Revue de Presse 06 au 11/03/2016
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Revue de Presse 06 au 11/03/2016
اﻟــﺠﻤﮭـﻮرﯾﺔ اﻟـــﺠـﺰاﺋــﺮﯾـﺔ اﻟﺪﯾــﻤﻘـﺮاطـﯿـﺔ اﻟﺸــﻌــﺒﯿﺔ République Algérienne Démocratique et Populaire وزارة اﻟﻔﻼﺣﺔ واﻟﺘـﻨـﻤﯿـﺔ اﻟﺮﯾﻔﯿﺔ واﻟﺼﯿﺪ اﻟﺒﺤﺮي Ministère de l’Agriculture, du développement Rural et de la Pêche اﻟ ـ ـﻤـﻌـﻬــﺪ اﻟﻮﻃﻨـ ـ ـ ـﻲ اﻟـﺠــﺰاﺋـﺮي ﻟﻠﺒـ ـ ـ ـﺤ ـ ـﺚ اﻟﺰراﻋـ ـ ـ ـ ـ ـﻲ INSTITUT NATIONAL DE LA RECHERCHE AGRONOMIQUE D’ALGERIE Date : du 06/03/2016 au 11/03/2016 Elaboration et conception : EL BOUYAHIAOUI R 2, Av. des Frères OUDEK – BP N° 200 Hassen Badi – 16200 – El-Harrach Alger – Algérie +213 (0) 23 82 85 64 +213 (0) 23 82 85 65 +213 (0) 23 82 85 66 +213 (0) 23 82 85 63 200 ﺷﺎرع اﻹﺧوة وداك – ص ب2 E-mail : [email protected] اﻟﺣراش – اﻟﺟزاﺋر16200 – ﺣﺳن ﺑﺎدي [email protected] Coopération algéro-néerlandaise : Vif Intérêt pour l’agriculture Publié le jeudi 10 mars 2016 D es hommes d’affaires néerlandais ont marqué, mardi à La Haye, un intérêt particulier pour le renforcement de la coopération algéro-néerlandaise, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de la logistique et du transport. Prenant part au forum d’affaires algéro-néerlandais, organisé en prélude de la commission mixte algéro-néerlandaise prévue mercredi à La Haye, sous la coprésidence du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Ramtane Lamamra, et de son homologue néerlandais, Bert Koenders, des hommes d’affaires algériens et néerlandais ont exploré les segments de coopération agricole entre les deux pays. Les hommes d’affaires des deux pays ont mis l’accent, notamment sur le volet développement de la culture de la pomme de terre et la production laitière, d’autant que l’Algérie est le premier importateur de semences de pommes de terre et de vaches laitières des Pays-Bas. Les hommes d’affaires des deux pays ont souligné, lors de ce forum auquel ont pris part une douzaine de sociétés algériennes et une vingtaine d’entreprises néerlandaises de différents secteurs d’activité, l’importance de l’exploitation des opportunités de coopération existantes, plaidant pour la conclusion de partenariats et la mise en place de programmes de coopération technique. Deux accords de coopération ont été déjà signés entre l’Algérie et les Pays-Bas en 2010 et 2012, indique une source diplomatique algérienne, précisant que le premier accord porte sur une assistance technique pour le développement des filières lait et pomme de terre en Algérie, alors que le second scelle la coopération déjà existante dans le domaine de la santé animale. Les opérateurs économiques algériens et néerlandais ont examiné, en outre, les voies et moyens à mettre en œuvre pour développer la coopération entre les deux pays dans le domaine des ressources en eau. «La coopération scientifique et technique est un axe à privilégier, avec, notamment, les échanges d’expériences dans les domaines d’intérêts mutuels», ont estimé les participants à ce forum. Dans le secteur du transport maritime, les opérateurs néerlandais présents à la rencontre ont exprimé leur souhait d’explorer de nouvelles opportunités dans les domaines du fret, la construction et la réparation navale, ainsi que les travaux maritimes. Des discussions exploratoires pour la mise en place d’une coopération entre les ports algériens et néerlandais ont été entamées, selon une source diplomatique. La coopération algéro-néerlandaise dans le domaine des énergies renouvelables a été renforcée, à l’occasion de ce forum, à la faveur de la signature d’un accord de coopération entre le Centre algérien de développement des énergies renouvelables (CDER) et le Centre de recherche néerlandais en énergie renouvelable (CEN). «L’accord porte sur un échange entre experts dans le domaine de la recherche scientifique», a-t-on indiqué. Intéressés par les possibilités d’investissement qu’offre le pays, des opérateurs économiques néerlandais ont exprimé, toutefois, certaines appréhensions par rapport à la règle dite des 51/49%, instaurée par la loi de finances complémentaire pour 2009, et qui fixe la part de participation d’un investisseur étranger dans une société de droit algérien à 49%. Les hommes d’affaires algériens ont tenu, à ce titre, à rassurer leurs homologues quant à l’attractivité du marché algérien, affirmant que beaucoup d’investisseurs étrangers se sont accommodés avec cette règle, réalisant de nombreux projets qui ont connu beaucoup de succès. «Le nombre de projets réalisés en joint-venture depuis la promulgation de cette règle a explosé», a affirmé le président de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), Mohand Saïd Naït Abdelaziz, lors de ce forum. En 2015, l’Algérie a exporté vers les Pays-Bas, pour un montant de 2,281 milliards de dollars, (6,04% des exportations globales algériennes), et en a importé pour 922 millions de dollars (1,8% des importations globales algériennes). Malgré un excédent favorable à l’Algérie, la structure des échanges reste dominée par les hydrocarbures qui représentent 97% des exportations algériennes. Lien de l’article : http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/91674 Oran Les produits bio l’agroalimentaire en vedette au Salon de Publié le jeudi 10 mars 2016 L a 4e édition du Salon de l’agroalimentaire a été inaugurée, mercredi, au Centre des conventions d’Oran. De grands groupes et de simples artisans participent à cette édition qui doit durer jusqu’au 12 mars. C’est le cas des artisans boulangers, représentés par leur fédération et dont certains ont été sélectionnés pour participer au concours organisé en leur honneur. «Ce concours est une manière de mettre en avant le savoir-faire de nos boulangers, mais aussi de leur donner une visibilité, car notre corporation milite aussi pour offrir au consommateur un produit de qualité et à moindre coût», indique Kalafat Youcef, président de l’Union nationale des boulangers algériens, qui a, récemment, soumis au gouvernement un certain nombre de propositions. «Le blé est subventionné par l’Etat mais, pour améliorer la qualité de nos produits, nous avons demandé à ce que la farine utilisée pour le pain soit séparée de celle destinée à la pâtisserie et autres viennoiseries», explique, à titre illustratif, le même représentant, qui attend la promulgation et l’adoption des nouveaux textes régissant cette activité. Les produits bio font également leur entrée sur le marché algérien de l’agroalimentaire et c’est le cas de cette petite unité de production, le Verger Hayet, qui propose une gamme de confitures et autres produits fruitiers préparés de manière naturelle à 100 %. La matière première, c’est-à-dire les fruits et légumes, provient du marché local et la production est donc liée aux saisons. Les prix sont relativement élevés, mais le gain sanitaire est certain. Parmi les grands groupes, on peut citer N’gaous, privatisé il y a une dizaine d’années. «Nous avons gardé les spécificités de l’ancienne marque basées essentiellement sur la transformation des agrumes et des abricots de la région de Batna, mais nous avons élargi notre gamme de production à plusieurs autres produits (confitures à base de fruits locaux ou importés), saveurs et moyens de conditionnement (canette, plastique, etc.)», explique Sofiane Azzi, superviseur régional de la marque. A peu près dans la même catégorie, le complexe agroalimentaire de Guelma propose des produits transformés à base de produits agricoles locaux (450 tonnes par jour en attendant une extension à 650 tonnes/j), mais il se lance également dans l’industrie de l’emballage et de la minoterie. La filière laitière est représentée par Ramy. «Il n’y a que deux fournisseurs de lait en poudre pour l’Algérie, mais le processus de fabrication diffère d’un producteur à l’autre», explique D. Ali, responsable de laboratoire, pour qui l’usage du lait de vache naturel reste rare en Algérie car, en plus de sa faible disponibilité, il exige en amont un élevage sophistiqué pour éviter tout risque de contamination. Pour les produits de la mer, la société HAAL (hispano-algérienne de l’alimentation), basée à Oran, se vante, avec une production de 50 tonnes de thon par jour, de détenir plus de 80% des parts de marché. «L’investissement est national mais nous avons nommé un Espagnol comme responsable de la production, d’où les références à l’Espagne dans nos produits», explique Benbekhti Mohamed, agent commercial. La nouveauté de cette édition réside dans la participation des centres commerciaux, comme le Ritaj Mall qui commercialise sa propre marque d’électroménager Maxipower et Liper City, un hypermarché qui ouvrira ses portes le 23 mars. Djamel Benachour Lien de l’article : http://www.elwatan.com/regions/ouest/oran/les-produits-bio-en-vedette-ausalon-de-l-agroalimentaire-10-03-2016-316191_135.php Naâma: un programme d’extension de la culture du pistachier d’Alep Publié le jeudi 10 mars 2016 U n programme d'extension de la culture du pistachier d'Alep à travers le territoire de la wilaya de Naâma est en cours de préparation, a-t-on appris jeudi du secrétaire général (SG) de la Chambre de l'Agriculture de Naâma. "Une première expérience menée à travers les zones de Touadjer et M'sif, dans la daïra de Naâma, a laissé apparaître que ces régions offrent les conditions appropriées (climat et sol) pour le développement de la culture du pistachier d'Alep qui présente des caractéristiques lui permettant de s'adapter aux régions arides", a indiqué Abdelkrim Boudouaya. L'extension de la culture du pistachier, à la faveur de la création d'une pépinière de cet arbre fruitier rustique, permettra aussi de contribuer à la lutte contre la désertification, la fixation des dunes de sable et la protection, en tant que brise-vents, des périmètres agricoles et de l'écosystème de ces zones semi-sahariennes, a expliqué le même responsable. Ne nécessitant pas de grandes quantités d’eau pour son irrigation, cette espèce forestière résistante constitue un créneau créateur de richesses et d’emplois, avec une formation des jeunes agriculteurs par le biais de conventions entre les secteurs de l’agriculture et de la formation professionnelle, at-il ajouté. La conservation des forêts a, dans le cadre de sa stratégie de préservation et de régénération de cet arbre, procédé à la distribution, depuis 2009, d’un millier d’arbustes du pistachier aux agriculteurs des communes d'Ain-Sefra, Ain Benkhelil, El-Biodh et Mekmène Benamar pour peupler les régions ou cet arbre a été sérieusement menacé du fait de l’arrachage anarchique et du surpâturage, a relevé M Boudouaya. Des agronomes de l'Institut national de l'arboriculture et de la viticulture, ont, lors d’une rencontre de vulgarisation tenue dernièrement à l’institut national spécialisé de la formation professionnelle, mis en relief les techniques de développement et d’intensification de la culture du pistachier à travers la région de Naâma. Des agriculteurs ont, pour leur part, manifesté une volonté de développer ce genre culture et ont sollicité une vulgarisation des techniques modernes concernant pour contribuer à son extension. Lien de l’article : http://www.aps.dz/index.php?option=com_k2&view=item&id=38246:na%C3%A2ma-unprogramme-d%E2%80%99extension-de-la-culture-du-pistachier-d%E2%80%99alep&Itemid=708 Tlemcen : 1er Salon de l’huile d’olive Publié le mercredi 09 mars 2016 L e Centre des arts et des expositions de Tlemcen accueille, du 7 au 10 mars, le Salon national de l’huile d’olive et des activités connexes. Cet important événement, le premier du genre à Tlemcen, consacré aux oliveraies et à l’huile d’olive, organisé par Sioliva, rassemble une quarantaine d’exposants nationaux venus de l’ensemble du territoire national. Le Salon a vu également l’exposition d’engins agricoles. Parallèlement au Salon commercial, se tiennent une série de conférences dirigées par l’Institut technique de l’arboriculture fruitière (ITAF) et qui traitent des moyens de protection et de développement de la filière. A travers les entretiens que nous ont accordés certains producteurs de plants, nous avons relevé une polémique au sujet de la culture de l’olivier en hyper intensif par la plantation de l’espèce espagnole, l’Arbequina. Selon les producteurs partisans de cette variété, «l’Arbequina rentre en production rapidement, sa densité peut atteindre plus de 1800 plants /ha, c’est aussi un arbre rustique qui résiste au froid et à la sécheresse et ses fruits sont utilisés essentiellement pour la production d’une huile de bonne qualité». En revanche les producteurs de plants locaux se montrent septiques quant à la rentabilité de ce système en hyper intensif en prétextant la courte durée de vie du projet qui n’atteint pas 18 ans. M. Abahri, propriétaire d’un complexe de greffage de l’olivier à Blida, plaide pour le développement des variétés autochtones. Pour ce producteur de plants, «le système en hyperintensif dont on ne cesse de vanter la rentabilité a été adopté avant nous par nos voisins marocains et tunisiens et a été abandonné car il n’est pas aussi rentable que cela puisse paraitre». «En Algérie, nous avons quelque 70 variétés de plants de bonne qualité. Le «Ferkani» par exemple, cet olivier originaire de Tebessa et dont la réputation a dépassé les frontières produit 30 à 36 litres d’huile par quintal», argumente ce producteur. Et de préciser : «Dans mon complexe, nous avons développé 34 variétés en bouturage herbacé qui suivent normalement leurs cours et nous projetons de développer toutes les variétés locales qui sont de très bonne qualité». A Tlemcen, les vergers occupent une superficie de 15 000 hectares avec quelque 2 millions d’oliviers. Les variétés dominantes sont Chemlal à Beni Snous et Sigoise à Sebdou, deux régions réputées pour la qualité de leur huile d’olive. O. El Bachir Lien de l’article : http://www.elwatan.com/regions/ouest/tlemcen/tlemcen-1er-salon-de-lhuile-d-olive-09-03-2016-316155_139.php Trois nouveaux projets de serres multi-chapelles à Jijel Publié le mercredi 09 mars 2016 T rois (3) nouveaux projets de réalisation de serres multi-chapelles ont été initiés par des opérateurs à Jijel dans le cadre de la généralisation de cette technique de culture, a-t-on appris, mercredi, auprès des responsables locaux du secteur agricole. Ces investissements d’une superficie de 7.270 m2 carrés ont pour objectif d’accroître la production agricole, de satisfaire la demande et de viser l’exportation de produits agricoles, a-t-on indiqué lors d’une journée d’études consacrée à la serre multi-chapelle et aux techniques modernes d’irrigation, organisée au centre de formation des agents forestiers de Kissir (ouest de Jijel). Dans une intervention à l’ouverture des travaux, le wali, Larbi Merzoug, rappelant "le soutien de l’Etat au développement et à la promotion de l’agriculture pour assurer l’autosuffisance alimentaire nationale", a affirmé que des poursuites judiciaires ont été engagées contre les propriétaires de terres agricoles détournées de leur vocation initiale. La loi sera appliquée dans toute sa rigueur à l’encontre des "prédateurs de parcelles de terrains agricoles", a-t-il indiqué, mettant à l’index les personnes qui ont reconverti leurs terres en parkings pour automobiles et autres engins roulants. Le chef de l’exécutif local, qui a appelé à la préservation des terres, a exhorté les professionnels du travail de la terre à s’investir dans la multi-chapelle qui doit, selon lui, eu égard à ses multiples avantages, "fleurir" à Jijel. La rencontre, initiée par la direction de wilaya des services agricoles et la chambre de l’agriculture, a regroupé une centaine d’agriculteurs, des représentants de la banque de l’agriculture et du développement rural (BADR), de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ), de la Caisse nationale d’assurances chômage (CNAC) ainsi que des entreprises spécialisées dans la production de serres multi-chapelles et de systèmes d’irrigation. Sept (7) communications devaient être présentées lors de cette journée technique et d’information. Elles ont porté sur les multi-chapelles et les ombrières (avantages et inconvénients), les techniques culturales et la mécanisation, le financement des projets agricoles, la micro-irrigation et l’irrigation par aspersion. Le représentant de l’ANSEJ a indiqué qu’au cours de l’année 2015, pas moins de 722 dossiers orientés vers l’agriculture ont été validés et financés, tandis qu’un responsable de la CNAC a affirmé que cette caisse a financé 91 projets dans le secteur agricole pour un montant de plus de 238 millions de dinars, avec création de quatre cents (400) postes d’emploi. Un agriculteur, connu pour être le pionnier en matière de multi-chapelles a été honoré par le wali au cours de cette rencontre. Ce précurseur, Belkacem Bouchemal, dont l’exploitation a été visitée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lors d’une visite de travail à Jijel en août 2013, n’a pas manqué cette occasion de lancer un appel aux agriculteurs pour qu’ils suivent son exemple. Lien de l’article : http://www.aps.dz/regions/38207-trois-nouveaux-projets-de-serres-multichapelles-%C3%A0-jijel Ouargla : plaidoyer pour une stratégie développement de l’élevage camelin en Algérie de Publié le mercredi 09 mars 2016 L es intervenants au 5ème workshop sur l’agriculture saharienne ont plaidé, mercredi à Ouargla, pour l'adoption d’une nouvelle stratégie de développement de l’élevage camelin en Algérie. Le développement de l’activité d’élevage camelin "doit passer essentiellement par l’organisation de la filière dans les régions sahariennes, l’amélioration de la couverture sanitaire et la mise en place d’une meilleure gestion des zones de parcours", ont-ils souligné. Les participants à cette rencontre ont insisté, en outre, sur l’amélioration des connaissances scientifiques liées à la pratique de l’élevage camelin, ainsi qu'à la préservation de la race locale et la valorisation des produits camelins, tels que le lait de chamelle et ses dérivés et les différents produits confectionnés à base de peaux et poils de dromadaires. Dans son intervention intitulée "Le camelin en Algérie, pivot du triangulaire de durabilité", Abdelhakim Senoussi, enseignant à l’université d’Ouargla, a présenté les particularités qui garantissent l’élevage camelin comme un élément d’équilibre écologique, de rentabilité économique et de viabilité sociale, au regard de ses capacités d’attractions culturelles et sportives, en tant qu’animal polyfonctionnel. L’enseignant Slimani Noureddine de l’Université d’Ouargla a, de son côté, mis en relief l’importance du rôle écologique que peut jouer le dromadaire dans l’espace pastoral, notamment à travers l’étude de son comportement et de son régime alimentaire, qui présentent un impact écologique positif quant à la valorisation, l’exploitation rationnelle et la préservation du couvert floristique et des parcours, comparativement aux autres espèces d’élevage. Pour sa part, El-Hadj Cheikh Belmansour (éleveur) a mis l’accent sur la nécessité de protéger la richesse cameline, exposée à diverses menaces, surtout les accidents de la circulation routière et les bourbiers (bassin d’évacuation de produits pétroliers) non protégés ou abandonnés par certaines entreprises pétrolières. La rencontre s’articule autour de thèmes divers en rapport avec le ''système d’élevage'', ''l’alimentation et reproduction'', ''la poly-fonctionnalité du dromadaire'', ''l’hygiène et santé'' et ''la recherche et développement''. Organisé par la faculté des sciences de la nature et de la vie de l’université Kasdi Merbah d’Ouargla, en partenariat avec les laboratoires de recherches "Bio-ressources sahariennes : Préservation et valorisation" et de recherche sur la ph£niciculture "Phoenix", ce 5ème workshop sur l’agriculture saharienne "situation de l’élevage camelin en Algérie, entre passé et avenir" a regroupé une pléiade d’enseignants-chercheurs issus de diverses universités nationales, des professionnels et des éleveurs. APS Lien de l’article : http://radioalgerie.dz/news/fr/article/20160309/71069.html ﻧﺸﺮ ﯾﻮم 2016/03/08 Une nouvelle variété a été créée Une labellisation pour sauver la clémentine de Messerghin Publié le mardi 08 mars 2016 La culture de la clémentine demande beaucoup d’efforts. © Liberté À Messerghin, commune située à 14 km d’Oran, la nostalgie est bien là, presque autant enracinée que les vieux vergers de clémentiniers centenaires, indissociables de l’histoire de ces lieux. De part et d’autre de la petite route menant à la Vierge, un peu au-dessus de Messerghin, les alignements des arbres deviennent plus clairsemés, et avec un peu d’imagination, on pourrait presque retrouver ce parfum si particulier et si précieux des fleurs de clémentiniers embaumant toute la région. Mais aujourd’hui, les vergers ont presque disparu, certains abandonnés, parfois arrachés, alors que les derniers anciens maîtres greffeurs voient leur savoir-faire s’étioler faute de relève. Car la clémentine se meurt en son berceau au point où ce fruit succulent a failli rejoindre les livres d’histoire renforcer les colonnes d’espèces végétales disparues, et cela n’aurait pris que quelques lignes, comme pour évoquer celui qui la fit naître : le père Clément. Ce religieux, directeur de culture de l'orphelinat des Pères-Blancs, au début du XXe siècle à Messerghin, de nos jours centre de formation professionnelle d’agriculture (CFPA), réussira après de longs essais et travaux à créer cette nouvelle variété d’agrume qui porte encore son nom. Historiquement, c’est vers 1902 que le père Clément obtient “la clémentine” en procédant à la fécondation des fleurs de mandarine avec du pollen de bigaradier. Malheureusement, au fil des années et de l’évolution de l’agriculture dans la région, ce patrimoine n’occupe guère plus que quelques hectares. D’ailleurs, la direction des services agricoles de la wilaya d’Oran (DSA) ne dénombre plus que 92 ha de “clémentine d’origine de la région” sur un total de 237,08 ha consacrés aux agrumes en général. En 1999, il y avait encore 250,23 ha de clémentine pour 521 ha d’agrumes, une lente et presque irrémédiable disparition au profit d’autres cultures et variétés. Mais pas seulement… Facteurs climatiques et désintéressement Le désintérêt pour le clémentinier originel s’est accentué au fil des années, remplacé par d’autres variétés, des plants venus d’Espagne, du Maroc ou parfois même de Blida et de Boufarik, au rendement plus rapide et demandant moins d’efforts. Un ingénieur agronome de la DSA a résumé la situation par “le service rapide”. Car la culture des agrumes, de la clémentine plus particulièrement, n’est pas aisée et demande en effet beaucoup d’efforts et un savoir-faire avéré pour des récoltes pas avant trois voire quatre ans. “La presque disparition de la variété de la clémentine locale est la cause de plusieurs facteurs. Il y a d’abord un sérieux problème de relève, les anciens qui connaissaient bien le travail ne sont plus là et il n’y a pas eu de transmission de savoir-faire pour la plantation, la greffe et la taille. L’arbre demande un calendrier de travail, il faut aussi connaître la nature des sols, les maladies qui déciment le clémentinier, savoir à quel moment le traiter et comment”, explique notre interlocuteur. À ce propos, il faut évoquer l’utilisation abusive et intempestive des produits phytosanitaires. À la DAS, c’est une chose qu’on déplore, expliquant que les agriculteurs ne prennent pas le soin de contacter les spécialistes et autres structures adéquates pour s’informer de l’utilisation des pesticides. Leur vente est libre et donc leur maniement se fait sans contrôle, loin des techniques d’utilisation. Car selon la maladie, il faut pouvoir utiliser le bon produit, en quelle quantité et à quelle fréquence ? Les conséquences et les dégâts peuvent être terribles pour l’agriculture, les arbres, les nappes phréatiques et surtout la santé des consommateurs. Et des vergers sont morts à cause de cela. D’ailleurs, la station régionale de préservation des végétaux de Messerghin est là pour accompagner les agriculteurs. Mais c’est une démarche que ces derniers n’ont majoritairement pas suivie. Si la situation de l’agrumiculture et de la clémentine est aussi liée au réchauffement climatique, une pluviométrie de plus en plus faible et une salinité de l’eau plus importante avec la présence de la sebkha, d’autres causes semblent avoir été déterminantes. Et c’est un agriculteur, Khaled, qui a investi de son temps pour reprendre et perpétuer les vergers de son père, qui l’explique en quelques mots : “Vous savez, le clémentinier est un arbre qui ne va produire qu’au bout de quatre ans, alors que beaucoup d’agriculteurs ne veulent pas attendre, ils sont pressés et s’orientent vers des variétés d’agrumes plus précoces, et donc rentables plus rapidement.” Le plein rendement du clémentinier local est atteint, nous dit-on, après 10 ans. Au fur et à mesure de nos rencontres et de nos interrogations sur les raisons qui font que le clémentinier local a été abandonné, l’explication la plus partagée est celle du profit immédiat. “Les AEC et EAI préfèrent les céréales parce que c’est plus facile et cela rapporte plus. Même le maraîchage les attire plus que le clémentinier”, explique Youcef de la DAS. Même son de cloche chez Bachir, un enseignant du CFPA de Messerghin, qui, après plus de 20 ans d’expérience, a vu arriver, ces dernières années, “la mentalité” des nouveaux agriculteurs. “Au centre, on fait de la formation pour les jeunes, avec une partie importante de pratique, mais pas seulement. Nous proposons des formations accélérées dans plusieurs domaines, mais aujourd’hui les gens ne s’intéressent plus. Dans le même temps, on voit arriver au centre des personnes qui n’ont rien à voir avec l’agriculture et sont demandeurs de formations spécifiques accélérées. Il y a cette mentalité du commerce, on achète, on vend”, déplore notre amoureux de la clémentine et de la terre. Tout autour des anciens bâtiments de l’orphelinat des Pères-Blancs, le CFPA dispose de plusieurs hectares, et par le passé les vergers produisaient plus de 100 t annuellement dont une partie même était commercialisée à Messerghin. En 30 ans, les changements de statuts et de la vocation du centre ont eu leur impact. Un clémentinier de plus de cent ans subsiste presque comme une relique, rappelant l’ancien temps. Une image au goût amer, contrairement à son fruit. Mais depuis deux ans, un renouveau semble s’amorcer, fragile mais bien réel. Ce renouveau est venu de la rencontre avec d’autres amoureux, d’autres passionnés comme Bachir, jaloux de ce patrimoine qu’est la clémentine. Ce sont des bénévoles de l’association locale de l’office du tourisme, où les femmes sont majoritaires, et ce n’est pas peu de le dire. Grâce à une convention signée avec le CFPA, un projet a été mis en place pour faire renaître la clémentine dans son berceau, la vraie clémentine, celle du porte-greffe du “bigaradier indigène”. Les bénévoles, de la pépinière au label Pour ce faire, ce n’est ni plus ni moins qu’une pépinière de clémentine qui a vu le jour au sein du CFPA, une sorte d’élevage de plants, choyés, presque chouchoutés par les mains des bénévoles comme Hadja, Ghania, avec toujours Bachir qui a été l’un des formateurs dans ce projet. Il nous faudra quelques minutes pour mettre à l’aise Hadja, que nous avons surprise en compagnie de Ghania s’afférant dans la pépinière. Pour elles, il est inconcevable de ne pas réagir alors que la clémentine risque de disparaître au profit d’autres agrumes. “Il y avait de plus en plus d’arrachage. Les oliviers remplaçaient la clémentine, qui a souffert aussi avec la tristeza, une maladie virale qui vous décime l’arbre en quelques jours. Beaucoup ont abandonné à cause de cela aussi”, nous racontent les deux femmes. Ghania vient de loin, de Zahana, une commune à la lisière de la wilaya de Mascara, plusieurs fois par semaine, laissant ses instruments de dentiste pour s’occuper de la pépinière et des plants. “Travailler ici est un privilège, c’est magnifique, et nous avons le sentiment d’être utiles, faire renaître la clémentine et c’est toute la région qui peut en profiter”, explique-t-elle. Et comme premier résultat concret, 160 clémentiniers ont été plantés dans le centre, un petit début, précisent nos interlocuteurs. Quant à la pépinière, qui a deux ans d’existence, cela a nécessité beaucoup de travail, beaucoup d’abnégation. L’appui du CFPA a été bien utile, d’autant que nos bénévoles se sont lancé le défi dans le même temps de créer un label “Clémentine de Messerghin”. Selon Hadja, “il a fallu trois sortes de porte-greffes dans la pépinière pour avoir un taux de réussite, mais celui qui est le meilleur, le plus résistant aux conditions de la région, c’est le bigaradier indigène”. Pour le label, c’est une autre exigence, car pour réhabiliter la clémentine, il fallait que ce soit celle du berceau local et pas une autre variété importée. Et à nos bénévoles, devenues presque des spécialistes, de s’expliquer : “Nous avons contacté l’institut technique des arbres fruitiers (ITAF) d’Alger. Nous avons sélectionné des greffons que nous avons ramené de la Vierge, là où subsistent les derniers vergers de clémentiniers qui ont 140 ans d’âge. L’ITAF a supervisé la sélection des arbres selon des caractéristiques précises.” Le chemin pour arriver au label est encore loin, mais Hadja et Ghania y croient. “On se bat pour ça, on y croit. Nous espérons des appuis dans ce sens”, lâchent-elles, le sourire barrant leur visage. LOUKIL D Lien de l’article : http://www.liberte-algerie.com/reportages/une-labellisation-pour-sauver-laclementine-de-messerghin-243459 Agriculture : 287 tonnes de pomme de terre exportées vers l’Europe Publié le mardi 08 mars 2016 L ’Algérie a exporté dernièrement quelque 287 tonnes de pomme de terre à partir de Mostaganem vers plusieurs pays européens, a-t-on appris auprès de la direction des services agricoles. L’Algérie a exporté dernièrement quelque 287 tonnes de pomme de terre à partir de Mostaganem vers plusieurs pays européens, a-t-on appris auprès de la direction des services agricoles. L’opération exportation, concrétisée par des opérateurs privés à partir du port de Mostaganem vers l’Espagne, l’Allemagne, la France, et les Pays-Bas, a été favorisée par le surplus enregistré dans la production de la pomme de terre hors saison dépassant les 900.000 tonnes, réalisée sur une superficie de 3.623 ha soit un rendement variant entre 230 et 250 quintaux par hectare. Dans ce contexte, la direction du secteur a appelé les fellahs à améliorer le rendement et la qualité de la récolte à large consommation en respectant les calibres des tubercules et les normes de l’emballage exigés pour assurer une pérennité de l’exportation. Pour rappel, une quantité similaire a été exportée ces dernières années à partir de Mostaganem vers plusieurs pays européens dont 260 t vers l’Espagne en 2013. Plus de 200 fellahs se sont spécialisés dans la production de la pomme de terre d’arrière saison dans la wilaya de Mostaganem, signale-t-on. Lien de l’article : http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/91580 L'AGRICULTURE DE BENAÏSSA À FERROUKHI La petite révolution qui passe mal Publié le dimanche 06 mars 2016 L 'exportation des produits agricoles n'est pas une affaire aisée, mais ce n'est pas non plus les 12 travaux d'Hercule. Placée au rang de secteur prioritaire, l'agriculture nationale connaît, ces 10 dernières années des mutations assez profondes. Outre la problématique de l'accès aux concessions, au financement des campagnes et autre statut de l'agriculteur, le monde paysan a été confronté à l'obligation de s'adapter aux enjeux de l'heure. Cela passe par une organisation plus efficiente de toutes les professions qui concernent l'agriculture et une modernisation dans le processus de production. En d'autres termes, le monde agricole algérien vit sa petite révolution, avec ses succès remarquables et ses faux-pas dont on est censé tirer des enseignements. Sur le tableau de l'organisation des filières, tout le travail reste à faire. Il n'y a pour ainsi dire aucune filière qui fonctionne selon les normes universelles en matière d'organisation. Les Conseils interprofessionnels sont obsolètes et n'ont aucune prise sur les agriculteurs, ni sur aucun segment des filières. Ces conseils existent parce qu'il fallait les créer, mais il semble qu'en l'absence de tradition dans le sens de l'intégration des métiers de l'agriculture, ils ne sont d'aucune réelle utilité. Pour cause, le nombre de coopératives qui se compte sur les doigts d'une seule main. Nos fellahs se reposent toujours entièrement sur la puissance publique et ne cherchent en aucune façon à accéder à l'autonomie. Une mauvaise récolte et les dettes sont facturées d'une manière ou d'une autre à l'Etat. Une récolte abondante et c'est à l'Etat de trouver le mécanisme censé éviter aux agriculteurs une banqueroute. Nous en sommes à ce stade pour quasiment tous les produits agricoles. Le ministère de l'Agriculture est omniprésent et est sollicité pour un oui ou pour un non. Ces dernières années, les interventions salutaires de la tutelle ont permis de sauver des dizaines de milliers d'agriculteurs et maintenu à flot pas mal de filières qui allaient s'effondrer. En l'absence d'une organisation optimale, à même de permettre aux professionnels de régler leurs problèmes à leur niveau, le ministère se débrouillait toujours pour éviter des faillites et remettre le train de la production en marche. Aujourd'hui, il n'est plus possible au ministère de l'Agriculture de jouer le rôle de pompier. La disponibilité financière des dernières années fait défaut. Cela intervient au moment où un effort conséquent est réalisé dans le sens d'un élargissement du foncier agricole. L'Etat a misé sur les Hauts-Plateaux et le sud du pays et ça marche. La production de nombreux fruits et légumes a connu un pic cette année, d'ailleurs très bien ressenti sur les marchés. A qualité égale, les Algériens consomment cher et c'est tant mieux pour tout le monde. Sauf que cette situation ne saurait durer. Il est impératif pour le ministère de trouver une autre solution que les subventions pour maintenir les prix à des niveaux de rentabilité pour les agriculteurs. Cela passe forcément, et le ministre dit y travailler sérieusement, par les exportations des excédents. Ce n'est pas une affaire aisée, mais ce n'est pas non plus les 10 travaux d'Hercule. Les quelques opérations d'exportation de pomme de terre effectuées récemment montrent la faisabilité de la chose. Il reste cependant que la pérennité des exportations repose sur une logistique et un mode d'organisation des agriculteurs que l'on n'a pas encore en Algérie. Hier, les professionnels refusaient de parler d'exportation, puisque le marché local consommait toute la production. Aujourd'hui que le gouvernement n'a plus l'argent nécessaire pour leur venir en aide en cas de surproduction, penseront-ils à l'export? En tout cas, nos fellahs sont d'habiles hommes d'affaires. S'il faut s'organiser pour exporter et gagner plus d'argent, ils le feront. Ils connaissent très bien leurs intérêts. Saïd BOUCETTA Lien de l’article : http://www.lexpressiondz.com/actualite/236785-la-petite-revolution-quipasse-mal.html ﻧﺸﺮ ﯾﻮم 2016/03/06