Dossier de presse - CAPC musée d`art contemporain de Bordeaux
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Dossier de presse - CAPC musée d`art contemporain de Bordeaux
surveiller et prévoir Exploration par la matière d’une œuvre Sans titre d’Enzo Cucchi Expositions CAPC musée d’art contemporain Michel Majerus 31.05.2012 – 23.09.2012 Entrepôt Lainé. 7, rue Ferrère F-33000 Bordeaux Tél. +33 (0)5 56 00 81 50 Fax. +33 (0)5 56 44 12 07 [email protected] www.capc-bordeaux.fr Make-up 31.05.2012 – 02.09.2012 Surveiller et prévoir 31.05.20.2012 – 23.09.2012 L’œuvre et ses archives 09.02.2012 – 09.12.2012 Accès tram Ligne B, arrêt CAPC Ligne C, arrêt Jardin Public Presse Horaires 11h -18h / 20h les mercredis Fermé les lundis et jours fériés CAPC musée d’art contemporain Blaise Mercier T. +33 (0)5 56 00 81 70 T. +33 (0)6 71 12 79 48 [email protected] [email protected] Visites 16h les samedis et dimanches, sur rdv pour les groupes Tél. +33 (0)5 56 00 81 78 Mairie de Bordeaux Service presse T. +33 (0)5 56 10 20 46 [email protected] Claudine Colin Communication Samya Ramdane T. +33 (0)1 42 72 60 01 [email protected] Bibliothèque 14h – 18h du mardi au vendredi T. +33 (0)5 56 00 81 59 Suivez-nous sur http://twitter.com/CAPCmusee http://www.scoopit/t/capc http://www.facebook.com/capc.musee Café Andrée Putman Restaurant 11h – 18h du mardi au dimanche T. + 33 (0)5 56 44 71 61 arc en rêve centre d’architecture T. +33 (0)5 56 52 78 36 [email protected] Partenaires L’exposition Michel Majerus a bénéficié du soutien exceptionnel de Société Générale Permanents CAPC Air France Château Chasse-Spleen L’œuvre et ses archives Château Haut-Selve Nova Sauvagine 20 minutes Château Fonchereau Surveiller et prévoir Ce projet a reçu le soutien de la Drac Aquitaine L’exposition Michel Majerus est reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture et de la Communication / Direction générale des patrimoines / Service des musées de France. Elle bénéficie à ce titre d’un soutien financier exceptionnel de l’Etat. The exhibition Michel Majerusis recognized as a national interest by the ministère de la Culture et de la Communication / Direction générale des patrimoines / Service des musées de France. She has been financially supported by the State capc-bordeaux.fr Enzo Cucchi, Sans titre, 1985. Huile sur toile, métal, 274,5 x 475,5 cm (Photographie d’un détail sous lumière rasante ou tangentielle. Cette technique d’éclairage accentue les altérations visibles à l’œil nu : plis, soulèvements, craquelures ou encore enfoncements). Exposition / dossier 31.05.2012 - 23.09.2012 Galerie Foy, rez-de-chaussée CAPC musée d’art contemporain de Bordeaux Enzo Cucchi est né à Morro d'Alba (Italie) en 1949. Il vit et travaille à Rome et Ancone. La première rétrospective majeure consacrée à l'artiste s'est tenue au Guggenheim à New-York en 1986. Ces œuvres sont présentes dans les collections de nombreux et prestigieux musées à travers le monde, dont le MoMA Musée d'Art Moderne de New-York, la Tate Modern à Londres et The Art Institut de Chicago. Deux œuvres de l'artiste sont présentes dans la collection du CAPC, Sans titre, 1985 acquise en 1987 et Sans titre (de la série Roma), 1990, dépôt du Centre national des arts plastiques, en 1992. En 2011, dans le cadre du Plan Triannuel de restauration des œuvres de sa collection, une étude préalable à la restauration du tableau d’Enzo Cucchi Sans titre, 1985 est commanditée par le CAPC musée à un restaurateur. Cette étude est un diagnostic précis de l’état de conservation de la peinture. Elle révèle les altérations de l’œuvre, en analyse les causes et livre des hypothèses de restauration. Pour la première fois, le CAPC propose de partager avec le public le résultat de cette étude. Surveiller et prévoir invite à observer l’œuvre et ses altérations, à prendre connaissance de la technique et de l’intention de l’artiste. Un ensemble de documents techniques et scientifiques permettent d’accompagner et d’interpréter ce que l’observation de l’œuvre met en évidence. L’étude s’achève sur la problématique inhérente à chaque chantier de restauration à savoir pourquoi restaurer plutôt que comment. Corollaire de ce projet Surveiller et prévoir, l’utilisation d’une technique innovante d’image très haute définition qui s’impose désormais comme l’un des nouveaux moyens de contrôle du vieillissement (normal ou prématuré) de la peinture. Questionnant à la fois la stratégie de l’artiste qui parfois préfère substituer plutôt que conserver mais aussi la singularité patrimoniale d’une collection qui va du matériel à l’immatériel, ce projet tente de mettre à jour les enjeux de la préservation de l’art contemporain. Surveiller et prévoir est une exposition qui se construit comme un outil à penser différemment le rapport à la préservation d’une œuvre. Commissariat Anne Cadenet - Tiziana Mazzoni Les images présentées dans le cadre de cette étude ont été réalisées par Jean-Louis Benoit et Philippe Jouhanet (Teranovela, Bordeaux) développeurs d’images très haute définition. Exposition réalisée grâce au soutien de la Drac Aquitaine, ministère de la Culture et de la Communication. Le visiteur traverse plusieurs espaces/étapes de l’étude préalable à la restauration. Observer L’observation est un processus de production de connaissance scientifique. Le dispositif scénographique privilégie l’expérience. Découvrir le dos du tableau avant de regarder la peinture. Envisager que l’origine du mauvais état de l’œuvre est probablement du à l’état du châssis. Regarder la couche picturale S’arrêter sur les épaisseurs de peinture et les plaques métalliques. Visualiser les premiers indices d’une dégradation de l’œuvre. Tourner le dos au tableau et être happé par une image très haute définition de la surface de la couche picturale. Observer par une série de zooms ciblés plusieurs altérations qui nuisent à l’esthétique de l’œuvre et mettent en danger son intégrité et donc, sa conservation pour les générations futures. Interpréter Interpréter c’est interroger plusieurs sources qui participent à la construction d’une « représentation » actuelle de l’état de l’œuvre. Localiser et identifier les altérations Croiser les analyses scientifiques, comprendre l’intention de l’artiste et étudier la technique Traduire grâce à l’expertise du conservateur-restaurateur l’observation en hypothèses et confirmer ou infirmer la nécessité d’une intervention de restauration. Instaurer un dialogue entre le restaurateur, l’artiste et le musée afin de savoir pourquoi la restauration doit être envisagée plutôt que comment elle doit être réaliser… Etablir le constat d’état de l’œuvre (support et matière picturale) à partir d’un thésaurus multi langue. Prévoir Prévoir, c’est questionner les enjeux et les limites d’un projet de restauration à partir de l’étude préalable Préciser grâce à l’étude préalable la demande d’intervention sur l’œuvre et choisir la meilleure solution pour y répondre Réfléchir aux contraintes qui entourent le projet de conservation curative afin de vérifier sa faisabilité Partager des compétences spécifiques : technique, déontologique et théorique. Mettre en œuvre une réflexion collective regroupant l’institution, l’artiste, le conservateur-restaurateur, des développeurs de nouvelles technologie Asseoir la problématique et établir l’expertise