DOSSIER DE PRESSE

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DOSSIER DE PRESSE
DOSSIER DE PRESSE
Sommaire
2015
Millésime Bio 2015 en pratique page 3
Interview de Patrick Guiraud,
Vigneron, président de Sudvinbio et du salon Millésime Bio page 4
Les vins bio du Languedoc-Roussillon à la conquête du monde page 5
Un salon organisé
par une association interprofessionnelle : SUDVINBIO page 6
Millésime Bio 2015 en bref page 7
Ils aiment Millésime Bio, ils nous disent pourquoi page 8
Qu’est-ce qu’un vin bio ?
Le point sur la réglementation européenne pages 9 à 11
France : Les indicateurs sont au vert ! pages 12 et 13
Les vins bio du Languedoc-Roussillon page 14
Monde : une progression généralisée page 15
Concours Challenge Millésime Bio
La vitrine de l’excellence page 16
La Région Languedoc-Roussillon et l’Europe,
partenaires financiers publics pour la promotion des vins biologiques page 17
Forum International d’Affaires des vins Sud de France,
Outil sans égal d’export à domicile page 18
Témoignages pages 19 et 20
LIEU
Parc des Expositions de Montpellier,
Rue de la Foire, 34470 Pérols (France).
Accueil : entrée sud, hall B2.
Heures d’ouverture :
lundi 26 janvier de 10h à 20h30,
mardi 27 janvier de 9h à 19h,
mercredi 28 janvier de 9h à 17h.
Le salon est réservé aux professionnels des métiers
d’achat de vin, et aux exposants présentant des vins certifiés bio. Les vins en conversion ne sont pas autorisés.
COMMENT S’Y RENDRE ?
2015 EN PRATIQUE
• Aéroport de Montpellier-Méditerranée
à 5 mn en voiture
• Autoroute A9, sortie n° 29, suivre « Parc Expo »
puis « Parking Sud »
• Gare de Montpellier Saint-Roch à 20 mn
en tramway (ligne 3)
• Tramway ligne 3, arrêt « Parc Expo »
puis navette gratuite jusqu’à l’entrée du salon.
CONTACTS
Organisateur : SUDVINBIO
www.sudvinbio.com - www.millesime-bio.com
Relations presse : Cendrine Vimont
Tél : +33 (0)4 99 13 30 43
Mob :+33 (0)6 99 98 23 45
E-mail : [email protected]
Agence de relations presse : Clair de Lune
[email protected] – www.clairdelune.fr
Bureau de Lyon : +33 (0)4 72 07 31 90
Claire Delval : +33 (0)6 81 05 03 49
Bureau de Gruissan : +33 (0)4 68 91 35 01
Cécile Luquet : +33 (0)6 16 92 04 94
Millésime Bio
bénéficie du soutien de l’Europe,
du Fonds Européen Agricole pour
le Développement Rural (FEADER)
et de la Région Languedoc-Roussillon.
Interview de Patrick Guiraud,
vigneron, président de Sudvinbio et du salon Millésime Bio
qui nécessite le plus de salariés*.
Ajoutez-y le fait que les consommateurs sont de plus en plus demandeurs de produits garants de leur
sécurité alimentaire, et vous avez
la réponse à votre question !
On parle de plus en plus des vins
bio, les surfaces et l’offre se développent dans tous les pays producteurs… A votre avis, quelles
sont les raisons de cet engouement pour les vins bio ?
En premier lieu, la qualité ! Elle est
attestée par les nombreuses récompenses qu’ils gagnent dans tous les
grands concours, où ils sont dégustés à l’aveugle aux côtés des vins
conventionnels : au Concours Général
Agricole 2014, près d’un vin bio sur 2
a été médaillé alors qu’en moyenne
23% des vins en compétition ont été
primés ; au concours international du
magazine Decanter (Decanter World
Wine Awards, DWWA), près de 65%
des vins bio présentés ont été primés… quand le nombre total de
médailles dans les concours tourne
autour de 33%.
Et bien sûr, ils contribuent à la protection de l’environnement (en
particulier des ressources en eau) et
au développement d’une économie
durable et de l’emploi : en France,
cette filière emploie deux fois plus de
main d’œuvre que la filière viticole
conventionnelle, et c’est la filière bio
Depuis que vous avez créé Millésime Bio en 1993, le salon accueille
de plus en plus d’exposants et de
visiteurs ; allez-vous poursuivre
sur ce rythme pour l’édition 2015 ?
Millésime Bio est un salon organisé
par les vignerons, pour les vignerons.
Je pense que c’est l’une des raisons
de son succès car tout y est conçu
pour permettre aux exposants et
aux visiteurs d’optimiser leur temps
de présence dans une ambiance
conviviale : la date, qui permet aux
acheteurs de déguster les vins du
nouveau millésime et de faire leurs
réservations pour l’année, le concept
qui met tous les exposants à égalité,
et des services associés tels que les
conférences sur le marché, l’œnothèque et l’espace de dégustation
des vins médaillés au concours Challenge Millésime Bio… sans oublier la
restauration de qualité, et un moment
de convivialité le lundi soir autour
d’un apéritif.
Pour l’édition 2015, nous avons
décidé de nous limiter à 800 exposants ce qui est équivalent à 2014,
car nous souhaitons maintenir un
ratio visiteurs/exposants satisfaisant
pour les producteurs. Nous sommes
et devons rester un salon où l’on fait
des affaires. La croissance à tout prix
n’est pas notre objectif ! Notre priorité est de conserver la confiance des
exposants et des acheteurs. Nous
avons chaque année plus de demandes que de stands disponibles,
c’est un bon indicateur.
Comme chaque année nous travaillons en synergie avec Sud de France
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DOSSIER DE PRESSE 2015
Développement, qui organise pendant Millésime Bio le Forum International d’Affaires vins (FIA, voir
p.14) dans le hall B1. 220 acheteurs
originaires de 40 pays invités par Sud
de France Développement pourront
ainsi déguster les vins de 350 producteurs labellisés « Sud de France »
et auront accès au salon pendant
3 jours. C’est une belle opportunité
pour tous les exposants de Millésime
Bio, de nouer de nouveaux contacts
et de faire des affaires !
Parlez-nous des nouveautés du
salon 2015
Côté nouveautés, nous inaugurons
une collaboration avec l’IFV, ce
qui nous permet d’enrichir notre programme de conférences avec des
sujets plus techniques, dont :
• La maîtrise de la flavescence dorée
en bio
• L’utilisation des produits de biocontrôle (gestion des agresseurs et
non éradication)
• L’optimisation de la vinification en
bio.
Enfin, nous dévoilerons les «Coups
de Cœur Millésime Bio 2015» : les
journalistes de grands média internationaux spécialistes de la filière
éliront leurs coups de cœur parmi
les médailles d’or du concours Challenge Millésime Bio.
Ces vins seront en dégustation libre,
comme toutes les cuvées médaillées
du concours, sur l’espace Challenge
Millésime Bio (voir informations sur
Challenge Millésime Bio p.13).
* Source : Agreste 2010
Les vins bio du Languedoc-Roussillon
à la conquête du monde
Favoriser une agriculture durable et
compétitive, attendue des consommateurs, et créatrice de valeur ajoutée pour les producteurs et entreprises du Languedoc-Roussillon :
tels ont été les objectifs de la Région
Languedoc-Roussillon et l’ambition
pour l’avenir. Les résultats sont là,
notre agriculture biologique a doublé en cinq ans, en surface comme
en nombre d’exploitations (98 343 ha
engagés et
2 722 exploitations
bio en 2013), ce qui la classe au
3ème rang français.
Le
Languedoc-Roussillon
peut
s’enorgueillir d’avoir le premier vignoble bio de France et une filière
viticole biologique dynamique, par
sa production, ses entreprises et les
structures professionnelles qui la
composent. Notre région s’est placée
parmi les leaders mondiaux et tient à
y rester.
Depuis 2005, la Région est le partenaire privilégié du salon Millésime Bio,
avec l’ambition aujourd’hui atteinte,
que celui-ci devienne le 1er salon
européen des vins bios et le rendezvous incontournable des acheteurs
internationaux de vins biologiques et
des vins du sud de la France et de
l’Europe. Aujourd’hui, Millésime Bio
est la date clé du marché des vins bio
mondiaux et développe la notoriété
des vins biologiques, en particulier
ceux du Languedoc-Roussillon.
En synergie avec de ce temps fort de
l’agriculteur biologique se déroulera
le 5ème Forum International d’Affaires
(FIA) des vins Sud de France organisé par Sud de France Développement pour favoriser les exportations
des entreprises viticoles de la région
et leur amener des acheteurs du
monde entier. Cette complémentarité
dont la performance en matière de
business a fait ses preuves en 2013
est une collaboration d’avenir.
Pionnier avec le contrat
de filière AGIR pour la
Bio, la Région désormais responsable des
fonds européens entend
poursuivre aux côtés des acteurs
du Languedoc-Roussillon une dynamique bio régionale offensive et ambitieuse dans le cadre du programme
Ambition Bio 2017.
Damien ALARY
Président de la Région Languedoc-Roussillon
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DOSSIER DE PRESSE 2015
Un salon organisé par une
association interprofessionnelle : SUDVINBIO
Millésime Bio est organisé par Sudvinbio,
l’Association Interprofessionnelle des Vignerons Bio du Languedoc-Roussillon, depuis
1993.
Sudvinbio est une association de Loi 1901 née en
1991, à caractère interprofessionnel, regroupant les
producteurs (caves particulières et coopératives) et les
metteurs en marché de vins biologiques du LanguedocRoussillon (1er vignoble bio de France).
Sudvinbio représente plus de 90% de la production régionale de vins certifiés AB à fin 2013 (soit près de 430 000
hl), et conduit des actions de promotion-communication,
défense des intérêts de ses membres, recherche-expérimentation et conseil à ses adhérents.
Concrètement, que fait Sudvinbio ?
Sudvinbio est surtout connue pour l’organisation du salon Millésime Bio : sans Sudvinbio, Millésime Bio
n’existerait pas !
Mais notre association conduit également d’autres actions dont voici quelques exemples :
• Lobbying : à l’été 2014 nous avons remporté une victoire importante avec l’obtention d’un statu quo sur le maintien de
la dose de cuivre autorisée à 6 kg/ha/an, grâce aux actions menées avec nos partenaires (chambres d’agriculture, etc.)
• Animation de la commission viticole régionale,
• Représentation du Languedoc-Roussillon au sein de France Vin Bio,
• Publication de plaquettes techniques : « La maîtrise de l’oïdium en viticulture biologique», « La gestion de la flavescence dorée en viticulture biologique », « Réussir les points clés de la vinification en bio », « Additifs et auxiliaires
autorisés par les règles de vinification bio », pour ne citer que les plus récentes,
• Recherche-expérimentation avec différents partenaires (Chambres d’Agriculture, IFV, ICV, IR) sur le pyrèthre, l’oïdium, la fertilisation organique et la mise au point d’itinéraires de vinification bio,
• Communication et relations presse par le biais de l’organisation de conférences de presse à Paris et Montpellier, commande d’études consommateurs, envoi de communiqués ciblés, organisation de voyages de presse et dégustations,
etc.
• Création d’un observatoire économique des marchés.
Sudvinbio est membre de Sud&Bio (interprofession régionale de l’agriculture biologique du Languedoc- Roussillon) et bénéficie du soutien financier des institutions suivantes : Europe (Fonds Européen Agricole pour le
Développement Rural), Région Languedoc-Roussillon, Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture
et de la Forêt, France AgriMer, Conseil Général de l’Hérault.
Plus d’infos sur www.sudvinbio.com
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DOSSIER DE PRESSE 2015
Millésime Bio 2015 en bref
Du 26 au 28 janvier 2015, le Languedoc-Roussillon accueillera la « biosphère » du vin sous
tous ses aspects et dans tous les sens du terme :
Près de 800 exposants, producteurs ou metteurs en marché, issus de 14 pays des hémisphères Nord et Sud. C’est à un tour d’horizon
quasi-complet de ce qui se fait en matière de vin
biologique que les visiteurs de Millésime bio
sont conviés cette année encore. Bon voyage !
Les nouveaux et les fidèles :
Nous accueillons pour la première fois une quinzaine de
domaines néo-zélandais qui nous feront voyager dans les
différentes appellations de ce Nouveau Monde du vin, tout
comme les deux producteurs argentins et le chilien à (re)
découvrir.
Retour en Europe : 2015 marque la première présentation
à Millésime Bio de vins britanniques… de quoi attiser
la curiosité des acheteurs, sans aucun doute ! Elle sera
également comblée par le retour des exposants bulgares,
hongrois, slovènes, l’arrivée d’un domaine grec…
Les plus classiques ou les acheteurs à la recherche de
valeurs sûres seront heureux d’apprendre que nous
accueillons beaucoup de nouveaux exposants bordelais
ou bourguignons qui font déjà référence dans leurs
appellations, mais également tous les grands noms de
la viticulture biologique en Languedoc, Val de Loire,
Vallée du Rhône, Alsace… Ainsi bien évidemment, que
les habitués du salon et les meilleurs représentants de
toute l’Europe.
C’est avec grand plaisir que nous souhaitons à tous la bienvenue !
Retour sur l’édition 2014 :
• 787 exposants producteurs et négociants et 12
nationalités représentées, la France, l’Espagne et l’Italie
constituant le trio de tête.
• 4250 visiteurs professionnels présents en 2014 (contre
4160 en 2013) dont 20% de visiteurs étrangers. Les
professionnels du Bénélux (19,6 %), scandinaves (15,6 %),
allemands (14 %), nord-américains* (11%) et asiatiques**
(6,8%), sont les principaux participants au salon. Au total,
vingt nationalités représentées en majorité européennes.
* Etats-Unis + Canada.
** République Populaire de Chine, Hong-Kong, Taïwan, Japon, Singapour,
Malaisie, Thaïlande, Viêt Nam
Les temps forts du salon
Nous vous invitons à consulter régulièrement notre
site millesime-bio.com, rubrique
« Programme », ou à contacter :
[email protected] pour avoir des
précisions sur le programme 2015.
LUNDI 26 JANVIER
• 12h00
Inauguration officielle
Par des représentants du Conseil Régional du Languedoc-Roussillon, des organisations agricoles régionales et de l’Agence Bio.
• 18h30-20h30
Apéritif-dégustation de bières bio dans les halls
d’exposition
Une manière conviviale de finir cette première journée !
• Hall B1 : Première journée de dégustation des
importateurs au Forum International d’Affaires
(F.I.A.) organisé par Sud de France Développement. Voir p.18 pour plus de précisions,
et sur http://fia-lr.com/
Contact presse : [email protected]
MARDI 27 JANVIER
• Conférences sur les marchés des vins biologiques et focus pays, organisées par l’Agence Bio
et nos différents partenaires
MERCREDI 28 JANVIER
• Conférences techniques sur la viticulture bio,
en partenariat avec l’I.F.V.
• Hall B1 : 2 000 rendez-vous d’Affaires
entre 200 importateurs et 300 producteurs
• 17h00
Clôture du salon
Programme complet des conférences sur
http://www.millesime-bio.com/home/programme
Pendant les trois jours du salon, le stand « Sud de
France » proposera une dégustation des meilleures
cuvées bio du Languedoc-Roussillon sur son bar
(vins ayant reçu des médailles dans les grands
concours, ou mentionnés dans les guides et revues
internationaux de vin).
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DOSSIER DE PRESSE 2015
Ils aiment Millésime Bio,
ils nous disent pourquoi :
Côté acheteurs
©Gilles Lefrancq Photographie
“Il y a une très belle sélection de vignerons. Des
vignerons que je connais, des noms emblématiques,
sérieux, incontournables […]. Mais il y aussi des
découvertes. Je viens un peu pour les deux, entretenir
les relations et découvrir de nouveaux vins”.
Caroline Furstoss, chef sommelière chez Thoumieux,
élue meilleure sommelière 2014
(citation www.heleneworldwine.com)
« Je suis très satisfait du salon, la qualité augmente d’année en année.
Dans les 3 années à venir, je vais recruter 20 vignerons bio supplémentaires. »
Henrik Norrhede, Albert & Lily,
Suède
Côté producteurs
FRANCE :
« Dans ce salon, j’apprécie avant tout la convivialité et
l’absence d’esprit de compétition. Pour moi, Millésime
Bio c’est l’assurance de revoir nos fidèles clients et de
leur faire déguster les nouveaux millésimes. »
ITALIE :
« Ce que j’apprécie à Millésime Bio, c’est que c’est
un salon 100% vin bio. J’y rencontre des importateurs
venus de toute l’Europe et des journalistes intéressés
par mes vins. »
Alain Chabanon, Domaine Alain Chabanon
(Languedoc)
Elena Tessari, propriétaire et responsable marketing,
La Cappuccina (Italie, Vérone)
« Après la conversion à l’agriculture bio (…) très rapidement nous avons intégré Millésime Bio pour trouver
des distributeurs spécifiques à ces vins. Des marchés
comme le Japon, la Suisse, les Etats-Unis, où l’on
revient vers des valeurs un peu plus profondes, plus
vraies, ont été assez faciles à convertir. »
ESPAGNE :
« Nous participons à Millésime Bio car c’est un salon
de référence. (…) Nous y faisons beaucoup de business sur nos marchés export. »
Roberto Izquierdo, responsable export,
La Bodega de Pinoso, (Espagne, Alicante).
Etienne Sipp, Domaine Louis Sipp
(Alsace)
« Certifié bio depuis 2009, Je participe à Millésime Bio
car j’y vois mes clients. Je cible surtout des acheteurs
export sur le salon, et serai de nouveau présent en
2015 ! »
SLOVÉNIE :
« Nous sommes venus à Millésime Bio après avoir
essayé tous les salons européens. (…) Nous avons
attendu cinq ans pour présenter nos vins à Millésime
Bio, car c’est le seul salon où il faut vraiment être certifié bio. Donc pour nous, le simple fait d’être ici, c’est
déjà un grand succès ! (…) Nous avons eu beaucoup
de visiteurs très professionnels du monde entier. »
Thierry Valette, Clos Puy Arnaud
(France, Castillon Côtes de Bordeaux)
Matej Korenika, vigneron,
domaine Korenika & Moskon (Slovénie)
Retrouvez les impressions des exposants
et des visiteurs du salon en vidéo, sur
www.millesime-bio.com
>> rubrique « interviews ».
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DOSSIER DE PRESSE 2015
Qu’est-ce qu’un vin bio ?
Le point sur la réglementation européenne
Le règlement européen (CE) 203/2012 sur la vinification
bio a été adopté en février 2012 et est entré en application le 1er août 2012.
Ce règlement permet la certification bio de tout le processus de production, de la vigne à la bouteille.
Depuis le millésime 2012, nous avons donc du “vin bio”
et non plus du “vin issu de raisins bio” !
Cette réglementation définit un socle commun de pratiques de vinification bio : utilisation uniquement d’ingrédients bio, limitation de l’emploi d’intrants œnologiques, limitation des ajouts de SO2 …
La viticulture biologique
La conduite de la vigne en agriculture biologique
repose sur les techniques suivantes :
Une agriculture
de haute technicité
é Mise en œuvre des mesures prophylactiques pour
réduire la sensibilité de la culture aux attaques parasitaires, avant d’envisager le recours aux produits de
protection des plantes
Grâce à la recherche-expérimentation menée par diverses
institutions (IFV, Sudvinbio, SVBA, Chambres d’Agriculture, ITAB…), chaque année des progrès sont réalisés sur
la maîtrise des maladies de la vigne et des ravageurs, les
rendements, la fertilisation… Reposant sur une observation permanente et poussée du vignoble afin d’anticiper
les éventuels problèmes, la viticulture bio permet, par
la création d’un vignoble plus sain dans un écosystème
équilibré, l’obtention de vendanges de qualité optimale,
point de départ de tout grand vin.
é Utilisation de produits exclusivement d’origine naturelle pour la fertilisation et la protection des vignes
é Interdiction des organismes génétiquement modifiés (OGM) ou issus d’OGM
é Gestion des adventices par des interventions mécaniques (travail du sol, paillage, désherbage manuel…)
La pratique de la viticulture biologique entraîne systématiquement une augmentation des besoins en main d’œuvre
pour pallier la moindre utilisation des produits : temps d’observation au vignoble pour anticiper les interventions, gestion
mécanique et non chimique des adventices… Elle se traduit généralement par une augmentation des coûts de production (variable selon les conditions du milieu).
La réglementation bio européenne exige une période de conversion entre la culture conventionnelle et biologique. En
viticulture, il faut 36 mois de conversion avant d’être certifié bio. Le vigneron ne peut communiquer sur son engagement
bio qu’à partir de la deuxième année de conversion. La mention sera alors : « Produit en conversion vers l’agriculture
biologique ».
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DOSSIER DE PRESSE 2015
La vinification biologique
Le règlement européen de vinification bio est entré en application le 1er août 2012. Les exigences
sont les mêmes pour l’ensemble des pays de
l’U.E.. Elles s’articulent autour de 4 points clés
définis sur la base de l’OCM vitivinicole :
La vinification bio :
révéler et sublimer le terroir
Suite logique de la culture biologique du raisin, la vinification
suivant les règles de l’AB résulte
également de nombreux essais et
recherches. Vinifiés pour révéler
leur terroir de la manière la plus
naturelle possible, les vins biologiques récoltent chaque année
davantage de médailles dans les grands concours internationaux : au Concours Général Agricole 2014, près d’un
vin bio sur 2 a été médaillé alors qu’en moyenne 23%
des vins en compétition ont été primés ; au concours
international du magazine Decanter (Decanter Wolrd
Wine Awards, DWWA), près de 65% des vins bio présentés ont été primés… quand le nombre total de médailles dans les concours tourne autour de 33%.
é L’utilisation d’ingrédients agricoles 100% bio : raisin, sucre, alcool, moût concentré rectifié (MCR)
é Des restrictions ou interdictions sur l’utilisation de
certains procédés physiques (ex : désalcoolisation,
électrodialyse, chauffage >70°C sont des pratiques
interdites)
é Le respect d’une liste restreinte d’additifs et auxiliaires œnologiques en privilégiant pour certains une
origine bio
é Des restrictions sur les niveaux de SO2 total dans
les vins commercialisés
Le vigneron doit respecter ces exigences pour prétendre à la mention « vin bio » et au label bio européen : il n’a pas
la possibilité de ne faire certifier que les raisins. La mention « vin issu de raisins de l’agriculture biologique » n’est plus
utilisable sur les vins produits depuis le millésime 2012.
Le point sur…
Les sulfites et le vin bio
Les sulfites ont des propriétés anti-bactériennes et antioxydantes. C’est pourquoi ils sont utilisés comme conservateurs,
non seulement dans le vin mais dans beaucoup d’autres aliments (saucisson, cornichons, fruits et légumes secs…).
Certaines personnes pouvant développer une réaction inflammatoire lorsqu’elles consomment des sulfites, la réglementation limite leur utilisation.
L’ajout de sulfites est autorisé en vinification bio, mais en quantité bien inférieure à celle permise pour les vins
conventionnels. Les vins certifiés en biodynamie peuvent également contenir des sulfites ajoutés, mais dans des limites
encore plus basses. Pour résumer et contrairement à une idée encore trop répandue, « vin bio » ne signifie donc pas
« vin sans sulfites ». Néanmoins, il est tout à fait possible de produire des vins bio et sans sulfites ajoutés, c’est le choix
que font de nombreux vignerons.
Standards bio certifiés
OCM
viti-vinicole
Règlement bio
européen
« Vin bio »
Demeter *
« Vin certifié AB
et contrôlé
bio-dynamique »
Rouges secs (sucre<2g/l)
150
100
70
Rouges secs (sucre>2g/l et <5g/l)
150
120
70
Rouges secs (sucre>5g/l)
200
170
70
Blancs/rosés (sucre <2g/l)
200
150
90
Blancs/rosés (sucre>2g/l et <5g/l)
200
170
90
Blancs/rosés (sucre>5g/l)
250
220
Limites doses SO2 total
(en mg/l)
130
*moyenne sur 5 ans
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DOSSIER DE PRESSE 2015
En conclusion : « Vin bio », « Vin certifié AB et contrôlé bio-dynamique », « Vin naturel »…
Quelles différences ?
N.B. : la mention « vin naturel » est interdite par la Direction départementale de la protection des populations
(DDPP, ex-Répression des fraudes). Il n’existe pas de dénomination officielle ni de législation définissant précisément cette pratique.
Synthèse des principaux points des règlements ou chartes privées
Mention
Cahier des charges
Coordinateur
Engagements
« VIN BIOLOGIQUE»
Règlements européens
834/2007, 889/2008, 203/2012
Commission Européenne
(législateur)
INAO en France
« VIN CERTIFIÉ AB
et contrôlé bio-dynamique»
« VIN NATUREL »
Cahiers des charges Demeter
ou Biodyvin, et règlement bio
européen
Exemple (liste non exhaustive) :
Charte AVN
Charte Dynamis
Demeter : Association Demeter
France
AVN : Association des Vins Naturels
Biodyvin : Syndicat International
des vignerons en culture biodynamique
Système de production agricole
respectant le vivant et les cycles
naturels
Système de production équilibré
plante/sol/environnement, prenant
en compte l’influence des forces
célestes et terrestres
Dynamis : Association Terra Dynamis
AVN : Elaborer des vins natures c’est-à-dire
sans aucun additif (intrant) ajouté » (les
sulfites restent autorisés)
Dynamis : cultiver en biodynamie, procéder
à de la cristallisation sensible, vinifier avec
du soufre naturel de volcan
Conversion
3 ans
3 ans
(ou moins si certifié selon
le règlement bio UE)
NON
Certification
OUI
OUI
NON
« Vin biologique »
Logo bio européen obligatoire
Logo AB facultatif
(certification préalable obligatoire
selon le règlement bio européen)
«Vin Demeter» ou
«Vin bio-dynamique» certifié par
Demeter ou
«Vin certifié AB et contrôlé biodynamique»
« Vin AVN »,
« Vin AVN zéro sulfite ajouté »
Étiquetage
Pour approfondir les aspects techniques du règlement de vinification bio, vous pouvez consulter le dossier réalisé par l’Agence Bio « Viticulture : la
tendance est bio ! » (août 2012), la plaquette « Réussir les points clés de la vinification bio – dernières avancées techniques » (Sudvinbio, ICV, IFV,
août 2013, téléchargeable sur www.sudvinbio-conseil.com, rubrique « conseil œnologique ») ou vous adresser à Valérie Pladeau, ingénieur conseil
œnologie-qualité à Sudvinbio : [email protected]
LE VIN BIO EN RÉSUMÉ
é Produit contrôlé et certifié
é Réglementation européenne
é Ø produit de synthèse, Ø herbicide, Ø OGM,
limites des sulfites < au conventionnel
é Impact positif sur l’emploi local
é Respect de la matière première
é Production en plein développement
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DOSSIER DE PRESSE 2015
France :
Les indicateurs sont au vert !
Source pour toutes les données pages 12-13 sauf mention contraire : Agence Bio / organismes de certification, juillet 2014
Production : les chiffres clés 2013
Stabilisation des surfaces en 2013
• Après un quasi triplement entre 2007 et 2012, le vignoble cultivé en bio (conversion + certifié) s’est situé à un niveau quasi identique à 2012 en 2013 avec
64 610 ha, répartis au sein de 4 916 exploitations (stable
vs 2012, raisins de cuve à 99%). Les surfaces certifiées
bio et en conversion représentaient, fin 2013, 8,2 % du
vignoble national.
• En 2013, les surfaces en conversion représentaient
au total 24 % des surfaces viticoles conduites suivant
le mode biologique, soit 15 347 ha (-37% vs 2012). Les
surfaces certifiées bio représentent 49 263 ha (+24%).
• Plus des 3/4 des surfaces de vigne certifiées bio et en
conversion sont concentrés dans 4 régions : LanguedocRoussillon (20 571 ha), Provence-Alpes-Côte d’Azur (15
128 ha), Aquitaine (9 742 ha) et Rhône-Alpes (5 120
ha).
• Fin 2013, la part du vignoble bio était supérieure à 10%
dans six régions : en PACA (16,6%), Lorraine (15,4%),
Franche-Comté (14,0%), Alsace (13,7%), dans le Centre
(10,8%) et en Rhône-Alpes (10,2%).
Figure 1 : Chiffres clés des régions viticoles biologiques
françaises et localisation des surfaces en 2013
Champagne-Ardenne
94 prod. (-4,1%/2012)
374 ha (-7,3%/2012)
dont 116 en conversion
Alsace
256 prod. (-3,4%/2012)
2 206 ha (+3,7%/2012)
dont 447 en conversion
Centre
187 prod. (+6,9%/2012)
2 412 ha (+5,1%/2012)
dont 692 en conversion
Bourgogne
284 prod. (stable/2012)
2 561 ha (-0,7%/2012)
dont 545 en conversion
Franche-Comté
62 prod. (+8,8%/2012)
349 ha (+10,3%/2012)
dont 79 en conversion
Pays de la Loire
190 prod. (-3,1%/2012)
2 412 ha (+0,2%/2012)
dont 788 en conversion
Rhône-Alpes
533 prod. (+0,8%/2012)
5 120 ha (+2,8%/2012)
dont 1 095 en conversion
Poitou-Charentes
93 prod. (-7,9%/2012)
1 018 ha (-7,2%/2012)
dont 162 en conversion
Surfaces certifiées
+ conversion (ha)
< 10
10 - 500
500 - 1 000
1 000 - 2 500
> 2 500
Corse
36 prod. (-7,7%/2012)
615 ha (-18,1%/2012)
dont 52 en conversion
Aquitaine
730 prod. (-0,7%/2012)
9 642 ha (-1,1%/2012)
dont 2 593 en conversion
Midi-Pyrénées
260 prod. (-1,1%/2012)
2 135 ha (-7,5%/2012)
dont 507 en conversion
Languedoc-Roussillon
1 234 prod. (-0,9%/2012)
20 571 ha (-1,2%/2012)
dont 4 574 en conversion
12
DOSSIER DE PRESSE 2015
PACA
896 prod. (-1,8%/2012)
15 128 ha (+1,6%/2012)
dont 3 669 en conversion
Structure de la production
• Près de la moitié des viticulteurs bio élaborent eux-mêmes
leur vin.
• 83% de la production sont issus de caves particulières,
17% proviennent des coopératives. Le négoce est un acteur
important : il commercialise un tiers des volumes produits.
Des volumes en progression
Plus d’1 million d’hectolitres de vin bio ont été mis en marché en 2013. L’augmentation de l’offre amorcée en 2012
se confirme, ce qui permet à la filière de développer de
nouveaux marchés et de toucher de nouveaux consommateurs. N’étant plus en situation de pénurie, l’offre concerne
désormais toutes les gammes et tous les types de vins : la
consommation domestique et l’export peuvent se développer à un rythme plus soutenu.
Marché : en forte hausse !
• En 2013, le vin bio représentait 11% des ventes de produits alimentaires biologiques pour un chiffre d’affaires de
503 millions d’€, soit une croissance 22% en un an. De
2010 à 2013, le vin est la famille de produits biologiques
qui a connu le taux de croissance le plus élevé : +56%.
Cette progression de la consommation et la « conversion
des consommateurs », après celle des producteurs, sont
indispensables : la tendance doit se poursuivre pour que la
filière viticole bio assoie son développement sur un modèle
sain !
BIO : une façon différente d’acheter du vin
Le chiffre d’affaires total en
2013 est de 503 M€.
A la différence de ce que l’on
observe pour le vin conventionnel, acheté à plus de 80%
en grandes surfaces, pour le
vin bio la vente directe est, de
manière croissante, le principal circuit de distribution : 38%
de part de marché (vs. 36% en
2012 et 33% en 2011). Les magasins bio constituent
le second lieu d’achat, avec 25% de part de marché,
mais régressent de deux points par rapport à 2012.
Les grandes surfaces alimentaires perdent régulièrement du terrain (18,5% vs. 19% en 2012 et 20%
en 2011), au profit semble-t-il des cavistes, qui progressent un peu chaque année (18% en 2013 contre
17% en 2012).
Le secteur des vins bio est le seul pour lequel la vente
directe est le circuit de commercialisation majoritaire.
Figure 2 : Circuits de distribution France
• La valeur d’achat par les restaurateurs est estimée à
61 millions d’€. D’après l’étude de CHD Expert pour France
AgriMer auprès des restaurateurs français, il est très clair
que les vins biologiques gagnent du terrain dans ce secteur
également : 48% des restaurants en proposaient en 2013
contre 37% en 2011. (source : Grande Enquête Nationale
CHR/RAT 2013, France AgriMer-CHD Expert).
• En 2013, 1 Français sur 3 consomme du vin bio régulièrement ou de temps en temps selon une étude consommateur
IPSOS/Sudvinbio (dossier de presse en téléchargement sur
millesime-bio.com/presse).
• Près de 44% des volumes mis en marché en 2013 sont
exportés (Allemagne, Etats-Unis, Japon…). Le CA export
des vins bio représente 60% du total export bio français
(soit 228,6 M€ sur 381 M€).
13
DOSSIER DE PRESSE 2015
Cavistes
18%
Vente directe
38%
GMS
19%
Détaillants bio
25%
Les vins bio du Languedoc-Roussillon
Une croissance rapide et soutenue
Sur la carte de France des vins bio, le Languedoc-Roussillon reste le vignoble le plus étendu, avec plus de
20 500 ha (conversion et certifiés bio).
Ce sont 1 234 domaines qui sont engagés en bio, cultivant 9% du vignoble régional. En 2010, 25 millions de
cols certifiés étaient vendus alors qu’en 2013 ce sont plus
de 106 millions de bouteilles qui ont été certifiés bio (Estimation Sudvinbio d’après données Agence Bio).
Terre de diversité, terre de qualité
La production des vins du Languedoc-Roussillon a
amorcé depuis des années une baisse structurelle. Pour
le millésime 2014, environ 90% de la production globale du
Languedoc-Roussillon sera sous indication géographique :
20% en AOP et 68% en IGP. Le Languedoc-Roussillon
affiche 35 appellations d’origine (AOC-AOP), enrichies
en 2013 par la reconnaissance du Duché d’Uzès,
du Picpoul de Pinet et des Terrasses du Larzac en 2014,
ainsi que 24 indications géographiques protégées (IGP).
Qualité et volumes sont donc au rendez-vous.
Le large choix offert par les vins bio
du Languedoc-Roussillon
Les vignerons bio du Languedoc-Roussillon proposent
désormais tous les types de vins : blanc, rouge ou rosé,
sec ou effervescent. Les vins doux naturels sont également bien représentés. Cette grande variété de couleurs
et de goûts permet de jouer au mieux sur l’accord mets
et vins. Elle permet aussi de répondre au mieux aux attentes des consommateurs qui varient selon les pays.
Millésime Bio offre le plus grand choix de terroirs du Languedoc, du Roussillon et des Côtes du Rhône, avec des
vins bio arborant appellations d’origine AOC-AOP ou indications géographiques protégées (IGP).
Les acheteurs ont ainsi le choix entre plusieurs niveaux
de gamme de vins, et cela permet notamment de dégager de la valeur ajoutée pour les différents maillons de la
chaîne.
Enfin, certains vignerons du Languedoc-Roussillon s’attachent à cultiver des cépages traditionnels (Malbec,
Chenin, Grenache blanc), pour le plus grand bien de la
biodiversité des vignobles et pour satisfaire la curiosité
gustative des amateurs de vins.
Témoignages entreprises export
14
DOSSIER DE PRESSE 2015
Monde : une progression généralisée1
Figure 3 : Part des principaux pays producteurs
dans les surfaces mondiales de vigne biologique,
2012
Production : l’Europe largement dominante
• Fin 2012 (dernières données disponibles au niveau international) près de 275 000 ha de raisin de cuve étaient
cultivés selon les règles de l’agriculture biologique (dont
30% en conversion) soit 3,6% du vignoble mondial.
Portugal 1%
• Cela représente une hausse des surfaces de 11% en
un an, +164% par rapport à 2007.
Nouvelle Zélande 1%
• La production de vin biologique (6 millions d’hl) est
concentrée en Europe essentiellement : l’Espagne, la
France et l’Italie représentent 73% des surfaces mondiales.
Chili 2%
Autres
Argentine 1%
15%
Espagne
29%
USA 2%
Autriche 2%
Italie
Allemagne 3%
• En 2012, les cinq pays ayant les plus forts ratios de
vigne bio étaient dans l’ordre l’Autriche (9,7%), la France
(8,5%), l’Espagne (8,4%), l’Italie (7,9%) et l’Allemagne
(7,4%). Preuve que le développement de la viticulture
biologique dépend avant tout de la prise de conscience
des enjeux du développement durable, et non d’une climatologie favorable, comme on l’entend encore trop souvent.
France
20%
24%
Figure 4: Principaux vignobles biologiques,
2012 (Etats-Unis : 2011), en ha
Marchés : les vins bio tournés vers l’export
100000
• 2 368 800 hl ont été exportés en 2012 (39% de la production mondiale, contre 45% pour les vins conventionnels)
80000
81 262
64 610
60000
• Assez logiquement, les principaux pays producteurs
sont aussi les principaux exportateurs (Espagne 39% des
exportations mondiales en volume en 2012, France 19%,
Italie 17%).
57 347
40000
15
20000
NZ
Portugal
Chili
Grèce
Etats-Unis
Italie
France
Espagne
0
Argentine
00
7 4 5 3594 9974 592 523 500
2 2
Allemagne
• L’Espagne a développé une filière presque entièrement
tournée vers l’export, la consommation intérieure de vin
bio y étant quasi-nulle, alors que l’Italie, à l’instar de la
France ( voir p. 12), qui exportent une part importante de
leur production, ont parallèlement connu une forte croissance leurs marchés intérieurs : 11,6% des Italiens ont
consommé du vin bio au moins une fois en 2013, contre
2% en 2012, et les ventes en super / hypermarchés
affichent une progression de 4% en un an (en volume,
source : Nomisma Wine Monitor, 2013).
647
Les principaux pays importateurs de vin biologique sont l’Allemagne et l’Europe du Nord (marchés précurseurs et
historiques), en Asie essentiellement le Japon, et plus récemment, l’Amérique du Nord, dont la demande de vins bio est
en augmentation depuis quelques années.
1
Sources p.15 : Les Vins Biologiques dans le Monde, Agrex Consulting/Agence Bio, juillet 2014, The World of Organic Agriculture 2014, IFOAM
15
DOSSIER DE PRESSE 2015
Concours Challenge Millésime Bio
La vitrine de l’excellence
Le rendez-vous international de la qualité et
de la promotion des vins biologiques.
©Gilles Lefrancq Photographie
Challenge Millésime Bio a confirmé sa place majeure
parmi les grands concours internationaux de vin, avec
plus de 1200 échantillons en provenance de nombreuses
régions viticoles du monde entier.
Pour la 8ème édition de ce concours, la dégustation des
échantillons par un jury de professionnels du vin se déroulera le 25 novembre 2014 au Mas de Saporta à Lattes
près de Montpellier.
Et pendant le salon, des journalistes de grands media
européens partenaires du salon, éliront leurs coups de
cœur parmi les Médailles d’Or !
©Alain Reynaud Pictures
Un espace
de dégustation dédié
Durant le salon, un espace spécialement aménagé
pour Challenge Millésime Bio mettra en valeur
les vins médaillés, qui seront dégustation libre.
L’espace Challenge Millésime Bio pendant Millésime Bio 2013
L’avis de Fabrice Sommier,
président du jury de l’édition 2014
« L’ensemble du jury a fait un très beau travail. On a du
fond, de l’authenticité, de la richesse. On trouve des vins
qui sont droits dans leurs terroirs et qui sont vraiment très
intéressants à découvrir. J’espère que les gens qui les
découvriront au salon au mois de janvier auront autant de
plaisir que nous en avons eu à les déguster ! »
Plus d’infos sur www.challenge-millesime-bio.com
16
DOSSIER DE PRESSE 2015
©Gilles Lefrancq Photographie
Chef sommelier du groupe Georges Blanc,
Meilleur Ouvrier de France 2007 en sommellerie
La Région Languedoc-Roussillon et l’Europe,
partenaires financiers publics
pour la promotion des vins biologiques
La Région Languedoc-Roussillon a fortement soutenu le changement
d’échelle du salon et son implantation sur le parc des expositions de
Montpellier en 2009.
Depuis que le seuil des 500 exposants a été dépassé, le soutien public
se concentre sur la promotion des vins biologiques. L’édition 2015 de
Millésime Bio bénéficie à cet effet de plus de 220 000 € de subventions
de la Région et de l’Europe.
La Région encourage les projets des producteurs et entreprises :
Plan Viticole, Sud de France, AGIR pour la bio, Sud de France Développement
La viticulture marque l’identité et le
territoire du Languedoc-Roussillon,
l’une des premières régions viticoles
du monde avec une récolte moyenne
de
12,9
millions
d’hectolitres
(245 800 ha). Elle compte 22 800
producteurs, caves particulières et
coopératives.
La Région s’est engagée pour la filière viticole et l’accompagne selon
un plan régional d’envergure axé
sur la relation directe avec les entreprises, le Plan Viticole.
Les projets contribuant à la mutation
de la filière viticole ont bénéficié de
36 millions € d’engagements de la
Région depuis 2007, et ont permis
de mobiliser 18 millions supplémentaires de fonds européens. Depuis
2012 la Région a complété son accompagnement par des moyens significatifs pour construire l’offre œnotouristique de la destination Sud de
France Languedoc-Roussillon, dont
une offre œnotouristique bio.
La marque Sud de France offre depuis 2006 aux producteurs et entreprises un dispositif de communication, ainsi qu’un accompagnement
commercial et à l’export au travers
de Sud de France Développement.
A la demande des utilisateurs, la
marque Sud de France a évolué,
avec des exigences encore plus qualitatives et plus ciblées puisqu’elle
s’est adaptée aux différentes filières
des produits agricoles et agroalimentaires du Languedoc-Roussillon. Depuis mi-2014, les entreprises agroalimentaires et producteurs répondent
aux nouveaux cahiers des charges et
à ce jour, la marque Sud de France
regroupe déjà près de 1000 entreprises qui l’utilisent pour tout ou partie de leurs produits.
La destination Sud de France quant
à elle, regroupe 900 établissements
Sud de France Tourisme, le Cercle
Prestige, 63, le Club Business, 68
ainsi que le club œnotouristique, 15.
17
DOSSIER DE PRESSE 2015
Sud de France Développement est
la porte régionale pour l’export. Elle
élabore un programme annuel de
400 actions. Innovant et exclusif, ce
programme d’opérations passe par
trois leviers principaux: la structuration des démarches individuelles, la
prospection de nouveaux marchés et
la promotion de l’entreprise, de ses
produits, de son savoir-faire ou de
son territoire. Sud de France Développement fédère les acteurs régionaux autour de sept filières, dont le
vin et l’agroalimentaire.
Le cinquième Forum International
d’Affaires (FIA) des vins Sud de
France, concomitant avec Millésime
Bio, est une opération phare organisée par Sud de France Développement en ce début 2015.
Forum International d’Affaires des vins Sud de France,
Outil sans égal d’export à domicile
Les 28 et 29 janvier 2015,
Sud de France Développement organise le cinquième Forum International d’Affaires (FIA) des vins Sud de
France au Parc des Expositions de
Montpellier pour favoriser les exportations des entreprises viticoles de la
région.
En alternance avec Vinisud et concomitant avec Millésime Bio, le FIA
réunit tous les deux ans des acheteurs du monde entier pour des rendez-vous BtoB avec les producteurs
régionaux.
Pour un coût réduit, les entreprises
régionales prospectent plus de 40
pays et rencontrent un maximum
d’acheteurs. Recrutés par Sud de
France Développement qui s’est
fixé pour objectif d’atteindre les 220
acheteurs tout en s’ouvrant à de nouveaux marchés comme l’Afrique, ces
acheteurs auront sélectionné leurs
vins lors de la dégustation programmée le 26 janvier.
Pour renforcer l’efficacité du dispositif qui débouche sur plus de 2 200
rendez-vous BtoB, les acheteurs ont
des tablettes qui leur donnent accès
au catalogue virtuel en ligne du plus
grand vignoble du monde avec 1 500
vins présentés lors du FIA et 350 producteurs régionaux attendus.
Les objectifs du FIA sont de favoriser le développement à l’export des
entreprises régionales et de promouvoir la marque Sud de France auprès
des acheteurs étrangers. Les importateurs peuvent déguster toute la diversité des vins Sud de France en un
seul lieu. Il leur est ainsi plus facile de
comparer et de repérer les vins qui
correspondent à leur marché.
Les acheteurs internationaux peuvent
poursuivre leur expérience du FIA
grâce au Wine Hub Sud de France,
le nouvel outil à l’export de la marque
Sud de France lancé en 2014. Il
s’agit d’une plateforme de mise en
relation permanente entre les vins du
Languedoc-Roussillon et les acheteurs du monde entier. Le Wine Hub,
disponible en trois langues - anglais,
chinois et français - répond principalement aux besoins de sourcing des
importateurs du grand export. Il permet de passer des appels d’offre, de
consulter les promotions et les actualités des producteurs Sud de France.
Sud de France Développement, porte d’entrée vers l’export
Unique point d’entrée des entreprises du Languedoc-Roussillon vers
l’export, Sud de France Développement, société anonyme d’économie
mixte, œuvre pour la Région Languedoc-Roussillon. Cette structure
définit les stratégies collectives pour
permettre aux entreprises régionales
de conquérir de nouveaux marchés
et élabore un programme annuel de
400 actions.
Innovant et exclusif, ce riche programme d’opérations qui vise à faire
gagner les entreprises régionales à
l’international et au national passe
par trois leviers principaux : la structuration des démarches individuelles,
la prospection de nouveaux marchés
et la promotion de l’entreprise, de
ses produits, de son savoir-faire ou
de son territoire.
Pour renforcer la compétitivité des
entreprises du Languedoc-Roussillon, Sud de France Développement
fédère les acteurs régionaux autour
des filières tourisme, vin, agroalimentaire et des filières des technologies numériques, de la santé, du
Pour en savoir plus :
Sud de France Développement : www.suddefrance-developpement.com
La marque Sud de France : www. sud-de-france.com
Le FIA : fia-lr.com
Le Wine Hub Sud de France : www.suddefrancewinehub.com
Contact presse :
Jérôme Bouchindhomme
Tel : 04 99 64 29 36
[email protected]
18
DOSSIER DE PRESSE 2015
bien-être, de la logistique et de l’environnement.
En associant l’offre touristique aux
vins, produits et services du Languedoc-Roussillon, Sud de France
Développement joue un rôle clé pour
accroître l’efficience de la politique
économique de la Région Languedoc-Roussillon. La mutualisation des
acteurs économiques régionaux de
ces filières leur permet de conquérir
efficacement de nouveaux marchés.
Les vins bio du Languedoc-Roussillon
à la conquête du monde !
Deux acteurs de la filière témoignent
Société Terroirs Vivants,
Négoce de vins bio
Maison des Terroirs Vivants
23, rue Nelson Mandela
34070 Montpellier
Jacques FRELIN, Directeur Général
Magali Weiss, responsable marketing
Tél : 04 67 15 61 04
Courriel : [email protected]
Notre ancrage dans les terres du
Languedoc-Roussillon
Notre société s’approvisionne auprès de 35
caves particulières et coopératives du Languedoc-Roussillon avec lesquelles nous
avons contractualisé. Ces apports génèrent
environ 70% de notre chiffre d’affaires.
Nous travaillons également avec quelques
châteaux dans le Bordelais et domaines en
Vallée du Rhône, Provence et Sud-Ouest.
Nos produits sont essentiellement sous
appellation IGP1 vins de Pays d’Oc et AOP2
Languedoc, Saint-Chinian, Corbières.
Ma perception
du salon Millésime Bio
J’ai fait partie des fondateurs du salon :
dès 1993, j’étais présent en tant que producteur et acheteur ; pour nous c’est LE salon
du vin bio. Il draine tous les acheteurs spécialisés, français et étrangers. C’est un salon
qui met en avant le vin et ses moments de
dégustation.
1
Indication géographique protégée
2
Appellation d’Origine Protégée
3
Hors circuit bio
4
Accompagnement de la Stratégie
des Entreprises des Agro-filières (cf
plaquette jointe)
Ma perception du FIA
Nous avons participé aux deux éditions antérieures du FIA. Cela nous a permis de compléter notre distribution à l’export dans des
secteurs bien précis, comme les cavistes ou
les grossistes de certains pays. C’est ainsi
que nous avons rencontré un caviste danois
et un importateur japonais avec qui nous
travaillons depuis. Grâce à cette opération,
nous avons pu cibler notre recherche de
distributeurs avec plus de précision et cela
a représenté un bon complément au salon
Millésime Bio.
19
DOSSIER DE PRESSE 2015
Notre développement export
avec l’aide de la Région
L’entreprise s’est développée avec l’exportation de vins vers l’Allemagne, la Scandinavie
puis les Etats-Unis. Le développement aujourd’hui est réalisé sur les réseaux conventionnels3 à l’export ainsi que sur la France.
Notre société a bénéficié d’une aide de la
Région au titre du dispositif ASTREA4 pour
la réalisation de son projet sur la période
2011-2013. Afin de développer notre marque
« Réserve naturelle » qui propose des vins
issus de l’agriculture biologique destinés à la
grande distribution et à l’export, nous avons
bénéficié d’une aide pour le recrutement de
personnel qualifié (assistant et commercial
export) et pour une prestation de service
relative à la réalisation d’un plan marketing
pour le développement de nos ventes à
l’export.
Ma vision des opportunités
à l’export pour les vins bio
du Languedoc-Roussillon
Je dirais qu’il y a des opportunités à saisir
principalement sur trois grandes zones :
• Les monopoles scandinaves : Les vins
bio y bénéficient d’un vrai développement orchestré par l’Etat, qui a décidé de faire évoluer largement les gammes vers une offre
bio (jusqu’à 20% en Suède). Cela se traduit par des appels d’offres importants pour
les vins biologiques : à titre d’exemple, en
2014 le monopole suédois a lancé un appel
d’offres pour 1000 hectolitres de chardonnay
en IGP Pays d’Oc, dans des gammes de prix
intéressantes.
• L’Amérique du Nord, avec 2 pôles :
la côte Ouest (San Francisco) et la côte Est
(New York, Boston)
• La zone Océanie et Asie (principalement
Chine - Shanghai, Taïwan et Japon).
Château Beaubois
RD 6572
30640 Franquevaux
Fanny Molinié-Boyer
Téléphone : 04 66 73 30 59
Courriel : châ[email protected]
Notre ancrage dans les terres
du Languedoc-Roussillon
Château Beaubois est un domaine de 50 ha
situé en Costières de Nîmes, dans la partie gardoise de la Vallée du Rhône. C’est
une exploitation familiale, nous sommes la
4ème génération ! J’ai repris le domaine avec
mon frère François en 2000. Nous produisons des vins AOP Costières de Nîmes et
IGP Pays d’Oc.
Tout de suite, nous avons décidé de pratiquer une agriculture respectueuse de l’environnement mais de procéder par étapes.
Cela s’est traduit par une certification Terra
Vitis d’abord, puis un début de conversion
à la bio en 2009. Nous nous étions donné 5
ans pour convertir tout le domaine (car cela
impliquait de nombreux investissements en
hommes et en matériel), et en 3 ans nous
avions terminé !
Ma perception
du salon Millésime Bio
Je trouve que c’est le meilleur salon pour
vendre des vins biologiques, il est vraiment
incontournable. Bien sûr, on peut voir des
acheteurs bio sur d’autres salons comme
Vinexpo1 ou ProWein2, mais ils viennent en
priorité sur Millésime Bio, c’est le salon de
référence.
1
A Bordeaux (bisannuel)
A Düsseldorf, Allemagne (annuel)
3
Au nombre de 4 : Londres, New-York,
Shanghai, Casablanca.
Les mini-expos sont organisées par les
différents départements
de Sud de France Développement :
agro-alimentaire, vin, tourisme,
multisectoriel, pour les entreprises
du Languedoc-Roussillon
de chaque secteur.
2
Ma perception du FIA
Je participe au FIA depuis sa première édition. Les vins du Languedoc y sont tous
bien représentés, y compris ceux du Gard
et du Rhône. J’apprécie beaucoup les rendez-vous BtoB, on dispose de beaucoup
de temps pour discuter avec les acheteurs
(45 mn) dont les profils sont très variés en
termes de pays. Et l’organisation est parfaite, il n’y a rien à redire !
De plus la synergie entre Millésime Bio et
20
DOSSIER DE PRESSE 2015
le FIA fonctionne très bien : le FIA fait aussi
venir des acheteurs sur Millésime Bio car
le salon les intéresse, et les acheteurs rencontrés au FIA complètent bien ceux que
nous voyons au salon.
Notre développement export
avec l’aide de la Région
Je participe aux mini-expositions de vins
biologiques organisées tous les deux ans
à Londres, dans la Maison de la Région
animée par Sud de France Développement. La dernière était en juin 2014. Les
nouveaux référencements se font en début
d’année, donc cela devrait porter ses fruits
prochainement.
Par ailleurs, j’expose toujours à ProWein au
sein de l’espace des vins Sud de France.
C’est très efficace, je rencontre chaque
année entre un et cinq nouveaux clients
(essentiellement issus de l’Europe du Nord
et de l’Est).
Ma vision des opportunités
à l’export pour les vins bio
du Languedoc-Roussillon
Il y a encore beaucoup à faire ! Nous
sommes la première région productrice de
vins bio, nous devons le faire savoir encore
mieux auprès des acheteurs étrangers.
Mais déjà, quand ils recherchent des vins
bio, assez naturellement ils se tournent
vers le Languedoc-Roussillon, car ils
savent qu’ils y trouveront les volumes et la
qualité.
Il y a déjà des marchés très matures,
comme la Belgique ou l’Allemagne, l’Europe en général. Pour d’autres, cela démarre tout juste, la Chine par exemple.
Mais comme tout va très vite là-bas, la
consommation des vins bio peut s’y développer très rapidement. Le Japon, le Brésil,
se sont déjà ouverts il y a plusieurs années,
ils s’ouvrent aux vins bio en même temps
qu’à la consommation de vin en général,
car les acheteurs prennent conscience que
toute une frange de la population dans ces
pays est sensible aux produits bio, qu’il y a
une demande.