Ecrits de prison (3° journée) - Centre Georges Chevrier

Transcription

Ecrits de prison (3° journée) - Centre Georges Chevrier
H
I C
SÉ M INAIR E D E L’IH C
INSTITUT D’HISTOIRE
CONTEMPORAINE
UMR CNRS 5605
Écrits de prison
3 e journée
La journée d’étude du 24 avril s’inscrira dans le prolongement direct de celles qui se sont déroulées en mai 2000 : “ écrits de prison et engagement politique ”, coordonnée par J. Vigreux et
S. Wolikow, avec des interventions de S. Gacon, de F. Genevée, de F. Monier, de D. Pechanski,
de J. Vigreux, de S. Wolikow ; en mars 2001 : “ écritures contraintes ? ”, coordonnée par
T. Bouchet, avec des interventions de P. Artières, de V. Chambarlhac, de L. Hincker, de J.C. Vimont, de S. Wolikow Cette troisième et dernière journée aura pour objectif de clore le
cycle. Nos pistes de recherche resteront les mêmes : l’expression “ écrits de prison ” recouvre
pour nous, par hypothèse, l’ensemble des textes produits par des personnes incarcérées (lettre à
la famille ou pétition collective, carnet intime ou réponse formulée à une demande des autorités
pénitentiaires, graffiti incrustés sur les murs de la cellule ou journal rédigé à plusieurs, puis
imprimé et diffusé…). Textes à l'appui, on tente de saisir la singularité de chacun, à la fois sur la
forme et sur le contenu. On cherche à repérer les constantes et les évolutions dans ces “ écrits
contraints ” (dont on ne préjuge pas s’il forment une catégorie à part entière), mais aussi les
motivations des auteurs, ou les liens qui se tissent entre eux, les destinataires de leurs textes, et
l’entourage pris au sens large (cercle de la prison avec les autres détenus, les médecins, la direction…, monde extérieur des amis, de la famille, des compagnons, des soutiens, des autorités
politiques ou administratives, de l’“ opinion publique ”). Il s’agira de réfléchir de manière
pluridisciplinaire, sur des aspects de notre recherche jusqu’ici peu travaillés, qu’il s’agisse de
moments particuliers dans une histoire longue des écrits de prison (le premier XIXe siècle, les
lendemains de la Commune) ou d’approches complémentaires qui nous sont apparues essentielles (la dimension juridique, les liens entre écrits de prison et littérature).
M e r c r e d i 2 4 a v r i l 2 0 0 2 - 9 h 45 : accueil des participants
– 10 h - 12 h 30 –
Présentation de la journée par Thomas Bouchet et Jean Vigreux
(université de Bourgogne - UMR CNRS 5605)
Dominique Mien-Luciani (avocate, université Jean Moulin, Lyon)
Ecrits de prison : l’arrière-plan juridique
Emmanuel Ranc (université de Bourgogne - UMR CNRS 5605)
Ecrit de prison et littérature : l’exemple du « Récit de la maison morte » (Dostoïevski)
– 14 h - 17 h –
Gilles Malandain (université de Valenciennes)
Forçats fabulateurs en 1820 : les affaires de « révélations annoncées »
par des prisonniers dans l'enquête sur l'assassinat du duc de Berry
Pierre-Jacques Derainne (docteur en histoire, Paris)
Les réflexions clandestines de Prosper Paillasson,
teinturier en soie gréviste, incarcéré à Lyon en 1847
Jean-Claude Farcy ( U M R C N R S 5 6 0 5 )
« je désire quitté la france pour quitté les prisons »
Les requêtes de prisonniers pour obtenir leur exil (années 1870)
Salle Georges Chevrier - 3e étage, bâtiment droit
Entrée libre
UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE - IHC - 2, bd Gabriel - 21000 DIJON – Tél/ fax : 03 80 39 57 17
Mél : [email protected] – Site internet : http://tristan.u-bourgogne.fr