Comment ça marche un détecteur de radars

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Comment ça marche un détecteur de radars
FEV 11
Mensuel
Surface approx. (cm²) : 1139
N° de page : 76-77
ESPACE CLICHY-IMMEUBLE SIRIUS
92587 CLICHY CEDEX - 01 41 40 32 32
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TECHt1
VENDRE
Comment ça marche
un détecteur
de radars ?
Détecter, prévenir, signaler l'approche d'un radar
ou d'une menace routière, voilà ce que promettent
tous les systèmes à la mode. Reste qu'il est bon
d'en connaître le fonctionnement et les limites pour
en exploiter toutes les finesses. Suivez le guide.
Mieux qu'un GPS
nutile de se voiler la face, l'achat d'un GPS trouve sa
motivation - dans plus de 80% des cas - suite à une
perte de points liée à un radar mobile ou fixe. Pas question ici déjouer les moralistes, maîs les « anti-radars »
font fureur et leurs ventes explosent. Faut-il encore vous
convaincre ? Alors observez le nombre de GPS qui, en
ces temps d'hiver, trônent sur un tableau de bord alors
que le véhicule circule dans son propre département !
D'autant qu'à y regarder de plus près, le GPS ne donne
bien souvent aucune indication de direction... Il ne sert
que d'indicateur ou de « détecteur » de radar.
Indiquer ou détecter ?
Attention, il faut impérativement faire la différence entre
un indicateur de menace probable et un détecteur de
menace. Le mot menace représentant ici un radar fixe,
voire un radar mobile, en France ! En effet, les lois de
notre hexagone interdisent formellement l'usage d'un
détecteur permettant de déjouer un appareil de contrôle
des vitesses routières. Comme toujours, notre législation est ambiguë. Ainsi, acheter un tel produit n'est pas
foncièrement illégal, en revanche son usage comme sa
simple présence dans un véhicule vous place du mauvais côté de la barrière. Et les forces de l'ordre peuvent saisir le véhicule si le système de
détection est considéré comme
inamovible. Bien que
totalement illégaux t
par leur côté actif de j
détection, ces pro-1
duits travaillent pourtant sur le même '
domaine que les simpies avertisseurs que sont
nos GPS autonomes.
INFORAD
1158786200509/GFS/MMG/2
Première sur le
marché, la marque
Inforad a défriché
le domaine de
l'alerte OPS avec ce
boîtier au design
franchement
spécial.
Y
Le simple GPS s'est vu enrichi d'une catégorie de ROI
dite « radars » qui, à l'image des hôtels et autres stations de carburant, sont indiqués à l'écran sous forme
de « points d'intérêt ». Au fil du temps, le système s'est
perfectionné avec une alerte visuelle et/ou sonore à
l'approche du PGI, de même si la vitesse retenue par le
GPS se trouve au-dessus de la limite mémorisée pour la
route où se place le véhicule. C'est donc grâce à l'association d'une liste des « points d'intérêt » fixes d'un
GPS et des données de vitesse que les systèmes de
navigation sont capables d'alerter leur propriétaire. C'est
aussi le principe des boîtiers spécialisés, de type Inforad ou Coyote. Ces produits vont au plus simple, c'està-dire un récepteur GPS contenant l'intégralité ou une
partie des localisations PGI, la conjugaison des deux
offrant une alerte visuelle ou sonore en approchant d'un
point dangereux présent sur la liste intégrée.
Pour que ces outils soient efficaces, ils doivent pouvoir
s'actualiser régulièrement, voire même en continu. Au
début, à l'image des premiers boîtiers Inforad, il fallait
se connecter à un PC puis à Internet et mettre la base
àjour. Comme d'ailleurs on le fait bien souvent avec une
grande partie des GPS du marché, ces derniers n'étant
pas tous dotés de services Live, ou simplement capables d'utiliser votre téléphone mobile pour récupérer une
mise à jour disponible en ligne. L'évolution suivante fut
l'intégration d'un module GSM au récepteur GPS pour
que celui-ci puisse se connecter à Internet ou à un service distant en toute transparence et sans aide extérieure. Du coup, le service devenait payant avec une
sorte de forfait ou abonnement mensuel aux offres du
constructeur. Les radars fixes avaient de grandes chances d'être signalés par l'avertisseur et, avec l'aide des
forums et autres intervenants, les constructeurs ont
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mis en place une première base de connaissance des
radars mobiles. Malheureusement, cette dernière n'évoluait que par paliers et surtout ne proposait qu'une
fiabilité tout aléatoire.
L'interactivité s'en mêle
L'étape suivante fut de reprendre l'initiative de TomTom
dans le domaine routier pour en faire une solution préventive de bonne qualité axée sur la détection des radars
mobiles. Le constructeur de GPS fut en effet le premier
à lancer l'idée que si chaque utilisateur notant un changement de sens de circulation ou une nouvelle zone de
travaux pouvait le partager avec les autres, la navigation n'en serait que de meilleure qualité. Du coup, l'interface des produits de la marque gagna un bouton indicateur et, suivant la possibilité de connexion à un GSM,
l'utilisateur partageait en temps réel ou en différé ses
remarques sur l'état des routes. Dans le domaine de l'alerte, le module profitant déjà d'une liaison GSM, il suffit d'ajouter un bouton pour permettre à chaque utilisateur de signaler un danger potentiel. En passant devant
un radar « non » signalé, il suffit d'appuyer sur le bouton
pour que le produit transmette au serveur la localisation du ROI, le sens de circulation, charge au serveur
distant de redescendre cette information à tous les utilisateurs du produit ou simplement à ceux qui se trouvent dans cette zone de circulation. Une opération de
ciblage assez facile à réaliser puisque le serveur peut
dialoguer avec chaque balise GPS via la liaison GSM et
même doubler le positionnement GPS avec une triangulation GSM.
À. Le Coyote Mini,
la solution des
grands routeurs !
ture qui roule devant
vous et utilise elle
aussi le même produit
d'alerte. Du coup, si
votre « coéquipier »
occasionnel signale un
radar, vous êtes immédiatement averti. Ce
système apporte une
note de fiabilité ainsi
qu'une plus forte
notion de communauté
entre usagers et renforce d'autant l'envie de chacun de
participer à la défense mutuelle des points des autres.
Aucun système
n'est 100% efficace
Ces systèmes deviennent tellement efficaces qu'aujourd'hui les constructeurs de GPS délaissent leurs solutions propriétaires pour mieux intégrer des systèmes
tiers. Les produits de détection ne sont plus aussi passifs que l'on voudrait le croire, et leur passage en mode
détection active ne les rend pourtant pas illégaux, alors
autant en profiter. Reste que les abonnements mensuels
ou annuels sont conséquents et, pour « rendre » acceptables les tarifs, il faut en avoir l'usage.
Malgré tout, sans cautionner les concepts de la vitesse
à tout prix et sans passer pour des moralisateurs, ces
produits ne remplaceront pas la veille humaine et le
respect des vitesses légales, maîs permettront par exemple de ne pas perdre un point « bêtement » sur une route
que l'on ne connaît pas ou dont on ne sait pas forcément quelle est la limite de vitesse autorisée. •
Avertir ET prévenir
A-B. Vidie
Sorte de passage à la vitesse supérieure de l'indication
d'un ROI, ce système s'améliore à chaque nouvelle version des produits d'alerte. Ainsi aujourd'hui, on peut
disposer à l'écran de la vitesse maximale autorisée sur
la route empruntée, mais aussi de la fiabilité des données sur la présence d'un PGI mobile via une analyse
des alertes. Le système distant calcule combien de véhicules donnent l'alerte, si une alerte au même endroit a
déjà été donnée par le passé, le tout avec un croisement d'informations comme les horaires, la présence
dans une zone proche d'autres contrôles à des heures
différentes, de façon à pouvoir estimer la pertinence
d'une alerte. Mieux encore, révolution du système se
tourne vers le concept de l'ouvreur. Par le passé, on
disait le « lièvre ». Les grands anciens de la route fonctionnaient ainsi, il leur suffisait de trouver un lièvre, soit
un véhicule rapide roulant devant eux, et de suivre ce
dernier à bonne distance pour profiter de sa présence
comme d'un signal de tout radar au bord de la route.
Notre système d'alerte reprend ce concept d'ouvreur
via un signal indiquant à quelle distance se trouve la voiINFORAD
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A SAVOIR
Les smartphones en alerte
Bien aidés par leur liaison data continue, les
divers smartphones du marché deviennent des
cibles de développement pour les spécialistes
de l'alerte, iphone en tête, mais Android ou Rim
sont aussi de la partie, nos téléphones peuvent
s'équiper d'une solution logicielle issue d'un
boîtier d'alertes. Gratuites ou payantes, une
unique fois ou par abonnement, les solutions
sont nombreuses sur les divers « marchés à
applications ». En attendant notre prochain
dossier, vous pouvez regarder les solutions
présentes sur votre « market ». Aujourd'hui à la
traîne vu sa relative « fraicheur » sur le marché,
Windows Phone 7 ne devrait pas échapper à
des solutions d'alerte dans les semaines à
venir. Soulignons que sur smartphone, certains
éditeurs proposent de payer le logiciel quèlques euros et de pouvoir activer les
services pour une semaine ou un week end, bien pratique pour ceux qui roulent
peu, mais veulent tout de même se prémunir d'une perte de points.
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