Aurillac 2016 - Cantal Destination Espace Pro / Presse / Evènementiel

Transcription

Aurillac 2016 - Cantal Destination Espace Pro / Presse / Evènementiel
Festival International de Théâtre de Rue
Aurillac 2016
30ème bis
création graphique : Marc-Guerra.com
Contact presse
Anne Lacombe
zinc production
9 rue de la Pierre Levée
75011 Paris
+ 33 (0)1 49 29 00 08
[email protected]
Festival d’Aurillac
Association Eclat
BP 205
15002 Aurillac
+ 33 (0)4 71 43 43 70
[email protected]
www.aurillac.net
facebook.com/festival.aurillac
Dossier de presse
mise à jour 24 juin 2016
ASSOCIATION ÉCLAT
Festival d’Aurillac
BP 205
15002 Aurillac cedex
Aurillac 2016
+ 33 (0)4 71 43 43 70
[email protected]
www.aurillac.net
facebook.com/festival.aurillac
Licences Eclat
1-1084092, 2-1084093, 3-1084094
Festival International de Théâtre de Rue et
Le Rendez-vous des compagnies de passage
Edition 30 bis du 17 au 20 août
Les Préalables
du 8 au 16 août
Les Rendez-vous professionnels
du 17 au 20 août
L’histoire du Festival d’Aurillac est particulièrement atypique dans
le paysage culturel français.
Créé en 1986 et inscrit volontairement dans un territoire rural, il n’a cessé
dès lors de s’imposer comme l’une des principales manifestations de
spectacle vivant en France, festival de référence pour les pouvoirs publics,
référence aussi à l’échelle européenne et internationale en matière de
théâtre de rue.
Tout en ouvrant la programmation à des formes très différentes,
Jean-Marie Songy et son équipe ont créé avec les artistes de rue des
relations fortes et durables. Ce festival a été construit grâce et avec les
artistes de ce secteur du spectacle vivant. Depuis les débuts, le nombre de
compagnies n’a cessé de croître : en 1986, Aurillac accueillait 6 compagnies
officielles et 1 compagnie de passage ; aujourd’hui, la programmation
officielle réunit environ 20 compagnies, une programmation reconnue
à la fois pour sa qualité et son ouverture à tous et à toutes formes
d’expression.
Viennent en parallèle, pour constituer le grand marché du spectacle
de rue, plus de 600 compagnies de passage, qui font du Festival d’Aurillac
un événement exceptionnel de création, de recherche et de diffusion
artistique. Des rendez-vous professionnels, conférences et rencontres
publiques alimentent ces moments dédiés à la création.
Le succès grand public de la manifestation a confirmé cette réussite.
Durant le Festival, Aurillac triple sa population : plus de 130 000 personnes
se croisent, durant les 4 jours. On y rencontre un public très divers,
intergénérationnel et traversant toutes les classes sociales.
En parallèle, les habitants du Bassin d’Aurillac se sont également appropriés
le Festival. Les nombreuses éditions ont peu à peu formé localement un
public friand et connaisseur du théâtre de rue. Ce qu’a bien montré le succès
immédiat et grandissant des Préalables (*) initiés à partir de 1999,
programmation de spectacles en amont du Festival dans des villes
et villages de l’agglomération aurillacoise, du département et de la région.
(*) Les lieux de représentations des Préalables 2016 seront disponibles début juin.
Sommaire
Édito
de Jean-Marie Songy
4
Les compagnies & artistes
Anne-James Chaton Icônes
Association Roure Zéro Avril
Carabosse Hôtel Particulier
Compagnie Adhok Immortels
Compagnie Escale Leurre H
Compagnie N°8 Garden Party & Cocktail Party
Compagnie Rasposo La DévORée
Compagnie Woest (Pays-Bas) Leaving Normal
Ex Nihilo In-Paradise
Générik Vapeur La Deuche Joyeuse - Opéra de Parvis
Gratte Ciel Place des Anges
Groupe Zur Prochainement !
Ici-Même First Life, Aux Armes et cætera
KompleX KapharnaüM L’Immobile
La Folie Kilomètre Rivages
Les Ogres & L’Agit Le Bal des Ogres
Malaxe Entr(EUX)
OpUS La Veillée
Tout En Vrac La Cuisinière
Tricyclique Dol Trouble
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Les Rendez-vous professionnels
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Le Parapluie, Centre international de création artistique
28
Les Partenaires
29
Le Festival, mode d’emploi
30
Accueil presse et accréditation
31
Le Rendez-vous des compagnies de passage
Les Rencontres professionnelles
Édito
Suspendre le temps,
Se bisser, se dire que ce que nous faisons mérite une suspension, de respirer,
de reprendre le temps de parler et de se retrouver, pas que pour les souvenirs
mais pour l’avenir,
Une trentième pour la mémoire et la révision de nos cœurs,
Une trente bis pour continuer, prendre son élan se regarder encore plus
profondément dans les yeux, se dire ce que nous allons réellement changer,
le faire… le faire vraiment ? Ou alors disparaître ?
L’ASSOCIATION ÉCLAT
Président : Philippe Meyer
Vice-Présidente : Catherine Amalric
Trésorier : Fred Sancère
L’ÉqUIPE PERMANENTE DU FESTIVAL :
Directeur : Jean-Marie Songy
Administrateur : Christophe Paris
Directeur technique : Cédric Ginouvès
Assistante de direction : Marie-Jo Serieys
Communication/Médiation : Laura Ignace
Coordination administrative des
compagnies de passage : Alain Brun
Comptable : Sylvie Van Overbeck
Aide comptable : Anne-Marie Lichnowski
Régisseur général du Parapluie :
Hugo Lecanu
ASSISTÉE EN 2016 DE :
Conseiller artistique : Fred Rémy
Responsable des compagnies
de passage : Fatma Nakib
Régisseur général des
compagnies officielles : Matthieu Bru
Régisseur général des
compagnies de passage : Antoine Dubois
Responsable de l’accueil des
professionnels : Laurence Schapman
Responsable de la billetterie : Sara Vincent
AVEC LE RENFORT DE :
Accueil des compagnies de passage :
Caroline Parisot, Thomas Pradinaud et Joséphine
Songy
Communication/Médiation : Audrey Soulé
Administration :
Thibaut Lopez et Maxime Tauran
Certains détestent le théâtre parce qu’il dit haut et fort ce que certains
écrivent, gardent et pensent tout bas, le théâtre ferait encore peur… la nuit.
Pourtant dans les nuits de l’horreur, le théâtre avance aveugle et dans sa
danse de mort il donne le ton d’une certaine utopie, d’une égalité éternelle,
de visions idylliques, de rires apocalyptiques... Il fait sonner la vie !
Ce que des yeux lisent peut être brulé mais ce qui est montré en place
publique étrangle le pouvoir des non-dits et capte l’attention, c’est simple et
risqué, l’expression.
Ce jeu du chat et de la souris est peut être trop bien connu des consciences
bien pensantes qui s’amuseraient de nos naïvetés, mais qu’importe le jeu en
vaut la chandelle !
L’émergence de mouvements planétaires « évolutionnaires » qui misent sur
les forces citoyennes nous conforte dans nos gestes artistiques de rue.
Ici, à Aurillac nous tenons debout dans le chaos* nos vœux pour 2016 !
Cette phrase inscrite comme une doctrine nous va bien, de nuit comme de jour.
Soyons sérieux, une trente bis pour faire le point sur la créativité d’un secteur
artistique qui ne cesse depuis cinquante ans de se développer, de nous
étonner, détourner, surprendre et nous balader ailleurs.
Défricheurs et défenseurs des nouveaux espaces de rue conçus pour les
rencontres populaires accessibles à tous les artistes de rue gardent le cap de
l’urgence de l’agora.
Le « théâtre de rue » qui est devenu successivement le « spectacle de rue »,
« les arts de la rue » et aujourd’hui « l’art en espace publique », et demain
« l’art public »… ce secteur artistique est instable de naissance, cela nous va
bien et le cerner devient un exercice périlleux si l’on ne s’en donne pas les
moyens tant cette famille s’est diversifiée et régénérée.
Aurillac perpétue humblement pendant quatre jours ce sentiment de liberté
d’expression en garantissant le désordre artistique sans condition… mais pas
inconscient, un vrai joyau !
Nous gardons en tête l’esprit délicat et joyeux qui nous a envahi durant
Aurillac 2015 et allons le prolonger durant cette « trentième bis » en apportant
certains compléments artistiques.
Au terme de cette « trentième bis » le panorama sera presque exhaustif et
nous pourrons dormir tranquille sur un matelas de trésors, inspirant les
générations futures d’artistes et de citoyens qui se passionnent pour la force
de cette république des arts et des paroles dans les espaces publics des villes
comme des campagnes.
Ainsi le chemin de cette « trentième bis » sera peut-être plus tortueux, les
artistes convoqués s’emploieront à tester nos modernités de communication
tout en gardant le sens du drame urbain et parfois même de manière spectaculaire !
Vous allez encore y laisser des plumes !
Attachée de presse
Anne Lacombe - zinc production
Jean-Marie Songy
Directeur du Festival d’Aurillac et du Parapluie
* « Tenir debout dans le chaos » Daniel Conrod
4
CONTACTS
Production et diffusion
Françoise Lebeau
Lebeau & Associés
25 rue Michel Le Comte
75003 Paris
+ 33 (0)6 30 60 17 76
[email protected]
Presse
Arnaud Pain
Opus 64
[email protected]
www.aj.chaton.free.fr
6 photographies
sont disponibles sur le site du festival
ANNE-JAMES ChATON
Icônes
Création 2016
Icônes nous raconte l’épopée du siècle passé à travers l’évocation de figures
féminines marquantes.
Le texte d’Anne-James Chaton, hommages aux héroïnes, hymne à la féminité,
est porté par des artistes exceptionnels : le chanteur Nosfell, le danseur François
Chaignaud et la jongleuse et auteure Phia Ménard.
Icônes, une histoire du XXe siècle.
Que serait l’histoire du XXe siècle si on la racontait à travers ses grandes
héroïnes, artistes, femmes politiques ou résistantes ?
Dans la lignée des Vies d’hommes illustres d’après les écrits d’hommes
illustres, le poète sonore Anne-James Chaton écrit l’épopée du siècle passé au
féminin en convoquant une quinzaine de figures, de Camille Claudel à
Margaret Thatcher en passant par Jacky Kennedy, Marlene Dietrich, Virginia
Woolf ou Janis Joplin.
Grande Guerre, années folles, libération, décolonisation… les époques se
succèdent dans l’ordre chronologique mais les « icônes » ne sont jamais
nommées et se fondent dans un « Elle » unique...
La puissance de la mémoire collective fait son œuvre et nous aide à déchiffrer
les constellations disséminées autour de la narration centrale. Trois périodes
donnent lieu à une collaboration avec des artistes qui interrogent la féminité.
Ni concert ni performance, Icônes cherche à produire un espace visuel et
sonore pour déployer ce récit d’un genre nouveau.
Les 19 et 20 août
durée : 1h10 - spectacle en accès payant
Sur une idée originale de :
Anne-James Chaton, d’après son roman
« Elle regarde passer les gens »
Editions Verticales, janvier 2016
Avec : Anne-James Chaton, Phia Ménard,
François Chaignaud, Nosfell
Collaboration artistique : Eric Didry
Musique originale : Nosfell
Création lumière : Erik Houiller
Régie plateau et manipulations : Sylvain
Caillat
Le costume de François Chaignaud a été
réalisé par : Maguelonne Jacquemond
Production et diffusion : Lebeau & Associés
Coproductions :
Espace Malraux-scène nationale de Chambéry et
de la Savoie, Le Théâtre-scène nationale de SaintNazaire
Avec le soutien de :
Drac Ile-de-France, Montevideo-Marseille, Fonds
SACD, Musique de Scène, ADAMI et actOralMarseille, Théâtre Ouvert-Paris, le VIP
En partenariat avec :
École Nationale Supérieure des Arts et Techniques
du Théâtre-Lyon
Remerciements : Compagnie Non Nova
Anne-James Chaton
(France)
Anne-James Chaton a publié plusieurs livres aux éditions Al Dante et a rejoint le
label allemand Raster-Noton en 2011 avec Événements 09 puis Décade publié en 2012.
Il a donné de nombreuses performances en France et à l’étranger. Il a travaillé avec
le groupe de post-rock hollandais The Ex et publié un album, Le Journaliste (2008),
avec le guitariste anglais Andy Moor avec lequel il développe depuis 2011 la série
Tansfer, projet de quatre 45T dont l’album est paru en 2013 sur le label hollandais
Unsounds. Il a collaboré aux albums Unitxt (2008) et Univrs (2011) de l’artiste
allemand Carsten Nicolaï aka Alva Noto. En janvier 2009, il a créé le trio Décade, avec
Andy Moor et Alva Noto. Il a également créé les pièces Napoli, Napoli avec le metteur
en scène Benoît Bradel, Black Monodie, avec Phia Ménard pour la 64e édition du
festival d’Avignon, et Le cas Gage, ou les aventures de Phinéas en Amérique avec le
chorégraphe Sylvain Prunenec, pièce créée à l’occasion de l’édition 2013 du festival
Uzès Danse à Uzès.
En 2013, il débute une collaboration avec le chanteur-compositeur Nosfell autour du
projet Icônes. La même année il forme le trio HERETICS avec Andy Moor et Thurston
Moore, guitariste et chanteur du groupe américain Sonic Youth.
Ses travaux plastiques et visuels, puisés dans ses matériaux d’écritures, ont fait l'objet
de plusieurs expositions individuelles et collectives en France et à l’étranger.
Anne-James Chaton a créé et co-dirige le festival Sonorités à Montpellier.
5
CONTACT
Anne Corté
Association Roure
24 rue Moustier
13001 Marseille
[email protected]
www.roure.be
1 visuel
est disponible sur le site du festival
Des photographies seront disponibles
mi-juillet
ASSOCIATION ROURE
Zéro Avril
Création 2016 - Résidence Le Parapluie
Zéro Avril, prospective dérisoire de situation post-mortem propose de s’imaginer
morts pour le plaisir d’une pirouette philosophique. Si nous sommes libérés de
toutes les injonctions vitales et pratiques de nos existences, qu’est-ce qu’il
nous reste ? L’hypothèse de l’Association Roure est le jeu et la réflexion ou
leurs abysses : l’idiotie et la métaphysique.
Nous sommes en plein 2014-18, et vous avez le choix : mourir ou regarder
ceux qui ont choisi de mourir.
Pour mourir (en Europe) : rendez-vous au guignol, 10 mn avant le début du
spectacle. C’est une baignade, il y a 90 places.
Vous échangerez vos panoplies de spectateur pour un costume californien de
fantôme anonyme. Enfin on se ressemble et vous êtes sur scène.
Ça vous rappelle quelque chose cette bonne ambiance? Et oui c’est comme
avant la naissance. L’avantage c’est que maintenant que vous êtes morts vous
pouvez enfin répondre à la question : nos émotions sont-elles uniquement des
fluides corporels?
Pour regarder (depuis l’Europe) : faites comme d’habitude : installez-vous au
mieux possible.
Face à vous une foule blanche va être traversée par des désordres, négociations
et autres parades nuptiales voire idéologiques. Sous les flous, les fantômes
sont-ils des insectes comme les autres ?
Quelque soit votre choix, notre objectif est le même : traverser ensemble le
second degré pour se promener dans les suivants.
Du 17 au 20 août
durée : 1h20 - spectacle en accès libre
Association Roure
Mise en scène : Anne Corté
Avec : Panxo Jimenez, Alix Montheil, Maus Olive
Salvo, Julien Frégé, Keyla Ramos, Léa Noygues,
Camille Chatelain, Prisca Villa et Anne Corté
Accompagnement artistique : Jonathan Sutton
Objets : Nicolas Ramel et Charlotte Ducousso
Régie : Clément Dreyfus
Création lumière : Franck Besson
Titre : Mathieu Ha
Coproductions :
Furies-Pôle National des Arts du Cirque et de la
Rue en préfiguration-Châlons-en-Champagne,
Pronomade(s)-Centre National des Arts de la RueEncausse-les-Thermes, Le Citron Jaune-Centre
National des Arts de la Rue-Port-Saint-Louis-duRhône, Le Parapluie-Centre International de
Création Artistique-Aurillac, Festival Scènes de
rue-Mulhouse
Avec le soutien de :
Ministère de la Culture et de la CommunicationDGCA, SACD-Auteurs d’Espaces
Aide à l’écriture : Association Beaumarchais
(France)
Il y a une expression espagnole « fuera de serie » qu’on peut traduire par « hors-série »
ou « avec un défaut de fabrication » et qui renvoie à la non-conformité par rapport à
la série, à l’exception.
L’association Roure, portée par Anne Corté, réunit des êtres « fuera de serie ».
Anne Corté développe des performances baroques et sportives à l’école des Beaux-Arts
de Marseille de 2004 à 2007 (Match de boxe lyrique en 2006, Balai de scooter en
2007). En 2008, elle part pour une épopée sud-américaine qui se finit sur les rives de
l’Amazonie avec un piano. De 2009 à 2011, Anne Corté est apprentie à la FAI-AR
(formation supérieure d’art en espace public). À sa sortie, elle crée l’Association Roure,
une « société écran » basée à Marseille, pour diffuser Les Expériences de bananalité,
partitions de passants contextuelles. L’idée était d’infiltrer des faux passants à
l’intérieur de la vie d’une vraie rue, écrire une partition de micro-évènements pour
qu’elle se frotte à l’aléatoire du réel et inviter les spectateurs à observer cette superposition d’un point de vue particulier. C’est le début des mini-mythologies et de la
dramaturgie en motifs. La forme est expérimentée depuis une passerelle, depuis une
vitrine de magasin de sport ou depuis les fenêtres d’une place. Puis vient l’envie
d’immerger le public dans ces faux passants dans un écoquartier HLM ; la partition
s’écrit ainsi pour 100 personnes (de 3 à 88 ans). En 2013, Anne Corté s’immisce dans
le monde du BTP Marseillais, du salariat et de l’industrie et lance le projet T21 dit petochon,
une réaction en chaîne verticale avec les salariés de l’entreprise de travaux en hauteur
Profil. En 2014, Anne Corté crée Chien Provisoire : Neuf mois de vie commune avec un
gallinacée à comparer leurs idioties et à s’inspirer de ce maître-performeur. Le duo s’est
peuplé d’un bestiaire de fantômes et de papous, le dindon est mort et le fantôme a fait
des petits.
6
CARAbOSSE
CONTACT
Lise Burgermeister
Compagnie Carabosse
2 chemin de la Roche
79220 St Christophe sur Roc
+ 33 (0)5 49 05 24 61
[email protected]
www.ciecarabosse.fr
5 photographies
sont disponibles sur le site du festival
Une création de : la compagnie Carabosse
Direction et coordination artistiques :
Gérard Court et Nadine Guinefoleau
Mise en scène et direction d’acteurs : Martin
Petitguyot
Direction technique : Bertrand Dubois
Chorégraphie : Laurent Falguiéras
Composition et musique : izORel
Avec : Christophe Bricheteau, Fanny Chabanne,
Gérard Court, Sébastien Coutant, Delphine
Dubreuil, Laurent Falguiéras, Nadine Guinefoleau,
Vanessa Karton, Julien Pillet, Ingrid Strelkoff,
Jacques Ville
Décors et accessoires :
Christine Baron, Anne Beauchamp, Stéphane
Bouré, Gérard Court, Sylvie Cousin, Julie Croze,
Bart Dubois, Fabrice Gilbert, Nadine Guinefoleau,
Mathieu Laville, Jean-Philippe Madier, Pierre
Mathiaut, Christophe Mineau, Martin Petitguyot,
Myriam Prijent, Fred Rotureau, Bernard Sissan,
Jean-Charles Soulisse et Les Ateliers du Moulin du
Roc.
Costumes : Véronique Rotureau
Technique : Fabrice Gilbert
Production et diffusion : Florence Ayrault, Lise
Burgermeister, Patricia Klein et Gwenaëlle MorinRamaroson
hôtel Particulier
Résidence Le Parapluie
« Nous baignons dans l’atmosphère flambante et chaleureuse du hall du
Majextyx, un Hôtel bien… Particulier.
Parmi nous ce soir : journalistes, chercheurs, insomniaques, curieux, naïfs,
érudits. Nous sommes témoins de rencontres inattendues, de retrouvailles
amères, de conversations surréalistes, d’aigres disputes.
Nous assistons à la conférence du fameux professeur Pélissard sur le cerveau
et les rêves.
Mais ?!... dans quel espace-temps sommes-nous ?
Comment nous retrouvons-nous dans la pénombre d’une chambre, à partager
l’intimité du rêve de son locataire ? »
De l’anonymat du hall d’entrée à l’intimité de la chambre des rêveurs, ce spectacle en plusieurs phases nous fait vivre en musique, une conférence sérieusement loufoque, pleine d’humour et de décalages.
Architecture éphémère, Hôtel Particulier est une proposition théâtrale
enflammée qui investit l’espace public avec une forme artistique qui conjugue
la flamme - le vocabulaire de Carabosse, et le théâtre, qui lui prête sa voix.
Un moment entre une complexe réalité et une banale fiction !
Les 17, 18 et 19 août
durée : 2h - spectacle en accès payant
Spectacle créé en 2015
Production : Compagnie Carabosse
Coproductions :
Le Parapluie-Centre International de Création
Artistique-Aurillac, Les Ateliers Frappaz-Centre
National des Arts de la Rue-Villeurbanne,
Le Boulon-Centre National des Arts de la RueVieux Condé, Les Usines Boinot-Centre National
des Arts de la Rue en Poitou-Charentes-Niort,
Le Hangar-Fabrique des Arts de la rue & Pôle
National Cirque et Arts de la Rue-Amiens,
La Maison des Arts-Brioux-sur-Boutonne,
Le Moulin du Roc-Scène nationale-Niort, La Ville
de Nogent-sur-Oise et le Festival Juste sous la
lune, Le Festival Les Oreilles en Eventail-Ville de
Saintes
Aides à la création :
Ministère de la Culture et de la CommunicationDGCA, Adami, Spedidam
Mécènes :
Airstar, Les Transports Pailler, Les Peintures
Seigneurie, Hertz, La Quincaillerie Brossard,
Layher Couëron
La compagnie Carabosse est conventionnée
par :
Ministère de la Culture et de la CommunicationDrac Poitou-Charentes, Région Poitou-Charentes,
Conseil Départemental des Deux-Sèvres
Carabosse
(France)
Compagnie Arts de la Rue depuis plus de 20 ans, Carabosse crée sans relâche des
turbulences poétiques dans l’espace public. Ce collectif d’artistes concepteurs,
scénographes, comédiens, constructeurs, musiciens, bricoleurs, inventeurs, poètes,
photographes, plasticiens y inventent des voyages imaginaires accessibles à tous.
Ils sculptent assidûment de nouveaux espaces de liberté, dans un contexte toujours
plus acrobatique, en dépit de la place insidieusement rognée du spectacle vivant et des
arts de la rue, en Europe et sur les autres continents.
La confrontation aux éléments, les voyages, les collaborations, les font avancer et leurs
principales revendications restent les mêmes. Offrir un théâtre de rue généreux qui
s’adresse à tous, jouer à transformer l’espace public et malaxer nos matériaux de base :
une écriture poétique et humaine, la flamme dans tous ses états, le fer, le son,
l’humour.
Les propositions artistiques de la compagnie sont le fruit d’une écriture collective. Les
artistes jouent avec le feu, l’eau, l’air, la ferraille, et beaucoup d’humain. Leurs tournées
les font voyager de St-Christophe-sur-Roc à Moscou au pied du Kremlin, de
Villeurbanne à Essakane en plein désert malien, de Anvers à Tirana (Albanie), de
Rochefort à Adélaïde en Australie.
Les scénographies des spectacles et installations-spectacles sont souvent de grande
ampleur - à l’échelle d’une ville, un quartier, un parc - mais préservent une place à
chacun, à l’intime, à l’émotion, au sens, à la liberté.
7
COMPAGNIE ADhOK
CONTACT
Asilys Deymarie
Compagnie Adhok
Maison des Associations
3 place Anatole France
93310 Le Pré Saint-Gervais
+ 33 (0)6 81 39 50 92
[email protected]
www.adhok.org
2 photographies
sont disponibles sur le site du festival
Immortels
Création 2016 - Résidence Le Parapluie
Dans un monde de plus en plus complexe, quel avenir s’offre aujourd’hui à la
jeunesse ?
Après avoir porté son regard sur nos aînés dans le spectacle Échappées belles,
la compagnie Adhok explore aujourd’hui le passage de l’enfance à l’âge
adulte et cette autre question : « Qu'est-ce qu'être jeune, aujourd'hui ? ».
À la sortie du nid familial, des jeunes gens doivent s’aventurer dans la vie et
dans un nouvel environnement. À un âge où tout devrait être possible, ils
prennent en pleine face la difficile réalité d’un horizon bouché et d’un avenir
incertain.
En deux temps, tels des parcours initiatiques, ces Immortels vont se livrer, se
cogner et se révéler.
L’envol : Cette fois, ils l'ont quitté le nid. Ils ont les ailes bien déployées et
l'envie d'aller voir plus loin et plus haut. Ils ont le désir chevillé au corps et
l'envie de se faire une place dans ce si vaste monde. Mais le vent souffle fort
ces temps-ci. Dans quelle direction aller ? Faut-il attendre que la tempête se
calme ou prendre le risque de l'envol ?
Une création de : Doriane Moretus et Patrick
Dordoigne
Avec :
Eliot Maurel, Inès Grunenwald, Jonathan Aubart,
Jacob Auzanneau, Laurène Thomas, Maggi Mattia,
Nathan Chouchana, Tom Verschueren et Yoanna
Marilleaud
Régie : Achil Bras
Sonorisation : François Hubert
Costumes :
Mélanie Clenet et Fabienne Desfleches
Création lumière : Julien Barbazin
Création décors :
Yanosh Hrdy et Magali Castellan
Assistant : Guillaume Servely
Avec la complicité de : Décor Sonore
Résidence-association et aide à la création :
L’Atelier 231-Centre National des Arts de la RueSotteville-lès-Rouen
Résidences et aides à la création :
Pronomade(s)-Centre National des Arts de la RueEncausse-les-Thermes, Le Parapluie-Centre
International de Création Artistique-Aurillac,
Le Fourneau-Centre National des Arts de la RueBrest, Le Boulon-Centre National des Arts de la
Rue-Vieux-Condé, La Paperie-Centre National des
Arts de la Rue-Angers, Ville de Saint-Hilaire-deRiez, Les Ateliers Frappaz-Centre National des
Arts de la Rue-Villeurbanne, Le Moulin FonduCentre National des Arts de la Rue-Noisy-le-Sec,
L’Archipel-Scène conventionnée-Granville,
Ministère de la Culture et de la CommunicationDGCA-SACD Écrire pour la Rue, Association
Beaumarchais-SACD Bourse à l’écriture
Avec le soutien de : Fonds d’insertion pour
Jeunes Comédiens de l'ESAD - PSPBB
Avec la participation artistique de :
Studio ESCA
La compagnie Adhok est soutenue par :
Le Ministère de la Culture et de la
Communication-DRAC Île-de-France
Le Nid : Sortir la tête du nid. Découvrir des yeux l'étendue du monde. Grandir
et se faire les ailes avant de s'y risquer. Qui sait, au moment de se jeter dans
le vide, ce qui se passera à terre ? Que se passe-t-il quand l'oisillon quitte le nid ?
L'Envol, spectacle en mouvement et Le Nid, spectacle de place, laisseront la
part belle à des chorégraphies urbaines offrant des perspectives à ces
Immortels fragilisés et une caisse de résonance à de multiples interrogations
à tous les spectateurs.
Les 18 et 19 août
durées : L’Envol : 40 mn - Le Nid : 1h
spectacles en accès libre
Compagnie Adhok
(France)
En 2012, le projet des Échappées Belles marquait l’apparition de la compagnie Adhok, au
sein de laquelle Doriane Moretus et Patrick Dordoigne, impliqués dans le développement
des arts de la rue depuis 30 ans, ont uni leurs savoir-faire.
Il s’agit là de retrouvailles artistiques et d’un désir commun de développer un autre
langage dans l’espace public, une nouvelle forme d’écriture rendue possible par la
complémentarité de leurs expériences.
Doriane Moretus a créé son univers artistique et développé un langage singulier, poétique,
proche de la danse-théâtre, au sein de sa compagnie, la compagnie Doriane Moretus.
Elle a par ailleurs été sollicitée par de nombreuses compagnies des arts de la rue pour ses
compétences de comédienne, chorégraphe, auteure et metteuse en scène.
Patrick Dordoigne est l’un des fondateurs de la compagnie Les Alama’s Givrés, au sein de
laquelle il a œuvré pendant 18 ans en tant que co-directeur artistique, co-auteur et
comédien. Il a également mis ses compétences au service d’autres compagnies des
arts de la rue.
8
COMPAGNIE ESCALE
CONTACT
Lucile Malapert
Compagnie Escale
Le Grand Bourreau
37300 Joué-lès-Tours
+ 33 (0)2 47 65 95 94
[email protected]
www.escaletheatregestuel.net
6 photographies
sont disponibles sur le site du festival
Leurre h
Création 2016
Leurre H, une anticipation politique par 8 acteurs-circassiens
2017... Dans un pays qui pourrait être le nôtre, les élections présidentielles
portent démocratiquement un parti d’extrême droite au pouvoir. Un groupe
d’amis décide alors de se préparer à entrer en résistance. Ils réfléchissent à
une manière de se former ensemble en vue d’interventions potentielles.
Pour échapper à la contrainte d’une vie clandestine, ils imaginent camoufler
leurs entraînements et la construction de leur groupe en une troupe de cirque
itinérante. Ils rencontrent une entraîneuse est-allemande qui accepte de les
accompagner.
En même temps que le groupe mature sa détermination et son succès
artistique, le spectacle qu’il montre devient la coulisse de ses préparations
secrètes.
Tout au long de leur quotidien, la radio égrène régulièrement les informations
d’une société qui se transforme.
2020... Trois ans plus tard, la troupe est reconnue et l’heure H arrive enfin.
Mais au moment d’agir, le groupe est divisé : pour transformer la société, l’art
ne pourrait-il pas suffire? Ou faut-il vraiment s’engager dans l’action?
Du 17 au 20 août
durée : 1h20 - spectacle en accès libre
Ecriture et conception :
Grit Krausse et Hugues Hollenstein
Aide à l’écriture : Olivier Torres
Conseils historiques et politiques :
Pascal Torre
Mise en scène : Hugues Hollenstein
Création collective de et avec :
Grit Krausse, Julien Auger, Thibaut Brignier,
Mathieu Lagaillarde, Mathilde Gorisse, Paula
Paradiso et Solen Henry
Compagnie Escale
Coproductions :
La Verrerie-Pôle National des Arts du Cirque-Alès,
Le Boulon-Centre National des Arts de la RueVieux-Condé, Culture O Centre-Orléans, Ville de
Tours-Label Rayon Frais, Le Fourneau-Centre
National des Arts de la Rue-Brest
Avec le soutien de :
Le pOlau-Pôle des Arts Urbains-Saint-Pierre des
Corps, Le 37e Parallèle-Joué-Lès-Tours, Festival
Parade(s)-Nanterre, Le Mans fait son cirque-Le
Mans, Eclats de Rue-Ville de Caen, Communauté
de communes de Bléré Val de Cher
La compagnie Escale est conventionnée par :
La Région Centre Val de Loire et est accompagnée
par : La DRAC Centre et le Conseil Départemental
d’Indre et Loire
Grit Krausse et Hugues Hollenstein créent la compagnie Escale en 1991. Ils élaborent
ensemble un langage théâtral basé sur le mouvement et le travail physique de l’acteur.
Leur technique artistique est à la croisée de l’acteur, de la danse, du mime, du théâtre
d’objet, du cirque, avec un penchant pour l’humour décalé et la performance physique.
Ils intègrent peu à peu la parole comme le prolongement de leurs pratiques corporelles
et travaillent avec plusieurs auteurs de théâtre en commande d’écriture (Hermas
Gbaguidi, Sonia Chiambretto, Philippe Fenwick).
Concepteurs de tous les spectacles d’Escale, Grit Krausse et Hugues Hollenstein
participent depuis toujours à l’écriture de leurs pièces.
Acteurs ivres de mouvement et équipe en rêve de voyage les membres de la
compagnie Escale jouent à repousser les frontières du théâtre, du mime, de la danse,
du cirque et du théâtre d'objet. Ils traversent les campagnes et les villes avec leur
théâtre depuis bientôt 25 ans, et imaginent des pièces où l'engagement physique des
acteurs transpire l'énergie et l'envie de vivre.
Au fil de leurs chemins se dessine un théâtre total, où les acteurs sont au centre, les
décors sont mobiles, les compositions musicales et les éclairages s'y infiltrent, et la
parole est au bout.
(France)
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CONTACT
Asilys Deymarie
Compagnie N°8
202 avenue Jean Jaurès
93330 Neuilly-sur-Marne
+ 33 (0)6 81 39 50 92
[email protected]
www.compagnienumero8.com
2 visuels et 2 photograhies
sont disponibles sur le site du festival
COMPAGNIE N°8
Garden Party & Cocktail Party
Après le Monde de la finance, de la compétition et du pouvoir, la compagnie N°8
a une nouvelle passion : la grande Bourgeoisie, l'Aristocratie, la Noblesse, les
Rentiers, ceux qui sont nés avec un service à vaisselle en or dans la bouche.
Avec ces deux spectacles, la compagnie va jouer de la théâtralité de la vie
mondaine, construite sur des faux airs où l’esthétique aristocratique de
l’excellence peut donner libre cours à son imagination sans complexe. La grande
futilité de la vie, l’ennui, l’opulence et l’insouciance d’une élite ou comment
garder la face avec légèreté dans un monde qui s’écroule autour d’elle.
Garden Party - Anthropologie de l'insouciance
La France va mal, la France s'écroule, la France a perdu sa dignité ; ses valeurs et
ses vertus tombent en ruine, le repli sur soi et l’égoïsme gagnent du terrain, le
désespoir a envahi toutes les âmes…
Toutes ? Non, car une caste résiste encore et toujours à la morosité déprimante :
La Bourgeoisie ! Cette Élite nous donnera un cours de Savoir-Vivre, nous dévoilera une suite de tableaux champêtres et naïfs dont les sujets sont le bonheur et les
valeurs, une invitation à une promenade du déni, une anthropologie de l'insouciance.
Cocktail Party - Sociologie du superflu
Alors que le monde s’écroule autour d’eux, un groupe d’hommes et de femmes
s’amuse... La chance leur a souri et ils se portent bien, heureux et repus.
Indifférents aux soucis du commun des mortels, ils se complaisent dans l’ennui et
l’oisiveté. Quand l’Humain n’a aucun souci, il s’en crée pour se divertir, pour se
prouver qu’il existe ou par vanité...
Une vie de luxe, une sociologie du superflu.
Création collective
Direction artistique : Alexandre Pavlata
Avec :
Benoit Blanc, Stéfania Brannetti, Carole Fages,
Susanna Martini, Frédéric Ruiz, Charlotte Saliou,
Julien Schmidt et Christian Têtard
Chorégraphie : Philippe Ménard
Dispositif : Pierre Lenczner
Costumes : Stéfania Brannetti et Jeanne Guellaf
Régie générale : Fabrice Peineau
Administration et production : Elsa Roques
Diffusion et communication : Asilys Deymarie
Spectacle créé en 2015
Production : Compagnie N°8
Aide à la création, coproductions et
résidences : L’Atelier 231-Centre National des
Arts de la Rue-Sotteville-lès-Rouen, Le FourneauCentre National des Arts de la Rue-Brest, Le
Boulon-Centre National des Arts de la Rue-VieuxCondé, Les Usines Boinot-Centre National des Arts
de la Rue en Poitou-Charentes-Niort, Le Moulin
Fondu-Centre National des Arts de la Rue-Noisyle-Sec, 2r2c-Coopérative de Rue et de CirqueParis, Le Temps des Rues-Paris
Résidences :
Les Anciennes Cuisines-Fabrique artistique de
l’EPS de Ville-Evrard, Compagnie Vertical DétourNeuilly-sur-Marne, Daki Ling-Marseille
Avec le soutien :
Ministère de la Culture et de la CommunicationDRAC Île-de-France, Région Île-de-France,
Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis,
Adami, Spedidam
Garden Party : Les 14 et 15 août dans le cadre des Préalables
et les 17, 18 et 19 août - durée : 1h
Cocktail Party : Les 17, 18 et 19 août - durée : 1h10
spectacles en accès libre
Compagnie N°8
(France)
La Compagnie N°8 est une compagnie de théâtre de rue créée en 2008. Son ambition
est de proposer des attentats artistiques, des images esthétiques vivantes, des situations
burlesques, des scènes absurdes, des gestes poétiques... perturber le Grand Dormeur
qui se niche en chacun de nous, souffler sur les poussières tristes et paresseuses qui
étouffent lentement mais sûrement nos existences, offrir la possibilité d’un moment,
d’un moment seul, bousculer les convenances qui (dé)règlent notre quotidien, danser
sur les corps figés par un trop plein de consommation. Comme une envie d’être le poil
à gratter dans le col d’un Décisionnaire, la poudre à éternuer d’un nez exécutif, le grain
de sable d’une machinerie immobile et bruyante, broyant les rêves de possibilités différentes, étrangères et mystérieuses. La Rue : espace de liberté, lieu de confrontation,
terre de rencontre. Pouvoir divertir et émouvoir, interpeller, énerver, via une
promiscuité unique dans les Arts Vivants, pouvoir jouer pour tous, dans tous les lieux
possibles et improbables. Le Théâtre de l’Invisible : la meilleure arme dont un artiste
dispose pour revendiquer sa liberté et donc celle de tous les Hommes ; être là où on
l’attend le moins, agir là où on le veut le moins. Comme dit Augusto Boal, créateur de
cette forme théâtrale, c’est de « rendre visible une violence invisible », c’est-à-dire
« révéler une violence ». En y apportant également une poésie, une grâce, une légèreté,
un idéal humain, qui ferait ralentir la Machine. Après Donnez Nous Votre Argent (2006),
satire féroce et absurde de la logique (illogique) sur l’appât du gain, Homo Sapiens
Burocraticus (2009), ode sur le monde du travail et son aliénation, Monstre(s)
d’Humanité (2012), vision de la fin du monde imaginée par les huit personnes les plus
riches de la planète, ces incorrigibles rêveurs, optimistes récidivistes nous livrent
aujourd’hui une allégorie sur l’actualité et sur une certaine décadence.
Au fil de leurs chemins se dessine un théâtre total, où les acteurs sont au centre, les
décors sont mobiles, les compositions musicales et les éclairages s'y infiltrent, et la
parole est au bout.
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CONTACT
Mylène Cavé et Stéphanie Monnot-Liodenot
Compagnie Rasposo
36 Rue des Orfèvres
Cidex 1260 Cercot
71390 Moroges
+ 33 (0)3 85 47 93 72
[email protected]
www.rasposo.net
3 photographies
sont disponibles sur le site du festival
COMPAGNIE RASPOSO
La DévORée
Création 2016 - Première en France
La compagnie propose un travail autour de l’image de la femme de cirque et
ce qu’on peut palper de sa féminité vulnérable. Sublimant ses aspects
changeants de puissante et résistante amazone, de femme fatale, ou d’icône
inaccessible, Rasposo a cherché les points de rencontre entre la « femme de
cirque » et le mythe de Penthésilée*. Celles-ci sont toujours en équilibre entre
la volonté de combattre à tout prix et celle de se laisser atteindre. Traquer leur
faiblesse, leur orgueil, leurs passions dévorantes, leur renoncement.
Rasposo crayonne un désarroi insolent qui reflète une sorte d’effritement
inéluctable de toute conviction, un mélange de désinvolture et de tragique,
une lucidité impertinente et désabusée.
Les musiciens de la compagnie accompagnent par des morceaux aux influx
nerveux, les artistes circassiens qui traduisent, par la mise en danger de leur
corps, cette instabilité tragique, pour naviguer entre l’univers cru et charnel
des tableaux de Francis Bacon et la sophistication ornementale et symbolique
de ceux de Gustav Klimt.
* Penthésilée, reine des Amazones, combat Achille. Ils tombent amoureux l’un de l’autre
quand elle est blessée par celui-ci. Mais leur orgueil les pousse à se provoquer de nouveau.
Dans ce champ de bataille, qui pourrait tout aussi bien être un lit bouleversé, Penthésilée
tue Achille. Dans une rage frénétique, elle le dévore, aidée de sa meute de chiens. Prise de
folie, devant l’horreur de son acte, elle se suicide.
Ecriture, mise en scène : Marie Molliens
Regard chorégraphique : Milan Hérich
Collaborations artistiques : Fanny Molliens,
Julien Scholl, Aline Reviriaud
Création musicale :
Benoît Keller, Françoise Pierret, Christian
Millanvois
Direction musicale : Benoît Keller
Création costume : Solenne Capmas
Avec : Marie Molliens, Justine Bernachon, Serge
Lazar, Colline Caen, Robin Auneau
Musiciens : Françoise Pierret, Benoît Keller,
Christian Millanvois
Régisseurs : Bernard Bonin, Thierry Azoulay,
A.Gallée/P.Lelièvre et Marion Forêt
Production et diffusion :
Stéphanie Monnot-Liodenot
Coproductions :
La Verrerie d’Alès-Pôle National Cirque
Languedoc-Roussillon,
Le Printemps des
Comédiens-Montpellier, Le Cirque Jules VernePôle National Cirque et Arts de la Rue-Amiens,
Theater op De Markt–Dommelhof (Belgique),
Circa-Pôle National des Arts du Cirque-Auch-GersMidi-Pyrénées, Espace Athic-Obernai/Festival
Pisteurs d’Etoiles
Soutiens à la résidence :
Theater op De Markt–Dommelhof (Belgique),
Circa-Pôle National des Arts du Cirque-Auch-GersMidi-Pyrénées, Académie Fratellini-La Plaine Saint
Denis, La Grainerie-Balma-Toulouse Métropole
Avec le soutien de :
Ministère de la Culture et de la CommunicationDGCA, Conseil Départemental de Saône et Loire,
Adami
La Compagnie est conventionnée par :
Ministère de la Culture et de la CommunicationDRAC Bourgogne, Conseil Régional de Bourgogne
Le 16 août dans le cadre des Préalables et les 17, 18 et 19 août
durée : 1h15 - spectacle en accès payant
Compagnie Rasposo
(France)
La Compagnie Rasposo créée en 1987, s'inscrit dans le paysage du cirque contemporain
depuis bientôt 30 ans. Fondée par Fanny et Joseph Molliens, elle questionne les liens
tissés entre le cirque et le théâtre, mais interroge également les codes circassiens
originels à travers un regard actuel, théâtral, et émotionnel. Commençant par le
théâtre de rue, la compagnie gagne les salles, jusqu'en 2002, où elle acquiert son premier
chapiteau. Se succèdent alors, pendant vingt cinq années, quinze créations dont la
mise en scène est assurée par Fanny Molliens. En 2009, Fanny Molliens co-écrit, avec
sa fille Marie, le spectacle Le Chant du Dindon. En 2012, Marie Molliens prend la
direction artistique de la compagnie. Depuis la ligne artistique de Rasposo s’est
orientée vers une recherche de l’Intime, par un langage du corps en mouvement et
une prise de risque extrême, traduisant une vision violente de nos émotions et nos
problématiques intrinsèques.
Fildefériste, acrobate, « enfant de la balle », Marie Molliens s'intègre, dès son plus
jeune âge, dans les spectacles de la compagnie Rasposo. Sur scène depuis l'âge de
quatre ans, descendante d'une lignée de femmes artistes (mère, grand-mère, arrière
grand-mère...) et de parents qui lui permettent de vivre une enfance de saltimbanque,
elle se forme au contact des circassiens qu'elle côtoie. Poursuivant sa formation à
l'École Nationale du Cirque Annie Fratellini à Paris, elle y est alors, quatre années
durant, élève du grand professeur de fil, Manolo Dos Santos.
Parallèlement, et après de nombreux stages sous la direction de Géza Trager, ancien
professeur du Centre National des Arts du Cirque, elle fait du main à main sa deuxième
spécialité. Artiste polyvalente, Marie Molliens pratique également l'acrobatie et un certain
nombre de disciplines aériennes. Elle se perfectionne sous les conseils de grands
artistes : Abdel Senhadji, Antoine Rigot et Agathe Olivier.
Forte de son expérience, Marie Molliens revendique la création de spectacle de troupe
et de cirque sous chapiteau.
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COMPAGNIE WOEST
CONTACT
Paulien Truijen
Compagnie Woest
Adriian van Bergenstraat 6.2
1056 JW Amsterdam
Pays-Bas
+ 316 40719206
[email protected]
www.ciewoest.com
3 photographies
sont disponibles sur le site du festival
Lien vidéo
http://vimeo.com/86511342
Leaving Normal
Leaving Normal vous invite à une promenade, dans une rue tout ce qu’il y a
de plus banal, où l’on croise des personnages du quotidien : des joggeuses du
dimanche, un couple d’amoureux sur un banc, un amoncellement de sacs qui
se déplace sur ses deux jambes…
Car c’est un monde parallèle dans lequel la compagnie Woest vous emmène à
votre insu, un monde poétique ou absurde selon l’interprétation, dans lequel
chacun développe ses propres lubbies, habitudes, déviances.
En chemin, un évènement, qui devient un problème commun... qu'en faire?
Chacun propose ses propres méthodes comme solution, et le problème passe
de main en main, irrésolu… Alors on s’en débarrasse comme on peut, on
continue son chemin et on l’oublie dès que possible !
Road-movie théâtral et chorégraphique, Leaving Normal décale légèrement le
monde vers ce qu'il pourrait être, avec un brin d'imagination, une touche
poétique et une base résolument surréaliste...
Equipé d’une boîte à musique qui lui permet de moduler la bande son du
spectacle, le public passe de spectateur à témoin ou participant selon les
interprétations.
Attention à ne pas vous faire embarquer dans leurs problèmes !
Les 8, 9, 10, 12, 13, 14 et 15 août dans le cadre des Préalables
et les 17, 18 et 19août
durée : 45 mn - spectacle en accès libre
Compagnie Woest
Avec :
Wannes de Porre, Lorenzo Capodieci, Iris Carta,
Miguel Do Vale, Paulien Truijen, Manon
Avermaete
Musique : Steven Holsbeeks
boites à musique : Indianen Antwerpen
Production et régie : Paulien Truijen
Accompagnatrice du public : Camille Grant
Spectacle créé en 2014
Coproductions :
Amsterdam Fund for the Arts, Dansmakers
Amsterdam
(Pays-Bas)
Woest est un collectif, créé par Manon Avermaete (Belgique) et Paulien Truijen (PaysBas), spécialisé dans le théâtre dansant. Au fil des années, il s'est fait une place dans
ce genre particulier. Les pavements, intempéries et réactions imprévisibles du public
sont autant de facteurs qui distinguent les spectacles de Woest des productions
conventionnelles élaborées pour la scène. Les chorégraphies de Woest sont très
exigeantes physiquement et parsemées d'un brin de surréalisme, la marque de
fabrique de la compagnie. Le monde extérieur est considéré non seulement comme
une scène gigantesque, il est aussi une source infinie d'inspiration.
Depuis 2010, Woest produit des spectacles faisant appel à la participation directe du
public. Les représentations partent d'une obsession pour en dépasser les limites
conventionnelles. Woest tente de transformer l'ordinaire en quelque chose
d'extraordinaire. Les premières représentations cadrant dans ce nouveau concept ont
été réalisées durant le festival Oerol aux Pays-Bas. Par la suite, la compagnie s'est
produite sur invitation dans toute l’Europe et au-delà.
En 2013, Woest a entamé la création de Leaving Normal avec le soutien du Fonds
amstellodamois pour les Arts et de la maison de production Dansmakers. Le projet s'est
d'abord concentré sur des rencontres quotidiennes et sur la recherche d'endroits
convenant à cette forme de spectacle. Très vite, la compagnie s'est aperçue que les
lieux de représentation ne constituaient pas une contrainte, le spectacle pouvant
facilement s'adapter à tout environnement. Après la mise au point finale du spectacle
en 2014, Leaving Normal a été présenté dans différents endroits, tels que des parcs
publics, une prison, un musée, un bois, un quartier résidentiel, une usine désaffectée,
voire même à l'intérieur et autour de n'importe quel bâtiment...
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EX NIhILO
CONTACT
Marianne Schlegel
Ex Nihilo
36 rue de Tivoli
13005 Marseille
+ 33 (0)4 91 42 02 87
+ 33 (0)6 95 80 56 79
[email protected]
www.exnihilodanse.com
4 photographies
sont disponibles sur le site du festival
In-Paradise
Création 2016
In-Paradise est une pièce chorégraphique pour huit danseurs et un musicien.
Accumulation, empilement... Par la manipulation et la transformation, les
danseurs apparaissent comme des personnages étranges ; évocations
d’hommes ou de femmes venus d’ailleurs, de petits territoires mesurés et
conquis. Nos sociétés, à la recherche d’une uniformisation et d’une normalisation toujours plus « rassurantes », s’effraient du grain de sable dans le rouage,
du mouvement qui fait désordre.
C’est ce mouvement que la compagnie Ex Nihilo met à l’honneur.
In-Paradise révèle la vacuité de notre vie en société où nous ne cessons de
nous agiter, faire, défaire, refaire par réel goût de l’urgence, ou de
l’occupation frénétique. L’espace scénique est envahi, contraint et réorganisé
par des amoncellements d’objets. Peu à peu, une métamorphose s’opère par
les actions des danseurs.
La musique rock, parfois lyrique crée une atmosphère cinématographique.
Des voix off émergent faisant montre d’un dialogue intérieur incessant.
Dans In-Paradise se joue la confiance dans le corps et dans le vivant, dans la
capacité à rester en mouvement, éveillé et réactif.
Une invitation au déplacement.
Une quête d’équilibre, de complémentarité là où tout est bancal, au bord de
la rupture.
Une métamorphose qui invite le spectateur à imaginer sa propre histoire à
travers ce qui se construit, se transforme sous ses yeux… sans évidence.
Conception et direction artistique :
Anne Le Batard, Jean-Antoine Bigot
Danseurs :
Jean-Antoine Bigot, Lisa Da Boit, Tom Grand
Mourcel, Clément Lecigne, David Mazon, Corinne
Pontana, Rolando Rocha, Satya Roosens
Scénographie :
Jean-Antoine Bigot assisté de Lucy Lagesse
Musique : Pascal Ferrari
Costumes : Julia Didier
Production : Ex Nihilo
Coproductions :
KLAP-Maison pour la danse-Marseille, L'Atelier
231-Centre National des Arts de la Rue-Sottevillelès-rouen, CCN de Créteil et du Val de Marne-Cie
Käfig, le Pôle des Arts de la Scène-Marseille
La création a reçue le soutien de :
Ministère de la Culture et de la CommunicationDGCA,
SACD-Auteurs
d'espaces,
Adami,
SPEDIDAM
Avec l’aide de :
Théâtre la Passerelle-Scène Nationale-Gap,
Coopérative de Rue et de Cirque-2R2C-Paris
Remerciements :
La compagnie Générik Vapeur, La Cité des Arts de
la Rue-Marseille, Lieux Publics-Centre National de
Création en Espaces Publics-Marseille, Friche de
la Belle de Mai-Marseille
La compagnie est conventionnée par :
Ministère de la Culture et de la CommunicationDRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, Ville de
Marseille
et est subventionnée par :
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Conseil
Départemental des Bouches-du-Rhône.
Pour ses projets internationaux, Ex Nihilo
reçoit le soutien de :
SPEDIDAM, Institut Français, Ville de Marseille
Les 18, 19 et 20 août
durée : 50 mn - spectacle en accès libre
Ex Nihilo (France)
Ex Nihilo est une compagnie de danse contemporaine dirigée par Anne Le Batard et
Jean-Antoine Bigot autour d’un désir commun : faire de l’espace public un lieu privilégié
de création et de diffusion. Chaque spectacle est donc à la fois écrit mais également
ré-envisagé en lien fort avec le lieu investi. Ex Nihilo tourne en France et à l’international depuis 1994 avec son répertoire, et partage également son travail en proposant
des actions de transmission à travers des workshops, des trainings, des stages et des
actions pédagogiques en milieu scolaire auprès de publics amateurs et professionnels.
Anne Le Batard et Jean-Antoine Bigot ont co-écrit la plupart des pièces du répertoire
de la compagnie Ex Nihilo : Loin de Là, Salida, Calle Obrapia #4. En 2002, ils développent
un projet d’immersion dans le quartier Belsunce qui donne le jour au spectacle
Passants qui pose les bases d’un long processus autour de la danse dans l’espace
quotidien de la ville. De 2005 à 2007, la compagnie est associée à l’Atelier 231 où sont
créés L’intérieur est toujours trop étroit et Trajets de Vie/Trajets de Ville, sélectionné par
le réseau INSITU, réseau européen de création pour l’espace public et prix de
l’Innovation au festival TAC en Espagne. De 2011 à 2013, Ex Nihilo est compagnie
associée à KLAP, Maison pour la danse. Entre 2005 et 2007, Anne Le Batard collabore
avec ZINC/ECM et mène des workshops Arts et Multimédias en Égypte et au Liban,
avec des artistes visuels et des arts vivants. En 2009, suite à une commande du Centre
Chorégraphique de Maguy Marin et des Ateliers Frappaz de Villeurbanne, ils créent leur
premier duo, Assemblements puis le trio Si 3=3. En 2010, débute une collaboration
avec le Festival Gwanchong Hanmadang pour Nal Boa, création franco-coréenne qui
tournera durant 2 ans en Europe, Asie et Amérique du sud. Entre 2009 et 2014, ils
développent un long projet : Apparemment ce qui ne se voit pas qui se déroule dans
plusieurs pays d’Europe, d’Afrique du nord et Amérique du sud duquel naîtront deux
spectacles Détail#3 pour l’intérieur en 2012 et Le Nom du Lieu pour l’extérieur en
2014. Ils entament alors un nouveau projet de coopération autour de la
formation/transmission de jeunes danseurs égyptiens et marocains avec Nassim
Al Raqs et l’Espace Darja à Casablanca.
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CONTACT
Caroline Genis
Générik Vapeur
Cité des Arts de la Rue
225 avenue des Aygalades
13015 Marseille
+ 33 (0)4 91 69 00 06
[email protected]
www.generikvapeur.com
2 photographies et 1 visuel
sont disponibles sur le site du festival
De nouvelles photographies seront
disponibles mi-juillet
GÉNÉRIK VAPEUR
La Deuche Joyeuse - Opéra de Parvis
Création 2016 - Résidence Le Parapluie
Un orchestre se rend dans une ville pour s’y produire, mais personne pour les
accueillir… Rien ne se passe comme prévu ! Pour contrer l’ennui et jouer coûte
que coûte, un big band improvisé fait d’un assortiment de volutes métalliques,
de tulipes d’acier bedonnantes, d’engrenages et de pièces de carrosserie, va
tout donner pour un inoubliable opéra de parvis …
La Deuche Joyeuse, c’est le faire ensemble comme moteur et la bonne humeur
comme carburant !
Allez... Hop... Taxi !!!
« L’harmonie est rompue, les mots deviennent dangereux, les dessins explosifs, des
poèmes s’échangent sous le manteau. Prohibition de la liberté dans l’art ? Ou des libertés
elles-mêmes. Pour ne pas de se retrancher dans ses arrières pensées ou son fort
intérieur, on se retrouve là sur des places, au marché, dans les gares, sur les aires, et
souvent c’est joyeux par la diversité, les incohérences, les différences.
Opéra de parvis, c’est comme un sursaut musical qui précède le silence, la musique du
vivant. Une aventure humaine qui emprunte au lego le ludique, la simplicité, construire,
bâtir pour faire exister au moins le contour du rêve avant qu’il ne s’effondre comme les
mandalas ou les châteaux de sable des enfants.
Pas d’indifférence, chacun a une place, de la sonorité de l'activité aux grandes
émotions mélodieuses. Comme les cristaux de glace, on se rassemble puis se disperse
à l’infini. Les événements collatéraux de cette attirance historique pouvant être
tumultueux au contact de la réalité ».
Caty Avram et Pierre Berthelot
Auteur et metteur en scène :
Pierre Berthelot assisté de Laurent Martin
Direction artistique : Caty Avram
Avec :
Patricia Gomé, Goobi Patois, Jean-Paul Kuntz,
Pierre Berthelot, Caty Avram, Laurent Martin,
Bruno Montlahuc, Olivier Brun, Alexandre Lejeune,
Alexandre Tabakov
Création musicale : Pascal Ferrari, Vincent
Sermonne, Tom Honoré, Hervé Richaud
Dessins et graphisme : Bruno Montlahuc
Création des instruments : Jean Marc Pisani
Conception sonore et 3D : Pinx Bougourd
Conception et construction mécanique :
Alexandre Tabakov, Michi Priori
Costumes : Virginie Breger
Effets spéciaux : Alexandre Lejeune
Régie: Olivier Brun
Avec le soutien de :
Ministère de la Culture et de la Communication,
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Conseil
Départemental des Bouches-du-Rhône, Ville de
Marseille, Institut Français
Aides à la création :
Ministère de la Culture et de la CommunicationDGCA, Le Parapluie-Centre International de
Création Artistique–Aurillac, L'Atelier 231-Centre
National des Arts de la Rue-Sotteville-lès-Rouen,
Les Ateliers Frappaz-Centre National des Arts de
la Rue-Villeurbanne, Quelque p'Arts-Centre
National des Arts de la Rue-Scène Rhône-AlpesBoulieu-lès-Annonay
Remerciements : La FAI-AR-Marseille
Le 14 août dans le cadre des Préalables et les 19 et 20 août
durée : 1h - spectacle en accès libre
Générik Vapeur
(France)
Générik Vapeur est une compagnie de théâtre de rue musical, créée en 1984 par Caty
Avram, « cantactrice » rock et Pierre Berthelot, « comédien d’engins ».
La troupe réunit le plus souvent une vingtaine d’artistes-techniciens aux savoir-faire
multiples (de l'aérien à la vidéo, de la construction en tout genre à la création musicale
et théâtrale...), pour créer dans l'espace public à l’échelle de la ville ou du paysage.
Passionnée pour les friches industrielles et la mémoire des lieux, la compagnie choisit
comme métronome la socio-poétique des villes et paysages, pour en jouer en images
et mélodies. Depuis 2010, Générik Vapeur est installée à la Cité des Arts de la Rue,
immense laboratoire d'expérimentation et de développement des arts de la rue, dans
le quartier des Aygalades à Marseille.
« La rue est la pince-monseigneur des territoires de l’art.
Être porte-parole, d’une qualité de vivre, en être contagieux.
La musique, les bruits, l’espace public à cœur et à cris.
La mélodie socio-poétique comme métronome.
Import-Export d’émotions de matières par des acteurs, des couleurs pour parler de l’humain
le sujet, des rêves, d’actualité.
Greffe de quotidien sur un art qui a l’air d’en vouloir au sens.
La ville en décor naturel, paysage sculpté,
Le public en un déambulatoire est invité à un corps à corps avec son époque.
Des marées noires aux pages blanches d’identités inconnues, sans papier sans livret,
le théâtre de rue scande des territoires à partager par la poésie insolente d’images insolites.
Le théâtre de rue comme un transport en commun ».
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GRATTE CIEL
CONTACT
Virginie Carter
Gratte Ciel
32 bis rue J. Charcot
13200 Arles
+ 33 (0)7 87 63 10 17
[email protected]
16 photographies
sont disponibles sur le site du festival
Place des Anges
La ville est un gigantesque chapiteau, sans toile ni structure.
Les immeubles, les bâtiments, l’architecture même d’une place seront le nid
de ce spectacle en « très grand aérien ».
À 50 mètres du sol, des anges, beaucoup d’anges voltigent – à toute allure ou
tout doucement – aux frontières de l’impossible.
Si loin, si proches, leurs bruissements d’ailes font muter l’espace public en
univers poétique.
La pluie de leurs plumes s’empare soudain de la nuit.
Un déluge, une profusion de plumes.
Une avalanche d’émotions, un moment qui apaise les âmes, un de ces
moments que l’on garde précieusement au creux de la vie.
Le 20 août
durée : 35 mn - spectacle en accès libre
Gratte Ciel
Une création de :
Pierrot Bidon et Stéphane Girard
Production et diffusion : Virginie Carter
Direction technique : Arnold Gautheron
Régie aérienne : Rémy Legeay
Lumière : Jean-Marie Prouvèze
Son : Rodolphe Moreira
Costumes : Laura Tavernier
Avec : des anges
Production : Gratte Ciel
(France)
Gratte Ciel est une nouvelle compagnie qui développe des spectacles aériens en posant
la question d’un cirque d’espace public.
Son langage est né de la transposition des savoir-faire de la culture « plein air » de
l'espace urbain.
La lecture des lignes architecturales est une évidence graphique qui révèle et découpe
des espaces aérés dans lesquels les membres de la compagnie se sont toujours
exprimés.
Pour beaucoup d’entre nous, le vide est synonyme de risque ou de peur.
Pour eux, le vide est un espace d'expression pour une poétique aérienne qui leur
permet de métamorphoser le rapport à la ville.
La compagnie Gratte Ciel réunit grimpeurs, circassiens et danseurs qui travaillent à
s'approprier l'architecture urbaine comme base scénographique pour un cirque aérien
à grande hauteur.
La direction artistique de la compagnie Gratte ciel est portée par Stéphane Girard qui
fut le complice de Pierrot Bidon de 1995 à 2010. Stéphane Girard a cosigné plusieurs
créations imaginées par le fondateur d’Archaos, homme passionné, aventurier, artiste
à part, disparu en 2010 : Le Forgeron du temps, Circo da Madrugada, La Grume, Place
des Anges et Terre fantôme.
15
GROUPE ZUR
CONTACT
Pauline Bontemps
Groupe Zur
Rue de la Paperie
49124 Saint-Barthélemy-d’Anjou
+ 33 (0)2 41 79 82 72
[email protected]
www.groupe-zur.com
12 photographies
sont disponibles sur le site du festival
Lien Vidéo
https://vimeo.com/158187518
Création collective
Avec :
Christophe Auger, Antoine Birot, David Boidin,
Evelyne Caillet, Laure Chartier, Stéphane
Delaunay, Nicolas Gallard, Olivier Guillemain,
Loredana Lanciano, Flop Lefebvre, Baptiste
Lechuga, Jean-François Orillon, François-Noël
Pavie, Soraya Sanhaji, Lelia Serra
Accompagnés de :
Valentin Agrapart et avec la contribution de
Swann, Bartholomé, Matteo, Sonia Gemayel et
Fabien Gruau pour le film.
Spectacle créé en 2015
Production :
À Tout Hasard Associés - Groupe Zur
Coproductions :
Le Parapluie-Centre International de Création
Artistique-Aurillac, Le Citron Jaune-Centre
National des Arts de la Rue-Port-St-Louis du
Rhône, Le Channel-Scène Nationale-Calais,
Le Boulon-Centre National des Arts de la Rue
Vieux-Condé, L’Atelier 231-Centre National des
Arts de la Rue-Sotteville-lès-Rouen, La PaperieCentre National des Arts de la Rue-Angers
Le Groupe Zur est conventionné par :
Ministère de la Culture-DRAC Pays de la Loire,
Région Pays de la Loire
et subventionné par : Ville d’Angers.
Avec le soutien de : Ministère de la Culture et le
Communication-DGCA, Région des Pays de la
Loire, Conseil Départemental du Maine-et-Loire,
EPCC Anjou Théâtre, Ville d’Angers
Prochainement !
Résidence Le Parapluie
Vous êtes conviés à une projection de cinéma itinérant.
Un écran est tendu et la séance démarre.
Le film décrit plusieurs histoires de voyage et de leurs voyageurs, comme un
long travelling nourri d’autant de styles d’images, d’écritures que de récits.
Il met à l’écran différentes personnes en mouvement, dans différents endroits
lorsque toutes ressentent le besoin ou comprennent que le moment est arrivé
d’entreprendre le voyage. Certaines d’entre elles ne savent pas encore ce
qu’elles cherchent, d’autres connaissent précisément la raison de leur
migration.
Toutes sont animées d’un besoin ou d’un désir de converger vers le même
endroit.
Progressivement l’écran de projection, le son, la salle, vont se modifier, vibrer
et se dématérialiser.
Une bascule s’opère et vous serez alors invités à traverser le film, l’écran, pour
poursuivre et écrire vous-même et avec les artistes, une suite possible et
vivante.
Cet espace de « cinéma vivant », vous associera aux voyageurs, à leurs
histoires et à la raison de leur convergence vers un même but. Les effets
cinématographiques réalisés en temps réel, produiront des scènes et des
installations pour continuer à vivre le cinéma, mais en itinérance cette fois.
La dématérialisation de l’espace de projection colle à l’ouverture d’un hors
champ jusqu’alors insoupçonné.
Avant le générique de FIN.
Du 17 au 20 août
durée : 1h25 - spectacle en accès payant
Groupe Zur
(France)
Depuis 1984, le Groupe Zur (Zone Utopiquement Reconstituée) rassemble des individus qui prennent plaisir à inventer en groupe, considérant l’acte de création comme
une occasion d’aventure et d’expériences.
Pour cela, ils travaillent leurs spectacles dans des lieux inattendus, imaginent in situ
des interventions qui réagissent aux lieux de présentation.
Basés sur la contamination des genres et des langages artistiques, dépassant les
spécialisations, les membres du Groupe Zur développent un art entre l’image et l’acte,
l’écrit et la parole, le muet et le sonore, le plan et le volume, le frontal et la
proximité, où les formes picturales et cinématographiques dansent avec les formes
théâtrales et sonores.
Dans leurs réalisations, les images/sculptures sont des films/tableaux où
l’acteur/personnage devient une émergence poétique et le spectateur un
contemplateur actif.
Et puis ils quittent les lieux, ne laissant sur place pour seule et unique trace de notre
passage, celle laissée dans la mémoire des témoins de notre représentation.
Leur cinéma n’est pas un film, il est théâtre d’évènements sensibles que sont leurs
installations. Dans leur travail, une image se vit avant de se voir, c’est la condition
extrême et ultime pour ne pas perdre pied avec le monde.
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ICI-MêME
CONTACT
Aline Presumey
Ici-Même
23-25 rue Ramponneau
75020 Paris
+ 33 (0)1 40 05 17 44
[email protected]
www.icimeme.info
8 photographies
sont disponibles sur le site du festival
First Life, Aux Armes et cætera
Création in situ
Avec First Life, Ici-Même, équipe d’imagination urbaine, propose une
expérience artistique individuelle et immersive. Equipé par les artistes d’un
smartphone et d’un casque audio à 360°, le spectateur vidéo-guidé est invité
à explorer les dessous de la cité dans une réalité augmentée. Héros d’une
aventure presqu’ordinaire, le voici glissé dans la peau d’une demandeuse
d’asile, d’une travailleuse clandestine ou d’un adulescent aux troubles de la
personnalité. Aux frontières du réel et du virtuel, le visiteur évolue dans un
monde tel que le vit et le perçoit le personnage qu’il incarne.
First Life, aux armes et cætera propose trois parcours autour du thème
crucial de l’identité et du droit d’asile... « A t-on la même vision du monde
qu’un exilé, un éternel enfant ou une travailleuse au noir ? ». Nous marchons
dans les mêmes rues, respirons le même air, mais nous ne voyons – ni ne
vivons – les mêmes choses. Dans les pas, dans les yeux et les oreilles d’un
autre, ses gestes deviennent les nôtres et nous percevons autrement sa
condition urbaine.
Tourné in situ, avec les acteurs d’Ici-Même accompagnés de participants et
comédiens amateurs, chaque parcours se déroule dans un lieu précis
d’Aurillac.
Tout commence par une évasion... dans la peau d’une demandeuse d’asile,
vous serez recueillis par des Wenzhoutins, vous apprendrez à rouler des
raviolis, à parler notre langue, à mentir à l’Ofpra.
Immersif et bienveillant, numérique et sensible, théâtral et cinématographique,
First Life questionne le sens des réalités.
Le 16 août dans le cadre des Préalables
et les 17, 18 et 19 août
durée : 1h - spectacle en accès payant
Mise en scène : Mark Etc et Eric Ménard
Scénographie : Christian Geschvindermann
assisté de Nicolas Lavergne
Régie : Sylvain Borsatti
Avec (distribution en cours) :
Dorsaf Ben Nasser, Céline Laurentie, Jacques
Norgeville...
Post production : Eric Ménard
Production, diffusion : Hélène Roques
Production : Ici-Même
Coproduction :
Théâtre Brétigny-Scène conventionnée
Avec le soutien de :
Conseil Départemental de l’Essonne, Arcadi,
Ministère de la Culture et de la CommunicationDicream
Ici-Même est conventionné par :
Ville de Paris, Ministère de la Culture et de la
Communication-DRAC Île-de-France
Mark Etc est associé au Théâtre Brétigny
Ici-Même
(France)
Ici-Même est une équipe d’imagination urbaine fondée en 1993 à Paris. Elle rassemble
des comédiens, scénographes, photographes, vidéastes et plasticiens.
Ici-Même réalise plus d’une trentaine de propositions artistiques embusquées dans la
ville et le quotidien, qui portent un éclairage sur notre condition urbaine à travers des
dispositifs pluridisciplinaires : installations, spectacles, protocoles d’exploration,
productions audiovisuelles, éditions.
Le groupe Ici-Même, dirigé par Mark Etc s’est fait connaître par des réalisations
infiltrées dans la ville : mystifications sophistiquées, acteurs plus vrais que nature,
dispositifs sur le fil de la réalité, mobiliers urbains prospectifs, maisons aux dimensions
de places de parking… les interventions d’Ici-Même questionnent la place de la ville
dans l’homme… ou l’inverse.
Avec First Life, le groupe Ici-Même poursuit son travail de déconstruction des
simulacres et marque le passage d’un théâtre infiltré dans le quotidien, à des écritures
subtilement immersives et implicatives.
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KOMPLEX KAPhARNAüM
CONTACT
Marion Gatier
KompleX KapharnaüM
9 rue Francia
69100 Villeurbanne
+ 33 (0)4 72 37 12 16
[email protected]
www.kxkm.net
L’Immobile
Texte de Stéphane Bonnard - Création 2016 - Première
10 photographies
sont disponibles sur le site du festival
1 extrait son
https://soundcloud.com/mca_808/immobile
À la croisée de la performance, de la poésie sonore et de la pièce
radiophonique, L’Immobile, est un conte urbain musical et électronique.
Un homme à la sortie de son bureau s’arrête et ne repart pas.
À la manière d’un moteur qui même immobile reste parcouru d’infimes
mouvements, commence un soliloque où l’homme décrit ce qu’il voit, ce qu’il
est, ce qu’il devient. A côté, des formules de finances quantitatives, des
déclarations du PDG d’une entreprise mondialement connue, des inserts plus
fictionnels, égrènent une autre musique.
L’Immobile prend pour toile de fond un espace urbain structuré par le dogme
libéral : circulation des biens, des services et des capitaux, la ville n’est plus
qu’un flux fictionnel guidé dans des agencements d’espaces dévitalisés : le
corps absent. À ce capitalisme, fort au point de façonner l’espace de la ville à
son image, L’immobile répond par une forme de grève urbaine : s’extirper du
flux, refuser de continuer à le nourrir, participer à son effondrement, et par la
même, se rendre maître de son temps et de sa capacité à repenser le monde.
L’Immobile, texte publié aux éditions « : esse que » est né d’un happening
réalisé par l’auteur, Stéphane Bonnard en 2012. Pendant 12h, sur le Parvis de
la Défense, il est resté à l’arrêt, pris dans le flux continu des travailleurs et des
touristes. Là, il s’est laissé bercer, brasser, hypnotiser par 10 000 fragments de
vies croisées. Suite à cette performance, France Culture a voulu réaliser une
fiction radiophonique du texte. La rencontre à cette occasion avec le réalisateur
Alexandre Plank a fait naître l'envie de proposer une forme in vivo.
Auteur et interprète : Stéphane Bonnard
Compositeur et interprète :
Marc-Antoine Granier
Collaborateur artistique : Alexandre Plank
Scénographe, créateur lumière : Yoann Tivoli
Accousmaticien : Raphaël Parseihan
Chorégraphe : Géraldine Berger
Styliste : Maud Lantelme
Le festival accueille ce nouveau projet dans sa forme performative avant une création pour le plateau
prévue au printemps 2017. Cet Immobile peut aussi s'écouter comme le synopsis d'un nouveau
projet, dédié à la rue : Les Immobiles. À ce titre, il n'est pas impossible qu’au gré de ses
déplacements dans la ville, le public croise les prémices de cette future intervention urbaine et
soit même invité à éprouver cette posture bouleversante qu'est l'immobilité dans la ville.
Le 16 août dans le cadre des Préalables et le 17 août
durée : 50 mn - spectacle en accès payant
Stéphane bonnard - KompleX KapharnaüM (France)
L’Immobile est
« : esse que »
publié
aux
éditions
Coproductions :
KompleX KapharnaüM, Centre Dramatique
National de Lyon
Avec le soutien de :
Théâtre Ouvert-Paris, Centre National des
Dramaturgies Contemporaines, Région Île-deFrance dans le cadre de l’EPAT
Avec l’aide de : SACD
L’Immobile a reçu l’aide à la création du
Centre National du Théâtre
La compagnie KompleX KapharnaüM est
conventionnée et soutenue par :
Ministère de la Culture et de la CommunicationDRAC Auvergne-Rhônes-Alpes, Région AuvergneRhônes-Alpes, Ville de Villeurbanne
Autodidacte, Stéphane bonnard co-fonde en 1996 avec Pierre Duforeau la compagnie
KompleX KapaharnaüM. Il multiplie par ailleurs des collaborations avec des artistes,
musiciens, vidéastes, comédiens et plasticiens. En 2004, lors de la co-écriture d’un projet
avec Guy Alloucherie, il décide de prendre un peu plus au sérieux son travail d’auteur.
Il poursuit alors un cycle sur le monologue et l’accentue par la création d’un tryptique :
25, en 2011 (repéré au festival Actoral ainsi qu’au NTH8 à Lyon) puis L’Immobile en
2013. Il travaille actuellement sur le dernier volet : Rudimentaire (une chaise d’écolier
bloquée dans la Machine Monde). Depuis 2010, il anime aussi des
ateliers d’écriture auprès de publics qui sont en délicatesse avec l’écrit.
Implantée à Villeurbanne depuis 20 ans, la compagnie KompleX KapharnaüM réunit
les talents de vidéastes, musiciens, techniciens, écrivains, performers, plasticiens,
concepteurs et constructeurs autour de créations conçues pour l’espace public qui
questionnent les hommes et les paysages, à la recherche de leur singulière beauté.
Ces créations multimédias, au croisement de nombreuses disciplines artistiques,
naissent d’une matière documentaire faite de vidéos, de sons, d’archives, de mots,
d’ambiances réalisées ou collectées.
18
CONTACT
Arnaud Poupin
La Folie Kilomètre
51 place Jean Jaurès
13005 Marseille
+ 33 (0)6 64 89 86 68
[email protected]
www.lafoliekilometre.org
2 photographies
sont disponibles sur le site du festival
Lien vidéo
https://vimeo.com/134201285
LA FOLIE KILOMèTRE
Rivages
Création 2016
Rivages est un drive-in mobile pour bords de ville, un road-movie halluciné et
poétique, une recherche du rêve et de l’étrange dans des paysages fabriqués
en série.
C’est la nuit. Les spectateurs sont convoqués avec leurs voitures pour une
séance de cinéma. Ils démarrent leurs véhicules et rentrent à l’intérieur du
film. Formant un cortège qui suit le personnage principal, le public va vivre une
aventure cinématographique à la périphérie de la ville.
Dans ce spectacle road-movie, le récit se déploie dans le paysage. Les vitres
des voitures sont des écrans en mouvement ; la bande-son, mixée en direct,
est diffusée par les autoradios.
Le paysage se déroule comme une scène de cinéma dans le cadrage des vitres
de la voiture. Il défile. On traverse des tableaux, des images s’effilochent,
apparaissent et s’effacent.
Les zones périphériques sont abordées comme des îlots, aux rivages de la ville
et explorées comme des espaces de projection, de rêve et de divagation.
La nuit est un levier d’apparition du fantastique et fantasmagorique.
Messieurs, Mesdames, Dames, bonsoir !
Bienvenue dans notre drive-in mobile. Installez-vous confortablement dans
votre voiture, allumez le moteur et branchez la radio.
La séance va bientôt commencer...
Passez la première, traversez l’écran...
Direction artistique :
Collectif La Folie Kilomètre
Avec :
Lucie Corouge, Franco Debière, Laurent Driss,
Abigaël Lordon, Maël Palu, Julie Paule, Arnaud
Poupin, Julien Rodriguez, Elsa Vanzande
Voix additionelles :
Djamel Afnaï, Eloïse Hallauer, Simon Rico,
Dominique Trichet
Technique : Émeline Guillaud, Guillaume Dufleid
Collaborations : Camille Reysset, Sylvie Faivre,
Julie Lefebvre, Tatiana Bertaud, Alex Lejeune,
Georges Poupin, Alex Vagnon, Huyng Ji, Järva
Engman
Coproductions :
Lieux Publics-Centre National de CréationMarseille, Animakt-Saulx-lès-Chartreux, le pOlau,
pôle des arts urbains-Saint Pierre des Corps,
l’Atelline-Villeneuve-lès-Maguelone,
Orphéon,
bibliothèque de théâtre-La Seyne sur Mer, l’Espace
Périphérique-Paris, le Théâtre Durance-ChâteauArnoux, L’Abattoir-Centre National des Arts de la
Rue-Châlon-sur-Saone,
La
Paperie-Centre
National des Arts de la Rue-Angers
Avec le soutien de :
Ministère de la Culture et de la CommunicationDGCA, SACD, DRAC Provence Alpes-Côtes d’Azur,
Région Provence Alpes-Côtes d’Azur
Partenaires :
APCAR-Marseille, Grand Littoral-Marseille, EPASESaint Etienne
Le 16 août dans le cadre des Préalables et du 17 au 20 août
durée : 1h30 - spectacle en accès payant
La Folie Kilomètre
(France)
Basée à Marseille, La Folie Kilomètre est un collectif de création en espace public fondé
en 2011. Le collectif regroupe des artistes issus du spectacle vivant, des arts plastiques
et de l’aménagement du territoire. À la croisée de ces pratiques, les membres de
La Folie Kilomètre imaginent des expéditions, spectacles, promenades et ateliers.
Ils questionnent la manière dont nous habitons, fabriquons et fantasmons aujourd’hui
la ville et le paysage.
Bigarrées et hybrides, leurs propositions entremêlent mises en fiction et dispositifs
documentaires, installations visuelles et sonores, dessin et cartographie, explorations
et randonnées artistiques.
Leur travail fait émerger des lieux ordinaires les histoires qu’ils fabriquent dans notre
imaginaire commun. Avec une pratique de terrain ancrée dans le temps et des
méthodes d’investigation contextuelles, ces artistes explorent la poésie qui se dégage
d’un espace vécu.
Une complicité artistique et professionnelle éprouvée lors de la 3e promotion de la FAI-AR
(Formation supérieure d’art en espace public) puis nourrie par des horizons ouverts et
des rencontres permanentes caractérise l’énergie du collectif. La Folie Kilomètre
regroupe des artistes aux horizons variés et aux parcours diversifiés. C’est sur cette
multiplicité des regards et des expériences que le collectif se base pour construire ses
créations, misant sur le partage des compétences et la transversalité des pratiques.
19
CONTACT
Delphine Dumas
L’Agit
61 rue St Jean
31130 Balma
+ 33 (0)5 61 24 85 48
[email protected]
www.agit-theatre.org
1 visuel
est disponible sur le site du festival
LES OGRES ET L’AGIT ThÉâTRE
Le bal des Ogres
Une soirée de cinéma à ciel ouvert
Les Ogres ont faim. Faim de rêves et de désordre. De public et d’étreintes.
D’amitié et d’amour. Les Ogres ont les rêves à vif et l’énergie tapageuse de
ceux qui croient encore au théâtre et au bonheur d’être ensemble.
Ils vont de ville en ville, un chapiteau sur le dos, leur spectacle en bandoulière.
Cœurs et tambours battants, ils en ont mangés des femmes, des enfants, du
théâtre et des kilomètres. Mais aujourd’hui ils fatiguent et ils leur faut
renouveler le désir. Alors que la fête commence !
La fête ? Quelle fête ?
La fête c’est le Bal des Ogres. Ou comment un film qui a penché sa caméra
sur ces grands vivants que sont les hommes et femmes de théâtre prend la
poudre d’escampette et veut goûter à la liberté soulante du grand air.
Pêle-mêle, le Bal des Ogres c’est :
Une projection à ciel ouvert,
De la paille et la belle étoile,
Une soupe à l’oignon qu’on prépare ensemble en écoutant des histoires à rire
et à pleurer,
203 706 images projetées aux quatre vents pendant 2h24,
Puis une bande d’Ogres en chant et en os qui vous invitent à un bal électropiano à bretelle pour se dégourdir les jambes, taper du pied sur la terre froide
et sauvage de la rue et secouer les puces du 7ème art…
Le Bal des Ogres c’est une promesse qui n’en fait pas,
C’est l’envie de mettre un coup de masse de chapiteau dans le quatrième mur,
pour être ensemble surtout… avant, pendant et après…
Et le temps d’une nuit étoilée, vous laisser convier par les comédiens des
Ogres - tout droit sortis de l’écran - à la fête que le film appelle.
L’appétit vient en vivant ?
Alors faisons le pari doux et fou de retrouver au cinéma - par la rue, le grand
air et les corps voraces - le règne du présent et de l’éphémère que le théâtre
défend corps et âme.
Que le cinéma soit lui aussi – le temps d’une soirée – un art vivant !?
Le 16 août dans le cadre des Préalables
durée : le temps d’un bal - en accès libre
Les Ogres : Léa Fehner, Jérome bouvet, L’Agit (France)
Sur une idée originale de :
Léa Fehner et Jérôme Bouvet
Avec la complicité de : L’Agit Théâtre
Les Ogres (distribution en cours) :
François Fehner, Marion Bouvarel, Philippe Cataix,
Jérome Bouvet, Inès Fehner, Nathalie Hauwelle,
Christelle Lehallier, Thierry de Chaunac, Simon
Poulain, Ibrahima Bah, Florian Labriet
Et sous réserve : Adèle Haenel, Marc Barbé,
Daphné Dumons, Lola Duenas
Musique :
Philipe Cataix, José Fehner (alias Mangabey)
Mixage vidéo : Julien Chigot
Le film Les Ogres
Réalisation : Léa Fehner
Production : Bus Films
Distribution : Pyramide films
Léa Fehner a grandi à Toulouse dans le milieu du théâtre itinérant, aux côtés de l’Agit
Théâtre fondé par son père, François Fehner. Se tournant vers le cinéma, elle intègre en
2002 le département Scénario de La Fémis, dont elle sort diplômée avec les félicitations du
jury. Son projet de fin d'étude est le scénario de Qu'un seul tienne et les autres suivront,
qu'elle tournera en 2008. Le film a été sélectionné en 2009 au Festival de Venise et a reçu
le Prix Louis Delluc du premier film. Si on est de son enfance comme on est d’un pays, Léa
Fehner fait un retour au pays natal pour son deuxième long métrage : Les Ogres, apnée
romanesque dans le milieu du théâtre itinérant et de ses ouvriers de joie.
Jérôme bouvet est co-fondateur et co-moulineur de 2 rien merci, compagnie de spectacles
vivifiants née en 1999. 2 rien merci a créé un langage expérimental et populaire, intime et
clownesque, tendre et rugueux, notamment avec Moulin Cabot, Gramoulinophone et
Moulinoscope, une trilogie d’entresorts forains.
La compagnie L’Agit Théâtre, depuis plus de 20 ans, a basé son action sur l’itinérance, cet
espace de liberté qui se nourrit des problématiques rencontrées sur les pas de voyages
majuscules et minuscules. La création théâtrale anime l’existence de la compagnie autour
de textes contemporains, écho des préoccupations actuelles, parlant de différences de
culture, d’identité, d’origine, de l’intime. L’Agit Théâtre, en relation avec les habitants,
soulève les jupes de son chapiteau pour porter sur scène la parole recueillie et poursuit ses
objectifs dans le souci d’améliorer et de faire évoluer son travail : Produire et diffuser des
créations théâtrales dont l’objet est d’accompagner la diffusion populaire d’un théâtre
d’auteur sur un répertoire contemporain, tant à l’international qu’au local ; initier des
événements itinérants sur les quartiers prioritaires en s’appuyant sur des coopérations
partenariales, des initiatives locales et la présence d’artistes sur le territoire.
20
MALAXE
CONTACT
Vincent Brut
Malaxe
Cité des associations - Boîte 48
93 La Canebière
13001 Marseille
+ 33 (0)6 46 73 38 53
[email protected]
www.malaxe.fr
5 photographies
sont disponibles sur le site du festival
Entr(EUX)
Création 2016 - Résidence Le Parapluie
Entr(EUX) est une pièce chorégraphique autour d’une installation de
vêtements dans une portion de rue.
Entr(EUX), c’est un battement au cœur de la ville, un tissage de vie où les
gens se croisent, se confondent, se lient.
Depuis les fenêtres, des histoires débordent et tissent un étendoir,
prolongement de soi. Se révèle alors ce qui se cache derrière nos murs,
derrière nos façades, sous nos vêtements, sous la peau.
Ici, les habitants s’étalent, se retrouvent, se découvrent, pour inventer de
nouveaux rituels.
Entr(EUX) est une traversée, un endroit à mi-chemin entre le dedans et le
dehors.
Un intervalle où l’on s’autoriserait à être nous-mêmes et où l’on fabriquerait
un costume pour la rue, ma rue, ta rue.
Auteure : Emeline Guillaud
En collaboration avec : Ananda Montange,
Bastien Anconina, Fanny Austry, Maitane Azpiroz,
Simon Gillet, Bastien Pelenc, Gregory Cosenza,
Thomas Barriere, Johanne Bailly, Adeline
Debatisse, Géraldine Rieux, Jules Beckman
Avec la complicité de :
Elodie Foucher, François Derobert, Oriane Arce
Administration :
Lo Bòl, Comptoir du Spectacle, Vincent Brut
Remerciements à :
Pascaline Payet Descombes, Marie Paule, Bill,
Linda Chassaigne, Catherine Galode Kufeld,
Maud Orain.
La compagnie est subventionnée par :
Région Île-de-France pour une aide à la
résidence territoriale
Coproductions :
Le Parapluie-Centre International de Création
Artistique-Aurillac, Le pOlau-Pôle des arts
urbains-Saint-Pierre-des-Corps, Lieux PublicsCentre National de Création-Marseille, L’AbattoirCentre national des arts de la rue-Chalon-surSaône
Avec le soutien de :
SACD-Auteurs d’espaces, FAI-AR-Formation
supérieure d’art en espace public-Marseille,
RAMDAM-Lieu pour ressources artistiques-Sainte
Foy-lès-Lyon, La Gare à Coulisse-Base des Arts de
la rue-Eurre, Le Cirque Trotolla-Die, Animakt-Lieu
de fabrique pour les arts de la rue et d'ailleursSaulx les Chartreux, Le Citron Jaune-Centre
national des arts de la rue-Port Saint Louis du
Rhône, Le Plancher des chèvres-Association culturelle en milieu rural-Bounas-Haut Var, La Ferme
de la Colle chez Le Begat Théâtre-Centre de résidence ouvert à toutes les disciplines artistiquesGréoux les Bains
Aide à l’écriture :
Association Beaumarchais-SACD
Les 18, 19 et 20 août
durée : 50 mn - spectacle en accès libre
Malaxe
(France)
La compagnie Malaxe a été fondée par Émeline Guillaud en 2011.
Malaxe pour : malaxer, amollir et mêler intimement.
Ouverte au mélange et à la rencontre, la compagnie Malaxe est une matière à pétrir et
à inventer. Elle porte dans ses gênes le besoin de créer avec « d’autres », artistes de
tout poil, danseurs, musiciens, sculpteurs, plasticiens... et affirme un travail de
recherche à la croisée des disciplines. Malaxe s’oriente vers des formes hybrides dans
l’espace public, ces lieux « pas prévus pour », afin d’en proposer une nouvelle lecture
inspirée de leurs aspérités, leurs possibles et leurs places dans la ville. La compagnie
fabrique ainsi des formes pluridisciplinaires pensées et repensées pour les espaces
qu’elle investit.
Malaxe travaille dans un rapport physique aux choses et confronte les corps à leur
environnement. Sensible aux notions de gravité, de poids, de tension, d’apesanteur,
elle cherche à habiter les lieux pour ce qu’ils proposent et, pourquoi pas, en modifier
leur perception.
Soucieuse de développer une relation spécifique avec les publics, spectateurs,
habitants, dans la rencontre et l’interaction, la compagnie ne prétend pas « faire du
nouveau » mais tente simplement d’être, dans une expérience sensible et intuitive et
de se surprendre dans une recherche sans limites.
Les précédentes créations de la compagnie :
2012 : Limite de discrétion, chorégraphie pour une équipe de rugbymen et une danseuse volante.
2013 : Mole, un projet laboratoire pour deux individus et de la pâte (eau et farine !).
2015 : Soumis aux lois, une série de peinture à attraper du regard ou à saisir au vol.
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OpUS
CONTACT
Aurore Giraud
OpUS
12 rue Joseph Cugnot
79000 NIORT
+ 33 (0)5 49 05 69 07
[email protected]
www.curiosites.net
12 photographies
sont disponibles sur le site du festival
La Veillée
Mme Champolleau et Mr Gauthier, originaires de Ménetreux participent à une
excursion organisée et sont logés durant leur séjour dans une maison de
retraite locale. À l’occasion de leur dernière soirée, ils vont inviter leurs hôtes
autour d’un feu pour partager une soupe à l’oignon faite maison.
Mr Gauthier alimentera le feu et Mme Champolleau la conversation. Ils seront
rejoints par René Garni, président du comité de jumelage de Ménetreux, puis
par une aide soignante et un employé communal.
Au cours de cette « causerie », il sera question d’étoiles, de Brigitte Bardot,
de fondue savoyarde, de point de croix, d’enfileur à bas de contention et de
médecine douce, mais aussi d’extraterrestres, de cuisinière à gaz, de pétrole
en gel, d’épluchage d’oignons et de toréador.
On assistera à un combat contre une bête féroce, au passage d’un char
fleuri, à un solo de batterie et à un feu d’artifice de sorcière.
On écoutera le silence, Bourvil, Simon et Garfunkel revus et corrigés.
On parlera d’amour, de vie, de mort et de boudin maison.
On prendra les vessies pour des lanternes et les rêves pour des réalités…
Avec de véritables tranches de vies nourries d’histoires « imaginées »,
La Veillée met le réel de traviole et cul par dessus tête.
Au-delà du burlesque, ce théâtre populaire et exigeant, aussi tendre
qu’irrévérencieux, mêle écriture dramaturgique, textuelle, non textuelle et
improvisation. Le langage artistique, pittoresque, rempli d’humanité, d’humour
et de décalage, salue l’art brut comme les inventeurs de tout poil.
Ainsi, la fiction vient bousculer le réel... à moins que ce ne soit l’inverse...
Le 16 août dans le cadre des Préalables et les 17, 18 et 19 août
durée : 2h - spectacle en accès payant
Mise en scène :
Pascal Rome
assisté de Chantal Joblon et Ronan Letourneur
Ecriture : Chantal Joblon et Pascal Rome
Avec :
Chantal Joblon, Pascal Rome, Ronan Letourneur,
Capucine Pellet, Patrick Girot et Mathieu Texier
Aiguillage : Cyril Jaubert
Régie et constructions :
Bruno Gastao, Laurent Patard, Mathieu Texier et
Patrick Girot
Costumes et accessoires : Tezzer
Spectacle créé en 2014
Soutiens et coproductions :
Les 3T-Théâtres de Châtellerault, Le ThéâtreScène Nationale-Angoulême, Les Tombées de la
Nuit-Rennes, Maison des Arts-Brioux-surBoutonne, Sur le Pont-Centre National des Arts
de la Rue-Aquitaine-Limousin Poitou-Charentes,
Le Fourneau-Centre National des Arts de
la Rue-Brest, Le Carré-Les-Colonnes-Scène
Conventionnée-Saint-Médard-en-Jalles, Ville de
Tremblay-en-France, Ville de Champigny-surMarne
OpUS
(France)
OpUS, l’Office des phabricants d’Univers Singuliers, est une compagnie de théâtre avec
des gens qui ne font pas que du théâtre. Ils sont raconteurs de sornettes, machinistes
à balivernes, couleuvriers chevronnés, bricoleurs de quart de poils, astiqueurs de
mémoires vives ou ravaudeuses de bonnets de langues…
Ce sont les « phabricants », de ceux qui chatouillent la vie sous les bras, qui glanent
de drôles d’engeances et qui les transforment en drôles d’histoires, qui jouent à
déshabiller le réel pour lui tricoter des chandails en vrai-faux…
Sous l’impulsion de Pascal Rome, co-fondateur de la compagnie 26000 couverts,
le théâtre de la compagnie OpUS explore les petits recoins de la vie. C’est une sorte
d’observatoire des gens modestes… C’est parfois un atelier graisseux où se bricolent
de jubilatoires pièces à conviction… C’est aussi, pourrait-on dire, un musée contemporain
de la bonne humeur… Mais c’est surtout un espace de créations singulières où des
histoires presque vraies viennent s’enrouler autour d’imaginaires excroissances du
réel…
Aujourd’hui, grâce à une belle équipe de compagnons de route, l’activité d’OpUS
s’équilibre entre tournée du répertoire et créations tous azimuts : Les Dangers du
fromage, spectacle vivant pour 1 comédien, La Quermesse de Ménetreux, spectacle
vivant pour 16 comédiens, Les amphigouris, tentatives théâtrales et projets courts au
Musée du futur…
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TOUT EN VRAC
CONTACT
Nicolas Granet
Tout En Vrac
8 rue des Bons Enfants
38000 Grenoble
[email protected]
www.toutenvrac.net
6 photographies et 1 vidéo
sont disponibles sur le site du festival
La Cuisinière
Une demoiselle, fraîchement sortie d’un dessin de pin-up des années 50,
s’affaire autour des fourneaux. Elle n’a qu’une chose en tête, devenir parfaite
en concoctant la recette ultime : la tarte choco-caramel meringuée sur son lit
de compote de pommes. En un tour de main, la farine se tamise, les œufs se
battent, le caramel flambe et la recette tourne au vinaigre. La jeune femme
n’est pas seule, elle doit croiser le fer avec une batterie de cuisine
démoniaque. Désarmée face à l’alliance d’un fouet électrique, d’un robot
ménager et d’un four à chaleur tournante, elle devra se battre férocement pour
ne pas finir en rôti.
La Cuisinière est un duel, celui d'une femme et de son outil de travail.
Deux homonymes pour un dialogue théâtral qui se termine en pugilat.
L'univers de la cuisine n'est plus un décor, c'est un organisme vivant accroché
au quotidien de sa propriétaire. Qui contrôle qui ? Qui maîtrise qui ? Qui
influence qui ? La jeune femme va devoir se battre pour imposer sa loi dans
sa propre cuisine.
Cherchant à bien faire, elle s'applique. Elle veut faire honneur à son statut de
parfaite femme d'intérieur et s'expose à la complexité et à l'absurdité des
règles de bienséance qu'elle s'impose. Forcément burlesque, son personnage
se retrouve confronté à des situations qui lui échappent. Elle a beau tenter
d'exister dans son imagerie de papier glacé, elle ne peut se conformer à un
cadre qui l'empêche d'être elle-même.
Un carnage culinaire.
Les 10, 11, 13, 14, 15 et 16 août dans le cadre des Préalables
et les 18,19 et 20 août
durée : 35 mn - spectacle en accès libre
Tout En Vrac
Direction artistique : Nicolas Granet
Écriture : Antoine Quirion et Charlotte Meurisse
Mise en scène : Charlotte Meurisse
Avec : Noémie Ladouce
Décors : Nicolas Granet et Bénédicte Jacquier
Costume : Aurélie Alcouffe
Diffusion : Bénédicte Jacquier
Production : Tout En Vrac
(France)
Les membres de Tout en Vrac sont des créateurs d'images vivantes, sauvages,
ouvragées, viscérales, décalées. L’un des piliers de leur travail se situe au point de
rupture entre la réalité et l’imaginaire.
En investissant l’espace public, ils ouvrent une fenêtre dans notre quotidien pour rêver
et faire rêver en grandeur nature. Il s’agit d’offrir un univers à la fois sensible et
loufoque, entre merveilleux et démesure.
Le réel est la matière première de leur imaginaire. De l'écriture aux points de soudure,
ils mitonnent des spectacles qui se déploient dans un théâtre à ciel ouvert.
Le spectacle vivant est mis au service d’une idée, d’une énergie, d’une histoire. À travers
leurs spectacles fixes ou déambulatoires, ils sont toujours à la recherche d’une
dramaturgie espiègle, d’une image spectaculaire ou d’une émotion juste.
Dans la perspective d’un théâtre total et manufacturé, leurs créations sont portées par
un amour de la construction plastique et des réalisations techniques. Et pour ce faire,
ils réalisent avec passion décors, costumes et effets spéciaux. Pour le plaisir de
chacun, Tout En Vrac réintègre la magie visuelle dans le théâtre.
Tout En Vrac compose sa fantaisie théâtrale sur le terrain de jeu illimité qu’est la rue
et met en formes et en images des histoires pour créer du rêve au milieu de la ville.
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TRICyCLIqUE DOL
CONTACT
Peggy Kintzinger
Tricyclique Dol
10 avenue de Chardonnet
25000 Besançon
09 50 75 95 11
[email protected]
www.tricycliquedol.com
3 photographies
sont disponibles sur le site du festival
Direction
artistique,
scénographie,
construction : Ben Farey
Textes : Fabrice Melquiot, représenté par
L’Arche, agence théâtrale
Univers graphique et numérique : Guillaume
Bertrand
Jeu : Florent Blanchot
Conception technique et technologique :
artlab 3615 señor – Emmanuel Patoux, Guillaume
Bertrand
Voix : Laurie Comtesse, Doris Ittig, Georges
Guerreiro, Christian Scheidt, Claude-Inga Barbey,
Richard Vogelsberger, Stéphanie Schneider,
Florent Blanchot, Armance Melquiot, Fabrice
Melquio
Production : Peggy Kintzinger, Nancy Abalo.
Production : Collectif Tricyclique Dol
Coproductions :
Culture Commune-Scène nationale du Bassin
Minier du Pas-de-Calais, Les Scènes du Jurascène nationale, Espace multimédia Gantner-service du département du Territoire de Belfort, MA
scène nationale-Pays de Montbéliard.
Résidences : Culture Commune-scène nationale
du Bassin Minier du Pas-de-Calais, Bien UrbainBesançon, Les Scènes du Jura-scène nationale,
Espace multimédia Gantner-service du département du Territoire de Belfort, MA scène nationale-Pays de Montbéliard, Le pOlau-pôle des arts
urbains-Saint Pierre des Corps.
Avec le soutien de : Ministère de la Culture et
de la Communication-DGCA et DRAC FrancheComté, CNC-dispositif pour la création multimédia et numérique DICRéAM, Conseil Régional de
Franche-Comté, Conseil Départemental du
Doubs, Ville de Besançon
Trouble
Création in situ
Trouble, c’est un voyage, un voyage en ville, un voyage vers les autres, c’est
parler dans les autres et croire que les autres sont en soi.
Expérience singulière d’arpentage poétique, voyage ostéophonique, introspection
à découvert, Trouble vous emmène au cœur de l’espace urbain, guide votre
regard vers ce qui vous entoure et le plonge dans ce qui vous habite.
Trouble, ce sont des gens qui parlent dans la tête des gens. C’est l’humanité
toute entière qui cherche un corps qui serait une oreille. L’humanité a des
questions à (se) poser. Il faut se dire les choses.
Écrire Trouble, c’est écrire dans l’espace public. C’est prendre l’espace public
comme espace de jeu, espace à poétiser, espace du réel à muer en espace de
rêve. Ecrire Trouble, c’est s’inscrire dans l’espace de tous, au nom de la
poésie et de l’altérité, au nom de l’invendable et de l’être ensemble. Mais l’espace
public est-il l’espace de tous ? L’espace public est-il encore public ? L’espace
public ne serait-il qu’une agrégation d’espaces privatifs, réservés ? Espaces
hygiénistes, espaces à vendre, à louer, espaces à aménager, espaces à
négocier, espaces du deal permanent. Trouble, c’est nommer que la poésie est
sans doute l’espace public par excellence, l’espace de tous les publics,
l’espace affranchi des règles fossilisées, royaume se renversant sans cesse :
l’espace libre, à libérer toujours, l’espace soustrait au négoce, au compromis.
Trouble, c’est passer par les murs, le temps du voyage. Et laisser sur les murs
des empreintes fragiles. Afficher des poèmes à voir et entendre. Pour quelques
heures à partager, se laisser hanter. Existe-t-il encore un affichage public ? Un
affichage libre ? Libre, qu’est-ce que ça veut dire ?
Trouble, c’est une invitation à distinguer la parole construite du cri d’alarme,
l’exercice d’empathie du coup d’éclat invasif.
Un poème en ville, qui serait celui de tous.
Du 17 au 20 août
durée : parcours de 30 à 50 mn - spectacle en accès payant
Tricyclique Dol
(France)
C'est leur commune fascination pour la magie des interactions mécaniques et le savant
dosage des matières en réaction qui rassemble en 2001, Ben Farey, Guillaume de
Baudreuil et Laurent Mesnier, autour du désir de matérialiser des univers et des
histoires vivantes, bruyantes, ludiques et sensorielles.
Entremêlant le récit et l'invention d'engins, de sculptures ou de scénographies
évolutives, les formes artistiques développées par le collectif s'attachent à stimuler et
faire jeu des perceptions. Toutes font sens avec l’espace, l’environnement ses
composantes. Il s’agit de mettre en route un processus perceptif, cherchant à mettre
en évidence ce que l’environnement raconte pour que le spectateur se réapproprie le
sens latent, voire le réinterprète. Chaque pièce du répertoire cultive un rapport au public
différent par son mode d’adresse, mais la récurrence réside dans l’implication du
spectateur, la volonté de le solliciter, de le rendre actif et réactif à la proposition, en
lui proposant un temps de l'ordre de l'expérience. Le collectif a 5 spectacles à son répertoire – Le Manège à JiPé (2002), Cheminement-s (2003), Source (2008), Contre Nature
(2012) et Trouble (2016). Parallèlement à ses propres créations, il imagine des projets
éphémères s'inspirant de l'espace et des gens, aventures spécifiques et in-situ réalisées
pour des événements ou des commandes. Tricyclique Dol collabore également avec
d'autres équipes au gré des rencontres et des appétits partagés, pour la conception et
la réalisation de scénographies, d'accessoires et de machinerie.
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Les rendez-vous
professionnels
Le Rendez-vous des Compagnies de passage
Accueil des Compagnies de passage
Bureau du Festival
20 rue de la Coste - 15000 Aurillac
+ 33 (0)4 71 43 43 74
[email protected]
Ouvert de 10h à 19h du 15 au 20 août
Pour les journalistes et professionnels :
Ces documents sont à votre disposition gratuitement
à l’accueil presse et professionnel sur présentation de
votre badge d’accréditation.
Le Festival d’Aurillac s’est, depuis sa création, attaché, en parallèle de la programmation dite
officielle, à accueillir tous les artistes de rue qui souhaitent se produire dans les rues, squares et
cours d’Aurillac. Le Rendez-vous des compagnies de passage aura lieu du 17 au 20 août.
Aujourd’hui, ce sont plus de 600 compagnies qui se réunissent à Aurillac et font de notre
événement un moment exceptionnel de création, de recherche et de diffusion artistique.
Le programme des compagnies de passage est disponible dès le 16 août. Le catalogue
2016 des compagnies offre un véritable répertoire bilingue (Français-Anglais) des compagnies.
Ne sont présentées dans cet outil que les compagnies professionnelles qui en ont fait le choix.
Ces documents sont en vente aux points d’accueil du Festival.
Les rencontres professionnelles
Accueil des professionnels
École Jean-Baptiste Rames
8 rue Jean-Baptiste Rames - 15000 Aurillac
+ 33 (0)4 71 43 43 82
[email protected]
Ouvert de 14h à 19h le 15 août
et de 9h30 à 19h du 16 au 20 août
Entre le 17 et le 20 août, la ville ouvrira en grand ses portes aux spectacles, aux artistes et aux
spectateurs. Mais le festival d’Aurillac est aussi le rendez-vous des programmateurs et
des accompagnateurs, des observateurs et des critiques, des auteurs et des penseurs,
des orateurs et des acteurs, des amateurs et des curieux du théâtre de rue et de l’art
dans l’espace public. Autant de personnes qui ont des projets à présenter, des idées à partager,
des concepts à éprouver, des débats à enflammer, des cris à pousser, des textes à déclamer, une
liberté à exprimer… Comment provoquer et faire circuler la pensée au milieu de cette effervescence
festivalière, créative et sensible ? Comment se rencontrer, échanger, prendre quand même le
temps ? Au-delà des coins de portes, des bouts de ruelles ou des tables des cafés, le théâtre de
rue a besoin de ces temps collectifs, ouverts et partagés…
Ils paraissent nécessaires, ils sont simplement urgents !
D’autres actualités nous rattrapent et d’autres réalités s’imposent :
Comment intégrer les nouvelles responsabilités liées à la sûreté, à la sécurité dans l’espace public
en ces temps d’urgence, comment s’outiller, se former face à ces nouvelles mesures et
règlementations ?
Comment continuer à parler ensemble de participation, de collaboration, de co-construction dans
la création artistique alors que les champs politiques, économiques, sociaux sont tout autant
bouleversés par cette nouvelle donne ?
Comment évoquer les relations déjà foisonnantes entre le monde de l’art et celui de
l’aménagement des territoires ?
Comment porter des propositions de dispositifs techniques et financiers pour donner un nouvel
oxygène à la politique culturelle pour les arts de la rue au vue des prochaines échéances
électorales ? Comment appréhender le récent 1% travaux publics, la nouvelle loi LCAP (liberté de
création, de l’architecture et du patrimoine) ?
L’espace public, résolument commun devient une ressource rare, un « bien » convoité, un champ
de bataille, régulé d’une manière exponentielle. Au temps où la liberté de création rejoint comme
principe fondamental la liberté d’expression, faudra-t-il se cacher pour l’exprimer ? Notre sens des
responsabilités grignote-il notre besoin d’inconscience ? Ce qui se passe sur les pavés nocturnes
des villes de France nous concerne-t-il ? Et ce qui se passe un peu plus loin, de l’autre côté de la
méditerranée, toute cette humanité qui s’exprime, elle aussi, dans l’espace public, tous ces
artistes qui résistent, tous ces enfants qui créent ? Cela nous concerne-t-il ?
Le programme détaillé de ces rencontres
est disponible dans le programme officiel
téléchargeable sur le site du Festival
Pendant 4 jours, nous vous convions à différentes rencontres, à tous ces temps
nécessaires, à ces échanges féconds, à ces prises de parole urgentes :
« Le Don du Sens #2 », Intervention de mise en débat dans l’espace public
« Participation, Coopération et Co-construction ! Quels parallèles entre le champ de la création
artistique et les champs politiques, économiques, sociaux et sociétaux ? »
« Technique, sûreté et sécurité dans les arts de la rue à l’heure de l’état d’urgence »
avec la FAI-AR, Formation supérieure d’art en espace public
Présentation du Plan Guide « Arts et aménagement des territoires »
avec le pOlau, pôle des arts urbains
« Le livre blanc des arts de la rue » : atouts et propositions d’un secteur au cœur de l’espace public
avec la Fédération Nationale des Arts de la Rue
Les Présentations de projets de création 2017 proposées par HorsLesMurs et le Festival d’Aurillac
Les rendez-vous d’organisations professionnelles telles que La Fédération des Arts de la rue,
la FAI-AR, la SACD…
Des temps de rencontres disséminés dans la ville avec des compagnies de passage et des collectifs…
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Les rendez-vous
professionnels
La Fédération Nationale des Arts de la rue
Permanences :
Le 16 août de 9h30 à 19h et
le 20 août de 10h à 15h
Maison du Festival
20 rue de la Coste - 15000 Aurillac
Les 17, 18 et 19 août de 10h à 19h
Accueil des professionnels et de la presse
École Jean-Baptiste Rames
8 rue Jean-Baptiste Rames - 15000 Aurillac
Contact :
Fédération Nationale des Arts de la rue
+ 33 (0)1 42 03 91 12
+ 33 (0)6 33 81 22 93
[email protected]
www.federationartsdelarue.org
Le « Livre blanc des arts de la rue » :
Atouts et propositions d'un secteur au cœur de l'espace public
Notre société vit de profondes transformations : prolongation de l'état d'urgence,
espace public à vif entre privatisation et réappropriation. L'échiquier politique et
territorial français est en recomposition, entre le redécoupage des régions et la baisse
des dotations aux collectivités territoriales.
Les arts de la rue, dans leur pluralité d'expressions artistiques, posent en actes des
valeurs de réappropriation de l'espace public, de faire collectif et d'émancipation
individuelle dans le respect des droits culturels.
Dans ce contexte, la Fédération Nationale des Arts de la rue est le porte voix d'une
profession en fragilité et réaffirme la liberté de création dans l'espace public.
Fruit de deux années d'échanges et de rencontres, le « Livre blanc des arts de la rue »
se fait l'écho des revendications de notre secteur et propose de nouveaux dispositifs
pour favoriser cette création.
La Fédération des Arts de la rue vous invite à venir échanger autour de cet outil
pédagogique sur les spécificités de la création artistique en espace public.
La SACD - Dispositif Auteurs d’Espaces
Le 19 août à 13h
Rencontre avec les équipes artistiques
soutenues, Linda Corneille, directrice du spectacle
vivant SACD et Jérôme Thomas, Administrateur
Arts du Cirque
École Jean-Baptiste Rames
8 rue Jean-Baptiste Rames - 15000 Aurillac
À travers Auteurs d’Espaces, la SACD soutient tant les jeunes compagnies que le
travail d’auteurs confirmés. Dans les projets retenus chaque année, la SACD et les
festivals partenaires s’engagent sur des projets qui affirment la spécificité de notre
répertoire et l’innovation, ainsi que des équipes émergentes dans les arts de la rue.
Pour que ces actions perdurent et s’amplifient, il est vital que les auteurs déclarent
leurs œuvres, et précisément dans le répertoire Arts de la Rue. Être membre de la
société des Auteurs, c’est également rejoindre une société mutualiste qui défend les
œuvres et le droit à la création.
quatre projets présents en 2016 au Festival d'Aurillac ont été soutenus :
Rivages de la Folie Kilomètre
In-Paradise d’Ex Nihilo
Trouble de Tricyclique Dol
Zéro Avril de l’Association Roure
Les Éditions L’Entretemps
Le 19 août de 12h à 13h
Librairie - École Jean-Baptiste Rames
8 rue Jean-Baptiste Rames - 15000 Aurillac
Des Mots, des auteurs, des acteurs.
Présentation des 10 ans de la collection Carnets de rue. En présence de Claudine
Dussolier et Frédéric Michelet
Les présentations de projets de création 2017
Le 18 août de 9h30 à 12h30
École Jean-Baptiste Rames
8 rue Jean-Baptiste Rames - 15000 Aurillac
À l’instigation d’HorsLesMurs et du festival d’Aurillac, les présentations de projets de
création se dérouleront sur une journée. Professionnels, à vos agendas !
La liste des projets présentés sera disponible mi-juillet
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Les rendez-vous
professionnels
Le Don du Sens #2
Intervention de mise en débat dans l’espace public
Du 17 au 20 août de 14h à 15h
Maison du Festival
20 rue de la Coste - 15000 Aurillac
Animer un espace de réflexion collective et de débat public.
Susciter la rencontre, l'échange, la prise de position et la compréhension.
Créer une agitation politique à échelle humaine.
questionner le sens de ce qui se déroule.
L'art et la culture dans l'espace public…
qu'est-ce que ça peut bien (nous) faire ?
L'idée du projet Don du Sens est de renouveler la forme des rencontres
thématiques, en les insérant dans un espace artistique et en cherchant la restitution de
paroles qui seront déployées dans l'espace-temps du festival sous une multitude d'écritures.
Ce que cherche Don du Sens est à la fois une ouverture des conversations, en termes
de public et de paroles recueillies, et une prise en main par des créateurs, avec une
écriture pour l'espace public.
Le projet est pensé comme une création pour l'espace public, il prend place dans la rue
mais ne se limite pas à ses aspects performatifs et prend la forme d'un projet
transmédia : live, sonore, graphique, textuel, mémoriel.
Il vise à restituer la parole d'artistes, de professionnels, du public, des habitants, des
acteurs institutionnels, et d'interroger la diversité de ces acteurs, de faire émerger ce
qui fait sens, et, au-delà, ce qui se passe, ce qui se donne, ce qui se prend.
Don, contre-don, sens, cible, espace et temps du sensible.
Don du Sens est donc à la fois un projet artistique, un média et une rencontre du festival.
Le projet s'articule autour d'une question centrale : qu'est-ce qui se fabrique ici ?
Autour de dispositifs de collectes de paroles non convoquées, de débats provoqués et
d'interviews, Don du Sens se déploie dans l'espace-temps du festival sur des médias
qui se répondent :
- une performance live quotidienne
- un volet graphique « urbain »
- des « éclats radiophoniques » et sonores
- un rassemblement de ces différents aspects de la création dans un lieu virtuel, un
espace web, qui redéploie ces différentes écritures, les rend accessibles dans le temps
du festival, et leur donne une vocation d'archives, de traces.
Cette création s'appuie sur un metteur en scène, boueb, de la compagnie
Les Grands Moyens, d'un créateur sonore, François baraize et d'un graphiste,
Mickaël Madrignac.
boueb. Après avoir cogné les trottoirs en crachant le feu, écumé les bistrots en jouant du rock
et refait le monde sur les bancs de l’université de sociologie, après avoir fait majoritairement
l’acteur ou le danseur pour des compagnies de rue, après avoir monté un triptyque de rue en solo,
Boueb prend un temps pour se former à la FAI-AR à Marseille (Formation supérieure d’art en
espace public). Directeur artistique des « Grands Moyens », il crée en 2012 sa Grève du Crime.
Boueb provoque par des actes et prête à rire avec ses mots. Il se dit « persécussioniste ».
Le rythme le met en mouvement, le geste livre ses émotions profondes. Il voulait faire la révolution,
il est parti faire un petit tour.
François baraize. Touche à tout de l'analyse des économies artistiques, des politiques culturelles
et des dynamiques territoriales, formateur et chargé de cours à l’université Montpellier 3, François
Baraize se définit comme un mercenaire de la communication politique, artistique et culturelle.
Cycliste urbain, écologiste militant, journaliste culturel et producteur radio indépendant, il aime
parler de la vie de ses contemporains, défendre des causes qui lui tiennent à cœur, faire avancer
des idées, ou, plus prosaïquement, tenter de les faire partager, d’en tirer des débats, des
échanges, des dialogues.
Mickaël Madrignac, âgé de 24 ans est natif d’Aurillac. Après des études de communication puis
de dessin en exécution graphique, il passe un Bac Pro artisanat et métier d'art en 2010. Il se met
ensuite à son compte dans la région sous le nom de PUB Concept, nom venant de son pseudonyme artistique "PUB". Issu de la culture Graffiti/Urbaine, il démultiplie ses talents de graphiste,
illustrateur, typographe, graffeur, peintre en lettre…, afin de répondre à des commandes diverses et
variées. Il est aussi membre de Session Libre, association créatrice du festival « Les Sessions
Volcaniques », qui défend les cultures urbaines et du « 10e Art Festival » (www.sessionlibre.com)
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Le Parapluie
Centre international de création artistique,
de recherche et de rayonnement pour le théâtre de rue
Le Parapluie est financé par :
La Communauté d'Agglomération du
Bassin d'Aurillac,
Le Ministère de la Culture et de la
Communication - DRAC AuvergneRhône-Alpes,
La Région Auvergne-Rhône-Alpes,
Le Conseil Départemental du Cantal
Une visite du Parapluie est organisée le 19
août à 14h
Inscriptions auprès de l’accueil professionnel et
de l’accueil presse
Le Parapluie, premier lieu de fabrique construit de toutes pièces et dédié au
théâtre de rue a ouvert ses portes à Naucelles durant l’édition 2004 du Festival
d’Aurillac.
Composé de véritables espaces de travail : ateliers spécifiques de construction,
studio de répétition et espace extérieur aménagé pour l’installation de
chapiteaux, ce centre permet la construction et la mise en œuvre des projets
de spectacles des compagnies accueillies en résidence.
S’ajoutant au lieu d’hébergement, ce lieu de fabrique donne aujourd’hui au
Festival d’Aurillac les moyens d’accueillir et d’accompagner les artistes tout au
long du processus de création et toute l’année.
Avec Le Parapluie, l’Association Eclat, productrice du Festival International de
Théâtre de Rue d’Aurillac, affirme ainsi sa mission de Centre international de
création artistique, de recherche et de rayonnement pour le théâtre de rue.
Accueils en résidence en 2015 et 2016 :
2015
Le G.bistaki - The Baïna Trampa Fritz Fallen
Carabosse - Hôtel particulier
KompleX KapharnaüM - Do Not Clean
Delices DADA - La Géographie des Bords
Kumulus - Naufrage
Groupe Zur - Prochainement
Théâtre du Centaure - La 7e Vague
La Française de comptage - Vous en voulez
Le Phun - Palissades
2016
Adhok - Immortels
26000 couverts - À bien y réfléchir et puisque vous soulevez la question...
Oposito - La Symphonie des sapins
Les 3 points de suspension - Squash - divertissement pour subconscient
Association Roure - Zéro Avril
Malaxe- Entr(EUX)
La FAI AR - Accueil de la 6e promotion avec le Théâtre de l’Arpenteur
Compagnie Off- Wild Side Story
Générik Vapeur - La Deuche Joyeuse-Opéra de Parvis
La Française de comptage - Vous en voulez
Alixem - BRAME ou tu me vois crier, papa ?
La liste des compagnies accueillies en résidence - liste comprenant
également les créations soutenues avant la construction du Parapluie - est
disponible sur demande.
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Les partenaires
Le Festival d’Aurillac est financé par
la Communauté d’Agglomération du Bassin d’Aurillac
le Ministère de la Culture et de la Communication
le Conseil Régional d’Auvergne-Rhône-Alpes
le Conseil Départemental du Cantal
réalisé avec le soutien logistique de
la Ville d’Aurillac
et l’aide de
la SACD-Auteurs d’Espaces
CEMEA Auvergne
l’Association Accent Jeunes
Trans’Cab
Pôle Médico-social Enfance de l’ADSEA du Cantal
Partenaires économiques
La Caisse Régionale de Crédit Agricole-Centre France, 1er partenaire privé
La Caisse des Dépôts et Consignations
Les 3 Caves
HOP ! Air France
S.N.C.F. direction de Clermont-Ferrand
ERDF Electricité Réseau Distribution France
Cantal Reprographie
Société Bois et Paysages
JC Decaux
MAIF
et les membres du Club Entreprise
Auriplast
BMW
Centre Leclerc Aurillac
Escot Télécom
KPMG
La blanchisserie Boisset
La Chambre des Métiers
Logisens
Maison d’hôtes de la Chapellenie
Poivre & Sel Traiteur
Salon Dessange Aurillac
Partenaires presse
Libération
Télérama
La Terrasse
France Culture
La Montagne
La Voix du Cantal
Radio Totem
France 3 Auvergne
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Festival, mode d’emploi
Comment se rendre à Aurillac
Par avion : HOP ! Air France
Réservations : www.hop.fr, www.airfrance.com et agences de voyages
Par route :
Accès depuis les sorties St-Flour ou Massiac de l’Autoroute A75
Accès depuis les nationales 122 et 120
Covoiturage : www.covoiturage.fr
Par train : SNCF
Tarifs découverte ou cartes valable sur l'ensemble du réseau SNCF
Informations sur www.sncf.fr et www.ter-sncf.com/auvergne
Comment se loger à Aurillac
Office de Tourisme du Pays d’Aurillac
+ 33 (0)4 71 48 46 58
CEMEA Auvergne - Hébergement de groupes
+ 33 (0)4 73 98 73 73
Informations - Maison du Festival
+ 33 (0)4 71 43 43 70
billetterie
Une mise en vente a lieu le 27 juin, uniquement sur place, à l’Office de
tourisme pour les habitants de la Communauté d’Agglomération du Bassin
d’Aurillac
> du 28 juin au 14 août :
www.aurillac.net et sur place à l’Office de Tourisme du Pays d’Aurillac
> du 15 au 20 août :
sur place à la billetterie du Festival
Tarifs de 0 à 15 euros
Accueil des professionnels et des journalistes
du 15 au 20 août
École Jean-Baptiste Rames, 8 rue JB Rames- 15000 Aurillac
Accueil Professionnel
tél. : + 33 (0)4 71 43 43 82 - fax : + 33 (0)4 71 43 43 83
Billetterie professionnelle : tél. : 33 (0)4 71 43 43 88
Accueil Presse
tél. : + 33 (0)4 71 43 43 84 - fax : + 33(0)4 71 43 43 85
Application SmartPhone (Androïd et IOS)
Vous pourrez consulter le programme officiel du Festival et découvrir en temps
réel la programmation des compagnies officielles et des compagnies de passage.
Téléchargeable à partir de mi-juillet
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Accueil Presse
Nouvellement installé à l’École Jean-baptiste Rames, le service de
presse vous recevra le 15 août de 14h à 19h et du 16 au 20 août de
9h30 à 19h afin de faciliter votre travail.
Pour nous permettre de préparer votre venue, merci de retourner le formulaire
de demande d’accréditation avant le 2 août à :
Anne Lacombe - zinc production
9 rue de la Pierre Levée - 75011 Paris
+ 33 (0)1 49 29 00 08
[email protected]
Aurillac 2016
Demande d’accréditation
Prénom, Nom :....................................................
Média :................................................................
Fonction :............................................................
Adresse :.............................................................
Code postal, ville :..............................................
Tél. :....................................................................
DOCUMENTS ANNEXES
DISPONIbLES SUR DEMANDE
Le Festival depuis 1986
Liste des compagnies programmées
Mobile :...............................................................
Email :.................................................................
Média
Presse écrite
O nationale
Liste des compagnies accueillies
Parution
O quotidien O hebdo O mensuel O autre
Tournées des compagnies
Radio
O nationale
O régionale
O locale
Dossiers des compagnies et
biographies des artistes
Télévision
O nationale
O régionale
O locale
Agence de presse O nationale
O régionale
Les Résidences au Parapluie
Photographies de presse
Des photographies des compagnies
réservées
à
l’illustration
des
articles sont téléchargeables sur le site
du
Festival
:
www.aurillac.net
(rubrique Presse).
Photographe
O agence
O régionale
O locale
O pigiste
O web
O indépendant
Dates de séjour : du..................au..............inclus
Lieu de séjour à Aurillac :...................................
Avant tout téléchargement, vous
devez obtenir un code d’accès auprès
du service presse.
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