Guillaume II commenté par lui-même
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Guillaume II commenté par lui-même
S o i x a n l ^ q u a t o r z i è ^ ^ — Samedi 11 Septembre^ 1915 CÎNQ^centimes le Numéro N » 2 1 2 INSERTIONS ABONNEMENT Ua au le f A.&iioaces, la l i g n a O . S ^ Ô Six,!nol3.........9 'irois . n o i s . . . . . . . . .-4. 4,50 Politique, Journal Littéraire, d'Intérêt PARAISSANT "TOUS iDonnement est renouvelé d'otnce »i, tïplratlOIl, les 1 no» ne son t pas refu-és.—La quitUnceest présentée â l'abonné sans dérangement pr lui. IL'EGHO T^SAUMUROIS chaque jour of^cielles pubhe toutes les dépêches de la matinée. Les Télégrammes, JEUDI, 9 septembre, soir En Artois LuUe à coups de grenades el fusillade de tranchées à traochées dans les seciears de Neuville et d e RocliDCOurt. Cancnnade assez vive au sud d'Arras et dans la régioD de Ruye. En Ârgonne Dans la regioa d e la Foûtaioe-atixCharmes, de très violeots combats se sont livrés pendant tonte la nuit. Les A l leoaands ont renouvelé leurs attaques avec un grand acharnement. Notre ligne, à l'exception d'un élément de tranchée, à l'est du Layon-de-Binarville, a été partout maintenue. Nous avons fait quelques prisonniers et pris une mitrailleuse. En Lorraine Dans la forêt d e Parroy, on signale quelques engagements d'avant-poste où l'avantage nous est resté. Dans les Vosges Combat à la grenade sur les hauteurs à l'est dG Metzeral. * * *I L a Guerre Aérienne Une cinquantaine d'obus ont été lancés hier par nos avions sur la gare de Challerange. Dans la nuit du 8 au 9, un de nos d i rigeables a bombardé la gare et les usines de Nesle. ** * V E N D R E D I , 10 septembre, matin  Ârras La lutte d'artillerie se poursuit autour d'Arras, dans la région d e R o y e et en Champagne. En Argonne Les attaques ennemies ne se sont pas renouvelées. La j o u r n é e a été marquée par un violent duel d'artillerie. En Woëvre ' La canonnade a été également assez vive au Bois-Haut, dans la forêt d ' A p r e mont et au boîs d e Mortmare. COMMUNIQUÉ BELGE Lutte d'artillerie intermittente sur tout le front, particulièrement vive c e matin devant D i x m u d e où nos batteries ont endommagé sérieusement les défenses d e rennemi. TELEPHONE local, LEH JOURS. PLMË 1-9S d'Annonces LE DIMANCHL^ m MARCHE-HiOIR. et lui avons iofligé de grandes p e r t e s ; C O I W I Q I É I T A L I E N nous avons fait plusieurs dizaines de prisonniers. Au sud dû N i é m e a , l'ennemi prononce De ses positions de la haute vallée des attaques extrêmement opiniâtres de Camonica, notre artillerie a atteint dans la région de V o l k u v j z k , des deux à plusieurs reprises le refuge d e côtés du chemin de fer conduisant à SloMandroue à la tête de la vallée de Genova nioi. en chassant les troupes ennemies qui Sur les routes de Lout:k, vers R o v n o , l'occupaient. aucun chaogemeDt. Sur le plateau au nord-ouest de l'ArDans la région de Douvno et de R e m e siero, l'artillerie ennemie s'est acharnée netz, nous avons occupé de nouvelles poen vain contre nos positions du Monte sitions sur les rivières I k w a et Goryn suMaronia qui restent toujours en notre périeures. possession. En Galicie, prés- de T a r n o p o l , nous Dans la vallée de l'Avisio, le refuge de avons remporté le 7 septembre yur les Nuerberhuette et un vaste baraquement Allemands un grand succès. La troisième voisin sur le versant sud-ouest du masdivision dri la garde et la 48e division d e sif de Marmolada ont été complètecnent réserve allemandes, renforcees d'une bridétruits par nos tirs. gade autrichienne et d'une nombreuse arEn Cadore, nos troupes ont avancé en tillerie lourde et légère, disent les r e n prenant l'offensive dans toute la zune du sbignemeots des prisonniers, s étaient Monte Croce Comelico. préparées depuis plusieurs jours intenNous av((ns occupé quelques positions sément à une attaque deeisive. ennemies et nous nous sommes emparés Celte attaque fut fixée dans la nuit du ainsi de quelques retranchements. Ce7 au 8. Prévenant l'ennemi, nos troupR> pendant devant la forte organisation déont pris l'offensive et, après un combat fensive d e l'ennemi établi sur des posiopiniâtre sur la rivière Dojolka, les Alibtions déjà formidables par leur nature, mands, vers le soir du 7, ont été complènotre ofTensive a dû être arrêtée. tement battus. Une escadrille d'avions ennemis a A la fiQ du combat, l'ennemi a dévelopfait hier deux raids, à un bref interpé, déclarent les iroupes, un feu d'artilvalle l ' o n d e l'autre, sur un de nos lerie d'une violence extraordinaire ; l'imchamps d'aviation dans la z^ne d u bas IsoDZo, y lançant 37 bombes. On n'a possibilité de lui opposer le même feu nous a seul empêchés de développer le heureusement eu à regretter aucun succès obtenu. d o m m a g e matériel, ni aucune vie huOutre les pertes énormes en tués et maine. blessés, les Allemands ont laissé entre Pendant le deuxième raid, au milieu nos mains plus d e deux cents officiers des bombes qui éclataient, nos avions et huit mille soldats. Nous nous sommes se sont hardiment élevés, mais l'escaemparés d e irente canons, dont \ k de drille ennemie s'est éloignée rapidement. gros calibre, de nombreuses mitrailleuPendant leur retour, les ennemis ont ses, de caissons el d'autres butins de lancé anssi des bombes sur un d e nos guerre. campements occupé par la troupe, tuant trois soldats. Signé : CADORNA. LE COMMUNIQUÉ RUSSE Sur le front R i g a - D w i n s k , la situation générale ne s'est pas modifiée. La tentative des Allemands.du 7 septembre pour avancer dans la région de la station du chemin de fer Laoutz continue. Nos troupes, pour occuper une position plus couverte, se sont éloignées quelque peu d e la rive droite de la Laoutza. Sur les routes vers Vilna, aucun changement essentiel. Au débouché des lacs occupés par nos troupes à N o v y - T r o k i , les Allemands se sont livrés à un violent feu d'artillerie avec gaz asphyxiants. Près du bourg d'Orany, l'ennemi a fait le 7 plusieurs tentatives d'offensive. De Grodno, les attaques opiniâtres des Allemands continuent dans la région du î chemin de fer vers la gare de Trouskeli1 k i et vers Skidel. Dans cette dernière ^ direction nous avons repoussé l'ennemi I l y a un A n 9 septembre 1914. — Sur l'Ourcq, à la Ferlé - sous-Jouarre, à Chariy et à Moutmirail, la victoire des troupes fran çaises et alliées se dessine ; l'ennemi recule précipitamment A u cours des combats s u r l Ourcq, nous lui prenons deux drapeaux dont celui des fusiiliers de Matidebourg, décoré de la croix de fer. Le kaiser qui atiendait prés d e Nancy le moyen d'y faire une entrée triomphale, se retire, lurieux contre son état-major. Sur la rive gauche d e la Visiule, région de Lublin, sanglant échec des AustroAllemands. L e i Monténégrins et les Serbes occapent le sud de Sarajevo. "Versements d'Or Le Dimanche 12 Septembre un guichet de la Banque de France sera ouvert à la mairie de Chacé de / heure à 3 heures ; A la Mairie de Saint-Cyr-enBourg, de 1 h. à 5 heures; A la Mairie de Brézé, de A h, à 5 h. 1/S ; A la Mairie de Varrains, de ih. à 6 heures. Judiciaires <fi? Réclamea, — Faits divers^ i- d'Avis .•..••k^.* 0.30 0.56 Divers EXCEPTÉ^ SAUMÎIE Lm aboBBMnsnu « t lat inttitlsM datvent Strt payés d'i»«n8 Guillaume II commenté par lui-même Des lettres de Berlin annoncent de nouveaux discours de Guillaume bis, qui compléteraient les télégrammes-réclames circulairemeht infligés à la reine de Grèce, à l'ombre du sultan Saladin, et à quelques correspondants de moindre actualité. Mais l'éloquence de cet empereur est désormais sans surprise. 11 a tant parlé déjà qu'il n'a plus aujourd'hui qu'à se citer lui-même, avec éclectisme, Déjà ses « plus belles pages » enchaînent treize cents discours, sans compter les sermons à la mer, les appels à boire et les divagations intimes aux casinos militaires. Et voici quelques-unes des rééditions plus particulièrement opportunes à l'heure présente, que nous sommes en droit d'attendre du bonimenteur des 420. C'est d'abord le manifeste philosophique adressé le 22 mai 1905 aux bourgeois de Brème par le conquérant de la Pologne, l'essayeur des routes de Stamboul et de Pétrograd. cc Je me suis promis, jure-t-il avec élan, d'après mon expérience et les leçons de l'histoire, de ne jamais songer à un vain empire du monde, car que sont devenus ces soi-disant grands empires du monde ? Alexandre le Grand, Napoléon I " , tous les grands capitaines se sont baignés dans le sang et ont laissé des peuples asservis qui aussitôt se sont soulevés et ont amené la ruine de l'Empire. » N'insistons pas sur ces. fortes paroles. Mais, si près de Vilna, l'imprudente évocation de la première victime du mirage russe,si rageuse et effarée qu'elle soit, rappelle cette autre parole proférée par le disciple honteux de Napoléon. A Erfurt, il déclare à ses paladins : « C'est ici que le parvenu corse nous a humiliés le plus profondément, c'est de là qu'est parti, en 1813, l'éclair vengeur qui l'a foudroyé.. .» L'humiliation reste inscrite dans l'histoire ; et la foudre est prête à frapper l'autre parvenu à mpitié route, Sur la grand'place de Kovno, en face de l'hôtel de ville, une colonne d'airain reste debout que les Russes n'ont pas voulu soustraire à la contemplaticn de l'envahisseur. Car, sur son socle, s'inscrit depuis un siècle cette sentence toujours exécutoire : « Ici la Russie fut surprise en 1812 par une armée de 700.000 hommes, 70.000 seulement repassèrent sa frontière. » Mais l'éloquence du dévastateur d'Europe doit être comme sa guerre,- à deux fronts. Après avoir, devant le hideux monceau de ses morts de l'Est, condamné l'exemple de Napoléon, il lui faut expliquer à ce qui reste de son peuple ses assassinats de l'Ouest. Ici encore, l'homme aux treize cents discours n'a qu'à feuilleter son répertoire pour atteindre au plus sanglant paradoxe. Car Guillaume fut toujoursplus spécialement inspiré à l'égard de l'Angleterre. Cueillons au hasard ces quelques hommages d'hier. « Dans ce ravissant pays, je me suis toujours senti chez moi, s'écrie le vainqueur du Lusitania, à sa réception du Guild-Hall, le même sang coule dans les veines des Allemands et des Anglais... . » Je ferai tout ce qui sera en mon pouvoir pour maintenir l'amitié historique entre nos deux nations. » Ceci est, si l'on ose dire, pour les sentiments et l'idéal. Voici pour les actes et pour les réalités. Pendant une visite de la flotte anglaise au Pirée, Guillaume qui rode au seuil de l'Orient est reçu par l'amiral Hopkins et il répond aux vœux de l'amiral : » On pourrait croire que mon intérêt pour la marine anglaise date de ma nomination au grade d'amiral. Il n'en est pas ainsi. Dès ma plus tendre enfance, alors que petit [garçon je jouais dans l'arsenal de Pothsmourth, je m'intéressais déjà beaucoup aux marins anglais... » Quelle légende pour le Punch, mais quelle erreur d'avoir laissé ce petit garçon jouer en liberté à Portsmouth... Toastant avec le duc de Cambridge à Aldeishot, le vaincu de l'Yser est mieux inspiré : « L'armée anglaise, s'écriè-t-il prophéliquem>^nt, m'in=;pire la plus grande admiration. Si jamais j'entends mettre en doute l a valeur d'armée de volontaires, je pourrais répondre en citant l'armée anglaise et en témoignant de ses qualités » . Cette fois, l'halluciné avait vu juste. Mais voici le mot qui doit conclure aujourd'hui. Le 10 novembre 1908, à Manzell, après avoir remis entre de triples accolades l'Aigle noir au comte Zeppelin, Guillaume clame : « Il n'est pas exagéré de dire que, grâcé à vous, le plus grand Allemand du vingtième siècle... Maintenant commence un des moments les plus importants pour la civilisation humaine...» A l'heure où l'on relève « sur le ravissant pays d'Angleterre » les femmes mutilées . et les enfants broyés par les ravageurs de l'air, il n'y a rien à ajouter : on ne trouvera pas mieux. M INFORMATIONS L a Tlulte dugrénériki JOFFRt: La visite du général Joffre sur ie front italien continue de défrayer la presse. L e s j o n r n a o x italiens sont unanimes à en reconnaîire l'importance et a en tirer les plus heureuses conséquences. NOM a v i o n s On connaît maiDleuant les résultats du dernier raid des alliés au-dessus d e S a r r e b i û c k . Les projectiles détruisirent le chemin de fer et tuèrent de nombreux soldats allemands. P a r m i les cltatlonM R e l e v é à l' « Officiel » du 8 septembre, la belle citation suivante : Shigeno Kiyotake, capitaine de l'armée japonaise, pilote à l'escadrille V . 24 : pilote aussi habile qu'intrépide ; exécute quotidiennementdes bombardements pendant lesquels son avion a été canonné par les projectiles ennemis sans jamais se laisser détouroer d e sa mission. li'aintral T I r p l l z L e chef d e la marine allemande est déflnilivement démissionnaire. L e chef d'état-major d e la marine le suit dans sa retraite. Ce changement cause une vive impression en Allemagne. lie torpillage d e T A R A B I C Suivant le rapport allemand, le c o m mandant du sous-marin torpilleur croyait q u e l'Arabie le menaçait de l'éperonner. Pareil argument ne peut satisfaire le gouvernement américain. E.eii bleRRés a l l e m a n d s De n o m b r e u x blessés allemands sont arrivés à Berlin venant de Courlande. Ils appartiennent pour la plupart à la cavalerie. Mme Carton de W i a r t M m e Carton d e W i a r t q u i avait été incarcérée en Allemagne et libérée réoem ment est aujourd'hui à Paris. illsnlon J a p o n a i s e Une mission japonaise est actuellement sur le front italien. On attache u n e grande importance à cette visite. En T u r q u i e Les combats violents continuent dans la presqu'île de Gallipoli. L e s navires alliés prennent part à l'action. Chronique s anmur parfaitement, mais il coûte trop cher. C'est pourquoi, nous, dentistes, nous proposons d'utiliser, pour la fabrication des dents artiflcielies, les dents des morts (saines et naturellement désinfectées). Il faut reconnaître que les. dents des ennemis du front russe se distinguent par leur blancheur et leur solidité. » Si donc on veut suivre sévèrement ce principe : « T o u t pour la g o e r r e » , il faut, pour le plus grand profit du pays, extraire non seulement les dents des v i vants, mais encore celles des morts. 11 n'y a pas lii-u d e faire du sentiment en temps de guerre. » Sans c o m m e n t a i r e s . . . des chevaux de selle de 4 ans 1|2, nés en 1911, aptes au service d e la Cavalerie. Ces achats seront spécialement réservés aux éleveurs. Cotes de la Loire Sept. Tours Saumur... A R T I L L E U R . . . À PIED Jules Lafergouillette', d u 42''-d'artil9 10 11 12 lerie, était appelé à Nantes^en qualité d e O-'Oâ O^OO O^OS O^Oâ témoin au Conseil de guerre. 0.51 0 . 4 9 0.47, Obsèques Militaires Ce matin, à 6 heures 3/4, ont eu lieu, dans la chapelle de l'hospice, les obsèques du soldat Louis Jarreao, d u 237" d'infanterie. Son corps a été conduit à la gare d'Orléans pour être transporté à Troyes. V . * * Aujonrd'îiui, à 10 heures, les obsèques du jeune H e n r i Pourtaud, du 77® ii'infanterie , o n t été célébrées en l'église Saint-Pierre. Pourtaud, décédé à l'hôpital du Château , a été i n h u m é au cimetière d e Saumor. Profitant de ce voyage, Lafergouillette projeta de se rendre à L y o n , à pied, pour y voir sa famille. Ce sont les gendarmes de Gennes qui ont interrompu le voyage d e l'intrépide artilleur en le remettant anx mains d e 'autorité militaire. ULN N O Y É M. Louis Gasnault Les obsèques d e M. Louis Gasnault, dont nous annoncions la m o r t dans un précédent numéro, ont eu lieu hier, à Varrains, au milieu d'une grande â f fluence. De nombreuses couronnes étaient d é posées sur le cercueil. Liste des Soldats Messés soignés dâns les divers hôpitaux de Saamur. H O P I T A L D E S PO.STS Entrés le 8 septembre : Briquet Jean-Baptiste, 245e infanterie. Charvet Fernand, 2 1 e dragons. Crédit Jules, 15 hussards. Dauphin Edouard, brig., 3 e hussards. Deboosère Eugène, b r i g . , 21e dragons. Falleau Maurice, â l e dragons. Gaudet André, trompette, 2 1 e dragons. Georget Léonce, 77e infanterie. Graveleau Jules, 7 7 e infanterie. H o u d o i n Jean, 7 2 e territorial, Jacqain Maurice, 19e escad. du train. Jaffred François, 776 infanterie. Jego Charles, 21e dragons. L a m e l l e E m i l e , 3e hussards. Leroy André, 3e génie. Martin Louis, 2 1 e dragons. Moreau Henri, 21e dragons. Mouchir E m m a n u e l , 67e territorial. Praudeau E d o u a r d , 216e infanterie. Perrin Hubert, 3e hussards. » -k * H O P I T A L DU COURS DACIER Entrés le 8 septembre : Béronné Lucien, 8e infanterie. Comble Georges, 284e infanterie. Delaunay Jean-Baptiste, 7 8 e infanterie. Deloge Elie, 127e infanterie. Legrand Alfred, 1er infanterie. Marmande Jean, 249e infanterie. Ouvrard Constant, 57e infanterie. Prat Alphonse, 49a infanterie. * * HOPITAL SAINT-PIERRE Entrés le 8 septembre : Guillaumin Louis, 238e infanterie, Guillon Julien, 263e infanterie. Lussault Manrel, 21e artillerie. Tallonrd André, 12e infanterie. DépAt d e R e m o n t e d ' A n g e r s A . V Salie des Fêtes da IHarché-Goavert Gustave Fontaine, j o u r n i l i e r à Méron, vient d'être retiré noyé du canal de la Dîve o ù il s'était ieté au. cours d'une crise d e désespoir. C'est le frère du suicidé, M. François F ontaine , d e V a r r a i o s , q u i relira le cadavre. Gustave Fontaine était â^é de 58 ans. I S La Comité d'achat d u Dépôt d e R e monte d'Angers est autorisé à acheter V a p a r nous Maire de S a u m u r , p o u r légalisation de la signatare d a Gérantj ^ôtel ic YilU de Snumur, k LUS^ PROGRAMME VISÉ SAMEDHl DI hanche Septembre, à 8 heuresi 12 i:iSeptembre,à8 heures 1/2. Le Cinéma Sanmurois « Pathé Frères » - ; I (Direction E. Lasnier) donnera SES REPRÉSENTATIONS, dont une partie de la Recette sera affec- tée aux Etablissemsnts Mili^ taireshospitaliers ue Saumur. Le Programme comprendra : DES ACrCTAL.I'rÉiS très Intéressantes L A FRANCE NE MANQUÉ PAS DE MUNITIONS. — Fabrication de l'Obus de 75. Le PASSEUR de l'YSER P e r t e s et TronTalIles Episode de la Guerre 1914-1915. Drame en trois parties. RIGADIN et l'Épingle, Scène comique jouée par Prince. Une Aventure extraordinaire de Boireau Scène comique jouée par A Deed. Une bourse argent contenant un billet de 100 fr. a été perdue. La rapporter, contre récompense, à M m e Grende, 27, rue de Lorraine. Pathé-Journal (deux éditions). Etat-Civii de Saumur PRIX DES PUCES Places entières : 3" 0.55, 1 fr.05, réservées 2 fr. 0 5 Publications de MariagfS 0.80. Enfants au dessous de 12 ans et Militaires. : 3e 0.30; 2e 0.45, 0.55, M. Salvador-Louis-Miguel Pascaal y Costa, e m p l o y é d e c o m m e r c e , r u e de Poitiers, 7, et Mie Louise-Eugénie Pinier, sans profession, rue H o c h e , 6 , tous deux à Saumur. réservées 1 fr. 0 5 Avec billets du Chocolat Poulain: 3e0.30; % 0.45, l'es 0 . 5 5 , réservées 1 f r . 50. Chemin de fer d'Orléans DÉCÈS L e 9 septembre. — Isabelle-JosépheChristiane R e d u r e a u , cinq mois, quai de L i m o g e s , 39, L e 8 . — Louis-Gustave Jarreau, époux Patterlini, soldat au 237e d'infanterie, 30 ans, hôpital mixte. Billets spéciaux d ' A f l e r et R e t o u r Collectifs p o u r f a m i l l e s d e mlll' taires . e n t r e g a r e s d e s r é s e a u x d e l'Orléans, d e l'Citat, de l l l d l et d u P.-Ii.-5I. PARIS D8BNIKB COUR! Rente française 3 0 / 0 68 50 1/2 amortissable 91 15 Banqué de France 4.330 » Crédit foncier de France 634 Crédit Lyonnais 925» Société Générale Est 770 Paris-Lyon-Méditerranée (action) 1 . 0 3 0 Midi ^action; 955 Nord (action) 1.230 Orléans (action) Ouest (action) 724 Métropolitain 400» Wagons-Lits 283» Briansk Sosnovice Denain-Anzin 1.525 Rio-Tinto 3.950 Canal de Suez 524 50 Ville de Paris 1 8 6 5 — 1912 Communales 1 8 7 9 Foncières 1 8 9 6 Communales 1 8 9 1 215 » 437 » 358 » 313 50 Le Service des Postes Voici les heures de départ des courriers de la poste : l e ' départ 5 h . 30 uatin 2o — 6 h . 00 — 3" — 8 h . 20 — 4e — 9 h . 20 — oe 12 h . i O soir 6° — 1 h . 50 — 7« 2 h . 20 — 8" — 7 h . 10 — 9' — 8 h . 00 IQe — 10 h . 20 — La levée est faite cinq minutes avant l'heure du départ. T R A I N S de V O Y A G E U R S Voici le service de voyageurs établis à ce j o u r : Direction d'Angers : / h . 5 6 — 3 b . 19 — 9 h. 19 — h. 30 — 15 h . 19 — 49 h . 2 5 — 21 h. 1 9 . Direction de Tours. — i h. 35 — 3 h. 3 3 — 7 h . — 9 h. 3 3 — a h. ii — 15 h. 3 3 — 21 h. 3 3 . Direction de La Flèche. — 10 h . 26 — 1 5 h 4 5 . — R e t o u r (arrivée à Saumur), 7 h. 35 — 19 h. 55. Direction de Thouars. — 5 h. 27 — 8 h. 6 — 1 2 h. 2 3 - / 5 h . 4 / — 16 h. 34 — 21 h . 32. Direction de Château - du - Loir. — i h.iS — 7 h. 28 — i l h . 12 — 15 h. 31 — a h. 33 — 19 h . 2 8 . Direction de Saumur-Doué (Anjoue) 7 h. 32 — 16 h. 3 8 . — R e t o u r ( a r r i v é . Saumur), 8 h. 41 — 17 h. 4 2 . Les chiffres italiques indiquent les heures de départ des rapides. En v u e de permettre aux familles d'accompagner ou d aller visiter des miliChaque voyageur peut transporter 30 taires ou congé de convalescence o u hos.ilogs d e bagages sans s u r c h a r g e . pitalisés, o u mis en r é f o r m e à la suite de Les rapides ne sont accessibles qu'aux blessures, infirmités o u maladies c o n voyageurs efifactuant un parcours d e iractées ea campagne depuis la mobilisa100 kilomètres o u payant pour cette tion, il sera délivré aux dites familles distance. jusqu'au 30 septembre 1915 inclus, des billets collectifs spéciaux entre les gares des réseaux d e l'Orléans, de l'Etat, d u A V I S DE CESSION Midi et du P . - L . - M . et les gares d'un seul Suivant acte reçu par Me MILSONde ces réseaux. NEAU, notaire à Brain-sur-Allonnes, Ces billets seront délivrés aux familles le 1 8 juin 1 9 1 5 , d'au moins 2 personne.', sous condition M. Louis - Antoine - Aymar LE CLERC, comte de LESSEVILLE, et d'effectuer, soit s u r un seul, soit s u r Marie-Jacqueline-Louise MESNET plusieurs d e ces réseaux, un parcours de la COUR, son épouse, propriétaires o'au moins 250 kilomètres (aller et r e demeurant ci-devant au cliâteau de la tour c o m p r i s ) ou d e payer pour cette Coutancière, commune de Brain-surdistance I l s seront valables jusqu'au 5 Alloiines, et actuellement à Versailles, n o v e m b r e inclus, quelle que soit l'époque boulevard de la Reine, n° 1 6 , ont de la délivrance. vendu à M. Chiarlfis-Marie-Louis LEUR MENTALITÉ « Dans les vieux cimetières s o m m e i l l e plus d'un morceau d e bon métal q a pourrait rendre anjourd'hui à la patrie le plus précieux service. » Q u e les enfants d e nos écoles se mettent à creuser dans ces antiques lieux de repos de nos aïeux. Ceux-ci se r é j o u i ront dans leurs séjours éternels à l'idée que la dernière demeure terrestre d e leurs ossements a offert sa cote-part pour le bien-être de la patrie. » Q(ii peut parler ainsi ? La « Gazette de Voss » . . . tout simplement. * L e dernier n u m é r o d e la « R e v u e dentaire allemande » publie ce manifeste macabre : « Nous, dentistes, devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour q u e la technique dentaire ne pèse en rien s u r le principe général : « Tout pour la guerre. » » Ce serait c o m m e t t r e un grand c r i m e d'indifTrence patriotique à l'égard d e l'Allemagoe q u e d e continuer à faire des dents et des râteliers en o r . I l faut re chercher une autre manière pour la fabrication des dents. L'ivoire conviendrait U Muu; DE (Place Saint-Pierre) CONTRAINTE PAR CORPS Les gendarmes de Martigné ont arrêlé un n o m m é Reau Désiré qui devra subir la contraiate par corps. * BOURSE Ils c o m p o r t e r o n t des réductions plus importantes q u e celles des billets collectifs actuellement existants, leur prix s'obteuant en ajoutant au prix de deux billets simples ordinaires au plein taril pour la première personne, le prix d'un de ces billets pour la d e u x i è m e personne et la moitié de ce prix pour la troisième et chacune des suivantes. La demande des billets devra être faite dans les délais fixés par le tarif. I l s ne seront délivrés q u e s u r présentation d'une pièce justificative certifiant q u e les familles remplissent bien l e s diverses conditions indiquées ci-dessus. Tous, renseignements complémentaires sur ces bilitts seront fournis par les gares. Certifié p»r l'imprimeur soussigné Tancrède-Yves LE CLERC, vicomte de LESSEVILLE, propriétaire demeurant ci-devant à La Flèche (Sarthe) et actuellement à Brain-sur-Allonnes. Le Fonds de Commerce de fabrication et vente en gros devins mousseux champagnisés et autres qu'ils exploitent à Brain-sur-Allonnes au lieudit les Caves, connu sous le nom A. de Marconnay, de Lesseville frères, successeurs. L'entrée en jouissance a été fixée au 1 8 Juin 1 9 1 5 . Les oppositions s'il y a lieu devront être faites dans les dix jours de la seconde insertion à Brain-sur-Allonnes, en l'étude de Me MILSONNEAU, notaire. Signé ; Eug. MILSONNEAU PROPRIÉTAIRE-GÉRANT : P . G O D E T . Saumur, Imp. de P . GODET.