RAPPORT DE FIN DE SÉJOUR STAGE EN PHARMACIE À L

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RAPPORT DE FIN DE SÉJOUR STAGE EN PHARMACIE À L
DANCER Marine - Rapport de fin de séjour Sherbrooke – 2011-2012
RAPPORT DE FIN DE SÉJOUR
STAGE EN PHARMACIE À L’HÔPITAL DE SHERBROOKE
(QUEBEC, CANADA)
1. VIE PRATIQUE :
a) LOGEMENT
Le logement est une priorité, une des premières choses à s’occuper, si possible avant son
départ, après avoir réservé son billet d’avion. L’hôpital propose quelques logements, ce sont des
chambres chez des personnes travaillant à l’hôpital. Je n’ai pas choisi cette option. Il y a de
nombreux sites notamment craiglist.ca, kijiji.ca, uni-logi.com, qui proposent de nombreux
logements, ils sont assez pratiques car ils permettent de sélectionner des annonces pour une
location de courte durée. Je pense que le mieux à faire est de chercher sur ces sites en France,
d’avoir plusieurs choix et de visiter en arrivant en se laissant quelques jours de battements dans
une auberge de jeunesse, afin de choisir plus facilement. À l’aide de ces sites j’ai trouvé un
logement correspondant à mes critères. Une chambre dans une colocation près de l’université
de Sherbrooke et à proximité des arrêts de bus pour pouvoir se rendre à l’hôpital facilement. Il
faut savoir qu’ici bon nombre d’étudiants sont français, dans la maison où je vivais il y avait deux
allemands, un tunisien, trois français, et une seule québécoise! Et enfin nous trois, français, car
je suis partie avec deux autres français de ma faculté. La maison était divisée en trois
appartements, mais l’ambiance était vraiment conviviale et les barbecues de cet été laissent de
bons souvenirs.
Aussi je conseille de choisir un logement près de l’université afin de rencontrer un maximum de
personnes. Pour chercher le logement, les types sont différents comparés à la France, ici il n’y a
pas de F1… Voici un tableau résumant les notations d’ici :
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Pour ma part, je suis partie durant la période estivale, j’ai donc pu être en sous-location, je
n’ai pas signé de bail, ni payé de caution, et je payais moins cher que pendant la période d’hiver.
J’avais une grande chambre avec un lit double pour 275 dollars par mois. Mais attention ceci est
un prix pour la ville de Sherbrooke, je pense que pour Montréal, il faut compter environ le
double. Il ne faut donc pas trop se faire de souci, le logement est assez facile à trouver, mais ne
pas oublier de s’y prendre à l’avance car de nombreux étudiants font une session d’été.
b) ARGENT
Ici, comme vous pouvez vous en doutez l’euro n’existe pas, ce sont des dollars
canadiens. Les billets sont très colorés plutôt pas mal, rien à voir avec les dollars US, on
dirait du papier journal! Donc, je conseille de prévoir un peu de liquide avant d’arriver,
pour payer le bus, ce genre de choses. Sinon, je pense qu’il est essentiel de prendre
dans sa banque en France une carte avec une option retrait sans frais, au niveau
international. Pour ma part je suis à la société générale et ils appellent ça le pack
monde. Ceci évite bien des frais supplémentaires. Il y a toujours la solution d’ouvrir un
compte ici, mais je trouve que c’est beaucoup de démarches pour pas grand-chose.
Le taux de change est : 1 euro = 1.24 dollars canadiens (CAD) environ. Nous sommes
gagnants! Par contre, ici tous les prix sont affichés sans taxes, il faut donc rajouter 15%
au prix, et encore 15% au restaurant par exemple (dès qu’il y a un service), pour les tips
(pourboires). Ceci est obligatoire, ce qui est parfois assez déroutant.
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c) SANTE
Pour la couverture sociale, tout dépend du visa que l’on possède. Si on a fait les
démarches pour un visa stagiaire-travailleur, il existe un accord entre le France et le
Québec. Après quelques démarches administratives (aller récupérer sa carte à la
RAMQ…) la couverture est totale.
En cas de visa touriste, il faut prendre une option auprès de sa mutuelle, ou de sa
sécurité sociale française. Il faut cependant savoir que la carte gold ne prend pas les
frais de santé en charge, seulement le rapatriement, donc si l’on a besoin de soins vitaux
ici, ils seront à nos frais, d’où l’importance de l’option de la mutuelle.
Sinon le système de santé est correct ici, cependant tout fonctionne par forfait, par
exemple une entrée aux urgences, sans soins, juste l’entrée, est évaluée a plus de 500
dollars CAD. Imaginez les soins…
d) TELECOMMUNICATIONS
Personnellement, je n’ai pas emmené mon portable, et je n’en ai pas pris un ici, il ne
m’a pas manqué. Cependant, je sais qu’il existe de nombreux opérateurs qui proposent
des cartes sim, ensuite il suffit d’acheter du crédit. C’est un peu comme les mobi-cartes,
mais c’est sans engagement. Les forfaits proposés sont assez différents ici, rien n’est
illimité ou presque, et souvent la communication est payée que l’on appelle et que l’on
soit appelé. Par contre, on trouve des cabines téléphoniques à tous les coins de rue ça
revient à 50 cents pour un appel régional quelque soit la durée, et j’avoue je m’en suis
servie…
Pour internet, beaucoup de Wifi partout, les cafés, l’hôpital… La ville de Sherbrooke
offre même 20 minutes par jour de Wifi gratuit.
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e) VIE UNIVERSITAIRE
Je ne connais pas trop la vie universitaire car je suis en stage à l’hôpital. Mais je peux
tout de même dire que la ville de Sherbrooke fait tout pour ses étudiants. Ils ont le
transport en commun gratuit, accès à un grand centre sportif, et beaucoup d’autres
avantages. Il y a également tous les jeudis de 17 à 20h, à l’université une animation, ce
qui permet de rencontrer des gens, et de boire un cocktail pour 2.50$. La ville de
Sherbrooke compte 40'000 étudiants.
f) STAGE
Mon stage se déroulait à l’hôpital de Sherbrooke, dans la pharmacie. Il était dans le
cadre de ma cinquième année d’études de pharmacie. En effet afin de valider celle-ci
nous devons effectuer un an de stage à mi-temps à l’hôpital. J’ai donc déjà réalisé 8
mois en France. Et la faculté de pharmacie de Lyon nous offre l’opportunité d’effectuer
une partie de ce stage obligatoire à l’étranger. Ici nous sommes à plein temps. J’ai
travaillé dans le domaine de la sécurité du médicament, plus précisément sur la
coumadine, médicament anticoagulant. Ce fut une expérience nouvelle et très
enrichissante. L’équipe de l’hôpital était vraiment sympathique et accessible. Ils sont
également très dévoués, par exemple on a pu aller camper un week end car ils nous
avaient prêté des toiles de tentes…
Je pensais qu’ici à l’hôpital, dans la région du Québec nous serons amenés à parler
anglais, or pas du tout. Ce stage rémunéré en France (200euro par mois), ne l’était pas
ici. Donc un grand merci à la bourse explo’ra.
– Rapport de fin de séjour Vancouver 2010-2011
g) VIE QUOTIDIENNE
Ici, l’été, il fait très chaud, ceci est dû à l’humidité très élevée. Donc ne pas oublier
de prévoir les shorts! Cependant l’hiver il fait très très froid, avec de grandes variations
de températures ce qui est indispensable pour récolter un bon sirop d’érable!
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Beaucoup de bus sillonne Sherbrooke qui est une ville très étendue. L’abonnement
au mois est à 66$CAN, l’hôpital nous le prenait en charge. Leur site internet est
http://www.sts.qc.ca/ très utile. Cependant lors de la période estivale, les horaires sont
restreints. Et ils ne terminent pas leur service très tard. Un taxi peut donc s’avérer utile.
Ici des cabines téléphoniques spécifiques pour appeler des taxis sont un peu partout,
centre commercial, gare, pub… et la course est bien moins cher qu’en France.
Pour l’alimentation, je conseille les supermarchés super C, ils indiquent les prix avec
les taxes et sont à des prix raisonnables. Les provigo ont de bons produits également
mais à des tarifs bien supérieurs. Il existe un marché, place de la gare où on trouve
d’excellents fromages français, du jambon digne de ce nom… très pratique en cas de
coup de blues… car dans les supermarchés, le fromage et le vin reste assez inabordable.
Pour le shopping, il y a le carrefour de l’Estrie, sorte de grand centre commercial où
on trouve de tout. Les prix des vêtements sont moins chers qu’en France, notamment
pour les Lévis
2. BILAN ET SUGGESTIONS :
Le bilan que je peux faire de ce séjour est positif. C’est une expérience
enrichissante au point de vue personnel et professionnel. Et je connais maintenant
quelques mots québécois! Ce qui et assez drôle, comme savez ce qu’est un casque de
bain? (bonnet de piscine). De plus n’étant pas très loin des États-Unis il est facile de
pouvoir aller visiter New York, et bien d’autres endroits. Le canada a des paysages
magnifiques.
Pour l’aspect professionnel je n’avais aucune idée de comment pouvait procéder
les personnes travaillant dans la sécurité du médicament, maintenant je sais même
faire. J’ai donc appris beaucoup de nouvelles choses, que je n’aurais sûrement jamais eu
l’occasion de connaître en France. Ce stage m’a donc éclairé sur la filière industrie en
pharmacie. Et n’étant pas dans celle-ci, il m’a montré que je préférais tout de même
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rester dans mon domaine, à savoir la recherche. Je suis donc confortée dans mon projet
professionnel initial.
À l’hôpital, nous étions bien encadrés sans pour autant être étouffés, de plus ils
sont vraiment ouverts, proposent leur logements en cas de problèmes… En cas de souci
ils sont vraiment très disponibles.
La faculté de pharmacie de Lyon, nous offre l’opportunité de ce stage, avec une
sélection sur dossier. Donc nous n’avons pas à chercher le stage. Cependant pour tout le
reste, le logement, le transport, l’argent… c’est à nous de nous débrouiller ce que je
trouve normal. Et c’est déjà vraiment bien de pouvoir avoir un stage tout trouvé.
Avant de prendre le large, et même de prendre mon billet d’avion j’avais
demandé aux relations internationales de ma faculté, les contacts des personnes parties
précédemment. Je les ai donc contacté par mail, et ils ont tous eu des remarques
pertinentes et très utiles. Je conseille donc vraiment de contacter ceux qui sont partis
avant, de plus ils avaient réalisé leur stage au même endroit.
Dans l’ensemble mon séjour à Sherbrooke s’est très bien déroulé. Pour les
erreurs à éviter, je conseille de ne pas réserver de voiture chez Discount car, en effet
nous nous sommes fait avoir le prix sur internet a plus que doublé au moment de
réellement passer à la caisse.
Je suis enchantée de ce séjour qui n’aurait pu être réalisable sans la bourse
Explo’ra. Je conseille donc à tout étudiant de sauter sur l’occasion de partir à l’étranger,
sachant qu’en tant que français nous sommes très chanceux d’avoir cette bourse. Il
existe également d’autres bourses, je conseille donc aux futurs stagiaires ici de se
renseigner. Par exemple je suis originaire de la Loire et j’ai eu le droit à une bourse du
conseil régional de la Loire. Je sais également qu’une entente entre le Québec et la
France permet de déposer un dossier de bourses au Québec.
Je pense sincèrement que je n’aurais pu partir sans cette bourse. Merci
beaucoup…
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