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FICHE PAYS Nom usuel Madagascar Nom complet officiel République de Madagascar Langue officielle, langues locales Malgache, français les plus connues et/ou utilisées Monnaie Ariary (1€ = 2867 MGA) Régime et/ou forme de l’Etat Gouvernement de transition (éventuellement) date de 26 juin 1960 l’indépendance Capitale + villes principales Antananarivo Population 21 928.5 (en milliers d’habitants) Indicatif Internet .mg + indicatif téléphonique +261 Taux d’alphabétisation indicatif 64,5% (PNUD, 2012) (avec source et date de la source) Indice de développement humain 0,483 (PNUD, 2012) (avec source et date de la source) (éventuellement taux de prévalence 1% sida) Religion dominante + autres 75 % des malgaches sont chrétiens religions (pourcentages avec (à égalité entre catholiques et source et date de la source) protestants). On estime que les musulmans sont entre 1 et 5 % et que 20 % des malgaches sont adeptes des religions traditionnelles. Dans la pratique, un grand nombre de malgaches christianisés n’ont pas abandonnés le culte des ancêtres. Paragraphe descriptif sur le pays Madagascar est la 4e plus grande île du monde avec plus de 5000 km de côtes. Plages, forêts tropicales, hauts-plateaux forment une mosaïque de paysages. La déforestation liées aux activités humaines entraîne une érosion rapide des terrains et menace la biodiversité. Le riz constitue la base de la nourriture et les rizières façonnent le paysage dans les différentes parties de l’île. Description de l’implantation et de Le protestantisme à la présence protestante dans le Madagascar pays (avec dates, lieux, noms de personnages célèbres dans L’introduction du protestantisme à l’histoire) Madagascar remonte à la fin du XVIIIe siècle. La London Missionary Society (LMS) décide l'envoi de missionnaires à l'île Maurice (1814) puis à Madagascar (1817). La présence protestante était donc exclusivement anglaise à ses débuts. La période royale à Madagascar Le roi Radama Ier, régnant de 1810 à 1828, très favorable à une ouverture aux étrangers, engage un dialogue avec les Anglais. Cette ouverture n’est pas exempte d’arrière-pensées politiques, puisque durant tout le 17e siècle, Madagascar était divisée en de nombreux petits royaumes. Dans le même temps, les missionnaires britanniques fondent des écoles, répandent le christianisme et parviennent à faire abolir l’esclavage. La London Missionary Society (LMS) s’attaque aussi à la traduction de la Bible en malgache. Le 1er janvier 1827, les missionnaires protestants mettent entre les mains de leurs catéchumènes le premier chapitre de l’évangile de Luc en langue malgache. La présence de la Bible a été déterminante dans la vie culturelle et l’histoire de Madagascar. Elle sous-tend le discours politique depuis l'indépendance. La Reine Ranavalona Ière (1828-1861), qui succéde à er Radama I , se monte antieuropéenne et anti-chrétienne. La Bible et les baptêmes sont interdits et les missionnaires expulsés. C'est le temps de la persécution et des premiers martyrs malgaches dont la plus connue est une femme : Rasalama, une figure importante du protestantisme malgache. La période pré-coloniale La période pré-coloniale qui s’ouvre à Madagascar après 1861 est marquée par un retour du christianisme et un nouveau rapport avec les étrangers. Le catholicisme apparaît et s’installe à Madagascar. Les deux successeurs de la reine Ranavalona Ière se montrent favorables au christianisme. Des temples et des églises sont construits à cette époque dans tous les villages des hautes vallées. Ils servent en même temps d'écoles jusqu’à ce que des écoles missionnaires soient créées dans toute l'île et principalement dans la région d'Antananarivo. A partir de 1861, une véritable concurrence se joue entre les protestants et les catholiques pour la scolarisation des nouveaux fidèles. Rasoherina, succédant en 1863 à son mari Radama II assassiné, signe un nouveau traité d’amitié avec les Anglais en 1865. Ce nouveau traité comprend des clauses secrètes défavorables au catholicisme. S’ensuit alors l'afflux des missions anglaises, puis norvégiennes. La reine Ranavalona II qui accéde au trône à la mort de Rasoherina, dans un contexte de rivalité franco-anglaise, se convertit au protestantisme. Elle reçoit le baptême protestant avec son premier ministre le 21 février 1869 et impose le protestantisme comme religion d'État, tout en tolérant la présence catholique. La présence protestante se renforce avec l'arrivée de missionnaires luthériens envoyés les Eglises de Norvège et des Etats-Unis. La période coloniale L'annexion de Madagascar par la France intervient en 1896, mais cela n’aide pas beaucoup la mission catholique, malgré l’activisme des jésuites. Gallieni fait appel à la Société des missions protestantes de Paris pour « protéger » les missions anglaises et qui instaure, par ailleurs, l'école laïque. La « Conférence Universelle des Missions » qui se tient à Édimbourg en 1910 amène les missions françaises et anglaises déployées à Madagascar à accepter de travailler dans un esprit plus œcuménique. Le gouverneur français Victor Augagneur mène une politique anti-religieuse en faisant la promotion d’un État laïc. La présence et le poids du protestantisme se sont révélés dans la résistance à l'ordre colonial français. Les intellectuels malgaches, médecins et pasteurs notamment, se regroupent au sein d’un des plus importants mouvements insurrec-tionnels, le VVS (Vy, Vato, Sakelika = Fer, Pierre et Ramification). Ils sont majoritairement des protestants. Un autre parti politique indépendantiste le MDRM (Mouvement démocratique de la rénovation malgache), se crée à Paris le 22 février 1946 pour préparer l'accession de la colonie de Madagascar à l'indépendance). Il compte également dans ses rangs de grandes figures protestantes. Deux ans avant l'indépendance, la LMS et la mission des frères Quakers créent avec la mission protestante française et les missions luthériennes, une confédération nommée FFPM (Fédération des Églises protestantes de Madagascar). La période post-coloniale Après l'indépendance, la branche protestante se divise en trois tendances principales, les réformés (FJKM), les luthériens et les anglicans. L'Église catholique continue à s'étendre sur toute l'île. Les statistiques font état d’un rapport de force égalitaire entre catholiques et protestants. À la fin des années 70, les quatre Églises chrétiennes historiques se fédérent en une organisation œcuménique : la FFKM. Cette organisation joue un rôle prépondérant et continue de jouir d’une influence considérable dans la conduite des politiques à Madagascar. http://liensprotestants.overblog.com/article-les-protestantsmalgaches-mai-201050246028.html Nombre de paroisses protestantes, éventuellement appartenance ecclésiale L’Eglise réformée FJKM compte près de 3 millions de membres et 5000 lieux de culte. Elle est présidée par le pasteur Lala Rasendrahasina. L’Eglise luthérienne malgache compte aussi 3 millions de membres. Elle est présidée par le pasteur Endor Modeste Rakoto Liste des engagements de l’Eglise Les deux Eglises disposent locale (formation théologique, chacune de leur centre de accompagnement des migrants, formation théologique pour leurs développement rural, dialogue pasteurs, à Tananarive pour la inter-religieux, multiculturalité, FJKM et à Fianarantsoa pour la éducation, formation, FLM. Les deux Eglises ont un très alphabétisation, etc.) important réseau d’écoles protestantes qui comptent chacun plusieurs centaines d’établissements. La FJKM est très engagée par l’intermédiaire du SAF FJKM dans le développement rural, par la commercialisation des produits agricoles. Le Défap et Madagascar Date de l’arrivée du Défap dans le La présence de nombreux pays (éventuellement : interruptions Malgaches dans les Eglises de et/ou événements) France a conduit le Défap à entretenir une relation très régulière avec le protestantisme malgache. La commission luthérienne (Coluréom) est en partenariat avec l’Eglise luthérienne à Madagascar. De nombreuses paroisses et associations protestantes entretiennent des liens de partenariat avec Madagascar. Au cours d’une rencontre tenue au Défap le 23 mars 2013, elles ont demandé au Défap d’assurer une forme de coordination entre toutes ces initiatives. Liste des associations locales portées Liste de tous les projets soutenus par le Défap Nombre d’envoyés (entre parenthèses, les projets auxquels ils sont affectés) 1- Soutien à l’enseignement du français dans les écoles de la FJKM. 2- Soutien à la Faculté de théologie luthérienne de Fiananrantsoa. 3- Soutien à l’enseignement du français dans les établissements scolaires de l’Eglise luthérienne malgache. Marine Buisson (1) depuis le 1/08/2011 Mino Randriamanantena (2) depuis le 1/08/2011 Emmanuelle Randriamanantena (3) depuis le 1/08/2011 Cécile Millot (3) depuis le 1/08/2010