Maison de la Saisonnalité - Communauté de communes des Gorges

Transcription

Maison de la Saisonnalité - Communauté de communes des Gorges
PREAMBULE
Les points à retenir:
Le nombre d’offres d’emplois recueillies est en nette hausse par rapport à 2013 et retrouve son
niveau identique à 2012 (dernière année où la Maison de la Saisonnalité (MS) organisait le Salon
de l’Emploi Saisonnier à Vallon Pont d’Arc). Cela atteste d’un réseau d’employeurs fiable, solide
et demandeur du service. En parallèle, l’on constate que les offres d’emploi sont déposées à la
Maison de la Saisonnalité plus tardivement, et ce depuis 3 ans. L’on peut poser l’hypothèse
d’une avant-saison morose ou de recrutements qui s’effectuent plus tardivement.
Si le nombre de saisonniers accueillis et accompagnés est équivalent à 2013, leur mode de
fréquentation de la MS a évolué : ils nous sollicitent bien en amont de la saison et les
accompagnements s’inscrivent dans la durée. Au vu de la baisse de nos moyens, le service
accueil est aujourd’hui saturé.
La pyramide des âges confirme la tendance 2013 relative au vieillissement du public saisonnier
accueilli.
Nouveauté 2014 : un focal sur les candidats saisonniers et les offres d’emploi par communautés
de commune a été réalisé.
Nous avons repris notre action concernant la santé en relançant le travail partenarial. Ceci nous
a permis notamment la mise en place d’un accueil hebdomadaire pluridisciplinaire des saisonniers
(tous les mardis matin en juillet/août), et l’organisation d’un pot d’accueil des saisonniers.
En revanche, notre action relative au logement des saisonniers n’a pas pu être poursuivie, faute
de moyens. Si ce manque de moyens venait à perdurer, cela mettrait en difficulté notre réseau
et affaiblirait bien sûr notre offre de service.
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ACTION DACCOMPAGNEMENT
FREQUENTATION
En 2014, 653 actifs ont été accueillis et accompagnés dans la préparation et le suivi de leur
saison. Ce volume reste constant depuis 2012, année de l’annulation du salon de Vallon Pont
d’Arc.
Ce sont 3189 entretiens qui ont été réalisés par la Maison de la Saisonnalité sur les lieux
d’accueil de Vallon Pont d’ Arc, la permanence d’Aubenas, et nos participations aux différents
salons.
Avec des moyens humains et financiers en baisse depuis plusieurs années, notre service d’accueil
est à saturation. Le flux de saisonniers n’étant pas planifiable, l’accueil est devenu aujourd’hui
notre principale activité.
TYPOLOGIE DU PUBLIC
La pyramide
des
âges
nous
rencontrées ont moins de 30 ans.
confirme la jeunesse des candidats : 66 % des personnes
Le vieillissement de la population rencontrée, constaté les années précédentes, se confirme encore
cette aujourd’hui : en 2011, 81 % de celui-ci avait moins de 30 ans, contre 70% en 2012 et
73% en 2013. Les effets de cette longue crise économique que nous vivons, nous amène des
candidats inhabituels, qui se positionnent sur l’offre saisonnière par défaut.
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Part des moins de trente ans
81%
2011
70%
73%
2012
2013
66%
2014
La parité homme–femme quant à elle est traditionnellement presque respectée : 53% du public
accueilli est masculin. Ce taux varie très peu d’une année sur l’autre et reste proche du 50%
PROVENANCE DES CANDIDATS
Traditionnellement, les saisonniers connaissent la Maison de la Saisonnalité par le bouche à
oreille. Seuls 8% de ceux-ci nous reviennent d’une année sur l’autre : la majorité d’entre eux a
désormais un réseau professionnel local pour réussir une nouvelle saison ou bien a fait le choix
de quitter soit le territoire soit l’emploi saisonnier.
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NATURE DE LA DEMANDE
Pas de nouveauté en ce qui concerne la demande enregistrée lors du premier accueil. La
demande d’emploi est majoritaire, puis vient celle du logement, sans doute minimisée par les
saisonniers eux même, qui pensent au premier abord, que le logement est une problématique
secondaire facile à régler une fois l’emploi trouvé.
Les conflits et questions relatives au droit du travail sont difficiles à évaluer. Les ruptures sont
fréquentes et se traduisent souvent dans nos services par une nouvelle demande d’emploi sans
que les questions relatives au droit du travail soient abordées par le saisonnier.
Nous regrettons cette année la disparition de la permanence de l’inspection du travail. Celle-ci,
toujours très fréquentée, s’était montrée précieuse et répondait aux besoins des saisonniers.
ORIGINE GEOGRAPHIQUE DES CANDIDATS
Cette année, une majorité des candidats est étranger au territoire Ardèche Méridionale (68%),
nous
constatons
toujours
une
grande
diversité
des
départements
d’origine
des
saisonniers
accueillis. Cette année, 60 départements sont identifiés et concernent 20 régions de France. On y
ajoutera quelques candidats Belges, Espagnols, Anglais, Roumains, Russes, Allemands, Néerlandais,
Thaïlandais et Suisses.
On devine facilement les problématiques engendrées par cet afflux : accueil, transport, logement,
emploi. Ces services conçus pour les locaux et touristes ne sont que rarement adaptés à cette
population nomade.
Extrêmement
mobiles
et
prêts
à
saisir
toutes
opportunités
professionnelles,
ces
acteurs
incontournables de nos activités saisonnières, font l’objet de sollicitations toujours plus importantes
et l’on voit se créer des alliances de territoire, de nouveaux espaces saisonniers afin d’attirer ces
ressources humaines dans sa région.
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Si elle bénéficie toujours d’un capital sympathie important, l’Ardèche n’est cependant pas une
destination de travail très cotée. En cause la faible attractivité des offres d’emploi proposées
(durée des contrats, logement) et un manque de services dans un territoire géographiquement
éclaté (transport, logement …)
Origine des 447 Ardéchois (moyenne sur 5 ans):
CDC des Gorges de l’Ardèche : 191
CDC Pays Aubenas Vals : 106
CDC Vinobre : 26
CDC Beaume Drobie : 28
CDC Val de Ligne : 27
CDC Berg et Coiron : 18
CDC Pays des Vans : 26
CDC Ardèche Source des Volcans : 16
CDC Du Rhône aux Gorges de l’Ardèche : 4
CDC Barrès Coiron : 1
CDC Entre Loire et Allier : 1
CDC Rhône Helvie : 3
LES OFFRES DEMPLOI
En 2014, 736 offres ont été recueillies et traitées (plus 40% par rapport à 2012, année de la
disparition du salon de Vallon Pont d’Arc). Nous revenons au même niveau de sollicitation que
celui de nos années pleines, avec l’organisation du salon. Notre réseau d’entreprises (près de
250) est toujours fidèle et solide.
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Répartition par secteur d’activité et par communauté de communes des 275 entreprises
saisonnières du tourisme, utilisatrices du service maison de la saisonnalité :
Communauté de communes des Gorges de l’Ardèche
161 entreprises
domiciliées sur les communes de Balazuc, Chauzon, Grospierres, Labeaume,
Lanas, Labastide de Virac, Lagorce, Pradons, Ruoms, Saint Alban Auriolles,
Remèze,
•
•
Sampzon, Orgnac l’Aven, Vagnas, Vallon Pont d’Arc :
Salavas,
39 Campings
75 Hôtels Restaurants
•
10 Résidences, Villages Vacances, Villages de gites.
•
16 Commerces (une enseigne commerciale peut avoir plusieurs établissements)
•
•
Saint-
5 Musées ou grottes
16 loueurs d’embarcations
(une enseigne commerciale peut avoir plusieurs établissements)
Communauté de communes Beaume Drobie
24 entreprises domiciliées sur les communes de Chandolas, Joyeuses, Ribes, Rosières, Valgorge :
•
•
•
•
11 Campings
9 Hôtels Restaurants
3 Résidences, Villages Vacances, Villages de gites.
1 Autre entreprise (collectivité, office du tourisme…)
Communauté de communes Pays d’Aubenas Vals
19 entreprises domiciliées sur les communes d’Aubenas, Antraigues, Mézilhac, Saint Didier sous
Aubenas, St Joseph des Bancs, Ucel, Vals les Bains :
•
3 Campings
•
13 Hôtels Restaurants
•
•
•
1 Résidences, Villages Vacances, Villages de gites.
1 Autre entreprise (collectivité, office du tourisme…)
1 commerce
Communauté de communes Entre Loire et Allier
5 entreprises domiciliées sur les communes de Coucouron, Le Lac d’Issarlès :
•
6
5 Hôtels Restaurants
Communauté de communes Berg et Coiron
6 entreprises domiciliées sur les communes de Lavilledieu, Saint Germain, Saint-Jean le Centenier,
Villeneuve de Berg :
•
2 Campings
•
4 Hôtels Restaurants
Communauté de communes Rhône Helvie
2 entreprises domiciliées sur les communes d’Alba la Romaine, Valvignères :
•
•
1 Hôtels - Restaurants
1 Autre entreprise (collectivité, office du tourisme…)
Communauté de communes des Sources et Volcans
6 entreprises domiciliées sur les communes de Meyras et Thueyts :
•
•
5 Hôtels Restaurants
1 Résidences, Villages Vacances, Villages de gîtes.
Communauté de communes DRAGA
7 entreprises domiciliées sur les communes de Bidon, Bourg Saint Andéol, Saint Martin d’Ardèche,
Saint Just d’Ardèche :
•
•
3 Campings
3 Hôtels Restaurants
1 Commerces (une enseigne commerciale peut avoir plusieurs établissements)
Communauté de communes des Sources de la Loire
5 entreprises domiciliées sur les communes Sagnes et Goudoulet, Saint Cirgues en Montagne :
•
5 Hôtels Restaurants
Communauté de communes du Pays des Vans
21 entreprises domiciliées sur les communes de Bannes, Berrias et Casteljau, Les Vans, SaintAndré de Cruzières, Saint-Paul le Jeune, Saint-Pierre Saint-Jean, Saint Sauveur de Cruzières :
•
•
•
•
•
6 Campings
11 Hôtels Restaurants
2 Résidences, Villages Vacances, Villages de gites.
1 Autre entreprise (collectivité, office du tourisme…)
1 Base nautique – Location de canoës
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Communauté de communes du Vinobre
5 entreprises domiciliées sur les communes Ailhon, Lanas, Saint Etienne de Fontbellon :
•
•
4 Hôtels Restaurants
1 Parc de Loisirs
Communauté de communes du Val de Ligne
14 entreprises domiciliées sur les communes de Chassiers, Joannas, Largentière, Montréal :
•
3 Campings
•
6 Hôtels Restaurants
•
3 Résidences, Villages Vacances, Villages de gites.
1 Autre entreprise (collectivité, office du tourisme…)
DETAILS DES POSTES
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DUREE ET LOGEMENT
Durée des Contrats
Logement
Globalement, l’attractivité des offres d’emplois saisonnières du territoire ardéchois est faible : 69%
des contrats sont inférieurs ou égaux à 2 mois.
Important déficit de logement également puisque seuls 35% des emplois offrent cette opportunité.
Le nombre de mises en relation auprès des entreprises s’évalue à plus de 3000 sur la saison
Dans ce contexte très particulier de l’activité saisonnière, marquée par :
•
de nombreuses professions en tension (restauration, transport, animation …),
•
la fragilité des engagements d’embauche (difficile de prévoir d’une année sur l’autre),
•
le nombre très important de ruptures en cours d’emploi (exigence et pénibilité des postes de
travail),
•
l’urgence à assurer un service,
Il convient de distinguer plusieurs méthodes de mise en relation :
•
La mise en relation traditionnelle sur une offre d’emploi. Elle s’appuie sur des demandes
précises, communiquées directement par l’entreprise. Elles correspondent à nos 736 offres.
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•
La mise en relation spontanée : elle est basée sur une entente tacite avec les entreprises et
une bonne connaissance de leurs besoins. Nous n’avons pas d’offre, mais recevons un candidat
dont nous estimons le profil intéressant pour une ou plusieurs de nos entreprises. Nous appelons
l’employeur pour lui proposer de rencontrer le candidat ou proposons à ce dernier de se
présenter directement auprès de lui, de notre part. Cette procédure est très courante, notamment
avec les grandes entreprises, qui ont un service dédié à la GRH, ou celles qui proposent des
possibilités d’hébergement. Elle permet également aux saisonniers d’optimiser leur recherche
d’emploi sur notre territoire, en concentrant le maximum de contacts en un minimum de temps.

L’entente avec les entreprises est réciproque : celles-ci nous réorientent les candidatures
qu’elles ont pu recevoir et qu’elles jugent intéressantes, mais qu’elles ne peuvent embaucher.
L’objectif étant de proposer ces profils à d’autres entreprises (demandeuses celles-ci) et de garder
ainsi ces compétences sur le territoire.
•
L’utilisation du réseau des saisonniers pour des recrutements difficiles en raison de leur
extrême urgence, ou du profil extrêmement pointu et rare qu’ils concernent, ou de l’absence de
candidat disponible dans nos fichiers : nous sollicitons alors les saisonniers déjà rencontrés et
placés
dans
nos
entreprises
pour
qu’ils
fassent
circuler
l’information
dans
leur
entourage
professionnel. Cette méthode est très efficace en raison du caractère essentiellement oral et
surtout très solidaire du réseau des saisonniers.
L’utilisation simultanée de ces méthodes rend le suivi extrêmement difficile, car les contacts sont
multiples, les échanges croisés, véhiculés de manière parfois indirecte.
A titre d’exemple, cela concerne plusieurs centaines de mises en relation pour les plus gros
établissements ; le suivi en devient impossible pour une petite structure comme la nôtre et pour
les entreprises elles-mêmes qui jonglent souvent avec plusieurs canaux de recrutement (Pôle
Emploi, médias spécialisés, salons …).
Autre exemple assez courant : Franck un saisonnier placé par nos services dans un restaurant en
début de saison, revient nous donner des nouvelles en septembre : il est embauché en Cdi dans
un autre établissement de restauration. Entre temps, avec la multiplicité des contacts qu’il aura
eu, il a pu travailler dans 4 établissements différents (extra, essai non concluant, cdd …)
La multitude de ruptures de contrat, et de courts essais pratiqués sur les recrutements en saison
(surtout en restauration), rendent l’appréhension de l’offre d’emploi délicate. Elle a une durée de
vie extrêmement courte mais se renouvelle très souvent. Au fil des passages, et de la fragilité
des engagements, elle sera tour à tour pourvue, puis deux jours plus tard de nouveau disponible,
puis de nouveau pourvue avec un autre essai, qui se révèlera à son tour non concluant … et
ceci parfois pendant 2 mois d’affilés jusqu’en été. C’est pourquoi il est important de raisonner, au
niveau des entreprises, en termes de profil de poste recherché et non pas forcément en termes
d’unité d’offre.
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Pour le moins complexe, ce travail de réseau se révèle des plus cohérents. 95% de nos offres
en saison sont pourvues.
ACTION LOGEMENT
Nous bénéficions encore du travail effectué ces deux dernières années :
Tous « nos » logements ont été occupés : Aubenas (13 lits),Salavas (4 lits), Vallon (6 lits),
Lagorce (4-6 lits), Les Vans (1lit), Les Assions (6-8 lits), Rosieres (6-8 lits). Le bouche à oreille
a encore fonctionné puisque nous avons récupéré une maison d’un particulier sur Vallon (6 lits)
et prochainement 2 nouveaux studios en réfection seront disponibles sur Salavas (2-4 lits).
Concernant le foyer logements des saisonniers, toujours le même dysfonctionnement : le foyer
tarde à se remplir alors que la liste d’attente des candidats est importante.
Plusieurs réflexions sont engagées avec des communes et des propriétaires privés sur la création
de logements saisonniers privés, ou la réhabilitation de logement existant à destination de
logement temporaires. Une aire d’accueil spécifique, voire un camping réservé à l’accueil de
saisonniers, sont des idées en gestation.
Notre action relative au développement du logement des saisonniers n’a pas pu être poursuivie
cette année, faute de moyens. C’est aujourd’hui tout le travail entrepris au cours des années
précédentes qui est remis en cause : partenariat avec l’association Aider sur le logement
intergénérationnel, participation aux travaux des PLH, recherche de logements temporaires (auprès
des particuliers, communes, établissements scolaires), et la réflexion pour la mise en place d’un
C.L.A.J.
ACTION SECURISATION DES PARCOURS DES SAISONNIERS
PARTENARIAT FONGECIF
La troisième campagne de sensibilisation et de mobilisation des saisonniers et des entreprises
autour du CIF CDD a été un succès. Nous avons enregistré une quarantaine d’engagements de
saisonniers sur les parcours de formation offerts par le FONGECIF
La formation « Transport » a particulièrement suscité de l’intérêt chez les saisonniers. En octobre,
12 saisonniers ont ainsi démarré l’action de professionnalisation au métier de chauffeur de car et
tous ont obtenu leur permis.
Leur parcours se poursuit en 2015 avec le passage de la FIMO (Formation Initiale Minimum
Obligatoire).
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Outre les missions de sensibilisation et d’information des publics (entreprises et salariés), c’est un
important travail de soutien que nous avons dû réaliser pour la constitution des dossiers
(photocopies, mails, fax, soutien rédactionnel).
Compte tenu du retour d’expérience, le parcours « transport en commun » devrait être reconduit à
l’identique en 2015.
Une réflexion sur des modules de formation en cuisine pourrait nous amener cette année à
travailler sur une « montée en compétences des professionnels de la restauration » en proposant
notamment des modules de formations plus techniques, plus spécifiques, et plus valorisants (le
design culinaire, la cuisine des plantes et des fleurs, la cuisine des épices, les desserts de
restaurant…)
ACTION SANTE
Rappel du contexte :
La maison de la Saisonnalité abandonne ses missions santé en 2011, faute de moyens financiers
suffisants et de partenaires disponibles.
En 2013, nous sommes sollicités par de nouveaux partenaires (l’hôpital de Labastide de Virac, le
planning familial 07 et le CAARUD) pour réfléchir à la mise en place d’actions de préventions
communes.
Début 2014, nous décidons donc de relancer le collectif santé. Nous nous appuyons sur les
anciennes manifestations (pot, petit déj, guide du saisonnier) pour construire un nouveau service
santé des saisonniers. Encouragés par l’Agence Régionale de la Santé, nous décidons de créer
un accueil pluriactif à Vallon Pont d’Arc et de déposer une demande de subvention à ce titre.
Bilan :
Malgré le peu de temps consacré à la préparation de ces manifestations et le peu de
communication réalisée pour leur promotion, nous tirons un bilan positif de ces actions. Nous
considérons que nous possédons un bel outil qui mérite d’être développé.

Le guide du saisonnier : recueil de bons conseils et de bonnes adresses, c’est un outil
apprécié des saisonniers. Son utilisation s’est généralisée à l’ensemble des espaces saisonniers de
France. Il a été édité cette année à 1500 exemplaires.
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
Organisé le 17 juin, le pot d’accueil des saisonniers nous a permis d’accueillir une
quarantaine de personnes autour d’un buffet de fruits et légumes de saison. Le thème de
l’équilibre alimentaire plaît et il peut facilement être le vecteur de nombreux messages de
prévention. Il représente cependant un important travail de préparation – communication.

8 petits déj ont été assurés au cours des mois de juillet et août. Cet accueil hebdomadaire,
assuré par l’ensemble des partenaires (l’accueil pluridisciplinaire) nous a permis de recueillir de
nombreuses demandes, sur des thématiques variées : santé, santé au travail, droit du travail,
dépistage. La posture d’accueil choisie (pas d’étiquette, moment convivial autour d’un petit déj)
facilite l’échange et la confidence. Il est le format le plus approprié pour assurer notre accueil
santé. Cependant, nous notons que le mois d’août est peu chargé en fréquentation. Nous notons
également, qu’en l’absence de la médecine du travail sur ce moment-là, le passage est
également très faible (de 10 à 15 personnes en juillet en la présence de l’APIAR, de 0 à 2
personnes en août en l’absence de l’APIAR). Nous décidons donc à l’unanimité, pour la saison
2015, d’organiser les petits déj les mardis matins de mai à mi-août, là où le flux est le plus
important, l’APIAR nous assurant de concentrer ses visites médicales sur ce jour-là. Une réflexion
doit également être menée sur l’occupation et/ou l’animation du lieu d’accueil, pour pouvoir à la
fois proposer des lieux de discussion collective et des endroits plus discrets pour favoriser les
confidences.
Point sur le dossier ARS :
Encouragés par l’ARS en début d’année, nous leur avions adressé un projet de demande de
subvention afin d’aider à la réalisation de notre accueil pluridisciplinaire, qui comprenait :

L’édition du livret que nous souhaitions dédier à la santé

Le pot d’accueil

Les petits déj santé

La création et distribution de 1000 kits santé

L’organisation d’actions de dépistage TROD
La demande a été entièrement rejetée au motif que le public des saisonniers ne fait pas partie
des publics cible du PRAPS.
PERSPECTIVES 2015
Malgré ce refus, nous décidons de maintenir notre accueil santé en 2015, mais nous devons
revoir nos ambitions à la baisse :

Le pot d’accueil est supprimé

Pas de kit santé

L’édition du guide du saisonnier, que nous supportons seul, est remise en cause.
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Nous organiserons les petits déj les mardis matins à partir du mois de mai et ce, jusqu’à miaoût comme vu précédemment.
Le planning familial 07 et le CSSRA seront en mesure d’assurer les dépistages VIH et Hépatites.
L’absence de guide et de campagne de distribution de kit santé nous font cependant craindre un
déficit de communication et de lisibilité de nos actions auprès des saisonniers. Les responsables
de l’ARS se proposent de vérifier la possibilité de faire porter ces deux actions par un partenaire
déjà financé par l’ARS, comme l’IREPS par exemple. Sa réponse déterminera notre plan de
communication 2015.
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