libres FDL et les déposer sur le site [libre.pedagositehttp://libre.pedagosite.net].
Vous êtes bilingue ou polyglotte : vous pouvez traduire une partie de l'interface d'AbulÉdu
ou des logiciels.
Vous savez utiliser des logiciels : vous pouvez tester les versions beta en téléchargeant
des logiciels et en échangeant sur la liste béta.
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III)Les CEMEA et le logiciel libre
« Les CEMEA se revendiquent à la fois de l'Education nouvelle et de l'éducation populaire.
Ceci dépasse largement la seule mise en oeuvre de techniques éducatives particulières, ou
l'inscription dans un humanisme généreux.
Nous avons pour objectif de donner à chacune des personnes participant aux actions de
formations que nous organisons les moyens d'être des citoyens actifs dans une société plus juste et
plus égalitaire, et d'être des acteurs conscients dans les groupes et les collectivités humaines où elles
sont inscrites.
Nous avons pour objectif de favoriser la possibilité pour toute personne de devenir sujet et
acteur politique de l'évolution et de s'investir dans un projet démocratique de société et dans un mode
de développement conciliant les dimensions humaines, sociales, économiques et environnementales
du monde. »
Cet extrait d'un présentation de notre mouvement montre à quel point, le formidable élan du
logiciel libre et de sa philosophie ne peut nous laisser indifférents.
Comment sans devenir les « représentants de commerce » de développeurs de logiciels
libres pouvons nous contribuer à notre manière à ce mouvement ?
Comment ce mouvement peut-il contribuer à enrichir nos pratiques ?
Exemple des CEMEA Pays-de-la-loire:
Depuis maintenant plus de trois ans, nous nous sommes inscrits dans une logique visant à
privilégier le logiciel libre:
Dans nos pratiques informatiques:
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installation du système libre « abulédu » à Géorama, et participation à son développement en
rendant compte des difficultés rencontrées
installation d'un serveur « red hat linux » pour remplacer notre vieux serveur « novell »
mise en conformité des postes clients « windows » au regard des licences ---> installation d'Open
Office en lieu et place de la suite Microsoft Office.
remplacement des logiciels type outlook-express, internet-explorer par des logiciels libres et plus
fiables en terme de sécurité (thunderbird, firefox...)
distribution de ces logiciels aux militants que le souhaitent
réalisation du site internet régional uniquement à l'aide de logiciels libres
réalisation du site régional interne à l'aide du logiciel libre SPIP
adhésion à SCIDERALLE (cf descriptif en annexe)
Dans des formations:
mise en place d'un groupe « logiciels libres » (naissance du groupe en décembre 2004). L'objectif
du groupe n'est pas de réunir des spécialistes de l'informatique et de développer des logiciels,
mais bien d'apporter, d'une part des outils informatiques légaux pour nos formations, d'autre part
de mener une réflexion autour de la pratique informatique dans nos formations. Le faible coût de
solutions type « abulédu » nous permet par exemple de disposer d'un parc potentiel de 30
ordinateurs pour un coût dérisoir.
– encadrement d'un module de formation BEATEP « technique d'animation » autour du thème
« multimédia et logiciels libres ». Nous remettons légalement aux stagiaires les logiciels sur
lesquels nous travaillons.
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encadrement d'un Perf BAFA « multimédia et logiciels libres ». Nous remettons légalement aux
stagiaires les logiciels sur lesquels nous travaillons.
encadrement d'un module de formation à destination des animateurs de CEL «concevoir et mettre
en oeuvre des activités multimédia avec les logiciels libres » Nous remettons légalement aux
stagiaires les logiciels sur lesquels nous travaillons.
Organisation prochaine « des mercredis du libre éducatif » à destination des enseignants
souhaitant trouver des solutions pédagogiques à l'utilisation des TICE.
Intervention dans le cadre de la formation « accompagnement à la scolarité » autour des logiciels
ludo-éducatifs libres. Nous remettons légalement aux stagiaires les logiciels sur lesquels nous
travaillons. Eux même pourront les distribuer légalement aux enfants dont ils ont la charge.
Formation des militants...
Quelques pistes à creuser nationalement:
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mise en place d'un groupe national autour de cette thématique dont l'objet pourrait être:
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adhésion nationale à SCIDERALLE.
Organisation d'un « espace numérique libre » lors du congrès d'Amiens.
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d'organiser une veille technologique et de diffuser l'information;
d'être force de propositions et d'aides pour les AT souhaitant s'engager dans cette
dynamique;
d'être force de propositions et d'aides pour les groupes souhaitant s'engager dans cette
dynamique;
d'élaborer des moments de sensibilisation et de formation;
de travailler à la migration de nos outils actuels (actigest...) sous des formats libres;
de travailler en lien avec le groupe international à des solutions informatiques libres et peu
coûteuses.
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Logiciels libres et Éducation : quelques liens...
Cette liste subjective, scandaleusement non exhaustive... et bien sûr déjà obsolète ;-)
a été réalisée par [email protected] http://scideralle.org/
AbulÉdu, solution logicielle libre pour un réseau d'école
http://abuledu.org
projet AbulÉdu courriel : [email protected]
http://docs.abuledu.org
documentation AbulÉdu
http://listes.abuledu.org
listes de diffusion du projet AbulÉdu
http://libre.pedagosite.net
ressources pédagogiques libres
http://abuledu.org/leterrier/
logiciels pédagogiques maternelle / élémentaire
http://abuledu.com
version professionnelle commerciale d'AbulÉdu
Associations
http://scideralle.org SCIDERALLE
http://abul.org
ABUL
http://aful.org
AFUL
http://april.org
APRIL
http://ofset.org
OFSET
http://adullact.org ADULLACT
http://www.fsf.org
FSF
Dévt et Recherche Appliquée en LL pour l'Éducation
Association Bordelaise des Utilisateurs de logiciels Libres
Ass. Francophone des Utilisateurs de logiciels Libres
Ass. pour la Promotion et la Recherche en Informatique Libre.
Logiciels libres pour l'éducation (Freeduc, DrGeo, Gcompris)
Libre pour les Administrations et Collectivités Territoriales
Free Software Foundation
Et il y a sûrement une association d'utilisateurs de logiciels libres près de chez vous, contactez-la !
Une liste est disponible sur le site de l'AFUL.
Logiciels libres multiplates-formes (Linux, Windows, Mac etc.)
http://frenchmozilla.org
Mozilla
(navigateur, courriel, éditeur html, lecteur de news)
http://fr.openoffice.org
OpenOffice.org Toute la bureautique : traitement de texte, tableur,
dessin, PréAO, PAO, gestion de base de données...
http://gimp.org
The Gimp GNU Image Manipulation Program, Traitement d'image
http://abuledu.org/leterrier/ le Terrier logiciels éducatifs (lecture : ALLER, associations, logique
et numération : tableaux, mulot, à nous les nombres...)
Cédéroms
http://knoppixfr.org Knoppix
système complet sur un cédérom autonome pour essayer
Linux sans installation sur son ordinateur.
http://ofset.org
Freeduc-CD basé sur le précédent, système complet sur un cédérom.
http://allegetice.lautre.net ALLEGETICE compilation de logiciels libres pour Linux, Mac et Win.
http://logiciels-libres-cndp.ac-versailles.fr Distribution Debian-Éducation, didacticiels...
Des sites pour débuter, progresser, participer
http://framasoft.net
http://lea-linux.org
http://linuxgraphic.org
http://fr.wikipedia.org
FRAMASOFT
Léa-Linux
Linuxgraphic
Encyclopédie Wikipédia
de Windows vers le libre...
Linux entre amis
Traitement de l'image
Encyclopédie universelle libre. Participez !
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