Mieux se déplacer à Bruxelles

Transcription

MIEUX SE DEPLACER à BRUXELLES
100 conseils pour se déplacer
en respectant l’environnement
MIEUX se déplacer à BRUXELLES
Sommaire
Edito Les déplacements et l’environnement Se déplacer malin Du domicile au travail Ecoles et enfants Shopping, sorties, excursions et vacances
Oser le vélo Les équipements Trucs et astuces Miser sur les transports en commun Utiliser mieux sa voiture La conduite souple Trucs et astuces Adieu la voiture Deux-roues Fun et trajets lointains Se déplacer «FUN» Limiter l’usage de l’avion
Contacts et infos MIEUX SE DéPLACER à BRUXELLES
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Changer nos modes de déplacement :
un enjeu collectif !
Ce sont près de 400.000 voitures qui circulent quotidiennement dans les rues de Bruxelles. Les conséquences d’un tel engorgement sont multiples : embouteillages, nervosité au
volant, risques d’accidents, pollution sonore… sans oublier bien sûr la pollution de l’air. La
voiture est responsable pour une grande part des émissions de CO2 dans l’atmosphère,
ainsi que des microparticules et des substances chimiques hautement toxiques pour la
santé. Régulièrement observés, des pics de pollution en hiver et des pics d’ozone en
été contraignent alors les personnes fragilisées à mesurer leurs déplacements et leurs
efforts.
Pourtant, sans remettre en question l’utilité de la voiture pour certains déplacements, il est
tout à fait possible de remédier à cette situation en modifiant nos habitudes de déplacement. En effet, 65% des déplacements à Bruxelles concernent des distances inférieures à
5 Km, et 25 % des distances inférieures à 1 Km. Et toutes les comparaisons le prouvent:
les courtes distances en ville sont toujours plus rapides lorsqu’elles sont effectuées en
transports en commun, à vélo ou à pied. A titre d’exemple, pour un déplacement à l’heure de pointe depuis la maison communale d’Uccle jusqu’au rond-point Schuman, il faut
compter 50 minutes en voiture, mais seulement 36 minutes en transports en commun et
34 minutes à vélo. Modifier ses habitudes et bien choisir son mode de transport, ce n’est
pas qu’une responsabilité collective, c’est aussi une question de bon sens.
Si les embouteillages aux heures de pointe sont devenus l’un des symboles de Bruxelles,
je refuse le fatalisme. Notre Région se bouge pour que demain nous puissions tous nous
déplacer de manière plus propre. Un plan a été déposé. De nouvelles mesures voient le
jour très régulièrement. Parmi celles-ci, citons la prime « Bruxell’Air » qui consiste à échanger la plaque d’immatriculation de sa voiture contre un abonnement gratuit aux transports
en commun. Plus de 1000 Bruxellois se sont déjà laissés tenter. Autre exemple, en partenariat avec de grandes entreprises bruxelloises, les « Friday Bikeday » inciteront bientôt les
employés à se rendre à vélo sur leur lieu de travail. La liste des incitants est longue. Cette
brochure a été conçue pour rassembler toutes les informations détaillées à ce sujet, ainsi
que 100 conseils concrets pour choisir le bon mode de transport au bon moment. Bref,
tout ce qu’il faut savoir pour se déplacer malin à Bruxelles.
Evelyne Huytebroeck Ministre bruxelloise de l’Environnement et de l’Energie
Les déplacements et
l’environnement
La place prépondérante de la voiture individuelle (et d’ailleurs du transport de marchandises par route) a d’importantes conséquences
environnementales
Participation au changement
climatique
Le changement climatique fait aujourd’hui une large
unanimité dans le monde scientifique. L’activité
humaine joue un rôle dans ce réchauffement, et
notamment les émissions de CO2. Or, 20% des
émissions de CO2 (dioxyde de carbone) dans
l’atmosphère sont imputables au transport.
Qualité de l’air
Le transport -essentiellement les voitures et
camions- est responsable de 91% des émissions
de monoxyde de carbone (CO), ainsi que de
poussières fines et de dioxydes d’azote (NO2),
toutes très nocives pour la santé. Le CO risque de
bloquer l’oxygénation du système nerveux et du
MIEUX SE DéPLACER à BRUXELLES
cœur, les poussières fines peuvent provoquer une
gêne olfactive et une irritation, voire une diminution
de la capacité respiratoire. Les dioxydes d’azote
(No2) sont toxiques pour l’appareil respiratoire. A
celles-ci s’ajoutent les rejets en grandes quantités
de gaz d’aérosols, de métaux lourds (cuivre, plomb
et fer qui entraînent des perturbations sanguines
et affectent des organes vitaux comme les reins,
les poumons ou le foie), de suies, d’hydrocarbures
imbrûlés (comme le benzène qui est cancérigène),
de soufre et de dioxyde de soufre (le SO2, pouvant
générer des bronchites chroniques).
L’hiver, des pics de pollution sont couramment
observés. Lorsqu’il fait chaud et ensoleillé, certains
de ces polluants peuvent se combiner pour créer
des pics d’ozone irritant les voies respiratoires. Dans
ces deux cas, les citoyens doivent veiller à mesurer
leurs déplacements et leurs efforts, principalement
les personnes fragilisées.
Qualité sonore
Près d’un bâtiment de logements sur quatre est
exposé à un niveau de bruit très inconfortable
à cause du trafic automobile. Ce qui n’est pas
sans conséquences sur la santé des habitants :
stress, insomnies, troubles auditifs, difficultés de
concentration,...
Qualité de vie
L’automobile occupe de plus en plus d’espace
dans la ville. Dans les villes des pays développés,
l’espace consacré à la voiture est plus important
que celui occupé par les habitations.
L’intensité du trafic routier multiplie le stress des
conducteurs et les accidents, donc augmente
l’insécurité routière.
Le trafic de transit déborde dans les quartiers
résidentiels et nuit à la quiétude de ses habitants.
Les gaz d’échappement dégradent le patrimoine
architectural et diminuent la convivialité dans les
quartiers.
Quelques chiffres
• Pour se rendre au travail, 186.000 voitures de
navetteurs pénètrent dans Bruxelles chaque jour.
Il faut y ajouter le même nombre de véhicules
bruxellois. Autrement dit, en semaine, plus de
370.000 voitures circulent quotidiennement à
Bruxelles, seulement pour les déplacements
domicile - travail. La distance moyenne des
déplacements des Bruxellois est de 6 kilomètres.
Mais…
• 25,4% des déplacements sont inférieurs à 1 km
• 50% sont inférieurs à 3 km
• 62,2% sont inférieurs à 5 km.
• 94% de la consommation d’énergie pour les
transports est à imputer au trafic routier, contre
5% aux trains, trams et métros et 1% au trafic
fluvial.
• Près de 60% des Bruxellois effectuent la majorité
de leurs déplacements principalement en
voiture, et près de 30% adoptent des modes de
déplacement peu ou pas polluants (marche, vélo
ou transports en commun).
• Les véhicules routiers s’alimentent à 49% avec du
diesel, à 49% avec de l’essence… et seulement à
2% avec du LPG ou autres énergies.
• Les Bruxellois se déplacent pour trois raisons
majeures : se rendre au travail (plus de 45% des
trajets), leurs loisirs (près de 25% des trajets) et
faire leurs courses (près de 20% des trajets).
• Le taux d’occupation moyen des voitures ne
dépasse pas 1,22 personne par voiture.
Dans le monde
• Plus de 800 millions de voitures individuelles
circulent chaque jour sur terre.
• 42 millions de nouvelles unités sont produites
chaque année.
• Le milliard d’automobiles sera atteint très bientôt,
probablement avant 2010.
La pollution émise par le trafic automobile est
d’autant plus préoccupante qu’elle est émise
à proximité immédiate des personnes et des
habitations.
• L’achat de carburants pour les transports
a augmenté de 11% sur les dix dernières
années, représentant ainsi près du quart de la
consommation d’énergie des Bruxellois.
La journée sans voiture :
un impact spectaculaire sur l’environnement (chiffres 2005)
Organisée annuellement au mois de septembre à Bruxelles, la journée sans voiture offre sensiblement
une meilleure qualité de l’air et de l’environnement sonore.
Quelques chiffres parlants…
• Dans les tunnels du centre-ville : les concentrations en CO (monoxyde de carbone)
6 fois moindres qu’un dimanche normal 7 fois moindres qu’un jour de semaine
• Rue de la Loi : une moyenne de NO (monoxyde d’azote) 5 fois moindre qu’un dimanche normal 10 fois moindre qu’un jour de semaine
• Dans le tunnel Léopold II : une concentration de NO 48 fois moindre qu’un dimanche normal
62 fois moindre qu’un jour de semaine
• Le niveau sonore moyen des quartiers exposés au trafic a diminué de 10 décibels par rapport à
un dimanche normal. Le bruit de fond lié à la circulation a donc été fortement réduit. Ces quartiers
habituellement bruyants ont connu un calme extrêmement profitable.
SE DEPLACER
MALIN
Se déplacer malin, c’est choisir un mode de transport adapté
à chaque déplacement: vélo, marche, roller, trottinette,
train, autobus, métro, taxi… Et quand c’est indispensable, la
voiture. On peut ainsi se déplacer le plus rapidement et le plus
efficacement possible tout en économisant et en réduisant
son impact sur l’environnement. C’est bon pour le portefeuille,
la qualité de vie, la santé, l’environnement.
1/ Laissez la voiture pour les trajets
de moins de 3 km
Se déplacer en voiture pour les petits trajets
engendre une forte consommation : + 80% au 1erkm,
+ 50 % au 2ème km. Se déplacer en voiture sur de
courtes distances, c’est donc cher et polluant. Pour
ces petits déplacements, privilégiez la marche ou
le vélo, ainsi que les rollers ou la trottinette pour les
jeunes : excellents pour la santé.
3/ Choisissez les alternatives les
moins polluantes pour les trajets
plus longs
Aujourd’hui, il existe des solutions qui sont beaucoup
moins coûteuses, moins polluantes et souvent plus
rapides que la voiture individuelle. Le vélo permet
de réaliser la plupart de ses déplacements à
Bruxelles. Les transports en commun (train, métro,
bus et tram) offrent une couverture très large de la
ville. Enfin, le covoiturage - idéal pour se rendre au
travail avec des collègues habitant près de chez
vous - le «car-sharing» et d’autres formules encore
permettent de réduire le nombre de véhicules en
circulation. Nous détaillons toutes ces alternatives
(et d’autres plus originales ou avant-gardistes) dans
les autres chapitres de cette brochure.
2/ En avant… Marche !
C’est le mode de déplacement le plus facile et
le plus naturel, gratuit et bon pour la santé. Un
kilomètre à pied prend 12 minutes en moyenne, une
heure de marche permet de parcourir 5 km. C’est
le temps journalier recommandé pour lutter contre
le surpoids et les maladies cardio-vasculaires :
un excellent moyen pour maintenir sa condition
physique. En empruntant des itinéraires agréables
ou nouveaux, vous ferez sûrement des découvertes
étonnantes. Quoi de plus plaisant que de jouer au
touriste dans sa ville ?
Comparez
vous-même
les
«temps-voiture» pour les trajets
suivants :
fic
-tra
Info
• Près
de
65%
des
déplacements à Bruxelles concernent
des distances inférieures à 5 km et 25 %, des
distances inférieures à 1 km. Or, le premier
km en voiture est le plus polluant.
L=EHK
=F
NzDG
?J9EE=
;G*=F
NzDG
L=EHK=F
LJ9FKHGJL
=F;GEEMF
?J9EE=;G*
=F
LJ9FKHGJL
=F;GEEMF
L=EHK=F
NGALMJ=
?J9EE=
;G*
=F
NGALMJ=
Sainctelette -> Madou
8’
0
9’
26
…
462
Cimetière d’Ixelles -> Porte de Namur
13’
0
20’
73
…
770
Montgomery -> Bois de la Cambre
15’
0
20’
53
…
836
Ma Campagne -> Place Stéphanie
5’
0
8’
17
…
264
Art-Loi -> Gare du Midi
10’
0
10’
30
…
726
Schuman -> Gare Centrale
8’
0
5’
19
…
462
Erasme -> De Brouckère
32’
0
20’
93
…
1.760
Bordet -> Gare du Nord
20’
0
23’
76
…
1.210
Woluwe shopping -> Hermann-Debroux
17’
0
18’
84
…
924
Uccle Calevoet -> Gare du Midi
23’
0
12’
208
…
1.254
Place Liedts -> Parvis de Saint-Gilles
18’
0
20’
73
…
1.100
Pont Van Praet -> Place Meiser
15’
0
17’
52
…
814
4/Adaptez vos itinéraires et respectez
les quartiers résidentiels
Aujourd’hui, la pression automobile est telle que le
trafic s’est infiltré partout, au détriment de la qualité
de vie dans les quartiers d’habitation bruxellois.
La présence de nombreuses voitures y provoque
beaucoup de stress pour les résidents, piétons et
cyclistes. Comme automobiliste, évitez les zones
résidentielles et privilégiez les grands axes. Moins
de voitures dans nos rues, c’est aussi des quartiers
plus tranquilles et sécurisés, qui offrent une meilleure
qualité de vie. Comme piéton ou cycliste, empruntez
les rues plus calmes et les itinéraires cyclables.
5/Participez aux différents projets
de mobilité dans votre commune ou
votre quartier
Vous pouvez devenir acteur de la mobilité dans les
communes et les quartiers. En plus de vous informer
sur les actions existantes, vous pouvez aussi prendre
des initiatives: demande d’implantation d’une zone
30, blocage de la rue quelques week-ends par
an, etc. Une façon originale de prendre part à la
politique communale en matière de mobilité.
Plan communal de mobilité
Les plans communaux de mobilité visent à instaurer
une mobilité « durable » au sein des communes,
l’agrandissement des trottoirs, ou l’implantation
de zones 30 pour maintenir une qualité de vie et la
sécurité au sein des quartiers de notre capitale.
La Région, les communes, les zones de police et
les sociétés de transports en commun s’unissent
pour concentrer leur efforts. Leur but ? Promouvoir
et stimuler un changement dans les choix de
transports : de la voiture vers le vélo, la marche,
l’utilisation des transports en commun.
Ces plans peuvent traiter de tous les aspects de la
mobilité, comme par exemple :
• régler les feux à des carrefours stratégiques afin de
faciliter le passage des transports en commun;
• mettre en place des «sites propres» pour trams
et bus afin de les rendre plus performants que
la voiture particulière, améliorer la desserte en
transports en commun ;
• aménager des pistes cyclables et des
infrastructures pour stimuler la pratique du vélo
et de la marche pour les courts trajets, et pour
améliorer l’accessibilité des personnes à mobilité
réduite ;
• hiérarchiser le réseau routier en combinant la
fluidité de la circulation sur les grands axes et le
ralentissement des vitesses et des volumes de
trafic dans les quartiers résidentiels par la mise en
place de plans de circulation et la multiplication
des zones 30 ;
• favoriser le stationnement des résidants par
rapport aux navetteurs et améliorer l’accès aux
quartiers commerçants.
fic
-tra
Info
• 30 minutes de marche ou de
vélo par jour, c’est tout bénéfice pour
la santé. Plus d’énergie, moins de stress, plus
de concentration au travail ou en classe (donc
meilleure efficacité), réduction par 5 du risque
de maladies cardio-vasculaires et maintien de
la ligne…
6/ Choisissez votre logement en
tenant compte de vos déplacements
Habiter à proximité de son lieu de travail, de l’école
des enfants, de commerces et de services évite
les navettes fastidieuses, les embouteillages, les
pertes de temps et la pollution qui en découlent.
C’est pourquoi, si vous êtes amenés à déménager,
choisissez un quartier bien desservi en transports en
commun, avec des écoles ou crèches à proximité
et bien fourni en commerces et services courants.
7/ Posez-vous la question :
ma voiture est-elle indispensable ?
Dans beaucoup de ménages, il y a deux voitures. En
réfléchissant bien, une, voire zéro voiture, ne nuirait
en rien à la durée ou au confort des déplacements.
Beaucoup de Bruxellois ont déjà fait le pas et choisi
une mobilité diversifiée sans avoir à supporter les
coûts très lourds d’une voiture individuelle (achat,
entretiens, carburant, assurances, réparations
en cas d’accident, etc.). Tout bénéfice pour le
portefeuille et l’environnement. Surtout avec la
prime Bruxell’Air.
10
Faites vos comptes :
• l’abonnement aux transports en commun
adapté à vos déplacements habituels pour
toute la famille;
• un abonnement Cambio (voir p. 34) de base,
auquel vous ajoutez les coûts de location
à l’heure ou à la journée en évaluant vos
déplacements nécessitant une voiture,
quelques courses en taxis pour des
déplacements occasionnels.
Comparez avec ce que vous coûte
annuellement votre véhicule : achat, taxes,
entretiens, carburant, assurances, sans
compter les imprévus et les réparations en cas
d’accident. (En moyenne 6.100 euros/an.) Un
module de simulation en ligne existe pour faire
le calcul en fonction de vos dépenses réelles
www.taxistop.be
Du domicile au
travail
Voilà bien un déplacement régulier et qui
mérite qu’on y réfléchisse. Quel temps
un automobiliste passe-t-il seul dans les
bouchons, chaque matin et chaque soir sur le
chemin du travail ? Quel budget y consacre-t-il?
De plus en plus d’entreprises ont compris que
faciliter les déplacements de leur personnel
et promouvoir des modes de transport
alternatifs était efficace, rentable et favorable
à l’environnement. Les pouvoirs publics ont
mis en place des outils et des incitants pour
favoriser ce mouvement.
8/ Profitez du plan de déplacements
de votre entreprise
Si votre entreprise ou votre organisation compte
plus de 200 travailleurs sur un même site, elle doit
avoir développé un plan de déplacements. Celui-ci
devrait vous proposer des alternatives à l’utilisation
de la voiture individuelle et même vous proposer des
incitants financiers, par exemple si vous venez à vélo
ou si vous choisissez les transports en commun.
Profitez-en : ceci peut faciliter grandement votre
confort, sinon vous rapporter gros.
Les plans de déplacements « entreprises »
Depuis le 1er juillet 2004, tous les organismes publics
ou les entreprises privées occupant plus de 200
personnes en Région bruxelloise ont l’obligation
légale de réaliser un plan de déplacements.
Ces plans visent à améliorer l’ensemble des
déplacements du personnel, des fournisseurs et
des visiteurs. Voici quelques exemples d’actions
qui peuvent être mises en place par ces plans de
déplacements.
• Intervention, voire gratuité dans les abonnements
de transports publics
• Mise à disposition d’informations sur les différents
moyens de transport et itinéraires
• Octroi d’une indemnité vélo (0,15€/km)
• Installation de parkings à vélos facilement
accessibles et sécurisés
• Installation de vestiaires spécifiques et de douches
pour les cyclistes
• Création d’une centrale de covoiturage interne à
l’entreprise et places de parking réservées aux
co-navetteurs
• Organisation d’une navette entre la gare la plus
proche et le siège de l’entreprise
• Achat de vélos de service pour les déplacements
professionnels
• Achat de quelques véhicules pour les
déplacements durant les heures de travail
Infos : www.bruxellesenvironnement.be
et www.pde.irisnet.be
9/ Utilisez les transports en commun
Pour vos trajets réguliers, matin et soir, les
transports en commun sont plus réguliers et moins
chers que la voiture. Ils vous permettent aussi de
lire, de bavarder, et d’arriver décontracté au travail.
Le soir, il s’agit d’un break salutaire entre le travail
et la vie de famille.
10/ Incitez votre employeur à
bénéficier des avantages fiscaux
Si vous obtenez le remboursement de votre
abonnement par votre employeur, celui-ci peut le
déduire fiscalement et aucune charge de sécurité
sociale ne sera appliquée à ce supplément de
rémunération. De votre côté, ce supplément ne
sera pas imposé. S’il s’agit d’une carte train ou
d’une carte train + STIB et que votre employeur
11
intervient à raison de 80% dans son prix, il peut
conclure un contrat avec la SNCB permettant que
l’Etat prenne en charge les 20% restants du coût
de votre abonnement. Votre abonnement sera donc
entièrement gratuit. Ce même système entrera en
application à Bruxelles pour les abonnements STIB
dans le courant de l’année 2008 (prise en charge
des 20% par la Région).
nombre de kilomètres parcourus est appliquée si
vous percevez une indemnité voiture.
11/ Allez au travail à vélo
C’est bon pour la santé et pour l’environnement. De
plus, une loi permet le paiement d’une indemnité
vélo de 0,15€ / km déductible par l’employeur et
exonérée d’impôts pour le salarié. Un employé
qui habite à 5 km de son lieu de travail percevra
donc 330 euros par an, somme sur laquelle ni lui ni
son employeur ne paieront de taxe. Rendez-vous
au travail à vélo le vendredi avec vos collègues et
encouragez votre entreprise à participer au Friday
Bikeday (www.fridaybikeday.be). Venir un jour par
semaine à vélo au boulot, c’est 20% des trajets en
voiture en moins, c’est considérable.
15/ Faites avancer les idées
Le lieu de travail est un endroit où l’on se parle,
où les idées circulent…idéal pour faire changer les
mentalités et favoriser de nouveaux comportements.
Avec vos collègues, vos chefs, au sein de votre
délégation syndicale, du Conseil d’entreprise ou
du Comité pour la Prévention et la Protection au
Travail, n’hésitez pas à aborder le thème de la
mobilité respectueuse de l’environnement.
12/ Échangez votre voiture de société
La voiture de société comme avantage extra-salarial,
c’est tentant. Mais il est possible de négocier
d’autres alternatives aussi intéressantes pour
vous, et qui favorisent une mobilité plus durable:
abonnements aux transports publics, prime vélo,
abonnement Cambio, etc.
13/ Pratiquez le covoiturage
Lorsqu’une convention existe entre l’employeur et
les travailleurs, une déduction fiscale basée sur le
12
14/ Partagez une voiture avec vos
collègues
Si vous êtes plusieurs à vous rendre à une même
réunion à l’extérieur de votre entreprise ou institution,
organisez-vous pour effectuer le trajet ensemble.
Taxistop propose une centrale de
covoiturage professionnel. Il s’agit d’une
base de données dans laquelle vous
pouvez trouver les contacts des personnes
susceptibles de devenir vos compagnons
de route. Demandez à votre entreprise de
s’y abonner gratuitement.
Ecole et enfants
Regardez les abords des écoles le matin à l’heure
où la cloche sonne. Un ballet de voitures, de
conducteurs stressés s’arrêtant n’importe où,
risquant de renverser un enfant qui traverse…
Sans parler des gaz d’échappement dégagés
par tous ces véhicules à la hauteur des enfants.
Si vous «kotez» ou que vous ne vous déplacez pas
tous les jours, vous pouvez opter plutôt pour la
Carte Campus.
Vous trouverez plus de détails ainsi que les prix des
abonnements scolaires de la STIB sur www.stib.be
ou en appelant le 0900 10 310.
Drôle d’exemple pour nos petits hommes.
16/ Faites de l’école un but de balade
Si l’école est située à proximité (jusqu’à deux
kilomètres), vous irez aussi vite à pied qu’en
voiture (si pas plus vite). La promenade que cela
constitue le matin et le soir est aussi une occasion
de déstresser, de bavarder et de faire un petit
exercice excellent pour la santé. Evaluez la distance
acceptable en fonction de l’âge de votre enfant et
munissez-le, éventuellement, d’un sac à dos léger
et adapté.
17/ Pour des trajets plus longs, optez
pour les transports en commun
Le plus souvent, les écoles sont bien desservies par
les transports publics. De plus, prendre le tram et le
bus, c’est gratuit pour les enfants en dessous de
12 ans et bon marché pour les étudiants de 12 à 24
ans. Et puis, plus la peine de faire la file pour obtenir
votre abonnement : c’est désormais possible via la
poste ou la « Bootik online » de la STIB. Plus d’infos
sur www.stib.be ou au 0900 10 310 (0,45 €/min).
18/ Achetez une poussette
fonctionnelle
Certains modèles ont de multiples options que l’on
utilise rarement et qui les rendent très encombrants.
D’autres sont plus pratiques et plus légers. Ils sont
très faciles à plier et à manipuler dans les transports
en commun.
19/ Emmenez votre enfant sur votre
vélo
Vous pouvez attacher un siège enfant à l’avant ou à
l’arrière de votre vélo. Il existe aussi des remorques
que l’on attache à l’arrière pour transporter les
enfants : elles disposent d’une armature très solide
et répondent à des consignes de sécurité strictes.
fic
-tra
Info
• En évitant de conduire votre
enfant en voiture, vous contribuez à
rendre les abords de son école plus sûrs et
moins pollués.
Les étudiants en train
Vous n’avez pas encore 26 ans et vous prenez le
train pour vous rendre à l’école ou à l’Université ?
La Carte Train Scolaire est la solution idéale. Elle
peut être combinée avec TEC, STIB ou De Lijn.
13
20/ Participez au ramassage scolaire
en vélo
Depuis la fin des années 1990, Pro Velo et le
GRACQ (voir coordonnées à la fin de cette brochure)
développent activement le ramassage scolaire à
vélo. Cette remarquable initiative éduque les enfants
à l’usage quotidien et sécurisé de la bicyclette.
21/ Inscrivez votre enfant à la « vélo
école »
Rouler à vélo dans le trafic bruxellois n’est pas
toujours aisé. Pro Velo et le Gracq ont créé des
«vélo-écoles» destinés aux enfants et aux cyclistes
dans la ville. Les enfants sont encadrés par des
adultes (parents bénévoles, parfois policiers
cyclistes, agents de Prévention et Sécurité ou
chômeurs volontaires de l’Agence Locale pour
l’Emploi, etc.).
Voir www.provelo.org et www.gracq.org.
14
22/ Interpellez l’association des
parents et la direction
La question de la mobilité et de la sécurité des
enfants sur le chemin de l’école est certainement
une thématique importante à discuter au sein de
l’association des parents. Proposez un débat,
faites des suggestions à la direction (comme
le développement dans l’école d’un plan de
déplacements scolaire, l’organisation de rangs à
pied ou à vélo, de voyages groupés en transports
publics, etc.).
Les plans de déplacements scolaires
La Région bruxelloise développe les plans de
déplacements scolaires. Durant l’année 20062007, 30 écoles pilotes ont testé un tel plan à
Bruxelles. Après une phase de diagnostic, un plan
d’action a été mis en place. Il comporte différentes
initiatives qui peuvent aller de l’information et de la
sensibilisation des parents jusqu’à des initiatives
très concrètes.
Shopping, Sorties,
Excursions et
vacances
23/ Pour vos courses, évitez de
multiplier les déplacements
Concentrez vos achats ou vos démarches
administratives (administrations, poste, etc.)
lors d’une même journée et dans un même
périmètre. Vous limiterez les allers et retours entre
ces destinations et votre domicile. De plus, en
rationalisant ces activités, vous gagnerez un temps
précieux pour vaquer à d’autres occupations
ménagères ou à vos loisirs.
24/ Prenez le parti du commerce de
proximité
A côté des « grosses » courses en grande surface, il
y a de nombreux achats pour lesquels le commerce
de proximité constitue une excellente alternative. Et
pas forcément plus chère, loin de là, si l’on prend
un peu de temps pour trouver les bonnes adresses
près de chez soi. En faisant quotidiennement une
promenade à pied, à vélo ou en roller pour acheter
en petites quantités chez ces commerçants, vous
vous détendez et vous polluez moins. De plus,
acheter dans les commerces avoisinant stimule
l’économie locale, permet de nouer des relations
sociales, anime et sécurise le quartier.
26/ Choisissez des sacs qui s’adaptent
à votre vélo
Il existe de nombreux modèles de sacs pour vélo :
fontes souples ou rigides, amovibles, bacs à fixer sur
le porte-bagages, paniers à vélo, sacoches doubles
en tissu, sacoches cartables, etc. On trouve même
des « remorques caddies » très pratiques pour les
plus grosses courses et que l’on voit de plus en
plus souvent dans nos rues.
27/ Munissez-vous d’un caddy
Les caddies d’aujourd’hui sont très pratiques
et bien plus maniables que les modèles de nos
grands-mères. On peut y transporter une grande
quantité de courses sans se fatiguer.
25/ Participer aux campagnes
«j’achète à vélo !»
En 2007, dix communes participent à l’opération
«J’achète à vélo» : Anderlecht, Auderghem,
Bruxelles-Ville, Evere, Forest, Jette, Molenbeek,
Saint-Gilles, Schaerbeek et Watermael-Boitsfort.
Elles encouragent les clients qui viennent faire leurs
courses à vélo. En leur proposant un concours où
ils peuvent gagner de très nombreux prix: vélos,
fontes, casques, abonnements métro-vélo, etc.
Infos : www.gracq.org.
15
28/ Profitez du réseau Noctis de la
STIB
Tous les vendredis et samedis soir, de 0h20 à 3h00
du matin, un réseau de nuit de 20 lignes d’autobus
parcour la Région de Bruxelles-Capitale. Les bus
de nuit vous reconduisent près de chez vous en
toute sécurité. Un abonnement scolaire + Noctis
très avantageux existe. Plus d’infos : www.stib.be
ou 0900/10 310 (0,45 €/min).
29/ Prenez un taxi
Sans les frais occasionnés par la voiture, il devient
abordable de prendre un taxi de temps en temps.
Vous décidez quand vous rentrez et ne vous souciez
pas pour une fois de qui fera le Bob. Partager un taxi
à plusieurs, c’est plus économique et écologique
que de faire deux courses séparées. En évaluant
l’itinéraire, c’est très facile de partager le prix. Plus
d’infos : www.taxi.irisnet.be ou 02/204.14.04
30/ Pour les excursions, profitez des
offres spéciales de la SNCB
Une B-Excursion combine le train, le transport
terminal et l’entrée à l’attraction choisie. C’est
avantageux et pratique car vous bénéficiez d’une
réduction et vous ne devez plus vous présenter
aux différentes caisses. De même, les offres
B-Evénements vous permettent de voyager
avantageusement vers une multitude d’animations
culturelles.
Si vous préférez une escapade à vélo, la SNCB
en loue dans plusieurs gares belges. Pendant les
vacances, vous pouvez également bénéficier des
billets «Un jour à la mer» ou «Un jour en Ardenne».
Plus d’infos : www.b-rail.be > tarifs > tipstrips.
16
31/ Pour les longs trajets, préférez
le train
Pour les plus longs trajets, le train est le moyen de
transport idéal : direct, à heures précises et durée
connue, en dehors des embouteillages. Visiter une
ville, se rendre en province, c’est facile en train,
avec les problèmes de parking en moins. Pour
les vacances, le réseau de train européen n’arrête
pas de se développer. Durant l’été, il vous permet
d’éviter les bouchons et l’insécurité des routes,
tout en arrivant plus reposé. De plus, le train pollue
beaucoup moins que la voiture et que l’avion.
Si vous êtes tenté par des vacances itinérantes,
pensez à la formule « inter-rail » qui vous permet de
découvrir toute l’Europe.
32/ Soyez un automobiliste malin
Si vous partez malgré tout en voiture, toute une
série de gestes simples permettent de réduire votre
impact sur l’environnement et souvent de faire
des économies : conduire souplement et à vitesse
raisonnable, ne pas surcharger la voiture et éviter
les bagages ou vélos sur le toit, éviter l’utilisation
excessive de l’air conditionné, vérifier la pression
des pneus et faire vérifier les réglages du moteur…
Rendez-vous page 30 pour plus de conseils.
OSER LE VELO
Le vélo est économique, ne pollue pas, ne fait pas de bruit, ne
consomme pas d’énergie fossile, n’est pas dangereux pour les
autres, est rapide (vitesse moyenne équivalente à celle de la
voiture en milieu urbain) et fait du bien à la santé ! Pourtant,
même si son usage augmente, seuls 2 % des déplacements des
Bruxellois sont effectués à vélo.
17
«Rouler à vélo en ville c’est dangereux.» Voilà sans doute une des idées reçues qui font hésiter de
nombreux habitants à utiliser leur vélo pour circuler. Pourtant, si l’on prend quelques précautions
simples, et en suivant des recommandations de bon sens, rouler à vélo à Bruxelles procure un
sentiment unique et devient un réel plaisir, tout à fait envisageable.
33/ Adaptez vos itinéraires
Les cyclistes ont l’avantage de pouvoir choisir leur
itinéraire et d’emprunter des rues plus calmes ou
des aménagements cyclables, qui sont d’ailleurs de
plus en plus nombreux. Repérez les routes les plus
agréables et adaptez votre circuit, quitte à faire un
petit détour.
34/ Veillez à l’entretien de votre vélo
Chaîne huilée, pneus bien gonflés, changement de
vitesse bien réglé, et bien entendu freins en parfait
état : un vélo bien entretenu est gage de sécurité
accrue. Si vous n’êtes pas bricoleur, portez-le
régulièrement dans un magasin spécialisé. Mais
le mieux est de s’initier à entretenir son vélo soimême. A Bruxelles, les Ateliers vélo de la rue Voot
et de l’association Cyclo proposent aux amateurs
de s’initier à la réparation de leur bicyclette avec
l’aide d’un mécanicien professionnel.
Infos : Atelier vélo Rue Voot: 02 762 48 93, Ateliers
Vélo Cyclo : 02 513 95 55.
Un outil précieux pour les cyclistes
bruxellois
Une carte des aménagements cyclables
existe. Elle présente les itinéraires cyclables
régionaux (ICR) terminés et programmés, et
indique les autres aménagements cyclables
existants : pistes cyclables, sens uniques
limités (SUL), ainsi que les stationnements
pour vélos, etc. La dernière version à paraître
indiquera même les reliefs. Pour l’obtenir, vous
pouvez la télécharger sur www.velo.irisnet.
be > les cartes > carte vélo, ou l’acheter au
prix symbolique de 1 € auprès des différentes
associations vélo. La version imprimée est
plastifiée et solide.
18
35/ Osez occuper votre place
Le cycliste non expérimenté a tendance à serrer
à droite, pour dégager la route des véhicules
plus rapides. C’est une erreur : vous incitez les
automobilistes à vous dépasser (sans doute en vous
serrant de près) et si une portière de voiture garée
s’ouvre, ou qu’un véhicule garé déboîte, vous serez
coincé. N’hésitez donc pas à laisser un bon mètre
de distance entre les voitures garées et vous.
36/ Etablissez un contact visuel avec
les conducteurs
La première règle de prudence est de vous assurer
qu’on vous a remarqué. Si vous n’avez pas établi
de contact visuel avec un conducteur, vous devez
considérer qu’il ne vous a pas vu: vous êtes en
danger. De même lorsque vous empruntez les
sens uniques permettant aux cyclistes de rouler
à contresens, soyez particulièrement attentifs aux
priorités de droite : s’il n’y a pas de contact visuel,
ne prenez pas votre priorité.
fic
-tra
Info
• 37 % des ménages bruxellois
possèdent au moins un vélo d’adulte.
• Au cours d’une journée moyenne, 2 % des
déplacements des Bruxellois sont effectués
à vélo.
• La part modale du vélo à Berne, Munich,
Edimbourg, Zurich et en Région flamande est
aux alentours de 15%.
• Entre 1998 et 2005, les comptages effectués
chaque année, entre 8h et 9h, en différents
endroits de la Région de Bruxelles-Capitale,
montrent que le nombre de cyclistes a
augmenté de 125%.
37/ Indiquez clairement vos intentions
Ne changez pas de trajectoire, roulez droit en
évitant de faire des crochets entre les voitures en
stationnement. Indiquez vos changements de
direction, etc.
38/ Roulez « visible »
Vous devez absolument vous faire repérer par les
automobilistes. Arrangez-vous pour être dans le
champ de vision des conducteurs. Au carrefour,
placez-vous devant les véhicules et utilisez les SAS
(zone avancée pour cyclistes) lorsqu’ils existent,
signalez vos changements de direction, etc.
39/ Ne lésinez pas sur les lumières
Assurez-vous que vous disposez de feux et
catadioptres propres et en état de marche. Faitesles fonctionner, c’est obligatoire, et ne vous fiez pas
à l’éclairage public pour vous rendre visible. Ajoutez
si possible des bandes (brassards, ceintures
réfléchissantes, bandes attachées aux chevilles,
autocollants, catadioptres, etc.) Vous pouvez
également vous procurer ce type de matériel dans
les Maisons des Cyclistes.
40/ Respectez le code de la route
Comme tout conducteur, les cyclistes doivent respecter
les règles du code de la route. Elles garantissent votre
sécurité et celle des autres. Ces règles indispensables
concernent notamment les feux de signalisation, les
stops et les priorités, le dépassement par la gauche
(et non par la droite), etc.
41/ Soyez prudents en présence
d’usagers plus vulnérables
Evitez de gêner les piétons, particulièrement les enfants
et les personnes âgées. Roulez au pas lorsque vous
traversez les zones piétonnes et ne circulez pas sur les
trottoirs si vous avez plus de huit ans.
Un site incontournable ...
www.velo.irisnet.be est une initiative de la
Région bruxelloise visant à promouvoir l’usage
du vélo dans les déplacements urbains.
42/ Maintenez une distance de sécurité
Cette distance doit être de plusieurs mètres avec
le véhicule qui vous précède. Vous devez pouvoir
vous arrêter sans difficulté si le véhicule qui vous
précède marque un arrêt ou change subitement de
direction. Cette distance vous permettra également
de repérer les obstacles au sol. Ne rasez pas les
voitures, gardez une distance latérale d’environ 1
mètre pour éviter d’être surpris par une portière qui
s’ouvre.
43/ Profitez des formations
proposées par le Gracq et Pro Velo
Si vous avez malgré tout des craintes à vous lancer
dans le trafic, ces deux associations de cyclistes
proposent des formations qui vous apprennent à
acquérir les bons réflexes, à vous imposer dans la
circulation, tout en respectant le code de la route
pour rouler en toute sécurité dans le trafic.
Infos : www.gracq.org, www.provelo.org
!
L’évolution du réseau cyclable
bruxellois
Le réseau cyclable bruxellois est en
cours d’élaboration, via notamment :
• des itinéraires cyclables régionaux
(ICR) fléchés. Ils traversent plusieurs
communes et permettent de relier
différents pôles de la Région;
• des aménagements cyclables sur les
voiries régionales qui complètent le
maillage des ICR ;
• une mixité du trafic vélo/voiture sur
les voiries locales dans les quartiers
au sein desquels les voitures sont
ralenties (ex. les SUL, sens uniques
limités qui sont obligatoires depuis le
1er juillet 2004).
19
Les équipements
Aujourd’hui, les vélos et les équipements pour cyclistes sont devenus de vrais bijoux de technologie
et de modernité. Pour faire face aux intempéries, grimper plus facilement les côtes, pour le ranger
dans un coin de salle de réunion… Il existe toujours une solution.
44/ Achetez un vélo adapté à vos besoins
Il y a tellement de vélos différents qu’il n’est pas toujours aisé de faire un choix : vélo de ville, vélo rando,
vélo pliable, vélo avec assistance électrique. Prenez le temps de demander conseil dans un ou plusieurs
magasins spécialisés. Un conseiller professionnel vous aidera à faire un choix en fonction de l’usage que
vous projetez de faire du vélo : l’emporter dans les transports en commun, transporter un enfant, l’utiliser
également pour faire des promenades dans les bois, etc.
20
45/ Ne craignez pas les intempéries
Autre raison souvent invoquée pour ne pas utiliser
son vélo : « il pleut tout le temps à Bruxelles ».
Méfions-nous des apparences : une étude a montré
qu’un cycliste n’est confronté à la pluie en Belgique
que dans 7,6 % de ses trajets quotidiens. Et même
dans ce cas-là, il existe aujourd’hui des vêtements
de pluie très pratiques, qui recouvrent vos vêtements
de ville (cape, combinaison imperméable, etc.).
47/ Mesurez les distances parcourues
En installant un compteur kilométrique sur le vélo,
vous vous rendrez compte du nombre de kilomètres
parcourus chaque jour, chaque semaine voire
chaque année. L’addition de ces kilomètres est une
excellente source de motivation.
fic
46/ Protégez-vous contre le vol
Achetez un cadenas solide, et n’oubliez pas de le
placer à un support fixe lors de vos arrêts. Autre
mesure dissuasive : faire graver votre numéro
national sur le cadre de votre vélo. Cela dissuade
les voleurs potentiels qui ne pourront pas facilement
revendre l’objet marqué. Cela permet aussi de vous
le restituer facilement s’il est retrouvé. À Bruxelles,
il est possible de faire graver son vélo pour un euro
chez Pro Velo.
-tra
Info
Des études ont montré que
l’espérance de vie d’un cycliste
moyen est de 2 ans supérieure à celle d’une
personne se déplaçant uniquement en voiture.
Et que la pratique régulière du vélo diminue de
moitié le risque de maladie cardio-vasculaire.
21
Trucs et astuces
48/ Adaptez progressivement vos
déplacements à votre condition
« Je n’ai pas la condition physique » est une des
raisons souvent invoquées pour ne pas circuler
en vélo. Pourtant, tous ceux qui s’y sont (re)mis le
disent : c’est une question de quelques semaines,
voire de quelques jours, la condition revient vite.
C’est d’ailleurs une des bonnes raisons de faire
du vélo. Mais rien ne sert de brusquer les choses
et de se décourager. Commencez par reprendre
progressivement : quelques balades de plus en plus
longues le week-end, puis le travail une ou deux fois
par semaine, et le reste viendra tout seul.
Le premier point vélo de Belgique s’est ouvert
en avril 2007 à la Gare du Nord de Bruxelles.
On peut y parquer son vélo en toute sécurité,
le faire réparer ou encore y louer un vélo
pliable. Des points vélo sont prévus dans
plusieurs grandes gares du pays. Le but de
cette initiative : promouvoir la combinaison de
l’usage du vélo avec les transports en commun
d’une part et créer de l’emploi dans le secteur
de l’économie sociale d’autre part.
49/ Préparez votre itinéraire
« Bruxelles est trop vallonnée pour circuler en
vélo », entend-on souvent. C’est vrai, en certains
endroits, le relief de Bruxelles nécessite un peu
d’entraînement. Mais pour éviter certaines voiries
trop en pente, vous pouvez adapter votre itinéraire
grâce à la carte des itinéraires cyclistes. Bien
souvent, cela suffit. Pour les personnes âgées ou
les parents tirant un deuxième vélo avec un enfant,
il existe des vélos à assistance électrique.
A Bruxelles, comme dans d’autres villes
comme Lyon ou Paris, Cyclocity met à votre
disposition des vélos robustes et confortables,
24h/24, 7j/7. Un maillage de stations,
distantes d’environ 300 mètres, se retrouve
sur tous les sites stratégiques du centre de
Bruxelles (Pentagone). Vous louez le vélo à
l’une des stations, et vous le déposez après
votre balade, à la même station ou à une autre.
www.cyclocity.be
50/ Profitez de l’intermodalité
Dans le métro, l’accès des vélos est autorisé
tous les jours, sauf du lundi au vendredi de 7h à
9h et de 16h à 18h30. Attention ! Votre vélo doit
aussi avoir son titre de transport. Cependant, les
vélos pliants, totalement repliés et propres, sont
considérés comme objet de petit volume et peuvent
être embarqués gratuitement dans les train, tram,
bus et métro s’ils pèsent moins de quinze kilos.
Vous pouvez également emmener votre vélo
traditionnel sur le réseau intérieur de chemin de fer
ainsi que sur certains trains du réseau international,
moyennement supplément.
Pour les personnes moins valides
22
Des points vélo dans les gares belges
CycloCity à Bruxelles
L’asbl ALMAGIC loue, à la demi-journée ou
plus, du matériel roulant adapté aux personnes
moins valides : tricycle, tandem tricycle, hand
bike, pousse-pousse, vélo chaise et chaise à
tirer.
Plus d’infos : www.almagic.org/asbl
fic
-tra
Info
Aux heures de
pointe et dans le trafic, le
vélo est imbattable par la voiture !
MISER
SUR LES
TRANSPORTS
EN COMMUN
Les transports en commun connaissent un succès croissant :
rien d’étonnant puisqu’ils permettent de se déplacer partout
dans la ville. Souvent ils sont aussi rapides que la voiture, ils
polluent moins et ils évitent le stress des embouteillages.
De plus, ils offrent la possibilité de se consacrer à d’autres
occupations comme la lecture ou les contacts sociaux.
23
51/ Faites des économies
Si vous optez pour une des formules d’abonnement
de la STIB ou des abonnements combinés des
différentes sociétés de transport, et compte tenu
des avantages fiscaux octroyés aux transports en
commun pour les déplacements domicile-travail
(voir chapitre « au travail » page 10), ce mode de
déplacement est beaucoup plus économique que
la voiture. Un module de simulation des frais (en
néerlandais) de la voiture solo, du covoiturage, du
vélo et des transports en commun vous permet
de calculer le coût de chaque formule pour vos
déplacements : www.taxistop.be.
52/ Faites du bien à l’environnement
La STIB termine l’installation de filtres à particules
sur 269 de ses autobus tandis que les véhicules
les plus anciens ont été remplacés par des bus
plus écologiques. Ceux-ci répondent aux normes
environnementales les plus strictes en matière
d’émissions polluantes (Euro 4). Ils disposent d’un
échappement sur le toit qui réduit la pollution au
sol. Leurs freins à disques évitent le crissement et
permettent de réduire le volume sonore de 1 à 2
décibels.
53/ Voyagez efficacement…
Performances et qualité, efficacité et développement
durable, voici la nouvelle dynamique dans laquelle
s’est inscrite la STIB. Elle se place ainsi en
acteur majeur de l’univers urbain et contribue à
l’embellissement de la ville et à la préservation de
la qualité de vie de ses habitants. Le confort, les
performances, la rapidité et la ponctualité, mais
également l’esthétique et la qualité de vie en
ville, sont autant d’éléments déterminants pour
l’attractivité des transports publics.
54/ … et en toute sécurité
80 nouvelles bornes d’appel ont été installées
dans le réseau souterrain de la STIB. Une simple
pression sur le bouton de la borne de contact de la
station et vous pouvez demander une information
ou signaler un incident. En fonction de la demande,
24
le dispatcher répond lui-même à la question posée,
envoie du personnel sur place ou, le cas échéant,
appelle une équipe d’intervention. Les bornes
fonctionnent 20 heures sur 24, c’est-à-dire durant
les heures d’ouverture des stations de métro, tout
comme les caméras de surveillance. Ce dispositif
vient en appui d’une présence humaine renforcée
sur le réseau de transport public de la STIB.
55/ Achetez des cartes multiples et à
l’avance
Un carte de 10 voyages est bien plus économique
qu’un ticket unique. Pensez aussi à les acheter à
l’avance : ils vous coûteront moins cher que dans
le transport même. A Bruxelles,il existe plus de 400
points de vente pour les titres de transport de la
STIB. www.stib.be ou 0900/10 310.
56/ Radiez votre plaque
d’immatriculation et profitez de la
prime Bruxell’AIR
Si vous êtes domicilié en Région de BruxellesCapitale et que vous remettez votre plaque
d’immatriculation, vous pouvez bénéficier d’une
prime Bruxell’AIR, incluant notamment un
abonnement gratuit aux transports en commun pour
un ou deux ans, plus des abonnements Cambio et/
ou une prime à l’achat d’un vélo. Bref, un package «
mobilité » à modalité variable en fonction de l’option
choisie.
57/ Programmez votre itinéraire à
l’aide du site de la STIB
Sur le site Internet de la STIB, vous pouvez évaluer
le meilleur itinéraire pour vous rendre d’un point de
la capitale à un autre. Le calculateur vous indique
également en détails le temps que durera votre
voyage en distinguant le temps passé dans les
transports en commun et le temps de marche pour
chaque étape du trajet. Il englobe aussi les réseaux
SNCB et De Lijn dans ses calculs.
58/ Combinez les différents
transports publics
Pour des déplacements efficaces, il faut parfois
combiner plusieurs types de transports en commun
présents à Bruxelles : réseau STIB, De Lijn et TEC.
Selon votre destination, le trajet emprunté, les heures
de vos déplacements, des formules différentes
peuvent être envisagées. Le train est également un
transport rapide et peu connu au sein de la capitale.
Ce réseau est en développement constant.
59/ Prenez le métro ou le tram avec
votre vélo…
Les cyclistes peuvent emporter leur vélo dans le
métro et dans les trams à plancher bas. Si vous
voyagez régulièrement avec votre vélo dans le
métro, il est recommandé de se procurer un
abonnement vélo. Valable 1 an et au prix de 15 €, il
doit être oblitéré lors de chaque utilisation.
Pour les cyclistes occasionnels, il existe des cartes
d’un ou plusieurs voyage(s). La STIB dispose de
plus de 1000 places de parking vélo à proximité des
stations de métro.
60/ et emmenez votre vélo pliable
gratuitement
Les vélos pliants, totalement repliés et propres, sont
considérés comme objet de petit volume et peuvent
être embarqués gratuitement dans le métro s’ils
pèsent moins de quinze kilos.
61/ Informez-vous du temps réel
d’attente aux arrêts par SMS
Pour savoir à la minute près dans combien de
temps arrive votre tram, bus ou métro, vous pouvez
faire appel au service « Syncro » de la STIB. Vous
envoyez un SMS au 3993 en français et 3883 en
néerlandais (0,50 €/sms). Quelques secondes plus
tard, vous recevez un SMS avec le temps d’attente
des deux prochains trams, bus ou métros et ce,
dans les deux sens. Votre SMS contient :le numéro
de la ligne, un espace, le nom de l’arrêt souhaité
(les 3 premières lettres suffisent). Le site Internet de
la STIB permet également de connaître la situation
des véhicules en temps réel.
L’abonnement MTB :
une formule complète
La formule idéale qui vous permet de vous
déplacer de façon illimitée en train, tram, bus
et métro dans Bruxelles ? L’abonnement MTB.
Sur les réseaux urbains bruxellois de la STIB
(excepté le tronçon de la ligne 12 entre les
arrêts OTAN et Brussels Airport et sur la ligne
N71), du TEC, de De Lijn et dans le train entre
les 28 gares SNCB de la zone de Bruxelles.
25
62/ Optez pour l’abonnement le plus
avantageux selon votre situation
Il existe de nombreuses formules d’abonnement.
STIB seul, STIB combiné aux autres sociétés de
transport régionales et à la SNCB, ou abonnement
« train » uniquement. Tout dépend de vos trajets
habituels et de votre situation. Bon à savoir : les
moins de 12 ans et les plus de 65 ans (après en
avoir fait la demande) voyagent gratuitement sur
la STIB, De Lijn et les TEC. Les VIPO bénéficient
d’importantes réductions.
63/ Restez informés des nouveaux
développements et des projets
d’extension du réseau
Depuis juillet 2007, plusieurs lignes de tram et de bus
ont connu d’importantes modifications. Celles-ci
s’inscrivent dans le cadre de la large restructuration
du réseau qui verra son apogée en 2009 avec le
bouclage de la ligne 2 du métro. La STIB a fait en
outre l’acquisition de 15 nouvelles rames de métro.
L’arrivée de ce nouveau matériel, combinée à une
augmentation des fréquences sur certains tronçons
et au bouclage de la petite Ceinture, va permettre
d’augmenter de 40 % l’offre de places disponibles
sur l’ensemble du réseau de métro.
26
Quelques chiffres
• La STIB transporte, en moyenne, 700 000
clients par jour.
• La Région bruxelloise dispose de 28 gares
de train sur son territoire.
• Entre 2000 et 2006, la clientèle de la STIB a
augmenté de plus de 60%.
• Un autobus standard est équivalent à 50
voitures et un bus articulé à 75 voitures.
• Un tram 3000 remplace 135 voitures et un
tram 4000 184 voitures.
MIEUX
UTILISER
SA VOITURE
On l’aura compris dans les chapitres qui précèdent : avant
de prendre le volant, mieux vaut toujours penser aux autres
modes de transport possibles : la marche, le vélo, les transports
en commun ou le covoiturage. Mais pour certaines familles ou
certains déplacements, la voiture reste indispensable. Pourtant,
même en tant qu’automobiliste, nous pouvons adopter des
comportements plus respectueux de l’environnement.
27
64/ Choisissez une voiture plus propre
Il n’existe pas de voiture propre. Elles produisent
toutes du dioxyde de carbone et d’autres substances
nocives qui menacent notre environnement et notre
santé. Cependant, elles ne sont pas toutes égales
devant la pollution. Pour vous aider à faire votre
choix, les voitures sont aujourd’hui étiquetées et
classées de A (les plus propres) à G en fonction
de leur degré d’émission de CO2. Tout vendeur
automobile doit apposer une étiquette relative à ce
classement sur ou à proximité du véhicule exposé.
Les voitures qui émettent un maximum de 115 gr de
CO2/km ont droit à une déduction fiscale. Un guide
d’achat, « Rouler plus propre, c’est votre choix »,
a été publié par les Services Fédéraux des Affaires
Environnementales.
Le site www.voitureeconome.be reprend ce guide
ainsi qu’une base de données en ligne. Il contient
en outre énormément d’informations et une liste
des véhicules les moins polluants sur le marché. Sur
www.ecoscore.be, vous pourrez mesurer le score
environnemental des véhicules de toutes marques.
Celui-ci vous donnera une indication du caractère
écologique global d’un véhicule.
65/ Soyez attentifs aux nouveautés
Actuellement, il n’y a pas de voiture non polluante.
Mais les constructeurs réalisent qu’il est temps de
prendre en compte l’aspect environnemental. Dès
lors, les choses pourraient bouger rapidement dans
les prochaines années. Actuellement, quelques
véhicules « hybrides » apparaissent (fonctionnant
partiellement au carburant traditionnel, et
partiellement à l’électricité). Cette technologie
va probablement se répandre, mais d’autres
commencent à faire l’objet de recherches et
même de début de commercialisation, notamment
au niveau des carburants : biogaz, hydrogène,
bioéthanol, biodiesel… Soyez donc attentifs à ces
changements.
28
66/ Avant d’acquérir une nouvelle
voiture, faites une « check list » de
vos besoins réels
Le choix que vous allez faire aujourd’hui déterminera
le montant de vos dépenses – ou de vos économies
– dans les années à venir. Avant de vous laisser
séduire par une nouvelle voiture, cela vaut donc la
peine de réfléchir à quoi elle doit réellement vous
servir. Les conseils qui suivent doivent vous aider à
dresser votre « check list ».
67/ Privilégiez les petits moteurs
Dans des conditions normales de conduite, les
petits moteurs consomment moins de carburant
que les gros. Choisissez le moteur le plus petit qui
répond à vos besoins quotidiens.
68/ Pensez aux carburants alternatifs
Les véhicules qui roulent au propane ou au gaz
naturel produisent moins d’émissions de gaz à
effet de serre et ces carburants coûtent moins cher.
Actuellement, il y en a très peu sur le marché. Mais
dans les années à venir, pensez aussi sérieusement
aux biocarburants et aux véhicules hybrides qui
commencent à pénétrer le marché.
fic
-tra
Info
Depuis janvier 2007, le
gouvernement fédéral a instauré la
possibilité de déduire fiscalement 15% du prix
d’achat de votre nouvelle voiture si celle-ci produit
moins de 105 g de CO2/km et 3% si elle produit
entre 105 et 115g de CO2 par kilomètre parcouru
(avec un maximum de 3 280 euros déductibles).
Plus d’infos sur www.voitureeconome.be
Essence, diesel ou LPG
Le LPG reste le carburant le moins cher, suivi du diesel. Une voiture diesel consomme 20% en
moins qu’une voiture essence (à condition de faire de longues distances). Cela explique sans
aucun doute que la part des voitures diesel est passée de 15% au début des années 80 à 50%
actuellement.
L’essence produit plus de CO2 que le diesel (170 g/km en moyenne pour une essence, contre 150 g/
km pour une diesel), et contient de nombreux composants toxiques (CO, benzène, autres hydrocarbures, oxydes d’azote, dioxyde de soufre). Mais si les moteurs diesel produisent moins de tout
cela, ce sont aussi de grands producteurs de fines particules (1000 fois plus que les moteurs à essence, et ce malgré des filtres de plus en plus performants), et ils produisent trois fois plus d’oxyde d’azote, gaz à effet de serre plus puissant que le CO2 (le N0x, 300 fois plus réchauffant que le
CO2 et présent dans l’atmosphère plus longtemps : 120
ans au lieu de 100 ans).
Si l’argument de moindre
consommation peut se justifier sur de longues distances,
le diesel, malgré les énormes
progrès techniques, n’est certainement pas le carburant à
favoriser dans une ville comme Bruxelles, où la majorité
des déplacements se font sur
de courtes distances.
Le LPG (GPL – Gaz de Pétrole Liquéfié) est de très loin le moins polluant. Il ne contient ni soufre,
ni plomb, ni méthane, ni benzène, et produit 13% de CO2 en moins qu’une voiture diesel. Ce
combustible reste cependant sous-utilisé (1% seulement), notamment en raison de la peur de
l’explosion, engendrée par l’utilisation d’un gaz liquide.
Reste que le carburant le moins polluant est celui qui n’existe pas. Eviter la voiture pour les petits
trajets, ou choisir les transports en commun, sont les solutions les plus efficaces à la pollution.
69/ Choisissez la taille idéale
Pour des raisons de prestige ou liées à un
sentiment de sécurité, l’usager actuel montre
une forte propension à acheter des véhicules
imposants. Or, ceux-ci ont tendance à être plus
lourds et dotés de moteurs plus puissants. Donc ils
consomment davantage et sont moins respectueux
de l’environnement.
70/ Préférez une boîte de vitesses
manuelle
La boîte de vitesses aura un effet direct sur le coût
du véhicule et sur sa consommation de carburant.
En règle générale, une boîte de vitesses manuelle
est plus économe qu’une boîte de vitesses
automatique.
29
Les alternatives aux carburants traditionnels
D’un point de vue environnemental, l’impact sur l’environnement des biocarburants est censé être
moindre, car les plantes ont d’abord fixé durant leur croissance une quantité équivalente de CO2 à
celle rejetée lors de la combustion.
Le risque d’effets pervers existe cependant : déforestation (surtout au Brésil et en Indonésie), dépenses
d’énergie dans le transport et la transformation, crise sur les marchés agricoles et alimentaires
(l’exploitation pour le carburant étant plus rentable que pour la nourriture). Les biocarburants ne sont
donc pas une solution miracle et les pouvoirs publics doivent étudier des solutions pour aider au
développement des « bons biocarburants ». En attendant leur usage ne peut être que limité.
L’incorporation progressive de biocarburants dans le diesel vendu à la pompe a déjà commencé
et l’éthanol devrait suivre dans les années qui viennent. Pour ces faibles pourcentages, aucune
adaptation des moteurs n’est nécessaire.
71/ Sauf exception, ne choisissez pas
de 4x4
Les véhicules à quatre roues motrices ou à traction
intégrale offrent une traction et un freinage supérieurs
sur des voies peu carrossables, mais leur système
peut accroître la consommation de carburant de 5 à
10% comparativement aux véhicules à deux roues
motrices. A moins d’être forestier ou guide dans le
désert, vous n’utiliserez pratiquement jamais cette
option. A quoi bon vous en équiper ?
73/ … mais pas le régulateur de vitesse
Vous ne vous en servirez pas en ville, mais ce
type de régulateur vous permet de maintenir une
vitesse constante sur autoroute dégagée, d’éviter
les accélérations brusques, les excès de vitesse et
donc d’économiser du carburant. Il doit cependant
être utilisé avec prudence sur sol humide ou
glissant ou sur des routes encombrées nécessitant
de nombreuses adaptations de votre vitesse pour
des raisons de sécurité.
72/ Evitez la climatisation…
En ville, le fonctionnement d’un climatiseur par temps
chaud accroît la consommation de carburant (jusqu’à
30% de consommation supplémentaire). De plus, le
produit de refroidissement présent dans le circuit
de climatisation risque d’être rejeté dans l’air (fuites,
maintenance, entretien, accident, non-récupération
en fin de vie du véhicule…) : or il s’agit d’un gaz à fort
effet de serre, 1 300 fois plus puissant que le CO2.
La « clim » est donc coûteuse et polluante. Dans nos
pays, utiliser le système de ventilation de la voiture
(et, si vos moyens vous le permettent, choisir des
options telles que toit ouvrant ou/et vitres teintées)
suffit souvent à garder une fraîcheur relative dans
l’habitacle. Savez-vous aussi qu’une voiture de
couleur claire reste plus fraîche à l’intérieur qu’une
voiture foncée ? Pensez-y.
74/ Avant d’acheter d’occasion,
renseignez-vous sur la consommation
On trouve de tout sur le marché grandissant des
véhicules d’occasion : des voitures quasi neuves et
d’autres beaucoup plus anciennes. Ces dernières
ne répondent pas aux ultimes normes euro en
matière d’émissions et rejettent par conséquent
plus de polluants que les voitures plus récentes.
Informez-vous toujours sur la consommation du
véhicule que vous achetez en seconde main, car
l’économie gagnée d’un côté pourrait vite être
perdue de l’autre.
30
La conduite souple
Grâce à quelques réflexes tout simples, vous
pouvez limiter votre consommation de 20 à
40%. Et la conduite souple est aussi beaucoup
plus sûre pour vous-même et pour les autres
usagers.
75/ Démarrez en douceur
C’est lors des premiers kilomètres qu’un véhicule
consomme le plus : quand son moteur est froid.
Avec les technologies automobiles actuelles, plus
besoin de le faire « chauffer » et encore moins
d’enfoncer la pédale de gaz au démarrage. Mettre
le contact et rouler à allure réduite pendant les
premiers kilomètres est le meilleur moyen d’amener
votre moteur à bonne température.
76/ Passez rapidement vos vitesses
« Tirer » dans les vitesses amène le moteur à tourner
plus vite, et donc à consommer plus. Les véhicules
modernes ne nécessitent plus de monter très haut
dans les tours avant de passer le rapport supérieur.
Si vous avez un compte-tours, passez la vitesse
supérieure dès que vous dépassez les 2.000 tours/
minute.
77/ Evitez les accélérations et
freinages brusques
Freinages et accélérations brusques entraînent
un sérieux surcroît de consommation (20% en
moyenne). Pour ce faire, suivez le flux de la
circulation, anticipez le trafic et les changements
de couleur des feux. Pour décélérer, utilisez
principalement le frein moteur plutôt que la pédale
de frein. Ne changez pas inutilement de bande de
circulation pour éviter les congestions. Quand c’est
possible, maintenez le plus possible une vitesse
constante. Si vous en disposez, utilisez le régulateur
de vitesse (« cruise control ») sur autoroute.
78/ Réduisez votre vitesse
La consommation d’une voiture augmente de
façon importante au-delà des 100 km/h. Rouler à
120 km/h plutôt qu’à 110 km/h peut consommer
jusqu’à un litre de carburant supplémentaire par
100 km. Rouler à vitesse modérée réduit aussi
fortement les risques d’accidents, et surtout leur
gravité.
79/ Coupez le moteur pour tout arrêt
de plus de 30 secondes
Même pour « vite » aller acheter votre journal,
attendre un convoyeur ou votre enfant qui doit
sortir de l’école, ne laissez pas tourner le moteur:
éteignez-le. Un moteur qui tourne est un moteur qui
consomme : c’est lourd pour votre portefeuille, pour
la santé de tous et pour l’environnement. De plus,
redémarrer son véhicule ne consomme ni ne pollue
davantage.
fic
-tra
Info
Diminuer sa vitesse de
10km/h réduit de 50% le bruit du
véhicule
31
80/ Garez votre voiture dans le sens
de circulation
Se garer en sens inverse de la circulation est interdit
par la loi (et on le comprend pour des raisons de
sécurité). Stationner votre véhicule dans le sens
du transit vous évitera, au prochain départ, des
manœuvres inutiles avec un moteur froid et plus
polluant.
81/ Préparez votre itinéraire et
écoutez les « infos trafic »
Prévoyez et calculez votre itinéraire avant de
partir (surtout pour de longs voyages) afin d’éviter
les détours inutiles. Les voitures dégagent plus
d’émissions et polluent davantage dans les files qui
vous occasionnent, en plus, des pertes de temps
considérables. Tenez compte de l’encombrement
du trafic et des conditions de circulation, donc des
risques d’encombrements (particulièrement lors de
week-ends d’affluence ou des journées « noires »
de vacances). Ecoutez les « infos routes » à la radio.
Si vous choisissez des itinéraires « bis », roulez-y
calmement en tenant compte que vous êtes sur un
axe routier secondaire. En ville, évitez les quartiers
résidentiels et restez sur les grands axes.
32
82/ Priorité au savoir-vivre
Le réseau routier est un réseau social : l’essentiel
est d’y faire preuve de civisme et de courtoisie.
N’occupez pas deux places de parking pour votre
seul véhicule, ne vous garez jamais en double file même pour un arrêt momentané -, ne laissez jamais
tourner votre moteur à l’arrêt, n’abusez pas de
votre priorité, n’utilisez pas vos feux d’urgence pour
n’importe quel prétexte (si ce n’est l’urgence), etc.
fic
-tra
Info
Une voiture rejette environ 4g
de CO (monoxyde de carbone), 1g de
NOx (oxyde d’azote), 0,3g de COV (composés
organiques volatiles) et 290 g de CO2 (dioxyde
de carbone) au kilomètre, toutes substances
chimiques nuisibles à l’environnement et à la
santé.
Trucs et astuces
83/ Faites régulièrement l’entretien
de votre voiture
Un entretien régulier permet de prévenir l’usure
prématurée, de rouler en sécurité et moins
bruyamment, de réduire sa consommation et
d’émettre moins de polluants. Faites appel à
un garage agréé qui récupère et fait recycler les
déchets provenant de leur travail (huiles vidangées,
pneus usés, etc.).
86/ Réduisez les déchets
Gare aux pertes d’huile et autres liquides polluants.
Dans votre garage, placez un carton ou autre
matériel absorbant sous le véhicule afin d’éviter les
écoulements du moteur et leur absorption dans le
sol. Vous pourrez ensuite jeter ce support au coin
vert ou au ramassage des déchets toxiques. Faites
de même avec l’huile résiduelle si vous effectuez
vous-même la vidange du moteur.
84/ Vérifiez la pression des pneus tous
les mois
Des pneus insuffisamment gonflés entraînent
un mauvais équilibre du véhicule et une
surconsommation de carburant. De plus, ils s’usent
davantage et plus vite et mettent en danger votre
sécurité et celle des autres usagers de la route.
85/ Evitez de charger inutilement ou
de surcharger la voiture
Une voiture lourde est plus énergivore, et encore
davantage lorsqu’elle est chargée sur le toit. Le
surcroît de consommation provoqué par un portebagages de toiture (ou une « coquille ») chargé peut
atteindre 40%. De même, fixez les vélos à l’arrière:
sur le toit, ils augmentent de 20 à 30% l’utilisation
de carburant.
33
Adieu la voiture ?
On en a déjà parlé dans cette brochure : une
voiture coûte cher et pollue. Avez-vous déjà
réfléchi à vous en passer ? Pas si absurde que ça
quand on voit toutes les alternatives possibles.
Quelques idées complémentaires pour aller
dans ce sens.
87/ Achetez une voiture à plusieurs
Si vous n’avez pas besoin de votre voiture chaque
jour, pourquoi ne pas partager les frais d’un véhicule
en commun avec un membre de la famille, un ami
ou un voisin ? Cela demande un peu d’organisation,
mais quelle économie ! Moins compliqué, le
covoiturage organisé par votre employeur ou via
Taxi Stop (voir page 11) est aussi une solution
pratique, conviviale et efficace.
88/ Pratiquez le car-sharing
Vous pouvez disposer d’une voiture uniquement
au moment où vous en avez besoin sans en subir
les inconvénients : nettoyage, entretien, parking,
essence, assurance, etc. Une alternative qui peut
aussi vous éviter d’acheter une seconde voiture
pour le ménage. A Bruxelles, la société Cambio
dispose de 23 stations de véhicules en partage
(car-sharing) en collaboration avec la STIB. Elles
disposent de places de parking réservées, situées
dans les quartiers d’habitation et à proximité d’un
arrêt de transports publics.
Cambio, société de voitures partagées
La société de voitures partagées « Cambio » vous
permet de louer un véhicule « à la carte » quand bon
vous semble.
• Différents modèles sont à disposition des
abonnés, selon l’usage qu’ils désirent en avoir :
34
rouler seul, en famille, pour un jour, un week-end,
les vacances, etc.
• Ils sont libérés de l’achat, l’amortissement et
l’entretien du véhicule, ainsi que des autres
contraintes comme assurances, contrôle
technique, etc. puisque tout est compris dans
le prix de la location. Les voitures proposées
sont des véhicules récents et couverts par une
assurance omnium.
• A l’heure où nous publions cette brochure, 23
stations de location sont ouvertes à Bruxelles,
totalisant une flotte de 65 véhicules et réunissant
plus de 2.250 abonnés.
• Cette formule de mobilité permet de retirer 700 à
800 voitures de la circulation bruxelloise.
• Il est prévu d’arriver à 42 stations en 2010,
proposant plus de 220 véhicules à 10.000
clients.
Plus d’infos sur www.cambio.be
89/ Rendez votre plaque
d’immatriculation et faites détruire
votre vieux véhicule si vous n’en
n’avez plus besoin
Grâce à la Région bruxelloise, vous pouvez rendre
la plaque d’immatriculation de votre véhicule (ou
de l’un d’entre eux) contre un abonnement en
transports en commun, à Cambio et une prime
d’achat vélo. Mieux encore, si vous faites détruire
votre ancienne voiture par un centre agréé, vous
doublez votre avantage.
Remettez votre plaque et profitez
des primes « Bruxell’Air » de la Région
bruxelloise
Pendant un an, si vous remettez votre plaque
d’immatriculation et renoncez à votre voiture,
vous recevez:
• soit un abonnement pour les transports en
commun et un abonnement Cambio Start
d’un an.
• soit un abonnement Cambio Start* d’un an
et une prime vélo (de 400 € maximum)
Les automobilistes qui, outre la restitution de
leur plaque, font procéder à la destruction dans
un centre agréé de leur voiture immatriculée
avant le 1er janvier 1997, pourront recevoir :
commun et un abonnement Cambio Start*
d’un an, tous deux renouvelables une fois.
commun d’un an, un abonnement Cambio
Start* d’un an renouvelable une fois et une
prime vélo.
• soit un abonnement Cambio Start d’un an
renouvelable une fois et une double prime
vélo.
La demande de prime doit être introduite par
courrier à la STIB. Elle doit comporter plusieurs
documents attestant que vous répondez bien
aux conditions d’octroi. Pour plus d’infos sur
celles-ci, téléphonez au 070 / 21 00 15 ou
surfez sur le site www.prime-bruxellair.be
35
Et les deux-roues
motorisés ?
Les problèmes de circulation, de parking et
la nécessité pour de nombreux usagers de se
déplacer de plus en plus vite, ont entraîné une
présence accrue de véhicules deux-roues dans
nos paysages citadins. La moto est en effet un
moyen de déplacement pratique et qui fluidifie
le trafic urbain mais il demeure assez polluant,
surtout quand il s’agit d’une grosse cylindrée.
90/ Choisissez une petite cylindrée
(max 125cm³)
Un scooter de 125 cm3 émet en effet en moyenne
35% moins de CO2 (gaz à effet de serre) qu’une
petite voiture citadine roulant au diesel, alors qu’une
grosse cylindrée émet autant de gaz à effet de
serre qu’une voiture citadine diesel ou essence.
Evitez les moteurs 2 temps qui fonctionnent au
mélange essence-huile et polluent davantage que
les autres.
fic
-tra
Info
Depuis le 1er janvier 2007,
tous les deux-roues motorisés de plus
de 50 cm3 vendus en Europe doivent répondre
à la norme Euro3. Celle-ci est cependant moins
contraignante que la norme Euro 4 imposée aux
nouvelles voitures. Les normes euro pour les
grosses cylindrées sont cependant plus strictes
que pour les petites.
36
91/ Soyez attentifs à la sécurité
Rouler en scooter ou autre deux-roues en ville peut
être assez risqué. Les automobilistes ne sont pas
souvent attentifs à votre présence sur la chaussée,
et certains modèles ne bénéficient pas d’une
excellente tenue de route. Pour une conduite plus
sûre et moins polluante, suivez les mêmes conseils
que ceux donnés dans les pages précédentes pour
la voiture en ce qui concerne le moteur ; et pour
le vélo quant à la place dans la circulation. Il est
conseillé de suivre une formation avant de vous
lancer dans le trafic.
Fun et
trajets
lointains
Les déplacements ne sont pas liés qu’à des obligations, loin
de là. Ils peuvent prendre des dimensions ludiques aussi bien
qu’utiles, comme avec les rollers et trottinettes. Ils sont aussi
liés à nos rêves de vacances au soleil ou de découvertes de
pays lointains. Dans les deux cas, quelques conseils sont les
bienvenus.
37
SE DEPLACER «FUN»
Le déploiement actuel de différents
moyens de locomotion urbains comme le
roller, la trottinette et autres répond à une
préoccupation écologique mais aussi à un
nouveau style de vie urbain dans lequel la ville
est aussi un lieu de plaisir et de rencontres.
92/ Devenez adepte de la trottinette
Ce petit moyen de transport propulsé à pied est
excellent pour le coeur et les muscles. Pour se tenir
en équilibre, le « trottineur » doit garder un pied sur
la planche, et utiliser l’autre pour se propulser. Les
enfants adorent. La trottinette peut représenter
une bonne alternative à la marche, pour se rendre
à l’école par exemple. Il existe des modèles de
trottinettes électriques, plus confortables pour
grimper les pentes ou les plus longs trajets.
93/ Expérimentez les rollers
Moyennant une bonne condition physique, le roller
peut se pratiquer à tout âge. Il suffit de quelques
heures pour trouver son équilibre mais la maîtrise
de la vitesse, le freinage et les techniques de
virages nécessitent au minimum une dizaine de
sorties. Evitez la voirie et les trottoirs et préférez un
espace protégé pour effectuer votre apprentissage.
Et surtout, attendez de maîtriser deux techniques
de freinage avant de vous lancer dans les lieux
publics.
Roller et trottinette :
• Portez des équipements de protection :
casque, genouillères, coudières, protègepoignets et gants.
• Ne roulez jamais pieds nus, en sandales ou
en souliers à hauts talons.
• Evitez la circulation et de rouler le soir.
• Doublez les piétons à gauche et roulez à
droite sur les voiries.
• Roulez de préférence sur des surfaces
lisses et en dehors de la circulation.
• Restez maître de votre vitesse, ralentissez
l’allure sur les trottoirs.
• Évitez les voiries recouvertes d’eau, de
gravier ou de sable.
Respectez les règles
Il existe une réglementation qui précise
l’endroit où vous pouvez rouler en roller et à
trottinette. La réglementation est liée à l’âge de
l‘utilisateur. Plus d’info sur www.ibsr.be
e
rad
r Pa
Cela fait sept ans qu’a lieu la Roller Parade dans plusieurs villes de Belgique, dont
La Rolle
Bruxelles. Au sein de notre Capitale, la Roller Parade a lieu tous les vendredis de 21h à 23h,
de juin à septembre, au départ de la Place Poelaert. Elle permet aux amateurs de rollers de se balader
en ville en toute sécurité sur des routes dégagées de la circulation automobile. La participation est
gratuite. La parade est annulée en cas de pluie ou de sommet européen.
La cuvée 2007 a prévu une sortie rollers pour les débutants, le principe est le même mais le parcours
est prévu de 20 à 21 heures.
38
LIMITER L’USAGE
DE L’AVION
94/ Privilégiez le train lorsque c’est
possible
Pour un trajet similaire, un avion consomme 6
fois plus d’énergie que le train. Un vol aller-retour
Paris-Zurich, par exemple, émet 300 kg de CO2
par personne. Un trajet aller-retour en train émet
48 kg de CO2 par passager. Or 40 % des voyages
en avion s’effectuent sur des distances inférieures à
800 km, pour lesquelles les lignes à grande vitesse
sont souvent plus pratiques. En effet, le train dessert
directement les centres-villes.
95/ Soyez solidaires lorsque vous
prenez l’avion
Nous pouvons prendre le train pour partir en
vacances ou encore aller au travail en transports en
commun. Mais dans certaines situations de travail
ou de loisirs à destinations lointaines, il n’y a pas
d’alternatives à l’avion. Si c’est le cas, vous pouvez
compenser vos émissions de CO2 par un don à
des projets qui luttent contre les changements
climatiques. Plusieurs associations existent, dont
certaines en Belgique.
Comment compenser
émissions de CO2 ?
ses
propres
Plusieurs associations proposent des projets
auxquels vous pouvez participer via des
dons de compensation. Si vous voyagez en
avion ou en voiture et que vous souhaitez
parvenir à «zéro CO2», vous pouvez verser
une compensation environnementale dans un
fonds spécialement créé à cet effet. Choisissez
celui qui vous convient après investigation sur
un moteur de recherche Internet.
fic
-tra
Info
Lors d’un vol de Londres
à New York, un Boeing 747 émet
autant de gaz à effet de serre que 80 gros 4x4
pendant 1 an de déplacements intensifs (soit
440 tonnes d’équivalent CO2).
39
Contacts & infos
96/ Informez-vous sur la mobilité à
Bruxelles Environnement
Bruxelles Environnement - IBGE
L’Administration de l’Environnement et de l’Énergie
de la Région de Bruxelles-Capitale
Service Info-environnement
Tél. : 02 775 75 75
www.bruxellesenvironnement.be
97/ Consultez en ligne le «pollumètre»
La qualité de l’air en Région bruxelloise fait
l’objet d’une surveillance permanente. Effectuées
par le laboratoire de Recherche de Bruxelles
Environnement, les mesures permettent d’obtenir
chaque jour deux indices.
• L’indice global qui indique la qualité de l’air pour
l’ensemble de la Région bruxelloise.
• L’indice trafic qui indique la qualité de l’air dans
les zones de grande circulation.
Ces données sont reprises sur le pollumètre
que vous pouvez consulter en direct sur www.
bruxellesenvironnement.be.
98/ Lisez nos études
• Document de synthèse sur la problématique Air
et Transport
• Etude prospective et comparative pour une
stratégie environnement et mobilité en Région de
Bruxelles-Capitale
• Etude sur les impacts environnementaux de
différents styles de conduite en voiture en Région
de Bruxelles-Capitale.
Ces documents sont téléchargeables sur www.
bruxellesenvironnement.be > Données > Rapports
techniques > Mobilité
40
99/ Consultez d’autres sites
d’information sur la mobilité et les
déplacements
• le site de l’Administration de l’Equipement et des
Déplacements en Région de Bruxelles-Capitale :
www.mobil2015.irisnet.be
• le site sur le dimanche sans voiture organisé par la
Région bruxelloise : www.dimanchesansvoiture.
irisnet.be
• les pages sur la voiture économe sur le site du SPF
Santé publique, sécurité de la chaîne alimentaire
et environnement : www.voitureeconome.be
• le site sur la conduite souple : www.ecodrive.org
• le site d’Equiterre pour des choix écologiques
et socialement équitables : www.equiterre.org/
transport/informer3.php, comprenant, entre
autres, un calculateur de l’impact écologique et
financier en fonction des déplacements
• le site (français) pour comparer l’impact de vos
déplacements : ecocomparateur.typepad.fr/
• le site « Clean Auto » : www.clean-auto.com.
100/ Pour les déplacements
alternatifs à la voiture, consultez :
• le site de la Société des Transports
Intercommunaux de Bruxelles : www.stib..be
• le site de la Société nationale des Chemins de
fer belges : www.b-rail.be
• le site « Un taxi pour Bruxelles » :
www.taxi.irisnet.be
• le site de la société d’auto-partage « Cambio » :
www.cambio.be
• le site du co-voiturage Taxistop :
www.taxistop.be
• le site «Se déplacer en vélo à Bruxelles»: www.velo.irisnet.be
• le site de Pro Velo : www.provelo.be
• le site du Groupe de Recherche et d’Action des
Cyclistes Quotidiens : www.gracq.org
• le site de CyCLO, atelier vélo : www.recyclo.org
• le site www.bralvzw.be/
• le site www.inti.be/ecotopie/velo.html
• le site « Tous à vélo ! » : www.avelo.org/
• le site www.bicycity.be
• le site www.fridaybikeday.be NoMo - autrement mobile
NoMo - autrement mobile revendique une politique
cohérente des déplacements et de l’urbanisme,
garantissant à chacun le droit à la mobilité, une part
équitable de l’espace public et la qualité de vie.
Contact: NoMo ASBL - autrement mobile
Tél. 02.478.83.79
Courriel : [email protected]
Site : www.nomo.be
Inter-Environnement Bruxelles
Tél. : 02 223 01 01
Atelier vélo - Ateliers de la rue Voot
Rens.: 02 762 48 93
Expo-Velo asbl
Tel : +32 2 778 62 00
Fietsersbond Brussel
Tél. : 02 502 68 51
Sources:
http://mineco.fgov.be
Placeovelo
Placeovelo organise des actions médiatiques pour
promouvoir une «ville 30» qui donne plus de place
aux déplacements alternatifs (piétons, transport en
commun de surface, vélos, rollers,...).
Site : placeovelo.collectifs.net
www.ecoconso.be
www.dimanchesansvoiture.irisnet.be
www.velopliant.loindevant.be/
www.letsmove.be/
www.info-durable.be
www..norauto.fr/citoyennete/env-certification.asp
www.tousavelo.com
www.smile-europe.org
www.vivreenvillle.org
www.sustainable-cities.eu
41
Rédaction : Fade In
Layout : Laurent Defaweux
Comité de lecture : Laurent Bodarwé, Sylvie Clara, Hélène Dekker, Marianne Desager, Louis Grippa,
Sarah Hollander, Rik De Laet, Marianne Squilbin, Xavier Van Roy
Coordination : Mathieu Molitor
Dépôt légal : D/5762/2007/20
Editeurs Responsables : Jean-Pierre Hannequart & Eric Schamp - Gulledelle 100 - 1200 Bruxelles
Imprimé avec de l’encre végétale sur papier recyclé
Illustrations : Thomas De Coster : pp. 6, 18, 20, 29
Crédit photographique (©) :
Bruxelles Environnement - IBGE : pp.4, 15, 39, 40
Laurent Defaweux : pp. 15, 39, 40
Michaël De Lausnay : pp. 4, 7, 9, 10, 12, 14, 16, 17, 21, 34, 36, 38
Mathieu Molitor : pp. 13, 15, 18, 20, 22, 27, 30, 31, 32, 33, 36, 37
STIB : Caroline Demets et Joseph Bamps : pp. 11, 12, 23, 24, 25, 26, 34
TBWA : pp. 1, 2, 3, 4, 42
42
© Bruxelles Environnement - IBGE • Septembre 2007

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