B i M eb O - association des etudiants de l`utbm

Transcription

B i M eb O - association des etudiants de l`utbm
la bohème
la bohème
Le journal des étudiants de l’UTBM
Edito
par DUFOU
Les amis, vous tenez entre
vos mains la dernière BiMeBo de l’année 2011. Une fin d’année implique nécessairement le début d’une nouvelle
année. Tout comme la fin de quelque
chose, comme le Gala de Prestige ou
le mandat des membres du bureau de
l’ae, se transforme nécessairement en
nouveau départ : élection d’un nouveau
bureau, départ pour un nouveau pays...
Cette édition contient un
peu de tout ça. Un peu de fin, et un
peu de début. Et pour cette dernière
semaine de cours avant les vacances
de Noël, encore plus de jeux pour vous
divertir. Oui, car à la Bohème, on n’est
pas toujours sérieux, et votre divertissement est notre priorité. Bon, okay, ce
slogan sonne atrocement déjà vu, on
fera quelque chose de moins fake pour
la prochaine édition...
58
BiMebO
Soirée épique des grandes époques
Le Gala de prestiGe vu par Success
1
par Fidèle, trésorier du Gala
par Eboul’
Pour 1540 personnes
La préparation est assez longue : prévoyez quatre jours.
Commencez par réunir les ingrédients
dans les locaux. Faites revenir les bénévoles à feu vif, sans les brûler ! Pendant ce
temps, commencez à préparer les scènes. Faites monter la moquette en neige,
puis saupoudrez de quelques éléments
de décoration. Recouvrez le tout d’un
coulis de son et de lumière, et votre Gala
est prêt ! Servez immédiatement.
Vous avez 7 heures pour déguster le
plat, bon appétit !
Prochaine BiMeBo : le 3/01/2012
Le bimensuel de la Bohème.
Gala de Prestige
à la Sevenanaise
Ingrédients :
2 dinosaures
3 kilomètres de scotch double face
Une douzaine de remorques de matériel
divers
14 membres du staff bien frais
22 marches d’escalier à moquetter
33 boissons différentes
56 rotations de navettes
78 artistes, dont 49 UTBohéMiens
120 bénévoles (prévoyez large en cas de
nécessité)
190 badges à plastifier
350 mètres de moquette
1300 éditions spéciales de la Bohème
88000 euros de budget
Pour l’assaisonnement, vous pouvez
choisir : le guide Labba de la décoration
constitue un bon ouvrage de référence.
n°58 - 12/12/2011
ISSN 1771-7647
Envoi articles :[email protected]
Merci les bénévoles Gala
par Fifi (treillis girl et destroy
talkie-walkie girl)
En tant que Reine des fourmis
(nan je me la joue pas, mais alors pas du
tout…), je tiens à féliciter mes troupes,
toutes ces fourmis ouvrières communément appelées « bénévoles », sans
qui la fourmilière Gala n’aurait pu être
construite.
Ce fut un très grand plaisir de
passer 4 jours d’instal’, 7h de soirée et
18h de désinstal’ avec vous mes loulous,
que je connaissais très peu voire pas du
tout pour la plupart.
Ce fut aussi l’occasion d’acquérir ou de se perfectionner dans certaines tâches très utiles pour votre futur
boulot d’ingénieur : poser une moquette
(ST10 chez StMaclou !!), comment faire
rentrer un tyrannosaure dans un ascenseur (très important sur un futur CV,
et pour se démarquer des autres, y a pas
mieux !!!), coller du scotch droit (héhéhé
!! j’ai rien trouvé pour celle-là),…
Vraiment surprise et heureuse
du nombre et surtout de la qualité des
bénévoles de cette année. 2011 fut un
grand cru bénévoles Gala, surtout pour
la partie instal’. Chapeau !
Bref, juste un p’tit mot pour
dire un grand merci à tous ceux qui sont
venus aider et qui ont su me supporter
tant bien que mal durant toute la semaine Gala. En espérant vous revoir dans
l’associatif avec votre motivation et votre
énergie débordante mes petits enfants.
C’était le ptit mot de Maman Bénévoles
(et bah, ça en fait des bambinos).
PS : nouveau ragot, F_F_ est amoureuse
de tout ses bénévoles Gala <3, c’est
miiiiiignooooon ^^
PS2 : Papa indygne vous aime aussi tant
qu'on y est !
PS3 : heu non, ça a beau être bientôt
Noël, la PS2 ça suffit déjà hein...hum
hum, ok ok (se dirige vers la porte, en trainant des pieds la tête baissée... ===> [])
Bilan de la responsable par Tilleur
Enfin, après 9 (promo 9, promo 9, tralalalalère...) mois de préparation, le Gala a eu lieu!
Le bilan de cette édition est très positif. Les visiteurs, pour la plupart, sont repartis satisfaits (et c’est vous qui nous le
dites !), la Sécurité Civile n’a constaté que peu de débordements et l’administration de l’UTBM est satisfaite.
Évidemment, nous avons essuyé quelques couacs, y’a pas de challenge sinon ! Mais ils ne nous ont pas empêchés
de mener notre mission à bien ! Notre équipe, elle poutre !
Cet événement a été très formateur pour moi et j’en garde de très bon souvenirs. C’était chouette :)
Encore une fois merci à tous : équipe, bénévoles, administration de l’UTBM, partenaires, et ceux qu’on oublie !
1 an de préparation
1 mois de stress
1 semaine d’installation
1 jour de bonheur
Voilà comment on pourrait résumer le
gala. Mais le gala ça n’est pas que ça.
C’est avant tout une aventure humaine,
l’occasion de rencontrer plein de gens,
d’en redécouvrir d’autres. C’est l’occasion rêvée pour connaître beaucoup
de monde en peu de temps et de voir
dans les yeux des autres la gratitude
pour un travail bien fait.
Le gala ne déroge pas à la règle des
associations : c’est un monde sans pitié, dur par moment mais qui soude
les amitiés, qui crée des liens et qui ,
surtout, est gratifiant quel qu’en soit le
résultat. Personne ne peut imaginer le
plaisir que l’on ressent lorsque l’on reçoit les félicitations et remerciements
de tous les partenaires et participants,
lors d’une réunion de débrief où l’on
peut enfin se dire « c’est fini ». Un ensemble d’allégresse et de satisfaction.
Pour tous ces moments passés, les faciles comme les durs, les drôles comme
les prises de têtes, les bons jours et les
autres. Pour cette année d’expériences,
de tests, d’efforts personnels comme
collectifs, de repoussements des limites, je tiens à remercier l’ensemble de
l’équipe gala qui m’a permis de grandir et que j’espère avoir pu faire grandir.
Quand je parle de l’équipe gala je parle
bien sûr du staff avec qui j’ai passé
énormément de temps, mais aussi des
membres de l’AE (Clé, Iss’, oMan, Dufou
en particulier) qui nous ont guidé et
épaulé tout au long du périple ; l’UTBM
qui nous a soutenu dans nos choix, qui
nous a montré nos erreurs et encouragé pour recommencer ; tous les partenaires (TNT, Urkos et biens d’autres)
sans qui rien de tout cela n’aurait été
possible, et bien sûr tous les bénévoles
qui ont fait bien plus que ce qu’ils pensaient, les bénévoles qui sont l’âme
même de l’associatif et qui chaque
année répondent présents.
Un simple merci aurait pu suffire, mais
personnellement et j’espère au nom de
merci
tous, je vous dis un grand
,
et c’est avec beaucoup de reconnaissance que je vous dis à l’année prochaine pour un autre gala !
LQ00 - Semestre d’’étude au Canada
Que serait une UV de langue sans le cours de propagande à propos des stages et semestres d'étude ? Je vous ai longuement parlé de la
langue Québécoise dans mes trois derniers articles, et je reviendrai dessus dans les suivants, en ajoutant des éléments culturels également. Après
ces quelques détails laissés par ci par là, je sens, je devine, je sais, que certains se sont laissés séduire par ce qu'ils ont lu ou bien deviné entre les
lignes.
J'écris cet article dans le but de faciliter pour vous le parcours qui n'a pas été des plus simples pour moi.
Il faut savoir que les semestres d'étude au Québec se font au travers d'un programme d'échange organisé par la crepuq (Conférence des recteurs et
des principaux des universités du Québec). Celle-ci regroupe 16 universités Québécoises. Ce sont eux qui fixent les dates, les démarches, et qui vous
permettent d'étudier là bas sans débourser un sou pour l'inscription. (allez, si, j'avoue, 5$ pour avoir la carte d'étudiant)
Quand prendre sa décision ?
Ne pensez pas "bah, j'ai le
temps !". Pour aller au Québec en automne, les premières échéances ont lieu tout
au début du semestre de printemps.
Et les premières démarches sont donc
à faire maintenant. Sachez également
qu'il n'est pas possible de partir pour
le semestre de printemps en faisant un
semestre d'automne en France. En effet,
leur session de printemps commence
début janvier, alors que l'utbm est encore en examens finaux.
Donc en clair, si vous devez
prendre cette décision, c'est en ce moment qu'il faut commencer à y penser
sérieusement.
Quelques délais importants
- Dès aujourd’hui :
s’informer pour choisir l’université cible
et les cours désirés. N’hésitez pas à écrire
aux contacts sur place qui sont indiqués
sur les sites des universités pour poser
des questions à propos des différents
cours et des sessions auxquelles ils sont
enseignés, ils vous répondront avec plaisir.
- Avant de partir en intersemestre :
Prendre contact avec les services de mobilité étudiante (si ce n’est pas déjà fait),
faire valider les équivalences des cours
auprès du directeur de programme,
ouvrir le dossier sur le site de crepuq.
- mi mars :
Votre dossier doit arriver au Québec à la
fin du mois de mars. Comptez au moins
une semaine pour le trajet du courrier.
C’est donc, grand maximum, à la mi mars
qu’il vous faudra donner votre dossier au
service de mobilité qui se chargera de
l’envoi.
Tout seul à l’autre bout du monde ?
C’est une appréhension totalement légitime. Et comme tout le monde, je l’ai ressentie.
Mais l’utbm ne vous laisse pas
seul. Durant le semestre de printemps,
vous aurez une réunion avec les autres
étudiants partant en Amérique du Nord.
Vous apprendrez quelques éléments
importants pour ne pas passer pour un
impoli en vous faisant avoir par les différences de culture, et vous rencontre-
rez les autres... Pour ma part, je suis à
Trois-Rivières avec un autre étudiant de
l’utbm. Et même si nous ne sommes pas
de grands amis, c’est toujours plaisant,
lorsqu’on se croise dans un couloir de
l’université, de pouvoir échanger quelques mots et impressions.
Votre école d’arrivée ne vous
laisse pas seul non plus. Tout comme le
fait l’utbm et l’ae avec le club welcome,
vous aurez un accueil, la possibilité de
rencontrer d’autres étudiants étrangers,
et donc de lier très vite des liens. Chaque
université possède également un réseau
d’associations, dont j’expliquerai le fonctionnement précis dans un futur article,
et qui vous permettra de rencontrer des
Québécois.
En fait, vous êtes assisté par
tous ceux qui peuvent le faire, ne vous
inquiétez pas, il n’y a aucune raison de
s’inquiéter.
Comment choisir ma destination et
mes cours ?
Vous vous rendrez compte
que la liste des possibilités est longue.
Très longue... Pour ma part je vous
conseille de choisir un compromis entre le lieu et l’intérêt des cours que vous
pouvez y prendre. Alors voici quelques
éléments pour vous aider...
à vous de choisir votre cadre rêvé :
- Montréal est une grande ville, et surtout une ville bilingue. Certains habitants
ne parlent pas un mot de français. Il faut
aimer la ville et maîtriser l’anglais.
- Québec est superbe et totalement francophone mais très touristique. Ce qui
peut être vu comme un bon point ceci
dit.
- Trois-Rivières se trouve entre les deux,
à 1h30 / 2h de route. N’y attendez pas
une ambiance folle, je comparerai plutôt
ça avec Belfort. Mais ça reste une ville
dans laquelle vous avez accès à tout ce
dont vous avez besoin.
- Le reste, je n’ai pas vraiment de vision
personnelle, mais de ce qu’on m’en dit,
on se retrouve vite dans des villes dont la
moitié des habitants est composée des
étudiants de l’université. Joli cadre bucolique si c’est ce que vous recherchez.
Les cours, parce que vous êtes
là pour étudier quand même :
Vous êtes obligés de suivre
cinq cours sur place au minimum (dans
les Universités du réseau UQ en tout cas).
Le système scolaire étant très différents,
vous n’aurez que des cours magistraux.
Peu d’heures de cours obligatoires, mais
beaucoup plus de travail à côté. Ce qui
signifie qu’un cours qui ne vous intéresse pas risque bien plus d’être raté. Si
vous n’êtes pas motivé à travailler, rien
ne vous y oblige, à part vos partenaires
de travail... Ne vous faites pas avoir.
Et après ? La paperasse...
Quand vous recevrez votre
lettre d’admission, vous pousserez un cri
de joie et ferez un V avec les doigts, tel
un dresseur qui attrape son premier pokémon (Non, je n’avais pas de meilleure
métaphore, désolée...). Mais ne criez pas
victoire trop vite, votre parcours ne sera
pas terminé. Votre semestre de printemps
ne sera pas de tout repos puisque vous
arrivez au moment où il faut faire de la...
paperasse !
- Le passeport
Si vous n’en avez pas, il est temps de
vous rendre à la mairie pour en faire un.
Cela n’a mis qu’une semaine pour moi
à Belfort mais ce n’est pas ainsi partout
et c’était il y a un an. Ne vous faites pas
avoir.
- Le CAQ et Permis d’études
Si vous ne restez qu’une session, cela
fait 4 mois, il n’est pas obligatoire pour
les français d’avoir un permis d’étude.
Arrivez à l’immigration avec votre lettre
d’admission et vous aurez un visa «visiteur» automatiquement à votre arrivée
sur le territoire.
Par contre, si vous pensez peut-être rester plus longtemps, enchaîner sur un
stage par exemple, il vous faut un permis
d’études. En effet, quelqu’un qui a un visa
«visiteur» ne peut pas obtenir de permis
de travail ou d’étude une fois sur place. Il
est alors obligatoire de rentrer en France
pour faire les démarches puis retourner
au Canada. Ce qui est une perte d’argent
non négligeable. (croyez moi, c’est ce
que je vais devoir faire)
- La sécurité sociale
Le service des stages vous donnera un
papier à faire signer pour ne pas avoir
à payer la sécurité sociale sur place. Si
vous ne faites pas cette démarche, vous
aurez des frais de presque 1000$ (700€)
sur place. Donc ne négligez pas ce point.
Et faites attention, beaucoup de choses
sont fermées en août... (oui je me suis fait
avoir, j’avoue)
- Le permis de conduire
Le permis français est reconnu au Canada (pour la période du visa visiteur donc
6 mois) mais pour rester plus longtemps
ou pour se rendre aux états-unis il faut
se procurer un permis international. Ceci
auprès de la préfecture liée au lieu de résidence principale.
- Le logement
L’université d’arrivée vous fournira les
informations utiles pour trouver un logement facilement. Prenez vous y le plus
vite possible, mais ne soyez pas inquiet
pour autant. Ce n’est pas le plus difficile.
Mais c’est cher !?
Ce serait mentir que de dire
que ça ne m’a rien coûté. Mais très sincèrement, pas tant que ça.
Vous avez accès, en tant
qu’étudiant à l’utbm, à une aide de la part
de la région Franche-comté (aquisis).
Pour ma part elle a couvert totalement
le prix du voyage en avion. C’est certain
qu’il est mieux d’avoir un petit peu d’argent de côté pour pouvoir voyager sur
place et s’acheter des affaires pour l’hiver ainsi que quelques souvenirs, mais
pour cela il vous suffira normalement de
travailler un petit peu cet été.
Ceci dit, ôtez tout de suite
l’idée qui vient de germer dans votre esprit, vous n’avez pas le droit de travailler
sur place. Ni avec le permis d’études
(vous trouverez l’information inverse sur
internet mais ce n’est vrai qu’à partir d’un
an sur place en tant qu’étudiant), ni avec
le visa visiteur (ça par contre, vous vous
en doutiez).
Autre mise en garde, si vous
êtes boursier et que vous avez louché un
petit peu trop longtemps sur l’aide promise par le crous, ne comptez pas trop
dessus. Le service mobilité étudiante
vous l’expliquera mieux que moi.
Ceci dit, la vie ici ne coûte
pas plus cher qu’en France. En fait, certaines choses oui et d’autre non, donc ça
s’équilibre. Ceci à condition de faire un
trait sur les produits Français importés
et de prendre les habitudes alimentaires
d’ici. (le moindre camembert coûte 15€,
oubliez le plateau de fromage...). Je vis à
Trois-Rivières avec exactement le même
budget que lorsque j’étais à Belfort.
Pour finir...
Je pense avoir dit l'essentiel, en espérant que ces quelques démarches ne vous décourageront pas. Le Québec c'est une belle
aventure. Et les démarches étant étalées sur 6 mois, ça ne vous prendra pas tout votre temps non plus. C'est un petit coup de stress en
France, si vous aimez autant les papiers officiels que moi, pour 4 mois de bonheur à l'autre bout du monde.
N'hésitez pas à m'écrire pour les questions sur la vie quotidienne et à écrire au service mobilité pour les démarches !
Et une fois sur place, puisque je risque d'être encore dans le coin, n'hésitez pas à me joindre en cas de besoin. Que ce soit pour
un hébergement le soir de votre arrivée ou lors d'un passage à Trois-Rivières, pour un repas avec une française qui n'a pas encore trop
l'accent tandis que vous serez perdus dans leur vocabulaire barbare, ou rien qu'un petit "coucou" pour dire que mes articles vous ont
décidé à franchir le pas, je serais ravie de vous lire et d'être là pour vous. (soyons solidaires dans ce monde de sauvages :D)
Sur ce, bonne chance, et bon vent. Le prochain article reprendra un ton plus léger, promis.
Et un peu d’actu, quand même !
Un album ? "polisse : 22, v’la un bon film"
par Knacki
Un EP d’Alph&Nek balancé
gratuitement
sur la toile, c’est important de le remarquer surtout quand celui-ci est de
bonne facture. Nekfeu et Alphan Wann
s’échappent de 1995 pour nous livrer
une galette composée de 9 titres.
Et que dire si ce n’est que
rien n’est à jeter. Chaque MC évolue
dans son registre respectif : d’un côté
Nekfeu avec son phrasé mathématique et de l’autre le nonchalant Alpha
Wann.
Niveau instru, il n’y a là
aussi que du bon notamment avec
« Monsieur sable » qui reprend le thème de « Mister Sandman » et « le retour
du vrai bail » avec son beat inspiré de
Star Wars.
Parmi les 9 titres, on retiendra «Monsieur sable», «En soum soum»
et « Le sexe opposé » qui réunissent à
la fois texte tranchant et gros beat.
Au final, les 2 MC nous livrent un EP de qualité qui sort du lot
par rapport aux autres productions
françaises. Un conseil, empressez- vous
de le télécharger ici http://ensousmarin.fr/.
par 2Fleur
Il
y a parfois des
films qui peuvent direct vous donner
envie de courir au cinéma (le téléchargement est illégal, et Hadopi fait TRES
peur ndlr.), juste en regardant leur
bande annonce. Pour Polisse, ce ne
fut pas le cas pour ma part ! Mais bon,
il faut parfois savoir mettre ses "a priori"
au placard, prendre son courage à deux
mains et tenter le coup, surtout quand
il y a "prix du jury du Festival de Cannes
2011" marqué sur l'affiche. Au pire, faites
comme moi : allez-y avec votre parrain.
Si le film est mauvais, vous n'aurez qu'à
l'accuser d'avoir gaspillé votre argent.
Vous aurez au moins la conscience
tranquille.
Dans Polisse, on suit le quotidien de la Brigade de Protection des
Mineurs (BPM), chargée d’enquêter sur
diverses affaires liées aux enfants et
adolescents. Pédophilie, maltraitances,
délinquance, sexualité... Bref des sujets
pas très joyeux. Or pour les hommes et
femmes de ce service de police parisien,
cela constitue presque une journée de
routine. Bien que difficile, ils aiment leur
métier et doivent concilier travail, vie
privée, et les tracas de chacun (qui sont
parfois tout aussi compliqués).
Voilà pour les grandes lignes.
Alors vous me direz : «pourquoi un bon
film ?». Parce que malgré la gravité des
affaires traitées (inspirées de faits réels
en plus), le film arrive à mélanger les
genres avec brio, si bien qu’on passe du
rire à l’émotion d’une scène à l’autre.
Oui vous avez bien lu ! On rit bel et
bien dans Polisse ! Même beaucoup !
Car les membres de la BPM n’en restent
pas moins des êtres humains, avec leur
humour, leur langage (grossier et cru !)
face à certaines situations qui prêtent
malheureusement à rire. On s’attache
donc rapidement aux personnages, on
partage leurs joies, leurs doutes, leurs
colères...
Côté casting, on retrouve
notamment Marina Foïs, Karine Viard,
Nicolas Duvauchelle et Joey Starr, qui
nous prouve qu’il sait parfois (bien) faire
autre chose que du rap ou la gueule sur
les plateaux télé... Le film reste centré
sur la vie de ces enfants, avec en parallèle l’évolution du groupe de la brigade,
qui découvre de jour en jour des histoires de plus en plus aberrantes, ainsi que
la vision des jeunes victimes.
Un bon moment de cinéma
donc, souvent drôle et poignant, dont
on ne ressort pas indifférent !
Et pour ceux qui l’auraient loupé au Seven
Art mercredi 7 au soir...
Polisse : le film en 5 points
• Réalisé par : Maïwenn
• Avec : Marina Foïs, Karine Viard,
Nicolas , Joey Starr...
• Genre : Drame
• Durée : 2h07
• Note : 8,5/10
L'avenir de l'ae est entre tes mains par Foif
Comme chaque année, les
membres (du moins la plupart) de la
promo sortante quittent l'UTBM pour
rejoindre l'entreprise de leurs rêves afin
d'effectuer leur ST50.
Mais c'est avec tristesse qu'à
l'ae, chacun devra quitter son poste
pour laisser sa place à d'autres. Avec une
petite larme nostalgique à l'oeil, tout le
bureau est prêt à accueillir son futur potentiel successeur pour lui enseigner l'art
de son métier.
Si toi aussi tu veux participer
activement à la vie étudiante de ta tendre école, n'hésite pas à te renseigner sur
les différents postes à pourvoir le semestre prochain. Ils sont tous décrits sur le
site de l'ae (forum, wiki, page d'accueil
du site ae : encadré gris, ...) mais tout
le bureau peut te fournir de plus amples
informations bien entendu.
Au semestre prochain, les
postes à pourvoir sont :
- Président (actuellement Iss')
- Vice-Président (actuellement
Matou)
- Secrétaire (actuellement Telect)
- Trésorier Général (actuellement Clé)
- Trésorier Interne (actuellement
Grégory)
- Trésorier Carte AE (actuellement
Epyde)
- Responsable Communication
(actuellement Foif )
- Adjoint Communication (actuellement Dalton)
- Responsable Presse (actuellement
Eboul')
- Responsable Informatique (actuel-
lement Kiri)
- Responsable Sécurité (actuellement
Labeu)
- VPI Sevenans (actuellement Douille)
- VPI Montbéliard (actuellement
Yruana)
Faire partie de l'équipe, c'est
une expérience riche, conviviale et gratifiante. N'hésite plus, jette-toi à l'eau (attention, n'oublie pas ta bouée si tu ne sais
pas nager).
Pour te présenter, envoie un
mail à [email protected] (pour en informer
l'équipe) et poste tes motivations sur le
forum de l'ae (Salon de discussions ->
"Bureau le semestre prochain : appel à candidatures"). Bonne Campagne !
L'équipe ae
« Un monde à nous, à vous, ae. »
Le site de la
semaine par Avé
Qui n’a jamais demandé à
ses parents ce qu’il s’était passé le jour
de sa naissance ? Ou à quoi ressemblaient les gens de l’époque (peut on
facilement imaginer le look (ignoble =
vieux pull tricoté + caleçon moulant +
converses pour les filles, sweat jaune
avec un singe dessus + jean trop court
pour les garçons) des jeunes de l’époque? Qui se rappelle précisément des
contextes politiques et économiques ?
On peut maintenant prendre conscience de l’évolution de la vie
(et de la qualité de la télévision !) grâce
au site :
www.dailymotion.com/sas/jtn
qui nous propose de regarder le journal télévisé d’une date en particulier.
Le coup de cœur d’Avé : Le journal du
jour de la chute du mur de Berlin (le
9/11/89, espèce d’incultes !), à voir absolument !
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veVenez
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Un an de
Bohème par DUFOU
Il y a de cela un an, quasiment jour pour jour, je signais mon
premier édito. C’est le 13 janvier dernier qu’est sortie la BiMeBo 45, première d’une longue série. à l’époque,
il fallait réclamer les articles presque
avec violence, et avec Vif, on distribuait
toutes seules sur les 3 sites. On faisait
ça le lundi, pendant nos 4h de pauses
communes. C’était long et fastidieux,
mais on le faisait quand même, en s’efforçant de faire perdurer cette tradition
journalistique.
Si on doit faire un bilan
aujourd’hui, la BiMeBo, sur le point de
mourir en septembre dernier (on se
rappelle l’édito désespéré de Gawel
dans la n°42), a su renaître de ses cendres et redevenir le véritable «bimensuel de la Bohème». Comme à l’époque.
Les articles viennent d’eux-mêmes, les
gens ont repris la plume, et je les en remercie. Certains ont même pris le poste
de rédacteur en chef (Eboul’, Gawel ou
encore Foif ) pour un jour, ou des mois ;
pour une Bohème ou une BiHeBo...
Alors, merci à tous de faire
vivre le journal et d’avoir contribué, en
l’écrivant, en le distribuant, ou simplement en le lisant, à cette tradition qui a
failli se perdre. Noël => encore plus de jeux!
Société
générale
On s’en souviendra !
Pendant un conseil scientifique...
«M. _ m b _ r t : Ici, tout le monde
sème...
M. B _ l _ t : Tout le monde s’aime?»
« Moi quand j’suis énervé, je viens
dans les bureaux et je gueule. Après,
moi je vais mieux ! Vous comprenez
je me suis défoulé. Mais tous les
autres ben, ils sont énervés, alors
moi ça me fait marrer ! »
M. D _ c r _ _s _, en OM41.
« Ils sont huîtres. Enfin ... huit, ... et
foie gras, c’est bientôt les fêtes ! »
M. L _ p _ s t _ l _, en PS40.
L'Association des Etudiants
et le Bureau des Sports de
l'UTBM entretiennent depuis
plusieurs années un partenariat avec la Société Générale.
Question
« Vous ne savez pas ce que c’est un
cul ? »
M. H _ s s l _ r, en MG03.
Réponse
« Ca fait mal au cul quoi ! »
M. N _ _ l, en PS40.
Dans le cadre de ce partenariat, la Société Générale vous
propose des avantages exclusifs !
« Des fois, quand on reste les doigts
coincés dans la fente, je trouve que
c’est désagréable ».
Mme R _ g _ r, en EG80.
« Tout ce qui ce dit dans cette salle
reste entre nous n’est-ce-pas ?»
M. D _ c r _ _s _, oui, évidemment !
Envoyez vos citations laboheme@ utbm.fr!
Vous pouvez notamment bénéficier d'une prise en charge
d'une partie de votre inscription au SKI-UT. Pour cela, il suffit de vous rendre à l'agence
Société Générale de Belfort,
votre contact privilégié :
Mélody BENCHARAB
03 84 58 84 67
Poème par Sylvain
Pantin désarticulé
Entendre un bruit dans un étroit couloir
De pièces tombant de poches percées
De journaux piétinés sans complexer
Ne gênant pas pour dormir comme un loir
Des marionnettes exposées ou vivantes
Des Hommes clés simplement dépassés
Des autochtones à la tête percée
Disant amen à tout et qui s’en vantent
Arrêtons de dormir comme des loirs
Toi petit pantin désarticulé
Qui ne souhaite pas être acculé
Lève toi et gravis ce promontoire
Regarde l’immensité enivrante
De ce grand monde presque immaculé
Où chaque chose n’est pas calculée
Où le rêve n’est plus ce qui te hante
Crier, chanter, parler, rire et pleurer
Chacun peut atteindre cet équilibre
En ouvrant ses yeux si souvent leurrés
Plus besoin d’avoir la face voilée
Vie, respire car tu es enfin libre
Petit pantin si bien articulé
Sudokus faciles (pour Mario, Elmex, ilé...) Mini dessilogique
Pour tous ceux qui trouvent que les jeux de la BiMeBo sont désespérément trop difficiles...
Bridge puzzles par M. Ouaib
Règles : accrochez-vous, c’est pas évident à comprendre. On a plusieurs cercles contenant des chiffres entre 1 et 8. Le but est de relier tous les cercles entre eux, en tenant
compte du chiffre à l’intérieur, qui indique combien de «liens» doivent partir de cette
cellule. Au maximum 2 traits peuvent relier 2 cercles entre eux. Enfin, peut être qu’un
exemple est plus parlant qu’un long discours, alors, voici...
Ours
Rédaction en chef
et PAO :
Héloïse Pouy
Partenaires :
Rédaction :
Marie Anastacio
Romain Bourgeon
Sylvain d’Hayer
Noélie Di-Cesare
Marianne Figer
Antoine Gille
Quentin Nocchi
Dédicasse à Blanca, et à tous les adorateurs du douze !
Relecture :
Johanna Bernhard
Julien Voisin
Musky Truong-Huu
Distribution :
Tommy Batista
Lise Delamare
Etienne Petit
Et merci aussi à :
Gaël Guerlesquin
Floriane Wexcsteen
Bimebo n°58 imprimée à 500 exemplaires
Association des Etudiants de l’UTBM
Rue du Château
90 400 Sévenans
Dépôt légal : à parution
ISSN 1771-764

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