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LES
PROCHAINS
CONCERTS
Salle des concerts / Cité de la musique
20 h 30
Légendes, de Gounod à Liszt
27 sept.
mardi
Théâtre des Champs-Élysées - 20 h
Esprits de prodiges
Britten
Gounod
Sinfonietta
Liszt
Concerto pour piano no 5
en ré majeur
Concerto pour piano no 6
en si bémol majeur
Saint François d’Assise
Du berceau à la tombe
Légende de sainte Cécile
Laurence Equilbey
direction
Karine Deshayes
mezzo-soprano
Mozart
Brahms
Sérénade no 1 en ré majeur
Douglas Boyd
Stanislas de Barbeyrac
direction
Florian Sempey
piano
ténor
basse
accentus
281
Cédric Tiberghien
Licence entrepreneur de spectacle : 2-1070176
22 juin
mercredi
9 juin 2016 \ Théâtre des Champs-Élysées
orchestredechambredeparis.com
la musique nous rapproche
LE
CONCERT
La
direction
Autour de Mozart
François Leleux Isabelle Moretti
direction et hautbois harpe
Lebrun
Concerto no 1 pour hautbois
en ré mineur
Mozart
Symphonie no 25
en sol mineur
Entracte
Boieldieu
Concerto pour harpe
en ut majeur
Mozart
Concerto pour flûte et harpe
en ut majeur (pour hautbois)
© Uwe Arens-Sony Classical
François Leleux
direction et hautbois
Reconnu comme le meilleur hautboïste de sa génération,
François Leleux fait une carrière internationale, jouant
avec les plus grands orchestres dans les salles et festivals
prestigieux du monde entier.
Ces dernières saisons il a développé une solide réputation en tant
que chef d’orchestre et est régulièrement invité à diriger avec ou sans
son instrument. Lors de la saison 2014-2015, il a été directeur artistique de l’Orchestre de chambre de Norvège.
Il se produit régulièrement avec le sextuor Les Vents français. On
retrouve parmi ses partenaires de récital la harpiste Isabelle Moretti,
la violoniste Lisa Batiashvili et les pianistes Emmanuel Strosser et
Éric Le Sage.
La saison 2015-2016 reflète tous les aspects du talent de François
Leleux. Outre des prestations avec le BBC Scottish Symphony
Orchestra et le Symphonie-Orchestrer Berlin, il retrouve en tant que
chef d’orchestre et hautboïste le Camerata Salzburg, le Norwegian
Radio Orchestra ainsi que l’Orchestre de chambre de Paris.
Ses futurs projets comprennent une résidence avec le hr-Sinfonieorchester, des invitations au Bamberger Symphoniker et des tournées
avec Les Vents français à Istanbul, Zurich, Bruxelles et Paris.
Ces dernières années il s’est produit avec les plus grands chefs
d’orchestre : Pierre Boulez, Mariss Jansons, Sir Colin Davis, MyungWhun Chung et Alan Gilbert.
Il s’intéresse tout particulièrement à la littérature contemporaine
pour hautbois. De grands compositeurs lui ont dédié des œuvres, tels
Nicolas Bacri et Michael Jarrell.
François Leleux a enregistré plusieurs CD chez Sony Classical,
notamment des œuvres de J. S. Bach avec l’Orchestre de chambre
d’Europe ainsi que le Concerto pour hautbois de Strauss avec le
Swedish Radio Symphony Orchestra. Son dernier disque réunit des
œuvres de Hummel et Haydn en compagnie du Münchener Kammerorchester.
LES
œuvreS
Ludwig August Lebrun
Concerto no 1 pour hautbois en ré mineur
A
utour de Mozart, en son temps, ce sont bien sûr de nombreux
musiciens entre Haydn et Beethoven, célèbres en leur époque mais que le génie absolu du compositeur salzbourgeois
a éclipsés (Salieri, Clementi, Hummel, Kozeluch, Dussek, Stamitz,
Vanhal, Krommer, Wranitzky, Danzi, Holzbauer, Vogler, un peu plus
tard Grétry puis Boieldieu et tant d’autres), qui ont fait la vie musicale
de la fin du xviiie siècle. Qui s’en souvient aujourd’hui ? Et parmi eux,
Lebrun qui, malgré son nom français et son ascendance bruxelloise,
était un Allemand né à Mannheim.
Hautboïste, il entra à quinze ans dans l’orchestre de la cour, alors
le plus fameux au monde, où sa virtuosité fit merveille. Avec son
épouse, la prima donna Franziska Danzi, ils formèrent un couple
célèbre qui se produisit dans l’Europe entière et pour lequel Lebrun
composa beaucoup.
L’Allegro initial du Concerto en ré mineur, aux couleurs mozartiennes, oppose un premier thème sérieux et teinté de gravité à un second
en majeur, joyeux et volubile, l’un et l’autre très chantants – n’est-ce
pas inévitable lorsque l’on vit avec une cantatrice célèbre ? Intitulé
Grazioso, le mouvement central déroule lentement une charmante
mélodie qui fait songer à une ariette d’opéra. Un Allegro primesautier
conclut le concerto.
Ludwig August Lebrun (1752-1790)
Concerto no 1 pour hautbois en ré mineur
Composition : vers 1775-1780
Création : date et lieu inconnus
Mouvements : Allegro, Grazioso, Rondo : Allegro
Durée : 20 minutes
Wolfgang Amadeus Mozart
François Adrien Boieldieu
Symphonie no 25 en sol mineur
Concerto pour harpe en ut majeur
T
out le monde connaît le sombre début de cette symphonie
par la magnifique utilisation qu’en a faite Miloš Forman comme
générique de son film Amadeus. Mozart n’a pas dix-huit ans,
mais sa maîtrise et sa maturité éclatent dans cette première de ses
deux symphonies en sol mineur.
Elles ont en commun bien des traits, à commencer par cette
farouche et tragique ardeur qui en marque le premier mouvement,
haletant, parcouru de fusées et de trépignements. L’Andante qui
suit ménage un moment de détente et de grâce rêveuse masquant
une gravité sous-jacente. Et alors que l’on attendrait du Menuet un
climat enfin plus serein, c’est à nouveau la manifestation d’une
énergie presque violente que dissipe seulement le trio central dans la
fraîche lumière des instruments à vent. Les bourrasques reviennent
avec l’Allegro final, ses syncopes déhanchées et les vigoureux traits
des cordes, sans un instant de répit, dans un élan à perdre haleine.
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Symphonie no 25 en sol mineur, K. 183
Composition : 1773 à Salzbourg
Création : date et lieu inconnus
Mouvements : Allegro con brio, Andante, Menuetto – Trio,
Allegro
Durée : 24 minutes
I
l ne reste guère de Boieldieu que l’opéra La Dame blanche, que
Rouen, la ville natale du compositeur, a maintenu au répertoire
depuis deux siècles et que l’on reprend de temps à autre avec
succès, et ce Concerto pour harpe. Tôt « monté » de Rouen à Paris, il
se fit prudemment très discret pendant la Révolution, gagnant sa
subsistance comme accordeur de pianos. Ses premiers ouvrages
représentés, sur la cinquantaine d’opéras et opéras-comiques qu’il
composa, lui apportent une notoriété telle que le tsar Alexandre Ier
en fit le compositeur de sa cour durant près de dix ans, pendant le
Premier Empire.
De retour en France, il enseigna le piano et la composition au tout
nouveau Conservatoire de musique de Paris. Mais peu après le triomphe de La Dame blanche en 1825, il fut atteint par la maladie et souffrit de la faillite des théâtres lyriques. Il mourut dans la tristesse et
ses œuvres tombèrent rapidement dans l’oubli malgré l’admiration
que leur portaient Wagner aussi bien que Berlioz.
Fort en vogue à la fin du xviii e siècle, la harpe se perfectionnait
alors, grâce au mécanisme des pédales, puis au double mouvement,
et suscitait de nombreuses œuvres nouvelles. Boieldieu composa, outre ce concerto, un bon nombre de pièces pour l’instrument
(sonates et duos).
Musique « élégante » selon Berlioz, faite pour plaire, d’un charme
un peu facile peut-être, mais extrêmement agréable. Après un
premier mouvement rayonnant où passe parfois l’ombre de Mozart,
l’Andante se situe contre toute attente dans un climat presque tragique que ne dément guère le finale.
François Adrien Boieldieu (1775-1834)
Concerto pour harpe en ut majeur
Composition : peut-être en 1795 à Paris
Création : date et lieu inconnus
Mouvements : Allegro brillante, Andante lento,
Rondeau : Allegro agitato
Durée : 20 minutes
Wolfgang Amadeus Mozart
Concerto pour flûte et harpe en ut majeur
Concerto pour flûte et harpe en ut majeur, K. 299
(joué au hautbois)
Composition : avril 1778 à Paris
Création : date et lieu inconnus
Mouvements : Allegro, Andantino, Rondeau : Allegro
Durée : 30 minutes
© Jean-Marie Racon
Textes : Gilles Cantagrel
www.agencemixte.com
A
l’âge de sept ans, l’enfant Mozart avait conquis Paris. De
retour en France quinze ans plus tard pour y chercher fortune,
le bilan est désastreux, aggravé par la mort de sa mère.
Oublié, l’enfant prodige. Il glane quelques commandes cependant,
la Symphonie no 31 « Paris » et la Symphonie concertante pour vents à
l’intention du Concert Spirituel, le ballet Les Petits Riens pour l’Opéra,
la Sonate pour piano en la majeur et le Concerto pour flûte et harpe.
C’est le duc de Guines qui lui a demandé cette œuvre, pour lui-même,
flûtiste amateur, et sa fille excellente harpiste, que Mozart trouve
cependant « cordialement sotte et cordialement paresseuse ».
Le concerto a-t-il été exécuté chez le duc ? On l’ignore, mais ce qui
est certain, c’est qu’il a fallu plusieurs mois au compositeur pour se le
faire (mal) payer. Afin de satisfaire aux goûts du duc, cette nouvelle
symphonie concertante est écrite dans le style galant à la mode que
Mozart mène à son apogée.
Mondain, sans doute, est ce concerto, mais plein de gaîté et de
charme, où ne transparaît pas le peu d’attrait de Mozart pour les deux
instruments solistes. Aucune virtuosité gratuite, mais une grande limpidité des phrases musicales, en particulier la merveilleuse ligne poétique et tendre de l’Andantino central. Rien des difficultés que traverse le compositeur ne se manifeste au fil de ces trois mouvements
heureux, où il va jusqu’à insérer le thème d’une gavotte française dans
le Rondeau final.
la musique
nous rapproche
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orchestredechambredeparis.com
L’ Artiste
Au cours de cette saison, elle a joué à Genève avec l’Orchestre de
chambre de Genève et Jacques Zoon, ainsi qu’à Colmar en compagnie de Juliette Hurel. En récital, elle se produira au Festival de
Lommel en Belgique ainsi qu’à Bangkok où elle jouera avec le fameux
harpiste de jazz colombien Edmar Castaneda en août 2016.
Sa discographie, riche et variée, remporte un grand succès médiatique et critique : Victoire de la Musique et grand prix de la Nouvelle
Académie du disque.
Elle enseigne au Conservatoire national supérieur de musique et
de danse de Paris, ainsi qu’à la Royal Academy of Music de Londres
où elle est professeure invitée.
Isabelle Moretti est chevalier de l’ordre national du Mérite.
Isabelle Moretti
harpe
© Éric Larrayadieu
Figure emblématique de la harpe d’aujourd’hui, Isabelle
Moretti enthousiasme les scènes du monde entier par son
charisme, sa musicalité, son tempérament « vrai » qui
insufflent à son instrument un style inimitable, riche de
générosité, de sensibilité et de noblesse.
Lauréate des concours internationaux de Munich, d’Israël et de
Genève dès l’aube de sa carrière, elle est depuis l’invitée des plus
grandes salles de concert et festivals : Alice Tully Hall à New York,
King’s Place à Londres, Alte Oper à Francfort, Théâtre des ChampsÉlysées, Folles Journées de Nantes et El Sistema à Caracas.
Quant à la musique de chambre qu’elle affectionne tout particulièrement, elle la partage avec ses amis Magali Mosnier, François
Leleux, Henri Demarquette, ainsi que les quatuors Parisii, Ébène et
Sine Nomine.
Très impliquée dans l’élargissement du répertoire de son instrument, elle est l’inspiratrice et la dédicataire de plusieurs pièces telles
que Cantus II pour harpe solo de Thierry Escaich et La Harpe de jade
de Thierry Pécou. En juillet 2016, au Festival des Forêts, elle participera à la création d’un quintette pour harpe et quatuor à cordes de
Philippe Hersant.
La
rencontre
François Leleux
de l’Orchestre de chambre de Paris
L’Orchestre de chambre de Paris est aujourd’hui au carrefour
de nombreux défis : étendre son rayonnement, compter
parmi les plus grands orchestres de chambre à l’international,
affirmer sa dimension citoyenne, sensibiliser une grande
diversité de publics, tout cela en développant ses capacités
de financement propre…
Le Cercle des Amis de l’Orchestre de chambre
de Paris permet de relever ces défis. En le rejoignant et en soutenant l’engagement artistique et
citoyen de l’orchestre, vous agissez concrètement
pour son rayonnement et pour renforcer les liens
entre tous les publics par le biais de la musique.
C’est cette ambition que nous vous proposons
de partager ensemble grâce à votre don (à partir
de 100 €).
L’orchestre remercie chaleureusement ses Amis* :
Mme d’Armagnac
M. Arsène
M. Baglioni
M. et Mme Bassery
M. et Mme Bezault
Mme Blum
M. et Mme Castellan
M. et Mme Escande
M. Gallois
Mme Houte
Mme Lavenir
M et Mme Lemonde
Mme Mahuet
Mme Rey et M. Ifergan
M. et Mme Seguin
Mme Thélot
…
et les membres Amis
qui ont souhaité garder
l’anonymat.
Tout au long de l’année,
l’orchestre propose de
nombreuses animations
exclusives autour des
concerts aux Amis de
l’Orchestre de chambre
de Paris. Votre soutien
permettra de concrétiser
nos projets, et vous
bénéficierez de
nombreux avantages
et d’un reçu fiscal à faire
valoir pour une réduction
d’impôt de 66 % du
montant de votre don
dans la limite de 20 % de
votre revenu imposable.
*Membres du Cercle au 1 er mai 2016.
Contact : [email protected] / 01 41 05 72 50
© Jean-Baptiste Millot
Pour ce concert, vous jouez le Concerto no 1 pour hautbois de Lebrun et
le Concerto pour flûte et harpe de Mozart. Quelles sont les particularités
esthétiques et techniques de ces œuvres ?
Avec Isabelle Moretti, nous nous sommes promis de jouer ensemble
ce concerto incontournable du répertoire de Mozart pour flûte et harpe,
mais avec le hautbois. Elle m’a fait une confidence : elle ne l’a jamais
joué avec flûte, le trouvant peu convaincant ainsi, et attendait qu’on
le joue ensemble ! Il ne s’agit pas d’une transcription, je joue la partie
de flûte telle quelle. Le rendu de l’œuvre est différent, le hautbois ne
monte pas dans le suraigu comme la flûte. Mais aujourd’hui, grâce
à l’évolution des instruments, nous pouvons nous permettre ce type
de changement. Je suis très content de le présenter sous cette forme
peu connue du public. Nous l’avons déjà donné en Europe et cette
association harpe-hautbois fonctionne très bien. Le concert s’achève
avec cette œuvre, qui sera une vraie surprise pour le public.
Le Concerto pour hautbois de Lebrun est intéressant, tourmenté
et très virtuose. Il demande énormément de couleurs et d’être interprété
avec une vraie puissance et une force dramaturgique. De par sa
théâtralité, il requiert presque une mise en scène. C’est une œuvre
assez rare, que j’ai moi-même peu jouée, et je suis heureux d’en avoir
l’occasion.
Quelle est votre histoire avec ces deux concertos ?
C’est la première fois que je donne en France ce concerto de Lebrun
et il me tarde de le présenter au public français. Comme je le disais,
nous avons déjà joué le double concerto de Mozart avec Isabelle
Moretti. Les musiciens des orchestres ont été agréablement surpris
du rendu avec le hautbois et la harpe, ils ont apprécié ce mariage.
Dans la partition, la flûte et la harpe jouent souvent seules et
l’orchestre répond. Jouer le plus piano possible afin d’être au
même niveau sonore que la harpe est à la fois un défi et un grand
plaisir. Pour moi, l’univers de la harpe représente un monde un peu
fantastique, surréaliste même, celui du rêve, de l’intouchable, du
parfum, parce que c’est justement quelque chose qu’on ne peut pas
toucher mais qu’on sent très fort. Je me produis souvent en récital
avec Isabelle Moretti. J’adore être en duo avec cet instrument,
il m’inspire énormément.
Quels changements dans ce concerto percevez-vous lorsqu’il est joué
au hautbois ?
La touche du hautbois amène quelque chose de très personnel,
de loquace, de cocasse et d’enjoué. La flûte est construite avec un tube
cylindrique alors que celui du hautbois est conique : il commence
avec un diamètre d’un peu moins d’un millimètre pour se terminer
par 4,5 centimètres. Ce cône crée une tension incroyable, qui se prête
très bien à ce concerto. L’échange flûte-hautbois apporte beaucoup,
c’est différent et très enrichissant.
Vous connaissez bien l’Orchestre de chambre de Paris pour vous
être produit plusieurs fois avec lui et pour en avoir été artiste associé.
Qu’apporte une formation chambriste dans l’interprétation de ce
concerto ?
Le donner avec l’Orchestre de chambre de Paris est idéal. Cet
orchestre possède une facilité à jouer de manière plus précise, plus
douce et donc plus piano, pour laisser toute la place nécessaire au
duo harpe-flûte, ici en l’occurrence harpe-hautbois. Le plaisir est de
pouvoir s’écouter les uns les autres et de faire ressortir le magnifique
son de la harpe qui nous transporte dans des univers différents.
Lors de ce concert, vous dirigez l’orchestre de votre instrument. Parleznous de cette pratique du joué-dirigé.
Cette tradition a toujours existé, notamment pour les formations
« chambristes », plus petites. Les concertos de Mozart et de Lebrun
sont d’ailleurs composés pour elles. Leur taille permet de garder un
contact relativement direct avec les musiciens. Lorsque le soliste ne
joue pas, il peut diriger pour donner les bons tempos, les inflexions.
Surtout, l’écoute des musiciens est un peu différente. Ils ne se fient
pas uniquement à la battue du chef et développent leur écoute.
C’est un défi qu’en général les musiciens d’orchestre aiment relever.
Ils sont un peu plus autonomes et cette pratique favorise l’interaction.
De mon côté, j’ai l’opportunité de diriger des symphonies comme la
25 e de Mozart que j’aime beaucoup et qui fait parfaitement le lien avec
le concerto de Lebrun. Elle est dramatique avec sa tonalité en
sol mineur, contient beaucoup de virtuosité, de mystère, de contrastes,
de dynamique, que ce soit dans le menuet, dans le mouvement lent
ou encore dans le premier mouvement. Elle est tout aussi théâtrale
que l’œuvre de Lebrun. C’est un programme émouvant et contrasté.
Nous allons aussi le donner lors d’une tournée en Allemagne,
notamment dans le cadre du festival Mozart de Würzburg où nous
nous sommes déjà produits avec l’Orchestre de chambre de Paris avec
succès. Ils nous ont invités à nouveau et je me réjouis d’y retourner fin
juin avec ce beau programme.
Propos recueillis par Yanis Dufoix
Les
Musiciens
Violons
Festival
Musiques dans
les cours du Marais
Concerts de musique de
chambre
Hôtel de Lauzun
Dimanche 10 juillet 2016, 17 h 30
et 20 h
Debussy, Jolivet, Cras
Hôtel de Beauvais
Lundi 11 juillet 2016, 20 h
Haydn, Webern, Beethoven
Programmes et réservation sur :
Hôtel d’Albret
Mardi 12 juillet 2016, 20 h
Schoenberg et le cabaret
Archives nationales - Hôtel de Rohan
Cour des chevaux du soleil
Vendredi 15 juillet 2016, 20 h
Maestracci, Dutilleux,
Mendelssohn
Musée Carnavalet - Histoire de Paris
Cour d’honneur
Samedi 16 juillet 2016, 18 h 30 et
21 h
Blues - Les Concerts Salade
orchestredechambredeparis.com
ou : no Vert 0 800 42 67 57
la musique
nous rapproche
Entrée 5 € ou 10 €. Vente également sur place une heure avant chaque concert selon les
disponibilités. En cas d’intempéries et selon les concerts, des solutions de repli pourront
être proposées. Informations sur www.orchestredechambredeparis.com
Photo DR. Programme donné sous réserve de modifications ou de coquilles.
Concert avec orchestre
Hôtel de Sully
Vendredi 8 et samedi 9 juillet 2016,
21 h
Mozart, Bach
Altos
Deborah Nemtanu
Violon solo super soliste
Philip Bride
Premier violon solo
Franck Della Valle
Violon solo
Olivia Hughes
Violon solo chef
d’attaque
Nicolas Alvarez
Jean-Claude
Bouveresse
Hubert Chachereau
Marc Duprez
Sylvie Dusseau
Nicole León
Hélène LequeuxDuchesne
Gérard Maître
Florian Maviel
Mirana Tutuianu
Serge Soufflard
Alto solo
Sabine Bouthinon
Aurélie Deschamps
Philippe Dussol
Claire Parruitte
Violoncelles
Benoît Grenet
Violoncelle solo
Étienne Cardoze
Livia Stanese
François Girard
Contrebasses
Eckhard Rudolph
Contrebasse solo
Ricardo Delgado
Héloïse Dely
Hautbois
Clarisse Moreau
Hautbois solo
Anne-Marie Gay
Bassons
Henri Roman
Pierre Trottin
Cors
Nicolas Ramez
Cor solo
Gilles Bertocchi
Alban Beunache
Pierre-Antoine
Delbecque
Timbales
Nathalie Gantiez
Timbales solo
Flûtes
Marina Chamot-Leguay
Flûte solo
Bernard Chapron
Présidente du conseil
d’administration
Brigitte Lefèvre
Directeur général
Nicolas Droin
Toute l’équipe administrative sur orchestredechambredeparis.com
© Jean-Baptiste Millot
Orchestre de chambre de Paris
Créé en 1978, l’Orchestre de chambre de Paris, avec ses
quarante-trois musiciens permanents, s’affirme depuis
comme l’orchestre de chambre de référence en France.
Ses programmes ambitieux et son approche « chambriste », sa
volonté de décloisonner les répertoires et les lieux, et la composante
citoyenne de son projet sont les marqueurs d’une identité forte et
originale.
Son directeur musical depuis 2015, Douglas Boyd, succède à des chefs
renommés tels que Jean-Pierre Wallez, Armin Jordan ou encore John
Nelson. Au fil des concerts, l’orchestre s’associe avec des artistes qui
partagent sa démarche. En 2016-2017, il retrouve notamment Sir Roger
Norrington, François Leleux, Jonathan Cohen, Lorenzo Viotti et entame de
nouvelles collaborations avec le compositeur Pierre-Yves Macé, le pianiste
François-Frédéric Guy et le chœur Les Cris de Paris. Des solistes renommés, Anne Gastinel, Kolja Blacher, Bernarda Fink, Michael Schade, Henri
Demarquette, Natalie Dessay ou Sarah Connolly, rencontrent au cours des
saisons les talents de demain.
Acteur engagé de la vie culturelle à Paris, l’orchestre y assure une présence de proximité. Associé à la Philharmonie de Paris, il se produit également au Théâtre des Champs-Élysées, à la cathédrale Notre-Dame, au
Théâtre du Châtelet, au Centquatre, au Théâtre 13, au Monfort Théâtre, à
la salle Cortot… Il cultive une forte identité en France et en Europe en
prenant part à des tournées et à de grands festivals.
Investi dans le renouvellement de la relation aux publics, il développe
des passerelles entre les différents genres musicaux, les expressions
artistiques et propose de nouvelles formes de concerts participatifs ou
d’expériences immersives. Sa démarche citoyenne constitue l’autre face
de ce même projet artistique et rayonne dans le nord-est de la métropole.
Elle s’articule autour de l’éducation, des territoires, de l’insertion professionnelle et de la solidarité.
L’orchestre se distingue par une cinquantaine d’enregistrements mettant en valeur les répertoires vocal, d’oratorio, d’orchestre de chambre et de
musique d’aujourd’hui.
L’Orchestre de chambre de Paris reçoit les soutiens de la Ville de Paris,
de la Drac Île-de-France – ministère de la Culture et de la Communication, de Crescendo,
cercle des entreprises partenaires, ainsi que du Cercle des Amis.
La Sacem soutient les résidences de compositeurs de l’Orchestre de chambre de Paris.
L’orchestre rend hommage à Pierre Duvauchelle, créateur de la marque Orchestre de chambre de Paris.