Témoignage : stagiaire DEJEPS, mon chemin parcouru

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Témoignage : stagiaire DEJEPS, mon chemin parcouru
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Extrait du Site des militants des CEMEA de Haute-Normandie
http://cemea-hn.fr/militant/spip.php?article795
Témoignage : stagiaire
DEJEPS, mon chemin
parcouru
- archives - Revue de presse -
Date de mise en ligne : jeudi 19 décembre 2013
Description :
Nicolas BATISTA a débuté sa formation DEJEPS aux CEMEA de Haute-Normandie en Octobre 2012. Aujourd'hui, il témoigne du chemin parcouru depuis son
entrée en formation.
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Témoignage : stagiaire DEJEPS, mon chemin parcouru
Nicolas BATISTA a débuté sa formation DEJEPS aux CEMEA de Haute-Normandie en Octobre 2012.
Aujourd'hui, il témoigne du chemin parcouru depuis son entrée en formation.
L'animation professionnelle, je l'associe aujourd'hui au Diplôme d'État de la Jeunesse, de l'Éducation Populaire
et du Sport (DEJEPS), formation qui, pour moi, touche bientôt à sa fin. Après un an et demi d'alternance, entre ma
formation et mon stage effectué aux CEMEA de Haute-Normandie, je suis sur le point d'achever ma formation.
J'ai d'ailleurs récemment rencontré la nouvelle promotion DEJEPS et leurs questions me rappellent les miennes. Je
ne vais pas vous cacher qu'il y a encore quelques années, je n'avais aucune idée de ce qu'était l'éducation
populaire, et ma définition de l'animation se serait probablement limitée à une capacité à mettre l'ambiance dans
des soirées campings ou au Club Med. Seulement, l'entrée en formation m'a ouvert l'esprit et les yeux quant à
l'animation, et tout ce que ce mot brassait. La rencontre avec les nouveaux stagiaires, occupant la délicate position
que j'occupais moi-même il y a tout juste un an, me fait réaliser à quel point cette formation m'a changé, m'a fait
grandir. Me voilà même sur le point d'être diplômé d'État en tant que coordonnateur de projet dans l'animation
professionnelle. Quel gros mot. Que de chemin parcouru.
Après une licence de sociologie, mes expériences avec les jeunes dans les collèges, lycées et autres écoles, avec
mes valeurs et mes idées politiques que je tentais de défendre, j'errais dans le monde sociétal, ne sachant pas vers
quoi me tourner pour m'épanouir réellement professionnellement. Ce que je voulais c'était agir, transformer les
choses qui m'entouraient, mettre en place des projets qui avaient du sens, plutôt que de subir et d'être un agent
des décisions politiques qui me semblaient dysfonctionnelles.
C'est à ce moment-là que je connu les CEMEA, et je comprenais peu à peu que je n'étais pas seul à penser ce que
je pensais. L'idée de me former fit son chemin. La journée d'information consacrée à la formation DEJEPS me faisait
comprendre que l'animation était un terme englobant pléthore de métiers, multitude de compétences, et n'était
pas seulement réservé aux volontaires diplômés d'un BAFA ou BAFD, mais qu'une branche « professionnelle »
existait bel et bien. Qu'on formait à devenir coordonnateur, monteur de projets culturels, sociaux, éducatifs. Que
l'animation se jouait à tous les niveaux d'interventions, de l'animateur ponctuel en centre de loisirs, au Directeur
d'une association complémentaire à l'école, comme les CEMEA. Tous sont des ingrédients d'une grande recette.
Au-delà de m'apporter des outils pour faire de moi, je l'espère, un bon coordonnateur de projet, la formation m'a
énormément apporté quant aux valeurs de l'Éducation Populaire : la tolérance, le respect des idées de chacun, la
curiosité... Toutes ses valeurs que j'avais en moi, qui ont trouvé un écho dans cette idéologie qu'est l'éducation
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pour tous, par tous, tout au long de la vie.
L'éducation populaire, plus qu'une idée, est devenue un mode de vie, guidant certaines de mes décisions, pour acter
vers plus d'égalité, plus de développement des personnes.
Les projets que je compte mettre en place, je vais les créer avec ces valeurs en tête, en me rappelant les
intervenants que j'ai rencontré, les animateurs, les directeurs, les chargés de missions qui ont croisé ma route, et qui
m'ont aidé à me construire professionnellement.
Alors, à tous les nouveaux stagiaires qui douteraient, si la formation vous perturbe, vous fait vous remettre
en question, vous déconstruit, si des dizaines de questions vous viennent en tête, ne paniquez pas. Tout
cela est bon signe, le processus est en marche.
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