The Film Foundation - La Fondation Jérôme Seydoux Pathé
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The Film Foundation - La Fondation Jérôme Seydoux Pathé
Il y a une vraie diversité de talents en Asie. Notamment aux Philippines, où nous avons trouvé un film à la limite du documentaire et de la fiction tourné dans le sud du pays. C'est un film animiste, très proche de la nature, tourné en toute pureté, sans tentative apparente de faire un film pour aller à Cannes, débarrassé de tout enjeu de coproduction. Frédéric Boyer, Directeur Général de la Quinzaine des Réalisateurs (Cannes 2011) Busong Palawan Destin / Palawan Fate Auraeus Solito Première Mondiale Long Métrage/ Philippines / 1h35 / couleur / Quinzaine des Réalisateurs 2011 Busong est un concept indigène Palawan signifiant Destin ou « instant karma ». La Nature réagit instantanément à l’irrespect de l’homme envers elle et les autres hommes. Punay est née avec des blessures aux pieds qui l’empêchent de marcher. Son frère, Angkadang, la porte à l’aide d’un hamac, à travers le paysage Palawan, à la recherche d’un guérisseur qui pourra la soigner. Durant le voyage, différentes personnes vont aider Angkadang à porter sa sœur : une femme à la recherche de son mari, un pêcheur qui a perdu son bateau et un jeune homme qui se cherche lui-même. Chacun d’entre eux rencontrera son destin. "Busong" est le premier film de Palawan. 2 Auraeus Solito Le réalisateur Auraeus Solito descend d’une lignée de Shaman de la tribu de Palawan. Il est l’un des premiers nés à l’extérieur des terres de la tribu et fait partie des plus talentueux réalisateurs indépendants des Philippines. Son premier long métrage "The Blossoming of Maximo Oliveros" ("L'épanouissement de Maximo Oliveros") a remporté 15 récompenses internationales. Kanakan-Balintagos est son nom tribal, rêvé par un Shaman, qui signifie "Chasseur de Vérités". Filmographie 2011: Busong 2009 : Boy 2008 : Pisay (Philippine Science) 2006 : Tuli 2005 : The Blossoming of Maximo Oliveros 2002 : Basal Banar (The Sacred Ritual of Truth) (doc) 1998 : Impeng Negro (cm) 1995 : The Brief Lifespan of Fire, Act2, Scene2: Suring & the Kuk-ok (cm) 3 Le réalisateur et la genèse du film "Quand j’étais enfant, ma mère, pour m’endormir, me racontait des histoires sur sa ville natale dans le sud de Palawan. Je me souviens, par exemple, d’une histoire avec une tortue recouverte d’or ou celle d’un sortilège capable de séparer la pluie. C’étaient des histoires d’un charme fou et d'une beauté absolue. Il y en avait aussi qui venaient de Puring, sa ville natale, une ville merveilleuse au bout de l'île de Palawan. Il y avait l’histoire de la célèbre magie de nos ancêtres capable de geler le sang des envahisseurs grâce à des sarbacanes mortelles ; et celle de nos grands rois Shaman qui protégeaient notre terre. Et puis je me souviens de l’histoire d'un amour interdit qui a défié les traditions et celle d'une magie qui protégeait les pieds des épines empoisonnées que l’on trouve sur le dos des poissons. Dans ces histoires, il était toujours question de respect de la nature, de nos semblables et de nos coutumes si nous voulions atteindre notre "Instant Karma". Ma mère me disait souvent que les Tultol, ces chants épiques qui ont bercé son enfance, représentaient des "films" pour elle. Le jour, elle imaginait des contes dans son esprit et attendait la nuit pour les raconter. Peut-être que maintenant, en tant que cinéaste moderne descendant d’une ancienne lignée de Palawan, c'est à mon tour de raconter ces histoires et de les transmettre à travers le cinéma. "Busong" est pour moi un Tultol moderne. Merci maman de m’avoir raconté ces histoires sur la terre de nos ancêtres. " Manunga Banar (tiré de Beautiful Truths) 4 Palawan, une terre, un peuple Les habitants de Palawan s’appellent les Palawan. Palawan est une terre ; Palawan est une tribu. La terre et le peuple ne font qu’un. L’homme et la nature ne font qu’un. Quand l’homme se fond avec la nature, la Nature respecte l’Homme. Quand l’homme est respectueux envers la nature, la nature le protège. Le paysage de Palawan se compose d’îles vierges, de bancs de sable, de forêts, de montagnes et de manglierss, entourés de lacs constitués d’eau saumâtre et d’une mer immense. Inspiré par la beauté de ces paysages, le peuple Palawan a enrichi sa civilisation par l’usage et la transmission de la magie. Palawan délimite la frontière des Philippines et les grandes entreprises sont de plus en plus attirées par ses terres, ce qui constitue un danger pour l’île ; l’exploitation minière détruit peu à peu ses paysages montagneux et le développement de la perliculture empêche les autochtones de pêcher sur leurs propres terres. Les immigrants, originaires en majorité d’autres régions des Philippines, ont développé, illégalement, l’exploitation forestière et considèrent la population autochtone avec mépris. "Busong" est comme un avertissement, un appel à l’aide. Si les Philippins parviennent à oublier les origines du Palawan, de sa nature et de son peuple indigène, les Philippines pourraient alors connaître son plus tragique "busong", son plus tragique destin ! 5 A propos du casting de Busong Une actrice célèbre aux Philippines, un acteur philippino-américain, des comédiens révélés pour la première fois à l’écran et des indigènes descendants de la famille du réalisateur composent le casting de "Busong". Alessandra de Rossi est Punay. La comédienne a déjà été honorée dans les plus prestigieux festivals de films et de télévision des Philippines. A seulement 17 ans, elle a remporté le Prix de la meilleure actrice dans un second rôle pour sa performance dans le film "Azucena". Depuis, elle a tourné dans de nombreux films comme "Hubog", "Munting Tinig" ("Small Voices"), "Independencia" de Raya Martin, "Manila" et "The Maid", un film réalisé par le réalisateur singapourien Kevin Tong. Rodrigo Santikan interprète Angkadang, son premier rôle au cinéma. Palawan autochtone, il est originaire de Sebaring, une île isolée. Il parle couramment la langue locale et pratique avec adresse la chasse à la sarbacane, une pratique très célèbre au Palawan. Bonivie Budao a grandi à Rio Tuba, une ville minière située au sud de Palawan. Elle s’est ensuite installée dans la capitale de Palawan, Puerto Princesa, et a gagné de nombreux concours de beauté. "Busong" est son premier film. Dans le film, Dax Alejandro est un pêcheur. L’acteur est connu pour ses rôles dans plusieurs films indépendants à petits budgets et pour ses interprétations théâtrales. Clifford Banagale interprète Aris, un apprenti Shaman. Connu des cinéphiles pour son rôle de Diesel dans "Brüno" avec Sacha Baron Cohen (2009), il est un acteur aux multiples talents. Danseur et chanteur de formation, il a commencé à l’Opéra lorsqu’il était enfant et a développé une grande expérience au théâtre. Pour son rôle dans "Busong", il est retourné aux Philippines pour la première fois après avoir vécu 23 ans aux Etats-Unis. Son personnage dans le film se rapproche beaucoup de la personnalité du réalisateur. 6 Revue de presse – Extraits de parution dans la presse locale – Philippines : Auraeus Solito, réalisateur de "Busong", sélectionné à Cannes Par Ruben V. Nepales Philippine Daily Inquirer Le 20 avril 2011 Loisirs – Cinéma LOS ANGELES – "Busong" ("Palawan Destin") est le premier volet d’une trilogie sur l’île de Palawan, réalisée par le cinéaste Auraeus Solito. Le film du réalisateur de "The Blossoming of Maximo Oliveros" vient d’être sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes. "J’en ai eu la chair de poule", a déclaré Solito Aruraeus par email, lorsqu’il évoque sa réaction quand il a appris que "Busong" avait été sélectionné au Festival du Film qu’il considère comme le plus prestigieux au monde. "Ce fut une véritable surprise. Je ne m’attendais pas à recevoir une réponse si vite. Nous avons envoyé le film un lundi et le jeudi suivant, nous avions déjà la réponse ! Tout de suite, je me suis précipité chez ma mère (Leonarda Calo Solito) pour lui annoncer la bonne nouvelle. Elle était si contente qu’elle s’est mise à remercier Dieu. Ce fut l’un des plus beaux jours de ma vie ! " Pour le réalisateur de "Philippine Science" (titre original "Pisay"),"Boy" et "Tuli", c’est un rêve qui devient réalité. Solito se souvient : "Lorsque j’étais adolescent et que Lino Brocka devint le premier réalisateur philippin à avoir été sélectionné à La Quinzaine des Réalisateurs de Cannes avec son film "Insiang", je me suis demandé : pourrais-je faire ça un jour ? Aujourd’hui, mon souhait le plus cher vient de se réaliser. En tant que réalisateur, Cannes a toujours représenté mon rêve le plus fou. " A part Lino Brocka, La Quinzaine des Réalisateurs a aussi révélé Brillante Mendoza, Raya Martin, Mario O’Hara et Mike de Leon. La sélection a aussi vu se succéder les premiers films de réalisateurs devenus célèbres comme Martin Scorsese, Spike Lee, Werner Herzog et Rainer Werner Fassbinder. "Busong" s’inspire des histoires racontées par la mère de Auraeus Solito quand il était enfant. Dans une récente interview, il explique que "Busong" est un concept indigène 7 Palawan signifiant Destin ou "karma de l’instant". "Ce que tu infliges à la nature, tu l’infliges à toi-même", explique le cinéaste. Inscrit dans une trilogie, "Busong" symbolise le présent, tandis que les deux films qui suivront, représenteront le passé - "Delubyo" ("Deluge) – et le futur - "Sumbang" ("Origin"). Le film "Busong" se compose lui-même de trois parties : "La forêt", "La mer", "La montagne". Le cinéaste doit beaucoup à sa mère qui n’a cessé de prier pour que le film de son fils soit sélectionné à Cannes. Il raconte : "Elle s’est rendue à la Chapelle Saint-Jude pour prier pour mon film quelques heures avant d’apprendre ma sélection. Le soir-même, nous avons été avertis de la bonne nouvelle. C’est ce que j’appelle un miracle des temps modernes". "Nous avions déjà vécu un moment similaire lorsque nous avions appris, en 2006, que "The Blossoming of Maximo Oliveros" avait été retenu au Festival du Film de Sundance", poursuit le réalisateur. Il raconte aussi comment "Busong" - dont le célèbre acteur australien, Chris Haywood, fait également partie du casting – s’est retrouvé à La Quinzaine des Réalisateurs : "C’est au cours d’une rencontre cinématographique à Hong Kong qu’ils ont découvert mon travail. Ils m’ont dit qu’ils n’ont jamais rien vu de tel auparavant. Puis Jérémy Segay (du comité de sélection de la Quinzaine) - qui se rend souvent à Manille pour repérer des films philippins - et Frédéric Boyer, ont vu quelques images et m’ont demandé de leur envoyer un DVD." "C’est bien plus tard que j’ai compris que Frédéric Boyer était le Directeur Artistique de La Quinzaine des Réalisateurs ! Il m’a envoyé un email pour me dire qu’il était honoré d’avoir découvert ce film merveilleux. Toutes les personnes du comité de sélection de La Quinzaine avaient adoré "Busong" et Frédéric Boyer m’a immédiatement contacté, 10 minutes seulement après avoir vu le film. Il disait à quel point ils avaient tous étaient heureux de découvrir "Busong" et qu’il était impatient de le présenter au Festival." Auraeus Solito tient à exprimer sa reconnaissance envers Cinemalaya qui "a financé le projet pour réaliser le film". "The Blossoming of Maximo Oliveros", qui a remporté trois Prix à Berlin, et "Philippine Science" ont aussi été financés par Cinemalaya : "Je tiens à remercier particulièrement Nes Jardin, Laurice Guillen et Robbie Tan qui me soutiennent depuis ces trois dernières années." En juillet prochain, Auraeus Solito présentera son film au Cinemalaya Film Festival, où les philippins pourront le découvrir pour la première fois. Solito, espère aussi faire découvrir "Busong" à sa tribu de Palawan. "Le Conseil pour le développement des films aux Philippines me soutient pour présenter mon film dans toutes les Philippines. Briccio Santos, Président du Conseil, avait déjà évoqué la possibilité de montrer "Busong" au peuple Palawan. Son aide pourrait m’être précieuse si je veux avoir la chance de présenter mon film à ma tribu", explique Auraeus. Quand on lui demande quel accueil il pense recevoir du public cannois, Auraeus répond : "J’ai posé la même question à Jérémy Segay. Il m’a dit que l’ensemble du comité de sélection était confiant de l’accueil que pouvait recevoir un film si apaisant. Je me suis demandé ce qu’il voulait dire par là. Lorsque j’en ai parlé à Louie Quirino, mon Directeur de la 8 Photographie, il m’a dit que je devais le prendre comme un très beau compliment car ça signifiait que mon film donnait la sensation d’être différent et qu’il portait un regard neuf sur le monde. J’espère que le public de Cannes ressentira la même chose en découvrant "Busong". Auraeus Solito souhaite aussi que l’histoire de sa tribu soit appréciée par le public international : "J’espère que les histoires de ma mère inciteront le public à découvrir le peuple Palawan et ses terres aux paysages si différents les uns des autres. " Auraeus Solito sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs pour "Busong" Hollywood Bulletin Par JANET SUSAN NEPALES 25 avril 2011 Auraeus Solito fait partie de la sélection officielle de La Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes 2011. "Busong" est le premier film indigène de Palawan. Depuis Los Angeles, en évoquant son film, "Busong", qui vient d’être sélectionné à La Quinzaine des Réalisateurs, Auraeus Solito se confie : "J'ai pleuré quand j'ai lu, sur le site Internet du Festival de Cannes, que j’étais le premier film autochtone Palawan". "Busong," interprété par Clifford Banagale, Alessandra De Rossi, Dax Alejandro, Bonivie Budao et Rodrigo Santikan, explore la notion du destin, chère au peuple Palawan, dans un monde où la nature réagit cruellement face au manque de respect de l'homme. Auraeus Solito, bien connu pour ses films déjà primés comme "The Blossoming of Maximo Oliveros" et "Tuli", explique que "Busong" s’inscrit dans une trilogie. Le film symbolise le présent Palawan tandis que les deux autres projets à venir représenteront le passé pour "Delubyo" ("Deluge") et le futur pour "Sumbang" ("Origin"). Le réalisateur raconte que "Busong" parle du destin, un concept cher aux autochtones de Palawan. "C'est comme un Karma de l’instant, quand vous faites quelque chose de mal à la nature et à votre prochain, le mal se retourne contre vous. L'inspiration, c'est ma mère, originaire de la tribu Palawan, qui me l’a donnée. Elle me racontait des histoires quand j'étais enfant, des histoires que personne ne connaissait. Toutes évoquaient un monde magique et pur et se déroulaient dans sa ville natale, Puring, située à l’extrémité sud de Palawan." C’est Clifford Banagale, acteur philippino-américain, connu pour son rôle dans le film "Brüno" avec Sacha Baron Cohen, que le cinéaste choisit pour son film. Dans "Bussong", Clifford est Aris, un Palawan autochtone, apprenti Shaman, qui retourne sur l’île pour trouver son âme. J’ai ressenti son retour aux Philippines après 23 ans comme le reflet de mon retour sur ma terre tribale après 20 ans. Son jeu était fidèle à ce que j’avais pu ressentir." 9 C’est Auraeus Solito qui a révélé Alessandra De Rossi : "J'ai remarqué Alessandra à ses débuts, lorsqu’elle jouait dans "Azucena" de Carlitos Siguion Reyna. Elle a toujours été une brillante actrice. Au début, c’était purement physique. Je recherchais une actrice qui incarnait la Philippine. Comme Punay, elle reflète le Palawan. Travailler avec elle était fascinant ! C’était tout simplement étrange cette précision dans son jeu et cette aptitude à incarner Punay, exactement comme je l'avais imaginée." Pour Auraeus Solito, "faire un film, relève d’un défi". "Le film explore le paysage Palawan avec ses forêts, ses montagnes et sa mer. La nature est la nature. Vous ne pouvez pas la contrôler. Tourner sur la terre de mes origines m'a appris à être dépendant de la nature. Lorsque les vagues sont trop fortes, vous ne pouvez pas leur demander de s’arrêter. Lorsque la pluie tombe et que vous avez besoin du soleil, vous ne pouvez pas changer la scène. Quand il fait trop chaud, vous ne pouvez pas non plus virer le soleil ! J'ai appris à m'adapter et à me prosterner devant ce que la nature a donné. En fin de compte, la nature nous a donné ce que chaque scène avait vraiment besoin. C'est comme si elle avait fusionné avec la scène. Le Palawan est aussi le personnage principal de ce film et la nature pourrait bien être son co-réalisateur." Auraeus raconte comment il a appris la sélection de "Busong" à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes cette année : "Nous avons envoyé le DVD du film un lundi et la nouvelle est arrivée le jeudi. Je ne m'attendais pas à une éventuelle sélection. Mais cet après-midi là, ma mère s’était rendue à la Chapelle Saint-Jude pour prier. Le soir même, j'ai reçu un email m’informant que mon film avait été sélectionné. Puis, le Directeur Artistique de la Quinzaine des Réalisateurs m’a envoyé un email personnel qui disait : "Je suis très honoré d'avoir découvert votre film, unique et merveilleux. Toutes les personnes qui constituent le comité de sélection, ont aimé votre "Busong". Nous l'avons vu hier et 10 minutes après, nous vous avons envoyé l’invitation sans hésiter"." Concernant sa préparation au Festival de Cannes, Auraeus Solito raconte : "C'est ma première fois. Et c'est un travail difficile. Nous avons à répondre à beaucoup d’exigences techniques (le sous-titrage français, les transferts HD, la touche finale, …). Le plus dur pour nous, c’est que le film sera projeté en HD et nous travaillons avec un budget limité." Le cinéaste dédie son film à sa mère qui fut son inspiration : "Elle me racontait les histoires et les mythes de sa terre natale quand j'étais enfant. J'ai grandi en imaginant ce monde de Shaman et de magie, de sortilèges et de tortues de mer recouvertes d’or, de bâtons qui ressemblaient à des démons. Je suis maintenant heureux d’avoir retranscrit les contes de ma mère dans "Busong". En plus, la projection du film, en première mondiale, se déroulera le 16 mai, jour de l’anniversaire de ma maman." En pensant à ce qui lui arrive, l’émotion le submerge : "J’en ai les larmes aux yeux, surtout lorsque je pense à ce qu’a dit Frédéric Boyer, Directeur Artistique du Festival de Cannes, lorsqu’il expliquait sa sélection : "J’ai découvert un film qui se situe au sud des Philippines et qui transcende la frontière entre le documentaire et la fiction. Le film traite de l'animisme. Il est très proche de la nature. Visiblement, il a été réalisé sans la volonté apparente d'être sélectionné à Cannes ou d’être choisi par un producteur. " 10 "Je n’ai d’abord pas très bien compris la dernière phrase. Elle sonnait bien mais je n’étais pas certain de sa signification exacte. J’en ai alors parlé à Sylvie Cachin, une amie qui réalise des films. Elle m’a dit "Ca sous-entend que ton film a été réalisé en toute sincérité, sans la volonté de plaire à un programmateur d’un grand festival occidental. C’est un film qui relève d’une grande pureté ! ". Pour finir, Auraeus Solito ajoute : "Je suis maintenant heureux pour "Busong". Mon film n’est que le début d’une trilogie qui n’a pas fini de faire parler de l'univers autochtone de Palawan." "Busong est le premier film en provenance de Palawan (île des Philippines) et recevra un accueil International à Cannes. Auraeus Solito sera présent, pour la première fois, au Festival avec un film qui fait déjà partie de l’histoire. Sa sélection dans la prestigieuse Quinzaine des Réalisateurs est déjà une victoire." ScreenRush, Site Internet de Grande Bretagne. 11 For press inquiries, please contact: Emilie Imbert Relations Presse +33 (0)6 71 88 27 65 [email protected] [email protected] Director contact: Auraeus Solito [email protected] Producer contact: Jong de Castro [email protected] Website: www.busongpalawanfate.com 12