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Communiqué de Presse – Mai-Juin 2012
L’Espace de la Calende
31, rue du Bac à ROUEN
Vous présente :
«La Fête du Verre !»
Du 26 mai au 23 juin 2012.
L’Espace de la Calende, nouvelle galerie d’Art Contemporain, est située au 31, rue du Bac à Rouen. Les
heures d’ouvertures sont du mardi au samedi, de 10h à 12h et de 14h à 19h et ouverture tous les
dimanches de décembre de 15h à 18h.
A quelques pas de la cathédrale de Rouen, plus de 220m² pour vous présenter une nouvelle exposition de
verre contemporain : « La Fête du Verre ! » du 26/05 au 23/06/2012.
Cet évènement s’inscrit avec la volonté de promouvoir également, au-delà de la peinture et de la
sculpture, des artistes du verre contemporain de manière permanente à l’Espace de la Calende, avec
une toute nouvelle exposition regroupant les créations de douze Verriers, tous professionnels du Verre
contemporain. Vous trouverez un descriptif de chaque artiste dont les nouvelles œuvres seront
présentées à l’Espace de la Calende :
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1) Margot Geffroy
« Je me suis d’abord intéressée à la céramique. En 1994, au cours d’un stage au CFC DAUM de Nancy où
je réalisais des chandeliers en pâte de verre, j’y ai découvert la hall aux verriers, ce fut le déclic, je serai
verrier. Deux années d’attente furent nécessaires pour pouvoir être admise au CERFAV de Vannes le
Châtel, période que j’utilisais pour apprendre différentes techniques. Pendant la formation à l’école, il y
avait des stages chez différents verriers Français et très vite je commençais, grâce à la bourse Léonardo
un compagnonnage Européen : Venise (Murano), Crète, Danemark, ...Eté 2000, je décidais de revenir en
France pour y créer mon atelier, La recherche d’un local, son aménagement ainsi que la fabrication de mes
fours m’a occupé un an a mi temps .Durant cette période, j’ai commencé à assister Yves BATREL, avec qui
j’ai finalement travaillé six ans jusqu’à la fermeture de son atelier. Mon atelier existe depuis 2002, je l’ai
appelé Atelier Margot, surnom qui m’a été donné par Silvano TAGLIAPIETRA (il nous a ouvert les portes de
Murano). Mes pièces sont également signées MARGOT. »
Espace de la Calende Exposition « La Fête du Verre ! » Du 26/05 au 23/06/2012 2) Fabienne PICAUD, née en 1959, est un maître verrier contemporain qui vit et travaille à Paris. Elle
s’est fait connaître par des créations et compositions, combinant les diverses techniques du verre avec des
matériaux comme l’acier ou la fonte d’aluminium. Elle a produit des assemblages de verres soufflés dans
des formes de métal qui lui ont permis de créer des cloisons et claustras monumentales. Cette approche,
liée à l’art du vitrail, permet au verre d'investir l’architecture en lui donnant une exceptionnelle
expressivité plastique.
De nombreuses pièces de Fabienne Picaud témoignent de son attrait pour l’aspect matiériste. Ce sont des
applications et des cordons en fil de verre plus ou moins épais rapportés à chaud sur une surface
tournante ou des inclusions de verre soufflé dans des laitiers de fonte. Elle manifeste également beaucoup
d’intérêt pour les techniques anciennes d’irisation qui correspondent bien à sa sensibilité de maître verrier.
Cette irisation, volontairement provoquée, consiste à revêtir le verre d’une très fine couche de substance
métallique.
3) Misao TSUKIDA est née au Japon. Diplôme des Beaux Arts en poche, elle parcourt plusieurs pays pour
apprendre le travail du Verre. Elle effectue son apprentissage auprès de grands noms du verre : Antoine
LEPERLIER, Mari MESZAROS à Sars-Poteries, Irène FROLIC et Jeremy LEPISTO aux Etats-Unis, parmi
d’autres.
Particulièrement remarquables sont les "ailes" inspirées de l'archange Gabriel sur la série des "Vases
d'ange". Elles font apparaitre, dans une parfaite association des formes et des couleurs, chaque plume
pour former un fantastique arc-en-ciel. Misao TSUKIDA tente ainsi d'en saisir la beauté pour à son tour
donner forme à la légèreté et à la liberté.
4) Murielle VISSAULT : Utilisant la technique traditionnelle du vitrail, Murielle Vissault utilise la matière
verre comme support graphique à ses créations. Le dessin, à la base de son expression artistique, se
révèle comme prédominant dans son travail de verrier. Elle habille de grisaille (peinture spécifique au
vitrail) et pare d’émaux les morceaux de verres multicolores qui constituent ses vitraux.
Elle travaille avec le jeu de la transparence et de l’opacité du verre révélé par la lumière qui, lorsqu’elle le
traverse, le rend immatériel. Par cette immatérialité et ses différences de plans de vue, le verre est le
passeur idéal de la réalité vers l'imaginaire, il brouille les niveaux de perception.
Espace de la Calende Exposition « La Fête du Verre ! » Du 26/05 au 23/06/2012 5) Muriel CHENE : Son univers, habité de personnages énigmatiques tendres et solitaires, est autant
celui de l’illustration que de la pâte de verre. De cette alliance entre deux techniques que tout oppose,
légèreté d’un côté, technique lourde de l’autre, Muriel Chéné tire habilement parti.
Depuis l’enfance, Muriel Chéné dessine. Des enfilades de croquis de gens pris sur le vif, saisis au vol et
précis. Née (en 1978) d’une famille peu versée dans les choses de l’art, elle a pourtant intégré l’école des
Beaux-arts d’Angers grâce à un « book » plein de dessins, imaginant que l’art était « le moyen de
répondre aux questions sur l’existence, le temps, le rapport aux autres », la vie en somme. Suivent cinq
ans au cours desquels elle travaille la sculpture de grande dimension, des personnages grandeur nature
mis en situation dans des lieux dégageant une atmosphère particulière.
Ces travaux portent sur des thèmes aussi profonds que l’identité, l’attente, le double, le temps qui passe.
Elle y croise aussi des matériaux comme le verre à vitre, la pâte à modeler, les sables colorés, l’ocre. Elle
entend parler du CERFAV de Vannes -le-Châtel, et s’en rapproche, piquée par la curiosité pour ce lieu qui
laisse présager l’exercice d’ « un geste direct dans la matière ».
L’artiste y découvre la pâte de verre ; elle développe des thématiques où s’expriment avec finesse les
tribulations de l’homme dans un espace restreint mais qu’il agrandi par le rêve. Ménageant l’équilibre
entre l’essentiel et la précision du détail, elle met en scène en utilisant la lumière et les ressources du
verre, sa translucidité et ses colorations variables dans l’épaisseur, des personnages de petite taille,
habitant leur solitude avec un peu de désenchantement, prolongé souvent de leur ombre ou de leur reflet.
Ses pièces ont intégré, sans doute à son insu car la tendresse y est souvent présente, la leçon du théâtre
de Beckett, la dérision, le hasard d’être là, le minimalisme et une certaine austérité. (…)
6) Céline TILLIET : « Voilà dix ans que le travail du verre me permet d'exprimer ma créativité. Ce
matériau, de part ces qualités plastiques, impose rigueur, humilité, patience et précision.
Parmi mes sujets de prédilection, mon inspiration se porte sur la nature, avec un vocabulaire et un champ
lexical se déclinant autour du végétal, notamment l'arbre, ainsi que sur l'humanité à travers son corps.
Je suis très attachée à la fois au motif de l'arbre et de l'écorce, pour leur verticalité, leur croissance,
excroissance, pour la texture, l'aspect graphique. D'autre part, travailler autour du corps comme matière
première me permet de l'explorer comme lieu d'expression, siège d'émotion.
Pour cela, au sein d'un éventail de techniques et de matériels, une sélection doit être opérée afin de trouver
celle le plus à même de restituer l'idée maîtresse."
Espace de la Calende Exposition « La Fête du Verre ! » Du 26/05 au 23/06/2012 7) Fernando AGOSTINHO : Né en 1959 au Portugal dans une famille de Verriers. Dès son enfance, sa
famille s'installe en France. A partir de 1980, il travaille durant cinq années à la verrerie de Vianne (Lot &
Garonne). Il apprend naturellement auprès de son père la passion du verre.
En 1985, il rencontre Alain Guillot, ancien élève de son père, avec lequel il collaborera pendant deux ans
dans le but de parfaire sa formation. En 1987, il ouvre son propre atelier dans le Tarn et Garonne. Avec le
temps et l'expérience, en 1993, il décide de se consacrer à la réalisation de pièces uniques, quittant son
statut d'artisan avec l'espoir d'être reconnu comme artiste verrier.
Il crée à partir du début des années 1990, des flacons "immeubles" dans lesquels apparaissent des
personnages aux yeux globuleux, des autobus rigolos, des téléviseurs et plus récemment des "vaches
folles". Aujourd'hui Fernando dit "Ago" est un Artiste reconnu qui anime divers stages et expose dans de
nombreuses galeries en France et à l'étranger.
8) Romain GLORIEUX : Compagnon Verrier européen c’est à Bienfay, petit village d'une centaine
d'habitants non loin d’Abbeville, qu’il s’est installé. C’est d’ailleurs à Abbeville que sa passion à pris
naissance, l’église St Sépulcre bénéficie de magnifiques vitraux crées par Alfred Manessier (1911-1993)
artiste local de renommée internationale. Ses premières expériences avec le verre ont lieu en Ardèche,
alors jeune adulte il participe à des fouilles archéologiques au château de Ventadour, les vestiges de fioles
en verre soufflé et les vitraux du XIIème siècle attisent sa curiosité. Didier Quentin vitrailliste picard lui
parle alors du CERFAV (Centre Européen de Formation des Arts Verriers). Reçu au concours d’entrée,
commence pour lui une aventure européenne. Il se forme au travail du verre à froid au travers de la
technique du Fusing et de la Pâte de Verre.
Lauréat d’une bourse d’étude du programme Léonardo, il commence le compagnonnage européen chez
différents artistes tchèques et slovaques. Le choix de ces artistes est guidé par leurs créations, des œuvres
contemporaines monochromes et taillées selon la technique tchèque.
Aujourd’hui, il fait partager sa passion au travers de stages d’initiation au fusing et grâce à une présence
en galerie d’art et de salons ponctuels. Son rêve, agrandir son atelier pour créer des pièces encore plus
importantes et exporter son art en Europe et aux Etats-Unis, bien loin de Bienfay…
Espace de la Calende Exposition « La Fête du Verre ! » Du 26/05 au 23/06/2012 9) Pascal LEMOINE : C’est riche de toutes ces expériences que Pascal Lemoine créé son entreprise en
l’an 2003. Installé à Altkirch, dans le Sundgau, il se spécialise dans la réalisation d'objets décoratifs, un
domaine dans lequel il va rapidement se faire un nom. C’est ce qui donne un sens à son art selon sa
propre expression.
Sa vocation, il l’explique par un voyage sur l’ile de Murano, là où les verriers de Venise avaient été obligés
d’installer leur four pour éviter d’incendier la ville. Ce voyage au pays des souffleurs de verre allait lui
révéler la passion grâce à laquelle il s’exprime aujourd’hui. Selon lui, le verre est une matière ambigüe, à
la fois transparente et protectrice, qui lui permet de jouer sur la réalité de la perception…
Pascal Lemoine faisait des démonstrations de soufflage de verre, mais il ne désire plus être une “bête de
spectacle”. Il préfère de beaucoup que l’on apprécie son talent à travers ses créations qu’il expose dans
des galeries du monde entier : en Suède, en Angleterre, en Espagne, au Nouveau Mexique, à Santa Fe, à
Shanghai, à l'Hôtel Drouot à Paris, à Bâle, à Montreux-Jeune… Son travail a été validé par des experts en
verre contemporain qui le juge comme unique dans le milieu de l'art verrier.
10) Olivier MALLEMOUCHE : La vocation d’Olivier Mallemouche remonte à l’âge de huit ans. Depuis son
apprentissage, au début des années 80 à la création de son premier atelier, il perfectionne ses techniques
et passe très vite des pièces utilitaires à la réalisation de pièces uniques.
Souffler devient un besoin. L’artiste, qui puise dans ses références entre Arts Premiers, Arts
Calligraphiques et Art Moderne, mène une quête plus graphique que formelle, malgré la figuration qu’il
introduit peu à peu. Il reste assez classique dans sa manière d’aborder les supports, mis à part leur
format, parfois exceptionnellement grand. Sans dessin préparatoire, Olivier se lance dans la réalisation de
chaque pièce «à l’instinct» et «dans l’instant», un corps à corps toujours plus privilégié avec la matière. Il
pré visualise virtuellement ses pièces avant de jouxter avec l’aléatoire.
Olivier MALLEMOUCHE excelle dans le traitement chromatique, domaine dans lequel il est autodidacte. Il
introduit, intercale dans les couches successives qui constituent ses pièces des dessins, visages,
calligraphies ou encore graffitis abstraits sur fond de feuille d’or, d’argent et de masses colorées aux
recettes secrètes. Il crée encore librement des «personnages» qui le font entrer dans cette veine
«ludique» du verre contemporain. Olivier s’autorise à la créativité, à la figuration tout en conservant une
dimension traditionnelle.
Espace de la Calende Exposition « La Fête du Verre ! » Du 26/05 au 23/06/2012 11) Antoine PIERINI : Né le 30 septembre 1980 à Antibes, Antoine PIERINI est dès son plus jeune âge
fasciné par le verre. Il a le virus dans le sang, et à l’école de son père, Robert PIERINI, il acquiert les
bases de la technique et de la gestuelle du travail du verre soufflé, et découvre le plaisir de maîtriser le
feu, les couleurs et les formes.
Au fil des rencontres avec d’autres grands noms du verre contemporain, il enrichit sa technique et tente de
nouvelles expériences. Sa jeunesse, sa passion, nourries de ses recherches lui permettent de trouver sa
voie : un verre vibrant, où la sobriété des couleurs, et l’originalité des décors, rivalisent avec l’élégance
des formes.
12) Georges et Monique STAHL : Georges et Monique Stahl ont installé leur atelier à Laboule en sudArdèche. Leur travail, ce sont des pièces uniques qui déclinent la transparence du cristal et les subtiles
variations colorées de la pâte de verre. Parfois, des blocs minéraux ou de vieux bois ravinés par le temps
viennent répondre à ces éléments aériens.
De l’infime au monumental, Georges Stahl a fourni mille œuvres que l’on retrouve à travers le monde chez
les collectionneurs, les galeristes ou dans les édifices publics. Le travail de la pâte de verre : « Ce n’est pas
une matière, c’est une technique » dit Georges. Une technique qui, contrairement au soufflage, est vieille
d’à peine plus d’un siècle, ce qui explique la constante nécessité de recherche, d’invention. Des morceaux
de cristal brut incolore, chutes de production de Lalique, reçus en vrac, débarrassés des scories, voilà le
matériau de base.
Les couleurs qui teinteront le cristal dans la masse ? Une cuisine perso d’oxydes de fer, cuivre, cobalt,
titane, et autre manganèse. La cuisson ? L’antique technique de la cire perdue : une forme en cire est
entièrement entourée d’un moule en plâtre réfractaire. Le moule une fois sec est débarrassé de la cire
dans une étuve puis empli de pâte de verre, mis au four et cassé après cuisson pour libérer l’œuvre.
Dit comme cela, ça semble tout simple, mais quand on sait que la montée à 1000 dure 15 heures et la
cuisson... 15 jours, qu’il faut rajouter de la matière en cours de cuisson, que les tensions thermiques dans
cette matière sont telles que, 10 jours après être sorties du four, certaines pièces peuvent encore
éclater... Les formes ? Un travail de sculpture, de modelage, de moulage, puis, après cuisson, de sablage,
de taille
FIN
Espace de la Calende Exposition « La Fête du Verre ! » Du 26/05 au 23/06/2012