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Dossier de presse
Projet de recherche
énergétique
international ITER
Le plus gros contrat jamais signé depuis
le démarrage d’ITER remporté par
Cofely Axima, Cofely Endel, Cofely Ineo et M+W
Sommaire
1. Le contrat
3
L’un des accords les plus importants du projet ITER .........................................3
Un contrat qui fera date ....................................................................................4
Le saviez-vous ?................................................................................................4
Le contrat en chiffres.........................................................................................5
2. Le consortium
6
Cofely Axima, Cofely Ineo et Cofely Endel : des leaders du secteur ...................6
Cofely Axima, Cofely Endel et Cofely Ineo : un savoir-faire historique reconnu....7
Le saviez-vous ?................................................................................................8
Références emblématiques et synergies naturelles............................................8
ITER: une collaboration sur le long terme ..........................................................9
3. Les hommes
10
Une centaine de personnes embauchées .......................................................10
La sous-traitance et l’intérim ...........................................................................11
L’insertion et la formation ................................................................................11
Objectif “zéro accident” ...................................................................................12
4. Le projet ITER
13
La fusion .........................................................................................................13
La machine Tokamak ......................................................................................13
La collaboration ..............................................................................................13
Le site .............................................................................................................14
L’Histoire .........................................................................................................14
Le calendrier ...................................................................................................14
Les acteurs .....................................................................................................14
ITER en chiffres ...............................................................................................15
2 - Dossier de presse - Octobre 2013
1. Le contrat
L’un des accords les plus importants du projet ITER
Le contrat signé entre l’agence domestique
européenne Fusion For Energy (F4E) et le
consortium franco-allemand constitué de Cofely
Axima, Cofely Endel, Cofely Ineo et M+W est
l’un des plus importants du projet de recherche
ITER. D’une valeur de 530 millions d’euros, et
d’une durée de 6 ans, il représente le 4e lot
attribué par F4E au titre de la construction des
bâtiments techniques; il est également connu
sous le nom de TB04 (pour “Tender Batch n°4”).
L’accord porte sur les installations climatiques,
électriques et mécaniques de 13 bâtiments du
site de recherche (qui en comptera 39 au total) : de la conception à la maintenance
en passant par les études et la réalisation. Dans le détail, il s’agit d’installations
de chauffage, ventilation et climatisation (CVC); d’installations électriques (courants
forts, courants faibles et éclairage) et mécaniques. Les systèmes d’instrumentation
et de contrôle, les réseaux des fluides, la détection et la protection contre les incendies
et le contrôle-commande sont également inclus.
La particularité de ce contrat tient à la surface et à la nature des bâtiments
concernés avec un total de 97 200 m2, répartis dans des zones conventionnelles
et des zones classées INB (Installations nucléaires de base). C’est le cas des trois
bâtiments du complexe tokamak, qui abriteront le réacteur où seront effectuées
les expérimentations de fusion. Le volume d’air
requis (chauffage, ventilation et climatisation)
uniquement pour cette zone est d’ailleurs
de 250 000 m3. Il s’élève à 550 000 m3 dans la
zone conventionnelle. Des chiffres exceptionnels
auxquels viennent s’ajouter 20 000 kilomètres
de câbles ou 2000 détecteurs incendie (lire
également “le contrat en chiffres”).
3 - Dossier de presse - Octobre 2013
Un contrat qui fera date
530 millions d’euros: le montant du contrat remporté par le consortium franco-allemand
constitue à ce jour un record. C’est le plus gros accord jamais signé par l’agence
domestique européenne Fusion For Energy (F4E) depuis le début du projet
de recherche. L’agence gère en effet une enveloppe de 6,6 milliards d’euros qui
correspond au montant de la participation de l’Union au projet ITER, validé en 2010
par le parlement européen. Un budget destiné à la construction d’une grande partie
des installations du site, à commencer par les 39 bâtiments techniques.
À ce jour, plus de 600 appels d’offres ont déjà été
lancés par les différents maîtres d’ouvrage parmi
lesquels on compte ITER Organization, responsable
de la construction et de l’exploitation de l’installation; l’agence domestique européenne F4E,
responsable de la fourniture en nature de la part
européenne; et l’Agence ITER France, responsable
de l’accueil du projet sur le territoire français.
Uniquement pour l’année 2012, les montant des
contrats attribués s’étaient élevés à 474 millions
d’euros (dont 332 pour des entreprises installées
en PACA). L’année 2013 marquera donc une
étape décisive dans la signature d’accords
majeurs pour le projet avec à leur tête, le contrat
remporté par le consortium franco-allemand.
À noter qu’en début d’année, un autre consortium (Vinci, Razel et Ferrovial)
avait obtenu le contrat de construction du complexe tokamak, d’une valeur de
300 millions d’euros.
Le saviez-vous ?
Le Complexe Tokamak d’ITER sera le plus grand jamais construit dans le monde.
Il sera également le plus lourd. Avec un poids total de 23 000 tonnes, il pèsera trois
fois plus que la Tour Eiffel. Un million d’éléments seront nécessaires pour l’assembler.
4 - Dossier de presse - Octobre 2013
Le contrat en chiffres
530 M€
6 ans
HVAC (heating, ventilation
and air-conditioning : chauffage,
ventilation et climatisation) pour
la zone nucléaire
HVAC pour la zone conventionnelle
250 000 m
550 000 m
Montant du contrat
Durée du contrat
3
de volume requis
3
de volume requis
600 000 m /h
1 000 000 m /h
de débit d’air
de débit d’air
Equipements de manutention
et tuyauterie
Electricité et contrôle commande
3
3
12
150 m /h
70 mva
20000 km
ponts roulants
Protection incendie
Puissance installée
de câbles
7 500 m /h 50 m /h
30
2 000
Air comprimé
et air respirable
de chemins
de câbles
3
3
3
d’eau potable et
d’eau chaude
11000 Nm /h
km
détecteurs
incendie
Réseaux de distribution des fluides
3
d’Azote (gaz)
1,2 Nm /h
30 000
60 km
supports
à l’extérieur
des bâtiments
3
d’Azote liquide
4 000
1 100 Nm /h
vannes
3
d’Hélium
2 000
points de mesure
5 - Dossier de presse - Octobre 2013
20 km
à l’intérieur
des bâtiments
2. Le consortium
Cofely Axima, Cofely Ineo et Cofely Endel :
des leaders du secteur
Le contrat a été attribué au consortium regroupant Cofely Axima, le mandataire,
Cofely Ineo et Cofely Endel; trois sociétés du groupe GDF SUEZ associées
à M+W Germany GmbH (M+W Group), un consortium spécialement constitué
pour répondre aux appels d’offres du projet de recherche ITER. Pour
les entités Cofely, ce contrat vient conforter leur positionnement stratégique
en tant qu’acteurs de premier rang dans le secteur du nucléaire, au titre de
concepteur-installateur.
6 500
Cofely Axima : génie climatique, réfrigération et protection incendie
collaborateurs
140
implantations
1 Md€
de chiffre
d’affaires en 2012
6 000
Numéro un en France en matière de génie climatique, Cofely Axima démontre
sa maîtrise des technologies les plus complexes avec plus d’un millier de chantiers
suivis chaque année. Du projet simple aux programmes de plusieurs dizaines
de millions d’euros, les équipes allient expertise et proximité grâce, notamment,
à un réseau couvrant l’ensemble du territoire. Et le constat est le même en matière
de réfrigération grâce à 1000 collaborateurs qui ont hissé la marque parmi les
références du secteur du froid. Enfin, en matière de protection incendie, la société
est en mesure de réaliser tous types d’installations et pose, chaque année, une
moyenne de 225 000 sprinklers (système de détection et d’extinction).
Cofely Endel : maintenance industrielle
collaborateurs
140
implantations
682 M€
de chiffre
d’affaires en 2012
Née de la fusion entre Entrepose et Delattre-Levivier, la société Cofely Endel est
leader dans le secteur de la maintenance industrielle, grâce notamment à un réseau
fort de 140 implantations et 6000 collaborateurs. Cofely Endel intervient tout au
long du cycle de vie des installations dans l’ensemble des secteurs de l’industrie,
y compris dans le nucléaire (rénovation et/ou démantèlement). Ses objectifs sont
multiples puisque, outre l’optimisation de la performance de l’outil, la sécurité
et la sûreté figurent également parmi les priorités de la société.
6 - Dossier de presse - Octobre 2013
15 500
Cofely Ineo: génie électrique et intégration de systèmes
collaborateurs
300
implantations
2,3 Md€
de chiffre
d’affaires en 2012
Acteur majeur du génie électrique, des systèmes d’information et de communication
et des services associés, Cofely Ineo conçoit des solutions globales: depuis
la conception jusqu’à la maintenance en passant, bien sûr, par la réalisation. La
société intervient sur des projets d’installations électriques industrielles et
tertiaires, de réseaux d’énergie, d’éclairage public, d’infrastructures de transport
et de télécommunications, de sécurité globale, de production d’énergie ou
de systèmes d’information. Présente dans le secteur du nucléaire depuis 30 ans
à travers sa filiale Ineo ANC (Activité Nucléaire et Centrales), Cofely Ineo participe
à la construction et à la maintenance de toute installation nucléaire (centrale
de production, usine liée au cycle du combustible ou centre de recherche).
Une expérience qui permet à Cofely Ineo de compter parmi les partenaires industriels
majeurs pour accompagner la nouvelle génération de projets nucléaires, à l’image
d’ITER. Ses principaux clients sont d’ailleurs l’Andra, Areva, EDF et le CEA
(notamment à Cadarache).
Cofely Axima, Cofely Endel et Cofely Ineo :
un savoir-faire historique reconnu
Exceptionnel par son ampleur, le contrat signé avec F4E correspond au coeur de
métier des entités Cofely pour qui il s’agit de prestations conventionnelles
traditionnelles. Pour autant, ce projet recouvre un grand nombre de contraintes
techniques, liées notamment aux particularités sismiques d’une zone située à
proximité de la faille de la Durance. Une situation qui, dans le cas d’un programme
nucléaire, aboutit à un projet complexe dans sa conception et sa réalisation. Il fait
d’ailleurs d’ores et déjà l’objet d’un suivi de l’Autorité de sûreté nucléaire, notamment
dans le cadre des Evaluations Complémentaires de Sûreté (ECS) post-Fukushima.
Par ailleurs, ce chantier requiert une optimisation permanente du dimensionnement.
Ce paramètre constitue un enjeu majeur dans la réalisation de ce projet afin d’être
en mesure d’adapter les solutions techniques, notamment en termes de volume, à
des surfaces exceptionnellement grandes ou au contraire à des locaux plus exigus.
Cofely Axima, Cofely Endel et Cofely Ineo ont donc fait la différence grâce à leur
savoir-faire, basé sur 30 ans d’excellence technique et de très nombreuses
références, notamment dans le domaine du nucléaire. Leur expertise en matière
de sécurité et de sûreté est aujourd’hui éprouvée et reconnue. Une histoire,
une expérience et un savoir-faire qui permet aujourd’hui aux entités de Cofely
de se positionner parmi les acteurs de premier rang dans des projets de grande
envergure, comme concepteur-installateur. Et ce sont précisément ces atouts
que F4E a privilégié face à des concurrents tels que Ferrovial, Iberdola ou Sener.
Pour mener à bien ce contrat, une répartition logique des tâches au sein du consortium
a été définie. Les entités Cofely réaliseront la partie nucléaire, c’est-à-dire les trois
bâtiments du complexe tokamak, classé INB. M+W Germany sera chargé de la partie
conventionnelle. Cette complémentarité a d’ailleurs permis à Cofely Ineo et
Cofely Axima de faire une nouvelle fois la différence après avoir déjà remporté
le contrat du bâtiment des bobines poloïdales du projet ITER.
Le saviez-vous ?
Cofely Axima, Cofely Endel et Cofely Ineo font partie de GDF SUEZ Energie Services
qui emploie 78 000 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires de 14,2 milliards
d’euros. Leader européen des services multitechniques, GDF SUEZ Energie
Services est une des six branches d’activités de GDF SUEZ, l’un des premiers
énergéticiens au niveau mondial.
Références emblématiques et synergies naturelles
Chacune des entités de Cofely dispose de références emblématiques
sur des projets similaires à ITER, en termes d’envergure et de
complexité. Avec, à chaque fois, des synergies naturelles entre
ses trois sociétés.
C’est notamment le cas aux côtés d’EDF avec une participation
active à la construction de l’EPR de Flamanville, premier exemplaire
de la nouvelle génération de réacteurs nucléaires. Cofely Axima
réalise actuellement les installations de ventilation et de conditionnement d’air de l’îlot nucléaire (le cœur de la centrale), de la station
de pompage et du bâtiment de traitement des effluents. Un projet
d’envergure qui comprend les études, la qualification et la fourniture
des équipements, l’installation et la mise en service des systèmes
de ventilation et de filtration (une vingtaine) traitant plus de
1 500 000 m3/heure d’air. Dans le même temps, Cofely Ineo a la
charge des études et de la réalisation de nombreuses installations
électriques (éclairage, détection incendie, détection hydrogène,
vidéosurveillance). Le contrat comprend également le contrôle
de l’environnement avec la mise en place de balises de traitement
d’air sur l’ensemble du site de Flamanville. Enfin, toujours pour l’EPR, Cofely Endel
travaille aux côtés d’EDF et d’Alstom afin de réaliser 110 kilomètres de réseaux
de tuyauteries (études, approvisionnement, fabrication et montage).
On retrouve cette synergie entre les trois entités dans les contrats obtenus auprès
d’Areva pour la construction de l’usine d’enrichissement de l’uranium Georges
Besse II sur le site du Tricastin, dans la Drôme. Etudes (bilan thermique, calculs
au séisme, schémas de principe, dimensionnement...) et travaux de ventilation
(nucléaire et conventionnelle) pour Cofely Axima. Cofely Ineo a pour sa part réalisé
les installations électriques générales des deux unités, Nord et Sud, et Cofely Endel
a eu la charge des réseaux de fluides (conception, études et réalisation).
À noter enfin, toujours aux titres des références majeures dans le secteur du nucléaire,
que Cofely Ineo a participé à plusieurs grands projets du CERN, le Centre européen
pour la recherche nucléaire, situé à Genève. Les contrats d’installations électriques
ou multi-techniques, et de maintenance, ont notamment concerné l’accélérateur PS
(synchrotron à protons) et le LEP qui, avec ses 27 kilomètres de circonférence, reste
le plus grand accélérateur électron-positon jamais construit.
ITER: une collaboration sur le long terme
Dans le cadre du projet ITER, Cofely s’est
déjà positionné sur le lot TB 06. Il porte sur
l’électrification du site, depuis les postes
de livraison RTE jusqu’à l’alimentation
de chaque bâtiment et ses équipements;
la liste des candidatures retenues pour
l’appel d’offre a été publiée en septembre
2013 et Cofely Ineo est retenu. Un positionnement est également à l’étude dans
le cadre d’un prochain lot, le TB 10, pour
des prestations du même type que le TB 04
avec d’autres bâtiments nucléaires accolés
à la partie nord du Complexe Tokamak et
des bâtiments conventionnels. Les
bâtiments nucléaires seront dédiés au retraitement des combustibles nucléaires.
L’appel à candidature devrait avoir lieu au printemps 2014 avec une sélection
programmée à l’été et
un appel d’offres lancé à l’automne.
Des positionnements sont également envisagés dans le cadre des prochains appels
d’offres d’ITER Organization (prestations en support à la recherche) ou des autres
agences domestiques chargées de fabriquer, dans chacun des pays membres du
projet, les différents éléments du Complexe Tokamak.
3. Les hommes
Une centaine de personnes embauchées
Après une phase d’études d’un an, le démarrage des travaux est programmé pour
septembre 2014. Ils dureront 5 ans et mobiliseront, au plus fort de l’activité,
en 2016, jusqu’à 450 personnes. Si le recours aux salariés des quatre entreprises
du consortium franco-allemand sera privilégié, il ne suffira pas à répondre aux besoins.
Une vague importante de recrutements, sans doute de l’ordre d’une centaine
de personnes, est donc prévue pour la réalisation de ce contrat. Elle a d’ores
et déjà débuté pour certains domaines très précis
(hypothèses de conception, méthodologie de calcul,
modélisation 3D...) avec une dizaine de poste
d’experts ingénieurs. Pour ces profils très pointus,
le consortium s’est appuyé sur les cabinets de
recrutement avec qui il travaille déjà, et les agences
d’intérim présentes sur le site ITER.
À ce jour, la phase de mobilisation est en cours
et concerne près de 100 personnes, dont la moitié
est présente sur place. Toutes sont issues des
différentes agences des quatre entités du consortium
(Lyon, Aix, Grenoble, Bordeaux, Rognac, Pierrelatte,
Rousset et Stuttgart) et la moitié était déjà en poste
dans la région PACA. Pour les autres, il s’agit
de salariés qui sont en grands déplacements et pourraient bénéficier d’ores et déjà
donc des services de l’agence ITER France, responsable de l’accueil des salariés
amenés à travailler sur le site. Enfin, en cas de déménagement, les intéressés
bénéficient des chartes mobilité en vigueur dans chaque entreprise et, afin de
faciliter ces démarches, des agences de relocation ont d’ores et déjà été identifiées.
L’équipe projet est constituée de fonctions supports classiques pour ce type de
grands programmes nucléaires (financiers, juristes et administratifs) avec une partie
opérationnelle en charge du management du contrat et de l’ingénierie. Elle est
actuellement basée à Pertuis dans le Vaucluse. Cette commune de 20 000 habitants
est reliée au site par l’autoroute et même s’il ne faut que 15 minutes pour s’y rendre,
l’objectif est de se rapprocher dès que possible.
Le calendrier
Septembre
2013
Septembre
2014
Septembre
2019
Démarrage du projet
et des études
Début des travaux
Fin de travaux
La sous-traitance et l’intérim
Si le consortium s’appuiera naturellement sur ses experts du secteur nucléaire, avec
qui il collabore depuis longtemps, il souhaite également travailler avec des fournisseurs
locaux et régionaux. Certains sous-traitants ont d’ores et déjà été contactés, aussi
bien pour des prestations techniques que de ressources humaines. Elles seront
néanmoins conditionnées par la capacité des PME locales à se mettre en conformité
avec les habilitations nécessaires au travail dans des zones contrôlées et surveillées.
En tout état de cause, le consortium rappelle que sur des chantiers de ce type, la
sous-traitance ne dépasse jamais 30% et l’intérim 20%. Concernant le travail
temporaire, des contacts ont également été pris avec les sociétés Adecco et Proman ;
cette dernière étant spécialisée dans le BTP et son siège social se situe à Manosque,
à moins de 15 minutes du site.
L’insertion et la formation
L’insertion et la formation seront privilégiées et
s’appuieront sur l’antenne de Pôle Emploi
installée sur le site ITER. Les métiers concernés
seront en lien avec l’installation des équipements
(monteur en électricité, tuyauteur, monteur
de gaines…) et les formations seront destinées
à un public en recherche d’emploi. Elles se
dérouleront sur plusieurs mois et permettront
de diversifier les équipes.
Des formations en alternance seront également
mises sur pied, notamment avec le Centre de
Formation d’Apprentis de l’Industrie de Vaucluse
(CFAI 84) avec, à la clé des diplômes allant d’un
niveau Bac +2 (techniciens) à Bac +5 (ingénieurs).
Enfin, des partenariats sont en cours d’élaboration
avec des organismes locaux, comme le Groupe Institut de Soudure qui possède
une antenne dans les Bouches-du-Rhône (à Port-de-Bouc).
Objectif “zéro accident”
Les travaux dureront 6 ans et prendront fin avant la mise en service du Complexe
Tokamak et le démarrage des activités nucléaires: ce qui signifie qu’il n’y pas de
risque lié au rayonnement ionisant ou aux champs magnétiques. Néanmoins,
comme sur tous ses projets, le consortium appliquera les règles strictes du code
du travail liées à ce type de chantier
avec un objectif “zéro accident”.
Un service QHSE (qualité, hygiène,
sécurité, environnement) est d’ores
et déjà intégré à l’équipe projet:
il sera en charge du management
de la sécurité sur le site pendant
toute la durée des travaux.
En outre, chaque entreprise du
consortium dispose de son Plan
Particulier de Sécurité Protection
Santé (PPSPS): il est élaboré
d’après le Plan Général de
Coordination (PGC) fourni par
l’agence domestique européenne.
Enfin, chaque salarié et sous-traitant
devra obligatoirement suivre
une formation spécifique avant
de pouvoir pénétrer sur le site. L’objectif est de connaître la politique de sécurité
du client mais aussi, de manière plus générale, les risques liés à ce type d’activités et
les obligations en termes d’équipements de protection (individuels et collectifs). Les
consignes d’urgence d’ITER et du CEA feront également partie de ces formations
dispensées à l’ensemble du personnel.
4. Le projet ITER
Cadarache est un lieu-dit de la commune de Saint-Paul-lez-Durance, aux confins
des Bouches-du-Rhône; au carrefour des départements du Var, du Vaucluse et des
Alpes de Haute-Provence. En juin 2005, c’est ce site,
connu pour les installations du Commissariat à l’énergie
atomique et aux énergies alternatives (CEA), qui est
choisi pour accueillir le projet international ITER.
Huit ans plus tard, ITER est devenu une réalité locale
ancrée dans le Val de Durance, entre Aix, Manosque
et Pertuis. Une région qui change, bouge et avance
autour d’un projet qui marquera peut-être le XXIe siècle :
la fusion nucléaire.
1.
La fusion
ITER signifie International Thermonuclear Experimental Reactor. Il s’agit d’un projet
de recherche scientifique qui doit permettre de démontrer que la fusion de deux
variétés d’hydrogène (deutérium et tritium) peut devenir une source d’énergie
exploitable et produire de l’électricité. Pour y parvenir, ITER devra démontrer que
l’on peut produire dix fois plus d’énergie que ce qui a été nécessaire pour initier
la réaction de fusion.
2.
La machine Tokamak
Il s’agit d’un réacteur qui utilise des champs magnétiques pour contrôler
et confiner un plasma au coeur duquel seront fusionnés le deutérium
et le tritium. La plus grande machine Tokamak du monde est en cours de
construction afin de pouvoir tester la réaction de fusion.
3.
La collaboration
ITER est un projet international auquel participent sept nations représentant
elles-mêmes 35 pays: l’Europe, les États-Unis, la Russie, la Chine, l’Inde, la Corée et
le Japon. Les sept membres se sont dotés d’agences domestiques qui assurent
l’interface entre les gouvernements nationaux et ITER Organization. Elles sont
chargées de gérer les fournitures, essentiellement en nature, de chacun des membres.
4.
Le site
Cadarache, sur la commune de Saint-Paul-lez-Durance, dans les Bouches-du-Rhône,
a été officiellement choisi le 28 juin 2005 pour accueillir ITER. Les travaux de viabilisation du site ont démarré en janvier 2007: 90 hectares de terrain ont été aménagés
pour accueillir l’installation et ses bâtiments annexes.
5.
L’Histoire
C’est à Genève, en novembre 1985, que le Président américain Ronald Reagan et le
Secrétaire général du Parti communiste d’Union soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, ont
décidé de lancer une initiative internationale pour développer l’énergie de fusion… Et
c’est précisément cette collaboration internationale qui a abouti au projet actuel.
Plus de 200 Complexes Tokamaks ont été construits dans le monde: la
connaissance et l’expérience accumulées par tous ces réacteurs trouvent leur
aboutissement dans ITER.
6.
Le calendrier
Les travaux de construction ont démarré en 2010. Les premiers éléments du Complexe
Tokamak sont attendus sur place en juin 2014 afin de démarrer l’assemblage de la
machine en 2015. Le premier plasma devrait être produit vers 2020 et les opérations
de fusion deutérium-tritium débuteraient en 2027. Enfin ITER n’est pas une fin en soi:
le réacteur de démonstration DEMO doit lui succéder. Il s’agira d’un démonstrateur,
c’est-à-dire la dernière étape avant de pouvoir passer à l’étape industrielle avec,
d’ici la fin du siècle, des réacteurs d’une puissance de l’ordre de 1500 MW,
comparable à celle des réacteurs de fission les plus modernes.
7.
Les acteurs
L’agence domestique Fusion For Energy (F4E) est chargée de gérer la contribution
européenne au projet. ITER Organization est responsable de la conception de
l’installation de recherche, de sa construction, de son exploitation pendant 20 ans et de
sa mise à l’arrêt. L’Agence ITER France, créée au
sein du CEA, a la responsabilité de l’accueil des
collaborateurs et de leur famille, mais également
des travaux de viabilisation du site.
ITER en chiffres
840 m3
Avec un volume de plasma de 840 mètres cubes, ITER sera le plus gros Complexe
Tokamak jamais construit. Le volume de plasma des Complexes Tokamaks
actuellement en exploitation dans le monde, comme le JET européen ou le JT-60
japonais, n’excède pas 100 mètres cubes.
150 millions de degrés
Une température extrêmement élevée est nécessaire pour déclencher la réaction
de fusion : à l’intérieur du Complexe Tokamak d’ITER, elle sera de 150 millions de
degrés. C’est dix fois plus qu’au coeur du soleil!
Crédits photos : cofely Ineo, F4E, ITER IO, M. Postollec, O. Gillain, P. Ginter.
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