Révision Musique

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I.
Introduction.
Anxiété
Anticipation d'un danger imminent dont la source est inconnue ou non identifiée.
L'angoisse est surtout caractérisée par un malaise psychique aigu, qui résulte de la sensation du sujet qu'il ne
pourra point maîtriser les événements à venir. L'angoissé se concentre sur le présent et ne peut plus assumer
qu'une tâche à la fois. Il présente des signes de tension musculaire et peut avoir les paumes moites; il respire et
digère mal, se sent faible et son cœur bat la chamade.
De fait, les états d'angoisse extrême furent fréquemment confondus avec des troubles cardiaques ou respiratoires
jusqu'à la fin du XIXe siècle. Sigmund Freud établit alors l'anxiété névrotique comme un diagnostic distinct.
Selon Freud, l'angoisse survient lorsque les pulsions agressives ou sexuelles d'un individu le poussent à des
actions inacceptables; elle devient alors le déclencheur d'une action défensive de répression ou de détournement
des pulsions. L'échec des manœuvres instinctives de défense entraîne une réaction de névrose d'angoisse.
Les théoriciens de l'apprentissage ont proposé à leur tour des explications différentes de celles exposées par la
psychanalyse. Certains auteurs estiment que l'association soudaine d'une peur innée à des objets ou des
événements jusque-là neutres génère l'angoisse; un bébé effrayé par un grand bruit alors qu'il s'amuse avec un
jouet peut devenir anxieux à la seule vue de ce jouet. D'autres insistent sur l'importance du comportement
d'imitation et sur le développement de schémas de pensée particuliers.
Les psychiatres ont identifié de nombreux troubles mentaux dans lesquels l'angoisse constitue un symptôme
important, par exemple les paniques et les crises d'angoisse. Les accès de panique sont intermittents, alors que
les crises d'angoisse sont plus régulières. Dans les phobies et les troubles obsessionnels ou compulsifs, l'angoisse
survient lorsque l'individu tente de maîtriser d'autres symptômes.
L'anxiété figure parmi les troubles mentaux les plus répandus dans le monde occidental. Pour la traiter, on
recourt aux médicaments, à la psychothérapie, aux thérapies comportementales, aux médecines alternatives telles
que la relaxation, ou à une combinaison de ces traitements.
Envahissement du sujet par une anxiété massive diffuse et sans objet précis. L’anxiété est un « sentiment pénible
d’attente », une « peur sans objet » (Janet), un « sentiment pénible d’un danger imprécis et mal définissable »
(Guyotat). L’anxiété et l’angoisse ne deviennent un symptôme pathologique qu’en raison de leur intensité et de
leur chronicité.
II.
Description clinique.
1) Un fond permanent d’anxiété.
a. Dans le domaine psychologique.
L’anxiété n’est pas une maladie. Pierre Janet : l’anxiété est une peur sans objet, sans objet réel, apparent ou
défini.
- L’angoisse : dimension physique de l’anxiété pour les classiques. L’angoisse vient
du latin angustia ; étroitesse, lieu resserré, désigne généralement le ressenti corporel
de l’anxiété.
- La peur :
- La phobie, porte sur un objet ou une situation.
- Panique : état anxieux particulièrement intense.
Hippocrate désignait argon l’anxiété psychique.
- Sensation subjective de malaise, de tension interne.
- Les pensées de l’anxieux sont généralement orientées vers l’avenir.
- Il craint facilement pour lui-même ou pour ses proches.
- Scénarios catastrophiques : échecs, maladie, accident, problèmes financiers.
- Sentiments de dépersonnalisation :
- Sentiments de déréalisation :
- Peur de devenir fou.
Psychopathologie
La névrose d’angoisse. Cours 6
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-
Inhibition de la pensée, altération des performances du sujet, de ses facultés de
jugement et de raisonnement.
- Tristesse modérée, fluctuante.
Il existe un niveau d’angoisse créateur et deux autres (les extrêmes) : castrateurs.
b. Dans le domaine corporel.
Hippocrate désignait anchô la sensation physique de serrement.
- Troubles du sommeil : l’insomnie de l’anxieux est à part des autres, insomnie
portant sur l’endormissement, parfois cauchemars pendant le sommeil.
- Asthénie : manque ou affaiblissement des forces
- Troubles psycho-focntionnels : impression que le cœur va s’arrêter, peur de faire un
infarctus, troubles mineurs du rythme cardiaque, sensations d’étouffement, souffle
coupé, boule dans la gorge gênant l’alimentation, nausées, ballonnements
abdominaux, hypersudation, pâleur.
- Hypertonie musculaire : tension musculaire, céphalée
- Troubles sexuels : impuissance, frigidité.
2) Les crises aiguës et paroxystiques d’angoisse.
a. Les manifestations somatiques.
Le trouble anxieux généralisé touche 5 % de la population générale, deux fois de femmes que d’hommes.
b. Les manifestations psychiques.
c. L’attaque de panique.
Le trouble de panique est individualisé depuis 1962, répétition de crises aiguës d’angoisse, l’attaque survient
sans prévenir et sans circonstance déclenchante particulière ; elle dure moins d’une heure.
Le patient a peur de mourir ou de devenir fou. De 1 à 1, 5 % de la population. L’attaque de panique ne recouvre
pas le concept de névrose d’angoisse.
Psychopathologie
La névrose d’angoisse. Cours 6
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