Guillaume II commenté par lui-même

Transcription

Guillaume II commenté par lui-même
S o i x a n l ^ q u a t o r z i è ^ ^
—
Samedi 11 Septembre^ 1915
CÎNQ^centimes le Numéro
N » 2 1 2
INSERTIONS
ABONNEMENT
Ua au
le f
A.&iioaces, la l i g n a O . S ^ Ô
Six,!nol3.........9
'irois . n o i s . . . . . . . . .-4.
4,50
Politique,
Journal
Littéraire,
d'Intérêt
PARAISSANT "TOUS
iDonnement est renouvelé d'otnce »i,
tïplratlOIl, les
1
no» ne son t pas
refu-és.—La quitUnceest présentée â l'abonné sans dérangement pr lui.
IL'EGHO T^SAUMUROIS
chaque jour
of^cielles
pubhe
toutes les dépêches
de la
matinée.
Les Télégrammes,
JEUDI, 9 septembre, soir
En Artois
LuUe à coups de grenades el fusillade
de tranchées à traochées dans les seciears
de Neuville et d e RocliDCOurt. Cancnnade assez vive au sud d'Arras et dans la
régioD de Ruye.
En Ârgonne
Dans la regioa d e la Foûtaioe-atixCharmes, de très violeots combats se
sont livrés pendant tonte la nuit. Les A l leoaands ont renouvelé leurs attaques
avec un grand acharnement.
Notre ligne, à l'exception d'un élément
de tranchée, à l'est du Layon-de-Binarville, a été partout maintenue.
Nous avons fait quelques prisonniers
et pris une mitrailleuse.
En Lorraine
Dans la forêt d e Parroy, on signale
quelques engagements d'avant-poste où
l'avantage nous est resté.
Dans les Vosges
Combat à la grenade sur les hauteurs
à l'est dG Metzeral.
*
* *I
L a Guerre Aérienne
Une cinquantaine d'obus ont été lancés
hier par nos avions sur la gare de Challerange.
Dans la nuit du 8 au 9, un de nos d i rigeables a bombardé la gare et les usines
de Nesle.
** *
V E N D R E D I , 10 septembre, matin
 Ârras
La lutte d'artillerie se poursuit autour
d'Arras, dans la région d e R o y e et en
Champagne.
En Argonne
Les attaques ennemies ne se sont pas
renouvelées. La j o u r n é e a été marquée
par un violent duel d'artillerie.
En Woëvre
'
La canonnade a été également assez
vive au Bois-Haut, dans la forêt d ' A p r e mont et au boîs d e Mortmare.
COMMUNIQUÉ BELGE
Lutte d'artillerie intermittente sur tout
le front, particulièrement vive c e matin
devant D i x m u d e où nos batteries ont endommagé sérieusement les défenses d e
rennemi.
TELEPHONE
local,
LEH
JOURS.
PLMË
1-9S
d'Annonces
LE DIMANCHL^
m MARCHE-HiOIR.
et lui avons iofligé de grandes p e r t e s ;
C O I W I Q I É I T A L I E N nous avons fait plusieurs dizaines de prisonniers.
Au sud dû N i é m e a , l'ennemi prononce
De ses positions de la haute vallée
des attaques extrêmement opiniâtres
de Camonica, notre artillerie a atteint
dans
la région de V o l k u v j z k , des deux
à plusieurs reprises le refuge d e
côtés
du
chemin de fer conduisant à SloMandroue à la tête de la vallée de Genova
nioi.
en chassant les troupes ennemies qui
Sur les routes de Lout:k, vers R o v n o ,
l'occupaient.
aucun
chaogemeDt.
Sur le plateau au nord-ouest de l'ArDans la région de Douvno et de R e m e siero, l'artillerie ennemie s'est acharnée
netz,
nous avons occupé de nouvelles poen vain contre nos positions du Monte
sitions sur les rivières I k w a et Goryn suMaronia qui restent toujours en notre
périeures.
possession.
En Galicie, prés- de T a r n o p o l , nous
Dans la vallée de l'Avisio, le refuge de
avons
remporté le 7 septembre yur les
Nuerberhuette et un vaste baraquement
Allemands
un grand succès. La troisième
voisin sur le versant sud-ouest du masdivision dri la garde et la 48e division d e
sif de Marmolada ont été complètecnent
réserve
allemandes, renforcees d'une bridétruits par nos tirs.
gade autrichienne et d'une nombreuse arEn Cadore, nos troupes ont avancé en
tillerie lourde et légère, disent les r e n prenant l'offensive dans toute la zune du
sbignemeots des prisonniers, s étaient
Monte Croce Comelico.
préparées depuis plusieurs jours intenNous av((ns occupé quelques positions
sément à une attaque deeisive.
ennemies et nous nous sommes emparés
Celte attaque fut fixée dans la nuit du
ainsi de quelques retranchements. Ce7 au 8. Prévenant l'ennemi, nos troupR>
pendant devant la forte organisation déont pris l'offensive et, après un combat
fensive d e l'ennemi établi sur des posiopiniâtre sur la rivière Dojolka, les Alibtions déjà formidables par leur nature,
mands, vers le soir du 7, ont été complènotre ofTensive a dû être arrêtée.
tement battus.
Une escadrille d'avions ennemis a
A la fiQ du combat, l'ennemi a dévelopfait hier deux raids, à un bref interpé,
déclarent les iroupes, un feu d'artilvalle l ' o n d e l'autre, sur un de nos
lerie
d'une violence extraordinaire ; l'imchamps d'aviation dans la z^ne d u bas
IsoDZo, y lançant 37 bombes. On n'a possibilité de lui opposer le même feu
nous a seul empêchés de développer le
heureusement eu à regretter aucun
succès obtenu.
d o m m a g e matériel, ni aucune vie huOutre les pertes énormes en tués et
maine.
blessés, les Allemands ont laissé entre
Pendant le deuxième raid, au milieu
nos
mains plus d e deux cents officiers
des bombes qui éclataient, nos avions
et
huit
mille soldats. Nous nous sommes
se sont hardiment élevés, mais l'escaemparés d e irente canons, dont \ k de
drille ennemie s'est éloignée rapidement.
gros calibre, de nombreuses mitrailleuPendant leur retour, les ennemis ont
ses, de caissons el d'autres butins de
lancé anssi des bombes sur un d e nos
guerre.
campements occupé par la troupe, tuant
trois soldats.
Signé :
CADORNA.
LE COMMUNIQUÉ RUSSE
Sur le front R i g a - D w i n s k , la situation
générale ne s'est pas modifiée. La tentative des Allemands.du 7 septembre pour
avancer dans la région de la station du
chemin de fer Laoutz continue.
Nos troupes, pour occuper une position plus couverte, se sont éloignées
quelque peu d e la rive droite de la
Laoutza.
Sur les routes vers Vilna, aucun changement essentiel.
Au débouché des lacs occupés par nos
troupes à N o v y - T r o k i , les Allemands se
sont livrés à un violent feu d'artillerie
avec gaz asphyxiants.
Près du bourg d'Orany, l'ennemi a
fait le 7 plusieurs tentatives d'offensive.
De Grodno, les attaques opiniâtres des
Allemands continuent dans la région du
î chemin de fer vers la gare de Trouskeli1 k i et vers Skidel. Dans cette dernière
^ direction nous avons repoussé l'ennemi
I l y a un A n
9 septembre 1914. — Sur l'Ourcq, à
la Ferlé - sous-Jouarre, à Chariy et à
Moutmirail, la victoire des troupes fran
çaises et alliées se dessine ; l'ennemi
recule précipitamment A u cours des
combats s u r l Ourcq, nous lui prenons
deux drapeaux dont celui des fusiiliers
de Matidebourg, décoré de la croix de fer.
Le kaiser qui atiendait prés d e Nancy le
moyen d'y faire une entrée triomphale,
se retire, lurieux contre son état-major.
Sur la rive gauche d e la Visiule, région
de Lublin, sanglant échec des AustroAllemands. L e i Monténégrins et les Serbes
occapent le sud de Sarajevo.
"Versements d'Or
Le Dimanche 12 Septembre un
guichet de la Banque de France
sera ouvert à la mairie de Chacé
de / heure à 3 heures ;
A la Mairie de
Saint-Cyr-enBourg, de 1 h. à 5 heures;
A la Mairie de Brézé, de A h,
à 5 h. 1/S ;
A la Mairie de Varrains, de
ih. à 6 heures.
Judiciaires
<fi?
Réclamea,
—
Faits divers^
i-
d'Avis
.•..••k^.*
0.30
0.56
Divers
EXCEPTÉ^
SAUMÎIE
Lm aboBBMnsnu « t lat inttitlsM datvent Strt
payés d'i»«n8
Guillaume II
commenté
par lui-même
Des lettres de Berlin annoncent
de nouveaux discours de Guillaume bis, qui compléteraient les
télégrammes-réclames circulairemeht infligés à la reine de Grèce,
à l'ombre du sultan Saladin, et
à quelques correspondants de
moindre actualité. Mais l'éloquence de cet empereur est désormais sans surprise. 11 a tant parlé
déjà qu'il n'a plus aujourd'hui
qu'à se citer lui-même, avec éclectisme, Déjà ses « plus belles pages » enchaînent treize cents discours, sans compter les sermons
à la mer, les appels à boire et les
divagations intimes aux casinos
militaires. Et voici quelques-unes
des rééditions plus particulièrement opportunes à l'heure présente, que nous sommes en droit
d'attendre du bonimenteur des
420.
C'est d'abord le manifeste philosophique adressé le 22 mai 1905
aux bourgeois de Brème par le
conquérant de la Pologne, l'essayeur des routes de Stamboul
et de Pétrograd.
cc Je me suis promis, jure-t-il
avec élan, d'après mon expérience
et les leçons de l'histoire, de ne
jamais songer à un vain empire
du monde, car que sont devenus
ces soi-disant grands empires du
monde ? Alexandre le Grand, Napoléon I " , tous les grands capitaines se sont baignés dans le
sang et ont laissé des peuples asservis qui aussitôt se sont soulevés et ont amené la ruine de
l'Empire. »
N'insistons pas sur ces. fortes
paroles. Mais, si près de Vilna,
l'imprudente évocation de la première victime du mirage russe,si
rageuse et effarée qu'elle soit,
rappelle cette autre parole proférée par le disciple honteux de Napoléon. A Erfurt, il déclare à ses
paladins :
« C'est ici que le parvenu corse
nous a humiliés le plus profondément, c'est de là qu'est parti, en
1813, l'éclair vengeur qui l'a foudroyé.. .» L'humiliation reste inscrite dans l'histoire ; et la foudre
est prête à frapper l'autre parvenu
à mpitié route,
Sur la grand'place de Kovno,
en face de l'hôtel de ville, une
colonne d'airain reste debout que
les Russes n'ont pas voulu soustraire à la contemplaticn de l'envahisseur. Car, sur son socle,
s'inscrit depuis un siècle cette
sentence toujours exécutoire :
« Ici la Russie fut surprise en
1812 par une armée de 700.000
hommes, 70.000 seulement repassèrent sa frontière. »
Mais l'éloquence du dévastateur
d'Europe doit être comme sa
guerre,- à deux fronts. Après
avoir, devant le hideux monceau
de ses morts de l'Est, condamné
l'exemple de Napoléon, il lui faut
expliquer à ce qui reste de son
peuple ses assassinats de l'Ouest.
Ici encore, l'homme aux treize
cents discours n'a qu'à feuilleter
son répertoire pour atteindre au
plus sanglant paradoxe.
Car Guillaume fut toujoursplus
spécialement inspiré à l'égard de
l'Angleterre. Cueillons au hasard
ces quelques hommages d'hier.
« Dans ce ravissant pays, je me
suis toujours senti chez moi, s'écrie le vainqueur du Lusitania, à
sa réception du Guild-Hall, le
même sang coule dans les veines
des Allemands et des Anglais...
. » Je ferai tout ce qui sera en
mon pouvoir pour maintenir l'amitié historique entre nos deux
nations. »
Ceci est, si l'on ose dire, pour
les sentiments et l'idéal.
Voici pour les actes et pour les
réalités.
Pendant une visite de la flotte
anglaise au Pirée, Guillaume qui
rode au seuil de l'Orient est reçu
par l'amiral Hopkins et il répond
aux vœux de l'amiral :
» On pourrait croire que mon
intérêt pour la marine anglaise
date de ma nomination au grade
d'amiral. Il n'en est pas ainsi. Dès
ma plus tendre enfance, alors
que petit [garçon je jouais dans
l'arsenal
de Pothsmourth, je
m'intéressais déjà beaucoup aux
marins anglais... » Quelle légende
pour le Punch, mais quelle erreur d'avoir laissé ce petit garçon jouer en liberté à Portsmouth...
Toastant avec le duc de Cambridge à Aldeishot, le vaincu de
l'Yser est mieux inspiré :
« L'armée anglaise, s'écriè-t-il
prophéliquem>^nt, m'in=;pire la
plus grande admiration. Si jamais j'entends mettre en doute l a
valeur d'armée de volontaires, je
pourrais répondre en citant l'armée anglaise et en témoignant de
ses qualités » . Cette fois, l'halluciné avait vu juste.
Mais voici le mot qui doit conclure aujourd'hui. Le 10 novembre 1908, à Manzell, après avoir
remis entre de triples accolades
l'Aigle noir au comte Zeppelin,
Guillaume clame : « Il n'est pas
exagéré de dire que, grâcé à vous,
le plus grand Allemand du vingtième siècle... Maintenant commence un des moments les plus
importants pour la civilisation
humaine...»
A l'heure où l'on relève « sur le
ravissant pays d'Angleterre » les
femmes mutilées . et les enfants
broyés par les ravageurs de l'air,
il n'y a rien à ajouter : on ne
trouvera pas mieux.
M
INFORMATIONS
L a Tlulte dugrénériki JOFFRt:
La visite du général Joffre sur ie front
italien continue de défrayer la presse. L e s
j o n r n a o x italiens sont unanimes à en
reconnaîire l'importance et a en tirer les
plus heureuses conséquences.
NOM a v i o n s
On connaît maiDleuant les résultats du
dernier raid des alliés au-dessus d e
S a r r e b i û c k . Les projectiles détruisirent
le chemin de fer et tuèrent de nombreux
soldats allemands.
P a r m i les cltatlonM
R e l e v é à l' « Officiel » du 8 septembre,
la belle citation suivante :
Shigeno Kiyotake, capitaine de l'armée
japonaise, pilote à l'escadrille V . 24 : pilote aussi habile qu'intrépide ; exécute
quotidiennementdes bombardements pendant lesquels son avion a été canonné
par les projectiles ennemis sans jamais
se laisser détouroer d e sa mission.
li'aintral T I r p l l z
L e chef d e la marine allemande est
déflnilivement démissionnaire. L e chef
d'état-major d e la marine le suit dans sa
retraite.
Ce changement cause une vive impression en Allemagne.
lie torpillage d e T A R A B I C
Suivant le rapport allemand, le c o m mandant du sous-marin torpilleur croyait
q u e l'Arabie le menaçait de l'éperonner.
Pareil argument ne peut satisfaire le
gouvernement américain.
E.eii bleRRés a l l e m a n d s
De n o m b r e u x blessés allemands sont
arrivés à Berlin venant de Courlande. Ils
appartiennent pour la plupart à la cavalerie.
Mme Carton de W i a r t
M m e Carton d e W i a r t q u i avait été
incarcérée en Allemagne et libérée réoem
ment est aujourd'hui à Paris.
illsnlon J a p o n a i s e
Une mission japonaise est actuellement
sur le front italien. On attache u n e
grande importance à cette visite.
En T u r q u i e
Les combats violents continuent dans
la presqu'île de Gallipoli. L e s navires
alliés prennent part à l'action.
Chronique
s anmur
parfaitement, mais il coûte trop cher.
C'est pourquoi, nous, dentistes, nous
proposons d'utiliser, pour la fabrication
des dents artiflcielies, les dents des morts
(saines et naturellement désinfectées). Il
faut reconnaître que les. dents des ennemis du front russe se distinguent par
leur blancheur et leur solidité.
» Si donc on veut suivre sévèrement
ce principe : « T o u t pour la g o e r r e » ,
il faut, pour le plus grand profit du pays,
extraire non seulement les dents des v i vants, mais encore celles des morts. 11
n'y a pas lii-u d e faire du sentiment en
temps de guerre. »
Sans c o m m e n t a i r e s . . .
des chevaux de selle de 4 ans 1|2, nés en
1911, aptes au service d e la Cavalerie.
Ces achats seront spécialement réservés aux éleveurs.
Cotes de la Loire
Sept.
Tours
Saumur...
A R T I L L E U R . . . À PIED
Jules Lafergouillette', d u 42''-d'artil9
10
11
12
lerie,
était appelé à Nantes^en qualité d e
O-'Oâ O^OO O^OS O^Oâ
témoin
au Conseil de guerre.
0.51 0 . 4 9 0.47,
Obsèques
Militaires
Ce matin, à 6 heures 3/4, ont eu lieu,
dans la chapelle de l'hospice, les obsèques du soldat Louis Jarreao, d u 237"
d'infanterie. Son corps a été conduit à la
gare d'Orléans pour être transporté à
Troyes.
V .
*
*
Aujonrd'îiui, à 10 heures, les obsèques
du jeune H e n r i Pourtaud, du 77® ii'infanterie , o n t été célébrées en l'église
Saint-Pierre.
Pourtaud, décédé à l'hôpital du Château , a été i n h u m é au cimetière d e
Saumor.
Profitant de ce voyage, Lafergouillette
projeta de se rendre à L y o n , à pied, pour
y voir sa famille.
Ce sont les gendarmes de Gennes qui
ont interrompu le voyage d e l'intrépide
artilleur en le remettant anx mains d e
'autorité militaire.
ULN N O Y É
M. Louis Gasnault
Les obsèques d e M. Louis Gasnault,
dont nous annoncions la m o r t dans un
précédent numéro, ont eu lieu hier, à
Varrains, au milieu d'une grande â f fluence.
De nombreuses couronnes étaient d é posées sur le cercueil.
Liste des Soldats Messés
soignés dâns les divers
hôpitaux de Saamur.
H O P I T A L D E S PO.STS
Entrés le 8 septembre :
Briquet Jean-Baptiste, 245e infanterie.
Charvet Fernand, 2 1 e dragons.
Crédit Jules, 15 hussards.
Dauphin Edouard, brig., 3 e hussards.
Deboosère Eugène, b r i g . , 21e dragons.
Falleau Maurice, â l e dragons.
Gaudet André, trompette, 2 1 e dragons.
Georget Léonce, 77e infanterie.
Graveleau Jules, 7 7 e infanterie.
H o u d o i n Jean, 7 2 e territorial,
Jacqain Maurice, 19e escad. du train.
Jaffred François, 776 infanterie.
Jego Charles, 21e dragons.
L a m e l l e E m i l e , 3e hussards.
Leroy André, 3e génie.
Martin Louis, 2 1 e dragons.
Moreau Henri, 21e dragons.
Mouchir E m m a n u e l , 67e territorial.
Praudeau E d o u a r d , 216e infanterie.
Perrin Hubert, 3e hussards.
»
-k
*
H O P I T A L DU COURS DACIER
Entrés le 8 septembre :
Béronné Lucien, 8e infanterie.
Comble Georges, 284e infanterie.
Delaunay Jean-Baptiste, 7 8 e infanterie.
Deloge Elie, 127e infanterie.
Legrand Alfred, 1er infanterie.
Marmande Jean, 249e infanterie.
Ouvrard Constant, 57e infanterie.
Prat Alphonse, 49a infanterie.
*
*
HOPITAL SAINT-PIERRE
Entrés le 8 septembre :
Guillaumin Louis, 238e infanterie,
Guillon Julien, 263e infanterie.
Lussault Manrel, 21e artillerie.
Tallonrd André, 12e infanterie.
DépAt d e R e m o n t e d ' A n g e r s
A . V
Salie des Fêtes da IHarché-Goavert
Gustave Fontaine, j o u r n i l i e r à Méron,
vient d'être retiré noyé du canal de la
Dîve o ù il s'était ieté au. cours d'une
crise d e désespoir.
C'est le frère du suicidé, M. François
F ontaine , d e V a r r a i o s , q u i relira le
cadavre.
Gustave Fontaine était â^é de 58 ans.
I S
La Comité d'achat d u Dépôt d e R e monte d'Angers est autorisé à acheter
V a p a r nous Maire de S a u m u r , p o u r légalisation de la signatare d a Gérantj
^ôtel ic YilU de Snumur, k
LUS^
PROGRAMME VISÉ
SAMEDHl
DI hanche
Septembre, à 8 heuresi 12
i:iSeptembre,à8
heures 1/2.
Le Cinéma Sanmurois
« Pathé Frères »
-
;
I (Direction E. Lasnier)
donnera
SES REPRÉSENTATIONS,
dont une partie de la Recette sera affec-
tée aux Etablissemsnts Mili^
taireshospitaliers ue Saumur.
Le Programme
comprendra
:
DES ACrCTAL.I'rÉiS très Intéressantes
L A FRANCE NE MANQUÉ PAS DE
MUNITIONS. — Fabrication de l'Obus
de 75.
Le PASSEUR de l'YSER
P e r t e s et TronTalIles
Episode de la Guerre 1914-1915.
Drame en trois parties.
RIGADIN et l'Épingle, Scène
comique
jouée par Prince.
Une Aventure extraordinaire de Boireau
Scène comique jouée par A Deed.
Une bourse argent contenant un billet
de 100 fr. a été perdue. La rapporter,
contre récompense, à M m e Grende, 27,
rue de Lorraine.
Pathé-Journal (deux éditions).
Etat-Civii de Saumur
PRIX DES PUCES
Places entières : 3" 0.55,
1 fr.05, réservées 2 fr. 0 5
Publications de MariagfS
0.80.
Enfants au dessous de 12 ans et Militaires. : 3e 0.30; 2e 0.45,
0.55,
M. Salvador-Louis-Miguel Pascaal y
Costa, e m p l o y é d e c o m m e r c e , r u e de
Poitiers, 7, et Mie Louise-Eugénie Pinier,
sans profession, rue H o c h e , 6 , tous deux
à Saumur.
réservées 1 fr. 0 5
Avec billets du Chocolat Poulain: 3e0.30;
% 0.45, l'es 0 . 5 5 , réservées 1 f r . 50.
Chemin de fer d'Orléans
DÉCÈS
L e 9 septembre. — Isabelle-JosépheChristiane R e d u r e a u , cinq mois, quai
de L i m o g e s , 39,
L e 8 . — Louis-Gustave Jarreau, époux
Patterlini, soldat au 237e d'infanterie, 30
ans, hôpital mixte.
Billets spéciaux d ' A f l e r et R e t o u r
Collectifs p o u r f a m i l l e s d e mlll'
taires . e n t r e g a r e s d e s r é s e a u x
d e l'Orléans, d e l'Citat, de l l l d l et
d u P.-Ii.-5I.
PARIS
D8BNIKB COUR!
Rente française 3 0 / 0
68 50
1/2 amortissable
91 15
Banqué de France
4.330 »
Crédit foncier de France
634
Crédit Lyonnais
925»
Société Générale
Est
770
Paris-Lyon-Méditerranée (action) 1 . 0 3 0
Midi ^action;
955
Nord (action)
1.230
Orléans (action)
Ouest (action)
724
Métropolitain
400»
Wagons-Lits
283»
Briansk
Sosnovice
Denain-Anzin
1.525
Rio-Tinto
3.950
Canal de Suez
524 50
Ville de Paris 1 8 6 5
—
1912
Communales 1 8 7 9
Foncières 1 8 9 6
Communales 1 8 9 1
215 »
437 »
358 »
313 50
Le Service des Postes
Voici les heures de départ des courriers
de la poste :
l e ' départ
5 h . 30 uatin
2o
—
6 h . 00 —
3"
—
8 h . 20 —
4e
—
9 h . 20 —
oe
12 h . i O soir
6°
—
1 h . 50 —
7«
2 h . 20 —
8"
—
7 h . 10 —
9'
—
8 h . 00
IQe
—
10 h . 20 —
La levée est faite cinq minutes avant
l'heure du départ.
T R A I N S de V O Y A G E U R S
Voici le service de voyageurs établis à
ce j o u r :
Direction d'Angers : / h . 5 6 — 3 b . 19
— 9 h. 19 —
h. 30 — 15 h . 19 —
49 h . 2 5 — 21 h. 1 9 .
Direction de Tours. — i h. 35 —
3 h. 3 3 — 7 h .
— 9 h. 3 3 —
a h. ii — 15 h. 3 3 — 21 h. 3 3 .
Direction de La Flèche. — 10 h . 26
— 1 5 h 4 5 . — R e t o u r (arrivée à Saumur),
7 h. 35 — 19 h. 55.
Direction de Thouars. — 5 h. 27 —
8 h. 6 — 1 2 h. 2 3 - / 5 h . 4 / —
16 h. 34 — 21 h . 32.
Direction de Château - du - Loir. —
i h.iS — 7 h. 28 — i l h . 12 —
15 h. 31 — a h. 33 — 19 h . 2 8 .
Direction de Saumur-Doué
(Anjoue)
7 h. 32 — 16 h. 3 8 . — R e t o u r ( a r r i v é .
Saumur), 8 h. 41 — 17 h. 4 2 .
Les chiffres italiques indiquent les
heures de départ des rapides.
En v u e de permettre aux familles d'accompagner ou d aller visiter des miliChaque voyageur peut transporter 30
taires ou congé de convalescence o u hos.ilogs d e bagages sans s u r c h a r g e .
pitalisés, o u mis en r é f o r m e à la suite de
Les rapides ne sont accessibles qu'aux
blessures, infirmités o u maladies c o n voyageurs efifactuant un parcours d e
iractées ea campagne depuis la mobilisa100 kilomètres o u payant pour cette
tion, il sera délivré aux dites familles
distance.
jusqu'au 30 septembre 1915 inclus, des
billets collectifs spéciaux entre les gares
des réseaux d e l'Orléans, de l'Etat, d u
A V I S DE CESSION
Midi et du P . - L . - M . et les gares d'un seul
Suivant acte reçu par Me MILSONde ces réseaux.
NEAU, notaire à Brain-sur-Allonnes,
Ces billets seront délivrés aux familles
le 1 8 juin 1 9 1 5 ,
d'au moins 2 personne.', sous condition
M. Louis - Antoine - Aymar LE
CLERC, comte de LESSEVILLE, et
d'effectuer, soit s u r un seul, soit s u r
Marie-Jacqueline-Louise MESNET
plusieurs d e ces réseaux, un parcours
de la COUR, son épouse, propriétaires
o'au moins 250 kilomètres (aller et r e demeurant ci-devant au cliâteau de la
tour c o m p r i s ) ou d e payer pour cette
Coutancière, commune de Brain-surdistance I l s seront valables jusqu'au 5
Alloiines, et actuellement à Versailles,
n o v e m b r e inclus, quelle que soit l'époque
boulevard de la Reine, n° 1 6 , ont
de la délivrance.
vendu à M. Chiarlfis-Marie-Louis
LEUR MENTALITÉ
« Dans les vieux cimetières s o m m e i l l e
plus d'un morceau d e bon métal q a
pourrait rendre anjourd'hui à la patrie
le plus précieux service.
» Q u e les enfants d e nos écoles se
mettent à creuser dans ces antiques lieux
de repos de nos aïeux. Ceux-ci se r é j o u i ront dans leurs séjours éternels à l'idée
que la dernière demeure terrestre d e
leurs ossements a offert sa cote-part
pour le bien-être de la patrie. »
Q(ii peut parler ainsi ?
La « Gazette de Voss » . . . tout simplement.
*
L e dernier n u m é r o d e la « R e v u e
dentaire allemande » publie ce manifeste
macabre :
« Nous, dentistes, devons faire tout ce
qui est en notre pouvoir pour q u e la
technique dentaire ne pèse en rien s u r
le principe général : « Tout pour la
guerre. »
» Ce serait c o m m e t t r e un grand c r i m e
d'indifTrence patriotique à l'égard d e
l'Allemagoe q u e d e continuer à faire des
dents et des râteliers en o r . I l faut re
chercher une autre manière pour la fabrication des dents. L'ivoire conviendrait
U Muu;
DE
(Place Saint-Pierre)
CONTRAINTE PAR CORPS
Les gendarmes de Martigné ont arrêlé
un n o m m é Reau Désiré qui devra subir
la contraiate par corps.
*
BOURSE
Ils c o m p o r t e r o n t des réductions plus
importantes q u e celles des billets collectifs actuellement existants, leur prix
s'obteuant en ajoutant au prix de deux
billets simples ordinaires au plein taril
pour la première personne, le prix d'un
de ces billets pour la d e u x i è m e personne
et la moitié de ce prix pour la troisième
et chacune des suivantes.
La demande des billets devra être faite
dans les délais fixés par le tarif. I l s ne
seront délivrés q u e s u r présentation
d'une pièce justificative certifiant q u e les
familles remplissent bien l e s diverses
conditions indiquées ci-dessus.
Tous, renseignements complémentaires
sur ces bilitts seront fournis par les
gares.
Certifié p»r l'imprimeur soussigné
Tancrède-Yves LE CLERC, vicomte
de LESSEVILLE, propriétaire demeurant ci-devant à La Flèche (Sarthe) et
actuellement à Brain-sur-Allonnes.
Le Fonds de Commerce de fabrication et vente en gros devins mousseux
champagnisés et autres qu'ils exploitent à Brain-sur-Allonnes au lieudit
les Caves, connu sous le nom A. de
Marconnay, de Lesseville frères, successeurs.
L'entrée en jouissance a été fixée
au 1 8 Juin 1 9 1 5 .
Les oppositions s'il y a lieu devront
être faites dans les dix jours de la seconde insertion à Brain-sur-Allonnes,
en l'étude de Me MILSONNEAU,
notaire.
Signé ; Eug. MILSONNEAU
PROPRIÉTAIRE-GÉRANT : P . G O D E T .
Saumur, Imp. de P . GODET.