P lan L ocal d` U rbanisme - Commune de
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E. ÉQUIPEMENTS ET SERVICES PUBLICS À L’ÉCHELLE DE LA VILLE Synthèse des équipements sur la commune La Ville de Palaiseau est globalement bien dotée en équipements et services publics. Ces équipements sont fréquentés, pour l’essentiel, par la population locale. De plus, 3 équipements d’intérêt national appartenant à l’Etat se localisent à Palaiseau. Il s’agit d’équipements de recherche situés sur le Plateau et ayant peu de liens avec Palaiseau : Polytechnique, l’ONERA (Office National d’Etudes et de Recherches Aérospatiales) et l’ENSTA (Ecole Nationale Supérieure de Techniques Avancées). Les équipements d’envergure départementale ou supracommunale donnent à Palaiseau une image d’une ville administrative : la Sous-Préfecture, le Tribunal d’Instance, la Subdivision de la DDE, la Gendarmerie, etc. Les équipements publics locaux, notamment les équipements scolaires, répondent tout juste aux besoins des Palaisiens. Le nombre de places en crèche demeure même insuffisant par rapport aux demandes. De même, les équipements sociaux et de santé sont très limités. La répartition des équipements sur le territoire palaisien montre un certain déséquilibre entre un centre-ville bien équipé et qui concentre les services administratifs et des quartiers qui apparaissent sous-équipés, notamment le secteur de la gare RER de Lozère à la gare RER Palaiseau – Villebon. Les équipements scolaires Les équipements de santé Les équipements administratifs Massy Massy Massy D 117 D 117 Orsay Rue C. Pegu D za re ı Rue de Palaiseau 8 Rue C. y Av du G. Leclerc Orsay Villebon-sur-Yvette Pegu D La 98 1 Massy talin gra d enberg Lo C. Pe D guy D Sa n Champlan e La za re u d scal G. Pa Ru Rue e B. ng jum ea 59 1 Rue Gut 8 .de A10-E5 45 Paris ıA vd eS N 18 D 98 Gau 8 lle Bar a ı B d Av G Rue Orsay Hoc h 8 98 Collège C. Peguy Av du G. Leclerc Villebon-sur-Yvette Ecole Polytechnique Villebon-sur-Yvette Lycée Camille Claudel Lycée Professionnel Henri Poincaré Les collèges Les écoles maternelles 0 250 500 1 000 Villebon-sur-Yvette N 0 Les écoles élémentaires Les écoles élémentaires et maternelles Plan Local d’Urbanisme - Commune de Palaiseau Mai Bd ı Rue de Palaiseau Hoc h 8 Av du G. Leclerc 1 000 E.N.S.T.A. d Champlan Villebon-sur-Yvette 500 Ru Chemin de la Hunière Rue C. Gouno u 1/15 000ème 250 Av 8 v no 11 e jum ea y 0 Collège J. Bara Ru ng Lozère Lo Bd. de IMPRORue Gutenberg APTA Institut MédicoAssociation pour le pédagogique Travail Professionnel Adapté N Villebon-sur-Yvette Collége St-Eugéne O.N.E.R.A Via la Ecole Polytechnique 59 1 45 Rue Denfert Rocherau 8 .de Hoc h Rue scal gra d e Bd. de d Champlan Pa -E5 Paris ıA vd eS talin 15 A10 -E5 Collège C. Franck A10 Ru E.N.S.T.A. Rue C. Gouno d e B. D 36 d Ru Chemin de la Hunière u Vauhallan D 36 N 18 D 98 Gau 8 lle Bar a Av G v no 11 Ru jum ea N Equipements et services administratifs et de gestion Maison de retraite Av 8 Bd Via la O.N.E.R.A e D ng Massy CHPS Centre de Prévention Hygiène et D Sacl ay Sai nt en-Y -Que velin ntin es 1 A10-E5 Ecole Polytechnique Lo Caserne des pompiers G. Sa n scal ı B d 8 N 18 gra d Mai Centre des impôts nord-ouest e Pa Rue Denfert Rocherau 15 G. Sa n Av G.d D e G 988 au lle Rue Gut enberg Ru La za re 98 e B. PMI Protection Maternelle et Infantile Paris ıA vd eS talin 59 1 Av 8 no v 11 e Ru Rue ı Rue de Palaiseau La Poste annexe A10-E5 Mai Bd 45 Via la CPAM La Poste D 36 -E5 Lozère Bar a ı B d Hôtel de Ville Gendarmerie Lozère Bd. de d Vauhallan A10 Commissariat de police D 36 Alliés E.N.S.T.A. Centre des impôts nord-est Sous-Préfecture Tribunal d'Instance Ru Chemin de la Hunière Cadastre ASSEDIC D Sacl ay Sai nt en-Y -Que velin ntin es Massy Av des O.N.E.R.A 1 Alliés Ecole Polytechnique Perception Trésorerie 15 Av des Alliés D 36 Rue Denfert Rocherau Rue C. Gouno Av des Vauhallan D 36 D D 117 D Sacl ay Sai nt en-Y -Que velin ntin es 250 500 1 000 Fond de plan : carte IGN 1/25.000ème Fond de plan : Brès + Mariolle - Carte : Brès + Mariolle - Mai 2002 2.1-Rapport de Présentation 32 Équipements et services : analyse par secteur PLATEAU : un manque développements antérieurs de cohérence locale dans les La configuration du réseau des voies et l’organisation des transports en commun locaux font de ce secteur la juxtaposition de trois entités sans relation entre elles et mal reliées au reste de la commune. C’est encore plus vrai pour le secteur Ouest-Polytechnique dont le développement est en cours. Sa connexion privilégiée aux grandes infrastructures régionales routières et sa connexion très ténue au réseau local risque de générer des effets centrifuges par rapport à Palaiseau. A terme, le développement d’une nouvelle centralité aux abords du Lycée Camille Claudel serait idéalement placée pour combler ces insuffisances. CONFLUENCE : une homogénéité mise à mal par les grandes infrastructures Ce secteur complètement fragmenté et relativement figé (faible dynamique de construction) offre une faible cohérence urbaine et favorise un isolement par rapport aux autres secteurs de la Ville. Une voie (avenue de Stalingrad et des Alliés) lie l’ensemble de ces fragments et se présente à l’échelle supra-communale comme la véritable entrée de ville. VALLEE : une dynamique pénalisée par l’isolement avec les autres secteurs Le secteur de la Vallée abrite le centre historique de Palaiseau ainsi que ses principaux commerces et équipements à vocation communale, intercommunale et départementale. A ce titre son accessibilité par tous les modes de transports représente une exigence de première ordre. Le secteur de la Vallée correspond au secteur de centralité privilégié (RER B) mais dont l’accessibilité est quelque peu pénalisée à l’échelle communale. Les ruptures générées par le relief et les infrastructures empêchent le développement efficace d’un réseau de bus. Plan Local d’Urbanisme - Commune de Palaiseau 2.1-Rapport de Présentation 33 F. LES PAYSAGES NATURELS ET LES AMBIANCES URBAINES La présence sur le territoire de plusieurs entités paysagères contrastées Le territoire communal est caractérisé par trois grandes unités paysagères, liées aux trois grands ensembles géographiques: le Plateau de Saclay, le secteur des Coteaux et la Vallée de l’Yvette. Ces trois ensembles constituent des paysages distincts. Le Plateau agricole Le Plateau de Palaiseau est partie prenante du paysage du Plateau de Saclay qui concerne plusieurs autres communes. Cette entité est constitué de grandes parcelles agricoles qui s’ouvrent vers l’Ouest et qui, à l’approche de Palaiseau et de ses coteaux, se referment. Ce resserrement, qui correspond aux confluences des vallées de l’Yvette et de la Bièvre, est également dû à la présence du complexe de l’Ecole Polytechnique, de la Forêt Domaniale de Palaiseau, d’un cordon boisé Ouest/ Est et de la Remise de Villebois. Ces différents éléments compartimentent l’espace et créent des “poches“ et délaissés. Cette fragmentation du Plateau est accentuée par le passage de la RD36 et par la rigole des Granges. La Vallée urbanisée depuis le coteau Le Coteau constitue un espace de transition entre étendues agricoles et fonds de vallée urbanisés. Cet espace est principalement tourné vers la vallée de l’Yvette. Toutefois dans sa partie Nord, il est orienté vers la Bièvre (quartier du Pileu). Le fond de la vallée de l’Yvette, dans laquelle s’est développée la majeure partie de la ville, forme un linéaire de 4 kilomètres où les bords de l’Yvette sont particulièrement discrets. Le fond de Vallée de l’Yvette Plan Local d’Urbanisme - Commune de Palaiseau 2.1-Rapport de Présentation 34 Igny Un territoire qui fait partie intégrante d’une entité préservée autour de l’agglomération parisienne : La ceinture verte de la région Massy D 117 D Sac lay Sain en- t-Que Yve ntin line s 1 15 és s Alli ?D 36 Rue Denfert u Rochera 5 Pari i4 Av 8 Ma Bd v no 11 ng ra d utenbe rg eB Place de la Gare de Lozére ng jum ?Rue de Palaiseau Lac de lozère az ar eH oc 59 u Sa Champlan G. eL ea nd al Ru e Bd. de nod asc Ru Rue C. Gou Rue C. P egu y .P re E.N.S.T.A. stade J.Maizonoble D Ru Lozè Bois de la Vauve Chemin de la Hunière Dans le contexte de la Ceinture Verte d’Ile-de-France, cet espace assure un rôle de liaison entre la coulée verte du Sud parisien, le Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse et le massif forestier de Rambouillet. Lo 1 Ru e Rue G 88 tali N1 eS A10-E 5 Via Place de la Victoire s ?A vd 5 la Av G.d D e G 988 au lle Place des Ecoles O.N.E.R.A 0-E ara ?B Place de l'Hotel de ville Fôret d Palaiseau Ecole Polytechnique A1 Place des Vhernes dB Parc d'Ardenay Orsay A l’échelle régionale, la commune de Palaiseau est intégrée à la Ceinture Verte de la région Ile-de-France. Dans ce cadre, elle appartient à l’unité « Plateau de Saclay et Vallée de l’Yvette». Le Plateau de Saclay est situé à une quinzaine de kilomètres de la capitale et constitue le premier espace naturel et rural important au Sud de l’agglomération parisienne (environ 5000 hectares de superficie dont 70% d’espaces non urbanisés). Massy Av de Vauhallan ?D 36 stade G. Collet h 8 D 98 lerc Av du G. Lec Villebon-sur-Yvette Villebon-sur-Yvette N 0 250 500 1 000 Espaces verts vvPlaces minérales Fond de plan : Brès + Mariolle - Carte : Brès + Mariolle - Mai 2002 Deux ZNIEFF (Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de type II), qui correspondent à des grands ensembles naturels devant être pris en compte dans les programmes de développement afin d’en respecter la dynamique d’ensemble, concernent le territoire de Palaiseau : la Vallée de la Bièvre et la Vallée de l’Yvette aval. Cet inventaire des ZNIEFF n’a aucune valeur de protection. Il s’agit d’un indicateur sur la richesse biologique qui doit être pris en compte lors de l’élaboration de tout projet d’urbanisme. Quatre espaces de la commune sont inscrits à l’inventaire des Espaces Naturels Sensibles du département de l’Essonne : les coteaux boisés, le bois de la Motte Samson, les boisements de la Remise de Villebois, les bords de l’Yvette. Plan Local d’Urbanisme - Commune de Palaiseau 2.1-Rapport de Présentation 35 F o r m e Parc d’Ardenay u r b a i n Les paysages naturels et urbains : analyse par secteur e Les Joncherettes LE SECTEUR DU PLATEAU se décline en trois unités paysagères : - La partie Sud-Est du Plateau de Saclay est essentiellement agricole même si une partie de l’espace est occupé par l’Ecole Polytechnique et la Forêt Domaniale. Parc d’Ardenay AIL VERS - Les coteaux de la Bièvre sont occupés pour l’essentiel par le quartier du Pileu et une partie du quartier des résidences du Haut-Palaiseau. En dehors du square du Pileu, matérialisé par un rond-point boisé, les espaces verts au sein du quartier du Pileu sont essentiellement constitués de jardins privatifs. Peu entretenu, ce square reste néanmoins un élément paysager majeur, qui constitue un repère et offre une vue en surplomb vers la vallée de la Bièvre. - Les coteaux de l’Yvette forment une ceinture verte pour la ville de Palaiseau. Ce cordon boisé qui surplombe la ville est pratiquement continu. C’est un élément remarquable à part entière du paysage palaisien. En dehors des boisements, le coteau profite de la végétation qui accompagne les résidences. Celle-ci est composée d’essences forestières et d’arbres d’ornement. Le haut des coteaux de l’Yvette offre des points de vue dominant la vallée en particulier depuis la résidence du Parc d’Ardenay ou le fort de la Batterie de la Pointe. Pavillons aux Joncherettes Massy sy DE SA CL AY 88 N1 D 36 A1 0 technique D 128 D 5 Le secteur du Plateau regroupe des quartiers très différents sur un espace naturellement ouvert. Malgré l’importance des espaces libres, aucun de ces quartiers ne disposent de véritable espace public urbain hormis le square du Pileu. R R le Limite communale Bâtiment public Voirie Espace e public Voirie Voie de type autoroutier Ligne SNCF Espace e mutable urbaine Bois, jardin Bois j public, public squa square de vue N Aligne ement d'arbres ou d'arbustes 0 P lô Pyl ône électrique Bâti 250 500 1 000 Les quartiers de lotissements pavillonnaires du début de siècle (Le Pileu) ou des années 1960-1980 (la Hunière, les Joncherettes) et les grandes résidences des années 1970 (Parc d’Ardenay, Cité des Larris...) sont bien individualisés. Fond de plan : Brès + Mariolle - Carte : Brès + Mariolle - Septembre 2002 Plan Local d’Urbanisme - Commune de Palaiseau 2.1-Rapport de Présentation 36 F o r m e u r b a i n En dehors de ces quartiers d’habitat, le Plateau accueille d’importantes emprises construites qui n’offrent aucune visibilité sur l’extérieur. Elles sont coupées de leur environnement par des masses végétales et des clôtures. Il s’agit des sites de recherche reliés au Ministère de la Défense : Ecole Polytechnique, ENSTA (localisé dans la Batterie de l’Yvette) et ONERA (localisé dans le fort de Palaiseau). e Le Pileu Vue du coteau depuis le quartier du Pileu Le Plateau présente les seuls terrains urbanisables de la commune inscrits comme tels au Schéma Directeur de l’Ilede-France. Deux nouveaux quartiers verront le jour dans les années à venir dans le secteur du Plateau : - Le quartier Ouest Polytechnique, qui accueille déjà le bâtiment de recherche Danone. En marge ouest du secteur du Plateau et de la ville, il ne dispose d’aucune relation visuelle avec le reste de la commune, d’autant plus que son accès se fait indépendamment des principales voies palaisiennes. Il pourrait être le moyen de matérialiser sur la commune le Centre d’Envergure Européenne. La rue de l’Effort Mutuel est bordée de quelques commerces - Le Lycée Camille Claudel à l’Est de Polytechnique est édifié sur un espace ouvert, actuellement agricole. Cet espace est un lieu privilégié pour mettre en relation le quartier du Pileu, aujourd’hui plutôt tourné vers Igny, et les secteurs résidentiels (Cité des Larris, Parc d’Ardenay). Tout comme les commerces, le marché du Pileu fait partie des éléments de centralité de quartier Plan Local d’Urbanisme - Commune de Palaiseau 2.1-Rapport de Présentation 37 1 Le lotissement des Joncherettes, situé dans le quartier du Haut Palaiseau, est constitué d’un habitat pavillonnaire dense. L’entrée se fait par le chemin de la Hunière uniquement. Elle est traitée dans l’esprit pavillonaire du lotissement. 2 4 Les maisons de villes en R+1, en mitoyenneté sur de très petites parcelles, composent l’essentiel du lotissement au nord. Au sud, les habitations reposent sur des emprises parcellaires plus grandes. 5 3 6 La résidence d’Ardenay sur le quartier du Haut Palaiseau présente des ensembles collectifs (1) et des box de stationnement (2) remarquablement intégrés sur l’ancien domaine du Chateau (3). Le retrait imposé aux immeubles et l’omni-présence du végétal participent à cette cohabitation réussie entre différentes époques. 7 10 8 9 L’accès au secteur du Plateau se fait par des rues souvent étroites et pentues (ici, la rue Louise Bruneau) (7) (8). Les maisons individuelles bénéficient d’une végétation abondante. La délimitation public/privé est clairement mise en évidence par les murs et murets de côltures. Ceci est moins le cas pour le Val qui possède une composition urbaine de grand ensemble avec une limite public/privé floue (9). Plan Local d’Urbanisme - Commune de Palaiseau Habitation nichée sur les boisement du coteau de l’Yvette (10) 2.1-Rapport de Présentation 38 F o r m e u r b a i n LE SECTEUR CONFLUENCE répresente un paysage fragmenté par la convergence des infrastructures majeures et des cours d’eau. e Flaubert Avenue de Stalingrad IDENTITE URBAINE - CONFLUENCE S se us A cette convergence entre infrastructures et cours d’eau, l’occupation végétale est principalement associée aux délaissés mais également à la présence de l’Yvette. Les abords de la RD 591 présentent une végétation spontanée plus ou moins dense qui occupe une large parcelle entre la route départementale et la zone d’activités des Glaises. Les voies ferrées du RER B sont bordées de merlons boisés. Quelques alignements d’arbres, implantés le long des voies publiques, profitent aux secteurs d’habitation et aux zones d’activités (rue des Cosmonautes, avenue du 1er mai, rue Henri Barbusse). LE S UL IS CHAR TRES Av en N le Bâtiment public Voirie Espace e public Voirie Voie de type autoroutier Ligne SNCF Espace e mutable urbaine Bois, jjardin public, square de vue N Aligne ement d'arbres ou d'arbustes 0 P lô Pyl ône électrique Bâti 250 500 1 000 Fond de plan : Brès + Mariolle - Carte : Brès + Mariolle - Septembre 2002 Plan Local d’Urbanisme - Commune de Palaiseau Le paysage est donc morcelé par ces grandes infrastructures (autoroute, voies ferrées et lignes à haute tension) dont les franges et délaissés ont accueilli les zones d’activités. Seules les avenues de Stalingrad et des Alliées (ancienne route de Versailles à Longjumeau), assurent un lien entre ces fragments de ville mais aucun espace public ne s’est constitué autour. Le secteur Confluence présente un caractère composite, voire chaotique, y compris le long des avenues. Le front urbain est discontinu et hétérogène, alternant maison individuelle avec jardins en façade, immeubles récents en retrait et bâtiments industriels plus ou moins visibles. Il souffre d’un véritable déficit d’image. Ma sy Massy y Limite communale Ce secteur se structure par rapport à l’ancienne route de Versailles qui suit, pour partie, le cours de la Bièvre puis sa confluence avec l’Yvette. De ce fait, ce secteur constitue un point bas où convergent les autres voies majeures de Palaiseau (rue de Paris et avenue Charles de Gaulle) et les voies ferrées. Les jardins privés participent également à l’agrément paysager des quartiers de ce secteur. Enfin, l’Yvette forme en limite une coupure verte entre la zone commerciale de Villebon et le parc Gutenberg. 2.1-Rapport de Présentation 39 1 4 L’avenue de Stalingrad (1) est une artère structurante à l’échelle de Palaiseau. Elle fait le lien entre différents morceaux de ville coupés par les infrastructures régionales et notamment avec la zone d’activité des Glaises et la zone d’emploi de Massy en développement. Le bâti très épars et de faible hauteur ne contrebalance pas la largeur de la voie. Les pavillons (2, 3) sont situés sur un petit parcelaire et n’ont pas de possibilité de s’étendre. 6 3 5 2 7 Les zones d’activités comme celle des Glaises (6) pâtissent d’un bâti de conception vieillissante. Malgré cela, les aménagements sont mis en valeur par l’omniprésence du végétal en front de parcelle. La zone Emile Baudot, proche de Massy, permet à Palaiseau de bénéficier d’une logique de développement tertiaire en rapport avec la dimension national du pôle-gare TGV. 9 8 Dans la Confluence (7), le bâti est aussi épars et divers que se soit en terme de formes de volumes ou de matériaux employés ou d’entretien. On retrouve, au coeur du quartier, la résidence des Basses Garennes (8) dont la composition ne respecte pas non plus l’alignement mais qui propose en rez-de-chaussée un certain nombre de services propres à lui conférer un rôle de centralité de quartier. La rue Sainte Geneviève (9) est une autre rue pavillonnaire qui respecte en revanche un retrait avec la rue sur de très petites parcelles. Plan Local d’Urbanisme - Commune de Palaiseau 2.1-Rapport de Présentation 40 F o r m Hyper centre e u r b a i n LE SECTEUR DE LA VALLEE répresente le pôle urbain structuré autour de voies, parallèle à l’Yvette. e Péri centre Trois unités distinctes composent ce secteur. Le bas du coteau, le fond de vallée et les bords de l’Yvette. Le bas du coteau de l’Yvette se caractérise par un habitat de type pavillonnaire peu dense qui profite de la végétation boisée du coteau. Cette partie de la ville regroupe également un bâti de qualité constitué de l’Eglise Saint-Martin et de tout un ensemble de grandes maisons associés à des jardins arborés. Rue de Paris IDENTITE URBAINE - VALLEE Massy sy 88 N1 A1 0 D Les bords de l’Yvette, qui forment un linéaire de plus de quatre kilomètres sur la commune de Palaiseau, sont particulièrement discrets. La ville tourne le plus souvent le dos à la rivière, face aux voiries, ce qui rend la rivière peu visible et difficile d’accès. Toutefois, les fractions d’espaces naturels et de boisements comme à l’extrémité ouest de l’avenue du Général Leclerc constituent un potentiel important, avec leur classement récent en Espace Naturel Sensible, pour la création d’un espace vert naturel de qualité en bordure de rivière. 5 CHAR TRES R le Limite communale Bâtiment public Voirie Espace e public Voirie Voie de type autoroutier Ligne SNCF Espace e mutable urbaine Bois, jjardin public, square de vue N Aligne ement d'arbres ou d'arbustes 0 P lô Pyl ône électrique Bâti 250 500 1 000 Fond de plan : Brès + Mariolle - Carte : Brès + Mariolle - Septembre 2002 Plan Local d’Urbanisme - Commune de Palaiseau Le fond de vallée se compose d’une alternance de secteurs pavillonnaires denses et d’ensembles collectifs associés aux équipements du centre ville ancien articulé autour de la rue de Paris. Cette occupation du fond de vallée crée une succession d’espaces plus ou moins ouverts avec des relations visuelles ou physiques très limitées avec la rivière. En dehors de la rue de Paris très minérale, les autres quartiers profitent d’un cadre paysager et végétal de qualité. Ces espaces de verdure sont constitués par la végétation des jardins pour les secteurs pavillonnaires et en particulier le quartier Lozère. Pour les secteurs résidentiels, la végétation est caractérisée à la fois par des arbres anciens qui ont été préservés et par la végétation des jardins privatifs. Noyau historique de la commune, la Vallée abrite les principaux espaces publics. Son identité se définit par rapport à la linéarité des voies routières et ferrées qui empruntent la vallée de l’Yvette 2.1-Rapport de Présentation 41 F o r m e u r b a i n et dessinent l’axe majeur du maillage des voies. e Lozère La rue de Paris présente une configuration particulièrement intéressante en raison de ses nombreuses sinuosités, soulignées par des dénivellations importantes sur son tracé. Elle est ainsi ponctuée par l’Hôtel de Ville, en point haut, et par la place de la Victoire, à mi-hauteur. Ce sont les deux repères identitaires plébiscités par la population. Bâti caractéristique du quartier Lozère Un important réseau de sentes renforce le caractère pittoresque et «intime» du centre ancien. Les boulevards «des gares» offrent une vue «en balcon» sur le centre ville et estompent la coupure de l’emprise ferroviaire. Deux quartiers présentent une forte cohérence urbaine et ont une identité bien définie. Le centre ville ancien et le quartier de Lozère se caractérisent par un maillage orthogonal de rues et de sentes autour de la rue de Paris et un bâti dans lequel se développe la «cour palaisienne». Le quartier de Lozère est constitué d’un réseau rayonnant. Les villas et pavillons en pierre de meulière datent principalement du lotissement d’origine. Coiffeur à proximité de la gare RER B Lozère. Les quartiers du péri centre et de l’Yvette ont une identité moins marquée de par l’imbrication de multiples typologies urbaines (villas, pavillons, résidences modernes de différents styles et de plus ou moins grande échelle). Centre du quartier lozère en face de la gare RER B Plan Local d’Urbanisme - Commune de Palaiseau 2.1-Rapport de Présentation 42 1 4 2 L’architecture intéressante de la résidence «Les Terrasses fleuries» (1), rue E. Zola, ou la mixité de la rue Tronchet (2), l’harmonie de composition des résidences «Victoria» et «du parc» Av. de Gaulle (3) montre la diversité qu’offre le quartier Péricentre. 3 5 Rue de Paris : un exemple d’organisation traditionnelle du bâti autour d’une cour intérieure. Un porche, le plus souvent ouvert, parfois fermé par une grille, permet d’accéder à la cour depuis la rue. La cour ci-contre (5) vient de faire l’objet d’une réhabilitation. D’autres semblent plus dégradées. Enfin d’autres ont été reconstituées lors d’opérations récentes. 6 9 8 Les sentes sont nombreuses dans le centre ancien, ici passage du Mouton (9). Bordées de haut murs des propriétés privées, comme rue A. Néreau, venelle semipiétonne (10), elles participent au paysage caractéristique des cheminements piétonniers. 10 7 Le quartier de l’Yvette accueille le lycée professionnel H. Poincaré et le collège C. Péguy (8). L’éloignement des bâtiments, comme pour la résidence «Les Eaux Vives» (6) et le relief en pente douce vers l’Yvette, rue Lazare Hoche (7), participe à ne pas créer un sentiment de densité importante. Plan Local d’Urbanisme - Commune de Palaiseau 2.1-Rapport de Présentation 43 Les éléments paysagers remarquables PLATEAU Le plateau conserve une richesse paysagère et patrimoniale constituée par : - Les différentes fermes, situées principalement en périphérie du Plateau, à la limite des pentes des coteaux comme celle de la Vauve ; - La Remise de Villebois qui forme une bande boisée importante à travers le Plateau. Elle est constituée d’une végétation diversifiée où se mélangent des essences forestières et de jardin (aulne glutineux, tilleul, chêne, charme, frêne, érable sycomore...). Ce boisement, intégré en partie dans l’emprise du complexe polytechnique, crée une structure végétale sur laquelle s’appuient l’Ecole Polytechnique et la société Danone. - La rigole des Granges constitue un élément patrimonial. Cette rigole qui souffrait jusqu’alors d’un manque d’entretien a été nettoyée sur l’emprise domaniale. La végétation forme un cordon discontinu aux essences disparates. Les espaces verts et le patrimoine de de Palaiseau - Schéma Directeur du Plateau de Saclay - La Forêt Domaniale de Palaiseau qui offre un espace de loisirs et de détente de premier ordre pour les habitants de Palaiseau, profitant du réseau de chemins aménagé à travers ce boisement. Exemple de rigole - Le fort de Palaiseau, forme un élément patrimonial remarquable de par la masse boisée et les alignements de platanes au Nord et à l’Ouest. Ferme de la Vauve Plan Local d’Urbanisme - Commune de Palaiseau 2.1-Rapport de Présentation 44 CONFLUENCE Les contraintes de l’urbanisation ont nécessairement marqué le paysage naturel. Bien que fragmenté, il offre toutefois quelques éléments paysagers et naturels de qualité comme les abords de l’Yvette, aménagés par un cheminement piétonnier et associés à des espaces agricoles ou certains délaissés colonisés par une végétation spontanée. VALLEE Château d’Ardenay RD 591 et faisceau éléctrique haute tension Pour le secteur de la Vallée, constitué par le bas des coteaux et les bords de l’Yvette, les éléments paysagers remarquables sont : - La végétation accompagnant le bâti ancien, notamment les alignements de tilleuls et de marronniers qui ceinturent l’église Saint Martin ; - Les plantations des jardins privés dans la partie haute du centre ancien, en particulier le long de la rue Alexandre Néreau ; Des jardins privés verdoyants - Les arbres anciens de parc, conservés aux abords des résidences et autour de la Place du 19 mars ; - Les fractions d’espaces naturels et de boisements aux abords de l’Yvette. Les abords entretenus de l’Yvette Plan Local d’Urbanisme - Commune de Palaiseau 2.1-Rapport de Présentation 45 G. ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT Environnement naturel Les vents les plus fréquents et les plus forts soufflent du sudouest mais, l'hiver, apparaît la brise de nord-est. Topographie L’examen topographique de la commune révèle un relief contrasté dont l’altitude varie de 157 m sur le Plateau à l’ouest, à 49 m en bordure de l’Yvette à l’est. Trois unités paysagères, tributaires des données géomorphologiques, sont ainsi perceptibles à Palaiseau avec d’ouest en est : le Plateau de Saclay, les coteaux à forte pente puis la vallée de l’Yvette. Climatologie Les particularités du climat en Essonne ont été mises en évidence par Météo France. La principale station météo du département – et la plus proche de la commune de Palaiseau – est située à Orly. Le climat de l'Essonne n'est pas catégoriquement océanique, mais il est loin d’être continental car les perturbations atlantiques y exercent aisément leur influence. Les températures moyennes sont plutôt douces, allant de + 4°C en janvier à 19 °C en août. L’ensoleillement est de 1700 heures par an. Les précipitations sont assez uniformément réparties, entre 50 à 55 mm, en moyenne, chaque mois de l'année. La neige couvre le sol, en moyenne, 8 jours par an. Un réseau hydrographique très présent sur la commune Le réseau hydrographique communal se caractérise par : la vallée de l’Yvette, appartenant au bassin versant de l’Yvette, les rigoles d’État sur le Plateau, appartenant au bassin versant de la Bièvre Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau 2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 46 L’Yvette constitue une des limites méridionales administratives de Palaiseau. Elle draine à l’amont les forêts de Rambouillet et de la vallée de la Chevreuse et à l’aval les zones urbaines de Gif-sur-Yvette à Épinay-sur-Orge. Elle a établit son lit sur des formations imperméables qui nécessitent de maîtriser le ruissellement urbain pour atténuer les phénomènes d’inondation. Il est d’ailleurs imposé une gestion des eaux pluviales sur les parcelles aménagées ; le débit en sortie de parcelle est limité à 1,2 l/s/ha avec un traitement préalable avant rejet dans le réseau public (décantage et déshuilage des eaux). Deux stations de mesure permettent le suivi de la qualité de l’Yvette sur le territoire communal. La qualité biologique de l’eau est qualifiée de mauvaise (Indice Biologique Global Normalisé – IBGN ; 1997 à 2003).Un Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) « Orge – Yvette » est aujourd’hui en cours de validation. Celui-ci prend en compte les rivières ainsi que les nappes souterraines du bassin hydrographique de l’Orge, dont l’Yvette est l’un de ses principaux affluents. Il permet de répondre aux enjeux de l’eau en matière d’inondations, d’assainissement et d’eau potable. dégradation du système des rigoles. Depuis 2003, des travaux de réhabilitation sont engagés par le Syndicat de l’Yvette et de la Bièvre (SYB) afin de leur redonner leur fonction initiale. Un SAGE « Bièvre » est aujourd’hui envisagé. Hydrogéologie La géologie de Palaiseau est constituée d’une alternance de couches argileuses et sableuses. Les formations intercalées entre les niveaux argileux imperméables sont susceptibles de retenir les eaux souterraines et constituent donc des réservoirs potentiellement aquifères. Leurs caractéristiques sont très variables, liées au changement d’épaisseur ou bien de faciès. La principale nappe aquifère concernant la commune de Palaiseau est celle contenue dans les Sables de Fontainebleau. Cette nappe est fortement drainée par les vallées de la Bièvre et de l’Yvette. Elle correspond à l’une des nappes les plus sollicitées pour l’alimentation en eau potable dans l’Essonne. Sur le Plateau de Saclay, un réseau hydrographique artificiel est constitué par les rigoles d’État qui servaient à alimenter les fontaines du Château de Versailles et par des étangs. Ils avaient pour fonction de drainer les eaux stagnantes du Plateau. Ces rigoles d’État appartiennent au patrimoine historique. Voir carte n° 1 dans le Cahier des cartes Cependant, le manque d’entretien et le développement des grandes infrastructures ont eu pour conséquence une Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau 2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 47 Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau 2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 48 Espaces naturels État des lieux La partie palaisienne du Plateau de Saclay est essentiellement marquée par la présence de l’École Polytechnique, de la Forêt Domaniale de Palaiseau et des parcelles agricoles. Hormis les constructions du Pileu au nord-est et autour du Lycée à l’est, le reste est occupé par des terres actuellement cultivées par l’Institut National Agronomique Paris – Grignon (INA-PG), dont l’activité principale s’est peu à peu tournée vers Versailles. Une partie de la ferme des Granges, qui abritait ses installations, a ainsi été cédée récemment à la Communauté d’Agglomération du Plateau de Saclay (CAPS). Enfin, comme l’ensemble des franges du Plateau, le paysage est marqué par les coteaux boisés qui le ceinturent. Le milieu naturel du Plateau a fait l’objet d’études spécifiques pour identifier les éléments remarquables. A partir de ses investigations concernant la faune et la flore du Plateau de Saclay, le cabinet Écosphère a établi une carte de localisation des principales zones d’intérêt écologique1. A ce titre, la majeure partie de la Forêt Domaniale de Palaiseau, l’étang de la Polytechnique et une partie du coteau de la Troche et de Lozère, en frange du Plateau, ont été classés comme « site naturel ou semi naturel peu dégradé ne présentant pas d’intérêt particulier en matière de faune et de flore ». Dans l’inventaire national du patrimoine naturel effectué en 2001, deux mouillères ont été repérées. Situées au sud de la RD.128, ces zones humides hébergeraient deux espèces protégées : l’Étoile d’eau (Damasonium alisma, protection nationale) et le 1 Diagnostic du milieu (1994) ; repris dans le schéma directeur hydraulique et d’assainissement du Plateau de Saclay (décembre 1998, p. 66-97) Bident radié (Bidens radiata, protection régionale). Ces espaces ont été portés sur le plan de zonage avec des marges de reculement appropriées. Les jardins et espaces verts participent également au patrimoine végétal de la commune car ils sont aisément perceptibles depuis l’espace public. Ils correspondent à des parcs et espaces verts publics mais aussi à des terrains ou jardins privés largement végétalisés. Ces espaces sont répartis sur l’ensemble du territoire urbain de Palaiseau. Par ailleurs, la vallée de l’Yvette ainsi que la voie ferrée du RER B avec ses franges végétalisées constituent deux corridors verts non négligeables dans le paysage palaisien. Le ZNIEFF La commune de Palaiseau est concernée par deux Zones Naturelles d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de type 2 : Vallée de la Bièvre ; Vallée de l’Yvette aval. La ZNIEFF est une zone d'inventaire. Une ZNIEFF de type 2 correspond généralement à de grands ensembles naturels riches et peu modifiés, ou qui offrent des potentialités biologiques importantes. La prise en compte d'une zone dans l'inventaire ZNIEFF ne lui confère aucune protection réglementaire. Toutefois, les ZNIEFF de type 2 doivent faire l'objet d'une pris en compte systématique dans les programmes de développement afin de respecter la dynamique d'ensemble des milieux. L'inventaire ZNIEFF vise les objectifs suivants : le recensement et l'inventaire aussi exhaustifs que possible des espaces naturels dont l'intérêt repose soit sur l'équilibre et la richesse de l'écosystème, soit sur la Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau 2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 49 présence d'espèces de plantes ou d'animaux rares ou menacés ; la constitution d'une base de connaissance accessible à tous et consultable avant tout projet, afin d'améliorer la prise en compte de l'espace naturel et d'éviter autant que possible que certains enjeux environnementaux ne soient trop tardivement révélés. Voir carte n° 2 dans le Cahier des cartes Espaces Naturels Sensibles (ENS) et Espaces Boisés Classés (EBC) de la ville de Palaiseau La Conseil Général 91 a inscrit des espaces de la commune à l’inventaire des Espaces Naturels Sensibles du département de l’Essonne. Ces espaces couvrent notamment les coteaux et la vallée ainsi que les berges de l’Yvette. Voir carte n°3 dans le Cahier des cartes. Les Espaces Naturels Sensibles (ENS) sont des zones naturelles à la fois remarquables et fragiles, qui bénéficient en conséquence d'une action de protection et de promotion. Un vaste projet de classement ENS est actuellement en cours sur les berges de l’Yvette. Un espace naturel d’environ 7ha sera ainsi aménagé avec le concours du conseil général et de l’Agence de l’Eau. Par ailleurs, de nombreux espaces boisés ont été classés (EBC) afin de les conserver et de les protéger. Elles couvrent notamment les coteaux, la Forêt Domaniale, les berges de l’Yvette (parc de Fourcherolles), les abords des infrastructures routières (liaison rapide RD36-A6) et autoroutières (A10). Ce classement préserve également les espaces verts des quartiers. des rigoles inscrites au SDRIF. Cette protection est prise en compte dans le règlement d’urbanisme. D’autres espaces à conserver et valoriser ont été classé « espace vert à valoriser » ; ils sont présents essentiellement dans le secteur à l’est de l’Ecole Polytechnique. Les berges de rivières et des rigoles font l’objet d’une protection particulière. Une marge de reculement de 10 m a été appliquée le long de la rivière Yvette ainsi que le long de la rigole Domaniale sur le Plateau. Risques naturels et industriels Créée en 1992, la Commission d’Information Préventive Départementale, rebaptisée Cellule d’Analyse des Risques et d’Information Préventive (CARIP), avait pour mission de recenser les risques naturels et technologiques majeurs du département et d’élaborer les documents destinés à l’information des principaux acteurs du risque et de la population. Les travaux de cette cellule ont mis en évidence un niveau de risque majeur très limité dans l’Essonne, mais l’existence de risques multiples, d’un niveau moindre, dans un grand nombre de communes. Palaiseau est notamment concernée par le risque inondation dans la vallée de l’Yvette, les mouvements de terrain ainsi que le risque lié au transport de matières dangereuses. La Ville dispose aujourd’hui d’un Dossier Communal Synthétique (DCS) qui présente les risques naturels et technologiques encourus sur la commune. Celui-ci comporte également des éléments de cartographie ainsi qu’une fiche de conduite à tenir. Espaces paysagers, bois et forêts du SDRIF Le territoire de la ville est concerné par la protection des espaces paysagers des bois et forêts ainsi que des berges de rivières et Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau 2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 50 Carte : Schéma de cycle de l’eau sur le Plateau de Saclay Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau 2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 51 Le risque d’inondation La maîtrise du risque inondation sur le bassin de l’Yvette est une des grandes préoccupations de la ville et du Syndicat Intercommunal pour l’Aménagement Hydraulique de la Vallée de l’Yvette (SIAVHY). De nombreux travaux et aménagements ont été réalisés ou sont programmés (recalibrage, réfection des berges, fauchage des berges, …). Un réseau de télésurveillance a été mis en place sur le cours de l’Yvette. Il permet d’actionner à distance des vannes de régulation de débit, limitant ainsi la propagation des inondations. Le développement de l’urbanisation avec l’imperméabilisation des sols et la volonté de maîtriser les inondations ont abouti à la définition de normes de rejet en sortie de parcelle aménagée pour les eaux pluviales de 1,2 l/s/ha pour une occurrence de pluie vingtennale (selon la réglementation des syndicats des vallées de l’Yvette et de la Bièvre) et si possible pour une pluie centennale. La planification de l’aménagement du Plateau s’est accompagnée d’une réflexion sur la gestion des eaux pluviales de ce territoire. L’établissement du Schéma Directeur d’Hydraulique et d’Assainissement du Plateau de Saclay affirme, par la mise en œuvre d’une gestion globale et équilibrée de la ressource en eau, la volonté des collectivités locales d’inscrire l’aménagement du Plateau dans une démarche de développement durable. Par ailleurs, des travaux de réhabilitation et de rénovation des réseaux sont entrepris régulièrement afin de réduire les dysfonctionnements et d’améliorer le fonctionnement global des réseaux mis en place. Au niveau de l’État, la préoccupation de lutter contre les inondations de l’Yvette se traduit par la prescription, en 1995, d’un Plan de Prévention du Risque d’Inondation (PPRI) en cours d’approbation à présent. Le projet du PPRI et notamment les cartes concernant la ville de Palaiseau, le rapport de présentation ainsi que le projet du règlement sont annexés au présent PLU, dans la partie « Annexes écrites et graphiques ». Au sein de la zone d’expansion des crues de l’Yvette sont recensés de nombreuses habitations, construites avant l’établissement de ce document, sur l’ensemble des communes concernées. Les mouvements de terrain Le sous-sol de Palaiseau est constitué d’une alternance de couches argileuses et sableuses. Les variations climatiques de ces dernières années (période de sécheresse, excédents pluviométriques) ont contribué à fragiliser le sous-sol, ce qui s’est traduit par l’apparition de fissures et de lézardes au niveau des habitations situées sur : des zones de replat (comme en haut du Plateau) ou des zones de contact entre les Argiles à Meulière et les Sables de Fontainebleau ; ici le substratum est constitué d’Argile à Meulière de Montmorency ou de Limons de Plateau ; des zones en pied de versant où les fondations sont ancrées dans les Marnes à Huîtres contenant des Argiles Vertes qui présentent les mêmes effets de gonflement et retrait que les Argiles de Montmorency ; des zones où des constructions se sont implantées sur des zones à forte déclivité avec un remblai de nature non précisé. De plus, l’implantation d’arbres à proximité de bâtiments et maisons sur des parcelles dites sensibles aux mouvements de terrains peut avoir un effet inverse. En effet, les arbres risquent de puiser une partie de l’eau présente dans les couches géologiques inférieures et de provoquer localement des déséquilibres hydriques et par conséquent une rétractation des argiles, donc des fissures et lézardes au niveau des constructions. Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau 2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 52 Sur le coteau de la vallée de l’Yvette affleure la formation des Sables et Grès de Fontainebleau. Cette formation est vulnérable aux ruissellements et à l’érosion sur des terrains en forte pente. Le maintien d’une couverture boisée est indispensable à la stabilité du coteau afin de limiter les glissements, ruissellements et ravinements. une source de risque, mais ils peuvent le devenir si des constructions ou des travaux sont effectués sans précautions particulières. A Palaiseau, il s’agit essentiellement d’anciens sites de dépôts d’hydrocarbures, des activités de traitement de surface, etc. La qualité de l’air Les risques industriels Les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) situées à Palaiseau ne font l’objet d’aucun périmètre de sécurité ou de servitude publique (source DRIRE). Les entreprises disposent de moyens de surveillance et d’intervention spécifiques. Palaiseau est également concernée par les risques liés au transport de matières dangereuses. Les principaux axes de transport pouvant être concernés par ces risques sont l’A.10, dont le trafic poids lourds est estimé à plus de 20 %, ainsi que le gazoduc Haute Pression, exploité par Gaz de France desservant la commune. La prévention des risques liés au transport de matières dangereuses par la route repose sur des réglementations strictes qui s’imposent aux transporteurs. Elles concernent les caractéristiques des véhicules, leur signalisation et leur circulation, ainsi que la qualification des entreprises et des conducteurs ; ces dispositions réglementaires varient selon la nature et les quantités de produits transportés. Le transport de gaz par canalisation fait l’objet d’un plan de surveillance et d’intervention (PSI) élaboré par Gaz de France. Ce plan présente le réseau des canalisations, les risques potentiels et les dispositifs de surveillance et de contrôle. Il prévoit également les mesures et les moyens à mettre en œuvre en cas d’accident. La Préfecture de l’Essonne a réalisé un inventaire de tous les anciens sites industriels. Ces sites industriels dont l’activité a cessé depuis plusieurs décennies ne sont généralement plus Les principaux indicateurs de pollution atmosphérique surveillés par l’association de surveillance de la qualité de l’air Air Parif sont les suivants : SO2 (Dioxyde de soufre) Les émissions de dioxyde de soufre dépendent de la teneur en soufre des combustibles (gazole, fuel, charbon...). Elles sont principalement libérées dans l’atmosphère par les cheminées des usines (centrales thermiques...) ou par les chauffages. Le secteur automobile Diesel contribue dans une faible mesure à ces émissions. PS (Particules en suspension) Les combustions industrielles, le chauffage domestique et l’incinération des déchets sont parmi les émetteurs de particules en suspension, mais la plus grande part provient des transports (environ 40%). Les poussières les plus fines sont surtout émises par les moteurs Diesel. NOx (Oxydes d'azote) Les émissions d’oxydes d’azote apparaissent dans toutes les combustions, à hautes températures, de combustibles fossiles (charbon, fuel, pétrole...). Le secteur des transports est responsable de plus de 60% des émissions de NOx (les moteurs Diesel en rejettent deux fois plus que les moteurs à essence catalysés). Le monoxyde d’azote (NO) rejeté par les pots d’échappement est oxydé par l’ozone et se transforme en dioxyde d’azote (NO2). O3 (Ozone) L’ozone protège les organismes vivants en absorbant une partie des U.V. dans la haute atmosphère. Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau 2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 53 Mais à basse altitude, ce gaz est nuisible si sa concentration augmente trop fortement. C’est le cas lorsque se produit une réaction chimique entre le dioxyde d’azote et les hydrocarbures (polluants d’origine automobile). Cette réaction nécessite des conditions climatiques particulières : fort ensoleillement températures élevées faible humidité absence de vent phénomène d’inversion de température CO (Monoxyde de carbone) Les émissions de monoxyde de carbone proviennent à 43% environ du trafic routier bien que ce polluant ne représente en moyenne que 6% des gaz d'échappement d'un véhicule à essence et qu’un véhicule Diesel en émet 25 fois moins. COV (Composés Organiques Volatils) Les composés organiques volatils sont libérés lors de l'évaporation des carburants (remplissage des réservoirs), ou par les gaz d'échappement. Ils sont émis majoritairement par le trafic automobile (34%), le reste des émissions provenant de processus industriels de combustion. Le réseau de mesure de la qualité de l’air d’Air Parif ne dispose pas de station de mesure à Palaiseau. La station de référence la plus proche est la station périurbaine des Ulis qui ne mesure que les concentrations en ozone. Les variations de la concentration en ozone sur le secteur ont essentiellement lieu en période estivale. Ces dernières années, notamment durant l’été 2003, les seuils de pollution ont été atteints à plusieurs reprises. Les nuisances sonores À Palaiseau, comme dans les communes environnantes, les nuisances sonores sont essentiellement dues aux différents modes de transports et à leurs infrastructures, à savoir : la plate-forme aéroportuaire internationale d’Orly, pour laquelle un Plan d’Exposition au Bruit (PEB) et un Plan de Gêne Sonore (PGS) ont été élaborés ; la ville n’entre pas dans le cadre de ces plans et reste une ville limitrophe consultée ; son territoire sera probablement en partie touché au titre de la zone C et D du PEB ; l’aéroport militaire de Villacoublay – Vélizy ; les différentes infrastructures autoroutières ou nationales : A.10, RN.118, RN.188 et RN.444 ; les routes départementales : RD.36, RD.36G, RD.117, RD.128, RD.156, RD.988 et tronçons de RD.59 et RD.591 ; les voies ferrées (RER B, SNCF) et leurs gares (accélérations et décélération des trains). Les arrêtés préfectoraux de classement sonore du réseau routier national et du réseau ferroviaire en Essonne ont été signés le 20 mai 2003. L’arrêté préfectoral de classement sonore du réseau routier départemental a été signé le 28 février 2005. Par la suite, un observatoire du bruit sera mis en place. Il aura pour objet de recenser, sur la base du classement réalisé, les « points noirs bruit », c’est-à-dire, les bâtiments sensibles localisés dans des zones affectés par le bruit. La résorption de ces points noirs constitue un des axes stratégiques de la politique du Gouvernement de lutte contre le bruit des transports terrestres. Ainsi, l’observatoire mis en place au niveau départemental s’inscrira dans la démarche d’observation mise en place au niveau régional et national. Le recensement et la hiérarchisation de ces points noirs permettront de déterminer collectivement les actions à engager et les financements nécessaires à leur réalisation. Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau 2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 54 La démarche de classement sonore a consisté à recenser les infrastructures de transports supportant un trafic important puis à les classer en cinq catégories en fonction du niveau moyen de bruit de jour et de nuit qu’elles engendrent, comme indiqué dans le tableau ci-dessous, où L représente le niveau sonore exprimé en dB (A) : Correspondance entre catégories et niveaux de bruit Catégorie Niveau sonore de de la voie référence de jour (6 h – 22 h) en dB(A) 1 L > 81 2 76 < L = 81 3 70 < L = 76 4 65 < L = 70 5 60 < L = 65 Niveau sonore de référence de nuit (22 h – 6 h) en dB(A) L > 76 71 < L = 76 65 < L = 71 60 < L = 65 55 < L =60 Sur la base de ce classement sont déterminés, après consultation des communes, les secteurs affectés par le bruit au voisinage de ces infrastructures, les niveaux sonores à prendre en compte pour la construction de bâtiments ainsi que les prescriptions techniques de nature à atténuer l’exposition des occupants à ces nuisances. Voir carte n° 3 dans le Cahier des cartes. Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau 2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 55 Classement sonore des infrastructures de transport terrestre à Palaiseau (arrêté préfectoral du 20 mai 2003) Nom de l’infrastructure Réseau routier A.10 national A.10 A.10 A.10 Liaison A.10 RD.36 RN.188 RN.188 RN.444 RN.444 RN.444 Réseau routier RD.36 départemental RD.36 RD.36 RD.36G RD.117 RD.117 RD.128 RD.156 RD.988 RD.59 Délimitation du tronçon PR. 6,0 – PR. 6,5 Virage nord Virage sud PR. 7,2 – PR. 8,1 – Totalité Largeur des Catégorie de secteurs l’infrastructure Affectés par le bruit (1) 1 300 m 2 250 m 2 250 m 1 300 m 1 300 m Nord de A.10 2 Sud de A.10 3 Totalité 2 Bretelle nord 2 Bretelle sud 2 RD.117 / liaison A.10 4 Liaison A.10 / RD.128 3 RD.128 / limite communale Palaiseau/Vauhallan 4 RD.36/RD.36 3 Limite communale Massy/Palaiseau / RD.36 4 RD.36 / limite communale Palaiseau/Champlan 3 Limite communale Orsay/Palaiseau / RD.36 4 RD/117 / limite communale Palaiseau/Massy 4 RD.117 / limite communale Palaiseau/Villebon-sur-Yvette 4 Tronçon situé sur le territoire de la commune de Villebon-sur-Yvette 2 dont les limites sont : RD.118E/RD.591 RD.591 Tronçon situé sur le territoire de la commune de Champlan dont les 3 limites sont : RDN.188/A.10 Réseau RER B4 Totalité 4 ferroviaire RER C8 Totalité 2 TGV Atlantique Totalité (hors tunnel) 1 (1) la largeur des secteurs affectés par le bruit correspond à la distance mentionnée dans le tableau comptée de l’infrastructure : - pour les infrastructures routières, à partir du bord extérieur de la chaussée la plus proche ; pour ferroviaires, à partir du bord du rail extérieur de la voie la plus proche. Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau 250 m 100 m 250 m 250 m 250 m 30 m 100 m 30 m 100 m 30 m 100 m 30 m 30 m 30 m 250 m 100 m 30 m 250 m 300 m part et d’autre de les infrastructures 2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 56 Dans le cadre de l’élaboration du Plan Municipal de Lutte Contre le Bruit, les nuisances sonores liées à certaines activités économiques ont été mentionnées. Elles concernent en particulier des garages, des cafés, des établissements tels que le marbrier, Béton de France et l’Office National d’Études et de Recherches Aérospatiales (ONERA). Cependant, ces nuisances sont ponctuelles et touchent une part minime de la population palaisienne. Réseaux, ressources naturelles Production et distribution d’eau La commune de Palaiseau est desservie en eau potable par le réseau du Syndicat des Eaux d’Île-de-France (SEDIF) dont l’exploitation est confiée à la Compagnie Générale des Eaux, à l’exception du quartier de la Troche desservi par la Lyonnaise des Eaux. L’eau distribuée dans la commune provient de la Seine. Elle est traitée à l’usine Edmond Pépin de Choisy-le-Roi. Son stockage est assuré dans le château d’eau de Palaiseau situé sur le Plateau. Le réseau du quartier de la Troche est alimenté par l’usine de Viry-Châtillon traitant également l’eau de la Seine. Les technologies de pointe mises en œuvre permettent d’assurer une qualité d’eau conforme aux normes européennes. Un assainissement majoritairement séparatif Le territoire communal est concerné par deux bassins versants : celui de la Bièvre au nord et celui de l’Yvette au sud. Le réseau d’assainissement mis en place sur le territoire de Palaiseau est de type séparatif (eaux pluviales / eaux usées), hormis quelques secteurs très limités (2 % du réseau). Ce dernier système accepte les eaux usées après prétraitement par des fosses toutes eaux et par des bacs de dégraissage. Il sera progressivement remplacé par le système séparatif. Le Schéma Directeur d’Hydraulique et d’Assainissement du Plateau de Saclay a été élaboré en 1998 par le District du Plateau de Saclay, aujourd’hui Communauté d’Agglomération du Plateau de Saclay (CAPS). Il affirme par la mise en œuvre d’une gestion globale et équilibrée de la ressource en eau, la volonté des collectivités locales d’inscrire l’aménagement du Plateau dans une démarche de développement durable. Les communes concernées se sont ainsi engagées dans le cadre de la gestion des eaux pluviales, à : lutter contre les inondations des vallées en stockant les eaux de ruissellement sur le plateau et en régulant les débits de rejet ; améliorer la qualité des eaux du plateau et respecter les objectifs de qualité des rivières en vallées ; mettre en valeur les paysages liés aux milieux humides ; traiter les eaux usées (qui ne peuvent être rejetées dans les réseaux existants pour cause de saturation) dans une station d’épuration performante, réalisée dans la vallée de l’Yvette. Eaux pluviales Ce sont ainsi 100 km de canalisations gérées pour partie par la Ville et pour partie par les Syndicats Intercommunaux des Vallées de la Bièvre et de l’Yvette. La plus grande partie des eaux recueillies est dirigée vers la vallée de l’Yvette. Seul le secteur nord (Pileu, l’Épine Montain, …), limité par la rue Maurice Berteaux, déverse ses eaux dans la vallée de la Bièvre après avoir traversé la ville de Massy. Une étude capacitaire faite selon l’instruction technique relative aux réseaux d’assainissement des agglomérations dite Instruction de 1977, région 1 (Paris), pluie de retour 10 ans et l’imperméabilisation quartier résidentiel C=0,30 a délimité les Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau 2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 57 différents sous-bassins versants et leur assemblage. Les débits théoriques générés en fonction de la pente et du diamètre de canalisation ont été évalués. Le calcul théorique fait apparaître une capacité limitée de certains ouvrages. Cependant l’application de la règle de régulation du débit de fuite devrait permettre, conjointement aux travaux d’amélioration et de rénovation des réseaux devrait réduire les dysfonctionnements et d’améliorer le fonctionnement global des réseaux existants. Ainsi, afin de limiter l’engorgement des réseaux publics, la Ville a adopté les normes de rejet proposés par les Syndicats de l’Yvette et de la Bièvre qui fixent le débit de fuite admissible à 1,2 l/s/ha aménagé ainsi que le décantage / déshuilage des eaux pluviales avant leur rejet dans le réseau. Les eaux usées sont ainsi acheminées vers les collecteurs intercommunaux des deux syndicats d’assainissement intervenant sur le territoire - Syndicat Intercommunal de la Vallée de la Bièvre (SIAVB) et Syndicat Intercommunal pour l’Aménagement Hydraulique de la Vallée de l’Yvette (SIAHVY) – qui les acheminent respectivement à la station d’épuration d’Achères et de Valenton. Une étude capacitaire faite selon l’instruction technique relative aux réseaux d’assainissement des agglomérations, dite Instruction de 1977, a été effectué sur une partie de la ville. Les rejets dans le réseau séparatif de l’eau usée provient des volumes d’eau consommée, soit 200 à 250 litres par habitant par jour, multiplié par les coefficients de pointe pour les logements et les écoles. Les réseaux sont bien dimensionnés pour absorber l’apport actuel et paraissent suffisants pour un apport futur. Actuellement, aucune régulation n’est faite sur les terrains naturels : les débits décennaux ruisselés actuels qui représentent entre 4 et 10 l/s/Ha sont bien supérieurs aux 1,2 l/s/Ha préconisés par les règlements d’assainissement en vigueur. Les ouvrages seront dimensionnés pour stocker au minimum une pluie vingtennale et réguler les rejets à 1,2 l/s/Ha. Grâce à cette régulation, les débits de rejets en provenance des zones aménagées seront inférieurs aux débits décennaux actuels. Eaux usées Les services techniques de la Ville entretiennent le réseau de collecte des eaux usées. Les canalisations d’eaux usées (EU), qui se dirigent vers la vallée de l’Yvette, se raccordent en différents endroits sur le collecteur général intercommunal d’eaux usées qui traverse Palaiseau le long de la rivière. La canalisation d’eaux usées qui se dirige vers la vallée de la Bièvre se raccorde au niveau du carrefour rue de l’Effort Mutuel et avenue des Alliés, puis traverse la commune de Massy. Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau 2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 58 Ressources énergétiques Le gaz Une canalisation Haute Pression alimente les six postes de détente qui assurent la desserte de la commune de Palaiseau via des canalisations de Moyenne et de Basse Pression. Ces équipements génèrent parfois des servitudes d’utilité publique au droit de ces passages (voir le plan des servitudes) ainsi que des servitudes d’urbanisme édictées dans des conditions propres au contexte communal. L’électricité La commune de Palaiseau est desservie par huit lignes aériennes haute tension ainsi que deux lignes souterraines. Ces équipements génèrent des servitudes d’utilité publique au droit de ces passages (voir le plan des servitudes) ainsi que des servitudes d’urbanisme édictées dans des conditions propres au contexte communal. Gestion des déchets La compétence de la collecte et du traitement des déchets ménagers et assimilés de Palaiseau a été attribuée au Syndicat Intercommunal des Ordures Ménagères (SIOM) de Villejust. Depuis l’année 2000, ce syndicat a mis en place la collecte sélective basée sur une collecte en porte-à-porte des ordures ménagères, des emballages et cartons recyclables et des déchets verts. Un réseau de points d’apports volontaires pour les journaux - magazines et les verres vient compléter cette collecte et une armoire pour les Déchets Ménagers Spéciaux (DMS) est disponible au Centre Technique Municipal de la commune. Sur l’ensemble du territoire sont disposés 30 colonnes d’apport volontaire papier et 31 colonnes à verre. Le Plan départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés de l’Essonne est pris en compte et appliqué par le SIOM. Son efficacité peut être mesuré grâce à une baisse remarquée du tonnage des déchets collectés, tous déchets confondus. Ainsi pour l’année 2004 un habitant produisait en moyenne 524 kg de déchets. Pour l’année 2005 cette moyenne est passée à 488kg par habitant2. La collecte est effectuée par la société SITA Île-de-France. Des minis bennes permettent le ramassage des déchets ménagers et assimilés dans quelques rues particulièrement étroites. Le traitement des déchets ménagers et assimilés est effectué à l’usine d’incinération de Villejust. Les ordures ménagères sont incinérées à Villejust, les emballages sont triés et recyclés par la société SITA à LimeilBrevannes, les magazines sont envoyés vers des industries papetières et les déchets verts vers des plates-formes de compostage. La gestion des déchets à Palaiseau pourra être améliorée par l’augmentation des points d’apport volontaires et la création d’une plate-forme écologique. Le règlement impose l’intégration dans les constructions nouvelles de locaux poubelle adaptés au tri sélectif. Par ailleurs, les locaux de stockage et les accès des containers doivent être conformes avec les exigences de la sécurité d’usage des espaces publics. 2 Rapport d’activité SIOM 2005 Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau 2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 59 Gestion des sites archéologiques Des découvertes de nature archéologique sont susceptibles d’être effectuées sur l’ensemble du territoire communal. La loi du 27 septembre 1941 réglemente les fouilles archéologiques et en particulier les découvertes fortuites, validé par l’ordonnance du 13 septembre par l’ordonnance du 13 septembre 1945, dont l’article 14 prévoit la déclaration immédiate de toute découverte fortuite à caractère archéologique, ainsi que les dispositions de la loi n° 80532 du 15 juillet 1980 protégeant les terrains contenant des vestiges archéologiques. Toute découverte fortuite mobilière ou immobilière intéressant la préhistoire, l’histoire, l’art, l’archéologie ou la numismatique doit être signalée immédiatement à la Direction Régionale des Affaires Culturelles soit par l’intermédiaire de la Mairie ou de la Préfecture du Département. Les vestiges découverts ne doivent en aucun cas être aliénés ou détruits avant l’examen par un spécialiste mandaté par le conservateur régional ». Tout contrevenant sera passible des peines prévues à l’article 322-2 du nouveau code pénal (PAC). Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau 2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 60