Accord emploi groupe
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Accord emploi groupe
Conduite du changement Avantages Poste de travail Accords Respecté(es) Valorisation Emploi Protégé(es) Licenciements Sécurisation des parcours Dialogue Mobilité Réformisme Reclassement Accord emploi groupe Dernières réunions, utilisons l’élan du 15/09 ! … Les dernières réunions de négociation de l’accord emploi groupe se dérouleront les 21 et 22 septembre 2015. Elles seront cruciales pour les salariés, leur avenir et celui du groupe AREVA. La mobilisation exceptionnelle du 15 septembre a confirmé la pertinence des revendications portées par la CFDT. L’emploi, dans toutes ses dimensions, sera donc à l’ordre du jour et la CFDT portera ses revendications, précises et circonstanciées. Nous vous livrons l’état des lieux des avancées et demandes non encore obtenues thème par thème. La CFDT entend bien finaliser les sujets pénibilités, sécurisations des mobilités, protection des salariés, reclassements des prestataires et gestion territoriale. La bataille des idées et des revendications sera rude. Il faudra corréler des points de vue parfois très différents entre les parties. Certaine de son analyse et de ses demandes, la CFDT va de l’avant ! Il n’y aura pas de redressement d’AREVA sans des salariés sécurisés, protégés, respectés. Réponse le 22 au soir !... La CFDT fait négociations le point sur les Les premières réunions de juillet et août ont surtout traité les aspects financiers des départs volontaires, des départs en retraite et de la mobilité. Les moyens alloués ont évolué au fur et à mesure. Un point est nécessaire car la Direction a annoncé avoir fait ses « dernières et meilleures propositions » en la matière. La CFDT considère, elle, qu’on peut négocier jusqu’au dernier moment… Sinon à quoi sert de se réunir à nouveau ? Les sujets mobilité pour réorganisation, processus de mobilité, pénibilité hors CAFC et DG3, gestion territoriale, reclassement, sont très insuffisamment traités et pour la CFDT, ce sont autant de points de blocage ! Voici quelques éléments de comparaison : Grille indemnités départ salarié actif Ancienneté (en année) 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 ans et plus Montant de l’indemnité (en mois de salaire) 3 3 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 La grille groupe est un peu plus favorable que les grilles AREVA NC, Mines, E-pro, les meilleures du groupe sur le centre de la grille et le seuil bas. Seuil à 3 mois, et centre grille + 4 à 5 mois plus favorable, mais plafond bloqué à 20 mois. La CFDT a revendiqué 24 mois car elle estime que c’est le cas le plus pénalisant pour un salarié tenté par un départ. La Direction a proposé d’ajouter un « bonus » en fonction de l’âge (difficulté de reclassement) : + 1mois pour un salarié de + de 40 ans + 2 mois pour un salarié de + de 45 ans + 3 mois pour un salarié de + de 50 ans L’indemnité est défiscalisée s’il y a application et validation du PDV par la Direccte. La CFDT a estimé que les besoins en trésorerie des créateurs d’entreprises devaient aussi être associés à des aides matérielles. Elle a obtenu que des locaux et moyens soient proposés au démarrage du projet du salarié. Prime à l’embauche d’un salarié AREVA (par une entreprise tiers) de 6000€ versée en 2 fois pour un contrat en CDI (divisée par 2 pour les contrats en CDD). Mesures complémentaires Aide au relogement si déménagement, prise en charge des frais, Aide au reclassement du conjoint, Aide à la garde d’enfant (2000€ maxi), Aide à la scolarité (2000€ maxi), Indemnité de concrétisation rapide Parcours formation 300 heures, Coûts de formation de 10000€ (départ) 7000 € pour départ définitif dans les 3 mois, Parcours de VAE facilité… 3000€ pour départ définitif dans les 4 mois. La Direction finançait les formations à La CFDT considère que la qualité du départ hauteur de 8000€. La CFDT a démontré que dépend du reclassement possible et du ce chiffre est très insuffisant pour un vrai contrat du salarié en CDI dans une autre parcours au regard des « prix du marché » ! entreprise. Le salarié doit pouvoir faire un La Direction a porté la somme à 10000€… choix éclairé en toute sérénité… Départ pour retraite volontaire avec taux Congé de reclassement plein au début du plan La Direction a initialement proposé 12 mois Indemnités conventionnelles d’entreprises ou de durée de congés avec possibilité de de branche applicable à la filiale : paiement de la durée non effectuée si Défiscalisation de l’indemnité. embauche en CDI. Exemple NC, Mines, E pro : Maximum 12 La CFDT a demandé 24 mois de durée. La mois Direction s’est arrêtée à 18 mois. La CFDT Exemple NP : Maximum 6 mois selon les réitèrera sa demande car dans le cas d’une conventions collectives territoriales ou formation longue durée, celle-ci est d’un ou nationale pour les ingénieurs et cadres deux ans mais pas d’un an et demi. Pour (métallurgie). information, les examens de validation sont à échéance annuelle. Prime indemnité de rupture La prime conventionnelle est majorée de 2 Indemnité compensatrice de perte de mois de salaires (base salaire France). salaire En cas de perte de salaire lors du Départ en retraite volontaire sans taux reclassement, AREVA versera une plein ou congé anticipé : indemnité plafonnée à : Indemnité due par la Convention Collective 400€ / mois brut la première année ou l’accord d’entreprise majoré de : 200€ / mois brut la seconde année Prime indemnité de rupture • 4 mois si dépôt de la demande dans les 2 Création d’entreprise La Direction a proposé les mêmes mesures mois suivant l’homologation du plan, • 2 mois si dépôt de la demande dans les 4 plus : • 6000€ pour équipement formation et frais mois suivant l’homologation. de démarche de création, • 10 000€ portés à 16 000€ de prime de création d’entreprise. Congé de transition retraite 12 mois de départ anticipé pour un salarié s’il s’engage à partir en retraite. Le congé est payé à hauteur de 70 % de sa rémunération (proposition initiale de 65% par la Direction). Dans ce cas, le salarié doit solder son épargne temps. Congés CEFC Le congé de fin de carrière est constitué par l’épargne temps du salarié. Le congé est majoré de 50% par rapport à l’épargne effectuée par le salarié. Le congé est limité dans ce cas à 4 mois dans le congé de transition retraite, le solde des jours épargnés est payé intégralement. Rachat de trimestres • 100% des 4 premiers trimestres • 60% des 4 suivants • 40% des 4 suivants Mesure carrière longue Indemnité supplémentaire de : • 2 mois si liquidation à 60 ans, • 1 mois si liquidation à 61 ans et plus. Dispositif d’engagement solidaire sénior Si le salarié ne peut liquider sa retraite avant septembre 2019, il peut bénéficier d’un congé de départ anticipé sur convention avec organisme d’une durée de 24 mois (6 mois initiaux puis 18 mois si concrétisation). Le congé est rémunéré comme suit : • 75% tranche A PMSS • 65% tranche B PMSS jusqu’à 4PMSS • 30% au-delà de 8PMSS… Le salarié peut utiliser son CEFC pour compléter la rémunération en DESS. Mobilité interne Maintien du salaire La Direction proposait de prendre en charge partiellement le différentiel de salaire entre les 2 postes après mobilité. La CFDT a rappelé l’article 2-5-3 de l’accord groupe prévoyant le maintien des rémunérations hors sujétions… La Direction est revenue sur ce principe « évident de droit » mais en déclarant que cela défavoriserait les salariés dans le reclassement interne notamment vers D&S ! Qui accepterait ce type de mobilité ? Mesures financières « favorisant » la mobilité • Prise en compte frais de déménagement • Congé de 7 jours pour installation o Frais assortis déplacement train + hébergement + véhicule location. Frais de garde meuble (maximum 400€) Aide au logement (selon barème) Aide au rachat (maximum 2500€) • Indemnité d’installation 1200€ + 140€ par enfant à charge, maximum 1800€ • Prime de mobilité 9000€ o Majorée de 7000€ vers Paris o Majorée de 4500€ vers province hors Marcoule Tricastin. Indemnité de double résidence Formation + aide au reclassement conjoint Frais de garde enfant + frais scolarité (si maintien lieu scolarité pendant l’année) Prime de mobilité sans changement de résidence (6500€) Maintien rémunération fixe globale Transfert des CET, épargnes, congés… Prime dégressive de perte de rémunération (primes de sujétion…) La CFDT a rappelé que la mobilité devait être protégée par la confidentialité et le principe de volontariat défini très précisément. De plus, le processus doit protéger les salariés des Risques Psychosociaux. La CFDT est intervenue sur plusieurs barèmes, notamment les formations et les indemnités de mobilité. La CFDT demande de protéger les salariés les moins mobiles, aux plus faibles qualifications, les salariés handicapés et ceux qui ont des inaptitudes restreignant leur capacité à trouver un nouveau poste. Les demandes CFDT incontournables La CFDT réclame que ses revendications principales soient transcrites dans le projet d’accord : La pénibilité au travail dans le groupe et les entreprises ne bénéficiant pas de couverture par des départs anticipés, La gestion territoriale des emplois permettant des options de reclassement dans la filière nucléaire par l’intermédiaire de conventions de reclassement avec des groupes comme EDF, le CEA, l’ASN ou l’ANDRA, L’Etat doit prendre ses responsabilités et mettre en place des COPILE par bassins d’emploi, La sécurisation des mobilités par l’intermédiaire d’un processus protégeant les salariés des abus possibles pour obtenir des départs volontaires « contraints », La mise en place d’aménagements des postes individuels pour garantir que les salariés en temps partiel ou en télétravail puissent maintenir une organisation favorisant l’adéquation entre vie privée et vie professionnelle même après une mobilité, Une clarification des perspectives métiers collectives et individuelles au regard des réorganisations et restructurations du groupe AREVA, Le maintien des compétences et des savoir-faire, La garantie de ne pas recourir à des licenciements contraints, Le maintien des sites industriels d’AREVA, Donner aux salariés qui le souhaitent les moyens de réussir leur reconversion en dehors du groupe par des moyens adaptés d’aide à la formation et l’allongement de la durée du congé de reclassement volontaire. La Direction a transmis un nouveau projet de texte pour les séances des 21 et 22 septembre prochains. Plusieurs de nos revendications sont encore absentes du texte. La mobilisation importante du 15 septembre nous a donné une légitimité et un soutien clair de la part des salariés. Nos revendications sont justes et responsables. Nous attendons de la Direction des réponses tout aussi courageuses et solides. La CFDT AREVA a clairement signifié à la Direction que son engagement avait des conditions. Si les sujets relevés ne sont pas traités, elle devra faire sans nous ! La CFDT livrera au salarié une analyse particulière des différents dispositifs après négociation finale. Elle a demandé un délai suffisant pour répondre. Elle a sollicité le soutien de ses juristes pour évaluer les différentes dispositions afin de limiter les risques juridiques pour les salariés. Un Plan de Départ Volontaire ne saurait se réduire à une offre « marketing » car les salariés qui restent doivent pouvoir avoir des conditions de travail, de vie et de développement personnel satisfaisantes. L’emploi doit s’appréhender dans sa globalité et il n’est pas question de ne traiter les difficultés du groupe AREVA que par des « chèques au départ ». Les compétences et les savoir-faire doivent aussi être protégés. Cela demande une GPEC de groupe dont les négociations ont échoué en mars et en juin… Quels seront les emplois critiques ? Comment sera traitée l’éligibilité au dispositif s’il n’y a que des critères professionnels et aucun autres sociaux ?... La CFDT sera donc très combative les prochaines journées des 21 et 22 septembre ! Dommage que la Direction n’ait pas accepté que la réunion soit diffusée en direct à tous les salariés ! Cela aurait été du vrai dialogue social, mais nous avons encore quelques retards en matière de transparence. Les 21 et 22 septembre, soutenez la CFDT. Rejoignez l’organisation syndicale qui défend l’emploi, tout l’emploi ! La CFDT AREVA fera pression jusqu’au dernier moment de la négociation pour obtenir des mesures justes et équitables pour tous les salariés ; PSE Prévention Equilibre vie perso/vie pro Départ volontaire Paris, le 21 septembre 2015 Harcèlement