P lan L ocal d` U rbanisme - Commune de

Transcription

P lan L ocal d` U rbanisme - Commune de
E. ÉQUIPEMENTS ET SERVICES PUBLICS À L’ÉCHELLE DE LA VILLE
Synthèse des équipements sur la commune
La Ville de Palaiseau est globalement bien dotée en équipements
et services publics. Ces équipements sont fréquentés, pour
l’essentiel, par la population locale. De plus, 3 équipements
d’intérêt national appartenant à l’Etat se localisent à Palaiseau. Il
s’agit d’équipements de recherche situés sur le Plateau et ayant
peu de liens avec Palaiseau : Polytechnique, l’ONERA (Office
National d’Etudes et de Recherches Aérospatiales) et l’ENSTA
(Ecole Nationale Supérieure de Techniques Avancées).
Les équipements d’envergure départementale ou supracommunale donnent à Palaiseau une image d’une ville
administrative : la Sous-Préfecture, le Tribunal d’Instance, la
Subdivision de la DDE, la Gendarmerie, etc.
Les équipements publics locaux, notamment les équipements
scolaires, répondent tout juste aux besoins des Palaisiens. Le
nombre de places en crèche demeure même insuffisant par
rapport aux demandes. De même, les équipements sociaux et
de santé sont très limités.
La répartition des équipements sur le territoire palaisien montre
un certain déséquilibre entre un centre-ville bien équipé et
qui concentre les services administratifs et des quartiers qui
apparaissent sous-équipés, notamment le secteur de la gare
RER de Lozère à la gare RER Palaiseau – Villebon.
Les équipements scolaires
Les équipements de santé
Les équipements administratifs
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Villebon-sur-Yvette
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Les écoles élémentaires
Les écoles élémentaires et maternelles
Plan Local d’Urbanisme - Commune de Palaiseau
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Villebon-sur-Yvette
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Equipements et services
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PMI
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Maternelle et
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Ville
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Commissariat
de police
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E.N.S.T.A.
Centre des
impôts
nord-est
Sous-Préfecture
Tribunal
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Cadastre
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Fond de plan : carte IGN 1/25.000ème
Fond de plan : Brès + Mariolle - Carte : Brès + Mariolle - Mai 2002
2.1-Rapport de Présentation
32
Équipements et services : analyse par secteur
PLATEAU : un manque
développements antérieurs
de
cohérence
locale
dans
les
La configuration du réseau des voies et l’organisation des transports en
commun locaux font de ce secteur la juxtaposition de trois entités sans
relation entre elles et mal reliées au reste de la commune. C’est encore
plus vrai pour le secteur Ouest-Polytechnique dont le développement
est en cours. Sa connexion privilégiée aux grandes infrastructures
régionales routières et sa connexion très ténue au réseau local risque
de générer des effets centrifuges par rapport à Palaiseau. A terme, le
développement d’une nouvelle centralité aux abords du Lycée Camille
Claudel serait idéalement placée pour combler ces insuffisances.
CONFLUENCE : une homogénéité mise à mal par les grandes
infrastructures
Ce secteur complètement fragmenté et relativement figé (faible
dynamique de construction) offre une faible cohérence urbaine et
favorise un isolement par rapport aux autres secteurs de la Ville. Une
voie (avenue de Stalingrad et des Alliés) lie l’ensemble de ces fragments
et se présente à l’échelle supra-communale comme la véritable entrée
de ville.
VALLEE : une dynamique pénalisée par l’isolement avec les autres
secteurs
Le secteur de la Vallée abrite le centre historique de Palaiseau ainsi
que ses principaux commerces et équipements à vocation communale,
intercommunale et départementale. A ce titre son accessibilité par tous
les modes de transports représente une exigence de première ordre.
Le secteur de la Vallée correspond au secteur de centralité privilégié
(RER B) mais dont l’accessibilité est quelque peu pénalisée à l’échelle
communale. Les ruptures générées par le relief et les infrastructures
empêchent le développement efficace d’un réseau de bus.
Plan Local d’Urbanisme - Commune de Palaiseau
2.1-Rapport de Présentation
33
F. LES PAYSAGES NATURELS ET LES AMBIANCES URBAINES
La présence sur le territoire de plusieurs entités paysagères
contrastées
Le territoire communal est caractérisé par trois grandes unités
paysagères, liées aux trois grands ensembles géographiques:
le Plateau de Saclay, le secteur des Coteaux et la Vallée
de l’Yvette. Ces trois ensembles constituent des paysages
distincts.
Le Plateau agricole
Le Plateau de Palaiseau est partie prenante du paysage du
Plateau de Saclay qui concerne plusieurs autres communes.
Cette entité est constitué de grandes parcelles agricoles qui
s’ouvrent vers l’Ouest et qui, à l’approche de Palaiseau et de
ses coteaux, se referment. Ce resserrement, qui correspond aux
confluences des vallées de l’Yvette et de la Bièvre, est également
dû à la présence du complexe de l’Ecole Polytechnique, de la
Forêt Domaniale de Palaiseau, d’un cordon boisé Ouest/ Est et
de la Remise de Villebois.
Ces différents éléments compartimentent l’espace et créent
des “poches“ et délaissés. Cette fragmentation du Plateau
est accentuée par le passage de la RD36 et par la rigole des
Granges.
La Vallée urbanisée depuis le coteau
Le Coteau constitue un espace de transition entre étendues
agricoles et fonds de vallée urbanisés. Cet espace est
principalement tourné vers la vallée de l’Yvette. Toutefois dans
sa partie Nord, il est orienté vers la Bièvre (quartier du Pileu).
Le fond de la vallée de l’Yvette, dans laquelle s’est développée
la majeure partie de la ville, forme un linéaire de 4 kilomètres où
les bords de l’Yvette sont particulièrement discrets.
Le fond de Vallée de l’Yvette
Plan Local d’Urbanisme - Commune de Palaiseau
2.1-Rapport de Présentation
34
Igny
Un territoire qui fait partie intégrante d’une entité préservée
autour de l’agglomération parisienne : La ceinture verte de
la région
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Bois de la Vauve
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Hunière
Dans le contexte de la Ceinture Verte d’Ile-de-France, cet espace
assure un rôle de liaison entre la coulée verte du Sud parisien,
le Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse et le
massif forestier de Rambouillet.
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Parc
d'Ardenay
Orsay
A l’échelle régionale, la commune de Palaiseau est intégrée à
la Ceinture Verte de la région Ile-de-France. Dans ce cadre, elle
appartient à l’unité « Plateau de Saclay et Vallée de l’Yvette».
Le Plateau de Saclay est situé à une quinzaine de kilomètres
de la capitale et constitue le premier espace naturel et rural
important au Sud de l’agglomération parisienne (environ 5000
hectares de superficie dont 70% d’espaces non urbanisés).
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Villebon-sur-Yvette
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Espaces verts
vvPlaces minérales
Fond de plan : Brès + Mariolle - Carte : Brès + Mariolle - Mai 2002
Deux ZNIEFF (Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique
Faunistique et Floristique de type II), qui correspondent à des
grands ensembles naturels devant être pris en compte dans
les programmes de développement afin d’en respecter la
dynamique d’ensemble, concernent le territoire de Palaiseau :
la Vallée de la Bièvre et la Vallée de l’Yvette aval.
Cet inventaire des ZNIEFF n’a aucune valeur de protection. Il
s’agit d’un indicateur sur la richesse biologique qui doit être pris
en compte lors de l’élaboration de tout projet d’urbanisme.
Quatre espaces de la commune sont inscrits à l’inventaire des
Espaces Naturels Sensibles du département de l’Essonne : les
coteaux boisés, le bois de la Motte Samson, les boisements de
la Remise de Villebois, les bords de l’Yvette.
Plan Local d’Urbanisme - Commune de Palaiseau
2.1-Rapport de Présentation
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F
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Parc d’Ardenay
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a
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Les paysages naturels et urbains : analyse
par secteur
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Les Joncherettes
LE SECTEUR DU PLATEAU se décline en trois unités
paysagères :
- La partie Sud-Est du Plateau de Saclay est essentiellement
agricole même si une partie de l’espace est occupé par l’Ecole
Polytechnique et la Forêt Domaniale.
Parc d’Ardenay
AIL
VERS
- Les coteaux de la Bièvre sont occupés pour l’essentiel par le
quartier du Pileu et une partie du quartier des résidences du
Haut-Palaiseau. En dehors du square du Pileu, matérialisé par
un rond-point boisé, les espaces verts au sein du quartier du
Pileu sont essentiellement constitués de jardins privatifs. Peu
entretenu, ce square reste néanmoins un élément paysager
majeur, qui constitue un repère et offre une vue en surplomb
vers la vallée de la Bièvre.
- Les coteaux de l’Yvette forment une ceinture verte pour la
ville de Palaiseau. Ce cordon boisé qui surplombe la ville est
pratiquement continu. C’est un élément remarquable à part
entière du paysage palaisien. En dehors des boisements, le
coteau profite de la végétation qui accompagne les résidences.
Celle-ci est composée d’essences forestières et d’arbres
d’ornement. Le haut des coteaux de l’Yvette offre des points
de vue dominant la vallée en particulier depuis la résidence du
Parc d’Ardenay ou le fort de la Batterie de la Pointe.
Pavillons aux Joncherettes
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Le secteur du Plateau regroupe des quartiers très différents
sur un espace naturellement ouvert. Malgré l’importance des
espaces libres, aucun de ces quartiers ne disposent de véritable
espace public urbain hormis le square du Pileu.
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Limite communale
Bâtiment public
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Espace
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urbaine
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500
1 000
Les quartiers de lotissements pavillonnaires du début de
siècle (Le Pileu) ou des années 1960-1980 (la Hunière, les
Joncherettes) et les grandes résidences des années 1970 (Parc
d’Ardenay, Cité des Larris...) sont bien individualisés.
Fond de plan : Brès + Mariolle - Carte : Brès + Mariolle - Septembre 2002
Plan Local d’Urbanisme - Commune de Palaiseau
2.1-Rapport de Présentation
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n
En dehors de ces quartiers d’habitat, le Plateau accueille
d’importantes emprises construites qui n’offrent aucune visibilité
sur l’extérieur. Elles sont coupées de leur environnement par des
masses végétales et des clôtures. Il s’agit des sites de recherche
reliés au Ministère de la Défense : Ecole Polytechnique, ENSTA
(localisé dans la Batterie de l’Yvette) et ONERA (localisé dans
le fort de Palaiseau).
e
Le Pileu
Vue du coteau depuis le quartier du Pileu
Le Plateau présente les seuls terrains urbanisables de la
commune inscrits comme tels au Schéma Directeur de l’Ilede-France. Deux nouveaux quartiers verront le jour dans les
années à venir dans le secteur du Plateau :
- Le quartier Ouest Polytechnique, qui accueille déjà le bâtiment
de recherche Danone. En marge ouest du secteur du Plateau
et de la ville, il ne dispose d’aucune relation visuelle avec
le reste de la commune, d’autant plus que son accès se fait
indépendamment des principales voies palaisiennes. Il pourrait
être le moyen de matérialiser sur la commune le Centre
d’Envergure Européenne.
La rue de l’Effort Mutuel est bordée de quelques
commerces
- Le Lycée Camille Claudel à l’Est de Polytechnique est édifié
sur un espace ouvert, actuellement agricole. Cet espace est
un lieu privilégié pour mettre en relation le quartier du Pileu,
aujourd’hui plutôt tourné vers Igny, et les secteurs résidentiels
(Cité des Larris, Parc d’Ardenay).
Tout comme les commerces, le marché du Pileu fait partie des éléments de centralité de quartier
Plan Local d’Urbanisme - Commune de Palaiseau
2.1-Rapport de Présentation
37
1
Le lotissement des Joncherettes, situé dans le quartier du Haut
Palaiseau, est constitué d’un habitat pavillonnaire dense.
L’entrée se fait par le chemin de la Hunière uniquement. Elle
est traitée dans l’esprit pavillonaire du lotissement.
2
4
Les maisons de villes en R+1, en mitoyenneté sur de très petites
parcelles, composent l’essentiel du lotissement au nord. Au
sud, les habitations reposent sur des emprises parcellaires plus
grandes.
5
3
6
La résidence d’Ardenay sur le quartier du
Haut Palaiseau présente des ensembles
collectifs (1) et des box de stationnement
(2) remarquablement intégrés sur l’ancien
domaine du Chateau (3). Le retrait imposé
aux immeubles et l’omni-présence du végétal
participent à cette cohabitation réussie entre
différentes époques.
7
10
8
9
L’accès au secteur du Plateau se fait par des rues souvent
étroites et pentues (ici, la rue Louise Bruneau) (7) (8).
Les maisons individuelles bénéficient d’une végétation
abondante. La délimitation public/privé est clairement
mise en évidence par les murs et murets de côltures. Ceci
est moins le cas pour le Val qui possède une composition
urbaine de grand ensemble avec une limite public/privé
floue (9).
Plan Local d’Urbanisme - Commune de Palaiseau
Habitation nichée sur les boisement du coteau de l’Yvette (10)
2.1-Rapport de Présentation
38
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LE SECTEUR CONFLUENCE répresente un paysage
fragmenté par la convergence des infrastructures majeures et
des cours d’eau.
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Flaubert
Avenue de Stalingrad
IDENTITE URBAINE - CONFLUENCE
S
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A cette convergence entre infrastructures et cours d’eau,
l’occupation végétale est principalement associée aux délaissés
mais également à la présence de l’Yvette. Les abords de la RD
591 présentent une végétation spontanée plus ou moins dense
qui occupe une large parcelle entre la route départementale et
la zone d’activités des Glaises. Les voies ferrées du RER B sont
bordées de merlons boisés. Quelques alignements d’arbres,
implantés le long des voies publiques, profitent aux secteurs
d’habitation et aux zones d’activités (rue des Cosmonautes,
avenue du 1er mai, rue Henri Barbusse).
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Fond de plan : Brès + Mariolle - Carte : Brès + Mariolle - Septembre 2002
Plan Local d’Urbanisme - Commune de Palaiseau
Le paysage est donc morcelé par ces grandes infrastructures
(autoroute, voies ferrées et lignes à haute tension) dont les
franges et délaissés ont accueilli les zones d’activités. Seules
les avenues de Stalingrad et des Alliées (ancienne route de
Versailles à Longjumeau), assurent un lien entre ces fragments
de ville mais aucun espace public ne s’est constitué autour.
Le secteur Confluence présente un caractère composite, voire
chaotique, y compris le long des avenues. Le front urbain est
discontinu et hétérogène, alternant maison individuelle avec
jardins en façade, immeubles récents en retrait et bâtiments
industriels plus ou moins visibles. Il souffre d’un véritable déficit
d’image.
Ma sy
Massy
y
Limite communale
Ce secteur se structure par rapport à l’ancienne route de
Versailles qui suit, pour partie, le cours de la Bièvre puis sa
confluence avec l’Yvette. De ce fait, ce secteur constitue un point
bas où convergent les autres voies majeures de Palaiseau (rue
de Paris et avenue Charles de Gaulle) et les voies ferrées.
Les jardins privés participent également à l’agrément paysager
des quartiers de ce secteur. Enfin, l’Yvette forme en limite une
coupure verte entre la zone commerciale de Villebon et le parc
Gutenberg.
2.1-Rapport de Présentation
39
1
4
L’avenue de Stalingrad (1) est une artère structurante à
l’échelle de Palaiseau. Elle fait le lien entre différents
morceaux de ville coupés par les infrastructures régionales
et notamment avec la zone d’activité des Glaises et la
zone d’emploi de Massy en développement.
Le bâti très épars et de faible hauteur ne contrebalance
pas la largeur de la voie.
Les pavillons (2, 3) sont situés sur un petit parcelaire et
n’ont pas de possibilité de s’étendre.
6
3
5
2
7
Les zones d’activités comme celle des Glaises (6) pâtissent
d’un bâti de conception vieillissante. Malgré cela, les
aménagements sont mis en valeur par l’omniprésence du
végétal en front de parcelle.
La zone Emile Baudot, proche de Massy, permet à Palaiseau
de bénéficier d’une logique de développement tertiaire en
rapport avec la dimension national du pôle-gare TGV.
9
8
Dans la Confluence (7), le bâti est aussi épars et divers que se
soit en terme de formes de volumes ou de matériaux employés
ou d’entretien. On retrouve, au coeur du quartier, la résidence
des Basses Garennes (8) dont la composition ne respecte pas non
plus l’alignement mais qui propose en rez-de-chaussée un certain
nombre de services propres à lui conférer un rôle de centralité
de quartier.
La rue Sainte Geneviève (9) est une autre rue pavillonnaire qui
respecte en revanche un retrait avec la rue sur de très petites
parcelles.
Plan Local d’Urbanisme - Commune de Palaiseau
2.1-Rapport de Présentation
40
F
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r
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Hyper centre
e
u
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i
n
LE SECTEUR DE LA VALLEE répresente le pôle urbain
structuré autour de voies, parallèle à l’Yvette.
e
Péri centre
Trois unités distinctes composent ce secteur. Le bas du coteau,
le fond de vallée et les bords de l’Yvette.
Le bas du coteau de l’Yvette se caractérise par un habitat de
type pavillonnaire peu dense qui profite de la végétation boisée
du coteau. Cette partie de la ville regroupe également un bâti de
qualité constitué de l’Eglise Saint-Martin et de tout un ensemble
de grandes maisons associés à des jardins arborés.
Rue de Paris
IDENTITE URBAINE - VALLEE
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Les bords de l’Yvette, qui forment un linéaire de plus de quatre
kilomètres sur la commune de Palaiseau, sont particulièrement
discrets. La ville tourne le plus souvent le dos à la rivière, face
aux voiries, ce qui rend la rivière peu visible et difficile d’accès.
Toutefois, les fractions d’espaces naturels et de boisements
comme à l’extrémité ouest de l’avenue du Général Leclerc
constituent un potentiel important, avec leur classement récent
en Espace Naturel Sensible, pour la création d’un espace vert
naturel de qualité en bordure de rivière.
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Limite communale
Bâtiment public
Voirie
Espace
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Voirie
Voie de type autoroutier
Ligne SNCF
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ône électrique
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1 000
Fond de plan : Brès + Mariolle - Carte : Brès + Mariolle - Septembre 2002
Plan Local d’Urbanisme - Commune de Palaiseau
Le fond de vallée se compose d’une alternance de secteurs
pavillonnaires denses et d’ensembles collectifs associés aux
équipements du centre ville ancien articulé autour de la rue de
Paris. Cette occupation du fond de vallée crée une succession
d’espaces plus ou moins ouverts avec des relations visuelles
ou physiques très limitées avec la rivière. En dehors de la
rue de Paris très minérale, les autres quartiers profitent d’un
cadre paysager et végétal de qualité. Ces espaces de verdure
sont constitués par la végétation des jardins pour les secteurs
pavillonnaires et en particulier le quartier Lozère. Pour les
secteurs résidentiels, la végétation est caractérisée à la fois par
des arbres anciens qui ont été préservés et par la végétation
des jardins privatifs.
Noyau historique de la commune, la Vallée abrite les principaux
espaces publics. Son identité se définit par rapport à la linéarité
des voies routières et ferrées qui empruntent la vallée de l’Yvette
2.1-Rapport de Présentation
41
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n
et dessinent l’axe majeur du maillage des voies.
e
Lozère
La rue de Paris présente une configuration particulièrement
intéressante en raison de ses nombreuses sinuosités, soulignées
par des dénivellations importantes sur son tracé. Elle est ainsi
ponctuée par l’Hôtel de Ville, en point haut, et par la place de
la Victoire, à mi-hauteur. Ce sont les deux repères identitaires
plébiscités par la population.
Bâti caractéristique du quartier Lozère
Un important réseau de sentes renforce le caractère pittoresque
et «intime» du centre ancien. Les boulevards «des gares»
offrent une vue «en balcon» sur le centre ville et estompent la
coupure de l’emprise ferroviaire.
Deux quartiers présentent une forte cohérence urbaine et ont
une identité bien définie. Le centre ville ancien et le quartier
de Lozère se caractérisent par un maillage orthogonal de rues
et de sentes autour de la rue de Paris et un bâti dans lequel
se développe la «cour palaisienne». Le quartier de Lozère est
constitué d’un réseau rayonnant. Les villas et pavillons en pierre
de meulière datent principalement du lotissement d’origine.
Coiffeur à proximité de la gare RER B Lozère.
Les quartiers du péri centre et de l’Yvette ont une identité moins
marquée de par l’imbrication de multiples typologies urbaines
(villas, pavillons, résidences modernes de différents styles et de
plus ou moins grande échelle).
Centre du quartier lozère en face de la gare RER B
Plan Local d’Urbanisme - Commune de Palaiseau
2.1-Rapport de Présentation
42
1
4
2
L’architecture intéressante de la résidence
«Les Terrasses fleuries» (1), rue E. Zola, ou la
mixité de la rue Tronchet (2), l’harmonie de
composition des résidences «Victoria» et «du
parc» Av. de Gaulle (3) montre la diversité
qu’offre le quartier Péricentre.
3
5
Rue de Paris :
un exemple d’organisation traditionnelle du bâti
autour d’une cour intérieure. Un porche, le plus
souvent ouvert, parfois fermé par une grille, permet
d’accéder à la cour depuis la rue.
La cour ci-contre (5) vient de faire l’objet d’une
réhabilitation. D’autres semblent plus dégradées.
Enfin d’autres ont été reconstituées lors d’opérations
récentes.
6
9
8
Les sentes sont nombreuses dans le centre ancien, ici
passage du Mouton (9). Bordées de haut murs des
propriétés privées, comme rue A. Néreau, venelle semipiétonne (10), elles participent au paysage caractéristique
des cheminements piétonniers.
10
7
Le quartier de l’Yvette accueille le lycée professionnel H.
Poincaré et le collège C. Péguy (8). L’éloignement des bâtiments,
comme pour la résidence «Les Eaux Vives» (6) et le relief en
pente douce vers l’Yvette, rue Lazare Hoche (7), participe à ne
pas créer un sentiment de densité importante.
Plan Local d’Urbanisme - Commune de Palaiseau
2.1-Rapport de Présentation
43
Les éléments paysagers remarquables
PLATEAU
Le plateau conserve une richesse paysagère et patrimoniale
constituée par :
- Les différentes fermes, situées principalement en périphérie
du Plateau, à la limite des pentes des coteaux comme celle de
la Vauve ;
- La Remise de Villebois qui forme une bande boisée importante
à travers le Plateau. Elle est constituée d’une végétation
diversifiée où se mélangent des essences forestières et de
jardin (aulne glutineux, tilleul, chêne, charme, frêne, érable
sycomore...). Ce boisement, intégré en partie dans l’emprise
du complexe polytechnique, crée une structure végétale sur
laquelle s’appuient l’Ecole Polytechnique et la société Danone.
- La rigole des Granges constitue un élément patrimonial.
Cette rigole qui souffrait jusqu’alors d’un manque d’entretien a
été nettoyée sur l’emprise domaniale. La végétation forme un
cordon discontinu aux essences disparates.
Les espaces verts et le patrimoine de de Palaiseau - Schéma Directeur du Plateau de Saclay
- La Forêt Domaniale de Palaiseau qui offre un espace de
loisirs et de détente de premier ordre pour les habitants de
Palaiseau, profitant du réseau de chemins aménagé à travers
ce boisement.
Exemple de rigole
- Le fort de Palaiseau, forme un élément patrimonial remarquable
de par la masse boisée et les alignements de platanes au Nord
et à l’Ouest.
Ferme de la Vauve
Plan Local d’Urbanisme - Commune de Palaiseau
2.1-Rapport de Présentation
44
CONFLUENCE
Les contraintes de l’urbanisation ont nécessairement marqué le
paysage naturel. Bien que fragmenté, il offre toutefois quelques
éléments paysagers et naturels de qualité comme les abords de
l’Yvette, aménagés par un cheminement piétonnier et associés
à des espaces agricoles ou certains délaissés colonisés par
une végétation spontanée.
VALLEE
Château d’Ardenay
RD 591 et faisceau éléctrique haute tension
Pour le secteur de la Vallée, constitué par le bas des coteaux
et les bords de l’Yvette, les éléments paysagers remarquables
sont :
- La végétation accompagnant le bâti ancien, notamment les
alignements de tilleuls et de marronniers qui ceinturent l’église
Saint Martin ;
- Les plantations des jardins privés dans la partie haute du centre
ancien, en particulier le long de la rue Alexandre Néreau ;
Des jardins privés verdoyants
- Les arbres anciens de parc, conservés aux abords des
résidences et autour de la Place du 19 mars ;
- Les fractions d’espaces naturels et de boisements aux abords
de l’Yvette.
Les abords entretenus de l’Yvette
Plan Local d’Urbanisme - Commune de Palaiseau
2.1-Rapport de Présentation
45
G. ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT
Environnement naturel
Les vents les plus fréquents et les plus forts soufflent du sudouest mais, l'hiver, apparaît la brise de nord-est.
Topographie
L’examen topographique de la commune révèle un relief
contrasté dont l’altitude varie de 157 m sur le Plateau à l’ouest, à
49 m en bordure de l’Yvette à l’est. Trois unités paysagères,
tributaires des données géomorphologiques, sont ainsi
perceptibles à Palaiseau avec d’ouest en est : le Plateau de
Saclay, les coteaux à forte pente puis la vallée de l’Yvette.
Climatologie
Les particularités du climat en Essonne ont été mises en
évidence par Météo France. La principale station météo du
département – et la plus proche de la commune de Palaiseau –
est située à Orly.
Le climat de l'Essonne n'est pas catégoriquement océanique,
mais il est loin d’être continental car les perturbations atlantiques
y exercent aisément leur influence.
Les températures moyennes sont plutôt douces, allant de + 4°C
en janvier à 19 °C en août.
L’ensoleillement est de 1700 heures par an.
Les précipitations sont assez uniformément réparties, entre 50 à
55 mm, en moyenne, chaque mois de l'année. La neige couvre
le sol, en moyenne, 8 jours par an.
Un réseau hydrographique très présent sur la
commune
Le réseau hydrographique communal se caractérise par :
la vallée de l’Yvette, appartenant au bassin versant de
l’Yvette,
les rigoles d’État sur le Plateau, appartenant au bassin
versant de la Bièvre
Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau
2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 46
L’Yvette constitue une des limites méridionales administratives
de Palaiseau. Elle draine à l’amont les forêts de Rambouillet et
de la vallée de la Chevreuse et à l’aval les zones urbaines de
Gif-sur-Yvette à Épinay-sur-Orge.
Elle a établit son lit sur des formations imperméables qui
nécessitent de maîtriser le ruissellement urbain pour atténuer les
phénomènes d’inondation. Il est d’ailleurs imposé une gestion
des eaux pluviales sur les parcelles aménagées ; le débit en
sortie de parcelle est limité à 1,2 l/s/ha avec un traitement
préalable avant rejet dans le réseau public (décantage et
déshuilage des eaux).
Deux stations de mesure permettent le suivi de la qualité de
l’Yvette sur le territoire communal. La qualité biologique de l’eau
est qualifiée de mauvaise (Indice Biologique Global Normalisé –
IBGN ; 1997 à 2003).Un Schéma d’Aménagement et de Gestion
des Eaux (SAGE) « Orge – Yvette » est aujourd’hui en cours de
validation. Celui-ci prend en compte les rivières ainsi que les
nappes souterraines du bassin hydrographique de l’Orge, dont
l’Yvette est l’un de ses principaux affluents. Il permet de
répondre aux enjeux de l’eau en matière d’inondations,
d’assainissement et d’eau potable.
dégradation du système des rigoles. Depuis 2003, des travaux
de réhabilitation sont engagés par le Syndicat de l’Yvette et de la
Bièvre (SYB) afin de leur redonner leur fonction initiale. Un
SAGE « Bièvre » est aujourd’hui envisagé.
Hydrogéologie
La géologie de Palaiseau est constituée d’une alternance de
couches argileuses et sableuses. Les formations intercalées
entre les niveaux argileux imperméables sont susceptibles de
retenir les eaux souterraines et constituent donc des réservoirs
potentiellement aquifères. Leurs caractéristiques sont très
variables, liées au changement d’épaisseur ou bien de faciès.
La principale nappe aquifère concernant la commune de
Palaiseau est celle contenue dans les Sables de Fontainebleau.
Cette nappe est fortement drainée par les vallées de la Bièvre et
de l’Yvette. Elle correspond à l’une des nappes les plus
sollicitées pour l’alimentation en eau potable dans l’Essonne.
Sur le Plateau de Saclay, un réseau hydrographique artificiel est
constitué par les rigoles d’État qui servaient à alimenter les
fontaines du Château de Versailles et par des étangs. Ils avaient
pour fonction de drainer les eaux stagnantes du Plateau. Ces
rigoles d’État appartiennent au patrimoine historique. Voir carte
n° 1 dans le Cahier des cartes
Cependant, le manque d’entretien et le développement des
grandes infrastructures ont eu pour conséquence une
Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau
2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 47
Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau
2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 48
Espaces naturels
État des lieux
La partie palaisienne du Plateau de Saclay est essentiellement
marquée par la présence de l’École Polytechnique, de la Forêt
Domaniale de Palaiseau et des parcelles agricoles. Hormis les
constructions du Pileu au nord-est et autour du Lycée à l’est, le
reste est occupé par des terres actuellement cultivées par
l’Institut National Agronomique Paris – Grignon (INA-PG), dont
l’activité principale s’est peu à peu tournée vers Versailles. Une
partie de la ferme des Granges, qui abritait ses installations, a
ainsi été cédée récemment à la Communauté d’Agglomération
du Plateau de Saclay (CAPS).
Enfin, comme l’ensemble des franges du Plateau, le paysage est
marqué par les coteaux boisés qui le ceinturent.
Le milieu naturel du Plateau a fait l’objet d’études spécifiques
pour identifier les éléments remarquables. A partir de ses
investigations concernant la faune et la flore du Plateau de
Saclay, le cabinet Écosphère a établi une carte de localisation
des principales zones d’intérêt écologique1. A ce titre, la majeure
partie de la Forêt Domaniale de Palaiseau, l’étang de la
Polytechnique et une partie du coteau de la Troche et de Lozère,
en frange du Plateau, ont été classés comme « site naturel ou
semi naturel peu dégradé ne présentant pas d’intérêt particulier
en matière de faune et de flore ».
Dans l’inventaire national du patrimoine naturel effectué en 2001,
deux mouillères ont été repérées. Situées au sud de la RD.128,
ces zones humides hébergeraient deux espèces protégées :
l’Étoile d’eau (Damasonium alisma, protection nationale) et le
1
Diagnostic du milieu (1994) ; repris dans le schéma directeur
hydraulique et d’assainissement du Plateau de Saclay (décembre 1998,
p. 66-97)
Bident radié (Bidens radiata, protection régionale). Ces espaces
ont été portés sur le plan de zonage avec des marges de
reculement appropriées.
Les jardins et espaces verts participent également au patrimoine
végétal de la commune car ils sont aisément perceptibles depuis
l’espace public. Ils correspondent à des parcs et espaces verts
publics mais aussi à des terrains ou jardins privés largement
végétalisés. Ces espaces sont répartis sur l’ensemble du
territoire urbain de Palaiseau.
Par ailleurs, la vallée de l’Yvette ainsi que la voie ferrée du RER
B avec ses franges végétalisées constituent deux corridors verts
non négligeables dans le paysage palaisien.
Le ZNIEFF
La commune de Palaiseau est concernée par deux Zones
Naturelles d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique
(ZNIEFF) de type 2 :
Vallée de la Bièvre ;
Vallée de l’Yvette aval.
La ZNIEFF est une zone d'inventaire. Une ZNIEFF de type 2
correspond généralement à de grands ensembles naturels riches
et peu modifiés, ou qui offrent des potentialités biologiques
importantes.
La prise en compte d'une zone dans l'inventaire ZNIEFF ne lui
confère aucune protection réglementaire. Toutefois, les ZNIEFF
de type 2 doivent faire l'objet d'une pris en compte systématique
dans les programmes de développement afin de respecter la
dynamique d'ensemble des milieux.
L'inventaire ZNIEFF vise les objectifs suivants :
le recensement et l'inventaire aussi exhaustifs que
possible des espaces naturels dont l'intérêt repose soit
sur l'équilibre et la richesse de l'écosystème, soit sur la
Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau
2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 49
présence d'espèces de plantes ou d'animaux rares ou
menacés ;
la constitution d'une base de connaissance accessible à tous et
consultable avant tout projet, afin d'améliorer la prise en compte
de l'espace naturel et d'éviter autant que possible que certains
enjeux environnementaux ne soient trop tardivement révélés.
Voir carte n° 2 dans le Cahier des cartes
Espaces Naturels Sensibles (ENS) et Espaces Boisés
Classés (EBC) de la ville de Palaiseau
La Conseil Général 91 a inscrit des espaces de la commune à
l’inventaire des Espaces Naturels Sensibles du département de
l’Essonne. Ces espaces couvrent notamment les coteaux et la
vallée ainsi que les berges de l’Yvette. Voir carte n°3 dans le
Cahier des cartes.
Les Espaces Naturels Sensibles (ENS) sont des zones
naturelles à la fois remarquables et fragiles, qui bénéficient en
conséquence d'une action de protection et de promotion. Un
vaste projet de classement ENS est actuellement en cours sur
les berges de l’Yvette. Un espace naturel d’environ 7ha sera
ainsi aménagé avec le concours du conseil général et de
l’Agence de l’Eau.
Par ailleurs, de nombreux espaces boisés ont été classés (EBC)
afin de les conserver et de les protéger. Elles couvrent
notamment les coteaux, la Forêt Domaniale, les berges de
l’Yvette (parc de Fourcherolles), les abords des infrastructures
routières (liaison rapide RD36-A6) et autoroutières (A10). Ce
classement préserve également les espaces verts des quartiers.
des rigoles inscrites au SDRIF. Cette protection est prise en
compte dans le règlement d’urbanisme.
D’autres espaces à conserver et valoriser ont été classé
« espace vert à valoriser » ; ils sont présents essentiellement
dans le secteur à l’est de l’Ecole Polytechnique.
Les berges de rivières et des rigoles font l’objet d’une protection
particulière. Une marge de reculement de 10 m a été appliquée
le long de la rivière Yvette ainsi que le long de la rigole
Domaniale sur le Plateau.
Risques naturels et industriels
Créée en 1992, la Commission d’Information Préventive
Départementale, rebaptisée Cellule d’Analyse des Risques et
d’Information Préventive (CARIP), avait pour mission de
recenser les risques naturels et technologiques majeurs du
département et d’élaborer les documents destinés à l’information
des principaux acteurs du risque et de la population. Les travaux
de cette cellule ont mis en évidence un niveau de risque majeur
très limité dans l’Essonne, mais l’existence de risques multiples,
d’un niveau moindre, dans un grand nombre de communes.
Palaiseau est notamment concernée par le risque inondation
dans la vallée de l’Yvette, les mouvements de terrain ainsi que le
risque lié au transport de matières dangereuses. La Ville dispose
aujourd’hui d’un Dossier Communal Synthétique (DCS) qui
présente les risques naturels et technologiques encourus sur la
commune. Celui-ci comporte également des éléments de
cartographie ainsi qu’une fiche de conduite à tenir.
Espaces paysagers, bois et forêts du SDRIF
Le territoire de la ville est concerné par la protection des espaces
paysagers des bois et forêts ainsi que des berges de rivières et
Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau
2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 50
Carte : Schéma de cycle de l’eau sur le Plateau de Saclay
Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau
2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 51
Le risque d’inondation
La maîtrise du risque inondation sur le bassin de l’Yvette est une
des grandes préoccupations de la ville et du Syndicat
Intercommunal pour l’Aménagement Hydraulique de la Vallée de
l’Yvette (SIAVHY). De nombreux travaux et aménagements ont
été réalisés ou sont programmés (recalibrage, réfection des
berges, fauchage des berges, …). Un réseau de télésurveillance
a été mis en place sur le cours de l’Yvette. Il permet d’actionner
à distance des vannes de régulation de débit, limitant ainsi la
propagation des inondations.
Le développement de l’urbanisation avec l’imperméabilisation
des sols et la volonté de maîtriser les inondations ont abouti à la
définition de normes de rejet en sortie de parcelle aménagée
pour les eaux pluviales de 1,2 l/s/ha pour une occurrence de
pluie vingtennale (selon la réglementation des syndicats des
vallées de l’Yvette et de la Bièvre) et si possible pour une pluie
centennale. La planification de l’aménagement du Plateau s’est
accompagnée d’une réflexion sur la gestion des eaux pluviales
de ce territoire. L’établissement du Schéma Directeur
d’Hydraulique et d’Assainissement du Plateau de Saclay affirme,
par la mise en œuvre d’une gestion globale et équilibrée de la
ressource en eau, la volonté des collectivités locales d’inscrire
l’aménagement du Plateau dans une démarche de
développement durable.
Par ailleurs, des travaux de réhabilitation et de rénovation des
réseaux sont entrepris régulièrement afin de réduire les
dysfonctionnements et d’améliorer le fonctionnement global des
réseaux mis en place.
Au niveau de l’État, la préoccupation de lutter contre les
inondations de l’Yvette se traduit par la prescription, en 1995,
d’un Plan de Prévention du Risque d’Inondation (PPRI) en cours
d’approbation à présent. Le projet du PPRI et notamment les
cartes concernant la ville de Palaiseau, le rapport de
présentation ainsi que le projet du règlement sont annexés au
présent PLU, dans la partie « Annexes écrites et graphiques ».
Au sein de la zone d’expansion des crues de l’Yvette sont
recensés de nombreuses habitations, construites avant
l’établissement de ce document, sur l’ensemble des communes
concernées.
Les mouvements de terrain
Le sous-sol de Palaiseau est constitué d’une alternance de
couches argileuses et sableuses. Les variations climatiques de
ces dernières années (période de sécheresse, excédents
pluviométriques) ont contribué à fragiliser le sous-sol, ce qui s’est
traduit par l’apparition de fissures et de lézardes au niveau des
habitations situées sur :
des zones de replat (comme en haut du Plateau) ou des
zones de contact entre les Argiles à Meulière et les
Sables de Fontainebleau ; ici le substratum est constitué
d’Argile à Meulière de Montmorency ou de Limons de
Plateau ;
des zones en pied de versant où les fondations sont
ancrées dans les Marnes à Huîtres contenant des Argiles
Vertes qui présentent les mêmes effets de gonflement et
retrait que les Argiles de Montmorency ;
des zones où des constructions se sont implantées sur
des zones à forte déclivité avec un remblai de nature non
précisé.
De plus, l’implantation d’arbres à proximité de bâtiments et
maisons sur des parcelles dites sensibles aux mouvements de
terrains peut avoir un effet inverse. En effet, les arbres risquent
de puiser une partie de l’eau présente dans les couches
géologiques inférieures et de provoquer localement des
déséquilibres hydriques et par conséquent une rétractation des
argiles, donc des fissures et lézardes au niveau des
constructions.
Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau
2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 52
Sur le coteau de la vallée de l’Yvette affleure la formation des
Sables et Grès de Fontainebleau. Cette formation est vulnérable
aux ruissellements et à l’érosion sur des terrains en forte pente.
Le maintien d’une couverture boisée est indispensable à la
stabilité du coteau afin de limiter les glissements, ruissellements
et ravinements.
une source de risque, mais ils peuvent le devenir si des
constructions ou des travaux sont effectués sans précautions
particulières. A Palaiseau, il s’agit essentiellement d’anciens
sites de dépôts d’hydrocarbures, des activités de traitement de
surface, etc.
La qualité de l’air
Les risques industriels
Les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement
(ICPE) situées à Palaiseau ne font l’objet d’aucun périmètre de
sécurité ou de servitude publique (source DRIRE). Les
entreprises disposent de moyens de surveillance et
d’intervention spécifiques.
Palaiseau est également concernée par les risques liés au
transport de matières dangereuses. Les principaux axes de
transport pouvant être concernés par ces risques sont l’A.10,
dont le trafic poids lourds est estimé à plus de 20 %, ainsi que le
gazoduc Haute Pression, exploité par Gaz de France desservant
la commune.
La prévention des risques liés au transport de matières
dangereuses par la route repose sur des réglementations strictes
qui s’imposent aux transporteurs. Elles concernent les
caractéristiques des véhicules, leur signalisation et leur
circulation, ainsi que la qualification des entreprises et des
conducteurs ; ces dispositions réglementaires varient selon la
nature et les quantités de produits transportés.
Le transport de gaz par canalisation fait l’objet d’un plan de
surveillance et d’intervention (PSI) élaboré par Gaz de France.
Ce plan présente le réseau des canalisations, les risques
potentiels et les dispositifs de surveillance et de contrôle. Il
prévoit également les mesures et les moyens à mettre en œuvre
en cas d’accident.
La Préfecture de l’Essonne a réalisé un inventaire de tous les
anciens sites industriels. Ces sites industriels dont l’activité a
cessé depuis plusieurs décennies ne sont généralement plus
Les principaux indicateurs de pollution atmosphérique surveillés
par l’association de surveillance de la qualité de l’air Air Parif
sont les suivants :
SO2 (Dioxyde de soufre)
Les émissions de dioxyde de soufre dépendent de la teneur en
soufre des combustibles (gazole, fuel, charbon...).
Elles sont principalement libérées dans l’atmosphère par les
cheminées des usines (centrales thermiques...) ou par les
chauffages. Le secteur automobile Diesel contribue dans une
faible mesure à ces émissions.
PS (Particules en suspension)
Les combustions industrielles, le chauffage domestique et
l’incinération des déchets sont parmi les émetteurs de particules
en suspension, mais la plus grande part provient des transports
(environ 40%). Les poussières les plus fines sont surtout émises
par les moteurs Diesel.
NOx (Oxydes d'azote)
Les émissions d’oxydes d’azote apparaissent dans toutes les
combustions, à hautes températures, de combustibles fossiles
(charbon, fuel, pétrole...).
Le secteur des transports est responsable de plus de 60% des
émissions de NOx (les moteurs Diesel en rejettent deux fois plus
que les moteurs à essence catalysés).
Le monoxyde d’azote (NO) rejeté par les pots d’échappement est
oxydé par l’ozone et se transforme en dioxyde d’azote (NO2).
O3 (Ozone)
L’ozone protège les organismes vivants en absorbant une partie
des U.V. dans la haute atmosphère.
Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau
2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 53
Mais à basse altitude, ce gaz est nuisible si sa concentration
augmente trop fortement.
C’est le cas lorsque se produit une réaction chimique entre le
dioxyde d’azote et les hydrocarbures (polluants d’origine
automobile).
Cette réaction nécessite des conditions climatiques particulières :
fort ensoleillement
températures élevées
faible humidité
absence de vent
phénomène d’inversion de température
CO (Monoxyde de carbone)
Les émissions de monoxyde de carbone proviennent à 43%
environ du trafic routier bien que ce polluant ne représente en
moyenne que 6% des gaz d'échappement d'un véhicule à
essence et qu’un véhicule Diesel en émet 25 fois moins.
COV (Composés Organiques Volatils)
Les composés organiques volatils sont libérés lors de
l'évaporation des carburants (remplissage des réservoirs), ou par
les gaz d'échappement.
Ils sont émis majoritairement par le trafic automobile (34%), le
reste des émissions provenant de processus industriels de
combustion.
Le réseau de mesure de la qualité de l’air d’Air Parif ne dispose
pas de station de mesure à Palaiseau. La station de référence la
plus proche est la station périurbaine des Ulis qui ne mesure que
les concentrations en ozone.
Les variations de la concentration en ozone sur le secteur ont
essentiellement lieu en période estivale. Ces dernières années,
notamment durant l’été 2003, les seuils de pollution ont été
atteints à plusieurs reprises.
Les nuisances sonores
À Palaiseau, comme dans les communes environnantes, les
nuisances sonores sont essentiellement dues aux différents
modes de transports et à leurs infrastructures, à savoir :
la plate-forme aéroportuaire internationale d’Orly, pour
laquelle un Plan d’Exposition au Bruit (PEB) et un Plan de
Gêne Sonore (PGS) ont été élaborés ; la ville n’entre pas
dans le cadre de ces plans et reste une ville limitrophe
consultée ; son territoire sera probablement en partie
touché au titre de la zone C et D du PEB ;
l’aéroport militaire de Villacoublay – Vélizy ;
les
différentes
infrastructures
autoroutières
ou
nationales : A.10, RN.118, RN.188 et RN.444 ;
les routes départementales : RD.36, RD.36G, RD.117,
RD.128, RD.156, RD.988 et tronçons de RD.59 et
RD.591 ;
les voies ferrées (RER B, SNCF) et leurs gares
(accélérations et décélération des trains).
Les arrêtés préfectoraux de classement sonore du réseau routier
national et du réseau ferroviaire en Essonne ont été signés le 20
mai 2003. L’arrêté préfectoral de classement sonore du réseau
routier départemental a été signé le 28 février 2005.
Par la suite, un observatoire du bruit sera mis en place. Il aura
pour objet de recenser, sur la base du classement réalisé, les
« points noirs bruit », c’est-à-dire, les bâtiments sensibles
localisés dans des zones affectés par le bruit. La résorption de
ces points noirs constitue un des axes stratégiques de la
politique du Gouvernement de lutte contre le bruit des transports
terrestres. Ainsi, l’observatoire mis en place au niveau
départemental s’inscrira dans la démarche d’observation mise en
place au niveau régional et national. Le recensement et la
hiérarchisation de ces points noirs permettront de déterminer
collectivement les actions à engager et les financements
nécessaires à leur réalisation.
Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau
2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 54
La démarche de classement sonore a consisté à recenser les
infrastructures de transports supportant un trafic important puis à
les classer en cinq catégories en fonction du niveau moyen de
bruit de jour et de nuit qu’elles engendrent, comme indiqué dans
le tableau ci-dessous, où L représente le niveau sonore exprimé
en dB (A) :
Correspondance entre catégories et niveaux de bruit
Catégorie Niveau sonore de
de la voie référence de jour
(6 h – 22 h) en dB(A)
1
L > 81
2
76 < L = 81
3
70 < L = 76
4
65 < L = 70
5
60 < L = 65
Niveau sonore de
référence de nuit
(22 h – 6 h) en dB(A)
L > 76
71 < L = 76
65 < L = 71
60 < L = 65
55 < L =60
Sur la base de ce classement sont déterminés, après
consultation des communes, les secteurs affectés par le bruit au
voisinage de ces infrastructures, les niveaux sonores à prendre
en compte pour la construction de bâtiments ainsi que les
prescriptions techniques de nature à atténuer l’exposition des
occupants à ces nuisances. Voir carte n° 3 dans le Cahier des
cartes.
Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau
2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 55
Classement sonore des infrastructures de transport terrestre à Palaiseau (arrêté préfectoral du 20 mai 2003)
Nom de
l’infrastructure
Réseau routier A.10
national
A.10
A.10
A.10
Liaison A.10
RD.36
RN.188
RN.188
RN.444
RN.444
RN.444
Réseau routier RD.36
départemental RD.36
RD.36
RD.36G
RD.117
RD.117
RD.128
RD.156
RD.988
RD.59
Délimitation du tronçon
PR. 6,0 – PR. 6,5
Virage nord
Virage sud
PR. 7,2 – PR. 8,1
– Totalité
Largeur
des
Catégorie de secteurs
l’infrastructure Affectés par le
bruit (1)
1
300 m
2
250 m
2
250 m
1
300 m
1
300 m
Nord de A.10
2
Sud de A.10
3
Totalité
2
Bretelle nord
2
Bretelle sud
2
RD.117 / liaison A.10
4
Liaison A.10 / RD.128
3
RD.128 / limite communale Palaiseau/Vauhallan
4
RD.36/RD.36
3
Limite communale Massy/Palaiseau / RD.36
4
RD.36 / limite communale Palaiseau/Champlan
3
Limite communale Orsay/Palaiseau / RD.36
4
RD/117 / limite communale Palaiseau/Massy
4
RD.117 / limite communale Palaiseau/Villebon-sur-Yvette
4
Tronçon situé sur le territoire de la commune de Villebon-sur-Yvette 2
dont les limites sont : RD.118E/RD.591
RD.591
Tronçon situé sur le territoire de la commune de Champlan dont les 3
limites sont : RDN.188/A.10
Réseau
RER B4
Totalité
4
ferroviaire
RER C8
Totalité
2
TGV Atlantique
Totalité (hors tunnel)
1
(1) la largeur des secteurs affectés par le bruit correspond à la distance mentionnée dans le tableau comptée de
l’infrastructure : - pour les infrastructures routières, à partir du bord extérieur de la chaussée la plus proche ; pour
ferroviaires, à partir du bord du rail extérieur de la voie la plus proche.
Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau
250 m
100 m
250 m
250 m
250 m
30 m
100 m
30 m
100 m
30 m
100 m
30 m
30 m
30 m
250 m
100 m
30 m
250 m
300 m
part et d’autre de
les infrastructures
2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 56
Dans le cadre de l’élaboration du Plan Municipal de Lutte Contre
le Bruit, les nuisances sonores liées à certaines activités
économiques ont été mentionnées. Elles concernent en
particulier des garages, des cafés, des établissements tels que le
marbrier, Béton de France et l’Office National d’Études et de
Recherches Aérospatiales (ONERA). Cependant, ces nuisances
sont ponctuelles et touchent une part minime de la population
palaisienne.
Réseaux, ressources naturelles
Production et distribution d’eau
La commune de Palaiseau est desservie en eau potable par le
réseau du Syndicat des Eaux d’Île-de-France (SEDIF) dont
l’exploitation est confiée à la Compagnie Générale des Eaux, à
l’exception du quartier de la Troche desservi par la Lyonnaise
des Eaux.
L’eau distribuée dans la commune provient de la Seine. Elle est
traitée à l’usine Edmond Pépin de Choisy-le-Roi. Son stockage
est assuré dans le château d’eau de Palaiseau situé sur le
Plateau. Le réseau du quartier de la Troche est alimenté par
l’usine de Viry-Châtillon traitant également l’eau de la Seine. Les
technologies de pointe mises en œuvre permettent d’assurer une
qualité d’eau conforme aux normes européennes.
Un assainissement majoritairement séparatif
Le territoire communal est concerné par deux bassins versants :
celui de la Bièvre au nord et celui de l’Yvette au sud.
Le réseau d’assainissement mis en place sur le territoire de
Palaiseau est de type séparatif (eaux pluviales / eaux usées),
hormis quelques secteurs très limités (2 % du réseau). Ce
dernier système accepte les eaux usées après prétraitement par
des fosses toutes eaux et par des bacs de dégraissage. Il sera
progressivement remplacé par le système séparatif.
Le Schéma Directeur d’Hydraulique et d’Assainissement du
Plateau de Saclay a été élaboré en 1998 par le District du
Plateau de Saclay, aujourd’hui Communauté d’Agglomération du
Plateau de Saclay (CAPS). Il affirme par la mise en œuvre d’une
gestion globale et équilibrée de la ressource en eau, la volonté
des collectivités locales d’inscrire l’aménagement du Plateau
dans une démarche de développement durable. Les communes
concernées se sont ainsi engagées dans le cadre de la gestion
des eaux pluviales, à :
lutter contre les inondations des vallées en stockant les
eaux de ruissellement sur le plateau et en régulant les
débits de rejet ;
améliorer la qualité des eaux du plateau et respecter les
objectifs de qualité des rivières en vallées ;
mettre en valeur les paysages liés aux milieux humides ;
traiter les eaux usées (qui ne peuvent être rejetées dans
les réseaux existants pour cause de saturation) dans une
station d’épuration performante, réalisée dans la vallée
de l’Yvette.
Eaux pluviales
Ce sont ainsi 100 km de canalisations gérées pour partie par la
Ville et pour partie par les Syndicats Intercommunaux des
Vallées de la Bièvre et de l’Yvette. La plus grande partie des
eaux recueillies est dirigée vers la vallée de l’Yvette. Seul le
secteur nord (Pileu, l’Épine Montain, …), limité par la rue Maurice
Berteaux, déverse ses eaux dans la vallée de la Bièvre après
avoir traversé la ville de Massy.
Une étude capacitaire faite selon l’instruction technique relative
aux réseaux d’assainissement des agglomérations dite
Instruction de 1977, région 1 (Paris), pluie de retour 10 ans et
l’imperméabilisation quartier résidentiel C=0,30 a délimité les
Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau
2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 57
différents sous-bassins versants et leur assemblage. Les débits
théoriques générés en fonction de la pente et du diamètre de
canalisation ont été évalués. Le calcul théorique fait apparaître
une capacité limitée de certains ouvrages.
Cependant l’application de la règle de régulation du débit de fuite
devrait permettre, conjointement aux travaux d’amélioration et de
rénovation des réseaux devrait réduire les dysfonctionnements et
d’améliorer le fonctionnement global des réseaux existants.
Ainsi, afin de limiter l’engorgement des réseaux publics, la Ville a
adopté les normes de rejet proposés par les Syndicats de
l’Yvette et de la Bièvre qui fixent le débit de fuite admissible à 1,2
l/s/ha aménagé ainsi que le décantage / déshuilage des eaux
pluviales avant leur rejet dans le réseau.
Les eaux usées sont ainsi acheminées vers les collecteurs
intercommunaux des deux syndicats d’assainissement
intervenant sur le territoire - Syndicat Intercommunal de la Vallée
de la Bièvre (SIAVB) et Syndicat Intercommunal pour
l’Aménagement Hydraulique de la Vallée de l’Yvette (SIAHVY) –
qui les acheminent respectivement à la station d’épuration
d’Achères et de Valenton.
Une étude capacitaire faite selon l’instruction technique relative
aux réseaux d’assainissement des agglomérations, dite
Instruction de 1977, a été effectué sur une partie de la ville. Les
rejets dans le réseau séparatif de l’eau usée provient des
volumes d’eau consommée, soit 200 à 250 litres par habitant par
jour, multiplié par les coefficients de pointe pour les logements et
les écoles. Les réseaux sont bien dimensionnés pour absorber
l’apport actuel et paraissent suffisants pour un apport futur.
Actuellement, aucune régulation n’est faite sur les terrains
naturels : les débits décennaux ruisselés actuels qui
représentent entre 4 et 10 l/s/Ha sont bien supérieurs aux 1,2
l/s/Ha préconisés par les règlements d’assainissement en
vigueur. Les ouvrages seront dimensionnés pour stocker au
minimum une pluie vingtennale et réguler les rejets à 1,2 l/s/Ha.
Grâce à cette régulation, les débits de rejets en provenance des
zones aménagées seront inférieurs aux débits décennaux
actuels.
Eaux usées
Les services techniques de la Ville entretiennent le réseau de
collecte des eaux usées. Les canalisations d’eaux usées (EU),
qui se dirigent vers la vallée de l’Yvette, se raccordent en
différents endroits sur le collecteur général intercommunal d’eaux
usées qui traverse Palaiseau le long de la rivière.
La canalisation d’eaux usées qui se dirige vers la vallée de la
Bièvre se raccorde au niveau du carrefour rue de l’Effort Mutuel
et avenue des Alliés, puis traverse la commune de Massy.
Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau
2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 58
Ressources énergétiques
Le gaz
Une canalisation Haute Pression alimente les six postes de
détente qui assurent la desserte de la commune de Palaiseau
via des canalisations de Moyenne et de Basse Pression.
Ces équipements génèrent parfois des servitudes d’utilité
publique au droit de ces passages (voir le plan des servitudes)
ainsi que des servitudes d’urbanisme édictées dans des
conditions propres au contexte communal.
L’électricité
La commune de Palaiseau est desservie par huit lignes
aériennes haute tension ainsi que deux lignes souterraines.
Ces équipements génèrent des servitudes d’utilité publique au
droit de ces passages (voir le plan des servitudes) ainsi que des
servitudes d’urbanisme édictées dans des conditions propres au
contexte communal.
Gestion des déchets
La compétence de la collecte et du traitement des déchets
ménagers et assimilés de Palaiseau a été attribuée au Syndicat
Intercommunal des Ordures Ménagères (SIOM) de Villejust.
Depuis l’année 2000, ce syndicat a mis en place la collecte
sélective basée sur une collecte en porte-à-porte des ordures
ménagères, des emballages et cartons recyclables et des
déchets verts. Un réseau de points d’apports volontaires pour les
journaux - magazines et les verres vient compléter cette collecte
et une armoire pour les Déchets Ménagers Spéciaux (DMS) est
disponible au Centre Technique Municipal de la commune.
Sur l’ensemble du territoire sont disposés 30 colonnes d’apport
volontaire papier et 31 colonnes à verre.
Le Plan départemental d’élimination des déchets ménagers et
assimilés de l’Essonne est pris en compte et appliqué par le
SIOM.
Son efficacité peut être mesuré grâce à une baisse remarquée
du tonnage des déchets collectés, tous déchets confondus. Ainsi
pour l’année 2004 un habitant produisait en moyenne 524 kg de
déchets. Pour l’année 2005 cette moyenne est passée à 488kg
par habitant2.
La collecte est effectuée par la société SITA Île-de-France. Des
minis bennes permettent le ramassage des déchets ménagers et
assimilés dans quelques rues particulièrement étroites. Le
traitement des déchets ménagers et assimilés est effectué à
l’usine d’incinération de Villejust.
Les ordures ménagères sont incinérées à Villejust, les
emballages sont triés et recyclés par la société SITA à LimeilBrevannes, les magazines sont envoyés vers des industries
papetières et les déchets verts vers des plates-formes de
compostage.
La gestion des déchets à Palaiseau pourra être améliorée par
l’augmentation des points d’apport volontaires et la création
d’une plate-forme écologique. Le règlement impose l’intégration
dans les constructions nouvelles de locaux poubelle adaptés au
tri sélectif. Par ailleurs, les locaux de stockage et les accès des
containers doivent être conformes avec les exigences de la
sécurité d’usage des espaces publics.
2
Rapport d’activité SIOM 2005
Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau
2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 59
Gestion des sites archéologiques
Des découvertes de nature archéologique sont susceptibles d’être
effectuées sur l’ensemble du territoire communal. La loi du 27
septembre 1941 réglemente les fouilles archéologiques et en
particulier les découvertes fortuites, validé par l’ordonnance du 13
septembre par l’ordonnance du 13 septembre 1945, dont l’article
14 prévoit la déclaration immédiate de toute découverte fortuite à
caractère archéologique, ainsi que les dispositions de la loi n° 80532 du 15 juillet 1980 protégeant les terrains contenant des
vestiges archéologiques.
Toute découverte fortuite mobilière ou immobilière intéressant la
préhistoire, l’histoire, l’art, l’archéologie ou la numismatique doit
être signalée immédiatement à la Direction Régionale des Affaires
Culturelles soit par l’intermédiaire de la Mairie ou de la Préfecture
du Département. Les vestiges découverts ne doivent en aucun
cas être aliénés ou détruits avant l’examen par un spécialiste
mandaté par le conservateur régional ». Tout contrevenant sera
passible des peines prévues à l’article 322-2 du nouveau code
pénal (PAC).
Plan Local d’Urbanisme – Commune de Palaiseau
2 . 1 – R a p p o r t d e P r é s e n t a t i o n 60