la prison de la honte

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la prison de la honte
FRANCE-ALGÉRIE Une polémique pour rien
Page 3
13 mai 2016
@elwatan_weekend
367
LA PRISON
DE LA HONTE
Pages 6-7
PHOTOS : DR
Prix : 20 DA - France : 1 euro - [email protected] - www.elwatanproject.com - @elwatan_weekend
LAGHOUAT
2
7 jours
El Watan Week-end
Vendredi 13 mai 2016
Amokrane Sabet sera enterré à Tizi Ouzou
Meziane Abane
T [email protected]
Le corps du Franco-Algérien Amokrane Sabet,
44 ans, ex-champion de la MMA (Arts martiaux
mixtes ou combat libre), assassiné le 2 mai
dernier par la police de Bali, une île touristique
indonésienne, sera rapatrié demain en Algérie,
affirme à El Watan Week-end sa sœur, jointe par
téléphone. Selon notre interlocutrice, qui a tenu
à garder son prénom anonyme, le corps de son
frère ne passera pas par la France, car il sera
acheminé directement vers l’Algérie, où il sera
enterré dans le village natal de ses parents, à Ighil
Guefri, à Larbaâ Nath Irathen, dans la wilaya de
Tizi Ouzou. Quant aux raisons de l’intervention
des policiers à Bali, le quotidien français Le
Figaro explique que «ces derniers avec l’aide
des agents des services d’immigration ont été
mobilisés dans le but d’interpeller Amokrane
Sabet qui se trouvait en situation irrégulière en
vue de l’expulser». Le porte-parole de la police
de Bali, Hery Wiyantoun, dont les propos ont
été rapportés par le même quotidien se justifie :
«Il y a eu beaucoup de plaintes contre cet
homme qui mangeait toujours au restaurant
sans payer, avait un couteau sur lui et harcelait
les gens, mais il ne s’est jamais présenté à nos
convocations pour être interrogé.» Des propos
qui ont suscité l’indignation de la famille Sabet
qui dément : «C’est un pur mensonge. C’est
l’argent qui est derrière cette affaire. Mon frère
dont la validité de son titre de séjour a expiré en
septembre dernier, a dû payer je ne sais qui pour
lui prolonger son visa. Il a dû passer par des
voies qu’il n’aurait pas dû prendre et il s’est fait
avoir.» Et la sœur d’ajouter : «J’ai eu beaucoup
de témoignage des voisins de mon frère qui ont
infirmé les propos de la police. Ils m’ont avoué
que la police fait du chantage aux touristes.
Elle est connue pour être très corrompue. Mon
frère a un grand cœur. Il aide tout le monde. Il
avait bien réussi sa vie.»Amokrane est né en
1972 à Toulon, dans le sud-est de la France.
Blida : les vétérinaires
de la Fonction publique
manifestent
Les vétérinaires relevant de la
Fonction publique ont tenu, mercredi,
des sit-in devant les DSA de tout le
pays pour faire valoir leurs droits.
A Blida, tous les vétérinaires affiliés
au Syndicat local des vétérinaires
fonctionnaires de l’administration
publique ont répondu à l’appel. «A
travers notre mouvement, nous exigeons
de la Fonction publique qu’elle nous
permette d’évoluer dans notre carrière.
On devrait avoir une promotion tous
les cinq ans, à travers des concours.
Malheureusement, les concours sont
bloqués depuis plusieurs années»,
déclare le représentant du Syndicat
national des vétérinaires fonctionnaires
de l’administration publique à Blida.
Et de poursuivre : «Actuellement, les
docteurs vétérinaires de la Fonction
publique ne peuvent pas prétendre au
titre de médecin-vétérinaire principal,
médecin-vétérinaire principal en chef,
inspecteur vétérinaire principal, ou
inspecteur vétérinaire en chef, à cause
de ce blocage émanant de la Fonction
publique.» Les vétérinaires mécontents
demandent aussi la révision de
la formation des vétérinaires à
l’université. «Cinq ans de formation,
c’est vraiment peu. On ne connaît rien
des camelins par exemple», regrette
notre source. «A travers nos PV établis
lors des opérations d’inspection, nous
contribuons à renflouer les caisses du
Trésor public, malheureusement, nous
sommes ignorés.»
M. Benzerga
Sa sœur raconte qu’il pratiquait beaucoup de
sports et les arts martiaux quand il était petit.
Jeune, il décide de s’installer à Paris où il tente
une carrière de mannequin, mais très vite il
s’aperçoit que ce métier n’était pas fait pour lui.
En 1999, il décide de recommencer sa vie, il
part à Londres où il renoue avec les combats
libres. Ses succès ont changé sa vie. Amokrane
s’est fait beaucoup d’argent, ce qui lui a permis
d’ouvrir sa première entreprise, une boîte
de sécurité, puis un night-club, baptisé le
Vendôme, puis un pub. Sa sœur raconte qu’il
avait même entamé une carrière d’acteur et
qu’il avait joué dans un film anglais. Son neveu,
vivant en Haute-Savoie, à l’est de la France,
joint par téléphone, se souvient d’un oncle
«charitable». «A Londres, il était très entouré
par les Algériens, surtout les Kabyles. Il aidait
tout le monde, assure-t-il. Idem en France où
il donnait aux pauvres. Il était très généreux».
VIDÉO
A Tizi Ouzou aussi, Amokrane était perçu
comme une personne qui aimait la vie et aidait
les gens du village. Contacté par téléphone,
le cousin d’Amokrane, Remdane Sabet, 65
ans, ancien muezzin actuellement à la retraite,
témoigne : «Ce qu’on raconte sur lui n’est que
mensonge. Je ne connais pas plus serviable et
rigoureux. Au village, il aidait même les gens
qui préparaient leur mariage et conseillait
surtout aux jeunes d’arrêter de fumer et de
boire de l’alcool. Il n’a jamais fait de mal à
personne. Une fois, dans un restaurant après
avoir fini de manger, il a offert 100 euros à
chacune des employées.» La police de Bali
l’accuse aussi d’avoir poignardé, ce jour-là,
un de leurs collègues. Selon Le Figaro, ce
dernier a succombé à ses blessures. «L’un de
nos officiers a essayé de s’approcher de lui
et de le calmer, mais Sabet l’a poignardé»,
affirme Hery Wiyantoun. Sa soeur rétorque :
«Plus de 40 policiers armés jusqu’aux dents et
munis de gilets pare-balles ont débarqué chez
lui ! Tout ça pour une histoire de permis de
séjour ? Mon frère n’était pas un criminel et
il n’a poignardé personne avant qu’on lui tire
dessus.» Sur la vidéo qui montre la scène de la
descente policière, on voit des policiers braquer
leurs armes contre Amokrane. Ce dernier, en
s’adressant au policier en chemise blanche
qui devance ses collègues, lui dit de tirer s’il
souhaite le faire. Ce dernier tire deux coups en
l’air, puis un troisième, provoquant la victime,
qui, après avoir fait cinq pas, reçoit au moins
cinq balles. Malgré toutes les balles reçues,
Amokrane qui s’est arrêté un moment, s’est
retourné soudainement et s’est mis à courir
derrière les policiers. Sans image, on entend
clairement les coups de feu s’enchaîner. C’est
probablement ici qu’Amokrane a agressé le
policier en question. A la fin de la vidéo, les
images reviennent : on y voit Amokrane, au
sol, qui se relève, puis tomber sur le dos. Là, les
policiers lui tirent encore dessus. Au total, plus
d’une quarantaine de balles ont été tirées. «Les
autorités ont même dit que selon l’autopsie mon
frère s’est tué tout seul. Alors que les vidéos
de son assassinat, disponibles sur Youtube,
démontrent qu’il a été tué par les policiers»,
confie la sœur. «On ne tue pas une personne
parce qu’elle est en situation irrégulière.
Si mon frère était réellement ingérable, les
autorités indonésiennes auraient pu contacter
l’ambassade de France et l’informer de sa
situation. Ils auraient pu nous contacter, et à
ce moment-là on aurait pu faire quelque chose
et l’aider. Les autorités indonésiennes sont
irresponsables», s’indigne-t-elle. La date de
l’enterrement n’a pas été communiquée par
la famille du défunt, qui regrette que des
journaux fassent du «copier-coller d’un
article qui diffame son enfant». Selon la sœur
d’Amokrane, la famille a porté plainte contre
la police de Bali. En Indonésie, une enquête a
été ouverte. ■
La grève des cheminots se poursuit
Les conducteurs de train de la SNTF poursuivent
leur grève à Alger pour la sixième journée
consécutive. Malgré un protocole d’accord signé
dimanche entre le directeur général de la SNTF,
Yacine Bendjaballah, et le secrétaire général de
la Fédération nationale des cheminots, Abdeslam
Albane, les grévistes, qui déclarent ne pas faire
partie de la FNC, promettent de poursuivre leur
mouvement. «La grève restera ouverte jusqu’à
l’obtention d’un protocole conforme et jusqu’à
ce que la direction réponde à nos revendications
qui sont très simples : la mise à niveau des TS
conducteurs de train comme leurs collègues dans
les autres services», assure Abdelkader Sid, chef
de traction à la SNTF. «Un protocole d’accord du
conseil d’administration (CDE) et un deuxième
protocole signé en 1998 attestent que les travailleurs
ayant des TS et des diplômes universitaires doivent
avoir les mêmes droits. Par ailleurs, la loi 84 du
code du travail affirme qu’il ne doit pas y avoir
de différence entre les travailleurs. Salaire égal et
travail égal», argumente le gréviste. Cependant, la
situation risque de se compliquer dans la mesure
où un conflit s’installe entre les grévistes et la
fédération. «On n’a pas eu de discussion avec la
direction depuis dimanche, le premier jour de la
grève. Depuis, c’est la fédération, complice de la
direction, qui prend en charge les pourparlers.
On n’est pas au courant de ce qui se passe entre
eux», lance Abdelkader Sid. Selon le communiqué
conjoint de la SNTF et de la FNC, une réunion
de travail s’est tenue hier avec le bureau d’études
externe, IFACT, désigné par le protocole. «Son
responsable a accepté de nous faire part, dans
l’essentiel de la semaine
SAMEDI. Le ministère des Finances
annonce une situation des finances
publiques critique avec un
creusement du déficit du Trésor et
une baisse de la fiscalité pétrolière.
Mais une mauvaise nouvelle n’arrive
jamais seule. Dans la wilaya de Bordj
Badji Mokhtar, un important lot
d’armement et de munitions a été
découvert.
un délai n’excédant pas 15 jours, de la durée
nécessaire à l’aboutissement et la finalisation
de l’étude en question», ajoute le communiqué.
Pendant ce temps, la paralysie du trafic ferroviaire
inquiète les usagers. Asma, habite Alger-Centre,
étudiante à l’université de Bab Ezzouar, elle prend
régulièrement le train pour se rendre en cours.
«Cela fait une semaine que ça dure et rater plus
de cours n’est plus possible, d’autant que nous
entrons dans une période d’examens. Le train est
le seul moyen de transport qui m’assure l’arrivée
aux cours à l’heure vu les embouteillages du côté
d’Alger-Est… C’est vraiment infernal, affirme-telle. Je comprends que les travailleurs demandent
leurs droits, mais il ne faut pas oublier que le train
est un moyen de transport que beaucoup utilisent
au quotidien. Il faut penser aux gens qui font les
frais de cette grève et trouver une solution au plus
vite. Même le service minimum n’est pas garanti.»
Sofiane, un voyageur, s’est présenté dimanche à la
gare de Blida vers 8h45, dans le but de se rendre
à Agha (Alger). «Je remarque que les voyageurs
ne sont pas nombreux comme d’habitude, je me
présente devant deux guichetiers en train de
discuter comme si de rien n’était et l’un d’eux
me lance : il n’y a pas de train aujourd’hui, sans
expliquer pourquoi. En lui demandant la raison,
ce dernier me répond avec dédain : la grève.
Pourquoi ? Je ne le sais pas», raconte Sofiane
précisant que «dans la gare, aucune affiche ne
prévient les voyageurs, ni aucune annonce n’est
faite à travers le haut-parleur. Nous sommes livrés
à nous-mêmes.»
Ryma Maria Benyakoub
AADL 2 : Tebboune
annonce 20% de plus sur
le prix de vente
Le ministre de l’Habitat, de
l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid
Tebboune, a indiqué, hier à Alger, qu’il
a été décidé d’augmenter les prix
de vente de logements destinés aux
souscripteurs du programme AADL 2
(2013), soulignant que l’augmentation
atteindra 20%, tout au plus, du coût
initial. «Les prix des logements
AADL connaîtront une augmentation
raisonnable», a soutenu le ministre
dans des déclarations à la presse en
marge d’une séance du Conseil de la
nation dédiée aux questions orales,
précisant que le taux d’augmentation,
«encore à l’étude avec le ministère des
Finances, ne dépassera pas les 20%»
du coût initial. Cette augmentation
sera appliquée par une hausse du
montant des versements mensuels
après réception du logement, la
valeur des tranches à payer avant la
remise des clefs reste inchangée. Le
prix des logements AADL est estimé
actuellement à 2,1 millions de dinars
pour les appartements de type F3 et
à 2,7 millions de dinars pour les F4.
«Rien ne justifie le maintien des prix
actuels alors que le coût de réalisation
a fortement augmenté», a-t-il estimé,
assurant que les souscripteurs
de 2000 et 2001 n’étaient nullement
concernés par cette augmentation.
Concernant les versements mensuels,
le ministre a expliqué qu’ils seront
comptabilisés sur la base du nombre
d’années de paiement retenues par le
postulant et a fait état de la possibilité
pour ce dernier de payer l’intégralité
du prix du logement et d’obtenir
l’acte directement. Répondant à la
question d’un membre du Conseil de
la nation sur la cession des logements
sociaux, le ministre a fait savoir qu’il a
été décidé de régulariser la situation
des occupants des logements qui ont
bénéficié du désistement d’un proche,
bien que la loi n’autorise pas une telle
démarche. La cession lancée en 2013
connaît des lenteurs. Selon les chiffres
avancés par le ministre, seuls 156 000
unités sur un ensemble de 571 000
logements sociaux distribué avant
janvier 2004 ont été cédées.
APS
Le premier guichet pour
les consommateurs
ouvrira avant le
Ramadhan
L’association «Aman» de protection
du consommateur a annoncé hier
l’ouverture, à Alger, de son premier
guichet d’ici la fin du mois en vue
d’y recevoir les préoccupations
et doléances des consommateurs
en attendant la généralisation de
l’opération à d’autres wilayas. Lors
d’une conférence de presse, le
président de l’association affiliée
à la Fédération algérienne des
consommateurs (FAC), Hassan
Menouar, a précisé que le guichet
avait pour objectif de prendre acte des
préoccupations des consommateurs,
mais aussi les orienter en matière de
consommation de divers produits.
Au-delà de la défense des droits
du consommateur, le guichet vise
à relever les dépassements et les
dénoncer auprès des services du
ministère du Commerce en charge
de la lutte contre la fraude et la
contrefaçon. Une douzaine de
guichets similaires doivent ouvrir
avant la fin 2016. A l’approche du
Ramadhan et de la saison estivale,
Hassan Menouar a indiqué que son
association avait lancé une campagne
de sensibilisation aux dangers des
intoxications alimentaires sous le
slogan «Préserve ta santé» dans les
écoles annonçant le lancement, les
prochains jours, d’autres campagnes
contre le gaspillage.
APS
Par Sofia Ouahib
DIMANCHE. Commémoration du 8 Mai 1945.
A cette occasion, Abdelkader Bensalah
qualifie les massacres de cette journée de
«véritable génocide». De leurs côtés, les
conducteurs de train ont décidé de célébrer
cette journée à leur manière : ils ont
entamé une grève illimitée.
LUNDI. Bonne nouvelle pour les
concessionnaires automobiles : le ministère
du Commerce a entamé la distribution des
licences d’importation de véhicules. Par
contre, l’épouse de Chakib Khelil ainsi que
les enfants de Chadli Bendjedid et de Yazid
Zerhouni se sont réveillés avec une mauvaise
surprise. Ils sont cités dans le scandale
Panama Papers.
7 jours 3
El Watan Week-end
Vendredi 13 mai 2016
Visas : fausse polémique autour
de Lamamra et l’ambassadeur
de France
Bouzid Ichalalene
T @MassimoAmazigh
«Malheureux». C’est ainsi que le
ministre d’Etat et ministre des Affaires
étrangères Ramtane Lamamra a qualifié,
hier à Alger, les propos attribués à
l’ambassadeur de France en Algérie lors
de sa visite à Tizi Ouzou. Selon Ennahar
et Algérie1, Bernard Emié aurait déclaré
que «que 60% des visas» délivrés par son
ambassade aux Algériens «bénéficient
aux habitants des wilayas de la Kabylie
et que 50% des étudiants algériens
en France sont issus de cette même
région». Contactée par El Watan Weekend, la cellule de presse assure avoir
en sa possession «les enregistrements
de tous les discours du diplomate lors
de sa visite en Kabylie et qu’à aucun
moment il n’a tenu de tels propos». Dans
l’après-midi, l’ambassade de France
a officiellement apporté son démenti :
«L’ambassadeur de France n’a pas tenu
à la presse les propos qui lui ont été
attribués, mais a simplement souligné
au cours d’une réception à caractère
privé avec la communauté française
qu’il constatait que les habitants de
cette région prenaient toute leur part
dans les échanges entre l’Algérie et la
France», ajoutant que «la France n’a
aucune politique de quotas d’aucune
sorte en matière de visas qu’elle traite
dans un esprit d’égalité et de nondiscrimination».
MISE AU POINT
Selon des élus locaux et des députés de la
région joints par El Watan Week-end, qui
ont assisté aux deux rencontres tenues
dans le salon d’honneur de la wilaya et à
l’hôtel Lalla Khedidja, «l’ambassadeur
n’a pas dit les choses de cette façon.
Effectivement, il a évoqué les statistiques
des visas accordés aux habitants des
wilayas de Tizi Ouzou et de Béjaïa, sans
prononcer le mot ‘’kabyle’’», précise
un élu de la wilaya. L’ambassadeur de
France a été interpellé plusieurs fois par
les journalistes au sujet de la réouverture
de l’Institut français fermé depuis 1993
à ce jour pour des raisons de sécurité,
mais le diplomate n’a pas répondu aux
questions devant les journalistes. «Je ne
peux rien vous dire sur ce volet, car ma
visite se limite juste à une rencontre de
coopération», a rapporté l’ambassadeur
à El Watan. Le président de l’Assemblée
populaire communale de Tizi Ouzou,
Ouahab Aït Menguellet, affirme avoir
Décès de Cheikh Bouamrane,
président du Haut Conseil
islamique
aussi «insisté» auprès de l’ambassadeur
de France sur «la nécessité de rouvrir
cet institut». «D’ailleurs, je me demande
pourquoi celui-ci est encore fermé, en
sachant que pratiquement dans toutes
les autres wilayas du pays les autres
instituts sont en activité.» Selon des
responsables locaux, «notre ministre des
Affaires étrangères poursuit la politique
du gouvernement précédent qui s’est
opposé à la volonté des responsables
locaux et diplomates français qui
souhaitaient rouvrir l’Institut français
à Tizi Ouzou». Cette mise au point
intervient dans un contexte particulier,
où le ministre la Communication,
Hamid Grine, multiplie les discours
sur la nécessité de respecter l’éthique
et la déontologie journalistiques. Reste
à savoir si le ministre des Affaires
étrangères a répondu en s’appuyant
sur ce que deux médias ont rapporté.
Car, selon le même communiqué, les
diplomates français regrettent «que ces
propos aient pu être mal interprétés et
réaffirmons le principe fondamental
d’égalité et de non-discrimination qui
fonde la politique de la France et les
relations franco-algériennes». ■
Terrorisme : ce que cachent les ratissages et les
saisies d’armes
Mercredi, sept terroristes ont été
abattus près de Lakhdaria, dans la
wilaya de Bouira. Moins d’une semaine
auparavant, sept autres avaient été
éliminés dans la wilaya de Skikda,
tandis que d’impressionnantes caches
d’armes sont découvertes au sud du
pays. Quatre militaires étaient tombés
au champ d’honneur dans la forêt de
Djebel el Ouahch à Constantine il y a
moins d’un mois. A quoi est due une telle
activité ? Depuis le début de l’année,
on observe un véritable glissement
technologique en Libye à la faveur
de l’arrivée de djihadistes de Syrie et
d’Irak, avec un début d’utilisation de
véhicules blindés bourrés d’explosifs
(SVBIED) et l’apparition de roquettes
artisanales hautement destructrices
(IRAM) semblables aux Burkane, Zilzal
et Jahanem, utilisées par les différentes
parties au Levant. En Algérie, c’est
l’irruption d’armement lourd qui dénote
la volonté affichée par les terroristes
d’aller vers la confrontation directe en se
dotant de moyens de soutenir des sièges
ou lancer des opérations d’envergure.
Et leur volonté d’investir dans de
l’artillerie anti-aérienne et terrestre pour
se défendre contre l’aviation et frapper
sans être vus. Le 1er janvier, une saisie
d’armes avait montré un lance-missile
anti-aérien Igla à Bordj Badji Mokhtar.
Au même endroit cette semaine, c’est
un système de lance-roquettes multiples
chinois Type 63 qui a été retrouvé, avec
en plus de la munition pour alimenter
un lance-roquettes Grad beaucoup plus
dévastateur. Ces deux équipements
auxquels on peut ajouter la douzaine
de canons anti-aériens de 14.5 mm
récupérés par l’ANP sont des marqueurs
significatifs prouvant l’évolution de la
stratégie terroriste en Algérie. L’attaque
6L’actu
Les 7 terroristes que le ministère de la Défense a annoncé avoir tués mercredi
au cours d’une opération menée par un détachement de l’ANP, près de la
zone de Moumlil, commune de Lakhdaria, wilaya de Bouira/1re RM, ont été
identifiés. Il s’agit de R. Ali alias Abou El Abbes, B. Baha-Eddine alias Khetab El
M’sili, M. Ammar alias Ami Chouaïb, A. Issa alias Saad El Blidi, B. Mohamed alias
Bouzenad, Z. Lamine alias Abou Aymen et H. Ahcene alias Yasser El-Blidi. Par
ailleurs, toujours selon le ministère de la Défense, d’autres détachements ont
arrêté quatre hommes présentés comme des soutiens aux groupes terroristes
à Oran/2e RM et Boumerdès/1re RM. A Tamanrasset, Bordj Badji Mokhtar et
In Guezzam/6e RM, des détachements ont intercepté 26 contrebandiers, 11
immigrants clandestins et saisi un pistolet mitrailleur de type kalachnikov, une
quantité de munitions, un camion, 8 véhicules tout-terrain et 15 tonnes de
denrées alimentaires. A El Oued/4e RM, un détachement combiné a appréhendé
17 immigrants clandestins de nationalité marocaine, tandis que des gendarmes
ont arrêté, à Aïn Témouchent/2e RM, 19 autres de différentes nationalités
africaines.
APS
MARDI. Le gouvernement approuve
un projet de loi portant création du
Conseil national des droits de l’homme
qui sera soumis prochainement au
Conseil des ministres. Début de la
première étape de la 21e opération
de relogement des habitants des
bidonvilles dans la wilaya d’Alger ;
1500 familles sont concernées.
MERCREDI. Mauvaise nouvelle pour
le groupe El Khabar. L’action en
référé introduite par le ministère de
la Communication pour contester
le rachat d’El Khabar par une filiale
de Cevital a été renvoyée au 25
mai par le tribunal administratif
d’Alger. Plus loin, dans la région
de Lakhdaria , wilaya de Bouira, 7
terroristes ont été abattus.
du centre gazier BP-Statoil à Khrechba
au sud d’El Goléa va d’ailleurs dans
ce sens. Leur objectif : acquérir des
moyens leur permettant de se mettre
à un minimum de cinq kilomètres de
leurs cibles avec une puissance de feu
considérable. Pour ceux qui pensent que
ce changement doctrinal ne concerne
que le Sud, il faut s’interroger sur
l’utilisation et les saisies de plus en plus
fréquentes de canons artisanaux (et non
de mortiers artisanaux communément
appelés hebheb) que les services de
communication omettent à chaque fois
de montrer dans leurs photos/bilans
d’opérations. Il est à rappeler que quatre
soldats ont péri par ces armes. Si ces
faits sont pour le moins alarmants, il
est possible de retenir quelques faits
ou suppositions positives. D’abord, le
retour sur investissement de l’ANP,
qui essaie de quadriller l’immensité
du Sud avec de très gros moyens et
réussit quotidiennement à arrêter,
éliminer des individus armés et saisir
des équipements. Ensuite, il semble que
- même si l’armement rentre en grandes
quantités en Algérie - les terroristes
peinent à trouver des hommes prêts à
opérer pour leur compte avec la présence
massive de l’ANP aux frontières. Ils
font face à de grandes difficultés pour
infiltrer des étrangers, d’autant que ces
derniers ont perdu deux gros avantages
sur l’armée, celui de la surprise et de la
connaissance du terrain.
Akram Kharief
Le président du Haut Conseil islamique (HCI), Cheikh
Bouamrane, est décédé hier à l’âge de 92 ans des suites
d’une longue maladie, a fait part sa famille. Le défunt
sera inhumé aujourd’hui après la prière de vendredi au
cimetière de Sidi Fredj, à Alger. Cheikh Bouamrane était
à la tête du HCI depuis le 31 mai 2001. Né à El Bayadh,
il avait rejoint l’école coranique dès son plus jeune âge
avant de poursuivre ses études et obtenir un certificat
d’études primaires en 1938. Il s’est rendu, par la suite,
en France où il a obtenu le doctorat de philosophie à
la Sorbonne en 1956. Après l’indépendance, Cheikh
Bouamrane a exercé comme professeur à l’institut de
philosophie à l’université d’Alger, dont il devient, par
la suite, directeur. Il a également occupé plusieurs
postes de responsabilité, dont celui de conseiller au
ministère de la Culture en 1990, puis ministre de la
Communication et de la Culture en 1991. Il a aussi
présidé l’Union des écrivains algériens de 1995 à 1996
avant d’être désigné à la tête du HCI depuis 2001.
Il a publié une dizaine d’ouvrages et de traductions
consacrés à la liberté humaine, à la pensée islamique ou
à l’Emir Abdelkader. En 2008, il s’en est pris à la gestion
de l’argent de la zakat et à la création de Dar el ifta, une
institution officielle chargée des fatwas, à l’instar d’Al
Azhar et de Zitouna, qu’il assimile à une diversion pour
créer une organisation parallèle au HCI. A cette époque,
il a aussi tenu tête à l’ancien ministre des Affaires
religieuses : «L’argent de la zakat doit être destiné
exclusivement aux pauvres et nécessiteux, l’investir est
illicite.» Mais il n’a jamais eu le dernier mot. En 2010,
on se souvient de son coup de gueule sur la peine de
mort. «La peine de mort ne peut être abolie en toute
circonstance. La sanction est un des fondements de la
religion islamique», avait-il insisté dans un entretien à
El Watan Week-end. Le 23 avril, un hommage lui a été
rendu par l’association Les amis de la Rampe Louni
Arezki à Alger, car il fut l’un des premiers instituteurs
algériens ayant exercé dans un établissement scolaire
du quartier algérois éponyme durant la période
coloniale. «Bien qu’il ait occupé le poste de président
du HCI, Bouamrane n’était pas un mufti, mais plutôt un
spécialiste de l’histoire de la pensée islamique. C’est
vrai, il n’a pas été très favorable au soufisme dans ses
tendances réformistes, j’estime néanmoins qu’il était
modéré dans ses propos concernant l’islam et l’image
qu’il en donnait, et que son décès est sans doute une
perte pour l’Algérie et la culture algérienne», affirme
Saïd Djablkheir, chercheur en soufisme.
Nassima Oulebsir
Une journée portes ouvertes
organisée demain par les familles
des disparus
Le Collectif des familles des disparus (CFDA) et SOS
Disparus organisent demain des journées portes
ouvertes au siège de l’association à Alger. Outre les
communications prévues, la projection d’un film est
programmée à 14h. Le film Le voir avant de mourir, de
Khadidja Markemal et Khalif Yakhlef, sera suivi d’un
débat. Le même programme est prévu le samedi 21 mai
R. N.
à Oran et le samedi 28 à Constantine.
L’Union européenne finance
la formation des jeunes
Un nouveau programme de coopération entre l’Algérie
et l’Union européenne (UE), avec un financement de
6 millions d’euros et destiné à soutenir l’emploi et la
formation des jeunes, sera lancé d’ici la fin de 2016,
a annoncé, hier à Alger, le Commissaire européen
chargé de la politique européenne de voisinage et des
négociations d’élargissement, Johannes Hahn. L’objectif
du nouveau programme, qui s’étale sur une période de
quatre ans, est de «faciliter la formation des jeunes en
recherche d’emploi, a précisé le Commissaire européen,
à l’issue de ses entretiens avec le ministre du Travail,
Mohamed El Ghazi. Pour soutenir les jeunes en question,
il est nécessaire de mettre à leur disposition des “mesures
incitatives’’ leur permettant la création de leurs propres
entreprises, car, au final, il n’y a que le secteur privé qui
crée réellement de l’emploi», a-t-il préconisé. L’entretien
a permis d’évaluer la coopération Algérie-UE en matière
de travail, d’emploi et de sécurité sociale, notamment
l’expérience réalisée entre les deux parties en matière
de formation et d’emploi à travers le Programme
d’appui au secteur de l’emploi en Algérie (PASEA), a
déclaré, de son côté, le ministre.
APS
JEUDI. Triste nouvelle : Cheikh
Bouamrane, le président du Haut
Conseil islamique est décédé à l’âge
de 92 ans. Les nouvelles ne sont pas
bonnes non plus pour Djezzy, dont les
résultats financiers au 1er trimestre
2016 montrent une baisse de 14% du
chiffre d’affaires.
24
milliards de DA
C’est le montant
des transactions
commerciales
effectuées sans
facture découvertes
par le ministère du
Commerce au premier
trimestre 2016, soit
9,6% de plus que
l’année dernière.
4
El Watan Week-end
Vendredi 13 mai 2016
CQFD
La question de la semaine
Le choc de la semaine
Que contient le rapport
des économistes remis
au gouvernement ?
La femme qui s’est immolée
à Sédrata est décédée
U
eudi dernier, une femme âgée de
49 ans se dirige vers les sanitaires
du tribunal de Sédrata (Souk
Ahras), referme tranquillement la porte
d’entrée et s’asperge le corps d’essence.
Elle ressort, le corps en flammes. Suivra
une déflagration causée probablement par
le contact des flammes avec un flacon de
déodorant ou de parfum. Choqué, un témoin
raconte : «J’ai vu la défunte se débattre
T
Nassima Oulebsir
@Nassimaoulebsir
n rapport relevant les
dysfonctionnements
de
l’économie nationale et
pointant l’urgence de mesures visant à
cibler l’intervention de l’Etat sur le plan
social vient d’être remis au gouvernement
par M’Barek Malek Seraï, économiste et
consultant international. Pour lui, il existe
13,6 millions d’Algériens payés à moins de
40 000 DA. Ces derniers sont non seulement
dans l’impossibilité de régler leurs factures
d’électricité selon les nouvelles tarifications
en vigueur depuis janvier dernier, mais aussi
incapables d’assumer financièrement les
dépenses quotidiennes, comme les produits
alimentaires et les vêtements. Pour M. Seraï,
l’important dans cette étude commandée
par le gouvernement est de
détailler la cellule familiale,
c’est-à-dire, par exemple, faire
la différence entre un père de
famille ayant des garçons ou
des filles. Car, si les garçons
arrivent à se débrouiller
tant bien que mal, les filles
restent, dans la plupart des
cas, dépendantes de leur père
jusqu’à l’âge du mariage si
elles ne travaillent pas. Pour
l’économiste, il est donc
impératif de faire une sélection
entre ces familles pour être
«juste» si des mesures d’aides
financières sont décidées par
le gouvernement. «Il faut aller
vers une liste d’Algériens qui
sont susceptibles de bénéficier d’aides»,
explique Malek Seraï. Il insiste aussi sur le
fait que cette étude doit être accompagnée
par un travail sociologique pour mieux
comprendre la composante de la famille
algérienne. Le même économiste avait
aussi défendu l’idée selon laquelle si, d’ici
2017, «nous ne faisons rien pour changer la
situation, alors l’impact sur la population
sera la réduction du pouvoir d’achat. Il va
y avoir une inflation galopante et les prix
de tous les produits d’importation vont
augmenter, ainsi que les prix des produits
dont la matière première est importée.
Les seuls produits qui ne risquent pas
de connaître une augmentation sont les
produits du terroir». ■
J
Tayeb Louh,
ministre de la
Justice
Souk Ahras. A. Djafri
T @elwatan_weekend
avec la mort, c’était terrible.» Evacuée en
urgence au centre hospitalo-universitaire
(CHU) de Annaba dans un état grave causé
par des brûlures au troisième degré et une
asphyxie, elle décédera 24 heures plus tard.
Les habitants de Sédrata, venus nombreux
à son inhumation, ont scandé des slogans
hostiles aux structures judiciaires de
Sédrata. Les marcheurs ont qualifié la daïra
de «daïra de non-droit» et de «sanctuaire de
la hogra». Ni les avocats ni les associations
n’ont souhaité s’exprimer sur les raisons de
son geste. Selon nos sources proches de la
justice, son fils, incarcéré depuis
des mois pour une affaire de trafic
de drogue, aurait été assuré, lui et
sa mère, de pouvoir bénéficier de
circonstances atténuantes et d’un
allégement de sa peine de 6 ans
prononcée antérieurement pour
plusieurs chefs d’accusation,
dont la détention d’une quantité
importante de kif. Son frère est
également incarcéré pour une
affaire similaire. Malgré ses
requêtes auprès du procureur,
leur mère, qui n’a pas obtenu
gain de cause, aurait ainsi décidé
de mettre fin à ses jours. Une
enquête a été ouverte. Le dernier
cas d’immolation remonte au 11
mars dernier : un jeune homme
qui s’était aspergé d’essence à El
Mahmel, à 7 km de Khenchela,
a succombé à ses blessures au
CHU de Batna. Moins de dix
jours avant, un autre jeune s’était
suicidé de la sorte. ■
L’infographie de la semaine
La polémique de la semaine
La publicité raciste du jus
de fruit «Africana»
A
Leïla Beratto
T @leilaberatto
près la publicité de l’huile
Safia qui se moquait d’un
enfant en surpoids, et
celle du jus de fruit N’Gaous qui suggérait
qu’une femme devait utiliser cette marque
pour éviter de divorcer, l’entreprise oranaise
Lebon provoque un malaise avec la publicité
pour son jus de fruit Africana. Un homme
boit un verre de jus de fruit et se retrouve
«en Afrique», entouré d’hommes et de
femmes en pagne dans une paillotte où sont
posés d’énormes masques en bois, au son de
percussions traditionnelles. Un personnage,
perroquet sur l’épaule, lance, avec un
accent appuyé : «Ah, merci, les bons fruits
africains !» «Ça m’a laissé perplexe, explique
Ahmed, trentenaire. Les images jouent sur
les clichés. Si on peut la définir comme
raciste, c’est limite du racisme naïf” du type
Tintin au Congo». Un responsable de Lebon,
joint par El Watan Week-end, explique : «On
voulait reprendre l’idée de notre dernière
campagne, c’est-à-dire que lorsqu’on le boit,
Africana nous donne l’esprit de l’Afrique».
Sauf qu’en 2016, un habitant du continent
africain est coiffé, souvent habillé en
costume classique ou traditionnel ou en jean,
et a aussi la peau claire. Doit-on contrôler
les publicités pour éviter les campagnes
sexistes ou racistes ? «Il faut réguler, mais
sans bureaucratiser, explique un employé
d’une agence de communication. Je ne peux
pas attendre une réponse d’un bureau de
réglementation alors que mon client peut
changer d’avis à n’importe quel moment.
Je dois aller vite. Il faudrait peut-être un
comité d’éthique post-production au sein
des chaînes de télévision». Pourtant, un tel
comité existe déjà. Un professionnel du
secteur nuance : «Ils sont surtout concernés
par les filles en tenue un peu trop dénudée et
la présence éventuelle de verres à pied qui
suggèrent la consommation de vin», regrette
un professionnel du secteur. ■
Le chantier des logements
en aparté 5
El Watan Week-end
Vendredi 13 mai 2016
“
Le plafond alloué correspond malheureusement à peine à 50 000
véhicules et compte tenu de la durée de validité de la licence, pas
plus de 30 000 véhicules pourront être effectivement importés.
SEFIANE
HASNAOUI
Vice-président du groupe
Hasnaoui. Président de
l’Association des
concessionnaires automobiles
AC2A. Membre exécutif du
Forum des chefs d’entreprises.
PHOTOS : SAMI K.
Alors que le ministère du
Commerce a commencé à
distribuer les licences
d’importation à 40
concessionnaires
automobiles, certains ont
déjà déposé un recours pour
contester la répartition des
quotas. Parmi eux, Sefiane
Hasnaoui affirme que les
quantités autorisées seront
insuffisantes pour maintenir
l’activité automobile.
“
Une crise économique
profonde s’installe chez
les concessionnaires
# Etes-vous satisfait de la répartition
des quotas d’importation de véhicules
communiquée par le ministère du
Commerce ?
Il est difficile de parler de satisfaction alors
que le volume ne pourra malheureusement
pas satisfaire le marché, ni nous permettre de
faire face à nos différents investissements et
couvrir nos coûts fixes. Mais, en cette période
de situation difficile, notre responsabilité
est de nous associer à l’effort collectif et
prioriser les dépenses. Nos entreprises,
citoyennes, doivent se montrer solidaires.
Cela étant, nous avons sollicité le ministère
du Commerce afin de proposer notre
contribution à la démarche de mise en
place des quotas. Notre volonté n’est bien
entendu pas d’influer sur une quelconque
décision, mais uniquement d’apporter notre
connaissance du marché et nous permettre
par ailleurs de comprendre les mécanisme
d’attribution des quotas afin d’assurer le
succès de cette opération dans l’intérêt
général, en toute transparence, et dans
l’équité la plus totale.
# Le gouvernement a limité l’importation
à 83 000 véhicules par an au lieu de plus
de 400 000 importés avant. Ces quantités
sont-ils suffisantes ?
Il est préférable d’analyser les plafonds en
valeur plutôt qu’en volumes. Le plafond
alloué correspond malheureusement à peine
à 50 000 véhicules et compte tenu de la
durée de validité de la licence, pas plus de
30 000 véhicules pourront être effectivement
importés. Nous sommes donc très loin de
répondre à la demande, ce qui créera bien
entendu de l’insatisfaction voire même des
risques structurels dans les besoins de notre
économie.
# Comment les quotas doivent-ils être
répartis pour éviter la crise?
Compte tenu des délais industriels et des
délais logistiques, et compte tenu de la
durée de validité des quotas fixée au 8
novembre 2016, le volume importé ne
pourra pas dépasser les 30 000 véhicules.
Une crise économique profonde s’installe
chez les concessionnaires et on s’attend
malheureusement à voir de nombreuses
entreprises entamer des plans sociaux
drastiques, voire stopper totalement leurs
activités.
# Justement, quelles seront les
répercussions de cette limitation sur
l’activité ?
Les répercussions immédiates sont
malheureusement connues. Les plans
sociaux sont inévitables. Les investissements
sont gelés et la crise au sein du réseau de
distribution est déjà sérieuse. C’est une
conséquence terrible pour un secteur qui a su
professionnaliser la distribution en s’assurant
d’une traçabilité totale et une bancarisation
exemplaire. C’est aussi un message négatif à
l’attractivité de l’investissement.
# La petite voiture sera-t-elle sacrifiée
pour compenser les bénéfices ?
Il est trop tôt aujourd’hui pour arriver à de
telles conclusions, d’autant que la durée de
validité de la licence limitera finalement un
tel impact. Cela va dépendre de la stratégie
de chaque acteur. Mais, sans aucun doute,
l’ensemble des segments sera touché.
# Est-ce que le gouvernement vous a
facilité les démarches pour lancer des
unités de production ?
La démarche voulue par le gouvernement
de motiver l’investissement industriel est
louable, voire salutaire pour les générations
futures. Notre ambition est de jouer un rôle
actif dans la création de valeur pour notre
pays. Le gouvernement est à l’écoute et les
différents textes votés démontrent la forte
volonté d’inscrire par la loi la pérennité de
l’investissement industriel. En ce sens, nous
avons aujourd’hui de nombreux atouts. Une
communication plus étroite avec les pouvoirs
publics doit nous permettre d’aller encore
plus loin et de s’assurer des effets tellement
bénéfiques de l’action du gouvernement.
# Certains concessionnaires ont annoncé
des recours pour contester la décision ;
pour quelles raisons ?
La répartition annoncée par le Comité
interministériel devait prendre en compte des
critères objectifs. Notamment l’historique
des flux, la contribution au budget de l’Etat,
l’investissement et la création d’emplois.
L’absence de détails sur la méthode de calcul
ne nous permet pas de nous assurer d’un
traitement en toute transparence et en toute
équité. Nous pouvons par ailleurs noter que
Sefiane Hasnaoui
Bouzid Ichalalene
T @MassimoAmazigh
Agé de 42 ans, Sefiane Hasnaoui
est né à Alger. Diplômé en
économie. MBA en marketing, il a
travaillé chez General Motors et
Coca-Cola avant de rejoindre le
groupe Hasnaoui comme viceprésident. Il est aussi président
de l’Association des
concessionnaires automobiles
AC2A et membre exécutif du FCE.
deux des plus grands contributeurs en termes
de taxes ont été particulièrement lésés. Il ne
peut s’agir d’erreurs de calcul. La nécessité
de communication avec les professionnels
par les pouvoirs publics devient de plus
en plus importante, a fortiori dans un
environnement fragile où les efforts de tous
doivent être consentis dans l’intérêt général.
contrechamp
El Watan Week-end
Vendredi 13 mai 2016
ME SALAH DABOUZ*.
Président de la Ligue
algérienne pour la défense
des droits de l’homme
Début avril, Yacine, 29 ans, est décédé dans la prison de Laghouat. La famille exige
«des explications sur le décès de son enfant». El Watan Week-end a collecté d’autres
témoignages sur les conditions de détention à Gouatine et ailleurs.
6
“
Il n’y a en réalité
ni modernisation ni
amélioration des
prisons
# L’Etat se félicite aujourd’hui de la
réussite de son projet de réforme du
secteur pénitentiaire engagé depuis
octobre 2009. Qu’en pensez-vous ?
Il est vrai que l’Etat a construit de nouvelles
prisons depuis quelques années, mais
elles sont loin de répondre aux normes
internationales comme le dit le ministre de
la Justice. Nous suivons depuis un moment
les détenus de deux prisons différentes,
El Menia, nouvellement construite, et
Ghardaïa, la plus ancienne de la wilaya, où
nous avons relevé plusieurs atteintes aux
droits des prisonniers.
# De quelles atteintes parlez-vous ?
La prison Ghardaïa est tellement surchargée
qu’elle est devenue insupportable pour les
détenus. Plusieurs d’entre eux dorment par
terre. Certains ne partagent qu’un carrelage
et demi par personne. Les prisonniers
mangent et font leur toilette sur place. Les
non fumeurs sont devenus des fumeurs
passifs. Pire, nous avons été informés par
les prisonniers de l’existence d’une pratique
sexuelle grave. Du côté d’El Menia,
nous trouvons beaucoup de difficultés à
communiquer avec les détenus. Ils nous
font attendre parfois plus d’une heure,
sous prétexte que les détenus sont logés
loin des salles d’avocats. Sur 15 détenus
que j’ai rencontrés la semaine dernière, 14
étaient malades. Cette prison ne dispose
que d’un dentiste. Les détenus qui ont subi
des opérations chirurgicales n’ont même
pas bénéficié d’une convalescence, comme
c’était cas de Nacer Mohammed, qui a subi
deux opérations avant son arrestation, dont
l’une à cœur ouvert. Il risque aujourd’hui
des complications très graves. Bref, nous
risquons de connaître d’autres victimes
comme ce fut le cas de Afari Baouchiet de
Aïssa Bencheikh, abandonnés en prison sans
couverture médicale, jusqu’à leur mort.
# Les prisonniers disent que
l’administration ne les tient pas au
courant de leurs droits.
C’est exactement ce que me disent les
prisonniers. Selon eux, l’administration ne
leur explique pas leurs droits. Celle d’El
Menia exige aux prisonniers de ne recevoir
que des vêtements neufs. Sur quelle base a-telle pris cette décision ? Que font les pauvres
dans ce cas ? Il faut savoir aussi qu’il est
interdit aux avocats de rendre visite aux
détenus pendant les week-ends. J’ai moimême souffert de cette mesure à Ghardaïa
et El Menia. J’ai rencontré le directeur de
cette prison qui a justifié sa décision par
le règlement intérieur qu’il ne m’a jamais
montré. Une consoeur a été même empêchée
de rendre visite à Kamel Eddine Fekhar
pendant le week-end. Tout cela démontre
qu’il n’y en réalité ni modernisation ni
amélioration des prisons. Bien au contraire, il
y a détérioration des conditions de détention
qui sont devenues inhumaines dans certains
cas. La violation des lois commence par
les juges d’instruction et les chambres
d’accusation qui continuent à abuser de leur
pouvoir en portant ainsi atteinte aux droits
humains.
*Après être intervenu dans un débat
l’opposant à un député FLN, à Echourouk
TV, Me Dabouz, qui avait évoqué l’existence
d’abus sexuels entre détenus dans les
prisons algériennes, a été convoqué
mercredi pour être entendu par la police de
Ghardaïa. «L’officier qui m’avait appelé par
téléphone m’a fait comprendre que c’est
la prison de Ghardaïa qui a déposé plainte
contre moi pour les propos que j’ai tenus
dans cette émission», explique Me Dabouz,
joint par téléphone. L’affaire est toujours en
cours.
LAGHOUAT Dans
l’enfer de la prison
de Gouatine
durant six mois. Dans leurs déclarations
faites à El Watan Week-end, Belkacem
Khencha et ses compagnons ont dépeint
«Je demande l’ouverture d’une enquête
un tableau noir des conditions de détention
sur le juge qui a condamné ‘’injustement’’
à l’intérieur de Gouatine : «Les gardiens
mes deux enfants, Mohamed et Yacine, à
s’en prenaient à ceux qui se bagarraient
dix ans de prison ferme, et sur les raisons
ou qui réclamaient l’amélioration de
qui ont causé le décès de mon fils Yacine,
leurs conditions de détention. Ils tiennent
mort d’‘‘asphyxie’’, début avril, dans sa
le prisonnier, la tête suspendue, du bout
cellule à Laghouat.» Brahim Rougab, 77
des pieds par une ceinture. Au moment
ans, père de Mohamed (45 ans) et Yacine MORT DE CHAGRIN
où les uns le coincent par les épaules, les
(29 ans), détenus depuis septembre dernier Asphyxié vers 23h, à l’intérieur de sa cellule, autres le frappent sur le plat des pieds
dans la prison de Gouatine à Laghouat, ne le 5 avril dernier, selon le témoignage de son pour ne laisser aucune trace. C’était leur
vit plus. Alors que Mohamed, père de trois frère Mohamed. De formation topographe, façon de punir. J’ai eu des témoignages
enfants, purge encore sa peine depuis plus Yacine adhérait à la Fédération algérienne de gens qui se sont fait mennotter pour se
de sept mois, la vie de son frère Yacine s’est des sports mécaniques (FASM) et était connu voir gifler par les gardiens à tour de rôle.»
«brutalement arrêtée» la nuit du 5 avril pour être un amoureux des rallyes et des Ce témoignage a valu à Khencha une
«sans que l’établissement pénitentiaire motos. L’année dernière, en février, il a été autre poursuite judiciaire pour «outrage
n’ait pris la peine d’expliquer à sa famille même sacré vice-champion du rallye organisé à corps constitué». Alors que son avocat,
les raisons qui ont conduit à sa mort», à Hassi Messaoud. «Les compagnons de Me Noureddine Ahmine, avait défendu
révèle à El Watan Week-end leur père
Yacine ont raconté à Mohamed que le non-fondement de l’accusation par le
Brahim, ancien sergent de l’ALN
son frère se trouvait dans un état simple fait que ni les gardiens de prison ni
et ancien compagnon du chef
normal après avoir fini sa prière. même les responsables de l’établissement
81
historique de la Wilaya VI, le
Selon eux, il avait assisté à ne représentent aux yeux de la loi un
établissements
colonel Mohamed Chaabani,
une partie de dominos avant corps constitué, Khencha a quand même
pénitentiaires
rencontré chez lui, au sud de
d’aller s’allonger sur son lit, été condamné, en février dernier, à payer,
sont en cours de
la ville de Laghouat. Détenus
raconte El Hadja, qui reprend 100 000 DA d’amende. Yacine Abdelali
réalisation dont 5
depuis le 20 septembre
le témoignage de Mohamed. livre un autre témoignage : «Les droits
centres pour
suite à une altercation avec
Tout d’un coup, ses amis ont vu des prisonniers sont bafoués. Ils mettent
mineurs.
les membres d’une autre
qu’il était pris d’un malaise et parfois des moins jeunes avec des adultes
famille avec laquelle ils sont
ont couru pour l’aider. Comme ils et des fous avec des prisonniers sains
en conflit depuis plusieurs années
le font dans chaque cas similaire, les d’esprit. Il faut revoir toute l’organisation
au sujet de la propriété d’un terrain
prisonniers n’ont pas arrêté de taper sur et arrêter la hogra à l’intérieur des prisons
de 6 ha, les deux frères ont été poursuivis leurs portes afin d’interpeller les gardiens. algériennes. Ces dernières sont faites
pour «tentative de meurtre» et condamnés Ces derniers ont tardé. Yacine a fini par rendre pour éduquer les gens et non pour en faire
à «10 ans de prison ferme». Chacun a l’âme avant l’arrivée des secours.» Le décès des récidivistes après leur libération.»
aussi été sommé de payer «une amende de de Yacine a compliqué davantage la situation Abdelkader revient sur les conditions de
200 000 DA». Une décision que «rejette» la de la famille Rougab. Sa mère qui pleure détention de son frère Mohamed : «On
famille Rougab qui considère que ses deux encore son fils rejette toute la responsabilité ne nous permet pas de discuter librement
enfants «n’ont commis aucun crime pour se sur la justice et explique sa mort par la avec Mohamed. Il est très rare que l’on
voir infliger une telle sentence». «Mohamed «détérioration de son état psychologique à nous accorde le parloir rapproché, qui
et Yacine ont été tabassés par 14 personnes l’intérieur de la prison». «Yacine est mort de n’a de sens que le nom. En Algérie, cela
et se sont défendus comme ils pouvaient», chagrin. Il n’a pas accepté son jugement, qui veut dire : faire la bise au prisonnier et
justifie Brahim.
a affecté son état psychologique. Mohamed c’est tout. Ils nous interdisent tout contact
l’est aussi aujourd’hui. Il nous a paru très avec lui. Sinon, on ne peut discuter avec
INFLUENCÉS
pensif et enragé la dernière fois que nous lui qu’en présence d’un gardien, par
Pour se faire entendre, la famille Rougab l’avons vu», confie-t-elle en s’inquiétant pour
téléphone et derrière une vitre. La
a organisé, au mois d’avril, deux le sort de son fils. El Watan Week-end
conversation est mise sur écoute,
rassemblements, devant le chef-lieu de a rencontré un ancien prisonnier
ce qui empêche le détenu
800
wilaya et le palais de justice de Laghouat. de Gouatine, Yacine Abdelali,
de tout dire», explique
places sont
En vain. «La gendarmerie a voulu me ancien chef de sécurité de la
Abdelkader.
poursuivre en justice, mais a fini par y cour de Laghouat, ancien
prévues dans
ANIMAUX
renoncer par manque flagrant de preuves», président de l’Association
l’école nationale de
confie Brahim. Dans le salon de leur de défense des droits des
l’administration
A
en
croire
les
demeure, dans ce quartier populaire de prisonniers qu’il a fondée
pénitentiaire en
témoignages, ce qui se
Laghouat, Brahim regrette son ignorance après sa sortie de prison, à
construction à
passe dans les prisons
du fonctionnement de la justice. C’est qui la justice reprochait le
Koléa
algériennes dépasse parfois
ce qui l’a empêché, selon lui, d’anticiper non-paiement de ses allocations
l’imagination.
D’anciens
cette situation, contrairement à sa femme familiales. Il témoigne : «J’ai
prisonniers, rencontrés par El
El Hadja, 67 ans, qui, depuis cette affaire, rencontré beaucoup de gens condamnés à
Watan Week-end, font des révélations
est devenue une «connaisseuse» des lois tort, dont les jugements doivent être revus. La d’un autre genre : «On trouve de tout à
et des procédures juridiques, comme le prison est plus difficile à supporter pour ceux l’intérieur : drogue, mafia et des détenus
lui rappelle leur autre fils, Abdelkader, qui pensent être innocents. Etre condamné à abusés sexuellement. Certains prisonniers
36 ans. «La Constitution algérienne 10 ans de prison et se retrouver à Gouatine, condamnés à plusieurs années finissent
garantit l’indépendance de la justice. Le c’est juste l’enfer.»
par s’en prendre à d’autres, surtout les plus
juge d’instruction et le procureur de la
jeunes, pour assouvir leur appétit sexuel.
République nous ont pourtant rassurés sur CHÔMEURS
On ne peut patienter quand on dépasse
le non-fondement des accusations infligées Pour rappel, c’est dans cette prison que les quelques mois dans un tel monde barbare.
à mes deux enfants. Alors, pourquoi ont-ils chômeurs de Laghouat dont le président actuel Là-bas, c’est la jungle, assurent-ils. Les
été condamnés malgré ça ? La justice a-t- de la Ligue algérienne pour la défense du droit cellules se ferment vers 17h. A partir de
elle été influencée ?», s’interroge-t-elle. Le au travail, Belkacem Khencha, a été incarcéré cette heure, ce sont les prisonniers qui
Méziane Abane
T [email protected]
6 avril dernier, des amis de Yacine débarquent
très tôt chez les Rougab et demandent à voir
le père. «Ce sont ses amis du rallye qui sont
venus me voir pour m’informer que Yacine,
hospitalisé au centre-ville, était gravement
malade, se rappelle Brahim. Je ne vous
cache pas que j’ai su, dès que je les ai vus
tous réunis devant chez moi, que Yacine était
décédé.»
Relire l’interview de Belkacem Khencha : www.elwatan.com/actualite/la-justice-et-laD
direction-de-la-prison-ont-exerce-des-pressions-terribles-sur-nous-11-09-2015-303208_109.php
contrechamp 7
PHOTOS : EL WATAN WEEK-END
El Watan Week-end
Vendredi 13 mai 2016
font régner la loi. On utilise les bouteilles de chaque trois mois afin de s’enquérir de la
plastique pour prendre du café. Les cellules situation des prisons et des conditions de
puent et beaucoup dorment par terre. détention, ne vient jamais. Pour résumer,
Certains, dont les familles habitent loin ou cette prison doit être fermée.» Afin de
qui ne reçoivent pas de visite, vendent leurs rencontrer son directeur pour en savoir
vêtements pour s’acheter des cigarettes, du plus sur les conditions de détention et sur
lait ou tout autre chose nécessaire. Bref, je le cas du décès du jeune Yacine, nous nous
ne souhaite la prison à personne.» Et ces sommes déplacés à la prison de Gouatine.
anciens prisonniers d’ajouter : «Les gardiens
de prison ne font aucune différence entre les FACEBOOK
détenus. Ils nous considèrent tous comme Sur le trottoir d’en face, un prisonnier en
des criminels.» Rencontré à Alger, un tenue orange remplit une brouette de sable
gardien de prison qui accepté de répondre à et la transporte à l’intérieur de la prison,
nos questions en restant anonyme, réplique : sous la surveillance rapprochée d’un gardien
«La pison est un autre monde qu’il ne faut de prison. Derrière une petite ouverture du
pas assimiler à celui de l’extérieur. Il est portail d’entrée, un agent nous demande la
carte de presse et revient dix minutes
vrai que la plupart sont condamnés
plus tard. «Le directeur n’est pas
pour des petites futilités comme
13
là. Il se trouve actuellement au
un bout de cannabis, mais
établissements
palais de justice, au centrevous avez aussi des criminels
pénitentiaires
ville», assure-t-il. Pouvons
et des bandits qui n’ont
nous le rencontrer une autre
d’une capacité
rien à perdre. Je vous
fois ? L’agent répond : «Peut
d’accueil de 19 000
assure qu’il est difficile
être et peut-être pas !»
de les gérer. Raison pour
places inclus dans le
Sur Facebook, El Hadja,
laquelle on se trouve obligé
programme
avec l’aide d’Abdelkader,
d’instaurer une certaine
d’urgence de
a retrouvé le commentaire
discipline et rigueur pour
l’Etat
d’un
habitant de Laghouat où
garder l’équilibre. Il y a certains
ce dernier mentionne le nom du
gardiens qui abusent et c’est une
médecin qui avait examiné Yacine à
réalité, mais dire que la majorité le fait,
c’est juste un mensonge. Dieu seul sait ce l’hôpital, le jour de son décès. «Il s’appelle
que nous endurons à l’intérieur.» Yacine Dr Keyass. C’est ce qu’il a écrit», affirmeAbdelali, lui, appelle à la «fermeture» de t-elle. «Les responsables de la prison ont
cette prison et demande au ministre de la tenté de convaincre ce médecin d’indiquer
Justice d’engager de «véritables réformes» que Yacine est mort à l’hôpital et non en
dans le secteur. «C’est un établissement qui prison mais il a refusé de le faire», défend
ne convient même pas aux animaux. Il n’y Abdelkader. D’anciens prisonniers du même
a pas d’hygiène et la nourriture n’est même établissement où les deux frères étaient
pas mangeable, assure-t-il. Les cellules emprisonnés racontent que «Yacine n’est pas
sont surpeuplées. De nombreux prisonniers le seul détenu à mourir à Gouatine». «Un
dorment par terre, devant les égouts et les autre prisonnier est décédé là-bas l’année
toilettes. Les responsables oeuvrent dans dernière. Les responsables ont tenté aussi de
l’impunité car ils n’ont de compte à rendre à convaincre le médecin de l’inscrire comme
personne. Le wali qui doit leur rendre visite mort à l’hôpital, mais il a refusé, comme ce
fut le cas de Yacine. Nous ne nous rappelons
pas de son nom. Tout ce que nous savons de
lui, c’est qu’il était détenu pour meurtre.
On dit qu’il avait assassiné la femme dont
il était amoureux quand il avait su qu’elle
allait se marier. En prison, il refusait de
manger et de boire. Il a fini par mourir car
les responsables non rien fait pour le sortir
de son état psychologique critique.» Pour
s’informer des raisons qui ont conduit à la
mort de Yacine, nous nous sommes aussi
déplacés à l’hôpital de Laghouat, à la sortie
ouest de la ville. Selon les employés, le
docteur Keyass est un médecin généraliste
qui travaille aux urgences. Aux urgences,
on nous explique qu’il n’est pas de service.
Trois jours plus tard, entre faux contacts et
faux rendez-vous, nous n’avons pas pu le
rencontrer. El Hadja, qui ne pense qu’à l’état
psychologique de son fils Mohamed et à ses
conditions de détention, s’alarme : «Mon
fils Mohamed est malade. Nous pensons
qu’ils ne le laissent pas sortir se soigner
à l’extérieur. Je pense que Mohamed ne
nous dit pas tout. Nous avons envoyé une
demande au ministre de la Justice et au wali
de Laghouat demandant l’annulation de sa
condamnation et un nouveau jugement.»
Nous avons tenté de joindre le ministère de
la Justice, en vain. ■
En haut à gauche : les parents de Yacine et
Mohamed ont du mal à se remettre du décès
du benjamin. A droite : Belkacem Khencha. En
bas à gauche : Abdelkader, le 3e fils de Brahim
et El Hadja. Au milieu : Brahim montre une
attestation d’ancien moudjahid de l’ALN. A
droite : Yacine (sur la moto) avec un ami lors du
rallye de Hassi Messaoud.
Une journée dans la vie d’un
détenu à Gouatine
8h30 Petit déjeûneur servi par les prévôts,
des prisonniers promus au rang de chef
de cellule. D’autres tâches sont aussi
attribuées aux détenus comme le ménage
et la cuisine.
9h Les gardes prisonniers comptent
d’abord les détenus avant de gagner la
cour de 9 m/25 m, avec un toit fermé par un
grillage. Un espace cloîtré dans lequel les
prisonniers ne sont autorisés qu’à marcher
pendant une heure.
10h Les prévôts servent le déjeuner à
l’intérieur des cellules. Les prisonniers
interrogés racontent que les repas servis ne
sont mangeables.
11h Les prisonniers doivent regagner leurs
cellules pour déjeuner.
13h Sieste imposée à tout les détenus.
14h30 On sert de la soupe que les
prisonniers utilisent pour réchauffer des
bouteilles d’eau qu’ils gardent pour le café
du soir. Selon les témoignages, la bouillie
en question est jetée dans les toilettes.
15h Tout les monde sort dans la cour pour
une deuxième fois.
16h30 Les prisonniers regagnent les
cellules.
17h Fermeture des cellules. Les prisonniers
racontent qu’aucun gardien ne demande
si vous êtes malade ou si vous avez besoin
d’aide. Pour interpeller les gardiens, il faut
que les prisonniers provoquent un tapage
général.
8
pétition
El Watan Week-end
Vendredi 13 mai 2016
PÉTITION D’EL KHABAR
CRI DES HOMMES LIBRES POUR DÉFENDRE L’ALGÉRIE DES LIBERTÉS
Le gouvernement a déclaré, par le biais de son ministre de la Communication, une sale guerre contre le journal El Khabar.
A travers El Khabar, c’est une guerre qui est déclarée contre les
titres de la presse indépendante, la liberté de la presse et les droits
de l’homme en Algérie. Les événements se sont accélérés en moins
d’une semaine et le journal El Khabar s’est retrouvé dans une bataille
politique sous couvert juridique. Le hasard a fait que cela coïncide avec
le 3 mai, Journée internationale de la liberté d’expression, un des principes fondamentaux des droits de l’homme. Un principe qu’El Khabar
considère comme référence principale de sa ligne éditoriale de laquelle
il n’a pas dévié, quels que soient les circonstances et les chantages.
LES SIGNATAIRES
Alaa Eddine Ifticen (DG en retraite), Abassa Ali, Abdelaziz
Hamadi (Tlemcen), Abdelhak Brerhi (universitaire et exministre), Abdelhakim Chala, Abdelkader Hmida (RCD),
Abdellah Mohamed Ali, Abdennour Mohamed, Abdelaziz
Hamdi (Tlemcen), Abdelaziz Lebrara (gérant d’entrepriseBatna), Abdelaziz Sassi (chauffeur-N’Gaous-Batna),
Abdelhamid Chaïbi (ex-journaliste-Alger), Abdelhamid
Cheroune (directeur à la retraite-Biskra), Abdelkader Hmida
(RCD-Sidi Bel Abbès), Abdelkader Sebaâ (Khemis MilinaAïn Defla), Abdelkrim Chala, Abdelkrim Merzak (adjoint du
P/APC Chorfa- RCD-Bouira), Abdellah Aboubakr
(universitaire-Tlemcen), Abdellah Aït Ali Slimane (Aïn El
Hammam-Tizi Ouzou), Abdellah Hassas, Abdellah
Mohamed Rachidi (prof et journaliste), Abdelmadjid
Snaoubar (médecin-Oran), Abderrahmane Bouatli (profAlger), Abderrezak Dourari (professeur/universitaire),
Ahcene Boukraâ (retraité-Mila), Ahcene Dhif (responsable
de l’Union démocratique et sociale-Skikda), Ahmed Asaad
(agent du fisc-USA), Ahmed Hamadi (entrepreneur-Chlef),
Ahmed Kessi, Ahmed Smaïl Yasser (étudiant à la Faculté
des sciences politiques), Aïssa Felahi (ex-député), Aït Ayder
Akli Ouali (élu à la wilaya de Tizi Ouzou), Alaa Eddin Iftissan
(directeur général en retraite), Ali Belarbia (Draâ Ben
Khadda-Tizi Ouzou), Ali Inouri, Ali Mamay (retraité-Alger),
Ali Yedou (journaliste), Ali Zerouki (directeur à la retraiteTizi Ouzou), Aliane Mzayeb (Alger), Alikchi Achref, Alikchi
Mohamed, Alikchi Nasreddine, Alioua Othmane (Alger),
Alleche Mouloud (Tizi Ouzou), Amar Bensidhoum (militant
politique et enseignant au CEM), Amar Chekar (journaliste),
Amar Fedjkhi (journaliste à El Watan), Amar Fouchel (Alger),
Amar Mehamdi (ex-correspondant, journaliste El Khabar),
Amina Barkati (avocate-Béjaïa), Amirouche Bouchra,
Amrane Hammiche (architecte), Abdellah Hadraoui (Tiaret),
Arezki Bouhemam (conseiller juridique), Ayoun Raja, Belaïd
Djadel, Belala, Belhouan Ibrahim, Belkhatir Karim, Bellas
Lahcen, Bellehouan Mohamed Cherif, Belmokhtar Karim,
Ben Aliouche Ahmed, Ben Chadli Ali, Ben Hamlaoui Zoubir,
Ben Kada Mohamed Lamine, Ben Loghame Mokhtar (w.
Tlemcen), Ben Turki Saber, Benyoub Djilali (journalise à
Liberté), Benamar Megdad (responsable organique au Parti
des travailleurs-Mascara), Bentaleb Bassem, Benyoub
Djilali (journaliste à Liberté), Bilal Hamza, Billas Lahsen,
Bouafia Adlan, Boualem Aïssaoui (Alger), Bouassida
Redouan, Boughouat Amal, Bouhnik Ali (inspecteur
d’éducation), Bousmar, Bouzid Khaled, Bouzidi
Abdelhamid (retraité-Biskra), Brahim Abdessoulaimene
(retraité-Oran), Brahim Raya (auteur-Tizi Ouzou), Brihmat
Sidali, Chaaben Djebbouri, Chaalal Nasser, Chaban
Djebouri, Chaoui Nassereddine, Chaouïb Boudjeryou
(commerçant-Mila), Charef Oukacha, Cherif Laïchi
(journaliste-Blida), Chial Abdelkrim, Daoud Mohamed,
Debah Yacine, Dehimi Mohamed Larbi, Dib Boudjemaa, Dib
Nouar, Djaballah Khaled, Djamel Aïrab (commerçantTlemcen), Djamel Kertous, Djamila Belaïd, Djilali Hamami
(avocat-Béjaïa), Dr Bensaoula (Annaba), Douamane Saïd
(prof universitaire-Tizi Ouzou), Dr Zerrouki Djamel, Elhabib
Hadji (w.Naâma), Elhadi Houam (agence immobilière), ElHanafi Ayken, El-Hassan Kitoune, Elwenas Houcin, Fares
Mahdi, Farhat Hamadane (gérant-Canada), Farhat Mohand
(retraité), Farid Abdeladhim (journaliste à Liberté), Farid
Boudrim (Maghnia-Tlemcen), Fatah Harkat (cadre bancaireAlger), Fateh Bensaa (Aïn Mlila-Oum El Bouaghi), Fayçal
Djghader (fonctionnaire-Skikda), Feraj Azouz, Ferchichi
M’barek, Ferfache Rabah. S (Constantine), Ferhat Hamdan
(gérant-Canada), Ferhat Mohand (retraité), Ghawas Ilyas,
Grain Zoubir, Hacene Seddiki (retraité), Hachemi Serrir
(ingénieur d’énergie), Haddad Ahmed (fonctionnaireBéjaïa), Hakim Messaoudi (journaliste), Hamachi, Hamid
Ouamar (Boumerdès), Hamid Tahri (journaliste El Watan),
Hamlawi Ismaïl, Hamou Akejtal, Hamza M’barek
(Mostaganem), Hocine Hanni (cadre-Alger), Hocine
Timerjine, Ibn Abibakr Noureddine (Ghardaïa), Idir Takka
(commerçant-Akbou-Béjaïa), Ihadden Djilali (éducationBéjaïa), Kacha Smaïl, Kacimou Yous (ingénieur- Béjaïa),
Kahina Mehiou, Kahlouch Lilia, Karim Kachir Ameur
(retraité-Tizi Ouzou), Karim Karim, Kastli Mehdi, Kelkoula
Samir, Khaled Ikhlef, Khanchoul Houcin, Khelifi Rafik,
Khlifa Chiba (retraité-Boumerdès), Laâdjali Aïn Elhayat,
Lahcen Ikhlef, Lebaïli Abdessetar, Lounes Ouassa (militant
FFS-Azzefoun-Tizi Ouzou), Mouhamdi Si Moukran, Madjid
Abbas (entraîneur sportif-Alger), Mahdi Ben
Abdelmoumen, Mahfoud Mharka (Ouargla), Makhlouf Ben
Hamma (retraité-Béjaïa), Malika Benchebla Harkat
(ingénieur en géologie-Alger), Mansour Yahyaoui (Tiaret),
Mansouri Belkhacem (instituteur-Tizi Ouzou), Mardji
Rachid, M’barak Ferchichi (Alger), Med Merzak, Meghazi
Aïssa, Meghlaoui Samah, Mendili Moussa (Alger),
Mensouri Belkacem, Merji Rachid (Béjaïa), Mesaad
Kouider, Meziane Amlikchi, Meziane Meziane
(syndicaliste), Meziani Hassan, Mohamed Aouchet,
Mohamed Bousetta (journaliste-Mila), Mohamed Kendira,
Mohamed Laridi (Batna), Mohamed Menghouchi,
Mohamed Rakeb, Mohamed Saadi (écrivain), Mohamed
El Khabar, qui est né dans un climat politique particulier, est l’un des
acquis des événements d’Octobre 1988. Il a fait ses premiers pas dans
une conjoncture difficile, durant laquelle des journalistes ont sacrifié
leur vie pour la consécration de la démocratie, de la liberté d’opinion,
de pensée et d’expression. El Khabar a mené, durant cette période,
des batailles contre des groupes sanguinaires et obscurantistes et à
plusieurs occasions contre les autorités publiques (publicité, contrôle
et poursuites judiciaires, fermeture de sources d’information et
redressements fiscaux). Grâce à son ancrage dans les milieux sociaux,
El Khabar a réussi à gagner ces batailles, car son unique appui est le
citoyen de l’Algérie profonde. Et personne d’autre. En réponse à cette
Seddik Mokrani (journaliste-Mila), Mohamed Sghir
Hanssali (employé aux œuvres universitaires-Bordj Bou
Arréridj), Mohand Agharmiou (Tizi Ouzou), Mohand Saïd
Kabane (technicien de santé-Tizi Ouzou), Mouloud Talbi
(Tizi Ouzou), Mourad Chibane (Liberté), Mourad Saadoudi
(Alger), Moussa Abdi (député FLN-Chlef), Chabi
Abdelhamid, Henni Houcine, Menasser Souhil, Saadoudi
Mourad, Mustapha Cherifi (cadre retraité-Air Algérie),
Mustapha Talbi (cadre sup-retraité), Mustapha Tamdjirt
(militant FFS-Azzefoun-Tizi Ouzou), Nabil Boubkeur
(réalisateur de films documentaires-Alger), Nabila
Saadoun, Nacereddine Amari (juriste-Blida), Nacira Bekaya
(médecin), Nadir Allef (responsable des achats), Nadjiba
Abed (ingenieur en Informatique-Batna), Nadjmeddine
Bousmina (enseignant retraité-Mila), Nora Laaloui, Ouabed
Boubekeur, Ouali Sahir (inspecteur d’assurance), Oualid
Gheraïbia (écrivain-Alger), Ouamar Saoudi (secrétaire
national au RCD), Ould Abdallah Bouziane (association des
retraités de Sonatrach), Rabie Ayat (Annaba), Rachid
Hamadou, Rachid Hamou, Rachid Khandoudi, Rachid
Khandoudi, Redouane El Aoufi (El Khabar-Alger), Rehab
Djamel, Saadi Amoukran Salima, Saadi Youcef, Saâdi Kenza
(universitaire, Alger), Saâdi Siham (cadre comptablefinances, Alger), Sadek Yous (pharmacien-Béjaïa), Saghouil
Samir, Sahki Attef, Saïd Ladjadj (infirmier-Tizi Ouzou), Saïd
Medjour, Saïd Rabia (journaliste à El Watan), Salah Yermech
(journaliste, collaborateur d’El Watan-Tizi Ouzou), Salem
Moussa (Tamezguida-Médéa), Salim Chabani (Jijel), Salim
Hamat (Danemark), Samia Rahem (femme au foyer), Samir
Adouane, Samir Hassani (Khemis Miliana-Aïn Defla), Samir
Houassine, Seraj Farid, Sid Ahmed Kerzabi (retraitéministère de la Culture), Sid Ali Mihoub (retraité-Sétif), Sidi
Ali Chaïbi (journaliste, correspondant-Chlef), Slimane
Abourie (industrialiste-Ghardaïa), Slimane Saïdani, Smaïl
Kacha, Sofiane Cheroune (biologiste-Biskra), Souhil
Mnasser (président d’entreprise), Souissi Nadjib, Tabbiche
Noureddine (directeur d’école-Sétif), Takourabt Zohir
(Béjaïa), Tighlit Farhat Rabah (étudiant-Tizi Ouzou), Toufik
Aalilat (ex-cadre- secteur privé-Béjaïa), Yani Riadh, Youcef
Makhlouf (ingénieur à la retraite-Béjaïa), Zahra Djoudi,
Zaoui Boucetta (militaire retraité-Souk Ahras), Zerrouki
Djamal (Hizb Talaie El houriyat-Mascara), Djilali Sadi
(Alger), Ali Ouhida (auteur/inspecteur-Sétif), Mouloud
Bedjahel (enseignant-Mila), Omar Naânaâ (pharmacienJijel), Noureddine Baghriche (Constantine), Mebarek
Oughlane (retraité/Justice-Aïn El Beida-Oum El Bouaghi),
Mohamed Abed (victime Khalifa banque-Alger), Arezki Atik
(Djelfa), Mohamed Saoudi (fonctionnaire-Bouira), Ahmed
Gasmia (infirmier-M’sila), Mustapha Saâdoune
(commerçant-Ghardaïa), Abdeslam Kaci Ouali
(commerçant-Aïn El Hammam-Tizi Ouzou), Belkacem
Oudihat (retraité Sonatrach-Ouzlaghene-Béjaïa), Ahmed
Lamidi (Tissemsilt), Aïssa Ben Sedira (enseignant à la
retraite-Sétif), Aboud Amiche (militant Talaie El HouriyetAïn Mlila-Oum El Bouaghi), Kamel Amrane (cadre d’Etat à la
retraite-Alger), Youcef Naït Belaïd (Aïn El Hammam-Tizi
Ouzou), Hassan Oudahmane (Tizi Ouzou), Abdelmadjid
Leghmizi (Jijel), Rabeh Merzougui (citoyen-Guelma), Nouria
Allou (Béjaïa), Kamel Oukil (ingénieur en génie civil-Tizi
Ouzou), Tahar Djouadi (Tizi Ouzou), Mohamed Arezki Kahia
(Beni Douala-Tizi Ouzou), Abdelmalek Mati (Sétif), Fateh
Belabed (fonctionnaire-Constantine), Djamel Eddine
Aïchour (Lyon-France), Abdelkader Mahyaoui (Sidi Bel
Abbès), Mohamed Kekhal (fonctionnaire-Médéa),
Abdennour Ben Zina (enseignant-Aïn Defla), Fethi Baba
Ahmed (médecin-Oran), Mohamed Zikara (retraité-Alger),
Smaïl Adjrad (enseignant universitaire-Béjaïa), Bilel Ben
Saïd (Alger), Youcef Boumaâza (Akbou-Béjaïa), Tahar Gueni
(Tizi Ouzou), Mohamed Salah Fakhet (retraité SonatrachSkikda), Ahmed Fekhar (Médéa), Abdelkader Benmechta
(journaliste à Liberté-Mascara), Ahmed Ziadi (Batna), Zayed
Lamara (Adekkar), Mustapha Boudour (Jijel), Ouslimani
Zazi (Alger), Salima Saâdi Amokrane (femme au foyerAlger), Saïd Hamouda (citoyen-Jijel), Khaled (Alger), Saïd
Tassiga (Tigzirt-Tizi ouou), Elhafid Touahri (entrepreneurBeni Maouche-Béjaïa), Hocine Yousfi (gestionnaire
administratif-Hassi Messaoud-Ourgla), Mohamed Younsi
(retraité-Chlef), Mohamed El Aïd Amghar (Béjaïa), Mohand
Brikh (Béjaïa), Taha Fouad (agent d’entretien et
assainissement-Jijel), Abdelouahab Bakhouche (chômeurBabar-Khenchela), Mohamed Kheniou (entrepreneurRouached-Mila), Farouk Kandi (ingénieur d’Etat à la
retraite-Djelfa), Yahia Aghouiles (Feraoun-Béjaïa), Fayçal
Soltani (retraité de l’armée-Annaba), Ali Nessia (Beni
Ourtilene-Sétif), Houcine Rouabah (homme d’affairesBatna), Tahar Mokhtari (ancien juge/avocat-Oueld JellalBiskra), Salah Bounab (citoyen-Alger), Layachi Oulehcen (El
Ansor-Oran), Makhlouf Khenien (enseignant secondaireConstantine), Hamid Mameri (ancien journaliste/membre
de la Ligue de défense des droits de l’homme-Tipasa),
Mériam Hocine (retraité-Alger), Aïssa Fellahi (ex-député/
coordinateur régional de Talaie El Houriyet-Sétif), Madjid
Sali (Tizi Ouzou), Mehenni Derroua (retraité-Sidi AïchBéjaïa), Nabil Saker (Taref), Noureddine Hamache (Alger),
campagne féroce que mène le ministre de la Communication contre
le journal El Khabar, et à travers lui tout journal libre et noble et tout
journaliste libre, nous, signataires de cette pétition, exprimons notre
refus absolu de la position du ministre de la Communication ou de
toute autre partie visant à étrangler ou à tuer toute presse libre. Nous
dénonçons avec force ces pratiques staliniennes et nous exprimons
notre refus de toutes les pressions que subit El Khabar. Nous exigeons,
également, que cessent tous les harcèlements qui visent la presse et
les journalistes. Nous œuvrons à améliorer les acquis de la liberté
d’expression et de la presse en Algérie.
• Tél : 021 48 47 67- Fax : 021 48 44 26 - [email protected]
Mohamed Brahimi (cadre du commerce et de la jeunesse à
la retraite-Alger), Belaïd Elhachemi (fonctionnaire à
l’université de Bab Ezzouar-Alger), Saïda Ben Amar (femme
au foyer-Jijel), Abdelkrim Kebabi (Sidi Okba-Biskra), Achour
Mekbel (Alger), Ahcène Louffar (Tizi Ouzou), Samia Khider
(employée de banque-Tipasa), Mourad Mokri (militant RCDAkbou-Béjaïa), Ali Abassa (dirigeant au Front national des
libertés-Mostaganem), Abderrezak Ouarezki (ingénieurTizi Ouzou), Abdelmalek Hassini (retraité-Constantine),
Belkacem Midoun (retraité de l’Education-Tlemcen), Berraki
Badache Naïma (diffusion El Khabar-Oran), Bouchefra
Amina (diffusion El Khabar-Oran), Mesli khatim
(commercial El Khabar-Oran), Bachir Imedjdouben (cadre à
la retraite-Alger), Chahrazede Baba Ahmed (avocate-Alger),
Amar Hassini (Tizi Ouzou), Farid Kadri (Tizi Ouzou), Salah
Hellal (Boumerdès), Chaâbane Hamlat (retraité PTT-Alger),
Youcef Saâdi (retraité Sonatrach-Alger), Mebarek Zoubiri
(ancien militaire-Alger), Nora Rameche (citoyenne-Skikda),
Mustapha Aït Mehdi (chef d’entreprise-Béjaïa), Smaïl
Benamara (retraité-Tizi Ouzou), Saïd Kennouche (retraitéBéjaïa), Sid Ahmed Akaba (chef de bureau FNA-Médéa),
Mansour Harabi (militant droits de l’homme et militant FNAMédéa), Djamel Lachbi (fonctionnaire-Tizi Ouzou),
Abderrezak Maarouf (fonctionnaire-Khenchela),
Fateheddine Leghoug (membre du bureau de wilaya Talaie
El Houriyet), Houria Zaâbat (membre du comité centralTalaie El Houriyet), Ammar Messous (membre du comité
central Talaie El Houriyet), Abdelouahab Kouadri (membre
du comité central/critique politique), Ali Litim (membre du
comité central Talaie El Houriyet), Messaoud Ben Achour
(membre du comité central Talaie El Houriyet), Abdelghani
Semmar (coordinateur communal Talaie El Houriyet-Sétif),
Elhouas Zerari (coordinateur Talaie El Houriyet- Beni Aziz),
Nabil Hachemi (membre APC Talaie El Houriyet-Sétif), Salah
Kouachi (membre APC Talaie El houriyet-Eulma), Brahim
Kherfia (journaliste/critique sportif), Abdelaziz Hamimed
(chercheur-historien et politicien), Samia Ben Kerra
(membre APC-Eulma), Abdelkader Atallah (cadre
universitaire/critique politique), Fayçal Henchour (avocat),
Mantassar Touhami (coordinateur Talaie El Houriyet-Beni
Aziz), Nassima Aribi (député et membre du comité central),
Mohamed Tahar Belaïb (député et membre du comité
central), Hanane Guenoun (membre du comité central Talaie
El Houriyet), Nalib Ben Sekka (cinéaste), Mourad Benchikh
(auteur et scénariste), Toufik Mezaache (acteur de théâtre),
Lamri Kaouane (acteur de théâtre), Fayçal Douak (acteur de
théâtre), Zouhir Chaïeb (membre APC Talaie El HouriyetEulma), Abdelmalek Boussahel (acteur de théâtre), Djamel
Gherib (journaliste), Hani Mesmoudi (artiste et acteur
professionnel), Enouri Rekam, dit Kamatchou (artiste et
acteur professionnel), Abdelhamid Chatar (historien), Yahia
Reguig (ex-prof d’anglais-Dellys-Boumerdès), Abdeslam
Alili (journaliste/enseignant universitaire-M’slia), Younes
Sabri (Abadla-Béchar), M. Mohamedi S. Amokrane
(comptable-Tizi Ouzou), Mahdi Abdelmoumen (directeur
général), Akacha Charef (ancien cadre), Nabila Saïdoune
(journaliste à Liberté), Hocine Elouenas (chef bureau El
Watan-Batna), Djamila Belaïd, Karim Zerrouki (enseignant),
Haroun Moussaï, Lakhdar Bouaziz, Salem Zeniti, Youcef
Bournine (retraité), Sadek Youcef (retraité), Mebarka Oukbi
(journaliste), Boualem Djedi (retraité), Nadir Bouras, Khelili
(retraité), Amine Agoune, Mohamed Mohamedi, Salim Bidi,
Abdelaziz Rahmoune (retraité), Mustapha Bouhadef
(retraité), Omar Naïri (retraité), Mohamed Nazim Lakhel,
Mohamed Taleb (président de parti), Azzedine Zidane,
Hakim Amokrane (professeur d’université), Mohamed
Soual (moudjahid), Arezki Mokadem, Rabah Hamoudi,
Farid Kassehi, Mokrane Zirmi, Nasreddine Amghar
(universitaire), Bachir, Djamel Redjimi, Djameleddine
Bensaïd, Soufiane Mouffok, Mehdi Chouadra, Yazid
Mansouri, Riadh (Jijel), Mohamed Tahar Chalabi, Mohamed
Arezki Hemzaoui, Bounadhif Messaoudi (comédien),
Hocine Hemzaoui, Lounès Hemzaoui, Saïd Boussehla
(militant), Hamid Boudi, Abdelhak Bererhi (universitaire,
ancien ministre), Kamel Demdoum (enseignant et écrivain),
Hakim Sadji, Mourad Mansour (ancien élu), Zellag Smaïl
(fils de chahid), Amar Saïdoun (retraité), Tallal Dhaïf (El
Khabar), Zidane Hamani (enseignant de tamazight), Salem
Redjradj, Ali Bourayou (cadre supérieur), Amar Baza (cadre
à la retraite), Djalal Aarab, Abdelmadjid Bahouh, Khaled
Salama, Mustapha Rabhi (retraité), Naïm Hamdouni
(militant politique et associatif), Hocine Senouci (retraité),
Abdelkader Bendaoud (ancien ministre), Noureddine
Benferhat (éditeur à la retraite), Mohamed Bouadda
(directeur des travaux généraux), Noureddine Allal
(retraité), Rabah Laradji (réalisateur), Larbi Adouan
(retraité), Taous Ameyar (chef d’entreprise), Maya Ameyar
(chercheure), Lina Benamer (retraitée), Lila Sidi
Boumediène (chef d’entreprise), Djillali Bouchentouf,
Bouziane Karalout, Mohamed Benmaâmar, Lahcen Adda,
Cherifi Adda, Cherif Morsli, Djilali Chamloul, Ameur Amar
Seddik, Ameur Amar Abdelhamid, Noureddine Benyamina,
Habibi Beldjilali, Amine Touir, Boumediène Amari, Houari
Ouis, Boumediène Bassalma, Ghoulam Allah Tartag, Ahmed
El Djillali, Hamidou Karaloua, Djilali Djerir, Kheireddine
Bouabdallah, Sid Ahmed Karaloua, Rabah Ziad, Larbi
Madhmoun, Farid Ahmed Fouatih, Miloud Ameur Benaouda,
Moussa Attil, Hamed Khodja Abdelmadjid, Aït El Hadj
Nouas, Kaced Fateh, Mohamed Belmaharbat (activiste
politique et juridique), Mohaned Moualid (directeur à la
retraite), Abdallah Debbouz, Mohamed Khaniou, Bachir
Amraoui (correspondant de presse), Yahia Eddine
Belhenache (retraité), Benouali Nadia Belhenache
(retraitée), Ali Inouri, Siham Boursouti (El Khabar),
Boukhalfa Badis, Omar Benmaya, Belkacemi Ahcène,
Abdeslam Derdouri (chercheur), Oulaïd Djamel (chauffeur
de taxi), Derradji Zohir, Berahi Bouattal, Salim Azira
(médecin), Khaled Fares, Karim Amiour, Tachi Hocine,
Boukadoum Mohamed, Kamel Nouri (consultant), Mourad
Toudjine, Amine Larabi (El Khabar), Bousedra Adel
(infirmier), Bellal Farid, Djilali Aliane (photographe), Ali
Bourghida, Toufik Djerrouni, Cheroun Hamza
(fonctionnaire), Salim Salhi (communicant), Tarek Abdi,
Khalfaoui Mohamed (écrivain), Haddad Abdelouahab,
Abdelmalek Chadid, Slimane Kadi, Maassem Kheireddine
(enseignant et syndicaliste), Taki Eddine Boukliaa
(ingénieur et syndicaliste), Djamel Djouaybia
(fonctionnaire), Foufou Amar (maître de conférences),
Mohamed Mouloudji (Liberté), Wadah Missoum, Lahbib
Djaffar, Hafid Kebbach, Mustapha Maddi (maître de
conférences), Koussila Tighlit (journaliste), Sobhi Elhayati
(retraité), Bouyaâkoub Ali, Baâssou Nadjeh, Benzarouk
Ahmed (ingénieur), Hatak Nacer (retraité), Mohamed
Benbouzid (enseignant), Boukhmiss Boukarne, Youcef
Saadi (retraité), Adib Mohamed Saber (universitaire),
Ahmed Maamir, Boulahchich (universitaire), Yazid Ouahib
(El Watan), Kaci Djamel (comptable), Youcef Zehir
(fonctionnaire), Abdennour Touabi, Toubal Boudjemaâ,
Hlilou Ouhcen (universitaire), Ismali Meghazi (retraité),
Madani Rabah, H’mida Abdelkader (RCD), Souad
Bouchakour (universitaire), Ali Touati, Abdelkader Nourine
(El Khabar), Mokhtaria Feghoul, H’mida Bentaleb
(Ingénieur), Kahina Hellil (technicien), Redouane Oudjlida,
Akli Moussouni (spécialiste en développement), Allak Farid
(cadre), Mohamed Bounil (artiste), Yahia Dadi Moussa,
Mourad Abrous, Hellal Laïd (avocat), Madani Lakhdar
(comptable), Akssour Mouhand (écrivain), Rakiza
Mohamed, Youcef Kadir (retraité), Chafik Krani (cadre),
Ibrahim Touchiche, Amar Kssioui (Cadre), Abderrahmane
Aït Maamer (ingénieur), Toufik Elferihi, Mansour Hamadi
(fonctionnaire), Koudjil Bouaissa (journaliste à la retraite),
Koudiri Ghania (avocate), Aïcha Benhmida, Hnifi Maamar
(taxi), Senoussi Karim (commerçant), Cherchar Ahmed,
Merouani Ali (Confédération des chauffeurs de taxi),
Hamouche Mohamed (retraité), Boukhlifa Yacine
(fonctionnaire), Attar Tahar (vomptable), Antar Maamar
(agriculteur), Benhenni Zahra (gonctionnaire), Akroud
Arezki (universitaire), Boudrane Mahfoud (gestionnaire),
Brahimi Madjid cadre), Boucebta Mohamed (journaliste),
Mokrani Mohamed Essadek (journaliste), Bouslima
Mohamed Eddine (tetraité), Abdeltif Bessayeh, Samir
Merzouki, Ismail Saadaoui, Abdelhafid Khenniche
(universitaire), Allili Abdeslem (journaliste et universitaire),
Ghellal Rachida (retraitée), Youcef Saadi (retraité),
Mahouche Yougurtha (commerçant), Boudjrir Toufik
(enseignant), Bouadj El Hachemi (commerçant), Abdelbaki
Sellay (journaliste et producteur), Kamel Dahmani
(producteur de cinéma), Mohamed Bouchellouh, Ahcène
Boukak (fonctionnaire), Abdelouahab Bouras
(entrepreneur), Mahmoud Boutrindji (entrepreneur), Youcef
Boufagher (ingénieur), Habib Zegad (député), Benkrour
Azzedine (enseignant), Ali Boukhlef (El Watan), Bouchareb
Fouad (médecin), Khaled Belmaghzoum, Belkacem
Aissoune, Amer Ouali, Hocine Aibli, Ahcène Guettaf (El
Khabar), Saâd Dziri (fonctionnaire), Noureddine Manouni,
Walid Ketfi (fonctionnaire), Chafik Oubadi (militant),
Mohamed El Habib Hansal (chauffeur de taxi), Zakaria
Mekdad Kherchi (fonctionnaire), Mohamed Ounzadji
(retraité), Abdelkader Kouadri (retraité), Abderrezak
Mouniri (ancien militaire), Akli Abed, Moussa Medjdoub,
Akli Hamadiche, Mohand Touari (commerçant), Sahki Saâd
(fonctionnaire), Aïcha Hamza (enseignante en retraite),
Mohamed Laali (directeur en retraite), Dalila Kassimi Laâli,
Ryma Laâli, Mohamed Nekache, Sadek Temache (animateur
en droit), Mohamed Ismaïl (Ligue des droits de l’homme Relizane), Amer Hamouche, Madjid Aït Mohamed (membre
fondateur de la Ligue des droits de l’homme), Boubekeur
Bouchoucha, Karima Khencer (enseignante), Belkacem
Ababsa (enseignant), Samir Boutera, Amer Machiche, Akli
Ali (universitaire), Abderrehamne Bouahni, Mohamed Ras
El Aïn (avocat), Farès Djameleddine, Kirmissi Kamel
(militant), Mohamed Rahim (journaliste), Lazreg Bouhela
(journaliste), Noureddine Khiali (journaliste), Kaci
Larkache, Ahmed Derhab (retraité), Abdi Noureddine,
Lahbib Hadji (poète), Djarir Ziane, Kalthoum Meziane,
Boukerdena Soufiane, Taher Boudjemaâ (Liberté), Kechmad
Lakhder Djamel (correspondant de presse), Abada
Abdenour (ingénieur), Saïd Telili…
aujourd'hui 9
El Watan Week-end
Vendredi 13 mai 2016
Solitude et précarité : le prix pour enquêter
sur les Panama Papers en Algérie
Lyas Hallas est le seul
journaliste algérien dans
la boucle du Consortium
de journalistes ayant accès
aux documents des Panama
Papers. Alors qu’il a aussi
l’exclusivité pour publier les
enquêtes dans son pays, les
difficultés qu’il rencontre
montrent combien les
médias sont pris au piège
entre pouvoir et argent.
Mélanie Matarese
@melalger
FINANCE OFFSHORE
Alors il se console en pensant à la
prestigieuse aventure à laquelle il
participe. «On travaille selon des normes
internationales», résume-t-il. Le processus
: grâce à un moteur de recherche accessible
par mot de passe, 14 millions de documents
(mails, scans, cartes d’identité) ont été mis
à la disposition de 380 journalistes dans
PHOTO : H. LYÈS
T
«L’aventure intellectuelle de la presse,
c’est fini». Lyas Hallas tire sur sa cigarette
en faisant la moue. Ce n’est pas seulement
l’actualité, et en particulier le rachat du
Groupe El Khabar par le magnat de l’industrie
Issad Rebrab, qui amène le journaliste
de 34 ans à une telle conclusion. Mais les
difficultés qu’il rencontre pour trouver un
support où publier ses enquêtes sur les
implications des personnalités algériennes
dans le scandale des Panama Papers. Via le
Réseau des reporters arabes d’investigation,
l’ARIJ, Lyas (aujourd’hui journaliste
pour Le Soir d’Algérie, il a également
travaillé pour Liberté) est le seul Algérien
membre du Consortium international des
journalistes d’investigation, l’ICIJ. Cette
ONG coordonne les enquêtes internationales
sur la corruption, les activités criminelles
ou l’évasion fiscale, comme celles de
SwissLeaks, ou dernièrement celles des
Panama Papers. Paradoxe, ce n’est pas dans
un media algérien que Lyas Hallas a publié
le résultat de ses investigations mais sur le
site français Médiapart. Ses révélations sur
Bouchouareb ont d’ailleurs inauguré un
partenariat pour de la publication mutuelle
de contenus avec Le Desk, le site marocain
d’Ali Amar. Sa collaboration avec le site
algérien Maghreb Emergent en 2015 à
l’occasion de la publication des enquêtes
SwissLeaks n’ayant pas duré, il regrette
aujourd’hui de devoir publier à l’étranger.
«Dans un pays qui met en valeur le nombre
de quotidiens (plus de 250 titres, ndlr),
c’est triste, ironise-t-il. L’expérience avec
le consortium m’a permis de mesurer toute
la précarité du métier. Pour être libre, il
faudrait être free lance, mais en Algérie, ce
statut est aussi une promesse de précarité.»
Selon les révélations de Lyas, Abdesselam Bouchouareb, ministre algérien de l’Industrie, a créé en 2015, via une société luxembourgeoise, une coquille offshore pour
gérer un compte en Suisse provisionné de 700 000 euros
79 pays. La consigne : respecter l’embargo
jusqu’à une date donnée et ne communiquer
que par un forum, lui aussi protégé par un
mot de passe changé toutes les 30 secondes,
et par des mails cryptés. «Pour commencer
la recherche, il faut taper un nom. Si le nom
figure dans les documents de la base de
données, il apparaît. Mais il peut y avoir
des milliers d’occurrences. Contrairement à
ce que pensent les gens, ce n’est pas parce
qu’un nom est référencé que le journaliste
tient quelque chose.» Un document n’est
que le point de départ d’un travail d’enquête
laborieux qui réclame de comprendre
comment fonctionnent les règles du offshore
dont le principal objectif est de tenir secret
le bénéficiaire final de la société. Pour cela,
Lyas, licencié en Sciences de l’information
et de la communication et titulaire d’un
Master de l’Ecole supérieure de journalisme
d’Alger, a suivi une formation à Amman en
Jordanie sur la finance offshore, et il est aidé
par un recherchiste de l’ARIJ qui trie pour
lui tous les documents en lien avec l’Algérie,
sur lesquels Lyas a l’exclusivité. Ce qui
en fait encore beaucoup. «Pour l’enquête
sur Bouchouareb, j’avais 13,5 méga
octets de documents. Et pour la femme de
Chakib Khelil, 150 méga octets. Certaines
enquêtes nécessitent beaucoup de temps,
d’autres pas trop. Cela dépend de l’accès
aux sources. Vérifier un détail peut prendre
des semaines. L’article doit ensuite être
validé par le consortium, très pointilleux
sur certaines règles. Par exemple, nous
devons systématiquement chercher à joindre
la personne visée pour qu’elle donne sa
version des faits.»
RÉSEAU INFORMEL
Une personne qui, selon les cas et sans
vraiment comprendre la force de frappe de
l’ICIJ, cherche parfois à faire pression ou à
intimider le journaliste. «La situation dans
laquelle s’est retrouvé le journaliste Lyas
Hallas prouve qu’il est urgent de remettre
la question de l’indépendance des médias
au cœur du débat, s’inquiète Reporters sans
frontières (RSF) à Tunis, contacté par El
Watan Week-end. Durant plusieurs années et
grâce sa ténacité face à de très nombreuses
pressions, la presse algérienne comptait
parmi les plus libres dans la région Afrique
du Nord/Moyen-Orient. L’avenir de cette
presse est aujourd’hui clairement menacé et
il est donc essentiel de mobiliser les acteurs
de la société civile, de la scène médiatique
ainsi que les citoyens pour protéger ce
quatrième pouvoir nécessaire et notamment
le genre journalistique de l’enquête.» Au
micro du Café Presse sur Radio M mercredi
dernier, le directeur éditorial du Huffington
Post, Saïd Djaffar, allait aussi dans ce sens en
commentant l’affaire El Khabar. «Le projet
initial des journaux faits par des journalistes
est en train d’atteindre ses limites. Ou
bien tu es sous la coupe du pouvoir, ou
bien tu t’allies à des gens qui sont dans
l’argent. Le principe de médias faits par
des professionnels, autonomes, sur lequel
on a vécu après Octobre 88 arrive à sa fin».
Pour Lyas, la solution existe. «Il faudrait
que les journalistes de différents titres se
constituent en réseau informel, parallèle à
leur rédaction. Et selon les informations,
s’arrangent pour qu’elles soient publiées
dans un media dont les intérêts ne sont
pas gênés par la teneur de ces infos.» Les
formes nouvelles de journalisme collaboratif
à l’image de celui développé pour les
Panama Papers montrent que l’idée est
réalisable. «Les Panama Papers indiquent
une évolution possible dans la manière
de travailler au moment ou l’économie
des rédactions est sous pression, dans une
forme de rédaction ouverte, soulignait aussi
Jean-Marie Charon, sociologue, spécialisé
dans l’étude des médias et du journalisme,
chercheur à l’EHESS, invité de l’émission
Secrets des sources, à l’antenne de France
Culture. Sachant que l’investigation est
traditionnellement dévoreuse de temps et de
moyens et que les rédactions n’ont plus ces
moyens, l’ICIJ change l’échelle par la vertu
de la coopération internationale. Au moment
où tout le monde s’interroge sur le poids des
concentrations, de l’autocensure dans les
médias, la démarche des Panama Papers
constitue l’espoir qu’aucun actionnaire ne
pourra bloquer le traitement ou la diffusion
d’une information le concernant.» ■
UNE SEMAINE DANS LES SCANDALES FINANCIERS
Dimanche
«Nous
craignons
que la
réputation du
pays en soit
affectée», a
déclaré Milton
Henriquez, le ministre de l’Intérieur
du Panama, alors que le Consortium
international des journalistes
d’investigation (ICIJ) annonce la mise
en ligne partielle de documents.
Lundi
La base de données des Panama
Papers, qui contient quelque 214 000
noms d’entreprises et de particuliers,
est désormais ouverte au public. Elle
lève le voile sur des sociétés-écrans
domiciliées dans 21 paradis fiscaux.
Mardi
La justice
luxembourgeoise
requiert 18
mois de prison
à l’encontre
des deux
anciens employés français du cabinet d’audit
PricewaterhouseCoopers, PwC, à l’origine
des LuxLeaks, ces fuites de 30 000 pages de
documents éclairant les pratiques fiscales de
multinationales établies au Luxembourg. Ils
encourent en théorie jusqu’à 10 ans de prison.
Jeudi
L’Australian
Financial
Review révèle
que le nom
du Premier
ministre
australien,
Malcolm Turnbull, est cité dans
les Panama Papers mis en ligne.
Problème : il est en campagne pour
des législatives anticipées au mois
de juillet.
10
monde
El Watan Week-end
Vendredi 13 mai 2016
TURQUIE Le congrès
extraordinaire du parti
au pouvoir convoqué
pour le 22 mai
Le Parti de la justice et du développement
(AKP, islamo-conservateur), au pouvoir en
Turquie, tiendra un congrès extraordinaire
le 22 mai, lors duquel le Premier ministre,
Ahmet Davutoglu, ne sollicitera pas de
nouveau mandat, ont rapporté hier les
médias turcs. Cette décision a été prise lors
d’une réunion spéciale de la direction de
l’AKP qui s’est tenue à Ankara au lendemain
d’informations sur une rupture consommée
entre M. Davutoglu et le président Recep
Tayyip Erdogan, selon les chaînes de
télévision.
IRAK 17 civils tués dans
un bombardement US
PALESTINE Ban
Ki-moon plaide pour
un financement durable
de l’UNRWA
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Kimoon, a appelé à un financement durable
de l’Office de secours et de travaux des
Nations unies pour les réfugiés de Palestine
au Proche-Orient (UNRWA), dont l’assistance
est vitale pour les réfugiés palestiniens. «Je
vous demande aujourd’hui de faire tout votre
possible pour appuyer et soutenir l’UNRWA
dans ses activités. Combler le déficit actuel de
81 millions de dollars doit être une priorité
pour 2016», a déclaré mercredi M. Ban lors
d’une réunion consacrée à cette agence
onusienne. Le secrétaire général de l’ONU a
rappelé que l’UNRWA et ses 30 000 employés
apportent une assistance et des services
vitaux à 5,2 millions de réfugiés palestiniens
au Moyen-Orient, notamment dans les
domaines de l’éducation, de la santé et des
services sociaux.
BANGLADESH Feu vert
pour l’exécution du chef
du principal parti islamiste
La Cour suprême du Bangladesh a confirmé,
hier, la condamnation à mort du dirigeant
du principal parti islamiste, Motiur Rahman
Nizami, pour crimes de guerre, ouvrant la
voie à son exécution dans les prochains
jours. Nizami, chef du parti Jamaât El Islami,
a été condamné pour meurtre, viol et pour
la planification des meurtres d’intellectuels
pendant la guerre d’indépendance de 1971
au Bangladesh. «Nous sommes satisfaits. Il
n’y a plus d’obstacle à son exécution, sauf
s’il demande la grâce du Président et que le
Président la lui octroie», a dit l’avocat général
Mahbubey Alam après la décision de la Cour.
Aucun condamné pour crime de guerre n’a
été gracié au Bangladesh et Nizami, 73 ans,
pourrait être pendu dans les prochains jours.
La sécurité a été renforcée à Dacca, capitale
déjà sous haute tension après les récents
meurtres de militants laïques, d’intellectuels
et de membres de minorités religieuses
qui pourraient avoir été perpétrés par des
islamistes.
TUNISIE Ouverture de la
34e session du Conseil des
ministres des AE de l’UMA
Les travaux de la 34e session du Conseil des
ministres des Affaires étrangères de l’Union
du Maghreb arabe (UMA), à laquelle l’Algérie
est représentée par le ministre des Affaires
maghrébines, de l’Union africaine et de la
Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel,
ont débuté hier à Tunis. Les ministres des AE
de l’UMA évoqueront lors de cette session
les questions arabes, internationales et
régionales ainsi que la coopération entre
l’UMA et les ensembles régionaux et
internationaux. Les participants examineront
aussi la situation dans les pays du Sahel et
la coopération sécuritaire entre les pays de
l’Union.
PHOTO : D. R.
Au moins 17 civils ont été tués, hier, dans
un bombardement américain à Tal Afar, ville
du nord de l’Irak, ont rapporté des médias.
Parmi les victimes, figurent 12 enfants et
trois femmes. Le gouvernement irakien n’a
pas encore fourni d’information officielle.
Les autorités irakiennes ne savent pas si les
civils ont été ciblés «par erreur» par les EtatsUnis, qui dirigent la coalition internationale
afin de bombarder les positions importantes
du groupe terroriste autoproclamé Etat
islamique en Irak.
FRANCE
Plusieurs milliers de manifestants ont inondé hier les rues parisiennes
et dans toute la France pour dénoncer le projet Loi Travail. A Paris, la
manifestation a conduit vers des affrontements, où des jeunes cagoulés ont
jeté des projectiles contre la police puis contre les protestataires.
BRÉSIL Dilma Rousseff
écartée du pouvoir
Accusée d’avoir maquillé des comptes publics, la présidente brésilienne, Dilma
Rousseff, a cédé hier le pouvoir à son vice-président Michel Temer, après avoir été
destituée par le Sénat. Deux tiers des voix, soit 55 sur 81 ont voté pour son départ à
l’issue de son procès pour «crime de responsabilité».
Hier dans la matinée, la présidente du Brésil,
Dilma Rousseff, a passé ses dernières
heures au pouvoir et été suspendue de ses
fonctions par le Sénat. Plus tard dans la
journée, le vice-président Michel Temer
lui a succédé, ce qu’elle accuse de «coup
d’Etat» institutionnel. Sur 81 sénateurs, 55
ont voté l’ouverture formelle d’un procès
en destitution de l’impopulaire dirigeante
de gauche, accusée d’avoir maquillé des
comptes publics, au terme d’une session
historique entamée mercredi matin. Seuls
22 sénateurs s’y sont opposés. En pleine
tourmente, le géant émergent d’Amérique
latine pourrait tourner ainsi la page de
13 ans de gouvernements du Parti des
travailleurs (PT), ouverte en 2003 par
l’ex-président Luiz Inacio Lula da Silva,
qui a présidé au boom socioéconomique
brésilien des années 2000. Dilma
Rousseff, 68 ans, est par conséquent
automatiquement écartée de la Présidence
pendant un délai maximum de 180 jours,
dans l’attente du jugement final des
sénateurs, où un vote des deux tiers, déjà
dépassé hier, sera requis pour prononcer
la destitution. L’opposition de droite
accuse la Présidente d’avoir dissimulé
l’ampleur des déficits publics pour se
faire réélire en 2014 ainsi qu’en 2015,
via des tours de passe-passe budgétaires.
Elle lui reproche aussi d’avoir décrété des
dizaines de milliards de dépenses sans
l’aval du Parlement. En réponse, Rousseff
affirme que tous ses prédécesseurs ont eu
recours à cette pratique sans avoir jamais
été inquiétés. Elle se dit victime d’un
«coup d’Etat» institutionnel ourdi par
Michel Temer, qui a précipité sa chute
en poussant, fin mars, sa formation, le
PMDB, à claquer la porte de sa majorité.
La sénatrice Gleisi Hoffmann du Parti des
travailleurs, ancienne chef de cabinet de
Dilma Rousseff, a dénoncé «une sanction
disproportionnée». «C’est comme si on
voulait sanctionner par la peine de mort
une infraction au code de la route», a-telle déclaré. Aecio Neves, un des leaders
de l’opposition à Mme Rousseff et
candidat malheureux au second tour de
la présidentielle en 2014, a estimé que le
vote des deux tiers déjà atteint représente
«un signal positif pour le nouveau
gouvernement, qui prend ses fonctions
avec la perspective qu’il ne sera pas
seulement un gouvernement temporaire
mais qu’il devra conclure le mandat de
la Présidente». «L’impeachment est un
remède amer mais nécessaire», a jugé
pour sa part le sénateur José Serra. L’exprésident destitué, Fernando Collor de
Mello, a quant à lui voté pour la destitution
de la Présidente. «L’histoire m’a réservé
ce moment», a déclaré le sénateur qui avait
enduré une procédure de destitution au
début des années 1990.
COCKTAIL EXPLOSIF
Ce dernier avait démissionné de ses
fonctions de président de la République
brésilienne juste avant que le Sénat ne
prononce sa destitution en 1992 pour
des faits de corruption et le prive de
droits politiques pendant huit ans. L’exprésidente Rousseff a été remplacée dans
la journée par son vice-président Michel
Temer, 75 ans, en attendant le jugement
final des sénateurs d’ici un maximum
de six mois. Ex-allié, il est devenu un
adversaire résolu de la Présidente fin mars,
lorsque son parti, la puissante formation
centriste du PMDB, avait quitté la coalition
gouvernementale dominée par le Parti des
travailleurs (PT, gauche), au pouvoir sous
les présidences de Luiz Inacio Lula da
Silva, puis de Dilma Rousseff. Le futur
président en exercice devait s’adresser
hier à la nation depuis la Présidence,
accompagné de son futur ministre des
Finances, Henrique Mereilles, selon le site
d’information UOL. Homme d’appareil
sans charisme, Michel Temer est tout
aussi impopulaire que Dilma Rousseff.
Une majorité de Brésiliens souhaitent
son départ et des élections anticipées,
non prévues par la Constitution. Le vote
final des sénateurs pourrait intervenir en
septembre, après les Jeux olympiques de
Rio de Janeiro (5-21 août) et les élections
municipales d’octobre. De l’avis des
analystes, les chances de Mme Rousseff
d’échapper à la destitution sont désormais
très minces. Le tout aussi impopulaire
Michel Temer, crédité à peine 1% à 2%
d’intentions de vote en cas d’élection,
va donc probablement diriger le Brésil
jusqu’à la fin du mandat en 2018. Il va
hériter du cocktail explosif qui a conduit
droit dans le mur Mme Rousseff : la
pire récession depuis les années 1930
et l’énorme scandale de corruption
Petrobras, aux développements judiciaires
imprévisibles, qui éclabousse son propre
parti au plus haut niveau. Il pourra compter
dans un premier temps sur le soutien des
milieux d’affaires qui espèrent un choc de
confiance, et sur celui, prudent, des partis
de droite qui ont œuvré à la destitution de
Dilma Rousseff. Michel Temer prépare
un paquet de mesures libérales et par
nature impopulaires qui pourraient jeter
les syndicats dans la rue : ajustement
budgétaire sévère, réforme du système
déficitaire des retraites et de la législation
du travail. Il «va hériter en grande partie
de l’insatisfaction des Brésiliens contre
la politique traditionnelle qu’il incarne»,
souligne Thiago Bottino, analyste à la
Fondation Getulio Vargas. ■
Avec Agences
Vendredi 13 mai 2016
LES AURÈS EN PHOTOS. L’Association
des Amis de Medghacen inaugure,
samedi 14 ,l’exposition «Aurès,
patrimoine, mémoire et résistance».
A 14h : troupes folkloriques et
baroudeurs. A 16h : présentation par le
photographe Kays Djilali et les auteurs
Rachid Mokhtari, Azeddine Guerfi
et les personnalités ayant participé
à l’exposition. A la galerie Baya, au
palais de culture Moufdi Zakaria à
Alger.
UNE EXPO-VENTE 100%
ARTISANAT. Calligraphie,
NASSERA BENSEDDIK RACONTE L’ALGÉRIE ROMAINE. «L’Algérie était romaine, un peu,
beaucoup». Essor urbain, prospérité économique, culture gréco-romaine, fusion des dieux
africains et romains… L’historienne Nassera Benseddik anime une conférence sur l’Algérie
pendant la période romaine. Samedi 14 à 14h. Au palais de la culture Moufdi Zakaria à Alger.
PHOTOS : D. R.
PHOTO : KAYS DJILALI
pâtisserie, décoration florale,
bijoux, peinture sur soie…
2e édition de l’art et la
matière, expo-vente d’artistes
et artisans de la nouvelle
génération. Avec des ateliers
de dessin pour les enfants,
des projections de dessins
animés, du modelage d’argile,
des jeux… A l’Event Space (exDjezzy club), Sidi Fredj.
Expos
El Watan Week-end
Vendredi 13 mai 2016
ARTS PLASTIQUES. Alger. Jusqu’au 13 mai. Exposition de
l’artiste Djahida Houadef. A la galerie Ezzoua’Art. Au centre
commercial & de loisirs de Bab Ezzouar.
PEINTURE. Alger. Jusqu’au 13 mai. Exposition de l’artiste
Farid Harcha. A la galerie d’art Asselah Hocine.
PHOTOS. Alger. Vernissage samedi 14 à 14h30. "Aurès,
patrimoine, mémoire et résistance". Oganisée par
l'Association des Amis de Medghacen.
PEINTURE. Alger. Jusqu’au 17 mai. Exposition de l’artiste Taieb
Benabbas Bakhti. A la galerie Aïcha Haddad. 84, rue Didouche
Mourad.
PHOTOS. Djelfa. Jusqu’au 18 mai. «Les photos des sites
historiques et culturels». Maison de la culture Ibn Rochd.
PHOTOS. Tipasa. Jusqu’au 18. Exposition «Fantasia : culture
et traditions» de Naïm Charef et Nacer Ouadahi. Au complexe
culturel Abdewahab Salim, Chenoua.
PEINTURE. Alger. Jusqu’au 31 mai. Exposition «Haïk vibes : amour,
mystère et féminité» de
l’artiste peintre Alexandra
Naïm Charef (Tipasa)
Gillet. Le vernissage aura
lieu aujourd’hui à partir
de 16h. A la galerie Sirius.
139, Bd Krim Belkacem,
Télemly.
PATRIMOINE. Constantine.
Jusqu’au 18 mai. «El
Haïk, identité algérienne
au féminin». Au Musée
national du Bardo, palais
Ahmed Bey.
PATRIMOINE. In Salah.
Jusqu’au 18 mai. «Les
richesses du parc culturel
de l’Ahaggar, géologiques,
archéologiques,
traditionnelles». A l’Office
national du parc culturel
de l’Ahaggar.
PATRIMOINE. Médéa. Jusqu'au 18 mai. «Le patrimoine culturel de
la wilaya de Médéa». Maison de la culture Hassan El Hassani.
PHOTOS. Bordj Bou Arréridj. Jusqu’au 18 mai. «Les photos du
patrimoine archéologique et historique. Musée Bordj El Mokrani.
PATRIMOINE. Boumerdès. Jusqu’au 18 mai. «Le patrimoine
culturel matériel et immatériel». Maison de la culture Rachid
Mimouni.
PHOTOS. Khenchela. Jusqu’au 18 mai. «Les anciennes
photographies de la ville de Khenchela et les habitants des
Aurès». Maison de la culture.
PATRIMOINE. El Oued. Jusqu’au 18 mai. «Les métiers
traditionnels» et «Le patrimoine culturel mobilier de la région
d’El Oued». Maison de la culture Mohamed El Amine El Amoudi.
ARTS. Aïn Sefra. Jusqu’au 18 mai. «Les ksour et les gravures
rupestres de la wilaya». Au centre culturel.
ARCHÉOLOGIE. M’sila. Jusqu’au 18 mai. «Les sites archéologiques
de la Kalaâ des Béni Hammad». Maison de la culture.
PEINTURE. Tlemcen. Jusqu’au 18 mai. Exposition des toiles de
Ahmed Mebarki et Abdelkrim Belahrazem. Au Musée national d’art
et d’histoire.
PHOTOS. Alger. Jusqu’au 21 mai. 3e édition de l’exposition
collective indépendante Picturie Générale. Cette exposition
audacieuse, conçue par un rassemblement d’artistes et d’acteurs
de la scène artistique actuelle, présentera les œuvres de 23
artistes
algériens
(locaux et issus
de la diaspora).
Au programme,
trois activités
ouvertes au
public. Il y aura
notamment
une rencontre
avec les
Picturien(ne)
s, et une table
ronde sur le
thème : «La
réhabilitation
et la
reconversion
des friches
urbaines en
lieu culturel à
usage mixte en
Algérie». Au
marché Volta.
ARTS. Alger.
Alexandra Gillet (Alger)
Jusqu’au 5
juin. Exposition
«Tropique du cancer» de photographies et œuvres algériens et
étrangères, mémorisant les moments forts des relations entre
l’Algérie et Cuba. Au Musée du Bardo. 3, rue Franklin Roosevelt.
Tél. : 021.647.641.
PHOTOS. Alger. Jusqu’au 11 juin. «Constantine regards croisés».
Au Bastion 23.
PRÉHISTOIRE. Alger. Jusqu’à la fin de l’année. L’Algérie dans
la préhistoire. Recherches et découvertes récentes. Réalisée
en partenariat avec le laboratoire de préhistoire de l’Institut
d’archéologie de l’université d’Alger, l’exposition «L’Algérie dans
la préhistoire» se propose de mettre à la disposition du public
les moyens de découvrir et de comprendre les résultats des
recherches menées par nos scientifiques sur ce pan éloigné du
passé. Au Musée national du Bardo. 3, rue Franklin Roosevelt, Tél. :
021.747.641.
VENDREDI
13
MUSIQUE
ALGER. A 19h. Festival
européen. Concert jazz avec
Mikaela Rabitsh et Robert
Pawlik. Salle Ibn Khaldoun. 12,
rue Docteur Saâdane.
CONFÉRENCE
TLEMCEN. 9h. Jusqu’au 17
mai. «Le patrimoine culturel
immatériel arabe, réalité et
perspective». Au palais de la
culture Abdelkrim Dali.
SKIKDA. «Patrimoine culturel
maritime». Jusqu’au 18 mai.
A la maison de la culture
Mohamed Serradj.
EL OUED. «Le patrimoine
culturel, valeur économique».
Jusqu’au 18 mai. A la Maison de
la culture.
DANSE
KOUBA. A 21h45. Soirée
Kizomba sensuel. Initiation
à la danse gratuite en début
de soirée. Avec aussi salsa,
bachata, chacha… A la
Marjolaine, 2, rue des Frères
Ferroum.
THÉÂTRE
ALGER. A 16h. «Un ennemi du
peuple». Au théâtre national.
Square Port-Saïd.
ORAN. A 17h. Carte postale.
Au théâtre régional. Place du
1er Novembre 1954. Tél. :
041.397.089.
LOISIRS
BOUMERDÈS. Atelier
pédagogique sur l’importance
de la préservation du
patrimoine culturel. Jusqu’au
18 mai. A la maison de la
culture Rachid Mimouni.
ORAN. Atelier sur la
restauration, la conservation et
l’emballage des œuvres d’art
et atelier sur la céramique et la
mosaïque. Jusqu’au 18 mai. A la
médiathèque.
ORAN. Expo-vente de produits
artisanaux. Au musée Ahmed
Zabana.
OULED FAYET. De 10h à 18h.
Le salon du printemps. Expovente plantes, fleurs, oiseaux,
artisans… organisée par le Fayet
Club. Tél. : 0770.91.23.38 ou
0542.778.057.
TIZI OUZOU. De 13h à 16h.
Gala de solidarité organisé par
l’Association pour l’insertion
et la communication des
handicapés moteurs de la
wilaya. A la maison de la
culture Mouloud Mammeri,
avenue Houari Boumdiène. Tél :
026.129.080.
SAMEDI
14
MUSIQUE
ALGER. A 19h. Festival
européen. Concert. Les
chefs-d’œuvre de la musique
de chambre Romanian Trio
(musique classique). Salle Ibn
Zeydoun. Boulevard Khelifa
Oulmane, Riad El Feth.
ALGER. A 14h. Présélections
au concours de slam organisé
par la Radio algérienne et
l’Institut français et Bank ABC.
Le lauréat sera qualifié pour le
championnat francophone de
slam du Mans et son séjour sera
pris en charge. Durée minimum
du texte : 3,24 mn, déclamé
sans musique. S’inscrire à
[email protected]
en précisant dans quelle ville
vous souhaitez participer.
A l’auditorium de la Radio
algérienne.
ANNABA. A 19h. Festival
européen. Concert jazz avec
Mikaela Rabitsh et Robert
Pawlik. Au théâtre régional.
1, place Tarek Ibn Ziad. Tél. :
038.863.817.
ORAN. A 19h. Concert
animé par les Jaristes. Au
théâtre régional. Place du
1er Novembre 1954. Tél. :
041.397.089.
CONFÉRENCE
ALGER. De 10h à 12h.
«Politique de la ville durable
en Algérie», par Ewa Azzag.
La ville, accusée de tous les
maux, mais aussi encensée
pour sa capacité de porter
le développement socioéconomique, culturel,
scientifique et technologique,
est en Algérie un sujet
particulièrement controversé.
Tout le monde connaît
ses vertus ou critique ses
faiblesses, mais peu semblent
reconnaître son caractère
d’enjeu civilisationnel, digne
d’une attention particulière.
Depuis l’indépendance,
plusieurs périodes se sont
succédé qui voyaient la
ville tantôt émerger, tantôt
s’effacer de la scène politique
nationale, toujours sous
la pression du seul enjeu
qui vaille apparemment,
même aujourd’hui – celui de
satisfaction des besoins en
logements. Au Centre d’études
diocésain, Les Glycines, 5,
chemin Slimane Hocine. Tél. :
021.239.485.
TLEMCEN. 9h. Jusqu’au 17
mai. «Le patrimoine culturel
immatériel arabe, réalité et
perspective». Au palais de la
culture Abdelkrim Dali.
SKIKDA. «Patrimoine culturel
maritime». Jusqu’au 18 mai.
A la maison de la culture
Mohamed-Serradj.
EL OUED. «Le patrimoine
culturel, valeur économique».
Jusqu’au 18 mai. A la Maison de
la culture.
LOISIRS
ALGER. A 20h. Alger Fashion
show. Gala avec défilé couture
et shows artistiques. Dîner
gastronomique. Nœud de
papillon pour les hommes. Sous
le chapiteau de l’hôtel Hilton.
Contact : algerfashionshow@
hotmail.com.
ALGER. De 10h à 18h30. Spring
shop for her. Expo- vente
vêtements, cosmétiques,
gâteaux, produits de beauté,
etc., Salle à côté de l’hôtel
Régina, près de la GrandePoste.
ALGER. A 14h. Project X.
Avec Deejay’s, R-One, Sebaa.
Infoline : 0559.43.00.50. Au
Crystal Lounge, Hilton, Pins
Maritimes.
OULED FAYET. De 10h à 18h.
Le salon du printemps. Expovente plantes, fleurs, oiseaux,
wartisans… organisée par le
Fayet Club. Tél. : 0770.91.23.38
ou 0542.778.057.
AÏN ALLAH. Infinity One.
Après-midi nightclub. Entrée :
1500 DA avec conso offerte.
Les garçons doivent être
accompagnés ou les groupes
équilibrés. Au Dilyane Lounge.
Infoline : 0542.034.308 /
0551.095.722.
BOUMERDÈS. Atelier
pédagogique sur l’importance
de la préservation du
patrimoine culturel. Jusqu’au
18 mai. A la maison de la
culture Rachid Mimouni.
ORAN. Atelier sur la
restauration, la conservation et
l’emballage des œuvres d’art
et atelier sur la céramique et la
mosaïque. Jusqu’au 18 mai. A la
médiathèque.
ORAN. Expo-vente de produits
artisanaux. Au musée Ahmed
Zabana.
RENCONTRES
ALGER. A 14h. Hommage à
Bachir Hadj Ali. A l’occasion
de la commémoration du 25e
anniversaire de la disparition du
militant, poète et intellectuel,
rencontre à sa mémoire avec
exposition, récital poétique,
intermède musical et
témoignages. Au siège national
du MDS, 67, boulevard Krim
Belkacem.
ALGER. A 14h. Rencontre avec
le journaliste Nadjib Stambouli
autour de son livre Ma piste
aux étoiles. A la librairie
Tout pour l’Algérie. 4, rue du
1er Novembre, cité des 66
Logements, Zéralda.
ALGER. A 14h. Vente-dédicace
avec Rabia Douibi autour de son
livre Poésie de l’Ahaggar. A la
librairie de l’Anep Chaïb-Dzair,
1, avenue Pasteur.
ALGER. 14h30. Youcef Tounsi
signe son roman Face au silence
des eaux (Apic). A la librairie
générale d'El biar.
BÉJAÏA. A 14h. Café littéraire.
Rencontre autour de l’ouvrage
collectif Femmes ici ou ailleurs,
en présence d’auteures ayant
contribué à ce livre. Au théâtre
régional. Boulevard Amirouche.
Tél. : 034.211.092.
BOUMERDÈS. De 9h à
15h. Commémoration de
l’anniversaire de la mort de
Amar Amsah. Recueillement
et dépôt d’une gerbe de fleurs
sur sa tombe, conférence sur le
parcours du martyr et militant,
récital poétique, présentation
de deux pièces de théâtre en
plein air. Départ des bus à 9h
La re
et le
l
Collo
14
SAMEDI
9H. Ouverture
africain». Mod
9H30. «Histoir
Benaouda Lebd
africains de la
‘’transfiguratio
Débat.
SÉANCE 2. Hist
littéraire. Modé
11H30. «Ecritu
les formes esth
«Histoire et éc
12h30. «L’art d
l’histoire», Cal
SÉANCE 3. Hist
modératrice : A
14H30. «L’imp
africain contem
«Algérie : trace
coloniale en ph
«L’histoire con
Arezki Mellal. 1
du futur», Farid
19H. Soirée cin
DIMANCHE
SÉANCE 4. His
15
Modérateur : J
9H. «La représ
dans Murambi.
la fiction au se
«Enseigner l’h
travers la littér
L’Etrange desti
Hampaté Bâ. 1
SÉANCE 5. Hist
Modératrice : J
depuis Sour Mic
Aliane (Naciria).
TLEMCEN. A par
seconde journée
Aïn El Hout et so
immatériel. Au p
culture Abdelkri
THÉÂTRE
ALGER. A 14h et
européen. Théât
Quand l’ombre p
traces de Moham
petit théâtre de
Enfants
CINÉMA
SAMEDI 14. Alger. A
19h. Tales of Africa. Au
cinéma Algeria.
SAMEDI 14. Alger. A
14h30, 17h et 19h.
Baby sitting 2. Au
cinéma Cosmos.
SAMEDI 14. Alger.
A 14h30, 17h et 19h.
Barbie : Agents secrets.
Au cinéma Cosmos.
LUNDI 16. Alger. A 16h.
Star Wars 7. Au Sofitel.
MARDI 17. Alger. A 15h.
Zootopie. Au Sofitel.
JEUDI 19. Alger. A
17h. Batman versus
Superman. Au Sofitel.
VENDREDI 20. Alger. A
15h. Kung Fu Panda 3.
Au Sofitel.
Zootopie (Sofitel)
THÉÂTRE
VENDREDI 13 ET SAMEDI 14.
Alger. A 10h30. La terre. Au
théâtre national.
VENDREDI 13. Tizi Ouzou.
A 10h. Le chat Sissane. Au
théâtre régional.
SAMEDI 14. Tizi Ouzou. A 10h.
Al misbah al ajib. Au théâtre
régional.
SAMEDI 14. Annaba. A 10h
et 14h. Mamlaket el dolm. Au
théâtre régional.
SAMEDI 14. Oum El Bouaghi.
Les trois copains. A la
Bibliothèque nationale.
MARDI 17. Alger. A 15h. Farid
et Momo. Au petit théâtre de
l’Oref.
MARDI 17. Béjaï
barque et la forêt
régional.
MARDI 17. Oran
athfal. Au théâtre
MARDI 17. Tizi O
postale. Au théât
El Watan Week-end
Vendredi 13 mai 2016
a représentation de l’histoire dans les arts
t les littératures africaines
DI
oque. A la Bibliothèque nationale, Alger.
11H. «L’histoire dans l’édition algérienne»,
14
4
. Séance 1 : «Histoire et roman
ératrice : Amina Bekkat.
re et littérature africaine»,
dai. 10h. «Les romans
post-indépendance et la
on’’ de l’histoire». 10h30.
toire-politique-esthétique
érateur : Benaouda Lebdai.
ure de l’histoire et impact sur
hétiques», Afifa Bererhi. 12h.
criture», Abdelkader Djemaï.
de raconter des histoires dans
lixthe Beyala. 13h. Débat.
toire et arts visuels.
Afifa Bererhi.
pact de l’histoire sur l’art
mporain», Eliane Elmaleh. 15h.
es d’histoire coloniale et posthotos», Armand Vial. 15h30.
nvoquée contre l’histoire»,
16h. «Les Algériennes, sources
d Benyaa. 16h30. Débat.
néma : Tales of Africa.
NCHE
15
toire-génocide-pédagogie.
ulien Kilanga.
sentation du génocide rwandais
. Le livre des ossements,
rvice de l’histoire». 9h30.
istoire et la civilisation à
rature : étude du cas de
in de Wangrin d’Ahmadou
0h. Débat.
toire - Ecriture et édition.
Jacqueline Jondot.
Nouara Hocine. 11h20. «L’histoire dans le
roman et son ambivalence entre le réel et
la fiction», Nadia Sebkhi. 11h40. «Histoire
implicite dans la fiction», Ryad Girod. 12h.
Débat.
SÉANCE 6. Histoire-cinéma-littérature.
Modératrice : Eliane Elmaleh.
14H30. «Rome plutôt que vous», Delphine
Lefort. 15h. «Chimamanda Ngozi Adichie,
l’histoire dans Half a yellow sun : du roman
au film», Amina Bekkat. 15h30. «Situation
du personnage entre roman et cinéma dans
Ce que le jour doit à la nuit à travers l’histoire
racontée, réalité ou fiction», Sabrina Yebdri.
16h. «Le cinéma d’animation : un outil de
restitution de l’historique de l’art», Djilali
Beskri. 16h30. Débat.
16
LUNDI
SÉANCE 7. Histoire, mythes et fiction 1.
Modérateur : M’hamed Bensemmane.
9H. «La cité fantôme de l’histoire africaine
dans Léopolis de Sylvain Bemba», Michel
Naumann. 9h30. «Une uchronie de la
guerre d’Algérie : rêves de gloire de Roland
C. Wagner», Anne Roche. 10h. «Fiction et
histoire, dans quel roman africain ?», Julien
Kilanga. 10h30. Débat.
SÉANCE 8. Histoire, mythes et fiction 2.
Modératrice : Marie-Françoise Chitour.
11H30. «Histoire et histoires dans les romans
de Jamal Mahjoud», Jacqueline Jondot. 12h :
«Histoire et mythes en Afrique : Soundiata et
la fondation de l’empire au Mali racontée».
12h30. «Le prétexte de l’histoire individuelle
pour raconter l’histoire dans Le roi de Kahel
de Monénembo», récit d’un autre visage de
la conquête africaine, Meriem Zeharaoui.
Débat.
chel à Laaziv. Ath
ALGER. A 16h. Un ennemi du
rtir de 8h30. La
e d’étude sur
on patrimoine
palais de la
im Dali, Imama.
DIMANCHE
t 16h. Festival
tre d’illusion.
passe sur les
med Dib. Au
l’Oref.
peuple. Au théâtre national.
Square Port-Saïd.
15
MUSIQUE
ALGER. A 19h. Festival
européen. Concert de Gipsy.cz
(musique du monde, hip-hop).
Salle Ibn Zeydoun.
ORAN. A 18h. A l’occasion de
la commémoration du 8 Mai
1945 et la Journée nationale
de l’étudiant, le 19 mai,
tournée artistique des groupes
Imzad, Freeklane et D’zaïr.
Au théâtre régional. Place du
1er Novembre 1954. Tél. :
041.397.089.
DANSE
ANNABA. Spectacle du ballet
national algérien. Au théâtre
régional. 1, place Tarek Ibn Ziad.
Tél. : 038.863.817.
LOISIRS
BOUMERDÈS. Atelier
pédagogique sur l’importance
de la préservation du
patrimoine culturel. Jusqu’au
18 mai. A la maison de la
culture Rachid Mimouni.
ORAN. Atelier sur la
restauration, la conservation et
l’emballage des œuvres d’art
et atelier sur la céramique et la
mosaïque. Jusqu’au 18 mai. A la
médiathèque.
ORAN. Expo-vente de produits
artisanaux. Au musée Ahmed
Zabana.
ïa. A 18h. La
t. Au théâtre
. A 15h. 100%
e régional.
Ouzou. Carte
tre régional.
CONFÉRENCE
ALGER. 9h30. "L'Union
européenne et la question
des déplacements forcés
de masse". Animée par
Samin Laacher, professeur
de sociologie à l'université
de Strasbourg, directeur du
Centre de constructions de
l'Europe, chercheur associé à
l'INED et membre associé au
Centre d'étude
des mouvements
sociaux. A
l'auditorium
du campus de
Bouzareah.
TLEMCEN. 9h.
Jusqu’au 17 mai.
«Le patrimoine
culturel immatériel
arabe, réalité et
Soundiata
perspective». Au
palais de la culture
Abdelkrim Dali.
LOISIRS
SKIKDA. «Patrimoine culturel
BOUMERDÈS. Atelier
maritime». Jusqu’au 18 mai.
pédagogique sur l’importance
A la maison de la culture
de la préservation du
Mohamed Serradj.
patrimoine culturel. Jusqu’au
18 mai. A la maison de la
EL OUED. «Le patrimoine
culture Rachid Mimouni.
culturel, valeur économique».
Jusqu’au 18 mai. A la maison de
ORAN. Atelier sur la
la culture.
restauration, la conservation et
l’emballage des œuvres d’art
ADRAR. «Les contribution des
et atelier sur la céramique et la
zaouïas dans la préservation
mosaïque. Jusqu’au 18 mai. A la
du patrimoine écrit». Au
médiathèque.
Centre national des manuscrits,
bibliothèque principale.
ORAN. Expo-vente de produits
artisanaux. Au musée Ahmed
THÉÂTRE
Zabana.
ALGER. A 18h. Mousousarama.
Au théâtre national. Square
CONFÉRENCE
Port- Saïd.
TLEMCEN. 9h. Jusqu’au 17
mai. «Le patrimoine culturel
SALON
immatériel arabe, réalité et
ALGER. Jusqu’au 18 mai. Salon
perspective». Au palais de la
international du tourisme et
culture Abdelkrim Dali.
des voyages. A la Safex, Pins
SKIKDA. «Patrimoine culturel
Maritimes.
maritime». Jusqu’au 18 mai.
A la maison de la culture
LUNDI
Mohamed Serradj.
MUSIQUE
ORAN. A 14h. «L’idéologie des
ALGER. A 19h. Festival
projections démographiques»,
européen. Concert jazz avec
avec Hervé Le Bras (Ined). Au
Yazz Ahmed et Amel Zen. Salle
Crasc.
Ibn Zeydoun.
EL OUED. «Le patrimoine
AÏN TEMOUCHENT. A
culturel, valeur économique».
18h30. A l’occasion de la
Jusqu’au 18 mai. A la Maison de
commémoration du 8 Mai 1945
la culture.
et la Journée nationale de
ADRAR.
«Les contribution des
l’étudiant, le 19 mai, tournée
zaouïas dans la préservation
artistique des groupes Imzad,
du patrimoine écrit». Au
Freeklane et D’zaïr. A la Maison
Centre national des manuscrits,
de la culture.
bibliothèque principale.
16
THÉÂTRE
ALGER. A18h. Carte postale. Au
théâtre national. Square PortSaïd.
M’SILA. A 15h. 3e journée
nationale du monologue. A la
Maison de la culture.
SALON
ALGER. Jusqu’au 18 mai. Salon
international du tourisme et
des voyages. A la Safex, Pins
Maritimes.
MARDI
17
MUSIQUE
ALGER. A 19h. Festival
européen. Concert. Le Murmure
de l’Orient, Hermia M’Kachiche
quartet (musique du monde,
jazz). Salle Ibn Khaldoun. 12,
rue Docteur Saâdane.
SIDI BEL ABBÈS. A 19h. A
l’occasion de la commémoration
du 8 mai 1945 et la Journée
nationale de l’étudiant, le 19
mai, tournée artistique des
groupes Imzad, Freeklane et
D’zaïr. A la Maison de la culture.
CONFÉRENCE
ALGER. De 13h à 17h. «Alger
dans le livre d’art», par Afifa
Bererhi. En dépit des nouvelles
réalisations, notamment Maqam
El Chahid en tant que symbole
représentatif de ce qui voudrait
être une nouvelle pensée
sociologique et politique, la
photo s’attache à dire une
mémoire. Au Centre d’études
diocésain, Les Glycines, 5,
chemin Slimane Hocine. Tél. :
021.239.485.
ALGER. «Les premiers résultats
de la fouille du site Tan
Ainesnis, Ahaggar. CNRPH.
ORAN. A 14h. Le système
éducatif en Algérie. Avec
Baghdad Lakhdar, consultant
en sciences de l’éducation. Au
Crasc.
TLEMCEN. 9h. Jusqu’au 17
mai. «Le patrimoine culturel
immatériel arabe, réalité et
perspective». Au palais de la
culture Abdelkrim Dali.
SKIKDA. «Patrimoine culturel
maritime». Jusqu’au 18 mai.
A la maison de la culture
Mohamed Serradj.
EL OUED. «Le patrimoine
culturel, valeur économique».
Jusqu’au 18 mai. A la maison de
la culture.
BOUMERDES. «Le tourisme
culturel et son impact sur le
développement économique
national». Au centre culturel
Chaabet.
BÉCHAR. «Le patrimoine
culturel, valeur économique».
A la maison de la culture
Mohamed Kadi.
ADRAR. «Les contribution des
zaouïas dans la préservation
du patrimoine écrit». Au
Centre national des manuscrits,
bibliothèque principale.
El Watan Week-end
Vendredi 13 mai 2016
FILMS
CINÉ
Batman VS superman : L’aube de la Alger, Salle Ibn
justice, de Zack Snyder
Khaldoun
Alger, Koala’s
Game of Thrones 6
Club
Fear and desire, de Stanley Kubrick Alger,
et Eve, de Joseph L. Mankiewicz
Cinémathèque
Baby sitting 2, de Nicolas Benamou Alger, Cinéma
et Philippe Lacheau
Cosmos
Barbie: agents secrets, de Conrad
Alger, Cinéma
Helten
Cosmos
Rahomon, de Akira Kurosawa et Les Alger,
raisins de la colère, de John Ford
Cinémathèque
Les raisins de la colère, de John
Alger,
Ford et Rahomon, de Akira
Cinémathèque
Kurosawa
Star Wars 7 : le réveil de la force, de Alger, hôtel
J. J. Abrams
Sofitel
Les sentiers de la gloire, de Stanley
Alger,
Kubrick et Contes de la lune : Vague
Cinémathèque
après la pluie, de Nagisa Oshima
Zootopie, de Byron Howard, Rich
Moore et Jared Bush
Le voyage d’Arlo, de Peter Sohn
Pépé le Moko
LOISIRS
BOUMERDÈS. Atelier
Jusqu’au 18 mai. A la Maison de
la culture.
BÉCHAR. «Le patrimoine culturel,
valeur économique». Mardi 17
et mercredi 18. A la maison de la
culture Mohamed Kadi.
TLEMCEN. «Le rôle des musées
dans la promotion du tourisme
culturel». A la Maison de la
culture.
pédagogique sur l’importance
de la préservation du patrimoine
culturel. Jusqu’au 18 mai. A la
maison de la culture Rachid
Mimouni.
ORAN. Atelier sur la restauration,
la conservation et l’emballage
des œuvres d’art et atelier sur
la céramique et la mosaïque.
Jusqu’au 18 mai. A la
médiathèque.
ORAN. Expo-vente de produits
artisanaux. Au musée Ahmed
Zabana.
ALGER. Jusqu’au 18 mai. Salon
international du tourisme et
des voyages. A la Safex, Pins
Maritimes.
THÉÂTRE
JEUDI
mariage. Au théâtre national.
Square Port-Saïd.
ALGER. A 19h. Festival européen.
Concert avec Amanico Prada,
mes années parisiennes (chant,
classique). Basilique Notre-Dame
d’Afrique.
ALGER. A 16h. A l’occasion de
la commémoration du 8 Mai
1945 et la Journée nationale de
l’étudiant, le 19 mai, tournée
artistique des groupes Imzad,
Freeklane et D’zaïr. Salle
Atlas. 27, rue Mohamed Seghir
Saâdaoui, Bab El Oued.
SALON
ALGER. Jusqu’au 18 mai. Salon
international du tourisme et
des voyages. A la Safex, Pins
Maritimes.
MERCREDI
18
MUSIQUE
ALGER. A 19h. Concert spectacle
avec Dagadance (folklore, fusion).
Salle Ibn Khaldoun. 12, rue
Docteur Saâdane.
ORAN. A 17h. Concert de variétés
musicales à l’occasion de la
clôture du mois du patrimoine.
Au théâtre régional. Place du
1er Novembre 1954. Tél. :
041.397.089.
LOISIRS
ALGER. A partir de 9h. Master
class saxophone avec Manuel
Hermia, improvisateur,
compositeur et explorateur des
musiques du monde. A l’école de
musique de Kouba.
BOUMERDÈS. Atelier
pédagogique sur l’importance
de la préservation du patrimoine
culturel. Jusqu’au 18 mai. A la
maison de la culture Rachid
Mimouni.
ORAN. Atelier sur la restauration,
la conservation et l’emballage
des œuvres d’art et atelier sur
la céramique et la mosaïque.
Jusqu’au 18 mai. A la
médiathèque.
ORAN. Expo-vente de produits
artisanaux. Au musée Ahmed
Zabana.
CONFÉRENCE
ALGER. «Le bey Mohamed El
Kebir, 1792-1799». Au musée
national Ahmed Zabana. «La
vision algérienne des musées»,
au centre des arts et de la culture
Bastion 23.
SKIKDA. «Patrimoine culturel
maritime». Jusqu’au 18 mai. A la
maison de la culture Mohamed
Serradj.
EL OUED. «Le patrimoine
culturel, valeur économique».
19
MUSIQUE
PLEIN AIR
ALGER. A 14h30. Divorce sans
SALON
RUN WARRIOR. Vendredi
13 et samedi 14. Alger.
Nouvelle édition, toujours
dans l’optique d’un
challenge extrême mettant
à l’épreuve les capacités
physiques et mentales des
participants. A partir de 9h.
Au Parc zoologique et des
loisirs de Ben Aknoun. Les
billets de participation sont
dès à présent disponibles
en trois lieux différents (cidessous) avec différents tarifs
selon le nombre de personnes
participantes. A partir de
1500 DA.
10E MARATHON À LA MÉMOIRE
DE YOUCEF BETTAT. Vendredi
13. Alger. Départ à 6h au
stade du 5 Juillet, arrivée salle
omnisports de Aïn Tagourait.
LA CASBAH EN FÊTE. Vendredi
13 et samedi 14. Alger. «Casbah,
entre réalité et devenir». Stands
d’artisans, expositions, visites
guidées…
SORTIE PHOTO À ATH YENNI.
Vendredi 13. Tizi Ouzou.
Sortie photographique au
village d’Ath Yenni, le paradis
des bijoux kabyles. Le départ
d’Alger aura lieu à 7h à côté du
bazar de 1er Mai. Tarifs : 2000/
personne pour une prise en
charge totale. Réservation et
plus d’informations par tél. :
0550.079.150.
PIQUE-NIQUE CULTUREL À
MILIANA. Samedi 14. Organisé
CONFÉRENCE
ALGER. De 18h à 20h. «La
ville saharienne», par Saïd
Belguidoum. Au Centre d’études
diocésain, Les Glycines, 5,
chemin Slimane Hocine. Tél. :
021.239.485.
TIZI OUZOU. De 10h à 13h. A
l’occasion du 60e anniversaire
de l’UGEMA, le 19 mai 1956,
conférence de Zoulikha
Bekaddour sur «la grève du
19 mai 1956 revisitée 60 ans
après». A la maison de la culture
Mouloud Mammeri, avenue
Houari Boumediène.
NAÂMA. «Les ksour». A la Maison
de la culture.
RENCONTRES
ANNABA. Journée nationale de
l’étudiant avec théâtre, chants,
danse… Au théâtre régional.
1, place Tarek Ibn Ziad. Tél. :
038.863.817.
THÉÂTRE
SKIKDA. A 17h. «La danse du
précipice». A la Maison de la
culture.
ORAN. A 17h. Friza. Au théâtre
régional.
TIZI OUZOU. A 14h. Le cadavre
encerclé. Au théâtre régional.
Contes de la lune : Vague après
la pluie, de Nagisa Oshima et Les
sentiers de la gloire, de Stanley
Kubrick
The revenant, de Alejandro
Gonzalez Inarritu
Pepe le moko, de Julien Duvivier
et Le mouchard (The informer), de
John Ford
Batman VS Superman, de Zack
Snyder
Fear and desire, de Stanley Kubrick
et Eve, de Joseph L. Mankiewicz
Rahomon, de Akira Kurosawa et Les
raisins de la colère, de John Ford
Les raisins de la colère, de John
Ford et Rahomon, de Akira
Kurosawa
Les sentiers de la gloire, de Stanley
Kubrick et Contes de la lune : Vague
après la pluie, de Nagisa Oshima
Contes de la lune : Vague après
la pluie, de Nagisa Oshima et Les
sentiers de la gloire, de Stanley
Kubrick
Pepe le moko, de Julien Duvivier
et Le mouchard (The informer), de
John Ford
Alger, hôtel
Sofitel
Alger, hôtel
Sofitel
SÉANCES
Jusqu’au 14 mai, à
17h et 20h
Chaque lundi à 20h30
Samedi 14, à 13h30 et
16h30
Samedi 14, à 14h30,
17h et 19h
Samedi 14, à 14h30,
17h et 19h
Dimanche 15, à 13h30
et 16h30
Lundi 16, à 13h30 et
16h30
Lundi 16, à 18h et
20h45
Mardi 17, à 13h30 et
16h30
Mardi 17, à 15h
Mardi 17, à 18h
Alger,
Cinémathèque
Mercredi 18, à 13h30
et 16h30
Alger, hôtel
Sofitel
Mercredi 18, à 18h et
20h45
Alger,
Cinémathèque
Jeudi 19, à 13h30 et
16h30
Alger, hôtel
Sofitel
Béjaïa, Blida,
Cinémathèque
Béjaïa, Blida,
Cinémathèque
Jeudi 19, à 17h
Samedi 14, à 14h et
17h
Dimanche 15, à 14h
et 17h
Béjaïa, Blida,
Cinémathèque
Lundi 16, à 14h et 17h
Béjaïa, Blida,
Cinémathèque
Mardi 17, à 14h et 17h
Béjaïa, Blida,
Cinémathèque
Mercredi 18, à 14h
et 17h
Béjaïa, Blida,
Cinémathèque
Jeudi 19, à 14h et 17h
Fear and desire, de Stanley Kubrick Oran, Tizi Ouzou, Samedi 14, à 14h et
et Eve, de Joseph L. Mankiewicz
Cinémathèque 17h
Rahomon, de Akira Kurosawa et Les
raisins de la colère, de John Ford
Les raisins de la colère, de John
Ford et Rahomon, de Akira
Kurosawa
Les sentiers de la gloire, de Stanley
Kubrick et Contes de la lune : Vague
après la pluie, de Nagisa Oshima
Contes de la lune : Vague après
la pluie, de Nagisa Oshima et Les
sentiers de la gloire, de Stanley
Kubrick
Pepe le moko, de Julien Duvivier
et Le mouchard (The informer), de
John Ford
Oran, Tizi Ouzou, Dimanche 15, à 14h
Cinémathèque et 17h
Oran, Tizi Ouzou,
Lundi 16, à 14h et 17h
Cinémathèque
Oran, Tizi Ouzou,
Mardi 17, à 14h et 17h
Cinémathèque
Oran, Tizi Ouzou, Mercredi 18, à 14h
Cinémathèque et 17h
Oran, Tizi Ouzou,
Jeudi 19, à 14h et 17h
Cinémathèque
par Inges Event. 8h30 : départ
avenue Aïssat Idir, un transport
est mis à votre disposition.
11h : visite guidée de la
manufacture d’armes de l’émir
Abdelkader. 12h30 : déjeuner.
13h : visite du musée de l’Emir
Abdelkader. 14h30 : jeux et
quiz. 16h : collation et remise de
cadeaux. Menu : poulet, frites,
croque-monsieur, salade variée,
kesra, fruit et boisson. Prix :
1800 DA/personne, 1500 DA
en tarif réduit. Réservation :
[email protected] ou
0550669753.
BALADE EN BATEAU. Samedi
14. Sidi Fredj. Départ à 11h,
retour à 14h. Pour 30 personnes
maximum. 2000 DA/personne.
EXCURSION À TIPAZA.
Samedi 14. Organisée par la
Ligue nationale des étudiants
en médecine, la faculté de
médecine d’Alger et la direction
des œuvres universitaires.
Départ à 9h de Laperrine.
Contact : LNEA MED ALG sur
Facebook.
CHASSE AU TRÉSOR À BLIDA.
Samedi 14. A 9h30. Ça vous dit
de faire du volontariat en vous
amusant ? Voici l'occasion de
découvrir la ville des Roses,
jouer et s'amuser entre amis
pour fournir 21 couffins pour 21
familles nécessiteuses pour le
mois de Ramadhan. Organisé par
l'association Les Roses. Enigmes
traditionnels et autres sur
l'histoire et l'origine des noms
des sites choisis. Prix : 1000 DA.
Tél. : 0553 20 07 43.
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Du vendredi 13 au dimanche 15.
Mettez-vous dans la peau d’un
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Vous serez accompagné par
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du vol et qui est lui-même un
pilote professionnel formé
pour accompagner le grand
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principaux modules de pilotage,
principe de vol, connaissances
générales des aéronefs,
météorologie, navigation,
réglementation et aussi une
foire aux questions ouverte aux
candidats tous sous l’œil attentif
d’un instructeur commandant
de bord. Après-midi : mise en
pratique des connaissances
acquises la matinée dans
le simulateur de vol et tous
ça a pour objectif de faire
découvrir le monde de l’aviation
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planète 15
El Watan Week-end
Vendredi 13 mai 2016
Les sardines de Méditerranée
menacées par le plancton
Pourquoi les sardines de Méditerranée sont-elles moins
grassouillettes ? Une étude menée en Méditerranée
depuis trois ans montre que face à la baisse de qualité du
plancton, les sardines et les anchois utilisent leur énergie
en priorité pour se reproduire et moins pour grandir.
T
Nos pêcheurs s’en plaignent régulièrement :
selon eux, il y a de moins en moins de sardines
en Méditerranée – ce qui expliquerait en
partie que le kilo atteigne régulièrement les
400 DA. Qu’en est-il vraiment ? Une étude,
le projet EcoPelGol, financé par France
Filière Pêche, et réalisé par l’unité mixte de
recherche Marbec* (IRD/Ifremer/CNRS/
université de Montpellier) en partenariat
avec l’université de Gérone (Espagne) et
l’Institut méditerranéen d’océanologie
MIO (Aix-Marseille Université/université
de Toulon/CNRS/IRD), s’est penchée sur
la question en associant scientifiques et
pêcheurs. Chaque mois, les pêcheurs ont
prélevé des anchois et des sardines selon
un protocole scientifique bien précis (lieu,
date, heure, méthode de pêche). Le projet a
décrypté pendant trois ans les fluctuations des
stocks de petits pélagiques dans le golfe du
5
LEXIQUE
Biomasse
Nombre de tonnes de poissons. A ne pas
confondre avec l’effectif (nombre de
poissons). On peut donc, et c’est le cas,
avoir une biomasse en diminution, alors que
le nombre de poissons est en augmentation.
Même s’il y a plus de poissons, si chaque
individu pèse moins, la biomasse sera
moins importante.
Petit pélagique
Lion. Résultat : en dix ans en Méditerranée,
la biomasse des sardines a été divisée par
trois, passant de plus de 200 000 tonnes à
moins de 67 000 tonnes. On retrouve ces
mêmes proportions chez les anchois. La
faute n’incombe ni aux prédateurs ni aux
virus, mais bien à l’environnement. Face à
la baisse de qualité du plancton, les poissons
utilisent plus leur énergie pour se reproduire
que pour grandir...
DURÉE DE VIE PLUS FAIBLE
Bizarrement, le nombre de poissons n’a pas
diminué, il a même augmenté. Mais la taille
des poissons, elle, a sensiblement diminué,
passant de 15 à 11 cm pour les sardines.
En cause, la baisse de la croissance des
poissons et une disparition des individus
âgés de plus de 2 ans : les plus gros. Par
ailleurs, les scientifiques ont constaté une
forte diminution du gras accumulé par les
poissons. En étudiant le contenu des
estomacs d’anchois et de sardines,
les scientifiques ont montré que
grossissent. Ils commencent
les proies ingérées étaient plus
En 10 ans en
à se reproduire plus jeunes
petites que dans les années
Méditerranée, la
et développent des gonades
1990. Les populations de
(glande sexuelle reproductrice)
biomasse des
sardines et d’anchois seraient
toujours aussi grosses, voire
sardines a été
affectées par un changement
plus,
proportionnellement
divisée par 3
de la communauté planctonique,
à leur taille. Cela explique
constituée
d’espèces
moins
également pourquoi la durée de
énergétiques qu’avant. Cette baisse
vie des sardines et anchois «nouvelle
de qualité du plancton serait liée non pas génération» est plus faible : en favorisant la
à la pêche mais bien à des changements reproduction au détriment de la croissance,
environnementaux. Malgré cette diminution les poissons mettent en danger leur survie
dans l’apport d’énergie, les sardines et les sur le long terme. ■
anchois se reproduisent plus qu’ils ne
Plancton
Vient du grec ancien plagtos (errant).
Désigne des espèces minuscules, invisibles
à l’œil nu, évoluant dans l’eau, ballottées
par le courant. Il en existe deux types :
végétal (le phytoplancton) et animal (le
zooplancton).
* L’Unité mixte de recherche (UMR) Marbec,
MARine Biodiversity, Exploitation and
Conservation, est l’un des plus importants
laboratoires travaillant sur la biodiversité marine
et ses usages en France avec environ 230 agents,
dont 80 chercheurs et enseignants-chercheurs.
Marbec est implantée à Sète, Montpellier, et
Palavas-les-Flots, ainsi que dans l’océan Indien,
en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud. Elle
étudie la biodiversité marine des écosystèmes
lagunaires, côtiers et hauturiers, principalement
méditerranéens et tropicaux.
CLAIRE SARAUX. Coordinatrice du projet EcoPelGol, chercheuse à l’Ifremer de Sète
“
La pêche à la dynamite impacte, comme toute mauvaise
pratique, les populations
# Sur la côte algérienne, les
On appelle poissons pélagiques les
poissons qui nagent entre deux eaux. Les
thons, les marlins, les espadons... sont des
grands pélagiques. Les sardines, anchois,
harengs... sont des petits pélagiques. On
les nomme également «poissons bleus».
Les petits pélagiques sont des espèces
capitales pour l’écosystème, de par leur
place centrale dans la chaîne alimentaire.
PHOTO : B. SOUHIL
Mélanie Matarese
melalger
pêcheurs disent tous la même
chose : il y a moins de sardines
«qu’avant». Que montrent les
résultats de l’étude ?
C’est difficile à dire, car l’essentiel
de l’étude a été faite dans la
partie nord de la Méditerranée.
Dans partie sud, nous avons
surtout étudié les conditions
corporelles des sardines. Comme
les recherches avec les pays de la
rive nord sont financées par des
programmes européens, ceux de
la rive sud sont moins associés
aux recherches. L’Algérie, comme
le Maroc ou la Tunisie peuvent
bien sûr y participer, mais cela
repose sur leur propre volonté
et leur capacité à chercher des
financements. Cela demande,
il faut le dire, un gros travail
de collecte de données. Ceci
dit, tous les ans, les stocks de
poissons sont évalués dans le
cadre de la Commission générale
des pêches pour la Méditerranée :
tous les pays, y compris l’Algérie,
donnent une évaluation de leur
biomasse.
# L’étude revient sur les idées
reçues, selon lesquelles la
raréfaction du petit pélagique
serait due aux prédateurs ou
aux agents pathogènes. En
Algérie, les professionnels
mettent en cause les techniques
de pêche : une surpêche à
certains endroits, l’utilisation
de techniques illicites (comme
la dynamite) ou encore et
surtout, la pêche en deçà
de la taille réglementaire.
On ne peut donc pas tout
imputer aux changements de
l’environnement...
Les techniques de pêche sont
discutées quand on aborde la
question de la sélectivité. En
clair : est-ce qu’il faut pêcher
tous les poissons à un même
endroit, quelle taille doiventils avoir, etc. ? La pêche à la
dynamite ne permet évidemment
pas de sélectionner le poisson
et à ce titre impacte, comme
toute mauvaise pratique, les
populations.
# Vous avez commencé des
sardines. Quelles sont les
questions que vous cherchez à
résoudre ?
Il s’agit d’expérimentations en
conditions contrôlées. Pour
l’instant, nous avons l’impression
que le plancton est à l’origine
du poids de la sardine. Mais
c’est assez compliqué à mesurer.
Alors nous avons placé les
sardines dans des bassins, où
sont contrôlées la température
et la qualité de l’eau. Le seul
facteur qui variera est celui de
la nourriture. Nous allons leur
donner des types de planctons
différents pour savoir de quelle
manière cela affecte la croissance
des poissons.
tests de mise en captivité des
6L’avis de
MOHAMED KACHER. Enseignant chercheur à l’Ecole supérieure des sciences de la mer (ENSSMAL)
Il n’y a pas eu d’étude portant sur la
biomasse de la sardine en Méditerranée.
Cette étude, bien que courte pour
apporter des conclusions scientifiquement
rigoureuses, a tenté d’expliquer pourquoi
la taille moyenne des petits pélagiques a
baissé. Vous lirez que le nombre de sardines
composant le stock observé est plutôt en
augmentation.
Il est vrai que les observations
communiquées sont intéressantes (taille
moyenne en baisse ; pauvre valeur nutritive
du plancton ; reproduction précoce), sauf
qu’il faut tenir compte du caractère spatiotemporel de la campagne. Pour bon nombre
d’autres chercheurs, la jeune sardine peut,
lorsque sa migration est bloquée par des
fronts thermiques, subir une baisse du taux
de croissance, ce qui pourrait provoquer
une sorte de nanisme. Dans ces conditions,
la sardine de petite taille, une fois libérée,
rejoint les autres sardines qui ont le même
âge, mais une taille plus importante. C’est
pour cette raison qu’il y a confusion par
rapport à la reproduction : ce n’est pas la
taille qui la détermine mais l’âge.
Pour ce qui est de l’Algérie, la raréfaction
ou plutôt la baisse dans les débarquements
est constatée depuis 2008, comme
dans le reste de la Méditerranée. Les
modifications fréquentes des conditions
environnementales des eaux superficielles
peuvent provoquer des modifications
dans les trajets migratoires de la sardine
et engendrer des variations importantes
des abondances dans les lieux de pêche
habituels. Les pays membres de la CGPM ne
sont pas tenus de fournir leurs évaluations
de biomasse nationale mais des indices
sur l’état des stocks (relation taille-poids,
estimation des paramètres de mortalité,
etc.). Toutefois, il faut savoir que comme
pour l’ensemble des pays riverains de la
Méditerranée, les évaluations des biomasses
pélagiques algériennes montrent des signes
de baisse.
16 tendances
PHOTOS : D. R.
El Watan Week-end
Vendredi 13 mai 2016
Les start-up algériennes rencontrent beaucoup de contraintes administratives, notamment le paiement en ligne
Ils proposent des solutions
pour organiser un mariage
en ligne ou porter de la
publicité sur une voiture :
les start-up algériennes ne
manquent pas d’idées. Mais
tant que le paiement en
ligne n’existe pas, le secteur
ne décollera pas. Samedi
dernier à Oran, quelques
pistes ont été évoquées.
Oran. Bouzid Ichalalene
@MassimoAmazigh
T
«L’Algérie connaît un énorme retard dans
le domaine du numérique, et c’est pour cette
raison que le FCE a initié ce forum qui vise
à relancer le secteur». Le vice-président
du FCE chargé des TIC, Salaheddine
Abdessamed, reste optimiste. Pourtant,
samedi dernier à Oran, il n’y avait pas foule
à l’événement dont il était coorganisateur,
«Oran Silicone Valley algérienne» en
l’occurrence. Une idée séduisante sur le
papier, mais qui sur le terrain se heurte à
bien des difficultés. Le handicap majeur dans
ce secteur reste l’absence de paiement en
En attendant une
à Oran
ligne sans lequel les entreprises ne pourront
jamais commercialiser leurs produits ou
services via ce mode de paiement. «Pour
le moment, on ne sait même pas comment
on va faire, le lancement de notre site
internet se fera dans quelques mois, mais
aucune solution de paiement en ligne n’est
disponible. On ne sait pas si les annonceurs
publicitaires seront intéressés par notre
site», s’inquiète Juba Agoun, de 3orsscom
(voir encadré). Le développement d’une
zone pour les industries de pointe réclame
aussi un incubateur pour aider les porteurs
de projets. Car, souvent, les porteurs de
projet ont une idée mais aucun business
modèle, aucune formation ni en management
ni en marketing. Malheureusement, celui
d’Oran n’est pas très actif. «C’est une
occasion pour nous de nous rencontrer et
surtout de créer des réseaux qui faciliteront
l’échange d’expériences et pourquoi pas de
collaborer avec d’autres entrepreneurs, c’est
une excellente initiative», confie Lamine
Ghemati, de la société Autopub. Le concept :
si vous avez une voiture qui roule beaucoup,
il vous trouve des annonceurs à promouvoir
sur votre pare-brise arrière. Plusieurs
intervenants se sont succédé dès le début de
l’événement qui a commencé par la prise de
parole du wali d’Oran, Abdelghani Zaalane :
«Nous sommes heureux d’accueillir cet
événement qui est très important pour nous.
C’est une initiative qui vise à redynamiser
l’économie nationale et encourager les
jeunes entrepreneurs dans le domaine du
numérique», a-t-il déclaré, en promettant
de mettre «tous les moyens nécessaires afin
que le projet soit concrétisé.» Les jeunes
entrepreneurs ont aussi évoqué les «blocages
administratifs qui paralysent l’activité.
Plusieurs textes de lois doivent être modifiés
ou carrément abrogés afin de libérer cette
MOHAMED SKANDER. Directeur du cabinet Bravehill
“
L’économie du savoir surpasse celle des matières premières
# A quel point le secteur numérique est-il
important pour le marché aujourd’hui ?
Par «numérique» (digital en anglais), on
entend le plus souvent tous les services liés
au web : vente en ligne, presse en ligne,
application mobile, service en ligne… mais
par extension on y inclut aussi les métiers
liés plus globalement à l’informatique :
développement de logiciels, architecture
réseaux, intégration informatique… Certes,
le numérique existe depuis plusieurs années,
mais nous sommes entrés dans une phase où
il révolutionne de plus en plus nos modes de
consommation. Le numérique est désormais
un secteur à part entière qui impacte tous
les autres secteurs, de l’agriculture à la
distribution.
# Vous pensez que nous assistons à un
changement de modèle économique ?
Effectivement. Un des symboles de
cette révolution ? La place de première
capitalisation boursière aux Etats-Unis,
longtemps l’apanage d’Exxon Mobil (pétrole,
gaz), est aujourd’hui occupée par Apple qui
a réalisé avec un bénéfice de 54 milliards de
dollars pour son exercice 2015, le record du
plus gros résultat net de l’histoire. C’est une
vraie indication sur le fait que l’économie du
savoir surpasse celle des matières premières.
Le changement de modèle touche aussi
nos modèles de vie. Grâce au numérique,
beaucoup de services sont en train d’évoluer.
On parle d’économie de la fonctionnalité,
où l’on peut choisir de se déplacer par
covoiturage plutôt que de posséder une
voiture, ou encore de louer une perceuse chez
un voisin plutôt que d’en acheter une, ou
enfin de télécharger des plans et d’imprimer
des produits avec son imprimante 3D. Nous
n’y sommes pas encore, mais il est important
que nous prenions conscience en Algérie de
ces mutations afin de nous positionner sur
l’économie de demain. Les experts parlent de
frog leap (saut de grenouille) pour expliquer
comment les pays émergents peuvent
éviter plusieurs étapes de développement
en passant directement aux meilleures
pratiques. J’espère que l’Algérie réalisera ce
saut de grenouille.
# Miser sur le développement d’une
industrie numérique en Algérie,
notamment lorsque l’on voit les freins qui
existent dans notre pays, c’est optimiste…
Ce n’est pas un rêve ! Cette industrie
existe déjà : regardez les projets qui ont été
présentés lors de la conférence Oran Silicon
Valley algérienne. Deuxièmement, je cite
souvent l’exemple de la société Wargaming,
qui à Minsk, en Biélorussie, développe
les applications mobiles parmi les plus
téléchargées dans le monde. Je ne dis pas
qu’il n’y a pas de dysfonctionnements à
régler en Algérie. La conférence les a bien
mis en avant : cadre réglementaire, paiement
en ligne, qualité du débit… mais je dis que
l’on peut déjà faire beaucoup et que nous
devons avoir une démarche positive.
activité». Une chef d’entreprise a exprimé
son souhait de voir une «continuité» «pour
débattre des avancements dans le secteur et
des contraintes qui étouffent cette activité
qui peut être une solution pour la sortie de
crise après la chute drastique des prix des
hydrocarbures». Salaheddine Abdessamed
poursuit : «Le secteur pourrait générer des
profits importants pour l’économie nationale.
En plus, ce type d’entreprise ne demande pas
un investissement lourd, il faut juste avoir
un savoir-faire dans un métier du numérique
et un ordinateur qui vous permettra de
réaliser le projet». Si la situation n’est pas
très encourageante pour l’instant, rien n’est
perdu : le secteur des nouvelles technologies
évolue tellement vite que tout est facilement
rattrapable. L’Algérie, qui a adopté avec un
énorme retard la 3G, a lancé la 4G fixe. Or,
ailleurs dans le monde, il a fallu dix ans pour
passer de la 3G à la 4G ! ■
tendances 17
El Watan Week-end
Vendredi 13 mai 2016
Payer sa facture via un mobile, c’est possible
Une équipe composée d’une quinzaine d’ingénieurs
en informatique a inventé un système qui permettra
aux clients de payer leurs factures ou de faire des
transactions avec leur téléphone portable. Un projet
pilote avec BNP Paribas et la société Seeal est en
cours d’essai. Les clients ayant des comptes chez BNP
Paribas peuvent désormais payer leurs factures d’eau
avec leur téléphone portable, sans se déplacer de
chez eux. L’opération de paiement s’effectue environ
quatre heures après la demande. «L’initiative Hub
inter-opérateurs (HIO) 0.4 a pour finalité de permettre
aux populations bancarisées algériennes d’accéder à
des services de Mobile Banking adaptés à leurs besoins
tout en accompagnant les banques et établissements
financiers vers un renforcement de l’inclusion financière
mais aussi vers l’amélioration, la diversification et
l’extension de leurs offres de produits et services »,
explique Abdelkader Salhi, dirigeant de Kepler
Technologies, qui a conçu la solution. Le Hub InterOpérateur se positionne dans un modèle bancaire
où les clients ont une relation contractuelle directe
avec une institution financière agréée et soumise au
contrôle prudentiel. De ce fait, le HIO ne gère pas de
monnaie électronique, par principe pour ne pas se
mettre en situation de concurrence ses clients, les
institutions financières. Le HIO gère donc des opérations
directes sur le compte des clients auprès des IFs, pour
lesquelles il a uniquement une fonction de caisse avec
saisie électronique des transactions ; la plateforme
constitue un canal supplémentaire pour effectuer des
transactions déjà offertes par ailleurs par les institutions
financières adhérentes à leurs clients. Ces transactions
ont un effet direct sur le compte du client. L’utilisation
du service ne crée donc pas de monnaie électronique.
Les opérations réalisées par les différents acteurs sont
pilotées, sécurisées et enregistrées par la plateforme
HIO. Celle-ci repose sur une infrastructure solide et est
interfacée avec les systèmes des différents acteurs du
processus. L’équipe qui travaille sur le projet espère
que les autres banques vont s’impliquer afin d’élargir la
solution sur plusieurs banques dans le but de toucher
plus de clients. Le 25 mai, la société organisera une
rencontre avec les différentes institutions financières
pour leur présenter le projet. Une fois les institutions
bancaires impliquées dans le projet, la société va élargir
aussi la solution sur les commerçants et les prestataires
de services. Ainsi, les clients paieront leurs factures et
achats directement de chez eux. Avec cette solution,
quelqu’un qui achète par exemple depuis chez lui un
appareil électroménager pourra, sans se déplacer, payer
le vendeur et le transporteur, se dernier se chargeant de
livrer le produit. Par ailleurs, Abdelkader Salhi précise
que cette solution «respecte la réglementation et il ne
faut pas la confondre avec le paiement en ligne, car ce
n’est pas la même chose». Les clients de la banque BNP
Paribas peuvent déjà utiliser ce service. «Ils n’ont qu’à
se présenter auprès de leur agence et demander le Mobile
Banking. Après la signature du contrat, le client recevra un
code secret qui lui permettra d’effectuer les transactions
telles que les virements de compte à compte ou payer
les factures», conclut Abdelkader Salhi. Durant les
débats du Forum qui s’est tenu à Oran, plusieurs chefs
d’entreprise se sont déjà intéressés à cette solution qui,
selon eux, «pourra être la solution pour leurs produits
commercialisés en ligne, en attendant le lancement du
paiement en ligne».
Bouzid Ichalalene
3orss.com, pour organiser
son mariage en ligne
Juba Agoun, 21 ans, a présenté à Oran son projet qu’il a nommé
3orss.com. Ce site internet a pour but «d’accompagner les futurs
mariés durant la phase de préparation de leur mariage et en leur
offrant des outils et services qui aident à la gestion et réalisation
du mariage, de la planification jusqu’à la mise en relation des
futurs mariés avec les prestataires», explique le jeune startuper.
«Nécessaires après plusieurs enquêtes dans le monde du mariage
avec des gens qui ont plus d’expérience dans ce monde, elles seront
répertoriées dans le but de faciliter aux futurs mariés l’organisation
de leur mariage et les aider à bien le planifier et le gérer», précise
Juba en ajoutant : «L’utilisateur va être tenu au courant de l’état de
progression des diverses activités en lui envoyant les informations
utiles et nécessaires : tâches effectuées, tâches en retard, etc. » Les
créateurs du site ont accordé beaucoup d’importance à la gestion
du budget qui est «souvent ingérable. Tous les calculs que font
les gens avant le mariage s’avèrent faux après le déroulement des
festivités, car beaucoup de dépenses sont souvent oubliées ou non
prévues par les mariés, car souvent les gens n’ont pas beaucoup
d’expérience», a expliqué Juba lors de la présentation de son projet
qui a attiré l’attention de toute l’assistance. Les créateurs du site
ont fixé comme objectif «la gestion totale et détaillée des frais par
le biais d’un Dashboard avec plein d’options qui serviront à donner
une vision plus ou moins claire sur les dépenses avec tous les détails.
Ce Dashboard aidera à gérer les invitations au mariage en liant le
compte 3orss.com du futur marié avec ses comptes dans les réseaux
sociaux. Cela peut lui permettre d’estimer le nombre de personnes
qui viendront à sa fête». Cette plateforme sera une fenêtre à travers
laquelle les futurs mariés auront un aperçu de la diversité des
services existant dans le marché actuel. Un annuaire contenant
les informations nécessaires sur l’ensemble des prestataires et
tous les services qu’ils offrent. Les futurs mariés et les prestataires
seront mis en relation via un service de messagerie qui sera une
interface de communication. «Le projet est en phase d’incubation.
En attendant de trouver une solution qui permettra aux clients
de payer en ligne, la jeune équipe, qui est composée de jeunes
informaticiens, travaille encore sur la plateforme afin de l’adapter
aux besoins des futurs mariés qui n’auront plus à se casser la tête
pour chercher la salle des fêtes ou bien les prestataires de services
pour leur mariage», conclut Juba Agoun.
Bouzid Ichalalene
MARIE ANNE BERNASCONI. Membre du collectif Ouishare et dirigeante de la société Estrelab, qui travaille sur l’économie collaborative,
le management participatif et le développement durable, basée en France.
“
L’économie collaborative, c’est l’avenir
Face aux désillusions du capitalisme,
l’Europe et les Etats-Unis ont vu se
développer un nouveau modèle,
celui de l’économie collaborative.
Le numérique et la technologie du
pair-à-pair (peer-to-peer) a rendu
possible et facilité la mise en relation
de producteurs et consommateurs de
biens, d’informations et de services.
Comme par exemple la vente ou la
location de produits du quotidien
(électroménager, outils, etc.) ou encore
le covoiturage. Ces plateformes
collaboratives sont présentes à tous
les niveaux de la société et elles
bouleversent la façon de se déplacer,
de voyager, d’apprendre ou de se
nourrir. Bien connu du grand public,
le covoiturage est devenu un modèle
standard pour se déplacer entre
les villes. Souvent moins cher que
le train, le bus ou l’avion, il permet
à un conducteur de proposer des
sièges à des particuliers qui ont la
même destination. C’est une version
optimisée du taxi collectif algérien,
puisqu’il s’appuie sur un site web et
une application pour permettre aux
passagers de payer en ligne et réserver
leur place. Le leader mondial est
Blablacar, anciennement covoiturage.
fr. Une entreprise qui n’arrête plus
sa croissance et propose ses services
dans 18 pays. Pour garantir la sécurité
du conducteur et des passagers,
Blablacar propose un système d’avis
et de notation. Une fois le trajet
terminé, les passagers écrivent un
commentaire qui sera visible sur le
profil du conducteur. Ce dernier fait
de même à propos des passagers.
Enfin, une assurance partenaire de
Blablacar couvre les risques en cas
d’accident. Des systèmes similaires
se développent pour proposer du
covoiturage dynamique au sein des
villes. Ce système concurrencerait les
transports collectifs et taxis en mettant
en lien passagers et voitures en temps
réels à l’aide de téléphones intelligents
via la géolocalisation. Enfin, Uber,
connu pour les réactions houleuses
des taxis, propose un véhicule avec
chauffeur à moindre coût dans les
grandes villes via l’utilisation d’une
application. Pour certains, voyager est
plus excitant chez l’habitant plutôt que
dans un hôtel. Le site Couchsurfing était
largement utilisé par des voyageurs
pour aller dormir gratuitement chez
d’autres membres de ce site. En
2009, l’arrivée d’Airbnb a rapidement
concurrencé ce modèle en proposant
de loger dans des appartements
et maisons des particuliers contre
une rémunération. Pour prendre de
l’ampleur, les fondateurs d’Airbnb
ont payé des photographes pour
prendre et mettre en ligne des photos
professionnelles des appartements.
Le professionnalisme du site et la
présentation des logements ont
rapidement séduit une grande majorité
d’utilisateurs, prêts à payer (moins cher
qu’un hôtel pour un appartement. Loin
du modèle basé sur l’entraide et les
échanges culturels de Couchsurfing,
Airbnb est une entreprise valorisée à
25,5 milliards de dollars (été 2015), qui
tire ses profits de frais de transaction.
Transformant les appartements en
véritables appart’hôtels professionnels,
les utilisateurs d’Airbnb comptent des
professionnels qui profitent d’un flou
réglementaire pour accumuler des
gains sans payer de taxe de séjour. Une
pléthore de plateformes ont d’ailleurs
vu le jour pour optimiser et automatiser
la location de ses appartements en
proposant une gestion complète du
service, de l’accueil au ménage en
passant par la proposition de visites
guidées ou encore du babysitting.
Ces modèles, un temps cités comme
exemples d’alternatifs au capitalisme,
montrent aujourd’hui leurs limites en
constituant des situations de monopole
dont les revenus sont loin d’être
collaboratifs ou solidaires, puisqu’ils
sont aspirés par les entreprises et
leurs actionnaires. Mais l’économie
collaborative, terme devenu fourretout, ne se limite heureusement pas
à ces modèles. Mettre en relation
des utilisateurs concerne d’autres
dimensions du quotidien où se
développent des plateformes sources
de création de valeur. On trouve par
exemple Wikipedia, ou encore les
Massive open online courses (MOOC)
comme Udemy qui permettent de
proposer et consulter des articles et des
cours, facilitant ainsi l’accès au savoir
pour des millions de personnes [trouver
chiffres sur nombre d’utilisateurs et
d’universités].
Les nombreuses plateformes de
financement participatif, quant à
elles, permettent à des particuliers de
financer leurs projets de voyage par
exemple, des musiciens leurs prochains
albums, ou des entreprises d’emprunter
ou financer la fabrication d’un produit.
Véritables alternatives aux banques,
ces plateformes, dont les plus connues
sont Kickstarter aux Etats-Unis et
Kisskissbank et Ulule en France, offrent
également la possibilité de tester un
marché et de pré-vendre un produit.
En effet, pour réussir une campagne
de financement participatif, il s’agit de
réunir une communauté de personnes
prêtes à faire un don ou un prêt, qui
seront souvent les premiers clients
de la future entreprise ou futurs biens
ou services. Echouer sa campagne est
un bon signal pour essayer une autre
stratégie.
Sur le même principe, des plateformes
ont vu le jour pour faciliter la mise
en relation entre agriculteurs et
particuliers. Elles se sont développées
en parallèle de systèmes existants
hors ligne, comme les Aide au
maintien de l’agriculture paysanne
(AMAP) constituées en associations
qui proposent l’achat à l’avance
de la production de l’agriculteur
garantissant à ces derniers un revenu
et aux consommateurs la livraison
d’aliments frais et locaux. Les
plateformes, quant à elles, dotent
les agriculteurs d’outils numériques
capables de proposer des produits
sous forme de catalogues, de gérer des
commandes et de les distribuer dans
des locaux. «La Ruche qui dit oui»,
une plateforme française qui gagne
du terrain en Europe sous le nom de
Food Assembly, a basé son modèle
sur la constitution d’une boutique
virtuelle par un particulier, tout en
prélevant des frais sur les transactions
entre producteurs et consommateurs.
Alternative à ce système, Open Food
Network cartographie agriculteurs et
distributeurs et base son modèle sur le
don volontaire.
Quels que soient les modèles,
capitaliste ou solidaire, traditionnel ou
participatif, la révolution du numérique
est en marche. Elle facilite la vie
au quotidien tout en bouleversant
les modèles des entreprises dans
tous les secteurs : banques, sociétés
de transport, grande distribution,
en remplaçant les intermédiaires
traditionnels par des algorithmes.
Il devient aisé en quelques clics
d’identifier la meilleure possibilité
selon ses préférences (coût, lieu, type,
etc.) pour réserver son logement pour
les vacances, son mode de transport,
ses aliments ou encore sa formation.
Ce modèle repose en grande partie sur
le paiement en ligne, assurant souvent
la pérennité des plateformes qui en
profitent pour prélever des frais.
L’Algérie présente aujourd’hui un
contexte différent de l’Europe qui
ne permet pas à l’heure actuelle
le paiement en ligne, où encore
les habitudes culturelles ne sont
pas toujours en ligne avec ce type
de pratiques collaboratives. Les
entreprises et entrepreneurs ont
pour autant tout intérêt à observer ce
phénomène. En effet, ils pourraient
s’inspirer de ces pratiques pour
résoudre des problématiques, comme
l’encombrement des routes des
grandes villes, le financement des
entreprises, ou encore la valorisation de
l’agriculture locale. Il reste néanmoins
à être imaginatif pour contourner les
obstacles et transformer les contraintes
en opportunités.
18 gosto
El Watan Week-end
Vendredi 13 mai 2016
Après avoir parcouru OranTunis à vélo en 2014, le
cycliste algérien Norine
Chouarfia revient avec
un nouveau challenge :
Oran-Istanbul à vélo pour
les Jeux méditerranéens
d’Oran de 2021.
NORINE CHOUARFIA. Cycliste
“
L’Etat ne fait rien pour
encourager le peuple algérien
à se mettre au vélo
Ryma Maria Benyakoub
@Ryma_Maria
T
# D’où vous est venue cette passion pour
le vélo ?
Cette passion est née suite à une déception
professionnelle. Après avoir travaillé
pendant dix ans au sein de diverses
entreprises internationales en tant qu’agent
commercial, j’ai brutalement été licencié
par mon ancien directeur général alors
que j’étais en CDI et sans avoir commis
aucune faute professionnelle. Je me suis
ainsi mis au vélo. Dans un premier temps,
la pratique de ce nouveau sport était pour
moi une distraction, un loisir. Avec le temps,
il était de plus en plus difficile de descendre
de ma selle. C’est naturellement que cette
passion s’est transformée en une sorte de
drogue. De plus, je place le vélo dans une
dimension éthique du voyage, comme
moyen simple de découverte et de rencontre,
un «aller vers» facilité grâce à ce moyen
de locomotion universel qui provoque la
curiosité et l’empathie immédiate. Je me
fais une certaine idée du développement
durable, passant par l’écologie, qui colle
tout à fait avec la réalité du voyageur à
vélo, en autonomie. L’autosuffisance, la
consommation raisonnée et raisonnable
des biens quotidiens, l’absence de rejets
polluants au quotidien.
# Quelles sont les difficultés qu’on
peut rencontrer dans ce genre de sport,
particulièrement quand on programme
une longue traversée ?
Lors de mon premier long voyage à Oran
à la Saoura algérienne, d’une distance de
2200 km, j’ai été touché par l’hospitalité
légendaire des Algériens, mais beaucoup
plus secoué par la malheureuse pollution
des paysages croisés durant mon périple.
On aurait dit une immense poubelle, une
décharge naturelle. Les chauffeurs routiers
ne respectent pas non plus le code de la
route et négligent les cyclistes. A partir de
là, j’ai décidé de rallier le littoral algérien
jusqu’à Tunis afin de sensibiliser les
Algériens à ces deux thématiques pour que
les gens se rendent compte de l’importance
de protéger leur environnement, et la vie
humaine tout simplement… Il faut avoir
un mental d’acier, surtout pour ce genre de
traversée. Tout est dans la tête, il suffit d’être
Nice
Venise
Gênes
Slovénie
Croatie
Rijeka
Italie Split
Marseille
Dubronvik
Albanie
Barcelone
Espagne
Bosnie herzégovine
Monténégro
Bar
Tessalopique
Istambul
Alexandroupoli
Tirana
Valence
Grèce
Turquie
Almeria
Oran
Algérie
L’itinéraire que va suivre Norine
préparé physiquement bien sûr et surtout
mentalement.
# Avez-vous un programme de
préparation physique ?
Franchement, je n’ai pas de préparation
particulière. Quand je ne suis en compétition,
je me concentre sur ma passion pour le
sport en général et les activités de plein air
(escalade, randonnée pédestre itinérante…).
Par ailleurs, le VTT est devenu mon moyen
de transport en ville, sur Oran et entre les
villes de l’Ouest. Ce qui me rend en activité
sportive régulière.
# Qu’en est-il du régime alimentaire ?
Mon régime alimentaire est basé surtout
sur les légumes secs (lentilles, haricots
blancs…), les pâtes, le riz, les fruits et les
fruits secs. En règle générale, il convient
d’avoir une alimentation régulière et variée,
en évitant autant que possible les aliments
gras. Je ne grignote pas entre les repas.
La consommation anarchique d’aliments
perturbe la glycémie et contrarie par la
suite une bonne utilisation des lipides
à l’effort. Les muscles et le cerveau
consommeront régulièrement du glucose.
Si on diminue la concentration d’un produit,
on baisse l’apport énergétique. Il convient
donc d’aborder la question en termes de
répartition. Dans des conditions de chaleur,
on doit boire 6 bidons au lieu de 3 ou 4 pour
s’hydrater. A ce moment-là effectivement,
il faut répartir la quantité de glucides en
diminuant la concentration de chaque bidon.
L’apport énergétique reste le même, c’est la
répartition qui change. Sans cette adaptation,
on risque de se retrouver en hypertonicité,
des troubles intestinaux et, paradoxalement,
une déshydratation, car l’organisme va
puiser dans le plasma sanguin pour rétablir
l’osmolarité. Quand il s’agit d’épreuves
de plus de deux heures, je pense qu’il vaut
mieux utiliser des boissons constituées de
maltodextrines, car elles sont hypotoniques
et le problème de la concentration s’envisage
avec plus de souplesse. L’eau gazeuse et le
yaourt liquide ont pour but de réalcaliniser
l’organisme saturé d’acidité après l’effort. Il
faut noter qu’on s’hydrate plus efficacement
en absorbant les boissons par petites gorgées.
# Votre projet est-il soutenu par des
sponsors ?
J’ai déposé mes demandes et la présentation
du projet depuis le 13 avril auprès de
toutes les institutions publiques concernées
(ministère de la Jeunesse et des Sports,
Comité olympique et sportif algérien et
la Fédération algérienne de ayclisme) en
attendant d’avoir un retour. Le dossier a
également été déposé auprès d’un grand
nombre d’entreprises privées de renommée
(opérateurs de téléphonie mobile, producteurs
de boissons…). A ce jour, je n’ai reçu aucun
feedback, même pas négatif. Pour sa part, le
maire d’Oran m’a transmis son total soutien
et une cérémonie symbolique sera organisée
Agé de 36 ans, Norine est un
cycliste et aventurier algérien.
Passionné de la nature et des
grands espaces, il a fait de son
vélo son unique moyen de
transport, peu importe la
distance. Sa première aventure
l’a emmené d’Oran, sa ville
natale, jusqu’à Kerzaz à Béchar,
sur un itinéraire de 2200 ksm et
d’une durée de 19 jours. En 2014,
il a rallié le littoral algérien
jusqu’à Tunis. Ce trajet
représente une distance de
2800 km parcourue en 40 jours.
La même année, il a acquis une
licence d’athlète auprès de la
Fédération algérienne de
cyclisme. Aujourd’hui, Norine
encadre les plus jeunes (6-17
ans) au sein du Club VTT Nana &
Kids à Oran. Sa devise ? L’échange
et le partage.
le jour de mon départ, ainsi que le jour de
mon retour accompagnée d’une conférence
de presse filmée et diffusée sur les chaînes
de télévision algériennes, à la radio et aux
réseaux sociaux.
# Selon vous, est-ce qu’on accorde au
cyclisme l’importance qu’il mérite en
Algérie ?
Non, l’Etat ne fait rien pour encourager
le peuple algérien à se mettre au vélo.
Pour améliorer cette situation, il devrait
commencer à entreprendre à réaliser
quelques pistes cyclables, en particulier dans
les grandes villes, afin d’encourager les gens
à se mettre à pédaler.
PHOTO : D. R.
# Pour votre traversée Oran-Tunis en
2014, vous avez choisi le thème de la
prévention routière et la protection de
l’environnement. Qu’en sera-t-il pour
Oran-Istanbul ?
Promouvoir la ville d’Oran, qui a été élue
comme ambassadrice des Jeux méditerranéens
2021, promouvoir la culture et le patrimoine
algérien et plus particulièrement l’Oranie à
travers les pays. Cette traversée créera un
lien d’amitié et de fraternité entre les peuples
méditerranéens et sensibilisera la protection
de l’environnement, la santé et le cyclisme.
France
Norine Chouarfia
# Vous envisagez de faire Oran-Istanbul
à vélo. Parlez-nous de ce projet.
Le 13 juillet prochain, je vais entamer, à partir
de la ville d’Oran, mon périple de 10 000 km
(aller/retour) d’itinéraire à destination de la
capitale culturelle turque Istanbul, en passant
par une dizaine de pays de la Méditerranée.
La date du retour à Oran a été fixée au 1er
novembre. Cette traversée, déjà bien tracée
et estimée à une durée de 111 jours, vise
principalement à promouvoir et à soutenir
la ville d’Oran pour les Jeux méditerranéens
qu’elle abritera en 2021. En même temps,
c’est une aventure sportive valorisant la
découverte, l’ouverture et l’échange avec
d’autres cultures.
relax 19
El Watan Week-end
Vendredi 13 mai 2016
Que voir à la télé ce soir ?
Thalassa - Océans : les derniers mystères de la Lune
>> France 3, 19h55
Elle tourne autour de nous jour et nuit, à tel point que nous n’y faisons quasiment
plus attention. Pourtant, la Lune dirige, comme un chef d’orchestre, une incroyable
partition maritime qui rythme la vie secrète des animaux et influence le quotidien des
hommes. Spectaculaire, grandiose, le pouvoir de la Lune sur les océans est bien plus
fort, et parfois magique qu’on ne l’imagine. Reposant sur les dernières découvertes
scientifiques et les dernières avancées technologiques avec des images en 3D, cette
«Nuit de la pleine Lune» est un thriller haletant qui nous emmène aux quatre coins de
la planète bleue pour des rendez-vous avec notre seul satellite naturel. Il ne faut pas
les manquer. Ils n’arrivent pour la plupart qu’une fois par an ! Tous ces phénomènes
«naturels» sont autant de mystères que l’on doit à notre satellite bienveillant.
Mad Max : Fury Road
La morsure du grand requin blanc
Envoyé spécial
>> Canal+, 19h55
>> Nat Geo Wild, 16h05
>> TV5 Monde, 22h55
Dans un monde désertique et barbare, où l’eau et l’essence sont
des enjeux majeurs, Max, hanté par un lourd passé, continue de
tailler la route en solitaire. Jusqu’au jour où il est capturé par les
hommes du terrible Immortan Joe et emprisonné à la Citadelle.
Peu après, l’impératrice Furiosa, guerrière d’élite, profite d’une
mission de ravitaillement de routine au volant d’un impressionnant
camion citerne pour aider les cinq épouses d’Immortan Joe à
échapper à son emprise. Enragé, celui-ci se lance aussitôt à ses
trousses avec toutes ses troupes.
Il y a environ 50 ans, Rodney Fox survivait à une attaque de
requin. Depuis lors, il a consacré sa vie à la créature qui a failli
le tuer. De victime, il est devenu le plus grand défenseur du
grand blanc.
Annoncée par son chef Abou Bakr al-Baghdadi en mars 2013 un an avant que ce dernier s’autoproclame calife - la création
de l’Etat islamique remonte en réalité à 2006. La naissance
de Daech eut lieu dans les geôles irakiennes, après l’invasion
américaine. Notamment dans celle d’Abou Ghraïb, tristement
célèbre pour les mauvais traitements dont étaient victimes
les prisonniers. C’est, en effet, lors de leur détention avec des
extrémistes que d’ex-officiers de Saddam Hussein se sont
radicalisés.
A vous de jouer...
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
1
2
3
4
5
HORIZONTALEMENT
1- Captif. 2- Italienne.
3- Brame. Possessif.
4- Démonstratif. Parfumées. 5Intimées. Demi tour.
6- Cessera.
7- Leader. Vieille ville. Infinitif. 8Répétitif.
9- Monnaie. Cible.
10- Négation. Débrouiller.
Pyramots
7
8
9
10
Rifa Editions, 021 37 96 11, [email protected].
VERTICALEMENT
1- Ouie.
2- Foncées. Individu. 3- Colère.
Sondée.
4- Sur la rose des vents. Ventiler.
5- Agréer. Ferment. 6- Négation.
Compagne de Tristan.
7- Propres. Sue.
8- Branché. Saison. Ficelle. 9Enfoui. Note.
10- Roues à gorge. Doter.
6
solutions de la semaine précédente
El Watan - Le Quotidien
Indépendant
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54 - 021 67 17 62
Fax : 021 67 19 88.
R.C : N° 02B18857 Alger.
Compte CPA N° 00.400 103 400
099001178 - Compte devises : CPA N°
00.400 103 457 050349084
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021 - 55 77 31
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Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35
- Ouest : SPA El Watan Diffusion, 38,
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(Oran) Tél : 041 41 23 62 Fax : 041 40 91 66
Les manuscrits, photographies ou tout
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Tél. : 0782 415 536
F véhiculée comptable, exp. 17
ans occupe assi service importation maîtrise outil informatique
cherche emploi. Tél. : 0771 963
312
JH 39 ans, TS maintenance
engins roulants mécanique
industrielle et inspectur soudage CND + gestionnaire de
moyens avec 8 ans d’expérience. Tél. : 0551 220 651
CONDUCTEUR de travaux bâtiment TCE à la retraite cherche
emploi. Tél. : 0559 615 215
Anniversaire
ADDA
MERIEM
A fêté son 5e anniversaire. Son
papa Farouk, sa grand-mère
Malika Berkouk Kamel, Afa,
Wahida, Athmane, Wahid et Latifa
lui souhaitent un joyeux anniversaire, une longue vie
pleine de joie et de bonheur.
A d’autres bougies, petit ange.
El Watan Week-end
Vendredi 13 mai 2016
pub 21
omnisports
Judo : les
Algériens fixés sur
leurs adversaires
à Almaty
Les six judokas algériens
engagés pour le Grand
Prix d’Almaty 2016, prévu
au Kazakhstan à partir
d’aujourd’hui jusqu’à
dimanche, sont désormais
fixés sur leurs adversaires
après le tirage au sort effectué
hier. Houd Zourdani (-66 kg)
affrontera, dans la poule B, le
Saoudien Hamad Suleiman,
alors que Abderrahmane
Benamadi (-90 kg) défiera le
vainqueur du combat entre
Zharassov Timur (Kazakhstan)
et Kuczera Piotr (Pologne).
Dans la catégorie des plus
de 100 kg, Mohamed Amine
Tayeb attendra l’issue de
l’explication entre Orazbayev
Adil (Kazakhstan) et Yea On
Kunathip (Thaïlande). En
revanche, Lyès Bouyacoub
(-100 kg) n’a pas tiré et ne
figure pas dans le tableau
de sa catégorie. Chez les
dames, Ratiba Tariket (-57 kg)
affrontera l’Italienne Maria
Centracchio ou la Kazakh
Sevarra Nishabayeva. Enfin,
Sonia Asselah (+78 kg), versée
dans la poule A, défiera la
Polonaise Katarzyna Furmanek.
C’est le même groupe de
judokas algérien ayant pris
part au Grand Chelem de
Baku disputé du 6 au 9 mai
en Azerbaïdjan. A son retour
du Kazakhstan, la sélection
algérienne sera en stage bloqué
à Alger du 18 au 25 mai, avant
de participer au Master du
Mexique (27-28 mai), dernière
étape qualificative aux Jeux
olympiques 2016 à Rio. La liste
des qualifiés sera annoncée
le 1er juin. Bouyacoub occupe
la 15e place (1060 pts) au
ranking olympique, Benamadi
(16e/ 971 pts), Tayeb (20e/
856 pts), Houd Zourdani (29e/
668 pts) et Sonia Asselah
(29e/ 564 pts), selon le dernier
classement de la Fédération
internationale de judo.
APS
Federer éliminé en
8e de finale
Le n°2 mondial Roger Federer a
été éliminé hier en 8e de finale
du tournoi Masters 1000 de
Rome par le jeune Autrichien
Dominic Thiem, 15e joueur
mondial, (7-6 ‘7-2’, 6-4). Alors
que Roland-Garros débute
dans moins de deux semaines,
Federer a encore paru diminué
par les problèmes de dos qui
l’ont obligé à renoncer au
tournoi de Madrid la semaine
dernière. Le Suisse, qui aura
35 ans au mois d’août, avait
également été opéré en février
pour une blessure à un genou
et sa condition physique reste
un gros point d’interrogation.
Mercredi, il s’en était sorti
face au très jeune Allemand
Alexander Zverev (6-3, 7-5)
mais il en avait été le premier
surpris, expliquant n’avoir
décidé de jouer que juste
après son échauffement. Hier,
il est tombé face à Thiem, un
autre des plus sûrs espoirs
du tennis mondial, un peu
plus expérimenté que Zverev.
L’Autrichien de 22 ans, 15e au
classement ATP et tête de série
n°13 à Rome, a ainsi déjà gagné
deux tournois sur terre battue
cette saison, à Buenos Aires et
Acapulco. Il avait aussi inquiété
Nadal en 8e de finale à MonteCarlo. Face à lui, Federer a
essayé d’écourter les échanges,
multipliant les attaques, les
montées au filet et surtout
les amorties, notamment lors
d’un premier set accroché.
Mais manifestement trop juste
physiquement, le Suisse a été
rapidement débordé dans la
deuxième manche et Thiem a
conclu sans trop trembler, en
dépit d’une double faute sur sa
première balle de match. AFP
El Watan Week-end
Vendredi 13 mai 2016
D Pour + d’infos : www.facebook.com/GhilasBarache.pageofficielle
JO Tokyo-2020 : des juges enquêtent
Des juges d’instruction français
enquêtent depuis fin 2015 sur
des soupçons de corruption dans
l’attribution des JO-2020 à Tokyo
après la découverte de versements
suspects au profit d’une société d’un
fils de l’ex-président de la Fédération
internationale d’athlétisme, Lamine
Diack, a affirmé hier à l’AFP une
source proche de l’enquête. Les
interrogations portent sur des
versements de 1,3 million d’euros
en 2013 pouvant provenir de
l’équipe de candidature de Tokyo
vers la société Black Tidings de
Papa Massata Diack, l’un des fils de
Lamine Diack, selon des révélations
du quotidien britannique The
Guardian confirmées à l’AFP par
cette source. AFP
Le troisième mile pour
Makhloufi à Eugène le 28 mai
PHOTOS : D. R.
22
Makhloufi voit les JO se profiler à l’horizon
Après sa première compétition de
l’année, prévue au meeting de Rabat
(3e étape de la Ligue de diamant),
le 22 mai prochain dans l’épreuve
du 800 m, Taoufik Makhloufi
participera une semaine plus tard
à la réunion d’Eugène (EtatsUnis), qui se déroulera le 28 mai.
A l’occasion de sa seconde sortie
d’affilée, Makhloufi sera au départ
du mile (1609 m) dans une course
considérée comme la meilleure
du monde. Car cette distance (non
olympique) verra la présence de cinq
médaillés olympiques ou champions
du monde. Les organisateurs ont mis
sur pied un plateau de qualité. Parmi
les vedettes annoncées, on cite les
noms des Kenyans Asbel Kiprop,
Silas Kiplagat et James Magut, du
jeune Djiboutien Ayanleh Souleiman,
du Marocain Abdelaati Iguider
et autres spécialistes américains,
comme Matthew Centrowitz. A cet
effet, Makhloufi, dont sa dernière
participation sur le mile remonte
à Eugène 2014, où il s’est classé
11e en 3’52’’16 (record personnel),
compte faire mieux pour son 2e mile
de sa carrière. Et surtout prendre
l’ascendant psychologique sur ses
principaux rivaux, qui va les croiser
dans moins de trois mois aux Jeux
olympiques de Rio 2016. Le record
d’Algérie du mile, qui constitue la
3e meilleure performance mondiale
de tous les temps, est détenu par
Noureddine Morceli en 3’44’39
(depuis septembre 1993 à Rieti en
Italie). Pour rappel, le champion
olympique algérien du 1500 m, qui
se concentre pour défendre son titre
au Brésil, se trouve pour la seconde
fois de l’année en préparation en
Afrique du Sud en compagnie de
Samir Keddar. Ce dernier fera son
entrée en compétition au meeting
de Rabat. Makhloufi, qui a terminé
4e aux Championnats du monde
d’athlétisme de Pékin 2015 et 2e
de la finale du 800 m aux derniers
Jeux africains de Brazzaville 2015,
est attendu aux 20es Championnats
d’Afrique d’athlétisme, qui auront
lieu à Durban (Afrique du Sud) du 22
au 26 juin prochain.
Chafik B.
Iris lance demain
sa première course
(10km) à Sétif
La société privée algérienne Iris,
spécialiste de l’électronique et de
l’électroménager lancera, demain à
Sétif, une course sur route de 10 km.
Le départ de cette épreuve Run
Sétif organisée sous l’égide de la
Fédération algérienne du sport pour
tous (FNST) sera donné à 8h devant
le siège de la wilaya. Lors du récent
point de presse, le manager de ProOrganisation, Abdelmadji Rezkane,
avait annoncé la présence de 1500
participants, âgés de 18 à plus de
61 ans. L’engagement à ce rendezvous est réservé exclusivement aux
coureurs non licenciés en sein des
associations sportives
C. B.
Boxe thaï : deux Algériens en Egypte
Condoléances
Les deux athlètes algériens de la boxe thaïlandaise
Ghilas Barache (71 kg) et Lila Akkouche (57 kg)
participeront aujourd’hui et demain à un tournoi
international, qui se déroulera au Cairo Stadium. «C’est
sur invitation du président de la Fédération égyptienne
de boxe thaïlandaise que je vais participer à ce
tournoi. Ce dernier a été organisé par l’ambassadeur
de Thaïlande en Egypte, en collaboration avec la
Fédération égyptienne de boxe thaïlandaise. Dans ma
catégorie, il y a huit boxeurs, quatre Egyptiens, un
Irakien, un Libanais et un Ghanéen. J’espère pouvoir
décrocher la ceinture de ce tournoi», nous dit Ghilas
Barache. Ce dernier est revenu sur la compétition
qu’il avait disputée dernièrement en Thaïlande. A ce
propos notre interlocuteur nous a précisé : «Je suis
resté deux mois là-bas. Il faut savoir que je suis le
tout premier Algérien à boxer dans le légendaire
Lumpinee Stadium, où des athlètes y ont même laissé
leur vie. J’ai remporté mon premier combat devant
le Chypriote Mikhayel Singboiting. Lors de mon
second match, comptant pour la qualification au
Championnat du monde, Max muay thaï, j’ai perdu
contre le Thaïlandais Yoktab Nayhuarotee par arrêt
du médecin en raison d’une ouverture à la tête. Par la
suite, j’ai réussi à décrocher le titre mondial AMCO
devant le Russe Askar par KO à la 46e seconde du
premier round.» Enfin, Ghilas Barache n’a pas manqué
de remercier ses traditionnels sponsors Renov Motor,
La rédaction d’El Watan Week-end
présente ses sincères condoléances à son
confrère
Mohamed Ben Ahmed
suite au décès de sa mère
Meriem Chahbar,
survenu le dimanche 8 mai à l’âge de 75
ans.
«A Dieu nous appartenons et à Lui nous
retournons.»
Décès
La famille Yanat, parents et alliés ont la
douleur de faire part du décès de leur cher
et regretté
Yanat Mohand
Amokrane,
Barache en sérieux conquérant en Egypte
Abderahmane Benadjaout et Adel Bordji en plus du
MJS, qui lui permet de boxer sous sa coupe.
F. B.
survenu hier, le 12 mai 2016 à El Flaye à
l’âge de 84 ans.
La levée du corps se fera aujourd’hui,
le 13 mai 2016, à partir de son domicile
sis à Thissoulasse, commune d’El Flaye.
L’enterrement aura lieu à 14h au cimetière
d’El Flaye, commune d’El Flaye.
«A Dieu nous appartenons et à Lui nous
retournons».
El Watan Week-end
Vendredi 13 mai 2016
foot 23
D Pour + d’infos : www.lfp.dz
LFP : Kerbadj et Lahlou seuls candidats
Ligue 1 Mobilis
28e JOURNÉE
L’actuel président de la Ligue de football professionnel, Mahfoud
Kerbadj, et le président du club amateur du NA Hussein Dey,
Mourad Lahlou, sont les seuls candidats pour l’assemblée élective
programmée au Centre technique de Sidi Moussa le 5 juin prochain.
La date du dépôt des recours est prévue le 18 mai prochain, tandis
la publication de la liste officielle des candidats aura lieu le 22 mai
prochain.
Aujourd’hui
Sunderland sauvé
NAHD
17h30
MCA
17h30
CSC
DRBT
17h30
MOB
MCO
USMH
17h30
USMA
JSS
17h30
CRB
USMB
17h30
RCR
ASMO
17h30
JSK
RCA
17h30
ESS
PHOTOS : D. R.
Ligue 1 Mobilis
CLASSEMENT
Après le stress, la délivrance pour les joueurs de Sunderland
La victoire nette de Sunderland
contre Everton (3-0) lui permet de
sauver sa place en championnat
d’Angleterre tout en reléguant
Newcastle et Norwich en 2e
division, mercredi après les matches
en retard des 30e et 35e journées.
A une journée de la fin, les Black
Cats, 17es, comptent quatre points
d’avance et ne peuvent plus être
rejoints ni par les Magpies (18es),
ni par les Canaries (19es), qui
accompagnent donc Aston Villa.
Un an seulement après son retour
dans l’élite, Norwich, qui restait sur
Ronaldo, le joueur le
mieux payé du monde
quatre défaites sans but marqué, sort
pourtant avec les honneurs grâce
à son succès (4-2) sur Watford.
Newcastle, remonté en 2010 après
une saison de purgatoire, devra
veiller à ne pas s’éterniser en
Championship. Il n’y a pourtant
rien à redire car Sunderland, expert
en maintien, s’est logiquement
tiré d’un mauvais pas en faisant
exploser les Toffees grâce à un coup
franc de van Aanholt (38e), puis un
doublé de Koné (42e, 55e). Battue
une seule fois lors des dix dernières
journées, l’équipe de Sam Allardyce
vient de prendre 11 points sur 15,
tandis que celle de Roberto Martinez
(12) n’a gagné qu’une seule fois sur
dix. Encore mené après l’ouverture
du score de Deeney (11e), Norwich
a lui réussi à se révolter. Redmond
(15e) a d’abord remis les compteurs
à zéro, avant que Mbokani (18e,
57e) et Cathcart contre-son-camp
(37e) ne permettent à la formation
d’Alex Neil de prendre le large
pour rien. Ighalo n’a pu qu’atténuer
l’ampleur de la défaite (51e). Dans
la dernière rencontre du jour, le
match de prestige entre Liverpool
et Chelsea comptant pour du beurre
(1-1), les Reds (8es), pourtant avec
une équipe très compétitive, n’ont
pas idéalement préparé leur finale
d’Europa League contre Séville.
En conclusion d’une saison ratée,
le champion 2015 (9), sans Terry
suspendu, a en effet longtemps
fait douter son adversaire grâce à
un nouveau but d’Hazard (32e),
qui revient décidément en forme
à quelques semaines du début
de l’Euro-2016. Un autre Belge,
Benteke, a toutefois arraché un
point désespéré (90e+2).
AFP
Russie-2018 : pas de retard dans les travaux
Selon le magazine américain Forbes,
le joueur du Real Madrid, Cristiano
Ronaldo, est le joueur le mieux
payé du monde en 2015. Le joueur
portugais aurait empoché l’année
dernière la somme 82 millions de
dollars, soit 71,8 millions d’euros.
Il devance l’Argentin Lionel Messi
avec 67,4 millions d’euros et Zlatan
Ibrahimovic (32,4 millions d’euros).
Amende de 2 millions
d’euros infligée à
Mourinho
Le fisc espagnol vient d’infliger
une amende de 2 millions d’euros
d’amende à l’ex-entraîneur de
Chelsea, José Mourinho. Le Special
One aurait commis des irrégularités
dans ses revenus de droit à l’image
d’après les informations du média
ibérique Ok Diario, lorsqu’il était
entraîneur du Real Madrid.
J
Diff
USMA
55
27
+21
2
JSS
41
27
+12
3
JSK
41
27
+1
4
CRB
40
27
+10
5
MOB
40
27
+9
6
DRBT
40
27
+3
7
ESS
37
27
+7
8
MCO
36
27
+5
9
USMH
36
27
-2
10
NAHD
36
27
-4
11
CSC
36
27
-5
12
MCA
34
27
+1
13
RCR
32
27
0
14
USMB
30
27
-10
15
RCA
19
27
-19
16
ASMO
18
27
-29
DN Amateurs - EST
29e JOURNÉE
Aujourd’hui
15h00
CRVM
15h00
USMK
15h00
USMAN
15h00
UST
15h00
NCM
15h00
ESG
15h00
MSPB
Demain
ASAM 15h00 MOC
EC
USB
ABM
USMAB
NRBT
HBCL
HAMRA
DN Amateurs - CENTRE
29e JOURNÉE
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DN Amateurs - OUEST
220 millions d’euros
pour la libération de
Neymar
Le journal espagnol El Mundo
Deportivo a annoncé que le FC
Barcelone a renégocié le contrat
de Neymar. Outre le ré-négociation
du salaire du joueur, la clause de
libération du joueur est passée à
220 millions d’euros. Deux clubs
avaient affiché leur envie de
s’attacher les services du joueur
catalan, il s’agit du Real Madrid et le
Paris Saint Germain.
Pts
1
29e JOURNÉE
CRBS
Les chantiers avancent
La Russie «n’est pas en retard» dans la préparation
de la Coupe du monde de football 2018, a assuré
mercredi le président de son comité d’organisation,
tout en reconnaissant des «problèmes techniques»
concernant deux stades. «Nous avons encore beaucoup
d’infrastructures à construire, c’est vrai, mais nous ne
sommes pas en retard», a déclaré Alexeï Sorokine,
président du comité d’organisation du Mondial
2018 lors d’une conférence de presse à Mexico où
se tient aujourd’hui le congrès de la FIFA. «En ce
qui concerne les infrastructures sportives, les deux
plus grands stades, celui de Saint-Petersbourg et
le stade Loujniki de Moscou sont terminés à 85% et
sept autres seront terminés en décembre 2017 comme
prévu», a ajouté M. Sorokine qui faisait un point sur
la Coupe des Confédérations disputée en juin 2017
en Russie. Le patron du Mondial russe, dont le coup
d’envoi sera donné le 14 juin 2018, a cependant
admis «des problèmes techniques concernant les
stades de Samara et de Kaliningrad. Mais quand
vous avez des constructions de cette magnitude, les
problèmes techniques sont inévitables.» A Samara,
«il y a des difficultés techniques, des poutres se
sont cassées, l’information date d’il y a deux jours.
Mais la construction a dû reprendre. Il y a aussi des
discussions concernant le prix, mais le contrat doit
être respecté.» A Kaliningrad, «il y a un problème
concernant le sol avec une quantité excessive d’eau.
Mais la construction n’est pas arrêtée et il n’y a aucun
problème alarmant concernant ces deux stades», a
encore indiqué M. Sorokine. «Nous suivons de près la
construction des stades de Samara et Kaliningrad. Il
n’y a aucune information suggérant des retards. Pour
le moment, nous sommes optimistes quant à la suite
du processus», a ajouté Colin Smith, directeur des
compétitions de la FIFA.
AFP
SCMO
CRBBB
MBH
SAM
WAM
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JSMT
Bordeaux résiste au PSG
Paris a été tenu en échec sur la pelouse
de Bordeaux (1-1) mercredi soir en
match en retard de la 35e journée du
championnat de France. Les Parisiens
ont ouvert la marque par le biais de leur
attaquant Zlatan Ibrahimovic d’une tête
placée sur un centre de Di Maria (59e).
Le Suédois a marqué son 36e but en
championnat cette saison, s’approchant
un peu plus du record de Carlos Bianchi
avec Paris (37 buts sur une saison).
Les Bordelais ont ensuite rapidement
égalisé sur corner, grâce à une reprise de
volée de Nicolas Pallois (66e).
Quand Mourinho fait les éloges de Zidane
Du Mexique, l’ancien coach du Real Madrid, José Mourinho, s’est
prononcé sur Zidane et son parcours à la tête des Merengue, en
déclarant : «Zidane est arrivé tard, au milieu de la saison, mais après les
choses se sont transformées. Zizou est arrivé en finale de la Ligue des
champions et pour une équipe qui n’a pas fait une bonne saison, c’est
très bien. Si Zidane gagne cette Ligue des champions, tout le monde
oubliera la saison qui n’a pas été si bonne. Tout le monde se rappellera
de la Ligue des champions.»
PHOTO : SAMI K.
Vendredi 13 mai 2016
Face à l’USMB, Benabderrahmane (à gauche) et le RCR joueront très gros
LIGUE 1
USMB - RCR : match à grand enjeu
Le match USM
Blida - RC
Relizane sera
l’attraction de
la 28e journée
de la Ligue 1
professionnelle de
football, qui aura
lieu cet aprèsmidi.
Farouk Bouamama
T @elwatan_week-end
Même s’il reste encore l’enjeu de la
seconde place après le septième titre
remporté par l’USM Alger, l’intérêt
de cette journée se focalisera sur le
choc des mal classés que va abriter
le stade Brakni de Blida. En effet,
deux points seulement séparent
aujourd’hui le RC Relizane (32
points) du premier relégable, l’USM
Blida (30 points). Du coup, ce
rendez-vous devient le match de la
saison pour les poulains de Zoheir
Djelloul qui ne jurent que par la
victoire. C’est d’ailleurs leur seule
alternative pour conserver toutes
leurs chances de maintien. Toutefois,
les Vert et Blanc devront être à
100% de leurs capacités afin d’aller
chercher les trois points du succès.
Leur dernière sortie à domicile avait
été ponctuée par un revers devant la
JS Kabylie (0-2). Heureusement que
juste après la formation de la ville
des Roses est parvenue à arracher
un précieux point au stade du 20
Août 1955 devant le CRB. Ce qui
place aujourd’hui cette équipe dans
de meilleures dispositions pour
aborder cette rencontre. Le RC
Relizane ralliera la ville de Blida
avec un ascendant psychologique
sur son adversaire qu’il avait déjà
battu sévèrement au match aller (51) et il reste sur quatre déplacements
sans défaite (CRB 3-3, MOB 1-1,
MCO 1-1 et ESS 0-0). Pourtant, les
coéquipiers de Benabderrahmane
devraient s’attendre à une grosse
pression de la part des Blidéens.
Deux matches seront également
intéressants à suivre pour la course
à la seconde place, avec DRB
Tadjenanet - MO Béjaïa et JS Saoura
- CR Belouizdad. Les poulains
de Liamine Bougherara veulent
mettre à profit la mauvaise passe
de leur adversaire afin surprendre
les Crabes. Ces derniers aimeraient
bien réussir un résultat positif avant
d’affronter l’Espérance de Tunis
pour le compte du match retour des
huitièmes de finale bis de la Coupe
de la CAF, prévu à Tunis. La JS
Saoura essayera de se racheter de
sa défaite concédée face à Relizane
en tentant de damer le pion au
Chabab, bien fragile lors de cette
phase retour. Pour sa part, le CRB
veut bien réussir un résultat positif,
histoire de garder le contact avec le
podium. De son côté, la JS Kabylie
partira favorite à Bouakeul pour
signer un nouveau succès face à
l’ASM Oran, déjà reléguée. Le stade
du 5 Juillet abritera le derby USM
Harrach - USM Alger. Dans cette
partie, les Harrachis voudront réussir
un résultat positif afin d’assurer
définitivement leur maintien. Le
MC Alger ne jure que par la victoire
face au CS Constantine à Bologhine.
Cela ne sera pas un match facile
pour Lotfi Amrouche et ses poulains
en l’absence de Hachoud, Karoui
et Kacem face à un adversaire
qui est toujours concerné par la
lutte au maintien. Le NA Hussein
Dey recevra le MC Oran avec
comme objectif d’arracher les trois
points. L’ESS fera un déplacement
compliqué à l’Arbaâ, où l’équipe
locale ne fait plus de cadeaux à ses
adversaires. L’USMH, l’ASMO et le
MCA en savent quelque chose. ■

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